Le monde non libéré des « plandémies »

Par Joseph Stroberg

1)- Retour du masque en France

Face au Covid, le Tour de France rend le port du masque obligatoire pour les suiveurs avant et après les étapes :
https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Face-au-covid-le-tour-de-france-rend-le-port-du-masque-obligatoire-pour-les-suiveurs-avant-et-apres-les-etapes/1482446

2)- La grippe aviaire

Les surprises de la H5N1 bovine :
https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2024-07-14/les-surprises-de-la-h5n1-bovine.php

Influenza aviaire : la situation en France :
https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-en-france

Rappel :
Mise à jour sur la grippe aviaire : signes avant-coureurs de la « propagation » à venir
Comment (et pourquoi) la grippe aviaire est sur le point d’entrer dans la phase des tests de masse
Et la grippe aviaire continue de sévir…
Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie
« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »
Le but : vous enlever vos poulets

3)- Le contrôle pétrochimique sur la médecine depuis un siècle

Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910
Comment Rockefeller a créé Big Pharma
Dr Olivier Soulier : « La médecine de demain va devoir se débarrasser de l’industrie pharmaceutique »

4)- Les contes de fées effrayants

Qu’il s’agisse de la Covid-19 ou d’une probable prochaine prétendue pandémie qui pourrait être un nouvel avatar covidien aussi bien qu’une mutation du récit aviaire, ces crises et le contrôle « sanitaire » qu’elles permettent reposent essentiellement sur deux contes de fées que l’on fait passer pour des théories scientifiques : l’hypothèse des « virus » pathogènes et l’hypothèse mère des germes malicieux selon lesquelles la plupart des maladies seraient dues à des méchants virus ou à des méchantes bactéries. À force d’être entrées de force dans le crâne des futurs médecins lors de leur (dé)formation universitaire, sans être le moindrement analysées et encore moins critiquées, elles ont fini par envahir l’ensemble de la population mondiale, et à être crues comme parole d’évangile. Presque tout le monde croit maintenant par exemple que la grippe (alias Covid) est contagieuse et provoquée par un virus mutant et malin qui ne cesserait de déjouer les pronostics vaccinaux d’une année sur l’autre pour mieux survivre.

Continuer à croire à de tels contes permet l’élaboration de prochaines plandémies qui permettront d’imposer des mesures « sanitaires » de plus en plus draconiennes.

5)- Un nouveau paradigme médical

Le seul moyen de se débarrasser de futures plandémies est de cesser d’inverser les causes et les conséquences et de comprendre la nature réelle de la maladie.

Comme je l’ai déjà mentionné maintes fois ici ou ailleurs sous différentes formes pour tenter de contrebalancer l’influence néfaste de ces croyances quasi religieuses négatives sur la vie humaine individuelle et collective, la maladie est due à un déséquilibre (par excès et/ou déficiences) sur un ou plusieurs plans.

Si votre corps physique, votre univers émotionnel, votre univers mental, etc. ne sont plus en équilibre, vous en ressentez un mal-être ou des malaises, qui peuvent conduire ensuite à des effets physiques plus ou moins aigus (des symptômes) si la ou les causes du (ou des) déséquilibre(s) ne sont pas corrigées rapidement. Si la cause persiste, les symptômes tendent à s’aggraver, la maladie pouvant évoluer vers un stade pire de la désorganisation de votre corps ou de votre être.

Les facteurs pouvant produire un déséquilibre par déficience sont notamment :

  • — sur le plan physique, la malnutrition (avec notamment des carences en vitamines, en sels minéraux et/ou en protéines), le manque d’exposition au Soleil, le manque de sommeil… ;
  • — sur les plans affectif et émotionnel, l’isolement, le manque de contact avec les autres, les animaux, les végétaux, la nature… ainsi probablement qu’avec la dimension divine ;
  • — sur le plan mental, le manque de stimulation (par la lecture, des exercices mentaux, la méditation, la réflexion, etc.) ;
  • — sur le plan spirituel, le matérialisme.

Les facteurs pouvant produire un déséquilibre par excès (se traduisant par des empoisonnements ou des intoxications) sont par exemple :

  • — sur le plan physique, les additifs alimentaires, les pesticides, les herbicides, les polluants atmosphériques, les microplastiques dans l’eau et la nourriture, les substances pétrochimiques dans les cosmétiques, les détergents, les édulcorants, les médicaments issus de la pétrochimie, les vaccins, etc. ;
  • — sur les plans affectif et émotionnel, la recherche de sensations extrêmes, l’absence de pondération par le mental, la conscience ou la spiritualité, etc. ;
  • — sur le plan mental : le surmenage intellectuel…

Les bactéries qui sont hébergées en permanence dans votre organisme (constituant ainsi votre microbiome) y participent normalement de manière symbiotique à l’assimilation des nutriments aussi bien qu’à l’élimination de diverses toxines et de déchets divers (notamment des cellules mortes).

Les prétendus virus pathogènes ne sont eux-mêmes que le résultat de la mort de cellules ou de leur agression par diverses causes (dont les ondes électromagnétiques artificielles — les ondes radio, TV, Wi-Fi, Bluetooth, 3G, 4G et 5G, radar, etc.). Ce sont de simples déchets cellulaires de divers ordres, dont des bouts d’ADN ou d’ARN, déchets éventuellement entourés d’une enveloppe lipidique pour les faire sortir de la cellule mal en point ou simplement en mode entretien (elle se débarrasse notamment des brins d’ARN périmés après leur production de protéines). Ces déchets sont multiples et leur code génétique dépend bien sûr de celui des cellules, et donc de l’individu (humain, animal ou végétal) dont les cellules sont affectées ou se nettoient. Ce sont des molécules mortes qui n’ont aucun pouvoir de réplication ni la moindre forme d’intelligence. Elles ne mutent pas. Les prétendus « variants » ne le doivent qu’à la spécificité génétique des individus.

(Pour en savoir plus, consulter les nombreux articles du dossier Vaccins et virus.)

6)- Le choix

A)- Continuer à croire Big Pharma et ses médecins. Cela permettra la justification et la mise en place de nouvelles plandémies que l’on dira causées par de nouveaux méchants virus, éventuellement fabriqués en labo P4, pour effrayer encore plus les gens.

B)- Étudier le nouveau paradigme, prendre sa santé en main. Si un nombre suffisant de personnes choisissent cette voie, plus aucune plandémie ne sera possible.




La nature et le but de la maladie

Terry C. Fry a grandi dans une ferme. En 1952, il est devenu homme d’affaires. En 1961, il fonde la Musical Heritage Society, un club de vente de disques par correspondance spécialisé dans la musique médiévale, de la Renaissance, baroque et classique. En 1970, il devient éducateur de santé, actif dans le mouvement de la santé naturelle. En 1976, il fonde le Health Science Institute (l’Institut des sciences de la santé) et met au point un cours de sciences de la santé qui est traduit en plusieurs langues et intégré au programme de l’université de Paris. Il a publié un magazine, « Healthful Living », ainsi que plusieurs bulletins d’information et livres. Il est apparu à la radio et à la télévision et a donné des conférences sur des sujets liés à la santé.

https://www.goodreads.com/book/show/25464232-the-life-science-health-system

La totalité des cours est disponible sur archive.org (en anglais) :
https://ia601601.us.archive.org/30/items/life-science-health-system-t.-c.-fry
On les trouve aussi sous forme de PDF unique :
https://mojadrogadozdrowia.com/wp-content/uploads/2016/03/the-life-science-health-system-t-c-fry.pdf

On n’a traduit ici que le deuxième cours (sans inclure les deux articles annexes écrits par un autre auteur).

[Voir aussi le dossier Vaccins et virus (en particulier les articles Aveuglés par la pseudo-science qui montre pourquoi la virologie ne relève pas de science, Ça sent la mort pour la pseudoscience qu’est la virologie qui démonte la prétendue « culture virale », C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis ! sur le conte de fées des supposés virus « augmentés » en labos P4, et UN ADIEU À LA VIROLOGIE (ÉDITION POUR EXPERT) pour les experts) qui comprend divers articles complémentaires aux questions présentées ici par Terry C. Fry, dont celles relatives aux bactéries et aux virus.
Il présente la maladie comme étant un écart par rapport à la normale, ce qui revient à dire qu’elle représente un état de déséquilibre, par excès ou par déficiences. Il développe plus spécialement le cas des excès (ou intoxications), sur le plan physique.]

Par Terry C. Fry

Leçon 2 — La nature et le but de la maladie

— 1. Qu’est-ce qu’une maladie ?
— 2. Les objectifs de la maladie
— 3. La toxémie est la cause universelle de la maladie
— 4. L’hygiène naturelle ou la science naturelle des soins aux malades
— 5. Le caractère de la maladie
— 6. Questions et réponses

Puisque nous n’avons qu’une seule leçon sur le sujet de la maladie, je vous demande d’étudier sérieusement et de bien l’assimiler, car presque tous vos clients souffriront d’une maladie sous une forme ou une autre.

Dans cette leçon, nous verrons ce qu’est la maladie, ce qui la provoque, à quoi elle sert, et pourquoi elle se termine puisqu’elle est censée être l’occasion pour des entités microbiennes malveillantes de prendre pied dans notre corps et de le détruire. Nous examinerons comment un corps qui descend (comme on dit qu’il est malade) et des microbes qui montent inversent ces tendances.

1. Qu’est-ce que la maladie ?

  • a. Le mot maladie signifie tout simplement ne pas être à l’aise — une personne est mal à l’aise ou souffre de difficultés à maintenir l’énergie nécessaire aux fonctions qu’elle souhaite remplir et à maintenir opérationnelles les facultés qu’elle souhaite exercer.
    Dans la terminologie physiologique, la maladie signifie un écart par rapport à la normale. Cela signifie que le corps s’est écarté des fonctions normales. Dans un état pathologique, le corps a canalisé ou réorienté ses énergies de sorte qu’il dispose de moins d’énergie que d’habitude pour les fonctions qu’il exerce normalement.
  • b. Il existe deux types distincts de maladies. Le premier type de maladie a une utilité, le second n’en a aucune. Discerner ces deux types de maladies chez vos clients ne pose aucun problème. Ces deux types de maladies sont les suivants :

    • 1. Le premier type est la maladie constructive, souvent appelée maladie aiguë.
    • 2. Le deuxième type de maladie est la maladie dégénérative. Elle résulte d’une déficience organique dans laquelle les organes, les tissus, les os ou d’autres facultés ont subi une destruction, une distorsion ou une déficience irréversible.

Le service que vous rendrez à vos clients dépendra en grande partie de votre capacité à reconnaître si une maladie est constructive ou dégénérative. Je le répète : ce n’est pas difficile. Indépendamment de ces conditions de maladie, vous continuerez à guider votre client vers des pratiques saines, les pratiques saines étant la panacée universelle.

Si les maladies sont remédiables et réversibles, comme c’est le cas pour la plupart d’entre elles, elles sont constructives. Lorsque la maladie ne peut plus être inversée par des processus remédiables par le corps, elle est dégénérative. Par exemple, les dépôts osseux d’un arthritique peuvent généralement être autolysés et restaurés à un niveau proche de la normale. Mais lorsque l’ankylose s’est produite en raison de la destruction de l’os et du cartilage et de la fusion qui s’en est suivie, des pratiques saines rétabliront la santé, à l’exception de l’ankylose, qui est rarement réversible. Toutefois, de nombreuses maladies généralement considérées comme dégénératives peuvent être corrigées par l’organisme, notamment la plupart des cas d’arthrite.

2. Objectifs de la maladie

La maladie affecte l’ensemble du corps, et pas seulement une partie. La maladie remplit une fonction importante pour l’organisme. L’organisme déclenche des maladies curatives pour atteindre un objectif. Cet objectif concerne l’ensemble du corps, et pas seulement un organe, une zone ou une partie. Par exemple, nous pouvons savoir que nos reins sont malades. Mais, en réalité, c’est tout le corps qui est malade. Le fait que les symptômes ne soient visibles qu’au niveau des reins ne signifie pas que le reste du corps n’est pas affecté — cela signifie que les reins sont le point central de l’effort d’élimination, le point où les matières toxiques sont éliminées du corps.

Tout ce qui affecte une partie du corps affecte l’ensemble de l’organisme. Si nous avons mal au dos, c’est tout le corps qui est affecté. Nous nous préoccupons du bien-être de nos orteils, de nos doigts, de nos oreilles, de nos jambes, de nos yeux, de nos bras — nous défendons notre être tout entier parce que notre corps est une seule et même unité. Il n’y a pas de parties isolées dont nous ne nous soucions pas, que ce soit au niveau conscient ou inconscient de l’intelligence. Nous défendons tout, à tous les niveaux, parce que nous sommes tous concernés.

Nous n’avons pas de maladie ici ou là. Nous souffrons partout. Un appendice enflammé a été surchargé de substances toxiques parce que le corps est surchargé. L’intelligence du corps élimine la surcharge par tous les canaux d’élimination, mais malgré cela, la charge est si grande que l’appendice est accablé par plus que ce qu’il peut supporter. Cet état est le même dans toutes les maladies curatives où un organe local semble être le seul à être affecté.

2.1 La maladie est déclenchée par l’organisme

C’est le corps lui-même qui déclenche la crise connue sous le nom de maladie. Les scientifiques de la vie appellent ce processus un « nettoyage » ou une crise de guérison. Cette procédure est mise en place par l’organisme lorsque l’intégrité corporelle est compromise ou menacée par une accumulation de substances toxiques non éliminées. Le niveau de vitalité et l’ampleur de la surcharge déterminent le type de crise. En cas de vitalité élevée, comme chez un nourrisson, un très faible niveau de toxicité est toléré. Chez les nourrissons, les rhumes sont fréquents. Si la vitalité est faible, comme chez la plupart des personnes âgées de notre société, les rhumes sont rares. Parce que si peu de personnes âgées conservent un corps vital, la surcharge toxique les entraîne dans des maladies chroniques, des maladies dégénératives et des pathologies insoupçonnées qui conduisent à une mort inattendue ou à une « apparition soudaine » d’un cancer.

L’organisme doit être dans un état toxique avant de déclencher une crise. Ce ne sont ni les bactéries ni rien d’autre qui déclenchent et entretiennent une crise. Les micro-organismes sont incapables de mener une action unifiée ; en fait, ils ne peuvent exister s’il n’y a pas de nourriture (sol) pour eux, et les cellules vivantes ne sont pas un sol pour les bactéries.

Les bactéries sont impuissantes face aux cellules vivantes. Une « invasion » de bactéries telle que nous l’imaginons dans la contagion n’a jamais lieu. Les bactéries qui prolifèrent en cas de crise sont présentes en permanence. Nous hébergeons des milliards de micro-organismes dans notre tractus intestinal, sur notre peau, dans notre bouche et notre nez et dans d’autres cavités du corps. Ainsi, le corps est le SEUL acteur de la crise d’élimination ou de nettoyage que l’on appelle maladie.

Les bactéries et les virus ne sont pas responsables des maladies.

Imputer une maladie à un virus ou à une bactérie est une échappatoire facile. Il n’est pas bon de dire à un client qu’il est à l’origine de ses propres malheurs. C’est pourquoi la profession médicale a imputé la souffrance à tout sauf à l’échec de l’individu dans le jeu de la vie.

2.2 La maladie est un processus d’élimination

Le corps crée une crise en réponse à un besoin du corps de se libérer des matières toxiques et de réparer les dommages. En conséquence, le corps retire de l’énergie de ses activités normales pour la rediriger vers la crise de guérison.

Je pourrais vous dire que je souffre d’une maladie en ce moment. Je ne suis pas à l’aise avec mon larynx, comme vous l’avez remarqué en essayant de m’éclaircir la voix. J’ai mangé du chou pour mon repas du soir. Il était très piquant, car il contenait sans doute de l’huile de moutarde. En règle générale, tout irritant dans la gorge, l’œsophage ou la trachée provoque un écoulement de mucus qui englobe l’irritant afin de l’éjecter du corps. Dans mon cas, le corps a déclenché un écoulement de mucus pour dégager le passage de ce qui était considéré comme une substance toxique ou irritante. Il s’agit d’une maladie ou d’un malaise mineur. Mais il s’agit d’une maladie et le corps a réagi pour maintenir son intégrité fonctionnelle.

Le corps rejette tout ce qui est irritant. Par exemple, si on vous met de la poussière dans le nez, le corps sécrète du mucus pour entourer et éjecter la poussière irritante. Vous pouvez également éternuer. Dans les deux cas, le corps agit de manière défensive. Ainsi, toute maladie curative est une action défensive de l’organisme.

Les bactéries n’envahissent pas les organismes, car elles sont toujours à l’intérieur de l’organisme. Même lorsque nous avons perdu notre flore intestinale à la suite d’un jeûne, les bactéries sont toujours présentes. Dans de nombreux cas, les bactéries peuvent faire ce que font les ours et de nombreux autres animaux : elles s’inhibent ou deviennent dormantes. Pasteur n’est pas le père de la bactériologie comme beaucoup le pensent. C’est Antoine Béchamp qui est le père de cette science. Béchamp était un scientifique au sens propre du terme. Il a prélevé ce qu’il a appelé le microzyma dans les falaises de craie de France. Il a constaté qu’en fournissant de l’eau, de la chaleur et d’autres nutriments, le microzyma proliférait. Ces micro-organismes avaient été enfermés pendant dix millions d’années dans un état de dormance. Les bactéries possèdent donc certaines qualités de survie dont la plupart des gens ne sont pas conscients.

Le célèbre Dr Lewis Thomas, qui dirige le Sloan-Kettering Cancer Institute, a déclaré : « Ne plaignez pas l’homme qui a attrapé une bactérie, plaignez la bactérie qui a été attrapée par l’homme ». En d’autres termes, l’Homme constitue un environnement très difficile pour les bactéries. Le corps les maintient dans certaines limites. Le corps contrôle les bactéries à tout moment. Le corps est maître de son domaine.

Les bactéries ne contrôlent pas le corps comme les médecins nous l’ont fait croire.

Voici deux paragraphes tirés d’une « bible » sur l’hygiène naturelle, le premier grand ouvrage du Dr Shelton, Human Life : Its Philosophy and Laws (La vie humaine : sa philosophie et ses lois).

« Depuis des siècles, l’étude des maladies progresse. L’un après l’autre, les différents systèmes et complexes de systèmes présentés par le corps humain malade ont été étudiés avec un soin méticuleux, tant chez les vivants que chez les morts. L’étude de la pathologie a atteint un degré de perfection inconnu de la plupart des sciences collatérales qui forment ce que l’on appelle la science médicale. Les connaissances en pathologie ont progressé à pas de géant après l’invention du microscope, jusqu’à devenir aujourd’hui l’une des études les plus importantes pour l’étudiant en médecine. La physiologie, l’anatomie, l’histologie et la biologie sont toutes subordonnées à la pathologie.

L’étude de la maladie a toujours fasciné l’étudiant. La santé n’a reçu que peu d’attention. Aussi étrange que cela puisse paraître, la santé a été considérée comme si peu importante qu’elle ne méritait pas d’être étudiée. Aucune école n’a jamais existé pour enseigner les conditions de la santé. Les écoles de médecine existaient pour former les étudiants à la connaissance des maladies et des remèdes. Aujourd’hui encore, il n’existe aucune école dont l’objectif est d’enseigner les conditions et les exigences de la santé. Les conditions d’une vie saine sont peu comprises par les différentes professions de santé et encore moins par le grand public. La santé n’entre pas dans les attributions professionnelles du médecin. »

Le monde médical se préoccupe de traiter les maladies à l’aide de médicaments à la mode. Leur recherche de bactéries et de « virus » comme responsables des maladies me rappelle une petite blague que nous avons entendue après la Seconde Guerre mondiale. Voici ce qu’elle dit.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un civil allemand travaillait dans un camp de concentration. Un soir, il a poussé une brouette jusqu’à la porte de sortie pour qu’un garde l’inspecte. La brouette était chargée de chiffons. Le garde, très soucieux de son travail et de la sécurité du camp et de ses biens, passe méthodiquement en revue les chiffons, mais ne trouve rien. Il a donc laissé passer l’ouvrier.

Le lendemain, l’ouvrier se présente avec une brouette de journaux. Le garde a répété l’examen minutieux précédent. Le jour suivant, le travailleur est venu avec une brouette de feuilles. Le même examen minutieux a été effectué.

Le jour suivant, l’ouvrier s’est présenté devant le garde en poussant une lourde charge de terre. Le garde n’est pas dupe. Il oblige l’ouvrier à déverser la terre et à l’étaler, puis à la recharger laborieusement sur la brouette.

Le jour de travail suivant, un autre chargement de journaux est arrivé. Le garde soupçonne l’ouvrier de faire sortir quelque chose en cachette. En plus des autres procédures, il a donc tapoté les poignées et d’autres endroits à la recherche de matériel caché que l’ouvrier aurait pu voler. Mais rien n’a été trouvé.

Cette situation s’est répétée presque tous les jours de travail pendant un an. Parfois, le garde fouillait systématiquement les brouettes, mais il ne trouva jamais rien de valeur sorti du camp.

Peu à peu, la guerre fut terminée. Quelque temps plus tard, l’ancien garde a rencontré l’ancien ouvrier du bâtiment dans la rue.

Il s’approcha de l’ouvrier et l’arrêta brusquement en lui demandant en souriant :

« Hans, il faut que tu me dises quelque chose. Je ne suis pas idiot. Tu as volé quelque chose dans le camp. Je n’ai jamais pu le retrouver. Maintenant que ça n’a plus d’importance, pourquoi ne pas me mettre au courant ? ».

Hans répond : « Mais, idiot, tu l’as vu de tes propres yeux. Je volais des brouettes ».

Un tel aveuglement caractérise le corps médical. Le but de la maladie est si évident que les médecins ne le voient pas. Ils cherchent quelque chose qui n’existe pas, et ils n’ont aucune idée, après d’innombrables millions d’heures de travail à poursuivre des microbes et d’autres impasses similaires, que les virus en tant qu’entités vivantes n’existent pas.

Ils ont donc étudié le phénomène de la maladie de manière approfondie et ont répertorié plus de vingt mille maladies différentes. Elles portent le nom de la zone la plus touchée. Parfois, elles portent plusieurs noms en raison du nombre d’organes, de systèmes d’organes ou de tissus qui sont touchés.

