La découverte climatique de Zeller-Nikolov pourrait bouleverser le monde

08/07/2019 (2019-07-08)

[Source : La Terre du futur]

La découverte climatique de Zeller-Nikolov pourrait bouleverser le monde

La nature a créé la relation mathématique fondamentale maintenant connue sous le nom de E = mc2. Un résultat mathématique, s’il est prouvé valide, est un phénomène réel, aussi réel que de trouver un diamant dans un lit de rivière. La nature crée des relations mathématiques fondamentales; les humains ne font que les découvrir.

La découverte mathématique simple et limpide faite par les Drs Karl Zeller et Ned Nikolov a de nombreux ennemis. Si leurs conclusions sont avérées exactes, les industries éolienne et solaire pourraient faire faillite et faire pression sur les politiciens pour qu’ils mettent fin aux mandats relatifs aux biocarburants. Cela embarrasserait la plupart des politiciens et presque tous les climatologues, même ceux qui pensent que le dioxyde de carbone n’a pas d’effet significatif sur la température de la Terre.

La découverte climatique de Zeller-Nikolov utilise les données officielles de la NASA pour quantifier les températures moyennes des corps planétaires à surface solide en orbite autour de notre Soleil. La formule n’est pas applicable aux planètes gazeuses: Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Zeller et Nikolov déclarent pouvoir déterminer la température moyenne à long terme de Vénus, de la Terre, de Mars, de Titan (une lune de Saturne) et de Triton (une lune de Neptune) en utilisant seulement deux valeurs informatives: leur distance au Soleil. et leur pression atmosphérique.

Zeller et Nikolov ont constaté que la composition gazeuse des atmosphères n’était pas essentielle pour déterminer les températures moyennes à long terme. Par exemple, l’atmosphère de Vénus est composée à 96,5% de dioxyde de carbone, alors que l’atmosphère terrestre ne contient que 0,04% de dioxyde de carbone, mais ces différences considérables n’ont aucune incidence sur les calculs mathématiques nécessaires pour déterminer les températures moyennes. Cette preuve mathématique nous dit que même si Vénus a 2412 fois plus de dioxyde de carbone que la Terre, mesurée en pourcentage de son atmosphère, le CO2 n’a aucun effet mesurable sur sa température moyenne à long terme. Zeller et Nikolov affirment que le dioxyde de carbone et tous les autres gaz atmosphériques ne contribuent à la température que par leur masse physique et la pression atmosphérique résultante.

La découverte de Zeller-Nikolov signifie que l’atmosphère de la Terre nous maintient au chaud grâce à un chauffage par compression de gaz sous le poids de l’atmosphère de la Terre, d’une épaisseur d’environ 300 milles, et non par effet de serre. Une serre réelle est entourée d’un mur de verre. La Terre n’a pas d’enceinte et est ouverte sur l’espace. Les deux scientifiques suggèrent donc de remplacer le terme « effet de serre » par « rehaussement thermique atmosphérique ». La chaleur est créée en comprimant les gaz atmosphériques sous l’effet de la gravité. De même, dans un moteur diesel, un piston est utilisé pour comprimer les gaz afin de générer suffisamment de chaleur pour éliminer le besoin d’une bougie d’allumage. L’attraction gravitationnelle énorme exercée sur la masse énorme de l’atmosphère terrestre combinée au rayonnement solaire réchauffe notre planète suffisamment pour permettre aux formes de vie à base de carbone de s’épanouir.

Si le dioxyde de carbone était le puissant catalyseur de gaz à effet de serre que les alarmistes prétendent, les calculs de Vénus devraient être radicalement différents de ceux de la Terre, mais ils sont identiques. Cela nous indique que le CO2 n’a pas d’effet direct mesurable sur la température de la planète, ce qui est parfaitement logique puisque la Terre a connu de graves périodes glaciaires lorsque les niveaux de CO2 dans l’atmosphère étaient bien plus élevés qu’aujourd’hui.

La théorie des gaz à effet de serre basée sur le dioxyde de carbone du scientifique suédois Svante Arrhenius, proposée pour la première fois en 1896, n’a jamais été prouvée valide par des tests empiriques. Les idées de Svante semblaient plausibles, alors les gens les acceptèrent sans preuve. Plus récemment, des politiciens américains ont littéralement ordonné au GIEC de dépenser des sommes énormes en dollars des contribuables en concoctant des projections farfelues et fantaisistes de modèles informatiques fondées sur les hypothèses de Svante. Comme le dit le vieil adage de la programmation informatique, « garbage in, garbage out » (GIGO) [Ordures à l’entrée, ordures en sortie].

