17/09/2021 (2021-09-17)
Par Gérard Delépine
L’analyse de l’évolution de l’épidémie en Israël, champion mondial de l’injection Pfizer permet d’évaluer son efficacité en population réelle qui est à l’opposé de ce qu’annoncent les communiqués de leurs fabricants, les gouvernants et les médias complices.
La réussite de la campagne d’injection Pfizer
En termes de vitesse de vaccinations, le succès de la campagne d’injection est remarquable. Au 11 septembre 2021, 14 392 024 doses de vaccin de doses ont été administrées1 et plus de 70 % de la population auraient reçu au moins une dose de vaccin.
Mais on ne juge pas un traitement préventif au nombre de personnes traitées, mais uniquement à ses conséquences sur l’évolution du nombre de contaminations journalières, de la mortalité quotidienne et des complications post médicamenteuses observées.
Évolution du nombre des contaminations
Accroissement post « vaccination » immédiat des cas2
Les deux mois et demi qui ont suivi les premières injections Pfizer ont été marqués par une augmentation considérable des contaminations journalières (463 000), leur nombre dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict. Elles ont abouti à plus que doubler le nombre (370 000) total de cas observés pendant les 9 mois précédant les injections.
Ces 2 mois post injections Pfizer ont établi les records mensuels mondiaux de contaminations depuis le début de l’épidémie.
Cette évolution paradoxale montre que le pseudo-vaccin Pfizer est incapable d’empêcher la transmission de la maladie.
L’augmentation post vaccinale précoce des contaminations ne s’est calmée qu’avec la pause de l’épidémie dans presque tous les pays, vaccinés ou pas, confinés ou pas.
Certains avancent que c’est seulement le développement naturel de l’épidémie qui avait commencé avant la campagne d’injection Covid qui expliquerait la gravité de cette hausse.
Mais la comparaison des évolutions des nouveaux cas journaliers entre Israël très vacciné et ses voisins alors peu vaccinés (Liban) ou très peu vaccinés (Jordanie, Palestine) est en faveur de la responsabilité de l’injection Pfizer
D’autant plus que cette forte augmentation post injection des cas durant plusieurs semaines ou mois est observée dans plus de 90 % des pays qui ont beaucoup vacciné.
Si elle avait permis d’assurer l’immunité définitive de la population contre le Covid19, le coût humain aurait pu éventuellement paraître acceptable, mais ce n’est malheureusement pas le cas, la hausse immédiate des contaminations n’a pas apporté de protection aux Israéliens.
La vaccination Covid Pfizer n’évite pas la reprise de l’épidémie
6 mois plus tard, depuis fin juin 2021, l’injection Pfizer se révèle incapable d’éviter une reprise exponentielle de l’épidémie et actuellement 80 % des nouvelles personnes contaminées ont reçu deux doses de Pfizer.
Les chiffres publiés par le ministère de la Santé israélien en août reconnaissent que le vaccin contre le coronavirus n’est efficace qu’à 39 % pour prévenir la transmission du coronavirus,3 ce qui est cohérent avec les faits observés, mais très inférieur aux communiqués de victoire de Pfizer (>90 %) diffusés si complaisamment par les médias et par nos autorités.
Il est incroyable de constater que certains provax se félicitent que les vaccinés double dose puissent être infectés et y voient « la preuve que les vaccins fonctionnent ».4 Absurdité digne des pires antivax pourtant reprise en chœur par l’express,5 20 minutes Santé Fr,6 Le Parisien,7 Emergency Live,8 l’agence Santé Presse9…
Savent-ils qu’un vaccin est conçu pour prévenir la maladie, et que tout vacciné qui tombe malade constitue un échec qui, s’il n’est pas rarissime, interroge sur l’intérêt même de la vaccination ?