3. La toxémie est la cause universelle de la maladie

En réalité, il n’y a qu’une seule maladie, quelle que soit la façon dont elle se manifeste. Cette maladie, que nous appelons maladie constructive, est provoquée par le corps lui-même et est connue sous le nom de crise de toxémie ou de guérison.

3.1 Les sept stades de la maladie

Il existe plusieurs stades de maladie. La cause sous-jacente de la maladie à tous les stades est la toxémie. Bien que la toxémie puisse avoir de nombreuses origines, elle est essentiellement due à une énergie nerveuse insuffisante pour éliminer suffisamment les poisons exogènes et les déchets de l’organisme. Le terme toxémie n’est pas assez large pour couvrir l’ensemble du processus d’empoisonnement, car il signifie qu’il y a du poison dans le sang. En réalité, il existe une toxicose. Les tissus, les cellules et les espaces interstitiels sont également chargés de poison. Bref, c’est tout le corps qui est toxique.

Les maladies présentent de nombreux aspects différents, car elles évoluent avec la détérioration progressive de l’organisme qui les subit. La maladie comporte sept stades distincts. Ces stades correspondent aux différences distinctes de chaque stade d’évolution.

3.1.1. Énervation

Le premier stade n’est même pas reconnu par les médecins comme une maladie. Les spécialistes de la vie l’appellent l’énervation. La plupart des gens parlent d’épuisement nerveux. L’énervation est un état dans lequel le corps ne génère pas suffisamment d’énergie nerveuse pour les tâches qu’il doit accomplir, ou bien les tâches qu’il doit accomplir peuvent être plus importantes que ce que la réserve normale d’énergie nerveuse peut supporter. Dans tous les cas, l’organisme devient déficient, et un organisme déficient génère moins d’énergie nerveuse si les conditions de surmenage ou de sous-génération persistent. La plupart des gens savent qu’ils sont épuisés nerveusement.

L’énervation peut être causée par l’épuisement de l’énergie nerveuse de plusieurs centaines de façons. Le sommeil régénère l’énergie nerveuse. Il est évident qu’un sommeil insuffisant ne répondra pas à nos besoins. Il ne rechargera pas complètement nos batteries. Nous avons besoin de sommeil pour régénérer l’énergie nerveuse du cerveau et du système nerveux.

L’énergie nerveuse est une forme d’électricité mesurable en millivolts. Les laboratoires du sommeil ont réussi à substituer de l’électricité à celle du corps. On parle alors d’électrosommeil. Il ne faut que deux heures sur vingt-quatre pour restaurer complètement l’énergie nerveuse de cette manière.

Il est facile de démontrer que l’énergie nerveuse est électrique. Si vous vous écrasez le doigt, un message sera immédiatement envoyé au cerveau et il en résultera l’ordre de retirer le doigt de celui qui a exercé la pression. De plus, le cerveau ordonnerait à tout l’équilibre du corps de coopérer à l’extraction du doigt de la pression incriminée. Seule l’électricité est capable d’une transmission aussi rapide. Aucun processus chimique ou circulatoire n’est capable d’une telle expédition. Elle ne se produit que par l’intermédiaire d’un réseau de nerfs dotés de capacités conductrices, et l’électricité est la seule forme d’énergie qu’ils peuvent conduire. Si vous prenez une faible tension et que vous vous y branchez tout en tenant la main de quelqu’un d’autre, cette personne reçoit un choc immédiatement lorsque vous touchez la source électrique sous tension. Je pense que personne ne peut douter du fait que nous produisons de l’électricité et que c’est la forme d’énergie que nous utilisons pour mener à bien nos activités physiques et mentales. Les sensations sont transformées en stimuli électriques et transmises au cerveau. Celui-ci les interprète et envoie des ordres en fonction de cette interprétation. Ainsi, si vous approchez votre doigt d’un objet chaud, le doigt reçoit en un clin d’œil l’ordre de s’en retirer.

Ce qui précède vise à démontrer que le corps est avant tout un organisme qui fonctionne grâce à la quantité d’électricité qu’il génère et qu’il a en réserve. Si cette réserve est épuisée ou insuffisante pour répondre aux besoins de l’organisme, les fonctions de l’organisme sont altérées, y compris les processus d’élimination des déchets métaboliques endogènes et des poisons exogènes introduits dans l’organisme. Cette déficience engendre d’autres déficiences, notamment la diminution de la capacité de l’organisme à restaurer l’énergie nerveuse épuisée. L’organisme commence à décliner. Le stade suivant de ce déclin est appelé toxémie.

3.1.2. Toxémie ou toxicose

Lorsque des substances toxiques, quelle qu’en soit l’origine, saturent le sang et les tissus, le système lymphatique et les liquides interstitiels, on parle de toxémie et de toxicose.

En tant qu’organismes fonctionnels, nous générons une quantité considérable de sous-produits toxiques. Nous produisons suffisamment de dioxyde de carbone pour nous tuer en quelques minutes. Si nos poumons ne fonctionnaient plus, l’accumulation de dioxyde de carbone et le manque d’oxygénation nous submergeraient assez rapidement. Notre capacité d’absorption du dioxyde de carbone est limitée. Et ce n’est là qu’un des nombreux déchets. Le corps humain compte des billions de cellules. Des dizaines de milliards d’entre elles expirent chaque jour. Elles sont remplacées par de nouvelles cellules. Les vieilles cellules sont décomposées par les lysosomes, des enzymes qui résident dans un petit organite à l’intérieur de la cellule elle-même. Lors de la mort cellulaire, ces enzymes décomposent la cellule en de nombreux éléments plus petits qui seront éliminés. Ces composants sont des débris cellulaires. Certains de ces composants, comme le fer, les protéines et les acides aminés, sont recyclés par l’organisme. Environ 95 % des besoins en fer et 70 % des besoins en protéines de l’organisme sont couverts par le recyclage. Certains autres besoins de l’organisme sont également satisfaits par le recyclage. Cela vous donnera une idée de l’immense providence et de la sagesse du corps dans la satisfaction de ses besoins. Les autres composants de la cellule décomposée sont l’ARN et l’ADN. Ceux-ci sont toxiques lorsqu’ils se trouvent dans le système. S’ils s’accumulent, comme c’est le cas chez la plupart des humains dans la société actuelle, un état d’intoxication (toxémie et toxicose) existe. C’est ce que les médecins appellent des virus, et ils attribuent à tort à ces débris morts les pouvoirs de la vie et de la malveillance.

La saturation des tissus et du sang en matières toxiques peut être causée à la fois par des déchets générés à l’intérieur et par des polluants provenant de l’extérieur que le corps n’a pas été en mesure d’éjecter du domaine vital. L’intoxication survient lorsque nous surchargeons l’organisme de substances toxiques provenant de l’extérieur, lorsque nous ne respectons pas nos capacités et que nous nous surmenons, dormons insuffisamment ou sommes soumis à un stress important, ou lorsque de nombreux autres facteurs épuisent l’énergie nerveuse de l’organisme ou l’empêchent de se régénérer de manière suffisante. Par exemple, le stress, les chocs émotionnels ou les expériences traumatisantes peuvent épuiser très rapidement l’énergie nerveuse de notre corps. C’est comme un court-circuit de la batterie d’une voiture.

À un certain niveau d’intoxication, nous commençons à ressentir le stade suivant de la maladie, appelé irritation.

3.1.3. L’irritation

L’irritation résulte de la détection de substances toxiques par notre réseau nerveux. La plupart d’entre nous n’accordent que peu d’importance à ce stade, et les médecins n’y prêtent certainement pas attention. Lorsque nous ressentons des démangeaisons, des nausées, des tremblements, un malaise, ou lorsque nous avons des zones gênantes, mais non douloureuses, c’est qu’il y a irritation. Le chatouillement du nez est une forme d’irritation. Les accumulations de mucus le long des muqueuses irritent, bien que l’irritation ne soit pas douloureuse. Il s’agit d’une légère incitation qui nous pousse à rechercher le confort et à nous en libérer. Par exemple, l’envie d’uriner ou de déféquer est une forme d’irritation due à une accumulation de déchets supérieure à ce que l’organisme peut supporter. Toutefois, cette envie n’est pas douloureuse, sauf si elle est ignorée jusqu’à ce qu’elle crée une pression trop forte dans la zone concernée. Une irritation presque douloureuse nous oblige à régler le problème.

Lorsqu’une personne boit trop d’alcool, nous disons qu’elle est intoxiquée. C’est un bon exemple d’intoxication exogène. Si toute absorption d’alcool est préjudiciable à l’organisme, le corps peut éliminer rapidement une petite quantité avant que les dommages ne soient trop importants. Si l’on augmente la consommation, l’élimination est proportionnellement moindre et les dégâts proportionnellement plus importants. Le premier verre d’alcool ne provoque qu’une irritation que l’on appelle aussi stimulation. Mais toute substance toxique, qu’il s’agisse de sel, de caféine ou de condiments, irritera ou stimulera. Il s’agit d’un état dans lequel l’organisme met en œuvre ses mécanismes de défense et accélère ses activités internes. On pourrait comparer ce phénomène à une alarme à bord d’un navire où tout le monde est appelé. Une frénésie d’activité se traduit par un affrontement avec les forces ennemies. Malheureusement, nous nous sentons souvent bien, hyper ou même euphoriques. Il est affligeant de voir un état euphorique naître d’une situation préjudiciable à l’organisme.

Si les causes de l’énervation, de l’intoxication et de l’irritation restent en vigueur et que l’organisme ne peut y faire face, il déclenche une crise de réaction appelée inflammation.

3.1.4. L’inflammation

C’est généralement à ce stade que les médecins reconnaissent une pathologie. C’est le stade où les malades sont parfaitement conscients d’un problème, car il s’agit d’une douleur. Elle implique également une réorientation corporelle des énergies vitales. Le tractus intestinal est fermé. L’énergie qui serait normalement disponible pour l’activité de l’intestin est prélevée et redirigée vers l’effort massif pour faire face à un état grave d’intoxication. De peur de porter un coup fatal à l’intégrité de l’organisme ou de le paralyser, le corps se mobilise pour faire face à l’urgence.

Dans le cas d’une inflammation, les substances toxiques ont généralement été concentrées dans un organe ou une zone en vue d’un effort d’expulsion massif. La zone devient enflammée en raison de l’irritation constante des substances toxiques. En cas d’inflammation, on parle d’« ites », par exemple d’appendicite, d’amygdalite, d’hépatite ou de néphrite. Il est à noter que les « ites » que nous venons de citer sont toutes dues à une surcharge de quatre organes différents de purification et d’élimination.

Les noms des « ites » correspondent généralement à l’organe ou à la zone tissulaire qui est enflammée. Ainsi, en cas de rhume, on parle de rhinite. En cas d’inflammation des cavités sinusales, il s’agit d’une sinusite. L’inflammation des tissus bronchiques se traduit par une bronchite ou de l’asthme. Et ainsi de suite. Ces pathologies sont particulières parce que, dans chaque cas, l’organisme a choisi d’éliminer l’extraordinaire charge toxique par l’intermédiaire de l’organe affecté. Par exemple, l’asthme existe parce que l’organisme a choisi les bronches pour évacuer les substances toxiques. La maladie est chronique parce que la charge toxique est incessante. Alors que la personne atteinte continue de s’intoxiquer, l’organisme continue d’éliminer la surcharge par les bronches ou le tissu alvéolaire.

L’inflammation ou la fièvre est une réaction de crise de l’organisme à une situation qui met la vie en danger. C’est le corps et lui seul qui crée la fièvre. Il s’agit d’une preuve ou d’un symptôme d’activités corporelles accrues et intenses visant à nettoyer et à réparer. Les énergies extraordinaires utilisées pour la fièvre le sont au détriment des énergies normalement impliquées dans la digestion, le travail ou le jeu, la pensée et la vision, etc. La fièvre est une activité curative. L’idée de la supprimer équivaut à frapper un homme qui se noie sur la tête pour qu’il cesse de se débattre. Par exemple, si les rhinitiques ou les grippés sont drogués, cela revient à frapper sur la tête le guérisseur de l’organisme. Ainsi, l’effort d’élimination est supprimé et la toxicité augmente jusqu’à ce que d’autres organes, généralement les poumons, soient saturés, non seulement par la toxicité, mais aussi par les médicaments administrés. Lorsque la vitalité du corps se rétablit, une pneumonie est susceptible d’apparaître.

L’inflammation est le quatrième stade de la maladie et représente l’effort le plus intense de l’organisme pour se nettoyer et se restaurer. Le stade suivant de la maladie est celui de la destruction et de la dégénérescence. Elle surviendra si les causes de l’intoxication générale de l’organisme se poursuivent.

3.1.5. Ulcération

L’ulcération signifie qu’une quantité stupéfiante de cellules et de structures tissulaires sont détruites. Les systèmes physiologiques sont anéantis en raison de l’incapacité de l’organisme à vivre dans un milieu toxique incessant. Là où le tissu est détruit, il reste un vide. Un exemple est celui d’un aphte dans la bouche. Des lésions ou des ulcères peuvent également apparaître dans d’autres parties du corps. Ces affections sont souvent très douloureuses, car les nerfs sont exposés.

Bien que le corps puisse utiliser un ulcère comme exutoire d’une accumulation toxique extraordinaire et se soulager ainsi, il guérira l’ulcère si les causes sont supprimées ou si le niveau de toxicité est considérablement réduit. Ce processus de réparation des dommages est comparable au rapiéçage d’un pantalon troué. Ce processus de rapiéçage est appelé induration.

3.1.6. Induration

L’induration est un durcissement des tissus ou le comblement d’une vacuité tissulaire par un tissu dur. La cicatrisation est une forme d’induration. Mais à ce stade de la maladie, le durcissement a une direction et un but. L’espace est comblé et les substances toxiques qui menacent l’intégrité corporelle sont encapsulées dans un sac de tissu durci. L’ulcère et les substances toxiques sont scellés par le durcissement du tissu qui les entoure. C’est une façon de mettre en quarantaine les substances toxiques, souvent appelées formation de tumeurs. C’est cette condition qui est diagnostiquée comme un cancer dix-neuf fois sur vingt, alors qu’en fait il n’y a pas de cancer.

L’induration est la dernière étape au cours de laquelle le corps exerce un contrôle intelligent. Si les pratiques pathogènes qui ont conduit à ce stade sont poursuivies, les cellules et les systèmes tissulaires se déchaînent. Ils survivent tant bien que mal par leurs propres moyens. Les cellules deviennent parasites, vivant des nutriments qu’elles peuvent obtenir du liquide lymphatique, mais ne contribuant en rien à l’économie du corps. Elles sont désorganisées. Leur encodage génétique a été altéré par les poisons. Elles ne sont donc pas capables d’une action organisée normale et intelligente dans le contexte d’une économie vitale. Lorsque les cellules se déchaînent de la sorte, on parle de cancer.

3.1.7. Le cancer

Le point final de l’évolution de la maladie est le cancer. C’est le dernier stade de la maladie et il est généralement fatal, surtout si les causes qui l’ont provoqué se poursuivent. La cessation des causes et l’adoption de pratiques saines peuvent l’arrêter, car elles peuvent revitaliser l’organisme au point de détruire les cellules cancéreuses. Tout est relatif. Les cellules cancéreuses vivent dans un environnement hostile, mais elles se divisent et prospèrent tant qu’elles disposent de nutriments. Les cellules cancéreuses peuvent être considérées comme des cellules qui sont devenues indépendantes et qui sont revenues au statut de cellules primitives incontrôlées — des cellules qui vivent entièrement par elles-mêmes comme les protozoaires.

Ces stades de la maladie présentent des caractéristiques bien distinctes, mais les limites sont plus ou moins arbitrairement tracées. C’est ce qui se produit souvent dans les tentatives de catégorisation, lorsqu’une forme évolue vers une autre. Les lignes de démarcation ne sont pas clairement définies.

Les gens se demandent parfois quand commence le cancer. Les hygiénistes ou les spécialistes des sciences de la vie répondent qu’il commence avec le premier rhume ou la première éruption cutanée de l’enfance. La première crise que subit un bébé est à l’origine de la chaîne pathologique qui mène au cancer. Cette chaîne évolutive commence alors parce que le phénomène de la vie est une violation constante des lois de la vie du début à la fin.

3.2. Virus et bactéries : leur rôle dans la maladie

Après avoir passé en revue les sept stades de la maladie, il devrait être évident que les bactéries et les soi-disant virus ne provoquent pas de maladies. Les virus provoquent des maladies si l’on appelle virus les déchets toxiques des cellules corporelles décomposées. Les débris cellulaires décomposés sont précisément ce que les virologues et les médecins appellent des virus. Ils considèrent les virus comme des entités vivantes alors qu’en réalité, les médecins n’ont jamais observé la qualité de vie qu’ils attribuent aux virus. Ce que l’on appelle virus est toujours mort. On n’a jamais observé qu’il était vivant. Il ne possède pas les premiers prérequis de la vie, c’est-à-dire des mécanismes métaboliques et de contrôle. Même les bactéries en sont dotées. Je répète que ce que l’on appelle les virus n’est rien d’autre que des composants de cellules décomposées.

Certaines personnes insistent sur le fait que la syphilis est causée par des bactéries, plus précisément des spirochètes. Bien que le terme spirochètes ait cédé la place à des virus appelés Herpès de nos jours — c’est la mode — il a été facile de démontrer que les spirochètes n’ont jamais été responsables de la syphilis. Si vous demandez à un bactériologiste ce qui vient en premier, le sol ou les bactéries, il vous répondra que le sol doit d’abord exister pour que les bactéries se développent, car ce sont les cellules vivantes qui offrent aux bactéries un environnement mortel. Ainsi, les bactéries n’existent jamais dans un état de prolifération où il n’y a pas de nourriture ou de sol pour leur propagation. Elles se multiplient lorsqu’il y a un festin et elles meurent lorsqu’il y a une famine ou un environnement défavorable. Par conséquent, les bactéries ne créent pas plus leur approvisionnement en nourriture que les mouches ne créent des déchets. Les ordures doivent préexister aux mouches et, dans le même ordre d’idées, les ordures ou le sol sur lesquels les bactéries se développent dans notre corps doivent préexister à leur présence et à leur propagation. En d’autres termes, elles ne sont pas à l’origine de l’état de l’organisme, elles sont là à cause de l’état de l’organisme.

Lorsque l’organisme est confronté à une situation hautement toxique, telle qu’une inflammation, il absorbe les bactéries de la cavité intestinale et les transporte jusqu’à l’endroit où les substances mortelles sont concentrées. Les bactéries aident alors, en symbiose, à décomposer ces substances toxiques en vue de leur élimination. Bien entendu, les excréments des bactéries sont également toxiques.

Les médecins ignorants considèrent ces bactéries non pas comme nos partenaires symbiotiques dans le processus de lutte contre la maladie, mais comme la cause de la maladie. Koch a détruit les théories originales de Pasteur par ses quatre postulats. Les deux premiers stipulent que si une maladie est causée par un certain type de bactérie, cette forme de bactérie doit toujours être présente lorsque la maladie existe. Le second postule que la maladie doit toujours être provoquée par la présence ou l’introduction de la bactérie dite responsable. Bien que ces principes cardinaux soient évidents, les exceptions sont si nombreuses qu’elles réfutent totalement la théorie germinale de la cause des maladies. Koch a énoncé ses postulats en 1892 ; le corps médical ne leur a jamais accordé la moindre crédibilité. Aujourd’hui encore, la profession s’accroche à la théorie des germes, sauf que les germes sous forme de bactéries sont relégués au second plan au profit d’une entité encore plus insaisissable appelée virus.

Les bactéries existent dans une multitude de souches, de formes et de capacités métaboliques. Les bactéries sont polyvalentes et, dans de nombreux cas, elles changent de forme et de mode de vie en fonction de la nature du sol qui leur est accessible. Les bactéries rondes peuvent prendre la forme d’un bâtonnet et vice versa.

On disait autrefois que le pneumocoque était responsable de la pneumonie. Or, on a constaté que ce type de bactérie était absent dans près de la moitié des cas. De plus, l’administration de la bactérie à des organismes sains n’a jamais provoqué de pneumonie. Le simple fait que les bactéries se trouvent dans le corps humain comme partout ailleurs n’est pas reconnu par le corps médical. Les bactéries sont des partenaires symbiotiques de toutes les créatures de la nature. Pour pouvoir exister dans la nature, l’homme a dû établir un état de symbiose avec toutes les forces naturelles.

Deuxièmement, si les bactéries envahissaient les organismes et les mettaient à terre comme elles sont censées le faire — si le corps pouvait être mis à terre alors qu’il est en bonne santé —, l’impulsion ou l’élan que les bactéries ont créé deviendrait plus prononcé et plus écrasant à mesure que l’organisme reculerait dans la maladie. Il s’agirait d’un voyage à sens unique, tout comme les vautours qui s’attaquent aux os d’un cadavre. Si les bactéries et les virus provoquaient des maladies, une fois qu’ils ont submergé l’organisme et l’ont affaibli, comment l’organisme très affaibli reprendrait-il l’ascendant ? Si l’on s’intéresse de près à cette question et si l’on en tire les conclusions logiques, on s’aperçoit qu’une fois qu’un organisme a perdu la bataille alors qu’il était en bonne santé, il perdra la guerre une fois qu’il aura été handicapé.

3.3 Maladie compliquée par les sous-produits des bactéries symbiotiques

Au plus fort de leur activité, les bactéries compliquent les maladies parce que les sous-produits de la fermentation ou de la putréfaction bactérienne sont des poisons mortels. Dans la fermentation, les sous-produits sont l’acide lactique, l’acide acétique ou le vinaigre, et l’alcool. La putréfaction concerne les aliments azotés ou les protéines. Les sous-produits des protéines en décomposition sont les ammoniaques, les indoles, les scatols, les purines, etc. Ils sont toxiques pour les organismes, bien que le corps puisse normalement éliminer ces poisons. En fait, nos excréments et notre urine sont chargés de sous-produits de la décomposition des protéines, provenant à la fois de la décomposition de notre corps et de la décomposition bactérienne.

Vous avez entendu parler de l’idéal de vivre dans un environnement sans germes. C’est évidemment impossible. Des milliards de bactéries se trouvent en permanence dans et sur notre corps. Si nous n’avions pas ces minuscules organismes, nous mourrions rapidement. Ils nous rendent de nombreux services essentiels qui seront abordés dans une prochaine leçon. Il suffit de dire que nous vivons en symbiose avec les bactéries.

C’est à tort que l’on accuse les bactéries d’être à l’origine de nos propres imprudences. Rares sont les médecins qui ne trouvent pas un bouc émissaire pour leur client et qui ne déchargent pas le patient de la responsabilité de ses problèmes.

