Correspondance entre Guy Boulianne et le capitaine Poussel, président de l’Association des officiers de réserve et réservistes du Pays d’Aix

17/12/2020 (2020-12-17)

[Source : Guy Boulianne et Profession Gendarme]

[Auteur : Guy Boulianne]

Le 31 juillet dernier, je présentais sur mon site internet le dossier intitulé : « Rapport d’enquête d’un groupe d’officiers de réserve sur la pandémie de COVID-19 et ses liens avec le SARS-CoV-2 et d’autres facteurs ». Un mois plus tard, je diffusais la traduction anglaise du document, à la demande de Mme Claire Edwards : « Cher Guy. Je viens de finir la traduction en anglais du rapport fait par des officiers français. Si vous voulez poster le document sur votre site, je serais reconnaissante. » (lire)

Mme Claire Edwards a travaillé pour les Nations Unies en tant que rédactrice et formatrice en écriture interculturelle de 1999 à 2017. Depuis mai 2018, elle collabore avec Arthur Firstenberg pour la publication de l’Appel international pour arrêter la 5G sur Terre et dans l’espace (5gspaceappeal.org). Elle a mis en garde le Secrétaire général des Nations Unies contre les dangers de la 5G lors d’une réunion avec le personnel des Nations Unies en mai 2018, appelant à une cessation de son déploiement dans les lieux d’affectation des Nations Unies. Mme Edwards m’écrivait dans une correspondance :

« Quant on lit le document, il est évident — comme d’ailleurs j’ai écrit dans mon résumé que j’ai ajouté au début de la traduction — qu’il a du avoir été écrit par des gens d’un niveau d’éducation élevé, des professionnels, et que parmi eux, à mon avis, il y a des médecins et avocats et en effet des officiers qui comprennent ce que c’est qu’une guerre. Il n’est pas possible qu’un groupe d’activistes se mettent ensemble pour rédiger un tel document. Il est tout a fait crédible.

« Mais la preuve qu’il soit exactement ce que les auteurs prétendent, c’est qu’ils ont dit qu’ils avaient rayé tous leur noms et affiliations du document, mais ils en ont raté un, à partir duquel je sais exactement qui ils sont : AORA [Association des officiers de réserve et réservistes du Pays d’Aix]. J’ai laissé leur vrai nom de l’association à l’intérieur du document. Au début quand je l’ai trouvé, je l’avais mis sur la couverture, mais en réfléchissant, j’ai pensé qu’il serait mieux de leur laisser le choix de se révéler. » — (courriel de Claire Edwards, vendredi le 28 août 2020)

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VEUILLEZ PRENDRE NOTE : J’ai moi-même communiqué avec l’Association des officiers de réserve et réservistes du Pays d’Aix pour savoir si ce fameux « Rapport d’enquête d’un groupe d’officiers de réserve sur la pandémie de COVID-19 et ses liens avec le SARS-CoV-2 et d’autres facteurs » avait bel et bien été préparé par les enquêteurs du Pôle santé de l’AORA : « J’ai besoin d’authentifier ce document, à savoir s’il s’agit d’un vrai ou d’un faux ». Voici ce que le capitaine Luc Poussel, président de l’AORA, me répondit le 1er septembre dernier :

Bonjour Monsieur BOULIANNE,

Je suis le capitaine POUSSEL, président de l’AORA. Je rentre de voyage et je viens de prendre connaissance de votre courrier. Malheureusement, malgré tous les liens que vous m’avez donnés, je ne suis pas arrivé à retrouver l’article que vous me signalez.

