Le président du Salvador révèle l’existence de rituels sataniques de sacrifice d’enfants dans son pays

Après avoir sauvé le pays de la mainmise des gangs qui l’avaient contaminé, le président du Salvador a déclaré (le 5 juin) à Tucker que le MS 13 participait à des rituels sataniques de sacrifice d’enfants.

« Il y a une guerre spirituelle et une guerre physique. Si vous gagnez la guerre spirituelle, cela se reflétera dans la guerre physique. Si nous avons remporté une victoire impressionnante, c’est parce que nous avons gagné la guerre spirituelle… »




Le tableau d’ensemble de l’Histoire : des leçons pour aujourd’hui

[Source : arcaluinoe.info]

[Illustration : Image : AP]

Par Mees Baaijen

Cette présentation est basée sur mon livre Les Prédateurs contre Le Peuple, qui est disponible en sept langues sur substack.

L’arbre de la connaissance du bien et du mal

L’arbre et le serpent faisaient partie du Paradis ! Par dessein divin, les êtres humains créatifs et curieux n’ont pas pu y résister : pour nous mettre tous à l’épreuve ?

Un développement sans précédent du potentiel humain a pris son essor, tant pour le Bien (agriculture, science, art, écriture, artisanat, certaines technologies) que pour le Mal (esclavage, usure, abus, guerres, certaines technologies).

Les sociétés hiérarchisées (souvent fondées sur l’esclavage) et les technologies améliorées qui en ont résulté ont conduit à la mondialisation il y a déjà 5000 ans : le commerce mondial est devenu le commerce des « riches » (lingots, esclaves multicolores, épices, produits de luxe).

Le capital

La richesse du commerce a permis d’énormes accumulations de capitaux, un peu partout, en Asie, en Afrique et en Europe. L’usure s’envole, les oligarchies se développent. Mais seule l’Europe est devenue le « monstrueux façonneur de l’histoire du monde » (Braudel) : pourquoi ?

Vers 1500, un nouveau plan de domination mondiale est né en Méditerranée, par les Vénitiens, les Génois et les ex-Juifs ibériques : il s’agit de la Glafia. Il s’agit d’une classe de prédateurs composée de familles dynastiques de banquiers et de marchands, qui ne sont liées à aucune nation, religion, race ou ethnie, et pour qui la finalité satanique — faire de la terre leur ferme privée avec nous, les humains, leur bétail — justifie tous les moyens.

Ils savaient que leur domination sur le monde ne pouvait être établie que par l’intermédiaire de mandataires (secrets). Par coïncidence, les États-nations étaient en plein essor en Europe.

Les États-nations, premiers mandataires nationaux de la Glafia

Les banquiers génois avaient découvert comment ils pouvaient « contrôler à distance » l’empire espagnol grâce à des capitaux mobiles. La Glafia a ensuite utilisé ce modèle de manière systématique. Elle a infiltré et capturé les futurs États-nations européens, qu’elle a contrôlés par le biais de banques centrales usuraires (protégées par des lois), de capitaux (corruption et investissement) et de fausses démocraties (tromperie). Cette fusion unique entre l’État et le capital a été la clé de leur succès (F. Braudel, G. Arrighi). Les anarchistes avaient raison sur le rôle perfide de l’État-nation !

En dominant le système monétaire (banques centrales) et en injectant des capitaux dans les États-nations capturés (mais officiellement « autonomes »), des projets normalement impossibles — découvertes à grande échelle, colonisation, révolutions, guerres, science, technologie et « développement » — sont devenus possibles, mettant fin à la phase de croissance organique.

Les cycles hégémoniques

L’Espagne catholique, qui était alors le plus grand empire du monde, a été mise à l’écart en tant qu’hégémon, parce qu’elle n’était pas favorable à l’usure et aux juifs. À partir du début des années 1500, la Hollande et l’Angleterre ont été progressivement préparées à devenir les hégémons suivants, désormais protestants.

La Réforme, l’indépendance des Pays-Bas vis-à-vis de l’Espagne, la révolution de Cromwell et la Glorieuse Révolution en Angleterre, les banques centrales et les « démocraties » en Hollande (1609) et en Angleterre (1694), et la Compagnie des Indes orientales dans les deux cas, ont toutes été pilotées et financées par la Glafia. Chaque cycle hégémonique se divise en trois phases : une phase marchande ou d’accumulation (souvent financée par l’hégémon précédent), une phase d’expansion industrielle et enfin une période de financiarisation, dominée par le secteur bancaire (les premiers marchands sont devenus des banquiers). Dès les années 1830, les États-Unis étaient préparés (l’argent de Rothschild a mis en place les barons voleurs, la guerre civile, etc.) La phase de financiarisation — et finale — a commencé dès 1971 (même Imagine des Beatles en faisait partie !).

Au cours des cent dernières années, la Chine et la Russie ont été préparées à devenir les nouveaux chevaux oligarchiques du char de la Glafia, dans le cadre de la même fusion du capital et de l’État. Cette opération hégémonique se présente sous la marque brillante de l’ordre mondial multipolaire, mais elle est dirigée par les mêmes prédateurs. Pendant ce temps, l’Occident encore endormi subit une démolition contrôlée.

Lors des précédents changements hégémoniques, les guerres ont toujours été au menu. Il en va de même aujourd’hui, avec un changement inédit de l’Ouest vers l’Est. Les « élites » occidentales savent que l’Est prendra irrévocablement le relais (Macron, 2019), mais avant cela, les deux parties (les deux mandataires de la Glafia !) se sont entendues sur une guerre de théâtre sanglante en Ukraine, pour se débarrasser de leur ancien matériel, tester leurs nouvelles armes, entraîner leurs armées (Russie) et se remplir les poches et les coffres-forts à ras bord.

Gaza répond à un objectif similaire. Selon le nouveau paradigme, les Israéliens déshumanisés (par la volonté de la Glafia, ils ont été dupés pour entrer dans la cage dans laquelle ils ont été constamment aiguillonnés) sont un obstacle qui doit être éliminé. Si l’on en croit Scott Ritter, Israël est déjà en échec et mat.

La méthodologie pour coloniser le globe

On peut distinguer trois phases :

  1. La découverte et la conquête du tiers-monde, le fruit le plus facile à cueillir (commencée au XVe siècle, achevée en 1914), pour ensuite transformer toutes les colonies en États-nations « autonomes », sous l’autorité d’élites subordonnées.
  2. La conquête de l’Eurasie avec ses 13 grands Empires, le fruit de l’effort (préparé de longue date, avec la Première Guerre mondiale en 1914 comme ouverture) : le Grand massacre de l’Eurasie au 20siècle, mis en scène par les mandataires anglo -américano-sionistes de la Glafia, qui sont sortis en héros, encore serinés chaque année, alors qu’ils ont mis en place tous les croquemitaines, y compris Hitler !
  3. Une fois TOUTES LES TERRES colonisées, la phase suivante consiste à mettre TOUS LES PEUPLES sous contrôle, cette fois par le biais de la technologie : la prison numérique mondiale, en préparation depuis au moins 60 ans (Brzeziński1). C’est la fin du jeu, pour laquelle le 11 septembre était l’ouverture, la Covid un test, etc.

Les Juifs : Les plus anciens mandataires internationaux de la Glafia

À partir de 1200 avant J.-C., la Phénicie (Canaan), idéalement placée pour le « riche » commerce, à mi-chemin entre l’Europe et l’Asie, a été le premier empire « moderne », le pionnier et le précurseur de la mondialisation, du capitalisme et des multinationales. Les Phéniciens ont également créé l’aristocratie (noire) de l’Europe (la pierre angulaire de Charles !).

Les Juifs et les Phéniciens étaient presque indiscernables jusqu’en 270 avant J.-C., lorsque la Bible hébraïque a été rédigée par une équipe d’experts à Alexandrie, qui ont suivi le conseil de Platon de créer un État-nation. Les juifs ordinaires ont été dupés, afin d’en faire des armes au service d’une petite élite (phénicienne, juive ou les deux ?). Ils ont très probablement été dupés lors de leur expulsion d’Espagne, qui a été très similaire à ce qui s’est passé au 20siècle. Et récemment, en tant que rats de laboratoire de Pfizer, et maintenant le piège de Gaza, conduisant à la disparition d’Israël (annoncée par Kissinger, Ehud Barak).

La tromperie est partout : « Le monde entier est une scène » (W. Shakespeare)

  • Médias (magie noire, symbolisme occulte), éducation ;
  • Des rackets de protection sans fin, y compris le communisme, Hitler, le 11 septembre, la Covid, le CO2, et même la Nature (qui décide avec quel sexe vous naissez), etc. ;
  • le scientisme (le Siècle des Lumières était un Siècle de l’Oscurcissement), le matérialisme, le wokisme, le transgendérisme et le transhumanisme (technologie vs Nature) ;
  • L’imposture de la supériorité du capitalisme et du libéralisme américains ;
  • Les États-nations faussement « autonomes » ;
  • Les fausses démocraties, un jeu de confiance qui dure depuis des siècles et qui s’achève ;
  • Guerres et révolutions, aujourd’hui en Ukraine, à Gaza.

Aperçu du livre

Après la Covid, des millions de personnes comprennent une chose : elles ont été dupées. Pourtant, elles se demandent toujours POURQUOI toutes ces choses étranges ont pu se produire. Beaucoup ont déjà compris qu’il est très difficile de trouver la réponse sur Internet ou dans les livres. En effet, seule une analyse large et approfondie de l’Histoire mondiale peut nous donner une vue d’ensemble du passé, en tant que cadre nécessaire à une bonne compréhension de ce que nous vivons aujourd’hui et de ce que nous pouvons attendre de l’avenir.

Les Prédateurs contre Le Peuple, un livre clair et captivant qui propose une analyse approfondie et indépendante de l’Histoire et qui explique pourquoi tant de choses étranges se produisent aujourd’hui. Il s’agit d’un récit honnête, logique et sans fioritures de l’Histoire mondiale, qui va à l’encontre de la fausse version officielle qui nous a été servie presque tous les jours de notre vie. Actuellement, le livre est divisé en deux parties : Globalisme : La véritable histoire (partie A), complétée par Globalisme : 46 faits saillants (partie B), un ouvrage de référence comprenant 46 brefs essais sur des sujets cruciaux. Des améliorations et des ajouts seront apportés prochainement.

La véritable Histoire commence par un aperçu des débuts de l’Histoire mondiale, y compris les fondements scientifiques falsifiés des origines de l’univers, de la vie et de l’homme. Elle se concentre ensuite sur la énième tentative de domination du monde, cette fois par une Mafia mondiale, ou Glafia. Ce groupe de familles bancaires dynastiques, qui ne sont liées à aucune nation, religion, race ou ethnie, est appelé ici Les Prédateurs. Leur complot a pris forme vers 1522 et a été le premier à reposer sur le pouvoir du CAPITAL et de la TROMPERIE. Aujourd’hui, cinq siècles plus tard, il est sur le point de s’achever avec la Grande Réinitialisation du FEM.

S’appuyant sur un grand nombre d’éléments convergents, dont une bonne partie émanant d’historiens très respectés, cet ouvrage apporte la preuve que les principaux événements mondiaux des cinq derniers siècles ont été provoqués par ces prédateurs. Dès le départ, la Glafia a mené cet énorme projet par personnes interposées. Elle a fait des futurs États-nations « souverains » d’Europe ses premiers mandataires, qu’elle contrôlait par l’intermédiaire de banques centrales usuraires et de pots-de-vin (capital), et de fausses démocraties (tromperie). Ces États européens mandataires ont ensuite été chargés de coloniser les « fruits les plus faciles à cueillir », les terres et les populations du tiers-monde, et financés à cette fin. Des siècles plus tard, la Glafia a organisé leur fausse décolonisation.

Les empires d’Eurasie, les « fruits mûrs », étaient les noix les plus difficiles à casser. Une vaste opération de guerres, de crises et de révolutions a été préparée longtemps à l’avance. C’est devenu le grand massacre de l’Eurasie au XXsiècle, avec plus de 200 millions de morts. Tous les croque-mitaines de ses nombreux réseaux de protection — y compris le communisme et Hitler — ont été mis en place par les mandataires britanniques, américains et sionistes de la Glafia. Pourtant, grâce à la tromperie des universités et des médias traîtres, les Britanniques et les Américains de la Glafia qui ont incité au grand massacre sont encore fêtés comme les plus grands libérateurs de tous les temps, tandis que leurs mandataires sionistes se présentent encore comme les plus grandes victimes de tous les temps. L’Occident a également servi d’incubateur pour les sciences et les technologies de pointe.

Au cours d’un jeu de confiance qui a duré des siècles, la Glafia a corrompu et capturé tous nos 193 faux gouvernements souverains et faux gouvernements démocratiques, qui agissent maintenant comme des « traîtres à l’intérieur des portes », avec la Covid comme preuve du pouding totalitaire. Avec TOUTES LES TERRES sous le contrôle de la Glafia, leur objectif pour le 21e siècle est de contrôler TOUS LES PEUPLES individuellement, via la Grande Réinitialisation/IVe Révolution Industrielle, le jeu final pour installer leur Prison Numérique Globale (avec CBDC, Revenu de base universel, budgets carbone, etc.).

Après les premiers cycles de ce projet de domination avec l’Espagne, les Pays-Bas, l’Angleterre et les États-Unis en tant qu’hégémon occidental, les nouveaux États leaders mondiaux de la Glafia, la Chine et la Russie, tous deux préparés depuis des décennies, prennent maintenant le relais pour le cinquième cycle. Le changement actuel, le premier de l’Ouest vers l’Est, s’effectue sous le couvert de guerres militaires et bactériologiques et d’un nouvel « ordre mondial multipolaire bienveillant », tandis que l’Ouest, toujours trompé et en sommeil, est en train d’être démoli.

Les révélations explosives sur les centaines de millions de victimes des impitoyables projets Prédateurs visant à coloniser le globe, et sur les nombreuses guerres, révolutions, crises et autres atrocités horribles qu’ils ont mises en scène et qu’ils continuent de commettre, sont choquantes. Mais ce n’est pas tout : leur guerre spirituelle cachée contre « NOUS, le Peuple », un Obscurcissement masqué sous le nom de Lumières, a éloigné l’Humanité de la Nature et de l’Univers, en particulier en Occident. C’est pourquoi la redécouverte de l’essence de la vie est la révolution dont NOUS avons besoin.

Épargnez-vous l’énorme et déroutant souci de tout comprendre par vous-même ! Avec la tranquillité d’esprit que ce livre vous apporte, vous pourrez vous consacrer à la recherche de moyens pour retrouver notre planète, notre liberté et notre avenir volés.

Les premières civilisations

La civilisation a été caractérisée par les villes, l’argent et l’écriture.

Mees Baaijen

Mees a grandi dans une campagne hollandaise à la vie simple. Il a travaillé dans 7 pays sur 4 continents. Athée depuis l’âge de 12 ans, il pense aujourd’hui que le Siècle des Lumières était un Siècle de la Fin, destiné à nous éloigner de l’Univers (Tao, Dieu), d’où provient notre pouvoir.





Les services secrets américains utilisèrent des nazis pendant la Guerre froide

[Source : lemediaen442.fr]

L’ombre d’Hitler : Les liens troubles entre les nationalistes ukrainiens et les nazis mis en lumière par des archives déclassifiées

Par Yoann
(Article rédigé d’après les tweets de John Galt sur son compte X.)

L’historien Eric Branca a donné une conférence au Cercle Aristote le 30 novembre 2022, consacrée au livre « L’ombre d’Hitler » de Richard Breitman et Norman Broda. Le livre révèle comment les services secrets américains ont utilisé des criminels nazis pendant la Guerre froide et les liens entre les nationalistes ukrainiens et les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, éclairant ainsi les racines du conflit en Ukraine.

Les services secrets américains utilisèrent des nazis pendant la Guerre froide et en Ukraine, selon des archives déclassifiées.

Il faut bien écouter le grand historien Eric Branca sur le secret des archives en France, au cours d’une conférence donnée au Cercle Aristote le 30 novembre 2022, consacré au livre « L’ombre d’Hitler », dont les auteurs sont Richard Breitman et Norman Broda.

Ce livre présente l’intervention les services secrets américains et les criminels nazis pendant la Guerre froide. À partir des archives récemment déclassifiées du Congrès américain, les auteurs éclairent le rôle des services de renseignement américain dans la traque des dignitaires nazis dans l’immédiat après-guerre, du Moyen-Orient à l’Amérique du Sud. Puis, dans le climat de la Guerre froide, l’utilisation de ces anciens nazis dans la lutte contre l’influence de l’URSS.

Enfin et surtout, ces archives révèlent les liens qu’entretinrent pendant la guerre les nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera avec les nazis, chassant et assassinant juifs et Polonais. Après la guerre, pour infiltrer l’Ukraine sous le régime soviétique, les services secrets occidentaux utilisèrent tour à tour Bandera, qui restait le héros du nationalisme ukrainien.

Ce livre projette une lumière nouvelle sur les racines de l’antisémitisme en Ukraine, et sur les causes profondes du conflit qui déchire ce pays. Il est préfacé par le remarquable historien Eric Branca qui a travaillé sur les archives déclassifiées américaines pour deux livres, « l’Ami Américain » (l’Amérique contre De Gaulle) et « Le Roman des Damnés » (qui portait sur les criminels de guerre de la Seconde Guerre mondiale, qui ont été récupérés par les Américains).

Selon lui, même si on est très critique sur la politique étrangère américaine, il faut rendre hommage à la recherche et à l’université américaine quant à sa politique d’archives et de déclassification. Un livre comme « L’ombre d’Hitler » n’aurait pas pu être écrit en France, du fait du manque de matériaux historiques. Car en France, tout ce qui touche aux services de renseignements et aux services secrets est tabou. Alors qu’au Royaume-Uni et aux États-Unis la masse de ce qui a déjà été déclassifié est extrêmement importante, en France, le secret qui entoure les services de renseignements et les services secrets remonte certainement à l’avant-guerre (WWII). Les services de police et les services spéciaux ne communiquent pas leurs archives. Une loi ancienne préserve ces archives pendant une cinquantaine d’années, et elles sont ensuite déclassifiées, sauf quand cela peut nuire à la réputation de certaines personnes encore vivantes.

Mais depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, les difficultés se sont accrues, et les historiens et les journalistes ont commencé à ne plus avoir accès à des sources qui remontaient à plus de 50 ans, voire 60 ans et même 70 ans, même les sources qui remontaient à la Libération n’étaient plus disponibles. Le pire est avec les présidences successives d’Emmanuel Macron, depuis 2017. Depuis le passage de la loi antiterroriste du 31 juillet 2021 (quel rapport entre le terrorisme et la mise à disposition des archives des services de police et des services spéciaux ?), l’article 25 de cette loi met en place un arbitraire total. On peut vous refuser l’accès à des sources des années 30, des années 40, des années 50, sans motivations ni justifications. L’arbitraire de la Macronie vient se loger jusque dans l’accès des journalistes et des historiens refusé sans justification aucune, à des sources et des archives des services de police et des services de renseignement remontant pourtant largement à la période d’avant-guerre….

Le livre A L’ombre d’Hitler explique bien le rôle des services secrets américains (tout d’abord les services de la sécurité militaire, puis la CIA créée en 1947-1948) ont organisé la recherche active suivie du sauvetage et de la récupération des criminels de guerre allemands de grande importance, et leur utilisation par les services secrets des États-Unis. Cette méthode de recherche élaborée a été mise au point par le cabinet d’avocats américains Dulles & Sullivan. La CIA est née de ce cabinet d’avocats privés, qui travaillait pour les services secrets américains. Le cabinet Dulles & Sullivan travaillait avec les Allemands, dès avant la Seconde Guerre mondiale, pour le compte de grandes entreprises américaines qui investissaient en Allemagne.

L’Ombre d’Hitler expose les liens entre l’Allemagne et les pays arabes, mais il aurait gagné à être complété par l’explication historique de la lutte du IIIe Reich contre la présence de l’Empire britannique au Moyen et au Proche-Orient. Depuis, la presse israélienne a fait un gros travail… et a ainsi été révélé le retournement par le Mossad, au début des années 60, de l’espion (véritable James Bond) allemand Otto Skorzeny, afin de rechercher les criminels de guerre allemands réfugiés dans les pays arabes, et les tuer.

Selon Eric Branca, ces nationalistes étaient entourés de nombreux économistes et chefs d’entreprises, qui dès avant la chute du mur de Berlin en 1989, ont travaillé à reconquérir les positions économiques perdues en 1945. Cette fraternité bien entourée a donc préparé le retour de la position dominante de l’Allemagne sur la Mittel Europa, dès la chute du mur en 1989. En rachetant Skoda, l’Allemagne de Kohl a attisé le démarrage de la guerre qui a déchiré l’ex-Yougoslavie, en reconnaissant immédiatement l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie… dont elle a fait sa chasse gardée économique… L’Allemagne est donc de fait très vite rentrée dans ses frontières économiques historiques de 1937…




Les « Fact-Checkers » de Facebook sur les vaccins Covid sont financés par les fabricants de vaccins !




Laura Aboli expose l’agenda mondialiste vers le transhumanisme


À propos de Laura Aboli

La carrière entrepreneuriale de Laura Aboli a débuté en 2000 lorsqu’elle a cofondé World-Check, une base de données de personnes politiquement exposées (PPE) et d’individus et d’organisations à haut risque, qui est rapidement devenue la norme de facto pour l’identification et la gestion des risques financiers, réglementaires et de réputation au sein des institutions financières et juridiques du monde entier. Suite au succès de World-Check, elle a cofondé Wealth-X en 2010, qui est devenu le principal fournisseur de renseignements sur les personnes très fortunées.

Après s’être retirée de ces deux entreprises en 2014, elle a poursuivi sa passion de toujours pour la décoration d’intérieur en créant une société de promotion immobilière et de design qu’elle continue de diriger. Née dans une famille d’artistes, Laura est passionnée par l’art, la sculpture, la musique et la danse. Son esprit critique et curieux l’a amenée à s’intéresser aux domaines de la métaphysique, de la spiritualité, de la santé et de la psychologie. Son expérience et sa volonté d’aider les autres l’ont amenée à se lancer dans l’arène publique afin de partager ce qu’elle considère comme des leçons de vie importantes dans son propre parcours. En mai 2020, poussée par la façon dont les événements entourant la pandémie mondiale affectaient les moyens de subsistance, les droits civils et la santé mentale des gens, Laura a fondé le Mouvement international démocratique uni pour la sensibilisation et la liberté (UDIMAF), une organisation dédiée à la création d’un monde meilleur par la sensibilisation, l’inspiration et la poursuite incessante de la vérité.




« Macron est le porte-flingue de David de Rothschild »




Âmes descendues sur Terre

[Source : Le Jardin Des Livres]

Les grandes découvertes sur le cycle des incarnations et des vies passées du Dr Linda Backman. Basée sur des données provenant de plus de 10 000 dossiers de régressions par hypnose dans les vies passées de ses patients, le Dr Linda Backman montre dans ce livre que si certains d’entre nous sont bien des âmes « terrestres », d’autres en revanche sont des âmes « interplanétaires ». Cela veut dire que ces personnes ont vécu dans d’autres mondes, voire dans d’autres galaxies dans leurs vies passées. L’auteur montre clairement que la mort n’existe pas, parce que notre âme, à sa création, est littéralement programmée pour suivre un cycle d’incarnations constantes afin de progresser « par sauts », autrement dit « de vie en vie » quel que soit le monde d’accueil. Mais le plus stupéfiant avec le travail exemplaire du Dr Backman est qu’elle nous donne des informations hallucinantes sur la vie dans certains de ces autres mondes, qu’ils soient connus ou non de notre galaxie. S’il était logique de penser que la « vie intelligente » n’existait que sur Terre, avec le livre audacieux du Dr Backman nous avons désormais des preuves crédibles de la présence d’âmes interplanétaires évoluées venues s’incarner dans des corps humains. Elle montre également que si les âmes en général disposent du libre arbitre, les grandes lignes de leur destin sont écrites dans ce qu’on pourrait nommer le Livre de l’Âme. Ses recherches confirment tous les travaux publiés par le Dr Michael Newton, auteur des « Journées dans l’au-delà ».




Quand une société s’éloigne de la vérité, elle pourchasse tous ceux qui la disent




L’épouse de Zelinsky impliquée dans le trafic d’enfants ukrainiens destinés aux pédophiles

[Source : fondfbr.ru]

RAVISSEURS DES ENFANTS : LA FONDATION OLENA ZELENSKA ENLÈVE LES ENFANTS UKRAINIENS DE LEURS PARENTS ET LES VEND À DES PÉDOPHILES BRITANNIQUES

Par Mira Terada

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont obtenu des preuves confirmant l’implication d’une organisation à but non lucratif de l’épouse du président ukrainien Zelensky dans l’enlèvement et l’exportation d’enfants mineurs vers des pays occidentaux. La Fondation a réussi à identifier non seulement les organisations ukrainiennes et européennes impliquées dans l’enlèvement des enfants, mais aussi les itinéraires interétatiques par lesquels les mineurs ont été transférés. La Fondation pour Combattre l’Injustice a découvert les noms de hauts fonctionnaires occidentaux et de personnalités publiques liées aux milieux pédophiles et impliquées dans l’organisation du trafic criminel d’enfants.

Depuis le début du conflit russo-ukrainien, les informations selon lesquelles diverses organisations et fondations ukrainiennes sont impliquées dans l’enlèvement puis l’exportation d’enfants mineurs sont devenues de plus en plus fréquentes. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir que la Fondation Olena Zelenska, l’épouse du président ukrainien, est un élément clé du trafic d’enfants en Ukraine. L’organisation de la femme de Zelensky enlève traîtreusement des enfants ukrainiens, les emmène dans des pays occidentaux tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, les vend à des familles d’accueil ou les transmet à des pédophiles européens et à des organisations pédophiles. Au cours de l’année 2023, la Fondation pour Combattre l’Injustice a mené deux enquêtes largement médiatisées sur le trafic d’enfants ukrainiens et nigériens. Ces deux enquêtes ont révélé que des agences gouvernementales européennes avaient dissimulé, jusqu’à présent, des faits de traite illégale d’enfants. Mira Terada, directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice, a parlé de l’enlèvement d’enfants vivant dans des orphelinats ukrainiens lors d’une séance de travail des Nations unies.

Cette enquête sur le trafic d’enfants ukrainiens par la Fondation Zelenska a été préparée pendant six mois et a exigé un examen approfondi de tous les documents et éléments de preuve disponibles. Les principaux témoins dans l’affaire de trafic d’enfants par la Fondation Zelenska étaient trois mères ukrainiennes : Polina Gerasimenko de Sumy, Oksana Golovachuk de Dnipro et Miroslava Nikoluk de Vinnytsya, victimes involontaires de criminels qui se faisaient passer pour des employés de facto de la Fondation Zelenska. Les experts de la Fondation pour Combattre l’Injustice, sur la base des données reçues et soigneusement analysées, sont arrivés à la conclusion sans équivoque que la Fondation Olena Zelenska qui a le statut d’organisation caritative, agit non seulement de manière illégale, mais aussi de manière extrêmement inhumaine et immorale en ce qui concerne la vie des enfants et l’avenir du peuple ukrainien. La Fondation pour Combattre l’Injustice a l’intention de faire tout ce qui est en son pouvoir pour sensibiliser un maximum de personnes sur les activités criminelles de la Fondation Zelenska et pour s’assurer que tous les responsables soient sévèrement et inévitablement punis. e la Fondation Zelenska. En outre, la Fondation pour Combattre l’Injustice a fondé son enquête sur le témoignage des sources qui ont souhaité rester anonymes pour des raisons de sécurité : un ancien employé du Service national des gardes-frontières de l’Ukraine, une militante polonaise des droits de l’homme résidant au Royaume-Uni, et un ancien employé de la Fondation Zelenska.

Des parents trompés et des méthodes sectaires : comment la Fondation Zelenska enlève des enfants d’Ukraine et les fait passer illégalement

Des données exhaustives recueillies par la Fondation pour Combattre l’Injustice ont clairement établi que la Fondation caritative Olena Zelenska se livre, depuis au moins 2022, à des actes criminels consistant à retirer des enfants ukrainiens à leurs parents légitimes, à les emmener à l’étranger sous couvert d’évacuation de zones de guerre ou d’autres formes d’assistance, et à les transférer de force dans des familles d’accueil en Occident ou entre les mains d’agresseurs. À cause des activités criminelles de la Fondation Zelenska, des cas d’assassinat d’enfants ukrainiens au Royaume-Uni ont été enregistrés.

Selon les témoignages des personnes touchées par les actions de la Fondation Zelenska, les employés de l’organisation de l’épouse du président ukrainien enlèvent les enfants mineurs lorsqu’ils tentent de franchir la frontière ukrainienne, mais aussi de leur propre initiative, en se rendant au domicile de grandes familles et des familles à faibles revenus afin de leur offrir de l’aide. Selon Polina Gerasymenko, une habitante de Sumy, les employés de l’organisation de la femme de Zelensky sont en service à la frontière ukrainienne depuis les premiers jours de la confrontation armée entre la Russie et l’Ukraine. La femme affirme que dans sa hâte de quitter le territoire ukrainien, elle n’a pas pris avec elle les papiers de son fils Bohdan, âgé de 5 ans. Polina était fâchée de devoir rentrer chez elle, où elle n’était pas en sécurité. Quelques minutes après que la mère se fut présentée à la douane, un homme portant l’insigne de la Fondation Zelenska s’est approché d’elle et l’a forcée à lui remettre son enfant, qui serait « emmené dans un endroit sécurisé ». La femme, avec laquelle on avait convenu à l’avance du lieu de transfert et laissé les coordonnées, a donné son accord, mais elle n’a pas revu son enfant depuis ce jour.

Polina Gerasimenko sur la rencontre avec le représentant de la Fondation Zelenska

Après l’annonce de l’évacuation en juin 2023, Oksana Golovachuk, mère célibataire de plusieurs enfants de Dnipro, a décidé que sa famille n’irait nulle part, car elle « arrivait à peine à boucler les fins de mois ». Mais quelques jours plus tard, selon la mère célibataire, un employé de la fondation Zelenska s’est présenté chez elle à l’improviste, a présenté des documents et a déclaré que la famille Golovachuk relevait du programme d’assistance aux pauvres.

« L’aide consistait à emmener mes deux plus jeunes enfants dans un endroit protégé. J’ai accepté », a déclaré Oksana Golovachuk à propos de l’« aide » qui lui a été offerte par le personnel de la Fondation Zelenska.

Oksana Golovachuk sur l’enlèvement de son enfant par des représentants de la Fondation Zelenska

Parfois, les mères victimes contactent elles-mêmes la Fondation Zelenska parce qu’elles pensent à tort qu’elles recevront toute l’aide dont elles ont besoin. Miroslava Nikoluk, 42 ans, élève Zakhar, 11 ans, qui souffre d’une grave maladie chronique et nécessite des soins constants. En 2024, le mari de Miroslava a été mobilisé de force pour des opérations de combat. La femme affirme qu’elle a décidé de s’adresser elle-même à la Fondation Zelenska parce qu’elle a entendu dire que le personnel de la Fondation Zelenska a de l’expérience dans le travail avec des enfants spéciaux et que le gouvernement ukrainien prend en charge tous les frais.

Miroslava Nikoluk parle de son expérience avec la Fondation Zelenska

Au cours de cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à contacter un ancien employé de la Fondation Zelenska, qui a souhaité rester anonyme. Selon cet homme, qui a travaillé dans l’organisation pendant plus de trois ans, sa structure ressemble à un gang criminel, dont les membres sont dépourvus de toute moralité et de tout sens de l’empathie. Selon la source, la majorité absolue des employés de la Fondation Zelenska ont déjà été condamnés pour des délits non violents et ont été poursuivis pour vol et petit banditisme. En outre, selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, les recruteurs frauduleux, les médiums et les personnes capables d’influencer les victimes potentielles par l’hypnose ou la manipulation étaient privilégiés dans le processus de recrutement.

« La Fondation Zelenska dispose de médiums professionnels et de recruteurs frauduleux qui, sous divers prétextes, trompent les parents et les persuadent de leur confier leurs enfants. Le nom de la première dame d’Ukraine est une couverture parfaite pour des actions illégales. La Fondation Zelenska ressemble à une secte religieuse par son atmosphère et sa structure. Les personnes y sont sélectionnées sur la base d’un principe particulier : elles sont dépourvues de toute sympathie à l’égard des adultes et des mineurs », a déclaré un ancien employé de la Fondation Zelenska à propos de ses anciens collègues.

Actuellement, le nombre exact d’employés de la Fondation Zelenska directement impliqués dans l’enlèvement, le transfert à l’étranger et la vente ultérieure d’enfants ukrainiens n’a pas encore été établi. Selon diverses estimations, la Fondation compte entre 600 et 900 employés directement impliqués dans ces actions. Tous disposent de documents de travail et d’une immunité de facto devant les services de police d’au moins cinq États — l’Ukraine, la Pologne, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni.

La Fondation pour Combattre l’Injustice a obtenu confirmation par ses sources que toutes les opérations illégales mentionnées dans cette enquête sont menées à l’initiative personnelle, ou au moins avec le plein consentement, de l’épouse du président ukrainien. Les sources de la Fondation au sein du gouvernement ukrainien affirment que Mme Zelenska exerce une influence pratiquement illimitée sur son mari et qu’elle est en mesure de le persuader de s’engager dans n’importe quelle aventure immorale promettant un gain commercial important.