Toutes les prévisions climatiques catastrophiques du GIEC ont échoué, en dépit des efforts de nos médias fortement biaisés pour déformer et exagérer. Les vagues de chaleur estivales ordinaires et les tempêtes hivernales ont été faussement décrites comme des précurseurs de la fin du monde, ce qui ne se produira certainement pas si nous n’élisons plus de démocrates. Les gourous du climat continuent à repousser la date de la catastrophe dans l’avenir parce que la catastrophe mondiale qu’ils continuent de prédire n’arrive jamais. Ce qui est arrivé, ce sont des fluctuations ordinaires et attendues du climat de la Terre depuis sa formation. Demandez-vous quand le climat de la Terre était plus agréable et bénéfique pour l’homme que le climat actuel. La réponse honnête est simplement jamais. [Note du NM : il semble qu’il ait été au moins aussi agréable à certaines périodes du Jurassique]

Malgré les nombreuses revues techniques effectuées par des scientifiques du monde entier, personne n’a trouvé d’erreur dans les formules mathématiques et les calculs spécifiques de Zeller et Nikolov. Les objections soulevées contre leur découverte portent en grande partie sur le fait que cela ne correspond pas aux théories climatiques acceptées, qui sont populaires sur les plans professionnel et politique. La science du climat est devenue un outil de pouvoir politique orwellien et une énorme activité lucrative pour les scientifiques, les professeurs, les universités, les employés des gouvernements fédéral et des États et de mille et une entreprises écologiques. Il suffit de penser aux milliards de dollars consacrés au « réchauffement de la planète » et aux faux remèdes prescrits. « Aucun malheur » équivaut à « aucun recours coûteux » et à « aucun profit pour ceux qui vendent la peur ».

Les vrais scientifiques savent que vous ne pouvez pas contrôler la météo avec des éoliennes et des panneaux solaires, pas plus que vous ne pouvez contrôler la météo avec des boules de bowling et des statues d’hommes politiques décédés. Pourtant, la lubie coûteuse et impraticable des énergies renouvelables continue. Les capitalistes et les politiciens ambitieux, mais naïfs sur le plan scientifique, d’Alexandria Ocasio-Cortez à Beto O’Rourke, en passant par le milliardaire Michael Bloomberg, veulent que les contribuables dépensent des milliards de dollars en programmes énergétiques qui ont déjà augmenté le coût de la nourriture et de l’énergie dans le monde entier. Cela a nui beaucoup plus aux pauvres du monde qu’aux riches, à l’opposé de ce que les libéraux sont supposés défendre. Maintenant, ils veulent que nous intensifions notre guerre de manière spectaculaire contre l’atome de carbone, l’élément même dont sont constitués tous nos aliments et notre propre corps. Créatures de carbone combattant le carbone; les événements humains deviennent rarement plus tordus et surréalistes que cela.

Adaptation TDF

source : https://www.opednews.com/

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(15 commentaires)

  1. « La découverte de Zeller-Nikolov signifie que l’atmosphère de la Terre nous maintient au chaud grâce à un chauffage par compression de gaz sous le poids de l’atmosphère de la Terre, d’une épaisseur d’environ 300 milles, et non par effet de serre. Une serre réelle est entourée d’un mur de verre. La Terre n’a pas d’enceinte et est ouverte sur l’espace. Les deux scientifiques suggèrent donc de remplacer le terme « effet de serre » par « rehaussement thermique atmosphérique ». La chaleur est créée en comprimant les gaz atmosphériques sous l’effet de la gravité. »

    Il est vraiment désolant de vous voir propager de telles sottises. Il est exact qu’on peut augmenter la température d’un gaz en le comprimant (dans un piston par exemple). Mais quand il est comprimé, si sa pression ne change pas (ce qui est le cas de l’atmosphère terrestre), il n’y a aucun dégagement de chaleur continu et indéfini. C’est le terme de compression qui vous égare: dans les expressions « compression ou détente adiabatique » il désigne un changement positif ou négatif de pression et non un état comprimé.
    Si ça marchait, croyez bien qu’on s’en servirait pour chauffer les maisons: il suffirait de gonfler à bloc un pneu de tracteur et roule ma poule jusqu’au printemps.

