15/06/2021 (2021-06-15)
[Source : Dedefensa.org via nicolasbonnal.com]
• Une jeune fille, enfuie en 2007, à 13 ans, de Corée du Nord, s’est installée aux USA et a achevé son “éducation” dans une des plus grandes universités US.
• Contributions : dedefensa.org et Art Moore.
• Son témoignage est stupéfiant : le degré d’endoctrinement et de lavage de cerveau est au moins équivalent, sinon pire, aux USA qu’en Corée du Nord.
• Un témoignage effrayant sur l’extraordinaire effondrement du climat de la pensée US dans l’abrutissement et l’asservissement d’extrême-gauche grâce au wokenisme.
Le témoignage de Yeonmi Park n’est pas une surprise à proprement parler, mais il est symboliquement stupéfiant, et extraordinairement “parlant” par la situation évoquée. Park avait 13 ans en 2007, en Corée du Nord. Elle parvint à quitter ce pays avec sa mère, connut des vicissitudes terribles et parvint enfin aux USA : la quête de l’American Dream était enfin rencontrée. L’achèvement en fut l’entrée à Columbia, l’un des universités les plus prestigieuses des USA, comme partie de l’“Ivy League” qui regroupe les grandes universités US de la Côte Est. Et là commença le calvaire dont elle nous instruit.
Park décrit sa vie à Columbia, l’atmosphère incroyablement oppressante qui y règne, la terreur du Politiquement Correct, le constant lavage de cerveau, les pressions menaçantes constamment exercées sur elle, toutes les facettes du wokenisme et de sa religion d’extrême gauche, de sa folie sociétale, de sa haine de l’Occident et de tout ce que représentent les États-Unis et l’américanisme. Elle n’a qu’un mot : démence, ou folie, à un point qui dépasse même le “modèle” nord-coréen de Kim Jong-un… Biden contre Kim ? L’histoire métaphysique a déjà tranché.
« “Même la Corée du Nord n’est pas aussi dingue [que les États-Unis]”, a-t-elle déclaré. “La Corée du Nord était déjà assez folle, mais pas à ce point”. »
On a ainsi, à la fois d’une façon réaliste et d’une façon symbolique, – la Corée du Nord restant le dernier État d’un communisme pur et dur en existence, une sorte d’Albanie de l’après-1989, – une mesure assez puissante de l’extraordinaire et ultra-rapide transformation des USA, dans le sens d’une déconstruction catastrophique des conceptions et de la psychologie américanistes. On ne peut trouver meilleur exemple, dans la mesure où les universités de l’“Ivy League” constituèrent le creuset des cadres de haut niveau, des chefs d’entreprise, des cadres de la sécurité nationale, des intellectuels de l’américanisme depuis l’origine. Cela est d’autant plus remarquable avec l’“Ivy League” que les universités prestigieuses de la Côte Est, sans être en aucune mesure conservatrices, ont toujours été beaucoup moins “révolutionnaire” (façon-américaniste) que celles de la Côte Ouest, et notamment de la Californie.
On voit que la capacité transformiste du wokenisme a, outre sa radicalité d’extrême-gauche bien entendu, un caractère extraordinaire de rapidité dans sa dynamique d’implantation. Il est certain que ce mouvement, en cours depuis les années 1970, s’est considérablement accéléré ces dernières années jusqu’à son complet et bruyant épanouissement depuis 2020. Pour notre compte, cette accélération exponentielle n’est nullement le fait d’une sorte d’“effet de conviction”, comme une sorte de magie de cette idéologie à la fois nihiliste et totalitaire (drôle d’assemblage : totalitaire sans idéologie autre que la déconstruction), mais bien plutôt un signe de l’extraordinaire affaiblissement de l’américanisme qui n’offre plus aucune capacité de résistance contre des virus armée de démence de la sorte du wokenisme. L’extraordinaire médiocrisation et la corruption des cadres et dirigeants US et de la politique américaniste depuis trente ans exactement témoigne de cette évolution. Cet affaiblissement catastrophique de l’américanisme comme posture psychologique de conviction d’une très grande force à l’origine accompagne évidemment ce que nous identifions comme la pente fatale de l’effondrement des États-Unis.
C’est paradoxalement dire combien nous ne croyons nullement au triomphe psychologique du wokenisme, ne serait-ce que parce que cette “idéologie”, véritable non-idéologie finalement, n’a comme seule capacité que celle de la destruction. Le wokenisme détruit l’américanisme en liquidant ce qu’il y avait de résilience dans cette psychologie, et par conséquent ne lui substitue aucunement un corpus psychologique solide puisqu’il détruit d’abord la psychologie. En ce sens, bien entendu, le wokenisme est un virus autodestructeur du Système engagé dans son processus d’autodestruction, et entraînant sa principale courroie de transmission et bras armé dans l’activation de la politiqueSystème qu’est l’américanisme.
Le témoignage de Park, pris sur le vif, venu directement de l’expérience vécue à partir de la référence de la Corée du Nord, – incroyable référence pour définir les USA dans leur état actuel, – est une très sérieuse et symbolique confirmation de la puissance destructrice de l’ouragan qui frappe de plein fouet la psychologie et l’esprit de l’américanisme.
Il faut par ailleurs savoir différencier ce phénomène des équivalents européens, subissant le même traitement mais y réagissant de façon assez différente. Il y a toujours eu, aux USA, dans l’éducation et la formation des cadres, un aspect hystériquement moutonnier caractérisant la psychologie américaniste, développée depuis l’origine dans un formatage impératif à la mesure de la doctrine, – ce fut l’américanisme, c’est le wokenisme. Mais le wokenisme étant totalement mortifère et déconstructeur, à la différence de l’américanisme qui présentait une réelle structuration (au service du Système), n’a strictement aucune structure de remplacement à offrir. Il est là pour détruire, dans une formidable débauche d’intolérance, de terrorisation intellectuelle, et là-dessus une écrasante chape de sottise. Tactiquement c’est une horreur, stratégiquement il remplit son rôle historique de destructeur de l’américanisme : contradiction désormais habituelle tactique-stratégie.