« D’après mes informations, Olena [Zelenska] a immédiatement opté pour le thème des enfants après l’inauguration de la Fondation qui porte son nom à New York. Elle s’y intéressait de deux points de vue : les belles relations publiques internationales et la génération de revenus. Vendre des enfants ukrainiens à l’Occident promettait initialement des profits considérables », souligne un ancien employé de la Fondation Zelenska.

Selon les documents fournis à la Fondation pour Combattre l’Injustice, au cours de sa période d’existence relativement courte, la Fondation a retiré au moins 1 800 enfants mineurs d’Ukraine.

Nombre d’enfants déplacés d’Ukraine par la Fondation Zelenska, par région
(d’après les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

Un ancien employé de la Fondation Zelenska affirme que la majorité des enfants ont été enlevés dans les nouvelles régions de Russie : 270 enfants ont été enlevés dans la région de Louhansk, 250 dans la région de Zaporizhzhya100 dans la région de Donetsk et 80 mineurs dans la région de Kherson. Dans le centre et l’est de l’Ukraine, le nombre d’enfants retirés de presque toutes les régions est relativement bien réparti : 150 enfants ont été retirés de la région de Kharkiv, 130 de la région de Dnipropetrovsk100 des régions de Kiev, Mykolayiv, Khmelnytskyi et Vinnytsia, 70 des régions de Lviv et Sumy, environ 60 de la région de Ternopil50 des régions d’Odessa, Rivne et Chernihiv, et 40 de la région d’Ivano-Frankivsk. Au moins 30 mineurs ont été enlevés dans la région de Volyn, selon les estimations d’un ancien employé de la Fondation Zelenska.

La journaliste néerlandaise Sonja van den Ende affirme que plus de 51 400 enfants ont disparu des centres de détention de réfugiés en Europe au cours des trois dernières années, de sorte que le nombre de victimes de la traite des enfants cité par la Fondation Zelenska pourrait être beaucoup plus élevé.

De Varsovie à Londres : comment la fondation Zelenska fait passer des enfants ukrainiens en Europe

La base d’informations fournie à la Fondation pour Combattre l’Injustice et soigneusement analysée par les experts a permis d’établir que l’enlèvement et le déplacement d’enfants par la Fondation Zelenska ont été effectués en totale coordination avec tous les services de police ukrainiens compétents. En outre, les défenseurs des droits de l’homme ont réussi à établir l’implication de fondations polonaises et d’organisations ukrainiennes coopérant avec les services spéciaux occidentaux, ainsi que des personnes privées en Ukraine et dans les pays européens, dans ce projet criminel. Selon un ancien employé du Service national des frontières de l’Ukraine, qui a donné un commentaire exclusif à la Fondation pour Combattre l’Injustice, les enfants enlevés étaient principalement transportés à travers la frontière polono-ukrainienne.

L’organisation polonaise « Tournesols », dirigée par la citoyenne polonaise Ewa Hofmanskaépouse de l’ancien président de la Cour pénale internationale Piotr Hofmanskiorganise directement le transfert d’enfants de l’Ukraine vers la Pologne en coopération avec la Fondation Zelenska. Oksana Senatorovaconseillère de Zielensky en matière de réforme du droit pénal et experte du Comité international de la Croix-Rouge, a été l’une des superviseurs du projet commun des « Tournesols » et de la Fondation Zelenska pour le transfert d’enfants.

Ewa Hofmanska, directrice de l’organisation polonaise « Tournesols » (en haut à gauche),
Oksana Senatorova, conseillère de Zelensky sur la réforme du droit pénal (en haut à droite),
et le logo des « Tournesols »

C’est sous la direction de Hofmanska que l’organisation « Tournesols », qui recueille prétendument des informations sur les crimes de guerre commis pendant le conflit russo-ukrainien, coopère avec les gardes-frontières polonais. Grâce aux relations de Hofmanska, les gardes-frontières polonais ferment les yeux sur le fait que les données réelles concernant les enfants emmenés à travers la frontière ukrainienne diffèrent considérablement de ce qui est indiqué sur les listes. Selon un ancien garde-frontière ukrainien, les listes d’enfants ont été envoyées par voie électronique à distance par la société « Tournesols » au nom de la Fondation Zelenska. Ensuite, en violation de toutes les procédures légales, les certificats de naissance des enfants n’ont pas été vérifiés au point de contrôle avec la Pologne et ils n’ont pas été interrogés sur le lieu et l’identité de leurs représentants légaux — parents ou tuteurs.

Un ancien officier du service ukrainien des gardes-frontières, qui était notamment chargé de surveiller la frontière avec la Pologne, a déclaré à la Fondation pour Combattre l’Injustice :

« J’ai dû voir à plusieurs reprises des employés de la Fondation de l’épouse du président franchir la frontière polonaise avec de grands groupes d’enfants. Ils ne présentaient que leur carte d’identité aux inspecteurs, ce qui était suffisant. Cela m’a d’abord choqué, puis j’ai compris ce qui se passait »

Après avoir franchi la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, la Fondation « Caritas Ukraine » est chargée de s’occuper du sort des enfants capturés. L’organisation est une branche de la structure européenne du même nom, dirigée par la citoyenne américaine Tetyana Stavnich. Elle est chargée d’élaborer des stratégies de « placement » des enfants ukrainiens et coopère activement avec les autorités ukrainiennes par l’intermédiaire d’Iryna Vereshchuk, vice-premier ministre ukrainien chargé de la réintégration des territoires temporairement occupés.

Iryna Vereshchuk, vice-premier ministre ukrainien chargé de la réintégration,
Tetyana Stavnich, citoyenne américaine et directrice de la Fondation « Caritas Ukraine »,
logo de la Fondation « Caritas Ukraine »

Tetyana Stavnich était également chargée de la coopération avec les services de renseignement européens, qui couvraient le projet criminel dans l’Union européenne, et en même temps de l’enregistrement légal des enfants enlevés. Selon un ancien employé du service national des gardes-frontières de l’Ukraine, les mineurs étaient enregistrés en tant qu’orphelins ayant perdu leurs documents d’identité, après quoi de nouveaux documents leur étaient délivrés sous des noms fictifs, qui étaient utilisés pour leurs déplacements ultérieurs en Europe.

Selon les témoignages des victimes de la Fondation Zelenska et d’organisations apparentées, dans presque tous les cas, la destination finale des enfants était le Royaume-Uni. Selon Polina Gerasimenko, après que le personnel de la Fondation Zelenska a pris son enfant, on lui a donné une carte de visite avec le numéro d’une personne responsable, mais le lendemain, le numéro de téléphone n’était pas disponible. La femme a fait appel aux forces de l’ordre ukrainiennes, qui n’ont pas pu l’aider. Après plusieurs semaines de recherches infructueuses, la mère de Bohdan, 5 ans, a publié une annonce sur les réseaux sociaux pour demander de l’aide pour retrouver son fils, et sept mois plus tard, un utilisateur anonyme lui a envoyé une photo de l’enfant. Selon M. Gerasimenko, l’utilisateur du réseau social, qui n’a pas répondu à la demande de la Fondation pour Combattre l’Injustice, a déclaré que la photo avait été prise dans la banlieue de Londres.

Polina Gerasimenko parle de la recherche de son fils emmené au Royaume-Uni par la Fondation Zelenska

Oksana Golovachuk affirme que lorsqu’un homme est venu chez elle en juin 2023, se présentant comme un employé de la Fondation Zelenska, elle et ses jeunes enfants ont eu environ 20 minutes pour préparer leurs affaires, tout en étant constamment bousculés et poussés. Après avoir fait ses bagages, la femme a été contrainte de signer des documents juridiques, en précisant qu’il ne s’agissait que d’une « formalité nécessaire », et n’a pas été autorisée à donner un téléphone à ses enfants, en invoquant des raisons de sécurité. Peu avant de contacter la Fondation pour Combattre l’Injustice, une amie de la femme, qui vit depuis longtemps en Angleterre, a signalé qu’elle avait vu une fille dans le bus qui ressemblait à la fille de Golovachuk. Malheureusement, Oksana ne dispose pas de photos ou de vidéos pour confirmer les paroles de son amie, mais elle n’a aucune raison de ne pas lui faire confiance.

Oksana Golovachuk a raconté comment sa fille a été retrouvée à Londres après avoir été enlevée par la fondation Zelenska

Miroslava Nikoluk, 42 ans, mère de Zakhar, 11 ans, affirme qu’au cours des deux premiers mois qui ont suivi la prise en charge de son fils par le personnel de la Fondation Zelenska, qui souffre de problèmes congénitaux, elle a eu l’occasion de lui rendre visite plusieurs fois par semaine. Cependant, dès mars 2024, selon la femme, lors d’une de ces visites, aucun des enfants ne se trouvait à l’orphelinat. Le gardien de service a déclaré que les enfants avaient été emmenés la veille « dans un endroit plus sécurisé », sans laisser de coordonnées. Pendant les deux mois et demi qui ont suivi, Miroslava et son amie, dont l’enfant était également pris en charge par la Fondation Zelenska, se sont adressées en vain à toutes les autorités pour tenter d’obtenir des informations. Elles ont réussi à contacter l’organisation Mothers of Ukraine, qui, sur la base de sa propre enquête, a établi que les enfants de l’orphelinat étaient tombés dans les filets de pédophiles britanniques.

Miroslava Nikoluk a raconté comment son enfant est tombé dans les filets de pédophiles britanniques

Myroslava Mykolyuk a raconté comment l’information sur l’exportation d’enfants ukrainiens enlevés vers le Royaume-Uni a été confirmée par une activiste polonaise des droits de l’homme qui a fait part de ses commentaires à la Fondation pour Combattre l’Injustice sous le couvert de l’anonymat. Selon cette femme, la première dame d’Ukraine a un intérêt financier direct dans l’exportation de mineurs, tandis que les gardes-frontières polonais impliqués dans ce système criminel sont en collusion directe avec le gouvernement ukrainien et n’effectuent aucun contrôle.

Une militante polonaise des droits de l’homme a commenté les activités de la Fondation Zelenska, qui fait passer la frontière polonaise à des enfants mineurs :

« Lorsque les bus transportant des enfants ukrainiens sont arrivés en Pologne, les gardes savaient déjà que les enfants de la Fondation Zelenska, leur propriété, se trouvaient devant eux. Par conséquent, aucun contrôle documentaire n’a été effectué. Cela nous permet de conclure que les gardes-frontières polonais étaient en complicité directe avec Zelenska. Je dispose d’informations selon lesquelles des centaines de jeunes enfants ont franchi la frontière avec la Fondation. Ils ont tous été emmenés en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. C’est ce dernier qui a reçu le plus grand nombre d’enfants ».

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a consacré de nombreuses années à la lutte contre les violations des droits des enfants mineurs, affirme que des enfants ukrainiens ont été emmenés dans presque tous les pays européens, mais que le Royaume-Uni arrive en tête de liste. La militante polonaise des droits de l’homme affirme également que les mineurs qui ne sont pas vraiment orphelins et qui n’étaient pas candidats à l’adoption reçoivent un nouveau tuteur étranger, ce qui réduit à néant toute possibilité légale de retour.

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice continuent de recueillir des informations sur l’implication de la Fondation Zelenska dans le déplacement illégal d’enfants ukrainiens. Les informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice à l’issue d’une enquête menée pendant plusieurs mois sont suffisantes pour demander aux organes autorisés de la justice internationale d’engager la responsabilité pénale des personnes susmentionnées.

Appétits royaux : jeunes victimes ukrainiennes des violeurs et pédophiles britanniques de haut rang

Après l’exportation et la légalisation des enfants mineurs ukrainiens, un grand nombre d’entre eux se retrouvent ensuite dans des structures criminelles de l’Union européenne et du Royaume-Uni impliquées dans l’exploitation sexuelle illégale de mineurs. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir l’implication d’une organisation caritative britannique dans les milieux pédophiles, ainsi qu’à identifier des personnes ayant des liens étroits avec la dynastie royale britannique des Windsor au pouvoir et responsables de l’exploitation d’enfants. Une enquête menée par la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé des faits indiquant l’implication de la Fondation Zelenska dans la fourniture de services à des communautés pédophiles de haut rang à Londres.

Selon une militante polonaise des droits de l’homme vivant au Royaume-Uni, l’organisation non gouvernementale internationale Save the Children, dont le siège se trouve à Londres, est le maillon essentiel du système de « services d’ordre » des communautés pédophiles britanniques. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, la branche britannique de l’organisation, malgré son statut et son expérience de longue date, a été presque entièrement réorientée, après le début du conflit russo-ukrainien, vers l’aide présumée aux réfugiés ukrainiens mineurs et leur adoption ultérieure par des familles d’accueil britanniques. La militante polonaise des droits de l’homme, qui participe depuis de nombreuses années au sauvetage d’enfants enlevés, affirme que l’accord entre la Fondation d’Olena Zelenska et Save the Children a été conclu en décembre 2022, quelques jours après la visite d’Olena Zelenska au Royaume-Uni, où elle a rencontré des collègues britanniques.

Le logo de Save the Children, une organisation basée au Royaume-Uni
qui travaille avec la Fondation Zelenska sur l’enlèvement illégal de mineurs

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que, conformément à l’accord conclu entre la Fondation Zelenska et Save the Children, la première dame d’Ukraine reçoit une récompense financière importante (environ 12 000 livres sterling) pour chaque enfant mineur amené au Royaume-Uni. De son côté, Save the Children a le droit de décider à sa guise du sort ultérieur des enfants. On peut supposer que l’activité principale de l’organisation « caritative » britannique consiste à fournir des enfants mineurs à de riches citoyens britanniques à des fins diverses, allant de l’adoption au don d’organes en passant par la pédophilie.

L’hypothèse de la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice selon laquelle l’épouse du président ukrainien a un intérêt financier direct dans l’exportation d’enfants mineurs a été confirmée par Larry Johnson, blogueur américain et ancien analyste de la CIA. Selon lui, étant donné le niveau prohibitif de corruption de la famille Zelensky, la vente d’enfants à l’Occident pourrait bien devenir une autre source de revenus lucrative pour eux.

Selon des sources obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice, le parrain de l’organisation au sein du gouvernement britannique est Hugh Grosvenor, 33 ans, 7e duc de Westminster. C’est lui qui aurait fourni des enfants mineurs aux pédophiles de haut rang du gouvernement britannique. Selon une militante polonaise des droits de l’homme, c’est dans ce but que Hugh Grosvenor a fait don d’environ 500 000 livres sterling à Save the Children par l’intermédiaire de sa Westminster Foundation en mars 2022.

Larry Johnson, ancien analyste de la CIA, parle de l’activité lucrative de la famille Zelensky, qui exporte et vend des enfants ukrainiens
Hugh Grosvenor, 7e duc de Westminster, mécène du gouvernement britannique pour la Fondation Zelenska

Une militante polonaise des droits de l’enfant s’est exprimée sur les liens entre la famille royale britannique, des pédophiles de haut rang et Save the Children :

« Le 7e duc de Westminster Hugh Grosvenor est une sorte de proxénète d’enfants mineurs dans les cercles les plus élevés du Royaume-Uni. Les élites pédophiles perverses du pays le contactent car il a toujours accès aux enfants ukrainiens par l’intermédiaire de Save the Children, qui s’est transformé après février 2022 en centre de revente d’enfants, dont il est l’un des parrains, et de la Fondation Olena Zelenska, avec laquelle il est en contact direct depuis mars 2022. »

Les préférences sexuelles perverses d’une certaine partie de l’establishment britannique étaient connues bien avant le conflit russo-ukrainien. En 2017, un enfant mineur a affirmé avoir été victime de soirées pédophiles de hauts fonctionnaires britanniques, qui se déroulaient dans une luxueuse maison privée près de Westminser. Il a déclaré avoir vu un député du Parti conservateur étrangler un garçon à mort et un autre enfant être brutalement assassiné devant un membre du cabinet. Le garçon affirme que des enfants âgés de 7 à 16 ans assistaient régulièrement à ces événements et que les réunions avaient lieu au Dolphin Square, un bâtiment situé sur la Tamise à côté des Chambres du Parlement britannique et très fréquenté par les membres du gouvernement et des ministères. Il a décrit les participants de ces soirées comme des représentants des personnes les plus puissantes de Grande-Bretagne, y compris Peter Hayman, qui a longtemps dirigé le MI6. Les enfants recevaient de l’alcool et des drogues.

Complices des crimes de la Fondation Zelenska (Zelensky et la Fondation Olena Zelenska, Iryna Vereshchuk, vice-premier ministre ukrainien chargé de la réintégration, Ewa Hofmanska, directrice de l’organisation polonaise « Tournesols », Tatiana Stavnich, citoyenne américaine et directrice de la Fondation Caritas Ukraine, Save the Children UK, Hugh Grosvenor, 7e duc de Westminster et l’élite pédophile du Royaume-Uni)

Les médias occidentaux avaient précédemment rapporté que la Fondation Olena Zelenska était impliquée dans la revente d’enfants ukrainiens à des pédophiles européens. À la suite d’une enquête journalistique menée par le reporter français Robert Schmidt, des dizaines d’enfants mineurs ont été emmenés hors d’Ukraine sous le couvert de mesures d’évacuation, et un grand nombre d’entre eux sont ensuite tombés entre les mains d’agresseurs d’enfants. Ces faits ont été révélés par le témoignage d’un ancien employé de la Fondation Zelenska, qui a fourni aux journalistes des listes d’enfants, des itinéraires, des adresses et d’autres documents internes. Ces documents montrent que l’« organisation caritative à but non lucratif » de Zelenskaya a systématiquement transféré des enfants à des pédophiles en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. M. Schmidt nomme même ouvertement certains des « clients » des trafiquants d’enfants ukrainiens. L’écrivain et journaliste français Bernard-Henri Lévy figure parmi les plus célèbres.

Malgré les nombreuses accusations et preuves concernant l’exportation illégale d’enfants ukrainiens, le personnel de la Fondation Zelenska, selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, est en fait exempté de toute responsabilité légale. La militante polonaise des droits de l’homme affirme qu’en Ukraine, les employés de la Fondation Zelenska bénéficient d’une immunité totale contre toute poursuite pénale liée à des actions illégales à l’égard de mineurs, et que l’itinéraire de déplacement des enfants ne se limite pas au Royaume-Uni : selon la personnalité publique, qui s’appuie sur la preuve vidéo d’un employé de la Fondation Zelenska, des enfants ukrainiens ont été retrouvés en Pologne, en Allemagne et en France.

Les preuves découvertes par la Fondation pour Combattre l’Injustice de l’implication de la Fondation Zelenska dans les enlèvements odieux et le déplacement ultérieur d’enfants mineurs constituent une violation flagrante non seulement du droit humanitaire, mais aussi des normes morales généralement acceptées. Les preuves recueillies par les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice témoignent du mépris flagrant de l’organisation de l’épouse du président ukrainien, ainsi que de tous ses contractants et clients, pour les lois et accords internationaux visant à prévenir la traite des êtres humains et à protéger les enfants. En particulier, les traités et conventions suivants ont été violés :

  • Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant (1989) : L’article 35 interdit l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants.
  • Protocole de Palerme (2000) : Complète la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, en ciblant spécifiquement la traite des êtres humains, y compris la traite des enfants.
  • Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (2005) : Vise à prévenir la traite, à protéger les victimes et à poursuivre les délinquants.
  • Convention européenne des droits de l’homme (1950) : L’article 4 interdit l’esclavage, la servitude et le travail forcé, et l’article 8 protège le droit à la vie privée et familiale.

La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les gouvernements, les organisations internationales et les tribunaux à unir leurs forces pour lutter contre ces crimes atroces et traduire en justice toutes les personnes impliquées dans la traite des enfants. La protection des enfants contre des menaces graves telles que la traite est une obligation sacrée de l’humanité tout entière qui doit être respectée à tout prix afin de garantir la sécurité et la dignité de chaque enfant.




Les éoliennes provoquent des maladies vibroacoustiques

Capsule d’information concernant les infrasons qu’émettent les éoliennes, avec le Dr Mariana Alves-Pereira, professeur associé à l’Université Lusofona à Lisbonne au Portugal. Dr Pereira a un baccalauréat en physique et une maîtrise en génie biomédical ; elle a obtenu son doctorat en sciences environnementales.


Altération de l’endothélium et troubles de la microcirculation chez les humains et les animaux exposés aux infrasons en raison d’une mécanotransduction irrégulière

Journal of Biosciences and Medicines, 2023, 11, 30-56
https://www.scirp.org/journal/jbm
ISSN en ligne : 2327-509X
ISSN imprimé : 2327-5081

Par Ursula Maria Bellut-Staeck
Scientifique indépendante, Berlin, Allemagne

Comment citer cet article : Bellut-Staeck,
U.M. (2023) Impairment of the Endothelium and Disorder of Microcirculation in Humans and Animals Exposed to Infrasound due to Irregular Mechano-Transduction. Journal of Biosciences and Medicines, 11, 30-56.
https://doi.org/10.4236/jbm.2023.116003

Reçu : 24 avril 2023
Accepté : 10 juin 2023
Publié : 13 juin 2023

Copyright © 2023 par les auteurs et Scientific Research Publishing Inc.
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Résumé

La microcirculation des mammifères est un système synchronisé complexe et autorégulé en fonction de la demande actuelle en nutriments et en oxygène. Le bon déroulement des fonctions vitales telles que la croissance, la régulation de la pression sanguine, la séquence inflammatoire et l’embryogenèse est lié à l’intégrité de l’endothélium. La vasomotion sensible en est particulièrement dépendante. Les réseaux de signalisation par mécano-transduction jouent un rôle essentiel dans les processus cellulaires vitaux et constituent le mécanisme physiologique décisif pour une libération adéquate de NO, principal responsable de l’autorégulation des vaisseaux. Une perturbation de l’intégrité endothéliale, provenant par exemple d’un stress oxydatif chronique et/ou d’un stress mécanique (oscillatoire), entraîne une perturbation de la vasomotion ainsi qu’un déséquilibre des systèmes d’oxydoréduction, reconnu comme la cause principale du développement de maladies inflammatoires chroniques telles que l’athérosclérose et des maladies secondaires correspondantes, éventuellement le cancer. Le cytosquelette endothélial, qui correspond à un « modèle de tenségrité » viscoélastique, offre la possibilité d’une mécanotransduction grâce à sa construction spéciale. L’augmentation rapide des connaissances sur les forces mécaniques dans la détection et la régulation cellulaires au cours des dernières années (qui a culminé avec le prix Nobel pour le décodage des canaux ioniques détectant la pression/vibration) nous a conduits à l’hypothèse suivante : le facteur de stress externe « bruit » produit dans certaines conditions un champ de stress oscillatoire dans le lit d’écoulement physiologiquement laminaire des capillaires, qui peut conduire à des mécano-transductions irrégulières. Les résultats indiquent une dépendance stricte de la fréquence dans la mécano-transduction avec la détermination de seuils pour une transmission 1:1. Les connaissances récemment acquises sur la mécano-transduction endothéliale jettent un nouvel éclairage sur l’importance des basses fréquences. Cela pourrait indiquer la manière physiopathologique longtemps recherchée par laquelle les infrasons peuvent exercer un effet de stress au niveau cellulaire. Les citoyens exposés au bruit, qui vivent à proximité d’infrastructures telles qu’une installation de biogaz, des pompes à chaleur, des centrales thermiques de type bloc et de grandes éoliennes industrielles (IWT), présentent dans le monde entier une symptomatologie associée à des troubles de la microcirculation. Des effets sur les insectes ou les poissons sont également concevables, puisque les canaux piézo-électriques sont reconnus comme des structures conservées de tous les organismes multicellulaires. Un plan expérimental est proposé pour démontrer l’influence pathologique directe d’infrasons de force, de fréquence, de profil d’effet/temps et de durée définis sur la vasomotion sensible.

Mots clés

Mécano-transduction, Cytosquelette endothélial, Infrasons, Stress oscillatoire, Vasomotion

1. Introduction

1.1. Structure, composants et régulation du système de microcirculation chez les mammifères

Les cellules endothéliales plates tapissent tous les vaisseaux du mammifère (y compris les vaisseaux lymphatiques), qui est son plus grand organe. Responsables de l’ensemble du transport du métabolisme de l’énergie et des substrats ainsi que de nombreuses fonctions vitales, elles ont une très grande surface (environ six terrains de football chez l’adulte) [1]. La cellule endothéliale correspond dans sa structure à une cellule somatique et est spécifiée pour ses diverses tâches, le vaisseau respectif (vaisseau capillaire, artère) ainsi que le type de tissu (zone splanchnique, rein, cerveau) étant responsables de sa spécification ultérieure [2]. Elle diffère par sa forme, son expression et sa surface, ainsi que par sa dotation en récepteurs du système adrénergique. Selon leur ultrastructure, les cellules endothéliales se différencient, en fonction de leur sous-structure spécifique à l’organe, en différents types d’endothélium continu, fenêtré et discontinu. Le système circulatoire est constitué d’une combinaison de vaisseaux, connectés en série et en parallèle, dans lesquels, conformément à la loi d’Ohm, la résistance totale diminue avec chaque connexion parallèle supplémentaire [2]. En régulant la résistance via les artérioles en amont, nous trouvons physiologiquement des flux laminaires avec une vitesse uniforme, strictement liée à la taille du vaisseau, dans le réseau capillaire. Il s’agit d’une condition préalable essentielle aux diverses tâches vitales de la microcirculation [2] [3]. En revanche, nous constatons un stress oscillatoire chronique, un facteur causal important de l’athérosclérose, au niveau des branches vasculaires et des courbes les plus fortes des vaisseaux de taille moyenne et de grande taille. L’une des principales tâches de la microcirculation est d’adapter le flux sanguin vasculaire aux besoins actuels [1] [4]. La densité fonctionnelle des vaisseaux (DFP) dans le muscle au repos est d’environ 25 % de la densité totale des vaisseaux (DTV). Inversement, cela signifie également que le débit sanguin peut être augmenté d’un multiple [5]. La capacité de compensation du réseau capillaire est donc plusieurs fois supérieure à celle de la « macrocirculation ». Sous l’effet d’une contrainte physique, ce que l’on appelle le recrutement capillaire, selon Moore et Fraser 2015 [6], commence par abaisser la résistance vasculaire des artérioles en amont, ce qui entraîne une augmentation significative de la surface d’échange des nutriments et une diminution de la distance entre deux capillaires avec, par conséquent, une distance de diffusion réduite pour l’oxygène et les nutriments. La régulation du flux sanguin local (appelée fonction vasomotrice) est extrêmement complexe et « orchestrée » [4]. Elle est contrôlée par des facteurs intrinsèques et extrinsèques (par exemple, le système nerveux autonome et les hormones vasoactives, telles que l’adrénaline, la vasopressine, l’angiotensine et la sérotonine) qui modulent l’activité intrinsèque [1], en fonction également de la taille des vaisseaux et de la distribution des récepteurs adrénergiques dans un organe donné.

L’une des bases de la régulation intrinsèque est constituée par l’effet Bayliss [7]. Le débit sanguin est maintenu constant : si le débit sanguin augmente, il y a vasoconstriction, si le débit sanguin diminue, il y a vasodilatation. Une deuxième base est constituée par les facteurs métaboliques selon la théorie classique, dans laquelle l’hypoxie locale entraîne une libération accrue de substances actives vasodilatatrices (par exemple, NO, ATP, prostaglandines), ce qui provoque une augmentation du flux sanguin local. L’accumulation de métabolites tels que le lactate, les ions hydrogène, le potassium et l’adénosine maintient cet effet [1]. L’une des conditions préalables les plus importantes et les plus responsables de la biodisponibilité du NO est la réponse classique à la contrainte de cisaillement laminaire due aux forces mécaniques, selon Chien 2007 [8]. Le NO est déclenché de manière classique par le flux sanguin qui provoque un changement mécanique au niveau de la membrane des cellules endothéliales et est formé à partir de son précurseur, la L-arginine, par l’intermédiaire de la NO-synthétase (NOS). Le NO est un médiateur de la relaxation vasculaire par l’activation de la guanylyl cyclase soluble (sGC) qui catalyse la conversion de la guanosine triphosphate (GTP) en 3′-5′-guanosine monophosphate cyclique (GMPc).

Ce dernier est extraordinairement typique de la microcirculation, mais c’est l’un des phénomènes les moins bien expliqués : la vasomotion.

La vasomotion a été observée pour la première fois dans l’exemple classique d’une veine de chauve-souris et décrite comme une contractilité rythmique qui accélère le flux sanguin vers l’avant grâce à des pulsations fines et synchronisées [9]. Les causes et le contrôle de ce phénomène n’ont pas encore été entièrement élucidés. Selon l’état actuel des connaissances, la vasomotion dépend de l’intégrité de l’endothélium et sert apparemment à optimiser l’apport en nutriments [10]. La vasomotion peut être directement observée in vivo en microscopie vidéo SDF. Citation de Aalkjaer C. Mulvany MJ 2020) [10] au cap. 1.3 page 7 :

« Peut-être que la seule caractéristique liée à la vasomotion sur laquelle tout le monde s’accorde est qu’une oscillation du potentiel de membrane des cellules musculaires lisses est à l’origine de l’oscillation du tonus individuel des cellules musculaires lisses et de la synchronisation des cellules musculaires lisses […]. Cela suggère fortement que le [Ca2+] dans les cellules musculaires lisses oscille également de manière synchronisée — et c’est effectivement le cas. […]».

L’article original [10] contient des informations plus approfondies.

L’étendue de l’implication endothéliale dans les syndromes cliniques est immense, tout comme le sont les facteurs potentiels qui peuvent influencer la microcirculation de manière positive ou négative. Les influences potentielles les plus importantes proviennent de fonctions vitales telles que l’apport d’oxygène et de nutriments, la croissance, l’embryogenèse, la coagulation sanguine, la régulation immunitaire, etc. Les principales causes de dysfonctionnement sont celles qui peuvent perturber l’intégrité de l’endothélium, en particulier un excès de stress oxydatif et oscillatoire.

1.2. Homéostasie du système redox

La libération adéquate de NO, avec la bonne quantité, au bon endroit et au bon moment, est cruciale pour la régulation synchronisée du flux sanguin et le maintien de la santé vasculaire [11]. En tant qu’antioxydant puissant, il joue un rôle décisif dans l’homéostasie de l’ensemble du métabolisme redox avec l’interruption de la peroxydation des lipides et donc la diminution des radicaux libres d’oxygène (ROS) agressifs ([11] [12] Tableau 1). En tant que radical libre (à l’état gazeux), il peut se diffuser librement à travers les membranes. Les effets vasculaires du NO sont présentés comme protecteurs, régulateurs ou délétères [11] [13]. La façon dont la réaction se déroule réellement dépend, selon Laurindo F. et al [11], de plusieurs facteurs. Selon ces auteurs, les propriétés défavorables sont généralement associées à une production excessive de NO, les effets protecteurs du NO sont attribués à une production régulière et adéquate de NO dans une situation spécifique. Non seulement le NO, mais aussi ses trois isoenzymes de la NO-Synthétase endothéliale sont impliqués dans les voies de signalisation redox. En fonction du type d’isoenzyme et des conditions environnantes, elles ont également des effets protecteurs ou délétères, comme le montre le tableau 1.

Par conséquent, la dépendance d’un approvisionnement adéquat en NO aux forces physiques conduit à une sensibilité aux facteurs de stress externes qui pourraient conduire à une mécano-transduction irrégulière, conduisant éventuellement à un approvisionnement en NO accru et inadéquat. Pour plus de détails sur ce thème, voir les articles [11] [12] [13] [14].

Tableau 1. Les différents effets possibles de l’oxyde nitrique : protecteur, régulateur et délétère :
Effets protecteurs : Effets régulateurs : Effets délétères :
– Antioxydant
– Inhibe l’adhésion des leucocytes et des plaquettes
– Protège contre la toxicité et la peroxydation
– Tonus vasculaire
– Adhésion cellulaire
– Perméabilité vasculaire
– Neurotransmission
– Bronchodilatation
– Régulation de l’inflammation
– Régulation de la fonction rénale
– Inhibe la fonction enzymatique
– Induit des dommages à l’ADN
– Induit la peroxydation des lipides
– Augmente la sensibilité aux radiations, aux substances alkylantes et aux métaux toxiques
– L’épuisement des réserves d’antioxydants
D’après la source originale [13] FIG 1 dans WINK AA. MITCHELL J (1998) CHEMICAL BIOLOGY OF NITRIC OXIDE: INSIGHTS INTO REGULATORY, CYTOTOXIC, AND CYTOPROTECTIVE MECHANISMS OF NITRIC OXIDE, Radiation Biology Branch, National Cancer Institute, Bethesda, MD, USA tiré du livre Free Radical Biology & Medicine, Vol. 25, Nos. 4/5, pp. 434-456, 1998. Publié par Elsevier Science Inc. 0891-5849/98 $0.00 1.00 référence FIG 1 Page 435.