La logique médicale n’est pas très logique. Selon la logique médicale, les bactéries ou les virus envahissent notre corps et détruisent nos cellules. Il semblerait que les défenses de notre corps le permettent par leurs intimations. Il semblerait qu’une fois que ces entités envahissantes ont pris de l’avance, elles ne cessent de détruire le reste des cellules de l’organisme, d’autant plus que la première attaque a paralysé l’organisme et réduit sa capacité à se défendre. Selon la logique médicale, les bactéries sont là en plus grand nombre, car elles prolifèrent de manière astronomique lorsqu’elles ont trouvé une situation de festin. Comment le corps peut-il inverser cette situation et se rétablir ?

Les médecins pensent qu’il faut administrer des médicaments qui tuent les bactéries pour que le corps ait une chance de se rétablir. Ils font également croire aux gens que les médicaments sont des agents de guérison ou qu’ils aident à la guérison.

Lorsque l’on commence à poser des questions profondes sur les causes de la maladie, les théories médicales s’effondrent d’elles-mêmes. Elles ne peuvent être soutenues face à des vérités évidentes. Nous devons donc trouver la base rationnelle de la causalité de la maladie.

La maladie a une seule cause unitaire. Elle est instituée et conduite par le corps lui-même. C’est la seule entité organisée capable de coordonner les différents processus de la maladie. La maladie survient lorsque les substances toxiques que nous avons générées à l’intérieur ou absorbées de l’extérieur ne sont pas éliminées en raison de l’incapacité de l’organisme à y faire face. Ces substances affaiblissent et dévitalisent l’organisme jusqu’au moment où, ne pouvant plus tolérer la charge toxique croissante à son niveau moyen de vitalité, le corps déclenche une crise, redirigeant ses énergies corporelles vers l’ennemi intérieur.

Revenons à la pneumonie. Les médecins craignent qu’un rhume ou une grippe ne se transforme en pneumonie. Cela se produit si souvent chez leurs patients qu’ils font des efforts « héroïques » pour l’éviter. Ils administrent des médicaments à profusion. Pourtant, la pneumonie survient si souvent malgré les médicaments que les médecins se sentent impuissants face à la pneumonie, l’une des premières causes de décès dans notre société. La question se pose alors : quelle est la cause de la pneumonie ? Le pneumocoque survit-il à l’assaut des médicaments et provoque-t-il malgré tout une pneumonie ?

Si les rhumes sont, comme nous l’enseignons, un processus de purification, comment un corps en crise peut-il s’aggraver ? Si le corps élimine abondamment des substances toxiques par les voies respiratoires, comme c’est le cas dans les rhumes et les grippes, comment se fait-il que les poumons soient également contaminés ?

Dans tous les cas de rhume et de grippe, la guérison est très rapide si le malade se couche dans une pièce aérée et baignée par la lumière du jour. Un repos presque total s’impose. Il faut s’abstenir de toute nourriture et boire beaucoup d’eau pure. Dans ces conditions, la débilité disparaît en un à trois jours. Mais si le malade refuse de se reposer et continue à manger les mêmes mauvais aliments qui ont fortement contribué à la crise, l’effort d’élimination peut être inférieur à l’accumulation continue de substances toxiques, auquel cas une pneumonie peut être concomitante. En revanche, si le malade consulte un médecin et se fait en plus droguer, l’organisme se concentre sur l’élimination des médicaments. Il peut cesser complètement le rhume ou la grippe face à l’ennemi principal. L’accumulation continue de substances toxiques se propage aux poumons. Les médicaments et les substances toxiques peuvent se concentrer si fortement dans les poumons qu’ils provoquent la mort ou ouvrent la voie au cancer. De nombreuses autopsies révèlent que les personnes qui ont eu une pneumonie, qui ont fumé ou qui ont vécu dans un air très pollué ont des tumeurs, des sacs indurés de tissu pulmonaire qui encapsulent les substances toxiques dans les poumons. De nombreux cas de jeûnes prolongés ont été effectués chez des personnes ayant souffert de pneumonies plusieurs années auparavant. On a constaté que les médicaments administrés sortaient des poumons au cours du jeûne à mesure que le corps autolysait les tumeurs et en expulsait le contenu.

Pourtant, malgré les causes évidentes de la pneumonie, les professionnels de la santé continuent de dire que le pneumocoque est à l’origine de la pneumonie, alors qu’en fait, plus de 25 % des cas de pneumonie n’ont jamais été causés par le pneumocoque. Maintenant que les médecins s’éloignent de plus en plus de la théorie des germes comme cause de la maladie, ils invoquent les virus comme coupables. Cela n’est vrai que si l’on entend par virus les déchets métaboliques non éliminés. Mais lorsque l’on commence à s’intéresser à ce que sont les virus et à la manière dont ils provoquent les maladies, on pourrait parler de la théorie du « mauvais esprit » de la maladie, car les médecins attribuent aux virus toutes les qualités d’esprits malveillants.

Un tel aveuglement caractérise la profession médicale. L’objectif de la maladie est si évident que les médecins ne peuvent pas le voir. Tout comme le gardien du camp de concentration, ils cherchent quelque chose qui n’existe pas et ne voient pas ce qu’ils voient si clairement tout le temps.

Les chercheurs en médecine ont répertorié plus de 20 000 maladies différentes. Ils en ont nommé presque toutes les variantes. Elles portent plusieurs noms en raison du nombre d’organes ou de systèmes tissulaires qui présentent des symptômes. Tout cela n’est qu’une seule et même maladie. Cette maladie, que nous appelons maladie constructive, est provoquée par le corps lui-même et est connue sous le nom de toxémie ou toxicose.

4. l’Hygiène naturelle ou la science naturelle des soins aux malades

4.1 Les travaux des docteurs Tilden, Carrington et Shelton

De même qu’il existe une cause universelle de maladie, il existe une panacée universelle ! Dans la mythologie, Asclépios avait deux filles. Toutes deux étaient des déesses. L’une était la déesse de la santé et s’appelait Hygeia. L’autre fille s’appelait Panacea. Elle était la déesse de la guérison. Le nom lui-même, en grec, signifie « guérison totale » ou « guérison universelle ».

Bien que ces déesses soient mythologiques, elles représentent des concepts valables. La panacée peut être obtenue par un retour aux pratiques naturelles. Le jeûne est le moyen le plus rapide d’invoquer la panacée universelle. De même que la maladie universelle est un corps chargé de toxines, la panacée universelle consiste à établir les conditions les plus idéales pour que le corps puisse se débarrasser de la toxicité et réparer les dommages subis. Le jeûne est la réponse. Il fonctionne dans tous les cas de maladie constructive, c’est-à-dire de maladie où il n’y a pas eu de dommages organiques irrémédiables.

De grandes sommités ont depuis longtemps redécouvert la panacée grecque. Le Dr Jennings l’a d’abord utilisée jusqu’à ce que le Dr John Tilden la développe dans son livre savant, Toxemia Explained. Le Dr Hereward Carrington a écrit quelques volumes très éclairants sur l’hygiène naturelle. Mais le Dr Shelton est allé plus loin et plus profondément que tous ceux qui l’ont précédé. Il s’est appuyé sur les épaules de tous ceux qui l’ont précédé et y a ajouté une touche de son propre génie. Dans notre section texte, nous présentons quelques observations du Dr Carrington. Voici une citation du Dr Herbert M. Shelton sur la nature de la maladie :

4.2 La définition hygiénique de la maladie

« Le système hygiéniste enseigne que la maladie est un effort correctif, une lutte des forces vitales pour purifier le système et retrouver l’état normal. Cet effort doit être aidé, dirigé et régulé si nécessaire, mais jamais supprimé. Qu’est-ce que cette chose mystérieuse qu’on appelle la maladie ? Il s’agit simplement d’un effort pour éliminer du domaine organique les matières obstruantes que nous appelons matières toxiques et pour réparer les dommages. La maladie est un processus de purification et de réparation. C’est une action corrective. C’est une lutte de pouvoir pour surmonter l’obstruction et maintenir les canaux de circulation libres ».

En réalité, la maladie est bien plus que cela si nous la considérons sous tous ses aspects. Le Dr Carrington a quelque peu simplifié la présentation du Dr Shelton. Il dit ce qui suit :

« La maladie est une tentative de l’organisme pour libérer ses cellules et son système circulatoire des substances toxiques qui les encombrent. C’est un corps désespéré qui rassemble ses dernières ressources pour se purger et se restaurer ».

Nous avons de nombreux et illustres prédécesseurs dans l’élaboration et la création de ce que nous appelons l’hygiène naturelle ou la science de la vie. Parmi nos prédécesseurs, les plus remarquables ont été quelques femmes vraiment remarquables. Alors que les femmes étaient rejetées dans la profession médicale, le mouvement hygiéniste était vraiment éclairé et sans entraves. Il a accueilli les femmes à bras ouverts et, si nous laissons de côté les médecins renégats, leur nombre est presque égal à celui des professionnels hygiénistes masculins.

Combien d’entre vous ont entendu parler de Louisa May Alcott ? Oui, tous. Mais combien d’entre vous savent qu’elle était hygiéniste ? Que son père était hygiéniste ? Que son frère William Alcott était un hygiéniste professionnel et un brillant écrivain ?

Je suis sûre que vous avez tous entendu parler de Florence Nightingale, qui a donné une nouvelle dignité et une nouvelle orientation à la profession d’infirmière. Elle était hygiéniste.

Combien d’entre vous ont entendu parler d’Ellen White ? C’est une hygiéniste qui a fondé la religion que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Adventistes du septième jour.

Il y a beaucoup d’héroïnes méconnues parmi les femmes qui étaient des professionnelles de l’hygiène. Mary Gove, Susan Nichols, Linda Burfield Hazzard et d’autres ont fait honneur à la profession d’hygiéniste et à la féminité.

La plus célèbre hygiéniste du beau sexe est peut-être Florence Nightingale. Son audace sur les champs de bataille de l’Europe de l’Est suscite encore notre admiration pour le courage de ses convictions. Les Britanniques combattaient les Russes et plus de soldats mouraient derrière les lignes de combat que sur celles-ci. Les médecins et leurs traitements tuaient les blessés et les malades plus rapidement que les Russes.

Lorsque Florence Nightingale est arrivée sur le champ de bataille, elle a vraiment pris les choses en main, malgré les médecins. Ce qu’elle a fait est très simple : elle s’est rendue dans les chambres des blessés et des malades et a ouvert les fenêtres pour qu’ils respirent de l’air frais. Elle ne permettait pas l’administration de médicaments. Elle donnait de l’eau aux patients, ce qui était contraire à la politique médicale de l’époque. Elle refusait l’alimentation lourde et, en fait, pour beaucoup, l’alimentation tout court. Être confiné dans un hôpital de champ de bataille était auparavant une condamnation à mort. Désormais, la quasi-totalité des blessés et des malades se rétablissent rapidement. C’est de l’histoire ancienne et Florence Nightingale est devenue célèbre grâce à son immense succès dans l’application des simples rudiments des méthodes hygiéniques. Ce succès est d’autant plus phénoménal que Mme Nightingale vivait à une époque médicale et dans un monde d’hommes. Elle a défié les médecins et a gagné. Elle a été une véritable pionnière de l’hygiène. Le monde, malgré sa pauvreté dans le domaine de la santé, est encore plus riche de l’avoir comptée parmi nos ancêtres.

5. Le caractère de la maladie

Pour comprendre la maladie, il faut comprendre la santé. La santé, c’est la jouissance de la plénitude des facultés et de la puissance de fonctionnement. La maladie n’est pas le contraire de la santé, mais l’expression d’une vitalité saine sous l’effet d’une toxicose. La maladie est une crise instituée et conduite par le corps dans le but de se purifier et de se réparer.

La maladie est causée par des pratiques ou des matériaux et des influences qui ne sont pas normaux pour l’organisme humain : ce à quoi nous ne sommes pas adaptés provoquera la maladie.

Il est faux de croire que nous devons lutter contre la maladie. La maladie n’apparaît pas si elle n’est pas provoquée. On pourrait dresser un énorme catalogue des matières et des influences anormales pour l’organisme, mais ce n’est pas si compliqué. Il suffit de maintenir les besoins simples de la vie qui construisent et maintiennent la santé. Nous ne devrions consommer que de l’eau pure lorsque la soif l’exige et des fruits, des légumes, des noix et des graines sains et mûrs lorsque la faim l’impose. Nous sommes des frugivores, et c’est à un régime de fruits tels que la nature nous les offre que nous sommes biologiquement adaptés.

En outre, nous sommes adaptés à l’air pur, au soleil, au repos et au sommeil, à un environnement agréable, à des compagnons émotionnellement équilibrés — en bref, nous sommes adaptés à un monde harmonieux. Nous sommes ainsi constitués que la santé résulte de la satisfaction de tous nos besoins physiques, mentaux, émotionnels, intellectuels et esthétiques. Ainsi, les maladies autres que les maladies dégénératives peuvent être considérées comme des crises corporelles visant à rétablir la santé.

La cause, le but et la nature de la maladie ont maintenant été définis. Certaines questions seront expliquées ci-dessous.

5.1 Les maladies ne sont pas contagieuses

ÉTUDIANT : Est-il vrai que les maladies ne sont en aucun cas contagieuses ?

INSTRUCTEUR : C’est exact. Les maladies ne sont pas contagieuses dans un sens ou dans l’autre simplement parce qu’elles sont instituées par le corps. Nous ne pouvons pas transférer notre charge toxique à quelqu’un d’autre. Cela devrait être évident. Un hygiéniste peut se rendre dans une chambre de malade sans en souffrir le moins du monde. Il est évident que la plupart des médecins, des infirmières et d’autres personnes se rendent dans les chambres de malades, même ceux qui sont atteints des maladies les plus soi-disant contagieuses. Ils ne contractent jamais la maladie et n’en souffrent pas, même si les médecins prétendent parfois que c’est le cas. Vous ne pouvez pas transférer vos substances toxiques à une autre personne à moins de les faire sortir de vous et de les injecter à cette personne. C’est ce que font les médecins lors des transfusions. Mais la contagion est ici induite par la médecine et ne se produit pas dans le domaine des possibilités naturelles.

On dit que le rhume, la grippe, la lèpre et un certain nombre d’autres maladies sont contagieuses. Au fur et à mesure que nous en apprenons davantage, les maladies deviennent de moins en moins contagieuses. L’asthme, le cancer, le psoriasis, la méningite, la poliomyélite et une longue liste d’autres maladies ne sont plus contagieuses. La rougeole, la varicelle et d’autres affections figurent toujours sur la liste des maladies dites contagieuses. La seule chose contagieuse dans ces maladies est l’ignorance médicale. C’est la plus contagieuse de toutes.

5.2 Comment les fléaux et les épidémies se développent-ils ?

La raison pour laquelle il semble y avoir des « épidémies » est que la véritable contagion est une épidémie de mauvaises habitudes similaires. Nous mangeons tous à peu près les mêmes saletés, sommes soumis aux mêmes saisons, au même type de logement et, à bien d’autres égards, nous nous livrons aux mêmes pratiques préjudiciables à la santé. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons nombreux à souffrir des mêmes maladies. Les mêmes causes engendrent les mêmes effets. Bien entendu, ce phénomène est modifié dans la situation humaine par la diathèse de chaque individu.

Nous constatons ainsi que, dans le contexte d’une famille ou d’un groupe donné, les gens ont plus ou moins les mêmes mauvaises habitudes et souffrent des mêmes maladies.

Cette histoire de période d’incubation des germes et des virus relève de la mythologie médicale. Nous l’approfondirons et l’étudierons méthodiquement dans des leçons ultérieures.

À quoi attribue-t-on les fléaux et les épidémies ? Les épidémies d’aujourd’hui sont pour la plupart inventées et rendues publiques en Amérique par le Center for Disease Control à Atlanta, en Géorgie. Il s’agit d’un service fédéral qui rend de grands services à la profession médicale. Lorsque les laboratoires pharmaceutiques veulent vendre des quantités importantes de vaccins contre la grippe, la rougeole, etc., ils demandent au CDC de diffuser une propagande alarmiste qui incite le public à se rendre dans les cabinets médicaux pour se faire vacciner. Penser que les vaccins injectés aux personnes les rendent immunisées est une absurdité qui ne mérite pas d’être prise au sérieux — il s’agit d’une sorte de vaudou.

Les épidémies d’aujourd’hui résultent, je vous rassure, de la pratique massive des mêmes mauvaises habitudes et de la soumission aux mêmes conditions de vie pathogènes. Ce n’est pas un hasard si près de 90 % des affections qualifiées généralement de rhumes et de grippes surviennent au cours d’une période de sept mois de l’année.

La raison pour laquelle les épidémies surviennent en hiver et non en été devrait être évidente. En fait, la vie microbienne est plus active en été, tout comme nous, et ses fonctions sont ralenties en hiver. Mais voilà, on dit que les formes de vie microbienne sont plus actives et qu’elles provoquent des épidémies. Cela n’a aucun sens. En hiver, nous mangeons moins d’aliments sains — nous mangeons plus de cochonneries. Nous faisons moins d’exercice. Nous restons à l’intérieur et respirons un air vicié. En été, nous avons plus de soleil, plus d’exercice, plus d’air frais, des fruits frais et mûrs — en bref, nous vivons plus sainement en été et moins sainement en hiver. Les conditions nous poussent à vivre de manière à générer nos maladies. Les conditions générales entraînent une mauvaise santé générale. Ce n’est pas la contagion des germes, mais la contagion des conditions pathogènes qui crée ce que l’on appelle les fléaux ou les épidémies.

5.3 Les médicaments sont dangereux pour les bactéries et les cellules humaines

Les hygiénistes ou les scientifiques de la vie déplorent la pratique médicale qui consiste à nourrir les malades et à les droguer également.

Lorsqu’une personne est malade, la poursuite de l’alimentation suffit à contrecarrer les forces de guérison en son sein. Mais l’adjonction de médicaments détruit tellement les forces vitales que le corps doit souvent réorienter ses efforts de purification pour se libérer des poisons les plus virulents qui lui sont administrés. On voit donc que les professionnels de la santé apportent la mort au lieu d’apporter la vie.

Oui, les médicaments tuent les bactéries. Mais ils sont tout aussi mortels pour toutes les formes de vie métabolique. Ce qui perturbe et détruit les fonctions métaboliques des bactéries fait généralement de même pour les cellules de toutes les formes de vie. Même les médecins vous diront que les médicaments n’ont aucun effet sur les virus. Bien sûr, ils n’ont aucun effet sur ce qu’ils appellent des virus, car il s’agit de débris de cellules mortes qui ne peuvent pas être rendues plus mortes.

En conclusion, je vous assure qu’il ne faut pas avoir peur de la maladie. C’est comme avoir peur de son propre corps. Si vous avez peur de quelque chose, craignez votre disposition à consommer des aliments malsains et à vivre dans des conditions malsaines.

6. Questions et réponses

L’indigestion et l’acidose sont-elles des maladies ou de petites crises passagères ?

Ce sont des maladies, même si elles sont généralement de courte durée. Tout ce qui nous met mal à l’aise est une maladie. Si l’acidose n’existe pas, car nous mourrions bien avant que nos fluides corporels n’atteignent le stade de l’acidité, il existe en revanche une hypoalcalinité. Une réduction de l’alcalinité d’un pH de 7,40 à seulement 7,35 est suffisante pour provoquer un coma et une baisse de cinq à dix points peut entraîner la mort.

L’indigestion et ce que l’on appelle l’acidose sont généralement causées par la consommation d’aliments en combinaisons digestives incompatibles et par une alimentation à prédominance acide. Ce sont les causes principales de ces troubles.

Vous avez dit que les maladies ne sont pas contagieuses. Dans ce cas, comment expliquez-vous les maladies vénériennes ? Il est prouvé qu’elles sont contagieuses.

J’ai déjà répondu à cette question d’une certaine manière, mais je vais revenir sur ces arguments. La pensée conventionnelle veut que les gonocoques et les spirochètes soient transférés d’une personne à l’autre au cours de l’acte sexuel. La personne « infectée » développe alors soit la gonorrhée, soit la syphilis. Aujourd’hui, même le corps médical abandonne cette croyance de longue date au profit du virus de l’herpès comme cause de ce que l’on appelle les maladies vénériennes.

Tout d’abord, la syphilis est le fruit de l’imagination médicale. La plupart des cas de syphilis décrits dans les livres d’antan étaient des effets du mercure et des sulfamides que la profession administrait si généreusement. Ce que l’on appelle la gonorrhée n’est pas plus grave que les aphtes de la bouche. Il s’agit dans les deux cas d’une étape d’élimination par l’organisme. L’ulcération et la suppuration représentent le cinquième stade de l’évolution de la maladie. Les facteurs dits contagieux, les bactéries, sont là à cause de la maladie, et non pour la provoquer. En effet, environ 20 % des personnes souffrant de maladies vénériennes n’ont ni gonocoque ni spirochète. Dire qu’un bouton, un ulcère ou une pustule dans la zone sexuelle est causé par une bactérie ou un virus revient à dire que les furoncles sont causés par la même chose, alors qu’il est généralement admis que les furoncles sont le résultat de la saleté dans le corps. Il s’agit des mêmes processus, mais ils se produisent dans des zones différentes du corps. En outre, il faut reconnaître que l’autolyse des tissus et la création d’inflammations et de furoncles sont des actions du corps, et non des actions bactériennes ou virales.

Il est faux de dire que les maladies vénériennes sont contagieuses. La marine américaine a mené des expériences au cours desquelles il a été démontré que les personnes soi-disant infectées ne pouvaient pas infecter les personnes saines. Lorsque je faisais partie d’une brigade des mœurs au Japon, nous avons eu affaire à des prostituées soi-disant infectées qui avaient fréquenté des dizaines de GI’s, mais aucun d’entre eux n’a contracté la maladie. D’autre part, de nombreuses personnes infectées dans la zone sexuelle n’ont été en contact avec personne, en particulier les jeunes enfants qui ont parfois des infections dans la zone sexuelle.

Malgré les apparences, le concept de contagion n’est pas prouvé. Il s’agit d’un mot médical effrayant qui fait entrer les clients dans les cabinets des médecins. C’est un peu comme les compagnies d’assurance qui aiment voir des incendies et payer, car cela facilite la vente d’assurances.

