Robert Kennedy Jr : « résistez, résistez, car une fois qu’ils ont le pouvoir ils ne le rendent jamais ! »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): FranceSoir

Avocat et fondateur de l’association Children’s Health Defense, Robert Kennedy Jr. explique sur notre plateau en quoi consistent son association et les combats qu’elle mène pour la protection des enfants. Il en profite pour dénoncer la corruption des agences de santé américaines et leurs compromissions avec l’industrie pharmaceutique, la complaisance de certains médias mainstream à leur égard ainsi que l’influence considérable de personnalités publiques telles que Bill Gates ou Anthony Fauci.



Traduction et doublage : Jeanne Traduction

 La version originale (en anglais) de l’entretien : « So the only thing is the only choice we have now is resist. » Robert Kennedy Jr

Son association a été à l’avant-garde de la défense de la santé des enfants depuis de nombreuses années. CHD est une organisation à but non lucratif (code 501 (c) aux Etats Unis) avec une section européenne.

Sa mission consiste à mettre fin aux épidémies infantiles en travaillant d’arrache-pied pour éliminer les expositions nocives, traduire les responsables en justice et établir des mesures de protections pour prévenir les dommages futurs.

Sur le site de l’association, on peut lire : « il y a trop d’enfants malades », « les coupables sont connus » avec une photo de cheminées d’industries, « des discours factices ».  En réponse à cela, l’association travaille sur le projet de sécurité des vaccins afin de restaurer la santé des enfants et propose une base de données de recherche.

Robert Kennedy Jr. est également l’auteur d’un best-seller : « Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma – la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique ». Ce livre a été traduit en français, allemand et bientôt italien et espagnol. Dans sa version française, le professeur Perronne l’a préfacé expliquant que ce livre servirait probablement de base pour de nombreuses actions judiciaires.

Lire aussi : « On ne peut plus accepter ces mensonges d’État » Christian Perronne

Le livre a été vendu à plus d’un million d’exemplaires aux États-Unis.

Robert Kennedy Jr. répond sans concession et en toute transparence à nos questions sur l’origine de CHD, comment sa vision a évolué avec la crise sanitaire Covid-19. Il met en perspective le rôle de l’industrie pharmaceutique et la capture des autorités et régulateurs.  Son constat est cinglant envers Anthony Fauci, qui a la mainmise sur le système de santé aux États-Unis (National Institutes of Health et la Food Drug Administration) ainsi que Bill Gates, qui finance une grande partie de l’industrie pharmaceutique.

Il dresse aussi un constat cinglant sur les médias et l’absence de liberté d’expression qui y règne actuellement. Ainsi, il voit dans le rachat de Twitter par Elon Musk un signe d’espoir, tout en demandant à voir si les promesses formulées par le créateur de Tesla pour plus de liberté sur Twitter seront finalement tenues.

Enfin il délivre un message sans équivoque aux Français : « Quand les hommes ont pris le pouvoir, ils ne veulent jamais le lâcher. Il vous faut donc résister, résister et résister ! »

Lire aussi : Robert F. Kennedy : « à Berlin, c’était des gens qui veulent continuer de jouir des libertés »




Ukraine : et si Vladimir Poutine avait raison ?

[Source : Europe 1]




Elon Musk un anti-woke, libertarien et anti-mondialiste?

[Source : conscience-du-peuple]

Par Isabelle

Comment peut-on en arriver à la conclusion que Musk est un anti-woke, libertarien et anti-globaliste alors qu’il travaille à l’accomplissement du programme de Klaus Schwab grâce aux technologies de la 4e révolution industrielle ?

Il a décidé de ne pas donner de sexe à son bébé (non genré), il fait fortune dans l’industrie des véhicules électriques justifiés par le discours catastrophiste et environnementaliste, il a reçu des milliards de dollars de subventions du gouvernement américain pour financer ses projets, il travaille sur une flotte de camions autonomes (fin de l’industrie du camionnage) et sur des androïdes capables de remplacer à peu près toute la main-d’œuvre planétaire, il travaille avec le Pentagone et le Département de la Défense pour créer des fusées et des armes futuristes (plus puissantes que l’arme nucléaire), il crée un dôme de 12 000 satellites pour connecter tous les individus de la Terre (Matrice numérique), il rêve d’une société connectée où les humains pourront augmenter leurs capacités cognitives, physiques et psychologiques en se connectant à l’intelligence artificielle… Et encore plus !

J’essaie de trouver quelque chose de sympathique à ce puissant joueur de la 4e révolution industrielle, une dystopie cybernétique, une technocratie où les milliardaires vont avoir la main mise sur notre humanité, notre destinée. Je ne trouve rien.




Vers une catastrophe alimentaire mondiale, provoquée par des actes de sabotage politique

[Source : mondialisation.ca]

Biden utilise cyniquement l’Ukraine pour couvrir le sabotage alimentaire

Par F. William Engdahl

Il commence à sembler que certains mauvais acteurs prennent délibérément des mesures pour garantir une crise alimentaire mondiale à venir. Chaque mesure prise par les stratèges de l’administration Biden pour « contrôler l’inflation énergétique » endommage l’approvisionnement ou gonfle le prix du gaz naturel, du pétrole et du charbon dans l’économie mondiale. Cela a un impact énorme sur les prix des engrais et la production alimentaire. Cela a commencé bien avant l’Ukraine. Aujourd’hui, des informations circulent selon lesquelles les hommes de Biden sont intervenus pour bloquer le transport ferroviaire d’engrais au moment le plus critique pour les plantations de printemps. Dès cet automne, les effets seront explosifs.

Alors que les semis de printemps aux États-Unis sont dans leur phase critique, CF Industries de Deerfield, dans l’Illinois, le plus grand fournisseur américain d’engrais azotés ainsi que d’un additif vital pour les moteurs diesel, a publié un communiqué de presse indiquant que « Le vendredi 8 avril 2022, l’Union Pacific a informé CF Industries sans préavis qu’il demandait à certains expéditeurs de réduire le volume de wagons privés sur son chemin de fer avec effet immédiat ». Union Pacific est l’une des quatre grandes compagnies ferroviaires qui transportent ensemble quelque 80% de tout le fret ferroviaire agricole américain. Le PDG de la société CF, Tony Will, a déclaré : « Cette action de l’Union Pacific ne pouvait pas tomber à un pire moment pour les agriculteurs. Non seulement les engrais seront retardés par ces restrictions d’expédition, mais les engrais supplémentaires nécessaires pour effectuer les applications de printemps risquent de ne pas pouvoir être acheminés du tout aux agriculteurs. En imposant cette restriction arbitraire à une poignée d’expéditeurs seulement, l’Union Pacific met en péril les récoltes des agriculteurs et augmente le coût des aliments pour les consommateurs ». CF a lancé des appels urgents à l’administration Biden pour qu’elle remédie à la situation, sans qu’aucune action positive n’ait été entreprise jusqu’à présent.

Sabotage direct

CF Industries a fait remarquer qu’elle était l’une des trente entreprises soumises à cette mesure sévère, qui est indéfinie. Elle expédie ses produits via les lignes ferroviaires de l’Union Pacific, principalement à partir de son complexe de Donaldsonville en Louisiane et de son complexe de Port Neal en Iowa, pour desservir les principaux États agricoles, notamment l’Iowa, l’Illinois, le Kansas, le Nebraska, le Texas et la Californie. L’interdiction touchera les engrais azotés tels que l’urée et le nitrate d’ammonium et d’urée (NAU), ainsi que le fluide d’échappement diesel, le FED (appelé AdBlue en Europe). Le FED est un produit de contrôle des émissions exigé aujourd’hui pour les camions diesel. Sans lui, les moteurs ne peuvent pas fonctionner. Il est fabriqué à partir d’urée. CF Industries est le plus grand producteur d’urée, de NAU et de FED en Amérique du Nord, et son complexe de Donaldsonville est la plus grande installation de productionde ces produits en Amérique du Nord.

Dans le même temps, la bande à Biden a annoncé un faux remède aux prix record de l’essence à la pompe. Washington a annoncé que l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (EPA) autoriserait une augmentation de 50% du mélange de carburant à base de biodiesel et d’éthanol de maïs pour l’été. Le 12 avril, le secrétaire à l’Agriculture a annoncé une initiative « audacieuse » de l’administration américaine visant à accroître l’utilisation des biocarburants à base de maïs et d’éthanol produits dans le pays. Le secrétaire d’État Tom Vilsack a affirmé que cette mesure permettrait de « réduire les prix de l’énergie et de lutter contre la hausse des prix à la consommation causée par la hausse des prix de Poutine (sic) en exploitant l’avenir solide et brillant de l’industrie des biocarburants, dans les voitures et les camions ainsi que dans les secteurs ferroviaire, maritime et aérien, et en soutenant l’utilisation du carburant E15 cet été ».

Seulement la « Hausse des Prix de Poutine » avec majuscule n’est pas le résultat d’actions russes, mais des décisions énergie verte de Washington d’abandonner progressivement le pétrole et le gaz. L’inflation des prix de l’énergie est également sur le point d’augmenter considérablement dans les mois à venir en raison des sanctions économiques américaines et européennes sur l’exportation du pétrole et du gaz russe. Cependant, le point central est que chaque acre de terre agricole américaine consacrée à la culture du maïs pour les biocarburants retire cette production de la chaîne alimentaire, pour la brûler comme carburant. Depuis l’adoption, en 2007, de la loi américaine sur les normes en matière de carburants renouvelables (Renewable Fuel Standards Act), qui imposait des objectifs de production de maïs destinés à la fabrication de mélanges d’éthanol augmentant chaque année, les biocarburants ont accaparé une part considérable de la superficie totale consacrée au maïs, soit plus de 40% en 2015. Cette évolution, imposée par la loi, vers la combustion du maïs comme carburant a entraîné une inflation majeure des prix des denrées alimentaires bien avant le début de la crise de l’inflation. Les États-Unis sont de loin le plus grand producteur et exportateur de maïs au monde. Le fait de rendre obligatoire une augmentation significative de l’éthanol de maïs comme carburant à un moment où les prix des engrais sont astronomiques et où les transports ferroviaires d’engrais sont bloqués, semble-t-il, par des ordres de la Maison Blanche, va faire exploser les prix du maïs. Washington le sait très bien. C’est délibéré.

Il n’est pas étonnant que le prix du maïs américain ait atteint son plus haut niveau depuis 10 ans à la mi-avril, alors que les exportations de la Russie et de l’Ukraine, sources majeures, sont désormais bloquées par les sanctions et la guerre. Outre l’utilisation inefficace du maïs américain pour l’approvisionnement en biodiesel, la dernière initiative de Biden sur l’éthanol ne fera qu’aggraver la crise alimentaire croissante tout en ne faisant rien pour faire baisser les prix de l’essence aux États-Unis. Le maïs fourrage américain est principalement utilisé pour l’alimentation du bétail, des porcs et de la volaille, ainsi que pour l’alimentation humaine. Cette commande cynique de biocarburants n’a rien à voir avec « l’indépendance énergétique » des États-Unis. Biden y a mis fin dès les premiers jours de son mandat par une série d’interdictions de forages pétroliers et gaziers et de pipelines dans le cadre de son programme « zéro carbone ».

Dans ce qui est clairement en train de devenir une guerre de l’administration américaine contre l’alimentation, la situation est aggravée de façon dramatique par les demandes de l’USDA aux éleveurs de poulets de tuer des millions de poulets dans maintenant 27 États, prétendument pour des signes d’infection par la grippe aviaire. Le « virus » H5N1 de la grippe aviaire a été révélé en 2015 comme étant un canular complet. Les tests utilisés par les inspecteurs du gouvernement américain pour déterminer la grippe aviaire sont maintenant les mêmes tests PCR non fiables utilisés pour le COVID chez les humains. Le test n’a aucune valeur à cet égard. Les responsables du gouvernement américain estiment que depuis que les premiers cas ont été « testés » positifs en février, au moins 23 millions de poulets et de dindes ont été abattus pour soi-disant contenir la propagation d’une maladie dont la cause pourrait être le confinement en cage incroyablement insalubre des CAFO (opération d’alimentation animale concentrée) de poulets industriels de masse. Il en résulte une forte augmentation du prix des œufs de quelque 300% depuis novembre et une grave perte de sources de protéines de poulet pour les consommateurs américains, à un moment où l’inflation générale du coût de la vie n’a jamais été aussi élevée depuis 40 ans.

Pour aggraver la situation, la Californie et l’Oregon déclarent à nouveau l’urgence en matière d’eau dans le cadre d’une sécheresse pluriannuelle et réduisent fortement l’eau d’irrigation des agriculteurs californiens, qui produisent la majeure partie des fruits et légumes frais américains. Cette sécheresse s’est depuis étendue à la plupart des terres agricoles situées à l’ouest du fleuve Mississippi, c’est-à-dire à une grande partie des terres agricoles américaines.

La sécurité alimentaire des États-Unis n’a jamais été aussi menacée depuis le Dust Bowl des années 1930, et le « programme vert » de l’administration Biden fait tout pour aggraver l’impact sur ses citoyens.

Dans des commentaires récents, le président américain Biden a fait remarquer, sans élaborer, que les pénuries alimentaires aux États-Unis « vont être réelles ». Son administration reste également sourde aux appels des organisations d’agriculteurs à autoriser la mise en culture de quelque 4 millions d’acres de terres agricoles dont on a ordonné l’abandon pour des « raisons environnementales ». Cependant, ce n’est pas la seule région du monde où la crise alimentaire se développe.

Un désastre mondial

Ces actions délibérées de Washington se déroulent à un moment où une série de catastrophes alimentaires à l’échelle mondiale crée la pire situation en matière d’approvisionnement alimentaire depuis des décennies, voire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Dans l’UE, qui dépend largement de la Russie, de la Biélorussie et de l’Ukraine pour ses céréales fourragères, ses engrais et son énergie, les sanctions aggravent considérablement les pénuries alimentaires provoquées par le Covid. L’UE utilise son stupide programme vert comme excuse pour interdire au gouvernement italien d’ignorer les règles européennes limitant les aides d’État aux agriculteurs. En Allemagne, le nouveau ministre de l’Agriculture du parti vert, Cem Özdemir, qui veut éliminer progressivement l’agriculture traditionnelle, prétendument pour ses émissions de « gaz à effet de serre », a répondu froidement aux agriculteurs qui veulent cultiver davantage. L’UE est confrontée à un grand nombre des mêmes menaces désastreuses pour la sécurité alimentaire que les États-Unis et à une dépendance encore plus grande vis-à-vis de l’énergie russe, qui est sur le point d’être suicidairement sanctionnée par l’UE.

Les principaux pays producteurs de denrées alimentaires d’Amérique du Sud, en particulier l’Argentine et le Paraguay, sont en proie à une grave sécheresse attribuée à une anomalie périodique de La Niña dans le Pacifique, qui a paralysé les cultures dans cette région. Les sanctions contre les engrais de la Biélorussie et de la Russie menacent les cultures du Brésil, aggravées par les goulets d’étranglement dans le transport maritime.

La Chine vient d’annoncer qu’en raison de fortes pluies en 2021, la récolte de blé d’hiver de cette année pourrait être la pire de son histoire. Le PCC a également institué des mesures sévères pour inciter les agriculteurs à étendre leurs cultures à des terres non agricoles, sans grand effet. Selon un rapport d’Erik Mertz, observateur de la Chine, « dans les provinces chinoises de Jilin, Heilongjiang et Liaoning, les autorités ont signalé qu’un agriculteur sur trois ne dispose pas de suffisamment de semences et d’engrais pour commencer à planter pour la période optimale du printemps… Selon des sources dans ces régions, ils sont bloqués dans l’attente de semences et d’engrais qui ont été importés en Chine depuis l’étranger – et qui sont bloqués dans les cargos au large de Shanghai ». Shanghai, le plus grand port à conteneurs du monde, est soumis à une étrange quarantaine totale « Zéro Covid » depuis plus de quatre semaines, sans qu’aucune fin ne soit en vue. Dans une tentative désespérée du PCC d’« ordonner » une augmentation de la production alimentaire, les responsables locaux du PCC dans toute la Chine ont commencé à transformer des terrains de basket et même des routes en terres cultivables. La situation alimentaire en Chine oblige le pays à importer beaucoup plus à une époque de pénurie mondiale, ce qui fait grimper encore plus les prix mondiaux des céréales et des aliments.

L’Afrique est également gravement touchée par les sanctions imposées par les États-Unis et par la guerre qui met fin aux exportations de nourriture et d’engrais de la Russie et de l’Ukraine. Trente-cinq pays africains obtiennent de la nourriture de la Russie et de l’Ukraine. Vingt-deux pays africains importent des engrais de ces pays. Les alternatives font cruellement défaut alors que les prix s’envolent et que l’offre s’effondre. La famine est annoncée.

David M. Beasley, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations unies, a déclaré récemment à propos des perspectives alimentaires mondiales : « Il n’y a pas eu de précédent, même proche, depuis la Seconde Guerre mondiale. »

Notamment, c’est le département du Trésor de Biden qui a dressé une liste des sanctions économiques les plus complètes contre la Russie et la Biélorussie, faisant pression sur une UE complaisante pour qu’elle suive consciencieusement, sanctions dont l’impact sur l’approvisionnement et les prix mondiaux des céréales et des engrais et de l’énergie était entièrement prévisible. Il s’agissait en fait d’une sanction contre les États-Unis et l’économie mondiale.

Ce ne sont là que les derniers exemples du sabotage délibéré de la chaîne alimentaire par le gouvernement américain dans le cadre du programme vert de Biden, du Forum économique mondial (FEM) de Davos, de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller, dans le cadre de leur programme eugénique dystopique de la Grande Réinitialisation. L’agriculture traditionnelle doit être remplacée par un régime synthétique cultivé en laboratoire, composé de fausses viandes et de protéines provenant de sauterelles et de vers, dans le monde entier. Tout cela pour la gloire supposée de contrôler le climat mondial. C’est vraiment fou.

F. William Engdahl

Image en vedette : culture de céréales en Ukraine, 2016. Pixabay.com

Article original en anglais :

Towards a Global Food Disaster, Engineered through Acts of Political Sabotage :  F. William Engdahlle 27 avril 2022

Traduction Réseau International




La Pologne contourne les sanctions et achète du gaz russe via l’Allemagne

[Source : lemediaen442.fr]

Tout ça pour ça… Bien que le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, ait affirmé que : « Les sanctions contre la Russie ne fonctionnent pas. La preuve en est que le taux de change du rouble revient au niveau d’avant l’agression russe en Ukraine. Cela signifie que nos actions n’ont pas produit l’effet souhaité par les dirigeants européens. » Cela n’a pas empêché la Bulgarie et la Pologne de refuser le paiement du gaz en roubles.

Le groupe gazier russe avait agit en conséquence : « Gazprom a complètement suspendu les livraisons de gaz à Bulgargaz (Bulgarie) et PGNiG (Pologne) en raison du non-paiement en roubles. » Mais selon RIA Novosti, la Pologne a continué d’acheter du gaz russe, mais pas directement : « Après la suspension des approvisionnements directs, la Pologne achète du gaz russe. Mais maintenant en passant par Allemagne, d’où il est livré à la Pologne via le gazoduc Yamal-Europe« , a déclaré la société d’État Gazprom dans un communiqué. Ils ont noté que le volume choisi correspond approximativement aux demandes dans le cadre du contrat avec Gazprom.

Le jeu du chat et de la souris tourne à l’absurde, les stratégies les plus sournoises fleurissent, encouragées par les États-Unis alors que ces derniers achètent en masse du pétrole russe, mais obligent l’Europe à se serrer la ceinture. Jusqu’où va-t-on descendre ?


Le cirque énergétique en Europe




Que sommes-nous prêts à sacrifier pour aider les États-Unis à gagner une guerre de propagande contre Poutine ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Caitlin Johnstone – Le 16 avril 2022

Il y a une question très importante que nous devons tous nous poser à ce stade de l’histoire, et cette question est la suivante : que sommes-nous prêts, en tant que société, à sacrifier pour que le gouvernement américain puisse gagner une guerre de propagande contre Vladimir Poutine ?

Laissez-moi vous expliquer.

Un aspect très peu discuté de la dernière escalade de censure par la Silicon Valley, qui a commencé au début de la guerre en Ukraine, est le fait qu’il s’agit d’un niveau de censure sans précédent. Bien qu’elle puisse ressembler à toutes les autres vagues de purges sur les médias sociaux et aux nouvelles catégories de contenus interdits que nous connaissons depuis que la doctrine dominante, après l’élection américaine de 2016, est que les plateformes technologiques doivent réglementer strictement les discours en ligne, les justifications qui en découlent ont pris une déviation drastique par rapport aux modèles établis.

Ce qui distingue cette nouvelle escalade de censure de ses prédécesseurs, c’est que cette fois personne ne prétend qu’elle est faite dans l’intérêt du peuple. Avec la censure des racistes, l’argument était qu’ils incitaient aux crimes haineux et au harcèlement racial. Avec la censure d’Alex Jones et de QAnon, l’argument était qu’ils incitaient à la violence. Quant à la censure des sceptiques du Covid, l’argument était qu’ils promouvaient une désinformation qui pouvait être mortelle. Même avec la censure de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, on a fait valoir qu’il était nécessaire de protéger l’intégrité des élections contre une désinformation d’origine potentiellement étrangère.

Avec la censure relative à la guerre en Ukraine, il n’y a aucun d’argument pour prétendre qu’elle est faite pour aider le peuple. Rien ne prouve que le fait de laisser les gens dire des choses fausses sur cette guerre tue des Ukrainiens, des Américains ou qui que ce soit d’autre. Il n’y a aucune raison de penser que la contestation des allégations de crimes de guerre russes portera atteinte aux processus démocratiques américains. Le seul argument restant est « Nous ne pouvons pas laisser les gens dire des choses fausses sur une guerre, n’est-ce pas ? ».

Plus d’escalade dans la censure en ligne

« YouTube a supprimé des vidéos contestant le discours du gouvernement américain sur les crimes de guerre russes à Bucha ». https://t.co/M7zupF8AMa

– Caitlin Johnstone ⏳ (@caitoz) 15 avril 2022

Demandez à un libéral au cerveau correctement lavé pourquoi il soutient la censure de quelqu’un qui conteste les récits américains sur les crimes de guerre russes à Bucha ou à Marioupol et il vous répondra probablement quelque chose comme « Eh bien, c’est de la désinformation ! » ou « Parce que c’est de la propagande ! » ou « Combien Poutine vous paie-t-il ? ». Mais ce qu’ils ne seront pas capables de faire, c’est d’articuler exactement quel préjudice spécifique est causé par un tel discours de la même manière qu’ils pouvaient défendre la censure des sceptiques du Covid ou des factions responsables de l’émeute de l’année dernière dans le bâtiment du Capitole [en référence aux partisans de Trump ayant pénétré au Capitole pour contester le résultat des élections présidentielles étasuniennes, NdT] .

Le seul argument que vous obtiendrez, si vous insistez vraiment sur la question, est que les États-Unis sont engagés dans une guerre de propagande contre la Russie et qu’il est dans l’intérêt de notre société que nos institutions médiatiques aident les États-Unis à gagner cette guerre de propagande. Une guerre froide est menée entre deux puissances nucléaires parce que la guerre chaude risquerait d’anéantir les deux nations, ce qui ne laisse d’autres formes de guerre que la guerre psychologique. Rien ne permet de dire que cette nouvelle escalade de censure sauvera des vies ou protégera des élections, mais il est possible de dire qu’elle peut contribuer à faciliter les programmes de guerre froide à long terme des États-Unis.

Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela signifie que si nous acceptons cet argument, nous consentons sciemment à une situation où tous les principaux médias, sites web et applications que les gens consultent pour s’informer sur le monde sont orientés non pas pour nous dire des choses vraies sur la réalité, mais pour battre Vladimir Poutine dans cette étrange guerre psychologique. Cela signifie qu’il faut abandonner toute ambition d’être une civilisation fondée sur la vérité et guidée par les faits, et accepter au contraire de devenir une civilisation fondée sur la propagande et visant à s’assurer que nous pensons tous des choses qui nuisent aux intérêts stratégiques à long terme de Moscou.

Et c’est absolument effrayant que cette décision ait déjà été prise pour nous, sans aucune discussion publique pour savoir si oui ou non c’est le genre de société dans laquelle nous voulons vivre. Ils sont passés directement de « Nous censurons les discours pour vous protéger de la violence et des virus » à « Nous censurons les discours pour aider notre gouvernement à mener une guerre de l’information contre un adversaire étranger ». Et ce, sans la moindre hésitation.

Ceux qui fabriquent le consentement de la population ont contribué à ouvrir la voie à cette transition en douceur avec leurs appels incessants et continus à toujours plus de censure, et depuis des années, nous voyons des signes qu’ils considèrent comme leur devoir de contribuer à faciliter une guerre de l’information contre la Russie.

En 2018, nous avons vu un journaliste de la BBC réprimander un ancien haut fonctionnaire de la marine britannique pour avoir émis l’hypothèse que la prétendue attaque aux armes chimiques à Douma, en Syrie, était un faux-drapeau, une affirmation dont nous avons maintenant des montagnes de preuves qu’elle est probablement vraie grâce aux lanceurs d’alerte de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. La raison invoquée par la journaliste pour justifier son objection à ces commentaires est que « nous sommes dans une guerre de l’information contre la Russie ».

« Étant donné que nous sommes dans une guerre de l’information avec la Russie sur tant de fronts, ne pensez-vous pas qu’il est peut-être déconseillé d’affirmer cela si publiquement étant donné votre position et votre profil ? Ne risquez-vous pas de brouiller les pistes ? » a demandé Annita McVeigh, de la BBC, à l’amiral Alan West après ses commentaires.

« Vous savez que vous avez des problèmes lorsque le militaire essaie de faire le travail du journaliste en posant des questions et en demandant des comptes au pouvoir… et que le journaliste essaie de l’en empêcher. » https://t.co/DVxR3JQ6S2

– Caitlin Johnstone ⏳ (@caitoz) 18 avril 2018

Nous avons vu une indication similaire dans les médias de masse quelques semaines plus tard, lors d’une interview de l’ancienne candidate du Parti vert, Jill Stein, qui a été admonestée par Chris Cuomo de CNN pour avoir souligné le fait totalement incontestable que les États-Unis sont un contrevenant extrêmement flagrant en matière d’ingérence dans les élections étrangères.

« Vous savez, ce serait à la Russie de faire valoir cela, pas à un point de vue américain », a déclaré Cuomo en réponse aux remarques tout à fait exactes de Stein. « Bien sûr, il y a de l’hypocrisie en jeu, beaucoup de grands acteurs étatiques différents font beaucoup de choses qu’ils ne veulent peut-être pas que les gens sachent. Mais laissons la Russie dire que les États-Unis nous ont fait ça, et voici comment ils l’ont fait, donc c’est fair-play. »

Ce qui revient à dire : 

« Oubliez ce qui est factuellement vrai. Ne dites pas de choses vraies qui pourraient aider les intérêts russes. C’est le travail de la Russie. Notre travail ici sur CNN est de dire des choses qui nuisent aux intérêts russes. »

On peut retracer la généralisation de l’idée que c’est le travail des médias occidentaux de manipuler l’information dans l’intérêt du public, plutôt que de simplement dire la vérité, à la victoire présidentielle de Donald Trump en 2016. Dans ce qui était sans doute le moment politique le plus important aux États-Unis depuis le 11 septembre et ses conséquences, ceux qui fabriquent le consentement ont décidé que l’élection de Trump n’était pas due à l’échec de la politique du statu quo, mais un échec du contrôle de l’information.

En octobre 2020, pendant le scandale des ordinateurs portables de Hunter Biden, Stephen L Miller, du Spectator, a décrit comment le consensus s’est formé au sein de la presse grand public depuis la défaite de Clinton en 2016, selon lequel il était de leur devoir moral de cacher au public des faits qui pourraient conduire à la réélection de Trump.

« Depuis presque quatre ans maintenant, les journalistes ont fait honte à leurs collègues et à eux-mêmes sur ce que j’appellerai le dilemme ‘mais ses emails’ », écrit Miller. « Ceux qui ont rendu compte consciencieusement de l’enquête fédérale inopportune sur le serveur privé d’Hillary Clinton et la divulgation d’informations classifiées ont été exclus et écartés de la table des journalistes cool. Le fait de se concentrer autant sur ce qui était, à l’époque, un scandale considérable, a été considéré par de nombreux médias comme une gaffe. Ils pensent que leurs amis et collègues ont contribué à placer Trump à la Maison Blanche en se concentrant sur le scandale de Clinton, alors qu’ils auraient dû mettre en avant les faiblesses de Trump. C’est une erreur qu’aucun journaliste ne veut répéter ».

Une fois que les « journalistes » ont accepté que leur travail le plus important n’est pas de dire la vérité mais d’empêcher les gens d’avoir de mauvaises pensées sur le statu quo politique, il était inévitable qu’ils commencent à encourager avec enthousiasme une plus grande censure d’Internet. Ils considèrent que c’est leur devoir, et c’est pourquoi les principaux partisans de la censure en ligne sont maintenant des journalistes de médias grand public.

Dénoncer Radio Sputnik. Une tâche intéressante pour un journaliste. https://t.co/JP8NNFxvI1

– Tim Shorrock (@TimothyS) 16 avril 2022

Mais il ne devrait pas en être ainsi. Il n’y a aucune raison légitime pour que les mandataires de la Silicon Valley et du gouvernement le plus puissant de la planète censurent les gens qui ne sont pas d’accord avec ce gouvernement au sujet d’une guerre, et pourtant c’est exactement ce qui se passe, et de plus en plus. Nous devrions tous être alarmés par le fait qu’il devient de plus en plus acceptable de faire taire les gens, non pas parce qu’ils font circuler de la désinformation dangereuse, ni même parce qu’ils disent des choses qui sont fausses de quelque manière que ce soit, mais uniquement parce qu’ils disent des choses qui sapent la propagande de guerre américaine.

Les gens devraient absolument être autorisés à dire des choses en désaccord avec l’empire le plus puissant de l’histoire à propos d’une guerre. Ils devraient même être autorisés à dire des choses effrontément fausses sur cette guerre, parce que sinon seuls les puissants seront autorisés à dire des choses effrontément fausses à son sujet.

La liberté d’expression est importante, non pas parce qu’il est agréable de pouvoir dire ce que l’on veut, mais parce que la libre circulation des idées et des informations permet de contrôler les puissants. Elle donne aux gens la possibilité de demander des comptes aux puissants. C’est exactement pourquoi les puissants travaillent à l’éliminer.

Nous devrions considérer comme un énorme, énorme problème le fait qu’une si grande partie du monde ait été regroupée sur ces plateformes d’expression monopolistiques géantes qui pratiquent une censure en parfait accord avec la structure de pouvoir la plus puissante du monde. C’est l’exact opposé de la mise en place d’un contrôle du pouvoir.

Combien sommes-nous prêts, en tant que société, à abandonner pour que le gouvernement américain et ses alliés gagnent une guerre de propagande contre Poutine ? Sommes-nous prêts à nous engager à être une civilisation pour laquelle la considération première de toute donnée n’est pas de savoir si elle est vraie ou non, mais si elle contribue à saper la Russie ?

C’est une conversation qui devrait déjà avoir lieu dans les cercles traditionnels depuis un certain temps maintenant, mais elle n’a même pas commencé. Commençons-la.

Caitlin Johnstone

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Le destin de Poutine : la noyade ou le pendaison ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Tom Luongo – Le 18 mars 2022 – Source Gold Goats ‘N Guns

Alors que nous terminons cette troisième semaine de la troisième guerre mondiale, il devient clair que la stratégie finale de l’Occident est maintenant un changement de régime en Russie. Au fur et à mesure que l’argent et les armes affluent en Ukraine, le drapeau ukrainien se transforme en une version actualisée des « hommes d’influence » , à travers la twittosphère.

Zelensky a même été invité aux Oscars, par pitié.

Si vous en doutiez encore, regardez le sénateur Lindsey Graham (néoconservateur – SC) faire un triplé sur l’assassinat d’un leader mondial.

Lors d’une conférence de presse, Graham a déclaré : « J’espère qu’il sera éliminé, d’une manière ou d’une autre » , ajoutant : « Je me fiche de la manière dont ils l’élimineront. Je me fiche de savoir si nous l’envoyons à La Haye pour le juger. Je veux juste qu’il parte. »

« Il est temps qu’il s’en aille » , a encore dit Graham à propos de Poutine, faisant écho aux propos tenus à brûle-pourpoint par Joe Biden : « C’est un criminel de guerre. »

« J’aurais aimé que quelqu’un élimine Hitler dans les années 30. Donc oui, Vladimir Poutine n’est pas un dirigeant légitime. C’est un criminel de guerre » , a déclaré Graham.

Graham a également proclamé que la Russie « n’a pas d’avenir » sous Poutine, ajoutant « Je pense que le monde est mieux sans Poutine – le plus tôt sera le mieux, et je ne me soucie pas de la façon dont nous le ferons. »

C’est ce qu’on appelle dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Même Paul Craig Roberts essaie de comprendre pourquoi Poutine ne traite pas ses ennemis plus impitoyablement. Nous, les Américains éveillés, connaissons l’ampleur de la dépravation de nos dirigeants et, parfois, je pense que nous nous laissons emporter par nos propres intuitions.

