Académie de médecine : grosse manipulation pour escamoter le Pass sanitaire

26/05/2021 (2021-05-26)

[Source : AgoraVox le média citoyen]

par Régis DESMARAIS (son site)

Le communiqué de l’Académie Nationale de Médecine sur l’obligation vaccinale, pour anxiogène qu’il soit, est un modèle de manipulation mentale, destiné à créer un effet Nocebo chez les Français et à détourner l’attention sur le Pass sanitaire qui reste le but ultime du pouvoir : le traçage des populations. Attention, le piège doit être évité. Restons sereins et combatifs !

Un communiqué anxiogène

Le 25 mai 2021, l’Académie nationale de médecine (ANM) a publié un communiqué des plus surprenants. Les académiciens ont décidé de retrouver un peu de verdeur en se plongeant dans leur lointaine jeunesse, mais un plongeon vraiment très profond, pour retrouver leurs années d’avant les études de médecine. Forts de leur ignorance retrouvée, mais zélés de leur arrogance toute juvénile, ils ont rédigé un communiqué ludique à lire et mémorable pour les siècles à venir.

En quelques lignes, l’ANM place sur un même pied la Covid-19 (taux de mortalité de 0,16%) et la variole (taux de mortalité de 30 %) puis elle affirme – sans fondement autre que la publicité des laboratoires – que les vaccins sont efficaces à 90% voire 95% (sic) et elle conclut que l’obligation (vaccinale) ne doit pas être un gros mot mais la seule solution susceptible de nous sauver. Un tel sauvetage, pour être digne de ce nom, nécessite de vacciner obligatoirement le plus grand nombre d’individus, 80% de la population totale, à savoir : les enfants, les adolescents, les pompiers, les policiers, les militaires et tous ceux qui ont un contact avec le public. L’idée est d’atteindre l’immunité collective par la vaccination, cette fameuse immunité collective dont la définition a été opportunément refaite par l’OMS pour lier immunité et vaccination !

La lecture de ce communiqué procure les frissons d’un blockbuster horrifique : tous les codes de la manipulation mentale sont employés, toutes les ficelles de la peur et de la panique suscitées sont tendues et ça marche car c’est très efficace, effet Nocebo garanti.

Évidemment, comme pour toute œuvre de fiction, il faut rappeler au public, ici les lecteurs de ce communiqué, qu’il est indispensable de ne pas confondre la fiction et le réel, une production de l’esprit, cet esprit fût-il dérangé et usé, et notre quotidien. Ce communiqué est évidemment une œuvre de fiction car il décrit les caractéristiques d’une pandémie et des risques qui n’existent pas sur le terrain. Mieux, l’ANM nous propose une solution loufoque, à la hauteur des délires d’un Josej Mengele se rêvant dictateur au sommet de son nid d’aigle.

L’ANM complice d’une manipulation des Français ?

Si le mot obligation n’est pas un gros mot, l’Académie nationale de médecine est un gros problème dans le paysage institutionnel français. Petite Académie, écrasée par l’ombre de l’Institut de France, elle s’est désagrégée et délitée à notre insu car, à force d’inutilité, nous ne la regardions plus depuis longtemps. Ce communiqué, aux accents de novices jouant les professeurs, braque un violent faisceau de lumière sur la moribonde. L’ANM est-elle si moribonde et ses membres ont-ils oublié tous les enseignements reçus sur les bancs de l’université et, d’une façon empirique, au cours de leur expérience professionnelle ? La réponse est évidemment non, sauf à considérer que l’ANM est un cénacle de malades d’Alzheimer au dernier stade de la maladie. Alors quoi ? Comment des gens sérieux peuvent-ils écrire de telles inepties ? La réponse la plus probable est celle de la commande, de la main qui dicte. En clair, ce communiqué n’est rien d’autre qu’un objet destiné à créer un mode panique au sein de la population et dont la vocation est de détourner l’attention … du Pass sanitaire adopté définitivement par l’Assemblée nationale le même jour que le communiqué de l’ANM !

On comprend donc aisément que ce communiqué de l’ANM va à l’encontre des données acquises de la science sur la pandémie actuelle. Par ailleurs, l’ANM ne peut pas sérieusement vouloir imposer une vaccination obligatoire qui conduirait à une révolte et à la chute du pouvoir. Seules trois hypothèses peuvent tenir la corde pour justifier ce communiqué :

1°) Il s’agit de la méthode « Macron » qui est de nouveau appliquée : l’ANM propose l’enfer à la population et le président, tel un chevalier blanc, viendra sauver les Français en écartant de si décalées et dangereuses propositions académiques. Le scénario est lui aussi assez usé et abusé mais on sait qu’il fonctionnera toujours auprès des plus crédules.