Il semble plutôt impudent de votre part de dire que des millions de scientifiques, de médecins, de chercheurs et d’enseignants en médecine se trompent tous. N’est-il pas possible que vous vous trompiez sur le fait que la maladie est une action du corps plutôt qu’une action bactérienne ou virale ? N’est-il pas possible que les médecins qui existent depuis si longtemps aient vraiment raison ?

Les vieux mythes ont la vie dure, n’est-ce pas ? Plus le mythe est ancien et vénéré, plus il est difficile de le dissiper. Votre question aurait fait mouche il y a près de cinq cents ans, lorsque Copernic a présenté sa théorie héliocentrique du système solaire. Il est difficile de croire que tout le monde peut se tromper. Mais j’insiste sur le fait que toute la profession fonctionne sur une prémisse erronée. Le fait que le jeûne permette à un organisme de guérir rapidement d’une blessure ou d’une maladie et que les médicaments retardent ou empêchent complètement la guérison est une indication de l’erreur de l’école de pensée médicale. Le mot même de médecine est une erreur de dénomination. Ce mot signifie agent ou substance curative. Un tel agent ou une telle substance n’existe pas. La guérison est toujours la prérogative exclusive de l’organisme affecté. Il n’y a pas assez d’intelligence et de savoir-faire dans la connaissance collective du monde pour tricoter un os dans un organisme. La guérison est, je le répète, un processus entièrement corporel.

L’impudence ne vient pas de moi, mais de ceux qui nient cette vérité évidente et manifeste. L’âge ne rend pas les croyances vraies, et la vérité ne change jamais avec l’âge. La croyance que le monde était plat a été acceptée par des millions de personnes pendant près de deux mille ans, mais cela n’a pas aplani le monde. De même, si les masses de notre peuple n’acceptent pas des vérités évidentes, des vérités qui expliquent tout en matière de santé et de maladie et qui sont démontrables lorsqu’elles sont mises à l’épreuve, alors ce sont ceux qui nient l’évidence qui sont impudents. Dois-je répéter un vieux refrain :

« Je préfère avoir raison avec quelques persécutés que tort avec beaucoup ».

Je connais le canular de la grippe porcine, mais la vaccination contre la rougeole est-elle aussi un canular ? Si les enfants sont exposés à la rougeole, ils l’attrapent, mais s’ils ont été vaccinés, ils ne l’attrapent pas, n’est-ce pas ?

Tout le monde sait que la vaccination contre la grippe porcine était un canular. Ce n’est qu’une question de temps avant que les gens ne découvrent le canular du tétanos, le canular de la rage, le canular de la coqueluche, le canular de la rougeole et d’autres canulars médicaux.

Si les enfants sont exposés à d’autres personnes atteintes de la rougeole, ils ne l’attrapent pas. La rougeole n’est pas contagieuse. Ce qui est « contagieux », ce sont les habitudes alimentaires qui en sont la cause (toutes les habitudes de vie malsaines, les mauvaises combinaisons d’aliments, le stress, etc.) Mais les enfants n’ont généralement pas la rougeole si leur système est trop drogué et dévitalisé. Et c’est ce qui se passe lorsqu’ils sont vaccinés. Ils ne peuvent pas mener la simple crise d’élimination qu’est la rougeole. S’ils ne peuvent pas avoir la rougeole, ils auront tôt ou tard quelque chose de pire — comme le cancer ! La rougeole est une crise instituée et menée par le corps pour se débarrasser des accumulations toxiques. Les interférences vaccinales détruisent la vitalité nécessaire pour avoir la rougeole.

La rougeole est utile, elle n’est pas nuisible. Le corps crée la rougeole et maintient le processus en vigueur jusqu’à ce que le nettoyage du corps soit terminé. Contrairement au mythe médical, le corps ne se fera pas de mal en menant cette crise ou toute autre crise. On ne peut pas en dire autant des vaccins, qui sont eux-mêmes toxiques.

Le mal que l’on dit tirer de la rougeole provient en fait des médicaments et des traitements « héroïques » administrés par le corps médical. La rougeole et d’autres maladies aiguës sont des fonctions corporelles utiles ; le corps est aux prises avec une surcharge de matières toxiques. Les vaccins et les médicaments ajoutent à ces substances toxiques. Ils ne constituent jamais une « prévention » ou un antidote. Ils peuvent aggraver la situation, mais n’ont en aucun cas l’intelligence ou la capacité d’aider.

Si les vaccinations ne nous confèrent pas d’immunité, qu’en est-il des anticorps produits par les organismes vaccinés ?
Les anticorps ne constituent-ils pas une véritable défense contre un virus, comme dans le cas de la rougeole ?

Cela me rappelle une blague : un colonel de l’armée de l’air qui commandait une escadre de chasse inspectait ses pilotes un samedi matin. Il s’arrête auprès d’un capitaine et d’un lieutenant qui pilotent et copilotent un avion. Il a demandé au capitaine : « Que feriez-vous, capitaine, si votre avion prenait feu et que vous ne pouviez pas ouvrir la verrière ? » Le capitaine répond : « Monsieur, je m’éjecterais par la verrière. » Le colonel réplique : « Espèce d’idiot, vous seriez écrasé à mort dans l’opération. » Il se tourne alors vers le lieutenant et lui demande ce qu’il ferait. Le lieutenant répondit docilement : « Monsieur, je passerais par le trou que le capitaine a fait ». Cette question est d’une grande importance. La vérité est que le corps ne crée pas de nouvelles facultés de défense en réponse à un poison. Au contraire, ses facultés défensives sont détruites. Poser la question de cette manière revient à dire que le corps crée des anticorps pour se défendre contre le goudron et la nicotine de la cigarette parce qu’il peut en tolérer des quantités de plus en plus grandes sans subir les mêmes effets néfastes que lors de la première cigarette de la vie. Le corps ne tolère pas mieux la fumée après mille cigarettes qu’après une seule. L’organisme ne se défend plus contre les poisons pathogènes de la fumée de cigarette tout simplement parce que ses défenses ont été détruites et non pas renforcées.

Les chercheurs en médecine vous diront que les « anticorps » ne sont que des présomptions et non quelque chose de réellement démontrable en laboratoire en tant que nouvelle faculté corporelle. Ils sont présumés parce que, lorsque des vaccins sont administrés, la plupart des personnes qui les reçoivent ne contractent plus la maladie. Cela s’explique par le fait que les facultés défensives du corps sont détruites, et non améliorées. La capacité du corps à mener à bien la simple crise de nettoyage connue sous le nom de rougeole est tellement affaiblie par le poison vaccinal qu’il retient ce qui devrait normalement être expulsé. Ce n’est pas un hasard si le cancer est aujourd’hui la première cause de mortalité chez nos enfants. Lorsqu’un simple nettoyage ne peut avoir lieu, le corps évolue d’autant plus rapidement vers les stades suivants de la maladie.

Les anticorps sont, je le répète, un mythe médical, une invention de l’imagination médicale.

Vous venez d’admettre que les vaccins réduisent l’incidence de la rougeole. N’est-ce pas une bonne chose puisque la rougeole peut provoquer des lésions cérébrales ?

Comment puis-je faire comprendre que la rougeole n’est pas un fléau, mais un bienfait. Si le corps est sale à l’intérieur, un nettoyage est une bonne chose. La rougeole est un processus de nettoyage. Le corps mène la crise appelée rougeole et il le fait pour s’aider lui-même, pas pour se faire du mal. Le corps ne se blesse jamais, sauf lorsque la blessure est nécessaire et qu’il s’agit du moindre des deux maux. Les lésions cérébrales ne résultent pas d’une crise de nettoyage. Ce sont plutôt les médicaments administrés lors d’une telle crise qui sont responsables des dommages. Les médecins endommagent de nombreuses personnes avec leurs médicaments et rejettent commodément toute la responsabilité sur les nobles efforts de réparation du corps plutôt que d’en assumer la responsabilité.

Comment prouver qu’une maladie est causée par la toxicité plutôt que par des germes ? Vous basez-vous sur des preuves de laboratoire ou sur des observations empiriques ?

Si les germes étaient la cause de la maladie, il n’y aurait pas de rémission. S’ils avaient le pouvoir d’attaquer avec succès les tissus vivants et de proliférer suffisamment pour affaiblir une personne, comme on le suppose généralement, les résultats seraient comparables aux effets de pommes pourries au milieu de bonnes pommes — elles seraient bientôt toutes mauvaises. Les humains ne survivraient tout simplement pas à cette épreuve et il n’y aurait plus de race humaine.

Si nous faisions jeûner des personnes atteintes d’une maladie causée par un germe, le jeûne ne tuerait pas les germes. Tout comme une pomme pourrie peut gâcher les bonnes, la prolifération des germes se poursuivrait, que l’on mange ou que l’on jeûne. En fait, les personnes qui jeûnent recouvrent rapidement la santé, alors que si elles continuent à manger et à prendre des médicaments, elles se rétablissent lentement, voire pas du tout.

Des jeûnes ont été menés en laboratoire dans de nombreux hôpitaux et centres médicaux universitaires, avec des contrôles. Il a été prouvé sans l’ombre d’un doute que le corps se nettoie lui-même dans les conditions du jeûne et qu’il guérit deux ou trois fois plus vite lorsqu’il jeûne que lorsqu’il s’alimente et/ou prend des médicaments. Des expériences médicales sur le jeûne ont été menées à l’université de l’Illinois à Chicago et à l’université de Pennsylvanie à Philadelphie. Il n’est pas nécessaire de se plonger dans la littérature sur le jeûne pour trouver les résultats observés. Toutes les recherches médicales ont prouvé la véracité de la causalité toxémique des maladies, quelles que soient les interprétations erronées des chercheurs. Les chercheurs interprètent généralement leurs données pour satisfaire ceux qui financent l’expérimentation, généralement les entreprises pharmaceutiques ou les bénéficiaires des médicaments. Si les expériences sont trop contraires aux objectifs recherchés, elles sont généralement enterrées sans faire de bruit. Les preuves en laboratoire et les observations empiriques démontrent que la maladie est une réaction du corps à l’intoxication plutôt qu’à des germes.

Comment convaincre nos clients qu’ils sont responsables de leurs maladies et qu’il ne s’agit pas d’une malchance ?

Heureusement, vous n’avez pas à faire porter le poids de la responsabilité sur les épaules de vos clients. Au début, vos clients auront l’esprit « curatif » et voudront sortir du dilemme. Vous pouvez leur indiquer la voie positive du retour à la santé sans les culpabiliser. Vous pouvez leur faire remplir un questionnaire détaillé que nous avons mis au point et dont les réponses sont pondérées à l’avance afin que vous puissiez suggérer des changements dans le mode de vie du client. Vous pouvez faire de ce processus un moment d’aventure et d’exploration en présentant les avantages qu’il y a à faire ceci et cela et à ne plus faire ceci et cela.

Le Dr Jennings a fait jeûner des gens en les trompant. Il leur donnait du pain et des pilules de sucre, ce que nous appellerions des placebos, et leur demandait de prendre de l’eau avec ces pilules quatre ou cinq fois par jour. Il leur conseillait également de se reposer au lit, de prendre l’air, etc. Il déconseillait de prendre autre chose que de l’eau avec les pilules, sinon elles ne fonctionneraient pas. Les résultats obtenus par ses clients étaient tout simplement miraculeux. Ses patients se rétablissaient à 100 %, alors que ses collègues médecins, qui pratiquaient une médication héroïque, perdaient des patients en nombre épidémique.

On peut attribuer la magie de la santé à certains aliments ou à des régimes limités, même à un régime à base d’eau distillée. Mais vous ne pouvez garantir un résultat sain qu’à l’intérieur de certains paramètres. Par conséquent, le client vous suivra probablement dans sa quête de bien-être, tout comme il suit tous les charlatans dans le domaine médical ou dans d’autres domaines des soi-disant arts de la guérison.

Je répète que vous pouvez en faire un jeu, c’est-à-dire en faire une aventure intéressante plutôt qu’une corvée onéreuse. L’éducation et le pourquoi peuvent suivre les résultats. Les gens sont intéressés par les résultats et vous êtes là pour leur montrer comment faire. Les gens croient en la magie de la nutrition et nous allons vous l’enseigner telle qu’elle est. Nous allons vous l’enseigner pour que vous puissiez ramener vos clients à la santé le plus rapidement possible, non seulement en matière de régime alimentaire, mais aussi dans le cadre d’un régime de santé complet. Vous pouvez toujours donner des instructions tout à fait appropriées et directes qui permettront au client de retrouver rapidement la santé. Mais vous pouvez le faire de manière à ce que ce soit une entreprise passionnante. Vous cultiverez cette manière confiante de savoir exactement ce qu’il faut faire en examinant avec sympathie et empathie les problèmes de vos clients tels qu’ils vous sont rapportés par le biais de questionnaires et de plaintes verbales.

Je ne trouve rien à redire à l’explication de la maladie par la toxémie, mais elle semble trop simple pour être vraie. Pensez-vous que nos clients vont accepter cela ?

Je dois répéter que vos clients ne sont pas intéressés par des théories ou des explications. Ils recherchent des résultats, un tapis magique pour passer d’un état de maladie à un état de santé. Il suffit d’agiter devant eux la baguette magique du salut nutritionnel dans le cadre d’un régime de santé complet pour qu’ils le suivent religieusement. Votre expertise les émerveillera et une fois que le bouche-à-oreille aura fait son chemin à propos des résultats miraculeux que vos conseils rendent possibles, les clients afflueront vers vous.




Quoi, je m’inquiète ?

[Source : off-guardian.org]

Par Todd Hayen

Est-ce que c’est fini ? Des personnes vont-elles continuer à mourir à cause des vaccins Covid ? Ou la surmortalité a-t-elle atteint son maximum ? Ou dois-je continuer à m’inquiéter pour tous mes amis et ma famille qui se sont fait vacciner ?

Un récent article de presse (The Telegraph, Royaume-Uni) titrait « Les vaccins Covid pourraient avoir atteint leur apogée » :

« Les vaccins Covid pourraient avoir contribué à alimenter la hausse de la surmortalité ».

Cet article a fait grand bruit dans les médias sociaux, car il s’agit apparemment du premier (ou du moins de l’un des premiers) « média grand public » à admettre que la piqûre a une quelconque corrélation avec la surmortalité.

Inutile de dire que les « vérificateurs de faits » sont tous sortis de sous leurs rochers pour rejeter une telle chose, déblatérant divers « faits » incrédules tels que « tous les scientifiques ne sont pas d’accord ». Oh là, là, cela m’arrêterait dans mon élan, n’est-ce pas ? Le « fait » que « tous les scientifiques ne sont pas d’accord » rend le titre du journal plus crédible qu’il ne l’est autrement. Sans blague.

Quoi qu’il en soit, nous voyons en effet un grand nombre d’aveux similaires de la part de diverses sources. Mais qu’est-ce qui fait qu’une source est « grand public » ? Difficile à dire, en fait. La plupart d’entre elles appartiennent à un oligarque quelque part, alors qu’est-ce qui n’est pas « grand public » ? J’ai compris. Je pense que le mantra « Je ne croirai que ce qui provient de cette source » réduira considérablement le choix des sources au fil du temps. Si de plus en plus de torchons « grand public » comme The Telegram continuent à faire des affirmations aussi absurdes, il y aura de moins en moins de torchons considérés par les moutons comme « grand public ».

Je m’écarte du sujet.

Est-ce que c’est fini ? Bien sûr que non. Le pensiez-vous ? J’en doute. Il est certain que de nombreux moutons pensent que la « pandémie » est terminée, que le Covid est peut-être terminé (bien que l’agenda continue de battre ce cheval mort — je suppose que l’on peut encore extraire le sang d’un navet). En fait, il est difficile de savoir ce que pensent les moutons. Ils sont tellement « moutonniers ».

Je suppose qu’il suffit d’allumer la télévision et d’écouter quelques-unes de leurs idoles pour s’en rendre compte. Mais si c’est votre méthode pour comprendre quel lapin les moutons suivront ensuite, assurez-vous de regarder/écouter 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, car dans le jeu sans fin du « suivez le chef », le chef (ou du moins ce qu’il désigne) change à tout moment.

Malheureusement, la piqûre Covid risque d’entraîner la mort de bien d’autres personnes. Problèmes cardiaques chroniques, problèmes cérébraux, dégradation du système immunitaire, cancers, mortinatalité, infertilité (ce qui est une façon indirecte de se débarrasser des mangeurs inutiles). Il se peut que certains de ces problèmes ralentissent, mais ce n’est peut-être qu’une accalmie dans la tempête, et peut-être que tout cela reprendra avec une vigueur inégalée jusqu’à présent. Il faut laisser du temps au temps.

J’ajouterai cette citation tirée d’une récente interview du Dr Sherri Tenpenny. Vous vous souvenez d’elle ? C’est elle qui a dit que tous ceux qui ont pris le vaccin seront morts dans cinq ans (je n’ai pas pu vérifier si elle a fait cette citation, mais je me souviens qu’elle l’a dite. Des liens ? Quelqu’un ? Quelqu’un ?)

Ces gens me font toujours penser au film de Jimmy Stewart No Highway in the Sky, dans lequel Stewart, une sorte d’expert en aéronautique/ingénieur, affirme qu’un nouvel avion va tomber en panne après un certain nombre d’heures de service. Tout le monde pense qu’il est fou et insiste sur le fait que ses prédictions sont absurdes. Eh bien… regardez le film.

Et n’oubliez pas, en ce qui concerne la prédiction de Tenpenny, que cinq ans ne sont pas encore écoulés, et que beaucoup de gens sont morts jusqu’à présent. Le Dr Sherri dit que ce n’est pas encore fini :

« Ce n’est pas fini, ce n’est qu’une inspiration avant la prochaine expiration. Ce n’est qu’une pause avant la prochaine tempête. Il faut donc que les gens restent dans le jeu, qu’ils comprennent ce qui s’est passé et pourquoi. Et ils doivent comprendre que la censure est réelle. Lorsque Tedros (Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS) s’est exprimé lors de la réunion de l’Organisation mondiale de la santé (Assemblée mondiale de la santé) la semaine dernière, il a déclaré que nous devions nous en prendre aux antivax parce que ce sont eux qui nous ont empêchés d’introduire cette arme biologique dans le bras de tous les êtres humains de la planète. “Nous devons les faire taire. C’était juste un autre niveau de censure, et ça ne s’arrête pas, et ça va recommencer très bientôt.” »

Sympa.

La plupart d’entre vous me connaissent assez bien pour savoir que je suis d’accord avec les spéculations de Tenpenny. Malheureusement, c’est le cas. Et je crois aussi en Vanden Bossche. Mais je ne retiens pas mon souffle en espérant que la fin du monde arrive bientôt. Beaucoup de choses peuvent se produire de différentes manières. Et nous ne pouvons tout simplement pas être certains du calendrier. Il peut suffire de quelques années (ou mois !) pour que tout cela reprenne de la vitesse et aille plus loin, ou bien cela peut prendre des années. Dans tous les cas, l’agenda présente des avantages.

Une chose que Tenpenny dit et qui est, à mon avis, une vérité absolue, c’est l’effort de l’agenda pour introduire une aiguille dans chaque bras de chaque être humain sur Terre. Si vous considérez les choses sous cet angle, vous comprendrez que tout cela a un peu plus de sens. Il ne s’agit pas nécessairement de piqûres de Covid, mais aussi de piqûres contre la grippe aviaire, la variole du singe ou la maladie X. Il peut même s’agir des piqûres annuelles habituelles. Il peut même s’agir du vaccin annuel contre la grippe ! En fait, il peut s’agir d’à peu près n’importe quoi. Il est certain que n’importe quel vaccin ou piqûre, quel qu’il soit, est à prendre en considération. La nourriture, les chemtrails, l’eau contaminée, les moustiques, les tiques, les puces. Certaines de ces méthodes sont peut-être plus efficaces que d’autres, mais je n’exclurais aucune d’entre elles comme moyen possible d’introduire de l’ARNm dans notre corps.1

Bien sûr, si vous ne vous êtes pas aventuré jusqu’au fond du trou du lapin, vous êtes peut-être en train de vous exclamer « Balivernes » (ou quelque chose de moins désuet). « Ce Todd est un imbécile ! » Oui, oui, je ne vous contredirai pas sur ce point. Mais si je suis un imbécile, je ne suis pas le seul à l’être. Beaucoup d’entre vous se sont aventurés au fond de ce trou et savent exactement de quoi je parle.

Si vous adoptez ce point de vue, vous savez bien sûr que ce n’est pas encore fini. Et si vous adoptez cette perspective, vous saurez que la manière dont la Covid a été gérée n’était pas « une erreur » ou le résultat de « nous avons fait de notre mieux avec ce que nous savions ».

Vous saurez également qu’il ne s’agissait pas d’un plan de profit, c’est-à-dire d’un plan conçu pour que Fauci et compagnie, Pfizer et tous les autres escrocs qui ont mis tout cela sur pied puissent gagner des milliards de dollars. Non, ce n’est pas si simple, je le crains. C’est bien plus sinistre que cela.
Accrochez-vous à votre chapeau. La partie la plus folle de la chevauchée sauvage de M. Taud est sur le point de commencer.

Todd Hayen PhD est un psychothérapeute agréé qui exerce à Toronto, en Ontario, au Canada. Il est titulaire d’un doctorat en psychothérapie des profondeurs et d’une maîtrise en études de la conscience. Il est spécialisé dans la psychologie jungienne et archétypale. Todd écrit également pour son propre site, que vous pouvez lire ici.





La perte de l’âme du monde

[Source : words.mattiasdesmet.org]

Par Mattias Desmet

À la mi-avril, je traversais un aéroport en Lituanie et j’ai fait la queue à un café. Lorsque la file d’attente s’est enfin dégagée et que j’ai atteint la caisse, j’ai regardé dans les yeux d’une jeune femme, âgée d’environ 17 ans, je pense. Ces yeux me fixaient, attendant immobile ma commande.

J’ai hésité un instant, puis j’ai brisé la surface impénétrable de ces yeux avec mes mots. « Un chai latte, s’il vous plaît, de préférence avec du lait d’avoine et de la cannelle, si vous en avez ». Elle a tapé sur le clavier de son ordinateur, les doigts tendus, puis a relevé la tête et rencontré à nouveau mon regard pendant quelques instants. Comme je n’avais plus rien à dire, elle a tapé plusieurs fois sur son clavier, ni vite ni lentement, et m’a tendu le ticket de caisse. « Puis-je payer en liquide ? » « Non. » Elle a fait glisser vers moi un petit terminal de paiement. Je l’ai scanné et j’ai entré mon code. Et elle a dirigé ses yeux immobiles comme les lentilles d’une caméra de surveillance vers la personne suivante dans la file d’attente.

