Baisse des performances sportives après vaccination par un vaccin COVID-mRNA

[Source : reinfocovid.fr]

À RETENIR

  • Aucun des sujets vaccinés n’a pu atteindre son niveau antérieur à la vaccination.
  • Le temps de récupération après l’effort était plus long chez les vaccinés qu’avant la vaccination ; il était également plus long que chez les non vaccinés.
  • Ces effets sont encore observés chez tous les sportifs vaccinés, jusqu’à plusieurs mois après la vaccination des premiers sportifs.

Cet article est une traduction de l’article de J. Murphy, C. Huber, “Student athletes perform worse than controls following COVID vaccines”(([1]  J. Murphy, C. Huber, Student athletes perform worser than controls following COVID vaccines 20 jan 22 https://pdmj.org/papers/Student_athletes_perform_worse_than_controls_following_COVID_vaccines))

Il s’agit de l’étude rétrospective des performances sportives de vingt jeunes athlètes-étudiants de Lycées et Collèges après vaccination par un vaccin anti-COVIDmRNA.(([1]  J. Murphy, C. Huber, Student athletes perform worser than controls following COVID vaccines 20 jan 22 https://pdmj.org/papers/Student_athletes_perform_worse_than_controls_following_COVID_vaccines)) La moitié d’entre eux était vaccinée et l’autre ne l’était pas (décision prise au préalable par leurs parents). Les activités sportives des deux groupes étaient les mêmes. Les auteurs ont aussi comparé les performances des sujets vaccinés avec leurs résultats antérieurs à la vaccination. On verra que les modifications observées après vaccination sont utiles pour illustrer les modifications cardiovasculaires apparaissant lors de la vaccination.

[Voir aussi :
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Les preuves de corrélation entre des lésions et des décès avec l’administration de vaccins CovidmRNA sont en train de s’accumuler et les études cliniques consacrées à ce phénomène se comptent par centaines(([2] COVID vaccines scientific proof lethal. Jan 5 2022
https://www.saveusnow.org.uk/covid-vacciine-scientific-proof-lethal/)). Plus de1.500 types d’effets indésirables, dont beaucoup sont connus pour entraîner un handicap permanent, avec un total dépassant 158.000 cas, ont été trouvés après l’utilisation de vaccin anti-Covid Pfizer, et les auteurs encouragent les lecteurs à en lire la liste sur les 9 dernières pages du rapport joint ici(([3]  Cumulative analysis of post-authorization adverse event reports of PF-07302048 (BNT62B2) received through 28_Feb-2021 Pp. 30-38
https://phmpt.org/wp-content/uploads/2021/11/5.3.6-postmarketing-experiencce.pdf)). Ce document de Pfizer n’avait pas été ouvert au public par la FDA qui voulait le rendre inaccessible avant 75 ans, a été déclassifié en décembre 2021 sur Ordre du Tribunal(([4] US District Court. Northern District of Texas. Public Health and Medical Professionals for Transparency v Food and Drug Administration. Complaint for declaratory and injunctive relief
https://phmpt.org/wp-content/uploads/2021/10/001-Complaint-101021.pdf)). Les médecins et les scientifiques du monde entier se sont alarmés de voir les risques de lésions sévères et de décès dûs à cette vaccination. Le Dr Sucharit  BHAKDI, immunologiste et microbiologiste renommé, et le Dr A. BURKHARDT, pathologiste, ont résumé le rôle direct de la vaccination dans les morts observées(([5]  S. BHAKDI, A. BURKHARDT. On COVID Vaccines : why they cannot work, and irrefutable evidence of their causative role in deaths after vaccination. 
https://doctors4covidethics.org/wp-content/uploads/2021/12/end-covax.pdf)). Les résultats d’autopsie montrent plus d’anomalies au niveau cardio-vasculaire que pour n’importe quel autre organe. L’élévation des marqueurs d’inflammation est corrélée avec les vaccins anti-COVID(([6]  S. Gundry. Abstract 10712 : Observational findings of PULS cardiac test finding for inflammatory markers in patients receiving mRNA vaccines. Circulation. Nov 8 2021
https://www.ahajournals.org/doi/abs/10.1161/circ.144.suppl_1.10712)). Et on pense que les morts soudaines observées parmi les athlètes pendant l’année 2021 depuis l’expansion de l’utilisation des vaccins anti-COVID est principalement dûe à une pathologie cardiaque ou cardiovasculaie sévère.

Deux entraineurs partageaient l’entraînement des athlètes-étudiants et avaient des relations franches et informelles avec leurs élèves. Ils ont ainsi pu connaître leurs réactions après vaccination, de même qu’ils ont pu facilement savoir qui était vacciné et qui ne l’était pas. Une stricte anonymisation des sportifs, de leurs parents et de leurs entraîneurs a été respectée pour éviter l’aspect émotionnel lié à la propagande faite pour la vaccination par les leaders politiques. Le choix des parents, quant à la vaccination de leur enfant, n’a pas été connu ni par les entraîneur ni par les auteurs de l’étude avant que celle-ci soit terminée.

Voici le rapport des entraîneurs obtenu rétrospectivement après leur observation des sujets vaccinés :

  1. Aucun des sujets vaccinés n’a pu atteindre son niveau de performance antérieur à la vaccination. Tous ont été en dessous de leur niveau en 2020, selon les évaluations des deux entraîneurs.
  2. Aucun des sujets vaccinés ne peut soutenir le même exercice pendant la durée qu’ils toléraient pourtant avant la vaccination.
  3. Le temps de récupération après l’effort était plus long chez les vaccinés qu’avant la vaccination ; il était également plus long que chez les non vaccinés.
  4. Après les injections de vaccin, la plupart sinon tous les vaccinés se plaignaient de l’une ou plus des réactions suivantes après vaccination :
    1. Douleur thoracique
    2. Sensation de vertige
    3. Voir des étoiles
    4. Se sentir près de s’évanouir
    5. Souffle court

Les jeunes sportifs parlaient à leur entraîneur spontanément et librement de ces symptômes.

  1. Les filles non-vaccinées étaient maintenant capables de battre les garçons vaccinés en compétition. Ceci est inattendu et considéré comme inhabituel par les entraîneurs.

1), 2), 3) et 5) sont encore observés chez tous les sportifs vaccinés, jusqu’à plusieurs mois après la vaccination.

Par contre, les sportifs non-vaccinés n’ont eu aucun des symptômes ou déficit de leurs performances sportives ou de diminution de leur endurance, comme observé par les deux entraîneurs, et continuent à améliorer leurs performances et leur endurance, comme s’y attendaient les entraîneurs.

On peut s’attendre à ce que les athlètes aient une circulation sanguine plus efficace pendant un exercice que s’ils étaient sédentaires. Cette augmentation de la circulation a pour but de suppléer au besoin accru d’Oxygène du corps et à l’élévation d’activité métabolique que requiert cet exercice.

Augmenter le flux sanguin requiert une augmentation du débit cardiaque et une vasodilatation artérielle. La vasodilatation coronaire est contrôlé par des mécanismes autorégulateurs, de même que l’innervation neurologique vasculaire médiée par le système nerveux autonome et les hormones servent à ajuster vasodilatation et vasoconstriction, si c’est rendu nécessaire par une activité physique.

Les vaccins COVIDmRNA démarrent leur activité par la production de protéine Spike partout dans le corps. Les effets de cette protéine Spike sur les récepteurs ACE2 dans l’endothélium vasculaire sont une vasoconstriction. Le résultat peut être l’empêchement d’augmentation de flux sanguin et d’oxygène, au moment où la demande est la plus importante, pendant l’exercice. Les facteurs immunitaires et inflammatoires associés à la protéine Spike peuvent aussi affecter les cellules périvasculaires et périartérielles, aboutissant à une infiltration de lymphocytes T-CD8 et de lymphoctes NK(([6]  S. Gundry. Abstract 10712 : Observational findings of PULS cardiac test finding for inflammatory markers in patients receiving mRNA vaccines. Circulation. Nov 8 2021
https://www.ahajournals.org/doi/abs/10.1161/circ.144.suppl_1.10712)). Tout cela peut diminuer la vasodilatation coronaire.

De plus, les positions et les effets de la protéine Spike viennent compliquer le problème de l’apport de sang aux tissus coronaires et périphériques. Exsudant de la surface endothéliale, les protéines Spike sont arrimées sur les récepteurs ACE2. Ceux-ci sont suspectés d’affecter défavorablement un flux sanguin turbulent plutôt qu’un flux laminaire. Quand le sang stagnant s‘accumule, la cascade des réactions de coagulation démarre de façon ubiquitaire dans tout le corps. De tels micro-caillots s’épaississent et ralentissent le flux sanguin, ce qui va encore plus empêcher la livraison de sang et d’oxygène dans les lits capillaires du cœur et à la périphérie.

Donc, le flux sanguin coronaire peut être défavorablement affecté par une viscosité élevée, qui est aussi causée par une agrégation des globules rouges, provoquée par la protéine Spike par le biais d’une adhésion via la molécule CD 147. En résultat, le cœur se fatigue à pousser au travers des artérioles et des capillaires du corps un liquide plus visqueux que le sang normal.

Un tel mécanisme, décrit plus loin ici(([7]  C.Huber. Heart damage from the COVID vaccines : is it avoidable ? PDMJ 3 Jul 14 2021
https://pdmj.org/papers/myocarditis_paper)) crée un obstacle au passage optimal du sang, ce qui affectera nécessairement tous les receveurs de vaccins anti-COVID générateurs de protéines Spike. Nous devons donc recommander d’éviter l’utilisation de tout vaccin anti-COVID  pour tous les enfants ou jeunes adultes qui prévoient ou réalisent un engagement dans les exercices physiques.

Références




On a ce qu’on mérite

[Source : oumma.com]

Par Hocine Kerzazi
10 avril 2022, 9 h 39 min

L’élection présidentielle annonce des lendemains difficiles et celui du 24 avril sera particulièrement violent. La France se réveillera dans la douleur et il faudra se regarder en face. À moins qu’un sursaut salvateur ne se produise.

La France a besoin d’un bouleversement, d’une prise de conscience radicale. L’état de santé démocratique du pays est préoccupanti mais, à en croire les sondages, trop peu de Français en mesurent la gravitéii.

Et pour cause, de savants procédés de soumissioniii et de manipulation des massesiv sont déployés par le président depuis cinq ans, et ça marche : une foule d’adeptes sensibles aux grosses ficelles médiatiques s’interdit de réaliser qu’un désastre se prépare sous leur nez. Ils persistent à nier le péril démocratique en cours et refusent tout ce qui invalide désormais la légitimité du président-candidat. Ils font prévaloir la logorrhée médiatique, leur dogmatisme ou leur carrière sur la réalité du bilan présidentiel.

Quand on leur présente des faits concrets, ils refusent de les voir, s’enferment dans des calculs politiciens, des attaques personnelles et des raisonnements par étiquettes, déconsidérant les messagers pour s’épargner à bon compte de juger le réel. Ils sont comme le coyote du cartoon qui galope dans le vide sans s’apercevoir que le sol s’est dérobé sous ses pieds. La chute n’est pas moins inévitable.

Aussi, il y a là de quoi être particulièrement inquiet de ces attitudes d’aveuglement volontaire. Inquiet d’abord de voir des Français se résigner et attendre l’homme providentiel qu’on choisira pour eux. Inquiet ensuite d’en voir se défausser, et participer à leur propre naufrage.

Je suis d’autant plus préoccupé que j’ai dressé le bilan social catastrophique d’Emmanuel Macron, et que je tente d’alerter sur ce qui se joue sous leurs yeuxv. Je montre en effet dans mon livre qu’il est encore temps d’agir contre ce déclin de la démocratie et l’autoritarisme en cours. Par exemple, avec les mesures politiques de bon sens dont je rends compte dans le dernier chapitre, mais surtout par la critique à la racine du macronismevi, par le dévoilement de ses ressorts idéologiquesvii, de la teneur de son projetviii et de son échec manifesteix.

Le fait est que toutes ses belles promesses se sont envoléesx. Les mirages de la novlangue et du jargon techno-managérial se sont évanouisxi. Ne restent que le vide moral et les scandalesxii. Les milliardaires d’Open-Luxxiii privent nos services publics de milliers de milliards d’eurosxiv, mais le scandale continue d’être occulté par des gouvernants complaisants et une machine médiatique complicexv. Comment admettre qu’une infime part du peuple français « s’exonère, en cachette, des charges communes et de l’intérêt général »xvi alors que, dans le même temps, un président arrose de millions des cabinets privés américainsxvii, explique « qu’il n’y a pas d’argent magique » pour les hôpitaux aux aboisxviii, qu’il faut « se serrer la ceinture »xix, et donc travailler plus longtempsxx ?

À l’heure où les scandales sapent les bases de notre société, l’urgence du moment commande de ne plus faire semblant de rien. Les Français ne sont pas des moins que rien tout juste bons à consommer, à obéir et à se taire. Nombre d’entre eux oppose une résistance farouche à l’apathie que les empires du divertissement s’appliquent à instiller dans leurs esprits. Mais ils doivent encore se libérer d’une triple aliénation : celle des mass-médias qu’il est temps de rendre véritablement indépendantsxxi ; celle de l’oligarchie dont il faut révoquer les privilègesxxii ; celle de la croissance aveugle et forcenée qui mine le progrès humainxxiii.

Ce n’est qu’à cette condition, en développant une conscience avertie, libre et humaine, qu’ils pourront s’extraire du défaitisme ambiant et regagner leur souveraineté.

Mais pour que s’accomplisse cette espérance, un chemin tortueux reste à parcourir. L’élection présidentielle ouvre la voie et nous place devant nos responsabilités : décider de notre destin collectif ou se complaire dans l’effondrement. Alors, quelle que soit l’issue du scrutin, « on aura ce qu’on mérite ».

Notes

i https://www.economist.com/graphic-detail/2021/02/02/global-democracy-has-a-very-bad-year?utm_campaign=editorial-social&utm_medium=social-organic&utm_source=twitter

ii La situation tient en six points : 1. « Grand effondrement » des services publics : https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/presidentielle-plusieurs-associations-alertent-du-grand-effondrement-des-services-publics-87115970-8dbd-11ec-b752-e3a9d18d1e6e; 2. Appauvrissement des plus pauvres : https://www.ouest-france.fr/economie/social/les-francais-les-plus-riches-s-enrichissent-les-plus-pauvres-s-appauvrissent-6971836 ; 3. Surveillance de masse : https://www.la-croix.com/France/Radicalisation-algorithmes-traquer-signaux-faibles-2021-04-28-1201153078 ; https://www.lci.fr/justice-faits-divers/fichiers-de-renseignement-le-conseil-d-etat-autorise-le-fichage-des-opinions-politiques-ou-appartenances-syndicales-2174615.html ; 4. Recul du droit à l’information : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/18/loi-securite-globale-le-conseil-de-l-europe-exhorte-led-senat-a-amender-le-texte_6063815_3210.html ; 5. Limitation des libertés: https://www.laquadrature.net/2019/05/09/une-loi-contre-la-haine-anti-macron/https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3452_proposition-loi; 6. Répression violente : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/24/un-nouveau-camp-de-migrants-au-c-ur-de-paris-aussitot-violemment-demantele_6060869_3224.htmlhttps://www.lefigaro.fr/marches-des-libertes-un-photographe-syrien-blesse-rsf-denonce-des-violences-policieres-20201128https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/videos-le-journaliste-remy-buisine-frappe-au-sol-par-un-policier-a-paris-enquete-ouverte_37683319.htmlhttps://www.mediapart.fr/journal/france/030121/comment-les-forces-de-l-ordre-ont-sabote-la-manifestation-du-12-decembre-2020?onglet=fullhttps://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/11/france-is-not-the-free-speech-champion-it-says-it-is/http://www.snj.fr/thèmes/liberté ; https://rsf.org/fr/observatoire19-Coronavirus-Covid19https://www.lemonde.fr/police-justice/video/2019/12/11/notre-enquete-video-comment-la-police-a-grievement-blesse-un-gilet-jaune-le-16-novembre-sur-la-place-d-italie-a-paris_6022448_1653578.html ; https://www.lemonde.fr/police-justice/video/2019/10/17/gilets-jaunes-comment-un-policier-a-tire-au-lbd-40-dans-la-tete-d-un-manifestant_6015828_1653578.htmlhttp://www.snj.fr/thèmes/liberté ; https://rsf.org/fr/observatoire19-Coronavirus-Covid19https://www.mediapart.fr/journal/france/180619/liberte-d-expression-nicole-belloubet-veut-s-attaquer-la-loi-de-1881https://vincennesparisot.wordpress.com/page/3/, https://www.lemonde.fr/…/gilets-jaunes-reporters-sans… , https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/maintaining-public-order-and-freedom-of-assembly-in-the-context-of-the-yellow-vest-movement-recommendations-by-the-council-of-europe-commissioner-for-https://news.un.org/fr/story/2019/03/1037951, https://www.nouvelobs.com/societe/20190312.OBS1572/gilets-jaunes-le-defenseur-des-droits-denonce-un-renforcement-de-la-repression-en-france.html…

iii Comme l’écrit Français Ruffin, Emmanuel Macron a perdu le consentement du peuple : « Vous ne dirigez plus. Il ne vous reste que la force de coercition : la police tous les samedis, les matraques et les gaz lacrymogènes. Vous ne dirigez plus : vous dominez ». Ce qui importe à Emmanuel Macron n’est pas de gouverner le peuple français mais de le soumettre. https://francoisruffin.fr/pacte-aeroports-de-paris/.

iv Pour gérer la crise sanitaire, on attendait d’un Président de la République qu’il réunisse les experts français de santé publique et qu’il consulte les organes officiels. Cependant, Emmanuel Macron a préféré monter de toutes pièces un pseudo « conseil scientifique » créé par cooptation, sans valeur scientifique, ni aucune attribution en santé publique. Pire, il a préféré engager des organisations privées, des Nudge Unit, spécialisées dans le neuro-marketing, la suggestion mentale et les techniques manipulatoires d’incitation et de modulation des comportements. Celles-ci ont ainsi été chargées de prendre toutes les décisions concernant la crise sanitaire afin, espérait le président, nous conduire dans la « bonne direction ». https://www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-comment-les-sciences-comportementales-aident-les-politiques-a-gerer-la-crise-sanitaire-1585316002,

v Hocine Kerzazi, Islamo-diversion. Un quinquennat de casse sociale, Paris : L’Harmattan, 2021, 196 p.

vi https://oumma.com/emmanuel-zemmour/

vii https://oumma.com/sublime-imposture/

viii https://oumma.com/si-macron-est-reelu/

ix https://oumma.com/2022-lapocalypse/

x https://www.acrimed.org/Les-editocrates-eblouis-par-Macron-et-en-rage, https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/04/04/a-l-assemblee-le-grand-debat-accouche-d-une-souris_5445660_823448.html

xi https://www.marianne.net/politique/emmanuel-macron-elu-il-va-falloir-s-habituer-sa-novlanguehttps://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/la-novlangue-manageriale-un-instrument-de-manipulation-au-service-du-pouvoir/

xii https://oumma.com/lautre-scandale-de-macron/

xiii OpenLux est une enquête monumentale lancée par Le Monde et un consortium international de journalistes. Elle révèle l’ampleur de l’évasion et de la fraude fiscales : 37 des 50 familles les plus riches de France échappent ainsi au fisc. Des dizaines de privilégiés gravitant dans les arcanes de la finance, des médias et de la politique privent les caisses publiques françaises de centaines de milliards d’euros chaque année. 6 500 milliards de fortunes planqués dans des paradis fiscaux. Autant de recettes en moins pour nos hôpitaux, pour nos écoles, pour nos retraites.

xiv https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/11/06/25001-20171106ARTFIG00212-paradise-papers-face-a-l-evasion-fiscale-la-classe-politique-demunie.php

xv Pas un mot (ou presque), dans les médias de milliardaires parfois mis en cause. Rien dans Le Parisien et Les Échos du milliardaire Bernard Arnault ; rien sur BFM-TV, RMC, Libération du milliardaire Patrick Drahi ; rien sur Challenges et Sciences et Avenir du groupe Nouvel Observateur du milliardaire Claude Perdriel ; rien dans Paris Match, Journal du Dimanche et Europe 1 du milliardaire Arnaud Lagardère. https://www.francetvinfo.fr/economie/impots/paradis-fiscaux/paradis-fiscaux-on-vous-resume-openlux-ces-revelations-qui-epinglent-le-luxembourg-et-des-grandes-fortunes-francaises_4289725.html

xvi https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/08/openlux-en-n-osant-pas-nommer-un-paradis-fiscal-on-ne-s-attaque-pas-aux-questions-qui-minent-nos-democraties_6069135_3232.html

xvii https://www.humanite.fr/politique/vaccination/derriere-le-fiasco-vaccinal-les-ravages-dune-gestion-confiee-aux-cabinets

xviii https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/budget-largent-est-il-devenu-magique

xix https://www.20minutes.fr/economie/2095087-20170629-jusqu-point-france-va-devoir-serrer-ceinture-cour-comptes-rend-rapport ; https://www.lepoint.fr/economie/comment-les-collectivites-locales-vont-devoir-se-serrer-la-ceinture-17-07-2017-2143796_28.php ; https://www.capital.fr/economie-politique/les-chambres-de-commerce-priees-de-se-serrer-la-ceinture-1297351 ;

xx https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/04/29/non-les-salaries-francais-ne-travaillent-pas-moins-que-leurs-voisins_5456229_4355770.html#:~:text=Les%20décodeurs-,Non%2C%20les%20salariés%20français%20ne%20travaillent%20pas%20moins%20que%20leurs,ou%20plus%20que%20leurs%20voisins.

xxi Cagé, J. Huet, B. L’Information est un bien public. Refonder la propriété des médias, Seuil, février 2021.

xxii https://www.bastamag.net/Herve-Kempf-Il-est-vital-pour-l

xxiii https://www.traxmag.com/elon-musk-veut-diffuser-de-la-musique-directement-dans-votre-cerveau/https://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/bill-gates-steve-jobs-quand-les-patrons-de-la-silicon-valley-interdisent-les-portables-et-les-reseaux-a-leurs-enfants_2514445.html, https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/implantation-sous-cutanee-des-micropuces-rfid-ou-en-est-on-91046/




Le plus gros mensonge de l’histoire: La base de données est erronée. Il n’y a jamais eu de pandémie. Les mandats Covid, y compris le vaccin, sont invalides.

[Source : mondialisation.ca]

Les « cas confirmés Covid-19 » par PCR n’ont aucun sens. Le projet de test d’antigènes et à domicile de plusieurs milliards de dollars est faux

Par Prof Michel Chossudovsky

Cet article a été publié initialement le 28 mars 2022.

Introduction

Déstabiliser la structure sociale, politique et économique de 190 pays souverains ne peut constituer une « solution » pour lutter contre le virus. Mais c’était la « solution » imposée qui fut mise en œuvre en plusieurs étapes dès le début de la crise corona en janvier 2020. C’est la destruction de la vie des populations à l’échelle mondiale. C’est la déstabilisation de la société civile.

La fausse science a soutenu ce programme dévastateur. Les mensonges ont été soutenus par une campagne de désinformation massive dans les médias. Des « alertes Covid » 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, incessantes et répétitives au cours des deux dernières années.

Le confinement historique du 11 mars 2020 a déclenché un chaos économique et social dans le monde entier. C’était un acte de « guerre économique » : une guerre contre l’humanité. 

Ce programme diabolique a sapé la souveraineté des États-nations. 

Il a contribué à une vague de faillites. Il a appauvri des populations entières à l’échelle mondiale.

Cela a conduit à une spirale de la dette globale libellée en dollars. 

Les puissantes structures du capitalisme mondial, le grand capital (Big money) et son appareil militaire et de renseignement en sont la force motrice.

En utilisant des technologies numériques et de communication avancées, le verrouillage et la «fermeture» de l’économie mondiale sont sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Le rôle central du test de réaction en chaîne par polymérase de transcription inverse (RT-PCR)

Dès le début, les médias et les gouvernements ont négligé et ignoré les défauts et les faussetés concernant le test RT-PCR comme moyen de détecter la propagation du virus et d’identifier le SRAS-CoV-2.

« Le PCR est un processus. Il ne vous dit pas que vous êtes malade ».

Dr. Kary Mullis , lauréat du prix Nobel et inventeur de la RT-PCR, est décédé en août 2019.

« Cette utilisation abusive de la technique RT-PCR est employée comme une stratégie implacable et intentionnelle par certains gouvernements, appuyés par des conseils scientifiques de sécurité et par les médias dominants, pour justifier des mesures excessivescomme la violation d’un grand nombre de droits constitutionnels, (…) sous prétexte d’une pandémie qui se base sur un nombre de tests RT-PCR positifs, et non sur un nombre de malades réels. »

Dr Pascal Sacrémédecin belge spécialisé en soins intensifs et analyste renommé en santé publique.

La base de données des « cas confirmés Covid-19 » est invalide.

La désinformation médiatique a prévalu pendant plus de deux ans malgré le fait que l’OMS et le CDC (avec les sous-entendus habituels) aient confirmé ce que l’on savait depuis le tout début en janvier 2020, à savoir que le test RT-PCR utilisé pour justifier tous les mandats Covid-19 sans exception incluant le confinement, la distanciation sociale, le masque, le confinement de la main-d’œuvre, la fermeture de l’activité économique, etc. étaient erronés et invalides. 

L’OMS a publié son Mea Culpa il y a plus d’un an, le 20 janvier 2021. Quelques mois plus tard, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC)   (21 juillet 2021) appelaient au retrait du test PCR comme méthode valide afin de  détecter et identifier le SRAS-CoV-2. 

Depuis le 31 décembre 2021, le test PCR n’est plus considéré comme valide par le CDC aux États-Unis. Pour plus de détails, voir :  Une véritable bombe : Aux États-Unis le CDC ne reconnaît plus le test PCR comme une méthode valide pour détecter les « cas confirmés Covid-19 »

Le CDC a maintenant fermement reconnu que le test PCR ne différencie pas de manière efficace entre la maladie Covid-19 et la grippe saisonnière. Un PCR positif n’implique pas un « cas confirmé Covid-19 ». Il pourrait s’agir de la grippe ou d’un rhume corona. Le CDC a appelé à son retrait à compter du 31 décembre 2021.

Cliquez ici ou sur l’écran pour voir la vidéo



Fake Data : 465 millions de soi-disant « cas confirmés Covid-19 »

Si le test PCR est invalide (confirmé par de nombreuses études ainsi que par l’OMS, les CDC),  les 465 millions dits « Confirmed Covid-19 Cases »  (voir schéma ci-dessous, 18 MARS 2022) collectés et compilés dans le monde depuis le début de la crise Covid-19 n’ont aucun sens. Cliquez ici pour obtenir les derniers chiffres.

Le traité sur la pandémie et le code de vérification QR 

Début mars 2022, un organe intergouvernemental de négociation (INB) a été créé avec le mandat de  créer un « traité sur la pandémie », c’est-à- dire  une entité mondiale de gouvernance de la santé sous les auspices de l’OMS, qui l’emporterait sur l’autorité des États membres de l’OMS :

« L’INB a tenu sa première réunion pour rédiger et négocier un instrument international sur la prévention, la préparation et la réponse à la pandémie sous l’autorité de l’OMS »

Mercola

Le traité sur la pandémie   est lié au  projet de code de vérification QR de l’OMS ,  qui vise à créer une banque de données numérique mondiale de 7,9 milliards de personnes. Les deux initiatives seraient menées simultanément par l’OMS en liaison avec ID2020  et la Gavi Alliance , toutes deux financées par la Fondation Gates.

Peter Koenig décrit le QR Code comme « une identification entièrement électronique – reliant tout à tout de chaque individu (dossiers de santé, bancaires, personnels et privés, etc.). »

Selon  David Scripac   « Un système mondial d’identification numérique est en cours de création. [L’objectif] du FEM – et de toutes les banques centrales  [est] de mettre en place un système mondial dans lequel les données personnelles de chacun seront intégrées au réseau de monnaie numérique de banque centrale – Central Bank Digital Currency (CBDC). 

Le code de vérification QR ouvre potentiellement la voie à la mise en place d’ un « État policier mondial » contrôlé par l’établissement financier. Cela fait partie de ce que feu David Rockefeller a appelé « la marche vers le gouvernement mondial ».

La légitimité du traité sur la pandémie et du code de vérification QR sous les auspices de l’OMS repose sur la présomption que la prétendue « pandémie de la Covid-19 est réelle » et que le « vaccin à ARNm constitue une SOLUTION à la prétendue pandémie Covid-19 ».

Les deux initiatives sont fondées sur la fraude pure et simple et la corruption: 

1. Le nombre de « cas confirmés cumulatifs de la Covid-19 » résultant du test RT-PCR ne justifiait aucunement la décision de l’OMS de lancer officiellement une pandémie à l’échelle planétaire en date du 11 mars 2020 Les chiffres étaient ridiculement bas. Il n’y avait aucune preuve que le SRAS-CoV-2 se propageait à l’échelle nationale ou internationale.

2. Les consignes de confinement transmises en mars 2020 à plus de 190 États membres de l’ONU sont totalement invalides.

3. La méthodologie utilisant le test PCR pour détecter et identifier le SRAS-CoV2 et ses variants présumées a été reconnue par l’OMS et le CDC comme étant totalement dysfonctionnelle, comme indiqué ci-dessus.

4. Toutes les données relatives aux cas confirmés cumulatifs de la Covid-19 compilées par les gouvernements nationaux et tabulées par l’OMS depuis janvier 2020 sont invalides et dénuées de sens.

5. Le vaccin Covid-19 lancé en novembre 2020 a entraîné une vague mondiale de mortalité et de morbidité à la hausse.

Dans cet article, je distinguerai plusieurs phases dans l’évolution de cette crise.

Phase I : un nombre ridiculement bas de « cas confirmés Covid-19 » utilisé pour justifier le lancement de la pandémie de la Covid-19

Depuis le tout début, les estimations de «cas positifs confirmés» font partie d’un «jeu de chiffres».

La première étape de cette crise fut le lancement d’une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) par l’OMS le 30 janvier . Bien qu’officiellement elle n’ait pas été désignée comme une « pandémie », cette décision a néanmoins contribué à mener la campagne de peur. Le nombre de «cas confirmés» basés sur des estimations erronées (PCR) utilisés pour justifier cette décision de grande envergure était ridiculement bas.

La population mondiale hors Chine est de l’ordre de 6,4 milliards. Au 30 janvier 2020 hors de Chine, il y avait :

83 cas dans 18 pays, et seulement 7 d’entre eux n’avaient aucun antécédent de voyage en Chine. (voir OMS , 30 janvier 2020).

Il n’y avait aucune « base scientifique » pour justifier le lancement d’une urgence mondiale de santé publique de portée internationale.

Capture d’écran du tableau OMS, 29 janvier 2020 ,

Le jour suivant, le 31 janvier 2020 :   le président Trump suspend les voyages aériens avec la Chine , ce qui a contribué à enclencher la crise du transport aérien et du commerce des marchandises. Les cinq soi-disant «cas confirmés» aux États-Unis  étaient suffisants pour «justifier» la décision du président Trump du 31 janvier 2020.

20 février 2020 :  Lors d’une conférence de presse le jeudi 20 février après-midi (heure CET) lors d’un  briefing à Genève, le directeur général de l’OMSLe Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus , a déclaré qu’il était:

« préoccupé par le fait que la possibilité de contenir l’épidémie de coronavirus se « fermait »…

« Je crois que la fenêtre d’opportunité est toujours là, mais qu’elle se rétrécit. »

Ces déclarations étaient basées sur 1076 cas en dehors de la Chine pour une population de 6,4 milliards.

Ces déclarations ont d’emblée contribué à intensifier la campagne de peur, malgré le fait que le nombre de cas confirmés en dehors de la Chine était extrêmement faible.

Les 20 et 21 février 2020 marquent le début du krach financier de 2020 qui fut enclenché par la déclaration du Dr Tedros. 

11 mars 2020 : Le 11 mars 2020 : Le verrouillage. 44 729 « cas confirmés » pour justifier la fermeture de 190 économies nationales.

Une pandémie est généralement définie comme:

« Une épidémie d’une maladie survenant sur une vaste zone géographique (telle que plusieurs pays ou continents) et affectant généralement une proportion importante de la population »

(Webster-Merriam , emphase ajoutée)

En supposant que le test PCR est valide (ce qui n’est pas le cas), le nombre de cas confirmés cumulés le 11 mars était ridiculement bas. 44 279 cas PCR positifs dans le monde en dehors de la Chine.

C’EST UNE FRAUDE. IL N’Y AVAIT PAS DE PANDÉMIE LE 11 MARS 2020

Le directeur général de l’OMS avait déjà annoncé la dite pandémie lors de sa conférence de presse du 21 février .

« le monde devrait faire plus pour se préparer à une éventuelle pandémie de coronavirus ». L’OMS avait appelé les pays à être « dans une phase de préparation ».

L’OMS a officiellement déclaré une pandémie mondiale à un moment où le  nombre de cas confirmés hors de Chine (6,4 milliards d’habitants) était de l’ordre de   44279 et 1440 décès  (chiffres enregistrés par l’OMS pour le 11 mars, (au 12 mars) (voir tableau). Ce sont les chiffres utilisés pour justifier le confinement et la fermeture de 190 économies nationales.

(Le nombre de décès hors de Chine mentionné dans la conférence de presse de Tedros était de 4291).

Aux États-Unis, recensés le 11 mars 2020, il y a eu selon John Hopkins : 1 335 « cas » et 29 décès  (« présomptifs » plus PCR confirmés).

Selon l’OMS,  le 9 mars, il y avait 3457 cas aux États-Unis.

Aux États-Unis, le 9 mars 2020, il y avait  3 457 «cas confirmés»  sur une population de 329,5 millions de personnes

Capture d’écran du graphique de l’OMS Graphique interactif de l’OMS .

Au Canada le 9 mars 2020, il y avait 125 « cas confirmés » sur une population de 38,5 millions de personnes

Capture d’écran du graphique de l’OMS Graphique interactif de l’OMS .

Ce sont les chiffres utilisés pour justifier la « fermeture » des États-Unis et du Canada en mars 2020.

C’EST UNE FRAUDE. UN GROS MENSONGE.  

Immédiatement après l’annonce de l’OMS du 11 mars 2020, la campagne de peur s’accélère

Pourtant, c’est sur la base de ces 44 729 cas que des politiques de confinement d’une ampleur sans précédent furent imposées à 190 pays souverains par le biais d’une procédure décisionnelle complexe qui inévitablement exigeait la fraude, les menaces et la corruption de la classe politique.

Le confinement du 11 mars a été suivi du jeudi noir, un deuxième krash financier majeur, qui a immédiatement suivi l’annonce de la pandémie.

Phase II. Mars-décembre 2020 : Campagne de peur. Le test PCR passe à la vitesse supérieure.

De mars 2020 jusqu’au lancement du vaccin ARNm COVID-19 en novembre 2020, le test PCR passe à la vitesse supérieure.

Depuis le 11 mars 2020, suite au confinement, les gouvernements nationaux furent invités à mettre en œuvre le test PCR-RT à grande échelle, dans le but d’augmenter le nombre de cas covid positifs dans le monde.

Test, Test, Test : Les chiffres ont commencé à grimper en vue de générer de plus en plus de fausses statistiques.

Regardez le tableau ci-dessous. On observe un très petit nombre de cas positifs au début mars 2020. Et puis, les cas positifs de la Covid montent en flèche en avril, mai et juin 2020.

Phase III. Début novembre 2020. Début du programme mondial de vaccination contre la Covid

Soutenu par la désinformation médiatique, le vaccin à ARNm fut présenté comme une solution pour endiguer la pandémie. Amplement documenté, ce vaccin a déclenché dès son apparition en décembre 2020 une tendance à la hausse de la mortalité et de la morbidité.

Vidéo : Dans de nombreux pays, il y a eu un changement significatif de la mortalité suite à l’introduction du vaccin à ARNm

https://www.youtube.com/embed/xSrc_s2Gqfw

Source : HeathData.org

#Oui, c’est un « Vaccin tueur »

Les preuves sont accablantes. Les derniers chiffres officiels  indiquent environ :

65 629 décès liés à l’injection Covid-19 et 10 439 642 blessures signalés au 24 février 2022. pour l’UE, les États-Unis et le Royaume-Uni réunis.

Mais seule une petite fraction des victimes ou des familles des personnes décédées passera par le processus fastidieux de déclaration des décès et des effets adverses liés au vaccin aux autorités sanitaires nationales.

Désinformation des médias : Le virus est un « tueur à gages », « Le vaccin sauve des vies » !

Le SARS-CoV2 détecté par le test PCR est de manière implacable dépeint comme  un « virus tueur ».

Il y a beaucoup d’inconnues cruciales à propos de ce virus, y compris la façon dont il tue exactement, s’il évoluera vers quelque chose de plus – ou de moins – mortel… « .

