La meute contre Patrick Hetzel

28/09/2024 (2024-09-28)

Par Dr Gérard Delépine

Saluons l’arrivée au ministère des Universités et la recherche du Pr Patrick Hetzel1 ouvert à la vraie science et non à la doxa.

Son seul tort est d’avoir eu raison et le courage de défendre la vraie science, et non le narratif imposé par les mondialistes, les médias aux ordres, et les fakemed sur le Covid.

Les hyènes attaquent toujours en groupe

Une foule d’articles publiés — copier-coller les uns des autres — ces derniers jours par la presse aux ordres mène une charge sans nuance contre le nouveau ministre de la Recherche et montre à cette occasion l’étendue de l’ignorance des journalistes qui l’accusent de complotisme en ces termes :

« Sans doute pris de panique comme hélas tant d’autres parlementaires influençables, notre nouveau ministre en charge de la recherche a tenu des positions à la limite du complotisme sur l’hydroxychloroquine raoultienne, les vaccins anti-Covid, ou le port du masque… ».

Ces accusations publiées en termes presque identiques par Arnaud Saint-Martin (l’Obs), Stéphanie Benz (L’express), Margot Brunet (Marianne), La Montagne, la Voix du Nord, La Charente Libre, Le Parisien, le Quotidien du Médecin… montrent qu’il n’existe aucune indépendance de ces journaux qui ne font que répéter la doxa dominante en négligeant les faits avérés dans le mode réel. En septembre 2024, ce discours démodé paraît d’autant plus grotesque que les journaux étrangers, allemands, anglais et américains reconnaissent leurs erreurs et commencent à s’en excuser.

Comme médecin nous jugerons du bien-fondé de ces accusations sur les chiffres publiés par l’OMS lors de la crise Covid et mis en courbes par l’Université John Hopkins.

Les chiffres de l’OMS prouvent que l’hydroxychloroquine a été très efficace

Il suffit pour cela de comparer les taux de contaminations et de mortalités des pays qui ont utilisé le traitement Raoult (Algérie, Côte d’Ivoire, Sénégal) à ceux des pays qui l’ont déconseillé ou interdit.

La comparaison des contaminations en l’Algérie et en France est très démonstrative :

L’utilisation des traitements précoces (antipaludéens + antibiotiques) a été encore plus spectaculaire sur la mortalité Covid par million les pays qui l’ont interdit souffrant d’après l’OMS de mortalités 20 à 300 fois supérieures à celles des pays qui les ont utilisés :

Qu’il s’agisse spécifiquement du traitement Raoult

Ou plus globalement de tous les traitements précoces tels que les antipaludéens, l’Artémisinine à Madagascar, l’Ivermectine2 en Inde :

Les affirmations de 2020 de Patric Hetzel sur la chloroquine rappelant que l’hydroxychloroquine « était en vente libre en France depuis quarante ans, a fait la preuve empirique de son efficacité » et qu’il n’était pas nécessaire a eu le tort d’avoir eu raison trop tôt comme un certain d’attendre plus longtemps le résultat des essais cliniques compte tenu de la situation de crise » exprimaient des faits indiscutables et la vérité scientifique du moment.

Et si les recommandations contenues dans sa lettre au président avaient été suivies d’effets, elles auraient pu sauver près de 100 000 de nos compatriotes !

Mais Arnaud Saint-Martin et la meute des journalistes qui agressent actuellement Patrick Hetzel n’ont certainement pas eu les moyens, le temps ou le désir de consulter les données de l’OMS !

Les chiffres de l’OMS prouvent aussi que l’inefficacité des vaccins

En France les données officielles de l’OMS montrent que l’injection anti-covid de 80 % de la population a été totalement incapable d’éviter les flambées de contaminations ni la mort.

À la fin de la première année d’épidémie (avant les vaccins), on comptabilisait 2,4 millions de contaminations. Lors des 18 mois qui ont suivi, le rythme des transmissions s’est accéléré avec un nombre passé à près de 39 millions !

Incapables de prévenir les contaminations covid les vaccins ont aussi été incapables d’éviter la mort des vaccinés :

Le même phénomène a été observé au niveau mondial ou les pays qui ont centré leur politique sanitaire sur les vaccins sont ceux où les mortalités par million sont les plus élevées !

La comparaison entre Madagascar (utilisation de l’Artémisinine et taux de vaccination inférieure à 5 %) et les Seychelles (vaccinées à plus de 80 %) montre que ce n’est ni le climat, ni l’âge des populations qui constitue le facteur pronostique majeur, mais bien la politique sanitaire du pays concerné.