Comme je l’avais prédit, la guerre lente de la Russie a joué à 100% en faveur de ses ennemis. La Russie avait besoin d’une victoire rapide pour éviter une opération psychologique dévastatrice à son encontre et pour intimider la poursuite de l’expansion de l’OTAN. Ce que le Kremlin a obtenu en croyant que l’Occident respecterait les intentions humanitaires est une infamie. Au lieu de décourager les provocations vis-à-vis de la Russie qui finiront par aboutir à une guerre nucléaire, la politique de guerre libérale et gentillette du Kremlin, que l’Occident considère comme de l’irrésolution, a encouragé davantage de provocations…

La thèse du Dr Roberts est celle que j’ai entendue chez de nombreuses personnes, y compris chez mon ami Dexter White lors de deux récents podcasts que nous avons réalisés (ici et ici). Le fait que Poutine ait ralenti l’opération en Ukraine a encore enhardi les fous néoconservateurs qui interprètent chaque action de leurs ennemis comme une faiblesse à exploiter.

Cette analyse renforce encore ma conclusion selon laquelle ils sont bornés, trahissant tous les attributs d’une personne psychologiquement déséquilibrée jusqu’à la folie. Ils deviennent des psychotiques paranoïaques qui voient tout en fonction de leur ennemi.

C’est le refrain le plus populaire des mondialistes désespérés, « C’est la faute à Poutine ».

Peu importe si c’est vrai ou non. Ce qui compte, c’est de maintenir les gens dans cet état modifié de conscience. C’est facile à faire puisqu’ils y sont eux-mêmes.

Lindsey Graham aime jouer les gros bras. Biden aussi. Aucun de ces hommes n’a jamais participé à un vrai combat réel. Ils n’ont jamais vraiment été dans une situation où leur vie était menacée. Pour eux, leur peur est bien pire, c’est la peur de perdre leur réputation, c’est-à-dire la peur de s’exposer.

Ils se cachent derrière les caméras, leur position et leur ego.

Ils vivent dans la peur d’être humiliés.

Il est facile de considérer Graham comme un bouffon, car il l’est. Mais il est aussi un rouage très important de la machine. Donc, quand il parle, c’est important. Ne soyez pas dupes de ces déclarations, elles signifient absolument quelque chose.

Si vous regardez autour de vous à Washington, vous voyez les mêmes indices de leur pourriture intérieure chaque fois qu’un de ces fauteurs de guerre se met devant une caméra pour fabriquer du consentement. Ils ont également peur de la honte d’être exposés, ce qui les pousse à la folie, comme Lindsey le fait maintenant presque quotidiennement.

Cette pression pour un changement de régime en Russie, cependant, soulève une question très importante : 

« Pourquoi sont-ils allés si loin ? Pourquoi pensent-ils qu’ils peuvent obtenir un changement de régime alors que Poutine bénéficie d’un soutien de plus de 70% ? »

Est-ce parce qu’ils ont vraiment peur des faits émergents sur le terrain indiquant que la Russie est en train de remporter, inévitablement et inexorablement, une victoire en Ukraine aux conditions russes ? Ces faits ne sont pas le reflet d’une mauvaise stratégie militaire et/ou d’un renseignement et d’une logistique médiocres.

Ou est-ce quelque chose de plus profond ?

Quelque chose de plus sombre

Alastair Crooke et moi-même avons abordé ce sujet dans notre dernier podcast. La psyché collective de la Russie est le reflet de celle de Poutine. Vous verrez que leur colère et leur frustration sont maintenant réelles et complètes. L’Occident déteste la Russie et les Russes avec une passion brûlante et irrationnelle.

La peur de la perte de puissance a fait de beaucoup trop de gens des fauteurs de guerre parce qu’ils refusent de se blâmer pour ce gâchis :

  • Ils ont permis à Biden de prendre la Maison Blanche
  • Ils ont cru toute la propagande grossière sur Trump et Poutine
  • Ils portent toujours leurs masques, maintenant avec des drapeaux ukrainiens dessus, pour montrer leur sagesse face à ceux qui sont maintenant clairement des traîtres.
  • Leurs salaires sont de plus en plus petits de jour en jour.

Quand vous voyez un sondage de Pew qui affirme que plus d’un tiers des Américains est prêt à risquer une guerre nucléaire pour arrêter Poutine en Ukraine, vous savez que quelque chose a déraillé, et ce n’est pas les Russes.

Ce n’est pas la peur qui met le peuple russe et Poutine en colère, c’est la déception d’avoir vu leur main amicale constamment repoussée avec autant de force dans l’ère post-soviétique.

La bonne volonté qui existait en Occident à l’égard de la Russie dans les années 1990, les considérant comme les victimes d’un mal terrible dont il fallait avoir pitié, s’est transformée en dégoût de devoir faire la guerre à un homme qui a menacé leur existence confortable derrière leurs iPhones.

Quand Poutine parle maintenant, il est visiblement, viscéralement en colère. Il a systématiquement, pendant des années, coupé la Russie des influences du libéralisme de l’Occident.

Poutine sait qu’il a été poussé dans cette voie par des gens qui sont puissants mais petits d’un point de vue psychologique. Et le peuple russe a été profondément méprisé au point qu’on lui fasse la guerre. C’est pourquoi ses sondages augmentent alors que ceux de Biden bougent à peine.

Tout cela conduit à l’objectif final du changement de régime, car c’est peut-être la seule option, ce qui implique une escalade continue jusqu’à l’impensable.

Et il est parfaitement logique que ce soit ce qu’ils préparent, pas seulement un changement de régime, mais une guerre plus large (voir l’augmentation des troupes de l’OTAN) pour réduire la Russie en bouillie et l’atomiser, ainsi que la culture et le peuple russes.

Cela dit, le Davos dispose de très peu d’intelligence humaine sur le terrain pour que cela se produise. Toutes les sanctions et les expulsions de diplomates ont aidé la sécurité de la Russie et de Poutine.

L’ambassade des États-Unis à Moscou compte moins de 50 personnes.

Bien que ce soit un triste état de fait et que cela signifie qu’il y a peu ou pas d’espoir de diplomatie, cela signifie également qu’il n’y a pas d’infrastructure pour faire ce que Lindsey demande si désespérément… Que quelqu’un l’élimine, n’importe qui !

À mon avis, c’est la preuve que l’on crée un nouveau récit et simultanément une preuve d’impuissance.

Maintenant, malheureusement, cela m’amène à un constat encore plus sombre. Ils ne veulent pas seulement un changement de régime et une sorte de règlement négocié pour l’Ukraine. Ce n’est plus du tout à l’ordre du jour.

Ils voient que leur système financier a évidemment échoué. La seule option qu’ils voient maintenant est de se préparer ouvertement à la troisième guerre mondiale en pensant qu’ils ont encore le matériel et la main d’œuvre pour appliquer leur Grande réinitialisation qui devait aboutir à la guerre.

Le travail de Lindsey Graham consiste à développer la propagande de guerre pour justifier l’entrée de l’OTAN en Ukraine dans les prochaines semaines.

Le programme est maintenant la troisième guerre mondiale, éventuellement avec des armes nucléaires, l’humiliation abjecte de la Russie et sa destruction finale.

Et la nôtre.

J’ai supplié de ne pas « travailler » hier à cause de cette prise de conscience. J’étais vidé au point d’être exténué et j’avais prévu de dormir pour éviter la dépression. J’ai regardé à nouveau la première partie des Entretiens avec Poutine d’Oliver Stone en 2016.

Je recommande à tout le monde de regarder ces films, ils sont éclairants.

Si vous voulez connaître votre ennemi, vous devez l’étudier. Le diaboliser peut vous faire gagner des amis à la machine à café, mais cela vous coûtera votre âme. À environ 20 minutes, lors de leur première conversation, Stone évoque les multiples tentatives d’assassinat de Poutine.

Si vous ne regardez rien d’autre, regardez cette séquence (cliquez ici) pour mieux comprendre la Russie et Poutine. La chute est simple :

Savez-vous ce que l’on dit au sein du peuple russe ? Ceux qui sont destinés à être pendus ne se noient pas.

VLADIMIR POUTINE

Poutine est bien conscient, hyper-conscient de sa situation. Une personne dans sa position qui se bat de cette façon depuis plus de 20 ans pour un projet auquel il a consacré la seconde moitié de sa vie, n’est pas stupide au point d’être la dupe consentante du Davos, ni aveugle aux capacités ou au caractère impitoyable de ses ennemis.

C’est pourquoi je maintiens mes positions sur Poutine. Il peut échouer. La guerre est un enfer et rien ne se passe jamais comme prévu sur le tableau blanc.

Mais, si vous devez être conduit à la guerre, sur qui parieriez-vous ? Des gens comme Lindsey Graham ne pourraient jamais se tenir devant une caméra et dire ce que Poutine a dit à Stone. Pourquoi ?

Parce que rien de tout cela n’existe. C’est juste une marionnette qui projette son ombre sur un mur.

Mais si vous détournez la caméra de Graham et Biden et que vous regardez Poutine, il s’adresse au monde maintenant. C’était le sujet de son dernier discours.

Il ne s’adressait pas à ses ennemis.

Il ne leur parle plus. Ils n’écoutent pas.

Ce discours s’adressait à tous les autres, y compris les Américains et les Européens : « Voici ce qu’ils pensent de vous. Voilà ce qu’ils sont prêts à faire pour exiger votre obéissance ». Ils voleront votre argent, prendront vos enfants, réduiront votre vie en cendres.

Et ce n’est pas comme s’il n’avait pas raison, les amis.

Si quelqu’un réclame un changement de régime, c’est bien Poutine.

Ça n’aura peut-être aucun effet sur l’Occident. En fait, je prédis que ça n’aura presque aucun effet. Mais cela résonnera dans le monde entier, dans les endroits qui ont maintenant très peur du conflit que Biden et le Davos imposent à tout le monde.

Dans ces circonstances, la clarification est rapide. Les grandes décisions se prennent rapidement.

Je pense qu’un effondrement mimétique global est en cours au moment où je tape ces lignes. Nous ne pouvons pas le voir ici en Occident parce que nous n’en avons pas le droit. Mais dans les parlements et les politburos de ceux que le Davos désigne comme ses « assistants » , c’est en train de se produire. Les gros titres arrivent presque trop vite pour qu’on puisse les suivre.

C’est ce qui arrive quand des hommes craintifs sont acculés. Le Davos est acculé. L’homme qui se noie fera tout pour ne pas se noyer, y compris noyer son sauveteur.

Le pendu a déjà accepté son destin. Il est libre.

Ce qui se passe ensuite ne dépend plus de lui mais de nous.

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




Au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron : que faire ?

[Source : ALEXANDRE JUVING BRUNET 2022]

[Voir aussi :
Alexandre Juving-Brunet répond à ses détracteurs
Capitaine Alexandre Juving-Brunet : « Beaucoup de personnes au pouvoir devraient commencer à s’inquiéter »
« Des milliers de citoyens font battre le coeur de la France tous les samedis » Alexandre Juving-Brunet
France, relève-toi !
Note sur la mort des nations et des civilisations
Quelles actions résistantes mener en 2022 ?
France : pour ou contre un général comme prochain Président ?
La France revivra-t-elle?]




Le « récit » américain ne survivra pas à une défaite dans le Donbass

[Source : associationfrancorusse.fr via RI]

Par M.K. Bhadrakumar

La diplomatie britannique a ceci d’extraordinaire qu’elle cherche continuellement à garder une longueur d’avance et à complaire à son client d’outre-Atlantique, les États-Unis. C’est pourquoi les remarques sur le conflit ukrainien faites par le Premier ministre britannique Boris Johnson lors de sa conférence de presse de vendredi dernier (22 avril 2022) à New Delhi sont très significatives.

Boris Johnson a rappelé les vers évocateurs du poème de Matthew Arnold, « Dover Beach », sur le « long et mélancolique grondement du retrait » lorsque la foi s’éloigne. Il n’était pas du tout en ligne avec les propos tenus la veille par le président américain Joseph Biden à la Maison Blanche, qui s’est engagé à :

  • « tenir Poutine pour responsable de sa guerre brutale et sanglante » ;
  • « renforcer la capacité de l’Ukraine à se battre à l’est – dans la région du Donbass » ;
  • « repousser l’agression de la Russie en Ukraine, repousser la sauvagerie de Poutine » ;
  • « envoyer un message sans équivoque à Poutine : il ne parviendra jamais à dominer et à occuper l’ensemble de l’Ukraine.  Il ne le fera pas – cela n’arrivera pas » ;
  • « augmenter la pression sur Poutine et isoler davantage la Russie sur la scène mondiale » ;
  • « continuer à priver la Russie des avantages du système économique international dont elle a tant profité par le passé » ;
  • « continuer à soutenir le fier et courageux peuple ukrainien ».

Joseph Biden a réussi à rassembler toute cette rhétorique au vitriol dans un seul discours ! Il a même terminé en affichant un certain optimisme : « Rien ne prouve encore que Mariupol soit complètement tombée ».

Mais Boris Johnson, à l’inverse, a eu tendance à suivre les évaluations des services de renseignements militaires britanniques selon lesquelles les Russes pourraient gagner en Ukraine. Sans aucune acrobatie verbale, il est allé droit au but :

« Je pense que ce qui est triste, c’est que cette (victoire russe) est une possibilité réaliste. Oui, bien sûr. Poutine a une énorme armée, il a une position politique très difficile, la seule option qu’il a maintenant est de continuer à essayer d’utiliser son approche épouvantable, écrasante, menée par l’artillerie, pour essayer d’écraser les Ukrainiens. Il est maintenant très proche de sécuriser un pont terrestre à Mariupol. La situation est, j’en ai peur, imprévisible. Nous devons simplement être réalistes à ce sujet. »

Lors de sa récente visite en Ukraine, Boris Johnson aurait conseillé au président Vladimir Zelensky de battre en retraite et de former une nouvelle ligne de défense, mais Vladimir Zelensky n’a eu d’autre choix que de suivre les recommandations des Américains.

Le président Biden a, bien sûr, une bonne raison de tout faire pour que la guerre se poursuive éternellement. La guerre rassemble l’Europe derrière le leadership transatlantique faiblissant des États-Unis. Cela lui donne, en outre, un alibi pour expliquer la forte inflation de l’économie américaine. Il rassure le complexe militaro-industriel dans une année électorale. Jeudi, Joseph Biden a annoncé une nouvelle enveloppe de 800 millions de dollars d’aide militaire pour de l’artillerie lourde, 144 000 munitions et des drones, qui seront envoyés « directement sur les lignes de front de la liberté » dans le Donbass.

Cependant, la grande question demeure : combien de temps l’unité occidentale tiendra-t-elle derrière le leadership américain si Joseph Biden cherche un conflit prolongé avec la Russie ? Non seulement les défaites successives à Marioupol et dans le Donbass briseraient les reins de l’armée ukrainienne et entameraient sérieusement la crédibilité des États-Unis, mais discréditeraient également l’ensemble du récit triomphaliste occidental.

Si les sanctions occidentales ont nui à l’économie russe, selon les informations actuelles, Moscou s’adapte à une « nouvelle normalité ». Contrairement aux espérances occidentales, les sanctions n’ont pas retourné l’opinion publique russe contre le gouvernement. L’essai réussi, mercredi dernier, du missile balistique intercontinental russe de nouvelle génération « Sarmat » – qui « n’a pas d’analogues dans le monde et n’en aura pas avant longtemps » (selon les mots de Poutine) – est sans aucun doute une expression de défi.

Pendant ce temps, les tentatives occidentales d’« isoler » la Russie ne rencontrent pas de succès notable. Lors de la réunion des ministres des Finances du G20 à Washington, le plan de « boycott de la Russie » n’a trouvé aucun preneur en dehors du bloc occidental. Les États-Unis n’ont pas réussi à persuader l’Arabie saoudite de se désengager de son cartel OPEP+ avec la Russie. Surtout, dans le domaine clé, là où cela compte le plus – le pétrole et le gaz – l’Europe est incapable d’accepter un embargo. Plusieurs pays de l’UE menacent d’opposer leur veto à toute initiative de ce type de la part de la Commission.

Les économies européennes sont à des stades divers d’effondrement, alors que le contrecoup des sanctions commence à les frapper. La banque centrale allemande a prévenu vendredi qu’un embargo total sur les achats d’énergie russe pourrait coûter 180 milliards d’euros, réduire de 5% le PIB allemand prévu pour cette année et replonger l’économie dans une grave récession. Elle a prévenu que la nécessité de trouver des sources d’énergie de remplacement ferait flamber l’inflation, ajoutant plus de 1,5 point de pourcentage à l’indice des prix à la consommation cette année et plus de 2 points l’année prochaine.

Le chancelier Olaf Scholz a déclaré vendredi au « Spiegel » que le refus d’un embargo sur le gaz visait en fin de compte à « éviter une crise économique dramatique, la perte de millions d’emplois et d’usines qui ne rouvriront jamais ». Il a déclaré qu’étant donné ces « conséquences énormes pour notre pays, pour l’ensemble de l’Europe, il est de ma responsabilité de dire : nous ne pouvons pas permettre cela (l’embargo) ».

Les Européens commencent à se rendre compte qu’ils sont les grands perdants. Outre les perturbations des chaînes d’approvisionnement qui entravent la production industrielle, le fardeau des 5 millions de réfugiés (à ce jour) et l’impact important sur la sécurité alimentaire dû à la guerre dans le « grenier de l’Europe », combiné à la pénurie d’engrais utilisés pour augmenter le rendement des cultures, l’Europe subit de plein fouet la hausse des prix.

Même avant la guerre en Ukraine, les prix des engrais augmentaient rapidement en raison de l’augmentation du prix du gaz, l’engrais azoté coûtant presque cinq fois plus cher que l’année dernière à la même époque. Les experts préviennent que tout cela pourrait conduire à une crise alimentaire. Des agriculteurs révoltés ont organisé des manifestations pour réclamer des concessions.

Les sondages de Gallup International ont montré que les plus grandes préoccupations des citoyens de l’UE à l’heure actuelle sont la hausse des prix, la crainte d’une aggravation de la guerre en Ukraine et d’éventuelles pénuries d’énergie. Plus de la moitié des citoyens européens estiment que l’Europe a déjà apporté un soutien suffisant à l’Ukraine.

C’est là que la défaite dans le Donbass se transforme en un événement crucial remettant en question l’ensemble du « récit » américain sur l’Ukraine – l’expansion de l’OTAN, la sécurité européenne et le dialogue avec la Russie – et, bien sûr, le renforcement du pouvoir de Vladimir Poutine en Russie.

Un sondage publié jeudi par « l’Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research » montre que le désir des Américains de s’impliquer en Ukraine s’est quelque peu émoussé. Seuls 32% d’entre eux estiment que les États-Unis devraient jouer un rôle majeur dans le conflit, contre 40% le mois dernier. Par ailleurs, 49% des personnes interrogées estiment que les États-Unis devraient jouer un rôle mineur.

Lors de son discours à Delhi, Boris Johnson a pratiquement écarté celui de Joseph Biden. Il a plutôt appelé à « définir une vision de l’avenir de l’Ukraine dans l’architecture de sécurité de l’Europe. Quelle est la place de l’Ukraine aujourd’hui ? »

Boris Johnson a déclaré que l’Ukraine doit être en mesure de répondre à cette question à terme – « ce que les Ukrainiens veulent à terme. » Il est intéressant de noter qu’il n’a pas utilisé le mot « gouvernement ukrainien ».

Il s’est étendu sur « un ensemble de garanties de sécurité de la part de pays partageant les mêmes idées – des engagements de sécurité sur ce que nous pouvons faire pour les soutenir en matière d’armement, de formation et de partage de renseignements ». Mais il a rapidement ajouté que cela ne peut être « comme une garantie de l’article 5 (OTAN) ». Au lieu de cela, a-t-il dit, l’Ukraine devrait avoir une « dissuasion par le déni ».

Selon la vision de Boris Johnson, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est inconcevable. La Grande-Bretagne anticipe les nouveaux évènements sur le terrain. Le premier ministre anglais a semblé reconnaître les réalités politiques émergentes, alors que le rouleau compresseur russe « réduit en poussière » la machine de guerre de Kiev.

M. K. Bhadrakumar

source : Indian Punchline




L’Ukraine n’est qu’un début ou ce que les Russes comptent faire en réalité

[Source : RI]

Par Ben Fofana

Le lancement de l’opération spéciale depuis le 24 février 2022 marque le début d’une contre-offensive (et non une simple contre-attaque) de la Russie vis-à-vis des USA en Europe. Plus précisément, il s’agit de briser l’encerclement progressif dont elle fait l’objet depuis 30 ans et faire refluer l’empire anglosaxon loin de ses frontières. Ramener l’OTAN à ses frontières de 1997 ou pourquoi pas provoquer sa dislocation. Alors jusqu’où iront les Russes ?

Oui, elle a pour objectifs déclarés (et politiques) de réduire toute menace que pourrait représenter l’Ukraine (la démilitarisation) dans le futur et éliminer les bandes armées proxy de l’OTAN (la dénazification) que sont le régiment Azov, le bataillon Aïdar, le bataillon Donbass et juger leurs chefs afin d’extirper pour de bon ce cancer du monde russe.

Cela étant dit, lorsque cela sera fait, le problème de la Russie sera t-il réglé ? Suffira t-il de démanteler l’État artificiel ukrainien pour y arriver ? La réponse est évidemment non. L’offensive en Ukraine a pour but de forcer les USA à la négociation et leur faire signer les deux documents contenant ses exigences de sécurité. Ces derniers reviendront-ils à la raison pour discuter sérieusement des préoccupations de la Russie quant à sa sécurité ? La réponse est encore non. Alors les Russes n’auront d’autres choix que d’augmenter la douleur et contraindre les USA à obtempérer. Comment comptent-ils y arriver sachant qu’il n’y a plus d’adultes à Washington ? Eh bien la stratégie russe est simple et se résume à montrer d’une part que l’armée américaine n’a pas l’audace d’affronter l’armée russe et d’autre part que le parapluie nucléaire américain ne vaut rien.

Objectif numéro un : montrer que les USA ont la trouille face à la Russie

C’est justement pour atteindre cet objectif que l’opération spéciale en Ukraine a été lancée. Cela fait deux mois que l’armée russe bombarde celle de l’Ukraine, formée, armée et commandée par les USA. En réalité, l’armée russe affronte celle des USA par les soldats ukrainiens interposés. En gros, les USA sont prêts à se battre avec la Russie jusqu’au dernier Ukrainien. Mais c’est tout. Ils n’ont jusqu’ici pas eu assez de co**lles pour envoyer ouvertement leurs soldats dans la bataille pour défendre la démocratie et les droits de l’homme comme ce fut le cas en Irak (1991), en Yougoslavie (1999) et en Lybie (2011).

Le monde entier voit que les USA n’ont pas le courage ni les capacités d’affronter la Russie militairement et d’espérer l’emporter. C’est une limite claire et palpable à la volonté et à la domination américaines dans le monde. On peut dire que le premier objectif est d’ores et déjà atteint.

Objectif numéro deux : montrer que le parapluie américain n’est que du pipo

Pour atteindre cet objectif, la Russie n’a d’autres choix que de s’en prendre à un membre de l’OTAN. Elle n’a absolument aucune démonstration de force à faire ici. Il ne s’agit pas d’impressionner qui que se soit. Il s’agit juste de montrer que si vous êtes un allié américain, vous n’est pas couvert par le parapluie nucléaire américain. Parce que d’un côté, les USA n’ont pas ce qu’il faut pour espérer l’emporter face à la Russie dans son voisinage. Et parce que de l’autre, je vois très mal les USA bombarder un pays qui peut raser Washington ou New-York en deux heures de temps.

Alors que va t-il se passer après l’Ukraine ?

La Russie va passer à un pays de l’OTAN. Soit directement, soit après avoir traité le cas de Transnistrie/Moldavie. Un parfait candidat dans la liste est la Lituanie. La cible est idéale : petite population, petit territoire (un dixième de l’Ukraine). De plus, ironie de l’histoire, la Lituanie est juridiquement un territoire russe puisqu’il a été acheté à la Suède en 1721 (par le traité de Nystad).

Une fois que cette « invasion » d’un pays de l’OTAN sera réalisée, le monde sera fixé une fois pour toute sur ce qui n’était qu’un secret de polichinelle : le parapluie nucléaire américain n’est que du vent, une poudre de perlimpinpin. Puisque jamais ils ne prendront le risque d’entrer en guerre avec un pays capable de raser des villes américaines en quelques heures.

La combinaison des deux objectifs ci-dessous sonnerait la dislocation et la mort de l’OTAN. Puisque la preuve aura été faite (par A+B) qu’elle ne sert à rien.

PS : Depuis une autre option s’est ajoutée à l’éventail de la Russie. En effet, grâce aux armes hypersoniques, l’armée russe peut cibler des objectifs militaires en territoire américain (bases militaires, navales, sous-marines…).

Les USA passeraient-ils au nucléaire si leur territoire était frappé à l’aide d’armes conventionnelles russes ? Devinette, devinette…

source : Africa Politics




Ukraine : responsabilité écrasante de l’ONU et de la France en particulier

[Source : histoireetsociete.com via RI]

COMAGUER, comme souvent nous présente un article fondamental sur le viol systématique par l’occident de la Libye à l’Ukraine de la charte des NATIONS-UNIES. Le rôle de la FRANCE dans les deux cas est à la pointe du crime, et on comprend le peu de crédit qu’à partir en particulier de SARKOZY notre pays a dans le monde, c’est une attitude de pays voyous et de dirigeants mafieux qui n’a plus rien à voir avec le gaullisme dont certains osent encore se réclamer. Qu’il se trouve en FRANCE si peu de forces politiques pour avoir le courage de faire ce que jadis aurait au moins accompli le parti communiste dans le dénonciation, le consensus dont ont joui ces dirigeants français qu’ils soient de droite ou de gauche participe d’un déclin français que l’extrême-droite cherche abusivement dans des peuples victimes de ces gens-là. A lire absolument.

(note de Danielle Bleitrach)

24 Avril 2022

En 2014 après le renversement par la violence du gouvernement légal de Yanoukovitch éclate la crise dite du Donbass, lorsque deux des provinces de l’Est : celles de Lougansk et celle du Donetsk ne reconnaissent pas le gouvernement Porochenko issu du coup d’état. Celui-ci exécute sans tarder le mandat politique qui lui a été confié par les États-Unis : liquider militairement la rébellion.

Ce type d’action violente d’un État contre une partie de sa population est défini clairement dans le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Elle est interdite et l’ONU peut la sanctionner.

C’est en application des dispositions de ces articles de la Charte que le 14 Mars 2011 le Conseil de sécurité de l’ONU autorise – résolution 1973 – une action militaire contre le gouvernement libyen qui agresserait la population de Benghazi en révolte contre le pouvoir central. La résolution portée par la France de Sarkozy et par le Royaume Uni de Cameron est adoptée par le Conseil de sécurité. Deux membres permanents : la Russie et la Chine s’abstiennent. L’action militaire est organisée par l’OTAN, les Etats-Unis assurant la coordination des actions menées principalement dans les airs et sur le terrain par ses deux alliés occidentaux.

L’intervention d’Alain Juppé ministre français des affaires étrangères qui a fait spécialement le déplacement à New-York pour justifier l’usage par l’ONU de la force contre un état membre est un morceau de bravoure surtout lorsqu’on le confronte à la réalité des opérations guerrières qui ont suivi le vote de la résolution.

Déclarations avant le vote

  1. ALAIN JUPPÉ, Ministre des affaires étrangères de la France, a déclaré avant le vote que « le monde était en train de vivre une de ces révolutions qui changent le cours de l’histoire ».  Estimant que les peuples arabes clament leur désir de démocratie, les transitions en Tunisie et en Égypte étant menées dans un esprit de maturité, il a estimé que « ce nouveau printemps arabe était pour nous tous une bonne nouvelle ».  Le Ministre français des affaires étrangères a ensuite invité le Conseil à accompagner cette évolution avec confiance pour aider chaque peuple à construire son avenir.  Poursuivant, il a déploré que pendant ce temps, en Libye, « hélas, la volonté populaire est foulée au pied par le régime de Kadhafi ».  Après avoir rappelé les mesures prises par la communauté internationale pour ramener à la raison ce régime, il a constaté qu’elles n’avaient pas été suffisantes, les violences n’ayant fait que redoubler.  « La situation sur place est plus alarmante que jamais, marquée par la reconquête violente des villes qui avaient été libérées », a souligné M. Juppé, qui a estimé que le Conseil de sécurité ne pouvait pas laisser faire « les fauteurs de guerre et laisser bafouer la morale et la légalité internationale ».  Commentant la résolution présentée par son pays et le Royaume-Uni, il a affirmé qu’elle donnait les moyens de protéger la population civile.  « Outre l’instauration de la zone d’exclusion aérienne, la résolution appelle tous les États à protéger les civils, elle renforce les sanctions déjà adoptées, notamment l’embargo sur les armes et le gel des avoirs du clan Kadhafi et de ses affidés ».  Avant de conclure, M. Juppé a estimé qu’adopter cette résolution serait l’honneur du Conseil de sécurité qui, ce faisant, ferait prévaloir la loi sur la force.  «  C’est une question de jours, c’est peut-être une question d’heures. Chaque jour, chaque heure qui passe, resserre l’étau des forces de la répression autour des populations civiles éprises de liberté, et notamment de la population de Benghazi », a-t-il martelé. « Chaque jour, chaque heure qui passe, alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules », a-t-il encore déclaré.

Outre la Russie et la Chine les abstentionnistes et non des moindres (Inde, Brésil, Allemagne) pouvaient avoir quelques doutes sur les intentions réelles des défenseurs de la population de Benghazi. En témoigne l’intervention du délégué russe qui suit :

  1. VITALY TCHOURKINE (Fédération de Russie) a indiqué que son pays s’était abstenu lors du vote « pour des raisons de principe ».  Il a ainsi déploré que le travail sur le document n’ait pas été conforme à la pratique du Conseil de sécurité. M. Tchourkine a notamment indiqué que son pays n’avait pas obtenu de réponses sur les moyens permettant de mettre en place le régime d’exclusion aérienne. « Non seulement, nous n’avons obtenu de réponses à nos questions aux cours des délibérations, mais nous avons aussi vu passer sous nos yeux un texte dont le libellé n’a cessé de changer, suggérant même par endroit la possibilité d’une intervention militaire d’envergure», a-t-il expliqué.  « La voie la plus rapide pour assurer la sécurité du peuple libyen est l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat, ce que, précisément, souhaitait obtenir mon pays par le biais d’un projet de résolution présenté hier », a souligné M. Tchourkine. 

En pratique les armées de l’OTAN vont outrepasser la mission que leur a été confiée par l’ONU et en six mois de bombardement intense détruire toute l’armée libyenne et à sa suite l’État libyen lui-même, parachevant leur action par l’assassinat du chef de l’État.

Le cas ukrainien tel qu’il est posé depuis 2014 après le coup d’État et la révolte des deux provinces de l’Est relève lui aussi du Chapitre VII de la Charte. Il s’agit en effet de protéger une population menacée par le gouvernement et les troupes de son propre pays. L’ONU va dans ce cas déléguer sa responsabilité permettant aux Etats-Unis de se mettre officiellement en retrait. L’ONU le fait en acceptant et en validant les accords de Minsk entre les deux parties au conflit qui prévoient de le régler par la négociation sous la supervision de la France et de l’Allemagne. Sous le titre général « accords de Minsk » nous rassemblons le protocole de Minsk dit aussi Minsk 1, l’accord de Minsk dit aussi Minsk 2 et aussi les réunions au format « Normandie » qui associaient la Russie aux discussions. Il a été très vite évident que le gouvernement de Kiev mis en place par un coup d’État orchestré par les Etats-Unis n’avait aucunement l’intention de respecter ces accords dans leur différentes moutures bine qu’il les ait toutes signées

Sur le terrain la seule application des accords se résumait à la définition d’une ligne de démarcation, à organiser à intervalle régulier des cesser le feu toujours violés et par la présence d’observateurs de l’OSCE qui se sont bornés à constater que le conflit avait pris une forme militaire et se poursuivait. Ainsi l’ONU sur la base des leurs observations a pu reconnaitre sans émotion particulière que 14000 habitants du Donbass avaient péri du fait du conflit entre 2014 et 2021. Jamais la partie politique des accords à savoir la possibilité institutionnelle de faire vivre les deux républiques au sein de la république ukrainienne apaisée ne sera abordée.

La responsabilité de la France que ce soit sous la présidence de Hollande ou sous celle de Macron est écrasante. En effet, puissance garante des accords de Minsk et membre permanent du Conseil de Sécurité, son devoir était de demander des sanctions contre le gouvernement ukrainien qui continuait à tuer par milliers des citoyens de son propre pays. L’Allemagne n’a pas fait mieux impliquée qu’elle était dans le coup d’état de 2014 dont certains acteurs importants étaient financés par la fondation Adenauer (fondation de la CDU de Mme Merkel).

En 2019 l’élection de Zelensky a fait croire qu’enfin le moment de la négociation était venu. Mais ce n’était que le premier acte du mélodrame sordide pour lequel ce comédien sans vertu avait été embauché. L’illusion ne dura pas au-delà de la campagne électorale. L’acte 2 commença aussitôt avec la reprise ou la poursuite des actions militaires de l’armée ukrainienne et de ses éléments les plus fascisants contre le Donbass. Entretemps le Donbass avait organisé sa résistance militaire pour éviter l’invasion.

L’acte 3 démarre avec l’installation de Biden à la Maison Blanche. La nouvelle administration démocrate animée par les mêmes acteurs (Biden lui-même, Blinken, Jack Sullivan et Victoria Nuland) qui ont organisé le coup d’état de 2014 veut cette fois liquider physiquement et définitivement la rébellion. S’il ne l’avait pas compris plus tôt Zelinsky sait alors qu’il va être l’exécutant d’un crime de masse décidé ailleurs.