« Il  y a de nombreuses inconnues cruciales à propos de ce virus, y compris comment exactement il tue, s’il évoluera vers quelque chose de plus — ou moins — mortel  … »

Nature

Un rapport sensationnaliste de la BBC sous le titre :  « Pourquoi le virus est-il une telle menace » soutient (en citant et en déformant des « avis scientifiques ») que le virus a une « tactique évolutive tueur de délit de fuite » [hit and run] pour propager l’infection Covid-19 loin et large. Rapport opportun publié deux semaines avant le lancement du vaccin à ARNm :

« Maître de la tromperie. Aux premiers stades d’une infection, le virus est capable de tromper l’organisme . …

Il [le virus] se comporte comme un tueur « avec délit de fuite » 

La quantité de virus dans notre corps commence à culminer la veille de la maladie. …

Mais il faut au moins une semaine avant que la Covid ne progresse au point où les gens ont besoin d’un traitement hospitalier. « C’est une tactique évolutive vraiment géniale – vous ne vous couchez pas, vous sortez et passez un bon moment », déclare le professeur Lehner.

Ainsi, le virus est comme un conducteur dangereux qui fuit la scène – le virus est passé à la prochaine victime bien avant que nous ne guérissions ou ne mourions.

En termes clairs, « le virus se moque » de votre mort, dit le professeur Lehner, « c’est un virus de type hit and run »(un tueur en délit de fuite).Il fait des choses particulières et inattendues au corps ( BBC, James Gallagher, 22 octobre 2020, emphase ajoutée) (Voir l’article en français : Pourquoi le coronavirus est-il si mortel ?)Propos absurdes! La BBC personnifie le virus tueur, dans le but de semer la panique. Non seulement ces rapports sensationnalistes sont basés sur les résultats des tests PCR invalides, mais ils contredisent également la définition officielle de l’OMS concernant la Covid -19

« Les symptômes les plus courants de la COVID-19 sont la fièvre, la toux sèche et la fatigue. … Ces symptômes sont généralement légers et commencent progressivement. Certaines personnes sont infectées mais ne présentent que des symptômes très légers . La plupart des gens (environ 80 %) se rétablissent de la maladie sans avoir besoin de soins hospitaliers. Environ 1 personne sur 5 qui contracte la COVID-19 tombe gravement malade et développe des difficultés respiratoires. »

D’ailleurs, rarement évoqué par les médias ou par les politiciens : Le CDC (qui est une agence du gouvernement américain) confirme que la Covid-19 est similaire à la grippe:

« La grippe (grippe) et la COVID-19 sont toutes deux des maladies respiratoires contagieuses, mais elles sont causées par des virus différents . La COVID-19 est causé par une infection par un nouveau coronavirus (appelé SRAS-CoV-2) et la grippe est causée par une infection par des virus de la grippe .

Étant donné que certains des symptômes de la grippe et de la COVID-19 sont similaires, il peut être difficile de faire la différence entre eux en se basant uniquement sur les symptômes, et des tests peuvent être nécessaires pour aider à confirmer un diagnostic . La grippe et la COVID-19 partagent de nombreuses caractéristiques, mais il existe des différences essentielles entre les deux. »

Si le public avait été informé et rassuré que la Covid est « similaire à la grippe », la campagne de peur serait tombée à plat. Et le programme de vaccination aurait été carrément rejeté.

Il convient de noter que le vaccin à ARNm présenté à l’opinion publique comme une solution pour freiner le virus tueur s’est appuyé sur le test PCR comme moyen valable d’évaluer la propagation de la maladie. Aux États-Unis, le vaccin à ARNm a été lancé le 14 décembre 2020. Six semaines plus tard, l’OMS abroge la validité du test PCR. À son tour, le 21 juillet 2021, le CDC déclare le PCR invalide comme moyen de détecter le virus.

Phase IV : 26 novembre 2021, « Black Friday ». Le variant Omicron

Souvenez-vous de la crise d’Omicron, toujours en cours. Effrayant. Un nouveau variant Covid aurait été découverte en Afrique du Sud et qui s’est propagée dans le monde entier. Comment a-t-il été détecté ? Le test PCR ?

Tout a commencé le Black Friday, le lendemain du Thanksgiving (Action de Grâce aux Etats Unis), le 26 novembre 2021.

Cela a déclenché une nouvelle campagne de peur ainsi qu’une instabilité sur les marchés boursiers, les actions des producteurs de vaccins Big Pharma augment en flèche.  Cela a incité les gens à se faire vacciner.

L’annonce d’omicron était une fraude soigneusement préparée. Deux jours plus tard, l’OMS a poliment abrogé la déclaration de son propre groupe de travail consultatif :

«  Il n’y a actuellement aucune information suggérant que les symptômes associés à Omicron soient différents de ceux des autres variants . »  

À son tour,  le Dr Angelique Coetzee , présidente de l’Association médicale sud-africaine (SAMA) a décrit le variant omicron comme « extrêmement bénigne, pour nous [ce sont] des cas bénins.  … J’ai parlé à d’autres collègues à moi et ils donnent la même image. ( Voir l’interview vidéo sur CNBC )

Ces rectifications n’ont en rien entravé la campagne de peur 24 heures sur 7 jours alimentée par la désinformation médiatique. En fait, cela a créé la panique.

Pendant ce temps, une campagne massive de tests à domicile a été lancée.

Phase V : Des milliards de tests à domicile et antigéniques distribués à l’échelle mondiale

Tests massifs à domicile : la peur est « bonne pour les affaires » [Fear is Good for Business]

Littéralement, des milliards de kits de test d’antigènes et à domicile ont été distribués à l’échelle mondiale. Aux États-Unis, plus d’un milliard de kits de test ont été mis à la disposition d’une population de 340 millions d’Américains.

Au Canada, 291 millions de trousses de test ont été distribuées. La population du Canada est de l’ordre de 38,5 millions d’habitants.

Dans de nombreux pays, le variant « mortel » Omicron est devenue le prétexte pour mettre en place de nouveaux verrouillages partiels, l’accélération du mandat vaccinal, des restrictions de voyage ainsi que des mandats de confinement et de séjour à domicile pendant la période des vacances de Noël et du Nouvel An.

Vous trouverez ci-dessous les chiffres des soi-disant « cas confirmés Covid-19 » dans le monde au début novembre 2021. (01/11/21)

Augmenter le nombre de FAUX « cas confirmés Covid-19 »

Coïncidant avec la crise d’Omicron, l’augmentation de l’importation et de la distribution de littéralement des milliards de kits de test à domicile et d’antigènes a contribué à  faire augmenter le nombre de FAUX « cas confirmés Covid-19 ».

En moins de 5 mois (du 1er novembre 2021 au 18 mars 2022), les cas confirmés cumulés ont presque doublé.

L’achat par Joe Biden de plus d’un milliard de kits de test à domicile et d’antigènes  

Aux États-Unis , la Maison Blanche a annoncé en janvier qu’elle achetait aux frais des contribuables :

 » Un milliard de tests à offrir gratuitement aux Américains avec la commande en ligne d’un demi-milliard de tests commence le 19 janvier ». 

Cet achat s’ajoutait aux livraisons antérieures de plusieurs centaines de millions de kits à domicile.

À partir de fin novembre, les kits de test à domicile ont contribué à augmenter les soi-disant « cas confirmés » aux États-Unis. (Voir graphique ci-dessous)

Ces chiffres sont fake car l’OMS et le CDC ont classé le test PCR comme étant invalide.

Et les tests à domicile sont classés comme moins fiables que le test PCR qui est considéré comme la référence absolue (gold standard).

Achat par Justin Trudeau de 291 millions de kits de test à domicile et d’antigènes

Au Canada, le premier ministre Justin Trudeau a commandé une première livraison de  94 millions de kits de test rapide à domicile (kits d’auto-test et de test d’antigène) en novembre 2021, qui furent livrés et distribués dans les provinces.

140 millions de tests supplémentaires furent commandés par le gouvernement fédéral au début de janvier 2022 pour un coût de 1,7 milliard de dollars (canadiens) aux frais des contribuables.

Le Canada a une population de 38,5 millions d’habitants et nous avons maintenant 291 millions de kits de test rapide d’antigène (voir tableau ci-dessous). Autrement dit environ 7 tests par personne. 

Ce processus a contribué au cours des derniers mois à semer la peur et le chaos au sein des familles canadiennes tout en augmentant le nombre de soi-disant « cas confirmés Covid-19 »

Le coût estimé pour les contribuables canadiens est de l’ordre de 3,5 milliards de dollars canadiens.

Voir Santé Canada (tableau ci-dessous)

Test PCR Gold Standard. (Référence absolue)

Ironiquement, les tests à domicile sont comparés au test PCR (invalide) qui est maintenant considéré comme étant le soi-disant gold standardSelon le NYT ( mis à jour le 10 novembre 2021 ), les kits de test rapide d’antigène et à domicile sont moins efficaces que le test PCR :

Les tests antigéniques rapides sont moins fiables pour détecter la Covid-19 chez les personnes à faible charge virale que les tests PCR « gold standard » que vous obtiendrez d’un fournisseur de soins de santé. Une étude a révélé qu’un test antigénique rapide à domicile avait 64% de chances de détecter correctement le virus chez les personnes présentant des symptômes qui avaient été testées positives lors d’un test PCR. (Le test n’a détecté qu’environ 36% de ceux qui avaient le virus mais qui n’avaient pas de symptômes.)

Ce que le NYT ne mentionne  pas, c’est que le CDC avait demandé l’arrêt du test PCR « Gold Standard » en date du 23 juillet 2021 avant son retrait officiel le 31 décembre 2021. (voir analyse ci-dessus)

La directive du CDC admet tacitement que le test PCR ne différencie pas efficacement le « SARS-CoV-2 et les virus de la grippeNous le savons depuis le début. Bien qu’il leur ait fallu près de deux ans pour reconnaître que le test PCR est invalide, le test PCR est considéré comme la référence absolue (gold standard) par rapport aux kits de test d’antigène et à domicile.

  • 31 décembre 2021 : Le CDC déclare le test PCR invalide
  • Test PCR invalide confirmé comme Gold Standard (référence absolue)
  • Des milliards et des milliards d’antigènes et de tests à domicile font grimper les chiffres
  • 12 mars 2022 452 201 564 cas cumulés 

Les résultats des tests à domicile et antigéniques n’ont aucun sens. Ils ne confirment en aucun cas une augmentation des soi-disant « cas confirmés COVID-19 ».

L’augmentation des chiffres est largement attribuable à la vente et à la distribution mondiales de milliards de tests à domicile et d’antigènes. Cela a à son tour contribué à une nouvelle vague de peur et d’instabilité sociale.

Cette augmentation artificielle des soi-disant «cas confirmés COVID-19» s’est produite à un moment où un grand pourcentage de la population mondiale a été vacciné.

« La peur est bonne pour les affaires » : beaucoup d’argent derrière les kits d’auto-test Covid-19

Ce qui est en jeu, c’est une opération de plusieurs milliards de dollars afin de vendre et distribuer des kits d’auto-test Covid-19 dans le monde entier sur une période de plusieurs années..En décembre 2021, Bloomberg rapportait que.« le marché des autotests atteindra » 5,96 milliards de dollars en 2020 et devrait atteindre 8,11 milliards de dollars d’ici 2027 « ..Ces chiffres concernent uniquement le marché américain, qui représente environ 4% de la population mondiale. Il est maintenant avéré que les kits à domicile sont vendus dans un grand nombre de pays. C’est un programme au niveau mondial axé sur les profits de plusieurs milliards de dollars. .Qui détient les droits de propriété intellectuelle ?  .La Fondation Gates a joué un rôle clé dans le lancement du «test COVID-19 auto-administré» qui fut approuvé par la FDA fin mars 2021..« La FDA a pris cette décision sur la base des résultats d’une étude menée par United Health Group. La Fondation Gates a fourni un soutien technique pour la conception de cette étude » ( Fondation Gates)

En août 2021, la Fondation Gates et la Fondation Open Society de Soros ont  investi dans

« l’acquisition de Mologic, une société britannique spécialisée dans le développement de technologies de tests rapides, notamment pour la Covid-19 et diverses maladies tropicales ».

Mologic est décrit comme « un leader des tests rapides [qui] présente une opportunité unique ».

Cette initiative consistait à « renommer » Mologic en « une entreprise sociale à but non lucratif ». qui fonctionnerait sous les auspices du  Global Access Health de la Fondation Gates.

L’objectif déclaré de GAH est d’agir comme « une entreprise sociale qui élargit l’accès à une technologie médicale de pointe abordable, telle que des tests de diagnostic et des processus de fabrication ».

Michel Chossudovsky

L’article a été publié initialement en anglais le 19 mars 2022.

Traduction et révision par l’auteur.


À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPA), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (19791983)

Il est l’auteur de douze livres dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003) – La mondialisation de la pauvreté,  America’s « War on Terrorism » (2005) – Guerre et Mondialisation, The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il collabore à l’Encyclopédie Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à crgeditor@yahoo.com

Voir en anglais : Michel Chossudovsky, Notice biographique

Articles de Michel Chossudovsky sur Global Research

Articles en français de Michel Chossudovsky sur Mondialisation.ca
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022




Un des objectifs cachés de la guerre en Ukraine : la ruine et le dépeçage de l’Europe

[Source : srp-presse.fr]

Par François Martin

Parmi les diverses formes d’impensé politique que constitue l’atlantisme américain1, l’économie figure en bonne place. La guerre d’Ukraine offre aux néo-conservateurs et aux hommes d’affaires de ce pays une opportunité exceptionnelle, d’abord pour ruiner l’Europe, ensuite pour la dépecer.

À supposer que les herbivores aient une forme de conscience d’eux-mêmes, on peut penser qu’ils ne se perçoivent pas d’abord comme de la viande. Le problème, c’est que les carnivores, eux, ne voient pas les choses à la même enseigne. C’est toute la question de l’Europe.

Hubert Védrine a souvent dit que l’aventure européenne souffrait d’un défaut rédhibitoire, c’est le fait qu’elle était «un projet d’herbivores au milieu de carnivores». Et, de fait, l’Europe est construite depuis le départ sur une équivoque, une faiblesse si grave qu’il est essentiel, comme toutes les faiblesses majeures, de ne jamais la rappeler, même si elle est visible par tous : sa propre défense.

L’«AMITIÉ AMÉRICAINE» : PETITE RÉTROSPECTIVE

Cette prérogative essentielle est confiée, à travers l’OTAN, aux États-Unis2. Or il n’existe pas d’exemple dans l’Histoire où un pays ait eu à assurer durablement la sécurité d’un pays ou d’un groupe de pays sans qu’il ait perçu ces autres, à un moment donné, comme «de la viande». Les appétits du protecteur s’aiguisant, et les protégés étant à sa merci, il arrivera forcément un jour où il «passera à l’acte».

C’est dans la nature des choses : imaginons que nous engagions un «homme fort», suffisamment armé et au caractère bien trempé, pour protéger notre famille et notre maison. Il vit avec nous, il partage tous nos instants. Qui empêchera qu’un jour, quand l’envie lui en prendra, il se serve dans le frigidaire, puis dans la caisse domestique ? Puis il nous menacera si nous protestons. Il changera la décoration si celle-ci ne lui plaît pas, puis il battra nos enfants, enfin, il dormira dans notre lit, de préférence avec notre femme… Et ceci d’autant plus que le contexte du quartier sera plus dangereux. Dans ce cas-là, il se croira tout permis. Qui l’en empêchera, surtout si, pendant des décennies, nous lui renouvelons notre confiance malgré ses abus, sans jamais chercher ni à nous écarter de lui, ni à équilibrer nos relations en nous rapprochant d’un autre protecteur ? Certainement, ce moment arrivera un jour. L’Europe s’est mise dans cette situation, et ce jour, celui d’un pas supplémentaire dans la sujétion et l’humiliation, et demain la pauvreté et la misère, est arrivé.

D’abord, il faut remarquer que les USA, lorsqu’ils veulent quelque chose, ne font pas dans le détail, y compris avec leurs amis. Un exemple des plus éclairants est le plan du Débarquement de juin 1944. Ceux qui ne croient pas aveuglément l’Histoire officielle (celle des «libérateurs» de l’Europe) savent que le plan ne consistait pas à sauver Paris, mais au contraire à contourner le Bassin parisien, par le sud et par le nord, de façon à enfermer l’armée allemande dans une poche. Ainsi, cette dernière se serait certainement acharnée sur Paris3, ce qui aurait eu deux avantages : faire gagner du temps aux armées alliées pour foncer sur Berlin et, par ailleurs, faciliter ensuite la «prise en main» de la France, profondément traumatisée par une destruction atroce de sa capitale, par le système politique et administratif américain, ses gouverneurs et même sa monnaie. C’est le génie manœuvrier de de Gaulle et sa force de caractère qui nous ont sauvés de cette tragédie4.

Les Américains ont agi de même dans de nombreuses occasions, en trahissant, puis en ruinant leurs propres alliés :

En Iran, à l’époque du Shah5, celui-ci s’est d’abord appuyé sur les USA, grâce à son amitié avec Eisenhower, puis avec Nixon, pour prendre, puis consolider son pouvoir. Lorsque, plus tard, il tente de s’émanciper un peu en se rapprochant de l’Union soviétique et de la Chine, puis de l’Europe, les Américains se serviront précisément des oppositions internes à sa politique, jugée trop moderne, pro-occidentale et pro-américaine (ce qui est un comble !). Ils pousseront Komeyni pour le faire renverser. Il finira ses jours, atteint d’un cancer, en Égypte. On sait où en est l’Iran d’aujourd’hui, un pays où se conjuguent isolement et pauvreté.

Saddam Hussein6 est un autre exemple de «l’amitié» américaine. Il faut rappeler qu’à l’époque, l’Irak était, malgré ou à cause des méthodes du dictateur, le pays le plus développé du Proche-Orient. Lesquelles méthodes ne gênaient nullement l’Amérique7. D’aucuns ont affirmé que lorsque Saddam décide d’envahir le Koweït, en 1990, il a obtenu l’aval préalable de ses «grands amis». Mal lui en prend, comme on le sait8. Ensuite, l’Histoire a montré que la deuxième guerre du Golfe, en 2003, n’était pas une «guerre préventive», mais bien une opération de prédation pure, menée de main de maître, certainement, par Georges W Bush et son entourage néo-conservateur9. Aujourd’hui, l’Irak est un champ de ruines, économique et politique. On pourrait continuer la liste.

UNE OPÉRATION MINUTIEUSEMENT PRÉPARÉE DEPUIS 2014

Pour ces politiciens américains, souvent dirigeants eux-mêmes de groupes pétroliers et militaro-industriels américains, aucune opportunité n’est inintéressante10. Pour ces chasseurs invétérés, toujours en quête de proies, aucun gibier n’est négligeable. Lorsqu’on est persuadé de cela, suite à ces exemples historiques, il est facile d’imaginer à quel point la crise ukrainienne est pour eux une chance formidable, une opération minutieusement préparée depuis 201411 et déclenchée au moment choisi.

D’abord, le début coïncide très précisément avec la fin, assez calamiteuse, de leurs «affaires» en Irak, en Syrie et en Afghanistan, à l’été dernier12. Le début de la «phase opérationnelle» de l’affaire ukrainienne, démarrée au printemps avec le «carpet bombing13 médiatique », est trop parfait pour être l’effet du hasard. L’OTAN n’a jamais été «en état de mort cérébrale». Les questions moyen-orientales une fois soldées, le temps était venu d’ouvrir ce nouveau chapitre de la «lutte pour la liberté des peuples» soumis, cette fois-ci, à l’arbitraire russe. Est-ce qu’on n’a pas déjà entendu chanter cette chanson ?

Ensuite, la guerre a provoqué deux réflexes, de la part des Occidentaux, ces «herbivores» objets de la prochaine chasse :

Le premier a consisté à augmenter très fortement les budgets d’armements. La réaction la plus spectaculaire a été celle de l’Allemagne, qui a débloqué immédiatement une enveloppe de 100 Mds d’euros, avec la promesse d’augmenter ensuite son budget régulièrement14. Et ceci pour acheter principalement, cela va sans dire, du matériel américain15. Ce processus est le même pour tous les autres pays de l’OTAN, y compris la France16. Le tout début de cette guerre est donc déjà une extraordinaire opportunité pour l’industrie militaire américaine. On peut penser, d’ailleurs, que l’un de ses sous-objectifs, dans ce domaine, sera de ruiner et de piller dès que possible l’industrie d’armement française, qui représente, par rapport à ce «nouveau marché» européen qui s’ouvre à eux, une concurrence qu’ils vont rapidement considérer comme intolérable17.

L’autre «réflexe» européen a été celui des sanctions. Il a été unanime et fort important. On peut penser qu’il a été moins guidé par le choix d’une méthode propre à arrêter Poutine (quelques instants de réflexion suffisent pour comprendre que ce ne sera pas le cas) que par la nécessité d’allumer un «contre-feu médiatique» aux images, véhiculées par la presse, du malheur du peuple ukrainien. En effet, le choix, presque exclusif de la part des gouvernements occidentaux, d’une politique du verbe, de l’image et de la posture, au détriment d’une politique de l’action, les rend extrêmement sensibles aux campagnes médiatiques lancées par les autres, une chose que les Américains, des spécialistes de ce type de stratégie, ont bien compris, et dont ils se sont servis sans limite, avant et pendant ce conflit, et aussi par le passé.

Il est à remarquer par ailleurs que la façon dont ces sanctions ont été votées est particulièrement significative de la faiblesse européenne. En effet, selon ce qui a été indiqué par la presse, les sanctions auraient été mises au point directement par le Département d’État américain, avec la Commission européenne, sans que les États-membres n’aient eu voix au chapitre, et qu’ils en ont été informés vingt-quatre heures avant leur promulgation. Si c’est le cas, c’est particulièrement inquiétant.

Nonobstant le fait qu’il va falloir maintenant, et ça ne va pas être une mince affaire, expliquer aux opinions qu’on a violemment impacté leur pouvoir d’achat pour une guerre qui n’était pas dirigée contre eux18, cette «délégation» aux Américains d’une politique de sanctions qui concerne essentiellement l’Europe19 ouvre évidemment la porte, pour l’entourage de Biden, à des choix qui non seulement «embêtent» les Russes, mais favorisent également l’affaiblissement de l’industrie européenne, dans le but d’une future prédation sur nos industries et nos ressources.

Qui pourrait empêcher que nos «amis» de l’Ouest n’aient envie de raisonner ainsi, puisque nous avons indiqué, d’entrée de jeu, que nous le leur permettions ? Pourquoi se gêneraient-ils pour venir faire leur marché » chez nous, alors que nous leur ouvrons si complaisamment la porte ? Et pourquoi s’empêcheraient-ils, dès aujourd’hui, de préparer ce futur raid en choisissant les sanctions qui font le plus mal aux Russes, mais aussi à nous, puisque, visiblement, nous ne faisons rien pour leur dire non ? La problématique actuelle est bien le fait que nous servons, dans ce conflit, de «chair à canon», puisque c’est nous qui sommes en première ligne et qui prenons tous les risques, économiques, militaires et aussi nucléaires20. À l’évidence, la suite des opérations sera le fait que nous soyons aussi les «morceaux» qui seront ramassés, au moindre prix. Qu’est-ce qui montre, aujourd’hui, que les choses risquent de se passer différemment ?

DEUX CONFIRMATIONS

Un des exemples qui tendent à prouver que c’est bien dans ce sens que les choses se dessinent est la question du paiement des exportations russes en roubles. On sait en effet que Poutine, très intelligemment, a exigé, pour lutter contre la dépréciation du rouble induite par les sanctions, que les exportations de ses produits vers les pays «inamicaux» soient payées en roubles. Cela ne gêne en aucune façon, en principe, les pays européens. Qu’est-ce qui les empêche, en effet, d’acheter du rouble ? Les seuls que cela gêne – et c’est pour eux un point très important –, ce sont les USA, parce que cela tend à remettre en cause le monopole du USD pour les transactions internationales. Si demain, l’habitude se répand que les grandes transactions internationales soient payées en yuans, en euros, en roubles ou en yens, c’en est fini de l’avantage américain. Ce serait un affaiblissement politique de première grandeur. Pour cette raison, ils tiennent à ce «dogme» comme à la prunelle de leurs yeux.

Ils ont donc fait répondre, par l’Allemagne et la France entre autres, le refus de cette modalité. Mais si, demain matin, les Russes ne livrent plus leur gaz à l’Europe parce que nous refusons d’acheter des roubles (parce que les Américains nous l’interdisent, alors que cela ne nous gêne pas), ce sera la faillite pour de nombreuses entreprises européennes21. S’ouvrira alors, pour les fonds et les «majors» américaines, un «marché de la casse» dont ils seront bien bêtes de ne pas profiter. Dans une telle affaire, nous sommes clairement les «dindons de la farce», et les choses sont parties pour durer, puisqu’il est clair, nous l’avons démontré, que si les Russes ont tout intérêt à écourter le conflit, lorsqu’ils auront obtenu ce qu’ils veulent (la «finlandisation» de l’Ukraine), et à rentrer chez eux, les Américains, eux, ont un objectif principal, embourber les Russes sur place et «vietnamiser» leurs adversaires22.

Un autre exemple est le blocage commercial imposé par les sanctions. Il se développe dans trois directions :

  •  L’achat de produits russes : à mesure que les sanctions nous interdisent d’acheter aux Russes, nous sommes obligés de trouver des fournisseurs de substitution. Devinons, comme dans le cas du gaz, qui nous est imposé en priorité ?
  •  La vente de produits aux Russes : la Russie représentait pour nous un débouché important. Si nous ne pouvons plus leur vendre, nos entreprises seront très fragilisées. Devinons, là aussi, qui sera en première ligne pour nous racheter ?
  •  Enfin, les partenariats commerciaux avec la Russie, essentiellement par le biais de nos filiales sur place. C’est le pire scénario des trois puisque, nous le savons, le gouvernement russe a déjà présenté à la Douma un projet de loi visant à nationaliser les entreprises étrangères qui cesseraient, même momentanément, de travailler en Russie. Ainsi sont menacés des fleurons français comme Renault, Total, Auchan ou Décathlon. Si Auchan et Décathlon ont déjà indiqué qu’ils n’interrompraient pas leurs activités russes, il n’en est pas de même pour Renault, cloué au pilori (dans son message aux parlementaires français !) par le zélé Zélinsky, toujours bien disposé à relayer les injonctions américaines23. Ceci est particulièrement dangereux puisque, dans ce cas, nous perdrons à la fois notre CA et notre capital24. Malgré ce risque, notre propre État ne nous défend pas, et il laissera nos entreprises se faire «lyncher» par les médias si elles n’obtempèrent pas aux ordres américains. Et lorsqu’elles auront fait faillite, devinons, là aussi, d’où viendront les fonds pour les «sauver» ?

À QUI LE CRIME PROFITERA-T-IL ?

Dans tous ces cas, à qui le crime profite-t-il25 ? Et surtout, à qui profitera-t-il demain puisque, c’est une évidence, ce conflit va durer, non pas parce que les Russes le souhaitent, mais parce que les Américains le veulent26. Où en sera notre économie dans six mois, dans un an, dans deux ans, dans dix ans ? Et l’on comprend bien que la base, ce qui permet de faire justifier auprès d’opinions crédules, dans une certaine mesure27, les sacrifices et les souffrances qu’elles endurent, et celles qu’elles endureront à l’avenir, c’est la guerre. C’est elle qui peut faire accepter la veulerie des États européens, car, face à la menace, «les Américains nous protègent» et «nécessité fait loi28». C’est elle qui doit permettre, en fin de compte, d’accélérer la prédation. Il sera donc essentiel, aux yeux des stratèges américains de la communication, de faire en sorte que l’injonction «C’est la guerre !» et sa mise en scène durent le plus longtemps possible.

Ceci est d’autant plus grave que, encore une fois, cette guerre ne nous concernait pas29… jusqu’à ce que nous acceptions de nous-mêmes d’y entrer, en décidant de livrer des armes et en devenant cobelligérants. On comprend mieux pourquoi il était essentiel pour les Américains de nous pousser dans cette direction. On comprend aussi l’erreur magistrale que nous avons commise en ne refusant pas de nous engager sur ce terrain. Pourquoi ne pas nous être limités à l’humanitaire ? Maintenant, nous sommes de plein pied dans une «logique de guerre». En temps de paix, nous avons déjà eu la monstruosité arbitraire de l’extraterritorialité du droit américain. En temps de guerre, un temps qui justifie tout, où s’arrêteront les exigences de nos «protecteurs» ?

Il ne sert à rien de proposer de réparer la maison vétuste sur la plage, si l’on ne voit pas arriver l’énorme tsunami, dont la crête se découpe déjà sur l’horizon. Face à une telle mécanique, un processus terrifiant, qui se met en place sous nos yeux, et pour lequel rien ne semble montrer qu’il devrait s’arrêter (puisque personne ne le dénonce !), rien moins que la ruine programmée et consentante de l’Europe et ensuite sa vente à la découpe30, les propositions franco-françaises de tous les candidats à la future présidentielle seront de bien peu d’importance. La seule chose qui pourra influer sur le cours des choses, en réalité, sera notre politique étrangère.

François Martin

Image UE : Kaonos / Shutterstock


1 – Voir «L’atlantisme, un impensé politique français» dans la Smart Reading Press du 18 mars 2022.

2 – Mise à part celle de la France, mais uniquement dans sa composante nucléaire. Pour le reste, la France fait partie de l’OTAN. S’y applique donc le Traité de Lisbonne, qui indique que, pour la défense européenne, l’OTAN reste «le fondement de la défense et l’instance de la mise en œuvre» de la PESC (cf. article supra, NDBP no 15).

3 – Comme elle en avait l’habitude. C’est ce qui s’était déjà passé à Varsovie, en août 1944. Suite à l’insurrection, les Allemands s’étaient atrocement vengés sur la ville, qu’ils avaient entièrement détruite. Sur l’autre rive de la Vistule, les Russes avaient attendu patiemment la fin du martyre pour intervenir… (Voir sur Wikipédia. Le plan initial américain était de permettre la même chose avec Paris.)

4 – Voir TV5Monde.

5 – Voir Wikipédia.

6 – Voir Wikipédia.

7 – En 1983, le néo-conservateur Donald Rumsfeld lui vend le gaz moutarde avec lequel il gazera ensuite les Kurdes, l’un des méfaits qu’on lui reprochera. Voir sur cette vidéo.

8 – Voir Wikipédia.

9 – Dans les jours suivant l’invasion américaine, les 7 milliards de USD de la réserve du Trésor irakien disparaîtront comme par enchantement. Voir Wikipédia.

10 – À son époque, Eisenhower se plaignait déjà de leur rapacité. Il faut rappeler que le mari de Victoria Nuland, l’égérie de l’affaire ukrainienne, n’est autre que Robert Kagan, le chef de file des néo-conservateurs américains (voir Wikipédia). Et le budget de la défense américain est passé, entre 2001 et 2022, de 280 à 773 milliards de USD. Les enjeux industriels et commerciaux sont donc colossaux.

11 – Voir «Ukraine : le piège s’est refermé… sur Poutine» dans la Smart Rading Press du 25 février 2022.

12 – Voir «Afghanistan : le changement des fondamentaux géopolitiques» dans la Smart Reading Press du 24 septembre 2021.

13 – Tapis de bombes.

14 – De façon à atteindre 2 % du PIB.

15 – Comment les Français, dans un tel contexte, ont-ils pu s’étonner d’être ainsi «trahis»&nbsp,? Cette réaction est de la pure mise en scène, ou alors une incroyable naïveté !

16 – 2 % du PIB au minimum également, pour tous les pays européens. Voir touteleurope.eu.

17 – Ce sont les Allemands, semble-t-il, qui sont chargés de cette «basse besogne».

18 – Du moins, elle ne l’était pas avant que l’on ne décide de livrer des armes aux Ukrainiens…

19 – Les Américains, en effet, ne sont pas impactés par les sanctions. Elles leur profitent même, en particulier pour le gaz de roche-mère, dont ils sont exportateurs, alors que nous nous en sommes volontairement privés. Nous nous sommes enfoncés dans le piège énergétique. Voir atlantico.fr.

20 – Voir Ukraine : et maintenant ? (Smart Reading Press) et le développement sur le «parapluie nucléaire américain».

21 – D’après l’économiste Charles Gave, si la Russie ne livre plus, elle peut tenir deux ans, mais l’Allemagne peut tenir quatre jours avant que son industrie ne s’arrête. Voir Sud Radio.

22 – Voir Ukraine : et maintenant ? (Smart Reading Press) et la stratégie américaine.

23 – Lorsqu’un «parrain» prête à un emprunteur 10 milliards de USD, ce dernier fait exactement ce que l’autre lui demande, sinon, il risque très vite une balle dans la tête. Depuis le début des négociations entre Russes et Ukrainiens à la frontière biélorusse, deux des négociateurs ukrainiens, sans doute un peu trop zélés, ont été assassinés à leur retour à Kiev…

24 – Depuis que Renault a annoncé l’arrêt de son activité en Russie, et sans même attendre que ses activités soient nationalisées, l’action a déjà baissé de 25 %, et la direction a annoncé 2 milliards d’euros de pertes pour cette année. Comment l’entreprise s’en relèvera-t-elle ?

25 – Voir le tweet de Jean-Frédéric Poisson du 26 mars 2022.

26 – Voir ci-dessus, NDBP n° 22.

27 – Et de moins en moins, il faut l’espérer.

28 – En vérité, ils ne nous protègent pas. C’est nous qui les protégeons… en faisant le tampon !

29 – Ce qui ne veut pas dire que nous ne devons pas nous protéger aussi contre les Russes. La règle «si vis pacem, para bellum» ne doit souffrir aucune exception.

30 – Voir : Laurent Izard, La France vendue à la découpe, L’Artilleur, 2019




Confirmation de la capture d’un général de division américain par la Russie alors qu’il tentait de fuir Marioupol

[Source : thetruthseeker.co.uk]

Par Jim Stone

MAINTENANT CONFIRMÉ : Le Major général américain Roger L. Cloutier a été capturé par la Russie alors qu’il tentait de fuir Marioupol après avoir donné des directives militaires aux forces ukrainiennes et mercenaires.

J’avais précédemment publié ceci comme une rumeur. Ce n’est plus une rumeur. C’est grave. Un acte de guerre manifeste dont les États-Unis espéraient s’affranchir. Voici comment il s’est fait prendre, d’après un résumé des rapports précédents publiés ici [sur le site de Jim Stone].

Les forces russes ont coupé toutes les voies d’évacuation terrestres, ce qui a « piégé le haut commandement des forces ukrainiennes », qui n’étaient finalement pas du tout ukrainiennes. L’Occident a commandé la guerre en Ukraine pendant la plus grande partie de celle-ci. Pour éviter d’être prises au piège, les forces occidentales ont ensuite tenté de libérer leurs gens par hélicoptère. La Russie a fait un bon travail en abattant les hélicoptères. Au fur et à mesure que les Russes avançaient, les chefs militaires de plusieurs pays, alimentés par les renseignements américains, se sont réfugiés dans une aciérie que les renseignements américains savaient que la Russie voulait à tout prix éviter de détruire. L’aciérie était un excellent endroit pour combattre, et comme bonus, elle était très facile à défendre.

Les forces américaines et occidentales n’ont cessé d’envoyer des hélicoptères, mais ceux-ci ont été abattus avant d’atteindre l’aciérie. Les Russes ont alors changé de tactique. Le changement tactique a été de permettre aux hélicoptères d’atteindre l’aciérie et d’atterrir dans des zones ouvertes sur le terrain de l’aciérie, puis de les abattre lorsqu’ils essayaient de partir. Ils ont permis, au fil du temps, à 8 d’entre eux d’atterrir et de prendre des personnes à l’intérieur de l’aciérie. Deux d’entre eux se sont enfuis, mais dans l’un des six qu’ils ont abattus, ils ont trouvé le général Cloutier.

C’EST UNE MAUVAISE NOUVELLE, car cela prouve sans l’ombre d’un doute que les États-Unis menaient vraiment la guerre en Ukraine, sur le sol ukrainien. La Russie peut maintenant légitimement faire ce qu’elle veut en représailles.

POUR ÉCLAIRCIR : dès le début, le Pentagone a commandé la guerre en Ukraine. Le Pentagone a ordonné l’utilisation de la population civile ukrainienne comme boucliers humains. Je doute que le Pentagone ait ordonné le meurtre de réfugiés en fuite, mais même l’utilisation de boucliers humains, surtout lorsqu’elle est commandée de l’étranger, n’est qu’une nuance de gris par rapport à cela. Les États-Unis peuvent à juste titre être tenus pour responsables des atrocités qui ont eu lieu en Ukraine.

Après la capture du général américain, les médias et les services de renseignement américains ont fait tourner l’usine à mensonges à plein régime, et les grandes entreprises technologiques se sont impliquées en déclarant ouvertement qu’elles démonétiseraient toute source médiatique qui ne mettrait pas précisément en avant les mensonges sous toutes leurs formes. Maintenant, tout ce que nous obtenons [de la part de ces entreprises], c’est comment les Russes ont joyeusement violé et assassiné d’innombrables civils, tandis que les corps des civils morts sont encore marqués par des marques ouvertement nazies qui ont été mises sur eux pour le plaisir. APRÈS QUE LES MÉDIAS OCCIDENTAUX AIENT OUVERTEMENT DÉCLARÉ QUE LES FORCES NAZIES UKRAINIENNES FAISAIENT LA GUERRE.

C’était un renversement complet de la narration, comme un interrupteur, accusant la Russie de laisser des marques nazies sur les gens, alors que les Russes ne se comportent pas ainsi.

Nous allons maintenant voir comment la Russie réagit à une telle calomnie, et comment elle réagit à une attaque pour quelque chose qu’elle n’a jamais fait.