Mais la meute des journalistes qui critiquent la prudence de Patrick Hetzel pour sa position sur les injections anti-covid n’a certainement pas pris le temps de consulter les données de l’OMS… Espérons que la lecture de cet article les informera.

La littérature et les chiffres de l’OMS prouvent aussi que le port généralisé du masque ne sert à rien contre un virus 3

Le gouvernement a affirmé pendant deux mois que les masques étaient inutiles puis il a prétendu qu’ils étaient indispensables et il nous a obligés à vivre masqués. K Lacombe, apôtre du remdésivir, Jérôme Marty, le collectif Stop-Postillons et tous les médias ont repris en chœur :

« Sans masque, pas de salut. Les cas augmentent. Vous serez confinés de nouveau si vous n’êtes pas obéissants ».

Comme chirurgien orthopédiste et cancérologue, j’ai porté des masques lors de mes interventions pendant 45 ans et je me suis donc toujours informé en permanence sur leur efficacité. Celle-ci est certaine contre les bactéries transmises par voie aérienne comme la tuberculose ou les pneumonies. Mais elle est nulle contre les virus du fait de leur taille microscopique, bien inférieure à celle des pores du papier ou du tissu.

L’analyse exhaustive de la littérature internationale des articles publiés sur PubMed est claire : aucune étude randomisée ne prouve que le port généralisé du masque protégerait son porteur de la maladie ou diminuerait la transmission du covid19 autour de lui. La seule étude sur le sujet réalisée sur le sujet (Danmasq 194) par des Danois avocats du masque a montré au contraire que le masque n’offrait aucune protection significative contre la transmission.5 6 7

L’échec des masques usuels contre la transmission est confirmé par la comparaison des contaminations entre les pays qui ont imposé le masque aux autres que ce soit en France vs la Suède :

En Asie :

En réalité le masque contre le covid constitue un insigne d’obéissance à l’autorité et un moyen de lutte contre la panique induite par les médias.

Sur le plan viral, n’ayons pas d’illusion. Il s’agit d’une fausse sécurité. Le port d’un masque peut donner un sentiment de sécurité et faire oublier d’autres conseils importants tels que le lavage des mains.

Le plus ennuyeux est la baisse du taux d’oxygène dans le sang après port prolongé. L’hypoxie chez les personnels soignants à la suite au port du masque prolongé est associée à des maux de tête, ainsi que l’augmentation de la résistance nasale. Chez les chirurgiens, une étude a révélé une diminution de la saturation en oxygène et une légère augmentation de la fréquence du pouls par rapport aux valeurs préopératoires plus importantes chez les chirurgiens de plus de 35 ans. Il est donc important de conseiller aux personnes âgées ou affaiblies d’éviter de marcher dans la rue longtemps avec un masque.

Patrick Hetzel défendait la vérité scientifique en s’opposant aux masques. Les journaleux qui juraient le contraire pour normaliser la population devraient avoir honte de leur ignorance scientifique persistante, alors que les données sont disponibles et devraient faire amende honorable d’avoir contribué à l’entretien d’une panique mortifère.

Félicitons Patrick Hetzel pour sa clairvoyance et son courage, qualités si peu courantes chez le personnel politique actuel. Souhaitons qu’il puisse agir efficacement malgré les obstacles que les fâcheux susciteront.


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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(5 commentaires)

  1. Je ne comprendrai jamais pourquoi des toubibs ex hospitaliers, y compris Delepine mesure encore le COVID par la mortalité internationale au moment où l’OMS l’a retirée de sa norme d’alerte épidémique. Ca n’a aucun sens. Pourquoi ?

    D’abord il faudrait comparer l’état de santé publique de ces pays.

    D’autre part pour la seule France, je suis surpris qu’un hospitalier (ou ex) ne sache pas qu’un certificat de décès peut faire l’objet techniquement d’un choix par IA de la cause initiale de décès au niveau du CEPIDC INSERM. JE ne suis pas toubib ni scientifique, c’est donc à l’aise que j’écris ça

    1° IL faut comprendre que selon l’étude du CEPIDC, (étude de 2016), un certificat de décès comporte en moyenne 3.4 causes de décès et in fine c’est une bécane à l’OMS qui décide de la cause initiale pour plus de 50% des certificats.
    2° Un décret opportun de 2020 élargi la possibilité pour les étudiants de 3eme cycle de faire un certificat, quand on connait la rapidité d’emballage du mort et son extraction pour cause d’épidémie, donner de la certitude à un « suspect » covid ou un covid « possible au moins à la 1ere vague sans quasiment d’introspection , c’est drôlement balaize

    J’aime bien la faire celle là, parce que personne n’en parle.
    En 2022 (de mémoire), le CEPIDC sort le verdict du nombre de morts « officiels »…COVID à l’unité près en 2020 = 69 249.. Quand on connait la méthode pour désigner un covidé « suspect » ou une « IRA associée au covid » par positivité bon admettons!!!