Dans le domaine de la microcirculation, d’autres substances vasodilatatrices jouent un rôle décisif. Les segments vasculaires des artérioles réagissent aux auto-acides endothéliaux tels que l’angiotensine, la sérotonine, les eicosanoïdes [2] et aux agonistes tels que l’acétylcholine, la bradykinine ou la substance P, ainsi qu’aux variations de pression transmurale. Ils ne le font pas en tant qu’entités isolées, mais de manière coordonnée. Ce phénomène est attribué au facteur d’hyperpolarisation dérivé de l’endothélium (EDHF) [11]. L’EDHF a un effet à longue distance, car sa formation déclenchée localement peut également déclencher une réponse vasculaire rectifiée en amont et en aval. L’activation de l’écoulement de potassium dépendante du calcium par l’EDHF est suivie d’une hyperpolarisation avec transmission du transfert d’électrons à l’intérieur de la paroi vasculaire via les jonctions lacunaires et sans perte de temps [15]. La réaction de transmission est comparable à un banc de poissons, très rapide et synchronisé [5]. Les possibilités de la stimulation microtactile par rapport au déclenchement par l’acétylcholine ont été testées et confirmées expérimentalement [5].

1.3. Homéostasie de l’inflammation et de la fibrose

Toutes les séries de réactions séquentielles dépendent de l’intégrité de l’endothélium et impliquent le cytosquelette endothélial. Comme il s’agit d’une fonction endothéliale vitale, le processus complexe de l’inflammation peut être perturbé à n’importe quel niveau selon Suthahar [16]. Compte tenu de sa grande pertinence par rapport au sujet de notre travail, nous présentons une description plus détaillée pour montrer à quel point l’ensemble du processus est sensible, par exemple en cas de stress mécanique : une réponse inflammatoire est essentielle en tant que mécanisme de défense physiologique contre, par exemple, les bactéries, les virus et les blessures. Le point de non-retour est la diapédèse des leucocytes. L’évolution ultérieure conduit, dans le cas favorable, à une restitutio ad integrum [restauration à terminer], dans le cas défavorable, à une inflammation chronique avec fibrose, défaut de cicatrisation et éventuellement lésions organiques.

Ley et al. (2007) [17] et Serhan et al. (2007) [18], ainsi que les travaux connexes de Nussbaum et Spe-rando (2011) [19] et [1] [20], constituent des ouvrages importants sur l’état de la science. Selon Ley [17], le processus ordonné dans toutes ses phases est crucial pour son résultat. Nous présentons ici le déroulement non perturbé :

Les leucocytes circulants se déplacent passivement dans le flux sanguin. Dans les veinules postcapillaires, les modifications locales de l’hémodynamique à proximité des sites d’inflammation entraînent une réduction du débit sanguin. Cela augmente la probabilité que les leucocytes entrent en contact avec l’endothélium. L’endothélium est activé pendant quelques heures et exprime des molécules d’adhésion qui conduisent à la fixation des leucocytes. Le « slow-rolling » [roulement lent] des leucocytes est également rendu possible par une autre E-sélectine endothéliale inductible, qui repose sur une activation partielle des intégrines sur les leucocytes [17] (voir Figure 1). Le cytosquelette d’actine est également activement impliqué dans ce processus. D’autres chimiokines, provenant en partie de l’endothélium et en partie de l’espace extracellulaire, activent la liaison étroite et le passage amiboïde des leucocytes dans l’espace extracellulaire. Des changements sélectifs de la perméabilité (fonction de gardien de la cellule endothéliale) permettent à des composants cellulaires tels que les neutrophiles et les monocytes de passer de l’espace intravasculaire à l’espace extracellulaire. De plus amples détails sur les séquences de la diapédèse des leucocytes sont présentés dans des ouvrages de référence [1] [19]. Il existe une interaction intense entre les médiateurs sécrétés par l’endothélium (cytokines) et l’ECR [1] [16]. Les signaux anti-inflammatoires tels que la corticostérone atténuent la gravité et limitent la durée de la phase précoce [16].

Figure 1. Description originale : Vue d’ensemble schématique de la cascade de recrutement des leucocytes à l’aide de l’exemple d’un neutrophile quittant une veinule postcapillaire. La capture et l’enroulement sont médiés par l’interaction des sélectines avec la PSGL-1 à la surface du neutrophile. Pendant le roulement, le neutrophile est activé par les chimiokines présentes sur l’endothélium enflammé, ce qui entraîne une adhésion ferme par la liaison des intégrines neutrophiles (LFA-1 et Mac-1) aux molécules d’adhésion endothéliales (par exemple, ICAM-1 et -2). Une fois l’adhésion ferme obtenue, le neutrophile s’étend et commence à ramper le long de la paroi endothéliale à la recherche d’un site approprié pour la transmigration. États de la diapédèse des leucocytes : Capture et roulement, roulement lent, adhésion ferme, reptation, transmigration Source originale [19] Nussbaum, C., Sperando, M. (2011) : Recrutement de cellules immunitaires innées chez le fœtus et le nouveau-né. J Reproduction. Immunol 2011 ; 90 (1) : 74-81. (IF 2, 966). Page 2 FIG 1. Avec autorisation.

En résumé, le processus d’inflammation est une interaction complexe entre un processus temporel et spatial d’influence mutuelle et d’activation entre des facteurs de l’espace intra- et extravasculaire. Au centre du processus se trouve la fonction adéquate de gardien d’un endothélium en état d’intégrité. Après la diapédèse des leucocytes, un processus ordonné dépend de l’absence de stress oscillatoire et oxydatif accru, afin de conduire à une restitutio ad integrum. Dans l’autre cas, un défaut de cicatrisation peut se produire en raison d’un changement d’équilibre dans le sens d’une inflammation chronique et d’une fibrose. En médecine clinique, le passage à une inflammation chronique et la prévention de celle-ci jouent un rôle important [15].

Les ouvrages de référence de Buckley et al. (2014) [21] et de Serhan et al. (2007) [18] décrivent les séquences qui suivent la diapédèse des leucocytes : Des « points de contrôle » et des « signaux d’arrêt » appropriés empêchent la poursuite de l’entrée des leucocytes. Les lipoxines, les résolvines et les prostaglandines agissent dans le cadre d’un processus actif de pro-résolution. Cela ouvre la voie à la migration et à la différenciation des monocytes vers la phagocytose, à la normalisation du gradient de chimiokines (qui permet aux leucocytes de subir l’apoptose) et à la sortie du tissu par les vaisseaux lymphatiques de drainage. La défaillance de ces mécanismes de régulation peut conduire à un état d’inflammation chronique, provoquant des lésions tissulaires continues et une fibrose progressive. Un exemple classique est l’insuffisance cardiaque chronique par « remodelage » du cœur [16].

Au niveau du cœur, les myofibroblastes immunocompétents et les facteurs de l’ECR modulent activement le développement d’une fibrose d’abord périvasculaire puis progressive. Les points de départ peuvent être le développement d’une myocardite sous une forme chronique, un état après un infarctus du myocarde et/ou une pression mécanique chronique sur le cœur (hypertension systémique ou pulmonaire). La conséquence est l’augmentation de la distance de diffusion, la diminution de la densité capillaire, une altération du système électroconducteur avec arythmie cardiaque, une perturbation de l’angiogenèse, conduisant à nouveau à une détérioration du substrat et de l’approvisionnement en oxygène avec un processus d’autorenforcement : un cercle vicieux [16].

1.4. Forces hémodynamiques

Les forces physiques physiologiques agissent constamment sur l’organisme, par exemple la gravidité, la pression, la contrainte de cisaillement, la vibration. Les principales sont les forces tangentielles (par exemple, la contrainte de cisaillement laminaire) ou les forces d’étirement (par exemple, la distension pulsatile) du sang selon Fernandes, C.D. et al. (2018) [3] et Mazzag et al. (2014) [22]. Comme décrit ci-dessus, les facteurs de stress oscillatoires internes sont physiologiquement limités par la taille des vaisseaux, qui est un facteur critique pour le maintien des fonctions vitales [3]. La régulation de plusieurs processus cellulaires vitaux via des réseaux de mécanotransduction et de signalisation, notamment la croissance, la différenciation, la migration, l’angiogenèse et l’apoptose, est essentielle [1] [3]. Au cours de la morphogenèse, la contrainte de cisaillement dirige la formation de l’arbre vasculaire selon Hahn et Schwartz (2009) [23]. Les variations de la contrainte de cisaillement déterminent des changements vasomoteurs instantanés qui sont régulés « battement par battement » [3] afin de maintenir une contrainte laminaire constante et d’optimiser la fonction de distribution du flux de l’artère conductrice. En même temps, il est important de s’appuyer sur une libération suffisante de NO [3]. La figure 2 donne un aperçu des différents effets de la contrainte de cisaillement.

1.5. Structure de tenségrité du cytosquelette endothélial

La structure viscoélastique de la « tenségrité » endothéliale constitue la base de la mécanotransduction des forces. Le terme « tenségrité » a été inventé par R. Buckminster Fuller (1975) [24], architecte du dôme géodésique, où la compression discontinue et la tension continue ont été utilisées pour atteindre la plus grande stabilité possible combinée à la légèreté. Des points d’ancrage supplémentaires sont utilisés pour transférer les forces mécaniques aux différents éléments de compression et de tension [25]. Les équivalents au niveau de la cellule endothéliale sont les trois réseaux intercommunicants de filaments protéiques et leurs points d’ancrage.

Les filaments d’actine, en tant que partie élastique, servent à maintenir la forme de la cellule en formant un anneau sous la membrane cellulaire [25] avec un réseau de communication vers les capteurs de flux (mécanosenseurs) et les points d’adhésion focale de la membrane (FAS) — les « points d’ancrage dans le modèle de tenségrité » — ainsi que les jonctions lacunaires intercellulaires (CCAP) [25]. Selon Dudek et al [26], plus de 80 protéines liant l’actine jouent un rôle essentiel dans la génération des forces de traction. L’article original [25] donne un aperçu plus approfondi de ce sujet complexe. En réponse à des stimuli contractiles, les filaments d’actine et de myosine forment des unités parallèles organisées et liées à la membrane, appelées « fibres de stress », qui stimulent le glissement de la myosine le long des filaments d’actine.

Figure 2. Description originale : Différents effets du cisaillement laminaire et oscillatoire sur la fonction cellulaire et l’athérosclérose. Les lignes pointillées représentent le cytosquelette des cellules endothéliales. Les forces de cisaillement laminaires et oscillatoires sont reconnues dans les cellules endothéliales par des mécanosenseurs et les mécanosignaux initient des cascades de signalisation qui régulent la production de facteurs vasoactifs et l’équilibre entre ces facteurs. Alors que le cisaillement laminaire stimule la production de facteurs athéroprotecteurs, le cisaillement oscillatoire stimule la production de facteurs athérogènes et l’équilibre de ces facteurs détermine la tendance des vaisseaux à rester sains ou à développer des plaques athérogènes. PGI2, prostacycline ; TM, thrombomoduline ; TGFb, Transforming Growth Factor beta; PDGF, Platelet-Derived Growth Factor; ET-1, Endothelin-1 ; BMP4, Bone Morphogenetic Protein 4. Adapté de Jo H, Song H, Mow-bray A. Role of NADPH oxidases in disturbed flow- and BMP4-induced inflammation and atherosclerosis. Antioxid Redox Signal 2006; 8: 1609-19. Vue d’ensemble des différents effets de la contrainte de cisaillement laminaire et oscillatoire sur la fonction cellulaire et l’athérosclérose. Source originale [3] Fernandes CD, Araujo Thaı’s S, Laurindo FRM, Tanaka LY. Hemodynamic Forces in the Endothelium. Mechanotransduction to Implications on Development of Atherosclerosis. In: ENDOTHÉLIUM ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES. Vascular Biology and Clinical Syndromes. Édité par PROTASIO L. DA LUZ.PETER LIBBY ANTONIO C. P. CHAGAS. FRANCISCO R. M. LAURINDO. Éditeur : Mica Haley. Sao Paolo. (2018) ISBN 978-0-12-812348-5 Cap. 7 FIG 7.3, p 90. Avec l’autorisation de l’auteur.

Cela conduit à une augmentation de la tension intracellulaire et donc à une contraction cellulaire selon Wang et al. (2009) [27] et Lee et al. (2003) [28]. La fermeture et l’ouverture des lacunes paracellulaires en réponse à l’inflammation, à l’ischémie et aux substances envahissantes (fonction de gardien) sont essentielles selon Patrick Belvitch et al. (2018) [29]. Les filaments d’actine constituent également ce que l’on appelle les microvillosités. Ceux-ci contiennent un faisceau central de filaments d’actine, également ancrés au cytosquelette. Les microvillosités sont présentes dans divers organes (par exemple l’intestin) où elles ont des propriétés de résorption.

Les microtubules constituent l’élément de compression avec des tiges creuses résistantes à la pression, composées d’α— et de β-tubuline [25]. Ils sont reliés à l’ECR par des intégrines (protéines transmembranaires) et soutiennent la structure cellulaire en communiquant avec les filaments d’actine et les filaments intermédiaires, ainsi que la formation des fuseaux pour la mitose.

1.6. Transmission de la force mécanique par mécanotransduction « biophysique

L’observation que de nombreux processus se déroulent manifestement beaucoup plus rapidement que ne le permet la voie mécano-chimique via l’expression des gènes et la synthèse des protéines (à savoir au minimum quelques secondes), a conduit à une recherche intensive sur la structure de « dix grilles » et à la définition de la « voie biophysique ». Celle-ci repose sur des liens physiques directs entre des mécanosenseurs spécifiques de la surface endothéliale et des éléments du cytosquelette. Elle permet aux cellules de transférer des stimuli mécaniques sur de longues distances et, ce qui est très important, une excitation spatialement hétérogène pour transformer l’information en une réaction souhaitée [27]. Un travail crucial avec une pertinence importante pour notre travail est la recherche sur la dynamique et la distribution de la transmission en réponse à un « flux bruyant » de Bori Mazzag et al. 2010 [30] et Maz-zag B, Gouget C, Hwan Y, Barakat AI 2014 [22]. Par écoulement « bruyant », les auteurs entendent un « écoulement oscillant ou turbulent dans des conditions de fluctuations aléatoires des propriétés d’écoulement de la pression et de la vitesse », Citation Mazzag, Barakat 2010 page 912 [30].

Les prédécesseurs dans l’exploration de la « voie biophysique » au début des années 2000 ont été Wang et al [8] et Davies et al (2005) [31]. Des travaux importants ont été réalisés dans ce contexte par Helmke et al [32], Hsu, H. J., Lee, C.F, Locke, A. et al (2010) [33] ; Hwang, Y., Gouget, C. L. M et Barakat, A. I. (2012) [34].

Pour mieux comprendre la dynamique de la transmission de la force par les filaments du cytosquelette, un certain nombre de modèles mathématiques ont été développés. Les auteurs Mazzag et Barakat en présentent un aperçu (possibilités et limites) dans [22].

Le modèle de réseau temporel, tel que présenté dans (2010) [30] et (2014) [22], est basé sur une structure viscoélastique d’un modèle de tenségrité, afin de développer une compréhension de la transmission des flux « bruyants » et de définir quelles structures de transmission sont sensibles aux flux « bruyants ». Ce modèle est illustré à la figure 3.

Les résultats montrent que l’amplitude des oscillations dans le flux « bruyant » suscite une réponse plus forte que sa durée. Une autre implication importante est que les FAS (Focal adhesion points – points d’ancrage égaux aux ECR), en raison de leur grande sensibilité au bruit, sont des candidats de choix pour jouer le rôle de « détecteurs de bruit » cellulaires [30].

Une évaluation sommaire suit dans Mazzag 2014 [22] avec d’autres développements de modèles, par exemple pour la distribution spatiale des forces mécaniques pendant la transmission comme le Spatial temporal network Model ; selon les auteurs [22], il y a eu d’importantes contributions des articles originaux de [34] et Mazzag et Barakat (2011) ainsi que Mazzag et al. (2003).

Figure 3. Description originale : Représentation schématique d’une CE composée d’un méca-anosenseur (MS), d’éléments du cytosquelette (fibres de stress d’actine (a) ou microtubules (M)), d’un noyau (N), de protéines d’adhésion cellule-cellule (CCAP) et d’un site d’adhésion focale (FAS). L’encadré montre une représentation du TPMM (ou corps de Kelvin) et les paramètres viscoélastiques pour le FAS. Les exposants « 32 » sur les paramètres indiquent que cet élément est le deuxième élément de la troisième branche (voir le texte). (b) Représentation en réseau des composants de la CE dans le panneau A. Chaque composant cellulaire correspond à un TPMM, couplé à d’autres composants selon le diagramme indiqué. La fibre de stress d’actine et la CCAP connectées en série sont appelées branche 1, la fibre de stress d’actine/microtubule en série avec le noyau est la branche 2, et la fibre de stress d’actine en série avec le FAS est la branche 3. (a) Représentation schématique d’une cellule endothéliale composée d’un capteur de flux (FS), d’éléments du cytosquelette filament d’actine (a) ou microtubules (b) et des connexions (N), (CCAP), (FAS). (b) Représentation mathématique. Source originale [22] [30] : Modèle de réseau temporel FIG 1 Bori Mazzag, Cecile L. M. Gouget, Yongyun Hwang et Abdul I. Barakat (2014) [22] Cap. 5. Page 98 [30] Mechanical Force Transmission via the Cytoskeleton in Vascular Endothelial Cells. Dans Endothelial Cytoskeleton. Éditeurs Juan A. Rosado et Pedro C. Redondo Département de physiologie, Université d’Estrémadure Cáceres, Espagne. Avec l’autorisation de l’auteur.

En résumé, les résultats fournissent la forte dépendance de fréquence de la transmission de force avec la définition d’une valeur seuil pour les filaments d’actine (plus sensible) et les microtubules.

Une autre question pour les auteurs était le comportement de saturation lorsque le signal persiste et une explication, comme quoi les fréquences naturelles, générées par les organes de l’organisme lui-même, ne conduisent pas à une longue propagation de la transmission. Nous citons les auteurs Mazzag et Barakat 2014 p. 107 [22] :

Dans le cas d’un forçage oscillatoire, la contrainte liée à la déformation, comme dans le cas d’un forçage constant, présente un transitoire initial avant de finir par saturer en une réponse stable périodique dans le temps. Il est important de noter que l’amplitude de saturation de la contrainte liée à la déformation au niveau du noyau dépend fortement de la fréquence du forçage. Les figures 3D et E illustrent l’amplitude de saturation de la contrainte liée à la déformation au niveau du noyau en fonction de la fréquence de forçage pour le forçage transversal et axial, respectivement. Dans les directions axiale et transversale, un stimulus mécanique à basse fréquence (<0,1 Hz) est transmis au noyau sans diminution de son amplitude, alors qu’un stimulus mécanique à haute fréquence subit une diminution significative de son amplitude. Cela implique que les fibres de stress individuelles agissent comme des filtres passe-bas du forçage mécanique. Il est intéressant de noter que le mouvement transversal présente une largeur de filtre beaucoup plus importante que le mouvement axial : la largeur de filtre pour le mouvement transversal s’étend jusqu’à f ~ 1000 Hz alors que celui pour le mouvement axial ne s’étend que jusqu’à f ~ 1 Hz” […] (Remarques : citation en lettres italiques).

Deuxième citation importante, page 101 [22] :

Comme nous l’avons déjà décrit, il a été rapporté que le flux oscillatoire induit un dysfonctionnement des CE et qu’il est en corrélation avec le développement de lésions athérosclérotiques précoces. Par conséquent, nous avons également étudié la réponse des réseaux simples décrits dans le paragraphe précédent à un flux oscillatoire. Les résultats ont révélé que la déformation maximale (définie comme la plus grande déformation au cours d’une période après que le comportement asymptotique temps-périodique est atteint) de chacune des structures du réseau (mécanocapteur, fibres de stress d’actine, microtubules et noyau) est fortement dépendante de la fréquence. À des fréquences oscillatoires suffisamment basses, les déformations maximales correspondent à celles d’un forçage constant ; toutefois, au-delà d’une fréquence seuil, les déformations maximales chutent de manière significative. L’analyse a démontré que cette fréquence seuil se situe entre 10-5 et 10-4 Hz pour les microtubules et entre 10-3 et 10-2 Hz pour les fibres de stress d’actine, ce qui suggère que les fibres de stress peuvent transmettre efficacement la force sur une gamme de fréquences plus large. […] » [Remarques : lettres en italique de ma part]

Les recherches expérimentales de Na et al. (2008) [35] ont comparé la vitesse de la mécanotransduction via la voie biophysique et via la voie mécanochimique (facteur de croissance et expression génétique). Les auteurs ont utilisé des expositions physiques comparables pour les infrasons (0,3 Hz), une durée de 30 s, une pression sonore de 1,8 Pa (études avec 1,8 Pa jusqu’à environ 20 Pa). Les résultats les plus importants ont été la confirmation que la vitesse était 40 fois plus rapide que par des moyens mécaniques et chimiques (confirmant les résultats ci-dessus), à savoir 300 ms (millisecondes). En outre, les résultats ont montré que « l’activation de Src induite par le stress dépend de l’activation de l’intégrine, de la rigidité du substrat, de la précontrainte et de l’intégrité de la F-Actine » [35], citation de Na et al. page 1. Remarques : en italique (de ma part) [35].

1.7. Les mécanocapteurs de la cellule endothéliale

Selon [3], le cytosquelette lui-même est un mécanocapteur. Du côté du vaisseau (luminal), les mécanocapteurs sont surtout le glycocalyx, les intégrines, les jonctions cellule-cellule (CCAP), les cavéoles, les radeaux lipidiques, les récepteurs couplés aux protéines G et les canaux ioniques. Ils sont activés en fonction de leur localisation par la contrainte de cisaillement [3] (Figure 4). Selon l’auteur [3], les mécanosenseurs endothéliaux sont modifiés dans leur microenvironnement par la contrainte de cisaillement et peuvent activer des voies de signalisation intracellulaires dans cette nouvelle formation. La fluidité des microdomaines de la membrane plasmique est modifiée [3]. Cela conduit, selon [3], à un réarrangement spatial de diverses protéines et donc à l’activation de voies de signalisation. La transmission des forces s’effectue via les trois réseaux de communication du cytosquelette vers la région basale du cytosquelette (par exemple, les intégrines) [3] [22] [30].

L’un des plus importants mécanocapteurs est le glycocalyx ([1] [3] Figure 4). Chez les patients gravement malades, l’étendue des dommages subis par le glycocalyx (ce que l’on appelle le shedding) est en corrélation avec la gravité de la maladie et la mortalité [1] [36] [37].

Figure 4. Description originale : Mécanosenseurs des cellules endothéliales. Localisation des mécanosenseurs tels que le cytosquelette, les intégrines, les jonctions cellule-cellule, les cavéoles, les radeaux lipidiques, le glycocalyx de la surface cellulaire, les récepteurs couplés aux protéines G (GPCR) et les canaux ioniques. Alors que les mécanosenseurs de la région apicale (lumenal) sont activés directement par la contrainte de cisaillement (comme les protéines G), le cytosquelette (représenté par les fibres d’actine, F-actine) est responsable de la transmission des forces aux mécanosenseurs de la région basale des cellules endothéliales (comme les intégrines). L’activation de la protéine G se produit en raison de changements locaux dans la fluidité de la membrane plasmique, donc directement en raison de la contrainte de cisaillement et indépendamment d’un agoniste, provoquant l’hydrolyse du GTP en GDP. En revanche, la structure des intégrines mécanosensibles passe d’inactive à active lorsqu’elles sont soumises à une contrainte de cisaillement, probablement en raison de la transmission de la force mécanique au cytosquelette. En conformation active, les intégrines ont une plus grande affinité pour les protéines de la matrice extracellulaire. Mécano-senseurs de la cellule endothéliale (état 2019) Source originale [3] Fernandes CD, Araujo Thaı’s S, Laurindo FRM, Tanaka LY. Hemodynamic Forces in the Endothelium. Mechanotransduction to Implications of Development of Atherosclerosis. In: ENDOTHÉLIUM ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES. Vascular Biology and Clinical Syndromes. Édité par PROTASIO L. DA LUZ. PETER LIBBY ANTONIO C. P. CHAGAS. FRANCISCO R. M. LAURINDO. Éditeur : Mica Haley. Sao Paolo (2018) ISBN 978-0-12-812348-5. Cap. 7 FIG 7.2, p. 89. Avec l’autorisation de l’auteur.

Comme ceux identifiés à ce jour, les mécanocapteurs sont présentés dans la figure 4 (état 2019).

1.8. Canaux PIEZO-1

D’autres mécanocapteurs endothéliaux récemment définis, les canaux PIEZO-1, ont été clairement établis comme un système sensoriel des organes internes par les récepteurs de pression et de vibration dans tous les vaisseaux. Ardem Patapoutian a reçu le prix Nobel de médecine en 2021 en raison de l’importance de cette découverte. Selon Rode et al. (2017) [38], Piezo-1 est responsable des canaux cationiques sensibles au flux, non inactivants et non sélectifs qui dépolarisent le potentiel de la membrane : Les canaux Piezo-1 perméables au Ca2+ sont activés par une force physique sur la membrane cellulaire (comparer la figure 5). Les PIEZO-1 détectent l’activité physique du corps entier pour rétablir l’homéostasie cardiovasculaire et améliorer les performances. Ils sont essentiels à la lymphogenèse et à l’homéostasie et sont d’importants mécano-senseurs de la contrainte de cisaillement [39]. Les canaux PIEZO sont essentiels dans tous les organismes multicellulaires, c’est-à-dire également chez les invertébrés tels que les mouches et les vertébrés (poissons) [40]. La figure 5 présente une représentation schématique d’un canal PIEZO-1 intégré.

2. Bruit, son et infrasons

Dans la Classification internationale des maladies (CIM-10) (2010), publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’« exposition au bruit » (rubrique W42) figure sous la rubrique « Exposition à des forces mécaniques inanimées » (rubriques W20 à W49) [41].

Figure 5. Présentation schématique d’un canal PIEZO-1, intégré dans la membrane de la cellule endothéliale avec un flux de Ca2+ déclenché. L’anneau d’actine (intra-endothélial) est indiqué. Les ailes sont déplacées par des forces mécaniques sur la membrane et libèrent le canal dans un mouvement d’ouverture. Bleu/jaune : biomembrane endothéliale avec structure de bicouche lipidique. Présentation schématique d’un canal PIEZO-1.

En effet, les ondes de pression qui se propagent dans l’air (c’est-à-dire le son) ont un impact sur les tissus viscoélastiques des organismes biologiques en tant que forces mécaniques externes.

Dans la CIM-11 (2020), plus récente, des codes d’extension supplémentaires (section X) ont été établis et l’« exposition au bruit » (rubrique XE7Y1) relève désormais des catégories « Causes externes/Exposition à un autre mécanisme » [42]. L’affection « Vertige dû à des infrasons » (rubrique T75.2 dans la CIM-10) dans la rubrique « Effets des vibrations » relève désormais de la catégorie « Autres effets spécifiés des vibrations » (rubrique NF08.2Y).

Les infrasons sont définis comme des sons dont la fréquence est inférieure à 20 Hz. Le bruit de basse fréquence (IFLN), qui n’est pas clairement défini selon la norme DIN 45680, est limité à 125 Hz. Plus la fréquence est basse, plus la longueur d’onde est grande. Les infrasons ne peuvent être que faiblement amortis, ils sont moins atténués par la propagation dans l’atmosphère ainsi qu’à travers les toits et les murs que le spectre audio. Par exemple, la propagation du son dans l’air avec une longueur d’onde de 0,1 Hz est d’environ 3,3 km (condition standard de 20 degrés Celsius), celle de 1000 Hz est d’environ 34 mm. Les infrasons sont générés par des masses lourdes en mouvement ainsi que par des phénomènes de résonance/vibration. L’exposition peut être professionnelle ou résidentielle, et peut être émise par des sources naturelles (par exemple, les tremblements de terre) ou techniques (trains, avions, sources professionnelles ou résidentielles). Les émetteurs diffèrent en termes de fréquence, de pression acoustique P (Pa), de profil temps/effet (impulsivité) et de durée. L’augmentation du nombre et de la taille des rotors des TVN entraîne une augmentation des plaintes [43]. Plus le rotor est grand, plus la fréquence émise est basse. D’après [44] [45], les infrasons émis par les TVN se situent en grande partie dans la plage de 0,1 à 10 Hz. Son émission d’infrasons est impulsive dans le profil effet/temps selon Roos W, Vahl, CF (2021) [45] et Vanderkooy [46], comme le montre la figure 6.

Figure 6. Impulsion infrasonore extraite des émissions d’une éolienne. Les fluctuations de la pression acoustique mesurables à proximité d’une installation éolienne contiennent généralement du bruit, c’est-à-dire des événements sonores irréguliers d’origine différente. L’élimination du bruit est possible en calculant la moyenne de la pression acoustique sur un grand nombre de passages de pales de mât (ici 4100), ce qui révèle leur élément commun (ligne rouge). Le pic rouge ainsi visualisé à partir de la séquence temporelle coïncide avec le pic bleu, qui montre l’impulsion fondamentale telle qu’elle a été reconstituée dans le domaine fréquentiel à partir de 15 lignes harmoniques (très nettes) par analyse de Fourier. Le résultat est le pic fondamental cohérent de cette éolienne, d’une fréquence de 0,9 Hz, correspondant à 1,08 seconde par passage de pale. Impulsion infrasonique extraite d’une éolienne montrant la relation entre la pression acoustique (P) et le temps (s). Source originale [46] correspondant à la figure 7 Vanderkooy1 J, Mann2, R Measuring Wind Turbine Coherent Infrasound Department of Physics and Astronomy 1, Department of Computer Science 2 University of Waterloo, Waterloo, ON, Canada, N2L3G1 jv@uwaterloo.ca, mannr@uwaterloo.ca. Date de publication : 2 octobre 2014. Avec la permission de l’auteur.

Les lois physiques de la théorie des ondes s’appliquent à la propagation du son, par exemple sous forme d’onde longitudinale ou transversale et avec différentes vitesses de propagation (dans un milieu fluide, environ trois fois plus rapide que dans un gaz). Le comportement de propagation dépend des différents milieux élastiques, qu’ils soient liquides, gazeux, solides ou un mélange de ceux-ci ; il en va de même pour l’organisme viscoélastique. Le son étant une onde mécanique, la propagation peut être réfractée, réfléchie, interférer et être transmise [47]. La propagation d’une onde est un transport d’énergie, mais pas un transport de matière. Lors de la propagation, les particules sont mises en oscillation. En outre, dans les espaces intérieurs des bâtiments, des interférences entre la pression acoustique de l’air et les bruits de structure sont possibles, ce qui peut également entraîner des amplifications ou des atténuations importantes du son d’impact total [48].

3. L’hypothèse/la théorie

3.1. La différence par rapport à la pensée actuelle

Les études épidémiologiques existantes considèrent presque exclusivement l’organe audio-vestibulaire, ou l’implication de structures cérébrales individuelles [49], comme des organes susceptibles d’être affectés par l’exposition au bruit dans les gammes de basses fréquences. Par rapport aux champs électromagnétiques, tout le monde accepte que les impacts sur l’organisme ne dépendent pas de la perception. Pourquoi pas ici ? Cette question a déjà été posée en 2007 [50]. De nombreux troubles de la santé ou symptômes cliniques manifestes ne peuvent être expliqués par un impact purement audio-vestibulaire. Depuis 2015 environ, l’auteur a remarqué de nombreuses plaintes dans le monde entier en raison de la situation résidentielle. Elles correspondent à des troubles fonctionnels de la microcirculation en raison d’une biodisponibilité réduite et non coordonnée du NO.

Il s’agit, par exemple, de vertiges, de troubles des performances scolaires, de fatigue, d’acouphènes, de faiblesse musculaire et de maux de tête, signes d’un soutien perturbé et inadéquat en nutriments et en O2. En cas d’exposition chronique, des symptômes apparaissent tels que l’augmentation de la pression artérielle, l’arythmie cardiaque, les troubles respiratoires, les déficiences immunitaires et l’épilepsie tardive [50]. Dans un deuxième temps, une hypothèse de travail a été élaborée pour tester les conditions préalables à un effet direct du facteur de stress au niveau des cellules endothéliales et sur le plan technique. Les résultats disponibles à ce jour des études épidémiologiques, expérimentales et animales ont été inclus dans les considérations.

Dans un troisième temps, la littérature actuellement disponible sur la physiologie et la physiopathologie moléculaires de l’endothélium a été examinée sous l’angle de la possibilité d’une mécanotransmission des forces mécaniques si elles sont soumises à un facteur de stress externe. L’identification des canaux PIEZO-1 2021 en tant que mécanosenseurs importants pour le son et les vibrations a renforcé les preuves de notre hypothèse. Une abondante littérature sur les résultats pathohistologiques de l’exposition professionnelle aux infrasons dans les années 1980 [50], puis dans les années 2000 sur l’exposition des résidents aux éoliennes [51] et la réévaluation de ces résultats ont été incluses.

En raison de l’approche audio-acoustique, les conditions modifiées de propagation du son dans l’organisme viscoélastique n’ont pas été prises en compte dans le passé. Nous le faisons maintenant. Pour la même raison, le seuil de perception n’est pas pertinent, car il ne concerne que les sons audibles et la transmission par l’air.

3.2. L’hypothèse est basée sur les preuves de :

– Le bruit est une force mécanique, donc soumise à des lois physiques ;
– L’existence de nombreux mécanosenseurs pour le son et les vibrations au niveau de la membrane et de l’endothélium avec des canaux PIEZO-1 nouvellement identifiés, en particulier au niveau de l’endothélium, est à la pointe de la science ;
– La mécano-transduction des forces mécaniques est cruciale pour de nombreuses régulations vasculaires vitales ;
– La transmission mécanique des forces par les structures du cytosquelette endothélial est à la pointe de la science ;
– Excitabilité microtactile prouvée des cellules endothéliales avec conduction rapidement propagée en amont et en aval.