Puisqu’il devenait patent que les accords de Minsk ne seraient jamais appliqués puisque les Etats-Unis n’en voulaient pas, une France majeure et indépendante aurait dû saisir le Conseil de sécurité en exigeant des sanctions contre l’Ukraine. Mais la diplomatie macronienne n’étant pas indépendante de Washington s’est trouvée «  en état de mort cérébrale » sur le sujet.

Pendant toute l’année 2021 la diplomatie russe a fait tous ses efforts pour éviter l’assaut final sur le Donbass qui aurait consacré la transformation du gouvernement Zelinsky en exécutant docile de la politique des Etats-Unis (qui avec constance assuraient la modernisation et l’encadrement de l’armée ukrainienne) et en agent direct du gouvernement étasunien à la frontière de la Russie. L’illusion longtemps entretenue dans la population de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et dans l’UE s’évanouissait : Washington était directement aux commandes à Kiev. Zelinsky devenait ainsi – acte 4 du mélodrame – le président d’une république bananière avec beaucoup de sang ukrainien sur les mains déjà versé et beaucoup plus à verser pour la bataille finale. En effet, début 2022 tout est prêt pour l’assaut militaire sur le Donbass. Les hypocrites, les marionnettistes occidentaux ont choisi de laisser le gouvernement de Kiev seul maitre apparent de l’opération. Zelinsky le sait, le piège s’est refermé sur lui. Il gesticule un peu : « Aidez-moi ! » peine perdue. Il découvre, peut-être avec effroi mais trop tard, qu’il a signé son contrat avec le réalisateur du mélodrame sanglant, que le dernier acte s’intitule « Zelinsky boucher du Donbass »  

Mais coup de théâtre, acte 5, la Russie vient bouleverser le scénario.

Lorsque le 19 Février Zelinsky annonce en public à Munich devant Kamala Harris et un parterre de diplomates qui ne le traite pas de fou qu’il envisage face à la « menace russe » de doter son pays de l’arme atomique la Russie comprend qu’il a le feu vert pour l’agression.

La Russie après huit ans de retenue, huit ans pendant lesquels elle a donné la priorité à la diplomatie et au règlement pacifique du conflit du Donbass, accède alors à la demande de reconnaissance formulée dès 2014 par les deux républiques séparatistes. Le 22 le parlement russe les reconnait.

Le 24 Février la Russie se porte à leur secours et elle ne peut le faire qu’en s’en prenant à une armée ukrainienne bien formée par les conseillers miliaires occidentaux qui s’apprête à liquider le Donbass. Elle tire donc la conclusion de l’échec total de l’ONU qui a passé huit ans à regarder sans s’émouvoir la non application des règles du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies que ce soit par les Etats-Unis au Conseil de sécurité ou par la France et l’Allemagne garants volontairement impuissants des accords de Minsk.

Voilà la vraie responsabilité de l’Occident sous ses diverses parures qui se déchaine contre « l’agresseur », « l’envahisseur » alors qu’il a passé son temps à préparer cette guerre en la faisant faire par un pays ravagé par la corruption, que ses habitants ont fui par millions depuis 1991, un pays transformé en pays mercenaire y compris en prévoyant de lui faire utiliser des armes biologiques et chimiques de destruction massive en préparation dans les labos étasuniens en Ukraine.

Si elle ne veut pas finir comme feu la Société des Nations, l’ONU doit se saisir avec la dernière énergie de cette menace mondiale d’une apocalypse perfide et anonyme remisant au magasin des terreurs enfantines les champignons atomiques avec l’image d’un Docteur Folamour qui, dans une ultime transe solitaire dans son bunker, appuie sur le bouton.

[Voir aussi :
Communiqué sur l’Ukraine
Pourquoi l’intervention de la Russie en Ukraine est légale au regard du droit international. La Russie a exercé son droit de légitime défense
États-Unis : le colonel MacGregor alerte quant à la périlleuse implication américaine en Ukraine
Le plus grand « chasseur de nazis » du monde condamne Trudeau pour avoir dépensé 794 millions de dollars pour former des néonazis en Ukraine
Selon un journaliste français de retour d’Ukraine, les Américains sont « responsables » de la guerre
Un des objectifs cachés de la guerre en Ukraine : la ruine et le dépeçage de l’Europe
L’importance de l’Ukraine pour le Nouvel Ordre Mondial
Ukraine : les incroyables mensonges de l’OTAN et des médias]




Pourquoi l’intervention de la Russie en Ukraine est légale au regard du droit international. La Russie a exercé son droit de légitime défense

[Source : guyboulianne.com]

Je partage ci-dessous un article écrit par Daniel Kovalik, et qui fut publié à l’origine sur le site Web de Russia Today le 23 avril 2022. Daniel Kovalik enseigne les droits humains internationaux à la faculté de droit de l’Université de Pittsburgh et il est l’auteur du livre intitulé : « No More War: How the West Violates International Law by Using ‘Humanitarian’ Intervention to Advance Economic and Strategic Interests ».

Guy Boulianne


Pendant de nombreuses années, j’ai étudié et beaucoup réfléchi à l’interdiction de la Charte des Nations Unies contre la guerre d’agression. Personne ne peut sérieusement douter que l’objectif principal du document — rédigé et approuvé dans la foulée des horreurs de la Seconde Guerre mondiale — était et est d’empêcher la guerre et de « maintenir la paix et la sécurité internationales », une phrase répétée tout au long.

Comme l’ont conclu à juste titre les juges de Nuremberg : 

« Initier une guerre d’agression… n’est pas seulement un crime international ; c’est le crime international suprême qui ne diffère des autres crimes de guerre qu’en ce qu’il contient en lui-même le mal accumulé de l’ensemble. C’est-à-dire que la guerre est le crime suprême parce que tous les maux que nous abhorrons tant — génocide, crimes contre l’humanité, etc. — sont les fruits terribles de l’arbre de la guerre. »

À la lumière de ce qui précède, j’ai passé toute ma vie d’adulte à m’opposer à la guerre et à l’intervention étrangère. Bien sûr, en tant qu’Américain, j’ai eu amplement l’occasion de le faire étant donné que les États-Unis sont, comme l’a déclaré Martin Luther King« le plus grand pourvoyeur de violence au monde ». De même, Jimmy Carter a récemment déclaré que les États-Unis étaient « la nation la plus belliqueuse de l’histoire du monde ». C’est manifestement vrai, bien sûr. Au cours de ma seule vie, les États-Unis ont mené des guerres agressives et non provoquées contre des pays tels que le Vietnam, la Grenade, le Panama, l’ex-Yougoslavie, l’Irak (deux fois), l’Afghanistan, la Libye et la Somalie. Et cela ne compte même pas les nombreuses guerres par procuration que les États-Unis ont menées via des substituts (par exemple, à travers les Contras au Nicaragua, divers groupes djihadistes en Syrie, et à travers l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis dans la guerre en cours contre le Yémen).

En effet, à travers de telles guerres, les États-Unis ont fait plus, et intentionnellement, que n’importe quelle nation sur terre pour saper les piliers juridiques interdisant la guerre. C’est en réaction à cela, et avec le désir exprès d’essayer de sauver ce qui reste des interdictions légales de la Charte des Nations Unies contre la guerre d’agression, qu’un certain nombre de nations, dont la Russie et la Chine, ont fondé le Groupe d’amis pour la défense de la Charte des Nations Unies.

En bref, pour les États-Unis, se plaindre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en tant que violation du droit international est, au mieux, l’hôpital qui se moque de la charité. Pourtant, le fait que les États-Unis soient si manifestement hypocrites à cet égard ne signifie pas nécessairement que Washington a automatiquement tort. En fin de compte, nous devons analyser la conduite de la Russie selon ses propres mérites.

Il faut commencer cette discussion en acceptant le fait qu’il y avait déjà une guerre en Ukraine pendant les huit années précédant l’incursion militaire russe en février 2022. Et, cette guerre du gouvernement de Kiev contre les peuples russophones du Donbass — une guerre qui a coûté la vie à environ 14 000 personnes, dont beaucoup d’enfants, et déplacé environ 1,5 million d’autres avant même l’opération militaire russe — a sans doute été génocidaire. C’est-à-dire que le gouvernement de Kiev, et en particulier ses bataillons néo-nazis, ont mené des attaques contre ces peuples avec l’intention de détruire, au moins en partie, les Russes de souche précisément en raison de leur appartenance ethnique.

Alors que le gouvernement américain et les médias s’efforcent d’obscurcir ces faits, ils sont indéniables et ont en effet été rapportés par la presse occidentale grand public avant qu’il ne devienne gênant de le faire. Ainsi, un commentaire diffusé par Reuters en 2018 expose clairement comment les bataillons néo-nazis ont été intégrés dans les forces militaires et policières ukrainiennes officielles, et sont ainsi des acteurs étatiques, ou du moins quasi-étatiques, pour lesquels le gouvernement ukrainien porte la responsabilité légale. Comme le rapporte l’article, il y a une trentaine de groupes d’extrême droite opérant en Ukraine, qui « ont été officiellement intégrés dans les forces armées ukrainiennes », et que « les plus extrémistes parmi ces groupes promeuvent une idéologie intolérante et illibérale… »

Autrement dit, ils possèdent et promeuvent la haine envers les Russes de souche, les Roms et les membres de la communauté LGBT également, et ils mettent en pratique cette haine en attaquant, tuant et déplaçant ces personnes. L’article cite le groupe occidental de défense des droits de l’homme Freedom House pour la proposition selon laquelle « une augmentation du discours patriotique soutenant l’Ukraine dans son conflit avec la Russie a coïncidé avec une augmentation apparente des discours de haine publics, parfois de la part de fonctionnaires et amplifiés par les médias, comme ainsi que la violence envers les groupes vulnérables tels que la communauté LGBT ». Et cela s’est accompagné de violences réelles. Par exemple :

« Azov et d’autres milices ont attaqué des manifestations antifascistes, des réunions du conseil municipal, des médias, des expositions d’art, des étudiants étrangers et des Roms ».

Comme l’a rapporté Newsweek, Amnesty International avait rendu compte de ces mêmes groupes haineux extrémistes et des activités violentes qui les accompagnaient dès 2014.

C’est précisément ce type de preuve — discours de haine public combiné à des attaques systémiques à grande échelle contre les cibles du discours — qui a été utilisé pour condamner des individus pour génocide, par exemple dans l’affaire du génocide rwandais contre Jean-Paul Akayesu.

Pour ajouter à cela, il y a bien plus de 500 000 habitants de la région ukrainienne du Donbass qui sont également citoyens russes. Bien que cette estimation ait été faite en avril 2021, après que le décret de Vladimir Poutine de 2019 ait simplifié le processus d’obtention de la citoyenneté russe pour les résidents des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, cela signifie que les citoyens russes ont été victimes d’attaques racialisées par des groupes néonazis intégrés dans le gouvernement de l’Ukraine, et juste à la frontière de la Russie.

Et de peur que la Russie ne soit incertaine des intentions du gouvernement ukrainien concernant les ethnies russes du Donbass, le gouvernement de Kiev a adopté de nouvelles lois linguistiques en 2019 qui indiquaient clairement que les russophones étaient au mieux des citoyens de seconde classe. En effet, Human Rights Watch (HRW), généralement pro-occidental, s’est alarmé de ces lois. Comme l’a expliqué HRW dans un rapport du début de 2022 qui n’a reçu pratiquement aucune couverture dans les médias occidentaux, le gouvernement de Kiev a adopté une loi qui « oblige les médias imprimés enregistrés en Ukraine à publier en ukrainien. Les publications dans d’autres langues doivent également être accompagnées d’une version ukrainienne, équivalente en contenu, volume et mode d’impression. De plus, les lieux de distribution tels que les kiosques à journaux doivent avoir au moins la moitié de leur contenu en ukrainien. »

Et, selon HRW : 

« L’article 25, concernant la presse écrite, fait des exceptions pour certaines langues minoritaires, l’anglais et les langues officielles de l’UE, mais pas pour le russe » (soulignement ajouté), la justification étant « le siècle de l’oppression de … l’ukrainien au profit du russe ». Comme l’a expliqué HRW, « on se demande si les garanties pour les langues minoritaires sont suffisantes. La Commission de Venise, le principal organe consultatif du Conseil de l’Europe sur les questions constitutionnelles, a déclaré que plusieurs articles de la loi, dont l’article 25, «n’ont pas réussi à trouver un juste équilibre» entre la promotion de la langue ukrainienne et la sauvegarde des droits linguistiques des minorités. ».

Une telle législation n’a fait que souligner la volonté du gouvernement ukrainien de détruire la culture, sinon l’existence même, des Russes de souche en Ukraine.

De plus, comme l’a rapporté l’Organisation de la paix mondiale en 2021:

« Selon le décret du Conseil de la sécurité nationale et de la défense de l’Ukraine no. 117/2021, l’Ukraine s’est engagée à mettre toutes les options sur la table pour reprendre le contrôle de la région de Crimée annexée par la Russie. Signé le 24 mars, le président Zelensky a engagé le pays à poursuivre des stratégies qui . . . “préparera et mettra en œuvre des mesures pour assurer la désoccupation et la réintégration de la péninsule”. » 

Étant donné que les habitants de la Crimée, dont la plupart sont des Russes de souche, sont assez satisfaits de l’état actuel des choses sous la gouvernance russe — ceci, selon à un rapport du Washington Post de 2020 — la menace de Zelensky à cet égard n’était pas seulement une menace contre la Russie elle-même, mais aussi une menace d’effusion de sang potentiellement massive contre un peuple qui ne veut pas retourner en Ukraine.

Sans plus, cette situation représente un cas beaucoup plus convaincant pour justifier l’intervention russe en vertu de la doctrine de la responsabilité de protéger (R2P) qui a été préconisée par des « humanitaires » occidentaux tels que Hillary Clinton, Samantha Power et Susan Rice, et sur laquelle on s’est appuyé pour justifier les interventions de l’OTAN dans des pays comme l’ex-Yougoslavie et la Libye. Et de plus, aucun des États impliqués dans ces interventions ne pourrait prétendre à la légitime défense. C’est particulièrement le cas des États-Unis, qui envoient des forces à des milliers de kilomètres pour larguer des bombes sur des terres lointaines.

En effet, cela rappelle les mots du grand intellectuel palestinien, Edward Saïd, qui affirmait il y a des années dans son ouvrage influent, « Culture and Imperialism » (Culture et impérialisme), qu’il est tout simplement injuste d’essayer de comparer la construction de l’empire de la Russie à celle de l’ouest. Comme l’a expliqué le Dr Said :

 « La Russie… a acquis ses territoires impériaux presque exclusivement par contiguïté. Contrairement à la Grande-Bretagne et à la France, qui ont sauté des milliers de kilomètres au-delà de leurs propres frontières vers d’autres continents, la Russie s’est déplacée pour avaler toutes les terres ou tous les peuples qui se trouvaient à côté de ses frontières… mais dans les cas anglais et français, la simple distance des territoires attractifs a appelé la projection des intérêts lointains… » 

Cette observation s’applique doublement aux États-Unis.

Pourtant, il y a plus à considérer en ce qui concerne les justifications revendiquées par la Russie pour l’intervention. Ainsi, non seulement il y a des groupes radicaux à sa frontière qui attaquent les Russes ethniques, y compris les citoyens russes, mais aussi, ces groupes auraient été financés et entraînés par les États-Unis avec l’intention même de déstabiliser et de saper l’intégrité territoriale de la Russie elle-même.

Comme Yahoo News! l’a expliqué dans un article de janvier 2022 :

La CIA supervise un programme secret de formation intensive aux États-Unis pour les forces d’opérations spéciales ukrainiennes d’élite et d’autres membres du personnel du renseignement, selon cinq anciens responsables du renseignement et de la sécurité nationale familiers avec l’initiative. Le programme, qui a débuté en 2015, est basé dans une installation non divulguée dans le sud des États-Unis, selon certains de ces responsables. Le programme a impliqué « une formation très spécifique sur les compétences qui amélioreraient » la « capacité des Ukrainiens à repousser les Russes », a déclaré l’ancien haut responsable du renseignement. L’entraînement, qui comprenait des « trucs tactiques », « va commencer à avoir l’air assez offensant si les Russes envahissent l’Ukraine », a déclaré l’ancien responsable. Une personne familière avec le programme l’a dit plus crûment. « Les États-Unis forment une insurrection », a déclaré un ancien responsable de la CIA, ajoutant que le programme avait appris aux Ukrainiens comment « tuer des Russes ».

Pour lever tout doute sur le fait que la déstabilisation de la Russie elle-même a été l’objectif des États-Unis dans ces efforts, il convient d’examiner le rapport très révélateur de 2019 de la Rand Corporation — une entreprise de défense de longue date appelé à conseiller les États-Unis sur la manière de mener à bien ses objectifs politiques. Dans ce rapport, intitulé « Overextending and Unbalancing Russia, Assessing the Impact of Cost-Imposing Options », l’une des nombreuses tactiques énumérées est de « fournir une aide létale à l’Ukraine » afin « d’exploiter le plus grand point de vulnérabilité externe de la Russie ».

En bref, il ne fait aucun doute que la Russie a été menacée, et de manière assez profonde, par des efforts concrets de déstabilisation de la part des États-Unis, de l’OTAN et de leurs substituts extrémistes en Ukraine. La Russie est ainsi menacée depuis huit ans. Et la Russie a été témoin de ce que ces efforts de déstabilisation ont signifié pour d’autres pays, de l’Irak à l’Afghanistan en passant par la Syrie et la Libye — c’est-à-dire un anéantissement presque total du pays en tant qu’État-nation fonctionnel.

Il est difficile de concevoir un cas plus pressant pour la nécessité d’agir pour la défense de la nation. Si la Charte des Nations Unies interdit les actes de guerre unilatéraux, elle prévoit également, à l’article 51, que « rien dans la présente Charte ne portera atteinte au droit naturel de légitime défense individuelle ou collective… » Et ce droit de légitime défense a été interprété comme permettant aux pays de répondre, non seulement aux attaques armées réelles, mais aussi à la menace d’une attaque imminente.

À la lumière de ce qui précède, j’estime que ce droit a été activé en l’espèce et que la Russie avait le droit d’agir en état de légitime défense en intervenant en Ukraine, qui était devenue un mandataire des États-Unis et de l’OTAN. pour un assaut — non seulement contre les ethnies russes en Ukraine — mais aussi contre la Russie elle-même. Une conclusion contraire ignorerait simplement les terribles réalités auxquelles la Russie est confrontée.




Le zéro Covid à Shanghai, l’autre nom du krach mondial

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Lalaina Andriamparany

Confrontée à une [NDLR : supposée ou prétendue] vague virulente d’Omicron, la Chine a opté pour la fermeture totale de la ville de Shanghai. Cela a accentué le blocage des chaînes d’approvisionnement mondiales. Les navires sont effectivement bloqués dans le port de Shanghai.

La Chine, un des derniers pays à imposer la politique de zéro Covid, a mis en vigueur des restrictions strictes. Mais la mise en place de cette politique sanitaire draconienne a un réel impact sur les chaînes d’approvisionnement internationales. Cette stratégie imposée par Pékin menace les marchés nationaux, voire mondiaux.

20 % des porte-conteneurs actifs bloqués

Depuis près de 4 semaines, la seconde ville du pays, Shanghai, a recensé plus de 35 000 cas d’infection. Près de 25 millions habitants sont soumis à un confinement massif, et sont bloqués chez eux.

Cette mesure de confinement strict a généré une forte perturbation de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Notons que Shanghai abrite le plus grand port du monde en termes de tonnage. Actuellement, il est encombré et sur les quais, les conteneurs s’entassent. On assiste à un « bouchon portuaire » faute d’employés portuaires.

D’après la société d’analyse du transport maritime Windward, 20 % des 9 000 porte-conteneurs actifs sont bloqués au large des côtes de la Chine. Au 19 avril, 506 navires sont en attente d’un espace d’accostage en Chine selon Windward.

Retard d’expédition des conteneurs

Le confinement drastique de Shanghai engendre un problème de fonctionnement au port, même si les autorités portuaires de la mégapole chinoise affirment le contraire. Ces dernières ont déclaré le maintien du personnel sur place. Pourtant, les données fournies par des sociétés d’analyses du transport maritime montrent un manque cruel de personnels en service.

Ce manque de travailleurs est à l’origine de l’embouteillage dans les ports et des encombrements aux quais. Il a aussi retardé le déchargement et l’embarcation des conteneurs d’expédition. En ajout à tout cela, les restrictions sanitaires en vigueur à Shanghai ont perturbé la circulation des camionneurs transfrontaliers.

En somme, la stratégie « zéro Covid » adoptée par Pékin engendre de nombreuses perturbations, étant donné que la circulation des personnes et l’approvisionnement en termes de produits sont restreints.

Liang Yan, professeur d’économie à l’Université Willamette, prévient sur South China Morning Post que « ce confinement généralisé va porter préjudice à la production et aux activités économiques. Il va siphonner tout l’intérêt que portent les entreprises étrangères pour la Chine », et d’ajouter que « ces perturbations du transport et de la chaîne d’approvisionnement vont alimenter les problèmes déjà existants aux États-Unis et en Europe. »




Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »

[Source : guyboulianne.com]

Message de Mgr Carlo Maria Viganò au Rallye Rewaken America qui a eu lieu le 2 avril 2022 à Salem, Oregon (États-Unis). Ce rallye fut organisé par Clay Clark, le général Michael Flynn, Eric Trump et d'autres personnalités notables. Voyez le conférence intégrale.

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RALLYE RÉVEILLER L’AMÉRIQUE

Salem, Oregon, 2 avril 2022

Loué soit Jésus-Christ. Chers amis, le général Michael Flynn m’a demandé de parler avec un message pour votre rassemblement. J’ai accepté sa proposition avec joie, car je souhaite vous saluer et vous encourager dans ce réveil des consciences. Si vous vous réveillez, c’est parce que jusqu’à présent quelqu’un vous a forcé à dormir, vous a drogué et vous a distrait de ce qu’il complotait, afin de continuer sans être dérangé dans son action criminelle. Mais le sommeil des Américains et de tous les peuples n’a que trop duré : c’est maintenant le moment d’ouvrir les yeux, de se réveiller, et de comprendre ce qui s’est passé et ce qui se passe. C’est le moment d’agir.

La menace d’une troisième guerre mondiale pèse sur nous tous. Ils nous ont dit que le président Poutine avait envahi l’Ukraine pour soutenir ses ambitions expansionnistes, mais en réalité, le but principal de l’opération militaire russe est d’empêcher l’agression de l’État profond et de l’OTAN. Poutine se bat contre la même élite mondialiste qui nous tient tous en otage. Le 6 mars, l’ambassadeur de Russie à l’ONU a dénoncé ce que vous prônez depuis deux ans : il a déclaré que Donald Trump est le président légitime des États-Unis, et que l’élection a été falsifiée, avec la complicité des nations européennes, en utilisant l’appareil Dominion. Et nous savons que, pour faire avancer l’agenda du Great Reset, il fallait se débarrasser de Trump, qui n’aurait jamais permis ni la farce pandémique, ni l’escalade de la crise russo-ukrainienne.

Ce n’est pas une guerre du peuple ukrainien. Ce n’est pas le peuple ukrainien qui persécute ses frères russes, mais un gouvernement fantoche soutenu par des milices militaires néo-nazies. Un gouvernement corrompu, voulu par la cabale mondialiste, qui se retrouve aujourd’hui avec un président cocaïnomane, un ancien acteur et danseur qui cache des milliards dans des paradis fiscaux alors que la population ukrainienne est parmi les plus pauvres d’Europe.

Ce n’est pas une guerre du peuple russe. Depuis des années, la Fédération de Russie exige le respect de la minorité russophone et la communauté internationale s’est toujours détournée.

Ce n’est pas une guerre des nations européennes. Ce sont les dirigeants de l’Union européenne qui veulent un conflit pour justifier la mise en œuvre de la Grande Réinitialisation et l’imposition d’un régime dictatorial fait de restrictions à la liberté, d’appauvrissement de la population, d’élimination des petites entreprises, d’imposition d’un régime inhumain et un modèle de vie technocratique, et l’annulation de l’identité des nations, de leur histoire et de leur religion.

Ce n’est pas une guerre des États-Unis. Les Américains se sont battus contre le nazisme, et il est scandaleux qu’aujourd’hui Biden aide un gouvernement qui soutient et collabore avec des groupes extrémistes qui arborent la croix gammée et propagent les idées nazies. C’est l’État profond, avec ses serviteurs désormais infiltrés dans toutes les institutions, qui veut la guerre pour étendre sa domination sur le monde entier sous prétexte « d’exporter la démocratie », alors qu’en réalité il ne pense qu’à vendre des armes, à s’enrichir, et s’appropriant les ressources des pays envahis, semant la destruction et la mort.

Nous ne devrions pas être surpris d’apprendre que le 6 janvier 2021, au Capitole de Washington, des membres du bataillon Azov étaient présents. Les ennemis de l’État n’hésitent pas à s’allier aux criminels de guerre pour accuser leur adversaire politique et accuser le président Trump d’insurrection. Ce seul fait devrait suffire à comprendre leur projet subversif et leur intention de ne reculer devant rien pour le réaliser.

https://youtu.be/7M-wbEjdEl4

Derrière cette guerre, il y a la volonté de détruire l’équilibre international, de forcer les nations européennes à imposer à la Russie des sanctions qui affectent principalement l’Europe, en parfaite harmonie avec les objectifs de la Grande Réinitialisation. La destruction de l’économie des nations qui dépendent du gaz et des matières premières russes entend les contraindre à s’approvisionner depuis les USA (en quantités bien inférieures à leurs besoins et à un prix bien plus élevé), mais surtout elle entend les soumettre et de les réduire en esclavage, comme l’a admis il y a quelque temps la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques Victoria Nuland.

Ne nous faisons pas d’illusions : ces serviteurs du Nouvel Ordre Mondial qui ont réussi à occuper les plus hautes fonctions des gouvernements nationaux et des organisations internationales sont nos ennemis : ennemis du bien et ennemis de Dieu. Peu leur importe combien d’entre nous devront mourir des effets du vaccin, de la faim ou des bombes : ils ne s’intéressent qu’au pouvoir, à l’avantage personnel et à l’avantage de leurs maîtres, que personne jusqu’à présent n’a osé incriminer et condamner.

Cette guerre est motivée par le besoin pressant de la famille Biden de dissimuler le complot colossal et les crimes très graves dont Joe et Hunter se sont souillés les mains, ainsi que leurs complices. La nouvelle de leur implication dans la présence de biolaboratoires américains sur le territoire ukrainien cofinancés par Soros, dans l’activité de Burisma, dans le réseau financier d’Obama et des Clinton, confirme un énorme et scandaleux conflit d’intérêts qui en soi devrait nous amener à nous demander : au nom de qui parle Joe Biden ? Parle-t-il pour la défense des intérêts des États-Unis, ou pour cacher les crimes que lui et son fils ont commis ? Parle-t-il en tant que président des États-Unis ou en tant que marionnette entre les mains de l’État profond et de la cabale mondialiste ?

C’est une guerre : oui, une guerre qui a commencé il y a quelque temps, est restée souterraine et s’est manifestée avec la pandémie. C’est une guerre de l’élite contre l’ensemble de l’humanité. C’est une guerre non déclarée, mais qui a déjà fait des millions de victimes par refus de soins et vaccins forcés plus que par les armes. C’est une guerre du Nouvel Ordre Mondial contre vous, contre nous, contre nos enfants, nos valeurs et notre avenir. C’est une guerre des ténèbres contre la lumière. Lux in tenebris lucet, et tenebræ eam non comprehenderunt. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas comprise, comme nous le dit saint Jean dans l’Évangile (Jean 1:5). Parce que les ténèbres détestent la lumière. La lumière est la vérité ; c’est la clarté; c’est l’honnêteté. La lumière est Christ. Les ténèbres sont des mensonges; c’est la tromperie; c’est un complot. Les ténèbres sont le royaume de Satan.

Que demande la Russie à l’Ukraine ? Reconnaître l’indépendance de la Crimée, garantir les droits de Donetsk et de Lougansk, réprimer les mouvements néo-nazis et rester neutre. Ce sont des choses que l’ONU devrait exiger en premier. Et Zelensky lui-même, sous la pression des forces militaires de Poutine, a déclaré qu’il était prêt à négocier des conditions de paix. Mais Biden ne le veut pas, et il force Zelensky à résister, poussant les nations européennes à envoyer des armes et des troupes, et menaçant – dans un délire fou – une intervention préventive avec des armes nucléaires.

Ce conflit n’aurait jamais dû commencer, si la paix avait vraiment été voulue. Mais comme Joe Biden l’a admis il y a quelques jours, la guerre « est une opportunité », tout comme l’était la pandémie. Et tandis qu’ils nous annoncent calmement que nous devrons bientôt faire face à une urgence alimentaire, leurs complices s’apprêtent à tirer profit de la vente de blé et de produits agricoles, après avoir passé ces dernières années à prendre possession de millions d’hectares de terres cultivables. Qu’attendent les magistrats pour reconnaître un coup d’État dans ces spéculations criminelles ? Combien de temps encore laisseront-ils ceux qui devraient défendre les intérêts nationaux et promouvoir le bien de leurs citoyens libres de servir leurs propres intérêts ?

Vous vous demandez peut-être pourquoi un évêque parle avec des mots que vous vous attendez à entendre de la part d’un politicien. C’est peut-être parce que les politiciens sont presque tous des serviteurs du système, vendus à la cabale mondialiste, payés par BigPharma, Soros ou l’État profond. Seuls quelques-uns – et vous savez tous qui sont ces quelques-uns, et certains sont ici aujourd’hui – ont eu le courage de dénoncer ce coup d’État mondial, de s’opposer au discours dominant et d’élever la voix contre la violation des droits fondamentaux et des libertés constitutionnelles des citoyens. .

Permettez-moi de vous parler en tant qu’évêque. Je l’ai dénoncé pour la première fois il y a deux ans, mais maintenant l’agression féroce et violente de ces conspirateurs est si évidente qu’ils ne se cachent même plus. C’est une attaque de l’élite qui a pour but la destruction de tout ce qui fait partie de notre identité, de notre culture et de notre Foi. C’est une élite infernale, qui désire la mort et déteste la vie ; qui désirent la maladie et détestent la santé ; qui détestent la paix et désirent la guerre ; une élite qui s’appuie sur le mensonge et déteste la vérité ; une élite qui veut l’esclavage et la tyrannie et déteste la liberté des enfants de Dieu. C’est une élite qui hait Dieu, hait Notre-Seigneur Jésus-Christ et s’est consacrée au service de Satan.

Si vous voulez vraiment vous réveiller, si le grand réveil est ce qui inspire votre protestation, vous devez avoir le courage de regarder la réalité en face, de comprendre que si ces traîtres ont réussi à arriver au pouvoir et peuvent aujourd’hui décider du sort d’individus des nations et du monde entier, c’est parce que nous n’avons pas réagi dès le début face aux premiers signes de leurs plans.

Nous avons toléré la destruction de la famille, nous avons enduré que le vrai Dieu soit mis sur un pied d’égalité avec les idoles, nous avons permis que des milliards d’innocents soient tués par avortement, nous avons permis que nos enfants soient corrompus par l’immoralité, la pornographie, la corruption de la théorie du genre et de l’idéologie LGBT. Nous avons permis à nos dirigeants d’utiliser la liberté non pas pour servir Dieu et le bien commun, mais pour adorer Satan et répandre le péché et le vice. Nous avons cru que si nous laissions les autres libres d’agir contre la loi naturelle et divine, ils nous laisseraient à leur tour libres d’être d’honnêtes et bons citoyens. Nous sommes tombés dans une énorme tromperie, car notre tolérance envers le mal s’est aujourd’hui nécessairement transformée en intolérance de la société envers le bien.

Le moment est venu d’agir. Il faut vraiment tous se réveiller, se relever, et exiger que ceux qui nous gouvernent soient honnêtes, pensent au bien commun, et n’obéissent qu’à Dieu et à ceux qui les ont élus pour aider les citoyens à vivre honnêtement, au lieu de nous voir chaque jour plus humiliés, traités comme des esclaves et forcés d’assister à la destruction de tout ce que nos pères ont laborieusement construit.

Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond ou le Nouvel Ordre Mondial. Parce qu’aucun d’entre nous ne veut de ce nouvel ordre mondial, seuls les quelques-uns qui pensent pouvoir encore nous terroriser avec la pandémie, avec la menace d’une guerre nucléaire, avec l’appauvrissement des nations et avec l’imposition de règles absurdes que personne n’a jamais voulu ou approuvé.

Le moment est venu non seulement de se lever mais aussi de se mettre à genoux : pas comme le fait Black Lives Matter, mais comme le fait tout bon chrétien devant la Majesté de Dieu. A genoux, le Saint Rosaire à la main, priant le Seigneur de nous pardonner nos péchés et les péchés publics des nations, le suppliant d’avoir pitié de nous et lui promettant que nous nous engageons d’abord – nous tous – à vivre comme bons chrétiens, comme patriotes, comme citoyens honnêtes, comme pères et mères de famille responsables, comme enfants obéissants, comme de vaillants soldats.