Pour la paix en Syrie. Stop à l’embargo inhumain contre le peuple syrien

Pétition

Par Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples

La pétition

Pour avoir visité les villes principales de Syrie, nous pouvons témoigner que l’embargo a pour effet de poursuivre la guerre en Syrie sur le plan économique. 

La Syrie, pourtant détentrice d’importantes ressources pétrolières, voit celle-ci confisquées par les forces américaines occupant les zones de production. Il en résulte une pénurie énergétique permanente, qui se traduit par des fournitures d’électricité intermittentes. La vie quotidienne des Syriens en est gravement perturbée.

Si officiellement, ces sanctions américaines et européennes ne concernent pas les aides humanitaires, leurs conséquences sont néanmoins dramatiques, car aucune banque ou entreprise n’ose exporter des équipements pour les hôpitaux ou des médicaments vers la Syrie par crainte de sanctions des États-Unis. Ceux-ci pratiquent en effet l’extraterritorialité juridique qui pénalise lourdement toutes relations avec les états sous embargo. Enfin, cette situation comporte aussi le risque, – connu et calculé par les promoteurs de l’embargo -, de créer à terme des troubles civils plus ou moins graves.

80 % des Syriens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les prix des produits alimentaires ont grimpé de 133 %. Ce qui se passe sur le sol syrien est un crime contre l’humanité.  

Ce mépris intolérable de la vie humaine doit s’arrêter sans délai. Nous demandons solennellement l’arrêt immédiat de l’embargo affamant le peuple syrien. Les morts inutiles et les souffrances des nourrissons et des enfants doivent cesser immédiatement et impérativement.

La ténacité, le courage et le patriotisme du peuple syrien forcent le respect. Aidons-le. Signez et diffusez largement cette pétition. La France, patrie des Droits de l’Homme, doit manifester sa vocation et affirmer ses valeurs humanistes en disant : Stop à l’embargo contre le peuple Syrien. 

Pour signer :
site de la pétition




Un exemple du bras long de l’OTAN et accessoirement de Soros dans le récit médiatique anti-russe

[Source : ahmedbensaada.com]

Soros et Le Quotidien d’Oran

Par Ahmed Bensaada

J’ai longtemps écrit pour Le Quotidien d’Oran (LQO). C’était un réel plaisir de composer des textes pour ce journal. En fait, ce n’était pas pour le « Quotidien » lui-même, mais pour « Oran », ma ville, mon phare, le centre de gravité de mes pérégrinations.

Je me suis éloigné de ce quotidien lorsque j’ai constaté que mes écrits (notamment « Arabesque$ ») sur le rôle néfaste de l’Occident dans la politique du monde arabe en général et de l’Algérie en particulier dérangeaient sa ligne éditoriale. Il en a été de même avec mon livre sur Kamel Daoud ou celui sur les « ténors autoproclamés du Hirak » dont les sujets sont directement ou indirectement liés au thème précédent.

Non seulement mes livres n’ont jamais fait l’objet de recensions sérieuses, ni de critiques argumentées, ni d’interviews sérieuses comme c’est le cas dans d’autres médias algériens ou étrangers, mais ils ont été systématiquement l’objet de sordides attaques et d’ignobles dénigrements sur les colonnes même du LQO.

C’est Ahcène-Djaballah (BAD pour les intimes), qui s’est chargé de ces basses besognes. Ah, ce sacré BAD! Avec un CV pédant aussi long que la Muraille de Chine, ce vénérable « môssieu » tient, sur LQO, la rubrique littéraire la plus malhonnête, la plus insignifiante et la plus insipide qu’il m’ait été donné de lire.

Voici deux exemples pour illustrer mon propos. Alors qu’il avoua ne pas avoir encore lu mon livre (sic) sur Kamel Daoud, BAD ne se priva pas de pondre une lamentable critique truffée de faussetés et d’attaques ad personam. Un vrai professionnel ce BAD!

J’ai adressé un texte à la direction de LQO pour faire valoir mon droit de réponse. Résultat? Motus et bouche cousue en parfaite contradiction avec l’éthique journalistique. J’attends toujours une réponse depuis…2016!

Au sujet de mon livre sur le Hirak, il le traita de « petit livre » « truffé de complots… mais, heureusement que les complots n’ont jamais fait l’Histoire ». Un langage identique, presque mot à mot, à celui d’un certain Zitout, sujet de Sa Majesté et accessoirement dirigeant du mouvement « Rachad » : LQO, BAD, Rachad, même combat?

Échaudé par ma première expérience et connaissant parfaitement la notion de « liberté d’expression » chez LQO, je n’ai pas osé demander un droit de réponse. Néanmoins, un honnête journaliste a décidé de ne pas laisser passer la chose.

Ah, j’oubliais. Il parait que BAD est « Professeur associé à l’École supérieure de journalisme et des sciences de l’information d’Alger/Ben Aknoun). Non, sérieux, ce n’est pas une blague?

Après cette nécessaire introduction pour situer dans quelle fange se vautre LQO, allons à notre sujet principal.

Il y a quelques jours, un ami me fit parvenir une copie du LQO datée du 23 mars 2022. J’allais poliment la mettre dans la corbeille lorsqu’un encadré, bien visible sur la une, attira mon intention.

Il s’agissait de trois articles présentés comme « supplément autour du monde » :

  • « Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine » par Mohamed A. El-Erian;
  • « Des sanctions économiques, une arme de destruction massive », par Raghuram Rajan;
  • « Le Potemkine militaire de Poutine », par Daniel Gros.

Il est donc question de trois articles traitant tous du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Intéressant à lire, n’est-ce pas?

Certes, mais on se rend vite compte que les articles en question sont politiquement orientés selon une vision occidentale, clairement anti-russe. On aurait cru qu’ils étaient écrits par le secrétaire général de l’OTAN en personne.

Extrait de la une du LQO du 23 mars 2022

Dans le premier texte, on peut lire, par exemple :

« La Russie va être confrontée à de graves problèmes de change, des pénuries massives, l’effondrement du rouble, des arriérés de plus en plus importants et aux prévisions d’une population qui s’attend à ce que sa situation se dégrade ».

Mais avec ce portrait de fin du monde en Russie, l’auteur est beaucoup plus indulgent quant aux conséquences du conflit sur les pays occidentaux qui ne cessent de souffler sur la braise de la guerre au lieu de chercher des solutions pour une rapide fin de crise.

Dans le second, l’auteur traite la Russie de « nain économique relativement à sa puissance militaire » et prédit que les sanctions contre la Russie « porteront atteinte au niveau de vie et la santé de la population russe et pousseront à la hausse son taux de mortalité ». Il qualifie les sanctions contre la Russie de « moyen efficace (autrement dit, douloureux) mais civilisé de répondre à l’agression et à la barbarie », tout en encourageant de « s’en prendre aux biens des élites du pays agresseur ».

On aurait bien aimé l’entendre parler de l’isolement politique de l’Occident par rapport au reste du monde, ou des conséquences économiques de ces sanctions sur les pays occidentaux eux-mêmes.

Dans le troisième et dernier article, Daniel Gros nous apprend que « les Ukrainiens qui défendent chèrement leur patrie, semblent avoir un net avantage sur les forces russes d’invasion », que « la corruption a envahi la gouvernance russe », que « les pilotes russes semblent avoir peu d’expérience », que « Poutine a déclaré une guerre à partir d’un point de départ matériel faible » et qu’il « a mis la Russie sur la voie d’un déclin économique démoralisant ».

Il ne s’agit pas d’un article d’analyse, mais d’un pamphlet de pure propagande otanesque anti-russe.

Dans ces trois textes, aucun mot n’a été prononcé sur les causes réelles du conflit, sur la position agressive de l’OTAN et son inexorable expansion vers l’Est, sur le coup d’État de l’Euromaïdan, sur les conséquences négatives des sanctions sur les pays occidentaux et sur l’isolement historique de l’Occident.

Mais pourquoi LQO publie-t-il les textes de propagande de l’OTAN? Pourquoi participe-t-il à la gigantesque opération de désinformation menée par les médias occidentaux? Que viennent faire ces trois auteurs dans un journal algérien?

La réponse se trouve dans le petit rectangle placé au-dessus des noms des auteurs : « Project Syndicate : an association of newspapers around the world ».

Logo de « Project Syndicate »

Une visite sur le site officiel de « Project Syndicate » nous donne nombre d’informations sur cet organisme.

Tout d’abord, sur la page d’accueil on peut lire une série d’articles idéologiquement orientés contre la Russie. Pas un seul petit billet qui pourrait nuancer la vision du conflit ou donner la parole à des analystes susceptibles de faire la part des choses. NIET!

Mais quel est cet organisme et quelle est sa mission? La réponse est sur leur site.

Tout d’abord voici son slogan :

« Nous croyons que le monde entier mérite d’avoir accès à ses plus grands esprits. Notre mission est d’atteindre ceux qui n’ont pas cette opportunité ».

Sa mission est définie comme suit :

« Project Syndicate produit et diffuse des commentaires originaux de haute qualité à un public mondial. Avec des contributions exclusives d’éminents dirigeants politiques, décideurs, universitaires, chefs d’entreprise et militants civiques du monde entier, nous fournissons aux médias et à leurs lecteurs des analyses et des informations de pointe, quelle que soit leur capacité de paiement. Nos membres comprennent plus de 600 médias – dont plus de la moitié reçoivent nos commentaires gratuitement ou à des tarifs subventionnés – dans 156 pays ».

Ainsi, cet organisme s’est fixé comme tâche, entre autres, de diffuser les écrits des « plus grands esprits » occidentaux ou non, pourvu qu’ils interprètent les évènements avec une grille d’analyse occidentale. Car, même si les noms des auteurs des trois articles cités précédemment ne sont pas tous occidentaux, il n’en demeure pas moins que leurs écrits épousent les thèses occidentales, sans nuance aucune. Comme nous l’avons souligné à maintes reprises par le passé, l’Occident a besoin de ses « néocolonisés » et de ses « alibis ethniques ».

Cette vision occidentale est ensuite propagée dans les pays moins développés et ce, en plusieurs langues. Tout cela gratuitement ou à des coûts très modiques.

Parmi les auteurs estampillés « grands esprits » par « Project Syndicate », on peut citer de célèbres noms comme Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense (2001-2006) de George W. Bush, George Robertson, secrétaire d’État à la Défense (1997-1999) de Tony Blair et secrétaire général de l’OTAN (1999-2003), Joseph S. Nye, concepteur américain du « Soft power », Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale (1977-1981) du président Jimmy Carter, Saad Eddin Ibrahim (le collègue de Lahouari Addi à la NED), activiste égyptien largement financé par l’administration américaine et George Soros, spéculateur financier et milliardaire américain. N’oublions pas que Soros est le grand promoteur de la « société ouverte », qu’il a parmi ses multiples « réalisations », le financement des « révolutions colorées », en particulier la « révolution orange » (Ukraine 2004) et qu’il a été partie prenante dans la formation des cyberactivistes arabes qui ont été fortement impliqués dans le « printemps » arabe.

Comme on peut le constater, il s’agit bien de « grands esprits » qui ont servi avec ardeur le bellicisme de l’OTAN et l’hégémonie américaine à travers le monde.

À titre indicatif, il faut savoir que le plus récent article de George Soros publié sur le site de « Project Syndicate » a pour titre : « Vladimir Poutine et le risque de la IIIe guerre mondiale ». Pour se faire une idée sur sa teneur, il suffit de lire la dernière phrase :

« Nous ne pouvons qu’espérer que Poutine et Xi [Jinping] seront chassés du pouvoir avant qu’ils ne puissent détruire notre civilisation ».

Avec une telle animosité, on comprend bien pourquoi la fondation « Open Society » de Soros a été bannie de la Russie en 2015.

D’autre part, « Open Society » a récemment créé le « Fonds ukrainien pour la démocratie » doté de 25 millions de dollars, ce qui en dit long sur le positionnement de Soros et de sa fondation en ce qui concerne le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Et, bien entendu, si le nom de Soros est cité dans « Project Syndicate » son chéquier ne doit pas être très loin. En effet, le site officiel de « Project Syndicate » indique que « Open society » figure en première place parmi ses contributeurs financiers et cela a été ainsi depuis plusieurs années. À titre d’exemple, pour les années 2000 et 2002, la contribution de la fondation Soros a été respectivement de 902 000$ et 1 151 000$.

Dans un article universitaire intitulé « L' »empire » des médias Soros : le pouvoir de la philanthropie pour créer le consentement » publié en 2008, Michael Barker cite une « une liste non exhaustive de projets médiatiques financés par Soros pour illustrer la gamme d’organisations que Soros utilise pour manipuler la démocratie dans le monde ». Bien évidemment, « Project Syndicate » y figure.

Sur un autre document, on apprend que seuls deux journaux algériens ont été en relation avec « Project Syndicate » : LQO et La Tribune. Le second n’existant plus depuis quelques années, seul LQO continue à s’abreuver du savoir des « grands esprits » occidentalistes et à le disséminer dans les cerveaux de ses lecteurs.

LQO et La Tribune, les deux seuls membres algériens de « Project Syndicate »

En résumé, nous pouvons dire que le « Project Syndicate » sert à diffuser des analyses typiquement occidentales et otanesques. Financé, entre autres, par « Open Society » de George Soros, il permet actuellement à LQO à diffuser la propagande de l’OTAN en Algérie dans le cadre du conflit russo-ukrainien.

Sachant que nous vivons à l’ère des guerres de quatrième génération (G4G) et que l’information est devenue un produit « arsenalisé », il est inquiétant pour notre pays de constater que de tels points de vue, totalement orientés, puissent être aussi facilement publiés dans des journaux algériens et fallacieusement considérés comme émanant de « sommités » mondiales. Pourtant, les trois articles cités auparavant sont d’une navrante médiocrité.

D’autant plus que cela se fait par l’intermédiaire d’une organisation occidentale qui sous-entend que les « grands esprits » ne sont que celles ou ceux qui produisent des analyses qui sont en accord avec les intérêts occidentaux ou considérés comme tels. Ajoutons à cela un schéma de diffusion de l’information à sens unique, purement néocolonial : de l’Occident vers les pays moins développés.

Cela veut dire aussi qu’il est impossible à un « petit esprit » (non occidentaliste, bien sûr!) de publier, dans un journal occidental, un point de vue différent de celui dicté par les médias mainstream. Cela est encore plus clair actuellement, dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne.

Tout cela tendrait à expliquer pourquoi mes livres dérangent tant la ligne éditoriale de LQO et pourquoi BAD a été chargé des basses besognes : Ahmed Bensaada n’a été adoubé ni par « Project Syndicate », ni par « Open Society ». Il ne sera donc jamais un « grand esprit » à leurs yeux parce qu’il ne parle pas leur langage.

Et toute voix discordante est automatiquement traitée de complotiste. N’est-ce pas BAD?




Pourquoi le système veut faire passer Marine Le Pen

Par Nicolas Bonnal

Pourquoi le système veut faire passer Marine Le Pen (écrit en 2017) :

« Le système pourrait alors imposer plus vite son agenda terroriste et totalitaire : guerre contre la rebelle Russie, invasion du sud, abolition du cash, contrôle biométrique, interdiction de l’or, censure du réseau, etc. »

Dedefensa.org, 18 février 2017 :

« La rapidité de la soumission de Trump au système a été admirable, comme la soumission de Syriza en Grèce, ou la rapidité de l’annulation du Brexit ! Comme dirait Céline, la résistance populiste ne demande qu’à foutre le camp — ou à cliquer rageusement sur sa souris…

Voyons le cas de Marine élue.

La France aurait des taux d’intérêt pour rembourser sa dette qui monteraient le soir même à 10 %. La France aurait une révolution orange dans la rue. La France aurait une rébellion de la fonction publique. La France aurait une fuite de capitaux. La France aurait des bourgeois désespérés par l’effondrement du prix des appartements parisiens et des châteaux ancestraux. La France se ferait ferrer par l’OTAN encore plus vite que la Serbie. La France se prendrait les attentats les plus rapides de sa carrière… Pour toutes ces raisons, le système veut Marine.

Il y a un mécontentement unique. Il ne cesse pas encore et il peut être stoppé. Par qui ? Par l’élection du candidat résiduel le plus méchant pour l’oligarchie mondiale : le candidat FN, qui est là depuis trente ans. Le caractère pseudo-révolutionnaire (la Bastille) de la France ici sera utilisé à plein. Soumettons les Français et le reste suivra vite.

Donc je dis : le système a intérêt à faire élire Marine Le Pen. Le Bataclan si elle est élue serait tel qu’elle se soumettrait encore plus vite que son modèle Trump. Le système pourrait alors imposer plus vite son agenda terroriste et totalitaire : guerre contre la rebelle Russie, invasion du sud, abolition du cash, contrôle biométrique, interdiction de l’or, censure du réseau, etc.

Le chaos de l’élection FN serait tel que le tsunami (qui est comme on sait une méthode de contrôle froid, comme l’attentat, l’effet de serre, le réfugié) serait imparable. Donc le système va faire élire Marine qui a déjà donné des garanties en virant son père. Tel est son intérêt : crever l’abcès populiste une fois pour toutes.

Dans mon livre sur Trump, publié avant son élection, j’annonçais déjà la couleur (p.171) :

“Relisant les pages informatives que nous avons rassemblées sur Donald Trump, nous traversons une crise morale. Tout nous semble boursouflé, truqué, presque minable. Ses affaires, sa fortune même semble gonflée. Ses propos sont nuls ou scandaleux, ou ne méritent même pas d’être relevés.

Quelques propositions intéressantes et courageuses sont vite contredites. Sa politique est inapplicable et c’est tant mieux comme ça. Il suscite en outre tellement d’hostilité à l’étranger et dans les milieux importants (télévision, négoces) qu’il risque d’être ruiné avant même l’élection.”

Et la suite était simple à prévoir au chapitre XVII :

“… il semble que l’affaire Trump va servir d’opération psychologique au niveau mondial. Le système a peur des foules, et il a besoin de faire un exemple — en montrant le mauvais… l’accusation de racisme, de nazisme, de fascisme, de machisme par les médias, les excès ou soi-disant excès de Trump porteront leurs fruits et tout le petit monde du petit blanc frustré rentrera dans sa niche comme en France. Il sera ‘agité’ une nouvelle fois avant de ‘s’asservir’ pour rien, et c’est tant mieux !”

Je donnais une bonne référence cinéma datant des troubles années Nixon-Ford (plus troublées qu’en 2017, car il y avait un reste de marxisme et le militant était encore disposé à se sacrifier pour les imposer — aujourd’hui il clique) :

“Dans le Film Network de 1976, le présentateur télé Howard Beale invite le téléspectateur à se rebeller et à gueuler par sa fenêtre — ce qu’il s’empresse de faire. Ensuite pour plaire à son patron, qui parle de marks, de dollars, de roubles, de shekels, de marché, de capital, de chiffres, de système holistique, de nature (le capital adore ça), d’investissements, de fin des peuples, de pognon, de ‘mouvement autonome du non-vivant’, il prêche un évangile de la résignation — et se fait enfin tuer pour baisse de taux d’écoute ! Le film marquait la transition de la rébellion à la soumission.”

Et je continuai :

“Il se peut que Trump serve aussi d’exorcisme à la fin pour calmer le ressentiment général en Amérique et organiser plus calmement la faillite du pays qui a déjà commencé, même si elle est décrite rarement. La fascisation et la militarisation des États-Unis décrite par Paul Craig Roberts servira à prévenir ou écraser massivement toute rébellion, d’où qu’elle vienne. Il semble bien que l’on en prenne aussi le chemin en France.”

Oui, faire monter le péril FN et même faire élire Marine est la meilleure chose qui puisse arriver au système. La bourse et l’immobilier écroulés pour un temps assez bref serviront les malins. L’optimisme des antisystèmes, on sait où cela mène (Cuba ? Caracas ?)…

Je rappelais que cette tactique est décrite par Aristote dans sa remarquable Politique :

“Dans la démocratie, les révolutions naissent avant tout de la turbulence des démagogues. Pour ce qui concerne les particuliers, ils contraignent par leurs dénonciations perpétuelles les riches eux-mêmes à se réunir pour conspirer ; car la communauté de crainte rapproche les gens les plus ennemis.

Et le plus grand philosophe de l’Antiquité de ponctuer froidement, comme s’il avait prévu la fin du mauvais film :

‘Par leurs injustices, les démagogues et leurs compères avaient contraint les citoyens puissants à quitter la ville ; mais les exilés se réunirent, et, revenant contre le peuple, ils lui arrachèrent tout son pouvoir.’

Cette tactique (une simple opération psy) n’a pas changé depuis trois mille ans. Le peuple en a parfois marre des élites. Les élites laissent un populiste arriver au pouvoir, puis elles le liquident — sauf quand elles le secondent, comme dans le cas trop connu du caporal bohémien.

Sourions, nous sommes bien gardés !”

Bibliographie

Aristote — Politique, livre VIII, théorie générale des révolutions (traduit par Barthélémy Sant-Hilaire, 1874 [sur Remacle.org]

Nicolas Bonnal — Donald Trump, candidat du chaos, Editions Dualpha, chapitres XVI et XVII

https://www.dedefensa.org/forum/pourquoi-le-systeme-veut-faire-passer-marine

http://www.dedefensa.org/article/pourquoi-le-systeme-veut-faire-passer-marine




Les « Russes » commettent encore une « atrocité » ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par The Saker – Le 8 avril 2022 – Source The Saker’s Blog

La grande nouvelle du jour est que les méchants Russes ont tiré un missile Tochka-U avec une ogive à fragmentation sur la ville de Kramatorsk, tuant des dizaines de civils innocents. Le « monde civilisé tout entier » est dégoûté et a immédiatement annoncé encore PLUS de sanctions, PLUS de condamnations et PLUS de signaux de vertu anti-russes.

Petit problème : La Russie n’a pas de missiles Tochka-U, qui sont des missiles soviétiques vieux de 30 ans qui ont été largement surpassés par les missiles russes modernes (dont la Russie dispose en quantité suffisante). Comment savons-nous que c’est le Tochka-U qui a été utilisé ?

Grâce à la section de la queue qui se sépare de la tête explosive pendant le vol. C’est ici :

Aucun missile tactique russe en service avec une telle section de queue, et seuls les Tochka-U ukrainiens en ont.

Queue et gouvernes du Tochka-U

À quel point est-ce un problème pour l’Empire de la haine et du mensonge ?

Très mineur, vraiment. Rappelez-vous que leurs PSYOPS sont dirigés vers deux types de personnes :

  • Ceux qui ont une faible intelligence ;
  • Ceux qui ne se soucient pas de la vérité.

La Russie n’avait pas non plus l’ancien modèle de Buk qui aurait abattu le MH-17, ce qui n’a pas empêché l’Empire de la haine et du mensonge de rejeter instantanément la responsabilité de l’accident sur la Russie. Et la Russie a depuis longtemps liquidé ses stocks d’armes chimiques, contrairement aux États-Unis ou au Royaume-Uni, soit dit en passant.

Mais qui se soucie de cela quand la haine de la Russie et des Russes est tout ce qui compte vraiment ?

En fait, c’est tout droit sorti du livre des PSYOPs occidentales :

  1. Exécuter un faux drapeau, puis
  2. Accusez immédiatement la Russie et demandez à toutes vos colonies de faire de même au nom de la « solidarité » occidentale.
  3. De cette façon, vous êtes absolument certain qu’aucune enquête réelle ne pourra avoir lieu ou, si elle a lieu, elle sera si loin dans le temps que personne ne s’en souciera.

Nous avons donc eu un faux-drapeau majeur à Bucha, et maintenant nous avons cette Tochka-U à Kramatorsk. Que se passera-t-il ensuite ?

Dieu seul le sait, mais l’objectif est d’associer les « Russes » aux « atrocités » dans ce qui reste de l’esprit des serfs avides de scatophilie de la zone A.

Pendant ce temps, en Russie, un scandale se prépare avec les dernières déclarations de Dmitry Peskov qui a dit beaucoup de choses très stupides dans ses dernières interviews. Franchement, le jour où Poutine licenciera Peskov, je ressentirai personnellement un immense soulagement. En temps de paix, il est déjà assez pénible d’avoir des gens comme Medinski et Peskov, mais en temps de guerre, les gens avec leur état d’esprit sont un véritable DANGER pour la Russie, car ils injectent directement la peur, l’incertitude et le doute dans l’esprit du public russe. La seule bonne nouvelle, mais c’est une très bonne nouvelle, c’est que de plus en plus de Russes sont vraiment contrariés par ces personnages : ils soutiennent Poutine et l’opération militaire, et ils en ont vraiment assez des intégrationnistes atlantiques et de leur façon de patronner les 5èmes colonnes (ce qu’a fait Peskov).

J’espère vivement le jour où des gens comme Peskov et Medinski seront mis à la retraite et remplacés par des personnes d’un tout autre genre.

Aparté

Je me demande si ceux qui ont catégoriquement nié l’existence même des intégrationnistes atlantiques auront un jour l’honnêteté d’admettre qu’ils avaient tort. Probablement pas.

Examinons maintenant le récent vote visant à suspendre la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU :

Premièrement, remarquez que ni la Hongrie ni la Serbie n’ont eu le courage et la décence de s’abstenir (et encore moins de s’opposer).

Deuxièmement, bien que cette carte ne reflète pas exactement ce que les habitants de ces pays ressentent à propos de cette guerre, cette carte fait un superbe travail en nous montrant la liste des classes dirigeantes coloniales compradores pures. Voici donc le score pour notre planète : l’Empire, bien que déjà mort, règne encore, par impulsion, sur 151 gouvernements et seuls 24 pays ont ce qu’il faut pour s’opposer ouvertement aux directives de vote de l’Empire de la haine et du mensonge. Les 58 pays qui, comme Pilate, se sont lavés les mains de ce vote sont particulièrement pathétiques, tout comme ceux qui n’ont même pas eu le courage de se présenter au vote.

Quant à ceux qui ont « voté vert », j’aimerais pouvoir leur envoyer à chacun un petit sac contenant 30 pièces d’argent.

Radovka a publié une carte intéressante montrant comment le monde est divisé :

Légende : de gauche à droite : pro Ukraine, sympathisant de l’Ukraine, neutre, sympathisant de la Russie, pro russe.

Et voici une carte des sanctions sur laquelle je suis tombé récemment :

Bien sûr, il ne s’agit que d’un cliché d’une situation en évolution. Mais le véritable intérêt de ces cartes est qu’elles montrent trois groupes différents :

  • Les vrais nazis modernes (CA+US+EU+AUS+NZ+JP).
  • Les régimes compradores qui votent « correctement » mais dont beaucoup ne veulent pas joindre l’acte à la parole et qui veulent aussi obtenir des biens et des services de la Russie (je pense que ces pays ont des estomacs énormes mais des couilles minuscules).
  • Les 25 pays qui ont osé défier l’Empire de la haine et du mensonge et ont ouvertement voté « non ».

Depuis le début de cette guerre, les Russes ont subi de nombreuses pertes en s’efforçant de NE PAS blesser les civils ou l’infrastructure civile. Les Ukronazis ont fait tout le contraire : non seulement ils ont enlevé des milliers de personnes qui ont « disparu », mais ils ont aussi ouvertement attaqué les civils en LDNR et, depuis l’Opération Spéciale, ils ont déchaîné leur haine contre presque toutes les villes qu’ils ont dû évacuer (pour faire payer les « séparatistes » locaux et tout mettre sur le compte des « atrocités russes »).

Et l’Occident n’a absolument rien remarqué.

Du moins officiellement. En réalité, bien sûr, c’est directement le résultat du type d’« instruction » que les Ukronazis ont reçu de leurs maîtres anglo-saxons.

Voici l’horrible vérité que personne ne veut admettre ouvertement : l’Occident veut génocider la Russie et l’Occident génocide DÉJÀ le peuple ukrainien. Si l’Empire de la haine et du mensonge suit son cours, cette guerre durera aussi longtemps que possible, comprendra autant d’atrocités horribles que possible et une destruction totale de l’infrastructure civile de l’Ukraine.

Quant à la Russie et au peuple russe, il n’y a qu’une seule chose que je n’ai pas encore entendue de la part de nos merveilleux voisins occidentaux : les cris « crucifiez-les ! crucifiez-les ! crucifiez-les ! ». Bien sûr, ce n’est pas ainsi que les croisés modernes expriment leurs sentiments, ils veulent simplement « annuler la Russie ». Des mots différents pour la même signification.

Si tout cela semble démoniaque, c’est parce que ça l’est. Littéralement. Et l’histoire de la Russie est remplie de telles invasions génocidaires, et aujourd’hui, pour conclure, plutôt que d’utiliser des mots, je veux utiliser quelques peintures de l’artiste russe Il’ia Glazunov. Je ne veux pas les « expliquer », regardez-les simplement et vous comprendrez peut-être un peu mieux qu’avant le peuple russe et son histoire, du moins c’est ce que j’espère.

Andrei

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




Vos pensées contrôlent votre ADN !

[Source : https://www.theepochtimes.com via santeglobale.world]

L’idée commune selon laquelle l’ADN détermine une grande partie de qui nous sommes — non seulement la couleur de nos yeux ou de nos cheveux, par exemple, mais aussi nos dépendances, nos troubles ou notre susceptibilité au cancer — est une idée fausse, a déclaré le biologiste des cellules souches Bruce Lipton, PhD.

« Vous vous retrouvez plus ou moins victime de votre hérédité », a déclaré Lipton dans le documentaire « Biology of Belief » [La biologie des croyances]. « Le problème avec ce système de croyances est qu’il s’étend à un autre niveau. … Vous devenez irresponsable. Vous dites, « Je ne peux rien y faire, alors pourquoi essayer ? » »

« Ce concept dit que vous êtes moins puissant que vos gènes », a expliqué Lipton.

Il a dit que la perception d’une personne, et non la programmation génétique, est ce qui stimule toute action dans le corps :

« Ce sont en fait nos croyances qui sélectionnent nos gènes, qui sélectionnent notre comportement. »

Pour expliquer comment cela fonctionne, il a commencé au niveau des 50 à 65 milliards de cellules qui composent le corps humain. Il a montré comment une cellule fonctionne indépendamment de l’ADN et comment ses perceptions des stimuli environnementaux affectent l’ADN. Il a ensuite appliqué les mêmes principes au corps humain dans son ensemble, montrant le pouvoir que nos perceptions, nos croyances, ont sur l’ADN.

Ce qui suit est un résumé simpliste de la compréhension de Lipton. Pour plus de détails, vous pouvez regarder son documentaire plus bas [dans l’article original en anglais].

Explication en 5 étapes

1. La cellule est comme un corps humain et fonctionne sans ADN

La cellule est comme un corps humain. Il est capable de respirer, de digérer, de se reproduire et d’autres fonctions vitales. Le noyau, qui contient les gènes, est traditionnellement considéré comme le centre de contrôle, le cerveau de la cellule.

Pourtant, lorsque le noyau est retiré, la cellule continue ses fonctions vitales pendant un mois ou plus et elle peut encore reconnaître les toxines et les nutriments. Il semble que le noyau — et l’ADN qu’il contient — ne contrôle pas la cellule.

Il y a 50 ans, les scientifiques ont supposé que les gènes contrôlent la biologie. « Cela semblait tellement correct. Nous avons acheté l’histoire », a déclaré Lipton. « Nous n’avons pas les bonnes hypothèses. »

2. L’ADN est contrôlé par l’environnement

Les protéines remplissent les fonctions dans les cellules et sont les éléments constitutifs de la vie. On a longtemps pensé que l’ADN contrôle ou détermine les actions des protéines.

Lipton propose un modèle différent. Les stimuli environnementaux qui entrent en contact avec la membrane cellulaire sont perçus par les protéines réceptrices de la membrane. Cela déclenche une réaction en chaîne de protéines transmettant ce qui pourrait être décrit comme des messages à d’autres protéines, motivant l’action dans la cellule.

L’ADN est recouvert d’une gaine protectrice de protéine. Les signaux environnementaux agissent sur cette protéine, l’amenant à s’ouvrir et à sélectionner certains gènes à utiliser, des gènes spécifiquement nécessaires pour réagir à l’environnement actuel.

Fondamentalement, l’ADN n’est pas le début de la réaction en chaîne. Au lieu de cela, la perception de l’environnement par la membrane cellulaire est la première étape.

S’il n’y a pas de perceptions, l’ADN est inactif.

« Les gènes ne peuvent pas s’activer ou se désactiver… ils ne peuvent pas se contrôler », a déclaré Lipton. Si une cellule est coupée de tout stimulus environnemental, elle ne fait rien. 

« La vie est due à la façon dont la cellule réagit à l’environnement. »

3. La perception de l’environnement n’est pas nécessairement la réalité de l’environnement

Lipton a cité une étude de 1988 de John Cairns publiée dans la revue Nature intitulée « L’origine des mutants ». Cairns a montré que les mutations de l’ADN n’étaient pas aléatoires, mais se produisaient de manière prédéterminée en réponse à des stress environnementaux.

« Dans chacune de vos cellules, vous avez des gènes dont la fonction est de réécrire et d’adapter les gènes si nécessaire », a expliqué Lipton. Dans un tableau illustrant les découvertes de Cairns dans le journal, les signaux environnementaux se sont révélés distincts de la perception des signaux environnementaux par l’organisme.

La perception de l’environnement par un être agit comme un filtre entre la réalité de l’environnement et la réaction biologique à celui-ci.

« La perception réécrit les gènes », a déclaré Lipton.

4. Croyances humaines, choisir de percevoir un environnement positif ou négatif

Tout comme une cellule possède des protéines réceptrices pour percevoir l’environnement à l’extérieur de la membrane cellulaire, les humains ont les cinq sens.

C’est ce qui aide une personne à déterminer quels gènes doivent être activés pour une situation donnée.

Les gènes sont comme des programmes sur un disque d’ordinateur, a déclaré Lipton. Ces programmes peuvent être divisés en deux classes : la première concerne la croissance, ou la reproduction ; le second concerne la protection.

Lorsqu’une cellule rencontre des nutriments, les gènes de croissance sont activés et utilisés. Lorsqu’une cellule rencontre des toxines, les gènes de protection sont activés et utilisés.

Lorsqu’un être humain rencontre l’amour, les gènes de croissance sont activés. Lorsqu’un être humain rencontre la peur, les gènes de protection sont activés.

Une personne peut percevoir un environnement négatif alors qu’il existe en fait un environnement favorable ou positif. Lorsque cette perception négative active les gènes de protection, la réponse du corps est de passer en mode combat ou fuite.

5. Combat ou fuite

Le flux sanguin est dirigé des organes vitaux vers les membres, qui sont utilisés pour se battre et courir. Le système immunitaire devient de moindre importance. Si vous imaginez les réponses dont nous avions autrefois besoin pour fuir un lion, par exemple, les jambes auraient été infiniment plus importantes dans cette situation immédiate que le système immunitaire. Ainsi, le corps privilégie les jambes et néglige le système immunitaire.

Ainsi, lorsqu’une personne perçoit un environnement négatif, le corps a tendance à négliger le système immunitaire et les organes vitaux. Le stress nous rend aussi moins intelligents, moins lucides. La partie du cerveau liée aux réflexes a plus d’importance en mode combat ou fuite que la partie liée à la mémoire et aux autres fonctions mentales.

Lorsqu’une personne perçoit un environnement aimant, le corps active les gènes de croissance et nourrit le corps.

Lipton a donné l’exemple des orphelinats d’Europe de l’Est, où les enfants reçoivent beaucoup de nutriments, mais peu d’amour. Il a été constaté que les enfants placés dans ces institutions présentaient un retard de développement en termes de taille, d’apprentissage et d’autres domaines. L’incidence de l’autisme est également élevée. Lipton a déclaré que l’autisme dans ce cas est un symptôme d’activation des gènes de protection, comme la construction de murs.

« Les croyances agissent comme un filtre entre l’environnement réel et votre biologie », a-t-il déclaré. Ainsi, les gens ont le pouvoir de changer leur biologie. Il est important de garder une perception claire, a-t-il dit, car sinon vous ne développerez pas biologiquement les bonnes choses pour l’environnement réel qui vous entoure.

« Vous n’êtes pas victimes de gènes », a-t-il dit, demandant au public de réfléchir :

« Avec quelles croyances sélectionnez-vous des gènes? »

[Voir aussi (avec vidéos) :
RÉALITÉ PARALLÈLE-REPROGRAMMER VOTRE VIE
Le Dr Bruce Lipton présente le pouvoir de la Conscience sur la Santé. Si les gens savaient ça, Big Pharma n’existerait plus
Modifier notre ADN via notre conscience !]




Et si notre organisme n’était pas du tout stérile ? Un siècle d’erreurs scientifiques

[Source : aimsib.org via santeglobale.world]

Source image : Pixabay

Par La rédaction de l’AIMSIB

Brigitte Fau nous propose de revoir ici une expérience singulière et dérangeante que chacun peut vérifier dans sa cuisine, tendant à infirmer totalement les hypothèses pasteuriennes qui président à la vision actuelle du vivant et de son interaction avec les microbes. Abandonner définitivement Pasteur, êtes-vous prêt ? Bonne lecture.


En Juillet 2017 dans une lettre ouverte à notre ministre de la santé(([1] http://www.andrefougerousse-recherche.fr/435764009)), le Pr A. Fougerousse parle des « dogmes erronés de PASTEUR »et demande que les travaux de Béchamp et Tissot soient repris avec les moyens modernes par des universitaires indépendants. Il y a de quoi interpeller quiconque s’interroge sur l’obligation vaccinale.