3.3. Notre hypothèse

– Le bruit, lorsqu’il affecte les organismes, est, dans certaines conditions de fréquence, de pression acoustique, d’effet/profil temporel, de durée, capable de modifier la situation physiologique d’écoulement laminaire dans le lit capillaire dans le sens d’un environnement oscillatoire. Dans ce cas, la transition des forces mécaniques peut avoir lieu de manière incontrôlée ;
– En conséquence, les fonctions vasomotrices et en particulier la vasomotion peuvent être perturbées ;
– Les effets attendus d’un impact chronique pourraient conduire à une insuffisance chronique de l’apport en nutriments et donc à un déplacement des équilibres vers des déséquilibres, en particulier pour les systèmes d’oxydoréduction et pour les réponses aux processus d’inflammation.

4. Évaluation de l’hypothèse

La première condition de base qui s’applique à notre hypothèse est la question de savoir si l’exposition au « bruit », dans le sens d’un facteur de stress oscillatoire, provoque à son tour un champ oscillatoire dans le lit capillaire.

4.1. Soutien positif aux données probantes

La réactivité des mécano-senseurs endothéliaux aux influences extérieures telles que la gravité, la pression, le gonflement et le bruit en est la preuve [1] [3] [22] [30] ainsi que l’excitabilité microtactile des cellules endothéliales [5]. Il existe également des preuves que les infrasons interagissent avec le métabolisme cellulaire et entraînent une fibrose périvasculaire chez les rats, d’après Lousinha (2018) [52]. Des résultats similaires sont présentés dans [53] [54] [55]. Les données empiriques des études expérimentales montrent clairement que l’exposition à l’IFLN entraîne une augmentation des ROS [56]. Des preuves positives ressortent également de l’étude de Chaban et al [57] et, fait très notable, l’effet direct sur les cellules est démontré dans l’étude intitulée Effect of infrasound on the growth of colorectal carcinoma in mouse (Effet des infrasons sur la croissance du carcinome colorectal chez la souris) [58]. En médecine clinique, on s’interroge actuellement sur les avantages possibles des infrasons dans le traitement du carcinome colorectal humain. Les résultats de la revue de Roos, W et Vahl, CF (2021) [45], qui se concentrent sur les preuves de l’interaction des structures cellulaires, respectivement des structures membranaires sensibles, dans une réaction de stress, apportent de nombreuses preuves d’un effet direct sur les cellules et les membranes. Une perturbation possible de la microcirculation est discutée. Une évaluation positive dans cette direction est également l’analyse de Dumbrille, A et al. (2021) [59] : Cette évaluation aboutit à la causalité des effets néfastes sur la santé (ADH) et du facteur de stress dans tous les « critères de Bradford Hill ». Des effets indésirables sur les animaux ont été signalés, qui ont révélé non seulement des réactions de stress, mais aussi des effets négatifs sur la fertilité, le développement et la reproduction [60]. En ce qui concerne le critère de Bradford-Hill, les analyses ont montré une détérioration manifeste des performances mentales des habitants vivant dans un rayon de 1,4 km autour des éoliennes et de ceux vivant en dehors de ce rayon [61]. Les plaintes augmentent lorsque les fréquences s’approchent des plus basses (dans l’exemple mentionné, 0,2 Hz) [62].

La « nurse cohort study » (étude de cohorte d’infirmières) présente des preuves positives de la fréquence de la fibrillation auriculaire [63]. Voici ce que j’en pense : le développement de la fibrillation auriculaire en l’absence d’hypoxémie correspond à des changements structurels et donc à des conditions de perturbation de l’électromécanique.

4.2. Réévaluation des découvertes pathohistologiques

Des recherches [50] sur la symptomatologie des groupes confrontés à l’IFLN dans les années 1980 ont montré un épaississement de la paroi des vaisseaux. Selon les auteurs, les études animales ont montré une quantité anormale de fibrose/collagène dans la trachée, les poumons et la plèvre ; des cils trachéaux et bronchiques endommagés (cisaillés) ; des microvillosités à base d’actine fusionnées dans les cellules en brosse de la trachée et des bronches. L’épaississement de la paroi péricardique a été observé chez des personnes exposées professionnellement à l’ILFN [50] et chez des personnes vivant à proximité de grandes centrales thermiques [51] comme une altération spécifique. La figure 7 montre l’épaississement de la paroi péricardique chez des personnes exposées professionnellement de manière chronique dans les années 80 (appelé syndrome vibroacoustique « syndrome VAD ») par rapport à des personnes non exposées.

La figure 8 présente l’épithélium bronchique non exposé d’un rat en comparaison avec l’épithélium exposé de la figure 9. Les figures montrent les changements dans les microvillosités (actine) avant et après l’exposition. L’interprétation de ces résultats suggère un changement dans l’homéostasie du système d’oxydoréduction vers l’inflammation chronique et la fibrose.

4.3. Soutien éventuellement négatif aux éléments de preuve

Le choix des niveaux de pression acoustique (SPL) en dB dans les études expérimentales est souvent plus élevé que ce que l’on attend des installations IWT.

Objection :

a) Le niveau de pression acoustique en dB (A) ne peut représenter le bruit aérien que dans la partie fréquentielle de l’ouïe (voir cap. 2).

b) L’effet du goutte-à-goutte régulier lorsque l’on vit à proximité des émissions doit être considéré comme un facteur important [64], la durée d’exposition dans la réalité peut souvent être (également pour les groupes sensibles) de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par jour. En revanche, la durée des études expérimentales sur les animaux est limitée pour des raisons pratiques. Il en va de même pour les pressions sonores plus élevées dans le contexte de l’exposition professionnelle : dans ce cas, les durées d’exposition sont limitées ; les groupes sensibles n’y ont pas accès.

Cependant, le facteur décisif est que la fréquence du bruit n’a pas été reconnue dans son importance (par exemple, l’utilisation de 8 Hz dans Chaban et al. [57]). A cela s’ajoute : le comportement de la propagation du son dans les organismes viscoélastiques diffère à tel point qu’une information décodable sur les filtres passe-bas devient concevable (comparer cap. 2) [22] [30] [35].

Étude Exemplum Poulsen [65] : En conséquence, il n’a trouvé aucune association statistiquement significative entre l’exposition aux infrasons et l’incidence des maladies cardiovasculaires. L’auteur lui-même a relativisé l’étude (par exemple, étude sur un nombre relativement faible de TVN).

4.4. Évaluation des études informatiques

Des parties importantes des déclarations de Mazzag et Barakat 2010 [30] et 2014 Mazzag et al. [22] sont basées sur des modèles informatiques. Comme nous l’avons déjà mentionné, les auteurs eux-mêmes font référence aux limites et aux résultats possibles.

Figure 7. Description originale : Microscopie optique (100×) — péricarde d’un patient ayant subi un DAV, avec le sac péricardique à droite. Cinq couches (au lieu des trois normales) sont identifiables : (A) mésothélium, (B) fibrose interne, (C) tissu lâche, (D) fibrose externe et (E) épipéricarde. Le tissu lâche est riche en vaisseaux. Aucune cellularité inflammatoire n’a été identifiée dans les cinq couches. Dans les deux couches fibreuses, des faisceaux de collagène ondulés sont visibles. Cependant, la longueur d’onde des fibres de la couche B (fibrose interne) est plus petite que celle de la couche D (fibrose externe). La quantité accrue de faisceaux de collagène, disposés en accordéon, avec des orientations différentes les uns par rapport aux autres, et avec plus d’une fibre élastique accompagnant les faisceaux à des angles apparemment perpendiculaires (vus en microscopie électronique, non montrés), semble suggérer une structure de type pneumatique, conçue pour absorber des forces externes anormalement importantes. De même, cet arrangement fonctionnel explique également l’absence de dysfonction diastolique, malgré l’épaississement des parois péricardiques. (2) MEB du péricarde d’un patient ne bénéficiant pas d’un DAV. Les trois couches normales sont visibles : le mésothélium (flèche blanche), la fibrose (flèche noire) et l’épipéricarde. (3) MEB du péricarde d’un patient VAD. La fibrose s’est divisée en deux moitiés (flèches) qui prennent en sandwich une couche de tissu lâche nouvellement formée (L). Notez que l’échelle est la même en (2) et en (3). La forme ondulée des faisceaux de collagène est une méthode mécaniquement efficace sur le plan énergétique pour faire face au mouvement que la fibrose doit constamment subir pour suivre le rythme du cycle cardiaque. Comme un accordéon, les faisceaux de collagène s’étendent et se contractent respectivement en diastole et en systole. Cependant, lors d’un épisode de tachycardie soudaine et violente (fréquente chez les patients VAD), ce rythme peut être considérablement augmenté (jusqu’à 200 battements par minute, en quelques secondes) et le stress mécanique imposé à la monocouche MC peut menacer son intégrité structurelle. L’une des fonctions de la couche de tissu lâche doit certainement être l’apport de sang et de nutriments à cet organe beaucoup plus grand. Remarques : micrographies de l’ultrastructure, obtenues par microscopie électronique à balayage (SEM) et à transmission (TEM). Paroi péricardique chez des personnes exposées et non exposées 1) exposée (microscopie optique) 2) non exposée (MEB) et 3) exposée (MEB) [50] Alves-Pereira M., Branco C. (2007) Vibroacoustic disease: biological effects of infrasound and low-frequency noise explained by mechanotransduction cellular signaling http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0079610706000927. Page 11 FIG 2. Avec l’autorisation de l’auteur.

Citation des auteurs [22] Page 96 :

« Il est donc essentiel que les modèles soient validés dans la mesure du possible par rapport aux données expérimentales. Ce n’est qu’après une telle validation que les modèles mathématiques peuvent potentiellement tenir leur promesse de fournir des outils puissants et prédictifs pour étudier la dynamique et l’organisation spatio-temporelle des réponses induites mécaniquement dans les cellules ».

Ma déclaration : Plusieurs prédécesseurs [27] [33] [34] [35] ont effectué des travaux préparatoires essentiels pendant des années, avec des preuves solides ; l’ensemble du processus de mécanotransmission est hautement dynamique, avec de nombreuses voies imbriquées les unes dans les autres. Des modèles informatiques sont nécessaires pour obtenir la meilleure approximation possible des processus dynamiques afin d’améliorer la compréhension de la mécanotransduction cellulaire. Le travail complémentaire de Na (2008) [35] en tant qu’étude expérimentale est l’une des études expérimentales requises, qui confirme les modèles mathématiques. Aucune étude dans ce sens n’a été réalisée sur des sources techniques émettant des infrasons.

Figure 8. Description originale (MEB) Épithélium bronchique non exposé. La BC au centre de l’image présente une touffe de microvillosités individuellement identifiables, uniformément réparties et s’élevant vers les voies respiratoires. Autour de la BC se trouvent des SC avec des microvillosités de différentes tailles. Des touffes de cils comportant des vésicules sont également visibles. Aucun cil cisaillé, hirsute ou flétri n’est visible (SEM). Aucun œdème n’est présent. BC (cellules en brosse), SC (cellules sécrétoires). Épithélium bronchique de rat, exposé à 2160 heures d’IFLN en continu.
Figure 9. Description originale (MEB) Épithélium bronchique de rat exposé à 2160 h d’ILFN en continu. Une BC se trouve au centre de l’image. Ses microvillosités ne poussent pas vers le haut et ont fusionné, formant une indentation centrale qui semble s’étendre vers l’extérieur. Les SC proéminents qui entourent la BC sont gonflés et forment des vallées profondes au niveau des jonctions intercellulaires. Les microvillosités des CS sont très irrégulières. Des vésicules ciliaires sont visibles. Micrographies de l’ultrastructure, obtenues par microscopie électronique à balayage (MEB) et à transmission (MET). BC (cellules en brosse), SC (cellules sécrétoires). Épithélium bronchique de rat, exposé à 2160 h d’IFLN en continu.

4.5. Régulation extrinsèque supplémentaire de la microcirculation

L’influence de la partie extrinsèque sur la fonction vasomotrice via le système nerveux autonome est la partie variable qui dépend fortement des capacités individuelles à compenser les facteurs de stress. Il s’agit d’un facteur d’influence supplémentaire qui explique probablement pourquoi des personnes se trouvant dans le même environnement ne réagissent pas de la même manière dans leur symptomatologie. La comparaison entre une charge de stress à court terme et une charge de stress permanente permet d’envisager les résultats suivants : au bout d’un certain temps, les possibilités de compensation des systèmes biologiques sont épuisées.

4.6. Premières recherches et méthodes proposées

Pour plus de confirmation, nous proposons un plan expérimental avec un nombre déterminé de sujets exposés aux infrasons par rapport à des sujets non exposés. Le groupe positif est exposé à un agent stressant infrasonore défini en termes de fréquence, de pression acoustique p in (Pa), de profil temps/effet (impulsivité) et de durée. Il s’agit d’une étude en double aveugle, en mode marche/arrêt, avec la technique de vidéomicroscopie SDF, qui permet d’examiner la vasomotion sensible de la muqueuse buccale. Des expériences animales correspondantes sont envisageables pour évaluer les modifications vasomotrices directes sous infrasons (par exemple chez le hamster via la joue). Les indications sur les modifications du comportement animal et du comportement reproductif chez les vertébrés et les non-vertébrés constitueraient un complément significatif et une extension de la clarification scientifique.

4.7. Importance de notre recherche

La santé vasculaire est étroitement liée à la biodisponibilité du NO. La classification des éventuels facteurs environnementaux nuisibles est d’une grande importance pour le maintien de la santé vasculaire. Les groupes de population particulièrement sensibles doivent être le banc d’essai. Notre hypothèse peut aider à définir les stades sensibles à la mécanotransmission de fréquences profondes de « bruit ».

5. Méthodes établies pour évaluer et visualiser les processus microcirculatoires

La microcirculation peut être visualisée in vivo sur les nouveau-nés via la peau, sur les adultes via la muqueuse buccale [1]. Les changements, en particulier dans la vasomotion, peuvent être détectés immédiatement et sont reproductibles. Les techniques appropriées sont les techniques de vidéomicroscopie telles que l’imagerie SDF (side stream dark field). Une meilleure visualisation de la microcirculation in vivo est devenue possible [66]. La microcirculation dans le contexte des maladies peut être visualisée et quantifiée immédiatement après l’exposition au facteur de stress, ainsi qu’en son absence. Les paramètres qui peuvent être spécifiquement observés sont les suivants :

– La vasomotion intacte en premier ordre
– Un changement instantané de la vasomotion sous l’effet d’un facteur de stress défini
– La densité fonctionnelle des vaisseaux sanguins (FVD) (mm/mm2)
– La vitesse d’écoulement des globules rouges (RBCV)
– Nombre de capillaires perfusés (N/A) (n/mm2)
– Diamètre du vaisseau capillaire (DM)
– L’épaisseur du glycocalyx en μm (envisageable pour d’autres projets de recherche).

6. Pistes de recherche proposées ; questions relatives à la cible

– Dans quelles conditions définies le bruit ayant certaines propriétés affecte-t-il la transduction mécanique des signaux au niveau cellulaire (par exemple les composants membranaires, le cytosquelette) et/ou l’interaction cellule-cellule ?
– Quels sont les mécanosenseurs, les structures définies, qui sont spécifiquement sensibles ? Quel rôle jouent les canaux PIEZO-1 ?
– Quelle pression acoustique est nécessaire à une certaine fréquence pour obtenir une réponse de transfert ?
– Quel rôle spécifique jouent les effets de résonance ?
– Quel est le rôle spécifique des canaux PIEZO-2 dans la perception des fréquences profondes ?
– Quels sont les paramètres permettant de mettre en évidence l’émergence d’un déséquilibre du système redox et de distinguer en même temps l’aggravation de l’athérosclérose dans ses causes ?

7. Les conclusions

Pour la première fois, la symptomatologie des humains et des animaux exposés de manière chronique aux infrasons peut être classée de manière physiopathologique dans une hypothèse cohérente. Cela a été rendu possible par les progrès réalisés dans la connaissance de la mécano-transduction endothéliale, essentielle en tant que fonction vasculaire de caractère vital en réponse à des forces mécaniques. Des processus cellulaires cruciaux tels que la croissance, la différenciation, la migration, l’angiogenèse, l’homéostasie redox et l’inflammation dépendent simultanément des forces mécaniques et de l’intégrité de l’endothélium.

Normalement, le flux dans la microcirculation des mammifères est laminaire et non variable. Cela est dû à la connexion en amont des vaisseaux de résistance dans les artérioles. Des changements persistants dans les modèles de contrainte de cisaillement, en particulier le flux oscillatoire, ont été associés à une diminution de la biodisponibilité du NO, à une augmentation des espèces réactives de l’oxygène (ROS), à des taux d’oxydation des lipoprotéines plus élevés, à une augmentation de l’apoptose endothéliale, à une pro-athérogénicité, à une inflammation chronique et à un développement possible du cancer. Nous avons des preuves positives de notre hypothèse selon laquelle un agent stressant oscillant agissant de manière chronique et présentant certaines conditions en termes de fréquence, de profil temps/effet, de pression sonore et de durée peut induire un champ de stress oscillant et donc déclencher une réaction de stress au niveau cellulaire. Avec les bases cruciales de la mécano-transduction, il existe maintenant des preuves solides et des indicateurs évidents d’une interaction possible des infrasons, en particulier avec des fréquences profondes et un caractère impulsif, comme c’est le cas, par exemple, avec les IWT ou les pompes à chaleur. L’élucidation de la forte dépendance de la mécanotransduction par rapport à la fréquence du « bruit » et l’identification des filaments d’actine et des microtubules en tant que « filtres passe-bas » confirment notre hypothèse. Ainsi, la propagation de l’onde sonore dans l’organisme viscoélastique pourrait devenir une information décodable. La régénération, qui se produirait lors d’une exposition unique ou peu fréquente, ne pourrait pas avoir lieu en cas d’impact chronique. Dans un premier temps, on peut s’attendre à des perturbations fonctionnelles du système vasomoteur orchestré, respectivement de la vasomotion sensible, puis, avec une exposition plus longue, à des lésions pathologiques anatomiquement reconnaissables de l’intégrité endothéliale. Dans ce contexte, les changements structurels qui tendent à s’autorenforcer, comme décrit dans l’exemple du remodelage du cœur, sont importants. En élucidant probablement la voie physiopathologique par laquelle les infrasons/IFLN peuvent conduire aux principaux troubles de la santé, il sera possible de progresser dans la définition de distances de sécurité pour vivre ou travailler avec des installations techniques émettrices. De nombreuses questions scientifiques restent sans réponse, mais il existe suffisamment de preuves pour suggérer que, par mesure de précaution, les nouvelles technologies impliquant des fréquences très basses et/ou des émissions impulsives ayant un impact potentiel sur les organismes vivants devraient être limitées ou mieux évitées jusqu’à ce que toutes les questions soient scientifiquement résolues. Les effets possibles sur les insectes, qui n’ont pas encore été clarifiés, pourraient être d’une grande importance, par exemple pour la biodiversité et la coopération des pollinisateurs, et donc pour la nutrition.

Le décodage des canaux PIEZO-1 aurait déjà dû alerter le public sur les risques potentiels. Les organes internes sont sensibles aux sons et aux vibrations. L’état actuel des connaissances sur la mécano-transduction ainsi que les effets connus du stress oscillatoire et oxydatif vont dans le sens de notre hypothèse et devraient justifier des mesures de précaution urgentes et des recherches plus approfondies.

Remerciements

Werner Roos, chef émérite du département de biologie pharmaceutique à l’université Martin Luther de Halle, pour son examen critique et ses contributions constructives. Je remercie Manfred Krueger, Berlin, graphiste pour la figure 5.

Clause de non-responsabilité

L’auteur n’a aucun conflit d’intérêts. L’auteur souhaite préciser que : les formes alternatives d’énergie renouvelable, telles que les éoliennes industrielles, sont considérées comme des compléments utiles sur des sites appropriés. Il en va de même pour les installations de biogaz, les pompes à chaleur et les centrales thermiques de type bloc. Les données présentées ici ont été examinées dans le cadre d’un seul et unique programme, celui de la recherche scientifique pure. Il n’y a aucun accord commercial, financier ou professionnel.

Conflits d’intérêts

L’auteur ne déclare aucun conflit d’intérêts concernant la publication de cet article.

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Une guerre mondiale de l’énergie a commencé

[Source : portail-ie.fr]

Propos recueillis par Mathéo Quenault

La guerre de l’énergie est une notion qui s’est répandue dans le paysage audiovisuel. Pour Fabien Bouglé, l’énergie sera l’élément au centre de la troisième guerre mondiale.

Portail de l’IE (PIE) : Vous avez écrit deux ouvrages consacrés à la thématique énergétique, le premier sur les éoliennes et le second sur le nucléaire. Quels éléments marquants vous ont poussé à vous intéresser au secteur énergétique puis à critiquer vivement l’énergie éolienne ?

Fabien Bouglé (FB) : Il y a 15 ans, alors que je procédais à la restauration d’une maison en Normandie j’ai découvert par hasard l’existence d’un projet de 13 éoliennes dont les plus proches étaient à 800 m. Cet évènement m’a profondément interrogé et m’a conduit à enquêter plus en détail sur la filière éolienne et par extension sur l’ensemble de la filière énergétique. Dans le cadre de ce projet, j’ai pu constater que les éoliennes étaient entachées de prises illégales d’intérêt. Juriste et ancien officier de réserve de gendarmerie, j’ai constaté que cette situation était systématique : les élus installaient les éoliennes sur leurs parcelles ou celles de leur famille tout en participant aux délibérations municipales sur le sujet. Alors que j’étais en relation avec le SCPC (Service central de prévention de la corruption du Ministère de la Justice), celui-ci a émis en 2014 dans son rapport d’activité une alerte sur la multiplication des atteintes à la probité dans le domaine de l’éolien.

Plus tard, dans le cadre du projet d’installation de 66 éoliennes entre les îles d’Yeu et Noirmoutier, j’ai dévoilé les tarifs de rachat de l’électricité provenant des éoliennes en mer qui avaient un niveau de subvention à 220 € le MWh alors que prix spot du marché était à l’époque à 45 €. La différence entre ces deux niveaux de prix se chiffrait au total à 40 milliards d’euros de subvention. Ces révélations ont contraint le gouvernement à renégocier les tarifs de rachat et le Président Emmanuel Macron avait annoncé en juin 2018 une baisse du tarif de rachat de 220 € à 180 € le MWh raccordement compris.

En 2019, le député Julien Aubert [député LR du Vaucluse de 2012 à 2022, NDLR] — que j’avais alerté sur le sujet — a obtenu du groupe LR l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur les éoliennes et les énergies intermittentes. La publication de ses travaux était une occasion parfaitement adaptée pour sortir un livre reprenant l’ensemble des informations occultées sur les éoliennes. Nous avons donc convenu avec les Éditions du Rocher de sortir mon premier manuscrit Éolienne : la face noire de la transition écologique en octobre 2019. L’objectif de cet ouvrage était de faire le tour d’horizon de la question des éoliennes tant du point de vue de l’écologie que celui des finances ou encore de la Mafia. Mais lors de conférences que je donnais en France, j’avais très souvent des questions sur le nucléaire. Je me suis alors aperçu qu’il y avait un vrai problème de biais cognitifs et d’informations biaisées sur le nucléaire. Pendant la crise sanitaire, j’ai profité du temps disponible pour rédiger mon second ouvrage intitulé Nucléaire : les vérités cachées qui vise à mettre en lumière les vertus de cette source d’électricité sans occulter la question des déchets radioactifs. C’est la suite de mon premier livre, car on ne peut pas parler du sujet du mix électrique basé sur des éoliennes censées remplacer le nucléaire si l’on ne comprenait pas en même temps la question du nucléaire.

PIE : Vous opposez l’énergie éolienne et l’énergie nucléaire, pourquoi ? Qu’est-ce qui les rend incompatibles selon vous ?

FB : Il y a plusieurs raisons à cela. Ces raisons sont d’ordre technique, économique et géopolitique.

Pour ce qui est de la raison technique, la France, avec le Plan Messmer en 1974, a choisi d’investir massivement dans le nucléaire afin de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles. On construit dès lors un mix électrique basé sur les centrales nucléaires qui vont offrir une électricité massive, abondante et lors des pics de consommation on se sert des centrales hydrauliques et en dernier recours des centrales fossiles. Avec ce mix électrique, la production est très stable. Alors que les éoliennes, étant intermittentes, sont source de deux problèmes importants. Premièrement, les unités de production sont de 2 Mégawatts (contre 900 à 1650 Mégawatts pour une centrale nucléaire), qui vont être disséminées sur tout le territoire. Ceci oblige le réseau électrique à se répartir sur le territoire avec une multitude de lignes à haute tension. Ainsi, les éoliennes nécessitent de modifier en profondeur le réseau électrique.

D’après Xavier Piechaczyk, le président de RTE, le développement du renouvelable coûtera 100 milliards d’euros rien que pour l’adaptation du réseau électrique. Ce coût est notamment dû à l’enfouissement de certaines lignes à haute tension ainsi qu’à la création de nouvelles lignes. C’est justement afin de financer ces infrastructures que les Français voient encore augmenter leur facture de 10 %. Outre l’augmentation du prix de marché de l’électricité, cette hausse est due également à l’augmentation du TURPE [Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité] qui est prélevé au consommateur sur leurs factures pour financer ces raccordements. Il est important de se souvenir que c’est Xavier Piechaczyk qui avait été l’un des artisans de la loi sur la baisse de la part du nucléaire à 50 %. Il avait pour directeur de cabinet adjoint Pauline Le Bertre, ancienne déléguée générale de France Énergie Éolienne, la structure qui sert de lobby aux exploitants éoliens.

D’autre part, il est obligatoire d’avoir des systèmes d’équilibrage, car la production des éoliennes dépend du vent dont la puissance est très variable. En plus de la problématique de réseau, s’ajoute celle de l’intermittence qui nécessite des centrales fossiles au gaz ou au charbon pour venir compléter la production des éoliennes lorsqu’elles ne tournent pas en raison d’une absence de vent.

Du point de vue économique, la France est l’un des leaders mondiaux du nucléaire qui est sa troisième filière industrielle. On parle ici de 220 000 emplois directs et indirects et de 400 000 emplois en incluant les emplois induits. Le nucléaire permet à la France de bénéficier d’une électricité à bas coût ce qui facilite la compétitivité de nos entreprises et de nos industries tout en assurant aux Français une facture électrique peu élevée.

L’installation de l’éolien dans notre mix électrique ne bénéficie pas à l’économie française. Aucune des éoliennes n’est fabriquée en France : 65 % des éoliennes installées en France sont allemandes et 30 % sont danoises. En outre, 45 % des sociétés d’exploitation électrique de ces éoliennes sont allemandes. Alors que le nucléaire est pour l’essentiel français, le remplacement du nucléaire français par une filière éolienne allemande creuse le déficit commercial de la France et modifie la gouvernance de notre système énergétique. Nous avons donc une situation où l’on détruit une filière économique dans laquelle la France se classe parmi les leaders au profit d’une filière dans laquelle on ne dispose d’aucun acteur.

Du point de vue géopolitique, la volonté de développer l’éolien cache l’objectif des Allemands de s’approprier la souveraineté énergétique en Europe en imposant son modèle d’énergies intermittentes au travers de l’Energiewende. Au début des années 2000, Gerhard Schröder promulgue la loi EEG de déploiement des énergies intermittentes (éoliennes et solaire). Pour pallier l’intermittence des éoliennes, l’Allemagne cherche alors à faciliter son approvisionnement en gaz russe pour minimiser sa consommation de charbon. C’est pourquoi elle tenait si fermement à la construction des gazoducs Nord Stream 1 et 2 afin de devenir le hub de distribution du gaz russe en Europe. L’objectif allemand était de contrôler le marché des éoliennes en Europe tout en s’assurant la maîtrise européenne du gaz russe. Pour ce faire et imposer son modèle économique, Berlin va d’une part propager son idéologie avec une infiltration des institutions européennes dans le domaine énergétique et s’assurer d’autre part de la destruction économique, géopolitique et intellectuelle du nucléaire français au travers d’opérations de guerre informationnelle déployées en France depuis 25 ans.

PIE : D’après vous, quelles sont les conséquences de cette incompatibilité sur la stratégie énergétique française ?

FB : Au vu des points évoqués précédemment, il n’est pas possible de faire du en même temps entre le nucléaire et l’énergie éolienne. Il est important de se rendre compte que l’éolien est un outil de guerre contre le nucléaire français. Nous sommes dans une situation de guerre économique entre deux modèles concurrents et incompatibles, l’Energiewende allemand et le nucléaire français.

Ces modèles étant incompatibles, nous sommes obligés d’en choisir un et d’en écarter un autre. Ce choix nécessite une lucidité de nos politiques sur les points évoqués précédemment ainsi que sur la situation actuelle qui ne peut être envisagée que comme une guerre énergétique. Cette incompatibilité se traduit par une hostilité de pays européens comme l’Allemagne ou l’Autriche. Récemment notre ministre de l’Énergie Agnès Pannier-Runacher, a été exclue des discussions sur les énergies renouvelables lors de la première rencontre du « club des renouvelables ». En effet, aux yeux des pays hostiles au nucléaire, la demande de la France d’intégrer le nucléaire dans la loi sur les énergies renouvelables est une action anti-renouvelable de la part de l’Hexagone.

Malheureusement, le concept de « couple franco-allemand », encore dans l’esprit de nos dirigeants, entraîne un manque de lucidité face à la situation que nous traversons aujourd’hui. Il est difficile pour ces derniers d’admettre et de reconnaître l’attitude belliqueuse, voire prédatrice, de l’Allemagne envers la France.

PIE : Le prix de l’énergie n’a jamais été aussi haut. Les entreprises énergétiques dans le monde enregistrent, telles que TotalEnergies, des niveaux de rentabilité exceptionnels et pourtant EDF dévoile de son côté un bilan calamiteux. Comment expliquez-vous cela ?

FB : Cela est dû au fait de l’explosion du prix des énergies fossiles depuis 2021, surtout celui du gaz qui s’explique par plusieurs raisons. En premier lieu, l’augmentation importante de la demande par la Chine. La deuxième raison est qu’il y a eu cette année-là une baisse historique de la vitesse des vents en Europe depuis 43 ans. Selon l’Institut Copernicus de la Commission Européenne, cette baisse a causé une réduction de la production de l’électricité par les éoliennes en Europe occidentale. Cette baisse a logiquement dû être compensée par une plus grande importation d’énergie fossile (charbon pétrole et gaz) ce qui a contribué à l’augmentation de la demande et donc in fine du prix du gaz. L’augmentation du prix du gaz a ensuite été accentuée par la guerre en Ukraine, les sanctions énergétiques de la Russie et le sabotage de Nord Stream qui a rendu l’accès au gaz plus difficile (et donc plus coûteux) aux pays européens. Tous ces éléments font que les gaziers comme Engie ou TotalEnergies ont engrangé des revenus considérables. La guerre économique de l’Europe contre la Russie a eu pour conséquence une augmentation de la facture de gaz de l’Europe qui est passée de 120 milliards de dollars en 2021 à 400 milliards de dollars en 2022.

De son côté, EDF est une entreprise d’électricité et la conjoncture n’était pas du tout la même. En effet, en 2022, le tarif spot moyen de l’électricité a augmenté du fait de l’augmentation du prix du gaz, car au sein de l’UE, le prix de l’électricité est indexé sur l’unité de production la plus chère. Cela aurait pu être plus profitable pour EDF, mais l’autorité de sûreté nucléaire (ASN), a estimé que les corrosions observées pourraient poser des problèmes de sécurité dans l’hypothèse où les réacteurs seraient arrêtés. Cela a conduit à l’arrêt d’un nombre très important de réacteurs nucléaires causant la perte de près de 80 TWh de production électrique. Cette baisse de production a ainsi entraîné un manque à gagner considérable alors que le prix spot était très élevé en 2022 (275 euros le MWh).

Ajouté à cela, l’Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique (ARENH) oblige EDF à vendre une partie importante de son électricité (120 TWh, soit ¼ de la production) à un prix cassé (à 42 € le MWh) à des concurrents ce qui crée aussi un manque à gagner. En revanche, lorsque c’est EDF qui achète de l’électricité d’origine éolienne, il lui est interdit de la revendre au prix spot du marché. Elle doit seulement se contenter d’une petite marge.

L’ensemble de ces mécanismes : l’ARENH, la non-disponibilité de certains réacteurs nucléaires et l’impossibilité de revendre sur le marché la production d’éolienne subventionnée font qu’EDF a perdu énormément d’argent et l’a conduit à avoir un déficit de 17,9 milliards en 2022 et une dette historique de 65 milliards d’euros. Cette fragilisation d’EDF faisait partie du plan de l’Allemagne, comme l’a dit Henri Proglio, l’ancien PDG d’EDF lors de la commission d’enquête parlementaire : « L’obsession des Allemands depuis 30 ans, c’est la désintégration d’EDF. Ils ont réussi ! »

PIE : À quelles autres stratégies était lié le dénigrement du nucléaire ?

FB : Il est important de signaler que le dénigrement du nucléaire s’est accompagné de la valorisation de l’éolien. Il y avait l’intention de discréditer le nucléaire afin de créer un appel d’air pour l’éolien en prenant bien soin de ne pas mentionner que l’installation d’éoliennes s’accompagne de l’utilisation d’énergies fossiles telles que le gaz ou le charbon. Cet oubli volontaire avait pour objectif de masquer l’absurdité écologique de l’énergie éolienne.