Le moment est venu de constituer une Alliance anti-mondialiste, un mouvement civil mondial qui donne la parole à la majorité des citoyens, dénonçant le coup d’État en cours, révélant les connivences des puissants, les conflits d’intérêts des lobbies, et les mensonges des grands médias. Cette Alliance doit avoir son propre objectif clair et commun qui réfute l’agenda du mondialisme et lui oppose une proposition concrète, conforme à la loi naturelle, au bien commun et à la bonne gouvernance. Une proposition qui promeut l’harmonie entre les nations et la coexistence pacifique entre les peuples souverains, dont le droit de vivre dans leur propre patrie doit être reconnu, ainsi que leur droit de construire leur propre avenir et leur bien-être sans exploiter les autres et sans être exploités. Une proposition qui donne la centralité à la souveraineté des nations, à la protection de la religion, de la culture et des traditions, à la défense de la vie et de la famille. Une proposition qui brise définitivement les chaînes odieuses de la dictature des idéologies qui, au cours des dernières décennies, nous ont été imposées uniquement pour nous détruire en âme et en corps.

Chers amis, puissiez-vous qui reconnaissez les États-Unis d’Amérique comme une seule nation sous Dieu, ayez le courage et la cohérence de vous opposer de toutes vos forces aux conspirateurs qui se sont infiltrés dans les postes de gouvernement, à tous les gens corrompus qui sont prêts à provoquer un conflit mondial afin d’obéir à leurs maîtres, et à tous les traîtres qui veulent soumettre l’humanité à la tyrannie odieuse de Satan.

Réveillez-vous, chers Américains ! Réveillez-vous et revêtez l’armure de lumière, comme dit saint Paul. N’ayez pas peur de témoigner courageusement de votre foi, de votre amour pour votre patrie, de votre désir légitime d’honnêteté et de bonté, de vérité et de beauté. Si vous savez vous ranger du côté de Christ, sa victoire certaine sera aussi la vôtre.

Que Dieu vous bénisse tous. Que Dieu bénisse et inspire votre réveil avec des objectifs saints. Et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

2 avril 2022



Forbes a discuté des spéculations de certains experts : Vladimir Poutine serait secrètement heureux du crépuscule des oligarques juifs

[Source : guyboulianne.com]

Je partage ci-dessous un article écrit par Andrew Joyce, Ph.D., et qui fut publié à l’origine dans le magazine en ligne The Occidental Observer le 22 avril 2022. Andrew Joyce, Ph.D. est un universitaire, conférencier et écrivain possédant une expertise universitaire en immigration, en conflits ethniques et religieux et en philosophie. Personnellement, je vous invite à prendre en considération que je remplace le mot « juif » par le terme « khazar », ce qui est plus approprié selon moi. Je vois aussi des liens avec certains aspects de mon livre « L’Arche de Gabriel : de La Mecque à l’Antarctique ».

Guy Boulianne


Le sujet des Juifs et de l’argent est controversé et essentiel, mais pas sans ses aspects sombres et comiques. En novembre, j’ai écrit un essai sur la critique de Dracula de Bram Stoker pour ses prétendues qualités antisémites, et j’ai noté l’angoisse d’un universitaire à propos d’une scène dans laquelle Jonathan Harker frappe Dracula avec un couteau, coupant le manteau du vampire et envoyant un flot d’argent au sol. Au lieu de fuir immédiatement, Dracula attrape des poignées d’argent avant de sprinter à travers la pièce. L’universitaire offensée, Sara Libby Robinson, s’est plainte que « cette démonstration de mettre la préservation de son argent sur un pied d’égalité avec la préservation de sa vie montre que les stéréotypes concernant les Juifs et leur argent étaient bien vivants à la fin du XIXe siècle ».

Ceux qui passent suffisamment de temps à observer les Juifs, cependant, sauront que la chose curieuse à leur sujet est que les stéréotypes associés ont une étrange habitude de trouver une confirmation empirique constante. Prenez, par exemple, un récent article de presse soulignant qu’Israël a connu un afflux de réfugiés juifs depuis l’invasion de l’Ukraine par Poutine le 24 février. L’impact est que l’afflux a impliqué beaucoup plus de réfugiés économiques de Russie, qui demandent un allègement des sanctions occidentales et la baisse des valeurs monétaires, que les Juifs ukrainiens cherchant à se protéger de la violence. Confrontés à la guerre, les Juifs « mettent vraiment la préservation de leur argent au même niveau que la préservation de leur vie ». Dans l’une de mes anecdotes préférées sur la crise ukrainienne jusqu’à présent, l’avocat russo-israélien de l’immigration Eli Gervits affirme avoir reçu des milliers d’appels de Juifs russes lançant un appel qu’il appelle SOS : « Sauvez nos économies ». Cette histoire remarquable est emblématique du fait que la guerre de Poutine en Ukraine est un net négatif pour l’oligarchie juive internationale basée en Russie et les réseaux juifs internationaux qui survivent et prospèrent grâce à leur patronage.

La chute de Viatcheslav Moshe Kantor

Peu de choses m’ont remonté le moral ces derniers temps, comme la nouvelle selon laquelle le gouvernement britannique a finalement imposé des sanctions à Moshe Kantor. Milliardaire russe, oligarque pernicieux et ancien président de pas moins que le Congrès juif européen, le Conseil européen sur la tolérance et la réconciliation, la Fondation du Forum mondial de l’Holocauste, le Fonds juif européen et le Conseil politique du Congrès juif mondial, Kantor est la quintessence de l’activiste juif fortement identifié, pleinement engagé dans la promotion des intérêts de son groupe ethnique. Sioniste dévoué, Kantor est citoyen d’Israël, ainsi que de la Russie et du Royaume-Uni. Kantor, avec son curieux mélange de nationalités, n’a pas tant chevauché l’Est et l’Ouest qu’il n’a utilisé le pillage dans le premier pour alimenter l’activisme dans le second. L’un de ses principaux projets ces dernières années a été de faire pression sur l’Union européenne pour de plus grandes restrictions à la liberté individuelle et pour l’imposition d’un vaste appareil draconien pour la protection et l’application du multiculturalisme à travers le continent. Dans son traité « The Manifesto on Secure Tolerance », Kantor écrit avec un flair orwellien que « les restrictions sont nécessaires pour la liberté de vivre une vie en sécurité ». En lisant entre les lignes, le message devient plus clair : « Les restrictions imposées aux Européens sont nécessaires pour que les Juifs puissent vivre une vie en toute sécurité ». Parmi les propositions de Kantor figuraient la création d’un appareil à l’échelle du continent pour la surveillance d’Internet ciblant les opposants au multiculturalisme, la promotion forcée et l’« éducation » sur le multiculturalisme à travers l’Europe, et une augmentation significative des peines de prison pour toutes les infractions contre le culte de la diversité.

Kantor a échappé à la vague de sanctions occidentales contre les élites russes (souvent juives) jusqu’à la semaine dernière, mais a finalement été pris pour cible en raison de son rôle de principal actionnaire de la société d’engrais Acron, qui entretient des liens stratégiques avec le gouvernement russe. Inutile de dire que la sanction d’un autre de leurs oligarques extrêmement influents envoie des ondes de choc dans les institutions juives internationales qui dépendent de la richesse et de l’influence de ces personnalités. Le 6 avril, le Congrès juif européen, le principal véhicule de Kantor pour faire avancer sa guerre contre les libertés européennes, a publié une déclaration soulignant qu’il était

Profondément choqué et consterné par la décision prise aujourd’hui par le gouvernement britannique de sanctionner le Dr Moshe Kantor, président du Congrès juif européen, de la Fondation du Forum mondial de l’Holocauste et du Conseil européen pour la tolérance et la réconciliation. La décision est erronée et n’a aucun fondement factuel ou fondé sur des preuves. Le Dr Kantor est un citoyen britannique qui vit depuis plus de trois décennies en Europe occidentale, dont de nombreuses années au Royaume-Uni. C’est un dirigeant juif de longue date et respecté, qui a consacré sa vie à la sécurité et au bien-être des communautés juives d’Europe et à la lutte contre l’antisémitisme, le racisme et la xénophobie. … Nous appelons à ce que cette décision soit annulée dès que possible.

La déclaration la plus récente publiée par le gouvernement britannique est peu détaillée, déclarant seulement que Kantor sera soumis à un « gel des avoirs ». Étant donné que Kantor possède et passe beaucoup de temps dans un manoir important sur Winnington Road à Londres, où les prix de l’immobilier dépassent en moyenne 8 millions de dollars, ce sera certainement un point sensible pour l’oligarque. Beaucoup plus inquiétant pour Kantor, c’est que l’Union européenne a emboîté le pas quelques jours plus tard, en déclenchant ses propres gels d’avoirs et interdictions de voyager. Ses comptes bancaires, ses maisons et ses autres intérêts économiques à travers le continent ont été bloqués.

La Hongrie et l’Autriche, influencées par les sympathies sionistes, ont toutes deux tenté de sauver Kantor des sanctions, l’envoyé hongrois exprimant « sa surprise face à l’inscription sur la liste noire de quelqu’un qu’il a décrit comme un homme hautement décoré ». Cependant, la stratégie de clôture de Kantor consistant à être un pivot oriental et un prédicateur multiculturaliste occidental a été démolie par le conflit en Ukraine. Comme un jeu de chaises musicales, il constate que la musique s’est arrêtée et qu’il reste debout, les mains pleines d’actifs russes qui étaient autrefois si précieux et essentiels à son pouvoir. Ironiquement, les envoyés de l’Estonie et de la Lituanie, deux pays accusés d’antisémitisme et de fascisme par la Russie, ont exhorté avec succès leurs partenaires à ne pas retirer Kantor, l’un des militants juifs les plus influents d’Europe, de la liste. Et donc le pauvre Moshe, qui a proposé autrefois que les restrictions étaient une voie vers la liberté, devra désormais vivre selon ses propres mots. Alors que ses maisons et ses biens sont saisis par les gouvernements européens, que la valeur de ses entreprises décline et qu’il se retrouve avec moins d’endroits où aller, je ne peux qu’offrir à Moshe l’assurance de son propre dicton :

Des restrictions sont nécessaires pour la liberté de vivre une vie en toute sécurité!

Stadtlans à l’honneur

En tant que chef de tant de groupes et acteur dans tant de hautes sphères, Kantor remplit les qualifications des premiers stadtlan modernes – les Juifs de cour du début de la période moderne qui se vantaient d’une richesse significative et de relations intensives avec les élites non juives. Et il illustre bon nombre des mêmes qualités, agissant toujours dans des rôles d’intercession non élus mais très influents, cherchant à améliorer les avantages tactiques et matériels de sa tribu. Regardez n’importe quel pays important et vous trouverez non seulement une clique juive installée au cœur de son appareil politique, mais souvent aussi un petit nombre d’individus juifs si influents qu’ils peuvent être considérés comme des acteurs politiques à part entière. Ces personnages sont la pointe de la lance de l’activisme juif, et dans le passé, ces hommes et leurs familles ont eu un tel impact sur le cours de l’histoire que leurs noms sont passés dans le langage courant – Rothschild, Schiff, Warburg, et des corollaires plus modernes tels que Soros, Adelson et la constellation de milliardaires juifs infestant l’Ukraine et en orbite autour de Vladimir Poutine.

Pour ces élites juives de l’Est, la guerre en Ukraine a eu le double effet inquiétant d’impacter leurs finances et de rehausser leur visibilité. Petr Aven, Mikhail Fridman, German Kahn, Roman Abramovich, Alexander Klyachin, Yuri Milner, Vadim Moshkovich, Mikhail Prokhorov, Andrey Rappoport, Arkady Rotenberg, Boris Rotenberg, Igor Rotenberg, Viktor Vekselberg, God Nisanov, Oleg Deripaska, Alexander Abramov, Gavril Yushvaev , Zarakh Iliev, Vladimir Yevtushenkov, Arkady Volozh, Eugene Schvidler, Leonid Simanovskiy, Yuri Shefler, Kirill Shamalov, Aleksandr Mamut, Lev Kvetnoy, Yevgeniy Kasperskiy, Yuriy Gushchin, Oleg Boyko, Leonid Boguslavskiy, ne sont que quelques-uns de ceux qui se sont cachés à la vue de tous pendant un certain temps, mais qui se retrouvent non seulement discutés, sanctionnés et mis sur liste noire, mais également regroupés dans des listes qui mettent en évidence les schémas surprenants de leur accumulation de richesse et de leur partenariat ethnique.

En 2018, le département du Trésor américain a publié une liste de Russes qu’ils envisageaient de sanctionner, et la liste a continué de provoquer un malaise dans les cercles juifs. Le Times of Israel a récemment tenté de minimiser la prééminence juive en affirmant qu’« au moins 18 des chiffres sur [la liste du Trésor] sont des oligarques juifs », tout en ajoutant que la liste se compose de 210 noms (ce qui signifie une représentation juive de 8,5 %). Mais ils ne mentionnent pas que le Trésor a séparé leur liste en 114 politiciens et 96 oligarques, et il y a en fait 29 oligarques juifs confirmés dans cette dernière liste, avec deux autres (Aras Algarov et Alisher Usmanov) mariés à des juifs et élevant des enfants juifs. En d’autres termes, au moins 30 % des oligarques les plus influents de Russie sont juifs dans un pays où les juifs représentent environ 0,1 % de la population. On ne peut honnêtement parler des oligarques orientaux sans parler à un certain niveau des Juifs.

Les Juifs milliardaires de Russie sont peut-être presque intouchables, mais ils craignent depuis longtemps que leur judéité ne devienne un sujet de discussion publique. En 1998, l’Irish Times a publié un article décrivant le début de la fin de l’ère Eltsine. Intitulé « La Russie se soumet au règne des sept banquiers », l’article expliquait que la Russie était tombée en grande partie entre les mains de six financiers juifs (Boris Berezovsky, Vladimir Guzinsky, Alexander Smolensky, Mikhail Khodorkovsky, Mikhail Fridman et Vitaly Malkin), et un Gentil symbolique (Vladimir Potanine). La partie la plus intéressante de l’article est la discussion de l’ancienne stratégie juive consistant à utiliser un leader européen pour déguiser la nature juive de la structure du pouvoir :

À l’approche des élections de 1996, les magnats ont contribué des millions de dollars à la campagne de réélection d’Eltsine, sous l’impulsion de Berezovsky, qui s’est vanté plus tard que les sept membres du club contrôlaient la moitié de l’économie russe. C’était une exagération, mais reflétait leur orgueil. Après l’élection, selon plusieurs sources, les magnats se sont rencontrés et ont décidé d’insérer l’un des leurs au gouvernement. Ils ont débattu de qui – et ont choisi Potanine, qui est devenu vice-premier ministre. L’une des raisons pour lesquelles ils ont choisi Potanine était qu’il n’était pas juif, et la plupart d’entre eux le sont. Ils craignaient un retour de bâton contre les banquiers juifs.

Le contrôle croissant de Poutine sur les oligarques juifs

Comme pour Eltsine, les sept banquiers, en particulier Berezovsky, ont d’abord prétendu avoir promu Poutine et insisté sur sa candidature aux postes de Premier ministre et de président. Comme l’a souligné le Guardian en 2013, le défaut fatal de Berezovsky était simple : il a mal interprété Poutine :

Berezovsky a rencontré Poutine au début des années 1990, lorsque l’espion du KGB travaillait pour le maire de Saint-Pétersbourg. Les deux ont socialisé et ont même skié ensemble en Suisse. À la fin des années 1990, Poutine était devenu le chef du FSB, l’agence qui a succédé au KGB. L’entourage d’Eltsine cherchait un successeur au président malade. Ils ont dépêché Berezovsky pour offrir le poste à Poutine – qui est devenu Premier ministre à l’été 1999, succédant à Eltsine en tant que président par intérim six mois plus tard. Berezovsky avait estimé que son ami serait un successeur souple – et que lui, l’ultime initié du Kremlin, continuerait à tirer les ficelles. Il est rapidement devenu évident que Poutine avait sa propre vision de la Russie : un endroit plus sombre, moins démocratique, dans lequel les agences d’espionnage du pays joueraient un rôle d’avant-garde, et avec Poutine aux commandes sans équivoque. Les deux se sont affrontés; Poutine a saisi la chaîne de télévision ORT de Berezovky ; et Berezovsky décampa à Londres. Leur querelle était méchante et conduirait finalement à la mort de Berezovsky à l’âge de 67 ans en exil.

D’autres membres de la Semibankirschina (Sept banquiers) ont été soit exilés, soit mis au pas. Gussinsky a quitté la Russie en 2000 à la suite d’accusations de détournement de fonds. Khodorkovsky a été arrêté par les autorités russes en 2003 et accusé de fraude. Il a purgé 10 ans de prison, au cours desquels sa fortune a été décimée, et il s’est enfui en Suisse puis à Londres à sa libération. Alexander Smolensky a vendu bon nombre de ses actifs, a abaissé son profil et aurait déménagé à Vienne. Vitaly Malkin est devenu un loyaliste extérieur de Poutine, tout en essayant pendant près de 20 ans de déménager au Canada, en investissant des millions à Toronto et en prenant la citoyenneté israélienne. Curieusement, Vladimir Potanine, le seul gentil parmi les Semibankirschina, a le plus prospéré sous Poutine, devenant l’homme le plus riche de Russie.

Mikhail Fridman, né en Ukraine, a suivi une trajectoire plutôt stable, se concentrant sur les questions financières, cultivant une personnalité Est-Ouest depuis son manoir londonien et évitant les affrontements politiques. Cependant, les roues ont récemment commencé à se détacher pour Fridman, grâce au conflit ukrainien et à son désir d’éviter des répercussions financières personnelles. Fridman a été l’un des premiers oligarques à exprimer clairement son opposition à la guerre et, dans une interview ultérieure avec Bloomberg, il a admis que sa déclaration décrivant le conflit comme une tragédie « pourrait rendre dangereux son retour en Russie ». L’interview de Bloomberg met en lumière le choc que Fridman a ressenti en se retrouvant isolé de la sphère occidentale malgré, comme Moshe Kantor, avoir investi des années dans un réseautage minutieux :

Rien de tout cela ne l’a aidé à éviter le sort de certains autres magnats russes. Ses années de réseautage aux États-Unis et en Europe non plus. Le 28 février, son avocat l’a retiré d’une réunion en lui annonçant que l’Union européenne l’avait sanctionné, ainsi que son partenaire commercial de longue date, Petr Aven [également juif], qui dirigeait Alfa-Bank, la plus grande banque privée de Russie et une banque clé du Consortium Alfa Group de Fridman. L’avocat a commencé à débiter ce que cela signifiait : interdictions de voyager, comptes gelés. Fridman pouvait à peine enregistrer les mots. « J’étais sous le choc », me dit-il. « Je n’ai presque pas compris ce qu’il disait. »

Fridman affirme que les sanctions sont politiquement inutiles car les oligarques n’ont aucune influence sur Poutine, seulement des relations d’affaires :

Ce qui est clair pour lui maintenant, dit-il, c’est que l’UE ne comprend pas comment fonctionne réellement le pouvoir en Russie. Si le but des sanctions est de motiver des gens comme lui à faire pression sur Vladimir Poutine, dit-il, c’est pire qu’irréaliste. « Je n’ai jamais été dans une entreprise d’État ou un poste d’État », déclare Fridman. « Si les responsables de l’UE croient qu’à cause des sanctions, je pourrais approcher M. Poutine et lui dire d’arrêter la guerre, et cela fonctionnera, alors j’ai bien peur que nous ayons tous de gros problèmes. Cela signifie que ceux qui prennent cette décision ne comprennent rien au fonctionnement de la Russie. Et c’est dangereux pour l’avenir. »

Les sanctions et autres impacts économiques de la guerre ont déjà anéanti un tiers de la richesse de Fridman, et bien qu’il soit toujours incroyablement riche, il est plus ou moins piégé à Londres et n’a pas accès à de l’argent. Stephanie Baker, interviewant Fridman pour Bloomberg, souligne qu’« il doit maintenant demander une licence pour dépenser de l’argent, et le gouvernement britannique déterminera si toute demande est ‘raisonnable’ ». Les organisations juives d’Ukraine ne cessent de l’appeler pour lui demander des progrès sur un don de 10 millions de dollars qu’il leur a promis mais qu’il ne peut plus honorer. Baker ajoute,

L’argument de Fridman selon lequel il n’est pas en mesure d’exercer une influence sur le Kremlin reflète la façon dont le rôle des milliardaires russes a été renversé depuis les années 1990. À l’époque, Fridman était l’un des sept oligarques d’origine, la semibankirschina. En tant que groupe, ils ont soutenu la campagne de réélection du président Boris Eltsine et ont dominé le Kremlin. Lorsque Poutine est arrivé au pouvoir en 2000, il a imposé son propre modèle : le nouveau pacte était que s’ils restaient en dehors de la politique, ils pouvaient continuer à gérer leurs entreprises. Poutine a détruit les oligarques qui ont violé cet arrangement.

L’incapacité de Fridman à contenir sa frustration face aux sanctions et sa volonté d’exprimer son opposition à la guerre pourraient bien marquer la fin de son implication directe dans la vie russe. Peut-être plus que tout autre oligarque, ses actions ont provoqué le discours désormais tristement célèbre dans lequel Poutine a attaqué les oligarques anti-guerre à la recherche de leurs propres intérêts économiques :

Le peuple russe sera toujours capable de distinguer les vrais patriotes des racailles et des traîtres et les recrachera simplement comme un moucheron qui a accidentellement volé dans leur bouche – les recrache sur le trottoir. … Je suis convaincu qu’une telle auto-épuration naturelle et nécessaire de la société ne fera que renforcer notre pays, notre solidarité, notre cohésion et notre capacité à répondre à tous les défis.

« Une auto-épuration naturelle et nécessaire de la société »

La nouvelle que des milliers de Juifs russes fuient vers Israël pour protéger leur argent, et les signes continus que de nombreux oligarques juifs maintenant hors de Russie pourraient ne jamais revenir, suggèrent que « l’auto-épuration naturelle et nécessaire de la société » de Poutine impliquera une réduction de la présence juive, de la richesse juive et de l’influence juive dans le pays. En plus des oligarques déjà mentionnés, il y a plusieurs milliardaires juifs, dont Boris Mints sur les listes russes les plus recherchées, pour une variété de crimes, y compris le détournement de fonds et la fraude. Leonid Nevzlin, un oligarque juif, ami de l’exilé Khodorkovski et ancien magnat du pétrole qui a fui la Russie en Israël il y a 20 ans afin d’échapper à une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre et crimes financiers, a récemment entrepris l’acte symbolique de renoncer à sa citoyenneté russe. Les demandes russes d’extradition de Nevzlin ont été ignorées à plusieurs reprises par Israël. Nevzlin a récemment déclaré à un journaliste : « J’ai été l’un des premiers à être frappé par Poutine. Il a jeté mes amis en prison et en a tué certains. »

L’un des aspects les plus fascinants de la carrière politique de Poutine est qu’elle combine un philosémitisme rhétorique et performatif souvent flamboyant avec des actions qui nuisent ou entravent directement les intérêts juifs. Comme mentionné dans un essai précédent, Poutine est l’un des principaux promoteurs européens du récit de l’Holocauste, mais c’est un récit de l’Holocauste nettement moins utile aux Juifs que la version hollywoodienne/Spielbergienne à laquelle nous sommes si habitués en Occident. C’est un récit de l’Holocauste dépouillé de l’exclusivité juive, imprégné de codes moraux géopolitiques favorables principalement à la Russie, et dirigé sans vergogne par et pour Moscou plutôt que Jérusalem. Dans un autre exemple curieux de rhétorique heurtant la réalité, en 2016, Poutine a invité les Juifs à venir s’installer en masse en Russie, sachant vraisemblablement très bien que des milliers de Juifs quittaient déjà la Russie à un rythme de plus en plus rapide. En 2014, plus du double du nombre de Juifs a quitté la Russie qu’au cours des 16 années précédentes.

L’une des forces de Poutine pour vaincre le pouvoir financier juif au plus haut niveau, ce qu’il a incontestablement fait, pourrait avoir son fondement dans le fait qu’il n’est pas un antisémite au sens classique. Il ne pense peut-être pas en termes raciaux, mais, en tant qu’ancien membre des services secrets, il est parfaitement à l’écoute des cliques, de l’intrigue, de la subversion et des subtilités de l’identité – les caractéristiques habituelles de l’activisme juif dans les cultures européennes. Il apparaît tout à fait capable d’éliminer de telles stratégies lorsqu’il les affronte sur une base individuelle et avec un pouvoir autocratique. Il peut déposer un Berezovsky, par exemple, non pas sur la base de la judéité, mais, néanmoins, sur certains comportements et associations qui sont une excroissance de la judéité. Ils disent qu’une horloge cassée sera toujours juste deux fois par jour, et de la même manière si l’on entreprend d’éliminer les stratégies de groupe opposées, même de manière « race aveugle », alors les confrontations avec les Juifs deviennent inévitables. De cette manière, Poutine est une sorte d’antisémite accidentel, ou plutôt accessoire, qui a dominé ou éliminé les financiers juifs dans son pays d’une manière probablement inédite depuis l’époque des Juifs de cour et la montée de la démocratie parlementaire.

Juifs en tant que bellicistes et pacifistes

Il y a une ironie dans la dernière situation difficile des financiers juifs de Russie étant donné que la guerre, historiquement, a été très bonne pour les Juifs. Pour cette raison, il vaut la peine de rechercher des précédents historiques et des parallèles. Derek Penslar, dans son livre Jewish and the Military (2013) publié à Princeton, souligne que les Juifs sont peut-être connus pour avoir évité le service militaire, mais qu’ils ont été prolifiques en profitant des conflits partout dans le monde :

Les Juifs étaient largement impliqués dans un système bancaire international qui tirait des profits considérables en prêtant des fonds directement aux gouvernements ou en emballant et en vendant la dette publique. Une grande partie de cette activité a eu lieu pendant ou à la suite de guerres. Pendant la guerre civile américaine, la dette du gouvernement de l’Union est passée de 65 millions de dollars à 3 milliards de dollars, soit environ 30 % du produit intérieur brut de l’Union. Une grande partie de cette dette était commercialisée sous la forme d’obligations d’État en petites coupures et achetées par des citoyens ordinaires. Les Rothschild avaient été les pionniers de cette pratique en France dans les années 1830, et le banquier Joseph Seligman l’a reprise aux États-Unis pendant la guerre civile. Après la guerre, les Seligman, ainsi que les banquiers Mayer Lehman et Jacob Schiff, ont énergiquement commercialisé des obligations américaines ainsi que celles des gouvernements des États du Sud à court de liquidités.

C’est Schiff qui a accordé quelque 200 millions de dollars de prêts au Japon pour alimenter ses objectifs expansionnistes en Extrême-Orient contre une Russie tsariste très détestée par les Juifs, et ce sont les Seligman qui « ont encouragé l’intervention des États-Unis » en Colombie en 1903 pour se tailler un Panama quasi indépendant, où les Seligman avaient investi dans des terres le long du futur tracé du canal. L’un des exemples les plus évidents et notoires d’une guerre pour les intérêts juifs est bien sûr la guerre des Boers, 1899-1902. L’Afrique du Sud avait été considérée comme un marigot rural par les Juifs jusqu’à une découverte de diamants en 1884 et la découverte d’or dans le Witwatersrand en 1887. Suite à ces événements, il y eut un afflux substantiel de commerçants juifs, qui devinrent rapidement une clique de millionnaires. Claire Hirschfeld, écrivant dans le Journal of Contemporary History, décrit comment les Juifs « ont pu, en un laps de temps relativement court, créer de puissants syndicats financiers et des empires étendus au sein d’une république boer d’agriculteurs encore accrochés à un style de vie pastoral ». Le pouvoir financier s’est rapidement transformé en un désir de domination politique, ce qui a nécessité le renversement des Boers. Cela nécessiterait l’utilisation de l’armée britannique, et Hirschfeld souligne qu’une grande partie de la fièvre de la guerre a été attisée par une presse britannique dominée par les Juifs : Oppenheim’s Daily News, Marks’ Evening News, Steinkopf’s St. James Gazette, et Levi-Lawson’s Daily Telegraph. L’un des principaux opposants à la guerre était le marxiste anglais Henry M. Hyndman, qui accusait les « seigneurs sémitiques de la presse » de harceler le gouvernement dans une « guerre criminelle d’agression » en Afrique du Sud. Il fut rejoint par le rédacteur en chef du journal Reynolds, W. H. Thompson, qui écrivit au début de la guerre :

Au bas de la guerre se trouvent les syndicats juifs et les millionnaires… comptant les poulets qui vont bientôt éclore. … La Bourse tire les ficelles et le gouvernement danse. Mais derrière la Bourse se cache la sinistre figure du Juif financier qui empêtre peu à peu le monde dans les tréfonds de la toile d’argent que la grande franc-maçonnerie raciale tisse jour et nuit aux quatre coins du globe.

Penslar reconnaît que les Juifs ont travaillé ensemble pour profiter de la guerre, écrivant que « c’est un fait, pas un fantasme antisémite, que les Juifs ont joué un rôle vital dans la coordination de l’allocation des matières premières pendant la Première Guerre mondiale, non seulement en Allemagne mais aussi dans le États-Unis. » Cela impliquait des cliques superposées de Juifs profitant de tous les aspects de la production de guerre.

À l’inverse, les Juifs peuvent basculer l’interrupteur pacifiste lorsqu’il est jugé que la guerre peut nuire à leurs intérêts. Penslar souligne que les Rothschild craignaient en 1914 qu’« une guerre puisse diviser la grande dynastie bancaire », tandis que Max Warburg commençait à vendre à la hâte ses actions dans des sociétés cotées à la bourse de Vienne. Le baron Rothschild a supplié le Times d’atténuer sa rhétorique anti-allemande, seulement pour que l’éditeur rétorque publiquement à cette « sale tentative financière juive allemande de nous intimider pour que nous défendions la neutralité ». Le magnat de la navigation juif allemand Albert Ballin regarda avec découragement sa flotte marchande couler au fond de l’Atlantique.

Conclusion

La guerre actuelle en Ukraine fait plus écho à Ballin qu’à la guerre contre les Boers. Face à l’invasion russe et à l’éternelle question « est-ce bon pour les juifs ? » les oligarques juifs dispersés de Russie répondraient probablement un « non » retentissant. La raison la plus importante serait, bien sûr, la baisse de leur richesse individuelle et collective. Des milliards ont été effacés de leurs comptes, leurs entreprises ont été entravées, leurs déplacements et leur capacité à faire des affaires sont restreints et leur accès à l’argent est limité. La nature de la finance internationale – politiquement, philosophiquement et technologiquement – ​​a évolué à un point tel que la profiterie juive à l’ancienne est plus difficile que jamais. En outre, cela a également rendu le ciblage individuel des financiers dans le contexte d’un conflit et d’une guerre non seulement faisable, mais facile et immédiat.

Les oligarques se retrouvent entre le marteau et l’enclume, considérés avec hostilité et suspicion par l’Occident, malgré des années de promotion de l’Holocauste et de philanthropie juive (comme si cela apportait réellement quelque chose à l’Occident), et de plus en plus éloigné et craintif du Kremlin. Le lieu d’installation naturel pour la plupart d’entre eux est Israël, qui lui-même essaie de cultiver une relation à la fois avec l’Est et l’Ouest, abandonnant l’un et flattant l’autre au gré de ses besoins. Même les Israéliens, cependant, considèrent les oligarques comme « toxiques » et ont été avertis par le gouvernement américain de ne pas prendre « d’argent sale ».

Forbes a discuté des spéculations de certains experts selon lesquelles Poutine est secrètement heureux du crépuscule des oligarques. Les sanctions peuvent les forcer à vendre des actifs qui profitent en fin de compte à ses agences de sécurité. Ou ils peuvent retourner en Russie et être forcés non seulement d’investir dans l’économie russe plutôt que de répandre leur richesse à l’échelle mondiale (comme des empires immobiliers à Londres, des yachts opulents, etc.), mais aussi d’adopter une position encore plus servile sous Poutine. La diminution des oligarques entraînera une vaste diminution des coffres des organisations juives internationales. Un puits financier clé se sera tari. La guerre de Poutine a peut-être insufflé une part de vérité dans une version éditée du dicton de Moshe Kantor : les restrictions imposées aux financiers juifs sont nécessaires pour la liberté de vivre une vie en sécurité.




Ce néo-fascisme qui veut nous faire faire la guerre mondiale

[Transmis par Christine Côte]

Par Fred Boutet

« Le fascisme peut revenir. À condition qu’il s’appelle anti-fascisme » 

Pier Paolo Pasolini

Le vote pour Macron aurait été pour empêcher le fascisme ?
Ce qui se passe, c’est justement l’installation de la pire des dictatures néo-fascistes que l’Europe ait jamais connue. Le programme de « la Macronie » 2022-2027 décrypté par un économiste : réduction des fonctionnaires et des prestations sociales à des niveaux jamais vus auparavant.

https://www.lactucitoyenne.fr/actualites/economie/cet-economiste-ebranle-tout-le-plateau-de-bfm-business-en-pointant-du-doigt-un-document-transmis-a-l-ue

Moins de fonctionnaires, donc :

  1. McKinsey et compagnie vont faire des rapports et décider de ce qui va se passer en France et en Europe, et
  2. les machines numériques qui vont remplacer les fonctionnaires au contact du public, des millions de gens — y compris professeurs et médecins — vont perdre leur boulot (avec le covid, le diagnostic d’un médecin est remplacé par un test !)

De moins en moins d’emplois (trajectoire unique de la société industrielle),
donc besoin d’aides sociales (RSA, revenu universel),
mais pas « gratuit » : crédit social à la chinoise.
Bref, Macron a le programme d’Hitler : je mets tout le monde au travail. Et lequel de travail ? Ben, combattre la Russie pardi !
La guerre contre un virus n’était qu’un amuse-gueule.