2°) Il s’agit de détourner l’attention du public sur l’adoption définitive du Pass sanitaire et la prochaine publication, par décret, de ses modalités pratiques de mise en œuvre. Pendant que l’on s’excite sur le communiqué de l’ANM et que, pour certains, on plonge dans le désarroi et la peur, le Gouvernement avance dans son projet de traçage et de surveillance généralisée de la population. La société à la chinoise se met en place selon les désirs d’un pouvoir pervers et totalitaire. Cette hypothèse est en lien très fort avec la 1ère hypothèse.

3°) Il s’agit de créer la panique au sein de la population et de la fracturer entre ceux qui acceptent le vaccin comme un acte obligé pour continuer sa vie sociale et ceux qui refusent l’arbitraire et la montée sur l’échafaud. Terroriser pour exacerber les détestations entre les camps et conduire à la panique et son cortège de dérapages violents et incontrôlés. Cette hypothèse trace les lignes floues d’une guerre civile tant redoutée, une guerre au sein du peuple.

Encore une fois, on ne peut que s’interroger sur les conditions qui peuvent conduire les membres de l’ANM à rédiger un communiqué d’une violence inouïe sur les personnes, et d’un dédain absolu vis-à-vis de ses conséquences sur le mental des gens. Comment ces gens ont-ils pu accepter de diffuser un communiqué si peu scientifique et reposant sur des approximations, des oublis et des mensonges éhontés ? C’est le grand mystère de ce drame qui frappe notre pays et presque toute l’Europe : comment une « élite » a-t-elle pu se révéler si faillible et si compromise dans une démarche que l’on pourrait qualifier de criminelle sur les populations ? Cette question hantera longtemps ceux qui survivront à cette folie. Ces derniers seront nombreux car une chose est sûre et certaine : tous les Français doivent lire ce communiqué comme s’ils lisaient le pitch d’un mauvais film dont le réalisateur aurait oublié que le festival d’Avoriaz, c’est fini, et depuis longtemps.

Objectif : se préserver et dire non au Pass sanitaire 

Nous devons rire de ce communiqué et de sa tentative de détourner l’attention. Il faut surtout ne pas en avoir peur et ne pas en tenir compte dans notre vie de tous les jours. Jamais l’expression « sortir du jeu » n’aura eu autant de pertinence face à cette production de l’ANM. Nous devons mener notre existence au regard et dans le respect des valeurs qui nous semblent essentielles et inviolables. Un conseil : laissons les fous entre eux, laissons les s’épuiser à nous effrayer et à détourner notre attention. Vivons notre vie sous l’ombre protectrice des droits de l’Homme. Pour ce faire, gardons à l’esprit que le poison de la démocratie est désormais ce Pass sanitaire adopté en parallèle du communiqué de l’ANM. Refusons ce Pass, contraire à nos valeurs et redoutable pour ses conséquences !

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(4 commentaires)

  1. Ce que ce texte ne dit pas, ce sont les vraies raisons qui ont poussé l’académie de médecine à pondre un tel communiqué : comme la plupart des toubibs en conflit d’intérêts, celle-ci est devenue une junkie des labos, dont elle perçoit les injections financières à tour de bras (sans jeu de mots) pour promouvoir leurs « vaccins ». Plus de vaccins, plus de dope financière : on comprend mieux qu’avec l’échec programmé de la vaccination, elle pousse à la roue pour l’obligation vaccinale !
    (Voir à ce sujet ma dernière mise à jour :
    https://nouveau-monde.ca/le-code-de-nuremberg-pour-les-nuls/

  2. Grand merci M Desmarais pour cette excellente analyse et merci également M Grau pour ce complément, qui n’est pas en contradiction avec les 3 hypothèses énoncées.
    Après, le noeud du problème est bien le passeport numérique.
    Dans une interview accordée à « Bas les masques » Philippe Guillemant a parfaitement expliqué les conséquences irréversibles de sa mise en place généralisée