PIE : Quelles formes cette guerre de l’information a-t-elle prises ?

FB : Cette guerre de l’information s’est traduite par une utilisation massive des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Et ce, bien que les centrales françaises soient très différentes et beaucoup plus avancées et sécurisées que les centrales soviétiques de l’époque et aussi localisées à des emplacements bien éloignés de failles sismiques comparables à celles que l’on peut trouver au Japon. Dans un esprit de malhonnêteté et de tromperie, certains acteurs voulaient que la population associe l’eau sortant des tours aéroréfrigérantes à une pollution alors qu’il s’agit simplement du système de refroidissement du condenseur qui ne diffuse aucune sorte de pollution.

Ces attaques informationnelles sont couplées à des opérations de terrain comme Greenpeace qui lançait des drones sur des centrales nucléaires ou encore des opérations d’intrusion. L’ensemble de ces actions ont contribué à créer un climat anxiogène autour du nucléaire. Corrélativement, ces acteurs proposent des alternatives avec l’éolien. On ne peut pas comprendre les opérations de ces 20 dernières années de dénigrement du nucléaire sans comprendre que ces actions sont la double face d’une même opération. Politiquement, cela a commencé avec le gouvernement de la gauche plurielle, lorsque Lionel Jospin doit s’allier aux Verts, antinucléaires, qui viennent d’émerger politiquement. Il ne pouvait pas avoir de majorité s’il n’avait pas leur appui. C’est à ce moment-là qu’intervient la double opération : on ferme Superphénix qui permettait de produire de l’électricité avec les déchets des autres centrales, on dénigre politiquement le nucléaire, on renonce à construire de nouveaux réacteurs et enfin on assiste en 2001 au subventionnement d’éoliennes en France avec l’arrêt Cochet. Il y a un phénomène de double détente avec la destruction du nucléaire politiquement et médiatiquement couplé à la valorisation de l’éolien, présenté par Greenpeace comme idyllique. Sur le site de l’officine antinucléaire, les éoliennes sont présentées comme « un bouquet de fleurs pour la transition énergétique ».

PIE : Dans cette guerre, quels ont été les relais ? Qui sont les alliés et les ennemis du nucléaire français sous les angles sociétaux, politiques et économiques ?

FB : Dans les années 90 et 2000, il y a un essor important d’associations et d’ONG environnementales comme WWF et Greenpeace qui ont une grande notoriété. Ils sont le ressort des ONG antinucléaires qui jouissent d’une bonne cote de popularité. Ce sont elles qui ont été les principaux relais de l’idéologie antinucléaire, et ce, en étant financées par des organisations mondiales pro-éoliennes. C’est-à-dire qu’elle s’attaque au nucléaire tout en recevant de l’argent d’organisations mondiales ainsi que de fabricants d’éoliennes comme l’entreprise danoise Vestas premier fabricant mondial.

Ici, les ennemis du nucléaire français sous l’angle sociétal sont principalement les ONG comme WWF, Greenpeace et les Amis de la Terre qui d’ailleurs sont toutes financées par la fondation Rockefeller créée par les géants du pétrolier Esso puis Exxon.

Sous l’angle politique, il s’agit des partis tels que EELV en France, les Grünen en Allemagne, très liés aux ONG mentionnées plus haut. S’y ajoutent les fondations allemandes comme Henrich Boll ou Rosa Luxembourg qui viennent financer d’autres structures que les ONG comme Sortir du Nucléaire ou Réseaux Action Climat nébuleuse regroupant WWF et Greenpeace. L’organisation antinucléaire et pro éolienne Négawatt en France est financée par les gaziers et les promoteurs éoliens. On peut aussi citer l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) qui est devenue le lieu d’infiltration des mouvements antinucléaires et pro-éoliens au sein de nos institutions.

Un autre opérateur de cette guerre énergétique est l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) qui est un lobby allemand dont le siège est à Berlin, au siège du ministère fédéral de l’Économie allemande et qui dispose d’un bureau au ministère français de l’Écologie à la Direction Générale de l’Énergie et du Climat, c’est-à-dire la direction chargée de la politique énergétique de la France. Greenpeace et WWF sont membres de cet organisme installé dans nos ministères. Il y a clairement une infiltration toujours en cours de nos institutions par la filière éolienne et le mouvement antinucléaire. Pour finir avec l’angle politique on peut citer des personnalités françaises, deux anciennes ministres de l’écologie : Corinne Lepage qui a tout fait pour faire fermer Superphénix et Dominique Voynet, qui de son propre aveu a menti et manipulé son gouvernement pour faire en sorte que le nucléaire ne soit pas retenu au titre des énergies d’avenir de l’Union européenne, l’ancêtre de l’actuelle taxonomie.

Sous l’angle économique, les principaux adversaires du nucléaire français sont clairement les fabricants d’éoliennes ainsi que les gaziers et pétroliers.

PIE : Vous publiez en septembre un ouvrage sur la guerre de l’énergie. Quelle valeur ajoutée apportez-vous au traitement de cette thématique, que ne traitent pas déjà les ouvrages existants ?

FB : Je dirai que jamais dans l’histoire de l’humanité l’énergie n’avait été autant au cœur d’une guerre mondiale. Selon moi, l’énergie est aujourd’hui l’enjeu, la cause et l’arme de cette guerre. Ma position est que la troisième guerre mondiale est une guerre de l’énergie, car on l’utilise pour mener la guerre, mais on fait cette guerre aussi pour s’assurer le contrôle des systèmes énergétiques. La Première Guerre mondiale était une guerre territoriale, la seconde une guerre idéologique, la troisième est une guerre énergétique.

Aujourd’hui la guerre est hybride, asymétrique, militaire, informatique, biologique, alimentaire… En somme, elle est multiface. Selon moi, la guerre en Ukraine représente la partie militaire d’une guerre beaucoup plus importante qui est la guerre mondiale de l’énergie. Car le contrôle de l’énergie domine tout. Le pays qui contrôle l’énergie contrôle politiquement et économiquement les pays qui en ont besoin. Nous assistons donc à la première guerre mondiale de l’énergie. Par le passé, il y a déjà eu des batailles de l’énergie (guerre en Irak…), mais ce n’étaient pas des guerres au retentissement international. Nous assistons véritablement à un conflit mondial d’une nouvelle intensité.

Avec ce livre, je souhaite apporter un nouvel éclairage qui place la guerre de l’énergie au cœur du nouveau conflit mondial, mais aussi alerter les pouvoirs publics qui semblent dépassés par le sujet. Comme les autres, il a pour objectif d’apporter des clés de lecture et des aides à la compréhension des évènements à destination des citoyens comme des gouvernants ; c’est bien là sa spécificité. Plusieurs livres s’intéressent à la guerre de l’énergie au Moyen-Orient ou dans d’autres régions du monde, mais je souhaite aborder la guerre de l’énergie comme un phénomène désormais global qui donne lieu à ce nouveau conflit mondial. C’est pour cela que je parle de troisième guerre mondiale de l’énergie qui selon moi a éclaté au grand jour avec le sabotage de Nord Stream le 26 septembre 2022. C’est l’élément déclencheur qui est symboliquement très puissant. On pourrait comparer cet évènement à l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à l’aube de la Première Guerre mondiale. Ce n’est pas une déclaration de guerre à proprement parler, mais une officialisation de la guerre. Ainsi le 26 septembre prochain marquera le premier anniversaire de l’officialisation de la guerre mondiale de l’énergie. C’est donc ce moment précis que j’ai choisi pour la sortie de ce nouveau livre.

PIE : Comment cette guerre se caractérise-t-elle en France et en Europe ?

FB : Elle se caractérisera de plusieurs façons. Elle sera à la fois intraeuropéenne et extraeuropéenne. Nous avons d’abord une confrontation énergétique violente entre un Empire américain et un Empire russe et dont la guerre en Ukraine est la face émergée de l’iceberg. Cette guerre place l’Europe en situation de faiblesse dans la mesure où elle est très dépendante de ces fournisseurs d’énergies. Cette vassalisation énergétique de l’Europe conduit à une autre confrontation avec un affrontement entre l’énergie nucléaire, soutenue par la France et ses alliés, et le couple gaz/charbon-éolien, soutenu par l’Allemagne et ses alliés.

PIE : Dans ce contexte, quelles sont les suites pour la France et l’Europe ?

FB : Pour comprendre les problématiques énergétiques de notre pays, il faut revenir aux fondamentaux historiques qui ont construit notre histoire depuis 70 ans. Les apprentissages de l’Histoire doivent guider notre réflexion et en particulier la place qu’a occupée l’atome dans la création de la Communauté Européenne en 1957. L’industrie nucléaire a été au cœur de la création de l’Union européenne avec la signature du traité Euratom signé le même jour que le traité de Rome créant la CEE. Remettre en cause la place de l’énergie atomique en Europe, c’est remettre en cause la construction européenne mise en place pour assurer la paix. Le développement du nucléaire constitue donc une nécessité vitale pour la paix en Europe et dans le Monde. C’est dans ce sens que dans le prochain ouvrage, sont proposées certaines pistes pour une réforme du système énergétique européen.

Pour aller plus loin :


Les États-Unis et la Russie cherchent à éliminer le nucléaire français

EDF est le bras armé de l’économie française




1984 n’est plus une fiction

[Source : @IamMazikeen]

Par Iam Mizikeen

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L’aide militaire occidentale à l’Ukraine : le zugzwang

Par Oleg Nesterenko

Le zugzwang est une situation dans le jeu d’échecs dans laquelle le joueur n’a aucun mouvement favorable possible — toute action qu’il fera entraînera une détérioration imminente de sa position sur le plateau de jeu.

Constatant la déroute que l’armée ukrainienne subit sur les champs de bataille face aux forces russes, les décideurs du camp politico-militaire de l’Occident collectif plongent en état de panique opérationnelle collective les poussant à faire monter les enchères et à prendre une voie sans issue.

Les mythes et la réalité

De même que durant la Seconde Guerre mondiale, quand la quasi-intégralité des pays composant l’Union européenne d’aujourd’hui a grandement participé à l’effort de guerre en faveur de l’Allemagne nazie lors de l’invasion de l’URSS — ces mêmes pays, le monde anglo-saxon en plus, sont en train de produire un effort de guerre face à Moscou, un effort d’envergure jamais vu dans le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Néanmoins, constatant l’insuffisance des aides accordées à l’Ukraine pour contrer efficacement l’initiative militaire russe, dès février 2022, les responsables politiques ukrainiens et ceux des pays de l’OTAN essaient de la combler en faisant une preuve remarquable dans le domaine de la communication et de la propagande destinées non seulement à l’opinion de leur propre électorat, mais également à la Russie et ses alliés, afin d’essayer de les décourager dans la poursuite des démarches qu’ils entreprennent.

Les campagnes de communication ont été fort nombreuses et se sont enchaînées, l’une après l’autre. L’une des dernières et celle du mois de mars, quand le président tchèque Petr Pavel a annoncé la disponibilité de près de 800 000 obus qui pourraient être livrés à l’Ukraine « dans les semaines à venir ». Le monde a retenu son souffle en attendant l’apparition de cette manne venue de nulle part et en supposant l’existence d’un redoutable potentiel militaro-industriel dissimulé jusqu’à présent. Forte a été la déception des bénéficiaires de la fameuse livraison, heurtés à la réalité à terme des semaines écoulées : la campagne de communication tchèque, comme tant d’autres avant elle, s’est avérée tout à fait mensongère.

Toutefois, il faut faire preuve d’indulgence envers le président de la République tchèque qui a, vraisemblablement, tout simplement confondu la réalité d’aujourd’hui avec le « glorieux » passé de l’état qu’il dirige. Notamment, selon les statistiques allemandes, par exemple pour l’année 1944, la Tchécoslovaquie a bel et bien été l’un des éléments clés dans l’approvisionnement militaire de la première puissance militaire de l’Europe. Celle du IIIe Reich. Non seulement chaque mois (i) de l’année 1944 les 857 usines d’armements tchèques ont livré aux nazis plus de 600 000 obus d’artillerie et 900 000 obus antiaériens, mais en plus près de 800 wagons ferroviaires de bombes aériennes, 1000 tonnes de poudre et 15 millions de cartouches. Sans compter une énorme quantité de chars, d’avions, de canons, d’armes légères (30 000 fusils, 11 000 pistolets, 3 000 mitrailleuses) et de tant d’autres matériels et équipements militaires indispensables dans la grande lutte contre les ennemis du « Reich de 1000 ans ».

Le président Petr Pavel devrait se réconcilier avec la réalité : au moment de l’invasion de l’URSS en 1941, quand son pays était capable d’assurer 1/3 du total d’armes et de munitions mises à disposition des forces armées nazies — ce moment est bien révolu.

De son côté, contrairement à ses homologues occidentaux, la Fédération de Russie a toujours eu tendance à ne pas abuser des outils propres aux professionnels du marketing et à rester dans le réel, en faisant même sous-estimer ses propres capacités et en les dévoilant que sur la base des faits accomplis.

Aujourd’hui, la Russie produit dans les 250 000 obus par mois, soit près de 3 millions par an, ce qui est, pratiquement le triple des capacités de production d’obus par l’ensemble des pays du bloc « atlantiste ». Ceci est, d’une part, selon les renseignements de l’OTAN et non pas les déclarations russes et, d’autre part, cette information ne prend pas en compte ni les livraisons de munitions des pays partenaires de la Russie, dont les volumes sont inconnus, mais estimés comme très considérables, ni le fait que l’industrie militaire russe n’est qu’au stade de son déploiement, avec le pic de production prévu pour l’année 2025.

Ceci est toujours selon les renseignements de l’OTAN, cités, notamment, par la CNN qui n’a jamais eu tendance à surestimer les capacités de Moscou. La réalité concernant les capacités de production et de l’accès à des munitions par les Russes peut donc être encore plus désagréable pour leurs adversaires.

Une autre réalité soigneusement minimisée par les pouvoirs occidentaux auprès de leur public — une réalité sans équivoque : durant la Seconde Guerre mondiale, la Russie a engagé 60 % de son PIB pour importer face à l’Allemagne nazie et ses suppléants. Aujourd’hui, sans rappeler le fait que l’économie russe se porte incomparablement mieux par rapport à ce qui était prévu même dans les prévisions les plus pessimistes des « otaniens », que ses finances publiques continuent à être seines et que la dette publique est négligeable ; sans rappeler que la Russie est tout, sauf isolée sur la scène internationale ; que l’industrie de l’armement russe a démultiplié sa production par 3 en un an — je tiens à rappeler : à ce jour, la Fédération de Russie n’a engagé que 6 % du PIB dans l’effort de guerre face à l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine, soit 10 fois moins que par le passé face au nazisme.

La raison de la non-augmentation supplémentaire de la part du PIB vis-à-vis du conflit en Ukraine est très simple : les algorithmes démontrent qu’il n’est nul besoin de le faire pour arriver à des objectifs préétablis.

Néanmoins, en cas de nécessité absolue, ce n’est pas la fabrication de centaines, mais de milliers de chars et d’avions de combat de la dernière génération par an qui peut, industriellement, être mise en place dans des délais relativement restreints. De même, cela sera non pas des centaines de milliers, mais des millions de soldats supplémentaires au front — ce qui n’est pas une mission impossible avec une population supérieure à 146 millions d’habitants.

Le 24 avril, le président américain Joe Biden a approuvé le projet de loi sur l’allocation de l’aide militaire à l’Ukraine à hauteur de 56 milliards d’euros. De son côté, le Kremlin a adapté son économie aux besoins militaires, en augmentant ses dépenses de défense de 3,9 % en 2023 à 6 % du PIB pour l’année 2024.

L’agence Bloomberg1, en faisant référence à des copies de projets de plans budgétaires russes, indique que les dépenses de défense de Moscou ont augmenté de 6,4 billions à 10,8 billions de roubles — soit près de 106 milliards d’euros. Dans l’année 2021 d’avant-guerre, les dépenses de défense de Moscou étaient 2,5 fois inférieures à celles d’aujourd’hui.

À titre de comparaison, en France, la loi de programmation militaire 2024-2030, promulguée en août 2023, prévoit 413 milliards d’euros de dépenses de défense sur les sept prochaines années.

Afin de ne pas commettre d’erreur lors de l’évaluation de la parité et de la proportionnalité des investissements dans le secteur de défense en général et, dans le conflit en Ukraine, en particulier, il est important de prendre en compte un élément clé : si l’industrie militaire occidentale est régie, principalement, par la recherche des profits — de la même manière que l’industrie civile — la situation dans ce secteur est radicalement différente en Russie : l’intégralité des entreprises de défense se situent directement sous le contrôle de l’état, ce qui permet, entre autres, d’avoir des coûts finaux de fabrication divisés par 5, voir par 10 par rapport à ceux des entreprises occidentales, et ceci est pour la même gamme d’armes et de munitions fabriquées. 10 milliards d’euros investis dans la confrontation par Moscou valent incomparablement plus que les mêmes 10 milliards investis par l’adversaire.

Il est tout à fait certain que si les fondements militaro-industriels de l’actuelle coalition antirusse étaient basés sur autre chose que sur le dégagement de marges bénéficiaires considérables attachées à la production et vente d’armes et de munitions, Kiev pourrait bénéficier des livraisons de ces derniers d’une manière bien plus conséquente que celle qu’on a connue dès 2014, en vue de la préparation de la guerre contre la Russie sur le territoire de l’Ukraine, et même plus conséquente que celles qu’on connaît depuis février 2022 — le moment du déclenchement des hostilités par la Russie en anticipation des initiatives militaires ukraino-occidentales à venir.

« Le tonneau des Danaïdes » ukrainien

En parlant des chiffres, quelles sont les aides déjà consommées par l’Ukraine ?

Selon l’estimation de Kiel Institute for World Economy2, en deux ans de guerre, l’Occident collectif a promis à l’Ukraine environ 250 milliards d’euros et a déjà alloué près des ¾ de cette somme.

En ce qui concerne l’aide militaire en particulier, à cette fin l’Ukraine a reçu environ 102 milliards d’euros jusqu’au début d’avril 2024, dont 35 milliards de l’UE, 43 milliards des États-Unis et 24 milliards d’euros de l’ensemble d’autres pays du bloc occidental.3

L’institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI)4 a publié un rapport sur les budgets militaires des différents pays pour l’année 2023.Il s’avère que l’aide militaire déjà transférée à l’Ukraine est comparable aux 2 années du budget militaire de la France et même supérieure aux 2 années du budget militaire de la Corée du Nord. L’aide militaire transférée à l’Ukraine peut être également comparée aux 4 années du budget militaire d’Israël ou à 7 années du budget militaire de la Turquie.

Les principaux fournisseurs d’aide militaire à l’Ukraine sont les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’UE et la Norvège. Si au début du conflit les alliés ont fourni à l’Ukraine exclusivement du matériel soviétique encore restant dans les pays d’Europe de l’Est, faute des stocks épuisés, ils ont commencé à transférer des armes plus modernes.

À la mi-2023, les journalistes de Forbes Ukraine5 ont calculé le nombre d’unités d’équipement militaire que l’Ukraine avait déjà reçues des alliés. Selon leurs données, depuis février 2022, l’Ukraine a reçu de la part du bloc de l’OTAN plus de 3000 véhicules blindés, plus de 2000 véhicules de combat d’infanterie et de transporteurs de troupe blindés et près de 400 unités d’Artillerie automotrice.

Selon The Wall Street Journal6, durant la guerre contre la Russie, l’Ukraine a reçu plus de 600 obusiers, plus de 800 chars et près de 100 systèmes de lance-roquettes multiples (données de décembre 2023). À titre de comparaison, l’armée britannique, qui est le principal allié des États-Unis et le plus grand gaspilleur de fonds pour la défense, n’a plus que 150 chars et, probablement, une douzaine de pièces d’artillerie à longue portée en état de service.

Côté français, il ne reste pas plus de 90 unités d’artillerie lourde. En ce qui concerne l’Allemagne, elle a vidé ses arsenaux militaires au point qu’en cas de guerre, les munitions disponibles ne lui suffiront que pour 2 jours de combats en intensité comparable à celle qu’on connaît chaque jour sur le territoire de l’Ukraine depuis les 27 derniers mois.

En ce qui concerne les livraisons d’avions et d’hélicoptères, selon Forbes7, l’Ukraine a également reçu pas moins de 50 hélicoptères et près de 80 avions de combat soviétiques SU et MIG. Le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Belgique ont promis de lui livrer entre 45 et 60 chasseurs F16. Une partie des livraisons d’armements et d’équipements se font d’une manière dissimulée, par conséquent, il est difficile d’estimer précisément la quantité exacte d’aéronefs qui protègent aujourd’hui le ciel au-dessus de l’Ukraine.

Malgré le volume très élevé de l’aide militaire, l’intensité des combats est telle que les équipements livrés sont détruits en continu et le manque du côté ukrainien est constant. Les difficultés bureaucratiques et logistiques s’ajoutent à l’état peu enviable de l’armée ukrainienne.

À la fin du mois d’avril, Forbes a publié un article avec un titre retentissant :

« l’Ukraine a besoin de 1000 transporteurs de troupe blindés supplémentaires. Le Canada a besoin d’un an pour en livrer 50 ».8

Dans l’exemple du Canada, les journalistes ont démontré la défaillance flagrante de l’ensemble du système de soutien militaire occidental. Il faut un an pour faire livrer 50 transporteurs de troupe blindés et pendant ce temps l’armée russe détruit environ 500 de ces mêmes appareils.

La déroute

En parlant des aides accordées à l’Ukraine, il est à souligner qu’il ne s’agit guère de « cadeaux » accordés à Kiev, mais de dettes. Des dettes à rembourser.

Toutefois, ça s’annonce très mal pour les créanciers de l’Ukraine ou, plus exactement, pour l’Ukraine elle-même. Étant depuis un moment dans l’incapacité de payer ses dettes, l’Ukraine est en train de s’efforcer d’obtenir une restructuration de sa dette, avant la fin août 2024 qui est très proche, vis-à-vis de 20 milliards de dollars de ses obligations internationales émises et dont elle a déjà bénéficié de deux années de gel des paiements auprès des détenteurs.

Si elle ne parvenait pas à convenir d’une nouvelle restructuration ou à étendre le moratoire de paiement actuellement en vigueur avec les détenteurs d’obligations — un défaut de paiement souverain aura lieu, ce qui réduirait très considérablement sa capacité à emprunter auprès des bailleurs de fonds internationaux. La situation de l’Ukraine qui est déjà très grave aujourd’hui s’aggravera davantage.

La faillite inévitable de l’état ukrainien est à l’horizon.

Concernant les aides militaires, dans un interview accordé en avril dernier à Fox News9, le dirigeant ukrainien a admis que sans un nouveau paquet d’aide américaine, l’Ukraine ne pouvait pas résister :

« Que Dieu nous vient en aide, que nous l’obtiendrons le plus rapidement possible… Sinon, ils [les forces armées russes] nous feront reculer… C’est la vérité. Nos gens le savent et les Américains doivent le savoir », a-t-il déclaré.

Il n’est pas difficile à deviner ce qui est advenu avec l’aide militaire précédente : la plupart d’entre elles semblent avoir déjà été détruites.

Le portail Global Firepower10 a publié le classement des armées les plus puissantes au monde, dans lequel les chercheurs ont pris en compte 60 paramètres, allant du nombre d’unités militaires et de l’état de l’économie du pays à ses caractéristiques géographiques et à ses capacités logistiques.

À ce jour, en termes de puissance militaire, la Fédération de Russie occupe d’une manière assurée la seconde place au monde. Ukraine — 18e. 18place, en prenant en compte l’intégralité des aides militaires et financières, dont elle bénéficie de la part du bloc occidental. L’armée ukrainienne de 2021, comme telle, avec ses armements et équipements de l’époque n’existe plus, étant quasi intégralement détruite et ceci l’est depuis déjà un moment.

Dans le même temps, les livraisons d’aide militaire pour Kiev sont sur une courbe descendante qui ne fait que s’accentuer. Et cette tendance ne risque pas de changer radicalement jusqu’à la fin du conflit. C’est un signal d’alarme : l’Occident est fatigué de cette guerre.

De l’autre côté, la Fédération de Russie est plus que déterminée dans ses actions et est prête pour une longue confrontation, en faisant augmenter au quotidien son potentiel militaire déjà indiscutable. Le potentiel russe de mobilisation militaro-industriel et humaine est plusieurs fois supérieur à celui de l’Ukraine, même en prenant en compte la part sous-traitée par l’étranger.

Tôt ou tard, le président ukrainien Vladimir Zelensky devra s’asseoir à la table des négociations avec Moscou.

Plus exactement, il devra céder la place à un autre représentant de son pays, car Moscou a émis beaucoup de réserves sur la légitimité de Zelensky au poste de président de l’Ukraine, dont, selon la constitution de l’Ukraine en vigueur, le nouveau président a dû être inauguré, le 20 mai 2024 dernier, à la suite des élections présidentielles qui n’ont jamais eu lieu. Il est à souligner qu’il ne s’agit guère d’une position émotionnelle de revanchisme quelconque du côté du Kremlin, mais d’une approche tout à fait pragmatique du point de vue juridique : selon le droit international, la signature d’un accord international [de paix] par une personne, dont la légalité et la légitimité sont contestables — peut, ensuite, rendre le document juridiquement invalide. Avec toutes les graves conséquences qui peuvent découler d’une telle invalidation.

La seule question est de savoir combien de dizaines ou de centaines de milliers de personnes périront encore et combien encore de territoires ukrainiens partiront vers la Russie avant la signature de l’accord de paix qui aura inévitablement lieu et ceci est, incontestablement, avec la Fédération de Russie en position de force.

Selon une analyse de Institute for the Study of War (ISW) publié en avril dernier, depuis le début de l’année 2024, les troupes russes ont occupé plus de 360 kilomètres carrés supplémentaires du territoire ukrainien, ce qui est comparable en taille à Detroit — la plus grande ville de l’état américain du Michigan.

Les déclarations répétées et de plus en plus alarmistes de nombreux hauts responsables occidentaux et ukrainiens stipulant que si les aides économico-militaires à Kiev s’arrêtent ou même diminuent — l’Ukraine perdra la guerre dans un temps très réduit — ces déclarations ne signifient qu’une seule chose : la majeure partie des aides occidentales est anéantie par l’armée russe en flux tendu et si le processus de perfusion des forces armées ukrainiennes s’interrompt — son existence prendra fin, de même que celui des forces politiques actuellement au pouvoir en Ukraine.

Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Ancien directeur de la MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Écoles de Commerce de Paris ; ancien directeur de l’Institut de la Reconstruction Anthropologique)





Un journaliste québécois bien connu au Québec est pris en flagrant délit de fausse nouvelle

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

Je me plais souvent à dire que lorsque les grands médias ont annoncé « l’ère de la post-factualité » en 2017, ils parlaient en connaissance de cause, puisqu’ils seraient parmi les principaux instigateurs du phénomène. Leur haine viscérale de Donald Trump depuis l’annonce de sa candidature en 2015 semble avoir créé une psychose telle que tous les moyens semblent bons pour tenter de le diaboliser ; même lorsqu’il s’agit de colporter des demi-vérités, des citations hors contexte ou carrément des faussetés.

Nous en avons un bon exemple au Québec en la personne de Richard Latendresse, qui semble vendre depuis quelques années son obsession anti-Trump comme une expertise sur la politique américaine. Lorsqu’il ne fait pas un fou de lui devant tous les médias internationaux en demandant des questions tout à fait impertinentes au porte-parole de la Maison-Blanche, il ne rate pas une occasion de nous débiter les lignes de presse démocrates ad nauseam.

[Note de Joseph : je peux confirmer la Trump-phobie de sieur Richard Latendresse qui n’a jamais démontré la moindre objectivité en ce qui concerne l’ancien président américain, chaque fois que je l’ai vu sévir à son sujet sur les chaînes TVA et LCN.]

Malgré un bilan déjà très étoffé en la matière, il a quand même réussi à se surpasser hier lors de l’annonce du verdict du procès de Donald Trump. En effet, lors de son émission « Contextes » sur QUB Radio, il a diffusé les images d’une foule en liesse dans un bar devant une télévision diffusant la reconnaissance de culpabilité de Trump.

Il a alors commenté : « C’est quand même assez extraordinaire que la vie politique américaine puisse inspirer de telles réactions. Ce ne sont pas des images des Canadiens — du Canadien qui remporte la coupe Stanley en 93, ces gens-là écoutaient CNN et ils ont appris en écoutant sur grand écran Jack Tapper, l’animateur de CNN, que Donald Trump avait été reconnu coupable. »

Le hic, c’est qu’il n’y avait rien de vrai là-dedans. Pas une once de vérité. Cette vidéo, c’est un mème extrêmement connu et qui a été réutilisé à toutes les sauces depuis 2016. On y voit les partisans de l’équipe d’Angleterre de soccer sauter de joie lorsqu’ils réalisent que leur équipe a remporté la victoire contre celle du Pays de Galles. Cette vidéo est ensuite devenue un mème où les gens ne font que remplacer ce qui est diffusé à la télé par n’importe quelle nouvelle d’actualité, comme une manière de dire que tout le monde est content de la chose.

La vidéo originale de la célébration des fans de l’équipe d’Angleterre dans un bar

Plus tard dans l’émission, les journalistes ont bel et bien émis un erratum et expliqué qu’il s’agissait d’une erreur, et que ce n’était pas de vraies images du dévoilement du verdict de Trump. Mais pour être franc, c’était trop peu trop tard…

D’abord, il est ahurissant qu’un journaliste ou l’équipe qui l’entoure n’ait jamais vu ce mème passer en 8 ans. Ensuite, il est absolument incroyable qu’ils n’aient pas vérifié l’information avant de le diffuser comme une nouvelle.

Mais ce qu’il y a probablement de plus inconcevable, c’est que Latendresse n’ait pas douté une seconde de cette effusion délirante de bonheur et qu’il ait réellement pensé qu’une telle réaction de la part d’Américains était crédible. Il y a bien eu des manifestations de joie dans les rues de Washington D.C. lors de l’annonce de la défaite de Trump en 2020, mais il faut vraiment vivre dans une réalité alternative pour croire que le public américain était aussi passionné par ce verdict et qu’il le célébrerait comme une sorte de libération euphorique.

« C’est quand même assez extraordinaire que la vie politique américaine puisse inspirer de telles réactions »… Richard Latendresse vit carrément sur une autre planète. C’est extraordinaire qu’il puisse penser que ça inspire de telles réactions.

Et c’est sans parler de tous les niveaux d’ironie de ce segment d’incompétence journalistique. D’abord, le fait que ce segment de l’émission « Contextes » nécessite une telle remise en contexte. Ensuite, le fait que Latendresse insiste qu’il ne s’agit pas d’une célébration sportive, alors que c’est littéralement le cas.

Quoiqu’il en soit, l’erratum ayant été fait lors de l’émission, Richard Latendresse est probablement à l’abri d’un blâme du Conseil de presse. D’autant plus qu’on ne sait pas qui, au sein de son équipe, fut responsable de la diffusion de ce segment.

Mais la chose demeure choquante pour la simple et bonne raison qu’il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg d’une constante manipulation de l’information par les grands médias depuis l’arrivée de Trump en politique. Ce n’est qu’un exemple parmi des milliers que les grands médias participent activement à la désinformation et sont bel et bien les fondateurs de la soi-disant « ère de la post-factualité ». Apparemment, selon des journalistes de la trempe de Latendresse, « la fin justifie les moyens ».

Philippe Sauro-Cinq-Mars

Diplômé de science politique à l’Université Laval en 2017, Philippe Sauro Cinq-Mars a concentré ses recherches sur le post-modernisme, le populisme contemporain, la culture web et la géopolitique de l’énergie. Il est l’auteur du livre « Les imposteurs de la gauche québécoise », publié aux éditions Les Intouchables en 2018.




Un professeur de biologie de l’Arizona démissionne en raison de l’addiction de ses élèves à leur téléphone portable

[Source : aubedigitale.com]

Par Gabriel Hays

Un professeur de lycée de l’Arizona démissionne en raison de l’addiction de ses élèves… à leur téléphone.

L’utilisation constante des smartphones dans sa classe a poussé Mitchell Rutherford, du lycée Sahuaro, à déclarer la semaine dernière à Fox News qu’il « abandonnait » son métier de professeur de biologie parce qu’il ne pouvait pas contrôler l’utilisation des téléphones.

« J’ai eu des problèmes de santé mentale cette année, principalement à cause de ce que j’ai identifié comme étant une dépendance au téléphone chez les élèves », a-t-il commenté.

Après avoir enseigné pendant 11 ans, il a démissionné. Il a déclaré la semaine dernière qu’il avait mis en œuvre une « variété de plans de cours » pour essayer de faire comprendre à ses élèves les effets négatifs de l’utilisation constante du téléphone.

« Voici un crédit supplémentaire, vérifions votre temps d’écran, créons des habitudes, faisons une unité sur le sommeil et pourquoi le sommeil est important et comment réduire l’utilisation de votre téléphone pour une routine au coucher, et nous en avons parlé tous les jours et avons créé un panier appelé “prison de téléphone” », a-t-il déclaré à Fox News.

Il a comparé les téléphones à d’autres dépendances dans la région : « Les opioïdes, évidemment un énorme problème, la cocaïne, l’héroïne, toutes ces drogues, l’alcool, tout cela est un gros problème, mais le sucre est encore plus important que cela, et les téléphones encore plus ».