À la table où j’ai attendu que les chiffres en néon rouge sur le panneau au-dessus du comptoir annoncent que mon chai latte était prêt, j’ai sombré dans la contemplation. Cette jeune femme, elle n’était ni polie ni impolie, elle ne cherchait ni à se faire remarquer ni à se cacher, elle n’était ni grossière, ni aimable, ni rapide, ni lente. Mais qu’était-elle ? Neutre peut-être ? Technique et sèche ? Elle bougeait et agissait comme une machine ; son âme s’était retirée dans les profondeurs insondables de ses cellules. Désâmée1 ! C’est le mot qui a cherché à naître dans mes pensées.

Et ce mot a fait surgir du brouillard de ma mémoire toute une série de figures qui m’avaient toutes fait la même impression ces derniers temps : des êtres rivés à l’écran de leur smartphone dans les trams et les trains, des gens qui ne répondent à mon salut spontané dans la rue que par un regard creux, des êtres pour qui la plaisanterie et le sérieux sont trop lourds, des êtres qui n’offrent de fondement ni à la colère ni à l’amour.

*****

L’âme se retire du monde. Ce phénomène est lié à notre vision rationaliste du monde. Au cours des derniers siècles, nous en sommes venus à considérer les humains comme des « organismes » sans âme, et ils se comportent de plus en plus comme tels.

« L’univers est une machine — un ensemble de particules élémentaires qui suivent les lois de la mécanique sans aucune place pour la contestation ou la frivolité. Et les humains sont de petites machines prises dans la grande machine. Ils n’ont ni âme ni esprit ; leur conscience est un sous-produit insignifiant des processus bioélectriques de leur cerveau. »

Yuval Noah Harari est peut-être aujourd’hui le prophète littéraire le plus connu de la vision mécaniste de l’Humanité. Dans son méga-best-seller Homo Deus, il pousse cette pensée jusqu’à ses conséquences extrêmes : les humains sont des robots ; chaque comportement physique et mental est le résultat de processus mécaniques ; ils n’ont pas de libre arbitre, ne font pas de choix et, par conséquent, ne peuvent assumer aucune responsabilité :

« Au XIXe siècle, l’Homo sapiens était comme une mystérieuse boîte noire dont le fonctionnement interne nous échappait. Ainsi, lorsque les chercheurs se demandaient pourquoi un homme sortait un couteau et en poignardait un autre à mort, une réponse acceptable était : « Parce qu’il l’a choisi. Il a utilisé son libre arbitre pour choisir le meurtre, et c’est pourquoi il est entièrement responsable de son crime. » Au cours du siècle dernier, en ouvrant la boîte noire de Sapiens, les scientifiques n’ont découvert ni âme, ni libre arbitre, ni « moi », mais seulement des gènes, des hormones et des neurones qui obéissent aux mêmes lois physiques et chimiques que celles qui régissent le reste de la réalité. Aujourd’hui, lorsque des chercheurs demandent pourquoi un homme a sorti un couteau et poignardé quelqu’un à mort, la réponse « Parce qu’il l’a choisi » ne suffit pas. Les généticiens et les spécialistes du cerveau fournissent une réponse beaucoup plus détaillée : « Il l’a fait en raison de tels ou tels processus électrochimiques dans le cerveau, qui ont été façonnés par un patrimoine génétique particulier, lequel reflète à son tour d’anciennes pressions évolutives couplées à des mutations fortuites. »

(Homo Deus, pp. 328-329).

Dans le cadre de la pensée mécaniste, il n’est pas considéré comme une mauvaise chose d’envisager l’univers comme une machine. La grande machine qu’est l’univers peut être entièrement comprise, prédite et manipulée rationnellement (voir, par exemple, Laplace). Les humains peuvent prendre le contrôle de leur propre vie grâce à la raison. Ils imprimeront de la nourriture en laboratoire et laisseront le fardeau de la grossesse aux utérus artificiels. Ils iront sur Mars et contrôleront l’ensoleillement et la pluie. Et ils peuvent se perfectionner, en éliminant définitivement les défauts et les insuffisances de la condition humaine.

Le moment où les humains se perfectionneront est imminent — Harari sent ce moment approcher :

« Les expériences réalisées sur l’Homo sapiens indiquent que, comme les rats, les humains peuvent être manipulés et qu’il est possible de créer ou d’annihiler des sentiments complexes tels que l’amour, la colère, la peur et la dépression en stimulant les bons endroits du cerveau humain. L’armée américaine a récemment lancé des expériences d’implantation de puces informatiques dans le cerveau de personnes, dans l’espoir d’utiliser cette méthode pour traiter les soldats souffrant de stress post-traumatique. À l’hôpital Hadassah de Jérusalem, des médecins ont mis au point un nouveau traitement pour les patients souffrant de dépression aiguë. Ils implantent des électrodes dans le cerveau du patient et les relient à un minuscule ordinateur implanté dans la poitrine du patient. Sur commande de l’ordinateur, les électrodes transmettent de faibles courants électriques qui paralysent la zone du cerveau responsable de la dépression. Le traitement ne réussit pas toujours, mais dans certains cas, les patients ont rapporté que le sentiment de vide obscur qui les avait tourmentés tout au long de leur vie avait disparu comme par magie. »

(Homo Deus, p.334).

Si nous comprenons suffisamment bien l’homme-machine, l’ingénieur-médecin sera capable d’éliminer tout dysfonctionnement — c’est en gros le message du transhumanisme. La maladie et la souffrance appartiendront au passé. Et finalement, même la mort cédera à la lumière de la Raison. Yuval Noah Harari le dit sans équivoque :

« En réalité, les humains ne meurent pas parce qu’un personnage vêtu d’une cape noire leur tape sur l’épaule, ou parce que Dieu l’a décrété, ou parce que la mortalité est une partie essentielle d’un grand plan cosmique : les humains meurent toujours à cause d’un problème technique. »

(Harari, Homo Deus, p.25).

« Et chaque problème technique a une solution technique. Nous n’avons pas besoin d’attendre le second avènement pour vaincre la mort. »

(Harari, Homo Deus, p.26).

« Les ambitions du rationalisme vont très haut, jusqu’au ciel. Le rationaliste a déclaré que le trône de Dieu était vide, puis il s’y est assis lui-même. Lorsque la compréhension rationnelle de l’univers-machine et de l’homme-machine est suffisamment avancée, les humains peuvent se rendre surhumains — les humains peuvent devenir Dieu. Au XXIe siècle, le troisième grand projet consistera pour nous à créer des pouvoirs divins de création et de destruction et à transformer l’Homo sapiens en Homo Deus. »

(Harari, p.53).

L’Homo Deus se profile à l’horizon, l’Homme qui, en fusionnant avec la technologie, peut devenir Dieu. Les yeux, les oreilles et les nez artificiels fourniront à l’homme des informations beaucoup plus précises et étendues que celles obtenues par les sens naturels. Ils seront capables de sentir comme un chien, d’avoir littéralement des yeux à l’arrière de la tête et d’entendre ce qui se dit à des kilomètres de distance.

Et ne croyez pas que cette idéologie transhumaniste se limite au domaine des fantasmes et des grands projets idéologiques des écrivains et des philosophes. Au cours des soixante-dix dernières années, les gouvernements ont élaboré des projets concrets pour concrétiser cette idéologie. Des projets comme Neuralink d’Elon Musk aux programmes « Neurowarfare » de la DARPA, ils tentent fébrilement de réaliser le grand rêve transhumaniste.

****

Le rationalisme promet d’amener l’Humanité au paradis, mais jusqu’à présent, il n’y est pas parvenu. L’air du 21e siècle est constamment saturé d’un sentiment de crise. La guerre contre le terrorisme, la crise bancaire, la crise climatique, la crise MeToo, la crise Covid, la crise ukrainienne — l’écho tonitruant d’une crise résonne encore lorsque l’éclair de la crise suivante frappe à nouveau la structure fragile de la société.

D’une certaine manière, les grandes crises sociales du 21e siècle reflètent toutes un problème dans les relations dans lesquelles les humains sont pris : elles proviennent toutes de relations problématiques et défaillantes entre les humains et les institutions (crise bancaire), entre les humains et leurs semblables (guerre contre le terrorisme), entre les hommes et les femmes (crise MeToo), entre les humains et la nature (crise climatique).

Dans un premier temps, le rationalisme lui-même tente d’apporter une solution aux problèmes qu’il engendre. La solution proposée aux problèmes d’identité sexuelle est un ajustement mécanico-chirurgical du corps ; la solution à la menace terroriste est l’État de surveillance ; la solution à l’impact nuisible de l’homme sur la nature est la numérisation des « villes de cinq minutes » où les humains vivent dans de petites unités d’habitation et ne s’éloignent jamais de plus de quelques kilomètres de leur domicile, des voitures électriques hypertechnologiques que l’État peut allumer et éteindre à volonté, une forêt d’éoliennes et des plaines de panneaux solaires. Et si cela ne marche pas — tout le monde sait d’ailleurs que cela ne marchera pas — nous passerons à l’explosion de bombes au nitrate dans l’atmosphère et à l’installation de miroirs manipulables entre la Terre et le Soleil.

[NDLR Selon la dialectique hégélienne Problème-Réaction-Solution2, il est en réalité plus probable que les problèmes évoqués ici soient intentionnellement produits, ceci pour aboutir au final à la dystopie totalitaire absolue du Nouvel Ordre Mondial : tous surveillés, fichés, contrôlés, pucés (vaxinés), déshumanisés (transhumanisés) ; la transformation de l’Homme en machine lui retire automatiquement son âme3, et le vaxin nanotechnologique à prétendu ARNm pressenti par Steiner contribuerait d’ailleurs au retrait de l’âme du corps4.]

Plus la vision rationaliste échoue, plus elle revendique désespérément la vérité. À chaque nouvelle crise, les représentants du récit dominant — les grands médias, les gouvernements nationaux, les institutions mondiales — réagissent en renforçant la censure. Des armées de vérificateurs de faits et de « premiers intervenants numériques » parcourent l’Internet à la recherche de toute voix discordante. Les algorithmes ralentissent la diffusion de toute voix discordante sur les médias sociaux. Des millions de messages, même émanant de personnes qui ont récemment acquis une renommée mondiale en remportant des prix scientifiques prestigieux, sont supprimés de l’Internet.

Ces « ambassadeurs de la vérité » restent remarquablement impassibles lorsqu’il s’avère plus tard que l’histoire qu’ils ont défendue sans esprit critique était erronée. La crise de la Covid l’a abondamment démontré. Presque tous les éléments du récit dominant se sont révélés faux : le virus a été créé en laboratoire au lieu d’être issu d’une zoonose5 ; la mortalité du virus était au moins dix fois inférieure à ce qui avait été annoncé ; le vaccin n’a pas empêché la propagation du virus et a eu beaucoup plus d’effets secondaires que ce qui avait été suggéré, et ainsi de suite.

La réaction de la population lorsque les mensonges sont révélés est particulièrement étonnante. Hannah Arendt s’exprime ainsi :

« Les dirigeants totalitaires de masse ont fondé leur propagande sur l’hypothèse psychologique correcte selon laquelle, dans de telles conditions, on peut faire croire aux gens les déclarations les plus fantastiques un jour et croire que si le lendemain on leur donne la preuve irréfutable de leur fausseté, ils se réfugieront dans le cynisme ; au lieu de déserter les dirigeants qui leur ont menti, ils protesteront qu’ils savaient depuis toujours que la déclaration était un mensonge et admireront les dirigeants pour leur intelligence tactique supérieure. »

(Les origines du totalitarisme, p. 382).

Il s’agit là d’un fait remarquable : la poursuite zélée d’une « information correcte » et d’une « politique fondée sur la science » aboutit à l’inverse : une société qui tombe dans des absurdités croissantes. Au sein du groupe qui suit le récit dominant, les gens commencent à croire que la Terre bascule parce que nous pompons trop d’eau et qu’il n’y a pas de différence biologique (et psychologique) entre un homme et une femme.

À l’autre extrémité du spectre sociopsychologique, dans le groupe de personnes qui résistent au discours dominant, de plus en plus de gens croient que la Terre est plate et qu’un torse reptilien se cache sous les chemises blanches de l’élite. Le problème mondial est de plus en plus considéré de manière unilatérale et simpliste comme le problème d’une élite malveillante et satanique.6

Aux deux extrêmes polaires, les mêmes processus psychologiques sont finalement à l’œuvre : une personne fatiguée et solitaire, dont la vie semble de plus en plus vide et dépourvue de sens, tente de contrôler ses sentiments et ses affects en attribuant la cause de toutes les peurs et de tous les problèmes à un seul petit point. Le camp « mainstream » projette tout le mal sur les anti-vaxeurs et les théoriciens du complot ; le « contre-mouvement » localise tout le mal dans « l’élite malveillante ».7

Une constante des deux côtés est que le mal est d’abord projeté à l’extérieur de soi8. Dans cette mesure, on ne peut que tomber dans l’agressivité et l’impuissance. Le moyen de sortir de cette impuissance n’est pas d’atténuer la lumière du soleil à l’aide de miroirs contrôlables technologiquement dans l’espace ou de faire exploser des bombes au nitrate dans la stratosphère ; notre peur des attaques terroristes ne disparaîtra pas en introduisant un État de surveillance, la haine raciale ne disparaîtra pas en réécrivant les livres d’histoire, la pulsion sexuelle ne deviendra pas moins problématique grâce à l’idéologie woke, et les maladies ne seront pas prévenues par des vaccins à ARNm et des nanotechnologies dans le sang.

Et le moyen de sortir de l’impuissance n’est pas non plus un soulèvement violent contre l’élite. L’élite est le miroir de la population. Elle fait partie du même organisme global. Tant que la vision de l’Humanité et du monde ne changera pas, la population créera toujours la même élite. La principale conclusion est la suivante : la vision rationaliste du monde a fait son temps.

****

Il y a quelques centaines d’années, les gens ont commencé à croire que la pensée rationnelle conduirait à la Vérité. Mais sur ce chemin, c’est la tromperie qui a le plus souvent prévalu. D’une certaine manière, il s’agit simplement d’une conséquence de notre vision rationaliste et mécaniste de l’homme et du monde.

« L’homme est une machine prise dans la grande machine de l’univers ; son but suprême est de s’imposer dans la lutte pour la survie. Pourquoi une telle machine de survie essaierait-elle de dire la vérité ? Les Grecs anciens le savaient déjà : dire la vérité est toujours risqué. Cela réduit vos chances de succès dans le jeu de la survie. Pour une personne rationaliste, la conclusion est vite tirée : seuls les idiots disent la vérité ».

Ainsi, la croyance fanatique en la « rationalité » a étranglé la Vérité. Dans la population. Et dans l’élite. Toute cette quête de rationalité a conduit à ce que j’appelle « le voile de l’apparence » qui est devenu de plus en plus épais et impénétrable dans notre société. Le voile de l’apparence a toujours existé, mais il s’est excessivement développé au cours des derniers siècles. Il devient plus épais que jamais. Nous vivons à l’ère de la propagande et de la manipulation à grande échelle. Les moteurs de recherche comme Google ont d’abord été financés par l’État américain. Et cela pouvait coûter des sommes énormes. Pourquoi un moteur de recherche est-il si intéressant pour l’État ? Parce qu’il est extrêmement utile en tant qu’instrument de propagande.

La propagande tente d’orienter les processus mentaux. Elle veille à ce que l’attention se porte sur une chose et non sur une autre. C’est ce que fait Google. Chaque fois que vous cherchez dans votre vie mentale et que vous donnez une requête à Google, le moteur de recherche vous oriente dans une direction selon un algorithme établi par l’État et vous éloigne d’une autre direction. De nombreuses applications bien connues sur l’Internet sont des instruments de propagande camouflés.

Et cela ne s’arrête pas là. Un exemple : en 2020, les Nations unies ont recruté pas moins de 110 000 « digital first responders »9. Ces personnes ont une mission : discréditer toute personne censée diffuser des « fake news » (fausses nouvelles). Et ces fake news sont définies comme « tout ce qui va à l’encontre de l’idéologie de l’ONU ». L’ONU n’est pas la seule à recruter de tels collaborateurs. Presque toutes les grandes institutions mondiales le font. Chaque jour, des centaines de milliers de personnes s’activent sur Internet pour tenter d’influencer votre opinion en présentant artificiellement certaines opinions comme populaires et « justes » et d’autres comme répréhensibles et erronées.

Les techniques de propagande du 21e siècle sont d’une ampleur tout à fait étonnante. Elles vont du recrutement artificiel d’une foule virtuelle ou réelle (« rent a crowd »10, une forme d’« astroturfing »11) pour donner aux opinions préférées une aura de popularité attrayante à l’action exactement inverse en ralentissant les « likes »12 sur les médias sociaux (« shadowbanning »13) pour faire apparaître les opinions indésirables comme impopulaires et donc inintéressantes.

La question de savoir ce qui est réel et ce qui est apparence devient encore plus floue avec l’essor spectaculaire de l’intelligence artificielle. Faux profils sur l’Internet, chatbots qui se distinguent à peine des personnes réelles lors des conversations, photos artificielles et vidéos profondément truquées — le monde de l’apparence devient de plus en plus difficile à distinguer du monde réel. Ainsi, l’homme du XXIe siècle disparaît dans une galerie des Glaces numérique où l’image réelle et l’image virtuelle se distinguent à peine l’une de l’autre. Et il s’y déplace comme une marionnette sur les fils algorithmiques de maîtres dont il ne voit jamais les yeux. C’est la grande question de l’avenir proche : qui est le maître dans cette salle ? Et comment en sortir ? Cette question se résume à ceci : qu’est-ce que la vérité ?

Où est le point faible dans l’armure du moloch qui tient la condition humaine sous son emprise ? Pour sortir de la captivité des apparences, il faut, en toute logique et dans une certaine perspective, revaloriser un acte que l’homme pouvait accomplir autour des feux de camp de la préhistoire : l’acte de dire la vérité. Cet acte est à la fois la solution à la crise individuelle et à la crise collective dans laquelle se trouve la société.

C’est sur ce point que nous devons porter notre attention : l’art de bien parler constitue le remède logique d’une société malade de ce nouveau type de mensonge que l’on appelle la propagande. Nous vivons une révolution métaphysique, comparable à celle qui a conduit au siècle des Lumières. Cette révolution se résume essentiellement à ceci : une société dirigée par une masse propagandisée est remplacée par une société dirigée par un groupe de personnes reliées entre elles par un discours sincère.

En un sens, cette révolution transforme également les déséquilibres créés par le rationalisme ; elle les transforme à nouveau en relations. Le parler sincère est un parler en résonance — il relie l’âme de l’Homme au monde extérieur ; il rétablit le lien avec ses semblables, son propre corps, ses propres pulsions, la société et la nature. C’est une question importante à notre époque : quelle est la psychologie de l’acte de bien parler ? Quelles sont les différentes façons d’utiliser les mots, et quelle forme d’expression peut percer le voile de l’apparence et inspirer les gens à une époque où ils étouffent sous la manipulation et l’apparence ? Comment maîtriser l’art de la bonne parole ?

[Voir, notamment sur la Vérité :
Chasser les marchands du Temple – Ce qu’est l’Amour]





Amis agriculteurs, prenez note : ils vont essayer de confisquer et abattre vos poules

« N’enregistrez pas vos poules, enlevez vos pancartes d’œufs et fermez vos kiosques de bord de route.

Vous avez le droit de ne pas répondre aux questions.

Alors, lorsque la police, les services municipaux ou toute autre personne viennent frapper à votre porte, vous pouvez simplement dire : “Avez-vous vu le panneau sur ma porte ?”

Ne vous y conformez pas.

N’oubliez pas qu’il n’y a pas de science, pas de conformité. »

Myl traduction

[Voir aussi :
Le but : vous enlever vos poulets
Mise à jour sur la grippe aviaire : signes avant-coureurs de la « propagation » à venir
Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie
« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »
Le gouvernement néo-zélandais exige que les apiculteurs brûlent leurs ruches sous peine de poursuites pénales (dont la note)
Préparent-ils une famine mondiale ?
L’Union européenne s’associe au gouvernement néerlandais pour fermer les fermes laitières, bovines, porcines et avicoles à travers le pays ! Bonne voie vers la famine
Maladie, guerre et famine : le troisième cavalier du mondialisme approche au galop
Pénuries alimentaires, une guerre à venir ?]




Le gouvernement néo-zélandais exige que les apiculteurs brûlent leurs ruches sous peine de poursuites pénales

Le producteur de miel Springbank Honey affirme que les abeilles sont en bonne santé, mais le gouvernement prétend qu’elles sont atteintes de la loque américaine, une maladie bactérienne qui peut affaiblir et tuer les colonies d’abeilles.

L’extinction des abeilles mellifères peut provoquer une crise économique avec le déclin des produits tels que les fruits et les légumes.

Ils tuent les poules, les vaches, les abeilles, les canards, etc. Réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard…

Silvano Trotta

[Note de Joseph : si les êtres humains réalisaient que la peur de bactéries et de supposés virus pathogènes n’est pas justifiée, ils ne céderaient plus devant des mesures prétendument sanitaires (masques, distanciation sociale, confinement, vaccins, extermination d’abeilles, de poulets, de visons, de vaches, etc.) et ne risqueraient pas du subir une famine mondiale artificielle. Voir le dossier Vaccins et virus pour y consulter notamment les articles qui évoquent la réfutation scientifique de la théorie des germes et de sa fille virale et qui montrent que la virologie est une pseudoscience ne suivant nullement la méthode scientifique.
Certains des articles de ce dossier présentent aussi un nouveau paradigme médical, une nouvelle manière de voir et de vivre la santé, la maladie étant désormais comprise comme la conséquence de déséquilibres (par déficiences ou par excès) sur un ou plusieurs plans de l’existence : physique, chimique, électrique, vital, émotionnel/affectif, mental, psychique, et même spirituel. Les bactéries sont alors reconnues comme des auxiliaires vivant habituellement en harmonie avec leurs hôtes végétaux, animaux et humains, y permettant aussi bien l’assimilation de nutriments que le nettoyage ou l’évacuation de déchets divers (biologiques, chimiques…). On découvre également que les prétendus virus pathogènes sont en réalité des productions endogènes de cellules agressées, des déchets génétiques ou protéiques qui doivent être évacuées de l’organisme et dont l’évacuation peut se révéler plus ou moins douloureuse selon la quantité de tels déchets (qui elle-même dépend de l’ampleur ou de la gravité de l’agression — chimique, électromagnétique, émotionnelle, ou autre) par les voies prévues à cet effet : peau, poumons, intestins… au besoin avec recours à la fièvre pour augmenter la transpiration et à des microcontractions musculaires. Ce ne sont nullement des êtres vivants et ne sont bien sûr pas sujets à des mutations (puisque simples molécules éventuellement entourées de l’enveloppe qui en permet plus facilement l’expulsion de la cellule), la variation génétique de ces déchets dépendant de la spécificité génétique du corps qui les expulse.]