Pour tenter d’enrayer la reprise de l’épidémie, les autorités israéliennes imposent actuellement de nouvelles restrictions sanitaires : quarantaine pour les personnes revenant de l’étranger vaccinés ou non, port du masque obligatoire, passe sanitaire à partir de 3 ans, nouvelle injection pour les personnes à risques. Et ils envisagent un nouveau confinement…
En Israël, les injections Pfizer ne constituent manifestement pas la solution du Covid, mais plutôt un problème supplémentaire. Que vaut un traitement préventif qui dans un premier temps entraîne une flambée de la maladie et qui plus tard se révèle incapable d’éviter une forte récidive de l’épidémie ?
Dans l’histoire des vaccinations, aucune ne s’est montrée aussi inefficace sur la propagation de la maladie cible. Le vaccin contre la fièvre jaune protège totalement à vie et sans rappel contre la maladie, comme le vaccin contre la poliomyélite, ou comme celui contre la variole qui a permis l’éradication de la maladie. Il n’y a guère que le vaccin contre la grippe dont l’efficacité est variable selon les années et aussi faible (de l’ordre de 20 %).
Mortalité liée au Covid19 : l’hécatombe post vaccinale précoce
En Israël, malgré un confinement strict, la première campagne d’injections a été suivie d’une véritable hécatombe. Le mois de janvier 2021 a établi le record mensuel de la mortalité, regroupant à lui seul près de 30 % de la totalité des morts depuis le début de l’épidémie dans ce pays. Entre mi-décembre et mi-février, on dénombre 2337 des 5351 morts alors attribuées au COVID-19 (43,7 %.).
Parmi celles-ci 1271 sont survenues chez des personnes dont le statut vaccinal était connu et le ministère de la Santé a précisé le 10 février 2021 que 660 d’entre elles (51,9 %) faisaient partie des 1,3 million de vaccinés de l’époque qui ne représentaient que 12,5 % de la population totale.
Un excellent article paru sur Agoravox10 analyse finement cette hausse de la mortalité survenue durant la première campagne de vaccination :
« Toutes les tranches d’âge sans exception ont présenté une hausse de mortalité les mois d’injections. Nous observons que les plus âgés ont reçu massivement des injections en janvier et présentent en pic de mortalité en janvier. Les plus jeunes ont reçu des injections plus tard, à partir du mois de février et présentent un pic de mortalité en février. Ce lien est un fort indice de causalité supplémentaire entre les injections et la hausse de la mortalité. »
La vaccination, loin de diminuer le risque létal de la maladie, paraît au contraire l’avoir exacerbé durant cette période. Haim Yativ, ingénieur, et le Dr docteur Hervé Seligmann, de l’unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes de la faculté de médecine de l’université d’Aix-Marseille, analysant ces chiffres officiels et concluent11:
« les vaccins Pfizer, pour les personnes âgées, ont tué au cours de la période de vaccination de 5 semaines environ 40 fois plus de personnes que la maladie elle-même en aurait tué, et environ 260 fois plus de personnes que la maladie parmi les plus jeunes (les moins de 65 ans). »
Selon les données du Bureau Central des Statistiques israélien, en janvier-février 2021, au plus fort de la campagne israélienne de vaccination de masse, on a constaté une augmentation de 22 % de la mortalité globale (toutes causes confondues) en Israël par rapport à l’année précédente.
Janvier-février 2021 ont été les mois les plus meurtriers de la dernière décennie, avec les taux de mortalité globale les plus élevés par rapport aux mois correspondants des dix dernières années. Dans le groupe d’âge des 20-29 ans, l’augmentation du taux de mortalité global est encore plus spectaculaire, au cours de la même période de vaccination, entre janvier et mars 2021, on observe une augmentation de 30 % de la mortalité globale par rapport à la mortalité moyenne trimestrielle en 2020.
Il existe une forte corrélation entre le nombre de personnes vaccinées par jour et le nombre de décès par jour, jusqu’à 10 jours après la vaccination dans tous les groupes d’âge. Pour les 20-49 ans — une fourchette de 8 jours entre la date de la vaccination et le décès ; pour les 50-69 ans — 5 jours entre la date de la vaccination et le décès ; pour les 70 ans environ 3 jours entre la date de la vaccination et le décès.