  3. « La médecine qui tue, pour les nuls »
    De l’ancienne médecine des savants libres qui guerit, à la médecine de la faculté et de l’académie nationales et d’un « Ordre », qui fait le contraire.
    Un peu d’histoire pour saisir l’évolution.
    C’est par une Femme que fut représentée la médecine au moment où l’on fondait au XIIIème siècle une première Faculté d’où on allait l’exclure. 
    En effet, sous le décanat de Jean de Roset, en 1274, la Faculté se fit faire un sceau. Ce premier sceau représentait une Femme assise sur un siège élevé ; elle tenait dans la main droite un livre, dans la gauche un bouquet de plantes médicinales ; quatre étudiants étaient assis plus bas et semblaient l’écouter avec attention. Ce sceau était gardé dans un coffre que l’on ne pouvait ouvrir qu’en présence de quatre Maîtres. En 1762, ce coffre existait encore.
    Il n’y avait à Paris en 1272 que six médecins diplômés par la Faculté. En 1274, il y en a huit. Or la population de Paris était, sous Philippe le Bel, de 215.861 habitants ; il est bien certain que la médecine continuait à être exercée par des médecins et des médeciennes libres, la Faculté ne comptant pas encore.
    La vraie science restait libre, et les plus illustres savants ne passèrent jamais par l’Université.
    Ambroise Paré dut subir toutes les taquineries de la Faculté, qui le traitait d’ignorant et proscrivait ses livres parce qu’ils étaient écrits suivant l’ancienne méthode, celle qui guérissait, et que le fameux corps savant rejetait, voulant faire autrement.
    La Faculté n’était pas un corps savant, mais une corporation professionnelle, fondée plutôt pour défendre des intérêts matériels, et c’est ce qu’elle est toujours restée. Aussi elle craignait surtout la concurrence. La médecine continuait d’être exercée par des médeciennes et leurs élèves et par les médecins libres. La Faculté n’avait alors aucune autorité ni aucun prestige. Du reste, le public n’avait aucune confiance dans la médecine des hommes.
    Le premier usage que les hommes firent de ce nouveau droit qu’ils se donnaient d’enseigner la médecine, fut d’interdire aux femmes l’exercice d’une profession qui avait été spécialement réservée à leur sexe jusque-là. Ils veulent faire de la médecine un privilège et partent en guerre contre tous ceux qui s’occupent à un titre quelconque de la santé du corps.
    Ils font dans la médecine ce que le prêtre avait fait dans la religion, ils en chassent celles qui en sont les légitimes représentantes et prennent violemment leur place.
    La science avait été libre jusque-là, elle était sanctionnée par l’opinion publique, qui se méfiait de la nouvelle organisation qu’on voulait lui substituer.
    Mais la Faculté entendait rester maîtresse de la médecine comme le prêtre était resté maître de la religion, et elle entreprit contre la science une lutte violente et tenace qui fut le pendant de celle que soutenait l’Église contre la pensée libre.
    Du reste, la papauté encouragea la fondation des Universités, ce qui prouve bien qu’ils agissaient dans le même esprit. Les Facultés devaient avoir comme premier règlement :
    L’interdiction des femmes et la défense faite aux hommes qui enseignaient de se marier. Ainsi, on était sûr de proscrire de cet enseignement l’Esprit féminin ; et l’homme, dès lors, put se livrer sans contrôle gênant à un enseignement incohérent et bizarre, issu de l’ancienne science des mages, et qui était aussi loin de la Vérité que la théologie. 
    Hugues Le Sage fut le premier doyen de la Faculté de Médecine en 1338. Ses fonctions étaient surtout de sévir contre les « charlatans », c’est-à-dire les « indépendants », et contre les empiriques, les « expérimentateurs ».
    Arnaud de Villeneuve, maître de médecine, donnait à ses élèves le conseil de ne témoigner, en aucune occasion, ni surprise ni étonnement.
    « La septième précaution, leur disait-il, est d’une application générale. Supposons que vous ne puissiez rien comprendre au cas de votre malade ; dites-lui avec assurance qu’il a une obstruction du foie. S’il répond que c’est de la tête ou de toute autre partie qu’il souffre, affirmez hardiment que cette douleur provient du foie. Ayez bien soin d’employer le terme d’obstruction, parce que les malades ignorent ce qu’il signifie, et il importe qu’ils l’ignorent ».
    Cette façon de pratiquer la médecine n’était pas faite pour inspirer une grande confiance au public ; aussi, lorsque les rois ou les grands personnages s’adressaient aux médecins libres, ils faisaient contrôler l’avis des uns par les autres et, au lieu d’un médecin, en prenaient un nombre plus ou moins grand, pensant sans doute que l’ignorance multipliée devient la science.
    Philippe le Bel avait douze médecins, entre autres un certain Hermingard, qui possédait l’art de deviner les maladies à la simple vue et sans tâter le pouls.
    Guillaume de Nangis raconte ainsi la mort de ce roi si bien soigné : « Le roi mourut d’une longue maladie, dont la cause, inconnue aux médecins, fut pour eux et pour beaucoup d’autres le sujet d

    1. Merci pour ce texte très intéressant qui apporte un ancrage historique au débat. Vu que vous n’avez pas la place de le terminer, je vais proposer à joseph de le publier intégralement si vous en êtes d’accord.

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