Notre pôle Santé se compose de huit personnes qui ont pour mission de fournir les secouristes lors de nos activités sur le terrain. Seules quatre d’entre elles sont des professionnelles de la santé, un Médecin anesthésiste, une infirmière petite enfance, un infirmier dans un hôpital et une infirmière libérale. Durant le confinement nous avons activé tous nos pôles pour ne pas laisser nos membres dans l’inaction. Le pôle santé avait pour mission de fournir une conduite à tenir. Nous avons diffusé ses résultats aux cinq cent adresses de notre fichier le 8 avril 2020. Vous trouverez en pièces jointes le corps du message et la pièce jointe du message qui n’est autre que le fruit de l’expérience professionnelle d’une infirmière membre du pôle santé.

Le huit mai [voir la note ci-dessous], en soirée, le pôle santé a reçu le document PDF, transmis par un de ses membres. Si vous me parlez de ce document, il s’agit d’un véritable réquisitoire contre la 5G. Nous l’avons archivé comme exemple type de désinformation. Pour le crédibiliser, il porte une cocarde. Il est présenté comme le fruit du travail d’un groupe d’officiers de Réserve, et signé « la responsable du groupe d’enquête ».

Ce texte est une démarche politique en recherche d’un hébergeur crédible. L’AORA a du paraître la première marche facile à gravir dans leur ascension pour sa crédibilisation. Mais nous ne sommes pas tombés dans ce vulgaire piège. Cependant, suite à votre courrier, je constate que les coupables persistent sans signer à poursuivre leur quête de crédibilité.

Malheureusement, régulièrement de tristes individus tentent de nous piéger de la sorte. Nous avons eu droit aux lignes hautes tensions, aux micro-ondes, aux extraterrestres et tant d’autres sujets pour lesquels nous ne possédons aucun moyen scientifique pouvant nous permettre de nous y intéresser. Régulièrement nous sommes mêlés aux théories du complot. « L’Armée se prépare pour lutter efficacement contre le complot judéo-maçonnique », « contre le remplacement des populations européennes », « contre une invasion extraterrestre », etc. … Il s’agit toujours de « fuites émanent d’officiers bien informés qui cachent leur nom pour ne pas subir de représailles » !

Mais les préoccupations de l’AORA, (comme toutes les associations de réservistes), ne se situent pas dans ces peurs débiles ni dans la 5G. Elles sont plus matérialistes : Autoriser les forces de l’ordre, les réservistes et les membres de la fédération française de tir à porter une arme pour lutter efficacement contre le terrorisme. Remettre en place le service militaire. Recommencer à produire notre armement et nos munitions pour avoir une véritable indépendance nationale en matière de défense. Enlever les stupides limites d’âges pour servir son pays et les remplacer par des critères physiques. Lutter contre la bêtise humaine qui veut nous pousser à changer nos appellations de grades. Je citerai pour exemple l’appellation « CHEFFE » pour une femme alors qu’il serait si simple de décréter que « CHEF » serait une appellation autant féminine que masculine. On dirait un chef, et une chef. On dit bien un capitaine, et une capitaine ! Etc. …

Au risque de vous décevoir, non seulement la 5G n’est pas notre préoccupation, mais en plus nous sommes favorable à son développement et à tout ce qui peut nous faciliter la victoire. Un Réserviste a un rapport avec la mort qui se trouve diamétralement opposé à celui des populations oisives. Notre espérance de vie est liée à la durée du conflit dans lequel on va être engagé et à son intensité, pas à la virulence d’un virus ou à la durée d’une exposition à un rayonnement. En acceptant de servir les armes nous avons consciemment renoncé à une longue espérance de vie. Chaque jour que nous vivons en plus est un bénéfice inespéré !

J’ai apprécié votre délicatesse lorsque vous m’avez écrit « Je sais que vous êtes probablement tenus par le secret, ou du moins par la discrétion, » et c’est la raison pour laquelle je vous réponds. Les associations de réservistes ne détiennent pas de secret. Elles ne sont que des « compagnons de route » de nos militaires professionnels.