Blé et farine modernes : quantité, mais médiocrité nutritive ; le contraire des blés et farines anciens


[Source : alliancebio.fr]

(6 avril 2021)

Qu’est-ce que la farine de blé ancien ?

Blés anciens, farines anciennes, variétés modernes… Depuis quelque temps ces expressions se retrouvent sur le devant de la scène. Et ce n’est sans doute pas un hasard. La tendance de fond est à l’attention sur notre alimentation. Elle nous emmène à nous interroger aux modes de production, à son origine et à sa localité, comme à son évolution.

Sommaire :

Qu’est-ce que
LE BLÉ ANCIEN ?

Avec la création de l’agriculture conventionnelle de l’après-guerre, les semenciers ont sélectionné des variétés de blés améliorés par croisement.

Une tige de plante plus courte et solide, une résistance aux maladies, un grain plus productif qui tombent moins au sol lors de la moisson, des enveloppes faciles à éliminer lors du battage…

Ces variétés ont permis une amélioration de la productivité, ont facilité la culture, et ont permis d’avoir une matière première répondant à la mécanisation des meuniers et boulangers afin de faciliter les préparations et améliorer la productivité :

  • le rendement du blé moderne a fortement augmenté. Il est aujourd’hui trois fois plus élevé que celui des variétés anciennes,
  • la plupart des agriculteurs cultivent une seule sous-espèce de blé panifiable,
  • la grande majorité des pains proposés dans les supermarchés et boulangeries sont fabriqués à partir de blés modernes, le plus souvent avec un travail intensif et rapide de la pâte.

Dans ces créations la santé de la plante comme celle de celui qui consommera sa graine ont été oubliées. Le goût, les saveurs, les spécificités de terroirs des blés ont également été mis au second rang.

Le terme « blés anciens » a été spécifié depuis lors pour faire face à la création de ces « blés modernes ». De plus, une graine est dite « ancienne » lorsqu’elle n’est pas inscrite au Catalogue officiel des semences.

Les blés anciens sont donc des variétés de blés n’ayant pas subi de sélection pour une meilleure productivité ou pour l’industrie agroalimentaire. Leur grande diversité génétique naturelle leur permet de s’adapter à l’environnement qui est en perpétuel changement.

Qu’est-ce que
LA FARINE ANCIENNE ?

Une farine ancienne est une farine réalisée par des méthodes traditionnelles, avec un grain issu d’une plante n’ayant pas subi de transformation forcée.

La méthode d’excellence d’une farine ancienne est l’utilisation d’une meule de pierre en granit.

Ce procédé ancestral d’écrasement des grains avec une pierre plate sur une autre pierre servant de base est utilisé depuis l’Homme de Cro-Magnon il y a plus de 25 000 ans. [NDLR À vérifier, car il semble que l’agriculture de date que de quelques milliers d’années, du moins selon l’Histoire officielle.]

Ce système amélioré depuis, mais respectant ce même procédé est aujourd’hui la manière dont nous avons choisi de réaliser notre farine. Nos meules de pierres sont en granit monobloc du Massif du Sidobre, dans le Tarn. Réalisé par les frères Astrié : les deux meules sont en légère lévitation pour dérouler délicatement le grain sans le compacter en l’écrasant. L’entièreté du grain avec tous ses éléments — l’amande, le son et le germe — est écrasée doucement. Le grain n’est pas chauffé ni oxydé. Cette méthode donne une mouture de farine d’une texture unique et d’une qualité incomparable.

Quels sont les avantages
DES BLÉS ANCIENS ?

  • Les blés anciens présentent un avantage majeur : leur digestibilité.

Le gluten (terme générique pour désigner les protéines présentes dans les grains) des blés anciens et des blés modernes n’est pas le même. [Les protéines] des blés anciens moins complexes, moins « dures », sont celles que nous consommons depuis des dizaines de milliers d’années.

  • Les variétés anciennes ont une qualité nutritionnelle supérieure.

N’ayant pas été créé pour des spécificités précises comme leurs cousins « modernes », ce qu’ils sont est le reliquat de ce qu’ils ont développé tout au long de leurs histoires. Leurs capacités d’adaptation leur permettent de manifester la diversité des expressions de la variété de leurs gènes.

  • Ils révèlent la spécificité de leurs terroirs.

Les différents blés anciens se sont développés au fil de l’histoire selon des climats et des types de sols particuliers. Ils en sont donc l’image des territoires les plus hétérogènes.

  • Ils participent à la préservation de la diversité des espèces.

La biodiversité que nous offre la nature est synonyme de richesse, et doit être préservée. Les sélections participent à l’évincement de certaines variétés pour lesquelles ont ne sait voir leurs bénéfices pour certains usages, ou pour la beauté de ce qu’elles représentent. Ils sont arrivés jusqu’à nos jours par la plus belle des sélections qui soit : celle de l’amélioration et de l’adaptabilité au fil du temps.

Et si à ces variétés de blés anciens on ajoute le procédé de la farine sur meule on obtient une synergie des bénéfices. Contenant plus de minéraux et d’enzymes du grain, la farine ancienne présente des saveurs plus développées, des propriétés en plus grand nombre, et une meilleure assibilation des nutriments.

Notre farine de blé ancien
ROUGE DE BORDEAUX

Cette farine de blé T80 est réalisée à partir de la variété de blé ancien « Rouge de Bordeaux ». La variété Rouge de Bordeaux doit son nom à l’épi qui à maturité est rouge brun, avec un grain aux reflets rouge.

C’est à la fin des années 1970 que cette semence de blé Rouge de Bordeaux a été retrouvée dans le grenier d’un particulier. Cette variété de blé a commencé à se répandre il y a une quinzaine d’années entre Gers et Lot-et-Garonne.

Ce blé ancien révèle des caractéristiques typiques, celles de nos sols, de son histoire.

La farine issue de ce blé ancien possède de bonnes propriétés boulangères, et comme la plupart des blés anciens il offre une palette de goût importante et contient des glutens plus digestes. Elle vous permettra de réaliser de délicieuses préparations traditionnelles et rustiques.

Ce blé est intéressant d’un point de vue nutritionnel, car notamment riche en bêta-carotènes.

C’est une farine de grande qualité qui est très appréciée et très recherchée.
C’est d’ailleurs notre meilleure vente en ligne, profitez-en !

Ou acheter en ligne de la farine bio
DE BLÉ ANCIEN DIRECT MINOTERIE ?

Vous pouvez trouver nos produits dans nos réseaux de distribution près de chez vous grâce à l’espace « Retrouvez nos produits ».

Notre espace e-boutique vous permet également d’acheter nos farines de froment, et nos graines variées en direct.




Sortir de la Caverne

[Source : Reaction19WebTV via PG]

Table Ronde avec Astrid Stuckelberger et Chloé Frammery.




Briser l’omerta autour de l’anorexie des jeunes athlètes

[Source : mondialisation.ca]

Par Clara Lesoille

Le livre « Regarder Devant »  paru  en avril 2024 aborde différentes difficultés de santé mentale que l’on peut rencontrer en tant que sportive, mais aussi en tant qu’étudiante, notamment les troubles du comportement alimentaire.  

J’ai écrit ce livre au cours de l’été 2023, à la suite d’une énième blessure qui fut un élément déclencheur pour moi. Cela faisait plus d’un an que mon entourage me taquinait et tentait de me remonter le moral en me disant « au moins, tu pourras écrire un livre sur ton parcours et comment tu as surmonté tout ça ». En effet, j’ai traversé des périodes difficiles, notamment lorsque je me suis rompue les ligaments croisés des deux genoux en même temps en 2022, pour ensuite me fracturer le bassin à ma reprise de la course à pied. 

Comme beaucoup de sportifs, je suis passée par beaucoup de remises en question, de doutes, de peur, de désespoir et de sentiment de solitude. Aujourd’hui, l’omerta autour des problèmes de santé mentale dans le sport de haut-niveau commence à être brisée ; la parole se libère autour de ces sujets. En me lançant dans l’écriture de « Regarder Devant », j’ai souhaité apporter mon infime contribution à cette émancipation.

Selon moi, le sport est une pratique merveilleuse qui rassemble, unit, favorise les rencontres et le partage. Il permet aussi de se surpasser, d’apprendre à connaître son corps, de se sentir vivant. Néanmoins, cette sensation de vie et de liberté qu’il procure peut aussi devenir addictive, voire malsaine. En cherchant à faire toujours plus, toujours mieux, nous mettons en place, sans même nous en rendre compte, une exigence de plus en plus sévère envers nous-même, au point d’en oublier l’essence première de notre pratique : le plaisir. Malheureusement, chez les jeunes filles notamment, cette recherche de perfection se traduit souvent dans notre rapport à notre corps. S’affiner de plus en plus et perdre chaque jour davantage de poids, dans un but à la fois de performance sportive et d’esthétique pour avoir l’impression de correspondre aux normes sociales attendues, peut très vite devenir dangereux. 

C’est comme une cage qui se referme progressivement sur nous même : avant d’avoir le temps de nous en rendre compte, nous sommes déjà prisonnières.

Pourtant, les troubles du comportement alimentaire restent encore un domaine tabou dans le monde de l’athlétisme, et bien d’autres sports où le poids à un impact significatif sur la performance (danse, gymnastique, escalade, judo, natation synchronisée…). 

Les athlètes sont amenés à beaucoup se comparer, souvent à des physiques qui ne sont en réalité pas sains. Il est difficile de faire la distinction entre un corps « affuté », en forme et en bonne santé, d’un corps qui est le résultat de privations alimentaires. Pour se rapprocher de notre perception du « corps parfait », nous sommes capables de nous mettre tellement de pression et de restrictions, sur le plan alimentaire, mais également de l’entraînement sportif et des études, que tout cela ne laisse plus aucune place pour les amis, le plaisir, les distractions. Tout peut très vite dégénérer et prendre des proportions que nous étions loin d’imaginer, parfois jusqu’à des dépressions sévères. L’entourage se sent alors complètement démuni et ne sait comment intervenir. En écrivant mon livre, je me disais que s’il pouvait aider ne serait-ce qu’une jeune fille qui traversait des moments de désespoir similaires aux miens, alors il serait-utile. J’espère qu’il pourra aussi être un soutien pour des familles prises au dépourvu face à ces troubles encore mal connus et difficilement compris.

En outre ces problématiques, bien que récurrentes, ne font l’objet que de très peu de prévention. Au cours de mon cursus sportif, j’ai eu très peu de discussion et de mise en garde autour de l’importance de la santé mentale, de l’équilibre de vie, des dangers des restrictions alimentaires et leur lien avec l’aménorrhée et la perte de densité osseuse. Aujourd’hui, avec du recul, je ne regrette rien dans mon parcours car j’estime qu’il m’a permis d’apprendre beaucoup sur moi-même et m’a fait grandir. 

Toutefois, je pense qu’il serait intéressant d’introduire davantage de dialogue au sein des fédérations sportives afin d’avertir les jeunes athlètes de tous les risques qu’elles prennent en cherchant à perdre du poids. Il me tenait un cœur de véhiculer ce message, pas seulement dans mon groupe d’amis ou mon groupe d’athlétisme. J’espère que mon livre participera à inciter les fédérations à introduire plus d’échange à propos de l’alimentation, de la santé mentale, et de la nécessité de laisser évoluer son corps lors de la puberté sans vouloir contrer ce processus naturel. J’ai aussi espoir qu’il puisse aider certains entraineurs à prendre conscience de l’importance de leurs mots et des remarques qu’ils peuvent avoir sur le physique de leurs athlètes. 

En effet la puberté est une étape très difficile en tant que sportive et qui peut beaucoup influer sur les performances, c’est pourquoi il est tentant de chercher à l’éviter et de garder un corps de petite fille. En s’empêchant de devenir une femme, nous avons tout d’abord un sentiment de contrôle et sur nous même, sur la vie. 

L’anorexie est une maladie mentale qui fait des ravages car cette emprise euphorique nous place un masque opaque sur la réalité : nous nous tuons nous-mêmes à petit feu. Le déni est une phase qui peut durer des années entières, où nous sommes persuadées que tout va bien, et avons un sentiment de supériorité stimulant. Les conséquences physiques, comme les fractures de fatigue à répétition, mais aussi mentales comme l’absence de motivation pour toute activité due au manque d’énergie et à l’obsession alimentaire, arrivent généralement quelques années plus tard. 

J’ai été beaucoup touchée personnellement par cette conviction que la perte de poids permettait de courir plus vite. J’étais incapable de prendre du recul et réaliser que je me mettais de plus en plus en danger en m’entrainant autant, alors que je m’alimentais si peu. Mon entourage a essayé de me faire ouvrir les yeux sur la situation mais je restais entêtée. Finalement, quand j’ai reconnu que je ne maîtrisais plus rien et que je me sentais complètement perdue, je n’ai pas su faire marche arrière. Reprendre du poids était inenvisageable pour moi, consulter un psychologue une perte de temps et d’argent. J’essayais de remettre en place des régimes, ce qui renforçait le cycle privations – compensations. Alors que je réalisais mes meilleures performances sportives, que mes résultats scolaires étaient très satisfaisants, je sombrais de plus en plus. Les crises de boulimie se multipliaient, me vidaient de mon énergie et de mon estime de moi-même. Je culpabilisais beaucoup et avais extrêmement honte de ne pas parvenir à me contrôler, ce qui me poussait à me replier de plus en plus sur moi-même par peur de ne pas être assez bien pour les autres. Je craignais les rencontres sociales car elles impliquaient généralement des repas en groupe, ce qui était une torture mentale. Chaque bouchée augmentait ma culpabilité de manger, ma peur de grossir, mon anxiété de rapidement trouver des toilettes dès la fin du repas et de réussir à tout vomir. Je me sentais si seule dans ces troubles, si anormale. 

Pourtant, en me renseignant, j’ai réalisé que j’étais bien loin d’être la seule impactée par l’anorexie-boulimie. Une très grande majorité de femme a déjà expérimenté une forme de trouble alimentaire : orthorexie (contrôle excessif de toutes les calories et obsession pour la nourriture saine), hyperphagie (ingestion d’une très grande quantité de nourriture dans un laps de temps très court), ou autre, car ils sont très reliés à la gestion des émotions et au vécu. En racontant mon parcours de manière sincère et légèrement auto-dérisoire, je souhaite montrer qu’il n’y a pas à en avoir honte. Ce sont des maladies mentales que nous pouvons assumer comme des maladies physiques. 

Nous avons le droit d’en parler, nous sommes légitimes d’être accompagnées pour nous en sortir. En échangeant avec des amies de l’athlétisme ou de l’INSA mon école d’ingénieurs, j’ai réalisé à quel point nous demeurons pudiques à ces sujets. Lorsque j’ai commencé à être sincère à propos de mes troubles du comportement alimentaires, beaucoup d’entre elles m’ont témoigné être également impactées d’une façon ou d’une autre. Mais nous continuons à chercher à les cacher, alors que c’est la parole qui, petit pas par petit pas, permet de les dédramatiser et les mettre de côté.  C’est pourquoi, en écrivant ce livre je souhaitais également attirer l’attention sur l’importance de prendre en considération les premiers signes de troubles du comportement alimentaire. Quand les prémices d’hyper-contrôle apparaissent, nous avons généralement davantage d’emprise pour revenir en arrière. En postface ma petite sœur témoigne à ce sujet : elle fut aussi touchée par une forme d’anorexie, mais voyant à quoi cela avait abouti chez moi, a su faire volte-face à temps.

De plus j’espère également aider certaines jeunes filles à ouvrir les yeux sur l’importance d’agir rapidement et de ne pas attendre des années comme je l’ai fait. En repoussant les problèmes à plus tard, on laisse juste sa santé mentale et physique se dégrader de plus en plus. J’ai toujours voulu me persuader que je pourrais m’en sortir sans accompagnement extérieur. Cela a juste abouti à faire souffrir ma famille, et me torturer psychologiquement de ne pas parvenir à changer pour cesser de leur faire du mal. J’ai attendu d’atteindre un stade où je ne souhaitais plus du tout me réveiller le matin, où je n’imaginais plus aucune perspective, pour accepter de consulter un psychologue. Au début, les séances me décourageaient car je n’avais pas du tout l’impression d’avancer, au contraire. Après chaque séance, je pensais à l’argent et au temps investi alors que j’avais la sensation de n’avoir rien appris et que parler à une inconnue ne changeait en rien la situation. 

Il n’existe malheureusement pas de solution miracle pour résoudre les crises de boulimie en une journée. Retrouver une relation saine avec la nourriture et le plaisir associée demande beaucoup de patience et de persévérance. Selon moi, le travail sur soi nécessaire pour expliquer les causes des troubles du comportement alimentaires, apprendre à les appréhender et à se connaître, à souligner ses qualités et ses forces plutôt que ses faiblesses, est extrêmement difficile à réaliser seule. La thérapie impose un cadre extrêmement dur à accepter au début. J’ai arrêté avec la première psychologue que j’ai vue, car je me sentais trop mal à l’aise vis à vis de ces douces paroles sur la bienveillance. 

En recherchant un nouveau psychologue spécialisé dans les troubles du comportement alimentaires de ma propre initiative (et non celle de mes parents), je pense avoir réellement commencé à me battre plutôt que de subir. L’anorexie est sournoise car elle s’assimile à une voix dans notre tête, à une partie de nous-même. Pourtant, la maladie doit être dissociée du patient. Même si nous avons l’impression de lutter contre nous-même, en vain, ce combat en vaut la peine. Je trouve très effrayant de débuter une thérapie sans savoir le temps nécessaire pour aller mieux, de plonger dans l’inconnu. Pourtant aujourd’hui je souhaite encourager toute personne qui sent que sa santé mentale est fragile à faire ce premier pas. Au bout de plusieurs mois, j’ai commencé à voir des progrès. Un an après, j’étais déjà très fière de mon évolution, et même étonnée de constater à quel point ma vision des choses avait changé. J’accordais beaucoup plus de bienveillance à mon corps, j’acceptais progressivement la nécessité de ma prise de poids, les crises diminuaient de plus en plus. Si les premières séances avec mon nouveau psychologue étaient laborieuses, ma motivation à continuer était ce symbole de me battre pour aller mieux. Et j’espère qu’en expliquant mon parcours et mes expériences, j’incite d’autres personnes à ne pas craindre la thérapie. D’essayer avec un psychologue, de changer si besoin, de persévérer. La fameuse “lumière au bout du tunnel » n’est pas qu’un mythe, il faut s’accrocher et regarder devant.

Par ailleurs j’ai aussi tenté de me persuader qu’en étant capable d’échanger avec ma famille et mes amis proches je faisais un grand pas vers la guérison et que les choses allaient s’arranger de cette manière. Je ne voyais pas en quoi un psychologue pourrait être plus compétent que ces personnes qui me connaissent bien et auraient des conseils plus adaptés à mon cas particulier de sportive de haut niveau.

 Mais j’ai réalisé plus tard que ce n’était ni leur rôle ni dans leurs compétences : je les entraînais peu à peu dans ma chute sans le vouloir. Je sentais juste que mes comportements étaient au-delà de mon contrôle, que je ne savais les expliquer même avec tous les efforts du monde. Mais si j’étais dans l’incapacité de comprendre mes propres émotions, mes proches pas davantage ! Aujourd’hui je pense que la décision de démarrer une thérapie a été une des meilleures de ma vie : c’est ce qui m’a permis de dissocier l’amour de mes proches et leur réconfort de mon processus de guérison. C’est ce qui m’a permis de mieux me connaître, de comprendre et d’accepter mes troubles pour les vaincre progressivement, et finalement de partager à nouveau des moments de joie et de bonheur avec ma famille et mes amis.

 A travers mon livre je souhaitais les remercier profondément de m’avoir soutenu durant ces périodes difficiles, d’avoir toujours été là pour moi même quand ils ne savaient pas quoi faire. Je m’en suis beaucoup voulu de les avoir fait souffrir et j’espère que cette prise de recul sur les vingt premières années de ma vie permet aussi d’y voir plus clair dans tout ce qu’il peut se passer dans le cerveau d’une jeune fille. J’avais besoin d’expliquer ma perception des choses à l’instant t, les raisons de mon égoïsme, inévitablement engendré par l’obsession alimentaire. J’ai eu la chance d’être extrêmement bien entourée, autant par mes proches que par des professionnels de santé comme mon kiné, et je pense qu’il est important de dire merci et d’exprimer sa reconnaissance. 

S’il y a un message que je souhaite communiquer aux parents d’adolescents touchés par les TCA, c’est qu’il n’existe pas de conduite parfaite à adopter. Le plus important c’est d’être présent, d’écouter, et faire savoir qu’on est là si besoin. Comme je l’ai expliqué, le chemin vers la guérison est grandement facilité par la thérapie selon mon expérience, mais chacun demeure différent. S’il est pour moi important d’encourager à commencer une thérapie, on ne peut pas soigner quelqu’un qui ne veut pas être soigné, et il faudra peut-être laisser du temps à la personne touchée avant qu’elle soit prête à se battre.

Après la parution du livre, j’ai eu l’occasion de passer dans l’émission des Maternelles sur France TV afin de témoigner pour les jeunes parents à propos des troubles du comportement alimentaire. Mon cas était décrit presque comme anodin : je n’ai jamais été hospitalisée et bien que je sois descendue à un IMC de 16, mon corps n’a pas atteint certains cas d’anorexie très sévère où on ne voit plus que des os. Même si mon état de santé a conduit à des blessures conséquentes j’ai eu la chance de “bien m’en sortir”. C’était pour moi une expérience très enrichissante d’échanger sur ce plateau TV à propos de l’anorexie/boulimie, du perfectionnisme, de l’estime de soi et l’impression de toujours devoir faire mieux pour être accepté en société. 