Voici deux lectures importantes :

  • document « La situation s’envenime » (dans les semaines à venir, probablement l’escalade avec les premières frappes russes sur des convois d’armes livrés par l’O.T.A.N. à Zelenski) :
  • Vladimir Poutine qui s’adresse directement à nous, peuples occidentaux :



Si les gens ne veulent pas faire la guerre ? Ben ils auront faim :

Ci-dessous des graphiques, la réalité telle qu’elle est. Rien de plus.




« Encore cinq ans, Monsieur le bourreau ! »

Par Jean-Michel Grau

Les Français viennent de reconduire leur bourreau pour cinq ans.

Cinq ans de nouvelles persécutions contre eux, faites de nouveaux confinements, de nouveaux couvre-feux, de nouvelles piqûres mortifères et de muselières à porter du matin au soir, comme les chiens qu’ils sont devenus sous Macron.

Cinq ans de souffrances auxquelles va s’ajouter maintenant la croisade guerrière contre Poutine pour « libérer » les ukro-nazis qui écrasent dans le sang depuis huit ans le peuple russophone du Donbass à coups de missiles, après le coup d’État de Maidan de 2014, dans l’indifférence générale.

Prendre fait et cause pour son bourreau comme vient de le plébisciter par les urnes le peuple français avec plus de 58 % des votes, cela porte un nom : cela s’appelle le syndrome de Stockholm.

Qu’est-ce que le syndrome de Stockholm ?

Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique bien connu des psychiatres et observé chez des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier pour finir par sympathiser avec lui jusqu’à adopter son point de vue. Le terme « Syndrome de Stockholm » passé dans le langage courant doit son nom à l’analyse d’une prise d’otages à Stockholm en 1973 par le psychiatre et criminologiste suédois Nils Bejerot.

Ce syndrome de Stockholm est exactement ce qu’on observe aujourd’hui chez une majorité de Français. Depuis que la démocratie française a sombré sous les coups de boutoir des cabinets de conseils américains qui dirigent la France en sous-main, via le gouvernement Macron et son Assemblée Nationale aux ordres, mais aussi son Conseil Constitutionnel, dont le fils de son président dirige la filiale française du cabinet de conseil américain Mac Kinsey, chargé de mettre en œuvre l’ingénierie sociale de la dictature sanitaire que subit ce pays pris en otage depuis deux ans. On pourrait rajouter à cette liste noire le Sénat dont certains membres témoignent d’un zèle sordide et pervers dans l’art de trouver des solutions expéditives pour se débarrasser des non-vaccinés.

Il est d’ailleurs bien étonnant que l’architecte transhumaniste de cette dictature mondialiste, Klaus Schwab, grand manitou de la secte de Davos qui réunit tout ce que la politique et la finance mondialiste compte de tyrans et de milliardaires corrompus, n’ait évoqué à aucun moment ce syndrome de Stockholm dans son livre « Covid 19, la grande réinitialisation ».(([1] Klaus Schwab, Covid-19 : la grande réinitialisation, forum publishing))

Mais peut-être qu’il n’en attendait pas tant, lui qui évoquait « une fenêtre de tir étroite » pour la réussite de son Great Reset, surtout de la part d’un peuple qu’on avait toujours crédité dans l’Histoire de rebelle et de réfractaire à tout changement…

C’est pourtant oublier un peu vite l’épisode de Vichy, ce passé qui ne passe pas(([2] Vichy, un passé qui ne passe pas, Éric Conan et Henry Rousso, Fayard)), qu’a tenté d’effacer le Général de Gaulle en unifiant la Résistance avec Jean Moulin pour forcer l’Amérique de Roosevelt à frayer une place à la France aux côtés des vainqueurs et obtenir un siège au Conseil de Sécurité. Car l’Amgot, gouvernement militaire allié, censé assurer une transition pour un retour à la « démocratie » des pays libérés de l’occupant nazi était accompagné d’une monnaie émise par les États-Unis sur le modèle du dollar qu’avaient préparé les américains pour la France dès 1944, en la jetant par hélicoptère. Ce « dollar français » a fini dans les poubelles de l’Histoire, de Gaulle ayant toujours compris que l’indépendance d’un pays dépendait tout d’abord de sa monnaie.(([3] blogs.mediapart.fr/danyves/blog/231214/histoire-secrete-amgot-ou-quand-les-americains-ont-tente-d-annexer-la-france))

Hélas, depuis l’indépendance de la France voulue par De Gaulle, l’Union européenne de Jean Monnet, marionnette de Washington, est passée par là, dépouillant une à une toutes les prérogatives des États membres, qu’elles soient budgétaires, économiques et financières, et maintenant politiques et sanitaires. Traités après traités, cette UE tentaculaire a réduit tous les ministères régaliens de chaque pays européen à l’état de coquille vide, à commencer par la France. La dictature sanitaire est donc la dernière étape de ce processus de décomposition, après avoir refait voter des parlements contre leur peuple respectif qui s’était prononcé par referendum contre la constitution européenne.

Pire : aujourd’hui, cette Union, qu’on nous avait toujours chanté comme étant le gage de la paix en Europe, livre maintenant des armes à l’Ukraine contre la Russie, montrant clairement, contrairement à ce qu’on avait bien voulu nous faire croire, que l’Europe, ce n’est pas la paix, mais la guerre.

En effet, la guerre contre la Russie et la dictature sanitaire du Covid ne sont que les deux faces d’une seule et même pièce : le dollar. Ce dieu de papier que les États-Unis, endettés à mort, se doivent de sauver à tout prix, après avoir usé et abusé de leur position dominante grâce à leur économie de la dette les ayant fait vivre aux crochets de toute la planète, depuis qu’ils ont décidé en 1971 de libérer leur monnaie de la parité or. Seulement, la politique de la planche à billets à tour de bras n’étant pas éternelle, et voyant la menace prochaine de l’effondrement de la pyramide de Ponzi(([4] finance-heros.fr/pyramide-ponzi/)) qu’ils ont créée de toute pièce, il ne leur restait plus que deux solutions pour sauver le dollar :
le chaos et la guerre.

Le chaos, créé artificiellement avec le Covid 19, pour faire « avancer par peur »(([5] lexpress.fr/actualite/societe/sante/avancer-par-peur_758721.html)) les peuples qui en seraient les victimes, selon les préceptes du promoteur de l’euthanasie généralisée Jacques Attali, et donc assujettir à force de confinements, couvre-feux, piqûres mortifères, distanciation sociale et gestes barrières, toutes les classes moyennes ruinées suite à la fermeture de leur commerce ou de leur activité indépendante, que les requins de la finance s’apprêtent maintenant à préempter.

La guerre, pour anéantir les pays qui font de l’ombre au géant américain dans sa course effrénée à la domination mondiale, à commencer par la Chine, son rival économique de toujours, mais aussi la Russie, son rival militaire, pour leur voler leurs matières premières.

Mais avec cette guerre en Ukraine qui a obligé la Russie à défendre enfin ses frères russophones ukrainiens agressés depuis huit ans par les hordes ukro-nazies entraînées officieusement par l’OTAN, l’Histoire devrait encore une fois montrer bientôt que la puissance russe n’est pas l’Irak ou la Libye d’hier, pas plus que la Pologne ou la France d’avant-hier, en renvoyant avec ses missiles hypersoniques l’OTAN dans les limbes ainsi que l’Amérique et ses séides européens au terminus des prétentieux…

À l’heure on l’on est en train de découvrir la réalité de la guerre bactériologique que comptait mener l’État profond américain contre la Russie pour l’anéantir sans tirer un seul missile, au moment où l’existence de plus d’une trentaine de laboratoires bactériologiques américains vient d’être révélée au public tout autour de la Russie, des preuves accablantes de la responsabilité américaine dans un laboratoire de recherche bio-militaire caché dans le complexe souterrain d’Azovstal à Marioupol devraient prochainement être révélées au grand jour par les Russes.(([6] lecourrierdesstrateges.fr/2022/04/11/ukraine-poutine-traque-t-il-un-laboratoire-de-la-cia-cache-dans-lusine-azovstal-de-marioupol/))

En attendant, après deux ans de dictature sanitaire et de propagande forcenée H24 par tous les médias mainstream sans exception, force est de reconnaître que le lessivage des cerveaux des Français vient de porter ses fruits avec la large reconduction de Macron au fauteuil présidentiel.

Après deux ans d’inversion totale des valeurs humaines sur le modèle orwellien de : « l’esclavage, c’est la liberté », « la guerre, c’est la paix » « l’agresseur, c’est l’agressé », « le mensonge, c’est la vérité » et « les faits sont des fake news », les électeurs français sont devenus de parfaits zombies, dociles et obéissants comme des moutons bêlants, gobant sans aucun discernement la propagande télévisée débitée à jet continu du matin au soir en intraveineuse… Tous ces petits vieux muselés qui continuent de porter leur bâillon deux mois après la fin des restrictions : au supermarché, dans la rue, et même seuls en voiture, tous ces fantômes sont déjà morts et ne le savent pas encore.

« Nous sommes en guerre ! » claironnait Macron sur un ton martial il y a deux ans déjà. Pas contre un virus (Comment peut-on faire la guerre à un virus ?), mais contre son propre peuple, comme tout esprit éclairé pouvait le découvrir, après deux ans d’enfermement et de mesures liberticides. Mais encore fallait-il pour cela éteindre son téléviseur et allumer son cerveau…

Cette guerre, dirigée en sous-main par l’État profond américain, est en réalité une guerre contre tous les peuples occidentaux, qu’ils refusent ou non de se plier aux injonctions arbitraires et tyranniques de la dictature sanitaire, pris en otage qu’ils sont, par la clique corrompue de la finance anglo-saxonne mondialiste, et dont Macron est sans conteste l’un des représentants les plus emblématiques et les plus fanatiques.

Voilà donc l’homme que les Français viennent de reconduire pour cinq ans et dont la volonté de ses commanditaires est d’entraîner maintenant la France, pour son nouveau mandat, dans une troisième guerre mondiale contre la Russie pour tenter de sauver le dollar américain.

Moins d’un siècle après la tragédie nazie avec au bout les 80 millions de morts de la Seconde Guerre mondiale, c’est à désespérer de l’espèce humaine.




Qui sont les vrais criminels de guerre ?

[Source : lecridespeuples.fr]

Ils sont plus proches que vous ne le pensez…

Par Philip Giraldi, le 12 avril 2022

Philip M. Giraldi est un ancien spécialiste de la lutte contre le terrorisme et officier du renseignement militaire de la CIA qui a servi dix-neuf ans à l’étranger (Turquie, Italie, Allemagne et Espagne). Il a été chef de la base de la CIA pour les Jeux olympiques de Barcelone en 1992 et a été l’un des premiers Américains à entrer en Afghanistan en décembre 2001. Philip est Directeur exécutif du Council for the National Interest, un groupe de défense basé à Washington qui cherche à encourager et à promouvoir une politique étrangère américaine au Moyen-Orient conforme aux valeurs et aux intérêts américains.

Source unz.com

Traduction : lecridespeuples.fr

Les États-Unis insistent désormais pour que le Président russe Vladimir Poutine soit jugé pour les « crimes de guerre » commis en Ukraine. Comme Poutine insiste toujours pour participer au prochain sommet du G20 en novembre sur l’île de Bali, en Indonésie, ce sera une excellente occasion pour que les maréchaux américains l’arrachent de la scène et l’emmènent d’un coup de baguette magique dans un tribunal fédéral de Virginie pour que justice soit rendue. Ou du moins une forme de justice, puisque les États-Unis n’ont aucune juridiction réelle sur les lieux où les crimes présumés de Poutine auraient pu avoir lieu et qu’il sera impossible de prouver qu’il a réellement ordonné à quiconque de commettre des « crimes contre l’humanité ». Nous verrons bien comment tout cela se passe.

En effet, aucune autre expression n’a été plus mal comprise et généralement abusée ces derniers temps que « crimes de guerre » ou « criminels de guerre ». Comme plusieurs autres étiquettes, dont celles d’ « armes de destruction massive » et de « crimes contre l’humanité », qui sont utilisées pour indiquer qu’un adversaire a franchi une ligne rouge et est si déplorable que tout ce qu’on lui fait pendant ou après les combats est tout à fait acceptable. Depuis l’époque grecque et romaine, il a toujours été entendu que même en temps de guerre, certaines activités sont inacceptables, mais la tentative de définition et de codification des « crimes de guerre » en tant que concept est en grande partie une création du XXe siècle utilisée pour infliger une punition supplémentaire aux perdants après la fin des combats. Le traité de Versailles qui a mis fin à la Première Guerre mondiale a puni l’Allemagne bien au-delà de ce que la plupart considéreraient comme raisonnable, en grande partie parce que les puissances victorieuses ont pu le faire sans aucune conséquence jusqu’au début de la guerre suivante. De même, les concepts connexes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité sont nés en grande partie des procès de Nuremberg qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale et qui ont façonné les arguments juridiques autour du comportement allemand, et non celui des alliés.

La Seconde Guerre mondiale a certainement comporté des atrocités de toutes sortes de part et d’autre, mais les bombardements délibérés des villes allemandes par les Anglo-Américains doivent être considérés comme particulièrement disproportionnés. Quarante-deux mille personnes, pour la plupart des civils, sont mortes à Hambourg lors du bombardement incendiaire de 1943 et le bombardement de Dresde en 1945, à un moment où l’Allemagne était au bord de la défaite, ce qui a été remarquable dans la mesure où la ville n’était pas une cible militaire et était pleine de réfugiés venus de l’Est. Au moins 200 000 civils sont morts. Le juge Andrew Napolitano a suggéré que le plus grand crime de guerre de l’histoire, si l’on se base sur la souffrance humaine inutile, était le bombardement nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki par le Président Harry Truman, qui a presque certainement tué plus de 200 000 personnes, principalement des civils, alors que le Japon se préparait à se rendre. Comme Truman se trouvait dans le camp qui avait gagné la guerre et contrôlait le processus de poursuite, sa décision n’a eu aucune conséquence juridique ni aucune sanction, bien que les critiques depuis 1945 aient parfois décrié la première utilisation d’armes nucléaires.

Si tuer des civils sans nécessité est la définition standard d’un crime de guerre, alors les cinq derniers présidents américains sont tous des criminels de guerre. En d’autres termes, historiquement parlant, les accusations de crimes de guerre, qui n’ont aucune signification réelle en droit et sont à la fois infiniment élastiques et sujettes à interprétation, ont souvent dépendu du côté de la barrière où l’on se trouvait lorsque la guerre s’est terminée. Et c’est encore plus compliqué que cela, étant donné la politique de ce que l’on appelle parfois « l’ordre international basé sur des règles », qui, en théorie, est né des cendres de la Seconde Guerre mondiale. Dès le départ, le nouvel ordre mondial était centré sur les États-Unis, avec les Nations unies (ONU) situées à New York, la Banque mondiale à Washington et le dollar comme monnaie de réserve mondiale. Au sein de l’ONU, la primauté américaine a été renforcée par la création d’un Conseil de sécurité, qui a seul le pouvoir d’autoriser une action militaire contre un État voyou. Le Conseil de sécurité compte cinq membres permanents, chacun d’entre eux disposant d’un droit de veto, ce qui signifie qu’aucune action efficace contre eux ne peut avoir lieu, quoi qu’ils aient fait. Et c’est ainsi que les choses se sont passées, les États-Unis plus la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne et la France étant effectivement à l’abri d’une censure autorisant une action militaire par les Nations unies.

Il est particulièrement intéressant d’observer que la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a été créée pour traiter des « crimes de guerre et des crimes contre l’humanité » qui étaient autrement ignorés. Ni les États-Unis, ni les Russes, ni les Israéliens ne reconnaissent l’autorité de la Cour et les États-Unis ont déclaré qu’aucun enquêteur de la CPI ne serait autorisé à entrer sur leur territoire. Dans ces conditions, il devient possible de voir comment toute la farce des crimes de guerre et autres violations du nouvel ordre mondial s’est jouée dans la pratique.

À l’heure actuelle, les États-Unis et leurs alliés mènent une guerre économique contre la Russie sans véritable déclaration de guerre, qui comprend une avalanche de sanctions et des confiscations totalement illégales des biens des citoyens russes. Ils empêchent également Moscou d’utiliser les conventions et systèmes monétaires internationaux auxquels elle avait accès. L’intention clairement affichée est de détruire l’économie russe, la Russie ayant été accusée par le gouvernement américain d’avoir commis ce qu’il appelle des crimes de guerre lors de son invasion de l’Ukraine. Vladimir Poutine affirme à son tour que l’intention apparente de l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN, qui est une alliance militaire hostile dirigée contre la Russie, constitue une menace directe pour son pays et se manifestait déjà par une action militaire entreprise contre les régions séparatistes de l’Ukraine depuis 2014, largement habitées par des russophones et des ethnies russes.

Il y a d’autres questions, mais ce sont là les plus importantes. Il convient également de noter que les questions elles-mêmes étaient au moins quelque peu négociables avant le déclenchement des combats, ce que Poutine a cherché à faire, mais Joe Biden et l’OTAN n’étaient pas intéressés. Ainsi, en fin de compte, la guerre, du point de vue d’une tierce partie, oppose un intérêt vital russe à ce qui n’est pas vraiment un intérêt réel pour l’OTAN et les États-Unis, si ce n’est de provoquer l’ours russe et de démettre son gouvernement afin de prévenir tout changement dans l’ordre international.

Voir L’ultimatum de la Russie aux pays membres de l’OTAN

La réalité objective n’ayant pas sa place dans la politique étrangère des États-Unis, il est intéressant d’examiner comment les États-Unis se perçoivent eux-mêmes et comment ils considèrent les autres pays qui font ce que fait la Russie, voire pire. Lorsqu’il s’agit de la perception qu’ils ont d’eux-mêmes, les soi-disant dirigeants américains pensent que leur rôle de leader mondial est un droit et qu’ils ne peuvent pas faire de mal en vertu d’une qualité appelée « exceptionnalisme américain ». Il s’agit bien entendu d’un attribut mythique créé pour permettre aux États-Unis de commettre des meurtres de masse et des changements de régime sans aucune conséquence.

L’un des principaux bénéficiaires des largesses financières et politiques américaines est, bien entendu, Israël, qui est composé non seulement de personnes « élues » par Yahvé, mais aussi par les médias, le Sénat, la Chambre des représentants et la Maison Blanche des États-Unis. On pourrait comparer ce que fait la Russie, qui est condamnée par Washington, avec ce que les États-Unis et Israël ont pu faire jusqu’à présent.

La Russie a envahi l’Ukraine après des années d’avertissements selon lesquels le statu quo était intenable en termes de sécurité nationale, en grande partie en raison de négociations intentionnellement infructueuses avec des représentants des États-Unis et de l’OTAN qui font de l’obstruction. Israël, dont il est largement reconnu qu’il est un État d’apartheid, bombarde actuellement la Syrie sur une base presque quotidienne, sans que les médias américains et l’administration Biden ne le remarquent. Par le passé, Israël a attaqué tous ses voisins, notamment lors de la célèbre guerre des sept jours de juin 1967, une attaque surprise contre l’Égypte, la Syrie et la Jordanie. À la suite de cette guerre, Israël a occupé la quasi-totalité de ce qui était la Palestine et s’est également emparé des hauteurs du Golan appartenant à la Syrie, recevant récemment le consentement de Washington pour annexer illégalement Jérusalem-Est arabe en tant que partie d’Israël, faisant de l’ensemble de la ville la capitale d’Israël. Les hauteurs du Golan ont également été récemment annexées avec l’approbation de Washington et 700 000 colons juifs, lourdement armés et violents, sont maintenant installés dans 261 colonies sur des terres palestiniennes volées en Cisjordanie.

Et qu’ont fait les États-Unis et leurs alliés pour dissuader Israël ? Eh bien, rien. Une règle pour Israël et les États-Unis et un système tout à fait différent « basé sur des règles » dicté par Washington pour tous les autres, en particulier pour les Russes. En fait, plus Israël se comporte de manière belliqueuse, plus il reçoit de l’argent des contribuables américains et des armes fabriquées aux États-Unis. Ces derniers temps, Israël a également été la destination privilégiée des membres du Congrès en voyage, car c’est une année électorale et les donateurs juifs sont très recherchés. Récemment, un groupe important de Démocrates est parti juste avant l’arrivée de l’ancien vice-président Mike Pence à Tel Aviv, à bord du jet privé de Miriam Adelson, afin qu’il puisse embrasser la bague du Premier ministre Naftali Bennett et passer du temps avec Benjamin Netanyahou.

Ironiquement, pendant que Joe Biden serrait la vis à la Russie, le Congrès faisait des cadeaux à Israël en plus des milliards de dollars d’ « aide » que le riche État juif reçoit déjà. Alison Weir, de IfAmericansKnew, a examiné le projet de loi sur les dépenses du gouvernement fédéral pour 2022, récemment signé, et a identifié de nombreux cas de postes budgétaires allant directement à Israël ou soutenant des causes qui bénéficient à Israël d’une manière ou d’une autre. Elle estime que l’économie d’Israël, qui est en mesure de soutenir à la fois les soins médicaux gratuits et l’enseignement supérieur, bénéficie aujourd’hui de 22 millions de dollars par jour de la part du contribuable américain, pour un total de 8 milliards de dollars par an, et le chiffre pourrait en fait être beaucoup plus élevé. Et il existe d’autres sources de revenus indirectement financées par le Trésor américain, notamment la possibilité pour les organisations caritatives axées sur Israël de verser des fonds exonérés d’impôts à des fondations et des groupes israéliens. Nombre de ces « organisations caritatives » sont essentiellement frauduleuses et financent les colonies illégales, le terrorisme intérieur et d’autres activités anti-palestiniennes. Tous les artifices sont utilisés par certains groupes juifs et donateurs milliardaires pour que les dollars américains continuent d’affluer vers Israël, tandis que personne d’important au sein du gouvernement fédéral ne se plaint du double standard lorsque l’on compare Israël à la Russie. Et les médias contrôlés par les sionistes sont totalement silencieux.

L’hypocrisie qui imprègne la politique étrangère des États-Unis est difficile à ignorer, mais Washington a réussi à manipuler ses instruments financiers pour maintenir dans le rang ses derniers amis et alliés. Reste à savoir si cela survivra à l’inévitable réaction de la Russie, de la Chine et d’un certain nombre de nations non alignées. Au minimum, l’alignement de la guerre froide qui a été rompu en 1991 et qui semble à nouveau prendre forme autour de la question de l’Ukraine semble avoir dépassé sa date d’expiration. L’Ukraine pourrait en effet finir par causer de sérieux dommages à l’économie russe, mais il semble plausible qu’elle entraînera également la disparition, attendue depuis longtemps, des fantasmes hégémoniques américains et de l’OTAN.

Voir notre dossier sur la situation en Ukraine.




Emmanuel Macron, le candidat-banquier qui avait servi les intérêts de Pfizer

[Source : LHK]

Enquête très intéressante que tout électeur devrait visionner avant de se rendre aux urnes. Le nombre de vues actuel est insuffisant au vu des enjeux :



Nous savions depuis 2017 que M Macron n’avait pas le patrimoine qui correspondait à la fortune déclarée. Les quelques centaines de milliers de francs dont il est fait état dans sa déclaration d’impôts sont des cacahuètes quand on occupe des fonctions importantes dans les banques d’affaires. Et c’est encore plus vrai quand on est associé-gérant de l’une de ces banques.

Regardez les salaires de base et imaginez y ajouter un bonus juste sur l’affaire Nestlé-Pfizer. https://mergersandinquisitions.com/investment-banker-salary/

L’affaire Macron-Nestlé-Pfizer n’est pas un daily business. C’est un jackpot qui a dû être payé chèrement

Si on insiste beaucoup sur le jackpot qu’il a réalisé avec Nestlé, on oublie de préciser que ce montage impliquait Pfizer. Retour sur l’affaire.

« Embauché comme gérant, Emmanuel Macron devient en décembre 2010 le plus jeune associé-gérant de la très puissante banque d’affaires. Ce qui ne l’empêche pas de conseiller le candidat socialiste François Hollande quand celui-ci se lance dans la campagne présidentielle.« 

https://www.swissinfo.ch/fre/election-pr%C3%A9sidentielle-fran%C3%A7aise_macron-le-banquier-de-nestl%C3%A9-%C3%A0-l-elys%C3%A9e/43153142

Arrive en 2012 l’affaire Pfizer-Nestlé.

Pfizer met alors en vente sa division nutrition infantile. Macron va faire les affaires de Pfizer en « arrivant à convaincre » Peter Brabeck de Nestlé de surenchérir. Nestlé dont l’offre était au préalable de 10 milliards va accepter de la passer à 11,9mia. Elle supplante ainsi celle de Danone qui atteignait les 11 mia. Ce faisant, Macron joua contre une entreprise française qui n’arrivera pas à s’aligner. Et c’est Nestlé qui remporte le deal.

Plus grave, selon les analystes de l’époque, Danone avait besoin alors de cette unité de Pfizer, sinon elle risquait d’être confrontée à un problème de développement.https://www.reuters.com/article/us-danone-pfizer-idUSBRE83J0VC20120420

Bref, dans cette affaire Nestlé-Macron-Pfizer, le grand gagnant c’est d’abord Pfizer, mais aussi le partenaire de la Banque Rothschild qui décroche le deal. On peut supposer qu’il y eut des bonus habituels sur les 10 premiers milliards, puis un autre sur les 1.9 mia supplémentaires puisque Pfizer a engrangé près de 2 milliards par simple surenchère très probablement injustifiée au plan purement comptable. Nestlé a de notre point de vue surpayé l’unité en question pour des raisons d’occupation du marché.

Alors combien le partenaire de la banque d’Investissement a-t-il pu décrocher? On nous parle de 3 millions d’euros, qui soit dit en passant ne figurent pas dans la déclaration fiscale de l’intéressé.. De mon côté je pense que l’affaire doit se chiffrer au minimum en dizaines de millions, voire en centaines de millions pour l’intéressé. Le supplément de près de 2 milliards, qui ne se justifiait apparemment pas, a dû envoyer le bonus de Macron dans la stratosphère.

Pfizer, le partenaire principal de la France pour les « vaccins » anti-Covid

Toutefois, l’affaire ne peut s’arrêter là. Le Covid est depuis passé par là. Et c’est Pfizer qui a décroché le gros du jackpot dans l’affaire fumeuse des faux vaccins- vraies injections expérimentales. Ian Read, le patron de Pfizer qui était aux commandes en 2012 a laissé la présidence au vétérinaire Bourla en… 2019.

Ian Read joined the Viatris board of directors after a 41-year career at Pfizer. While at Pfizer, he served as executive chairman, and prior to that was chief executive officer, having joined the company as an operational auditor. Read’s other positions at Pfizer included senior vice president and group president of Pfizer’s Worldwide Biopharmaceutical Businesses; chief financial officer of Pfizer Mexico; country manager of Pfizer Brazil; president of Pfizer’s International Pharmaceuticals Group; executive vice president, Europe; corporate vice president; and head of operations in Pfizer’s Africa/Middle East region and Latin America. Read serves on the Kimberly-Clark Board of Directors as lead director and chair of the Executive Committee, and serves on the board for Avateramedical N.V. He also serves as operating executive for Global Healthcare at The Carlyle Group, focusing on investment opportunities in the healthcare sector https://www.viatris.com/en/about-us/our-leaders/ian-read

Bon à savoir: en 2018, Pfizer avait quelques soucis: « Comme tous les géants du secteur, Pfizer fait face à la perte des brevets de ses anciens « blockbusters ». Dans son communiqué du lundi 1er octobre, le groupe estime avoir perdu 23 milliards de dollars de chiffre d’affaires de cette manière. »

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/laboratoire-pfizer-le-pdg-ian-read-remplace-par-albert-bourla-792300.html

Oui, mais ils étaient optimistes et avaient agendé 2022 comme année de compensation! 2022, l’année où sont supposés finir les expérimentations sur l’humanité et la consignation de leurs brevets pour une nouvelle gamme de produits novateurs.

Voilà ce qui était écrit en 2018 :

« Pfizer énumère dans son communiqué les succès ayant jalonné les huit années passées par M. Read à la tête du premier laboratoire pharmaceutique américain : 30 autorisations de mise sur le marché pour des médicaments qui pourraient être suivies de 25 à 30 supplémentaires d’ici 2022; « plus de 120 milliards de dollars directement reversés aux actionnaires »; et « une augmentation de 70% du dividende ». »

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/laboratoire-pfizer-le-pdg-ian-read-remplace-par-albert-bourla-792300.html

Reste plus qu’à savoir qui a sélectionné Pfizer comme fournissant principal du vaccin anti-covid…

LHK

RAPPEL

Même Paris Match le qualifie de millionnaire, ce qui ne ressort pas de sa déclaration fiscale




États-Unis : le colonel MacGregor alerte quant à la périlleuse implication américaine en Ukraine

[Source : FranceSoir]

[Illustration : Colonel MacGregor, auteur de « Margin of Victory », ancien conseiller principal au Pentagone et proche de Donald Trump.
Wikimedia Commons]

Auteur(s): FranceSoir

Dans un entretien donné début avril au journaliste américain Jackson Hinkle, le colonel Douglas MacGregor, auteur de « Margin of Victory », avertit quant au danger que courent les États-Unis à vouloir attiser le conflit russo-ukrainien. Il considère l’objectif poursuivi comme étant irrationnel et met en garde le peuple contre tout débordement émanant du gouvernement. Pour expliciter son propos, il s’intéresse d’abord aux tactiques militaires russes, puis se penche sur les conséquences que pourraient avoir les sanctions de chacun, tout en évaluant les relations géopolitiques qu’entretient chaque pays avec la Russie.

Vidéo sous-titrée en français :



Le colonel s’interroge aussi quant à la « corruption » éventuelle de la famille Biden, eu égard des récentes révélations issues de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Il compare ensuite la présidence de Joe Biden à celle de Donald Trump, dont il était proche lorsqu’il était conseiller principal au Pentagone. Enfin, il conclut que les États-Unis ne sont pas en position de force en assurant que dans cette « guerre par procuration », ils ne contrôlent pas leur mandataire, « l’état vassal qu’est l’Ukraine ». Il met en garde contre un faux mouvement, qui pourrait vite attirer le pays dans une guerre nucléaire destructrice. Par ailleurs, Douglas MacGregor estime que les États-Unis confrontent d’énormes problèmes internes, en premier lieu la désindustrialisation du pays, les pénuries à l’horizon et l’immigration incontrôlée, et qu’ils devraient y remédier plutôt que de chercher à attiser les braises du conflit.

Lire aussi : Confirmation des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine, compromission de la famille Biden

En conclusion, le colonel appelle à chercher par tous les moyens possibles une solution négociée au conflit, à arrêter toute connivence, assistance ou engagement américain aux côtés de l’Ukraine, et à tenter de voir le point de vue de la Russie pour laquelle il s’agit d’un « sujet existentiel ». Quant à l’Europe, il pense qu’elle « va se réveiller de son état somnambule en mode auto-destruction, car elle ne pourra que pâtir de ce conflit ». Certains seraient d’ailleurs tentés de voir un rapprochement entre la situation américaine qu’il décrit, et celle de la France.

Voir aussi : « Macron porte une lourde responsabilité »: Yves Pozzo di Borgo sur le conflit Russie-Ukraine




Marcel D. sur Macron, Marine, les artistes et le vote du dimanche 24 avril 2022

[Source : lemediaen442.fr]

« Présidentielle oblige, fallait bien que je ramène ma fraise. J’avoue que l’attitude des 500 artistes qui viennent tous les cinq ans dire aux Français comment et qui voter, m’a un peu aidé à venir les remettre à leur place. Au-delà de ces suppôts du pouvoir, il était tout aussi important pour moi de donner ma vision des choses concernant le vote de dimanche. On va dire que je n’y vais pas par quatre chemins, l’urgence ne nous permet pas ce luxe et comme j’ai pas le temps de faire des galipettes, ça tombe plutôt bien. Mes amis, je vous demanderai de partager cette vidéo qui, je pense, va en réveiller plus d’un. Pour ceux qui se demandent pourquoi voter Marine, pourquoi se lever pour le faire, est-ce que ça vaut le coup… Regardez et vous me direz ça après ! »

Marcel D.


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Le crédit social à la chinoise met un pied en Europe

[Source : Nexus]

La ville de Bologne va lancer un permis numérique pour les citoyens vertueux, le portefeuille citoyen intelligent.

Dorénavant, les habitants de Bologne pourront être récompensés pour leurs bonnes actions. Pour cela, ils devront télécharger un portefeuille numérique citoyen.

◆ Le smart citizen wallet

Le crédit social récompensant « le citoyen vertueux » va ainsi être prochainement introduit à Bologne avec le dénommé smart citizen wallet. Comme nous le rapporte le journal italien Corriere di Bologna, pour Massimo Bugani, conseiller en charge de l’Agenda numérique qui a travaillé sur le sujet, le « portefeuille du citoyen vertueux » est une idée innovante. Elle s’apparente au mécanisme d’une « collecte de points de supermarché ». En effet, « les citoyens seront récompensés s’ils trient leurs déchets, utilisent les transports publics, gèrent bien leur énergie, ne reçoivent pas d’amende de la municipalité et sont actifs avec la carte culture. Le comportement vertueux correspondra à un score que le Bolognais pourra ensuite “dépenser” pour obtenir des prix en cours de définition », explique-t-il.