En Janvier 2019, un article(([2] https://www.researchgate.net/publication/330453639_Multi- Method_Characterization_of_the_Human_Circulating_Microbiome)) étudiant le « microbiome(([3] Matériel génétique associé à des microbes)) circulant » nous présente sous une forme discrète, comme anodine dans les nombreux méandres de la science :

« Alors que la colonisation de diverses niches corporelles (l’intestin, par exemple) par des communautés dynamiques de micro-organismes est maintenant universellement acceptée, l’existence de populations microbiennes dans d’autres zones « classiquement stériles», y compris le sang, est un concept relativement nouveau »

« classiquement stériles », « concept nouveau » : Non ! Pas pour ceux qui connaissent les travaux de Béchamp. C’est ainsi 140 années d’erreurs, d’errance, pour la science se basant sur des principes non démontrés, et combien encore ?

[Voir aussi :
Pasteur versus Béchamp – La crise du coronavirus relance une controverse vieille de 150 ans
Les Racines de nos Maladies
Épidémies et contagions
Anthrax, Arsenic, Pasteur et ses moutons]

Remontons l’histoire

Dans la pratique des sciences, …l’imagination … qui tend à nous porter continuellement au delà du vrai, l’amour-propre et la confiance en nous-mêmes qu’il sait si bien nous inspirer, nous sollicitent à tirer des conséquences qui ne dérivent pas des faits…

-« il n’est donc pas étonnant que dans les sciences physiques en général, on ait souvent supposé au lieu de conclure ; que les suppositions, transmises d’âge en âge, soient devenues de plus en plus imposantes par le poids des autorités qu’elles ont acquises, et qu’elles aient enfin été adoptées et regardées comme des vérités fondamentales, même par de très bons esprits… »

Lavoisier(([4] Lavoisier Extrait du discours préliminaire du Traité élémentaire de chimie))

La vaccination et la pathologie sont basées sur les principes de Pasteur suivants(([5] L. Pasteur. Recherches sur la putréfaction p.1189. « le corps des animaux est fermé dans les cas ordinaires, à l’introduction des germes des êtres inférieurs…)):

  • Le milieu intérieur est stérile (« asepsie des organismes vivants »),
  • Il faut le protéger des « microbes » venant de l’extérieur (« panspermie atmosphérique »)

Suivant les conseils sages de Lavoisier, posons-nous la question : Ces principes sont-ils des suppositions devenues des vérités ou bien sont-ils tirés des faits ? Comment Pasteur a-t-il tenté de prouver l’asepsie ?

Une expérience consiste à laisser à température ambiante un morceau de viande fraichement prélevé à un animal sain, totalement débarrassé et isolé des germes de l’air. En l’absence de germes externes et internes (asepsie des animaux), celle-ci ne doit pas subir de putréfaction.

Voyons quelles expériences de ce type ont été menées :
De nombreux chercheurs ont utilisé des méthodes diverses et parfois très sophistiquées pour s‘assurer qu’aucun germe de l’air ne pouvait intervenir(([6] A. Béchamp : « les microzymas . avec l’hétérogènie… » 4e conférence)). Pasteur s’est inspiré des expériences de ses prédécesseurs (Schwann, Helmholtz, Cl. Bernard…) légèrement modifiées. Dans le principe il fait bouillir des infusions (ici, le morceau de viande) pendant quelques minutes de façon que les vapeurs balaient et tuent les germes puis il l’expose dans de l’air calciné ou filtré par du coton… Sans rentrer dans les détails, tous sont d’accord pour s’être assurés qu’aucun germe de l’air n’intervient.

Résultat des expériences :
Toutes les expériences aboutissent systématiquement à une altération de la viande avec dégagement gazeux malodorant. Exception faite des cas où la viande a subi une ébullition prolongée au point d’en coaguler tous les sucs (Expérience de Schoeder et Dusch). Pasteur dit :

« j’ai constaté que la viande se faisande d’une manière prononcée si elle est en petites quantités et qu’elle se gangrène si elle est en masse plus considérable »(([7] L. Pasteur. Recherches sur la putréfaction p.1194 – A noter que Pasteur reconnaîtra beaucoup plus tard (s’inspirant, seulement en partie malheureusement, des travaux d’Antoine Béchamp) et parlant de fruits blets, que les fruits subissent effectivement une fermentation « de leur cellule » après la mort, persistant donc à nier toute cause provocatrice interne, et ne démontrant aucunement cette conclusion. (cf. L. Pasteur, « Faits nouveaux pour servir à la théorie de la fermentation »). A. Béchamp explique que les cellules disparaissent beaucoup trop rapidement pour en être la cause.))

Pasteur, convaincu que les germes ne peuvent provenir que de l’air, nie que cette altération soit due à une quelconque cause provocatrice interne à la viande. Et en l’absence d’approfondissement voilà l’explication servant de conclusion qu’il donne :

« loin de la putréfaction…la gangrène me paraît être l’état … d’une partie d’organe conservé, malgré la mort, à l’abri de la putréfaction… …Il est impossible aux températures ordinaires de soustraire cette chair à la réaction des liquides et des solides les uns sur les autres »(([7] L. Pasteur. Recherches sur la putréfaction p.1194 – A noter que Pasteur reconnaîtra beaucoup plus tard (s’inspirant, seulement en partie malheureusement, des travaux d’Antoine Béchamp) et parlant de fruits blets, que les fruits subissent effectivement une fermentation « de leur cellule » après la mort, persistant donc à nier toute cause provocatrice interne, et ne démontrant aucunement cette conclusion. (cf. L. Pasteur, « Faits nouveaux pour servir à la théorie de la fermentation »). A. Béchamp explique que les cellules disparaissent beaucoup trop rapidement pour en être la cause.))

Pasteur a ainsi admis l’asepsie des êtres vivants.

Comment la « science » a-t-elle pu se contenter d’une si faible conclusion ayant autant de conséquences ? Ce qu’en disait A. Béchamp :

« J’affirme que si on mettait ensemble tous les liquides et tous les solides du même organisme, mais préalablement réduits à l’état de principes immédiats, ils ne produiraient rien de semblable à ce que M. Pasteur appelle viande faisandée ou réduite à l’état de gangrène ».

Et il s’inquiète :

«… Je ne pouvais m’empêcher de faire remarquer qu’ayant pris pour bases de ses derniers travaux sur l’étiologie des maladies, une hypothèse non vérifiée et des principes que l’observation n’a jamais confirmés, il engageait la médecine dans une mauvaise voie »

Et en effet, la médecine et la science n’ont jamais remis en question les dogmes de Pasteur, qui ont été admis comme des vérités absolues sans jamais avoir été vérifiés. Demandons-nous quelles devraient être les conclusions de l’expérience. Béchamp (et son équipe) démontre que l’analyse des produits issus de l’altération de la viande, témoignent d’une fermentation donc de la présence de ferments internes d’une part et cela explique que dans le cas de l’ébullition prolongée, les ferments sont détruits entièrement grâce à quoi la viande ne subit aucune altération.

30 années de recherche ont été consacrées à comprendre le rôle de ce ferment qu’il a su isolé, qu’il appelle microzyma. On trouve des microzymas dans l’air, mais également dans la craie, et surtout dans tous les êtres organisés, au sein de leurs tissus, de leurs humeurs … dans lesquels ils jouent un rôle essentiel et ils peuvent devenir morbides et évoluer (polymorphisme) en bactéries uniquement si le milieu dans lequel ils exercent leur fonction se déséquilibre.

Retour à nos jours

La science découvre donc ENFIN, la présence d’un microbiome dans nos milieux si longtemps considérés stériles, remettant en cause le dogme de l’asepsie des organismes supérieurs. Il faut bien comprendre la nuance entre « microbiote » et « microbiome » :

Le terme microbiome décrit le matériel génétique codant pour les différentes populations microbiennes (microbiote) qui peuplent notre corps.

Les scientifiques détournés (volontairement, sans aucun doute) des découvertes de Béchamp, n’ont encore aucune idée de la localisation de ce matériel génétique, ADN / ARN « bactérien » et l’associe à d’éventuelles bactéries qui seraient en dormance dans les individus sains. Nous n’en avons pas fini avec ce lavage de cerveau que nous avons tous subi en suivant la voie de Pasteur ; les scientifiques ne peuvent s’empêcher de penser pasteurien, ils admettent toujours que ces éléments microbiens sont étrangers à nos organismes. Ils admettent toujours qu’ils sont de formes invariables (monomorphisme).

Pourtant constatant que le premier dogme de Pasteur est faux, il devrait douter de ses autres dogmes admis, non ? Eh bien non, parce qu’ils ne connaissent pas les travaux de Pasteur, ils font confiance à ce qu’ils ont appris et « ce qui appartient à l’histoire est du passé ». Dommage ! En remontant à la source des erreurs, on peut repartir sur de meilleures bases. Alors combien d’années encore et de détours sans fin attendrons-nous pour comprendre que ces éléments sont vitaux.

Comprenez-bien ce qu’Antoine Béchamp a démontré : Prenez tous les constituants de notre organisme, sans ces petits êtres qui nous peuplent, rien ne se passerait, rien ne bougerait ;

  • Qu’est-ce qui anime tout ce qui se passe dans nos corps ?
  • Comment la cellule se constitue, s’organise ?
  • Comment l’ADN se retrouve dans un noyau, dans une cellule, elle-même transitoire ?
  • Comment …. ?

Notre science analyse nos constituants, constate des événements, des changements qui s’opèrent, mais il manque un chainon essentiel : Qui est l’organisateur ? « les microzymas sont à la racine même de l’organisation, sans eux pas d’organisation, pas de matière vivante »

Les microzymas nous survivent !…

Les découvertes d’A.Béchamp sont toujours en avance sur notre science malgré nos moyens techniques impressionnants. Pourtant rien ne sera fait pour faciliter la tâche des scientifiques. Il faut savoir que les travaux de Béchamp ont été cachés. Pour preuves :

  • Il n’apparaît même pas dans l’encyclopédie Universalis qui nous servait de référence dans nos recherches estudiantines à une époque pas si lointaine.
  • Anecdote que m’a confiée le Pr A. Fougerousse : « En visitant la Faculté de Médecine de Montpellier à l’occasion des journées du patrimoine (il y a quelques années), j’ai vu que le portrait de BECHAMP avait été retiré de la Salle des Actes, où figurent tous ses collègues. C’est dans cette salle que se déroulent toutes les soutenances. Il y a certes une petite ruelle située en face de la Fac de Médecine qui porte le nom d’Antoine BECHAMP. Et une rue porte son nom à OSTWALD, ville de la banlieue de Strasbourg, depuis 1982, ville dont j’ai été le maire de 1979 à 1991 ».
  • Il ne faut pas tuer la poule aux œufs d’or et tout sera fait pour détourner toute velléité de s’y intéresser.
  • Une étude datant de 2017(([8] https://www.nature.com/articles/s41598-017-10479-8)), commanditée probablement, analyse des particules du sang, inférieurs à 0,2 μ et n’y trouvant aucun matériel génétique, conclut à l’inexistence de particules vivantes et balaye ainsi sans autre approfondissement les travaux considérables de Béchamp, Enderlein, Naessens, Villequez…

Alors, que ces personnes nous expliquent où se situe ce fameux microbiome ! Et s’ils n’ont pas trouvé ce matériel génétique dans les particules qu’ils ont analysés, ils n’ont sans doute pas analysé les bonnes particules dont les tailles sont variables suivant les centres où elles se trouvent. Béchamp les mesurait de l’ordre de 0,5 μ dans le foie et les trouvaient effectivement plus petites, logées plutôt dans la fibrine du sang(([9] Des condensés des travaux de Béchamp sont à votre disposition sur mon site
https://www.bonnes-habitudes.fr/comprendre/polymorphisme-microbien/)). Mais ont-ils seulement tenté d’utiliser un filtre entre 0,2 et 0,5 μ ?

Les scientifiques se contentent parfois de vraiment peu pour confirmer leur vision. Beaucoup auraient des leçons à prendre de Béchamp précisément qui remettait sans cesse en cause ses propres résultats pour être sûr de ne rien laisser passer.

Il avait aussi conscience des limites techniques de son époque et posait les questions auxquelles je suis impatiente de connaître les réponses grâce à nos nouvelles techniques. Alors quand ? Ces travaux sont publiés, ils ont été étouffés par la propagande pasteurienne, dont on découvre seulement les mensonges. Il faut plus que jamais rétablir cette injustice.

Conclusion

Suivons attentivement les travaux sur le microbiome et attendons (patiemment !) la suite, puisque notre gouvernement refuse de confier à des universitaires indépendants la reprise des travaux de Béchamp, Tissot … avec les nouveaux moyens, malgré les demandes insistantes du Pr A. Fougerousse…(([1] http://www.andrefougerousse-recherche.fr/435764009))

Sources




Laurent Mucchielli : « Nous contredisons des forces politiques et financières extrêmement puissantes »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): FranceSoir

Dans les médias grand public, il avait droit de cité. Il en est désormais « blacklisté ». Jusqu’au déclenchement de la crise du Covid-19, il était considéré comme un adversaire majeur de l’extrême-droite. Le voilà désormais taxé d’extrême-droite. Laurent Mucchielli, directeur de recherche et sociologue au CNRS, est venu sur notre plateau témoigner de son combat d’universitaire au cours de ces deux dernières années et, en sa qualité de sociologue, livrer son analyse des causes et des mécanismes de cette « guerre d’influence » à laquelle nous sommes confrontés. Le chercheur, auteur de deux ouvrages sur la  « doxa du Covid », en est certain : « Nous enfreignons un tabou et nous venons contredire des forces politiques et financières extrêmement puissantes au niveau mondial ».



Le chercheur en sociologie, connu pour ses ouvrages sur la thématique de l’insécurité, compare la situation sociétale dans laquelle nous sommes plongés depuis le début de la crise du Covid-19 à celle de la période des « guerres de religion ». Une impression de rétropédalage au XVIᵉ siècle. Remettre en cause le bien-fondé des diverses mesures sanitaires ou celui du « miracle vaccinal », c’est professer une hérésie et s’excommunier, un phénomène particulièrement prégnant au sein de la communauté scientifique, nous rapporte Laurent Mucchielli : « Les plus agressifs, les plus arrogants sont une partie de mes collègues. C’est quelque chose que j’avais déjà analysé au moment du mouvement des gilets jaunes il y a 2 ans : une forme de racisme du diplôme ». Le directeur de recherche au CNRS rappelle que, pourtant, le fondement de la science, c’est « soumettre une vérité à la possibilité d’une réfutation ». Et de déplorer : « Or, là, on se heurte à des discours totalement dogmatiques qui, par définition, ne sont pas de la science ».

Il analyse aussi la communication médiatique branchée sur le registre émotionnel de la peur, une tactique qui a permis d’éteindre complètement les capacités d’analyse critique de nombreux Français. Cette peur qui « rend fou » traverse toute la société et n’a aucun rapport avec le niveau de diplôme, souligne le chercheur qui raconte : « J’ai vu d’éminents collègues se comporter comme des petits enfants, être prêt à gober n’importe quoi, et être incapable d’avoir la moindre argumentation, tout simplement parce qu’ils étaient terrorisés. »

Au cours de cet entretien, Laurent Mucchielli a aussi exprimé son effarement face à la censure qui sévit dans les médias largement responsables de cette panique, tel Médiapart, ou encore sur les réseaux sociaux. Autrefois porteurs d’une promesse de liberté et d’une meilleure participation des citoyens au débat public, pour le chercheur, ils sont aujourd’hui devenus « d’incroyables machines à formater la pensée ».

L’occasion aussi pour lui de dénoncer la malhonnêteté intellectuelle qui sous-tend le débat public. Dès 1984, sa première manifestation, alors qu’il n’était encore qu’au lycée, était organisée pour s’opposer à la venue de Jean-Marie le Pen dans sa ville. 36 années plus tard, en mars 2020, juste avant la crise du Covid-19, Laurent Mucchielli publiait un nouvel ouvrage intitulé La France telle qu’elle est : Pour en finir avec la complainte nationaliste. « Une sorte de manuel anti-Zemmour », explique-t-il. Pourtant, depuis ses prises de position sur le Covid, le sociologue serait désormais, pour une certaine presse… d’extrême-droite.

Autre exemple à l’appui de sa démonstration. La classe journalistique avait discrédité l’hydroxychloroquine en faisant valoir un rapport de pharmacovigilance de l’ANSM qui rapportait quatre morts, dont trois pourtant décédés par automédication, le quatrième s’étant suicidé par overdose plurimédicamenteuse. Or, mettre en avant la même pharmacovigilance pour alerter sur les effets secondaires du vaccin anti-Covid est, selon les mêmes personnes, une méthode qui « ne vaut rien ». « Le principe et la source même vous conviennent quand ça vous arrange et ne vous conviennent plus quand ça vous dérange », résume l’universitaire.

Laurent Mucchielli est aussi revenu sur l’International Covid Summit (ICS), congrès qui a réuni des experts scientifiques venus du monde entier à l’IHU Méditerranée Infection dirigé par le Pr Didier Raoult. Un succès, selon lui, qui a permis de faire vivre le débat scientifique. En fin d’entretien, le chercheur termine en expliquant que la crise que nous vivons est, au même titre que toutes les autres crises, « un moment d’accélération de l’histoire ». Cependant, en dépit des pressions, M. Mucchielli l’assure : « J’irai jusqu’au bout parce que le sujet le demande. »




Selon le chef du Service de renseignement extérieur (SVR) russe, il n’y aura pas de retour à l’ancien monde

[Source : rusreinfo.ru]

Note: Le rôle du SVR dans la situation actuelle est primordial puisqu’il contrôle des centaines d’agents opérant sous couverture dans le monde entier et pouvant être « activés » à tout moment en fonction des intérêts de la Russie.
Malgré les prétendues « informations » de certains « experts » auto-proclamés Sergey Narishkin reste une figure cle du gouvernement russe. Il peut être considéré comme un successeur potentiel de Vladimir Poutine.

Le chef du SVR (service de renseignement extérieur, équivalent de la CIA), Sergei Naryshkin, sur la situation en Ukraine et dans le monde

L’opération militaire spéciale de la Russie a été un véritable moment de vérité pour le monde russe, déclarant fermement qu’il était prêt à défendre pleinement son droit à une existence originale face au mondialisme agressif incarné par l’hégémonie américaine, l’élargissement de l’OTAN, la politique de « l’interventionnisme libéral » et la propagande LGBT.

L’amertume de la confrontation indique clairement que nous parlons de quelque chose de bien plus vaste que le sort du régime de Kiev. En fait, l’architecture de tout l’ordre mondial est en jeu. Nous pouvons dire avec confiance : il n’y aura pas de retour à l’ancien monde.

L’opération spéciale russe mettra définitivement fin aux tentatives de transformer l’Ukraine en un État fantoche russophobe, construisant son identité sur la base de la diabolisation de tout ce qui la relie objectivement à la Russie.

Au stade actuel, Washington considère que sa tâche principale est de prolonger le conflit autant que possible, de le rendre aussi coûteux que possible à la fois pour Moscou et Kiev, et en même temps d’empêcher l’escalade de se propager plus loin vers l’Occident. L’OTAN, comme le soulignent les « stratèges » américains, tente de transformer l’Ukraine « en une sorte d’Afghanistan ».

N’ayant ni la force ni le courage de défier la Russie ouvertement et honnêtement, l’Occident essaie d’organiser un blocus économique, informationnel et humanitaire pour notre pays, de créer une atmosphère de «toxicité» autour de lui qui y rendrait impossible la poursuite de la normalité la vie.

Tactiquement, cela utilise le mécanisme de la « culture d’annulation » élaboré par les élites libérales de gauche américaines sur leurs concurrents de droite, et désormais étendu au niveau mondial.

Une vie confortable et sécurisée, en particulier pour la classe moyenne, est depuis de nombreuses années l’un des piliers de la stabilité politique des pays occidentaux. Aujourd’hui, à cause de la « croisade » de Washington contre la Russie, la population des États-Unis et des pays de l’UE est confrontée à une hausse sans précédent des prix du carburant, de l’électricité et de la nourriture.

Les résidents d’Europe ont déjà commencé à se préparer mentalement aux perspectives d’introduire des cartes alimentaires et de couper les radiateurs, qui, il s’avère, « peuvent être facilement remplacées par des pulls ». Et tout cela sous prétexte d’aider le peuple ukrainien, alors que c’est précisément pour les ukrainiens que toutes ces mesures ne changent absolument rien.

Les élites occidentales utilisent simplement la situation actuelle pour mettre en œuvre des plans longtemps caressés pour l’élimination de facto de la classe moyenne dans l’esprit du scénario bien connu proposé par le Forum économique mondial de Davos : « D’ici 2030, vous n’aurez rien et vous serez heureux ! »

[Voir :
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux]

La volonté de maintenir le rôle d’hégémon mondial pousse les États-Unis à de dangereuses aventures militaro-politiques. Le développement de la confrontation géopolitique sur le théâtre d’opérations européen est suivi de près par les dirigeants des pays du monde non occidental. Tous, y compris les alliés des États-Unis, ne sont pas opposés à tester la force de l’hégémonie qui s’affaiblit en élargissant les limites de ce qui est possible en matière de politique étrangère et intérieure.

En ce moment, une étape fondamentalement nouvelle de l’histoire européenne et mondiale se déroule sous nos yeux. Son essence réside dans l’effondrement du monde unipolaire et du système de relations internationales fondé sur le droit du plus fort, c’est-à-dire les États-Unis, de détruire d’autres États afin d’empêcher la moindre possibilité de leur transformation en centres de pouvoir alternatifs.

Aujourd’hui, la Russie conteste ouvertement ce système – créant un monde véritablement multipolaire qui n’a jamais existé auparavant et dont tout le monde bénéficiera à l’avenir, même nos adversaires actuels.




Poutine, Macron, Biden : qui est le plus sain d’esprit ?

[Source : Union Populaire Républicaine]

Depuis une dizaine d’années, la presse occidentale s’en donne à cœur joie pour essayer de dénicher toutes les pathologies possibles chez Vladimir Poutine.

Et c’est encore bien pire depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie : à en croire les médias euro-atlantistes, Poutine serait paranoïaque, complètement fou, victime de nombreux symptômes psychiatriques, etc.

Mais arrêtons-nous un instant sur des comparaisons internationales.
Qui, entre Poutine, Macron et Biden est le plus sain d’esprit ?

François Asselineau vous propose son analyse sur le sujet.




Russie-Ukraine : la jeune femme enceinte de Marioupol dément le récit officiel occidental

[Source : FranceSoir]

[Illustration :
Capture d’écran d’une vidéo publiée par la police nationale ukrainienne, le 9 mars 2022.
Les soldats évacuent la matertiné de Marioupol, Ukraine.
AFP PHOTO / National Police of Ukraine / handout]

Auteur(s): FranceSoir

Le 9 mars dernier, des images chocs de la maternité de Marioupol, en Ukraine, défrayaient la chronique. Selon les sources d’informations occidentales, le bâtiment a été bombardé par les forces russes. Parmi les blessés, la photo de Marianna Vishegirskaya enceinte, capturée par l’Associated Press (AP), émeut l’opinion publique. Trois semaines après l’événement, l’influenceuse beauté ukrainienne reparaît sur YouTube, en accordant cette fois un entretien à un vidéaste russe. La vidéo est intitulée « Interview de la fille de la maternité de Marioupol : la vérité sur les militaires, l’explosion, et les journalistes d’Associated Press ». L’histoire qu’elle y raconte met à mal le récit occidental. Autour de cette jeune femme, une guerre de l’information est lancée.

On la voyait le visage ensanglanté, descendant les escaliers délabrés de la maternité avec le ventre gonflé par son bébé. Le cliché a rapidement fait le tour du monde et Marianna est, peut-être malgré elle, devenue un symbole ukrainien représentant les « crimes de guerre ». Le 2 avril dernier, on la retrouve assise sur un canapé beige, le visage un peu pâle, esquissant toutefois quelques sourires, en train de répondre aux questions de Denis Seleznev. Là, le récit est bien différent de celui qui était diffusé par l’Ukraine : elle explique en substance ne pas être sûre qu’il y ait bien eu un bombardement, que les soldats ukrainiens ne faisaient pas montre d’une grande sympathie, et que les journalistes d’AP l’ont filmée contre son gré. Elle a l’air plutôt détendue en début de vidéo, semble parfois contenir son agacement, mais ne parvient pas à cacher son émotion jusqu’à la fin. Au moment où elle semble « craquer », écran noir pendant cinq secondes. Le plan change légèrement, elle paraît moins triste mais davantage stressée, et s’adresse directement à Volodymyr Zelensky à la demande de son interlocuteur. Le Figaro rapporte ses propos :

« Cher président de l’Ukraine Vladimir Alexandrovitch, vous nous aviez promis que l’armée ukrainienne pourrait nous protéger, mais finalement la ville s’est transformée en cage. Plus personne ne peut en sortir. […] La majorité de la ville n’existe plus, sans parler de toute une partie de la population. Les habitants sont en train de mourir, des soldats des deux côtés, aussi. Les gens ont perdu espoir, l’espoir qu’ils pourraient survivre et s’en sortir (…) S’il vous plaît, il faut essayer de se mettre d’accord, de trouver des compromis, parce que c’est devenu insupportable. C’est douloureux de voir tout ça, et, là-bas, on vit dans la peur. Il faut essayer de trouver une solution à ce problème. »

La vidéo est partagée par certains comptes gouvernementaux russes, ainsi que sur le compte Telegram de Marianna. Aussitôt, AP se défend de toutes les accusations en dénonçant un faux récit de la jeune femme. Les autres médias se mettent en branle et enchaînent les « debunkages« . C’est une quasi-certitude : elle a été manipulée par les Russes.

Pour AP, elle ment. Non seulement « les récits de témoins oculaires et les vidéos des journalistes de l’AP à Mariupol démontrent l’existence d’une frappe aérienne », mais en plus, Marianna « est consciente qu’elle est filmée, et ne montre pas qu’elle est contre. » L’agence de presse redirige son lectorat vers une de ses vidéos pour prouver ses dires. Difficilement visionnable sur YouTube à cause des « règles de la communauté » qui en limitent le contenu, nous avons pris la liberté de télécharger la vidéo afin de l’intégrer ci-dessous :



Dans les premières secondes, on entend un bruit sourd qui pourrait être un avion, et le bruit d’une explosion. Quand l’image apparaît cependant, seulement de la fumée, pas d’avion visible. La preuve n’est pas d’une évidence criante, surtout en temps de guerre.

Ensuite, l’agence filme l’évacuation des blessés à travers les décombres. On voit alors une autre femme enceinte, blessée et transportée sur un brancard par les soldats. À ce sujet, l’ambassade russe au Royaume-Uni avait d’abord assuré qu’il s’agissait d’un montage et que les deux femmes étaient en réalité une seule et même actrice : Marianna Vishegirskaya. Dans la nouvelle vidéo du 2 avril, cette affirmation est aussi mise à mal. Marianna est catégorique : ce n’était pas elle. Elle explique avoir appris entretemps que l’autre femme est malheureusement décédée, avec son bébé.

En somme, l’information en temps de guerre est rapidement mise à mal. Une chose est sûre, comme nous le partageait le journaliste et écrivain Radu Portocala : 

« L’opinion publique peut tout accepter, si c’est bien présenté et si c’est émouvant ».




Racines nazies de la famille royale britannique ?

[Source : Sott.net]

[Photo : © Popperfoto/Getty Images
Le duc de Windsor, qui fut pendant quelques mois en 1936 le roi Édouard,
lors d’une tournée dans l’Allemagne nazie en 1937.]

Les racines nazies de la Maison de Saxe-Cobourg-Gotha (Windsor) mises en lumière par de nouvelles révélations

Par Matt Ehret

Au milieu de la tempête de désinformation orwellienne qui façonne notre monde actuel, le haut est devenu le bas, le blanc est devenu le noir et le bien est devenu le mal [plus que jamais sans doute – NdT].

Bien que les maux du nazisme aient été vaincus principalement grâce aux sacrifices consentis par les Russes pendant la Seconde Guerre mondiale, il est de plus en plus courant d’affirmer que le véritable méchant de la grande guerre était Staline. Et en dépit du fait que les nazis refusant d’accepter le changement social et économique ont été absorbés par la machine de renseignement dirigée par les Five Eyes pendant la Guerre froide — lesquels ont donné naissance à des nazis de deuxième et troisième générations présents en Ukraine aujourd’hui — on nous répète que l’Ukraine est un temple de la liberté et un phare de la démocratie sur le territoire duquel nous devrions risquer d’allumer le feu nucléaire mondial pour le défendre.

Lorsque des vérités gênantes sont capables de percer l’illusion enivrée de Novlangue orwellienne qui a contaminé les grandes lignes de la pensée actuelle, elles constituent une véritable bouffée d’air frais. L’une de ces vérités concerne la reconnaissance par les médias mainstream de l’authenticité du contenu scandaleux et funeste de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Ces révélations ont forcé les États-uniens à prendre conscience que leur actuel président a, sous le règne d’Obama, directement bénéficié des systèmes de pots-de-vin et de corruption qu’il supervisait alors qu’il était vice-roi d’une Ukraine infestée de nazis.

Le roi nazi de Channel 4 est nu

Une autre révélation explosive — laquelle a provoqué une onde de choc dans les grandes lignes de la pensée occidentale ces derniers jours — a été présentée dans un documentaire diffusé sur la chaîne britannique Channel 4, intitulé « Edward VIII : Britain’s Traitor King » [Le roi traître de Grande-Bretagne – NdT].

Ce film, basé sur un livre de l’historien Andrew Lownie qui va bientôt sortir, utilise des rapports récemment déclassifiés issus des archives royales pour raconter l’histoire du roi britannique nazi Édouard VIII, qui non seulement souhaitait la victoire des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, mais a activement travaillé à la réalisation de cet objectif depuis le moment où il a été contraint d’abdiquer le trône en 1936 (prétendument pour épouser une divorcée américaine, Wallis Simpson) jusqu’aux jours les plus sombres de la guerre elle-même.

Comme le prouve ce documentaire, apprendre à sa jeune nièce Elizabeth II comment faire un sieg heil correct ne fut pas sa seule courbette envers le nazisme.

Alors qu’il était en exil au Portugal, où le couple royal s’est lié avec l’élite allemande, le documentaire cite des câbles diplomatiques envoyés par Édouard à des responsables allemands, exigeant que les nazis bombardent sans relâche l’Angleterre pour la soumettre en 1940, encourageant la mort de millions de civils innocents. Le film cite également un discours peu connu dans lequel Édouard a appelé à la capitulation de la Grande-Bretagne devant les nazis en 1939, discours que la BBC a refusé de diffuser. Même après avoir été envoyé aux Bahamas par des fonctionnaires impériaux qui avaient décidé qu’il était plus opportun d’abattre leur monstre Frankenstein que de poursuivre leurs plans antérieurs pour un Nouvel Ordre mondial fasciste, le futur roi nazi avait envoyé un câble aux fonctionnaires d’Hitler indiquant qu’il était prêt à revenir en Europe si nécessaire et à reprendre sa place légitime sur le trône en tant que roi aryen.

Édouard VIII et Hitler
© Alamy Stock Photo
Édouard VIII et Hitler

Au-delà du film — Les racines nazies des Windsor

Outre le cas d’Édouard VIII, il existe de nombreux autres liens pour le moins embarrassants entre les nazis et la maison de Windsor (anciennement Saxe-Cobourg-Gotha) que le film ne mentionne pas, dont certains impliquent directement le défunt prince consort Philip Mountbatten (alias le [décédé – NdT] duc d’Édimbourg).

Trois des quatre sœurs du duc d’Édimbourg ont été mariées à des princes nazis, et le mari de l’une d’entre elles (Sophie) est devenu un officier Waffen SS ayant le rang d’Oberführer (chef supérieur).

Ce dernier, le prince Christophe de Hesse-Cassel, était le chef du Forschungsamt (Direction de la recherche scientifique), une opération spéciale de renseignement dirigée par Hermann Göring, et il était également Standartenführer (colonel) de la SS dans l’équipe personnelle de Heinrich Himmler. Les quatre beaux-frères de Philip, avec lesquels il vivait, sont tous devenus des fonctionnaires de haut rang du parti nazi.

Philip a lui-même perpétué la tradition familiale, ayant d’abord été éduqué dans les années 30 dans le cadre d’un programme nazi centré sur l’eugénisme, avant de fonder en 1961 le World Wildlife Fund (WWF) avec un autre ancien membre du parti nazi, le prince Bernhard des Pays-Bas, eugéniste de toujours et fondateur du groupe Bilderberg. Philip et Bernhard ont été rejoints par Sir Julian Huxley (alors président de l’Eugenics Society of Britain) en tant que cofondateur du WWF. Dans une interview accordée en août 1988 à la Deutsche Press Agentur, le prince Philip a proclamé son désir de revenir dans une prochaine vie sous la forme d’un virus mortel pour aider à « résoudre la surpopulation ».

Note du traducteur : En 1907, l’Eugenics Educational Society (qui deviendra après 1926 l’Eugenics Society) est fondée en Grande-Bretagne à l’initiative de Francis Galton (1822-1911) et de la réformatrice sociale Sybil Gotto. Source

Le pendant de l’Eugenics Society of Britain se situe de l’autre côté de l’Atlantique : l’American Eugenics Society et l’American Society of Human Eugenics, financées par les familles Rockefeller, Carnegie et Harriman, ainsi que par l’Institut Rockefeller pour la Recherche médicale. Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme

Quant à Francis Galton, l’homme qui voulait améliorer l’espèce humaine et le fondateur de l’eugénisme, il était le cousin de Charles Darwin — dont les théories ont elles aussi largement alimenté le délire eugéniste — et, entre autres, connu pour avoir mis en place de façon systématique la méthode d’identification des individus au moyen de leurs empreintes digitales. Il a également développé des techniques considérées comme l’ancêtre du morphing.

Francis Galton est aussi le père de la formule « nature vs culture », encore au cœur des débats contemporains ; il la devait sans doute à La Tempête, pièce de théâtre de Shakespeare, dans laquelle Prospero se désole que son esclave Caliban soit « Un démon, un diable-né, car à sa nature, la culture ne saurait adhérer ».

Voir aussi : De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses

En ce qui concerne ce virulent concept de réduction de la population, il convient de revenir sur l’œuvre et les paroles de celui qui fut un éminent vice-président du WWF de 1978 à 1981, Maurice Strong, et qui travaillait directement sous les ordres du prince Philip (alors président par intérim du WWF). Selon Justin TrudeauStrong avait cofondé le Forum économique mondial aux côtés de Klaus Schwab en 1971, présidé la Conférence des Nations unies sur la population de 1972 et sa suite à Rio de Janeiro en 1992, tout en jonglant avec un large éventail de casquettes : président de la Banque mondiale, auteur de la Charte de la Terre, fondateur de l’Agence des Nations unies pour la protection de l’environnement et architecte de l’Agenda 21 (récemment rebaptisé Agenda 2030).

Note du traducteur : À propos de Maurice Strong et de l’Agenda 2030, voir les deux articles suivants :

Attachez vos ceintures ! Mesdames, Messieurs maintenant le « Grand Reset » de l’économie mondiale de Davos. Que se passe-t-il après la pandémie de la Covid-19 ? :

[Maurice Strong était] un pétrolier canadien milliardaire et ami proche de David Rockefeller, c’est l’homme qui a joué un rôle central dans les années 1970 pour l’idée que les émissions de CO2 dues à l’homme rendaient le monde non durable. Strong a créé le Programme des Nations unies pour l’environnement et, en 1988, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour étudier exclusivement le CO2 d’origine humaine.

Et Vanguard, Blackrock, Big Pharma, Gates, FEM, OMS, ONU & Co — Monopole et Grande réinitialisation

Maurice Strong
© Wikimedia
Maurice Strong

Dans un entretien accordé en mai 1990 au magazine WEST, Strong évoque une réunion à Davos et s’interroge :

« Et si un petit groupe de dirigeants mondiaux arrivait à la conclusion que le principal risque pour la Terre provient des actions des pays riches ? Et si le monde devait survivre, ces pays riches devraient signer un accord réduisant leur impact sur l’environnement. Le feraient-ils ? La conclusion du groupe est « non ». Les pays riches ne le feraient pas. Ils ne changeraient pas. Alors, pour sauver la planète, le groupe décide : Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-il pas de notre responsabilité d’y parvenir ? »

Le prince Philip a fait preuve d’une froideur misanthrope similaire en contemplant le zoo humain :

« Vous ne pouvez pas garder un troupeau de moutons plus important que la quantité que vous êtes capable de nourrir. En d’autres termes, la conservation peut impliquer un abattage afin de maintenir un équilibre entre les nombres relatifs de chaque espèce dans un habitat particulier. Je me rends compte que c’est un sujet très délicat, mais il n’en reste pas moins que l’humanité fait partie du monde vivant. Chaque nouvelle superficie mise en culture signifie qu’une autre superficie est refusée aux espèces sauvages. »

Le cas troublant du Prince Charles

Bien que Philip soit décédé en 2021, son fils et héritier du trône a pris la mission de son père de réduire la population mondiale à cœur, en dirigeant diverses organisations de protection de l’environnement et en tant que parrain de la défunte Liverpool Care Pathway, dont il a été révélé qu’elle a euthanasié plus de 60 000 citoyens britanniques par an, sans leur consentement, entre 2001 et 2013.