Une semblable hécatombe post vaccinale précoce ne peut pas être attribuée au seul hasard : elle a été également observée avec des délais identiques dans la quasi-totalité des pays qui ont beaucoup vacciné (Grande-Bretagne, Émirats Arabes Unis, Gibraltar, Seychelles..)
Les vaccinés ne sont pas protégés des formes graves de la maladie
Depuis la reprise récente de l’épidémie, contrairement aux déclarations officielles non étayées par des études publiées, les vaccinés ne sont protégés ni des formes graves ni de la mort, bien au contraire.
Selon le ministère israélien, rapporté par le Jerusalem Post,12 le 21 juillet,
« sur les 143 hospitalisés, 58 % étaient totalement vaccinés, 3 % partiellement, 39 % non vaccinés. Sur les 64 patients graves du pays… le pourcentage de cas vaccinés était élevé. »
Le 5 août, sur Chanel 13, le Dr Kobi Haviv, Directeur du Herzog Hospital de Jérusalem, constatait13:
• 95 % des patients sévères sont vaccinés
• 90 % des hospitalisations concernent des personnes entièrement vaccinées
Pareilles constatations ont été aussi faites en Grande-Bretagne. Il est donc très étonnant que pareil phénomène ne soit pas observé en France. Comme le nuage de Tchernobyl qui ne pouvait pas franchir nos frontières, du moins d’après nos agences officielles…
Inefficaces et dangereuses
Ces injections ont été de plus sources d’effets secondaires importants : AVC, thromboses et phlébites, mais aussi péri et myocardites en particulier chez les jeunes qui n’étaient pas menacés par la maladie ; elles s’accompagnent de plus de modifications virales qui menacent les enfants classiquement épargnés avant la pseudo-vaccination.
Un traitement préventif se juge à l’évolution observée de la maladie cible. En Israël, l’évolution post vaccinale précoce a été catastrophique tant sur les contaminations que sur l’évolution des formes graves.
Comment expliquer cet échec cuisant ?
Cet échec massif et précoce constitue une première dans l’histoire des vaccinations et s’explique peut-être par le fait que l’injection expérimentale Pfizer n’est pas un vrai vaccin, car elle ne contient ni antigène ni virus atténué, mais un ARN messager, technique qui n’avait jusqu’ici jamais été utilisée en pathologie infectieuse.
En attendant que des travaux scientifiques expliquent les causes de cet échec, de nombreuses hypothèses peuvent être soulevées. L’une des plus probables est que la vaccination Pfizer se heurte au phénomène d’anticorps facilitants déjà responsable de l’échec du Dengvaxia aux Philippines et des vaccins contre les précédentes épidémies à coronavirus (SRAS en 2003 et MERS en 2012).
La possibilité de cette complication avait été soulevée par l’Académie de médecine française, dans son communiqué du 11 janvier 2021.14
Le trop faible niveau d’immunité observée après la première injection, accusée de pouvoir faciliter l’émergence de variants et l’échec de la vaccination ont été signalés par 5 membres du comité scientifique français, dont le Pr Delfraissy dans une courte lettre au BMJ.15
« Des études suggèrent que l’émergence et la propagation des variants du SRAS-CoV-2 sont corrélées à l’absence de protection immunitaire robuste après une première exposition à des virus (de type sauvage) antérieurs, voire à un vaccin. Cette évolution, associée à l’émergence de mutants de fuite immunitaire, a non seulement été observée avec le SRAS-CoV-2, mais également avec d’autres virus… En outre, la dynamique de l’immunité collective naturelle ou vaccinale dans les régions où ces variants ont émergé pourrait avoir exercé une pression substantielle sur l’écosystème viral, facilitant l’émergence d’un variant avec une transmissibilité accrue… La fin tant attendue de cette crise sanitaire mondiale pourrait être continuellement reportée, car de nouvelles variantes émergent et l’évasion immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme. »
Un débat vaccinal serein est actuellement impossible à court terme, en Israël comme en France, car complètement pollué par la situation politique. Reconnaître l’échec de la vaccination porterait en effet un coup aux gouvernements qui l’ont conseillée.