Par la suite une jeune fille m’a contactée pour me dire que ses parents lui avaient acheté mon livre après m’avoir vu dans les maternelles. Elle m’a confié le garder sur sa table de nuit car il lui donnait de l’espoir. Je ne saurais dire comme ces mots m’ont touchée et m’ont procuré une des plus grandes joies possibles : celle d’avoir l’impression d’être utile et d’aider. C’était pour moi un objet un des objectifs principaux : “briser l’omerta autour de l’anorexie des jeunes athlètes”.

En conclusion, la publication de « Regarder devant » symbolise pour moi un pas de plus dans mon chemin vers la guérison, et un moyen d’ouvrir le dialogue sur de nombreuses problématiques de santé mentale dans le milieu de l’athlétisme notamment. J’ai longtemps pensé conserver mon anonymat et utiliser un pseudonyme, mais en échangeant avec diverses personnes, j’ai réalisé que j’assumais mon histoire, et que je souhaitais que mes futures lectrices et lecteurs puissent mettre un visage sur mon récit. Je voulais qu’ils puissent se sentir compris et accompagnés s’ils se trouvaient dans une situation similaire à la mienne.


Pour aller plus loin :

https://www.mondialisation.ca/sportive-a-ladolescence-je-suis-devenue-anorexique/5689788?doing_wp_cron=1719326644.9523110389709472656250

 https://youtu.be/LnAq7iveiTs?feature=shared  émission les MATERNELLES   10 avril 2024 

 Couverture et présentation amazon.fr

https://www.michalon.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=79494

Ce livre est disponible dans plusieurs librairies et Amazon.fr, Amazon.ca….

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Clara Lesoille, Mondialisation.ca, 2024




L’édulcorant artificiel Néotame peut endommager votre intestin

[Source : articles.mercola.com ou media.mercola.com]

Analyse du Dr. Joseph Mercola

L’HISTOIRE EN UN COUP D’ŒIL

  • Le néotame, un édulcorant artificiel chimiquement similaire à l’aspartame, peut gravement endommager l’intestin humain et la santé générale de l’intestin.
  • Non seulement le néotame a provoqué la mort des cellules intestinales, mais il a également endommagé les bactéries que l’on trouve couramment dans l’intestin.
  • Le néotame a provoqué la détérioration de bactéries intestinales saines et l’invasion de la paroi intestinale, ce qui pourrait entraîner le syndrome du côlon irritable et la septicémie.
  • Des recherches antérieures menées par les scientifiques ont montré que d’autres édulcorants artificiels, notamment la saccharine, le sucralose et l’aspartame, pouvaient nuire de la même manière à l’intestin.
  • Les édulcorants artificiels sont également liés à d’autres risques pour la santé, notamment un risque accru de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires, de cancer, d’anxiété et de mortalité chez les adultes.

Le néotame, un édulcorant artificiel chimiquement similaire à l’aspartame,1 peut gravement endommager l’intestin humain et la santé générale de l’intestin.2 Parfois mentionné sur les étiquettes des ingrédients alimentaires sous le nom de E961, le néotame est un nouveau venu relativement récent sur le marché des édulcorants artificiels qui, malgré les préoccupations sanitaires bien connues, devrait atteindre une valeur de marché mondial de 3 milliards de dollars d’ici la fin de 2025.3

Le néotame, développé en 2002 comme alternative à l’aspartame, est jusqu’à 13 000 fois plus sucré que le sucre4 et est largement utilisé dans les boissons, les sauces, les sucreries, les aliments salés et les chewing-gums. Pourtant, « malgré l’utilisation généralisée du néotame dans le monde, il existe étonnamment peu d’études sur les effets biologiques et physiologiques de cet édulcorant », ont écrit des chercheurs dans la revue Frontiers in Nutrition.5

L’équipe de l’université Anglia Ruskin de Cambridge, en Angleterre, a découvert que le néotame présente de graves risques pour la santé intestinale, notamment en provoquant la détérioration de bactéries intestinales saines.6

Le néotame peut endommager les microbes de l’intestin, entraînant le syndrome du côlon irritable et la septicémie

L’étude in vitro a utilisé des modèles de la muqueuse intestinale (cellules Caco-2) et des bactéries intestinales (Escherichia coli et Enterococcus faecalis) pour examiner les effets de l’exposition au néotame. Non seulement le néotame a provoqué la mort des cellules intestinales, mais il a également endommagé les bactéries que l’on trouve couramment dans l’intestin.

Les dommages causés à l’épithélium intestinal ont diminué lorsque les chercheurs ont réduit l’expression d’un récepteur gustatif spécifique, T1R3, ce qui suggère que l’impact du néotame pourrait être lié aux voies de perception gustative. Comme l’indique un communiqué de presse de l’université Anglia Ruskin :7

« L’étude est la première à montrer que le néotame peut entraîner la maladie de bactéries intestinales auparavant saines et l’invasion de la paroi intestinale, ce qui peut entraîner des problèmes de santé tels que le syndrome du côlon irritable et la septicémie, ainsi qu’une rupture de la barrière épithéliale, qui forme une partie de la paroi intestinale. »

Le néotame a également perturbé la barrière intestinale, entraînant une augmentation des fuites et une diminution de la présence de claudine-3, une protéine importante pour la liaison cellulaire, toujours par le biais d’un mécanisme dépendant de T1R3. Dans des expériences impliquant des bactéries intestinales, le néotame a augmenté la formation de biofilms nocifs, ce qui a encore réduit la viabilité de la paroi intestinale, et a augmenté la capacité d’E. coli et d’E. faecalis à adhérer aux cellules intestinales et à les envahir.8

Selon l’auteur de l’étude, Havovi Chichger, professeur associé en sciences biomédicales à l’université Anglia Ruskin, « lorsque les bactéries forment un biofilm, elles se regroupent pour se protéger, ce qui les rend plus résistantes aux antibiotiques. Notre étude montre également que le néotame augmente la capacité de l’E. coli à envahir et à tuer les cellules de l’intestin humain. »9

De plus, même la consommation de petites quantités de néotame pourrait être toxique. Chichger a déclaré : « Même lorsque nous avons étudié le néotame à de très faibles concentrations, 10 fois inférieures à la dose journalière admissible, nous avons constaté une rupture de la barrière intestinale et une évolution des bactéries vers un comportement plus néfaste, notamment une invasion accrue des cellules saines de l’intestin entraînant la mort des cellules. Cela peut être lié à des problèmes tels que les maladies de l’intestin irritable et la septicémie. »10

L’aspartame et le sucralose peuvent également endommager votre intestin

Des recherches antérieures menées par les scientifiques ont montré que d’autres édulcorants artificiels, notamment la saccharine, le sucralose et l’aspartame, pouvaient nuire de la même manière à l’intestin. L’auteur de l’étude, Havovi Chichger, professeur associé en sciences biomédicales à l’université Anglia Ruskin, a expliqué :11

Les effets sur la santé des édulcorants tels que la saccharine, le sucralose et l’aspartame sont de plus en plus connus, et nos travaux antérieurs ont démontré les problèmes qu’ils peuvent causer à la paroi de l’intestin et les dommages causés aux « bonnes bactéries » qui se forment dans l’intestin.

Cela peut entraîner toute une série de problèmes de santé potentiels, notamment des diarrhées, des inflammations intestinales et même des infections telles que la septicémie si les bactéries pénètrent dans la circulation sanguine. Il est donc important d’étudier également les édulcorants introduits plus récemment et nos nouvelles recherches démontrent que le néotame provoque des problèmes similaires, notamment la maladie des bactéries intestinales.

Il est essentiel de comprendre l’impact de ces changements pathogènes qui se produisent dans le microbiote intestinal. Nos résultats démontrent également la nécessité de mieux comprendre les additifs alimentaires courants et les mécanismes moléculaires qui sous-tendent les effets négatifs potentiels sur la santé ».

En 2022, une étude publiée dans Microorganisms a également révélé que la consommation de sucralose — en « quantités bien inférieures à la DJA [dose journalière admissible] suggérée »12 — pendant seulement 10 semaines suffisait à induire une dysbiose intestinale et à modifier les taux de glucose et d’insuline chez de jeunes adultes en bonne santé.13

Les bactéries les plus affectées par le sucralose semblent appartenir principalement à l’embranchement des Firmicutes, qui jouent un rôle central dans le métabolisme du glucose et de l’insuline. Mais ce n’est pas tout. Des études animales suggèrent que le microbiome intestinal modifié par le sucralose pourrait être impliqué dans l’inflammation de l’intestin et du foie, ainsi que dans le cancer. Selon les chercheurs de l’étude Microorganisms :14

« Une étude chez la souris a montré que l’ingestion de sucralose pendant six semaines augmente l’abondance relative des bactéries appartenant à l’embranchement des Firmicutes, telles que Clostridium symbiosum et Peptostreptococcus anaerobius.

Notamment, la dysbiose intestinale induite par le sucralose semble également aggraver la colite induite par l’azoxyméthane (AOM)/le sulfate de dextran sodique (DSS) et le cancer colorectal associé à la colite chez ces animaux.

De même, l’ingestion de sucralose a entraîné une dysbiose intestinale et des changements protéomiques prononcés dans le foie des souris, où la plupart des protéines surexprimées étaient liées à une inflammation hépatique accrue. »

Les édulcorants artificiels interfèrent avec l’activité normale des bactéries intestinales

Les chercheurs ne font que commencer à explorer la relation complexe entre les microbes et la santé ou la maladie chez l’homme. Cependant, les effets des microbes intestinaux ne s’appliquent pas seulement au tractus gastro-intestinal. Ils interagissent avec le système nerveux central par l’intermédiaire de l’axe microbiote-intestin-cerveau, une autoroute de l’information à double sens qui implique des voies neuronales, immunitaires, endocriniennes et métaboliques.15

En bref, si vous tenez à votre santé globale, il est essentiel de prendre soin de la santé de votre intestin, ce qui implique d’éviter les édulcorants artificiels. Une autre étude, publiée dans la revue Molecules16, a révélé que plusieurs édulcorants artificiels approuvés et considérés comme sûrs par la Food and Drug Administration des États-Unis causent des dommages à l’ADN des bactéries intestinales et interfèrent avec leur activité normale et saine. Les édulcorants artificiels inclus dans cette étude étaient les suivants :

Édulcorant artificiel Nom de marque
Aspartame NutraSweet, Spoonful, Canderel, Equal, NatraTaste Blue
Sucralose Splenda, Zerocal, Sukrana, SucraPlus, Candys, Cukren et Nevella
Saccharine Sweet ’N Low, Sweet Twin, Sugar Twin, Necta Sweet
Néotame Newtame
Advantame (Pas de noms de marque)
Acésulfame potassium-k Sunnette, Sweet One, ACE, ACE K, Sweet ’N Safe

Les chercheurs ont conclu que tous ces édulcorants « avaient un effet toxique et stressant, rendant difficile la croissance et la reproduction des microbes intestinaux ». Les effets sur la santé de l’intestin peuvent à leur tour affecter la capacité de l’organisme à traiter le sucre ordinaire et les autres glucides. Selon cette étude, la limite toxique pour ces édulcorants artificiels semble être d’environ 1 milligramme par millilitre (mg/mL).

Ariel Kushmaro, professeur de biotechnologie microbienne à l’université Ben-Gurion et principal auteur de l’étude, a déclaré à Business Insider :

« Nous ne prétendons pas qu’il est toxique pour les êtres humains. Nous affirmons qu’il pourrait être toxique pour les bactéries intestinales et que, par conséquent, il aura une influence sur nous. »17

Les dommages spécifiques causés par les édulcorants artificiels sont les suivants :

  • La saccharine a causé les dommages les plus importants et les plus étendus, présentant à la fois des effets cytotoxiques et génotoxiques, ce qui signifie qu’elle est toxique pour les cellules et qu’elle endommage l’information génétique dans la cellule (ce qui peut provoquer des mutations).
  • On a constaté que le néotame provoquait des perturbations métaboliques chez les souris et augmentait les concentrations de plusieurs acides gras, lipides et cholestérol. Plusieurs gènes de l’intestin ont également été diminués par cet édulcorant artificiel.
  • L’aspartame et l’acésulfame potassium-k — ce dernier étant couramment présent dans les compléments alimentaires pour sportifs — se sont tous deux avérés causer des dommages à l’ADN.

Les édulcorants artificiels peuvent également nuire à votre cerveau

Les auteurs de l’étude Frontiers in Nutrition ont souligné que les effets négatifs du néotame sur la « relation entre l’épithélium et le microbiote dans l’intestin ont le potentiel d’influencer une série de fonctions de l’intestin, ce qui entraîne une mauvaise santé de l’intestin qui a un impact sur une série de conditions, y compris les maladies métaboliques et inflammatoires, la douleur neuropathique et les conditions neurologiques ».18

L’aspartame, parent du néotame, fait partie des édulcorants artificiels particulièrement connus pour leur neurotoxicité. Lorsque vous consommez de l’aspartame, il est décomposé en acide aspartique, en phénylalanine — un précurseur des neurotransmetteurs monoaminergiques — et en méthanol, qui peuvent avoir des effets « puissants » sur votre système nerveux central, selon les chercheurs du Florida State University (FSU) College of Medicine.19

Leur étude, publiée dans la revue PNAS, établit un lien entre la consommation d’aspartame et l’anxiété et, pire encore, révèle que les changements en matière de santé mentale se transmettent aux générations futures. La dose journalière maximale d’aspartame recommandée par la FDA est de 50 milligrammes par kilogramme. L’étude de la FSU a consisté à faire boire à des souris de l’eau contenant de l’aspartame à une dose correspondant à environ 15 % de la dose journalière maximale recommandée par la FDA pour l’homme.

La dose était équivalente à celle d’un humain buvant quotidiennement six à huit canettes de soda light.20 Les souris ont consommé de l’eau contenant de l’aspartame pendant 12 semaines, ce qui a entraîné une « anxiété robuste et dépendante de la dose ».21 « Il s’agissait d’un trait de caractère ressemblant à une anxiété si robuste que je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ne s’attendait à le voir », a déclaré l’auteur de l’étude, Sara Jones. « C’était tout à fait inattendu. D’habitude, on observe des changements subtils. »22

L’OMS déconseille les édulcorants artificiels pour la perte de poids

Beaucoup pensent qu’ils font du bien à leur santé en remplaçant le sucre par des édulcorants artificiels, mais c’est tout le contraire. Même l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déconseille l’utilisation de ces édulcorants de synthèse pour perdre du poids.

Une étude systématique et une méta-analyse menées par l’OMS ont révélé « qu’il n’existe pas de consensus clair sur l’efficacité des édulcorants non sucrés pour la perte ou le maintien du poids à long terme, ou sur le lien entre ces édulcorants et d’autres effets à long terme sur la santé lorsque les apports sont inférieurs à la DJA ».23

En mai 2023, l’OMS est allée encore plus loin en publiant une nouvelle directive qui déconseille l’utilisation d’édulcorants non sucrés (ENS) pour le contrôle du poids, car ils n’offrent aucun avantage à long terme en matière de réduction de la graisse corporelle chez les adultes et les enfants.24 Francesco Branca, directeur de l’OMS pour la nutrition et la sécurité alimentaire, s’est exprimé dans un communiqué de presse :

« Remplacer les sucres libres par des ENS n’aide pas à contrôler le poids à long terme. Les gens doivent envisager d’autres moyens de réduire leur consommation de sucres libres, comme la consommation d’aliments contenant des sucres naturels, tels que les fruits, ou d’aliments et de boissons non sucrés. Les sucres naturels ne sont pas des facteurs alimentaires essentiels et n’ont aucune valeur nutritionnelle. Pour améliorer leur santé, les gens devraient réduire complètement le goût sucré de leur alimentation, et ce dès le plus jeune âge. »

L’examen systématique de l’OMS a également révélé « des effets indésirables potentiels liés à l’utilisation à long terme des ENS, tels qu’un risque accru de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de mortalité chez les adultes ». La recommandation s’applique non seulement à l’aspartame, mais aussi à d’autres édulcorants artificiels, notamment l’acésulfame K, l’advantame, les cyclamates, le néotame, la saccharine et le sucralose.

Une étude de cohorte basée sur la population, publiée en 2022 dans PLOS Medicine et portant sur 102 865 adultes, a également révélé que les édulcorants artificiels — en particulier l’aspartame et l’acésulfame-K — étaient associés à un risque accru de cancer, notamment de cancer du sein et de cancers liés à l’obésité.25

Comment renoncer aux édulcorants artificiels ?

Si vous êtes accro aux édulcorants artificiels mais que vous voulez les abandonner pour protéger votre santé, la vidéo ci-dessus montre comment utiliser les techniques de liberté émotionnelle (EFT), un outil d’acupression psychologique, lorsque vous sentez venir une envie de fumer. Elle peut vous aider à surmonter l’envie de consommer un édulcorant artificiel toxique.

Les aliments acides, comme les légumes fermentés, ou l’eau additionnée de jus de citron sont d’autres moyens naturels de lutter contre les fringales. Lorsque vous ressentez l’envie de manger quelque chose d’artificiellement sucré, prenez un verre d’eau ou de thé additionné de jus d’agrumes, ce qui est bien plus sain. Vous pouvez également essayer de manger un fruit, dont beaucoup sont naturellement sucrés et peuvent remplacer avantageusement les envies de sucreries.

Vous devez également veiller à lire les listes d’ingrédients figurant sur les emballages des aliments et des boissons. Les édulcorants artificiels ne se trouvent pas seulement dans les sodas light et les produits sans sucre, mais aussi dans des aliments auxquels on ne s’attend pas, comme les yaourts, les céréales pour le petit-déjeuner, les condiments et les produits de grignotage.

Sources and References




Quelques éléments sur les stratégies de contrôle mental des masses

[Source : arcaluinoe.info]

Par Calistrat Marvin Atudorei

Ce n’est plus un secret pour personne que derrière les gouvernements du monde se cache depuis au moins 100 ans un gouvernement invisible qui cherche par tous les moyens à prendre le contrôle total de l’Humanité. Je rappelle ici les paroles du président américain Théodore Roosevelt qui, en 1912, a déclaré publiquement :

« Derrière le gouvernement ostensible trône un gouvernement invisible qui ne doit aucune allégeance et ne reconnaît aucune responsabilité à l’égard du peuple ».1

De nombreux idéologues de l’obscure « élite » ont cherché au fil des ans à endormir la conscience des masses avec des théories délirantes destinées à faire accepter aux peuples du monde la « nécessité » d’établir une forme de gouvernance mondiale. Antonio Gramsci, par exemple, théoricien clé de l’école de Francfort, soutenait que la société devait être infusée par la classe dirigeante par le biais d’une certaine forme de persuasion politique et culturelle afin que les classes du bas de la société ne se révoltent plus, mais acceptent d’être dominées et se soumettent même volontiers, comme une sorte d’« esclaves heureux ».2

Dès 1927, l’idéologie du consentement vicié, développée en collaboration directe avec les principaux penseurs de l’École de Francfort, est officiellement inoculée au sein de la « démocratie » américaine grâce à des contributions telles que celle d’Edward Bernays, petit-fils du célèbre psychanalyste Sigmund Freud. Dans son ouvrage intitulé Propaganda, Bernays affirme :

« La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible. Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler. Ce sont eux qui tirent les fils qui contrôlent l’esprit public, qui maîtrisent les forces sociales et qui créent de nouveaux moyens de soumettre et de guider le monde ».3

Ce n’est pas une coïncidence si Bernays a ensuite été nommé responsable du réseau CBS (Columbia Broadcast System) à ses débuts. C’est également à cette époque que la Fondation Rockefeller a commencé à financer massivement des études et des expériences susceptibles d’avoir un impact social. L’une des expériences les plus célèbres (apparemment coordonnée par la CIA), qui a fait date dans le développement des techniques de manipulation mentale, a été la diffusion par CBS, le 31 octobre 1928, de la pièce radiophonique « La guerre des mondes », basée sur un roman de H. G. Wells. C’était exactement la nuit d’Halloween, au cours de laquelle les esprits démoniaques étaient déjà largement évoqués aux États-Unis. L’émission a suivi une stratégie spéciale pour influencer le public, qui a eu un effet stupéfiant. Je mentionnerai brièvement quelques détails pour offrir un exemple plus suggestif. Sur fond d’une atmosphère radiophonique qui semblait tout à fait ordinaire, avec une musique relaxante et des nouvelles banales, le rythme a été soudainement rompu par des « informations » selon lesquelles l’Amérique était attaquée par des êtres extrêmement agressifs, possédant des vaisseaux volants et causant de grandes destructions à l’aide d’une sorte de rayon laser, qui seraient venus de Mars. La terreur instillée dans le public à travers les États-Unis était si grande que des milliers de personnes sont descendues dans les rues en courant désespérément pour sauver leur vie. La police a reçu un grand nombre d’appels téléphoniques et plusieurs décès ont été enregistrés en raison des troubles provoqués par la panique.

Compte tenu du fort impact de l’expérience, les émissions médiatiques ont commencé — surtout après les années 1940, sous la coordination attentive de l’Institut Tavistock — à devenir un facteur majeur dans l’orientation de l’esprit collectif. En ce qui concerne les recherches entreprises par l’Institut Tavistock, il est significatif que l’un de ses experts, le Dr William Sargeant, ait déclaré en 1957 dans son livre Battle for the Mind — A Physiology of Coversion and Brain-Washing (La bataille de l’esprit — Une physiologie de la dissimulation et du lavage de cerveau) :

« Les personnes dont le fonctionnement du cerveau a été suffisamment perturbé par l’induction intentionnelle ou accidentelle de la peur, de la colère ou de l’excitation peuvent se voir inoculer de nombreuses idées. Le résultat le plus fréquent d’une telle perturbation est l’altération temporaire du discernement et l’augmentation de la suggestibilité. Les événements qui se produisent au sein des groupes sont parfois caractérisés par le terme “instinct de troupeau”, et se produisent le plus souvent pendant les guerres, les épidémies graves, et en général dans les périodes de grand danger, qui augmentent l’anxiété et donc la suggestibilité individuelle et de masse ».4

Voici donc l’objectif poursuivi par les experts du Système : faire vivre les gens dans la peur pour qu’ils se comportent comme un troupeau !

Pour en revenir à la radio et surtout à la télévision, leur influence est devenue de plus en plus déterminante dans la société. CBS est rapidement devenue une chaîne de télévision très promue, bientôt rejointe par d’autres, toutes détenues par des sociétés de plus en plus riches du gouvernement de l’ombre.