    Il est encore plus désolant de vous voir entonner le couplet répétitif sur la science qui refuse de prendre en compte ce type de « découverte ». Effectivement, la science ne prendra jamais en compte ce qui contrevient au principe de conservation de l’énergie, principe que vous connaissez parfaitement puisque vous écrivez quelque part que l’énergie totale de l’Univers ne change pas. C’est ce qui fait la différence entre une découverte et une ânerie.

    Ne croyez pas que je sois un adversaire systématique des idées neuves ou à contre-courant. Je pense seulement que votre site gagnerait beaucoup en intérêt et crédibilité si vous faisiez vous-même un peu de tri.

    Bien cordialement,

    1. Le texte n’est pas d’un des auteurs participants au blogue ni de moi-même, mais provient du site source mentionné en haut de l’article.
      Où avez-vous vu l’évocation d’une « compression ou détente adiabatique » dans le texte ? Il n’est mentionné que l’effet de la gravitation sur la masse d’air.
      Ces scientifiques ont appliqué leur théorie pour les différentes planètes du système solaire et on constaté une forte corrélation.
      Les étoiles se forment par compression gravitationnelle d’une grande quantité d’hydrogène, la température augmentant au fur et à mesure que la pression augmente.
      La température de l’atmosphère de Jupiter est nettement plus élevée en son centre qu’à la surface.
      En première approximation, en assimilant localement l’atmosphère à un gaz parfait, avec la relation PV=nRT, on voit facilement que lorsque la pression augmente, la température augmente proportionnellement. C’est d’ailleurs en partie pourquoi en zone de dépression, la température en surface est nettement plus froide que lorsque nous sommes dans un anticyclone.
      Concernant le prétendu effet de serre pour la Terre, je vous conseille la lecture du texte suivant :
      Repères contre la confusion et le fondamentalisme climato-alarmiste.
      Enfin, les deux scientifiques en question sont-ils des deux de pique qui ne connaissent rien aux lois de la thermodynamique ?

      1. Bonjour,
        Je vais essayer de ne pas être trop long, mais ça risque d’être compliqué.

        « Enfin, les deux scientifiques en question sont-ils des deux de pique qui ne connaissent rien aux lois de la thermodynamique ? »
        J’ignore ce qu’il en est de ces deux personnes. Il ne s’agit pas forcément d’ignorants, seulement ce ne sont pas leurs travaux originaux que vous publiez, mais un compte-rendu rédigé par quelqu’un d’autre dont la compétence me paraît pour le moins discutable.

        « Les étoiles se forment par compression gravitationnelle d’une grande quantité d’hydrogène, la température augmentant au fur et à mesure que la pression augmente. »
        Oui, seulement le processus de condensation n’est pas indéfini: un équilibre finit par intervenir entre la pression interne et la force de gravitation que la fusion de l’hydrogène commence ou non. Pour qu’un tel réchauffement existe dans le cas de la Terre il faudrait soit que sa masse augmente régulièrement, soit que son rayon diminue. Est-ce le cas ?

        « C’est d’ailleurs en partie pourquoi en zone de dépression, la température en surface est nettement plus froide que lorsque nous sommes dans un anticyclone. » Oui, comme chacun sait, l’anticyclone hivernal sibérien est nettement plus chaud que les marais barométriques qui l’entourent.

        Je ne vais pas critiquer en détail le papier dont vous m’avez recommandé la lecture. L’auteur, tout comme celui de l’article qui nous occupe commence par nous exposer qu’il ne saurait s’agir d’effet de serre car il n’y a aucune cloison transparente au dessus de l’atmosphère terrestre (Je rêve…). Aucun des deux ne songe visiblement à faire le rapprochement avec le fait bien connu que les nuits sont bien plus fraîches quand elles sont claires que par temps couvert, même quand la masse d’air est stable et qu’il n’y a pas de convection.
        Bien entendu, ce qui arrête le rayonnement du sol ou de l’océan est surtout de l’eau sous forme vapeur ou de brouillard bien plus qu’un gaz non condensable. Mais cela montre que nos joyeux compères n’ont rien compris à ce qu’on appelle l’effet de serre.

