« Affaire » Mucchielli : misère de la sociologie académique

27/08/2021 (2021-08-27)

Par Lucien Samir Oulahbib

Soit donc l’attaque frontale contre les deux articles de Mucchielli (dont un fut censuré par Médiapart) de huit « éminents » sociologues (un de plus que les « 7 mercenaires » et quatre de moins que les « 12 salopards », la différence étant que ceux-là se battaient pour une noble cause). Nos huit janissaires s’en sont donc pris à l’analyse « mucchiellienne » des décès liés supposément aux injections expérimentales — ce qu’ils contestent fortement sans que pour autant l’on sache sur quoi ils s’appuient en réalité (lire la réponse de Mucchielli) puisque selon le site officiel européen comptabilisant les « effets indésirables », AUCUN DÉCÈS n’est en fait signalé, donc tout va bien… 

Une petite anecdote : ayant appris la chose et connaissant l’un de ces huit inquisiteurs (puisqu’ils exigent que le CNRS rappelle « fermement » à l’ordre Mucchielli), je lui fais juste part de mon étonnement (sur un site dédié aux « professionnels ») tout en lui indiquant naïvement sans doute que s’il veut de plus amples informations sur toute la problématique incluant également les diverses études frauduleuses contre les traitements précoces (sur lesquelles nos huit bretteurs sont restés cois, semble-t-il) il peut aller sur le site de FranceSoir.fr afin de visionner les réponses d’éminents spécialistes sur toutes ces questions (ce que nos huit pourfendeurs ne sont pas) et qu’en tous les cas il existe de nombreux témoignages montrant que sur le terrain des médecins ont soigné et sauvé des vies

Patatras ! Que n’ai-je pas dit ?! Et ne voilà-t-il pas qu’il me sort des arguments de café de commerce (avec « passe » sans doute), genre les résultats empiriques ici et là ne comptent pas, que Raoult s’est trompé, que FranceSoir est un site conspirationniste, et enfin que des études très « solides » montrent que les traitements précoces ne marchent pas. Puis il m’indique sur un ton qui se voulait sans doute compatissant qu’il est devenu « membre de l’Académie de Médecine » (alors qu’il est sociologue) et que je suis, moi, plutôt dans une spirale idéologique dangereuse, celle du lavage de cerveau en quelque sorte. Et il le dit sans se rendre compte peut-être qu’il est en fait en train de se décrire, alors que, me concernant, je m’appuie, depuis le début, UNIQUEMENT sur des données et des analyses rassemblées et effectuées par des spécialistes n’ayant aucun conflit d’intérêts et dont les travaux ont été validés par des pairs également incorruptibles.

Mais il y a plus : lorsque je lui ai parlé de l’analyse frauduleuse du Lancet, non seulement il m’a rétorqué qu’elle a été retirée depuis, « ce qui est bien la preuve qu’en science on sait reconnaître ses erreurs » a-t-il écrit effrontément, alors que cela a été fait sur la pression de savants et d’influenceurs outrés de tels mensonges, mais, également, il n’a tenu aucunement compte de l’historique des interdictions des traitements précoces, du fait que les études supposées ont été réalisées avec des surdoses, qu’il existe enfin des enjeux financiers, politiques, stratégiques, que tout cela s’articule avec les restrictions à venir sur cette autre emphase qu’est devenu le « réchauffement climatique » qui serait dû essentiellement « aux activités humaines » (et les nouvelles contaminations aux « non vaccinés », mais oui comme en Israël et ailleurs dans les pays ultra shootés), ce qui n’est toujours pas démontré, pas plus que l’efficacité des quatre injections expérimentales au vu des demandes actuelles d’une » troisième » dose (en six mois), alors que pour la grippe, au moins, il ne s’agit que d’une nouvelle par AN.

Cerise sur le gâteau : comme ce sieur voulait un « débat » serein (je l’avais traité de lyssenkiste à un moment) et que j’avais tenté de lisser mon propos diplomatiquement, ne voilà-t-il pas qu’il me bloque brutalement sur le site dédié, brisant ainsi une relation épistolaire de quelques années, lui qui avait travaillé (et travaille encore) avec des élèves de Raymond Aron (dont la fille est membre des huit juges autoproclamés), lui qui a subi par ailleurs les foudres de toute la Secte des bourdieusiens et foucaldiens (dont fait d’ailleurs partie plus ou moins Mucchielli que j’avais critiqué sur ses analyses quant à la délinquance de l’islam et son refus de voir Alain Bauer créer une section de criminologie à l’Université française, je l’ai fait dans La disparition du crime dans la sociologie contemporaine et dans plusieurs articles), mais ce sociologue qui m’a ainsi rayé de sa carte mentale, ce membre de l’Académie de Médecine, reproduit ce qu’il subit, imitant ses pourfendeurs en exigeant la tête de Mucchielli au lieu d’élever le débat en lui proposant par exemple (je ne parle même pas de moi, illustre inconnu) d’échanger des arguments sur une radio ou une chaîne…

Loin s’en faut ! Fort de son statut d’académicien, sans doute (visant aussi peut-être un poste à l’OMS qui sait…), ce sieur en vient non seulement à refuser les conditions d’un débat serein, mais à préjuger du caractère « conspirationniste » a priori des critiques en considérant que ces dernières ont nécessairement des projets « idéologiques et politiques », alors qu’il s’agit tout simplement de refuser que l’on s’en prenne aux libertés fondamentales sur la base d’une maladie somme toute peu létale et mortelle (du moins si l’on sait compter — mort « du » et non « avec » —, le tout par AN et non de façon cumulée) et, surtout, une maladie qui EST soignable, du moins si l’on met l’argent adéquat pour la recherche préventive, les maladies chroniques, les lits hospitaliers, etc., etc. au lieu de le dépenser inutilement dans des tests, passes, vigiles aux portes des hôpitaux afin que n’y entrent que des gens non malades en quelque sorte (Ubu aurait-il osé ?).

Cette affaire m’a rendu triste, et en même temps confiant, triste parce que des gens si savants sur lesquels, je me disais, qu’« on » aurait pu un peu compter dessus contre les wokes, queers et idiots utiles des djihadistes, non seulement ils s’écroulent à la première charge de ces derniers en rampant et susurrant, mais en plus ils adoubent maintenant la Secte hygiéniste scientiste affairiste globaliste en lui mangeant dans la main (sans compter les Polony, Onfray, Julliard…). Mais cette anecdote m’a rendue aussi confiant parce que cela éclaircit bien le terrain, et ce très rapidement, ce qui permet ainsi à de nouveaux et (très) jeunes et brillants bretteurs de monter au créneau : rira bien qui pourra rire tout en se regardant sans culpabilité dans une glace.

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