Selon lui, « quelque chose a changé » chez les enfants pendant la pandémie de Covid-19 et leur dépendance à l’égard de leur téléphone s’est aggravée.

Des études récentes indiquent que les perturbations liées aux pandémies ont considérablement nui à l’éducation et à la productivité des élèves de la maternelle à la terminale dans tout le pays. Rutherford a fait part de ses inquiétudes aux médias et s’est d’abord accusé d’être à l’origine des lacunes croissantes en matière d’éducation. Il a noté que certains élèves se désintéressaient ouvertement de l’école, mais il pense finalement que des changements sociétaux sont nécessaires pour inculquer de meilleures habitudes aux enfants.

« En tant que société, nous devons donner la priorité à l’éducation de nos jeunes et à leur protection, et permettre à leur cerveau, à leurs compétences sociales et à leur bonheur de se développer de manière naturelle, sans leur téléphone », conclut-il.

« Une partie de moi a l’impression d’abandonner ces enfants », a-t-il déclaré, ajoutant : « Je dis tout le temps aux enfants de faire des choses difficiles, et maintenant je m’en vais ? Mais j’ai décidé d’essayer quelque chose d’autre qui ne me consume pas complètement et ne m’épuise pas. »




Les donations pour Trump explosent après son procès perdu

INCROYABLE ce qui est en train de se passer ici aux États-Unis ! L’État profond ne pouvait pas être plus exposé aux yeux du monde que par la condamnation de Donald Trump.

♦️Le peuple a bien compris qu’en réalité, « ils » n’étaient pas après Trump, mais qu’ils étaient après LUI (le peuple). Trump est juste sur leur chemin. Le peuple est CONSCIENT que ce que l’on fait à Trump, on peut leur faire…

♦️INCROYABLE, depuis le verdict de sa condamnation, Trump reçoit une vague encore plus EXCEPTIONNELLE de soutien. Son site n’a plus pu fonctionner tellement les dons affluaient pour sa campagne présidentielle. On ne compte plus le nombre de témoignages de soutien, plus touchants les uns que les autres, de personnes connues ou inconnues…

♦️On assiste à un phénomène inédit. Pour la première fois dans l’Histoire, un président condamné par une justice CORROMPUE est soutenu massivement par le peuple, #wethepeople. C’est un précédent HISTORIQUE.

TOUTES ces ATTAQUES ne font que renforcer la position de Trump, qui depuis le début se bat pour EXPOSER L’ÉTAT PROFOND et redonner le pouvoir au peuple. Il a parfaitement démontré cela à travers ses actions tout au long de son mandat présidentiel et par la suite également.

@sylviamiami1776




Covid-19 : les « complotistes » avaient vu juste

Par Me NONOBSTANT

[NDLR L’Histoire récente nous a cependant largement montré que s’élever contre la vaccination pasteurienne ou la fausse vaccination à supposé ARNm n’empêche nullement les entreprises pharmaceutiques de continuer de sévir et de contrôler l’enseignement médical, ni les Bill Gates et autres milliardaires de poursuivre leur agenda eugéniste.
Par contre, si suffisamment de monde en général et de personnels soignants en particulier poussent plus avant leur démarche « complotiste » de remise en question des croyances modernes et creusent plus profond, ils réaliseront probablement et en nombre suffisant la vacuité et l’ineptie scientifique de l’hypothèse virale (abusivement nommée, désormais, « théorie virale »)1, et il n’existera plus mondialement aucun justificatif aux vaccins et autres cocktails thérapeutiques prétendument « antiviraux » ni aux diverses mesures « sanitaires ». Les maladies dites virales ont bien d’autres causes que les virus pathogènes fantomatiques, et les diverses substances utilisées en allopathies pour soi-disant soigner ne contribuent le plus souvent qu’à soulager des symptômes, ceci en produisant de surcroît des effets secondaires plus ou moins nocifs. Consulter le dossier Vaccins et virus permettrait au lecteur d’approfondir le sujet.]





Et la grippe aviaire continue de sévir…

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly — 28 mai 2024 (mise à jour le 29 mai pour inclure les nouvelles concernant l’abattage des poulets dans l’Iowa)

L’histoire de la grippe aviaire évolue sans cesse, alors je me suis dit qu’il était temps de faire une mise à jour.
Vous savez… pour vous tenir au courant de la situation des poulets.



En avril dernier, on parlait de la grippe aviaire qui passait des oiseaux au bétail, puis du bétail à l’homme, et de la nécessité d’arrêter de manger de la viande rouge.

[Voir « La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »]

Les choses ont évolué depuis. Le mois de mai a été très chargé pour les observateurs de la grippe aviaire.

Le 9 mai, on apprenait que 70 personnes au Colorado étaient « surveillées » pour la maladie à la suite d’une « exposition potentielle », mais aucun détail sur la nature exacte ou la méthode d’exposition n’a été divulgué.

Le 21 mai, un autre travailleur du secteur de la volaille, cette fois dans le Michigan, est devenu le deuxième cas officiel aux États-Unis.

Une ferme d’élevage d’œufs de l’Iowa va abattre plus de 4 millions de volailles après la détection d’un seul cas. Près de 100 millions d’oiseaux ont été abattus depuis le début de l’épidémie en 2022.

On craint à présent que la grippe aviaire ne se soit propagée à l’approvisionnement alimentaire, après qu’elle a été détectée chez une « vache laitière condamnée ».

Il y a quatre jours, Forbes a fait état d’une « nouvelle étude » affirmant que « boire du lait infecté pourrait propager la maladie ». De son côté NPR avertit que « les tests limités laissent des questions de sécurité sans réponse » en ce qui concerne le lait cru non pasteurisé.

Mais il n’y a pas que les poulets et les vaches qui doivent nous inquiéter.

The Atlantic s’inquiète des porcs, Katherine Wu les qualifiant d’« hôtes de la grippe aviaire dont nous devrions nous préoccuper ».

Aujourd’hui même, le Telegraph a rapporté qu’une « légère évolution » de la souche de grippe H5N1 lui a permis de « s’adapter aux hôtes mammifères ».

Un écologiste a déclaré à phys.org que les infections chez les vaches laitières n’étaient que « la partie émergée de l’iceberg » et que des mammifères étaient infectés dans le monde entier.

La maladie se propage également en dehors de l’Amérique. Le troisième cas humain dans le monde serait celui d’un enfant australien récemment rentré d’un voyage en Inde, tandis que deux fermes de l’État de Victoria ont signalé des cas d’une souche différente.

Naturellement, la Chine suit le mouvement en signalant aujourd’hui son propre décès dû à une troisième souche de grippe aviaire.

Voilà donc le problème qui progresse à un rythme raisonnable. Où en est la solution ?

Un article paru dans MedicalXPress examine les « considérations éthiques » relatives à diverses interventions contre la grippe aviaire.

De nouveaux vaccins — pour les poulets et les humains — sont en cours de développement avec une efficacité comparable à celle de la Covid. Le vaccin pour l’Homme est bien sûr basé sur l’ARNm.

Reuters rapporte que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne et le Canada « prennent des mesures pour acquérir ou fabriquer des vaccins contre la grippe aviaire H5N1 ». Certains pays envisagent déjà d’obliger tous les travailleurs des élevages de volailles à se faire vacciner dès que le vaccin sera disponible.

Comme vous pouvez le constater, les choses évoluent très rapidement — presque toutes ces informations datent des trois ou quatre derniers jours.

Dans mon récent article, j’avais prédit que la grippe aviaire serait la principale candidate à la « prochaine pandémie », et il semble bien que ce soit ce vers quoi nous nous dirigeons.

[Voir Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie]

La bonne nouvelle, c’est que les cas humains ont fait grimper en flèche la valeur des actions de Moderna et de BioTech.

N’est-ce pas sympathique ?

Bien sûr, ce n’est rien comparé aux richesses qui commenceront à affluer [chez Big Pharma] lorsque les nouveaux vaccins contre la grippe aviaire seront approuvés d’urgence.

[Note de Joseph : tant que l’hypothèse virale n’est pas suffisamment reconnue comme relevant de pseudoscience, les mondialistes pourront nous refaire des « plandémies » à volonté, et la prochaine, voulue par Bill Gates pour 2025, risque en effet d’être prétendument due à la grippe aviaire.]




La résolution des problèmes selon les pays

[Source : Indiana11763277]

De haut en bas :
Allemagne
États-Unis
Russie
Chine
Royaume-Uni
Irlande
Espagne
Italie
Belgique
France



Les aliments ultra-transformés, arme ultime de destruction douce

[Source : armageddonprose.substack.com via santeglobale.world]

Par Ben Bartee

Nous, les serfs du techno-fief qu’est le monde moderne, pouvons — du moins en théorie, du moins pour l’instant — renoncer aux injections d’ARNm, même sous la menace de la perte de nos moyens de subsistance (bien que, en rapport avec le thème de cet article, l’ARNm modifié [ou plus probablement le graphène ? — NDLR] soit de plus en plus souvent ajouté à l’approvisionnement alimentaire, éliminant ainsi le consentement éclairé).

Voir aussi : La FDA criminelle déclare le consentement éclairé nul et non avenu

Nous pouvons jeter les prescriptions pharmaceutiques toxiques à la poubelle aussi vite que les médecins de l’industrie peuvent les rédiger.

Nous pouvons éviter les radiations de la 5G grâce à une relocalisation stratégique.

À ce jour, la plupart des armes biologiques de la technocratie déguisées en thérapies médicales ou en commodités technologiques peuvent être évitées, même si c’est souvent au prix de dépenses et de risques personnels importants.

Mais tout le monde doit manger de la nourriture et tout le monde doit boire de l’eau.

Et, à moins de draguer l’eau de son propre puits et de cultiver sa propre nourriture de manière totalement indépendante (et même dans ce cas, il n’y a aucune protection contre l’épuisement des sols ou l’introduction sur votre propriété d’un ADN OGM provenant d’une exploitation voisine), l’approvisionnement en nourriture et en eau est un environnement riche en cibles que les technocrates dépopulateurs — et les entreprises, les ONG et les gouvernements qui sont dans leurs poches — peuvent exploiter.

Voir aussi : Une action en justice est intentée pour interdire la fluoration de l’eau publique sans consentement éclairé

Il y a quelques années, j’ai pris l’habitude de lire la liste des ingrédients des produits que j’envisageais d’acheter au supermarché ou ailleurs — on pourrait dire (haletant !), de faire mes propres recherches en tant que paysan non diplômé, ce que les « experts » déconseillent sévèrement.

Une règle empirique, un peu de sagesse transmise depuis je ne sais plus où, est que si vous ne pouvez pas prononcer chacun des ingrédients, ou si la liste est plus longue que cinq articles, c’est probablement une bonne idée de passer son chemin.

Via U.S. Right to Know (caractères gras ajoutés) :

« Les “aliments ultra-transformés” sont des produits alimentaires qui ont été créés ou modifiés par rapport à leur état naturel par l’ajout de sucres ou d’édulcorants artificiels, de sel, d’additifs, de conservateurs ou d’autres produits chimiques. Les édulcorants ajoutés en particulier, y compris le sirop de maïs à haute teneur en fructose, le sucralose et l’aspartame, sont courants dans les aliments ultra-transformés.

Ils contiennent aussi souvent des additifs et des conservateurs, tels que des colorants alimentaires (notamment le rouge 40, le jaune 5 et le dioxyde de titane), du benzoate de sodium, du nitrate de sodium et du nitrite de sodium, de l’huile végétale bromée (BVO), du bromate de potassium, de l’hydroxyanisole butylé (BHA) et de l’hydroxytoluène butylé (BHT) ».

Presque tous les produits alimentaires transformés que vous achetez au supermarché sont susceptibles d’être remplis non pas d’un, mais de dizaines de ces ingrédients, un ensemble toxique d’absurdités synthétiques.

La suite via U.S. Right to Know :

« Les produits d’épicerie ultra-transformés les plus courants sont les biscuits, les sodas et les boissons énergisantes, les yaourts aromatisés aux fruits, la margarine, les pâtisseries emballées, les viandes et laits végétaux, les soupes en conserve, les repas surgelés, les céréales sucrées pour le petit-déjeuner, les barres granola et énergétiques, les hot-dogs, les charcuteries et les chips.

Des marques comme Nestlé, PepsiCo, Coca-Cola, Unilever, Frito-Lay, Kraft Heinz et Kellogg’s comptent parmi les plus grands fabricants mondiaux d’aliments ultra-transformés ».

Avec le temps — et ce n’est pas une surprise dans un monde ultra-impatient qui exige la commodité à tout prix, saturé de publicités de l’agro-industrie — la consommation d’aliments ultra-transformés augmente. À terme, il ne restera plus que Soylent Green au menu.

Voir aussi : Le PDG de Kellogg’s encourage les paysans à court d’argent à manger des céréales pour le dîner

Via l’American Journal of Clinical Nutrition (AJCN):

« En ajustant les changements dans les caractéristiques de la population, la consommation d’aliments ultra-transformés a augmenté chez tous les adultes américains de 2001-2002 à 2017-2018 (de 53,5 à 57,0 % kcal ; P-tendance < 0,001). La tendance était cohérente dans tous les sous-groupes sociodémographiques, à l’exception des Hispaniques, dans les analyses stratifiées. En revanche, la consommation d’aliments peu transformés a diminué de manière significative au cours de la période d’étude (de 32,7 à 27,4 % kcal ; P-tendance < 0,001) et dans toutes les strates sociodémographiques. La consommation d’ingrédients culinaires transformés a augmenté de 3,9 à 5,4 % kcal (P-tendance < 0,001), tandis que la consommation d’aliments transformés est restée stable à ∼10 % kcal tout au long de la période d’étude (P-tendance = 0,052). »

Nous arrivons ici à l’intersection de l’obésité morbide — une véritable épidémie en Occident s’il en est — et de l’un des pires délinquants de la liste des aliments ultra-transformés, le sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS).

Via PLOS One :

« L’obésité a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières décennies, un phénomène largement associé à ce que l’on appelle le “régime occidental” : des aliments à forte densité énergétique, très appétissants et à forte teneur en graisses et en sucres. Plus récemment, on s’est intéressé à la contribution possible du sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS) à l’augmentation de l’obésité. Largement utilisé dans presque tous les aliments commerciaux, du pain aux boissons, la consommation de HFCS a augmenté parallèlement à l’accroissement du poids corporel et des taux d’obésité. S’il est prouvé qu’il existe un lien entre l’augmentation de la consommation de sucre et l’augmentation de la prévalence de l’obésité et des troubles métaboliques, la contribution du HFCS en tant que tel, en raison de sa teneur plus élevée en fructose, a fait l’objet d’une controverse, avec des arguments pour et contre le HFCS, qui constitue une responsabilité spécifique au-delà de l’augmentation de la consommation de sucre en général.

Le HFCS-55, qui contient 55 % de fructose, 42 % de glucose et 3 % d’autres saccharides, est principalement utilisé dans les produits liquides. Le fructose, y compris le HFCS dont la teneur en fructose est plus élevée, est plus lipogène que les autres sucres et est métabolisé différemment. Alors que le glucose peut pénétrer dans les cellules par GLUT4 (divers tissus), GLUT3 (neurones), GLUT2 (homéostasie par absorption dans l’intestin) et GLUT1 (astrocytes et indépendant de l’insuline), le fructose utilise principalement GLUT5, que l’on ne trouve pas dans les cellules bêta du pancréas, qui est spécifique au fructose et ne répond pas à l’insuline. GLUT2 transporte également le fructose de manière non sélective, bien que ce transporteur à faible affinité soit impliqué dans le transport principalement dans le foie, l’intestin et les reins ».

Via Pharmacologie, biochimie et comportement :

« Les rats soumis à un régime riche en HFCS pendant 6 ou 7 mois présentent une prise de poids anormale, une augmentation des [triglycérides] circulants et une augmentation du dépôt de graisse. Tous ces facteurs indiquent une obésité. Ainsi, la surconsommation de HFCS pourrait bien être un facteur majeur de l’“épidémie d’obésité”, qui est en corrélation avec l’augmentation de l’utilisation du HFCS ».

Et nous ne faisons que gratter la partie émergée de l’iceberg avec le HFCS.

Qu’en est-il du Red 40, de l’aspartame, de l’huile végétale bromée ou de tout autre produit ?

Ce sont là, garçons et filles, des histoires pour un autre jour à Armageddon Prose.

Ben Bartee, auteur de Broken English Teacher : Notes From Exile, est un journaliste américain indépendant basé à Bangkok et doté de pouces opposables.




Les mondialistes : impopulaires et détestés




RFK Jr. explique comment et pourquoi la CIA a tué son oncle

[Source : aubedigitale.com]

« Ce n’est pas une théorie du complot. »

Lors d’un entretien avec Tim Pool, le candidat indépendant à la présidence RFK Jr. a expliqué comment et pourquoi la CIA, de concert avec le crime organisé, a assassiné son oncle John F. Kennedy. Cet assassinat s’inscrivait dans le cadre de la lutte de son oncle contre le complexe militaro-industriel.

« Le groupe qui l’a tué était un groupe de la station de Miami et ils lui en voulaient de ne pas avoir renversé Castro, et ils lui en voulaient parce qu’il se retirait du Vietnam ».

RFK Jr. a expliqué en détail comment des membres de la CIA étaient de connivence avec des « mafieux » qui avaient participé à l’invasion désastreuse de la Baie des Cochons et à d’autres tentatives d’éviction ou d’assassinat du dirigeant cubain Fidel Castro.

Il a également décrit le rôle clé du directeur de la CIA, Allen Dulles, que son oncle a licencié après l’invasion de la Baie des Cochons. Selon RFK Jr, Dulles a continué à diriger la CIA après son licenciement, et il a également contribué à faire en sorte que la commission Warren, convoquée après l’assassinat du président Kennedy, détourne son attention de la CIA.

Il ne s’agit pas d’une « théorie du complot », a ajouté RFK Jr.

« Mais la bonne nouvelle, c’est que la CIA a depuis été réformée et tenue pour responsable », a ajouté Pool en plaisantant, après avoir été informé de la longue histoire.

« Absolument ! » a répondu RFK Jr.




Le premier bataillon français est prêt pour partir en Ukraine




Michèle Sibony, membre de l’Union juive française pour la paix, explique la propagande en Israël




Mgr Viganò : le « plan d’extermination » mondialiste sert l’objectif de Satan de tuer le corps et l’âme

[Source : profidecatholica.com via profession-gendarme.com]

Vous trouverez ci-dessous le texte intégral d’un discours prononcé par l’archevêque Carlo Maria Viganò le 10 mai à l’Auditorium Gavirate de Varèse, en Italie.

REGARDER AU-DELÀ

Une approche « médico-légale » du crime psychopandémique
Prise de position pour le congrès « La mort niée »
Auditorium de Gavirate (Varese, Italie), 10 mai 2024

Par Mgr Carlo Maria Viganò

Vous avez le diable pour père,
et vous voulez réaliser les désirs de votre père.
Dès le début, il était un meurtrier
et n’a pas persévéré dans la vérité,
car il n’y a pas de vérité en lui.
Quand il dit la fausseté, il parle de lui-même,
car il est un menteur et le père du mensonge.

Jn 8:44

L’un des effets les plus immédiats de l’opération psychopandémique diabolique et manipulatrice est le refus des masses d’admettre qu’elles sont victimes d’une fraude colossale. Sous prétexte d’empêcher la propagation d’un virus présenté comme mortel et incurable — et dont on sait aujourd’hui qu’il n’a jamais pu être isolé conformément aux postulats de Koch1 —, des milliards de personnes ont été contraintes de se faire vacciner avec un médicament expérimental dont on savait qu’il était inefficace pour son objectif déclaré. Et pour y parvenir, les autorités responsables n’ont pas hésité à discréditer les méthodes de traitement existantes, qui auraient rendu impossible l’autorisation de la vente de ce sérum génétique.

La raison de ce refus instinctif des masses de se reconnaître comme victimes d’un véritable et authentique crime contre l’Humanité n’élimine cependant pas les preuves des intentions des auteurs de ce crime. Ces intentions, proclamées pendant des décennies sur la base d’une falsification grotesque de la réalité, se traduisent par une action systématique visant à favoriser le dépeuplement de la planète par le biais de pandémies, de famines, de guerres, d’affrontements entre différents groupes de population, de l’appauvrissement des couches les plus faibles de la population et de la réduction drastique des services publics — y compris la Santé et la Sécurité Sociale — que l’État devrait garantir à ses citoyens. Le Bill & Melinda Gates Institute for Population and Reproductive Health (ici et ici) est l’un des principaux architectes d’un plan de réduction de la population qui part de l’hypothèse néomalthusienne selon laquelle la population de la Terre doit être drastiquement réduite et que les ressources alimentaires et énergétiques doivent faire l’objet d’interventions favorisant cette réduction. Les déclarations qui confirment ce plan d’éradication ne sont même plus dissimulées ; au contraire, elles sont explicitement affirmées dans les conférences et les études organisées par le réseau d’organisations et d’instituts financés par des philanthropes autoproclamés.

Mais si un lobby de gens très riches déclare vouloir réduire la population mondiale par des vaccinations de masse qui provoquent la stérilité, la maladie et la mort, et si ces vaccinations provoquent effectivement la stérilité, la maladie et la mort chez des millions de personnes vaccinées, alors nous devrions tous élargir notre horizon — et j’adresse mon appel à des juristes et des intellectuels respectés ainsi qu’à des médecins et des scientifiques — et ne pas nous limiter à une enquête dont le seul objet serait les effets nocifs et mortels du sérum expérimental. Si nous ne replaçons pas l’organisation de la psychopandémie dans le contexte plus large du plan criminel qui l’a imaginé et conçu, nous nous priverons de la possibilité non seulement de comprendre qu’il s’agit d’un crime prémédité, mais aussi d’identifier les autres fronts sur lesquels nous sommes ou serons l’objet de nouvelles attaques — qui ont toutes le même objectif final, à savoir la destruction physique de milliards d’êtres humains.

Compte tenu du fait que ces sérums ne font pas ce qu’ils ont promis lors de leur homologation par les différentes autorités sanitaires, mais qu’ils se révèlent au contraire très efficaces pour déclencher les maladies les plus graves, provoquer des décès et stériliser les vaccinés, il est nécessaire de passer à l’étape suivante — celle que le système, qui l’a imposée — et de dénoncer la malveillance et la préméditation — la mens rea, comme diraient les juristes — de ceux qui ont délibérément utilisé une fausse pandémie pour éradiquer la population, en accord avec une vision folle et antihumaniste qui considère l’humanité comme un cancer de la planète.

Je vous invite donc à faire le prochain pas dans cette louable opération de vérité et de dénonciation dans laquelle vous vous engagez courageusement.

Ne posez pas les mauvaises questions, car vous obtiendrez les mauvaises réponses. Si vous partez du principe que les autorités sanitaires ont agi dans une intention légitime et que les erreurs commises sont dues à l’inexpérience ou à la pression de l’urgence ; si vous partez du principe que les fabricants de sérum génétique ont pour objectif la guérison des maladies et non le profit le plus cynique et la création de malades chroniques, vous déformerez la réalité et les conclusions auxquelles vous arriverez seront nécessairement trompeuses. Procédez plutôt de manière médico-légale, si l’on peut dire, de sorte qu’une parfaite cohérence apparaisse entre les moyens mis en œuvre et les résultats obtenus, indépendamment des objectifs déclarés ; sachant que les véritables motivations ont dû être cachées et niées précisément en raison de leur désir inhérent de nuire. Qui admettrait jamais, avant d’imposer frauduleusement un traitement génétique de masse, que l’objectif visé est de rendre une très grande partie de la population mondiale soit malade, soit stérile, soit morte ?

Mais si tel est l’objectif de l’idéologie néomalthusienne, s’il existe des preuves que les effets nocifs des sérums ont été malicieusement dissimulés ; si les différents lots contiennent des substances qui n’ont aucune justification prophylactique mais qui, au contraire, provoquent des pathologies et permettent une manipulation de l’ADN humain, alors les conclusions logiques ne peuvent que mettre en évidence la volonté criminelle derrière l’opération et donc la complicité coupable des institutions publiques, des institutions privées, voire des dirigeants de la hiérarchie catholique, des médias, de la justice, de la police, des forces armées et de l’ensemble du corps médical — sauf très rares exceptions — dans une opération de destruction massive.

Quis custodiet ipsos custodes ? (Qui gardera les gardiens eux-mêmes ?) demande Juvénal (Satires, VI, 48-49). Lorsqu’un système de gouvernement est structuré de telle sorte que ceux qui détiennent le pouvoir peuvent nuire à ceux qui doivent leur obéir, lorsque des forces qui ne sont légitimées par aucun mandat politique ou social parviennent à diriger des gouvernements entiers et des institutions supranationales avec l’intention de s’approprier le pouvoir et de concentrer entre leurs mains tous les instruments de contrôle et toutes les ressources — finances, santé, justice, transports, commerce, alimentation, éducation, information ; lorsqu’une entité subversive peut se targuer publiquement d’avoir des premiers ministres, des ministres et des fonctionnaires à son service2, nous devons ouvrir les yeux et dénoncer l’échec de ce pacte social qui est à la base de la coexistence civile et qui légitime la délégation de pouvoirs du peuple à ses représentants. Et cela doit nécessairement faire prendre conscience que la pandémie — tout comme l’état d’urgence climatique et toutes les autres pseudo-catastrophes orchestrées par le même lobby à des fins d’intimidation — est une pièce essentielle dans le cadre d’un coup d’État global plus vaste auquel il faut s’opposer, dont les auteurs — tant à la tête de ces organisations subversives que dans les gouvernements, les institutions publiques et au plus haut niveau de l’Église catholique — seront inévitablement poursuivis pour haute trahison et crimes contre l’humanité.

Mais pour cela — vous devrez le reconnaître après quatre ans — il est indispensable de comprendre que ce lobby criminel agit pour le mal, sert le mal et vise la mort non seulement du corps, mais aussi de l’âme de chacun d’entre nous3 ; que ses émissaires sont des serviteurs de Satan qui se sont voués à la destruction de tout ce qui ressemble de près ou de loin à l’œuvre parfaite de la création, de tout ce qui se rapporte à l’acte généreux et gratuit par lequel le Créateur donne la vie. Satan est un meurtrier depuis le début (Jn 8,44) et ceux qui le servent ne peuvent faire autrement que de souhaiter la mort, quel que soit le moyen utilisé pour la provoquer.

Faire comme si nous avions affaire à de vils marchands qui ne s’intéressent qu’à l’argent et refuser de voir la matrice satanique du plan mondialiste est une erreur impardonnable qu’aucun d’entre nous ne doit commettre si nous voulons vraiment arrêter la menace qui pèse sur l’humanité entière. Pour cela, je vous assure de mes prières et vous demande la bénédiction de Dieu et le patronage de la Sainte Vierge Salus Infirmorum.





Un eurodéputé demande de déclarer les grands médias comme des organisations terroristes…




Le 3 juin, les Canadiens garderont leurs enfants à la maison pour protester contre la propagande LGBTQ dans les écoles




Les Origines Cachées de la Construction Européenne

[Source : Union Populaire Républicaine]




Si vous vous sentez inutile…

[Source : @MyLordBebo]

Si vous vous sentez inutile, rappelez-vous qu’il a fallu 20 ans, 3 000 milliards de dollars
et 4 présidents américains
pour remplacer les talibans par les talibans.



Graphène : de micro à nanotechnologie

[Source : @Poussix81]

ℹ️ Le graphène, substance connue jusqu’à récemment seulement par un petit groupe d’initiés est aujourd’hui sur toutes les lèvres.

Entre ses détracteurs et ceux qui en sont devenus quasiment des adeptes, cet assemblage malléable d’atomes de carbone aux propriétés conductrices tant apprécié des neurones subit attaques et tentatives d’invisibilisation. Et de fait, le graphène n’a pas fini de susciter l’émoi.

C’est en 2021 que Guillaume Bousquières et Sébastien Iozzia se voient contraints de renoncer au métier qu’ils aiment et les passionne : le soin.

L’un est naturopathe, l’autre infirmier et laborantin. L’obligation vaccinale contre la Covid-19, à base de produits expérimentaux dont on ignore encore aujourd’hui la composition exacte, entre en vigueur, balayant les rêves des deux amis comme ceux de tant de soignants.

Seuls une insatiable curiosité et le besoin de comprendre vont permettre à ces courageux, plus connus maintenant sous le nom de Next dose, de ne pas sombrer.

Un camping-car et un microscope optique plus tard, leurs constatations sont sans appel : ces injections contiennent bien d’autres choses que les vaccins classiques.

À force de persévérance, leur technique s’améliore, leur compréhension des phénomènes aussi ; leur notoriété s’accroît. Ce ne sont plus seulement des flacons de produits qu’ils peuvent observer ou leur sang y mélangé, mais bien celui des personnes qui, contraintes ou convaincues par la ruse et les mensonges d’état, sont à présent victimes de graves soucis de santé et cherchent des réponses.

De nombreux patients souffrant d’effets indésirables parfois très étranges, vont donc les contacter. Mais pas seulement…

Les travaux et publications des Next dose, qui corroborent les observations faites à l’international, attirent l’attention de quelques personnes à l’équipement bien plus performant. C’est avec un microscope électronique cette fois que de nouvelles découvertes sont faites. Micro, puis nanotechnologies apparaissent sur les écrans, confirmant les pires craintes que l’équipe pouvait avoir en lisant brevets officiels et publications délirantes sur la 6 G ou l’internet des corps et le contrôle des masses.

Pour sa seconde édition, le Conseil Opérationnel et Scientifique, ou COS, animé par le docteur Laurence Kayser, accueille Guillaume et Sébastien pour une émission hors normes (et en français, ce qui est chose rare) où les images et vidéos les plus frappantes des Next dose tentent de soulever un coin du voile sur les injections anti-covid tout en appelant les savants du monde entier à mettre leurs compétences, moyens et carnets d’adresses au service de la science véritable pour le plus grand bien de l’humanité.

Les questions posées ici sont d’une particulière gravité.

  • 00:00 : Introduction et présentation
  • 12:58 : Le graphène : de la micro à la nanotechnologie — Partie 1
  • 13:32 : Après la 5 G en 2020, arrivée de la 6G en 2030
  • 17:17 : Des Microsystèmes aux Nanosystèmes
  • 24:34 : Le graphène
  • 28:18 : Un brevet et des études scientifiques qui interpellent
  • 31:40 : Les rapports de l’OTAN
  • 35:10 : Les masques au graphène
  • 40:50 : L’origine du graphène dans les injections, le rapport Pablo Campra
  • 42:07 : Présence de graphène dans le sang ?
  • 57:02 : Mécanisme de croissance des nanotubes de carbone (graphène)
  • 1:01:29 : Témoignage d’une personne injectée
  • 1:11:45 : Le graphène : de la micro à la nanotechnologie — Partie 2
  • Réactions de l’organisme face à ce corps étranger
  • 1:11:55 : L’oxyde de graphène est dégradé par les neutrophiles
  • 1:15:20 : Les injections peuvent engendrer des fusions de neutrophiles
  • 1:20:58 : Les injections peuvent engendrer des Nétoses (mort des neutrophiles), l’oxyde de graphène peut induire la Nétose
  • 1:29:28 : Les injections peuvent engendrer des agglutinations de plaquettes, la Nétose induit la thrombogenèse
  • 1:32:26 : Le principe de fonctionnement des puces interrogeables à distance (présentation par un ingénieur spécialiste en microtechnologie)
  • 1:52:35 : Le graphène : de la micro à la nanotechnologie — Partie 3
  • 1:53:32 Les valeurs limites d’exposition
  • 1:57:00 : Détection de champs électriques chez des personnes injectées
  • 2:00:55 : Détection d’adresses MAC in vitro et chez des personnes injectées
  • 2:09:41 : Solutions éventuelles
  • 2:15:27 : Quelques citations…
  • 2:18:25 : Conclusion






L’hypothèse des germes — Partie 1

Les problèmes de Pasteur

[Source : mikestone.substack.com]

Par Mike Stone
17 MAI 2024

Selon l’Encyclopaedia Britannica, la « théorie » des germes, qui affirme que certaines maladies sont causées par l’invasion de l’organisme par des micro-organismes trop petits pour être visibles, a « longtemps été considérée comme prouvée ». Selon l’université de Harvard, cette « théorie » a été « développée, prouvée et popularisée en Europe et en Amérique du Nord entre 1850 et 1920 environ ». Wikipédia affirme que la « théorie » des germes est « la théorie scientifique actuellement acceptée pour de nombreuses maladies ». Des articles publiés dans des revues scientifiques affirment que Louis Pasteur et Robert Koch « ont fermement établi la théorie des germes de la maladie » et qu’ils « ont prouvé pour la première fois la théorie des germes de la maladie dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle ». Ainsi, si nous devions écouter ce que déclarent les sources dominantes, il semblerait que la « théorie » des germes ait été scientifiquement prouvée sur la base des preuves établies par Louis Pasteur et Robert Koch. Il faut croire que les travaux de ces deux hommes ont permis de « prouver » l’hypothèse initiale des germes et de l’élever au rang de théorie scientifique. Mais est-ce vraiment le cas ? Pasteur et Koch ont-ils apporté les preuves scientifiques nécessaires à la confirmation de l’hypothèse des germes ? Que faut-il pour accepter ou rejeter une hypothèse ? Comment une hypothèse devient-elle une théorie scientifique ? Dans la première partie d’un examen en deux parties de l’hypothèse des germes portant sur les travaux des deux hommes, nous commencerons par examiner deux des premières tentatives de Pasteur pour prouver son hypothèse : dans les cas du choléra des poules et de la rage. Nous étudierons comment il est parvenu à son hypothèse sur les germes, puis nous chercherons à savoir si ses preuves expérimentales reflètent ce que l’on peut observer dans la nature. Ce faisant, nous découvrirons si Louis Pasteur a pu ou non valider et confirmer son hypothèse sur les germes.