Au cours de ses 18 années de règne, la Liverpool Care Pathway a fait pression sur des centaines de prestataires de soins de santé pour qu’ils inscrivent des millions de patients malades et âgés — et coûteux — sur des listes de « fin de vie » sans leur consentement, avec pour conséquence une déshydratation forcée et des perfusions de morphine pour accélérer la mort, alors que des traitements vitaux étaient encore disponibles.

En juin 2020, le prince Charles a cofondé avec son collègue Klaus Schwab l’Initiative Great Reset du Forum économique mondial afin de profiter de la « double crise existentielle » du changement climatique et d’une pandémie [orchestrée – NdT] pour remodeler radicalement les comportements et les systèmes économiques mondiaux. Au-delà des belles paroles utilisées par les milliardaires de Davos pour rallier l’humanité au sauvetage de la planète, le fait est que ces réformes « vertes », « Build Back Better » [reconstruire en mieux – NdT], qui adhèrent à l’énergie durable, à la réduction des émissions de carbone et aux réformes de l’alimentation, comme en témoigne l’agenda européen « Farm to Fork » [de la ferme à la fourchette – NdT], entraîneraient une échelle de mort dont même un Hitler pourrait rougir.

Le pedigree nazi de la famille royale et de ses fidèles dirigeants soulève la question suivante : Pourquoi leur poursuite de la doctrine eugénique nazie sous la forme des mouvements d’euthanasie et de croissance zéro n’a-t-elle pas été plus largement portée à la connaissance du public ? Dans quel type de monde vivons-nous, pour que des faits aussi ahurissants ne soient pas de notoriété publique ?

Le système du Conseil privé

J’espère qu’il devient de plus en plus clair que l’empire britannique et ses aspirations au contrôle de la population n’ont jamais pris fin avec l’annulation du projet Hitler en 1945.

J’espère qu’il devient également clair que cet empire n’a jamais été la nation de Grande-Bretagne, son Parlement ou son peuple.

Le véritable Empire a toujours été une oligarchie financière utilisée par un vaste réseau de structures de pouvoir pour promouvoir les intérêts de l’aristocratie européenne. L’épicentre actuel du pouvoir est constitué par les monarchies anglo-néerlandaises (autrement appelées les Founts of All Honours). C’est ce pouvoir qui contrôle le groupe Bilderberg, son appendice junior le Forum économique mondial, et qui dirige la politique américaine par l’intermédiaire du Council on Foreign Relations basé à New York (la version américaine de Chatham House), surnommé par Hillary Clinton « le vaisseau-mère ».

Note du traducteur : Un « Fount of Honour » désigne le chef d’État d’une nation qui, en vertu de sa position officielle, a le droit exclusif de conférer des titres légitimes de noblesse et des ordres de chevalerie à d’autres personnes.

Chatham House est un autre nom pour le Royal Institute for International Affairs (RIIA) créé en 1919 par les principaux Milnerites du mouvement de la Table ronde qui ont créé le Council on Foreign Relations (CFR) afin de promouvoir l’eugénisme et un gouvernement mondial sous l’égide de la Société des Nations. La branche américaine a reçu son nom pour éviter toute allusion à la terminologie britannique en raison de la méfiance des Américains à l’égard des intrigues britanniques. Les branches canadienne et australienne ont été créées en 1928 et dirigées depuis lors le plus souvent par des agents formés à Oxford. Dans le cas des États-Unis, l’actuel président du CFR, Richard Haass, a obtenu une bourse Rhodes à Oxford en 1978.

Note du traducteur : Ce mouvement est aussi connu sous le nom de Rhodes-Milner Round Table Groups. Parmi les premiers membres se trouvent Lord Balfour, Cecil Rhodes et Lord Nathan Mayer Rothschild. La Table ronde sera financée par la Banque Lazard, la J.P. Morgan & Co. ainsi que par la famille Astor. C’est aujourd’hui un think tank toujours actif. Selon Wikipédia, l’influence de ce groupe aurait et serait très exagéré. Ben voyons…

C’est à Lord Lothian, membre éminent de Chatham House, qu’Hitler a exposé en 1937 son concept de nouvel ordre mondial anglo-allemand en déclarant :

« L’Allemagne, l’Angleterre, la France, l’Italie, l’Amérique et la Scandinavie… devraient parvenir à un accord par lequel elles empêcheraient leurs ressortissants d’aider à l’industrialisation de pays comme la Chine et l’Inde. Il est suicidaire de promouvoir l’établissement d’industries manufacturières dans les pays agricoles d’Asie. »[1]

N’importe quel technocrate prônant un projet de « Reconstruire en mieux pour le monde entier » ou un « New Deal vert mondial » pourrait être l’auteur de cette déclaration.

Aujourd’hui, l’Institut canadien des affaires internationales a été rebaptisé Conseil international du Canada (CIC). Le CIC est présidé par Ben Rowswell, spécialiste du changement de régime formé à Oxford, qui a travaillé en étroite collaboration avec la conseillère privée Chrystia Freeland pour tenter de renverser le gouvernement de Maduro en faveur de Juan Guaido, un pantin du Forum économique mondial, une tentative qui se poursuit encore aujourd’hui.

Un pilier essentiel du contrôle des colonies sous influence anglo-néerlandaise reste le système du Conseil privé, qui est centré sur la Grande-Bretagne, mais qui possède des branches secondaires dans certains pays du Commonwealth. C’est sous l’influence de ce Conseil privé que les agents de niveau inférieur sont institués sous la forme de sous-ministres, de Conseil du Trésor, de comités restreints et d’autres fonctionnaires nommés dans la fonction publique. D’autres acteurs clés des secteurs public et privé gèrent les intérêts de la Couronne. Tous les membres du cabinet du gouvernement sont nommés conseillers privés et tous les conseillers privés prêtent un serment de secret et d’allégeance à la Reine, y compris le serment de garder secret ce qui est discuté lors des réunions du Conseil privé[2].

Note du traducteur : Voir à ce sujet l’excellent article La psychopathie mondialisée et le Partenariat public-privé mondial et ses mécanismes de gouvernance multipartite

Au temps pour les parangons de « l’ordre libre et démocratique fondé sur des règles » !

Comme le documentaire de Channel 4 sur le roi nazi devrait nous le rappeler, certains placards royaux ne peuvent plus contenir le grand nombre de squelettes que certaines forces puissantes ont souhaité mettre à l’abri des regards. L’incapacité de la civilisation occidentale à rejeter la Novlangue orwellienne et autres inversions de la vérité a donné lieu à une tension existentielle qui sera résolue d’une manière ou d’une autre. Quant à savoir si cela signifie que l’héritage anti-humain d’Hitler, du Prince Philip, d’Edward VIII et d’autres nazis royaux passés et présents poussera l’humanité vers un nouvel Âge sombre ou si cela nous fera sortir de notre torpeur et chercher un nouveau destin plus digne, rien n’est certain.

Notes

[1] Transcription depuis l’ouvrage de Sir James R.M. Butler, Lord Lothian, Philip Kerr, 1882-1940, Macmillan and Co., Londres, 1960, pp. 332

[2] Étant donné qu’il est difficile pour les gens ordinaires de se faire à l’idée qu’une institution aussi médiévale existe encore dans le monde moderne, voici une extrait choisi du Serment d’allégeance que tous les conseillers privés doivent prêter en entrant dans cette fonction :

« Je, [nom], jure solennellement et sincèrement être un fidèle serviteur de Sa Majesté la Reine Elizabeth II, en tant que membre du Conseil privé de Sa Majesté pour le Canada. Je déclarerai fidèlement, honnêtement et véritablement ma pensée et mon opinion sur toutes les questions à traiter, à débattre et à résoudre au Conseil privé. En cette qualité, je garderai secrètes toutes les questions qui me seront confiées et révélées ou qui seront traitées secrètement devant le Conseil. D’une manière générale, j’agirai en toutes choses comme un fidèle et véritable serviteur doit le faire pour Sa Majesté. »

À propos de l’auteur

Matthew Ehret est le rédacteur en chef de la Canadian Patriot Review et Chargé de mission à l’université américaine de Moscou. Il est l’auteur de la série de livres Untold History of Canada et de Clash of the Two Americas. En 2019, il a cofondé la Rising Tide Foundation, basée à Montréal. Cet article a été publié pour la première fois sur le site de la Fondation pour la culture stratégique.

Source de l’article initialement publié en anglais le 3 avril 2022 : Substack
Traduction et emphases : Sott.net




Des dossiers non scellés révèlent comment les États-Unis ont abusé de l’agenda du changement climatique pour préserver leur puissance militaire

[Source : www.rt.com]

Des documents montrent une manipulation américaine malhonnête afin de maintenir l’hégémonie

Par l’unité d’enquête RT

[Illustration :© Getty Images / acinquantadue]

Des fichiers déclassifiés publiés par les archives de la sécurité nationale des États-Unis révèlent l’ampleur de l’intimidation américaine paranoïaque et agressive dans les coulisses des négociations sur le protocole de Kyoto, un accord historique des années 1990 qui obligeait presque tous les pays du monde à réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans le but de contrecarrer le début du réchauffement climatique.

En particulier, Washington a cherché à s’assurer que le Pentagone était exempté des objectifs d’émissions. Ce désir était compréhensible — après tout, des recherches de l’Université de Durham et de Lancaster publiées en 2019 ont révélé que l’armée américaine est « l’un des plus grands pollueurs climatiques de l’histoire, consommant plus de carburants liquides et émettant plus de CO2 que la plupart des pays ». S’il s’agissait d’un État-nation, il serait le 47e plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde. 

Pourtant, le président Joe Biden a déclaré que le changement climatique était la plus grande menace pour la sécurité nationale, même si un cynique pourrait suggérer que la véritable crainte est que la destruction de l’environnement pourrait signifier que le budget de la défense américaine — 768 milliards de dollars cette année seulement — pourrait être légèrement réduit. Ce fut certainement le cas avant la signature du Protocole en décembre 1997.

Un câble confidentiel du Département d’État datant de la fin de 1997 conseillait à l’ambassadeur de l’ONU, Mark Hambley, de demander une « exemption de sécurité nationale relative aux activités militaires qui soutiennent directement le maintien de la paix », bien qu’il reconnaisse que le gouvernement fédéral et ses « installations de défense et opérations de formation » étaient les « seuls plus gros consommateurs d’énergie » par les États-Unis.

Un article de la Brookings Institution de 2007 a supposé que le Pentagone était responsable de 93 % de toute la consommation de carburant du gouvernement américain. Pourtant, de nombreux documents inclus dans la tranche des archives de la sécurité nationale montrent que les responsables américains, en particulier Bill Clinton, ont été [délibérément mal] informés que le vrai chiffre n’était qu’une fraction de cela. Cette fausse image a ensuite été servie aux médias, aux législateurs et au public pour justifier l’exemption des émissions du Pentagone.

Par exemple, lors d’un briefing de mars 1998, des conseillers clés de la Maison Blanche ont déclaré au résident du bureau ovale que le ministère de la Défense ne représentait que 1,4 % des émissions totales de carbone, les opérations et l’entraînement militaires ne contribuant qu’à 0,8 %. Pendant ce temps, un document du Département d’État deux mois plus tôt contestant les critiques nationales du Protocole déclarait que les émissions militaires américaines « représentaient moins d’un demi pour cent des émissions totales de gaz à effet de serre des États-Unis ».

Ces chiffres sont complètement absurdes, étant donné que le DOD utilisait environ 30 000 gigawattheures d’électricité par an en 2006 et 46 milliards de gallons de carburant en moyenne chaque année au moment de l’étude, soit plus du double de toutes les compagnies aériennes civiles américaines de 2004 à 2020.

De toute évidence, il est impossible de concilier un engagement à lutter sérieusement contre les émissions de gaz à effet de serre avec une détermination à maintenir un vaste réseau mondial de camions, d’avions et de navires. Cette contradiction dans les termes est parfaitement résumée dans un document décrivant les approches américaines vis- à-vis de la Russie pour établir un contournement de la sécurité nationale dans le protocole de Kyoto.

« Notre délégation apprécierait le soutien de tous les membres de cet organe pour examiner comment nous pouvons protéger la paix mondiale tout en préservant notre planète grâce à une sorte de sécurité nationale ou de disposition d’urgence nationale », ont déclaré les responsables le 31 octobre 1997. « Nous avons l’obligation à la communauté mondiale, à nos nations individuelles et, en fin de compte, aux hommes et aux femmes qui servent dans nos forces militaires pour qu’ils examinent attentivement la manière dont nous abordons les opérations militaires dans ce protocole.

Washington avait d’autres moyens d’assurer l’acquiescement à son programme dominé par la sécurité nationale. Une note de service de début décembre 1997 rédigée par Hambley indique que les délégués japonais à Kyoto lui avaient demandé de reconsidérer la position américaine — « Nous avons brièvement examiné cette idée et n’avons pas été impressionnés », rapporte le diplomate. À ce titre, il a proposé d’offrir des « carottes d’émissions » à Tokyo et plus largement aux  » pays en développement » pour « acheter leur acceptation ».

La même note détaille les sessions de négociation, notant que les représentants du Pentagone ont été directement impliqués dans les discussions, et en ce qui concerne les exemptions, ils « ont soigneusement orchestré cette question qui, de toute façon, semble très problématique ».  

Une autre tactique déployée par les États-Unis consistait à utiliser le délégué néo-zélandais Daryl Dunn pour introduire l’idée d’un processus de suivi des discussions de Kyoto, rendant ainsi tout accord simplement provisoire et sujet à d’autres négociations futures.

Un autre mémo de Hambley indique comment les États-Unis ont poussé Dunn à faire cette suggestion impopulaire, et Dunn a commenté qu’il se souvenait de la sitcom populaire de la BBC « Yes, Minister », « dans laquelle le ministre, qui proposait régulièrement d’entreprendre des projets risqués ou simplement stupides, était encouragé à le faire par ses conseillers principaux pour revenir de la bataille en sang ». Dunn, selon le mémo, « craignait de devenir ministre ». 

Cette combinaison de pots-de-vin, de mendicité et d’intimidation a abouti à une coalition de volontaires. Le Japon et un certain nombre d’autres pays dépendant de l’armée américaine — dont le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Suisse — se sont engagés à soutenir les exemptions de sécurité nationale aux objectifs d’émission.

Cependant, d’autres participants à Kyoto, dont la Chine, la Russie et même le Royaume-Uni, étaient moins convaincus. Hambley a désespéré dans une note de service du 5 décembre sur les « attaques inhabituellement amères » lancées contre les États-Unis au sujet de leurs efforts pour dissimuler toutes les discussions sur la sauvegarde de la planète dans un double langage de sécurité nationale.

Par chance, quatre jours plus tard, le comité de Kyoto a accepté des exemptions qui incluaient des efforts militaires conjoints entre les pays, ce qui signifie que les émissions résultant de telles opérations n’avaient pas besoin d’être déclarées dans le cadre des totaux nationaux. Surtout, cela s’étendait à l’aviation et aux « carburants de soute » utilisés par les avions de chasse, les navires de guerre et les véhicules militaires en dehors des frontières nationales.

Il est clair que les États-Unis ont obtenu ce qu’ils voulaient à Kyoto, mais même ces concessions importantes n’étaient pas suffisantes pour certains milieux. Lorsque la nouvelle des protocoles convenus a été reçue sur les côtes américaines, la dissidence s’est manifestée dans les rangs politiques.

Une lettre envoyée par un groupe de législateurs républicains au président de l’époque, Bill Clinton, en janvier 1998 affirmait que « la grande majorité de l’entraînement et des opérations nationales de notre armée tombera sous les limites du protocole », ce qui pourrait donc « générer des pressions de la part de l’ONU pour réduire l’entraînement et les opérations qui ont rendu nos forces armées sans égal. De toute évidence, maintenir la « dominance totale » de Washington était considéré comme beaucoup plus vital que d’essayer de sauver la planète sur laquelle il domine.

Cette attitude est également omniprésente dans une évaluation très critique des termes du Protocole par le Bureau des initiatives environnementales de la Maison Blanche , qui note qu’il exempte « uniquement » les efforts militaires  « multinationaux et humanitaires » de l’obligation de rendre compte. « Cela nous mettra inévitablement sous pression pour limiter les actions militaires unilatérales, comme à la Grenade, au Panama ou en Libye » , se désespère l’auteur anonyme du document.

Le document du bureau interne de l’environnement offre également un aperçu extraordinairement franc de l’état d’esprit paranoïaque des planificateurs américains. Par exemple, les incitations financières pour les pays atteignant les objectifs d’émissions étaient considérées comme des termes sinistres à somme nulle — « une imposture » à travers laquelle « des milliards de dollars » pourraient potentiellement être transférés vers des pays comme la Russie, et des « nations voyous » comme l’Iran, l’Irak , ou la Libye, tout en imposant à Washington des cibles « trop dures » et « pas assez dures » pour les autres.

Le mémo, situé dans la bibliothèque présidentielle de Clinton, déplore : « Ce protocole ne viendra-t-il pas inévitablement porter atteinte à la souveraineté des États-Unis ? » L’auteur est ensuite passé à la théorie du complot en posant la question suivante : « N’allons-nous pas inévitablement confier les décisions concernant l’utilisation de l’énergie américaine, et donc l’économie américaine, à des organismes internationaux dominés par les pays en développement, agissant peut-être de concert avec l’UE ? Quelles sont les procédures de vérification pour s’assurer que les autres pays respectent leurs obligations ? Comment le protocole sera-t-il appliqué ? »

En fin de compte, tous les complots, les machinations, les discussions et les angoisses de l’Amérique n’ont servi à rien. Le protocole de Kyoto est entré en vigueur en 2005 et a expiré 15 ans plus tard, sans que les États-Unis ne l’aient jamais ratifié et sans qu’ils n’aient jamais été près d’atteindre un seul des objectifs modestes et prospectifs qu’ils auraient été obligés — de manière tout à fait volontaire — de tenter d’atteindre, même s’ils étaient devenus signataires.

Ces documents illustrent amplement le fait que, lorsqu’il s’agit de choisir entre la « sécurité » mondiale et l’existence continue de la planète sous une forme vaguement habitable, le Pentagone et la Maison Blanche choisiront toujours la seconde solution, au détriment de l’environnement et de la vie humaine.




Le médiamensonge du jour – Boutcha : Que s’est-il vraiment passé?

[Source : investigaction.net]

Les images de cadavres jonchant les rues de Boutcha ont fait le tour de monde. Les autorités ukrainiennes ont aussitôt dénoncé un génocide, et Emmanuel Macron a déjà appelé à voter de nouvelles sanctions contre la Russie. Michel Collon explique cependant pourquoi il faut rester prudent devant de telles images, surtout en période de guerre.

[Voir aussi :
Massacre de Boutcha : Quand images satellite et vidéos sont manipulées pour raconter une fausse histoire
Boutcha – Déclaration du Ministère de la Défense de la Fédération de Russie
La vérité sur Bucha est peut-être trop gênante pour être découverte
Lors du « massacre » de Bucha en Ukraine, un cadavre ressuscite !]




Il y avait bien 2 officiers de la DGSE dans l’hélicoptère abattu en Ukraine

[Source : jovanovic.com]

Par Pierre Jovanovic

CONFLIT RUSSIE-UKRAINE 

L’information traînait sur les canaux spécialisés, et qui rapportaient ce qui se passait à Marioupol. Une information particulière a capté l’attention, à propos d’un bataillon du régiment nazi Azov qui était totalement encerclé par l’armée de Vladimir Poutine, et pour lequel Kiev déployait des moyens inhabituels. Gleb Bazov avait même précisé que les Ukrainiens se sont retrouvés bloqués dans 4 « chaudrons » :

1) les usines Ilyich et Azovmash ;
2) le complexe métallurgique Azovstal ;
3) sur la rive gauche de la ville ;
4) et dans le port (ci-dessous la carte de la ville en rose, les forces russes).

Et c’est à partir de là que les plusieurs choses curieuses se sont passées :

1) Le 28 mars dernier, un hélicoptère avait embarqué plusieurs haut-gradés d’Azov, dont les commandants Prokopenko et Baraniouk, puis :

2) Le 29 mars, Emmanuel Macron a demandé par téléphone à Poutine une évacuation de toute urgence « pour raisons humanitaires » avec l’appui de la Grèce et de la… Turquie!

Note : pour que Macron collabore avec les services de son ennemi juré Erdogan, c’est que, forcément, il y a anguille sous roche, car Macron n’avait jamais pardonné à Erdogan ses insultes (voir mon reportage à Istanbul de septembre 2021 — onglet reportages).

3) Les Grecs se sont joints à cette demande alors que la majorité des fonctionnaires grecs sont pro-russes (orthodoxes), et que Athènes ainsi que d’autres villes ont même organisé des grandes manifestations en soutien de Moscou !!! Ca ne colle pas vraiment… sauf pour noyer le poisson.

4) Les Ukrainiens ont également appuyé cette demande, et pour cause : la colonne aurait permis à ses combattant d’Azov de quitter le piège russe qui s’était renfermé sur eux.

Pensant que tout se passerait pour le mieux, plusieurs hélicoptères ukrainiens (avec des blindages allemands) se sont posés dans le chaudron avec plus ou moins de succès puisque le 31 mars, 2 ont été abattus par les Russe s:

Si le premier est introuvable, car sous les flots, le second s’est écrasé dans un lieu-dit nommé « Rybatskoye », ne laissant que 2 survivants sur les 17 passagers. Ironie de l’histoire, il a été abattu par un tube sol-air fourni par les Américains, et capturé par les Russes auprès d’un soldat Ukrainien tué précédemment.

Et là, surprise :

Dans ce qui reste de l’appareil du lieu du crash, les Russes découvrent — ou plutôt identifient — l’un des chefs d’Azov, le commandant Palamar (dit « Kalina »), 2 autres membres officiers d’Azov, Tymius Juri Vladimirovitch et Dyachenko Maksim, ainsi que 3 autres personnes présentées comme 2 instructeurs français de la DGSE ainsi qu’un gradé américain, et pas n’importe lequel s’il vous plaît : le général des Marines Roger Cloutier (photo ci-dessous). Est-ce là un bluff des Russes ?

Précisons que le général Cloutier a toujours été un grand supporter du colonel Sirsky, commandant des Forces Ukraniennes, auquel il était très lié, donc sa présence ne serait pas illogique dans l’appareil. Via Gleb Bazov et Ole Nkarei :

« Gen RogerCloutier, commanding general of NATO Southern European Task Force and senior responsible officer for American Military forces in northern Italy is said to be trapped in Marioupol » et « If Gen Roger Cloutier, GoC/NATO Land-Command is trapped in Mariupol, as is being rumoured, the Russians will dig up every inch of that city to kill or capture. No escape. Some of his H/Q Staff, too. What a holy f*ck the Europeans are making of this Ukraine mess.« 

Donc CIA et DGSE auraient été évacués dans le même hélicoptère que d’autres officiers de l’unité Azov… (sachant que la CIA entraîne Azov depuis 1998). Précisons qu’on sait que l’un des survivants parle russe sans accent, ce qui ne laisse qu’un seul Français éventuellement survivant de l’appareil, la nuance est importante ici.

En effet, si les Russes ont montré l’interrogatoire de l’Ukrainien, il n’a été donné aucune information sur le 2e survivant, ce qui est par définition suspect.

L’information concernant ces deux officiers des services français morts en Ukraine en compagnie des soldats d’Azov a même pris de l’ampleur, et je me suis dit que — si c’était vrai et s’ils n’ont pas survécu — Poutine disposait alors d’un sacré levier sur Emmanuel Macron, à savoir récupérer leurs corps et les rapatrier afin qu’ils puissent bénéficier d’un enterrement digne de ce nom (sans parler des autres conséquences).

Du coup, on comprend mieux la soudaine décision de Macron de virer sur le champ le général Éric Vidaud, patron de la Direction du Renseignement Militaire, la très vieillotte DRM.

La raison? La DRM avait donné de mauvaises infos à Macron (qui, sur cette base là donc, aurait pris la décision d’autoriser la DGSE d’envoyer des instructeurs aider les nazis « Azoviens » ?) ! Voilà qui va améliorer les relations entre Macron et les militaires français, sans parler du fait que cela revient à une sorte de déclaration de guerre à la Russie !

Mais voici la partie la plus importante :

Ne sachant s’il s’agissait d’une pure propagande russe (cette possibilité est logique, d’où mon emploi du conditionnel dans la première partie de cet article) ou si 2 officiers de la DGSE sont vraiment entre les mains des Russes, j’ai voulu vérifier l’information à tout hasard auprès de l’un de mes contacts historiques tôt le matin, à vrai dire sans grand espoir, vu le niveau de secret et de paranoïa dans lequel ce monde vit. Est-il exact que 2 officiers de la DGSE ont été tués en Ukraine ?

Mon contact m’a rappelé bien plus tard ce week-end et m’a juste dit ceci :

« OUI. J’en ai eu la confirmation. Et je ne peux pas vous en dire plus, vous comprendrez plus tard. »

Ma traduction : soit les 2 sont morts, soit l’un a survécu, mais il est dans un état grave.

En conséquence, Macron ne pourra plus trop traîner Vladimir Poutine dans la boue sur les médias, vu qu’il y a 2 hommes à récupérer, même s’ils sont morts (au moins un).

Et même si Poutine prend encore le président de la France au téléphone, ce qui est certain c’est que Macron sera désormais forcé de se soumettre au président russe : il y a bien 2 officiers de la DGSE à récupérer pour les familles, sachant que un est éventuellement encore vivant mais gravement blessé.

Par extension de cette confirmation, alors il y aurait aussi dans le tas le général américain (mort ou vivant), et tout porte à croire que cela va être une sacrée négociation, vu le profil de Roger Cloutier qui est toujours à la tête du LANDCOM de l’OTAN de la base turque d’Izmir. S’il a été capturé ou tué, ce serait alors une tragédie pour Joe Biden, l’US Army, la CIA et l’OTAN !

« Allied Land Command formerly Allied Land Forces South-Eastern Europe (LANDSOUTHEAST) is the standing headquarters for NATO land forces which may be assigned as necessary (…) When directed by the Supreme Allied Commander Europe, it provides the core of the headquarters responsible for the conduct of land operations. The command is based at Sirinyer, Izmir in Turkey« .

Ci dessous, sa prise de commandement des mains du général Thomson (avec une intro du général Walters) le 4 août 2020 à Izmir :

Lecteurs sur Apple IOS si vous ne voyez pas la video cliquez ce lien.

Mais quelles que soient raisons, il est totalement irresponsable de la part d’Emmanuel Macron d’avoir envoyé des officiers de la DGSE sur un champ de bataille des Russes avec lesquels, à ce jour, nous sommes toujours en paix, au risque de déclencher des hostilités supplémentaires et, surtout, d’aggraver la situation.

PS : voici le lien pour la video de la télévision chinoise CGTN du lieu du crash via Alexander Bunin qui a écrit (en cyrillique) « ????? ?????????? ?????????? CGTN ?? ??????? ??????? ? ????????? ??????????? ???, ? ??????? ?????????????? ?????????? ???????????? ????????? «????» ?????? ? ??? ??????? ??????????? ???????? DGSE :

PS2: ci-dessous, un lance roquette anti-char donné aux Ukrainiens par la France, pour ceux qui pensent que Macron ne fait rien pour les armer, aux côtés des Anglais, des Suédois, des Allemands, des Japonais, des Espagnols, etc.

Photo : Laurent Courtois

PS3 : En Syrie 13 instructeurs français avaient été capturés, mais ce fut le silence total des médias en France ; seul le Telegraph de Londres avait abordé le sujet.




Massacre de Boutcha : Quand images satellite et vidéos sont manipulées pour raconter une fausse histoire

[Source : donbass-insider.com]

Par Christelle Néant

Alors que le scandale autour du massacre de Boutcha prend de l’ampleur, de nouveaux éléments prouvent que cet épisode est bien digne des charniers de Timisoara, entre la désinformation du New York Time qui sort des images satellites qui ne tiennent pas la route, l’Ukraine qui sort la vidéo d’un drone prise un autre jour, et la vérité qui apparaît dans la vidéo filmée par les troupes ukrainiennes chargées de « nettoyer la ville ».

Suite à mon article d’hier soulignant plusieurs incohérences dans le narratif officiel du massacre de Boutcha, de nouvelles informations sont venues renforcer l’analyse que j’en ai faite.

Tout d’abord, des posts venant d’une chaîne Telegram dédiée à la vie à Boutcha, montrent des photos du 31 mars 2022, où il n’y a pas de corps dans les rues. Et aucune mention de ces derniers non plus.







Autre information obtenue grâce à cette chaîne Telegram, il s’avère que l’armée ukrainienne a débarqué à Boutcha dès le 1er avril 2022, et non le 2 comme le laissait supposer la vidéo de Botsman (commandant ukrainien). Ce qui permet de dire que les troupes ukrainiennes pourraient bien être responsables des morts visibles dans la vidéo du 1er avril (voir l’article d’hier).



Revenons justement sur cette vidéo de Botsman, qui nous avait déjà révélé que les soldats ukrainiens avaient reçu l’autorisation de tirer sur les hommes ne portant pas de brassard bleu (marque des soldats ukrainiens).

Le blogueur russe Rybar a découvert qu’en augmentant le son des dernières secondes de cette vidéo (postée par Botsman lui-même je le rappelle), on entend un homme dire « s’il vous plaît ne me tuez pas », puis un bruit sourd, semblable à un coup de feu (la go-pro qui filme n’a pas un micro de grande qualité, et en baissant le son lors de l’édition vidéo avant publication ça devenait presque inaudible). J’ai donc moi-même augmenté au maximum le son des dernières secondes de cette vidéo pour vérifier, et effectivement c’est bien ce qu’on entend (voir la vidéo ci-dessous).



Les photos satellites permettent de localiser cette vidéo comme ayant été filmée dans la rue Vokzalnaya où une colonne d’équipement russe avait été détruite le 27 février 2022 (matériel qu’on voit sur la vidéo).

Le mauvais traitement des personnes soupçonnées de collaboration avec les forces russes est d’ailleurs visible sur cette vidéo filmée par les Ukrainiens eux-mêmes. Les hommes arrêtés sont sévèrement battus par les soldats ukrainiens, y compris en pleine tête.



Résultat l’hypothèse d’un massacre des civils de Boutcha ayant eu de l’aide des forces russes, par les forces armées ukrainiennes, se renforce. En effet, plusieurs des corps visibles sur les photos sont situés près de rations militaires russes, que les civils ont dû obtenir en guise d’aide humanitaire de la part de la Russie.



Or, le député ukrainien, Alexeï Jouravko, a publié la vidéo de l’interview d’une femme ayant quitté Boutcha le 25 mars. Cette femme raconte comment sa maison a été bombardée une heure après qu’elle a acceptée de l’aide humanitaire de l’armée russe. En clair, des dénonciateurs (sûrement des voisins, puisque comme le prouve l’interview donnée à Meduza, des membres des bataillons de défense territoriale étaient à Boutcha) ont signalé qu’elle avait accepté de l’aide russe, et l’armée ukrainienne a bombardé sa maison.



Ceci étant établi venons en maintenant aux derniers éléments fournis censés prouver que les soldats russes ont tué ces civils bien avant leur départ. On a eu tout d’abord le New York Times qui nous a sorti du chapeau des images satellites Maxar datant prétendument du 19 mars 2022 et montrant des taches sombres qui seraient des corps.

Problème déjà on ne comprend pas bien pourquoi les photos du 28 février sont de bonne qualité, mais celles du 19 et 21 mars sont pixelisées à mort. Avec un tel degré de qualité prétendre que ces taches sombres sont forcément des corps relève de la lecture des feuilles de thé. En gros chacun y voit ce qu’il veut.

Mais là où ça coince le plus, c’est que si ces gens avaient été tués le 19 mars 2022, cela voudrait dire que les corps sont restés dehors pendant deux semaines avant d’être découverts ! Or sauf confinement en chambre froide (température entre 2 et 4 °C qui permet de ralentir le processus mais pas de le stopper), le corps va commencer à se putréfier deux à trois jours après la mort.

Or dès le 20 mars les températures montent jusqu’à atteindre 16 °C les 22 et 23 mars. Le temps est de plus ensoleillé, ce qui veut dire qu’il fait encore plus chaud sur l’asphalte sombre où reposent les corps. Ce qui veut dire qu’en deux semaines la putréfaction de ces corps devrait être bien avancée.

Les corps devraient être gonflés par les gaz issus de la putréfaction des organes internes, et du liquide de putréfaction noir-rouge aurait dû s’échapper des corps qui dégageraient une odeur répugnante (j’ai assisté à une exhumation de corps à l’été 2016, et je peux vous assurer que même à 20 m des gars qui creusaient l’odeur était à vomir).

De plus, asticots, chiens errants, rats, et charognards auraient largement eu le temps de dévorer certains morceaux de ces corps. Or là il n’en est rien, ces corps sont intacts. Aucun habitant de la rue où ces gens ont été tués n’aurait laissé les corps là pendant deux semaines. Même sous les bombardements, les civils de Marioupol ont enterré leurs morts dans les jours qui suivaient le décès, tant l’odeur était horrible.

Et contrairement à ce que certains racontent, les forces russes n’ont pas empêché l’enterrement de corps de civils, puisque le creusement de la fosse commune mi-mars (dont j’ai parlé hier) est confirmée par plusieurs articles ukrainiens de cette période.



De plus, des photos plus récentes de certains corps confirment que quelque chose cloche dans ce récit. Voici des photos prises par Reuters.

On voit clairement aux mains que le corps est encore « frais ». La peau n’a pas encore pris une couleur verte puis noire. Par contre il y a du sang accumulé sous les ongles et la peau des doigts est fripée comme s’ils étaient restés dans de l’eau pendant un moment. Par contre la peau de la paume ne montre pas de marques identiques, ce qui semble indiquer que la personne gisait sur le dos, avec le bras derrière le dos, et que sa main droite trempait dans une flaque peu profonde. Or le bandage blanc qui lie les mains est très propre. Dans l’ensemble les vêtements de la victime sont eux aussi très propres. Impossible d’être aussi propre pour un cadavre étant resté deux semaines dans la rue.

Une photo du cycliste mort interroge aussi. Si on regarde ses mains, on voit qu’on lui a enfilé des gants, mais post-mortem. En effet, sûrement à cause de la rigidité cadavérique, il a été impossible d’enfiler tous les doigts comme il faut. Pourquoi enfiler des gants sur un mort ?

De plus presque tous les morts ont leur capuche rabattue sur la tête, ou sont face contre terre. S’ils avaient été abattus d’une balle dans la tête il devrait y avoir du sang et des trous sur ces capuches. Or là, rien. Dans l’ensemble les vêtements des victimes sont en bon état, ce qui pose là aussi question.

Il faut ajouter que la date réelle de prise de vue par le satellite Maxar est remise en cause par l’équipe du blogueur Rybar.



Un satellite de Maxar a survolé Boutcha le 19 mars vers 9 h 06 du matin. Or en mesurant les ombres sur l’image avec cette date, l’heure donnée correspond à 11 h 30. Soit plus de deux heures de décalage.



L’analyse plus poussée par les volontaires de l’équipe de Rybar a amené ces derniers à la conclusion que l’image présentée comme étant filmée le 19 mars 2022, aurait en réalité été prise le 1er avril 2022 à 11 h 57 heure de Greenwich (soit 14 h 57 heure locale).



Autre tentative, cette fois en nous sortant qu’un drone ukrainien aurait filmé le 3 mars 2022 les troupes russes tirer sur un civil :

Sauf qu’il y a quelques problème de cohérence. Pour commencer le 3 mars, une vidéo filmée à Boutcha et publiée sur Telegram le jour même, montre les soldats ukrainiens hisser le drapeau ukrainien dans la ville, alors qu’il neige ! La personne qui filme dit même clairement qu’ils sont à Boutcha le 3 mars au début des vidéos. En clair le 3 mars, Boutcha est sous contrôle ukrainien !



On voit clairement sur cette vidéo que le sol est trempé. D’ailleurs si on regarde la météo de la veille et du 3 mars 2022, on voit qu’il a neigé ces deux jours. Or sur la vidéo filmée prétendument le 3 mars par le drone l’asphalte est sèche ! De plus si on regarde les jardins des maisons à droite et à gauche de la rue où se déplace l’homme, on voit que l’herbe recommence timidement à devenir verte. Or l’herbe n’a recommencé à pousser ici que ces derniers jours grâce à la hausse des températures. Le 3 mars 2022 il faisait à peine 1 à 2 °C à Boutcha et il neigeait !

Donc rien ne va dans cette vidéo. À la date annoncée la ville était sous contrôle ukrainien, et les rues auraient dû être trempées à cause des chutes de neige !

Comme on le voit les éléments amenés par les Ukrainiens et les médias occidentaux pour accréditer la thèse de la responsabilité de la Russie pour le massacre de Boutcha ne collent pas et montrent des traces évidentes de tentative de falsification de l’histoire. Comme à Timisoara, comme dans l’affaire des armes de destruction massive de Saddam Hussein, ou l’affaire des couveuses au Koweït.