Cela n’arrangera pas, pour l’instant, les affaires de la pauvre Park. Elle a néanmoins eu son diplôme parce qu’elle a compris qu’il fallait manœuvrer et simuler, encore plus qu’en Corée du Nord, mais nous gagerions bien qu’elle ne se fait aucune illusion sur l’avenir des États-Unis d’Amérique… Comme nous.
« Au début, elle s’est défendue, se disputant avec les professeurs et les étudiants. Mais elle a fini par “apprendre à se taire” afin de maintenir une bonne moyenne et d’obtenir son diplôme. »
« “Vous avez perdu le sens commun à un degré que je ne peux même pas comprendre en tant que Nord-Coréenne”, a-t-elle déclaré. »
La gentille Yeonmi Park, une de ces Asiatiques-Américaines dont les autres minorités “racisées” ne supportent pas les capacités intellectuelles d’éducation, nous donne un témoignage sur une situation qu’ignore la plupart des chroniqueurs et d’intellectuels, en Europe bien sûr, à Paris surtout où l’on s’ébroue dans une pseudo-“américanisation” complètement fantasmée et où « ils passent la majeure partie de leur temps d’antenne à comparer la France aux autres pays européens [et aux USA], invariablement dans le but de la déprécier » (Houellebecq). Park a été interviewée par FoxNew (retranscription par “WorldNetDaily”).
dedefensa.org
« La Corée du Nord n’est pas aussi dingue ! »
Après avoir fréquenté une des grandes universités de l’Ivy League, une transfuge de Corée du Nord avertit les Américains que s’ils continuent sur la voie actuelle, leur avenir est “aussi sombre que la situation de la Corée du Nord”.
Le sentiment anti-occidental, la culpabilité collective et le politiquement correct étouffant de l’université de Columbia étaient profondément troublants, a déclaré Yeonmi Park dans une interview accordée à Fox News.
“Même la Corée du Nord n’est pas aussi dingue”, a-t-elle déclaré. “La Corée du Nord était déjà assez folle, mais pas à ce point”.
Park, 27 ans, a déclaré qu’elle s’attendait à ce qu’en échange du temps consacré, des efforts déployés et de la “fortune” qu’elle a donnés pour pouvoir travailler dans cette prestigieuse université, on lui apprenne à penser par elle-même et librement. “Mais ils vous forcent à penser de la manière dont ils veulent que vous pensiez”.
“Incroyable ! J’ai réalisé que c’était complètement insensé. Je pensai que l’Amérique était différente, mais dès mon arrivée j’ai reconnu tellement de similitudes avec ce que je connaissais de la Corée du Nord que j’ai commencé à m’inquiéter.”
Park dit avoir vu des drapeaux rouges dès son transfert à Columbia depuis une université sud-coréenne en 2016. Un membre du personnel l’a admonestée pendant les tests d’orientation pour avoir admis qu’elle aimait la littérature occidentale classique et des auteurs tels que Jane Austen.
Park se souvient que cette personne lui a dit : “Saviez-vous que ces écrivains avaient une mentalité coloniale ? Ils étaient racistes et bigots et leur lecture équivaut à un lavage de cerveau.”
La situation n’a cessé de s’aggraver car chaque cours était truffé du genre de cette propagande anti-américaine au milieu de laquelle elle a grandi en Corée du Nord.
Au début, elle s’est défendue, se disputant avec les professeurs et les étudiants. Mais elle a fini par “apprendre à se taire” afin de maintenir une bonne moyenne et d’obtenir son diplôme.
Dans cet État communiste isolé frustre qu’est la Corée du Nord, Park a grandi sans connaître des concepts tels que l’amour et la liberté. Elle se rappelle avoir vu des gens mourir de faim. J’ai vécu dans l’oppression, je sais à quoi cela ressemble”, a-t-elle déclaré.
Mais ses camarades de classe ne cessent de dire « à quel point ils sont opprimés, combien d’injustices ils ont subies”. “Ils ne savent pas combien il est difficile d’être libre, a déclaré Park. Ils ont complètement perdu la capacité de penser librement et de manière critique”.
En 2007, à l’âge de 13 ans, elle et sa mère se sont enfuies, traversant le fleuve Yalu gelé jusqu’en Chine, où elles ont été capturées par des trafiquants d’êtres humains et vendues comme esclaves. Des missionnaires chrétiens les ont aidées à fuir vers la Mongolie, où elles ont traversé à pied le désert de Gobi et ont finalement trouvé refuge en Corée du Sud.
En Corée du Nord, dit-elle, les gens sont trompés par la propagande parce qu’on ne leur apprend pas à avoir un esprit critique. “C’est ce qui se passe en Amérique”, a-t-elle dit. “Les gens voient des choses mais ils ont complètement perdu la capacité de penser de manière critique”.
Contrairement à la Corée du Nord, aux États-Unis les Américains ont accès à de grands penseurs, mais ils “choisissent le lavage de cerveau”. Elle se dit très déçue après être venue aux États-Unis avec de grandes attentes. “Vous avez perdu le sens commun à un degré que je ne peux même pas comprendre en tant que Nord-Coréenne”, a-t-elle déclaré.
Park a souligné l’érosion de l’État de droit et de la moralité. “Je suppose que c’est ce qu’ils veulent”, a-t-elle dit à propos des propagandistes progressistes [du wokenisme] de la nation : “détruire chaque chose et reconstruire un paradis communiste”.
Art Moore
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