29/07/2023 (2023-07-29)
[Source : amgreatness.com]
Par Paul Gottfried
En écoutant les experts des médias républicains compter les jours jusqu’à ce que les démocrates abandonnent un président criblé de scandales, je me demande dans quel monde imaginaire vivent ces types de Pollyanna1. Biden est exactement le genre de figure de proue que ses manipulateurs, qu’il s’agisse d’idéologues woke ou d’agents de l’État profond, veulent comme chef de file. Pourquoi se soucieraient-ils [de l’éventualité] que Jim Jordan, James Comer, Chuck Grassley ou le directeur d’une compagnie de gaz ukrainienne pensent que Joe ou son fils néo-bienfaiteur est un sac à merde criminel ? Notre chef d’État titulaire, corrompu et dément, répond aux besoins de ceux qui l’ont mis au pouvoir et qui, à l’heure actuelle, le maintiennent. Il s’agit notamment des MSM2, de toutes les circonscriptions gauchistes partout dans le monde et, pour ne pas l’oublier, de « l’opinion mondiale ». Pourquoi, exactement, croirais-je que les révélations des dénonciateurs et les preuves accablantes d’un ministère de la justice, d’un fisc et d’un FBI militarisés vont changer les divisions idéologiques existantes dans ce pays ?
Sur les chaînes de télévision, on parle peu des péchés de Biden, mais beaucoup des problèmes juridiques que Donald Trump s’est lui-même attirés en étant une personne aussi horrible. Selon le dernier sondage de Yahoo News, presque deux fois plus d’Américains considèrent que Trump est plus corrompu que Biden et, dans une plus large mesure, qu’il est plus dangereux. Les médias font également référence à l’« insurrection » du 6 janvier et aux divisions sociales rancunières causées par les fanatiques chrétiens, le lobby des armes à feu et les opposants bigots aux LGBT. Ceux qui écoutent ces reportages, regardent nos séries télévisées politiquement correctes et/ou fréquentent nos universités ne savent rien des scandales que Miranda Devine, John Solomon et des sites web comme celui-ci3 décrivent en détail. Mais ils craignent que les néonazis républicains et ceux qui veulent que les femmes perdent leurs « droits reproductifs » ne reprennent un jour le pouvoir. Nous vivrons alors dans le monde de The Handmaid’s Tale4 et du Klan5.
Si les démocrates et leurs chiens de poche des médias voulaient vraiment se débarrasser de Joe, pourquoi s’efforceraient-ils d’éliminer son seul véritable concurrent pour l’investiture ? Ces dernières semaines, notre garde prétorienne présidentielle s’est attaquée à RFK Jr, le seul adversaire un tant soit peu compétitif de Biden, en l’accusant d’antisémitisme. Avec un peu de chance, les protecteurs de Joe devraient être en mesure d’effrayer tous ceux qui contestent sa renomination. Notre président ne sera alors pas obligé de débattre avec qui que ce soit pendant les primaires et pourra se diriger vers sa réélection tout en bavardant et en avalant de la crème glacée dans son sous-sol.
À propos, j’ai été amusé d’entendre Hakeem Jeffries attaquer RFK Jr. et ses bienfaiteurs républicains en les qualifiant de vils antisémites. Apparemment, les références de RFK Jr. lors d’un dîner à une étude sur l’impact disparate de l’épidémie de COVID sur différents groupes ethniques6 prouvent que lui et ceux qui refusent de condamner son acte sont de fieffés antisémites. C’est du moins ce que m’a appris Hakeem Jeffries, ce même politicien démocrate qui chérit son amitié intime avec son oncle nazi noir, Leonard Jeffries, et qui a obséquieusement courtisé Louis Farrakhan. D’ailleurs, la conversation de Kennedy au cours du dîner était stupide et hors norme, et les excuses qu’il a présentées par la suite étaient frénétiques, mais les dénonciations féroces des médias qui ont suivi m’ont fait soupçonner que le fait d’avoir tourné autour de Biden avait quelque chose à voir avec ces réactions exagérées.
Si le DNC7, les membres démocrates du Congrès et les médias étaient désireux de se débarrasser de Biden, ils l’auraient déjà fait. Ils ne s’opposeraient pas bruyamment aux accusations de corruption à mesure que de nouvelles preuves des méfaits de Biden sont révélées. Il y a une bonne raison pour que son parti ne lui ait pas donné le coup de grâce. Il fait toujours jeu égal ou devance ses adversaires républicains probables ; compte tenu de la polarité idéologique aux États-Unis, ces résultats de sondage devraient se maintenir. Si M. Biden était soudainement distancé dans des courses hypothétiques contre des candidats républicains à la présidence, les fondés de pouvoir pourraient décider de suivre une autre voie. Mais cela ne s’est pas encore produit.
Même si les démocrates tentaient de remplacer Biden par un autre candidat, ce ne serait pas le baiser de la mort pour eux. Que ce candidat soit Kamala Harris, Gavin Newsom, Michelle Obama ou Pete Buttigieg, il ou elle bénéficierait du soutien de l’électorat de base de M. Biden. Les « indépendants » de gauche se tourneraient également vers l’alternative à Biden, et quel que soit le vainqueur de l’investiture du GOP8, les médias feraient de ce candidat [républicain] un punching-ball à la Trump.
Mais Joe a un avantage sur les autres candidats démocrates, et cet avantage est précisément son état d’affaiblissement cognitif et de compromission morale. Comme John Fetterman, Joe Biden est ridiculement facile à manipuler pour la gauche. Il peut également faire l’objet d’un chantage facile. Une partie suffisante du public sait déjà que Joe Biden est à la tête d’une famille de criminels, et s’il sort du rang, les médias et ses supérieurs immédiats pourraient cesser de cacher ce fait. Malgré ses limites cognitives, Joe est suffisamment sensible pour comprendre sa propre vulnérabilité. Il continuera donc à obéir à ses maîtres politiques, qui l’ont soutenu tout en gardant ses ennemis sous contrôle.
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