Et déjà après cette affaire sous faux-drapeau, l’armée ukrainienne a fait exploser une citerne de produits chimiques à Roubejnoye, sûrement pour faire croire à une attaque chimique par la Russie, alors que l’armée russe et la milice populaire de la RPL sont en train d’encercler la ville. Le ministère russe de la Défense avait averti que l’Ukraine pourrait recourir à une telle provocation et c’est malheureusement ce qui s’est passé.



La propagande de guerre bat son plein et tant l’Ukraine que ses patrons occidentaux sont prêts à tous les mensonges pour dépeindre les soldats russes comme des bêtes assoiffées de sang, et des criminels de guerre, alors que les troupes russes font tout pour préserver la vie des civils dans ce conflit, et qu’elles distribuent des centaines de tonnes d’aide humanitaire dans les zones sous son contrôle.




Une preuve de plus que l’Union européenne est une dictature

Sa réaction face à la réélection d’Orban en Hongrie

Autres commentaires




La République en Marche visée par une plainte pour « dérives sectaires »

[Source : FranceSoir]

[Illustration : Me Virginie de Araujo-Recchia, avocate au Barreau de Paris.]

Auteur(s): FranceSoir

Le samedi 2 avril dernier, Me Virginie de Araujo-Recchia a porté plainte contre l’association La République en Marche pour le compte des associations citoyennes BonSens.org (dont Xavier Azalbert, directeur de la publication de FranceSoir, est administrateur) et AIMSIB (L’Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante). Les plaignants accusent le parti politique d’Emmanuel Macron de « dérives sectaires », impliquant des faits « d’abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse », ainsi que de « complicité d’empoisonnement et de génocide ». Pour avancer cela, les associations et l’avocate s’appuient essentiellement sur les deux dernières années de gestion de crise, notamment sur les mesures liberticides, le contrôle de l’information et « l’hypnose collective ».

Voir aussi : « On se décale du réel en préservant notre système de croyances à tout prix » Jean-Dominique Michel

Presque ironiquement, cette plainte intervient seulement quelques jours après que Me de Araujo-Recchia soit sortie de garde à vue, le 24 mars dernier. Elle avait été interpellée par la DGSI dans le cadre d’une enquête liée à Rémy Daillet, et a finalement été libérée sans que « rien ne lui soit reproché ». Pendant son interrogatoire — dont elle nous a confié le contenu quelques jours plus tard — des questions telles que « Qu’est-ce que le terme complotiste ? », « Qu’est-ce que le nouvel ordre mondial ? » ou encore « Que pensez-vous de la franc-maçonnerie ? » laissaient comprendre que c’était à elle que l’on reprochait une forme de dérive.

Notons qu’en janvier 2022, elle portait déjà plainte, avec son confrère Jean-Pierre Joseph, contre les parlementaires ayant voté la loi du 5 août (reconduction du passe sanitaire et obligation vaccinale).

Deux mois et une interpellation plus tard, elle revient à la charge avec cette plainte contre La République en Marche. BonSens, l’AIMSIB et Me Virginie de Araujo-Recchia partagent dans un communiqué la réflexion qui les a conduites à ce résultat :

Les associations BonSens.org et Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante (AIMSIB) s’associent une nouvelle fois dans le cadre d’une plainte visant l’association LaREM pour dérives sectaires impliquant des faits d’abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse, de complicité d’empoisonnement et de tentative d’empoisonnement, de complicité de génocide.

En effet, le mandat de cinq ans accordé à LaREM a été ponctué de contestations et de manifestations massives. Des manifestations de gilets jaunes aux manifestations hebdomadaires ces derniers mois, réclamant la fin de la propagande « Covid-19 », le rétablissement de l’ordre public et la suppression des mesures attentatoires aux libertés publiques et aux droits fondamentaux proposées par les leaders LaREM et adoptées par la majorité LaREM à l’Assemblée nationale.

Durant ces deux dernières années, aucun des appels à la raison provenant d’experts mondiaux, de juristes, de victimes n’a pu infléchir l’idéologie mortifère des membres de LaREM. Bien au contraire, des consignes ont été données afin que les plateformes et médias grand public censurent et étouffent le plus grand scandale sanitaire de tous les temps.

Les Français qui se sont interrogés et qui ont osé remettre en cause les dogmes et l’idéologie des membres de LaREM se sont vu incriminés, discriminés, ont fait l’objet de propos haineux, ont été censurés, ont perdu leur emploi, leur salaire, leurs liens familiaux, leurs liens sociaux, au mépris total du principe supérieur du respect de la dignité humaine.

Ainsi, ceux qui n’adhèrent pas au narratif sont « impurs »  et mis au ban de la société.

Les signes de reconnaissance des adeptes : le passe sanitaire, le QR code, le passe vaccinal, l’application téléphonique dédiée au traçage du Covid-19 (Certificate of vaccination Identification), le test RT-PCR en remplacement du diagnostic médical, la triple ou quadruple dose d’injection de substance génique expérimentale assurément sans danger nous assure-t-on malgré l’absence d’études le démontrant, le masque talisman en toutes circonstances, en somme toute une panoplie mise à disposition par l’hyper-classe transhumaniste, eugéniste, favorable au contrôle social.

Or tous ces outils censés purifier ou protéger sont de l’ordre de la croyance et n’ont absolument aucune assise scientifique.

Puis, nous avons assisté à une campagne publicitaire sans précédent de la part des membres LaREM de produits pharmaceutiques, pour lesquels nous n’avons aucun recul et qui s’avèrent présenter des risques extrêmement graves en matière de santé publique, il s’agit littéralement d’un appel au suicide collectif.

Nous assistons chaque jour depuis janvier 2020, à l’instauration de la peur, de la terreur et de la culpabilisation au sein de la population désormais traumatisée et sous hypnose collective.

Certains extraits de l’ouvrage intitulé « Le débat interdit – Langage, COVID et totalitarisme », d’Ariane BILHERAN et Vincent PAVAN, publié le 24 mars 2022, repris dans le cadre de cette plainte, en font la pleine démonstration :

« Les méthodes utilisées sont des méthodes sectaires : terreur, séquestration, exclusion, maltraitance, conflit de loyauté (obligeant les individus à faire des choix impossibles), suggestion hypnotique, censure, persécutions. (…)

La logique sacrificielle est en permanence invoquée, que ce soit pour l’exiger ou la dénier : « sacrifier les vacances du printemps pour un été radieux », « sacrifions-nous les jeunes sur l’autel du Covid-19 », « l’OMS appelle à ne pas sacrifier la santé sur l’autel du redressement économique », « le Préfet appelle à sacrifier le mois de mars », « avril sacrifié, mai libéré ? », « sauver Noël mais sacrifier le réveillon du Nouvel an ? », « le monde de la culture craint d’être sacrifié », « respecter les gestes barrières sans sacrifier ses mains ». N’est-ce pas l’esprit de sacrifice qui est également évoqué par le pouvoir au sujet de la Légion étrangère : « Rien n’est obtenu, si rien n’est sacrifié » ? Pourquoi exige-t-on en permanence du peuple un consentement à des sacrifices ?

Le guide du bon citoyen est précisé : c’est celui qui doit se sacrifier. En clair, l’individu n’existe dans ce discours que pour être sacrifié : il doit faire preuve de « bons comportements face au virus », on exige de lui l’obéissance – « se faire tester aux premiers symptômes ». L’acceptation de toutes ces contraintes est considérée comme du civisme, alors qu’est exigée une foi aveugle dans la parole du président. Il faut partir du principe que ce que dit le pouvoir est VRAI. Il faut partir du principe que nous devons lui faire confiance, « s’isoler au premier symptôme ». Ensuite, le message est clair : la punition pour être positif (sans nécessairement être malade), c’est l’exclusion sociale – sortir du groupe. Donc insécurité, déséquilibre et irresponsabilité priment dans ce discours, où l’axe du bien est présenté comme la doxa du pouvoir. On comprend que la protection, c’est la répression ! La protection passe par la répression émanant des décrets. L’individu est de nouveau absorbé dans la fusion avec le chef : « nous avons tous consenti » ; l’opposition et l’opinion plurielle n’existent plus, tout le monde est censé avoir « consenti ».

On peut comprendre effectivement la stigmatisation des événements religieux par une sorte d’effet concurrentiel à la nouvelle religion mondiale de la pandémie, le « covidisme », avec ses rituels.

Une secte exige l’adhésion à une foi de type religieux. On ne demande pas à l’individu d’analyser, mais de croire aveuglément. La persécution et la censure, ainsi que l’intimidation, se sont abattues sur ceux qui voulaient analyser, et non croire.

Une secte ou un culte promet toujours le retour d’un paradis perdu. C’est la même chose avec le système totalitaire. Une secte propose des objets fétiches, ici le Saint Graal était l’injection, censée nous libérer du mal.

La dérive totalitaire est de nature sectaire et prophétique. « La scientificité de la propagande totalitaire se caractérise par l’accent qu’elle met presque exclusivement sur la prophétie scientifique, par opposition à la référence plus traditionnelle au passé », a déclaré Hannah Arendt.

La certitude délirante collective, de type paranoïaque, s’est fondée sur des premiers principes erronés, puis une construction du discours orchestré sur la foi, sans acceptation du moindre doute. Cette foi s’est organisée, dès l’origine, sur trois sophismes, non dévoilés mais présents dans le fond idéologique des discours et des décisions politiques, et que nous exposerons ainsi :

1° L’épidémie justifie une dictature.
2° Seul un vaccin peut faire barrage à l’épidémie.
3° Un vaccin est le seul moyen qui sauvera l’humanité du grand danger qui la menace. (…)

Les citoyens acquièrent peu à peu l’habitude de devoir être autorisés pour leurs moindres faits et gestes, conditionnement néfaste s’il en est, couplé à leur infantilisation : ils sont jugés irresponsables, mésestimés ou insultés par le pouvoir, ce qui montre une classe politique cynique et particulièrement coupée des réalités.

Il s’agit désormais non de science, et encore moins de médecine, mais d’un discours aux accents religieux, avec ses litanies, et son comptage mortifère quotidien, réduisant la complexité du réel à un seul prisme de lecture. La construction d’une nouvelle langue, avec ses mots et ses expressions nouveaux, totalement déconnectée de la réalité de l’expérience, relève davantage de la croyance sectaire et religieuse – donc de la foi dans la messe dite par les médias et le politique – que de la science. »

Par conséquent, en propageant le chaos, LaREM trouble l’ordre public et seule la justice est désormais en mesure de mettre un terme à ses dérives sectaires.

En France, en effet, ce n’est pas la secte en elle-même qui entraîne des poursuites judiciaires, mais plutôt les dérives sectaires relevant de la notion d’ordre public.

En droit administratif français, l’ordre public est l’état social idéal caractérisé par « le bon ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publiques », la moralité publique et la dignité de la personne humaine.

Le droit criminel français concède à chacun le droit de nourrir les convictions religieuses, philosophiques ou morales de son choix, toutefois, il n’admet pas que, dans leur extériorisation, elles viennent heurter les exigences de l’ordre public.

Les impératifs de moralité et de santé publiques notamment ne sont pas des concepts abstraits qu’on pourrait croire uniquement tournés vers la satisfaction des besoins de la société.

Leur fonction primordiale est d’ordre humain : ils ont pour finalité d’assurer le respect des droits de l’individu à la vie, à la protection de son intégrité physique et de sa santé, à l’équilibre psychique, au plein développement de ses capacités corporelles et intellectuelles. Bref, à la dignité de la personne. Des atteintes graves peuvent être portées à ces valeurs par l’effet d’agissements ou d’attitudes dictés par des croyances ou convictions exacerbées.

Si l’impérieuse neutralité invite dans un État laïc et démocratique à ne pas stigmatiser l’extravagance de certaines pratiques religieuses, philosophiques ou morales, elle ne peut conduire à en tolérer les dérives. Aussi, lorsque l’ordre public paraît menacé, le droit criminel traduit aussitôt son hostilité par la mise en œuvre de multiples incriminations, relevant généralement du droit pénal « commun » (Loi n° 2001-504 du 12 juin 2001 tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, dite loi About-Picard).

Un faisceau d’indices permet de caractériser l’existence d’un risque de dérive sectaire :
– la déstabilisation mentale,
– le caractère exorbitant des exigences financières,
– la rupture avec l’environnement d’origine,
– l’existence d’atteintes à l’intégrité physique,
– l’embrigadement des enfants,
– le discours antisocial,
– les troubles à l’ordre public
– l’importance des démêlés judiciaires,
– l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels,
– les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.

Il s’agit d’un dévoiement de la liberté de pensée, d’opinion ou de religion qui porte atteinte aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l’intégrité des personnes, à l’ordre public, aux lois ou aux règlements.

Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société.

Il importe peu que telle dérive soit commise par un mouvement sectaire, un nouveau mouvement religieux, une religion du Livre ou par un charlatan de la santé. Dès lors qu’un certain nombre de critères sont réunis, dont le premier est la mise sous sujétion, l’action répressive de l’État a vocation à être mise en œuvre (site Miviludes).

L’action du juge, gardien des libertés, va dans le sens de la protection contre toute sujétion physique ou psychologique.

Les associations plaignantes estiment donc qu’il revient désormais au juge de se pencher sur les actions de l’association LaREM et d’évaluer leurs conséquences sur l’ordre public.




La vérité sur Bucha est peut-être trop gênante pour être découverte

[Source : arretsurinfo.ch]

Scott Ritter est un ancien officier de renseignement du Corps des Marines des États-Unis et l’auteur de « SCORPION KING : America’s Suicidal Embrace of Nuclear Weapons from FDR to Trump ». Il a servi en Union soviétique en tant qu’inspecteur chargé de la mise en œuvre du traité FNI, dans l’état-major du général Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe, et de 1991 à 1998 en tant qu’inspecteur des armements de l’ONU.

Par Scott Ritter – 4 avril 2022 – RT.com

Il devrait être facile de découvrir ce qui est réellement arrivé aux civils massacrés dans la ville ukrainienne.

« À la guerre, la vérité est la première victime ». Cette citation a été attribuée à Eschyle, un tragédien grec du VIe siècle avant notre ère, remarqué pour son « utilisation abondante de symboles, d’allusions mythiques, d’un grand style, de jeux de mots et d’énigmes ». Il est donc tout à fait approprié que l’homme qui a été le premier à donner naissance au concept de propagande de guerre moderne voie sa citation prendre vie dans l’Ukraine d’aujourd’hui. Le gouvernement de Kiev et ses conseillers occidentaux en matière de guerre de l’information ont peut-être utilisé tous les procédés dramatiques d’Eschyle pour créer une tragédie moderne dans la ville ukrainienne de Bucha, qui illustre la notion de mensonge comme étant non seulement un sous-produit, mais aussi une arme de guerre.

La principale source des rapports sur la tragédie de Bucha est une vidéo, prise par la police nationale ukrainienne, d’un de ses convois traversant une rue de la ville. Une douzaine de cadavres jonchent la chaussée, beaucoup d’entre eux semblant avoir été ligotés. Cette vidéo est devenue virale, produisant une pandémie d’angoisse et de colère qui a balayé une grande partie du monde, attirant l’attention des chefs d’État et du chef de l’Église catholique, et entraînant un raz-de-marée de condamnation et d’indignation à l’encontre de la Russie et de son président, Vladimir Poutine. La relation de cause à effet entre la vidéo et la réaction mondiale est claire : la première ne pourrait exister sans la seconde.

L’une des premières leçons d’objectivité consiste à prendre son temps pour s’assurer que les faits ne sont pas obscurcis par l’émotion. La vidéo de Bucha est dérangeante. La vidéo a été diffusée sous sa forme actuelle, semble-t-il, dans l’intention expresse de produire un moment de stupeur et de sidération pour le spectateur. Si c’est effectivement le cas, alors ceux qui l’ont diffusée – la police nationale ukrainienne – ont réussi au-delà de leur imagination la plus folle. Ou celle de leurs conseillers, selon le cas.

Le lien entre les morts et l’armée russe a été établi immédiatement, sans aucune donnée factuelle pour l’étayer, puis repris dans toutes les catégories de médias – grand public et sociaux. Quiconque a osé remettre en question le récit convenu selon lequel « c’est la Russie qui l’a fait » a été rabroué et traité de « comploteur russe », voire pire.

Que ces conclusions soient le sous-produit d’une hystérie de masse n’a rien à voir – pourquoi chercher à être objectif lorsque le récit correspond à tous les stéréotypes qui avaient été soigneusement assemblés au préalable par les mêmes personnes qui répètent l’histoire de Bucha aujourd’hui. Le « pré-conditionnement » social d’un public qui n’est pas habitué à la pensée critique est une étape essentielle pour amener ce public à accepter comme valeur nominale tout ce qu’on lui présente, même si les faits de l’histoire mettent la crédulité à rude épreuve. Et soyons clairs : le récit ukrainien des événements de Bucha apparaît très peu crédible.

La chronologie du récit est le premier signal d’alarme indiquant que l’histoire colportée par l’Ukraine et reprise par l’Occident n’est pas ce qu’elle semble être. Il est établi que les troupes russes ont évacué Bucha le 30 mars. La police nationale ukrainienne a commencé à entrer dans Bucha le 31 mars et, le même jour, le maire de Bucha a annoncé que la ville était entièrement sous le contrôle des autorités ukrainiennes. À aucun moment, le maire ou tout autre responsable ukrainien n’a suggéré que des massacres avaient été commis par la Russie. La vidéo en question a été diffusée par les autorités ukrainiennes le 2 avril ; il n’est pas certain qu’elle ait été prise plus tôt, ou ce jour-là. Ce qui est certain, c’est que les images montrées dans la vidéo diffèrent fortement du récit initialement présenté par le maire.

Pour sa part, la Russie a démenti avec véhémence ces allégations et a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de ce que le ministère russe des affaires étrangères a qualifié de « provocations criminelles par des soldats et des radicaux ukrainiens » à Bucha. La présidence du Conseil de sécurité est assurée par la Grande-Bretagne, et la mission britannique auprès de l’ONU a rejeté la demande russe, déclarant qu’une discussion sur l’Ukraine, prévue pour le mardi 4 avril, servirait de tribune pour toute discussion sur Bucha.

On pourrait penser que le Conseil de sécurité, qui s’est montré prêt par le passé à se réunir dans des délais très courts pour discuter des événements en Ukraine, chercherait à accéder à la demande de la Russie sur une question d’une telle importance. L’objectif des Britanniques, cependant, ne semble pas être la recherche rapide de la vérité et de la justice, mais plutôt de gagner du temps pour permettre aux retombées politiques du massacre présumé de Bucha de se développer davantage.

Un exemple de cette tactique se manifeste dans la réaction du président américain Joe Biden. « Vous avez vu ce qui s’est passé à Bucha », a-t-il expliqué dans des commentaires aux journalistes, ajoutant que le président russe Vladimir Poutine « est un criminel de guerre ». Joe Biden a profité de la crise de Bucha pour plaider en faveur de la livraison de davantage d’armements à l’Ukraine. « Nous devons continuer à fournir à l’Ukraine les armes dont elle a besoin pour poursuivre le combat », a-t-il déclaré. « Et nous devons rassembler tous les détails pour que cela puisse être un véritable – avoir un procès pour crimes de guerre ».

Tout cela de la part du président d’un pays qui a refusé de reconnaître la Cour pénale internationale. Pour des raisons qui devraient être évidentes pour toute personne prête à faire preuve d’un peu d’esprit critique.

Heureusement pour le président Biden et le gouvernement ukrainien, le procureur général britannique de la Cour, Karim Khan, a annoncé début mars 2022 qu’il avait ouvert une enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité présumés commis en Ukraine. Compte tenu de l’importance des allégations de Bucha, on peut imaginer que Khan a dépêché une équipe de médecins légistes pour prendre le contrôle de la scène du crime et superviser les autopsies des victimes afin d’établir l’heure et le mécanisme du décès, et de déterminer si les victimes sont mortes là où elles auraient été trouvées ou si leurs corps ont été déplacés d’un autre endroit.

Khan serait également habilité à mener des entretiens avec la police nationale ukrainienne, qui a toujours entretenu des relations étroites avec les membres de l’extrême droite ukrainienne, notamment le tristement célèbre bataillon Azov. Il serait particulièrement intéressant d’enquêter sur les ordres donnés à la police concernant le traitement des civils ukrainiens réputés avoir collaboré avec l’armée russe pendant son occupation de Bucha.

Les résultats d’une telle enquête seraient plus que probablement en contradiction avec le discours du gouvernement ukrainien, relayé en Occident par des médias et des politiciens complaisants. C’est la principale raison pour laquelle Khan n’est pas actuellement sur le terrain à Bucha. On peut supposer que si et quand Khan aura finalement accès aux preuves concernant les meurtres de Bucha, celles-ci auront été manipulées par la police nationale ukrainienne à un point tel qu’il sera pratiquement impossible de réfuter les allégations.

La vérité sur ce qui s’est passé à Bucha est là, attendant d’être découverte. Malheureusement, cette vérité ne semble pas convenir à ceux qui sont en mesure de la poursuivre agressivement par le biais d’une enquête médico-légale sur place. S’il s’avère finalement que la police nationale ukrainienne a assassiné des civils ukrainiens pour avoir prétendument collaboré avec les Russes pendant leur brève occupation de Bucha, et que les forces du droit international sont mises en œuvre contre les véritables auteurs de ce crime, toute véritable poursuite de la justice devra inclure les gouvernements américain et britannique en tant que co-conspirateurs délibérés du crime reproché.

Scott Ritter

Source: https://www.rt.com/russia/553293-bucha-war-crimes-truth/

(Traduction Arrêt sur info)


https://twitter.com/blf_tv/status/1511606715032162306?s=11

Commentaire d’une syrienne sur la manipulation par les médias :

Faux Charniers attribués au régime de Damas et images empruntées d’attaques chimiques, soit fabriquées, soit réalisées vraiment par les « modérés » et attribués au régime, associations False Flag « casques blancs » et Observatoire syrien de droit de l’homme basé à Londres et payés par les services secrets de sa majesté, parmi d’autres !
Puis tribunal de Lahaye connu pour son intégrité qui a jugé coupables 2 généraux libanais emprisonnés pendant deux ans pour être libérés plus tard : innocents !!!




Où est passé le patrimoine d’Emmanuel Macron ?

[Source : Sud Radio]

Avec Jean-Baptiste Rivoire, journaliste d’investigation, fondateur du média Off Investigation.




L’importance de l’Ukraine pour le Nouvel Ordre Mondial

[Source : guyboulianne.com]

Par Guy Boulianne

Dr Laura Sanger, Ph. D. : Khazarie, Dynastie des Rothschild, Nouvel Ordre Mondial, Ukraine et la mise en Œuvre de l’Agenda Nephilim

Je vous présente ci-dessous la traduction d’un article du Dr Laura Sanger, Ph. D. concernant les anciens Khazars, en lien avec la dynastie des Rothschild, le Nouvel Ordre Mondial et la situation actuelle en Ukraine. Laura Sanger est psychologue clinicienne agréée et propriétaire d’une petite entreprise. Elle a vécu dans l’Illinois et en Californie, mais habite l’Utah. Elle a obtenu un B.A. en psychologie de l’Université de Californie à San Diego. Elle a travaillé au Veterans Administration Hospital de La Jolla, Los Angeles, Westwood et Salt Lake City. Elle a obtenu une maîtrise en théologie et un doctorat en psychologie clinique du Fuller Theological Seminary. Elle a pratiqué comme psychologue clinicienne pendant 15 ans, se spécialisant dans les maladies mentales chroniques, les dépendances, les troubles de la personnalité et le traitement des adolescents. Elle travaille actuellement avec des équipes de football en tant que consultante en psychologie du sport.

Le 22 mars, elle a rejoint le podcast “Blurry Creatures”, animé par Nate Henry et Luke Rodgers, pour donner sa première discussion publique sur les Khazars et ce qu’elle croit être un foyer d’élevage d’hôtes Nephilim. Ce sujet controversé est étroitement lié aux événements géopolitiques et aux événements actuels qui dominent le cycle de l’actualité. Qui sont les Khazars ? Les guerres et les conflits modernes peuvent-ils remonter à l’histoire ancienne et aux racines des Nephilim ? Comment le projet d’élevage Khazarien est-il lié à l’agenda hybride pour dominer l’humanité et asservir l’humanité ?

Les Rothschild, qui sont des hôtes Nephilim, et leur mafia Khazariane ont pris pied dans les nations du monde entier depuis le milieu des années 1700. Les tentacules de la Maison Rothschild atteignent la politique monétaire de 85% des pays du monde, mais la Russie s’est libérée de celles-ci en 2006.

Le terme « Hôtes Nephilim » fut inventé par le Dr Sanger dans son livre “The Roots of the Federal Reserve: Tracing the Nephilim from Noah to the US Dollar” (Les racines de la Réserve fédérale : retracer les Nephilim de Noé au dollar américain). À la base, le programme des Nephilim a pour objectif de nous dépouiller de notre humanité. Laura Sanger identifie quatre traits de Nephilim : violent sans remords ; se livrant à la dégradation sexuelle; malhonnête dans les transactions commerciales ; et, trafiquants d’êtres humains et asservissement d’autrui. Selon Sanger, les différences entre les Nephilim, les hôtes Nephilim et les personnes diabolisées sont :

  • Les Nephilim sont des hybrides, à la fois humains et esprits.
  • Les hôtes Nephilim sont des humains qui s’associent aux forces spirituelles des ténèbres pour mener à bien le programme des Nephilim.
  • Les personnes diabolisées sont des personnes qui ont des démons qui résident en elles mais qui n’essaient pas intentionnellement de mettre en œuvre le programme des Nephilim.

« Donc, je propose que tous les hôtes Nephilim soient diabolisés, mais toutes les personnes diabolisées ne sont pas des hôtes Nephilim », a déclaré le Dr Sanger. Elle ajoute : « Avec ce qui se passe entre la Russie et l’Ukraine, comprendre l’histoire de la Khazarie apportera, espérons-le, plus de perspective à ce conflit ».

Afin de compléter ce que le Dr Laura Sanger écrit ci-dessous, je vous invite aussi à lire l’article de Rhode Wilson publié le 4 avril dernier sur le site Web de The Exposé.



[Voir aussi :
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare
et
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen]

Les racines Khazariennes en Ukraine

par Dr Laura Sanger, Ph. D.

Le Kaghan (le roi) “au retour de la chasse” (c’est le cadavre d’un homme qu’il tient par les cheveux).

L’Ukraine est-elle un terreau fertile pour les hôtes Nephilim depuis des millénaires ? Pourquoi les livres d’histoire sont-ils curieusement muets sur la Khazarie ? Découvrons la vérité qui a été cachée dans les sables du temps et faisons la lumière sur le conflit géopolitique actuel entre la Russie et l’Ukraine.

Avant de nous plonger dans une histoire intrigante, je dois d’abord fournir un peu de base. Si vous n’avez pas eu l’occasion de lire mon livre “The Roots of the Federal Reserve” ou d’écouter l’épisode 7 de l’émission “Impact of the Nephilim Agenda Today: Part 1”, vous ne connaissez peut-être pas le terme « Hôte Nephilim ». C’est un terme que j’ai inventé au chapitre 13 de mon livre. Les hôtes Nephilim sont des individus qui se sont associés aux forces spirituelles des ténèbres pour mener à bien le programme des Nephilim. Quel est l’agenda des Nephilim, dites-vous ? Je suis contente que vous ayez demandé.

L’agenda des Nephilim a été déclenché à l’époque de Noé. C’est le plan de souiller le génome humain par la propagation d’une race hybride, dont le but est de renverser le royaume de Dieu. Nous sommes au milieu d’une guerre non conventionnelle, une guerre aux proportions bibliques entre le bien contre le mal. Les origines du programme des Nephilim se trouvent dans la guerre des semences de Genèse 3. Après la chute, Yahweh a déclaré la guerre entre la semence d’Eve (l’humanité) et la semence de Satan. Un jour, la semence d’Eve écraserait Satan; c’était une déclaration prophétique du Messie. La stratégie de Satan était de contaminer la semence de la femme en altérant le code génétique des humains. C’est alors que les « fils de Dieu » déchus sont devenus partie intégrante de la stratégie de Satan, ils ont choisi de quitter leur demeure céleste, d’envahir le royaume terrestre, de descendre sur le mont Hermon, de convoiter les filles des hommes, de s’accoupler avec elles et de souiller le génome humain en donnant naissance aux Nephilim, une race hybride de géants. Ce récit est tiré de Genèse 6 et du texte extra-biblique du Livre d’Enoch.

Étant donné la nature éthérée des Nephilim, j’ai pensé qu’il était important de développer un ensemble de critères (proposés) qui feraient progresser notre capacité à discerner la présence de traits de Nephilim chez les individus. Dans le chapitre 13 de mon livre, j’identifie 4 traits physiques et 19 caractéristiques comportementales des Nephilim et de leur progéniture géante. Nous ne devons pas nous tromper en pensant que les Nephilim ne parcouraient la terre qu’aux jours de l’antiquité. Il y a des hôtes Nephilim vivants aujourd’hui. Beaucoup d’entre eux sont les « titans » de la gouvernance mondiale.

Les hôtes Nephilim ont l’intention d’asservir les masses par le contrôle, la domination et l’intimidation. Ne vous méprenez pas, l’agenda Nephilim et l’agenda mondialiste servent le même objectif final – la domination totale de l’humanité; c’est une tyrannie de premier ordre.

En retraçant l’agenda des Nephilim, j’ai découvert qu’à l’ère commune, l’agenda des Nephilim a été perpétué à travers les Khazars. À la lumière du conflit entre la Russie et l’Ukraine, le moment est venu de discuter de l’histoire de la Khazarie. Les pièces du puzzle commenceront à se connecter au fur et à mesure que nous comprendrons le rôle des Edomites dans l’histoire de la Khazarie.

Royaume Khazar

Le sentier des Edomites

La transformation d’Esaü en Edom a été importante dans l’histoire du monde. Quand Esaü a volontairement échangé son droit de naissance contre un ragoût de lentilles rouges, il a choisi d’être ROUGE. Ce choix avait une ramification substantielle sur sa lignée générationnelle. Esaü s’est marqué ROUGE (Edom). Quelque chose de bien plus profond qu’un simple désir de soupe aux lentilles était à l’œuvre ici. Ésaü a scellé une transaction, qui restreindrait son allégeance à une semence particulière, la semence de Satan. Pour une meilleure compréhension, regardez l’épisode 10 de l’émission sur Youtube “Impact de l’agenda Nephilim aujourd’hui : Partie 4”.

En suivant la piste des Edomites, j’ai découvert qu’il y avait des traits de Nephilim parmi eux. Les Horites se sont mêlés aux géants et les Edomites se sont mêlés aux Horites, ce qui a rendu possible la transmission des gènes Nephilim parmi les Edomites (voir la figure ci-dessous). Je couvre cela plus en détail dans l’épisode 10. Il y a trois exemples bibliques d’Edomites qui ont montré des traits de Nephilim : Doeg, Haman et Hérode. Les traits de caractère affichés par ces trois hommes édomites étaient la tromperie, la haine, la rage, la violence, le meurtre et le génocide, qui sont tous des identifiants des hôtes Nephilim. Dans la lignée Edomite se trouvaient les Nephilim.

Graphique de la connexion Nephilim à la Réserve fédérale. Créé par le docteur Laura Sanger, Ph.D.

Il existe plusieurs migrations Edomites qui nous fournissent des indices sur le lien entre les Edomites et les Khazars. Tout d’abord, les Edomites ont commencé à migrer vers le nord pendant la captivité babylonienne vers 586 avant J.-C. Lorsque le roi Nebucadnetsar a emmené les Judéens en captivité, les Edomites ont applaudi. Fidèles à leur caractère, ils ont profité de la calamité des Juifs en migrant vers le nord et en s’installant en Juda. Ils sont restés en Juda pendant plusieurs siècles.

Au 1er siècle avant J.-C, les villes iduméennes (Idumée est le terme grec pour Edom) de Marissa et Dora ont été conquises par Jean Hyrcanus, un chef de file de la révolte des Maccabées. Hyrcanus a donné aux Iduméens un ultimatum — se convertir au judaïsme ou quitter la région. Les Iduméens se sont convertis parce qu’ils voulaient rester en Judée. Cette conversion massive a conduit à des mariages mixtes entre les Iduméens et les Judéens. Les Iduméens ont pris le pouvoir sous les Romains et ont reçu la supervision gouvernementale de la Judée à travers la lignée d’Hérode. Étant donné le mélange des Iduméens avec les Judéens, des historiens tels que Josèphe, ont qualifié les Iduméens de Judéens. Il n’y avait aucune distinction entre les deux.

La deuxième migration notable des Edomites (Iduméens) a eu lieu juste avant la chute de Jérusalem en 70 après J.-C. Il y a eu un grand exode de Juifs de Judée vers la région du Caucase ; parmi ces Juifs de la diaspora se trouvaient un mélange de Judéens et d’Édomites. Ils s’installèrent en Khazarie.

Le site de la forteresse khazare de Sarkel, découvert par Mikhaïl Artamonov dans les années 1930.

Les Khazars

Les Khazars étaient un peuple asiatique violent et guerrier qui a migré vers l’extrémité nord de la mer Caspienne au 1er siècle avant J.-C. Les Khazars ont rapidement amassé près de 1 000 000 de miles carrés en conquérant les sociétés agraires de la région du Caucase. Le royaume khazar englobait ce qui est aujourd’hui l’Ukraine et certaines parties de l’Europe de l’Est. Comme je l’ai mentionné, les livres d’histoire sont curieusement silencieux sur les Khazars, nous devons donc nous appuyer sur deux experts, Benjamin Freedman et Matthew Raphael Johnson. Je suis reconnaissante pour leur contribution à expliquer les origines des Khazars et leur impact sur l’histoire du monde.

Benjamin Freedman était un homme d’affaires juif prospère de New York au début des années 1900. Il était très bien connecté avec les dirigeants politiques de son temps. Il avait une perspective sans précédent sur les Khazars et la communauté juive moderne parce qu’il était un agent sioniste qui s’est éloigné du sionisme en 1945. Dans la langue vernaculaire d’aujourd’hui, il serait considéré comme un lanceur d’alerte. Il écrit : 

« Au 1er siècle avant J.-C, les Khazars avaient envahi l’Europe de l’Est depuis leur patrie en Asie… Ils n’étaient pas des “Sémites”. Ils étaient une nation mongoloïde asiatique… En une période relativement courte, les Khazars ont établi le royaume le plus grand et le plus puissant d’Europe, et probablement le plus riche aussi. Les Khazars étaient une nation païenne… Les viles formes d’excès sexuels auxquelles se livraient les Khazars en tant que forme de culte religieux produisaient un degré de dégénérescence morale que le roi des Khazars ne pouvait pas supporter. Au VIIe siècle, le roi Bulan… a décidé d’abolir la pratique du culte phallique… et a choisi la future religion d’État comme… le “talmudisme”, et maintenant connue et pratiquée sous le nom de “judaïsme”. »

Voici un autre exemple de conversion forcée au judaïsme, comme les Iduméens, les Khazars ont été contraints d’assimiler le judaïsme dans leur vie quotidienne.

Sceau découvert lors des fouilles sur les sites khazars. Plutôt que d’avoir été fabriqués par des Juifs, ceux-ci semblent être des disques solaires chamaniques.

L’autre expert, Matthew Raphael Johnson, ancien professeur dans les domaines de l’histoire et des sciences politiques à la Penn State University et à la Mount St. Mary’s University, s’est spécialisé dans l’histoire russe et ukrainienne, ce qui lui a permis de bien connaître l’histoire de la Khazarie. Il déclare : 

« La théorie Khazar suggère qu’il n’y a aucun lien entre les Israélites et les Juifs. Pourtant, même s’il y en avait, la religion du Juif moderne n’a aucun rapport avec la foi israélite, qui est condamnée avec véhémence dans le Talmud… En adoptant l’éthique du Talmud, ils ont adopté la mentalité des Pharisiens, dont l’arrogance servait de première fondation du Talmud. »

Johnson suggère qu’il existe un lien entre les pharisiens et le Talmud. Cela mérite d’être mieux compris. Louis Finklestein, un éminent juif américain du XXe siècle et érudit talmudique, explique le lien entre les pharisiens et le Talmud : 

« Le pharisaïsme est devenu le talmudisme, le talmudisme est devenu le rabbinisme médiéval et le rabbinisme médiéval est devenu le rabbinisme moderne. Quand le Juif… étudie le Talmud, il répète en fait les arguments utilisés dans les académies palestiniennes. »

Les juifs khazars adhéraient aux pratiques religieuses pharisaïques. Ils ont suivi le Talmud babylonien qui est ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Talmud. Le Talmud est composé de deux parties: la Mishna (la loi orale) et la Guemara (interprétation et commentaire de la Mishna). On croyait que la loi orale avait été donnée à Moïse sur le mont Sinaï au moment où il reçut la loi écrite. On pense qu’il a été transmis à Josué, puis aux prophètes, puis aux rabbins qui l’ont transcrit vers 200 après JC.

Avec la conversion forcée des Khazars, il y eut un nouveau mélange avec les Judéens et les Edomites. Cela nous laisse avec la question de savoir qui sont les vrais Israélites ? Qui sont les vrais juifs ? C’est une question très controversée et à laquelle il est difficile de répondre. Je ne répondrai pas nécessairement à cette question, mais je veux apporter certaines choses à considérer.