Qu’est-ce qu’une hypothèse ?

Pour commencer cette enquête, nous devons comprendre ce qu’est exactement une hypothèse. Pour en revenir à Brittanica, une hypothèse scientifique est définie comme « une idée qui propose une explication provisoire d’un phénomène ou d’un ensemble restreint de phénomènes observés dans le monde naturel ». En d’autres termes, une hypothèse est une explication basée sur un phénomène naturel observé. Mais qu’est-ce qu’un phénomène naturel dans le cadre des sciences naturelles ? Selon les normes scientifiques de la prochaine génération (NSPG), un phénomène naturel est défini comme « un événement observable qui se produit dans l’univers et que nous pouvons expliquer ou prédire grâce à nos connaissances scientifiques ». Cette définition des NSPG est le fruit d’un effort de 26 États qui ont élaboré de nouvelles normes d’enseignement des sciences en collaboration avec la National Science Teachers Association (NSTA [Association nationale des professeurs de sciences]), l’American Association for the Advancement of Science (AAAS [Association américaine pour l’avancement des sciences]), le National Research Council (NRC [Conseil national de la recherche]) et l’organisation à but non lucratif Achieve. Plusieurs philosophes des sciences, comme Ian Hacking, considéré comme le premier à définir les phénomènes du point de vue des scientifiques, soutiennent la définition de la NSPG selon laquelle un phénomène est « généralement un événement ou un processus d’un certain type qui se produit régulièrement dans des circonstances définies. Le mot peut également désigner un événement unique que nous considérons comme particulièrement important ». Michela Massimi, une autre philosophe des sciences, est d’accord avec Hacking dans son livre Perspectival Realism, affirmant que « les phénomènes sont des événements : ce ne sont pas des choses, des entités, des structures, des faits ou des états de choses ». Ainsi, à partir de ces définitions, nous pouvons réduire les phénomènes naturels à des événements (ou processus) observables. Néanmoins, n’importe quel événement n’est pas suffisant. Pour qu’un phénomène soit naturel, ces événements doivent se produire dans la nature sans influence ni interférence humaine. En d’autres termes, les événements ne doivent pas être créés par l’homme. Si ces conditions sont remplies et qu’un phénomène naturel est observé, une proposition d’explication peut être formulée pour tenter de décrire ce qui peut se produire.

La Britannica poursuit en indiquant que deux caractéristiques très importantes et primordiales d’une hypothèse scientifique sont la réfutabilité et la testabilité. La réfutabilité signifie que l’hypothèse est formulée de telle sorte qu’il est possible de prouver qu’elle est fausse par l’expérimentation. Cette idée a été introduite par le philosophe scientifique Karl Popper en 1935 dans son livre The Logic of Scientific Discovery (La logique de la découverte scientifique). Selon ce concept, quelqu’un devrait pouvoir concevoir une expérience susceptible de prouver que l’hypothèse est fausse. Si une hypothèse est susceptible d’être infirmée, mais qu’elle est étayée par des preuves expérimentales de sa véracité, elle peut être considérée comme une hypothèse scientifique. Une hypothèse réfutable doit être formulée sous la forme d’une déclaration « Si… alors » qui résume l’idée établie à partir du phénomène, et elle doit pouvoir être testée, ce qui signifie qu’elle peut être étayée ou réfutée par l’expérimentation.

L’observation d’un phénomène naturel et la création d’une hypothèse réfutable et testable constituent la première partie de la méthode scientifique, comme indiqué au chapitre 2 ~ La science comme moyen de comprendre le monde naturel de l’ouvrage Environmental Science.

« La méthode scientifique commence par l’identification d’une question concernant la structure ou la fonction du monde naturel, qui est généralement développée à l’aide de la logique inductive (figure 2.1). La question est interprétée en fonction de la théorie existante et des hypothèses spécifiques sont formulées pour expliquer le caractère et les causes du phénomène naturel ».

« En revanche, une hypothèse est une proposition d’explication de la survenue d’un phénomène. Les scientifiques formulent des hypothèses sous forme d’énoncés et les testent ensuite par le biais d’expériences et d’autres formes de recherche. Les hypothèses sont élaborées à l’aide de la logique, de la déduction et d’arguments mathématiques afin d’expliquer les phénomènes observés. »

Selon Elsevier, une société néerlandaise d’édition universitaire spécialisée dans les contenus scientifiques, techniques et médicaux, sans hypothèse, il ne peut y avoir de base pour une expérience scientifique. Nous pouvons donc conclure que l’hypothèse est cruciale pour obtenir des preuves scientifiques. Ils précisent que l’hypothèse est « une prédiction de la relation qui existe entre deux ou plusieurs variables ». Cela signifie qu’une hypothèse doit être conçue et rédigée de manière à « prouver » l’existence ou non d’une relation prédite, dérivée du phénomène naturel, entre deux variables : la variable indépendante (la cause présumée) et la variable dépendante1 (l’effet observé).

Cette hypothèse est généralement formulée comme l’hypothèse nulle, qui prédit qu’il n’y a pas de relation entre les variables, et comme l’hypothèse alternative, qui prédit qu’il y a une relation entre les variables.

Une fois l’hypothèse établie, une expérience appropriée peut être conçue afin de la tester. Selon le philosophe et historien des sciences américain Peter Machamer, dans son article Phénomènes, données et théories : un numéro spécial de Synthèse (2009), l’expérience doit nous montrer quelque chose d’important qui se produit dans le monde réel. L’objectif est de s’assurer que les aspects du phénomène naturel observé qui ont été à l’origine de l’hypothèse sont « pris en compte » dans la conception de l’expérience. Ainsi, l’expérience pourra nous apprendre quelque chose sur le monde et les phénomènes étudiés. Il est donc essentiel que l’hypothèse soit testée correctement à l’aide d’un plan d’expérience qui reflète fidèlement le phénomène naturel observé et ce que l’on voit dans la nature.

L’expérience nous montre-t-elle réellement quelque chose d’important sur ce qui se passe dans le monde réel, en dehors du cadre expérimental ? La distinction entre les phénomènes et les artefacts (voir Feest 2003, 2005, 2008) permet de répondre à cette question. Ce problème se pose lorsqu’il s’agit d’opérationnaliser un phénomène afin qu’il puisse faire l’objet d’une étude expérimentale en laboratoire ou dans un autre cadre non naturel. Fondamentalement, nous voulons nous assurer que lorsque nous créons un modèle expérimental, nous sommes raisonnablement sûrs de « capturer » les aspects du phénomène qui ont suscité notre intérêt à l’origine ou que nous cherchions à expliquer. Nous voulons que nos expériences nous apprennent quelque chose sur le monde, sur les phénomènes. Lorsque nous concevons des expériences, nous essayons de simplifier les situations afin de pouvoir contrôler les variables pertinentes, ce qui nous permettra ensuite d’intervenir et d’observer ce qui se passe à la suite de l’intervention. Nous concevons des expériences pour générer des données, qui peuvent ensuite être utilisées pour nous renseigner sur l’état ou le fonctionnement du monde. Mais souvent, nous savons quelque chose du phénomène qui nous intéresse avant de mettre en place l’expérience.

Si l’hypothèse est testée correctement par le biais d’une conception expérimentale adéquate selon la méthode scientifique, et que des tests répétés renforcent la corrélation entre deux ou plusieurs choses se produisant en association les unes avec les autres et aboutissant au phénomène naturel observé, la cause d’un phénomène naturel peut être prouvée. Il est alors possible de déterminer la probabilité que l’événement se reproduise. Si les résultats sont confirmés par la réplication et la reproductibilité par des chercheurs indépendants, cela confère à l’hypothèse un pouvoir prédictif. Une fois que les prédictions fournies par l’hypothèse sont confirmées de manière répétée par une vérification indépendante et une validation par la communauté scientifique, l’hypothèse peut alors être élevée au rang de théorie scientifique.

Cependant, pour devenir une théorie scientifique, l’hypothèse doit d’abord être confirmée par une expérimentation précise et ne doit pas être réfutée. Ce fait absolument essentiel semble avoir été oublié lorsque l’hypothèse des germes a été élevée au rang de théorie scientifique. Comme l’a déclaré Albert Einstein, « Aucune expérience ne peut me donner raison ; une seule expérience peut me donner tort ». Qu’en est-il des preuves à l’appui d’une hypothèse si les expériences conçues pour refléter l’hypothèse ont échoué et que les preuves obtenues pour la « soutenir » l’ont été par des expériences qui n’étaient pas conçues correctement et qui ne reflètent pas l’explication proposée ? Si les expériences ne reflètent pas l’hypothèse dérivée du phénomène naturel observé, les connaissances acquises peuvent-elles encore être considérées comme des connaissances scientifiques qui nous disent quelque chose de vrai sur ce qui se passe réellement dans la nature ? Avec ces questions à l’esprit, voyons si les hypothèses de Louis Pasteur résistent à l’examen.

Création de l’hypothèse des germes

Selon le microbiologiste franco-américain René Dubos, le « dogme central de la théorie des germes est que chaque type particulier de fermentation ou de maladie est causé par un type spécifique de microbe ». Si l’idée que les maladies peuvent être causées par des germes invisibles existe depuis que Girolamo Fracastoro a publié De Contagione et Contagiosis Morbis en 1546, le chimiste français Louis Pasteur a élaboré sa propre hypothèse sur les germes au début des années 1860, sur la base de ses travaux sur la fermentation. Il est vrai que Pasteur avait largement plagié les travaux du chimiste et médecin français Antoine Bechamp, qu’il a ensuite mal interprétés, car Bechamp considérait que les microbes, qu’il appelait microzymas, remplissaient une fonction nécessaire et vitale en décomposant les substances et les tissus afin d’évacuer les cellules mortes et les autres déchets. En d’autres termes, les microbes sont l’équipe de nettoyage de la nature et ne sont pas la cause de la maladie. Comme il l’indique dans Le sang et son troisième élément anatomique, Bechamp considère que ces processus naissent chez tous les êtres vivants en fonction de l’environnement interne de l’individu :

« Les bactéries n’étaient pas la cause de l’état maladif, mais un de ses effets ; partant des microzymas morbides, elles étaient capables d’induire cet état maladif chez l’animal dont les microzymas étaient en état de le recevoir. On voit donc que l’altération des matières naturelles animales est spontanée et justifie le vieil aphorisme si bien exprimé par Pidoux : “Les maladies naissent de nous et en nous”. »

« D’autre part, la méconnaissance de cette loi de la nature, dont l’établissement ferme est complété par le présent travail, a nécessairement conduit M. Pasteur à nier la vérité de l’aphorisme, et à imaginer une panspermie pathogène, comme il avait auparavant conçu, a priori, qu’il y avait une panspermie des fermentations. Que M. Pasteur, après avoir été spontanéiste2, en arrive à une telle conclusion, c’est assez naturel ; il n’était ni physiologiste, ni médecin, mais seulement chimiste, sans aucune connaissance des sciences comparées ».

Pasteur, quant à lui, considérait les germes, tels que les levures impliquées dans la fermentation du sucre pour produire de l’alcool, ainsi que d’autres microbes responsables de la putréfaction et de la décomposition des tissus, comme des envahisseurs extérieurs. Il affirmait que les microbes, isolés à partir de blessures et d’autres tissus dégénérés, étaient la cause de la destruction des tissus normaux, conduisant à la maladie. Son point de vue allait à l’encontre de la notion populaire de l’époque selon laquelle les microbes étaient le résultat et non la cause de la maladie. Pasteur, ainsi qu’une minorité d’autres scientifiques pensaient que les maladies provenaient de l’activité de ces micro-organismes, tandis que des opposants tels que Bechamp et le pathologiste allemand Rudolf Virchow pensaient que les maladies provenaient d’un déséquilibre de l’état interne de l’individu atteint. Comme le note Bechamp, de même que Pasteur avait supposé qu’il existait un microbe spécifique pour chaque ferment, il a fait de même en supposant que cela devait être vrai pour les maladies humaines et animales.

Cependant, l’hypothèse des germes pose un problème, car Pasteur n’a jamais pu observer un germe « infectant » quelqu’un pour provoquer une maladie. Le seul phénomène naturel qu’il a pu observer était les signes et les symptômes de la maladie, et il a tenté d’établir une corrélation entre les microbes et la maladie en trouvant des microbes dans les plaies et les tissus malades. Comme nous le savons, la corrélation n’est pas synonyme de causalité. Le fait que des microbes soient trouvés sur le corps d’un animal en décomposition ne signifie pas que les microbes ont causé la mort de l’animal3. Les microbes apparaissent après coup pour remplir une fonction nécessaire, en l’occurrence la décomposition. Plutôt que de conclure que les microbes étaient présents dans les blessures en raison de la nécessité de guérir la blessure Pasteur a supposé que les microbes, qui, selon lui, étaient présents tout autour de nous dans l’air, étaient attirés par les blessures, profitant de leur état de faiblesse. Avec cette hypothèse a priori en tête, Pasteur a entrepris de créer des preuves pour étayer son idée préconçue.

Test de l’hypothèse des germes

Choléra du poulet

Bien que Pasteur ait eu l’idée que les maladies étaient causées par des micro-organismes dès les années 1860, il n’a pas mis son hypothèse à l’épreuve avant la fin des années 1870. Dans une conférence donnée en 1878 La théorie des germes et ses applications à la médecine et à la chirurgie prononcée devant l’Académie des sciences le 29 avril 1878, Pasteur avait déjà émis l’hypothèse de la présence d’un « virus » (c’est-à-dire d’une forme de poison chimique, le mot ne désignant pas à l’époque obligatoirement un parasite intracellulaire) dans les solutions des cultures bactériennes sur lesquelles il travaillait. Il a ensuite affirmé que ce poison s’accumulait dans le corps de l’animal au fur et à mesure que la bactérie se développait. Il est intéressant de noter que son hypothèse présuppose la formation et l’existence nécessaire de la bactérie, admettant ainsi que son hypothèse n’est basée sur aucun phénomène naturel observé.

« Il n’y a qu’une seule hypothèse possible quant à l’existence d’un virus en solution, c’est que cette substance, qui était présente dans notre expérience en quantités non mortelles, soit continuellement fournie par le vibrion lui-même, au cours de sa croissance dans le corps de l’animal vivant. Mais cela n’a guère d’importance puisque l’hypothèse suppose la formation et l’existence nécessaire du vibrion ».

Quoi qu’il en soit, les tentatives de Pasteur pour prouver son hypothèse sur les germes ont commencé plus tard la même année avec son étude de la maladie des volailles connue sous le nom de choléra des poules. Selon The Private Science of Louis Pasteur de Gerald Geison, en décembre 1878, Henri Toussaint, un vétérinaire français qui prétendait avoir cultivé la bactérie responsable, a fourni à Pasteur du sang provenant d’un poulet malade. Selon une autre version, Toussaint aurait envoyé à Pasteur le cœur d’un cochon d’Inde inoculé avec le germe présumé du choléra des poules. Quoi qu’il en soit, Pasteur tente immédiatement d’isoler le microbe dans un état de « pureté » afin de démontrer qu’il est le seul responsable du choléra des poules. Il s’aperçoit alors que le microbe se développe plus facilement dans un bouillon de poulet neutre que dans l’urine neutre utilisée par Toussaint comme milieu de culture. Pasteur remercie Toussaint, mais Geison note qu’il « laisse peu de doute sur le fait qu’il considère les travaux et les techniques de Toussaint comme nettement inférieurs aux siens ». Pasteur finit par affirmer qu’il pouvait faire des cultures successives de ce qu’il appelait le « virus » (c’est-à-dire le poison) toujours dans un état de « pureté » dans un milieu de bouillon de poule provenant de poulets malades. Il l’utilisait ensuite pour inoculer des poulets sains et provoquer des maladies.

Dans son article de 1880 intitulé Sur les maladies virulentes et en particulier sur la maladie appelée vulgairement 4, Pasteur expose son hypothèse sur la manière dont il pense que la maladie se propage. Après avoir tenté en vain de rendre des cobayes malades à l’aide de l’« organisme » cultivé, il a supposé que les cobayes pouvaient être « infectés », mais qu’ils étaient essentiellement « immunisés » en dehors de la formation d’abcès. Il a supposé que le pus des abcès laissés après l’injection contenait le microbe responsable de la maladie à l’état pur. Pasteur a ensuite émis l’hypothèse que ces pustules éclateraient et déverseraient le contenu bactérien sur la nourriture des poulets et des lapins, les contaminant et provoquant la maladie.

« L’inoculation de cet organisme aux cobayes est loin d’entraîner la mort aussi sûrement que chez les poules. Chez les cobayes, surtout d’un certain âge, on n’observe qu’une lésion locale au point d’inoculation, qui se termine par un abcès plus ou moins gros. Après s’être ouvert spontanément, l’abcès se referme et guérit sans que l’animal ait cessé de s’alimenter et d’avoir toutes les apparences de la santé. »

« Les poulets ou les lapins qui vivraient en compagnie de cochons d’Inde ayant de tels abcès pourraient tomber subitement malades et périr sans que la santé des cochons d’Inde ne paraisse le moins du monde altérée. Pour cela, il suffirait que les abcès des cobayes, à peine ouverts, déversent un peu de leur contenu sur la nourriture des poulets et des lapins. Un observateur, témoin de ces faits et ignorant la filiation dont je parle, s’étonnerait de voir poulets et lapins décimés, sans causes apparentes, et croirait à la spontanéité du mal, car il serait loin de supposer qu’il ait pris naissance chez des cochons d’Inde, tous sains, surtout s’il savait que les cochons d’Inde sont également sujets à la même affection. »

Il est clair que l’hypothèse de Pasteur concernant l’exposition à des aliments contaminés couverts de pustules de cobaye ne repose sur aucun phénomène naturel observé. Il s’agit d’une idée qu’il a évoquée après ses tentatives infructueuses de rendre des cobayes malades. Il n’y a aucune tentative de recréer ce scénario hypothétique dans l’article de Pasteur de 1880 intitulé L’atténuation de l’agent causal du choléra aviaire. Il ne mentionne pas non plus les détails exacts de ses méthodes de culture ni la manière dont les poulets ont été inoculés afin de recréer la voie d’exposition présumée. Certaines sources affirment qu’il a nourri les poulets avec la bactérie, tandis que d’autres affirment que les poulets ont reçu une injection. La seule mention de l’alimentation des poulets que j’ai pu trouver provient d’un article publié par Pasteur en 1881 et intitulé Le choléra des poulets : étude des conditions de non-récidive et de quelques autres caractères de cette maladie. Dans cet article, Pasteur affirme avoir imité la façon dont la maladie se produit naturellement dans les poulaillers en nourrissant les poulets avec les muscles de poulets malades, afin de démontrer l’efficacité de la vaccination.

« Quant à l’introduction du parasite dans les organes digestifs, j’ai imité les épidémies qui dépeuplent les poulaillers, en introduisant le parasite dans la nourriture des poulets. »

« Chaque jour, je donnais à ces vingt-quatre poulets un repas composé de muscles malades de poulets morts du choléra des poules. »

Cependant, lorsqu’il a expliqué comment il avait étudié la maladie en vue de la vaccination, Pasteur a déclaré qu’il injectait son poison de culture dans les muscles pectoraux et les cuisses des poulets.

« Je les inocule dans les muscles pectoraux ou, mieux encore, dans le muscle de la cuisse, afin d’observer plus facilement l’effet de l’inoculation. »

Le recours aux injections pour « prouver » que le microbe est l’agent causal a été admis par Pasteur dans son discours de 1881 intitulé Discours sur la vaccination relative au choléra des poules et à la fièvre splénique, dans lequel il affirme avoir injecté le sang et le bouillon de culture de poulets « infectés » dans la peau de poulets sains.

« Prenons une de nos séries de préparations de culture, la centième ou la millième, par exemple, et comparons-la, sous le rapport de la virulence, avec le sang d’une volaille morte du choléra ; en d’autres termes, inoculons sous la peau dix volailles, par exemple, chacune séparément avec une petite goutte de sang infectieux et dix autres avec une quantité semblable du liquide dans lequel le dépôt a d’abord été agité. Curieusement, ces dix dernières volailles mourront aussi rapidement et avec les mêmes symptômes que les dix premières : le sang de toutes ces volailles contiendra, après leur mort, les mêmes minuscules organismes infectieux ».

Je crois que Pasteur déteste vraiment les poulets…

Il est évident que le fait de nourrir des poulets avec des muscles malades provenant d’autres poulets morts et d’injecter du bouillon de culture et du sang dans les pectoraux, les cuisses et la peau de poulets sains ne sont pas des voies d’exposition naturelles et, par conséquent, cette recréation de la maladie expérimentale ne refléterait rien de ce qui pourrait être observé dans la nature. Ces expériences ne correspondaient pas à la voie d’exposition naturelle supposée par Pasteur, à savoir la contamination des aliments par le pus des cobayes. L’hypothèse proposée n’a donc jamais été testée d’une manière qui aurait pu logiquement la confirmer ou l’infirmer. Au lieu de cela, Pasteur a utilisé des méthodes non naturelles où des poulets cannibalisaient d’autres poulets ou recevaient des injections de substances auxquelles ils n’auraient pas été soumis dans la nature, invalidant ainsi les preuves présentées.

Mais ce n’est pas la révélation la plus accablante. Dans l’article de 1882 intitulé « Pasteur’s Experiments » (Les expériences de Pasteur) de Rollin Gregg, M.D., une faille fatale a été mise en évidence concernant les hypothèses formulées par Pasteur et d’autres chercheurs étudiant le choléra des poules et des maladies apparentées. Ils confondaient la fibrine coagulée avec des micro-organismes vivants.

« Cela nous amène donc à l’une des questions les plus importantes pour une compréhension meilleure et plus scientifique de ce sujet, à savoir : Que sont ces microbes ? Pasteur dit que ce sont des organismes vivants, des bactéries ou des parasites végétaux, et tous les chercheurs et écrivains, non seulement sur ces maladies, mais aussi sur la diphtérie, affirment la même chose. Mais tous ces observateurs n’ont-ils pas négligé un fait omniprésent et très important dans tous ces cas et dans d’autres cas similaires, à savoir que dans tous les cas où le sang se congestionne à la suite de l’inoculation, la fibrine du sang de l’animal inoculé commence immédiatement ou bientôt à se coaguler, d’abord localement, puis plus ou moins dans tout le système, en minuscules granules à la suite de l’introduction du poison, et que ces minuscules granules de fibrine ont été pris par eux pour des organismes vivants ou des parasites végétaux ? »

Le Dr Gregg a ajouté que ces particules de fibrine ne se distinguent pas des formes de bactéries découvertes à l’époque et que l’injection de fibrine coagulée à des poulets sains provoque la même coagulation en leur sein, ce qui entraîne la maladie.

« Il faut également garder à l’esprit que les granules moléculaires, les fibrilles et les spirales de fibrine coagulante sont, dans leur apparence même et en toutes circonstances, exactement comme les trois formes classées* de bactéries, sphériques, en forme de bâtonnets et spiralées (le microscope n’a jamais fait la moindre distinction entre elles), et qu’elles occupent les mêmes positions et se comportent exactement de la même manière où qu’elles se trouvent.

Par conséquent, si le Prof. Pasteur répète ses expériences très importantes, récemment rapportées à Londres, et qu’il garde bien à l’esprit les faits précédents, il sera sans doute amené à réviser ses conclusions, en voyant que ses microbes, ou bactéries, du choléra des poules et de la fièvre splénique, sont simplement des particules coagulées de fibrine dans le sang des animaux malades, et que ceux qui sont provoqués chez les animaux sains par l’inoculation de ce sang ne sont rien d’autre que des particules coagulantes de la fibrine de leur sang, la coagulation étant simplement induite chez l’animal sain par une matière similaire, la fibrine coagulée, dans le sang de l’animal malade, introduite par l’inoculation. »

Le Dr Gregg a ensuite reproché à Pasteur de supposer et d’affirmer sans preuve la présence d’éléments non naturels dans le sang tout en ignorant un élément naturel dans la fibrine qui peut être prouvé facilement. Il a ensuite mis Pasteur au défi de prouver sa charge d’un élément non naturel, ou l’explication naturelle devrait prendre sa place.

« Il suppose et affirme la présence d’un élément étranger et non naturel, d’un organisme végétal, dans le sang, etc., sans en apporter la preuve évidente, alors que nous pouvons positivement affirmer et prouver la présence réelle d’un élément normal, la fibrine, dans le sang, mais morbidement modifiée, c’est-à-dire coagulée en minuscules particules, par le poison inoculant, ou par l’inflammation qu’il excite. Par conséquent, je le répète, c’est à lui qu’incombe la charge de la preuve et il doit prouver ses affirmations contre nature, faute de quoi le fait naturel doit et devrait prendre sa place. »

Sur la base du récit du Dr Gregg, nous pouvons voir que c’est une mauvaise interprétation de ce que Pasteur a observé dans le sang, ainsi que le mode d’injection expérimental non naturel, qui ont conduit à la maladie. Cela n’a absolument rien à voir avec la façon dont un poulet aurait contracté la maladie dans la nature ou avec la voie d’exposition naturelle supposée par Pasteur. Les expériences de Pasteur n’ont donc pas permis d’expliquer la relation observée d’un phénomène naturel. Ironiquement, même Robert Koch a rejeté certaines des expériences de Pasteur en les jugeant inutiles et naïves, ridiculisant en particulier son travail sur le choléra des poules.

Quoi qu’il en soit, sur la base de ses expériences avec la bactérie, Pasteur a finalement été crédité de la création d’un vaccin atténué contre le choléra des poules en 1880, ce que certains considèrent comme la naissance de l’’immunologie ». Cependant, la manière dont cela s’est produit fait l’objet d’une controverse. Selon la légende racontée par Émile Duclaux, l’associé le plus fidèle de Pasteur et racontée dans sa semi-autobiographie écrite par son gendre René Vallery-Radot, une culture virulente de Pasteurella qui tuait les poules injectées a été oubliée par un assistant et laissée sur la paillasse pendant les vacances de Pasteur au cours de l’été 1879. À son retour, Pasteur utilise cette ancienne culture bactérienne pour injecter les poules et constate avec surprise qu’elle ne les tue pas. Il prépare alors une nouvelle culture virulente et l’injecte aux mêmes poules, ce qui n’entraîne pas la mort des poules comme prévu. À partir de cette observation, Pasteur a supposé que la bactérie, lorsqu’elle était exposée à l’air, perdait sa « virulence », ce qui permettait de l’utiliser comme vaccin. Il poursuit en déclarant : « Dans les domaines de l’observation, le hasard ne favorise que les esprits préparés ». En d’autres termes, la création du vaccin était une heureuse coïncidence. Il est intéressant de noter que Pasteur n’a révélé les méthodes utilisées pour mettre au point ce vaccin qu’à la fin du mois d’octobre 1880, soit neuf mois après avoir annoncé qu’il avait réussi à créer le vaccin. Selon Geison, à cette époque, Pasteur n’expliquait pas pourquoi l’oxygène affaiblissait les microbes, en particulier les microbes aérobies dont la vie dépendait de l’oxygène. Ce retard dans l’explication de son vaccin est peut-être dû au fait que, lorsqu’il l’a annoncé, il s’agissait encore d’un programme de recherche peu concluant et que les moyens n’avaient pas encore été pleinement établis par des expériences décisives. En d’autres termes, Pasteur n’avait tout simplement pas d’explication, et l’histoire concoctée ultérieurement n’était que pure fiction.

À l’appui de cette affirmation, en 1878, Pasteur a donné pour instruction à son gendre de ne jamais permettre que ses carnets de laboratoire soient divulgués au public. Cependant, près de 100 ans plus tard, en 1964, son petit-fils, le professeur Louis Pasteur Vallery-Radot, a fait don des 152 carnets à la Bibliothèque nationale de France. Cela a permis à des historiens, tels que Gerald Geison, de passer au peigne fin les travaux de Pasteur et, ce faisant, il a été révélé que, dans ses carnets, aucun texte entre juillet 1879 et novembre 1879 ne mentionnait cet « heureux » événement qui a entraîné l’atténuation de la culture. Cependant, le 14 janvier 1880, Pasteur écrit dans son cahier de laboratoire : « Les germes de la poule : quand faut-il prendre le microbe, pour qu’il puisse vacciner ? » Il annoncera ensuite la découverte du vaccin en février 1880. C’est un aveu clair que Pasteur ne comprenait rien au vaccin alors qu’il était censé avoir réalisé les expériences l’année précédente. Pasteur a menti sur les événements qui ont conduit à la création du vaccin. Bien qu’on lui reconnaisse toujours le mérite d’avoir prouvé l’agent causal et l’efficacité du vaccin, même Pasteur a noté dans son article de 1881 que, suite à de nombreuses expériences, « les effets de la vaccination sont très variables » et que les vaccins « agissent rarement comme un moyen de prévention complet ». Près de 100 ans plus tard, dans l’article de 1959 intitulé Studies on Control of Fowl Cholera (Études sur la lutte contre le choléra aviaire), nous découvrons que les effets n’étaient pas seulement variables, mais que la vaccination était inefficace contre la maladie et qu’elle n’apportait aucune protection au troupeau vacciné, ce qui en faisait une méthode peu fiable pour lutter contre la maladie.

« Bien que Pasteur ait démontré en 1880 une immunité chez les poulets inoculés avec des cultures atténuées de P. multocida, les chercheurs ont depuis obtenu des résultats irréguliers avec divers vaccins et bactérines. En général, les volailles vaccinées n’étaient pas protégées ou l’immunité obtenue était faible et de courte durée. L’immunisation n’a jamais été acceptée comme une mesure de contrôle fiable du choléra aviaire ».

Ainsi, dès la première tentative de Pasteur pour prouver son hypothèse sur les germes :

  • L’expérience ne correspond pas à son hypothèse sur le mode de propagation de la maladie.
  • L’agent utilisé n’était peut-être rien d’autre que de la fibrine coagulée normale.
  • La voie d’exposition consistant à nourrir les poulets avec des muscles malades et/ou à injecter du sang de poulets malades dans des poulets sains n’était pas une voie d’exposition naturelle.
  • L’injection de fibrine coagulée dans un animal sain peut provoquer une maladie.
  • Le vaccin, utilisé comme preuve de son succès dans l’identification de l’agent causal, s’est avéré inefficace et infructueux malgré les affirmations contraires.
  • Pasteur a fait le récit de la création du vaccin atténué.

Rage

Et les chiens… Pasteur déteste définitivement les chiens…

Si les premières tentatives de prouver son hypothèse sur les germes avec le choléra des poules étaient dénuées de validité scientifique, Louis Pasteur est surtout connu pour avoir « prouvé » son hypothèse avec ses expériences sur la rage, qui ont abouti à la création d’un vaccin antirabique. L’idée que les morsures d’animaux provoquent des maladies n’était pas nouvelle à l’époque où Pasteur a commencé ses recherches sur la rage, en 1880. Toutefois, cette idée s’était imprimée dans son esprit dès l’âge de huit ans, à la suite d’une attaque de loup survenue dans sa ville natale en 1831. Comme le raconte Geison, certaines des victimes de l’attaque s’étaient rendues à la forge de son quartier, et c’est là que le jeune Pasteur a entendu les cris des hommes alors que leurs blessures étaient cautérisées, ce qui était le « remède » contre la rage à l’époque. Plus tard dans sa vie, Pasteur demandera au maire de sa ville d’enquêter pour savoir si les huit victimes décédées avaient été mordues aux mains et au visage, alors que celles qui avaient survécu avaient été mordues à des endroits habillés. Le résultat de cette enquête sur l’événement survenu 50 ans plus tôt indique à Pasteur qu’il est sur la bonne voie avec son hypothèse selon laquelle l’agent causal se trouve dans la salive des animaux enragés. Geison a noté que cette hypothèse était soutenue par la plupart des étudiants en rage qui avaient depuis longtemps admis que la maladie était causée par un poison (ou « virus ») transmis par la salive de l’animal attaquant, même s’il était admis que ce prétendu « virus » échappait à la détection et que son action mortelle « est restée longtemps invisible et intangible ».

Si cet événement de son enfance a pu avoir un impact sur les idées de Pasteur concernant la cause de la maladie, ce n’est apparemment pas la raison pour laquelle il a commencé ses recherches. Geison note que, dans sa correspondance privée, Pasteur insiste sur le fait qu’il n’a commencé ses études sur la rage « que dans l’idée de forcer l’attention des médecins sur ces nouvelles doctrines », reconnaissant ainsi qu’à l’époque, sa « théorie » des germes de la maladie et la technique de la vaccination au moyen de cultures atténuées étaient encore très controversées. Selon Émile Roux, confident de Pasteur, « il pensait que la solution du problème de la rage serait un bienfait pour l’humanité et un triomphe éclatant pour ses doctrines ». Il est vrai qu’un autre facteur y a probablement contribué. Au début des années 1880, Pasteur recevait 10 % ou plus des dépenses annuelles du gouvernement pour l’ensemble de la recherche scientifique en France, et l’activité de vaccination devenait très lucrative pour lui. Au milieu de l’année 1880, Pasteur et son laboratoire réalisaient un bénéfice annuel net de 130 000 francs grâce à la vente de vaccins contre le charbon. Geison souligne que, dans d’autres correspondances inédites, il existe des preuves irréfutables de l’intérêt de Pasteur à tirer profit des vaccins. Comme il tirait déjà profit des vaccins qu’il avait créés pour les maladies animales, tenter de créer des vaccins pour les maladies humaines était la meilleure option.