Ce portefeuille numérique sera lancé à titre expérimental après l’été 2022. « Évidemment, personne ne sera forcé de participer, ceux qui le souhaitent donneront leur accord en téléchargeant et en utilisant une application spéciale, et je pense que beaucoup se joindront à nous », précise M. Bugani. « Nous voulons qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas des “perdants”, mais que leur comportement est récompensé », conclut-il.

◆ Similitude chinoise 

Le « crédit social » des citoyens chinois fait passer les devoirs avant les droits depuis 2014. Tout est numérisé, et les habitudes d’achat sont notées via un système de points. Les mauvais comportements sont sanctionnés, alors que ceux qui se conduisent de manière exemplaire bénéficient de certains avantages. Le système national de crédit social permet au régime chinois de collecter des données sur les comportements politiques, moraux et sociaux des citoyens, entreprises, fonctionnaires et organisations. L’État chinois compte notamment sur la fonction éducative du système de crédit social. Pour faire respecter les règles, le gouvernement mise également sur le « name and shame ». Par exemple, sur chaque passage piéton, un écran géant affiche le visage des piétons qui ont traversé au rouge. Ils sont identifiés en temps réel et perdent des points de crédit. L’idée est de faire honte aux contrevenants pour qu’ils se plient aux règles du Code de la route. Mais ce crédit chinois peut-il réellement se développer à l’échelle de l’Europe ?

[Voir aussi :
Ma femme a du crédit
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
La Chine étend son crédit social à l’international
Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

◆ L’UE et son portefeuille d’identité numérique

Dans un communiqué de presse publié le 3 juin 2021, la Commission européenne expliquait avoir « proposé un cadre pour une identité numérique européenne qui sera disponible pour tous les citoyens, résidents et entreprises de l’UE ». L’entreprise Thales n’avait pas tardé à proposer sa version d’un portefeuille d’identité numérique, le « Digital Identity Wallet » qui permet la centralisation de toutes nos données : identité, permis de conduire, dossier médical, compte bancaire, signature…

https://www.youtube.com/embed/YSb0nLRte_A

Une fois le portefeuille d’identité numérique adopté par tous les citoyens européens, il ne serait pas difficile de le coupler à un système de récompenses tels que celui présenté à Bologne. Puis finir avec l’ajout des sanctions du modèle chinois. Ainsi, M. Macron, s’il est réélu, successeuse pourrait très facilement « emmerder » ceux qu’il considère comme des sous-citoyens.

Image principale par Dmncwndrlch de Pixabay




L’Amérique est à court de munitions militaires et ne peut pas les remplacer PENDANT DES ANNÉES

Alors que la Russie vient de terminer le test de tir de son système mondial de missiles ICBM « Sarmat » — qui peut atteindre n’importe quelle cible partout dans le monde avec une gamme vertigineuse de véhicules de rentrée (nucléaires) — des sonnettes d’alarme retentissent sur l’épuisement rapide des munitions de l’Amérique en raison du conflit russo-ukrainien.

Le Pentagone américain a expédié des milliers d’armes antichars Javelin à l’Ukraine, ainsi que des millions de cartouches, d’obus d’artillerie, de roquettes, de drones et de véhicules de transport de troupes, entraînant une baisse soudaine des stocks disponibles de ces équipements si les forces américaines en avaient besoin pour défendre la patrie.

« Le général Mark Milley, président des chefs d’état-major interarmées des États-Unis, a déclaré au Congrès que l’Occident avait livré 60 000 armes antichars et 25 000 armes antiaériennes à Kiev. Le Pentagone prépare maintenant des plans pour expédier de l’artillerie supplémentaire, des drones de défense côtière et d’autres matériels en Ukraine », rapporte BloombergQuint.com :

Les responsables du Pentagone affirment que Kiev perd chaque jour une semaine de livraisons de munitions antichars. Il manque également d’avions utilisables, car les frappes aériennes russes et les pertes au combat font des ravages. Les munitions sont devenues rares à Marioupol et dans d’autres régions. Cela place les pays occidentaux devant un choix difficile entre fournir davantage de fournitures à l’Ukraine ou gérer des capacités limitées dont ils pourraient avoir besoin pour leur propre défense.

Il faudra des années pour reconstituer les stocks d’armes

Pire encore, nous avons maintenant appris que bon nombre de ces systèmes sont extrêmement difficiles à réapprovisionner, nécessitant des années de fabrication pour rétablir les stocks. Alors que des missiles Javelin, par exemple, ont été envoyés en Ukraine par milliers, les États-Unis ne peuvent fabriquer qu’environ 1000 unités par an dans les circonstances actuelles (voir ci-dessous) contribuant au problème alarmant de l’effondrement de la chaîne d’approvisionnement qui semble se propager rapidement, rendant difficile, voire impossible, pour les fabricants d’armes de s’approvisionner en matériaux et pièces nécessaires à leurs produits. En outre, de nombreux fournisseurs de systèmes d’armes sont des fournisseurs uniques, ce qui signifie qu’il n’y a aucune redondance dans la chaîne d’approvisionnement militaire pour ce composant ou cette arme.

Pire encore, bon nombre de ces fournisseurs à source unique s’appuient sur des micropuces ou d’autres pièces en provenance de Chine ou de Taïwan, ce qui signifie que ces pièces peuvent être impossibles à obtenir pendant une guerre mondiale.

Et enfin, résumant la triste réalité de la situation, les capacités industrielles américaines ont chuté au cours des deux dernières décennies. Combiné avec le fait que si peu d’Américains veulent effectuer quoi que ce soit qui ressemble à du « travail », l’Amérique n’a aucune capacité à répéter son exploit de la Seconde Guerre mondiale de surpasser le Troisième Reich et l’Empire japonais. Dans les années 1930 et 1940, l’Amérique possédait une forte éthique du travail et une capacité de production industrielle exceptionnelle basée en grande partie sur l’approvisionnement domestique (d’acier, par exemple). Aujourd’hui, l’Amérique s’est effondrée en une nation avec très peu de fabrication nationale et presque aucune éthique de travail restante. La principale chose « produite » par l’Amérique est la monnaie fiduciaire (titres de créance) qui ne peut évidemment pas remplacer l’acier. Les autres exportations américaines comprennent la folie culturelle libtard (les gauchos stupides), la pédophilie (grooming : Pédopiégeage), la censure Big Tech et les technologies de suivi orwelliennes.

En substance, l’Amérique produit très peu d’autres choses que la dette, la misère et la folie. (et beaucoup de cultures vivrières, lorsque l’engrais est disponible.)

Vous ne pouvez pas « imprimer » votre préparation militaire

Comme les analystes commencent à le réaliser, vous ne pouvez pas imprimer de munitions et de systèmes d’armes. Oui, vous pouvez imprimer de l’argent et faire croire que vous avez une économie florissante, un marché boursier en hausse et une vitesse de change élevée, mais ce sont toutes des fictions basées sur la contrefaçon de devises par la banque centrale.

Les armes militaires, en revanche, doivent être fabriquées à partir de choses réelles. Cuivre, acier, électronique, poudre à canon, aluminium, etc. Et ces choses réelles sont de plus en plus difficiles à acquérir, en grande partie à cause des sanctions économiques incroyablement stupides de l’Occident contre la Russie qui se sont, pour la plupart, retournées contre les nations occidentales et ont causé des perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Vous ne pouvez pas non plus sous-traiter votre production d’armes nationales à d’autres pays, car l’intérêt de la production nationale est d’avoir des usines capables de créer des armes pour la défense nationale lorsque vous êtes au milieu d’une guerre mondiale. Les États-Unis, ayant sous-traité presque toute la fabrication à la Chine et à d’autres pays, n’ont plus que l’ombre de leurs capacités de fabrication après la Seconde Guerre mondiale.

Imprimer plus d’argent ne résoudra pas ce problème, ce qui signifie que le président zombie Joe Biden n’a aucune idée de ce qu’il doit faire. En fait, les deux principales « solutions » poursuivies par la Maison-Blanche sous la direction du résident en chef Joe Biden sont : 1) imprimer plus d’argent, et 2) fermer les infrastructures nationales.

Les résultats sont tout simplement catastrophiques. L’Amérique démantèle sa capacité de fabriquer des armes pour la défense nationale. Et la Chine surveille sans aucun doute tout cela d’assez près, projetant l’effondrement de la préparation militaire américaine.

La Russie regarde l’Amérique brûler ses systèmes d’armes

Le point de vue de la Russie sur tout cela est démontré par Sputnik News qui a récemment publié un article, « US Running Out of Javelin Anti-Tank Missiles to Send to Ukraine: Report. » [« Les États-Unis manquent de missiles antichars Javelin à envoyer à l’Ukraine : rapport. »]

De cet article :

Les États-Unis et leurs alliés ont envoyé jusqu’à 17 000 armes antichars à l’Ukraine au cours du dernier mois et demi… Après avoir transféré environ un tiers de son inventaire de systèmes de missiles Javelin à l’Ukraine, le Pentagone pourrait manquer de stocks critiques pour la sécurité de la patrie et d’éventuelles guerres américaines à l’étranger, a calculé Mark Cancian, chercheur au Centre d’études stratégiques et internationales.

Ce même rapport conclut que le remplacement de ces missiles Javelin prendra 3 à 4 ans :

Avec une production actuelle moyenne d’environ 1000 Javelins par an, le Pentagone assure que jusqu’à 6480 peuvent être fabriqués par an en cas d’urgence. Cependant, Cancian affirme que ce taux de production prendrait des années à atteindre, étant donné le délai de livraison de 32 mois entre la commande d’un missile et le moment où il est livré. « Cela signifie qu’il faudra environ trois ou quatre ans pour remplacer les missiles qui ont été livrés jusqu’à présent. Si les États-Unis livrent plus de missiles à l’Ukraine, cette fois-ci le temps de remplacement sera plus long », souligne-t-il.

Une situation similaire existe avec les missiles antiaériens Stinger, qui sont également envoyés en grand nombre en Ukraine, épuisant les stocks américains. Voir le rapport complet du SCRS ici.

Les armes militaires américaines sont obsolètes et largement inefficaces contre les systèmes d’armes modernes et avancés de la Russie

L’autre facteur de « cette merde infâme » est le fait que le complexe militaro-industriel américain, en raison de sa corruption, de sa paresse et de sa vertu caractérisée par l’incompétence (où de nombreuses personnes cisgenres qualifiées ont été licenciées et remplacées par des prétendants « woke » qui jouent le rôle de victimes), est totalement incapable de concevoir de nouveaux systèmes d’armes efficaces. (Vous savez, parce que « les mathématiques sont racistes ».) L’Amérique produit en grande partie le même design obsolète d’il y a des décennies, sans aucune amélioration de conception.

L’idiocratie gouverne maintenant l’armée américaine. Pourquoi les avions de combat F-35 continuent-ils de tomber du ciel ? Pourquoi les navires de la marine américaine perdent-ils tous les contrôles et dérivent-ils en mer ? Pourquoi les soldats américains sont-ils plongés dans des conflits avec des équipements de qualité inférieure qui fonctionnent à peine ?

La réponse est que le Pentagone est beaucoup plus préoccupé par le fait d’être gay et transgenre que d’être prêt à défendre l’Amérique. La mentalité « woke » a transformé les dirigeants des forces armées américaines en flocons de neige libertins qui ont oublié toute la raison de leur existence. Ils veulent que l’armée soit une expérience sociale wokée plutôt qu’une force de combat efficace.

C’est pourquoi l’Amérique est terrifiée à l’idée d’affronter les forces russes en Ukraine. La Russie a déjà établi une supériorité aérienne quasi totale en Ukraine. L’équipement d’artillerie russe est beaucoup plus moderne et efficace que celui des États-Unis, car les systèmes russes ont un rythme de tir beaucoup plus rapide et un ciblage beaucoup plus précis de l’endroit où les obus frappent réellement.

Les missiles hypersoniques russes ne peuvent être arrêtés par aucune arme des États-Unis ou de l’OTAN, ce qui signifie que la Russie peut frapper des cibles à volonté, et que l’OTAN ne peut rien faire pour l’arrêter. Désormais, le nouveau système ICBM « Sarmat-2 » de la Russie peut transporter jusqu’à 15 véhicules de rentrée indépendants (unités MIRV), dont certains peuvent inclure des véhicules hypersoniques qui échappent à tous les systèmes de défense antiaérienne que les États-Unis ont dans leur inventaire.

Et puis il y a les systèmes de défense antiaérienne russes S-500. Ces systèmes sont si avancés et efficaces qu’ils peuvent abattre des avions, des satellites en orbite terrestre basse, des missiles de croisière et des missiles hypersoniques. L’Amérique et l’OTAN n’ont rien qui se rapproche même du S-500.

En effet, l’Amérique ne peut pas vaincre la Russie dans une guerre. Cela devient plutôt évident en Ukraine où les services de renseignement américains, les armes américaines et les systèmes de satellites américains gèrent tout le théâtre d’opérations pour les Ukrainiens, mais l’armée ukrainienne est toujours et partout piétinée. La Russie n’est qu’à quelques semaines d’une victoire décisive dans la région du Donbass, et aucun pays de l’OTAN ne peut absolument rien faire pour l’arrêter, à moins de lancer des armes nucléaires.

Il s’avère que les priorités de l’Amérique ont conduit cette nation sur la voie de l’autodestruction. Au lieu de construire une armée en tant que force de combat capable, le Pentagone est beaucoup plus préoccupé par l’organisation d’équipages d’hélicoptères gays et le financement des opérations de changement de sexe transgenres des soldats en service actif. La folie a atteint le point de dysfonctionnement de masse… voire de folie clinique. Notre Pentagone est maintenant dirigé par des fous malades mentaux qui feront massacrer des soldats américains sur le champ de bataille lorsqu’il y aura une véritable guerre avec la Russie (qui semble venir).

Source : America is RUNNING OUT of military munitions and can’t replace them FOR YEARS due to industrial decline and supply chain collapse

Natural News




Communiqué sur l’Ukraine

[Source : fc2r.org]

Devant les attaques infondées et orientées émanant d’individus dont les fonctions devraient les conduire à la retenue et à l’objectivité(([1] Cf. Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), connu comme étant un relais d’opinion atlantiste en France et qui a, entre autres, soutenu l’invasion américaine illégale de l’Irak en 2003.)), et de journalistes qui oublient leur propre déontologie pour se complaire dans l’exploitation d’informations invérifiées et souvent inexactes(([2] Antoine Izambard,
https://www.challenges.fr/entreprise/defense/le-think-tank-des-espions-francais-prend-laccent-russe_809398)), le CF2R réaffirme qu’il maintiendra l’indépendance de ses analyses au sujet de la guerre en Ukraine.

Dans le contexte d’un conflit qui n’est pas seulement militaire mais médiatique, alors que la grande majorité des commentateurs reprennent le narratif élaboré par les Ukrainiens et les Anglo-Saxons, le CF2R s’efforce de tenir la ligne de l’honnêteté, de la neutralité et de l’objectivité. Il se refuse à participer au matraquage unilatéral et à l’entreprise de déformation de la réalité orchestrée par des acteurs partiaux qui n’ont pas toujours fait preuve de la même pugnacité quand l’agresseur appartenait à leurs rangs.

Il est légitime de s’interroger sur les motivations de ceux qui cherchent à imposer cette lecture et à empêcher toute réflexion raisonnée et indépendante. Nous sommes tentés de les qualifier de conspirationnistes – pour eux, tout est systématiquement la faute de la Russie et tous ceux qui ne sont pas d’accord avec leurs analyses sont des agents d’influence de Poutine – et de négationnistes – car ils ne prennent en compte que les éléments servis par le narratif ukrainien et anglo-saxon, excluant systématiquement toute information d’une autre origine.

Le renvoi du général commandant la DRM s’inscrit dans cette logique, car ce service de qualité n’a pas adhéré ni voulu reproduire la version des faits que les Américains voulaient imposer à tous les membres de l’OTAN. La critique qui lui a été faite est donc totalement infondée et injuste.(([3] https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/13/les-lecons-de-la-guerre-en-ukraine-pour-le-renseignement-militaire-francais_6122019_3210.html))

Dans ce conflit, personne ne nie que la Russie est l’agresseur et le CF2R a condamné clairement cette invasion. Mais il condamne également le refus du régime de Kiev d’appliquer les accords de Minsk qu’il a pourtant signés. De plus, nous considérons que l’hystérie antirusse est démesurée au regard du silence complice qui a suivi l’agression de la Serbie par l’OTAN en 1999, celle de l’Irak par les Etats-Unis en 2003 – bafouant tout autant le droit international et la charte de l’ONU –, la légalisation de la torture par le Department of Justice et la mise en place de prisons secrètes par Washington dans le cadre de la guerre antiterroriste.

C’est pourquoi le CF2R n’adhère pas à l’analyse partielle et partiale qui domine et qui refuse de prendre en compte les raisons historiques qui ont conduit à ce drame, car elles mettent en lumière, que cela plaise ou non, le rôle et la responsabilité de l’OTAN et du gouvernement ukrainien dans ce conflit qui n’aurait jamais dû avoir lieu.

Nous estimons que les intérêts de notre pays sont d’avoir une analyse indépendante pour conduire une politique étrangère souveraine et non celle dictée par l’OTAN. Cela est d’autant plus nécessaire que nous serons tôt ou tard amené à rétablir des relations avec la Russie afin de reconstruire un système européen de sécurité pour assurer la stabilité et la protection des populations de notre continent.

Le CF2R, dont la majorité des chercheurs et des membres du comité stratégique sont issus de la communauté de renseignement et ont servi la France – notamment pendant la Guerre froide – ne sauraient recevoir des leçons de patriotisme d’individus appartenant aux milieux atlantistes ou n’ayant jamais servi sous les drapeaux.

Nous les invitons cordialement à retrouver le chemin du bon sens et à analyser cette crise sans les œillères ni surtout l’émotion qui limitent significativement la qualité et l’objectivité de leur jugement ou de leurs productions.





Où il est encore question de McKinsey

[Compilé par Nicole]

[Source : marianne.net]

« McKinsey : nous, magistrats, trouvons anormal que le parquet ne déclenche pas d’enquête »

Tribune

Par Tribune collective

Ils sont magistrats, tenus donc à une certaine réserve. Mais bien qu’ils le fassent anonymement, ils ont choisi de prendre la parole. Parce que pour eux, dans l’affaire McKinsey, il y a matière à ouvrir une enquête préliminaire. Ne pas le faire, disent-ils, ce serait alimenter, à raison, le soupçon des Français…

L’ampleur et la dimension des informations révélées par le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur les cabinets de conseil publié le 17 mars dernier a le mérite d’éclairer les citoyens sur l’état de délabrement de nos institutions, gravement menacées depuis plusieurs années par des dérives susceptibles de relever du champ pénal, et à tout le moins, osons le dire, de donner à voir un État possiblement frappé par la corruption.

Les articles publiés sur ce sujet par des journalistes d’investigation, notamment celui du 30 mars par le Canard enchaîné sur « l’incroyable myopie » du fisc français, devraient en principe conduire le procureur de la République, qu’il s’agisse du parquet de Paris ou du PNF, à ouvrir une enquête préliminaire, comme il l’a récemment fait pour d’autres dossiers.

À LIRE AUSSI : Affaire McKinsey : le PNF « étudie » l’opportunité de lancer une enquête

Nous savons en effet, et selon le fonctionnement normal des institutions, que le PNF a ouvert une enquête préliminaire en 2022 du chef de détournement de fonds publics concernant des suspicions d’emploi fictif visant Fabien Roussel, candidat à la présidentielle. De même, et plus récemment, en période de campagne électorale, et comme il l’a fait en 2017 avec François Fillon, le PNF vient d’ouvrir une enquête concernant des soupçons de favoritisme visant Laurent Wauquiez dans l’attribution d’un marché public au Puy-en-Velay et a mené mardi 29 mars une perquisition dans la mairie de la préfecture de Haute-Loire : « Une enquête préliminaire est en cours des chefs de favoritisme, de corruption et de trafic d’influence, a confirmé le PNF. Des perquisitions ont eu lieu ce matin », peut-on lire dans la presse, selon un communiqué du PNF du 29 mars 2022.

Les magistrats du parquet ont principalement pour mission d’apprécier les plaintes mais aussi les dénonciations qui sont portées à leur connaissance, et de déclencher des enquêtes auprès des services de police ou de gendarmerie qui effectuent des investigations sous leur contrôle, avant d’y donner suite ou non.

Mais que faire lorsque le chef de l’État, garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire et de la séparation des pouvoirs, est lui-même menacé par des révélations pouvant le mettre pénalement en cause ? Que faire lorsque le garde des Sceaux, nommé par ce chef de l’État – qu’il soutient par ailleurs comme candidat –, est le supérieur hiérarchique du Parquet national financier dont le procureur a été choisi par son écurie ?

Pour éviter le soupçon

En notre qualité de magistrats ayant prêté le serment solennel de servir sans réserve et fidèlement la justice rendue au nom du peuple français, au nom de cette promesse essentielle de maintenir un État de droit, dont les juges sont les gardiens, nous alertons par la présente tribune les citoyens sur la nécessité d’une véritable réforme concernant le statut du parquet et le principe d’opportunité des poursuites dans les dossiers les plus sensibles. Pour que la justice ne soit pas soupçonnée de protéger ou favoriser tel homme politique, ne faudrait-il pas instaurer un principe de légalité des poursuites, c’est-à-dire obligatoire, au nom du principe d’égalité de traitement de chacun des responsables politiques devant la loi ?

À LIRE AUSSI :McKinsey : « L’omniprésence des cabinets de conseil est un scandale démocratique »

À l’heure où l’indépendance de la justice et la confiance en elle sont soi-disant au cœur du débat démocratique, la question de savoir si les magistrats du parquet peuvent encore être considérés comme des autorités judiciaires indépendantes ou être réduits à n’être que des sous-préfets aux ordres de l’exécutif, est au cœur du débat.

Si les autorités judiciaires ont été saisies en application de l’article 40 du Code de procédure pénale selon le communiqué du Sénat, du faux témoignage du directeur de McKinsey, les faits portés à la connaissance du public par ce rapport sont susceptibles de révéler d’autres infractions pénales d’une gravité bien supérieure, et légitiment à tout le moins le déclenchement d’une enquête préliminaire.

L’ombre d’un scandale d’État

Ces faits concernent tout un système susceptible de mettre en cause les plus hautes instances de l’État : les ministres placés à la direction d’administrations centrales, ordonnateurs des deniers publics ayant engagé des dépenses au nom de l’État, et selon des procédures de marchés publics dont il appartient à la justice d’en vérifier la régularité.

Il serait anormal que le parquet ne déclenche pas une enquête et des investigations sur ce qui pourrait être un véritable scandale d’État. Nous osons espérer que cette enquête qui sera à charge et à décharge, aura lieu à court terme.

Fraude fiscale, détournements de fonds, conflit d’intérêts…

En effet, le processus d’intervention des cabinets conseils dans le champ étatique et public devrait attirer l’attention de tout magistrat du parquet normalement « constitué » sur les points suivants :

– La régularité de la procédure d’attribution des marchés au regard du code des marchés publics et du délit de favoritisme. Cette question ne peut qu’être posée au vu des liens mis en évidence entre les acteurs privés et publics de ces marchés.

– La fraude fiscale, concernant le non-paiement de l’impôt par la société de conseil basée en France au regard de son niveau de transfert. Si le procureur ne peut certes pas agir en matière de fraude fiscale sans plainte préalable de l’administration fiscale, tel n’est pas le cas en matière de fraudes aux marchés publics et à la commande publique. Le délit de concussion, qui consiste pour un agent public à ne pas faire percevoir à l’État ce qui lui est dû, est également concerné.

– La réalité des prestations effectuées par le cabinet (cette question se pose très sérieusement concernant les 950 000 euros versés pour les États généraux de la justice). En effet, le rapport indique que si les ministères ont du mal à indiquer quelles sont les actions demandées aux cabinets de conseil, c’est aussi car les salariés de ces entreprises privées travaillent parfois directement dans les administrations, auprès des fonctionnaires. « Si vous aviez voulu [les documents] estampillés par McKinsey présents dans le dossier, vous auriez eu une feuille blanche », a ainsi admis le ministre de la Santé Olivier Véran lors de son audition par la commission le 2 février dernier.

À LIRE AUSSI : Derrière le programme du candidat Macron, les recommandations de McKinsey

En effet, au cours de la crise sanitaire, des consultants ont pu écrire des notes administratives, non sous le sceau de leur cabinet, mais sous celui du ministère des Solidarités et de la Santé. Un tel niveau de confusion des genres ne peut qu’interroger. Et si les prestations facturées correspondent à des travaux fictifs non justifiés, il convient de s’interroger si ces paiements correspondent à un remboursement, une contrepartie (par exemple : un remboursement de dons versés pour une campagne électorale). Ces faits sont susceptibles de qualifications pénales : détournements de fonds publics, corruption passive, active, la liste n’étant pas exhaustive en la matière…

– La question du conflit d’intérêts concernant les représentants de l’État, acteurs de ces pratiques, dont les éventuels liens directs ou indirects avec les cabinets de conseil ne peuvent qu’interroger sur le processus décisionnel ensuite. Car, si la société en cause a été choisie parmi d’autres candidats, encore faut-il s’interroger sur quels critères, au vu des liens entretenus entre cette société et les représentants de l’État.

Ne pas devenir une République bananière

La justice ne saurait être complice de ces dévoiements, il en va de la survie de notre État de droit si nous ne voulons pas devenir une république bananière.

Nous magistrats, refusons de légitimer toute inertie, refusons de laisser croire aux citoyens que la justice protégerait un homme politique, et serait soumise à un garde des Sceaux en campagne électorale.

Une véritable réflexion sur la conduite des enquêtes politico-financières y compris en période électorale doit être menée, et devra faire partie des sujets incontournables au lendemain du scrutin.


[Source : atlantico.fr]

PETITS MEURTRES PHARMACEUTIQUES ENTRE AMIS

Ce scandale McKinsey venu des États-Unis qui révèle le danger (littéralement) mortel du recours incontrôlé aux cabinets de conseil

Alors que la Federal Food and Drug Administration a fait appel au cabinet de conseil pour assurer la sécurité de certains médicaments, McKinsey aurait aussi été payé par des sociétés du secteur des opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte, selon le New York Times. Depuis 2010, au moins 22 consultants McKinsey ont travaillé à la fois pour une entreprise pharmaceutique et pour l’organisme régulateur du secteur.

Avec Jean-François Kerléo

Atlantico : Les États-Unis font face à un scandale mettant en cause McKinsey et révélé par le New York Times. Alors que la Federal Food and Drug Administration a fait appel au cabinet de conseil pour assurer la sécurité de certains médicaments, McKinsey est aussi payé par des sociétés du secteur des opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte des médicaments dangereux et les mêmes individus gèrent parfois les deux dossiers. Comment expliquer que de tels conflits d’intérêts apparaissent ? 

Jean-François Kerléo : Je pense que les cabinets de conseil naviguent en pleine liberté et dans l’absence de contrôle de leur activité. En Europe, cela s’explique par l’absence de statut de cette profession. Aux États-Unis un droit de la compliance plus développé existe quant aux conflits d’intérêts. Cela montre que, même quand des obligations sont définies, elles demeurent inefficaces si elles ne sont pas assorties d’un strict contrôle. Et il n’existe pas puisqu’il est soumis au bon vouloir des entreprises elles-mêmes. Ce sont aux firmes elles-mêmes d’établir si elles sont en situation de conflit d’intérêt. Pour être efficace, le contrôle doit être externe.

La deuxième explication est à chercher dans le réflexe du recours aux cabinets de conseil. Il devient de plus en plus fréquent, ce qui crée un écosystème public/privé où les membres se sollicitent mutuellement. Ainsi les entreprises privées participent-elles à la réflexion et indirectement à la prise de décision des autorités publiques dans un mouvement qui devient de plus en plus naturel.

Troisièmement, les liens ambigus entre secteur public et secteur privé justifient paradoxalement le recours aux cabinets de conseil. C’est leur expertise en benchmarking, en parangonnage, qui est valorisée. Puisqu’elles agissent auprès de tous, partout dans le monde, elles connaissent les grandes tendances et en informent les autres pays pour, qu’éventuellement, ils les reproduisent. Ils ont ainsi la capacité d’informer les pouvoirs publics sur les orientations, par exemple celles des laboratoires pharmaceutiques. Ils ont une vision panoramique là où les grands corps tournent en silo. Donc le conflit d’intérêt est presque, d’une certaine manière, la justification du recours aux cabinets de conseil. Et puisqu’ils sont des deux côtés du jeu, on peut avoir le sentiment que ce sont eux qui décident.

Vouloir avoir une vraie imperméabilité entre les missions est donc impossible, voire pas même désiré ?

A priori, ce n’est effectivement pas ce qui est recherché. En France, on a vu l’accélération du recours aux cabinets de conseil. Et c’est une autre vision de l’État qui se profile. Pour autant, il faut rappeler que le recours aux cabinets de conseil n’est pas problématique en soi quand il se fait dans un cadre précis, sur une mission particulière, à condition que l’État ait fait la preuve de son incapacité à faire les choses en interne et que les avis produits ne soient pas immédiatement transformés en décisions publiques. Ils doivent rester des avis confrontés à d’autres avis, ceux des experts publics, des universitaires, etc. Mais plus on avance vers l’externalisation, plus l’État se retrouve incapable de faire lui-même ses expertises. Cela renforce le pouvoir des cabinets de conseil et le risque des conflits d’intérêts. À terme, l’État va se retrouver dépossédé. C’est d’ailleurs pour cette raison que la commission sénatoriale préconise que les cabinets suppriment leurs documents à la fin d’une mission. 

D’autant qu’il y a un danger plus important encore, qui est l’atteinte à la souveraineté des États. Les cabinets ont accès à de nombreuses informations, y compris « secret défense ». Évidemment, il n’y a pas de divulgation d’informations, mais une connaissance générale des données qui est utilisable. Il est salutaire de se poser ces questions car cela interroge sur le rôle de l’État. Ce recours massif au cabinet pose une vision de l’État qui doit être discutée.

En France, avons-nous des exemples concrets de conflits d’intérêts de la même ampleur que ce qui est révélé actuellement aux États-Unis ?

Pour l’instant, sans doute pas. L’implantation des cabinets de conseil est plus récente en France, on y a encore moins recours qu’ailleurs en Europe. Mais il est probable que le même genre de situations arrive à terme. Dans un autre registre, la CNIL avait mis en garde contre le stockage par ces cabinets de données sensibles sur des serveurs Microsoft qui, selon une réforme récente, pourraient devoir être transmises aux autorités. Aux États-Unis, le conflit d’intérêts soulevé par le NYT est de conseiller deux acteurs intervenant dans le même secteur avec des intérêts divergents. Pour caricaturer, un avocat ne pourrait pas défendre l’accusé et la partie civile. En France, le conflit d’intérêts se matérialise plutôt sous une forme d’endogamie entre élites du public et élites du privé. Les diplômés des grandes écoles publiques vont désormais pantoufler dans les cabinets de conseil et multiplient les allers-retours. Je préconise que les cabinets de conseils qui sont recrutés par le public communiquent systématiquement la liste de leurs clients.

Lorsque l’on regarde le conflit d’intérêt entre la FDA et le secteur des opioïdes, dans un contexte de forte addiction aux États-Unis, on ne peut pas s’empêcher de présumer de conséquences néfastes, voire mortelles, sur la santé des citoyens américains. Le conflit d’intérêts nuit-il forcément au citoyen ? 

La question est difficile, car il n’est pas exclu que, par hasard, le conflit d’intérêts, des évaluations biaisées – parce que défendant des intérêts privés – conduisent à améliorer la politique publique. Mais il est peu probable que ce soit le cas. Notamment parce que la situation sape toute concurrence, toute possibilité d’approches différentes en favorisant un client. Donc en règle générale, il n’y a pas de politique publique efficace dans un contexte de corruption. En particulier dans le domaine de la santé ou de l’environnement. Et sauf exception, cela portera préjudice, comme dans le cas étasunien, à tous les citoyens. En quoi McKinsey peut-il savoir quelle est la meilleure politique publique sur les opioïdes ? J’aimerais bien le savoir.





Europe atlantique ou nouveau Monde pacifique, il faut choisir !

[Source : initiative-communiste.fr]

 Par Georges Gastaud

Le Moskva navire amiral de la flotte russe de mer noire, frappé et coulé par des tirs vraissemblablement dirigés par l'OTAN

Ukraine : ça chauffe de plus en plus !

La manière hautement suspecte dont le croiseur amiral de la flotte russe a coulé, ou, plus vraisemblablement, a été coulé récemment (qui croira que c’est par des artilleurs ukrainiens tirant avec de vieux missiles « made in Lvov » ?) est révélatrice du danger énorme, sans équivalent depuis 1962 (crise dite « des fusées de Cuba ») et 1984 (crise des Pershing, dite « des euromissiles »), que les agissements irresponsables de l’OTAN et de l’UE (c’est de plus en plus la même chose!) font sciemment courir à la paix mondiale.