CF Parker, dans “A Short Study of the Esau Edom in Jewry”, était dans la lignée de la plupart des historiens juifs lorsqu’il a conclu qu’il existe deux catégories de Juifs modernes dans le monde : les Ashkénazes et les Séfarades. Mon parcours d’investigation dans l’écriture de “The Roots of the Federal Reserve” s’est concentré sur les Juifs ashkénazes parce que leur piste a conduit à la Réserve fédérale des États-Unis. CF Parker a suggéré que l’influence édomite au sein des juifs ashkénazes est peut-être minime, mais ne doit pas être négligée. « La communauté juive ashkénaze est donc composée de trois éléments dont les proportions ne sont pas exactement connues : (a) ceux d’origine judaïque ; (b) ceux d’origine iduméenne; (c) les prosélytes d’autres origines. » Ces prosélytes d’autres origines décrivent les Khazars. Cela signifie que deux des trois groupes qui composent les Juifs ashkénazes ne sont pas d’ascendance judaïque. C’est révélateur ! Mais encore une fois, nous ne connaissons pas les proportions de chaque groupe qui comprend les Juifs ashkénazes.

Il y a un débat de longue date concernant les origines des Juifs ashkénazes. De nombreux universitaires et historiens affirment que les Juifs ashkénazes sont originaires d’Allemagne. Mais des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que la Khazarie est la terre dans laquelle les Juifs ashkénazes trouvent leurs racines. Par exemple, un rabbin du 12ème siècle a noté dans son récit de voyage que le royaume de Khazarie vient des descendants de Meshach, fils de Gomer, petit-fils de Japhet, arrière-petit-fils de Noé. Ceci est également confirmé dans une lettre du roi khazar Joseph qui a rapporté que les Khazars sont de la lignée de Japhet. Notamment, cette lignée a également produit Magog, Togarmah et Ashkenaz. Le Talmud fait référence à une ville près de la mer Noire appelée Ashkenaz, mais ce terme a également été utilisé plus largement pour décrire le royaume Khazar. D’un autre intérêt est un passage du livre d’Ezéchiel qui décrit les pratiques commerciales de Meshach et de Togarmah.

« Javan, Tubal et Méschec trafiquaient avec toi; Ils donnaient des esclaves et des ustensiles d’airain en échange de tes marchandises. Ceux de la maison de Togarma pourvoyaient tes marchés de chevaux, de cavaliers et de mulets. » 

(Ézéchiel 27:13-14)

Dans ce passage, nous découvrons que les ancêtres des Khazars étaient des marchands d’esclaves et des guerriers qui utilisaient des chevaux au combat. Cela a été confirmé par les écrits du rabbin Saadia Gaon du 10ème siècle. Il a décrit les Khazars comme étant des guerriers coriaces qui montaient à cheval; ils étaient fortement engagés dans la traite des esclaves et exécutaient périodiquement leurs propres rois. Johnson fournit une confirmation supplémentaire dans son essai “The Regime: Usury, Khazaria and the American Mass”. Il nous donne une fenêtre intéressante sur les pratiques commerciales qui ont façonné les politiques économiques de l’empire Khazar.

« Dans l’histoire russe, cette [usure] était le rôle de la Khazarie. Faire payer des péages aux marchands de passage était leur principale source de revenus. Sur le plan intérieur, la couche supérieure de la société, principalement juive, a extrait l’hommage de leurs peuples conquis. L’empire Khazar avait un petit mais puissant groupe de banquiers juifs à Kiev dès le 10ème siècle.

La Khazarie existait en tant qu’État multinational dirigé par une oligarchie de convertis juifs. Peu d’historiens aborderont cette question, et pour cause… En contrôlant la « Grande Route de la Soie », les Juifs Khazars se sont pleinement emparés du commerce entre l’Est et l’Ouest, entre le Nord et le Sud, c’est-à-dire toutes les routes commerciales passant par les montagnes du Caucase. C’était le but principal de leur migration vers la région… Le contrôle total des routes caravanières passant par le Khanat Khazar a permis aux Juifs d’établir un monopole commercial, où ils ont commencé à contrôler les prix des produits importés et locaux. En conséquence, les consommateurs ont été escroqués.

Selon le témoignage de voyageurs médiévaux, la principale source de revenus du Khanat Khazar, à l’exception de l’usure, était la traite des esclaves. Des raids réguliers sur les terres voisines (surtout slaves) ont donné aux Khazars un grand nombre d’esclaves qui ont été vendus dans le monde entier… Le commerce en général et la traite des esclaves en particulier, a toujours été la source traditionnelle de revenus pour les entrepreneurs juifs et une source de super-profits, ce qui a permis de s’enrichir rapidement, et de renforcer encore son pouvoir parasitaire. »

Hommage des Slaves aux Khazars, miniature dans la Chronique de Radzivilov , XVe siècle.

De plus, dans les chroniques géorgiennes et arméniennes, on trouve une description des Khazars. C’étaient « des hommes sauvages avec des visages horribles et des manières de bêtes sauvages, se nourrissant de sang. » Maintenant, si nous rassemblons tous ces morceaux, cela nous donne une image de la corruption de longue date dans le pays Ukraine. C’est un terreau fertile pour les hôtes Nephilim depuis le 1er siècle avant J.-C. D’après le récit de Johnson et Freedman sur les Khazars, nous voyons certaines des caractéristiques comportementales des hôtes Nephilim : violents sans remords, engagés dans la dégradation sexuelle, malhonnêtes dans les transactions commerciales, trafiquants d’êtres humains et autres esclaves.

Finalement, le royaume khazar a été conquis par les fils de Gengis Kahn au début du XIIIe siècle. Cela a provoqué une diaspora des Khazars, qui étaient des Juifs ashkénazes, en Europe de l’Est. Il est important de noter que le règne des Khazars ne s’est pas terminé, il s’est étendu.

Les Rothschild sont des juifs ashkénazes et ont été parmi les hôtes Nephilim les plus influents de l’ère commune. Les Rothschild et leur mafia Khazariane ont pris pied dans les nations du monde entier depuis le milieu des années 1700. Les tentacules de la Maison Rothschild atteignent la politique monétaire de 85% des pays du monde, notre pays ne fait pas exception. Vous serez peut-être surpris d’apprendre que la Russie s’est libérée des tentacules des Rothschild.

L’histoire de la Russie a été décrite comme « l’un des retournements de situation les plus spectaculaires de l’histoire économique récente ». Lorsque Poutine est devenu Premier ministre en 1999, la Russie devait 16,6 milliards de dollars au Système monétaire international (FMI). À l’époque, la Russie disposait d’un peu moins de 8 milliards de dollars de réserves de change. En d’autres termes, la Russie était en faillite ! Mais Poutine a travaillé de manière agressive pour rembourser la dette envers le FMI en capitalisant sur la hausse des prix du pétrole. Comme nous le savons, l’une des principales exportations de la Russie est le pétrole. Cette marchandise noire a aidé à libérer la Russie des chaînes de l’esclavage. En 2006, la dette de la Russie envers le FMI (une banque contrôlée par Rothschild) a été remboursée. Poutine a réussi à sortir la Russie de l’emprise des Rothschild.

Pour cet exploit héroïque, Poutine a depuis été qualifié de méchant. Les hôtes Nephilim sont habiles dans les tactiques de diffamation et la plupart du monde occidental a bu le « Kool-Aid ». Je ne dis pas que Poutine est un saint, mais nous devons nous rappeler qu’il a tenu tête aux hôtes Nephilim en 2006 et qu’il tient tête aux hôtes Nephilim qui gouvernent l’Ukraine aujourd’hui.

Écrit par Laura Sanger, Ph.D.



Boutcha – Déclaration du Ministère de la Défense de la Fédération de Russie

[Source : r.ambrusfrance.com ou france.mid.ru]

Ambassade de la Fédération de Russie en France

Les séquences audiovisuelles publiées par le régime de Kiev, témoignant de « crimes » prétendument commis par des militaires russes dans la ville de Boutcha, région de Kiev, ne sont qu’une nouvelle provocation.

Pendant le temps que cette commune était contrôlée par les Forces armées russes, aucun civil n’a été affecté par la violence. Les militaires russes ont livré et distribué 452 tonnes d’aide humanitaire aux civils de la région de Kiev.

Tant que la ville se trouvait sous le contrôle des Forces armées russes, et surtout après, jusqu’aujourd’hui, les civils de Boutcha pouvaient se déplacer librement dans la ville ainsi qu’utiliser les communications mobiles.

Les sorties de la ville de Boutcha n’étaient pas bloquées. Tous les résidents locaux avaient la possibilité de quitter la commune en prenant la sortie vers le nord, notamment en Biélorussie. En même temps, les militaires ukrainiens poursuivaient les bombardements des banlieues sud de la ville, y compris des quartiers résidentiels, à l’arme lourde, recourant également à l’aide de chars et de lance-roquettes multuples.

Nous voudrions souligner que toutes les unités russes ont quitté Boutcha le 30 mars, le lendemain des négociations en présentiel entre la Russie et l’Ukraine en Turquie.
Qui plus est, le 31 mars, le maire de Boutcha Anatoli Fedorouk avait confirmé dans son message vidéo qu’il n’y avait aucun militaire russe dans la ville. Pourtant, il n’avait point mentionné qu’il y eût des corps de civils ligotés et fusillés dans la rue.

Il n’est donc pas surprenant que tous les prétendus « témoignages des crimes » de Boutcha ne soient apparus qu’au quatrième jour, avec l’arrivée dans la ville des agents du Service de sécurité d’Ukraine (SBU) et de la télévision ukrainienne.

Il est particulièrement préoccupant que tous les corps qui ont été montrés par le régime de Kiev ne soient pas devenus rigides après au moins quatre jours, n’aient pas de lividités cadavériques et que le sang dans les plaies n’ait pas coagulé.

Tout cela confirme incontestablement que les photos et les vidéos ukrainiennes de Boutcha ne sont qu’une énième mise en scène conçue pour les médias occidentaux, comme cela avait déjà été le cas pour la maternité de Marioupol et dans bien d’autres villes.

Commentaire – Ministère des Affaires étrangèresde la Fédération de Russie :

La Fédération de Russie a demandé de tenir, le 4 avril 2022, une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) portant sur la provocation émanant des militaires et des radicaux ukrainiens dans la ville de Boutcha.

Pourtant, le Royaume-Uni qui préside le CSNU en ce moment n’a pas donné son accord pour la tenue de cette réunion.

Aujourd’hui, la Russie exigera à nouveau que le CSNU soit réuni en raison des provocations criminelles des militaires et des radicaux ukrainiens dans la ville de Boutcha.

[Voir aussi :
Lors du « massacre » de Bucha en Ukraine, un cadavre ressuscite !]




2022 : notre génocide en grand a commencé

Par Nicolas Bonnal

On nous coupe l’énergie sur ordre (désolé, l’énergie c’est la vie) ; les prix augmentent de 20 % ce lundi en Allemagne sociale-démocrate écolo, et de 20 % sans doute chaque semaine ; la Pologne fait installer un stock nucléaire sur son sol (« la scène se passe en Pologne, c’est-à-dire nulle part », disait Jarry dans Ubu) ; l’UE se passera du gaz russe et le fera quand tous les UE seront morts ; Macron sera réélu ou on aura un candidat qui se soumettra aussi bien au diktat nazi des ricains ; le litre d’essence va monter à cinq euros ; les cyclistes du Paris-Nice ou les tennismen de Floride crèvent comme des mouches, mais tout le monde est content, car trop prostré par la télé et les médicaments. Les journalistes qui recopient les bulletins de l’OTAN se comportent par corruption bénigne ou par idéal politique (Reset, transhumanisme, écologie, ce qu’on voudra) comme de vrais vecteurs d’extermination, exactement comme les hommes/femmes politiques qu’ils ont contribué à mettre au pouvoir pour vacciner et affamer tout le monde.

Le tout comme à la parade ! Ce que Céline a décrit en son temps, nous le revivons. Il y a une récurrente pulsion de mort chez ces lemmings occidentaux. On n’est qu’au début du temps du vaccin qui entre deux famines sera renforcé par Leyen-Breton-Lagarde par une identité numérique vers laquelle les cons se rueront ; car les cons sont en forme ; autour de moi en Espagne ce ne sont que cris de haine contre la Russie qui commet 666 Oradour-sur-Glane par demi-heure. Il n’y a plus d’inflation, il n’y a qu’une impatience de mort, car on veut mourir pour cette guerre, on veut mourir pour faire le bien, on veut mourir humanitaire. On les affamera et ils s’en foutent. L’important c’est du tuer le méchant qu’on leur a montré à la télé. Rien d’autre dans leur crâne.

Des naïfs croient que tout va mieux ailleurs. Avec des confinements incessants en Chine, des taux à 20 % en Russie, des famines et des émeutes frumentaires en Afrique et au Maghreb je vous souhaite du plaisir. Il est impossible de rentrer dans un pays (je repensais à des canyons perdus…) sans montrer patte vaccinale très blanche. On ne rigole ni pour vous vacciner, ni pour vous tester, ni pour vous confiner (au cas où bien sûr…). Bref Bill Gates et son OMS ont gagné la partie avec les politiciens et fonctionnaires locaux et ils transforment tout voyage de libération en cauchemar absolu.

Restons en Europe, car c’est ici qu’ils veulent nous faire mourir dans leur beau camp de concentration électronique. La seule planche de salut ce n’est bien sûr pas l’élection pestilentielle qui est risible cette année. Certes il vaudrait mieux sortir Macron ce qui semble possible. Mais surtout il faudrait une révolte sensationnelle, intégrale ; une révolte de gilet jaune, car il y a un moment où il faudra décourager l’adversaire, le politique, le bureaucratique, le journalistique. Celui qui rêve de t’exterminer sur commande.




La voie du Rinn’dual

Par Joseph Stroberg

Troisième volet du triptyque de science-fiction Les couloirs du temps après Résurrection en terre étrangère
et Projet Vulcain.

Les trois romans peuvent se lire séparément et même dans le désordre, bien qu’ils gagnent à être lus dans l’ordre, les histoires se déroulant à des époques différentes.

Pour se procurer le livre, voir le site de l’éditeur :

https://dedicaces.ca/2022/04/04/la-voie-du-rinndual-par-joseph-stroberg/

Quand le jeune Dael est capturé par des Dévians puis revendu comme esclave aux Charlogs, son père Pastor se lance à sa recherche dans la galaxie. Ce dernier est aidé par une Vijnienne et son vaisseau. Sur Terre, cent mille ans après les âges sombres, l’Humanité a suivi la voie du Rinn’dual et ainsi abandonné toute technologie, préférant développer des dons tels que la télépathie et la télékinésie.

Pendant ce temps, les derniers Reptiliens sortent de leurs cavernes, l’Empire zénovien tente de se reformer et une menace extrême provient d’une autre galaxie. Les divers protagonistes finissent par interagir d’une manière ou d’une autre, par retrouver Dael, redonner vie à une planète reptilienne en ruine, accueillir quelques milliards d’extragalactiques et se lancer dans une course galactique contre les agents zénoviens.

Si vous voulez aider l’auteur ou le site Nouveau Monde, procurez-vous ces romans ou bien faites un don en cliquant sur le bouton suivant :


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Lors du « massacre » de Bucha en Ukraine, un cadavre ressuscite !

[Source : lemediaen442.fr]

Sur les réseaux sociaux, c’est l’effervescence ! La page officielle du ministère de la Défense de l’Ukraine a publié sur sa page Twitter une vidéo qui laisserait supposer des exécutions sommaires et autres violations graves perpétrées par les forces russes. Cette vidéo se passe dans une rue où le véhicule slalome entre des cadavres à même le sol. Human Rights Watch y va de son commentaire « Ukraine : Crimes de guerre présumés dans les zones contrôlées par la Russie. »

Mais voilà ! la manipulation du ministère de la Défense est grossière et facilement démontable. Dans la vidéo du 2 avril ci-dessous le gouvernement russe à relevé sur son compte telegram une anomalie, un cadavre se met à bouger son bras droit au passage des militaires ukrainiens afin qu’il ne passe pas sous les roues du véhicule (6′), l’acteur au sol ne souhaitant pas être réellement blessé par ceux qui le paient pour jouer ce rôle. Nous sommes face à une campagne médiatique grossièrement mensongère, planifiée par les autorités ukrainiennes, afin de faire endosser à la Russie des crimes de guerre imaginaires.

[Voir aussi :
Festival de désinformation sur l’Ukraine par les médias mainstream
Réinformation sur l’Ukraine
7 FAKE NEWS en provenance d’Ukraine
Halte au délire occidental sur cette prétendue attaque russe contre la centrale nucléaire de Zaporodje, entre le Donbass et la Crimée !
Ce que personne ne vous a dit sur l’Ukraine et les journalistes – Époustouflant !]

Autre interrogation, les troupes russes ont quitté Bucha le 30 mars 2022. Pourquoi avoir attendu quatre jours pour faire ces révélations ? Problème d’acteurs à disposition ? La maquilleuse était en congé maladie ? Le zoom de l’appareil était défectueux ? C’est ce que Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a souligné : « Nous tenons à souligner en particulier que toutes les unités russes se sont complètement retirées de Bucha le 30 mars, au lendemain de la série de pourparlers en personne entre la Russie et l’Ukraine en TurquieLe 31 mars, le maire de Bucha, Anatoly Fedoruk, dans son message vidéo a confirmé qu’il n’y avait pas de militaires russes dans la ville, mais n’a pas mentionné d’ habitants locaux abattus dans les rues avec les mains liées. Par conséquent, il n’est pas surprenant que toutes les prétendues “preuves de crimes” à Bucha ne soient apparues que le quatrième jour, lorsque des officiers du SBU et des représentants de la télévision ukrainienne sont arrivés dans la ville. »

Le 31 mars, le maire de Bucha déclare (vidéo ci-dessous mise en ligne le 3 avril, mais datant du 31 mars) : « Regardez comme Bucha est paisible après l’invasion de la Russie. Dieu merci, nous sommes tous vivants et en bonne santé. Nous allons tout reconstruire ! »

Dans ce climat de fakenews, nous rappelons à nos lecteurs que les treize soldats ukrainiens annoncés morts sur Snake Island ont en réalité été faits prisonniers par les Russes. La propagande mensongère est à son maximum, la mise en avant de faux cadavres en devient une abomination et reflète encore une fois jusqu’où peuvent aller les soldats ukrainiens relayée servilement par les médias occidentaux.

Le Média en 4-4-2


Nous reproduisons la traduction du communiqué du ministère russe de la Défense qui réfute les accusations du régime de Kiev dans le meurtre présumé de civils dans le village de Bucha, dans la région de Kiev :

Toutes les photographies et vidéos publiées par le régime de Kiev, qui auraient témoigné d’une sorte de « crimes » commis par des militaires russes dans la ville de Bucha, dans la région de Kiev, sont une autre provocation.

Pendant la période où cette colonie était sous le contrôle des forces armées russes, pas un seul résident local n’a subi d’actions violentes. Dans les colonies de la région de Kiev, le personnel militaire russe a livré et délivré 452 tonnes d’aide humanitaire aux civils.

Pendant tout le temps où la ville était sous le contrôle des forces armées russes, et plus encore après, jusqu’à aujourd’hui, à Bucha, les résidents locaux se déplaçaient librement dans la ville et utilisaient les communications cellulaires.

Le départ de la ville de Bucha n’a pas été bloqué. Tous les résidents locaux ont eu la possibilité de quitter librement la colonie en direction du nord, y compris vers la République de Biélorussie. Dans le même temps, la périphérie sud de la ville, y compris les zones résidentielles, a été visée 24 heures sur 24 par les troupes ukrainiennes à partir d’artillerie de gros calibre, de chars et de systèmes de lance-roquettes multiples.

Nous tenons à souligner en particulier que toutes les unités russes se sont complètement retirées de Bucha le 30 mars, au lendemain de la série de pourparlers entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine en Turquie.

De plus, le 31 mars, le maire de la ville de Bucha, Anatoly Fedoruk, a confirmé dans son message vidéo qu’il n’y avait pas de militaires russes dans la ville, mais n’a même pas mentionné d’habitants locaux abattus dans les rues les mains liées.

Par conséquent, il n’est pas surprenant que toutes les prétendues «preuves de crimes» à Bucha ne soient apparues que le 4e jour, lorsque des officiers du SBU et des représentants de la télévision ukrainienne sont arrivés dans la ville.

Il est particulièrement préoccupant de constater que tous les corps des personnes dont les images ont été publiées par le régime de Kiev, après au moins quatre jours, ne se sont pas raidis, n’ont pas de taches cadavériques caractéristiques et il y a du sang qui coagule dans les plaies.

Tout cela confirme irréfutablement que les photographies et les séquences vidéo de Bucha sont une autre production du régime de Kiev pour les médias occidentaux, comme ce fut le cas à Marioupol avec la maternité, ainsi que dans d’autres villes.




Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »

Née en Roumanie communiste, réfugiée politique dans une France encore libérale en 1961, je regarde avec stupeur nos compatriotes les plus âgés — et pas que — se préparer à voter pour un Macron qu’ils s’imaginent être un libéral sur le plan politique.

Mais en réalité l’admiration de son mentor, Jacques Attali pour Marx auquel il a consacré un pavé et les propos de Klaus Schwab ne laissent planer aucun doute : Macron nous poussera dans un communisme 2.0 assisté par le pouvoir discrétionnaire de l’IA !

J’ai écrit à la mairie de ma commune en ce sens et je vous invite à diffuser partout cette mise en garde.

Je suis désolée de vous écrire si tardivement mais l’idée ne m’est venue qu’aujourd’hui.

Voulons-nous d’une France « à la soviétique » ?

Merci de relayer, développer amender ce message à votre façon pour qu’il soit vu du plus grand nombre possible.

Nadia L.


[Source : anguillesousroche.com]

Les humains sont désormais des « animaux piratables », selon un conseiller de Klaus Schwab, qui a lancé un avertissement effrayant : les humains ne possèdent plus de « libre arbitre » et vont être « remodelés » par Bill Gates.

Le Dr Yuval Noah Harari, contributeur officiel du FEM, a été enregistré en train de prononcer un discours dans lequel il explique ce que Klaus Schwab veut dire lorsqu’il affirme que « c’est vous qui êtes changé ».

[Voir aussi :
François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »
Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme
Le Dr Louis Fouché alerte sur l’agenda transhumaniste de la tyrannie sanitaire
Végano-écologisme et transhumanisme : l’union sacrée dans la haine de l’homme et donc dans la haine de Dieu
La principale finalité de la vaccination n’est pas sanitaire
Le masque, premier pas vers le transhumanisme
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
Ce que nous prépare la science: resterons-nous encore des humains?
Michel Maffesoli : « Le transhumanisme est l’aboutissement de la paranoïa moderne » [Interview]
Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle]

Selon le Dr Harari, Schwab fait référence à l’humanité et à l’évolution soudaine que les élites réservent au reste d’entre nous. « Par le passé, de nombreux tyrans et gouvernements ont voulu [pirater des millions de personnes], mais personne ne comprenait assez bien la biologie », déclare Harari au début de la vidéo.

« Et personne n’avait assez de puissance de calcul et de données pour pirater des millions de personnes. Ni la Gestapo ni le KGB ne pouvaient le faire. Mais bientôt, au moins certaines entreprises et certains gouvernements seront en mesure de pirater systématiquement toutes les personnes », poursuit-il, avant de lâcher une menace effrayante :

« Nous, les humains, devrions nous habituer à l’idée que nous ne sommes plus des âmes mystérieuses. Nous sommes désormais des animaux piratables. »

Regardez :

https://youtu.be/q2OM9xfK0rA

Mais selon le Dr Harari, cette fusion de la vie humaine avec la technologie ne profitera pas à l’homme ou à la femme moyen pour qu’il ou elle puisse améliorer son propre avenir, mais qu’une poignée d’« élites » ne se contentera pas de « construire des dictatures numériques » pour elles-mêmes, mais « gagnera le pouvoir de réingénier l’avenir de la vie elle-même. Parce qu’une fois que vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez généralement aussi le concevoir. »

Si les élites parviennent à réorganiser l’humanité, il faudra décider si les données de notre ADN, de notre cerveau, de notre corps et de notre vie « m’appartiennent, ou appartiennent à une société, ou au gouvernement, ou, peut-être, à la collectivité humaine ».

Bien sûr, Bill Gates est impliqué.

Selon Harari, la technologie du cloud, comme la plateforme d’IBM ou celle de Gates, Microsoft, sera l’une des « forces motrices » de cette évolution.

« Les humains sont désormais des animaux piratables », déclare le Dr Harari à un autre moment de la vidéo. « Toute l’idée que les humains ont cette âme ou cet esprit, et qu’ils ont le libre arbitre, et que personne ne sait ce qui se passe en moi, donc quoi que je choisisse, que ce soit aux élections ou au supermarché, c’est mon libre arbitre, c’est fini. »

« Le libre arbitre, c’est fini », souligne-t-il.

« Aujourd’hui, nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle », poursuit Harari, qui ajoute : « Tout est numérisé. Tout est surveillé. »

« En cette période de crise, vous devez suivre la science », soutient le Dr Harari. « On dit souvent qu’il ne faut jamais laisser une bonne crise se perdre, parce qu’une crise [COVID] est l’occasion de faire aussi de bonnes réformes qu’en temps normal les gens n’accepteront jamais. Mais en temps de crise, vous voyez que nous n’avons aucune chance, alors faisons-le. »

Traduction approximative de la vidéo :

…de nombreux tyrans et gouvernements ont voulu le faire mais personne ne comprenait assez bien la biologie et personne n’avait assez de puissance de calcul dans les données pour pirater des millions de personnes ni la gestapo ni le kgb n’ont pu le faire… mais bientôt au moins quelques sociétés et gouvernements seront en mesure de pirater systématiquement toutes les personnes. Nous, les humains, devrions nous habituer à l’idée que nous ne sommes plus des âmes mystérieuses, nous sommes maintenant des animaux piratables. Les données pourraient permettre aux élites humaines de faire quelque chose d’encore plus radical que de construire des dictatures numériques. En piratant les organismes, les élites pourraient obtenir le pouvoir de réingénier le futur de la vie elle-même, car une fois que vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez généralement aussi l’ingénier. Et si nous réussissons à pirater et à concevoir la vie, ce ne sera pas seulement la plus grande révolution de l’histoire de l’humanité, ce sera la plus grande révolution de la biologie depuis le tout début de la vie, il y a quatre milliards d’années. Pendant quatre milliards d’années, rien de fondamental n’a changé dans les règles du jeu. Les dinosaures, les amibes, les tomates, les humains, toute la vie était soumise aux lois de la sélection naturelle et aux lois de la biochimie organique, mais cela est sur le point de changer … Mais notre conception intelligente et la conception intelligente de nos cloud, le cloud d’ibm, le cloud de Microsoft, ce sont les nouvelles forces motrices de l’évolution et en même temps la science peut permettre à la vie, après avoir été confinée pendant quatre milliards d’années dans le domaine limité des composés organiques, de sortir dans le domaine inorganique ainsi après quatre milliards d’années de vie organique façonnée par la sélection naturelle. Nous entrons dans l’ère de la vie inorganique façonnée par la conception intelligente. Ainsi, les données sur mon ADN, mon cerveau, mon corps, ma vie, m’appartiennent-elles ? ou à une société ou au gouvernement ou peut-être à le collectif humain ? Les humains sont maintenant des animaux piratables, vous savez, toute l’idée que les humains ont, vous le savez, ils ont cette âme ou cet esprit et ils ont le libre arbitre et personne ne sait ce qui se passe en moi, donc quoi que je choisisse, que ce soit dans l’élection ou que ce soit dans le supermarché, c’est mon libre arbitre … c’est terminé le libre arbitre, c’est terminé. Aujourd’hui nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à une échelle massive. Oui, je veux dire, tout est numérisé, tout est surveillé en ce temps de crise, vous devez suivre la science, on dit souvent qu’il ne faut jamais laisser une bonne crise se perdre.




Mollesse russe et nécessaire destruction du complexe euro-américain

[Source : Le Saker Francophone]

Par Nicolas Bonnal

Nous nous rapprochons de la Fin, entre bourreaux volontaires et moutons de Panurge, et notre cauchemar euro-américain est à son comble : Leyen, Breton, Attal ou l’infecte Wargon en pleine campagne présidentielle annoncent la confiscation des maisons (vivre à la campagne sera illégal), le camp de concentration électronique, le marquage numérique et vaccinal, l’expropriation et la pénurie pour tous (litre de machin à 2.30 euros tout de même)… La destruction de cet hitlérien complexe atlantique et oligarchique serait le seul moyen de vivre et de vivre libre. Dans quelques années, peut-être même quelques mois, il sera trop tard. Ils veulent de la pénurie, du contrôle, de l’extermination : on les aura. Je viens de voir qu’il est impossible de retourner dans des pays non-européens ou j’ai vécu (notamment en Amérique du sud) : là-bas aussi, Davos et l’OMS ont gagné. On est enfermés, et Debord le disait déjà : « dans un monde unifié, on ne peut s’exiler ».

Paul Craig [Roberts] sait tout cela parfaitement et il s’énerve une nouvelle fois contre Poutine et la Russie, qui ne détruisent pas ce complexe alors qu’ils pourraient le faire. On est face à un champion qui se laisse marcher sur les pieds, alors on s’énerve – d’autant qu’ils vont NOUS LIQUIDER. Les politiques ont été payés et sélectionnés pour ça.
Pour PCR [Paul Craig Roberts] :

« les sanctions russes contre l’Occident peuvent gravement nuire à l’Occident. Pourquoi la Russie n’utilise-t-elle pas ce pouvoir ? »

Et de donner les raisons ; d’une part la Russie reste trop bien élevée (c’est ce que dit Custine déjà : les russes sont trop polis) :

La première raison est que la Russie veut prouver qu’elle est un partenaire commercial fiable qui remplit ses contrats et n’utilise pas les relations commerciales comme une arme. Mais à quoi cela sert-il à la Russie alors que les États-Unis et l’Europe ne sont pas des partenaires commerciaux fiables et utilisent le commerce comme une arme ? Comme la Russie est le seul partenaire fiable dans l’accord, la Russie est prise pour un tour.

Ensuite Craig Roberts rappelle ce qu’on sait tous : la Russie est en partie contrôlée par les atlantistes et c’est comme pour les avoirs gelés par la piraterie occidentale. Craig Roberts :

L’autre raison erronée est que les économistes et la banque centrale russes, soumis au lavage de cerveau des économistes néolibéraux américains, pensent que la Russie ne peut pas se développer sans devises étrangères. La banque centrale pense même qu’elle ne peut créer de roubles pour financer des projets d’investissement que si les roubles sont adossés à des devises. Cela a amené la banque centrale à emprunter de l’argent dont elle n’a pas besoin et sur lequel elle paie des intérêts. En d’autres termes, la politique de la banque centrale russe est absurde et sert les intérêts occidentaux aux dépens de la Russie.

La Russie n’a pas encore compris son génie autarcique ; et elle n’a pas sauté le pas (on sent qu’elle va devoir le faire) :

Les Russes pourraient fermer l’industrie occidentale si la Russie cessait d’exporter de l’énergie et des minerais, mais elle a peur de le faire à cause de la perte de devises. En revanche, les États-Unis n’ont rien dont la Russie a besoin. Biden a proposé une interdiction des exportations américaines de produits de luxe vers la Russie, ce qui ne gêne que quelques oligarques et leurs maîtresses.

La Russie n’a pas besoin de devises étrangères. Elle n’a pas besoin d’importer de l’énergie et des minéraux. La Russie regorge d’ingénierie et de science et peut fabriquer tout ce dont elle a besoin.

Craig Roberts ajoute :

La banque centrale peut financer tous les projets internes. Mais comme les Américains ont réussi à laver le cerveau des économistes russes, les Russes ne peuvent pas utiliser l’arme puissante qu’ils ont sous la main pour mettre l’Occident à genoux en implorant grâce. De plus, les économistes russes n’ont pas assez de bon sens pour exiger le paiement en roubles de leur énergie et de leurs minerais. Cela renforcerait leur propre monnaie plutôt que les monnaies de leurs ennemis. Pourquoi la banque centrale russe renonce-t-elle à l’opportunité d’utiliser les exportations russes pour stabiliser la monnaie russe ?

La conclusion est que dans le jeu des sanctions, les Russes ont toutes les cartes en main mais ne savent pas comment les jouer.

Explication :

La raison de l’impuissance auto-imposée de la Russie est qu’une grande partie de la classe intellectuelle et dirigeante russe a subi un lavage de cerveau par le Forum économique mondial et est attachée au mondialisme.

On a vu aussi comment les moscovites se sont rués angoissés chez Ikea avant la fermeture de cette horrible enseigne. Le monde marchand esquinte tout le monde.

Puis Craig Roberts en vient à Biden et aux occidentaux :

L’idiot mal avisé de la Maison Blanche se vante que le gouvernement américain « va rendre plus difficile pour la Russie de faire des affaires avec les États-Unis ». Cela rend également plus difficile pour les États-Unis et leurs États fantoches de faire des affaires avec la Russie. L’Occident n’a rien dont la Russie a besoin, mais l’Occident ne peut pas survivre sans l’énergie et les minerais russes. Pendant de nombreuses années, les Américains n’ont pas eu accès à l’espace et aux expériences en apesanteur sans que les Russes les transportent jusqu’à la station spatiale.

Rappelons que nos marcheurs sur la lune ne disposent pas de moteurs soixante ans après pour y aller.

Au final la sottise américaine sera le déclencheur de la libération russe :

Washington va aider davantage la Russie en interdisant les investissements occidentaux dans tous les secteurs économiques russes. En d’autres termes, les idiots d’Américains vont faire pour la Russie ce que la Russie aurait dû faire pour elle-même il y a des années.




15 joueurs de tennis ont abandonné le tournoi de Miami « pour des raisons de santé »

[Source : echelledejacob]



« Cette semaine, 15 joueurs de tennis ont abandonné le tournoi de Miami “pour des raisons de santé” — des athlètes ont quitté le terrain en larmes pendant le match en raison de symptômes douloureux soudains dans la région du cœur et des poumons ou ont refusé de poursuivre les duels sur les conseils des médecins qui les surveillaient…

Un événement tout à fait fortuit et qui n’a rien à voir avec le fait que tous ces athlètes sont triplement vaccinés, et que la protéine Spike, qui entraîne des changements dans les tissus musculaires cardiaques, a des effets tangibles sur les personnes ayant une activité physique accrue (ces mêmes athlètes !) en premier lieu… »


[Source : thelibertydaily.com]

Personne ne montre l’évidence. Tous les joueurs doivent être « entièrement vaccinés » pour pouvoir concourir. Comme nous le faisons remarquer depuis plusieurs mois, la plupart des grands sportifs sont frappés par des problèmes médicaux « inexplicables » qui apparaissent chez des athlètes jeunes et en bonne santé, et nous avons notamment signalé la chute de trois cyclistes au cours du seul mois de mars.

Les amis, c’est le coup monté. Il n’y a pas d’autre possibilité viable, surtout si l’on considère que même le CDC et d’autres agences ont reconnu que les « vaccins » Covid provoquent une augmentation des problèmes cardiaques chez les jeunes, notamment des myocardites, des péricardites et des crises cardiaques.

Il n’y a jamais eu autant de manipulation et de propagande visant à dissimuler la vérité que pour ces injections. Les dirigeants de tout le pays et du monde entier ont tellement investi dans les vaccins que l’on peut se demander qui tire les ficelles. Une partie de ces pressions est personnelle : tout politicien qui dévoile la vérité sur les vaccins sera évincé de son poste plus rapidement que la sortie de Will Smith du club des élites d’Hollywood. Il en va de même pour les journalistes. Les médias d’entreprise sont tout aussi investis et peut-être même plus complices de la diffusion des mensonges.

Mais cela pourrait être pire. Comme pour beaucoup de choses dont nous avons été témoins ces trois dernières années, il semble qu’il y ait un effort coordonné pour supprimer la vérité. Le théâtre de la panique pandémique est toujours en action, malgré l’impulsion bizarre donnée en février par les démocrates pour lever la plupart des obligations en matière de masques et de vaccins. On parle déjà des 5e et 6e vaccins, alors que le 4e vaccin est en cours de déploiement aux États-Unis.

Tout cela fait-il partie du programme de la Grande Réinitialisation ? S’agit-il de contrôle ? De dépeuplement ? La réponse à ces trois questions est très probablement « Oui ».

Ces injections sont dangereuses. Des athlètes du monde entier tombent. Les gens ordinaires subissent d’horribles réactions indésirables. Des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes en meurent. Cela pourrait même être des millions ; les données sont tellement dissimulées. Pendant ce temps, les politiciens et les médias d’entreprise font semblant de ne rien voir, comme s’il n’y avait rien.





Jours 35 et 36 en Ukraine

[Source : lesakerfrancophone.fr]

35e jour de l’opération spéciale russe en Ukraine – un « spécial négationnistes » !

Par The Saker – Le 31 mars 2022 – Source The Saker’s Blog

Combien d’entre vous se souviennent du flot incessant d’avertissements selon lesquels « Poutine travaille pour Schwab » ou « Poutine est de mèche avec Netanyahou », il va « vendre le Donbass » et il « bluffe » au sujet des sanctions.

Puis vint l’ultimatum. Ils l’ont négligé.

Puis vint l’opération militaire spéciale (SMO). Ils l’ont négligée.

Puis vint la nouvelle selon laquelle la Russie vendrait du gaz aux États hostiles uniquement en roubles. négligée.