        L’auteur du papier se perd ensuite dans des considérations qui n’ont rien à voir avec le problème (avec d’autres inexactitudes d’ailleurs). Les mouvements de l’atmosphère et ses interactions avec les océans n’interviennent pas dans le bilan thermique global de la Terre. Celle-ci est essentiellement chauffée par le soleil et perd de l’énergie par rayonnement exclusivement (à moins que vous ne pensiez qu’il y ait des phénomènes de conduction et de convection dans le vide interplanétaire). Il s’ensuit que tout ce qui diminue cette perte d’énergie tend à augmenter la température, et en particulier la présence de gaz non condensables dans l’atmosphère.
        Personne n’a jamais dit que c’était la cause unique, ni même principale de l’évolution du climat, et c’est d’ailleurs ce qui rend les prévisions incertaines car nous ne savons pas tout sur ces facteurs. Mais il est indéniable que l’augmentation de la concentration en CO2 fait pencher la balance du côté du réchauffement, ce qui n’est pas toujours suffisant pour provoquer une hausse des températures, bien évidemment.

        Discuter la validité des prévisions sur l’évolution du climat, et ne pas accepter aveuglément celles du GIEC ou de quelque autre autorité, d’accord, mais encore faut-il le faire sans raconter des sottises. Je m’étonne quand même qu’ayant enseigné la physique vous ne reconnaissiez pas au premier coup d’œil que ceci n’est que du bafouillage:

        « Tout transfert d’énergie s’équilibre en effet sur la base irréductible du deuxième principe de la thermodynamique, qui gouverne l’entropie (la dissipation de chaleur) générée à l’intérieur d’un système. L’application de ce principe au comportement naturel de la chaleur dans l’atmosphère signifie que sa température, entropie oblige,finit toujours par atteindre un équilibre.Or, la température d’équilibre est entièrement indépendante de la manière dont la chaleur pénètre dans l’atmosphère. Elle sera donc la même avec ou sans le concours supposément rétentif des gaz à effet de serre. »

        Bien cordialement,

        1. Le problème des nuits plus fraiches par temps clair versus plus chaudes par temps humide n’a rien à voir avec un effet de serre, mais avec la chaleur massique de l’eau qui fait que l’atmosphère humide conserve plus longtemps la chaleur emmagasinée pendant la journée. Pour le reste, il s’agit de votre opinion et non d’une démonstration scientifique avec équations à l’appui (comme le fait par contre l’auteur du texte Repères contre la confusion et le fondamentalisme climato-alarmiste).

          1. Bonjour,

            L’auteur dont vous parlez n’est pas le premier à citer des loi physiques exactes à l’appui de ses délires et il n’y a que les gens trop crédules qui se laissent impressionner. Encore faut-il comprendre les phénomènes pour appliquer ces lois correctement. Vous en êtes d’ailleurs un excellent exemple: vous citez la loi des gaz parfaits pour en déduire qu’il fait plus chaud dans les anticyclones que dans les dépressions. C’est non seulement contraire aux faits observés, mais physiquement faux parce que d’autres facteurs entrent en jeu, facteurs que vous négligez. Non, dans l’atmosphère, la température au sol n’est pas en relation simple avec la pression.
            Vous faites exactement la même chose avec cette histoire de capacité calorifique et de chaleur emmagasinée pendant la journée. Chaleur emmagasinée où et par quoi ? dans le sol, dans les nuages ? Les deux ? Mystère et bec de gaz. Vous paraissez imaginer que le sol et l’air qui le surmontent se conduisent comme un corps homogène qui perdrait globalement sa chaleur pendant la nuit. Mais ce n’est évidemment pas le cas. Il y a un gradient thermique dans l’atmosphère ce qui induit un transfert de chaleur entre le sol et l’atmosphère, d’autant plus rapide que le gradient est élevé. Comme vous le faites remarquer, l’air humide se réchauffe moins vite que l’air sec, si bien que toutes choses égales par ailleurs, le gradient de température sera toujours plus important dans le cas de l’air humide (qui se réchauffe plus lentement) que de l’air sec, d’où un transfert de chaleur plus important en provenance du sol. Si bien que celui-ci devrait se refroidir davantage en présence d’air humide que d’air sec. Je sens qu’on progresse…
            Je ne mettrai pas d’équations à l’appui de ce que je viens de dire, non pas que je sois incapable de copier/coller depuis Wikipedia, mais parce que cela n’aurait pas de sens. Le raisonnement que je viens de tenir n’est absolument pas un modèle correct du refroidissement nocturne, mais vise seulement à montrer les lacunes grossières du vôtre. Ne vous donnez donc pas la peine de le démolir, je sais. Si vous en cherchez un correct, consultez donc un bon manuel de météorologie. Ah oui, mais l’ennui c’est qu’ils prennent en compte la dissipation de chaleur radiative et donc ce fameux effet de serre qui vous donne de l’urticaire.
            Ne prenez même pas la peine de me répondre, car cet échange ne mènera nulle part. Vous allez continuer à défendre vos convictions en invoquant la dérive des continents, l’âge du capitaine et en niant l’existence des raies d’absorption en spectrométrie. Vous ne convaincrez que vous-même… avec un peu de chance.