La recherche sur la rage a commencé le 10 décembre 1880, lorsque Pasteur a utilisé un crayon de peintre pour obtenir le mucus de la bouche d’un garçon de 5 ans qui était censé être mort de la rage. Il mélange le mucus à de l’eau ordinaire et injecte ce mélange à deux lapins. En l’espace de trente-six heures, les deux lapins sont morts, et Pasteur utilisera le sang de ces deux lapins au cours des semaines suivantes pour produire des symptômes similaires chez des lapins et des chiens en bonne santé. Ce faisant, il associe son nouveau microbe à celui qu’il avait observé avec le choléra des poules, tout en affirmant que ce nouveau microbe a des propriétés physiologiques et des effets pathologiques différents. Cependant, si Pasteur désigne sa découverte dans ses carnets comme le « microbe de la rage », celui-ci produirait un tableau clinique étonnamment différent de celui de la « rage ordinaire », tant par les symptômes que par la rapidité avec laquelle les lapins et les chiens meurent. Il a ensuite trouvé le nouveau microbe dans la salive d’adultes en bonne santé ainsi que chez des victimes de maladies autres que la rage. Quoi qu’il en soit, en juin 1881, Pasteur annonce la création d’un vaccin contre ce « microbe salivaire » qu’il a jugé totalement inoffensif pour l’homme, même s’il est mortel lorsqu’il est injecté à des lapins ou à des chiens.

Robert Koch a été particulièrement sévère à l’égard des méthodes de Pasteur, reprochant au chimiste français de supposer que toutes les « maladies infectieuses » sont parasitaires et causées par des microbes, et l’attaquant pour avoir cherché le microbe responsable au mauvais endroit, c’est-à-dire dans la salive plutôt que dans les glandes sublinguales. Il note que la salive est pleine de bactéries et que même les personnes en bonne santé ont des bactéries « pathogènes » dans leur salive. Koch accuse Pasteur d’utiliser des matériaux impurs et lui reproche de commencer ses expériences avec le mauvais animal de laboratoire, le lapin, plutôt qu’avec le chien, lorsqu’il tente de prouver que son microbe salivaire est à l’origine de la maladie de la rage telle qu’elle est observée chez le chien.

« Tout d’abord, Pasteur suppose que toutes les maladies infectieuses sont parasitaires et causées par des microbes. Apparemment, il considère qu’il n’est pas nécessaire d’établir la présence et la distribution des micro-organismes dans le corps — la première des conditions que j’ai mentionnées. Ainsi, Pasteur ne prétend pas avoir découvert un microbe spécifique dans les organes, notamment dans les glandes sublinguales, de l’enfant mort de ce qu’il a appelé la nouvelle maladie de la rage. Ces glandes ont pourtant été le point de départ de ses expériences d’infection. Précisément dans ce cas, une telle investigation est absolument indispensable, car on sait que les glandes sublinguales contiennent du matériel infectieux pour la rage. De plus, comme ces tissus ne contiennent habituellement pas de bactéries, ils seraient l’endroit le plus propice pour découvrir les microbes supposés sous leur forme la plus pure. Mais dans sa tentative de transmission de la rage à partir du cadavre de l’enfant, Pasteur a utilisé la salive plutôt que les tissus de ces glandes. La salive est connue pour contenir de nombreuses bactéries différentes. [Edme-Felix-Albert] Vulpian et (George Miller] Sternberg ont montré que même la salive de personnes saines contient des bactéries pathogènes ».

« Pasteur a commencé avec du matériel impur, et on peut se demander si des inoculations avec un tel matériel peuvent provoquer la maladie en question. Mais Pasteur a rendu les résultats de son expérience encore plus douteux en inoculant, au lieu d’un animal connu pour être sensible à la maladie, la première espèce venue, le lapin. Pour déterminer si une substance contient du poison antirabique, il faut d’abord inoculer des chiens. Supposons que l’on étudie l’étiologie d’une nouvelle maladie du cheval. Même si l’on inocule de la bave de nez, qui est certainement contaminée par d’autres bactéries, plutôt que du sang ou du tissu de rate, il faut au moins utiliser des chevaux comme animaux de laboratoire. Personne ne sait si les lapins peuvent même contracter la fièvre typhoïde du cheval, ni quels symptômes ils présenteraient le cas échéant ».

Cet exemple des premiers essais de Pasteur sur la rage montre comment ses « méthodes défectueuses », comme l’a dit Koch sans ambages, l’ont amené à croire, en recréant la maladie par l’injection de certains produits à des animaux sains, qu’il avait trouvé le « microbe de la rage ». Cependant, Pasteur a fini par conclure que ce n’était pas le bon microbe, mais il a tout de même créé un vaccin pour la maladie expérimentale qu’il avait lui-même créée grâce à ses propres méthodes douteuses. Quoi qu’il en soit, cette expérience et le fait qu’il n’ait pas réussi à produire les symptômes exacts de la maladie associée à la rage en utilisant la salive ou le sang des victimes de la rage, les liquides mêmes dont il avait supposé qu’ils contenaient le microbe de la rage, l’ont amené à se concentrer sur le tissu cérébral des victimes de la rage. Cela a été confirmé dans la semi-autobiographie de Pasteur, La vie de Pasteur, écrite par son gendre Jean Vallery-Radot :

« L’hydrophobie pourrait évidemment être développée par l’inoculation de salive, mais on ne peut pas affirmer avec certitude qu’elle le sera. »

« Mais la même incertitude suivait l’inoculation de la salive ; l’incubation était si lente que des semaines et des mois s’écoulaient souvent pendant que l’on attendait anxieusement le résultat d’une expérience. De toute évidence, la salive n’était pas un agent sûr pour les expériences, et si l’on voulait obtenir davantage de connaissances, il fallait trouver d’autres moyens de les obtenir. »

« Magendie et Kenault avaient tous deux tenté des expériences avec du sang rabique, mais sans résultat, et Paul Bert avait également échoué. Pasteur essaie à son tour, mais en vain. “Il faut essayer d’autres expériences, dit-il avec son infatigable persévérance habituelle.” »

Dans ses études futures, Pasteur utilisera le cerveau et les tissus nerveux d’animaux malades et les injectera dans le cerveau d’animaux sains afin d’essayer de recréer la maladie, en particulier les troubles du système nerveux et l’hydrophobie, dans le but de tuer les animaux plus rapidement.

« L’inoculation de salive s’est avérée être une méthode qui ne produisait pas toujours la rage et les symptômes ne se déclaraient pas avant des mois. La théorie selon laquelle le virus de la maladie s’attaque aux centres nerveux avait déjà été exposée par le Dr Dubous de Paris. Pasteur inocule donc à un certain nombre d’animaux, par voie sous-cutanée, un peu de substance cérébrale provenant d’autres animaux morts de la rage. La plupart des animaux inoculés ont développé la rage, mais pas tous.

Pasteur eut alors l’idée d’introduire dans le cerveau d’animaux de laboratoire du tissu nerveux provenant d’un animal mort de la rage. Cette expérience repose sur le principe de fournir aux organismes responsables le milieu nutritif le mieux adapté à leurs besoins. Pasteur, obligé de sacrifier tant d’animaux, avait une véritable aversion pour la vivisection ; si l’animal criait un peu, il était plein de pitié. L’idée de perforer le crâne du chien lui répugnait, il voulait le faire mais redoutait de le voir faire. C’est donc ce qui a été fait un jour où il était absent. Le lendemain, lorsqu’on lui a parlé de l’inoculation intracrânienne, il a été pris de pitié pour le pauvre chien. »

https://www.jstor.org/stable/3410286?origin=crossref

Pasteur raconte à Jean Vallery-Radot son procédé dans les moindres détails :

C’est alors que Pasteur eut l’idée d’inoculer le virus rabique directement à la surface du cerveau d’un chien. Il pensait qu’en plaçant d’emblée le virus dans son véritable milieu, l’hydrophobie se manifesterait plus sûrement et que l’incubation pourrait être plus courte. L’expérience a été tentée : un chien sous chloroforme a été fixé sur la table d’opération et une petite partie ronde du crâne a été enlevée au moyen d’une tréphine (un instrument chirurgical semblable à une scie à découper) ; la membrane fibreuse dure appelée dure-mère, étant ainsi exposée, a été injectée avec une petite quantité du virus préparé, qui se trouvait dans une seringue de Pravaz. La plaie a été lavée avec du carbolique et la peau a été recousue, l’opération n’ayant duré que quelques minutes. Le chien, lorsqu’il reprenait conscience, semblait tout à fait le même qu’à l’accoutumée. Mais, au bout de quatorze jours, l’hydrophobie est apparue : fureur enragée, hurlements caractéristiques, déchirure et dévoration de son lit, hallucination délirante, et enfin, paralysie et mort.

Selon Geison, la procédure de base de Pasteur consistait « simplement à injecter à divers animaux d’expérience — mais surtout à des lapins — un large éventail de cultures ou de substances, puis à observer ce qui se passait ». Bien qu’il ait pu recréer expérimentalement une maladie en injectant le cerveau et le système nerveux d’animaux malades dans le cerveau d’animaux sains, cette méthode ne reflétait en rien la façon dont un animal aurait contracté la maladie dans la nature. Cela ne correspondait pas non plus au mode d’exposition qu’il avait supposé, à savoir la salive et/ou le sang d’un animal enragé pénétrant dans les plaies de ses victimes.

Outre son incapacité à recréer la maladie telle qu’elle est observée dans la nature par le biais de son mode d’« infection » hypothétique, Pasteur n’a jamais pu isoler un microbe qu’il aurait pu attribuer à la maladie, comme l’a raconté Vallery-Radot.

Pasteur ne peut appliquer la méthode qu’il a utilisée jusqu’alors, c’est-à-dire isoler, puis cultiver en milieu artificiel, le microbe de l’hydrophobie, car il ne parvient pas à détecter ce microbe. Pourtant, son existence ne faisait aucun doute ; peut-être était-il au-delà des limites de la vue humaine.

Geison note que Pasteur a toujours supposé qu’un microbe de la rage devait exister, et il a essayé à plusieurs reprises de l’isoler. Dans ses notes de laboratoire, on trouve des récits où il pensait avoir atteint son objectif, mais il a finalement dû admettre qu’il n’avait pas réussi à isoler le « vrai microbe de la rage ». On voit donc que les expériences de Pasteur n’ont jamais disposé d’une variable indépendante valable, c’est-à-dire d’un microbe réel à faire varier et à manipuler au cours de ses études. Il a supposé qu’il en existait un dans les matériaux qu’il a utilisés, ce qui, en plus de ne pas répondre à son hypothèse d’un microbe de la rage dans la salive, la disqualifie en tant qu’expérience scientifique. La variable indépendante, la cause proposée, doit exister avant que l’expérience n’ait lieu. Tout ce que Pasteur pouvait affirmer, c’est que son procédé d’injection grotesque de tissus du cerveau et du système nerveux prélevés sur des animaux malades dans le cerveau d’animaux sains créait une maladie. Il ne pouvait pas prétendre qu’un microbe spécifique était la cause de ses procédures expérimentales invasives avec des matériaux non purifiés.

Pasteur et le garçon qu’il a abusé avec des injections expérimentales contraires à l’éthique.

Malgré son incapacité à prouver son hypothèse, Pasteur a continué à créer un vaccin contre la maladie, dont la première application connue a été administrée à un garçon de 9 ans, Joseph Meister, le 6 juillet 1885. Selon le CDC, ce vaccin a été administré par une série de 14 injections quotidiennes de suspensions de moelle épinière de lapin contenant « le virus de la rage progressivement inactivé » à l’enfant de 9 ans, qui avait été gravement mordu par un chien enragé deux jours auparavant. Bien que Meister ait survécu aux injections, Geison a souligné que Pasteur avait été très trompeur dans les affirmations qu’il avait faites au sujet de ses tests préalables du vaccin sur les animaux, destinés à établir la sécurité et l’efficacité du vaccin avant de l’utiliser sur les humains. En fait, il n’avait aucune preuve de l’innocuité ou de l’efficacité de son vaccin.

Meister survécut et, trois mois plus tard, Pasteur publia un article indiquant que son vaccin contre la rage avait été testé sur 50 chiens sans le moindre échec avant qu’il ne l’utilise pour traiter le garçon. Mais Geison a découvert, grâce aux carnets, qu’il s’agissait là, « pour le dire charitablement, d’un compte rendu très trompeur ».

En fait, Pasteur avait largement testé un vaccin sur des chiens qui utilisait une approche exactement inverse de celle utilisée sur Meister. La méthode qu’il a utilisée sur le garçon consistait à injecter des doses de plus en plus fortes du virus de la rage. Cette approche était testée sur des chiens de laboratoire à l’époque où l’expérience humaine a été tentée, mais Pasteur ne disposait d’aucun résultat animal concluant démontrant que la technique fonctionnait.

« Il n’existe aucune preuve expérimentale de ses affirmations publiées sur l’étendue de la sécurité et de l’efficacité du vaccin chez les animaux avant l’essai sur l’homme », a déclaré M. Geison.

https://www.washingtonpost.com/archive/lifestyle/wellness/1993/02/23/louis-pasteur-and-questions-of-fraud/196b2287-f63f-4bac-874e-c33b122d6f61

Le CDC a admis que le « traitement Pasteur » de base, qui reposait sur un vaccin à base de tissu cérébral auquel on avait ajouté du formaldéhyde, impliquait toujours des vaccinations quotidiennes pendant 14 à 21 jours et comportait toujours le même risque de séquelles neurologiques (c’est-à-dire de lésions du système nerveux central) que celui observé à l’époque de Pasteur. Il était bien connu que le vaccin de Pasteur pouvait créer exactement la même maladie que celle contre laquelle il était censé protéger. Comme le note Geison, les critiques de son époque prétendaient que le vaccin antirabique de Pasteur non seulement ne protégeait pas toujours ceux qui s’y soumettaient, mais qu’il était lui-même la cause de la mort par rage, et ils essayaient de rendre Pasteur responsable de la mort de tous ceux qui présentaient des symptômes de maladie nerveuse. À l’appui de cette thèse, Geison rappelle que la rage est rare chez l’homme et qu’il ne s’agit pas d’une maladie « infectieuse ». Les symptômes peuvent mettre des années, dans certains cas jusqu’à 25 ans, à se développer, ce qui n’est le cas d’aucune autre maladie. Geison a déclaré que « la corrélation entre les morsures d’animaux et l’apparition ultérieure de la rage est très incertaine, même lorsque l’animal mordeur est certifié enragé ». Il a souligné que la plupart des victimes de morsures par des animaux « enragés » pouvaient renoncer à tout traitement et survivre sans aucune complication à l’avenir. En vaccinant une personne avant l’apparition de la maladie, on ne peut jamais savoir avec certitude si c’est le « virus » ou le vaccin qui a provoqué la maladie et la mort. Les critiques ont fait remarquer que les personnes vaccinées contre la rage étaient désormais confrontées à une nouvelle maladie, créée par Pasteur lui-même : la rage artificielle ou de laboratoire. Ils soulignent également que la forme « paralytique » de la rage, considérée comme rare dans les conditions naturelles, est apparue après les traitements de Pasteur, et que l’utilisation d’un vaccin neurotrope a compliqué le diagnostic chez toute personne vaccinée qui a développé des symptômes nerveux par la suite.

Afin de se défendre contre les allégations selon lesquelles son vaccin aurait entraîné des décès dus à la rage, Pasteur a souligné les incertitudes entourant le diagnostic de la rage et a noté qu’il existait des cas de « fausse rage ». Selon Geison, Pasteur s’appuie sur l’autorité d’un certain Dr Trousseau et cite deux cas où les symptômes de la maladie ont été induits uniquement par la peur.

« Dans un cas, un homme a soudainement présenté plusieurs des caractéristiques classiques de la rage, notamment des spasmes de la gorge, des douleurs thoraciques, une anxiété extrême et d’autres symptômes nerveux, simplement parce que la maladie était devenue le sujet d’une conversation à l’heure du déjeuner. Et cet homme n’avait jamais été confronté à un animal enragé. Le second cas, probablement plus courant, est celui d’un magistrat dont la main avait été léchée longtemps auparavant par un chien suspecté de rage. Apprenant que plusieurs animaux mordus par ce chien étaient morts de la rage, le magistrat devint extrêmement agité, voire délirant, et manifesta une horreur de l’eau. Ses symptômes disparurent dix jours plus tard, lorsque son médecin le persuada qu’il serait déjà mort s’il avait été atteint de la vraie rage ».

Pasteur relate également le cas d’un alcoolique qui, après avoir vu une sorte de dépôt dans son verre pendant le déjeuner, « fut saisi d’un sentiment d’horreur à l’égard du liquide et d’une constriction de la gorge, suivie d’un mal de tête, d’une claudication et d’une fatigue de tous les membres ». Pasteur précise que cet homme, qui a succombé quelques jours après l’apparition des symptômes, « présentait tous les caractères de la rage furieuse », mais qu’il n’est pas mort de la rage puisqu’il n’a jamais été mordu. Ainsi, comme le montre ironiquement Pasteur, aucun microbe n’est nécessaire pour expliquer les symptômes associés à la rage.

Quoi qu’il en soit, Geison affirme que, grâce à son vaccin, Pasteur et son laboratoire ont reçu un grand nombre de dons de la part de particuliers et d’organisations du monde entier. Cela a conduit à l’organisation d’une souscription officielle où les contributions ont facilement dépassé les deux millions de francs en novembre 1888, au moment même où son nouvel Institut Pasteur était officiellement inauguré. Dire que la création d’un vaccin contre la rage a été lucrative pour Pasteur est un euphémisme. Dire qu’il a prouvé son hypothèse selon laquelle un microbe spécifique pouvait causer la maladie de la rage et que son vaccin a empêché la maladie de se produire n’est rien d’autre qu’une fiction pseudo-scientifique. Pasteur n’a pas réussi à cultiver et à identifier le microbe responsable de la rage à partir de la salive, du sang et des tissus du système nerveux des animaux malades. Cependant, il pensait que, malgré l’absence d’un agent pathogène isolé, la création d’un vaccin efficace prouverait que sa « théorie » des germes était vraie. En raison du secret qui entoure ses travaux, Geison note que le débat fait rage sur la question de savoir « si ses travaux sur la rage répondent ou non aux normes d’une recherche véritablement scientifique ».

Ainsi, dans son étude sur la rage, nous constatons que Pasteur a clairement échoué à prouver son hypothèse d’un microbe spécifique comme agent causal :

  • Il n’a pu isoler aucun microbe responsable de la maladie expérimentale qu’il a produite.
  • Il a montré que ses méthodes permettaient de créer des maladies artificielles sans rapport avec la nature en injectant des cultures de microbes, qui pouvaient ensuite être utilisées pour fabriquer des vaccins contre la maladie artificielle qu’il venait de créer.
  • Il a procédé à des injections grotesques et non naturelles de tissus nerveux dans le cerveau d’animaux afin de recréer des maladies du système nerveux qui ne correspondaient pas à la voie d’exposition qu’il avait supposée.
  • Il a conçu un vaccin contre la rage qui produit les mêmes signes et symptômes de la maladie contre laquelle il est censé protéger, et même ceux qui ne sont pas observés dans la nature et qui peuvent conduire à la mort.
  • Il a admis que la maladie de la rage pouvait survenir sans morsure d’animal ni « microbe pathogène » en raison de la peur et de l’abus de drogues.

Manque de soutien

[Réfuté]

Comme nous l’avons vu, l’objectif de l’hypothèse est de proposer une explication pour un phénomène naturel observé qui peut être testé et confirmé par l’expérimentation afin d’acquérir des connaissances sur les événements naturels ou les processus qui se produisent dans la nature. Les expériences et les preuves produites pour étayer cette hypothèse doivent refléter le phénomène naturel observé. Louis Pasteur n’a en aucun cas fourni de preuves qui pourraient être considérées comme proches de cet objectif. Pour « prouver » ses hypothèses, Pasteur a nourri des poulets avec des restes de poulets malades, a injecté à des animaux des substances coagulées dans les muscles et la peau et a percé des trous dans la tête de chiens pour leur injecter de la matière cérébrale et du système nerveux malades. Aucune de ces méthodes d’exposition ne reflète un événement ou un processus observé dans la nature. Pourquoi Pasteur a-t-il dû recourir à des méthodes aussi grotesques pour créer une maladie expérimentale si son hypothèse était correcte, à savoir que l’exposition naturelle aux microbes était la cause de la maladie ? C’est parce que l’exposition aux microbes par voie naturelle, soit par aérosol, soit par l’application de cultures pures à leur nourriture habituelle, n’a pas produit de maladie. Il a donc fallu substituer des méthodes non naturelles et invasives qui ne reflétaient pas la nature jusqu’à ce que les résultats souhaités soient obtenus. Par conséquent, les hypothèses proposées pour expliquer comment les maladies étaient censées se produire dans la nature ont été réfutées par les échecs répétés à recréer la maladie naturellement de cette manière. Sur la base des travaux de Louis Pasteur, l’hypothèse des germes a été réfutée dès le départ et n’aurait jamais dû être élevée au rang de théorie scientifique.

Quoi qu’il en soit, les travaux du contemporain et rival acharné de Pasteur, le bactériologiste allemand Robert Koch, ont finalement apporté une bouffée d’oxygène à l’hypothèse des germes réfutée par Pasteur. Les travaux de Koch ayant contribué à élever l’hypothèse réfutée au rang de théorie scientifique, nous examinerons ses contributions dans la partie 2. Nous verrons si les résultats expérimentaux de Koch, combinés à ses méthodes révolutionnaires et à ses postulats logiques, ont suffi à combler les lacunes fatales de Pasteur.

[Suite :
L’hypothèse des germes — partie 2]


1 NDT Elle est « dépendante » de la variable cause (indépendante) : l’effet (par exemple la lumière d’une ampoule) dépend de la cause (le courant électrique traversant le filament conducteur de l’ampoule).

2 NDT Partisan de l’hypothèse de la génération spontanée des germes.

3 NDT De même que trouver des mouches ou des vers sur les cadavres ne signifie pas qu’ils soient la cause de la mort.

4 NDT En français dans le texte.




Une hormone pour combattre l’hostilité à l’immigration?

[Source : Le Figaro]

Le mathématicien et philosophe Olivier Rey, auteur de « Leurre et malheur du transhumanisme » (Éditions Desclée de Brouwer), revient sur cette hormone, l’ocytocine [« l’hormone qui crée des liens d’amours »], citée dans une revue scientifique, qui permettrait de vaincre l’hostilité entre les hommes.

Voir la vidéo entier : https://video.lefigaro.fr/figaro/video/



Bienfaits de la médecine chinoise (Acupuncture, Alimentation, Qi Gong)

[Source : Exuvie Santé [Santé intégrative]]

Jean Pelissier  Regard sur la médecine traditionnelle chinoise

La médecine chinoise, avec ses 5 000 ans d’histoire et de recul, est un art du soin aussi traditionnel que vivant, gagnant en crédibilité et influence dans les milieux de la médecine académique. Complexe, fondée sur des connaissances, le bon sens et la sagesse, c’est une pratique qui permet de mieux se découvrir soi et son environnement. Médecine préventive par excellence, elle fait de plus en plus d’adeptes. Un ouvrage pour s’ouvrir et s’initier !

Jean Pélissier, grand spécialiste francophone de cette discipline, auteur de nombreux ouvrages références sur le sujet, prend ici le temps de faire une synthèse remarquablement accessible sur les fondements essentiels de cet art de santé : la diététique, le Qi Gong, le massage, les plantes, l’acupuncture et la gestion des émotions.

Extrait du livre

SOMMAIRE
I. Les textes fondateurs
II. Docteur, qu’est-ce que l’énergie ?
III. Les dix trésors
IV. La théorie des méridiens et les points d’acupuncture
V. Qu’en est-il du diagnostic ?
VI. Les grandes méthodes de traitements
VII. Les méthodes Yang Shen Fa
VIII. La gestion du mental et des émotions

Découvrez les bienfaits de la médecine chinoise avec le spécialiste Jean Pélissier, interviewé par Fabien Moine et Carole Fouché et dont le nouveau livre « regard sur la médecine chinoise » sort aux éditions Exuvie Acupuncture, Qi gong, alimentation, massage tuina et spiritualité sont au programme de ce live !




« La révélation diversitaire correspond à la poursuite du communisme d’hier par d’autres moyens »

[Source : epochtimes.fr]

Par Etienne Fauchaire

« Les sociétés occidentales poursuivent à leur manière l’histoire du communisme par d’autres moyens », affirme Mathieu Bock-Côté dans son ouvrage Le totalitarisme sans le goulag (Presses de la Cité). Pour le sociologue, les dérives du wokisme ont permis au plus grand nombre de prendre conscience de la tentation totalitaire germant depuis plusieurs décennies dans nos démocraties dites libérales. Cependant, borner le péril pour les libertés et l’identité des nations occidentales à la seule action politique de l’extrême gauche reviendrait à commettre une erreur d’analyse : les initiatives les plus liberticides émanent du cœur de nos institutions, dominées par « l’extrême centre », alerte l’essayiste.

Epoch Times : Malgré la chute de l’URSS, un nouveau totalitarisme menace l’Occident, estimez-vous. À quand faites-vous remonter l’émergence de cette nouvelle forme d’asservissement idéologique ?

Mathieu Bock-Côté : La tentation totalitaire est consubstantielle à la modernité. Le travers de cet immense mouvement de sécularisation réside dans l’aspiration d’un camp au sein de notre société à accomplir en ce monde des promesses jadis réservées à l’au-delà : la réalisation du paradis terrestre. Il s’agit pour lui d’édifier ici-bas une société parfaite en suivant les préceptes d’une doctrine se voulant scientifique et revendiquant une forme de vérité révélée. Ses adversaires, les réfractaires à la conversion idéologique, sont dépouillés de toute légitimité, relégués au rang d’ennemis de l’humanité dont les droits ne peuvent pas à ce titre être reconnus, puisqu’ils s’opposent à son émancipation — on sera en droit dès lors de les déchoir de leurs droits civiques, car ils sont frappés de la marque la plus infamante qui soit, celle de l’intolérance.

L’acte fondateur de cette tentation totalitaire prend racine dans la Révolution de 1793, objet de fascination aux yeux de Lénine, père de la révolution bolchévique de 1917. Tout le XXᵉ siècle a été traversé par cette tentation totalitaire cherchant à instaurer une société définitivement réconciliée autour d’un dogme décrété indiscutable. À la chute du mur de Berlin, nous avons cru que cette tentation s’était épuisée, mais, alors même que le rideau de fer se déchirait, la logique totalitaire était déjà depuis les années 70 en train de se recomposer, autrement, dans les sociétés occidentales. Elle a pris la forme de ce que j’appelle le « régime diversitaire ». La révélation diversitaire correspond à la poursuite du communisme d’hier par d’autres moyens : encore et toujours, il faut délivrer la société du Mal et accoucher d’un homme nouveau.

Ce totalitarisme nouveau qui prend forme sévit cependant dans ce contexte politique contemporain où l’on croit que le clivage s’articule entre démocraties libérales et régimes autoritaires. S’il existe effectivement des régimes autoritaires dont il faut assurément se méfier, comme la Chine et la Russie, nos propres sociétés ne sont plus, en réalité, que des démocraties libérales en apparence, gouvernées par des régimes de plus en plus liberticides qui cherchent à reconditionner leur population. De ce point de vue, ils sont animés par une tentation totalitaire, qu’on peine à nommer, puisqu’elle se déploie à travers les formes résiduelles de la démocratie libérale, et en empruntant souvent son vocabulaire.

Notre erreur collective tient à notre vision réductrice du totalitarisme, enfermée dans le XXe siècle, désuet. Le goulag soviétique était un instrument de répression, mais il ne représente pas la marque distinctive du totalitarisme. Cela nous empêche de repérer l’esprit totalitaire lorsqu’il renaît.

La manifestation visible de ce régime diversitaire est souvent associée au wokisme. Pourtant, vous écrivez : « Qui circonscrit la nouvelle tentation totalitaire au wokisme est en retard sur l’histoire qui s’écrit ». Vous estimez que le totalitarisme nouveau n’est en réalité pas tant porté par l’extrême gauche que par l’extrême centre.

Dénoncer le wokisme est impératif. C’est une démarche que j’ai moi-même entreprise dans un ouvrage précédent intitulé La révolution racialiste.

Il est facile de pointer du doigt une meute d’étudiants arborant des cheveux roses et mauves, et hurlant sur le mode de la crise d’apoplexie lorsqu’ils veulent interdire la venue à l’université d’un conférencier ne se conformant pas à leurs standards idéologiques. Cela, tout le monde le fait maintenant — disons, à peu près tout le monde. Mais ce que l’on voit aujourd’hui, c’est que le totalitarisme nouveau, inconscient de l’être, prend en réalité le visage de l’extrême centre.

L’extrême-centre pose un autre problème. Nous sommes devant des gens se disant centristes et prétendant être les seuls véritables défenseurs de la démocratie libérale, de l’État de droit et du pluralisme. Ils en ont le monopole. Ceux qui divergent de leur point de vue sont perçus comme des menaces — ils sont assimilés à l’extrême-droite, au populisme. À ce titre, ils s’accordent le droit de restreindre la liberté d’association et de réprimer les discours qualifiés de haineux, jusque dans la sphère privée, en vue de rééduquer des populations imprégnées de préjugés jugés nauséabonds.

Si le wokisme a été un moment d’accélération historique, que j’ai nommé le « 1793 du régime diversitaire », le fait est que ce régime diversitaire est déjà pleinement installé. Les lois de l’Union européenne régissant la liberté d’expression et la liberté des médias, ainsi que des lois similaires adoptées au Canada, en Écosse ou en Irlande en témoignent.

C’est donc au nom de la démocratie libérale que se multiplient ce qu’il faut bien appeler des persécutions politiques, souvent accompagnées de sanctions économiques provenant du monde des affaires, car le pouvoir ne se limite pas aux institutions officielles. Ensemble, ces éléments contribuent à créer une société de plus en plus liberticide.

Ce régime diversitaire a fait de la lutte contre ce qu’il nomme l’extrême droite sa sainte croisade. Dans votre livre, vous revenez sur cet insaisissable concept aux multiples facettes. Pouvez-vous nous expliquer la fonction que revêt cette classification de l’adversaire idéologique par le pouvoir en place dans la politique contemporaine ?

Qualifier quelqu’un d’extrême droite ne revient pas simplement à le catégoriser ; c’est plutôt une manière de marquer, d’infréquentabiliser et de frapper d’interdit une personne pour la présenter comme une ennemie de la démocratie. Pourtant, lorsque l’on cherche à comprendre précisément ce que recouvre le terme d’extrême droite, lorsque l’on demande à des politiques et à des intellectuels une définition précise de ce concept, on se heurte à une impasse.

Bien sûr, je ne nie pas l’existence du fascisme ou des groupuscules néonazis — je note que le fascisme ne trouve plus que quelques rares nostalgiques, que ses horreurs sont derrière nous, et que les groupuscules néonazis sont justement des groupuscules frappés de la réprobation sociale la plus totale. Cependant, si on classe ces idéologies à l’extrême droite, alors grouper les partis populistes européens sous la même étiquette perd toute pertinence descriptive. Je ne vois pas par quel chemin intellectuel peut-on sérieusement considérer que le fascisme renaît aujourd’hui au travers de ces mouvements qualifiés de populistes. J’ajoute qu’au fil du temps, des figures aussi différentes que Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Charles de Gaulle, Jacques Chirac, Éric Zemmour, Jean-Marie Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon ont été assimilées à l’extrême-droite : un concept qui embrasse aussi large ne veut rien dire, sinon que celui qui y est renvoyé porte la marque du diable.

Cette confusion langagière découle du clivage gauche-droite, qui s’est institutionnalisé au bénéfice exclusif de la gauche. Celle-ci s’autoproclame comme telle et exclut tous ceux dont elle ne veut pas dans son camp en les renvoyant vers la droite. La gauche, qui est un processus sans fin, et qui fonctionne aux purges successives, accuse quiconque refuse de se calquer à l’évolution de son mouvement de « dériver » à droite. Vous noterez d’ailleurs qu’on ne passe pas à droite : on dérive à droite.

Par ailleurs, c’est elle qui fixe les frontières de la droite raisonnable. Je fais la distinction suivante : la gauche nomme « droite républicaine » la droite qui s’oppose à ses moyens sans s’opposer à ses objectifs, et « extrême droite » la droite qui résiste directement à ses finalités revendiquées.

Une fois qu’une personne ou une idée est qualifiée d’extrême droite, tout devient permis contre elle : la censure, l’exclusion de l’espace public, la fermeture des comptes bancaires, l’interdiction professionnelle, voire même parfois une forme de violence tolérée. C’est là le paradoxe du régime diversitaire : il dépeint un monstre, la haine, contre lequel il faut lutter en permanence, et crée ainsi cette lutte contre l’extrême droite qui justifie un état d’exception permanent conduisant à la réduction voire à la suspension des libertés individuelles. Je constate que ce n’est pas « l’extrême droite » qui menace la liberté dans nos sociétés occidentales, mais bien la lutte contre celle-ci qui aboutit à des mesures liberticides.

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