Bien sûr ce que disent les présidents d’associations ne plait pas toujours aux militaires de carrière qui dirigent nos Armées. Faisant partie de ceux qui disent tout haut ce qu’ils pensent j’en suis à ma trente quatrième année de grade de capitaine. Mais le principal ce n’est de se faire bien voir, il réside dans l’énergie que l’on met à faire évoluer les situations. Aussi, même si je ne partage pas votre inquiétude sur la 5G, du moment que votre démarche est honnête je vous encourage à continuer. Cependant, vos recherches devront aborder aussi bien les côtés négatifs que les côtés positifs sans quoi votre travail ne sera qu’un réquisitoire et vous ne pourrez plus vous prétendre « chercheur de vérité ».

Je pense vous avoir répondu. Si ce n’est pas le cas, ou si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à me les poser.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes respectueuses salutations.

Le capitaine POUSSEL LUC président de l’AORA

Voici ma réponse en date du 1er septembre 2020 :

Cher capitaine POUSSEL, président de l’AORA.

Je suis très heureux que vous ayez pris la peine de me répondre par ce long message. Celui-ci met les choses en perspective. Il est certain que je vais retirer ce document de mon site internet (N.B.: J’ai décidé après coup de laisser le document disponible à la lecture). Me donnez-vous l’autorisation de partager votre message sur mon site internet afin d’avertir les gens que ce fameux « Rapport d’enquête d’un groupe d’officiers de réserve sur la pandémie de COVID-19 et ses liens avec le SARS-CoV-2 et d’autres facteurs » est un faux en quête de légitimité ? J’avertirai aussi l’Association Professionnelle Gendarmerie qui avait partagé le document sur son site internet.

J’ai bien compris que le réseau 5G est en fait un système d’armes non létales à énergie dirigée, et que ces armes ont toute leur utilité au sein des forces armées pour combattre l’ennemi (jnlwp.defense.gov / youtu.be/zvP_v4UOXt4 / youtu.be/kzG4oEutPbA). Par contre, nous pouvons aussi comprendre les inquiétudes de la partie civile qui craint que cette technologie 5G ne soit utilisée par des politiciens sans scrupule (partie civile) dans le but de prendre le contrôle sur les populations (reconnaissance faciale, identité numérique, système de crédit social comme en Chine, perte de la vie privée, etc.). On ne peut nier cela non plus. Le général Antoine Martinez a bien compris les inquiétudes de la population, lui qui se présentera aux prochaines élections présidentielles.

Les armées doivent défendre leurs populations à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur du territoire. Ici, au Québec, je peux vous dire que la crise de Covid-19 est utilisée par notre gouvernement pour instaurer une dictature. Je crois que c’est la même chose dans plusieurs pays, dont la France. Je ne suis pas un « théoricien du complot ». J’essaie d’avoir une lecture des faits la plus objective possible. Au Québec, un enfer social est en train de s’installer. C’est un fait et j’en suis très inquiet (comme plusieurs de mes compatriotes) ! L’ennemi est entre nos murs.

La France et le Québec (Nouvelle France) ne forment qu’un seul peuple. Les Québécois sont les fils de la France. Or, nous sommes actuellement dirigés par des imposteurs, que se soit en France, au Québec ou ailleurs. Pourrons-nous rêver du jour où les militaires s’allieront au peuple pour contrer le joug de la tyrannie qui s’instaure un peu partout dans nos pays ? Je le souhaite vraiment.

Pour terminer, si vous me permettez, je ne suis pas d’accord lorsque vous écrivez : « populations oisives ». Ce n’est pas parce que l’on fait partie de la population civile, que nous sommes nécessairement oisifs. Nous avons tous notre rôle à jouer dans cette société. Sachez que j’ai un très grand respect pour les militaires car — justement — ils jouent un rôle crucial et essentiel dans nos sociétés.

Encore une fois, je vous remercie d’avoir répondu à mon message. J’en suis très heureux et je ferai les ajustements nécessaires concernant ce fameux « Rapport d’enquête d’un groupe d’officiers de réserve sur la pandémie de COVID-19 et ses liens avec le SARS-CoV-2 et d’autres facteurs ».