            Ne prenez pas ce que je viens de dire pour un marque de mépris. Il n’y a pas beaucoup de gens qui ont le courage d’essayer de penser autrement par les temps qui courent, et je trouve extrêmement dommage que la plupart d’entre eux se décrédibilisent en se fourvoyant dans des théories fumeuses et plus ou moins complotistes qui ne tiennent pas la route. Ils partent battus d’avance dans ce combat… qui est aussi le mien.

            Bien cordialement,

            1. En ce qui me concerne, je ne peux aucunement prétendre être un expert en thermodynamique ni dans les sciences du climat, d’autant moins que ça fait plus de trente ans que je n’ai pas touché à la physique à quelques rares exceptions près. Je ne peux donc me fier qu’à des démonstrations faites par d’autres (comme ce texte mentionné) et aux observations. Or, les prévisions du GIEC basées sur un supposé effet de serre se sont jusqu’à présent systématiquement révélées fausses : il n’y a notamment pas eu une élévation catastrophique du niveau des mers tel qu’envisagé ni une croissance dramatique de la température parallèlement à l’élévation exponentielle du taux de CO2. Nous sommes bien en dessous de ce qu’ils prévoyaient et chaque fois, ils doivent revoir leurs modèles. Il me semble qu’en sciences, lorsqu’une théorie est mise en échec sur le plan prévisionnel, elle devrait être abandonnée.

              1. Est-ce la théorie ou qui est en défaut ou les résultats qu’on en tire ?
                Dire que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère provoque une élévation des températures par effet de serre est une chose, calculer cette augmentation (qui est somme toute minime) de façon précise et tout autant de la démêler de l’évolution « normale » du climat en est une autre. C’est là que les incertitudes surgissent et elles sont énormes. Je pense que pratiquement plus personne ne doute d’une augmentation des températures moyennes (sauf les babouins demeurés du style D.Trump), mais aussi que personne ne sait exactement comment les choses vont évoluer. Il y a quelques « bombes à retardement » dans le paysage, comme le méthane retenu dans le permafrost et dans les fonds marins de Méditerranée. Vont-elles nous péter au nez ? Je pense que personne ne le sait vraiment.
                D’autre part, je ne vais pas vous apprendre que cette question du changement climatique est devenue un lieu d’affrontement entre des intérêts multiples et puissants, tant politiques qu’économiques et tout le monde cherche à qui mieux mieux à instrumentaliser la science pour faire avancer ses pions. Le GIEC lui-même n’est pas indemne de tout reproche de ce point de vue. Il me semble me rappeler que certains de ses membres ont admis avoir délibérément choisi la partie haute de la fourchette d’incertitude pour que leur message soit plus frappant.
                Pour ma part, je fais confiance à la théorie parce que je sais qu’elle est juste, mais je fais beaucoup moins confiance au GIEC et à ses prévisions, pour toutes les raisons que je viens d’exposer. Ce sont deux choses bien distinctes et c’est à mon avis une erreur d’amalgamer les deux.

            2. J’ai quand même une question pour vous : où avez-vous vu qu’il faisait plus chaud dans les zones soumises à une dépression et plus froid dans celles soumises à un anticyclone ? J’ai peut-être mal formulé ma phrase les concernant, car je n’évoquais pas du tout la température dans la masse, mais seulement celle — localement — au contact du sol, celle qui nous intéresse pour ce qui est du relevé des températures journalières et du calcul de la température terrestre moyenne. Si ma mémoire est bonne, chaque fois que les météorologistes nous parlent d’une chute de la pression, ils annoncent du mauvais temps, des températures froides. Et lorsqu’ils parlent au contraire par exemple de l’anticyclone des Açores qui se déplace sur la France, nous savons par expérience qu’il va faire plus chaud sur ce pays.
              En passant, la science a souvent été révolutionnée par des « délirants » de leur époque.