Les fauteurs d’escalade sont à l’Ouest

En effet, quoi qu’on pense de l’offensive russe en Ukraine, et même dans l’hypothèse où l’on la condamnerait à 200% en méconnaissant le harcèlement militaro-diplomatique dont l’URSS, puis la Russie post-soviétique ont été les cibles successives de la part de l’Alliance atlantique, n’est-il pas évident que l’entêtement ininterrompu de l’UE-OTAN à refuser toute issue négociée, que l’obstination des milieux euro-atlantistes à submerger l’Ukraine d’armes antirusses dernier cri, que le feu vert de principe donné par avance par Washington à Stockholm et à Helsinki d’adhérer à l’OTAN en bravant leur voisin russe, que les visites provocatrices de Boris Johnson et d’Ursula von der Leyen au régime de Kiev, que la très probable intervention sur le champ de bataille d’experts occidentaux « conseillant » secrètement l’armée de Kiev (et les milices nazies qui lui servent d’avant-garde à Marioupol, « Bataillon Azov » en tête?), créent jour après jour les conditions d’une vertigineuse escalade Est-Ouest dont le terme peut coïncider avec une guerre nucléaire intercontinentale opposant des blocs ennemis disposant des moyens de supprimer toute trace d’humanité, voire de toute vie sur la Planète bleue. Cette même planète ordinairement si précieuse dont, soudainement, plus personne, et surtout pas les « Verts » français et les « Grünen » allemands,plus bellicistes que tout le monde, ne défend plus l’avenir ?(([1] Triez les déchets et diminuez votre empreinte carbone bonnes gens, pendant que MM. Jadot et Cohn-Bendit sont prêts à se battre jusqu’au dernier Russe et au dernier Ukrainien en amoncelant vertement… les montagnes de ruines et de gravats !))

2015, l’oligarque Poroschenko chef de la junte de Kiev appelle au massacre des populations du Donbass

Qui provoque l’Ours s’expose à ses griffes !

À supposer que l’Etat russe soit un fauve dangereux et que l’OTAN ne soit composée que de timides agneaux (et non pas, comme c’est effectivement le cas, de vieux Etats occidentaux prédateurs et imbus de leur supériorité quasi génétique !), comme le martèle la très totalitaire union sacrée médiatique antirusse, est-il astucieux d’avoir provoqué le Kremlin durant des décennies (affiliation à l’OTAN, malgré les promesses formelles faites à Gorbatchev, des ex-pays socialistes d’Europe orientale et des ex-Républiques soviétiques baltes, ingérences américaines répétées dans les affaires géorgienne, ukrainienne et biélorusse pour les faire tomber du côté occidental et isoler la Russie, appui permanent à une opposition bourgeoise pro-occidentale en Russie, manoeuvres provocatrices de l’OTAN dans les Etats baltes et en Pologne…)? Est-il bien astucieux de venir maintenant, sans la moindre retenue diplomatique, menacer « le maître du Kremlin » de destitution (Biden connaît mal les Russes s’ils croient pouvoir leur dicter leur conduite !), voire de tribunal international (Busch Senior, puis Busch Junior sont responsables de millions de morts en Irak et il n’y eut jamais contre eux ni procès ni « sanctions »: actuellement, Macron prétend même interdire en France le mouvement populaire pour le boycott du sanglant régime d’apartheid de Tel-Aviv!), puis de s’étonner de recevoir ensuite, en guise de riposte, quelques sanglants coups de griffe de l’Ours russe désormais doté, rappelons-le aux BHL et autres Jadot, de missiles hypersoniques dénués d’équivalent occidental ?

Ne pas confondre Kant et Glucksmann!

Certes, les Raphaël Glucksmann, Anne Hidalgo, BHL et autre Olivier Faure objecteront qu’il « faut défendre les droits de l’homme en Ukraine quoi qu’il en coûte ». Mais outre que ces vertueux personnages restent de marbre quand les victimes des droits de l’homme sont saoudiennes, yéménites, palestiniennes, quand l’aviation de l’OTAN arase Belgrade ou quand Washington strangule financièrement, en pleine pandémie, des Etats pacifiques comme Cuba ou le Venezuela, n’est-il pas évident que la « défense des droits de l’homme » ne peut jamais justifier que l’on prenne le risque, menace de guerre nucléaire à l’appui, d’une pan-destruction de l’humanité? Dès la publication de son opuscule de 1799 intitulé Vers la paix perpétuelle, le grand philosophe allemand Emmanuel Kant établissait que l’impératif catégorique de la politique internationale est de refuser toute action politique ou militaire pouvant mener « à la guerre d’extermination, et par elle, à l’élimination du sujet de tout droit ». Ce qu’on pourrait ainsi résumer: « N’agis jamais au nom des droits de l’homme d’une manière telle que tes actions débouchent sur l’extermination du genre humain, seul sujet connu du droit« . Qu’il faille sans cesse à notre époque rappeler cette évidence à des « intellectuels de gauche » puérilement avides d’en découdre (par personnes interposées!) montre à quel point l’exterminisme est devenu le stade suprême de la pourrissante « civilisation » capitaliste-impérialiste

L’UE-OTAN ne nous protège pas, elle nous « suicide »!

En ce week-end pascal, hommes et femmes de bonne volonté, veillez! Vrais gaullistes soucieux d’indépendance de la France, croyants soucieux de fraternité, personnes de haute conscience et non pas Pharisiens imbus de « bonne conscience » jaune et bleue, exigeons la rupture TOTALE et RAPIDE de la France avec l’OTAN car tout incident de frontière, par ex. entre la Biélorussie et sa très russophobe voisine polonaise, peut à tout moment précipiter notre pays dans une guerre continentale qui signifierait presque mécaniquement l’annihilation de notre peuple… pour commencer. Par conséquent, la sortie de la France du commandement militaire intégré de l’OTAN, que propose Marine Le Pen comme si nous étions encore en 1966, ne saurait être qu’un faux semblant totalement insuffisant pour nous préserver de l’escalade en cours. Quant à Macron, c’est un euro-atlantiste acharné dont le mot d’ordre de « souveraineté européenne » fait un avec la volonté de Berlin de constituer un dangereux « Etat fédéral européen » vassal de Washington. Enfin, quelle inconséquence, de la part de la France dite insoumise, que de vouloir quitter l’OTAN tout en demeurant dans l’UE (ne parlons même pas du gastronome Fabien Roussel dont les récents tracts sur la paix, intégralement tournés contre Poutine, ne comportaient même pas le mot OTAN!). Chacun voit pourtant davantage chaque jour que l’UE et l’OTAN, c’est la même chose, que l’UE-OTAN s’étendant désormais à la Suède ou à la Finlande (y a-t-il des limites?), c’est la guerre et non la paix, comme on le raconte mensongèrement aux écoliers.

Décidément, si la France veut s’en sortir, elle doit sortir de l’UE-OTAN et le plus tôt sera le mieux. Pour les peuples d’Ukraine et de Russie, mais aussi, ne l’oublions pas, pour le peuple français !




Une hausse insensée du nombre de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux incite les services d’urgence allemands à demander la suspension de la prescription du “vaccin” anti-covid

[Source : resistance-mondiale.com]

Vous n’entendrez pas les médias en parler parce qu’ils ne veulent pas que vous sachiez. Même en Allemagne, les médias et le gouvernement tentent d’enterrer l’affaire, mais la vérité commence à sortir.

Il est extrêmement difficile d’obtenir des données médicales précises, en particulier en ce qui concerne les services d’urgence. Les différentes bases de données et services de suivi ont été manifestement en retard dans les rapports depuis que covid-19 a frappé le monde. Une personne conspirationniste pourrait en arriver à la conclusion que notre gouvernement essaie de nous cacher quelque chose.

Ils auraient raison d’en arriver à cette conclusion.

En Allemagne, il y a un meilleur suivi et un nouveau rapport soulève de sérieuses questions sur les dangers des vaccins Covid-19. Comme prévu, ni le gouvernement allemand ni son appareil médiatique corporatif ne s’attaquent à ces questions, mais les personnes qui répondent aux urgences demandent une suspension des mandats de vaccination après qu’un nouveau rapport montre une augmentation spectaculaire des problèmes cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux depuis le déploiement de la vaccination.

Le rapport, qui compare les données de 2018 à la fin de 2021, est extrêmement révélateur. Par rapport à la moyenne de 2018/19, il y a eu une augmentation massive de 31,2% pour les problèmes cardiaques et de 27,4% pour les accidents vasculaires cérébraux. C’est plus du double de l’augmentation enregistrée en 2020 avant que les vaccins ne soient lancés dans le monde.

Selon une traduction du journal allemand Berliner-Zeitung :

Le nombre d’opérations de sauvetage des pompiers de Berlin impliquant les mots-clés problèmes cardiaques et accidents vasculaires cérébraux a fortement augmenté en 2021. C’est ce qui ressort de la réponse de l’administration intérieure du Sénat à une demande du député SPD Robert Schaddach. On peut y lire :

“L’objectif de l’enquête est de déterminer le nombre d’interventions des pompiers de Berlin concernant des problèmes cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux au cours des quatre dernières années.”

Sous les mots-clés « troubles cardiaques / défibrillateur implanté » et « douleurs thoraciques / autres affections thoraciques », le nombre de missions enregistrées en 2021 a augmenté de 31% par rapport aux valeurs moyennes de 2018/2019 pour atteindre un total de 43 806 missions. Le nombre de déploiements enregistrés sous les mots-clés « AVC / attaque ischémique transitoire (TIA) » a augmenté de 27 % par rapport aux valeurs moyennes de 2018/2019 pour atteindre un total de 13 096 déploiements.

De nombreux médecins et scientifiques, dont la plupart ont été réduits au silence et censurés, pensent que le Covid-19 et, de manière plus aiguë, les vaccins associés à la maladie provoquent des réactions indésirables à long terme dans le système circulatoire pouvant entraîner des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des myocardites et des péricardites, entre autres. Ces affections semblent être plus fréquentes chez les jeunes adultes et même chez les enfants, ce qui suscite des spéculations selon lesquelles les protéines de pointe contenues dans le Covid-19 et les vaccins provoquent des microcaillots dans tout le corps.

Cela aiderait à expliquer pourquoi des athlètes jeunes et en bonne santé sont tombés malades et sont même morts à un rythme alarmant depuis que les vaccins ont été déployés.

Comme l’a noté Berliner-Zeitung, des groupes au sein des services d’urgence de Berlin exigent que les mandats de vaccination soient suspendus jusqu’à ce qu’ils puissent les exclure comme la cause des problèmes de santé :

La communauté des pompiers de Berlin, une association qui regroupe des centaines de pompiers critiques à l’égard des vaccinations, déclare avoir “pris note avec grand intérêt” de la demande du député SPD Robert Schaddach. Un porte-parole de la communauté des pompiers a déclaré au Berliner Zeitung : “De tels taux d’augmentation doivent être expliqués”. Il est frappant de constater que “le nombre total de problèmes cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux en 2018 et 2019 est relativement proche. En 2020, on observe une première augmentation par rapport à la moyenne 2018/19 de 12,4 % pour les problèmes cardiaques et de 12,9 % pour les AVC. En 2021, il y aura une deuxième augmentation encore plus importante. Par rapport à la moyenne 2018/19, cette augmentation plus massive est alors de 31,2 % pour les problèmes cardiaques et de 27,4 % pour les accidents vasculaires cérébraux.

Pour l’année 2020, il pourrait “encore sembler plausible qu’une combinaison sinistre de l’émergence d’un nouveau type de virus et de l’introduction de mesures sans précédent avec tous les dommages collatéraux ait conduit à une augmentation tragique des chiffres”. Le porte-parole poursuit : “Pour l’année 2021, cependant, un autre facteur inconnu semble s’être ajouté, ce qui augmente à nouveau considérablement l’augmentation précédente.” En outre, en comparant les groupes d’âge, on remarque que “les taux d’augmentation les plus élevés se produisent précisément dans les groupes d’âge qui ne sont pas communément considérés comme des groupes vulnérables par rapport à la maladie de Covid-19”.

En ce qui concerne la “netteté des augmentations, il faut vérifier s’il existe un lien de causalité avec les effets secondaires du vaccin corona, qui font de plus en plus l’objet de l’attention des médias”, selon la communauté des pompiers. En ce qui concerne les ” vaccinations obligatoires selon l’IfSG, que la direction des autorités applique sans distinction à tous les membres du corps des sapeurs-pompiers de Berlin “, la demande du point de vue de la communauté des sapeurs-pompiers ” représente une excellente occasion d’exclure complètement un tel lien – si des preuves scientifiquement fondées sont disponibles – et de briser ainsi les réserves “.

C’est pourquoi la communauté des sapeurs-pompiers “demande instamment à la direction des sapeurs-pompiers de Berlin de mener une enquête scientifique et ouverte sur un éventuel lien, en collaboration avec les experts de l’Institut Robert Koch (RKI) et de l’Institut Paul Ehrlich (pour initier PEI). Les institutions sollicitées pourraient également “vérifier si les observations faites à Berlin peuvent être transférées à travers l’Allemagne”.

Si une telle enquête “ne devait pas être initiée malgré les questions sans réponse au vu des données mises en lumière”, “il devrait y avoir des raisons tout aussi valables pour cela, notamment en tenant compte de la sécurité des citoyens et des membres du corps des pompiers de Berlin”.

Jusqu’à l’achèvement de “toutes les enquêtes” et “la disponibilité de preuves scientifiques correspondantes qui excluent clairement un lien de causalité”, la communauté des sapeurs-pompiers demande maintenant “avec insistance la suspension pour tous les membres concernés des professions respectives – y compris et surtout au-delà des sapeurs-pompiers – de l’application de l’obligation de vaccination liée à la zone”.

Dans le dernier épisode de End Medical Tyranny, j’ai expliqué pourquoi ce n’est pas seulement un phénomène aléatoire et devrait être considéré comme directement causé par les vaccins jusqu’à ce que cela puisse être prouvé faux… ce qu’il ne peut presque certainement pas. Ce serait une coïncidence unique en un siècle qu’une augmentation aussi massive des urgences liées au sang soit directement corrélée au déploiement de médicaments expérimentaux qui agissent directement dans le sang.

Les gouvernements, y compris ceux de l’Allemagne et de l’Amérique, n’accepteront pas un tel résultat. Ils feront tout ce qu’ils peuvent pour subvertir la vérité et gazer les gens jusqu’à ce qu’ils atteignent leur objectif d’injecter chaque homme, femme et enfant sur terre. C’est vraiment une conspiration et le peuple doit se tenir aux côtés de ceux qui exigent des réponses.

Comme prévu, le gouvernement allemand trouve déjà des excuses. Comme l’article l’a noté :

Dans une autre question, le politicien du SPD veut savoir de l’administration du Sénat: « Comment un changement possible dans le nombre d’opérations en ce qui concerne les accidents vasculaires cérébraux (symptômes d’AVC de moins de 12 heures) est-il évalué du point de vue des pompiers de Berlin? » La réponse : « En ce qui concerne les changements possibles en ce qui concerne la fréquence d’utilisation du registre principal des plaintes ‘ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL / accident ischémique transitoire (AIT)’ dans la requête d’appel d’urgence normalisée, il est fait référence à la réponse à la question 2, qui s’applique également de manière analogue à ces groupes de cas. »

L’administration du Sénat rapporte également que « les demandes d’assistance médicale lors de la réponse à un appel d’urgence sont interrogées à l’aide du système de répartition des priorités médicales (MPDS) ». « Dans le cadre de cette requête d’appel d’urgence standardisée avec MPDS, les symptômes sont attribués à une plainte principale. Cela se fait sur la base de critères médicaux d’urgence. La ‘plainte cardiaque’ peut être caractérisée par divers symptômes. Par conséquent, « le choix de la raison de l’alarme sur la base du MPDS ne représente pas un diagnostic concluant ». Et plus loin : « Dans ce contexte, on ne peut pas conclure que les plaintes décrites étaient en fait des « problèmes cardiaques » ou qu’il y avait une autre maladie. »

À quel moment les gens se rendront-ils compte que le pouvoir en place nous ment à tous ? Le vieil adage “remettez tout en question” n’a jamais été aussi nécessaire qu’aujourd’hui. Les gouvernements et leurs mandataires dans les médias couvrent le véritable programme, qui devrait préoccuper tout le monde, qu’il soit vacciné ou non. Il ne s’agit pas seulement de rester en bonne santé et donc de ne pas se faire vacciner. Il s’agit de savoir comment l’angoisse des gens se manifestera lorsque les vaccins commenceront à avoir des effets encore plus notables.

Aucun insigne de mérite ne sera décerné à ceux d’entre nous qui ont eu raison au sujet des vaccins. Nous serons méprisés presque autant que les auteurs de cette odieuse escroquerie. On nous reprochera d’avoir été prudents alors qu’une population déséquilibrée commencera à se sentir victime. Ils ne nous féliciteront pas. Ils nous détesteront encore plus qu’ils ne le font aujourd’hui.

Il est impératif que nous fassions passer le mot. Certains scientifiques ont émis l’hypothèse que les effets indésirables du vaccin sont cumulatifs, donc si nous pouvons empêcher même les vaccinés de recevoir d’autres rappels, nous pourrons peut-être les aider à se remettre de ce qui a été injecté dans leur corps. Lorsque le chaos commencera, et il commencera, nous aurons besoin d’alliés car, pour l’instant, les vaccinés sont plus nombreux que les non-vaccinés et ils ont le poids du gouvernement derrière eux.

Source : https://noqreport.com/2022/04/15/insane-spike-in-heart-attacks-and-strokes-prompts-german-emergency-services-to-demand-suspension-of-covid-vaccine-mandates/

Berliner Zeitung : Problèmes cardiaques et accidents vasculaires cérébraux : le nombre d’opérations de sauvetage augmente fortement

Le député SPD Robert Schaddach a interrogé les opérations des pompiers de Berlin en raison de problèmes cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.

Le nombre d’opérations de sauvetage des pompiers de Berlin sous les mots-clés problèmes cardiaques et accident vasculaire cérébral a fortement augmenté en 2021. C’est ce qui ressort de la réponse de l’administration de l’Intérieur du Sénat à une demande du député spd Robert Schaddach. Ici, il est dit:

« Le but de la demande est de déterminer l’évolution des chiffres de déploiement des pompiers de Berlin en ce qui concerne les plaintes cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux au cours des quatre dernières années. »

Sous les mots-clés « problèmes cardiaques / défibrillateur implanté » et « douleur thoracique / autres plaintes dans la poitrine », le nombre de missions enregistrées en 2021 a augmenté de 31% pour atteindre un total de 43 806 missions par rapport aux valeurs moyennes de 2018/2019. Le nombre de missions enregistrées sous les mots-clés « AVC / attaque ischémique transitoire (AIT) » a augmenté de 27 % par rapport aux valeurs moyennes de 2018/2019 pour atteindre un total de 13 096 missions.

Dans l’enquête du 10 mars 2022, Schaddach veut savoir : « Comment un changement possible dans le nombre d’opérations en ce qui concerne les problèmes cardiaques est-il évalué du point de vue des pompiers de Berlin ? » La réponse du Département de l’intérieur, de la numérisation et du sport du Sénat du 7 avril 2022: « Les changements dans la fréquence d’utilisation des principaux protocoles de plainte ‘Plaintes cardiaques / Défibrillateur implanté’ et ‘Douleur thoracique / Autres plaintes dans la poitrine’ dans le cadre de l’appel d’urgence standardisé peuvent être combinés avec une utilisation plus intensive du protocole, la classification des symptômes, le développement ultérieur de la gestion de la qualité, mais aussi le changement du nombre de demandes dans de sauvetage d’urgence, par exemple par la croissance démographique ou l’évolution démographique ».

Sénat : La raison de l’alarme n’est pas un diagnostic concluant

Dans une autre question, le politicien du SPD veut savoir de l’administration de l’intérieur du Sénat: « Comment un changement possible dans le nombre d’opérations en ce qui concerne les accidents vasculaires cérébraux (symptômes d’AVC inférieurs à 12 h) est-il évalué du point de vue des pompiers de Berlin? » La réponse : « En ce qui concerne les changements possibles dans la fréquence d’utilisation du protocole de plainte principale ” Avc / Accident ischémique transitoire (AIT)” dans l’appel d’urgence normalisé, il est fait référence à la réponse à la question 2, qui s’applique également mutatis mutandis à ces groupes de cas. »

L’administration du Sénat informe également que « les demandes d’aide médicales sont interrogées auprès du Système de répartition des priorités médicales (MPDS) » lorsqu’elles répondent à l’appel d’urgence. « Dans le cadre de cette intervention d’URGENCE normalisée avec MPDS, les symptômes sont attribués à une plainte principale. Cela se fait sur la base de critères médicaux d’urgence. La ‘plainte cardiaque’ peut être caractérisée par divers symptômes. Par conséquent, « le choix de l’occasion d’alarme sur la base du MPDS ne constitue pas un diagnostic concluant ». Et plus loin: « Dans ce contexte, on ne peut pas conclure que les plaintes décrites étaient en fin de compte en fait des « plaintes cardiaques » ou peut-être aussi une autre maladie était présente. »

« Ces taux d’augmentation doivent être expliqués »

La communauté des pompiers de Berlin, une association de centaines de pompiers et de pompiers critiques pour les vaccins, a pris note de la demande du député SPD Robert Schaddach selon sa propre déclaration « avec un vif intérêt ». Un porte-parole de la communauté des pompiers a déclaré au Berliner Zeitung: « De tels taux d’augmentation doivent être expliqués. » Il est frappant de constater que « le nombre total de plaintes cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux en 2018 et 2019 est relativement proche les uns des autres. En 2020, une première augmentation par rapport à la moyenne de 2018/19 de 12,4% pour les problèmes cardiaques et de 12,9% pour les accidents vasculaires cérébraux peut être observée. En 2021, une deuxième augmentation, encore plus élevée, peut être enregistrée. Par rapport à la moyenne de 2018/19, cette augmentation plus massive est alors de 31,2% pour les problèmes cardiaques et de 27,4% pour les accidents vasculaires cérébraux.

Pour l’année 2020, il peut « sembler encore quelque peu plausible qu’un mélange inquiétant de l’émergence d’un nouveau type de virus et l’introduction de mesures sans précédent avec tous les dommages collatéraux aient conduit à une augmentation tragique des chiffres ». Le porte-parole poursuit: « Pour l’année 2021, cependant, un autre facteur inconnu semble avoir été ajouté, ce qui intensifie considérablement l’augmentation précédente. » En outre, en comparant les groupes d’âge, il est frappant de constater que « les taux d’augmentation les plus élevés se produisent en particulier dans les groupes d’âge qui ne sont généralement pas compris comme des groupes vulnérables au regard de la maladie Covid-19 ».

Demande : RKI et PEI devraient traiter scientifiquement les chiffres de déploiement

En ce qui concerne les « anomalies des augmentations, il faut examiner s’il existe un lien de causalité avec les effets secondaires du vaccin causés par le vaccin corona, qui sont de plus en plus au centre de l’attention des médias », selon la communauté des pompiers. En ce qui concerne « l’obligation de vaccination selon l’IfSG, qui a été introduite sans discrimination par les autorités pour tous les membres des pompiers de Berlin », la demande représente « une excellente raison du point de vue de la communauté des pompiers d’exclure complètement un tel lien – si des preuves scientifiquement étayées sont disponibles – et donc de réduire les réserves ».

Par conséquent, la communauté des pompiers « exhorte la direction de la brigade de pompiers de Berlin à lancer une enquête scientifique et ouverte sur un lien possible en coopération avec les experts de l’Institut Robert Koch (RKI) et de l’Institut Paul Ehrlich (PEI) en ce qui concerne les chiffres de déploiement disponibles ». Les institutions mentionnées pourraient également « vérifier si les observations faites à Berlin peuvent être transmises dans toute l’Allemagne ». Si une telle enquête « n’était pas ouverte malgré les questions ouvertes au vu des données mises au jour », « il devrait y avoir des raisons tout aussi valables à cela, en particulier compte tenu de la sécurité des citoyens et des membres des pompiers de Berlin ».

Jusqu’à l’achèvement de « toute enquête » et « l’existence de preuves scientifiquement étayées appropriées qui excluent clairement une relation de causalité », la communauté des pompiers exige maintenant « pour tous les membres concernés des professions respectives – y compris et surtout au-delà des pompiers – une suspension catégorique de la mise en œuvre de l’obligation de vaccination liée au secteur ».

Source : https://www.berliner-zeitung.de/news/berlin-feuerwehr-herzprobleme-und-schlaganfaelle-zahl-der-rettungseinsaetze-steigt-stark-an-li.222431

La question complète du député SPD Robert Schaddach et les réponses intégrales du Département de l’intérieur, de la numérisation et du sport du Sénat peuvent être trouvées ici




ASSELINEAU : que faire au second tour ? « tout sauf Macron ! »

[Source : Union Populaire Républicaine]

Tout est intéressant, avec des informations inédites.

À la minute 31, il parle aussi du risque d’injection ARNm (dont Macron s’est même vanté hier !) aux enfants de moins de 12 ans, et même de moins de 5 ans, dont les conséquences seraient irréversibles (dommages cérébraux graves).

Christine Côte




Voter macron ? La réponse du sabre au goupillon

[Source : lincorrect.org]

Ce dimanche, l’archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, a annoncé qu’il voterait pour Emmanuel Macron. Ancien commandant de la brigade parachutiste, le général Emmanuel Maurin lui a répondu dans une lettre qu’il accepte de rendre publique sur L’Incorrect.


Par Emmanuel Maurin

Monseigneur,

J’ai eu la stupeur de lire dans la presse votre déclaration qui annonce que « le citoyen Ravel votera Emmanuel Macron, bien entendu ».

Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui annonce vouloir inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution.

Bien entendu, vous voterez pour un candidat dont la majorité entend faire de l’euthanasie la grande cause sociétale du prochain quinquennat.

Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui souhaite légiférer pour la PMA sans père en attendant le trafic des GPA.

Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui trouve beau de rencontrer une femme voilée, préférant manifestement le racolage électoral à la dignité de la femme.

Bien entendu, vous voterez pour un candidat « plus capable de fédérer » après avoir pourtant fractionné à dessein la société en trois blocs et, accessoirement, avoir « emmerdé » les non-vaccinés (je précise que je suis trois fois vacciné).

Bien entendu, tout cela vous l’avez longtemps mûri, oint de votre onction ecclésiastique d’évêque et de successeur des Apôtres. Bien entendu, vous le dites en conscience.

Bien entendu, vous acceptez donc de porter votre part de responsabilité dans ces lois à venir.

Je pensais pourtant, naïvement sans doute, qu’en qualité de successeur des Apôtres, vous aviez à guider vos fidèles vers le Christ qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Souhaiteriez-vous aujourd’hui les guider vers l’impasse, le Mensonge et la Mort ? Impasse d’un projet de société libertaire qui détruit la famille, arrache l’homme de tous ses racinements comme disait Péguy pour une liberté chimérique et prométhéenne. Mensonge d’un projet de société qui nie la nature essentiellement mixte de l’humanité.

« Homme et femme il les créa », avez-vous entendu comme moi samedi soir lors de la veillée pascale.

Culture de mort d’une société qui ne reconnaît plus la dignité des plus fragiles et des plus diminués. Culture de mort d’une société sans Dieu qui dès lors, par peur et refus de la mort, ouvre grand la porte à l’eugénisme et au transhumanisme.

L’évêque de Carthage, Saint Cyprien disait au IIIe siècle : « Dès le début de mon épiscopat, je me suis fait une règle de ne rien décider d’après mon opinion personnelle sans votre conseil, à vous les prêtres et les diacres et sans le suffrage de mon peuple ». Manifestement dix-huit siècles plus tard, le citoyen-évêque Ravel s’est bien émancipé. Votre « bien entendu » sonne comme l’acte manqué d’un pasteur de l’Église qui préférerait la quiétude de l’approbation des puissants à l’affirmation à temps et à contretemps que la sagesse de Dieu est et reste une folie aux yeux des hommes.

Votre fallacieuse distinction entre l’évêque et le citoyen a pour seul et triste mérite, au pire de mal masquer une hypocrisie pharisienne, au mieux de voiler difficilement comme une sorte de gêne, une sorte de scrupule, comme un petit caillou dans la conscience d’un homme coincé dans le conformisme de l’entre-soi des gens respectables. Votre « bien entendu » sonne comme une recherche de respectabilité, il est comme l’acte manqué d’un pasteur de l’Église qui préférerait la quiétude de l’approbation des puissants à l’affirmation à temps et à contretemps que la sagesse de Dieu est et reste une folie aux yeux des hommes.

Je ne sais quel était votre but en faisant cette déclaration malheureuse. Je sais en revanche quel en est d’ores et déjà le résultat : une déchirure plus grande encore dans la tunique du Christ.

Monseigneur, à la personne que vous êtes, j’adresse l’expression de toute ma profonde considération. À l’évêque que vous êtes et au Pasteur que vous devriez être, l’expression de ma totale incompréhension, de mon entier désaccord et de ma profonde colère.

Emmanuel Maurin




Jean-Paul Brighelli sur l’école : de la fabrique du crétin au consommateur semi-illettré

[Source : lemediaen442.fr]

TVLibertés invite Jean-Paul Brighelli, agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans. Il répond à la question « Pourquoi l’Éducation nationale a-t-elle autorisé les dérives successives qui ont amené à l’apocalypse scolaire ? » L’École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l’agonie. Elle accomplit aujourd’hui ce pour quoi on l’a programmée voici un demi-siècle : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs semi-illettrés et satisfaits d’eux-mêmes.




Coup de tonnerre, un ultimatum de la Russie à Israël

[Source : jforum.fr]

Poutine exige le transfert immédiat de propriété de l’Eglise Alexandre Nevski, dans la Vieille Ville de Jérusalem

Le président russe Vladimir Poutine a exigé dimanche soir dans une lettre au Premier ministre Naftali Bennett que l’église Alexandre Nevski, dans la vieille ville de Jérusalem, soit immédiatement transférée aux mains des Russes, après qu’elle ait été promise par l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu. L’insistance de Poutine sur ce point impressionnant pourrait non seulement déclencher un affrontement diplomatique entre Israël et la Russie, mais risque également une vague de critiques de la part de l’ensemble de la communauté internationale. La reprise du différend sur l’église Alexandre Nevski, promise par l’ancien Premier ministre Netanyahu à Poutine après la libération d’un Israélien de prison russe en 2020, survient alors que la Russie exprime sa colère contre la position d’Israël concernant son invasion de l’Ukraine.

Convocation de l’Ambassadeur d’Israël, accusations du Ministère des Affaires étrangères russe

Dimanche, l’ambassadeur Alexander Ben Zvi a reçu une convocation au ministère des Affaires étrangères à Moscou pour clarifier les déclarations du ministre des Affaires étrangères Yair Lapid. « Il y a eu une tentative mal camouflée de profiter de la situation en Ukraine pour détourner l’attention de la communauté internationale de l’un des plus anciens conflits non résolus – celui palestino-israélien », a déclaré le ministère russe.

L’église Alexandre Nevsky, également connue sous le nom de cathédrale de la Sainte Trinité, est un atout important de l’église orthodoxe russe de Jérusalem

L’église Alexandre Nevski, également connue sous le nom de cathédrale de la Sainte Trinité, est un atout important de l’église orthodoxe russe de Jérusalem, située au cœur du quartier chrétien. Le lieu saint a fait la une des journaux en 2019, après l’emprisonnement de Naama Issachar à Moscou pour possession de cannabis sur le territoire russe. Afin de libérer le jeune Israélien, Netanyahou a promis à Poutine l’église Alexandre Nevski. La Russie en détient de facto la propriété  depuis 1890,  parce qu’elle était à l’origine revendiquée par l’Empire ottoman, elle a été reconnue comme appartenant au « glorieux royaume russe », un nom pour l’empire russe, qui n’existe plus aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, Moscou a demandé en 2017 qu’Israël reconnaisse la désignation ottomane du site. En 2020, Netanyahu a décidé que le litige de propriété sur le monument chrétien relevait de la catégorie des « lieux saints » et ne pouvait donc pas être résolu devant un tribunal. Peu de temps après, le commissaire israélien au registre foncier a en effet enregistré le gouvernement russe comme propriétaire de la cour d’Alexandre.

Une Commisssion qui ne s’est pas réunie et l’impatience russe monte, avec ses conséquences

Cependant, sous la nouvelle administration Bennett, la décision rendue par la Cour suprême a suspendu la reconnaissance finale. Un comité a été mis en place en 2021 pour déterminer la propriété, mais il ne s’était pas encore réuni. L’impatience russe ressurgit et la lettre que Poutine a envoyée à Bennett à ce sujet a été portée à l’attention du public par Sergei Stepashin, ancien Premier ministre russe et chef de l’association en charge des actifs russes au Moyen-Orient. Stepashin, au cours de sa visite en Israël, a critiqué Israël pour avoir bloqué le conflit de l’église Alexandre Nevski en raison de la guerre en Ukraine. »Maintenant, nous nous battons pour le retour de ce bien, et c’est très difficile : nous y étions presque, nous avons travaillé pendant cinq ans, nous avons trouvé tous les documents historiques, mais la situation avec l’Ukraine s’est produite, et Israël s’est comporté comme il le fait souvent – jouer avec les deux camps, jouer au ping-pong avec tout le monde », a déclaré le diplomate russe.  Alex Tanzer, un commentateur des affaires russes, affirme que la guerre en Ukraine et les sanctions de l’Occident ont transformé le différend sur l’Église Alexandre Nevski, d’un conflit local à petite échelle en un conflit international. Transférer cette propriété symbolique aux mains des Russes en ce moment pourrait entraîner de graves conséquences diplomatiques pour Israël.