Vous voyez, pour eux, il n’y a que deux options :

  • Poutine est un agent de Davos/Bilderberger/CFR/WEF/etc.
  • Poutine bluffe

Alors laissez-moi vous demander à tous : avec huit ans d’expérience à se tromper à chaque fois, pourquoi écouter ces clowns ?

Je veux dire, sérieusement, non seulement ils ont tort, mais ils utilisent tous les points de discussion des PSYOPs américaines. Certains le font au nom de la liberté, de la démocratie et de leur amour pour l’Ukraine pure et sans nazis qu’ils soutiennent tant, d’autres le font au nom de la Sainte Russie et de leur désir de renverser Poutine pour le remplacer par… … quelqu’un de mieux.

Après avoir passé des ANNÉES à déboulonner leurs bêtises, je me demande maintenant, avec Poutine qui dit cela : [Voir la vidéo originale sur Rumble, NdT]

Vont-ils finalement admettre qu’ils avaient tort ?

Pourquoi pas ? Parce que pour eux, TOUTE victoire, même juste une victoire perçue, pour la Russie n’est pas une victoire pour la Russie, mais une victoire pour ce « méchant Poutine » qu’ils détestent de tout leur cœur. En outre, ils préfèrent de loin que des nazis de bonne foi l’emportent sur la Russie. Pour l’Empire du Mensonge, les Nazis sont des salauds, mais ce sont « nos salauds ». Rien de nouveau ici.

La Russie a battu les sanctions économiques initiales exactement dans le délai prévu par Poutine. Mais les opposants ont choisi de le nier ou de le rejeter.

Aujourd’hui, le rouble est revenu à sa position d’avant le 24 février, mais ils ne considèrent pas cela comme pertinent.

Ensuite, il y a ceux qui croient encore que les nazis sont en train de gagner. Sur tous les fronts. Eh bien, voici la carte d’aujourd’hui et vous décidez par vous-même qui gagne et qui perd :

Spécialement pour les surdoués de l’alternative, voici une répartition de ce qui se passe selon Scott Ritter :

  1. La guerre des grandes flèches – une introduction. Pour tous ceux qui se grattent la tête avec confusion, ou qui dépoussièrent leurs uniformes de cérémonie pour le défilé de la victoire ukrainienne à Kiev, à cause des nouvelles sur le « changement stratégique » de la Russie, vous pourriez vouloir vous familiariser à nouveau avec les concepts militaires de base.
  2. La guerre de manœuvre est un bon point de départ. Comprenez que la Russie a commencé son « opération militaire spéciale » avec un grave déficit en effectifs – 200 000 attaquants pour quelque 600 000 défenseurs (ou plus). Un conflit classique d’attrition n’était pas envisageable. La victoire russe a nécessité une manœuvre.
  3. La guerre de manœuvre est plus psychologique que physique et se concentre davantage sur le niveau opérationnel que sur le niveau tactique. La manœuvre est un mouvement relationnel – comment vous déployez et déplacez vos forces par rapport à votre adversaire. La manœuvre russe dans la première phase de son opération soutient cela.
  4. Les Russes avaient besoin de façonner le champ de bataille à leur avantage. Pour ce faire, ils devaient contrôler la façon dont l’Ukraine employait ses forces numériquement supérieures, tout en répartissant leur propre puissance de combat, plus petite, pour atteindre au mieux cet objectif.
  5. Stratégiquement, pour faciliter la capacité de manœuvrer entre les fronts sud, centre et nord, la Russie avait besoin de sécuriser un pont terrestre entre la Crimée et la Russie. La prise de la ville côtière de Marioupol était essentielle à cet effort. La Russie a accompli cette tâche.
  6. Pendant que cette opération complexe se déroulait, la Russie devait empêcher l’Ukraine de manœuvrer ses forces numériquement supérieures de manière à perturber l’opération de Marioupol. Pour ce faire, elle a eu recours à plusieurs opérations de soutien stratégique : feintes, opérations de fixation et attaque en profondeur.
  7. Le concept de feinte est simple : une force militaire est perçue comme se préparant à attaquer un endroit donné, ou mène effectivement une attaque, dans le but de tromper un adversaire et de l’amener à engager des ressources en réponse aux actions perçues ou réelles.
  8. L’utilisation de la feinte a joué un rôle majeur dans l’opération Tempête du désert, où les forces amphibies des Marines ont menacé la côte koweïtienne, obligeant l’Irak à se défendre contre une attaque qui n’a jamais eu lieu, et où la 1ère division de cavalerie a réellement attaqué Wadi Al Batin pour coincer la Garde républicaine.
  9. Les Russes ont fait un usage intensif de feintes en Ukraine, avec des forces amphibies au large d’Odessa gelant les forces ukrainiennes sur place, et une attaque majeure de feinte vers Kiev obligeant l’Ukraine à renforcer ses forces sur place. L’Ukraine n’a jamais été en mesure de renforcer ses forces à l’est.
  10. Les opérations de fixation étaient également cruciales. L’Ukraine avait rassemblé quelque 60 000 à 100 000 soldats à l’est, en face du Donbass. La Russie a mené une vaste attaque de fixation destinée à maintenir ces forces pleinement engagées et incapables de manœuvrer par rapport aux autres opérations russes.
  11. Au cours de l’opération Tempête du désert, deux divisions de Marines ont reçu l’ordre de mener des attaques de fixation similaires contre les forces irakiennes déployées le long de la frontière entre le Koweït et l’Arabie saoudite, immobilisant ainsi un nombre important d’hommes et de matériels qui ne pouvaient être utilisés pour contrer l’attaque principale des États-Unis à l’ouest.
  12. L’attaque de fixation russe a immobilisé la principale concentration de forces ukrainiennes à l’est et l’a éloignée de Marioupol, qui a été investie et réduite. Les opérations de soutien menées depuis la Crimée contre Kherson ont permis d’élargir le pont terrestre russe. Cette phase est maintenant terminée.
  13. La Russie s’est également engagée dans une campagne d’attaque stratégique en profondeur visant à perturber et à détruire la logistique, le commandement et le contrôle, la puissance aérienne et l’appui-feu à longue portée de l’Ukraine. L’Ukraine est à court de carburant et de munitions, ne peut pas coordonner ses manœuvres et ne dispose pas d’une force aérienne significative.
  14. La Russie est en train de redéployer certaines de ses principales unités, qui étaient engagées dans des opérations de feintes dans le nord de Kiev, afin qu’elles puissent soutenir la phase suivante de l’opération, à savoir la libération du Donbass et la destruction de la principale force ukrainienne à l’est.
  15. Il s’agit d’une guerre de manœuvre classique. La Russie va maintenant tenir l’Ukraine au nord et au sud pendant que ses forces principales, renforcées par les unités du nord, les Marines et les forces libérées par la prise de Marioupol, cherchent à envelopper et à détruire 60 000 forces ukrainiennes à l’est.
  16. C’est la guerre des grandes flèches à son meilleur, quelque chose que les Américains connaissaient mais ont oublié dans les déserts et les montagnes d’Afghanistan et d’Irak. Cela explique également comment 200 000 Russes ont pu vaincre 600 000 Ukrainiens. Ainsi se termine l’abécédaire de la guerre de manœuvre, à la russe.

Maintenant, rien de tout cela n’est très avancé ou exotique. Et si un Marine américain peut le comprendre, n’importe qui d’autre doté d’une éducation de base et de bon sens peut le faire aussi. À moins, bien sûr, que vous n’ayez un programme idéologique qui vous empêche d’accepter la réalité.

Je passerai peut-être encore plus tard, c’est vraiment une journée riche en événements.

Andrei

PS : et, oui, les Russes continueront à négocier et à parler avec tout le monde. Il faut s’y habituer !

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone


[Source : lesakerfrancophone.fr]

36e jour de l’opération spéciale russe en Ukraine – un regard sur les militaires ukrainiens

Par The Saker – Le 1er avril 2022 – Source The Saker’s Blog

Aujourd’hui, je souhaite commenter un sujet que je n’ai pas encore abordé : la qualité des forces armées ukrainiennes.

Cette nuit, deux hélicoptères ukrainiens volant à très basse altitude et à grande vitesse ont traversé la frontière russo-ukrainienne et, en seulement six minutes de vol, se sont retrouvés à côté d’une installation de stockage de carburant près de la ville russe de Belgorod. Ils ont tous deux tiré, l’un a raté son coup, mais le second a parfaitement atteint son but et l’ensemble de l’installation de stockage de carburant a pris feu. Ce n’est pas grave, l’incendie a été circonscrit, mais c’est tout de même très embarrassant.

Day 36 of the Russian SMO in the Ukraine – a look at Ukrainian military

Autre cas : avant-hier soir, un groupe de 5 hélicoptères ukrainiens a décollé de Nikolaev, a volé à 7 mètres au-dessus des vagues et a atterri à Marioupol. Leur mission était d’évacuer les dirigeants de la force Azov qui se cachaient encore dans l’installation industrielle Azovstal. Après leur décollage, deux hélicoptères ont été abattus, mais trois autres se sont envolés, et il est possible que trois hélicoptères aient amerri dans les eaux au large de la côte (ce qui n’est pas clair à l’heure actuelle).

Pourquoi ces deux événements me semblent-ils très révélateurs ?

Parce que cela montre que les soldats ukrainiens ont BEAUCOUP de courage TRÈS RÉEL. De plus, dans ces deux opérations, la préparation de ces missions a fait l’objet d’une planification minutieuse. Ils ne sont donc pas seulement courageux, ils sont intelligents.

Oui, le Ukie Volkssturm est une blague, mais pas l’ensemble de l’armée ukrainienne et certainement pas les nazis du « bataillon » Azov (ce n’est pas vraiment un bataillon, mais plutôt un régiment ou une petite brigade, mais répartis dans des secteurs clés des défenses ukrainiennes). Pourquoi est-il si important de réaliser cela ?

Parce qu’une ÉNORME bataille se prépare dans le Donbass.

Petit rappel :

Bien que personne ne connaisse la taille réelle de la force ukrainienne encerclée dans le Donbass, la plupart des observateurs situent cette force à environ 60 à 80 000 hommes. Ils sont TRÈS bien armés, grâce à 7 années de livraison massive d’armes par l’Empire du Mensonge. Leurs défenses sont très solides, puisqu’ils les préparent également depuis sept ans. En outre, les Ukrainiens essaieraient de faire venir une autre force importante d’Ukraine centrale pour renforcer leurs forces dans le Donbass ou pour l’aider à s’échapper de leur chaudron.

D’autre part, personne ne sait vraiment combien de forces russes et de la LDNR sont concentrées autour du Donbass. Des rapports font état d’« immenses » colonnes de forces russes se dirigeant vers le Donbass, y compris certaines des forces russes qui ont été déployées près de Kiev pour coincer les forces ukrainiennes loin du Donbass.

La même feinte a été utilisée par la flotte de la mer Noire au large des côtes d’Odessa.

Il y a deux façons de contrôler une route : vous pouvez vous tenir sur la route, placer un barrage routier, peut-être poser des mines et, d’une manière générale, être physiquement sur cette route. Ou vous pouvez le faire à distance, sans marcher sur la route mais en étant capable de tirer (armes légères, RPG, artillerie, CAS) sur tout véhicule circulant sur cette route. L’« encerclement » russe des forces ukrainiennes dans le Donbass en deux petits chaudrons qui sont eux-mêmes enfermés dans un plus grand chaudron est un mélange de ces deux techniques. En d’autres termes, les Ukrainiens ont encore conservé une certaine capacité à se déplacer sur le terrain. Mais seulement à très haut risque. N’oubliez pas que le Donbass est un terrain plutôt plat et que les Russes ont la suprématie aérienne. Mais, avec suffisamment de chance, un immense courage et de la détermination, quelques véhicules blindés ou voitures pourraient essayer de sortir, ou des renforts pourraient entrer. Examinons ces deux options :

Sortir : pour quelques véhicules, et avec beaucoup de chance, cela pourrait encore être faisable. Mais pour l’écrasante majorité des forces ukrainiennes dans le Donbass, ce n’est pas une option. Non seulement elles manquent de carburant, mais toute force importante attirerait l’attention des Russes (ce qui n’est pas le cas d’une voiture de 4 passagers roulant à pleine vitesse dans l’obscurité), ce qui entraînerait des frappes immédiates.

Déplacement vers l’intérieur : ici, les Ukrainiens auraient encore du carburant (ou ils n’essaieraient même pas, ce qu’ils font apparemment), mais le problème est qu’il est impossible de cacher une force importante aux Russes qui pourraient alors utiliser leur artillerie à longue portée et leur appui aérien rapproché pour détruire cette force. Je suis personnellement très dubitatif quant aux chances d’une sous-unité ukrainienne de parvenir jusqu’au Donbass.

Et pourtant.

La propagande ukrainienne est plus que ridicule, mais nous ne devons PAS supposer que si les propagandistes ukrainiens sont des clowns, les soldats ukrainiens le sont aussi. Le fait est que les Ukrainiens n’ont jamais eu l’initiative, et qu’ils ne l’ont toujours pas, et que toutes leurs contre-attaques, y compris l’attaque aérienne sur Belgorod, n’ont eu qu’un effet limité et local. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne se battraient pas très fort pour leur vie, même encerclés, même sans couverture aérienne, sans possibilité de rotation des forces et sans suffisamment de carburant pour s’engager dans une guerre de manœuvre.

Voici à quoi ressemble la carte de la zone d’opérations aujourd’hui :

  • Le cercle jaune représente à peu près la zone où se jouera l’issue de cette bataille.
  • La petite flèche noire représente l’effort probable des Ukrainiens pour envoyer des renforts.
  • La grande flèche noire représente le mouvement des forces russes qui s’éloignent de Kiev et se dirigent vers le Donbass.

En parlant de cartes : si elles montrent plus ou moins la réalité militaire sur le terrain, elles ne montrent pas les réalités politiques de la même manière. La vérité est qu’il y a beaucoup de villes qui sont bloquées/encerclées par les forces russes, mais qui sont toujours dirigées par les « anciennes » autorités, nazies. Oui, les Russes pourraient entrer et dénazifier ces villes manu militari, mais cela prendrait du temps, ferait des victimes des deux côtés et ruinerait l’infrastructure civile. Et les Russes ne veulent certainement pas que, disons, Kharkov devienne une deuxième Marioupol.

Aparté : certains d’entre vous ont dû entendre ce canard sur les Russes « à court de munitions », non ? Eh bien, les résidents locaux près des positions ukrainiennes dans le Donbass rapportent que depuis trois jours, l’artillerie russe n’a cessé de bombarder les positions ukrainiennes. En réalité, quiconque a étudié l’armée soviétique, puis russe, sait qu’à l’exception de certains systèmes très modernes qui viennent d’être déployés, la Russie dispose d’énormes stocks de munitions. En fait, lorsque les Russes préparent une offensive militaire, les dépenses en munitions, POL, et toute autre forme de logistique nécessaire sont soigneusement calculées. Si ce n’est pas le cas, l’ordre d’attaquer ne sera pas donné. Et, à quelques exceptions près, le type de matériel et de fournitures que les Russes utilisent en Ukraine est à la fois moderne et abondant. D’ailleurs, certains signes indiquent que les forces ukrainiennes sont à court de munitions, la plupart de leurs bombardements sont dirigés vers les villes de la LDNR et font chaque jour des dizaines de morts et de blessés parmi les civils.

Une option possible serait de prévenir les autorités nazies que si l’armée russe n’envahira pas leur ville, elle peut utiliser des forces et des moyens spéciaux pour cibler « uniquement » ces autorités nazies. Oui, les nazis tendront des pièges, comme, par exemple, placer le téléphone portable d’un dirigeant nazi juste au-dessus d’un jardin d’enfants, de sorte que les services de renseignement russes devront effectuer des préparatifs et une planification minutieux, ou simplement proférer la menace et attendre que les nazis paniquent et se demandent où le missile promis sera dirigé.

Tout cela signifie ce qui suit :

  • Les Russes doivent prendre les Ukrainiens beaucoup plus au sérieux et si cela signifie avoir des avions d’alerte précoce et des intercepteurs en patrouille aérienne de combat 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, alors c’est ce que les Russes doivent faire. Une paire de MiG-31BM en CAP constante à haute altitude au-dessus de l’Ukraine centrale serait un bon début.
  • Bien que l’issue ne fasse aucun doute, les Russes doivent être très prudents et supposer que les Ukrainiens se battront avec compétence et courage.
  • Je n’aime pas faire des prédictions, et encore moins des prédictions temporelles, mais je pense que nous devons nous préparer à une bataille majeure de plusieurs semaines, voire d’un mois.
  • Il faut partir du principe que les PSYOP de l’Empire du mensonge vont passer en mode d’attaque totale, et comme il sera très difficile de comprendre ce qui se passe, nous devons nous préparer à une attaque majeure de nos esprits.
  • Une fois que la force ukrainienne dans le Donbass sera vaincue, cela signifiera essentiellement la fin de la deuxième phase de cette opération militaire spéciale (OMS) et les meilleurs Ukrainiens capables de combattre auront disparu. Une troisième phase commencera, probablement par une attaque sur les régions de Nikolaev et d’Odessa.

Cependant, nous devons nous rappeler que toutes les guerres sont de nature politique et que, tandis que le « cadran de la douleur » militaire est monté assez haut pour les Ukrainiens, les PSYOPs américaines continuent de dire aux Ukrainiens qu’ils sont en train de gagner et que bientôt les premiers chars ukrainiens entreront à Moscou. La chute de facto de Marioupol (comme en témoignent les tentatives désespérées d’évacuer les dirigeants d’Azov par hélicoptère) est déjà un coup dur pour le récit ukrainien. Mais ce coup est dérisoire par rapport à ce qui se passera lorsque les meilleures forces dont dispose l’Ukraine disparaîtront tout simplement des cartes du Donbass. À ce moment-là, aucune quantité d’air chaud, de grandes déclarations ou autres mensonges ne feront la différence – une telle défaite est impossible à dissimuler, elle fera la une des journaux.

En outre, nous devons garder une autre chose toujours présente à l’esprit : si, dans le combat réel, les Russes sont confrontés à des Ukrainiens, dans la guerre elle-même, la Russie ne se bat pas contre les nazis de Kiev, mais contre les États-Unis, l’OTAN et l’UE et leurs États vassaux. Il est également certain que l’administration « Biden » ne souhaite pas la paix mais, au contraire, qu’elle veut que cette guerre dure le plus longtemps possible et qu’elle détruise autant que possible la population et l’infrastructure civile ukrainiennes. Et, bien sûr, les Russes ne négocient pas avec les nazis, ils négocient avec l’oncle Shmuel via les nazis. Grande différence. En ce moment, certains Ukrainiens pourraient être prêts à regarder la réalité en face et à se rendre, juste pour sauver des vies et l’infrastructure ukrainienne. Mais ils savent que les nazis les tueront ou kidnapperont les membres de leur famille (comme cela est arrivé à un maire ukrainien). Et ces nazis ne reçoivent d’ordres que de nombreux « conseillers » occidentaux à Kiev qui leur disent « battez-vous jusqu’au dernier soldat, puis nous vous évacuerons ».

On pourrait dire que les Ukronazis purs et durs agissent comme les commissaires politiques pendant la guerre civile russe.

Les Russes ont combattu lors de la première phase avec une force délibérément inférieure à la force ukrainienne adverse. Mais contre une force d’élite ukrainienne profondément retranchée dans des défenses lourdement fortifiées, la Russie devra combiner deux choses : plus d’hommes et plus de puissance de feu. Et, de l’avis général, c’est exactement ce à quoi ils se préparent.

L’empire du mensonge est tellement désespéré maintenant, que les PSYOP américains prétendent que les généraux russes ont peur de dire à Poutine « l’horrible vérité » et que Shoïgu prépare un coup d’état contre Poutine. Pour l’instant, les Ukronazis disent que les Russes sont en fuite, mais même le Pentagone américain admet que les forces qui se sont éloignées de Kiev ne font que se regrouper.

Rappelez-vous qu’en guerre de manœuvre, vous ne  » tenez pas le terrain « , pas plus qu’en guerre navale, et c’est ce que la première phase de cette opération spéciale visait à faire. Mais dans le Donbass, la tenue du terrain va devenir beaucoup plus importante et comme les deux camps sont très compétents et courageux, ne vous attendez PAS à de grands mouvements sur la carte. Au contraire, attendez-vous à plusieurs semaines d’un très sévère « broyage » des défenses ukrainiennes, suivi de mouvements lents et délibérés, principalement sur de courtes distances – de quelques centaines de mètres à quelques clics.

J’espère que ce qui précède sera utile lorsque la deuxième phase sera pleinement lancée.

Une dernière chose : l’aide militaire occidentale à l’Ukraine. La plus grande partie se trouve en Pologne. Il est vrai que l’on trouve BEAUCOUP de matériel occidental à Marioupol ou dans le Donbass, mais ce matériel a été apporté il y a longtemps. Il suffit de regarder la carte, de voir où se trouve la frontière polono-ukrainienne, puis de regarder où se trouve le cercle jaune. Pour faire la différence, les systèmes d’armes occidentaux doivent traverser toute l’Ukraine et pénétrer dans une zone hautement contestée et dangereuse. Comment une telle livraison peut-elle être effectuée ? Trois options :

  • Route
  • Le train
  • Par les airs

Dans les trois cas, si la force est minuscule, disons quelques voitures remplies de MANPADs, il y a une chance de réussir, bien qu’elle soit minime, et une telle « livraison » serait extrêmement dangereuse. Mais les Ukrainiens ont maintenant prouvé qu’ils pouvaient être très forts et très intelligents. Mais ces minuscules renforts ne feront aucune différence. Une force plus importante le pourrait, mais elle serait instantanément détectée et attaquée par les armes à distance, l’appui aérien rapproché et l’artillerie à longue portée des Russes. Donc toute cette histoire d’envoi d’armes aux Ukrainiens n’est qu’un ramassis de conneries. Ce ne sont que des fake news sans intérêt.

Jusqu’à présent, les Russes n’ont pas considéré une telle possibilité comme importante, d’où le fait qu’ils n’ont fait sauter aucun pont, ni miné à distance aucune route, ni détruit aucune voie ferrée (à ma connaissance). Mais si le risque d’un renforcement significatif de l’Ukraine occidentale devient une menace réelle, vous pouvez être assuré que les Russes feront tout ce qui précède, d’autant plus qu’il y a très peu de villes et de civils dans certaines parties de cette voie vers l’Est.

Jusqu’à présent, la politique russe a consisté à laisser les forces (secrètes) de l’OTAN se rassembler dans une zone de rassemblement, puis à les frapper très fort. Il s’agit d’une stratégie très efficace que les forces de l’OTAN n’ont trouvé aucun moyen de contrer (ne serait-ce que parce que les défenses aériennes de l’OTAN sont une blague, même contre les missiles transsoniques et subsoniques et les drones).

Enfin, les Ukrainiens n’ont plus d’armée de l’air, ni de marine, mais ils ont prouvé qu’ils pouvaient encore utiliser des hélicoptères volant très bas et très vite, surtout la nuit lorsque les opérateurs de la défense aérienne locale peuvent les confondre avec un hélicoptère russe (les tirs amis sont toujours un risque majeur en temps de guerre). De plus un hélicoptère est une cible difficile, non seulement ils volent très bas, mais ils peuvent voler à la fois rapidement (par exemple pour éviter un MANPAD) ou très lentement, pour se cacher des chasseurs et des intercepteurs. Un hélicoptère se déplaçant lentement et volant à basse altitude est une cible difficile pour le radar et le système de recherche et de suivi infrarouge des avions de combat. Un terrain vallonné ou montagneux rend la détection encore plus difficile.

Les hélicoptères d’attaque russes sont tous dotés de capacités air-air, à la fois de canons et de missiles, et peuvent donc être utilisés très efficacement contre les hélicoptères ukrainiens (qui ont une génération complète de retard sur les hélicoptères russes modernes), mais il faut qu’ils soient prêts et qu’ils volent sous couverture aérienne. C’est donc faisable, mais cela prend du temps.

Conclusion

La phase 1, la guerre de manœuvre pure, est terminée et a été un succès militaire.

Politiquement, c’était presque un échec, non seulement les PSYOPS de l’Empire du Mensonge ont totalement écrasé les efforts de contre-propagande russes plutôt maladroits et primitifs, mais les Russes n’ont pas non plus réalisé qu’ils ne pouvaient pas compter sur les autorités civiles locales pour faire simplement leur travail sous un nouveau drapeau.

En d’autres termes, la Russie n’a pas réussi à dénazifier correctement les villes situées au cœur de l’arrière-garde russe. Cette erreur de calcul va devoir être corrigée à la dure : avec plus d’hommes et plus de puissance de feu.

La phase deux de cette guerre sera la liquidation du chaudron du Donbass et elle décidera de l’issue de cette guerre (même si cette issue n’a jamais fait de doute).

Sur une note personnelle, j’ajouterai seulement que le mois dernier m’a convaincu que la Russie ne devrait PAS occuper de façon permanente plus de l’Ukraine que la LDNR « complète » plus toute la côte ukrainienne de la mer Noire. Mais la Russie ne peut pas non plus laisser l’Ukraine comme une boîte de Pétri pour les toxines nazies. Il me semble donc que la solution optimale serait un éclatement du pays en plusieurs États successeurs : neutres, dotés uniquement de forces de police et d’armes légères et comprenant clairement que la Russie a les moyens d’intervenir militairement à tout moment si les États successeurs tentent de violer leur statut de pays neutre, non armé et dénazifié.

Cela se produira-t-il ?

Je ne sais pas, Poutine m’a déjà surpris deux fois avec des opérations très risquées que j’aurais déconseillées (la Syrie et cette « grande » opération sépciale au lieu d’une « petite » libération de « seulement » la LDNR). Considérant que la Russie n’a utilisé qu’une petite fraction de ses forces armées, il m’est impossible de prédire ce que Poutine et l’état-major russe décideront à l’issue de la deuxième phase.

Enfin, je vais prendre les deux prochains jours de congé, sauf évolution majeure, bien sûr.

Donc jusqu’à lundi, si Dieu le veut.

Andrei

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




BIG ORDER : Des ordres professionnels à la solde de cartels ?

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Lévesque

« Il est rare que des gens du même métier se trouvent réunis […] sans que la conversation finisse par quelque conspiration contre le public, ou par quelque machination pour faire hausser les prix. »

Adam Smith, père des sciences économiques, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations

« Cartel : Entente regroupant des entreprises ayant des activités proches en vue de maîtriser la concurrence. »

Le Petit Robert

« La plus grande malice du diable est de faire croire qu’il n’existe pas. »

Baudelaire

La crise politique covidienne a exalté le côté obscur, totalitaire des ordres professionnels, dont la raison d’être officielle est la protection du public.

Combien de professionnels québécois ont été réprimandés, sanctionnés ou ont perdu leur titre pour avoir osé questionner les mesures gouvernementales et critiqué la couverture médiatique, laquelle viole quotidiennement et sans vergogne les valeurs les plus fondamentales du journalisme depuis 2020 ?

Plus d’un, mais le premier était déjà de trop.

Au cours des deux dernières années, l’auteure de ces lignes a discuté avec de nombreux professionnels de différents domaines.

Un constat s’est imposé au fil des discussions : les ordres professionnels semblent davantage voués à la protection d’entités puissantes et influentes qu’à la protection du public. Leurs actions portent à croire qu’ils veulent plutôt protéger, d’une part, leur raison d’être, et de l’autre, des parts de marché pour les joueurs dominants.

L’anecdote classique ressemble à ce qui suit :

Le syndic débarque à l’improviste chez un professionnel indépendant – qui n’a reçu aucune plainte –, inspecte ses dossiers et accumule des déficiences insignifiantes pour fabriquer ce qui finit par ressembler à une grosse preuve. On l’oblige à passer des examens de compétences impossibles à réussir, on le limite et on exige qu’il retourne sur les bancs d’école six mois, puis un an, puis deux.

Ces petits joueurs, qui osent concurrencer les gros avec leurs biens et services souvent moins coûteux et d’aussi bonne, sinon de meilleure qualité, se retrouvent ainsi dans ce que certains qualifient de « couloir de la mort » et, lentement mais sûrement, ils sont exclus du marché au profit des gros.

Dessin coiffant l’article de Jos Public, « Les portes tournantes de la corruption et de la collusion« , L’aut’ journal, 21 octobre 2015.

« Il y a de la collusion », « les abus de pouvoir des ordres profitent à des genres de cartels », admettent des victimes du bout des lèvres, malgré la confidentialité des échanges.

Y a-t-il des conflits d’intérêts parmi les membres des conseils d’administration des ordres? « Sans doute », dit l’un. « C’est sûr », affirme un autre sans détour, citant l’exemple d’un président qui aurait fait modifier un règlement, légalisant ainsi une transaction commerciale qui lui aurait rapporté des millions.

« L’Inquisition »

Le harcèlement, l’intimidation et l’acharnement des syndics sont comparés à « l’Inquisition ». Ils mènent à l’épuisement professionnel et trop souvent au suicide.

« Ils n’ont pas de code de déontologie, personne ne les surveille. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, même s’ils n’ont pas les compétences pour le faire, » raconte une victime.

Les témoignages récoltés par l’auteure rejoignent ce que l’on pouvait lire dans un article de QMI de janvier 2019, Des professionnels en détresse plus nombreux qu’on peut le penser, où des médecins dénoncent « le harcèlement qu’ils vivent ou qu’ils ont vécu de la part du syndic du Collège des médecins, [qui les] poursuivait à répétition pour des “technicalités”, comme leur écriture illisible ou de la paperasserie administrative remise en retard ».

L’article mentionne le médecin Albert Benhaim, auteur du livre L’exécution : le combat d’un médecin contre le harcèlement moral, qui tient un discours pratiquement identique à celui des autres victimes des syndics qui se sont confiés à l’auteure.

Le résumé de son livre sur le site Les libraires se lit comme suit :

« Albert Benhaim – qui n’a fait l’objet d’aucune plainte disciplinaire en près de 30 ans d’exercice de la médecine – raconte sa longue descente aux enfers, décrivant comment le Collège des médecins n’a reculé devant aucune manoeuvre déloyale ou abus de pouvoir pour l’exécuter professionnellement et moralement, et le briser financièrement. Du même souffle, il dénonce l’absence d’imputabilité des syndics d’ordres professionnels qui n’ont presque aucun compte à rendre de leurs actes à qui que ce soit » (soulignement ajouté).

Dans un article de Droit-inc, « Non à la toute-puissance des syndics », le Dr Benhaim témoigne :

«“J’étais terrifié, intimidé, j’ai vécu des moments très pénibles, avec de la difficulté à dormir. J’étais extrêmement irritable, angoissé, avec une perte de poids”, affirme Dr. Benhaim, qui s’est qui plus est auto-diagnostiqué d’une leucémie […]

Depuis un mois que son livre est en librairies, Dr. Benhaim affirme crouler sous les appels de professionnels membres d’un ordre (il y en a 46 au total au Québec).

“Ils me racontent leurs déboires, des situations abominables dans lesquelles il y a abus de pouvoir des syndics ou des inspecteurs à l’intérieur des syndics.”

Parmi eux, beaucoup de médecins, des opticiens, des psychologues mais aussi… des avocats!

“J’ai reçu des appels de Toronto, Halifax, Vancouver… Personne ne parle, tout le monde a peur! Bien des médecins se font poursuivre en discipline ou intimider, mais c’est l’omerta! […]

Selon lui, les victimes du système de justice professionnelle au Québec, en vertu duquel les syndics d’ordres professionnels n’ont aucun compte à rendre de leurs actes à qui que ce soit, sont de plus en plus nombreuses et n’osent pas prendre la parole.

“Les syndics n’ont pas de boss, tout ce qu’ils font est confidentiel, ils ont l’immunité et cela entraîne des dérives” » (soulignement ajouté).

Pour ne citer qu’une dérive récente, rappelons que Me Gloriane Blais, qui s’est attaquée ouvertement au système judiciaire dans une cause contre une société d’État et aux injections à la mode dans une autre cause, a été radiée du Barreau le 10 mars dernier après avoir refusé de passer un examen psychiatrique.

Vous trouverez une foule de témoignages, d’articles et de mémoires sur les abus des différents ordres sur le site de l’Union des professionnels du Québec.

BIG ORDER

Depuis 2020, les ordres s’attaquent fréquemment à la liberté d’expression de leurs membres. Le Conseil interprofessionnel du Québec, « la voix collective des ordres » a même mandaté un grand cabinet d’avocats pour rappeler aux professionnels que la liberté d’expression n’est pas absolue et que certains propos peuvent porter « atteinte à la dignité de [leur] profession ».

Vous ne direz rien et vous serez heureux?

Dans ce document intitulé Les obligations professionnelles et déontologiques à l’ère de la COVID-19 : Quelle liberté d’expression pour les professionnels?, on apprend par exemple, qu’un chiropraticien a été radié 3 mois pour sa conduite « très grave » : il a invoqué « des théories conspirationnistes ».

Mais qui décide qu’un propos donné est une « théorie conspirationniste »?

Les accusations du genre proviennent généralement de personnes ayant des connaissances limitées sur le sujet en question et une vision du monde tout aussi restreinte, ce qui les porte à croire que certaines réalités sont des théories du complot.

Ceux qui connaissent le sujet peuvent cependant l’expliquer par la corruption, les conflits d’intérêts, la capture règlementaire, la collusion, les portes tournantes et, bien entendu, le crime organisé, que toute personne qui tient à la vie n’ose pas dénoncer.

Ces phénomènes sont bien réels, factuels.

Il est tout à fait rationnel de penser, par exemple, que les grands médias et la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis subissent d’une quelconque manière l’influence indue des pharmaceutiques :

À voir cette infime partie de l’iceberg, il est naïf de croire que les pharmas n’exercent aucune influence sur les instances qui les règlementent et sur les grands médias. Ces jeux d’influence et de domination sont nombreux et omniprésents, peu importe le domaine et la société.

Ce ne sont pas des théories, mais bien des réalités : l’homme est un loup pour l’homme.

En ce qui a trait aux ordres professionnels du Québec, si l’on se fie aux témoignages, il y a lieu de croire qu’ils sont, au mieux, influencés, au pire, contrôlés par de puissants groupes plaçant leurs propres intérêts devant ceux du public.

Réalité économique ou théorie du complot ?

La citation en début de texte du père des sciences économiques, Adam Smith, exprime en peu de mots des phénomènes sociaux immémoriaux que les grands médias, détenus par des conglomérats de moins en moins nombreux, eux-mêmes détenus par d’importants fonds d’investissements et/ou des oligarques, préfèrent sans surprise tourner en dérision.   

Cependant ce phénomène de monopoles et de chasses gardées a été dénoncé le plus sérieusement du monde par Widrow Wilson, 28e président des États-Unis, dans son livre The New Freedom – A Call For The Emancipation Of The Generous Energies Of A People (La nouvelle liberté – Un appel à l’émancipation des énergies généreuses d’un peuple) :

« Depuis que je suis entré en politique, c’est surtout en privé que les hommes m’ont confié leurs opinions. Certains des plus grands hommes aux États-Unis, dans le domaine du commerce et de la fabrication, ont peur de quelqu’un, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il y a quelque part un pouvoir si organisé, si subtil, si vigilant, si imbriqué, si complet, si omniprésent, qu’ils feraient mieux de ne pas le dénoncer tout haut.

wilson

Ils savent que l’Amérique n’est pas un lieu dont on peut dire, comme c’était le cas autrefois, qu’un homme peut choisir sa vocation et la poursuivre autant que ses capacités le lui permettent, car aujourd’hui, s’il entre dans certains domaines, des organismes utiliseront contre lui des moyens pour l’empêcher de bâtir une entreprise dont ils ne veulent pas. Ces organismes feront en sorte que l’herbe soit coupée sous ses pieds et que les marchés lui soient fermés […]

L’entreprise américaine n’est pas libre. L’homme qui n’a qu’un petit capital a de plus en plus de difficulté à entrer dans un domaine et de plus en plus de difficulté à concurrencer les gros. Pourquoi? Parce que les lois de ce pays n’empêchent pas les forts d’écraser les faibles. Voilà pourquoi. Et parce que les forts ont écrasé les faibles, les forts dominent l’industrie et la vie économique du pays. Personne ne peut nier que les secteurs d’activité sont de plus en plus étroits et rigides. »

Personne ne peut nier non plus que ces deux dernières années, les forts ont écrasé les faibles, souvent avec l’aide des ordres professionnels, dont les abus de pouvoir ne datent pas de 2020.

Pour bien des victimes, les ordres sont comme « la Gestapo », « l’Inquisition », une « mafia » – parfois même « LA mafia » – que l’on craint de dénoncer.

« L’omerta règne », confie une victime qui souhaite préserver son anonymat.

Or, la parole libère.

Afin de briser cette omerta, l’auteure (Julie Lévesque) invite les professionnels à s’exprimer, anonymement ou non, dans le cadre d’une série de reportages sur les ordres professionnels.

Vous avez vécu une forme de harcèlement ou d’intimidation de la part de votre ordre? On vous a limité, sanctionné ou radié pour des raisons douteuses? Un proche s’est suicidé sous la pression de son ordre? Vous avez été témoin de collusion, de traitement de faveur chez les syndics et/ou les ordres professionnels?

J’aimerais connaître votre histoire. Vous pouvez me joindre à cette adresse : lykopis9@protonmail.com.

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