              1. J’ai dit exactement qu’il n’y avait pas de relation simple et univoque entre température et pression dans l’atmosphère. Il reste vrai bien sûr que lorsqu’on gagne de l’altitude dans une masse d’air homogène, la pression diminue et la température aussi, mais c’est une variation relative et non une valeur absolue. Autrement dit, il y a des anticyclones où il fait froid et d’autres où il fait chaud. Des dépressions comme les perturbations atlantiques où il fait successivement chaud, puis froid (relativement). C’est même d’ailleurs plus compliqué, car le même anticyclone peut souffler le froid ou le chaud selon l’endroit où vous vous trouvez par rapport à son centre. Sur sa marge est, l’anticyclone des Açores peut faire souffler des vents de nord est assez frisquets même en été. En fait, c’est la différence de température entre masses ou couches d’air qui est primordiale pour les phénomènes météo et non leur valeur absolue. Les orages, par exemple (accompagnés d’une baisse de pression sensible), sont déclenchés par un gradient de température élevé entre l’air au niveau du sol et en altitude. Ils peuvent s’accompagner d’une chaleur étouffante, mais il suffit que l’air soit suffisamment froid en altitude par rapport à la température du sol pour que la convection s’amorce, créant une baisse de pression au niveau du sol.

                Oui, la science a régulièrement avancé grâce à des individus qu’on a considéré comme délirants, mais cela ne veut pas dire que tous ceux qui délirent vont faire avancer la science. C’est pour cela qu’il faut faire preuve de discernement.
                Dans le cas qui nous occupe, l’auteur prétend que les serres ne font que bloquer les courants de convection et les intempéries. S’il avait raison, les couvertures de survie qu’on trouve partout n’auraient aucune efficacité.
                Par ailleurs, je vous ai cité un paragraphe où l’auteur prétend prouver que l’effet de serre est une fraude, pour reprendre ses propres termes:
                « L’application de ce principe au comportement naturel de la chaleur dans l’atmosphère signifie que sa température, entropie oblige,finit toujours par atteindre un équilibre.Or, la température d’équilibre est entièrement indépendante de la manière dont la chaleur pénètre dans l’atmosphère. »

                Il y a affirme que, selon le second principe de la thermodynamique, la température dans l’atmosphère finira toujours par atteindre un équilibre. Ce serait vrai si l’atmosphère était un système thermodynamiquement isolé, c’est à dire n’échangeant aucune énergie avec l’extérieur. Or, elle ne l’est évidemment pas, puisqu’elle est en interaction permanente avec le soleil, le sol et les océans. Comme vous le savez, les températures au sol s’étalent dans une fourchette de 80°C environ, ça fait des siècles que ça dure, et le fameux équilibre qu’il postule n’a aucune chance de se produire tout simplement parce que le soleil ne cesse de créer des élévations de température à des endroits variables selon l’heure et la saison.
                Si vous mettez une casserole d’eau sur le feu, la température ne s’uniformisera que si vous coupez le gaz. Sinon, il y aura toujours un gradient, observable par les mouvements de convection.
                En fait (sous toutes réserves, car je ne suis pas dans sa tête), j’imagine qu’il confond entre équilibre et régime stationnaire. Si vous considérez la Terre dans son ensemble, vous pouvez considérer qu’elle échange de l’énergie avec l’extérieur et que ce bilan doit être nul, sans quoi sa température moyenne changerait. C’est ce qu’on appelle un régime stationnaire, mais ça n’a rien à voir avec un équilibre et de toutes manières, rien n’indique dans son texte qu’il considère les choses dans ce système. Définir le système dans lequel on travaille est pourtant tout aussi nécessaire que définir un repère en mécanique. Sans quoi, vous pouvez dire des choses complètement stupides comme ces adeptes de la terre plate qui combinent allègrement la vitesse d’un avion mesurée par rapport au sol et la vitesse d’un point de la Terre mesurée par rapport à un repère extérieur.
                Pour avoir une chance de faire avancer la science, il faut commencer par ne pas commettre des erreurs de débutant, c’est du moins mon avis.