Il faut donc s’attendre à ce que les gouvernements et les médias qui leur sont proches continuent de clamer la victoire de la vaccination contre le méchant virus. Car comme l’analysait un panel de scientifiques indépendants dans le BMJ,16 quel que soit le pays « quiconque ose dire la vérité au pouvoir est antipatriotique, déloyal ou « radical » est complotiste ».
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.
- [1] D’après OMS covid Dashbord du16/9[↩]
- [2] Ibid D’après OMS covid Dashbord du16/9[↩]
- [3] I24 Israël/Covid : le vaccin efficace qu’à 39 % pour arrêter la transmission[↩]
- [4] La tribune juive « Les vaccinés infectés en Israël sont la preuve que les vaccins fonctionnent »
https://www.tribunejuive.info/2021/08/22/les-vaccines-infectes-en-israel-sont-la-preuve-que-les-vaccins-fonctionnent/[↩] - [5] https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/oui-des-personnes-vaccinees-meurent-du-covid-19-et-c-est-mathematique_2154072.html[↩]
- [6] https://www.20minutes.fr/sante/3118523-20210907-vaccination-pourquoi-cas-personnes-vaccinees-positives-coronavirus-si-surprenants[↩]
- [7] Covid-19 : non, la part croissante de vaccinés parmi les cas infectés ne remet pas en cause l’efficacité du vaccin Le Parisien
https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-non-la-part-croissante-de-vaccines-parmi-les-cas-infectes-ne-remet-pas-en-cause-lefficacite-du-vaccin-29-06-2021-WV3GF2TSJJHDDLKHOL5JPGSOHY.php[↩] - [8] Cristiano Antonino L’apparent Paradoxe Des Vaccinés Positifs Au Covid-19 : Une Histoire De Tromperie Statistique
https://www.emergency-live.com/fr/la-sant%C3%A9-et-la-s%C3%A9curit%C3%A9/le-paradoxe-apparent-des-vaccin%C3%A9s-positifs-au-covid-19-une-histoire-de-tromperie-statistique/[↩] - [9] https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2021/06/30/non-vaccines-testes-positifs-covid-ne-prouvent-inefficacite[↩]
- [10] Les leçons à tirer d’Israël par Décoder l’éco mardi 14 septembre 2021 Agoravox
https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/les-lecons-a-tirer-d-israel-235688[↩] - [11] he uncovering of the vaccination data in Israel reveals a frightening picture
http://www.nakim.org/israel-forums/viewtopic.php?p=276314[↩] - [12] https://www.jpost.com/health-science/coronavirus-in-israel-what-do-we-know-about-the-143-hospitalized-people-674508[↩]
- [13] https://ugetube.com/watch/dr-kobi-haviv-earlier-today-on-chanel-13-newsisrael13-quot-95-percent-of-the-severe-patients-are-vac_raEmhKdAhmGoFHB.html?__cf_chl_jschl_tk__=pmd_SVqTdednujFjXZKnCQV_EPl1benoTf.YGKw2jlE3Ai4-1631865254-0-gqNtZGzNArujcnBszQil[↩]
- [14] Communiqué de l’Académie : Élargir le délai entre les deux injections de vaccin contre la Covid-19 : quels risques pour quels avantages 11 janvier 2021[↩]
- [15] *Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy, Denis Malvy laetitia.atlan Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract Lancet Public Health 2021
Published Online Februar y 18, 2021
https://doi.org/10.1016/S2468-2667(21)00036-0[↩] - [16] Covid-19: Social murder, they wrote—elected, unaccountable, and unrepentant
BMJ 2021; 372
doi: https://doi.org/10.1136/bmj.n314[↩]