    Dans le même temps on a une cause de mortalité « Symptômes et états morbides mal définis » de 2020 = 67 770 décès
    Simple observation qui montre que la certitude du » COVID » d’un côté et l’incertitude de la cause initiale au même niveau quantitatif ça fait tout drôle..

    Si des gens non « toubibs » ni « scientifiques » ont envie, qu’ils fassent les stats d’AMELI sur les ventes de boites de médicaments cités et ceux de la classe ATC qui peuvent soigner des maladies respiratoires et infectieuses de 2017 à 2021 par exemple..

    Comme c’est rare que je commente ici, je ne sais pas si ce que je commente sera accépté. Tant pis, comme citoyen la seule chose qui m’interesse c’est que les gens comme moi qui n’ont pas pris le temps long d’étudier les paramètres officiels du « covid » puissent se poser des questions sur ce qui est dit sur cet exercice épidémique international grâce à la CIM10

    1. On peut ajouter que les analyses statistiques de Pierre Chaillot et de Denis Rancourt n’ont démontré aucune surmortalité autre que les euthanasies de personnes âgées en maisons de retraite dans les pays qui les ont pratiquées (notamment France et Canada).

      https://nouveau-monde.ca/la-surmortalite-covid-dans-le-monde-est-incompatible-avec-une-maladie-respiratoire-pandemique-comme-cause-principale-de-deces/

      https://nouveau-monde.ca/pierre-chaillot-continue-de-demasquer-lescroquerie-covid-19/

      1. Exact pour la partie de mortalité toutes causes que Pierre a standardisé (j’ai participé à son livre).

        Ce que je veux dire c’est qu’une fois la surmortalité expliquée, c’est important d’informer les restés vivants des techniques pour lancer une épidémie qui est très importante………à la télé pour ne plus qu’ils tombent dans le prochain piège.
        l’analyse de l’activité hospitalière par exemple en 2020 et 2021 montre clairement qu’il ne s’est rien passé de plus que les années précédentes sur les maladies respiratoires et infectieuses.. voire moins..

        Maintenant des gens avisés hors scientifiques et médicaux, devraient constituer un groupe de travail pour étudier le plus important qui concerne les ultracrépidarianistes ; j’évoque les subtilités sémantiques utilisées qui sont désormais employées dans les rapports de santé publique et des agences sanitaires. Si on les repèrent, on se rend compte de suite si c’est du flanc ou pas..

        C’est du concret, pendant que les amateurs de buz et de notoriété cherchent encore le scoop de l’origine du virus, moi je l’ai direct de Chine en 25 pages informatique. J’ai lu virusmania et les textes placés ici à propos des bebêtes invisibles

        1. À ceux qui utilisent le sophisme de la compétence pour exclure d’un débat ceux qui ne sont pas spécialistes d’un domaine particulier dont il est question, on peut répondre qu’il n’est pas besoin d’être un expert en informatique pour constater les bogues d’un logiciel, de même qu’il n’est pas besoin d’être garagiste pour constater la panne d’une voiture. La capacité à discerner un problème, notamment de logique, de cohérence ou encore de valeur selon un critère (comme celui de la méthode scientifique) appartient à tout être humain doté d’un minimum d’esprit critique et de facultés d’observation. C’est ainsi qu’il n’est nul besoin d’être un virologue, un microbiologiste ou un infectiologue pour juger de la pertinence ou non de l’hypothèse virale. Il suffit d’avoir connaissance du vocabulaire de la virologie et de sa méthode, de découvrir sur quoi repose cette hypothèse (essentiellement sur la prétendue « culture virale »), et de constater que l’illusion d’avoir isolé un virus pathogène provient de sophismes, mais nullement du respect de la méthode scientifique.

  2. Nous discutions avec des amis la semaine dernière, et nous étions d’accord :
    Jamais nous n’aurions pensé que nous soutiendrions un jour un ministre de Macron !!

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