                Par le plus grand des hasards, je connais personnellement un homme qui a consacré depuis quarante ans une bonne part de ses loisirs à tenter l’intégration de la relativité et de la mécanique quantique. Comme vous pouvez l’imaginer, il s’agit de questions extrêmement ardues, et bien qu’ayant suivi un DEA de Physique Nucléaire dans le temps, je suis entièrement incapable de critiquer ses travaux, seulement de les comprendre un peu. Je n’ai pas essayé de le piéger, mais je me suis très vite rendu compte qu’il savait bien mieux que moi de quoi il parlait. S’il m’a convaincu qu’il était peut-être un physicien qui laissera un grand nom dans la science, ce n’est pas tant parce qu’il est agrégé de maths et docteur en physique, mais qu’il apporte des réponses qui perfectionnent et complètent ce que l’on sait déjà sans prétendre tout révolutionner. Exactement comme Einstein a perfectionné la mécanique, il a nettoyé des recoins mal balayés de la mécanique quantique, et ses résultats sont conformes aux faits expérimentaux. Il se trompe peut-être mais ne délire certainement pas.
                Bien cordialement,

              2. Je tends à considérer que c’est l’avenir qui dira quel est le meilleur modèle et pas des querelles d’experts sur des modèles incompatibles entre eux (sans pour autant nécessairement présenter des incohérences internes). Le discernement d’un profane ne peut pas se situer à ce niveau, par manque de connaissances du domaine. Et donc, il ne peut dans la plupart des cas que s’exercer selon ses propres observations et constats dans la vie réelle. Dans le cas des modèles à effet de serre du GIEC versus ceux qui ne le sont pas, je constate pour ma part, comme déjà mentionné, que les premiers ont pour l’instant nettement failli dans leurs prévisions par rapport au climat effectivement observé. Et donc sur cette base, je ne peux pour l’instant les valider. En conséquence, j’ai plutôt naturellement tendance à donner sa chance à un modèle adverse qui, lui, semble de prime abord davantage coller avec les observations.

              3. Je vous comprends et je ne m’étendrai pas davantage sur ce sujet que j’ai déjà amplement traité.
                Qu’il me soit simplement permis de vous faire part de deux choses qui me viennent à l’esprit:
                Tout d’abord ce mot de Voltaire à qui on faisait valoir que les astrologues tombaient parfois juste dans leurs prévisions:
                « Nul n’a le privilège de se tromper systématiquement ! »
                Et plus sérieusement l’aphorisme fameux inscrit au fronton du temple de Delphes où officiait la Pythie: « Gnotis eauton« . Je le lis comme le conseil d’un sage: « Connais-toi toi-même pour te préparer à ce que l’avenir te réserve plutôt que te fier à des oracles incertains et trompeurs ». Etant donné que ça n’a nullement ruiné leur business, il faut croire que très peu de personnes en ont fait leur profit.
                Bien cordialement,

              4. Donc, si je comprends bien, on peut en déduire que les nouveaux astrologues ou augures que sont les savants du GIEC pourraient parfois tomber juste dans leurs prévisions.
                Et pour l’instant leur business marche fort, en effet.
                Bien cordialement, 🙂

              5. Non, je pensais aux gens qui tiennent des discours pseudo-scientifiques en général. Il y en a aussi un bon paquet en économie, dont les prévisions, d’ailleurs, ne se réalisent pas plus que celles du GIEC.

                Maintenant, le conseil du temple de Delphes amène à se poser des questions intéressantes à mon avis. Pour revenir encore une fois à l’article de S. Renault, on peut remarquer s’il ne s’agit pas d’une réfutation scientifique mais d’un réquisitoire. En observant le vocabulaire vous verrez qu’il parle bien plus souvent de fraude et de mensonge (accusation) que d’erreurs (constatation). D’ailleurs, il ne fait pas mystère de sa ou ses cibles et prétend dévoiler la stratégie de tout ce monde là. Est-on dans une démarche entièrement rationnelle visant seulement à faire prévaloir la vérité ? C’est peut-être l’impression que cela donne, mais pour ma part, je pense que non, qu’il y a d’autres enjeux derrière. Dans le cas de S.Renault, il est assez évident qu’il défend aussi des convictions car il le mentionne à la fin de son papier. Maintenant, qu’est-ce qui nous prouve qu’il n’a pas une stratégie secrète comme celles qu’il dénonce chez ses adversaires ? Pourquoi pas ?