JForum – Ynet




Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager

[Source : guyboulianne.com]

Par Guy Boulianne

Vous vous demandez pourquoi votre gouvernement vous empêche de voyager à l’intérieur ou à l’extérieur du Canada si vous n’êtes pas pleinement vacciné ? C’est qu’il vous trahit au plus haut niveau et qu’il vous enc*le tout aussi profondément. Entre un Justin Trudeau qui vient d’être nommé par António Guterres pour promouvoir le « développement durable » dans le monde par l’ONU et une Chrystia Freeland qui siège au conseil d’administration du Forum économique mondial (FEM) où elle côtoie sur une base régulière son fondateur Klaus Schwab, les Canadiens sont les pauvres victimes d’un complot de haute trahison en vertu du Code criminel canadien (L.R.C. (1985), ch. C-46(2)b). Oui, les gouvernements complotent contre vous. Cela ne veut pas dire que le secret soit nécessaire pour eux puisque, selon le dictionnaire Larousse, comploter équivaut à « avoir un comportement qui prête à penser qu’on prépare une action dirigée contre quelqu’un, quelque chose ; manigancer ». Les comploteurs n’ont plus besoin de se cacher comme autrefois car ils sont désormais rendus à l’étape de l’exécution de leurs plans machiavéliques pour vous asservir tous. On vous empêche de voyager car vous êtes des prisonniers à l’intérieur de votre propre pays jusqu’à ce que leur système de contrôle social numérique « à la chinoise » soit dûment implanté sur le sol canadien.

Sachez que les politiciens véreux n’en ont rien à foutre de vous. Ils n’en ont rien à foutre de la Constitution de votre pays. Ils n’en ont rien à foutre de votre vie ou de votre mort. Tout ce qu’ils veulent est de servir la Bête de l’événement et ainsi acquérir une miette de pouvoir. Mais ils s’apercevront que cette miette de pouvoir se délaiera rapidement et qu’il ne leur restera que le vide d’une coque sans âme.

En effet, le gouvernement du Canada, Air Canada et deux grands aéroports canadiens se sont associés au Forum économique mondial (FEM) sur un projet d’identification numérique qui pourrait nécessiter un système de type crédit social pour voyager. Ce projet est connu sous le nom “Known Traveler Digital Identity” (Identité numérique du voyageur connu). « Le groupe pilote, convoqué par le Forum économique mondial, est composé du gouvernement du Canada et des Pays-Bas, d’Air Canada, de KLM Royal Dutch Airlines, de l’aéroport international Montréal-Trudeau, de l’aéroport international Pearson de Toronto et de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol », écrit le FEM. Le KTDI est considéré comme un moyen de « promouvoir des voyages de passagers sûrs et fluides en prévision de l’évolution des comportements et des attentes des voyageurs, du besoin critique de renforcer la sécurité transfrontalière et de l’augmentation du nombre de passagers attendue au cours de la prochaine décennie ». Le site Web affirme qu’il est basé sur une « identité numérique décentralisée » qui permettra aux gouvernements de confirmer la preuve de citoyenneté et d’autres aspects de l’identité. Chaque fois qu’un gouvernement vérifie l’identité numérique (digital ID) d’une personne, elle est ajoutée à son dossier, ce qui peut affecter son statut.

Known Traveler Digital Identity (KTDI) est une vision de « surveillance par conception » pour le suivi et le contrôle des voyageurs plus dystopique que tout ce que nous avons vu auparavant. KTDI utiliserait un registre distribué basé sur une chaîne de blocs pour relier, via une application sur l’appareil mobile d’un voyageur, toutes les données suivantes :

  • Biométrie (initialement des images faciales, éventuellement aussi des empreintes digitales, etc.) ;
  • Pièces d’identité émises par le gouvernement (numéro de passeport, etc.) ;
  • Historique des voyages, y compris les journaux des passages frontaliers, des séjours à l’hôtel et éventuellement des locations de voitures et/ou d’autres événements ;
  • Journaux d’achat et éventuellement informations sur les comptes bancaires et/ou autres enregistrements financiers et de transaction ;
  • « Évaluation des risques » prédictifs et scores de profilage générés à chaque point « d’intervention » avant et pendant chaque voyage ou transaction.

Chaque séjour à l’hôtel, achat ou autre transaction deviendrait comme un passage frontalier estampillé de manière permanente dans votre passeport dans le cadre d’un « laissez-passer de voyage » numérique soumis à une inspection sur demande par les autorités aux points d’« intervention » ultérieurs. Toutes ces données sont destinées à être utilisées pour discriminer les voyageurs dont les profils pré-criminels liés à l’identité sont classés comme « à haut risque » ou « à faible risque » :

L’accès à un historique de voyage et à des journaux de transactions plus complets est un objectif de longue date des agences gouvernementales de surveillance et de contrôle des voyages. Conformément aux normes établies par l’OACI, un espace est réservé sur la puce RFID de chaque passeport électronique pour les données d’historique de voyage. Mais cela était destiné, pour autant que nous puissions en juger, uniquement aux données de passage des frontières ou d’entrée / sortie, et non aux journaux de séjours à l’hôtel ou à d’autres transactions. À notre connaissance, peu de pays ont enregistré des données d’historique de voyage sur des puces RFID de passeport, probablement en raison de l’espace limité réservé dans la structure des données et des complications liées à la modification ou à l’ajout en toute sécurité des données sur la puce une fois qu’elle est écrite pour la première fois et signé numériquement par le gouvernement émetteur.

Lors d’une présentation à la conférence Hotel Electronic Distribution Network Association (HEDNA), des représentants d’Accenture (le maître d’œuvre du FEM pour le projet KTDI) et Marriott se sont vantés de la façon dont, sur la base des données KTDI, un individu pouvait être choisi parmi une foule pour « liste noire » utilisant la reconnaissance faciale automatisée, « sans arrêter ni reconnaître la caméra ». Il peut donc être utilisé pour une surveillance de masse subreptice et non consensuelle.

Les partenaires du projet KTDI incluent des agences gouvernementales (DHS, OACI, INTERPOL, etc.) et les industries aériennes et informatiques des compagnies aériennes (IATA, Amadeus, etc.). Mais ce n’est pas tout. Parmi les autres partenaires du projet KTDI figurent Google (Google a acquis un fournisseur de système de réservation informatisé en 2010, mais on ne sait pas à quel titre Google participe au projet KTDI), les chaînes hôtelières Marriott and Hilton (basées aux États-Unis) et Accor (basées en France), et la société de traitement des paiements et des cartes de crédit Visa.https://www.youtube.com/embed/hyFLmnb2xHM?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=fr&autohide=2&wmode=transparent

La dystopie totalitaire du Forum économique mondial devient réalité

En janvier 2018, un projet pilote de surveillance des voyageurs aériens, commandé par le Forum économique mondial, a été approuvé à Davos.

A l’époque, l’économiste Norbert Häring présentait le projet Known Traveler Digital Identity (KTDI) comme une « dystopie totalitaire ». Un rapport de suivi montre que les multinationales associent avec succès les gouvernements et l’UE à leurs plans. Le Covid-19 accélère considérablement la mise en œuvre et Bill Gates nous fait savoir par inadvertance comment.

À l’instar du rapport de 2018 intitulé “The Known Traveller: Unlocking the potential of digital identity for secure and seamless travel” (Le voyageur connu : Libérer le potentiel de l’identité numérique pour un voyage sécurisé et fluide), ce livre blanc plus technique de KTDI intitulé “Known Traveler Digital Identity Specifications Guidance” (Guide des spécifications d’identité numérique des voyageurs connus) a été publié sans fanfare sur Internet, en mars 2020. Ces rapports, préparés par le cabinet de conseil Accenture, sont destinés à être lus uniquement par des personnes du secteur de la surveillance et de la sécurité numériques. Pour des raisons compréhensibles, ces personnes préfèrent parler d’identité numérique plutôt que de contrôle ou de surveillance numérique.

Voici comment le schéma KTDI est censé fonctionner : nous téléchargeons des informations nous concernant dans une base de données — ou autorisons d’autres à le faire. Tout d’abord, cela devrait être une preuve d’identité des autorités, mais aussi nos antécédents de voyage, les données bancaires, les chambres d’hôtel, les réservations de voitures de location, les documents des universités, des bureaux gouvernementaux et bien plus encore. Si nous voulons franchir une frontière, nous donnons préalablement aux autorités accès à cette base de données, afin qu’elles puissent voir à l’avance que nous sommes inoffensifs. Grâce à la reconnaissance faciale et à notre smartphone (idéalement) biométriquement lié, ils peuvent nous reconnaître au passage de la frontière. Si nous avons été suffisamment diligents dans la fourniture de données, nous serons autorisés à contourner les files d’attente des autres voyageurs, bénéficiant d’un traitement préférentiel et de contrôles minimaux. Toutefois, comme il est indiqué dans le premier rapport KTDI, en cas de doute sur les intentions d’un voyageur, l’agent des frontières peut, sur la base des informations fournies à l’avance, poser à la personne concernée des questions plus approfondies, par exemple « pour mieux comprendre ses activités récentes ».

On peut facilement imaginer à quel point cette diffusion des données sera « volontaire » une fois le système mis en place. Ce sera du genre : vous pouvez librement choisir si vous voulez entrer dans le pays et remettre la clé de vos données, ou si vous préférez rester à l’extérieur. Un essai est déjà en cours par les autorités frontalières du Canada et des Pays-Bas, avec les compagnies aériennes KLM et Air Canada dans les aéroports d’Amsterdam, de Toronto et de Montréal.

Les entreprises participantes, telles que Visa et Google, ne développent pas un tel système pour les autorités policières à leurs propres frais uniquement par sens du devoir cosmopolite. Le rapport KTDI 2018, ainsi que le livre blanc actuel, indiquent tous deux que l’autosurveillance à la frontière sert à créer une masse critique de participants à la norme de partage de données interopérable à l’échelle mondiale qui doit être introduite.

Les autorités frontalières sont simplement le catalyseur idéal d’un système mondial de surveillance de masse assistée par les citoyens et de partage de données, impliquant progressivement tous les gouvernements du monde. Une fois que les États-Unis et quelques autres grands pays auront pris part à ce programme, les citoyens d’un pays dont le gouvernement refuse de participer auront de grandes difficultés à voyager à l’étranger.

Une fois que tous les gouvernements auront adhéré à cette norme pour l’échange volontaire forcé de données avec les citoyens, il est prévu que nous serons également autorisés à transmettre nos données dans les interactions quotidiennes avec les entreprises et les autorités. Dans les deux rapports, la santé, l’éducation, la banque, l’aide humanitaire et les élections sont les domaines mentionnés.https://www.youtube.com/embed/cnUAQKKnEAU?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=fr&autohide=2&wmode=transparent

Un système global et totalitaire

Le livre blanc de KTDI précise la grande ambition du projet dans ses conclusions :

« Ce document décrit l’ambition de KTDI de fournir les bases d’un écosystème d’identité décentralisé accepté à l’échelle mondiale. Un développement plus poussé et une adoption plus large dépendent de la maximisation de l’interopérabilité des échanges de données et de la confiance fédérée. Le succès reposera sur la coopération entre les gouvernements mondiaux, les régulateurs, l’industrie aéronautique, les fournisseurs de technologie et d’autres acteurs pour établir des normes et des spécifications mondiales pour la conformité de toutes les parties prenantes. »

Les conditions d’application de cette norme mondiale de surveillance sont excellentes. Le projet Known Traveler utilise des normes techniques pour les informations d’identification vérifiables et les identifiants décentralisés tels qu’ils sont actuellement développés par le World Wide Web Consortium (W3C). Le W3C est l’organisme de normalisation le plus important pour l’Internet et est dominé par les entreprises américaines d’Internet et de télécommunications.

Les membres du W3C recoupent fortement ceux de la Decentralized Identity Foundation, que des multinationales telles que Microsoft et de nombreuses petites entreprises du secteur de la sécurité numérique ont fondée pour faire progresser les normes mondiales de contrôle d’identité. Les entreprises qui composent ce groupe ont souvent des liens très étroits avec la communauté du renseignement. US Homeland Security a été impliqué dans le projet Know Traveler depuis le début. Lors des forums d’identité numérique pertinents, des représentants d’entreprises des industries de l’identité et de la sécurité numériques se mêlent aux représentants de toutes les agences de sécurité et de renseignement concernées.

Volontariat forcé

L’astuce est la fiction du volontariat, le consentement explicite, s’il est extorqué, à l’utilisation des données, que vous devez donner chaque fois que vous souhaitez recevoir un service gouvernemental dans ce système ou si vous souhaitez simplement payer quoi que ce soit par voie numérique. Ceci est similaire à ce qui vous arrive si vous vous déplacez sur le World Wide Web aujourd’hui. Vous devez constamment accepter volontairement de surveiller les demandes des opérateurs du site Web ou simplement choisir de rester à l’écart.

Le système mondial envisagé a un aspect particulièrement pernicieux, qui tourne en dérision l’autonomie et le contrôle souvent annoncés de ceux qui sont supposés posséder leurs données :

« Les attributs d’identité sont attestés et fournis par les autorités émettrices (c’est-à-dire le numéro de passeport, les coordonnées bancaires). Une autorité émettrice peut également révoquer un VC (identifiant virtuel) qu’elle avait précédemment émis en mettant à jour l’accumulateur cryptographique basé sur la blockchain en conséquence. »

Imaginez à quoi cela ressemblera lorsque ce système sera mis en place comme prévu dans le monde entier, dans tous les pays, aussi répressifs soient-ils. Supposons que l’abolition de l’argent liquide – qui est menée en parallèle par plus ou moins le même groupe d’entreprises et d’agences – soit menée à bien. Pour tout ce que vous voulez faire ou payer, vous dépendez de la présence d’une coche aux bons endroits dans la base de données sur vous. Si vous tombez en disgrâce auprès de votre propre gouvernement, il pourrait supprimer la coche de vos informations d’identité et vous visser, même si vous n’êtes pas dans le pays. Votre banque peut faire de même.

Si cela vous arrive, vous pouvez essayer de continuer pendant un certain temps. Mais finalement, vous devrez peut-être faire ce que le héros de la science-fiction “Soleil à crédit” de Michel Grimaud (1975) a dû faire. Lorsque sa carte électronique, dont tout le monde avait besoin pour se déplacer et se nourrir, a été confisquée par l’un des guichets automatiques, il s’est volontairement présenté aux portes de la prison et est resté volontairement en prison jusqu’à sa libération, car sinon il serait mort de faim.

Si le gouvernement américain ou les algorithmes contrôlés par ses agences ont quelqu’un dans le monde en vue, ils peuvent faire la même chose. Soit ils demandent au gouvernement ou aux banques respectifs d’invalider tous les documents numériques de la personne cible, soit les sociétés Internet américaines qui contrôlent le système peuvent le faire, soit les agences privées américaines de notation de crédit réduisent la cote de crédit.

Une grande partie de cela est déjà possible aujourd’hui et se fait, mais pas souvent à des particuliers. Mais le système ne sera complet et parfait que s’il existe une norme technique mondialement acceptée qui permet d’accéder à toutes ces données et documents de n’importe où. Ce n’est qu’alors que Washington (ou plutôt Fort Meade et Langley) pourront contrôler à partir de leurs ordinateurs personnels tout le monde dans tous les coins participants du monde. Dans le même temps, les gouvernements nationaux autoritaires pourront contrôler tout le monde dans leur propre sphère d’influence, qu’ils soient chez eux ou à l’étranger.

C’est l’agenda derrière le travail intense que l’USAID, Gates et le Forum économique mondial font, avec l’aide d’une ONU dépendante, pour créer des identités numériques pour chaque personne sur le globe. Ils travaillent à travers ID4Africa, ID2020 et une douzaine d’autres initiatives et consortiums similaires avec ID dans leurs noms.

Rapport minoritaire rechargé

Tout le monde peut alors être guidé par un anneau nasal normalement imperceptible. Cependant, cela pourrait être brutalement tiré, même si vous n’avez rien fait du tout, simplement parce qu’un algorithme conclut que vous êtes un type qui, statistiquement, pourrait bientôt causer des problèmes, comme dans le film “Minority Report”. L’ambition d’y arriver est documentée dans le premier rapport KTDI du Forum économique mondial avec une citation en surbrillance du directeur de Google, Rob Torres :

« Les entreprises technologiques ont fait des progrès majeurs dans l’exploration de données, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle permettant une analyse prédictive améliorée. En combinaison avec les informations fournies par les passagers, ces technologies peuvent être utilisées par les gouvernements pour… analyser des modèles complexes de mégadonnées dans le but de prévoir les risques de sécurité aux frontières. »

La citation indique clairement que l’identité numérique ne consiste pas simplement à donner à chacun un moyen facile de prouver qui vous êtes au moyen d’un certificat de naissance numérique ou d’une carte d’identité numérique, comme ils essaient de nous le faire croire. Si vous n’êtes pas encore convaincu, voici une autre citation, extraite du “EU blockchain observatory report on digital identity and blockchain” (Rapport de l’observatoire de la blockchain de l’UE sur l’identité numérique et la blockchain) :

« Lorsque nous parlons d’identité numérique, nous devons la comprendre comme la somme de tous les attributs qui existent à notre sujet dans le monde numérique, une collection de points de données en croissance et en évolution constantes. »

Ainsi, l’identité numérique signifie tout ce qui peut être stocké numériquement et qu’il y a à savoir sur nous, nos actions et nos préférences. Il s’agit d’introduire tout ce que l’on sait sur une personne dans une base de données qui peut être exploitée par toutes les entreprises et tous les gouvernements participants et manipulée par eux à tout moment. De sorte que les entreprises peuvent nous diriger en tant que bétail de consommation dans le bon corral et nous tondre chacun de nous individuellement et de manière optimale, et nous avoir comme des bêtes de somme peu exigeantes et obéissantes. Il s’agit pour les gouvernements et les entreprises d’être en mesure de détecter très tôt toute personne qui pourrait vouloir sortir du système ou casser le système.

Remarquablement, le Forum économique mondial affirme qu’il n’a pas encore proposé de concept pour la gouvernance de cette infrastructure de contrôle totalitaire mondiale, c’est-à-dire qui devrait être aux commandes de ce système. Le Livre blanc dit :

« Les travaux sur la définition et le développement d’un cadre de gouvernance approprié pour le concept KTDI se poursuivent et seront abordés dans un prochain rapport. »

En d’autres termes, les gouvernements sont censés s’engager dans ce concept sans que l’on sache qui tirera les ficelles. En réalité, bien sûr, c’est assez clair. C’est Washington et les grandes entreprises américaines, directement ou par l’intermédiaire d’organismes internationaux tels que le Forum économique mondial, le W3C, le GAFI et bien d’autres, qu’ils dominent.

Les gouvernements et l’ONU se sont alignés

Néanmoins, les gouvernements et une ONU dépendante de l’argent des entreprises semblent très désireux de participer à ce système de surveillance mondial développé par les multinationales et la US Homeland Security. Il est commercialisé par les entreprises participantes de l’industrie de la sécurité et de l’identité sous le nom euphémique d’identité auto-souveraine (SSI).

A Bruxelles, ce terme, SSI, s’impose. Le Comité économique et social européen, un organe de l’UE au sein duquel les associations d’employeurs, les syndicats et d’autres groupes d’intérêt sont censés représenter la « société civile organisée », a élaboré un cadre européen d’identité souveraine (eSSIF). C’est presque un contre un la dystopie décrite dans les rapports du Forum économique mondial.

Les gouvernements de 21 pays, dont l’Allemagne, ont formé un “partenariat européen de la blockchain” trois mois seulement après la réunion du Forum économique mondial de 2018 au cours de laquelle le concept de voyageur connu a été présenté. Ce partenariat semble viser à faire progresser le concept de surveillance du Forum économique mondial dans son incarnation européenne eSSIF. L’un des objectifs de travail de ce partenariat, comme indiqué dans la présentation du Comité économique et social en lien ci-dessus, est de savoir comment préserver les valeurs démocratiques européennes dans la mise en œuvre des SSI. Bonne chance avec ça !

Il existe plusieurs autres groupes et partenariats au niveau européen pour la mise en œuvre du SSID et il existe divers groupes associés aux Nations Unies au niveau mondial. Il devrait déjà être clair que KTDI et SSI ne sont pas des idéaux irréalistes de Washington et des entreprises technologiques, mais un plan réaliste qui est déjà mis en œuvre à l’échelle mondiale.

Le Covid-19 accélère beaucoup les choses

Les réactions des gouvernements à la Covid-19 en Corée du Sud et en particulier à Wuhan, en Chine, et des programmes similaires qui devraient bientôt être mis en œuvre en Occident, accélèrent le glissement mondial vers un contrôle algorithmique total de la population. À Wuhan, si vous ne pouvez pas afficher un bouton vert sur votre smartphone de surveillance qui signale que vous n’êtes probablement pas infecté, vous êtes interdit d’accès à la plupart ou à toutes les formes de transport en commun et vous n’êtes pas autorisé à entrer dans les restaurants ou à vous enregistrer dans les hôtels. En Corée du Sud, les enregistrements des caméras de surveillance, les données des cartes de crédit et les données GPS sont évalués pour identifier et suivre les porteurs potentiels de virus.

Dans une entrevue vidéo du 24 mars 2020, le deuxième homme le plus riche et probablement le plus puissant du monde est interviewé par le modérateur de TED Chris Anderson à propos de la stratégie corona américaine. Dans sa pose de pouvoir décontractée habituelle, Bill Gates parle comme s’il était président des États-Unis ou chef de l’ONU. L’interview devient particulièrement intéressante lorsque Gates en vient à l’immunité présumée des personnes qui se sont déjà remises d’une infection. Gates relie cela à la question de savoir comment et quand les restrictions de voyage peuvent être assouplies :

« Finalement, nous devrons avoir un certificat indiquant qui est une personne récupérée, qui est une personne vaccinée, parce que vous ne voulez pas que des gens se déplacent dans le monde où vous avez certains pays, qui ne le contrôleront pas, malheureusement. Vous ne voulez pas bloquer complètement la capacité de ces personnes à aller et revenir et à se déplacer. »

Et puis vient la phrase doublement intéressante :

« Il y aura donc éventuellement ce type de preuve d’immunité numérique, qui facilitera la réouverture mondiale. »

Cette dernière phrase est doublement intéressante à cause du mot « numérique » et parce que la phrase n’est contenue que dans une version légèrement plus longue de la vidéo que quelqu’un a téléchargée pour la préserver. Dans la vidéo officielle de TED, cette phrase a été coupée (à la minute 34:27). Selon les commentaires sous la vidéo plus longue, cela s’est produit dans l’après-midi du 31 mars. C’est étonnant, car la seconde moitié de la phrase sur la réouverture des frontières est en fait une très bonne conclusion sur ce sujet, avant que l’intervieweur ne pose la question suivante. On ne le couperait pas pour des raisons journalistiques. La couper par souci de brièveté n’aurait pas beaucoup de sens, car elle ne dure que deux ou trois secondes et la coupure est perceptible.

C’était vraisemblablement le mot « numérique » qui devait être supprimé. Car cela invite à des questions qui mènent finalement à tout ce qui constitue le programme Known Traveler. Dans ce qui reste de la vidéo officielle, Gates ne parle que d’un certificat. Cela invite à comprendre ce dont il parle : seuls ceux qui ont un certificat d’immunité délivré par une autorité sanitaire peuvent réserver un vol, et seuls ceux qui peuvent le produire peuvent monter à bord d’un avion et passer l’immigration. Ce serait assez facile à mettre en œuvre et relativement sans problème.

Avoir le certificat en version numérique semble plus pratique, car ce serait plus rapide et plus facile. Mais si une preuve d’immunité numérique pour les voyages internationaux doit être (machine-)utilisable à l’échelle mondiale, elle a besoin d’une norme mondiale pour le certificat, d’un emplacement de stockage pour les certificats considéré comme sûr et généralement accessible, d’une norme d’échange de données qui fonctionne partout, et une norme mondiale pour certifier l’authenticité d’une preuve numérique. Le Known Traveler Program, piloté par la US Homeland Security et le Forum économique mondial, veut développer et mettre en œuvre tout cela. Bill Gates est l’un des membres les plus influents du Forum économique mondial, sinon le plus influent.

Google et Apple viennent à la rescousse

Le 10 avril 2020, Google et Apple ont annoncé qu’ils coopéreraient afin de permettre aux applications de suivi des contacts d’être interopérables sur les systèmes d’exploitation Adroid et iOS à partir du mois de mai suivant et de programmer la capacité de suivi dans leurs propres systèmes d’exploitation peu après. La recherche des contacts nécessite que les autorités sanitaires puissent alimenter le système, dont le numéro de téléphone est connecté à une personne testée positivement. Celui-ci peut facilement être complété en cochant la case convalescence ou vaccination. Et voila, le programme Known Traveler est prêt dans une première application.

Et comme il se doit, le volontariat, la souveraineté sur ses propres données (Self-Sovereign Identity) est totalement préservée. Chacun peut décider par lui-même s’il veut voyager et utiliser l’application de suivi ou s’il préfère rester à la maison.

Étant donné que Google et Apple travaillent de toute façon en étroite collaboration et en toute confiance avec les autorités de sécurité et les services secrets, il ne sera pas difficile d’ajouter d’autres domaines d’application. Tout d’abord, les autorités de sécurité peuvent cocher la case « ne peut pas voyager » ou « à surveiller » si nécessaire. Encore plus intéressant, la fonction de suivi des contacts peut être utilisée pour établir un réseau de contacts de personnes à surveiller et pour ajouter ces contacts à la liste. Au-delà de cela, le système pourrait être affiné davantage selon les besoins dans le sens de ce qui est décrit dans les rapports Known Traveler qu’Accenture a produits pour le FEM.

Grâce à la Covid-19, le Brave New World prend forme bien plus rapidement qu’on ne l’aurait cru. Et grâce à la Covid-19, beaucoup ou même la plupart des gens trouveraient actuellement un tel pouvoir totalitaire souhaitable. La Covid-19 est un cadeau du ciel pour les plans du Forum économique mondial.https://www.youtube.com/embed/y_GFx1uXdhk?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=fr&autohide=2&wmode=transparent


TÉLÉCHARGEMENT DES RAPPORTS DU KNOWN TRAVELER DIGITAL IDENTITY :
SOURCES ET RÉFÉRENCES :



Suppression du corps diplomatique : est-ce la fin de la diplomatie française ?

[Source : Sud Radio]

La suppression du corps diplomatique par Emmanuel Macron dans l’entre deux tours sonne-t-elle la fin de la diplomatie française ?

Que signifie la suppression du corps diplomatique par le gouvernement qui vient d’être annoncée par décret à la veille de l’élection présidentielle ? Est-ce la fin de siècles de diplomatie française ?

« Comment va-t-on former les diplomates ? »

« C’est présenté comme le sous-produit de la suppression de l’ENA, son remplacement par un institut national du service public, explique Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France. Il a été créé en janvier, et qui va former des administrateurs de l’État pour tous les ministères. Aussi bien les finances que les affaires sociales que le ministère des affaires étrangères. »

« Évidemment, cela pose un problème, estime-t-il. On a vu apparaître, il y a quelques jours, un décret supprimant le corps des affaires étrangères. Effectivement, classe politique et médias s’émeuvent de cette suppression. Comment va-t-on former les diplomates ? »

Diplomatie : des postes à la disposition du gouvernement

« Il existe un concours spécial d’accès au Quai d’Orsay pour les personnes parlant coréen, chinois, ayant fait les langues orientales, rappelle l’auteur de L’Inde contre vents et marées aux éditions Temporis. C’est un concours particulier. Comme le Quai d’Orsay aura toujours besoin de sinologues, de japonologues, il faudra aménager le maintien de quelque chose qui ressemble à ce concours. » Les adversaires de cette réforme parlent d’une République des copains ? « C’est en effet le risque. Si on nomme des gens qui n’ont pas appris le métier, il faudra une doublure, un numéro deux. C’est ce qui se passe aux Etats-Unis, et aussi chez nous. »

« Les gens s’inquiètent aussi des postes d’ambassadeurs, rappelle Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France. Comme les postes de préfet, ils sont à la disposition du gouvernement, de par la constitution. Chez nous, l’habitude a été prise que les ambassadeurs soient issus du corps diplomatique, mais pas nécessairement. La question maintenant est de savoir si le choix des ambassadeurs se fera parmi les gens ayant fait la majeure partie de leur carrière au quai d’Orsay ou pas. Il faut qu’il se constitue une sorte d’académie diplomatique pour donner une formation supplémentaire à ceux qui qui viendront travailler chez lui. »




La France octroie en catimini de grands privilèges, immunités et facilités aux organisations internationales

[Source : Nexus]

Les élections présidentielles de 2022 ont tôt fait d’occulter la plupart des actualités. Il n’empêche que les débats et polémiques de l’entre-deux-tours n’interrompent pas le processus législatif : le 13 avril 2022, une ordonnance en faveur des privilèges, immunités et facilités accordés principalement aux organisations internationales ayant leur siège ou un bureau en France a été adoptée.

Publiée au Journal officiel le 14 avrill’ordonnance no 2022-533 a de quoi faire pâlir tout citoyen en quête d’équité sociale.

◆ Une ordonnance passée sous les radars

À la date du 18 avril 2022, nous n’avons repéré aucun média mainstream ayant fait de ce texte de loi l’un de ses titres, l’actualité étant largement occupée par l’entre-deux-tours et la guerre en Ukraine.
Le nombre de références à l’ordonnance no 2022-533 sur les moteurs de recherche ou au sein des médias alternatifs était tout aussi famélique, malgré un contenu de nature à éveiller fort naturellement la curiosité et la vigilance citoyennes.

◆ Ordonnance ou passe-droit temporaire ?

L’ordonnance no 2022-533, établie à partir d’un rapport du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et constituée de 19 articles, énonce « la nature, les conditions et les modalités d’octroi par le Gouvernement de privilèges, immunités et facilités à des organisations internationales, des agences décentralisées de l’Union européenne et à certaines associations ou fondations ».

L’ordonnance entend par organisation internationale « une institution créée par un accord international, constituée d’États et dotée d’une personnalité juridique internationale propre ». Le Sénat en répertorie dans ce document accessible en ligne : on peut y trouver l’Onu, l’OMS, la Banque centrale européenne, le FMI, ou la Commission européenne. Elle n’est pas complète, puisque certaines organisations comme le Forum économique mondial, n’y figurent pas.

Ces avantages peuvent être octroyés « par décret en Conseil d’État, à titre temporaire, à une organisation internationale qui installe son siège principal ou un bureau en France, dans l’attente de l’entrée en vigueur d’un accord international entre la France et cette organisation lui conférant de tels privilèges, immunités et facilités. […] dans la limite d’une durée de vingt-quatre mois à compter de la date de parution du décret ». Si cet accord international a été conclu, mais n’est pas en vigueur à l’expiration de ce délai, il pourra être « prorogé d’une durée n’excédant pas douze mois ».

Certains de ces avantages pourront également être octroyés à une organisation internationale qui organise une conférence internationale sur le territoire français.

International Organisations on Social Media 2017

◆ Des exonérations en cascade

Même s’ils ne sont que temporaires, examinons de plus près les avantages prévus pour une organisation internationale, tant pour les personnes physiques que morales. Les exonérations énoncées sont nombreuses : exonération de TVA « sur les livraisons de biens et les prestations de service destinées à son usage officiel » ; de taxe d’habitation ; de divers droits de douanes et taxes, par exemple sur le carburant et le fioul domestique de chauffage, ou sur l’achat de vins et d’alcools dans les limites d’un quota annuel ; de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ; de taxes sur l’achat de véhicules de service, de l’impôt sur le revenu sur les traitements et salaires versés en France par l’organisation internationale. La liste n’est pas exhaustive.

◆ Immunités et exemptions

L’organisation internationale aura également le droit de :

« délivrer des laissez-passer et de les faire reconnaître par les autorités françaises comme des documents de voyage ».

Ses fonctionnaires auront droit à « l’immunité de juridiction pour les seuls actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions officielles, y compris leurs paroles et écrits pour lesquels cette immunité perdure à l’expiration de leurs fonctions ». Une forme d’immunité juridique ?

Le gouvernement pourra « solliciter auprès de l’organisation internationale la levée des immunités octroyées en application de la présente ordonnance si elles peuvent être levées sans porter préjudice aux intérêts de celle-ci ». Si les intérêts nationaux et ceux de l’organisation internationale étaient mis en danger, on peut se demander lesquels seront protégés en priorité…

◆ L’ordonnance, un outil ministériel et présidentiel avant tout

Un rappel de la définition juridique d’une ordonnance s’impose. Selon le site officiel du gouvernement vie-publique.fr :

« Le Gouvernement peut demander au Parlement l’autorisation de prendre lui-même des mesures relevant normalement du domaine de la loi, afin de mettre en œuvre son programme (art. 38 de la Constitution). L’autorisation lui est donnée par le vote d’une loi d’habilitation. Ces actes sont appelés des ordonnances. […]  Les ordonnances sont ensuite prises en Conseil des ministres et doivent être signées par le président de la République. […] Les ordonnances entrent en vigueur dès leur publication»

Si le Parlement semble évincé du processus de décision, il devra tout de même ratifier ou non le texte : « Une fois ce projet déposé, soit l’ordonnance est approuvée (ratifiée) par le Parlement et acquiert la valeur de loi, soit le Parlement refuse la ratification et l’ordonnance devient caduque, l’état du droit antérieur étant rétabli. »

Des questions au sujet de ce texte méritent assurément d’être posées : le délai de demande de ratification du Parlement sera-t-il respecté et l’ordonnance se transformera-t-elle alors en loi durable ? Quels sont les raisons et les objectifs de ces privilèges, immunités et facilités ? Pourquoi les avoir mis en place en urgence et en catimini en pleine période électorale ? Les vainqueurs des élections en changeront-ils par la suite le caractère temporaire avec une nouvelle ordonnance ?…