Je vous prie d’agréer, capitaine Poussel, l’expression de mes meilleurs sentiments,

Guy Boulianne

Voici la réponse du capitaine Luc Poussel en date du 2 septembre 2020 :

Bonsoir Monsieur BOULIANNE,

J’assume toujours tout ce que je dis et tout ce que j’écris, je ne vois donc aucune objection à ce que vous utilisiez mes écrits comme bon vous semble.

Je suis entièrement d’accord avec vous lorsque vous écrivez « Ce n’est pas parce que l’on fait partie de la population civile, que nous sommes nécessairement oisifs ». Je suis avant tout un civil, retraité des mines de charbon. Je travaillais à 1400 mètres sous terre. D’autres sont des travailleurs qui pendant leurs loisirs militent pour des causes diverses et variées, toutes plus nobles les unes que les autres. Mais tous réunis, nous ne constituons qu’une infime partie de la population. Et cette population qui se contente de consommer est heureuse comme elle vit. Pourquoi vouloir lui imposer notre façon de voir les choses ? Cette population a choisi un mode de vie que je qualifie de « oisif ». C’est son choix, je le respecte et je suis même persuadé qu’elle a raison de vivre ainsi. Après tout, que l’on croit à un paradis, à rien où en la réincarnation, nous ne faisons qu’un passage sur terre. Car même les réincarnés ne se souviennent pas des vies précédentes.

Autant vivre ce passage du mieux possible.

Pour moi, mon choix est rudimentaire. Je suis républicain parce que je suis attaché à ma liberté qui compte plus que tout au monde. Et je suis autant attaché à ma dignité que je défendrai aussi jusqu’à la mort. Dans les années quatre-vingts aux moments les plus chauds de la guerre froide une partie de la population terrorisée par le spectre d’un conflit nucléaire criait « plutôt rouge que mort ! ». Moi j’attendais les soviets dans mon char AMX 30 !!!

Continuez à vous battre pour vos valeurs. Mais soyez sûr de votre cause car rien n’est plus terrible que de se réveiller un matin en réalisant que l’on a défendu les intérêts d’un « gourou » qui nous avaient menti !

Très respectueusement.

Le capitaine POUSSEL

J’ai envoyé un autre courriel au capitaine Poussel pour lui dire que j’avais reçu un message anonyme de cette adresse : officier@free.fr. Voici ce que la personne m’écrivait : « Monsieur Bouliane, Nous vous serions très reconnaissant(e)s d’effacer de votre site les références à l’AORA, qui mettent en péril grave des officiers qui sont aussi père et mère de famille. Vous remerciant de votre compréhension, et vous félicitant pour votre courageuse oeuvre de diffusion. » J’ai voulu répondre à cet individu mais le message m’est revenu. J’ai demandé au capitaine Poussel de me confirmer que ce message provenait bel et bien de son association, ce qu’il réfuta catégoriquement. Je vous rappelle que le capitaine Poussel est le président de l’Association des officiers de réserve et réservistes du Pays d’Aix (AORA).

Cette correspondance a été rendue publique avec l’aimable autorisation du capt Luc Poussel.

NOTE :
  1. Dans son premier courriel en date du 1er septembre 2020, le capitaine Luc Poussel, m’écrit que le pôle santé de l’AORA a reçu le document PDF le 8 mai, alors que le rapport qui circule depuis le tout début est daté du 13 mai 2020. Ceci est illogique. Je vous rappelle que ce rapport a été interdit de diffusion. Toutefois, « devant l’urgence et la gravité des faits », il a été décidé de le communiquer à la société civile, tout en prenant soin de l’expurger des références au Groupe et des sigles de l’Unité. Je laisse donc le soin à mes lecteurs de faire leur propre réflexion.
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