                C’est d’ailleurs une question que vous pourriez aussi légitimement vous poser à mon sujet (et peut-être d’ailleurs que vous vous la posez déjà ) et c’est bien pour cela que je me la pose moi-même: connais-toi, toi-même. Sans être trop long, je dirais que l’expérience m’a appris que je pouvais parfaitement, et sans m’en rendre vraiment compte, défendre avec ardeur des convictions ou des opinions comme si c’étaient des vérités, et en m’appuyant d’ailleurs sur d’indiscutables vérités. Donc glisser discrètement hors du terrain scientifique ou objectif pour… en arriver à des trucs qui n’ont rien à voir. Le souci de paraître à son avantage, écraser des opposants qui ne me paraissaient pas avoir droit à la parole en raison de leur sottise manifeste, et j’en passe. Comme tout cela est un peu immoral, on essaie de ne pas trop le montrer, mais c’est de cette manière que l’exposé d’un raisonnement peut devenir un pamphlet ou un brûlot. La vérité finit-elle par y gagner ? Je n’en suis pas du tout sûr, et en tous cas, ce n’est sans doute pas la meilleure manière de se montrer convaincant, car cela pousse vigoureusement vos interlocuteurs à vous rentrer dans le lard au lieu de présenter leurs objections. Je ne soupçonne pas monsieur Renault de noirs desseins cachés, mais seulement de répondre sur le même mode agressif à des gens qui instrumentalisent la question du climat pour essayer de nous embrigader sans nous demander notre avis (le GIEC si vous voulez, mais je pense qu’il y en a bien d’autres et qu’ils ne sont pas les pires).

                C’est cela que je trouve inquiétant dans la société actuelle: tout devient matière à procès, propagande et contre-propagande. On est sommé de choisir un camp à moins qu’on ne se voie ranger d’office dans l’un d’entre eux. Et c’est très difficile de sortir de ces affrontements: personne n’aime se faire traiter de salopard ou d’imbécile, et la plupart des gens réagissent assez vigoureusement à la moindre insinuation. Malgré d’innombrables appels au dialogue et à la tolérance, c’est la foire d’empoigne, et je suis à peu près certain que ceux qui en sortent gagnants ne sont pas les plus malins ni les plus compétents.

                Bien cordialement,

              6. Ce qui me semble évident est que les êtres humains en général et les scientifiques en particulier ne peuvent pas échanger sereinement lorsqu’ils réagissent prioritairement sur le plan émotionnel, viscéralement ou sous la domination d’instincts, alors qu’ils devraient demeurer focalisés sur le plan mental des idées et concepts. Quant à l’objectivité, elle représente un but idéal aussi difficilement atteignable que la perfection. Dans les faits, nos observations sont conditionnées par notre positionnement spatial et temporel, par nos organes sensoriels et souvent par notre bagage familial, culturel, social, etc. Pour tendre vers moins de subjectivité, nous devons donc apprendre à examiner différents points de vue, à passer au besoin de l’un à l’autre, à nous ouvrir l’esprit à tous les possibles… Je dis souvent que tout est possible a priori, mais que rien n’est certain tant que ce n’est pas suffisamment démontré dans les faits. (Et il reste à déterminer le niveau ou le degré « suffisant »).

              7. Bonjour,
                Vous avez raison à propos des faits. Mais encore faut-il tenir compte de tous les faits, ne pas en écarter certains comme secondaires ou insignifiants. Au milieu du XIXème, on considérait volontiers que la Physique était à peu près complète. Il ne restait que quelques vagues trucs mal compris comme l’effet photoélectrique, le rayonnement du corps noir et l’anomalie du périhélie de Mercure. Le développement des mécaniques quantique et relativiste ont montré que ces faits étaient tout sauf insignifiants.
                Nous avons tous tendance à simplifier les choses pour pouvoir les penser commodément, ce qui est évidemment nécessaire et utile dans la vie courante, mais nous conduit régulièrement dans des impasses. L’obstination de notre administration actuelle à tout voir d’un strict point de vue bureaucratique et gestionnaire en est un bon exemple. Macron croit pouvoir créer cinq mille lits de réa simplement en créant une ligne budgétaire, mais c’est du rêve.
                Bien cordialement,

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