« … Étais-tu inquiète, le soir à la ferme
Quand Papa parlait, du prix des luzernes
D’une voix très basse, comme dans un murmure
Sous les paperasses, faisant des ratures. »
Catégorie : Poèmes
Quand on entend pleurer la France
(Vidéo 4 min)
Lire la suiteÉloge des oiseaux
Par une matinée de printemps, Amelius, philosophe solitaire, se tenait entouré de ses livres, à l’ombre de sa maison de campagne, et lisait. Touché du chant des oiseaux qui volaient à l’entour, il se mit à les écouter et à méditer, puis abandonna sa lecture. Enfin, il prit sa plume et, sur place, écrivit ce qui suit.
Lire la suitePoésie : Laurence Guillon contre « les dévoués valets des Ténèbres »
Ce texte sur des vers rimés promis à de rares Happy Few (l’expression n’est pas de Stendhal, mais de Shakespeare comme toujours) s’adresse aux fans de Laurence Guillon, qui offre l’originalité d’un blog double — de combat et de lutte contre les ténèbres du mondialisme ; et de survie et résurrection intérieure, résurrection qui se passe dans le cadre qui lui convenait de notre Russie orthodoxe et profonde. Le cas est assez exceptionnel : on pense à cette autrichienne ministre persécutée (Karin K.) depuis, qui est aussi polymathe, et que Poutine avait salué le jour de son mariage. Laurence poétesse est aussi traductrice, jardinière, musicienne, chanteuse et peintre — elle m’a offert un très beau tableau solaire qui orne mon deuxième appartement de travail dans mon bled andalou. Je ne peux malheureusement pas dire que l’Espagne pourtant moins esquintée que leur hexagone ait gardé les vertus que Laurence trouve en Russie profonde, à cent bornes de Moscou ? Mais Laurence est tout sauf une illuminée, cette aventurière voit les choses telles qu’elles sont, c’est une mystique avec un regard réaliste et parfois justement profane. Le mystique trop rêveur a vite fait de se faire bouffer — esprit compris — par les Temps qui courent.
Lire la suitePetite étoile
Petite étoile est née
Une nuit de janvier
Le visage poupin
Les joues roses à croquer
Homo Collabo, pacsé avec Hommo Economicus ?
À tous les apprentis collabos.
Commençons par ceux qui n’ont rien dans le ciboulot
Auxquels on ne peut vraiment pas en vouloir
De se complaire dans la sphère des ignares
Le petit PrésiRoi
Connaissez-vous l’histoire du petit PrésiRoi
Qui gouverne la France à grands coups de ciseaux,
Et coupe en mille parts la maison des Gaulois
Sous l’oeil goguenard du lubrique Sleepy Joe?
Le prisonnier
(…)
Se soumettre, c’est mentir !
Liberté
Liberté,
Le mot jadis revendiqué,
Tu, désormais.
Trois syllabes qu’on ose
À peine susurrer,
Les lèvres dissimulées
Sous l’inopportun bleuté.
La voix fragilisée,
Voilée,
Comme fautive d’exister.
Le Mal s’est installé, silence s’il vous plaît.
Lire la suiteLes Yeux moroses
Petite fille son regard pose
Là-bas sur l’homme aux yeux moroses,
Celui qu’elle croise chaque matin
Et qui timidement tend la main.
Je suis Djamel
La foule était là, tapie dans la forêt, en feu
La foule était là, avec sa queue et ses cornes
La foule était là avec ses sabots et son odeur de soufre
La foule était là, attendant sa proie, avide de sang et de miasmes
Lire la suiteÊtre humain…
Par Élisabeth ÊTRE HUMAIN, arrête un peu ton bras, Arrête tes pensées… Écoute ! Écoute la voix de la Nature, de la Terre, du Ciel. Écoute ta voix intérieure, celle qui te parle, Mais que tu n’entends pas. Regarde, Regarde avec les yeux du cœur, De l’émotion, De la compassion, De (…)
Lire la suiteDans la forêt lointaine
Dans une forêt perdue,
Loin des sirènes du monde,
Hors des cris et des guerres,
Un village vivait.
Dans une forêt ailleurs,
Loin des agités du monde,
Hors des routes et des cartes,
Un village respirait.
Dans une forêt humide,
Abrités du soleil,
L’enfant et l’oiseau
Sur les bords du petit lac,
Au milieu de l’été,
Sous un soleil doré,
Éclairant un ciel bleu,
Le parfum des fleurs
Et le chant des cigales,
Parvenaient aux passants.
Sur les bords du petit lac,
Sur un chemin de terre,
Sous un soleil de feu,
Le roi et le mendiant
Un roi dans son palais,
Adorait son trône d’or.
Fort comme un lion,
Rusé comme un serpent,
Il méprisait le faible,
Et insultait le beau.
Partout à la ronde,
L’on s’en cachait bien loin,
Il avait tant d’ennemis,
À l’horizon du pont
À l’horizon du pont, un homme était assis,
À l’horizon du pont, il regardait le ciel.
Et le ciel était pur,
Et le ciel était beau,
Parce que le cœur de l’homme,
Lotus ouvert sur le lac,
Parce que le cœur de l’homme,
Joyaux brillant de mille feux,
Jumelles
Âme prisonnière
Des rivages obscurs,
Sous les feux de Satan,
Sous l’éclat du Soleil,
Au fond des abysses,
Tu as chu pleurant,
Le Sans Nom
Il est le temps qui passe,
Le ruisseau qui s’écoule,
La montagne qui s’élève
Et la mer qui s’étend.
Il est le vol d’un oiseau,
La course du guépard,
Toile d’araignée,
Coquillages sur le sable.
L’Homme et l’enfant
Ô homme ! animal nuisible !
Combien de tes frères,
Combien de tes sœurs,
Sur ta mère la Terre,
Pourchasseras-tu ?
Sur ta mère la Terre,
Extermineras-tu ?
Gaïa
Ô, vestige de Gaïa,
Ton soleil s’en est allé !
Ô, Gaïa la splendide,
Au fond de tes océans sans vagues
Seul un noir silence existe ;
Au fond de tes océans sans âge,
Seule la mort repose !
Dans leur aveuglement maudit,
Dans leur orgueil insensé,
Les hommes ont fait leurs œuvres,
L’arbre
Dans le jardin d’Eden,
Vivait un arbre immense,
Le témoin éternel,
La sagesse infinie.
Cet arbre portait des fruits,
Depuis l’aube des temps,
Et les nourrissait,
Comme une mère ses enfants.
Cet arbre aimait ses fruits,
Après avoir exploré les horizons du monde
Après avoir exploré les horizons du monde,
L’univers des songes et celui des chimères,
Les chemins escarpés, les déserts de feu, les flots en furie
Et les terres enneigées, je demeure.
À celle qui sait
Par delà les mondes chimériques de la lune Alpha,
Vallée engloutie aux mystères insondables,
Révolte passée d’un empire disparu,
Dans les cavernes froides de l’ancienne mémoire,
Gisait la belle aux yeux de jade, au cœur rayonnant,
La femme solitaire dans son tombeau ouvert,
La femme solidaire des soldats perdus,
L’éternelle flamme du grand Jalussen,
Le Dieu immortel aux mille visages,
Peu importe où elle est
Peu importe où elle est,
Peu importe où elle va,
Le roi la connaît, le roi la verra.
Son âme est en lui, son âme est en elle,
Et d’un chemin au suivant,
De carrefours en impasses,
Seul ce qui compte
Est l’essence de l’amour.
Libres comme l’air,
Le vent et la vie,