Nous sommes maintenant bien conscients qu’à travers ces réseaux de télévision d’entreprise, divers récits souhaités par l’« élite » de l’ombre sont imprimés avec une persuasion professionnelle (et perverse) dans la conscience des masses, des récits qui n’ont rien à voir avec la vérité, l’éthique journalistique ou la moralité. C’est ainsi, par exemple, que les armées de pseudo-journalistes, avec les politiciens serviles et les « spécialistes » de façade du Système, ont joué le théâtre génocidaire de la « pandémie de Covid-19 », qui a tué des dizaines ou des centaines de millions de personnes dans le monde. Partout dans le monde, les mêmes phrases mensongères ont été infusées, les mêmes mesures restrictives et les mêmes protocoles criminels ont été imposés. Tout avis éclairé émanant de vrais experts a été banni (et même puni), de sorte que nous avons assisté à l’instillation d’une étrange forme d’hypnose maléfique à l’échelle planétaire.

Pour mettre les choses en perspective, nous pouvons voir qu’au cours des dernières décennies, la manipulation et la propagande ont justifié de la même manière d’innombrables guerres, renversements de régime, coups d’État, révolutions mises en scène ou « interventions humanitaires » (telles que celles de l’OTAN en Yougoslavie ou en Libye). C’est également par la manipulation des récits que l’interprétation publique des grands attentats sous faux drapeau, comme celui du 11 septembre 2001, a été manipulée, le plus souvent sur la base de la triade stratégique « problème-réaction-solution ». De même, en créant des récits dans l’esprit collectif, d’étranges déviations de la norme, telles que l’idéologie du genre, la rhétorique de la culpabilité des gens pour le « changement climatique » ou l’incitation à manger… toutes sortes d’insectes ont été progressivement mis en place dans la société. L’introduction d’idées et de symboles démoniaques dans la culture dominante (dans les émissions musicales et les films, même dans les dessins animés pour enfants), ou l’introduction de modes bizarres (vêtements déchirés, déformés, aberrants) ont également joué un rôle très important dans cette stratégie. Tout cela a été mis en place progressivement, en utilisant pas à pas la stratégie connue sous le nom de « La fenêtre d’Overtone » (la méthode qui consiste à changer la perception en avançant par petites étapes).

Un aspect fondamental de la base idéologique de l’imposition d’un récit à la conscience de masse est celui de la physique quantique. Sans surprise, les instituts de manipulation de masse s’appuient sur des études scientifiques complexes dans tous les domaines. Des études que les « élites » de l’ombre financent depuis de nombreuses décennies. Ainsi, selon la recherche quantique, le monde extérieur n’est pas une donnée objective, mais est/devient ce que nous croyons fermement qu’il est. L’idée a également été reprise par la philosophie post-moderniste et se reflète dans des articles de philosophie politique désormais célèbres, tels que Anarchy is what states make of it (L’anarchie est ce que les États en font) d’Alexander Wendt, dans lequel l’auteur affirme que la guerre froide s’est terminée à l’amiable grâce au président de l’URSS de l’époque, Mikhaïl Gorbatchev, qui a créé un paradigme pacifiste. C’est pour cette même raison que Gorbatchev, très apprécié des marionnettistes occidentaux, a reçu le prix Nobel de la paix en 1990.

Le fait que l’esprit (la conscience) influence la matière est réellement authentique et attesté. Les processus psychophysiologiques internes appelés Placebo (guérison par la pensée positive) et Nocebo (maladie par la pensée négative) en sont une application connue. Ce qui est moins connu, c’est que l’environnement extérieur (phénomènes naturels, environnement social, etc.) peut être (et est) également façonné de manière inhérente par les pensées et les émotions collectives. L’explication scientifique est celle du substrat et du champ de l’énergie, qui sont facilement influencés par la conscience. Pour plus de détails, je recommande d’examiner les conclusions de l’expérience élémentaire de physique quantique sur l’émission d’un électron vers un mur à deux fentes ou la conclusion des scientifiques selon laquelle un expérimentateur n’est jamais neutre, mais devient automatiquement un « participant ».

[NDLR L’auteur évoque ici la différence de comportement d’un faisceau d’électrons selon que celui-ci croise deux ouvertures dans un obstacle matériel ou une seule. Dans le premier cas, les électrons apparaissent comme une onde et engendrent des interférences. Dans le second cas, ils apparaissent comme des particules. C’est ainsi que le modèle (ou théorie interprétative) de l’électron a été désigné comme une dualité onde-particule. Cependant, l’observateur ne change pas le résultat simplement du fait d’observer, mais en changeant les conditions de l’observation ou de l’expérience. L’électron ne change pas de nature, ni même de comportement sous la volonté directe de l’observateur. Il ne fait que se projeter différemment dans notre espace physique selon la condition d’observation choisie par l’observateur expérimentateur.

Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Dualit%C3%A9_onde-corpuscule.
Extrait :

Métaphore du cylindre

Métaphore du cylindre :
objet ayant à la fois les propriétés
d’un disque et d’un rectangle.

La métaphore du cylindre est l’exemple d’un objet ayant des propriétés apparemment inconciliables. Il serait à première vue déroutant d’affirmer qu’un objet ait à la fois les propriétés d’un disque et d’un rectangle : sur un plan, un objet est soit un disque, soit un rectangle.

Mais si l’on considère un cylindre : une projection suivant l’axe du cylindre donne un disque, et une projection perpendiculairement à cet axe donne un rectangle.

De la même manière, « onde » et « corpuscule » sont des manières de voir les choses et non les choses en elles-mêmes. Le terme de dualité est alors assez « contradictoire », signifiant qu’il existe deux choses différentes alors qu’il s’agit bien de l’unification de deux domaines de la physique : les ondes et l’aspect corpusculaire.

Notons par ailleurs que dans la description mathématique de la physique quantique, le résultat de la mesure est similaire à une projection géométrique (notion d’observable : l’état de l’objet est décrit par des nombres que l’on peut voir comme des coordonnées dans une base vectorielle, et en géométrie euclidienne, les coordonnées sont la projection de l’objet sur les axes de référence).

C’est l’absence d’équivalent macroscopique sur quoi nous pourrions nous référer qui nous force à penser les objets quantiques comme possédant des attributs contradictoires. Il serait inexact de dire que la lumière (comme tout autre système quantique d’ailleurs) est à la fois une onde et un corpuscule, elle n’est ni l’un, ni l’autre. Le manque d’un vocabulaire adéquat et l’impossibilité de se faire une représentation mentale intuitive des phénomènes à petite échelle nous font voir ces objets comme ayant une nature, par elle-même, antinomique.

Pour lever cet apparent paradoxe et insister sur l’imperfection de nos concepts classiques d’onde et de corpuscule, les physiciens Jean-Marc Lévy-Leblond et Françoise Balibar ont proposé d’utiliser le terme de « quanton » pour parler d’un objet quantique. Un quanton n’est ni une onde, ni un corpuscule, mais peut présenter les deux aspects selon le principe de complémentarité de Bohr.

Ce sont les physiciens quantiques dits de l’école de Copenhague qui ont supposé l’idée que l’observateur modifiait le résultat de l’expérience par le simple fait d’observer, alors qu’en réalité ils mesurent ou testent et donc interviennent avec divers appareils sur l’objet quantique observé (électron, photon, ou autre).

Par contre, les influences émotionnelles, mentales ou psychiques collectives évoquées par l’auteur peuvent s’expliquer dans leur dimension physique par l’existence d’autres phénomènes, comme l’induction électromagnétique et la résonance, sachant notamment que le corps humain n’est pas seulement de nature chimique, mais aussi électrique.]

Dans les traditions spirituelles, ces informations sont connues intuitivement depuis très longtemps et ont été utilisées à des fins d’harmonisation, de protection et d’élévation des communautés humaines, notamment par le biais de prières collectives. Cependant, l’« élite » mondialiste utilise ces informations pour induire des processus de résonance avec des énergies négatives, qui perturbent, limitent et bloquent le potentiel créatif des masses humaines. Cela se fait principalement par le biais de la télévision, qui n’émet presque que des suggestions, des émotions et des vibrations négatives. Des installations psychotroniques (comme HAARP, mais aussi des installations beaucoup plus petites) sont également utilisées, qui génèrent divers états négatifs dans la population, tels que la tension, le stress ou la passivité, selon la fréquence spécifique de la transmission utilisée.

Pour comprendre le profil psychologique des membres de l’élite, il est particulièrement important de savoir qu’ils font pratiquement tous partie d’organisations occultes, secrètes et démoniaques. Qu’il s’agisse de la secte des Illuminati, des Jésuites, de la franc-maçonnerie, des Skull&Bones, etc., la caractéristique fondamentale commune à tous ces groupes est qu’ils cherchent à recevoir un pouvoir subtil de la part de certaines entités obscures. Cela devient évident lorsque nous suivons leurs horribles rituels, dans lesquels ils vénèrent une divinité arrogante, au nom de laquelle ils procèdent même à des sacrifices humains et boivent souvent le sang de la victime (en particulier des enfants). Ne nous faisons pas d’illusions : ces rituels fonctionnent réellement, et c’est pourquoi les membres de la cabale les pratiquent avec une telle constance ! L’objectif principal que poursuivent les psychopathes de l’élite mondialiste au sommet de la pyramide satanique n’est pas l’argent (qu’ils possèdent déjà) ni même le pouvoir social en soi (qu’ils possèdent également), mais un certain état de puissance occulte maléfique, qu’ils s’imaginent pouvoir obtenir grâce à ces entités obscures d’un autre monde dont ils exigent la récompense. Pour les membres de ces cabales, les masses humaines sont comparables en importance à des animaux, et ils cherchent donc à réduire la population à un petit nombre. Ceux qui restent en vie ne peuvent avoir d’autre but, selon eux, que d’être des esclaves totalement contrôlés mentalement par l’« élite ».

Les satanistes au sommet de la pyramide des organisations secrètes offrent toutes sortes de « cadeaux » rituels aux entités qu’ils évoquent dans leurs cérémonies et s’attendent à recevoir en retour succès et pouvoir. Ces rituels, qui sont en fait des rituels de magie noire, impliquent souvent des masses inconscientes, qui ne savent même pas à quoi elles participent et avec quels effets. De telles pratiques ont été incluses dans les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 20125, dans les cérémonies d’ouverture du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN)6 près de Genève (Suisse) en 2016 ou lors de l’ouverture du tunnel ferroviaire du Saint-Gothard7 près du CERN, également en 2016. Il est significatif que ces rituels aient été suivis, entre autres, par les principaux dirigeants de diverses organisations mondialistes, un fait qui indique quels sont leurs goûts et leurs inclinations. Les cérémonies ont été retransmises en direct sur la télévision centrale, ce qui a permis à la force occulte générée de croître énormément en engageant l’esprit collectif et les émotions au niveau des masses, créant ainsi un énorme champ psychique. Un autre exemple, très récent, est la mise en scène d’une « chanson » dans le concours de l’Eurovision 2024 qui était manifestement une incantation satanique horrible et persuasive.8

Ces spectacles rituels sataniques ont donc un double rôle : d’une part, ils accumulent l’énergie psychique des foules de spectateurs pour donner de la force au rituel, et d’autre part, ils inoculent des graines démoniaques dans l’esprit collectif. En générant systématiquement ces résonances, il devient très probable, surtout pour certaines catégories de personnes, de voir se développer de graves effets maléfiques. Elles finissent aussi, par défaut, par pervertir la société dans son ensemble et par abaisser dramatiquement le niveau général de conscience. Les masses de personnes ayant un faible niveau de conscience peuvent ainsi être plus facilement contrôlées et soumises. En revanche, les collectivités spirituelles, animées par des idéaux élevés et des valeurs morales immuables, ne peuvent pas et ne pourront jamais être contrôlées par des forces obscures par le biais de tels stratagèmes. C’est pourquoi l’objectif premier de tous les groupes sataniques est de démanteler et de détruire les groupes spirituels authentiques et surtout leurs dirigeants.

Enfin, les dirigeants satanistes sont initiés à de nombreux mystères occultes qui leur permettent d’exercer une forte emprise sur les masses. Ils connaissent, par exemple, l’importance des conjonctions astrologiques pour potentialiser une action. Un exemple éloquent, documenté par l’historien Juri Lina, est l’attaque bolchevique contre le Palais impérial d’hiver (où se trouvait alors le gouvernement provisoire de Kerensky) à une heure précise de la nuit en octobre 1917.9 C’était l’heure de l’influence astrologique négative maximale du signe du Scorpion. D’où le nom du livre (1998) écrit par Juri Lina : Sous le signe du Scorpion. Les occultistes sataniques sont également obsédés par les nombres et les symboles. Les couvertures du magazine The Economist (financé par la Fondation Rockefeller), qui transmettent des messages codés sur l’avenir à ceux qui sont au courant, en sont des exemples notables. Dans la même lignée de magie noire, aucun attentat sous fausse bannière ni aucune étape des agendas mondialistes ne sont exécutés au hasard.10 Par ailleurs, il est désormais évident qu’à travers les films, les articles des médias grand public et les journaux télévisés, des suggestions et des symboles sont systématiquement insérés dans l’esprit des gens pour servir l’objectif précis de leur programmation mentale prédictive. Une certaine version de l’avenir est répétée de manière hypnotique pour les masses, de sorte que lorsque les événements sont orientés dans cette direction, l’impression générale de la population est que « nous nous y attendions ».

Il existe de nombreuses autres méthodes et techniques de contrôle mental des grands groupes.

Sur le plan social, on pourrait parler du maintien de l’insécurité et de la pauvreté, des plans visant à mélanger les races en déversant des millions d’immigrants, de la culture des déviations sexuelles ou de l’encouragement irresponsable du transhumanisme et de l’intelligence artificielle. Le dénominateur commun de ces méthodes est de maintenir les gens dans la confusion, l’ignorance, la peur et la tension.

Au niveau physiologique, on peut également citer, comme adjuvants des méthodes de contrôle mental, l’injection de sérums criminels (dits « vaccins »), l’introduction délibérée d’additifs toxiques dans la nourriture et l’eau, la mise en œuvre (désastreuse pour la santé) des technologies 5G ou le déversement systématique et criminel de chemtrails toxiques dans le ciel de la planète.

Presque tous ces moyens sont, d’une manière ou d’une autre, intégrés et encouragés par l’Agenda 2030 des Nations unies et d’autres organisations qui prétendent au leadership mondial (y compris le Forum économique mondial de Davos).

Conclusion : nous sommes au cœur d’une guerre des psychopathes mondialistes contre la population mondiale. C’est une guerre informelle et invisible, menée par tous les moyens et surtout par des opérations psychologiques, ce qui lui vaut d’être qualifiée de « guerre de cinquième génération ». Il s’agit essentiellement d’une guerre spirituelle, car l’enjeu est la conscience des gens. La raison spirituelle pour laquelle les psychopathes sataniques font tout ce qui est en leur pouvoir pour bloquer ou altérer notre conscience est que, précisément, notre conscience est notre arme et notre force les plus puissantes. Pourquoi ? Parce qu’à travers la conscience, nous pouvons nous connecter au Pouvoir et à l’Amour infinis de Dieu, devenant ainsi, à notre tour, au niveau de l’esprit, invincibles comme des prolongements/rayons de la Lumière Divine.

Calistrat Marvin Atudorei

Calistrat Marvin Atudorei, docteur en philosophie politique et auteur de « America’s Plans for World Hegemony », Roumanie





Des centaines de milliers d’Américains se mettent « hors réseau » en prévision de ce qui va arriver

[Source : aubedigitale.com]

Par Michael Snyder (17 juin 2024)

Alors que notre société sombre dans le chaos, un grand nombre de personnes choisissent de se débrancher et de s’éloigner. Bien sûr, il est pratiquement impossible d’échapper complètement à la folie omniprésente qui semble nous entourer, mais beaucoup trouvent qu’un mode de vie « hors réseau » leur donne la meilleure occasion de s’isoler autant que possible. Lorsque vous êtes moins dépendant du système, ce qui arrive au système a moins d’impact sur vous. Malheureusement, il semble que notre système se dirige vers un effondrement complet, et une grande partie de la population se prépare fébrilement en prévision de ce qui va arriver.

Selon l’agence Reuters, on estime qu’il y a aujourd’hui environ 20 millions de « preppers » (survivalistes, NDLR) aux États-Unis…

Brook Morgan a passé en revue les stands du « Survival & Prepper Show » au Colorado, où l’on trouvait des boîtes de munitions, des monticules de kits médicaux de traumatologie et tous les types de couteaux imaginables.

Se décrivant elle-même comme une « lesbienne de 30 ans de l’Indiana », Mme Morgan fait partie d’une nouvelle race d’Américains qui se préparent à survivre aux bouleversements politiques et aux catastrophes naturelles, une activité qui, jusqu’à récemment, était largement associée aux mouvements d’extrême droite tels que les nationalistes blancs depuis les années 1980.

Les chercheurs affirment que le nombre de preppers a doublé en taille pour atteindre environ 20 millions depuis 2017.

Un sous-ensemble de ce groupe a décidé que la meilleure façon de se préparer est de se mettre « hors réseau ».

On rapporte que « plus de 250 000 personnes aux États-Unis » ont choisi d’adopter un tel mode de vie…

Alors que les coûts de l’énergie et les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter, de plus en plus d’Américains choisissent de vivre hors réseau. Selon une estimation, plus de 250 000 personnes aux États-Unis ont adopté ce mode de vie. Si les économies potentielles sont certainement intéressantes, la technologie et l’intérêt pour les petites maisons, les maisons en conteneurs d’expédition et d’autres solutions de logement à haut rendement énergétique permettent aux familles intéressées par un mode de vie durable de passer à un mode de vie hors réseau.

Si vous envisagez de faire la même chose, vous devez faire des recherches.

La plupart d’entre nous sont extrêmement dépendants du réseau électrique, et nombreux sont ceux qui trouvent qu’il est difficile de passer à un mode de vie radicalement différent

Vivre hors réseau signifie s’engager à se procurer tout ce dont on a besoin pour survivre et s’épanouir de manière indépendante : nourriture, abri, énergie et, surtout, eau. C’est stimulant, jusqu’au moment où les choses ne fonctionnent plus. Comme lorsque vous êtes à mi-chemin d’une délicieuse douche chaude à la fin d’une journée de janvier et que la pompe à eau s’arrête soudainement, vous envoyant dans l’obscurité gelée avec une tête humide pleine de shampoing et quelques outils pour résoudre le problème.

Pour beaucoup de gens, il est très utile de rejoindre une communauté d’autres personnes qui ont adopté un mode de vie « hors réseau ».

Par exemple, à environ 55 miles au sud de Salt Lake City, des centaines de survivalistes vivent dans une très grande communauté totalement isolée

Une communauté d’Américains fuyant la société a créé un havre de survie dans le désert de l’Utah après s’être retrouvée isolée du monde moderne.

Des centaines de personnes se sont installées pour vivre de la terre dans le cadre de l’opération « Auto-Reliance », estimant que l’absence de réseau est la solution à l’effondrement de la culture.

Cette communauté a été fondée par un homme de 74 ans, Philip Gleason, qui met en garde contre « divers scénarios apocalyptiques qui pourraient se dérouler dans les années à venir »

Philip Gleason a déclaré qu’il craignait que divers scénarios apocalyptiques ne se produisent dans les années à venir, qu’il s’agisse d’une panne du réseau électrique, d’une guerre nucléaire ou d’une cyberattaque.

C’est l’histoire qui se répète », a-t-il averti. Au début de toute révolution culturelle, les personnes qui contrôlent leur alimentation sont celles qui s’en sortent le mieux.

Alors que les Américains ne cessent de répéter qu’ils perdent confiance dans les institutions nationales, ceux qui ont refait leur vie au Riverbed Ranch ont essentiellement créé leur propre État-nation autosuffisant.

Bien sûr, ce n’était probablement pas une bonne idée pour eux de partager ce qu’ils font avec un public aussi large, car lorsque les choses iront vraiment mal, un grand nombre de personnes désespérées pourraient commencer à se diriger dans cette direction.

La plupart du temps, les familles qui choisissent un mode de vie « hors réseau » le font par elles-mêmes.

Heather Graesser et son mari ont déjà possédé une grande maison près de Denver, mais ils sont aujourd’hui bien plus heureux de vivre « hors réseau »

Il y a dix ans, je vivais une vie de banlieue typique à la périphérie de Denver. Mon mari, Casey, et moi-même étions tous deux enseignants. Nous vivions dans une maison de quatre chambres avec un petit jardin où nos deux enfants aimaient jouer.

Aujourd’hui, notre vie est radicalement différente. Nous vivons entièrement hors réseau dans une maison de 300 pieds carrés que nous avons construite avec des bottes de paille et du torchis, un matériau de construction naturel fait de terre, d’eau et d’autres matières organiques. Nous dépendons de l’énergie solaire pour l’électricité et de la pluie pour l’eau, et nous utilisons des toilettes à goutte pour créer du « fumier », c’est-à-dire du compost fabriqué à partir de déchets humains.

Nous avons laissé le monde conventionnel derrière nous. Mais en cours de route, nous avons créé un mode de vie beaucoup plus luxueux et libre que celui que nous menions en banlieue.

Tant mieux pour eux.

De nos jours, il est de plus en plus difficile de mener une vie « normale » de classe moyenne parce que le coût du logement est devenu si douloureux.

En fait, une toute nouvelle catégorie appelée « impossiblement inabordable » a été créée parce que les prix des logements sont devenus si élevés dans certaines villes…

Quiconque a un tant soit peu suivi l’évolution du marché du logement au cours des deux dernières décennies sait que dans de nombreux pays, et notamment aux États-Unis, il est devenu beaucoup plus difficile d’acheter un logement.

Mais un nouveau rapport résume le sentiment de nombreux acheteurs potentiels en créant une catégorie qui qualifie certaines grandes villes d’« inabordables ».

Le rapport compare les revenus moyens aux prix moyens des logements. Il constate que la demande pandémique de logements offrant un espace extérieur, les politiques d’aménagement du territoire visant à limiter l’étalement urbain et l’afflux d’investisseurs sur les marchés ont fait grimper les prix en flèche.

Vivre « hors réseau » est souvent beaucoup moins cher qu’un mode de vie conventionnel.

En outre, vivre « hors réseau » vous donnera une bien meilleure chance de vous protéger de la violence incessante qui nous entoure.

Récemment, j’ai été profondément choquée de lire qu’un homme de 42 ans avait tiré 28 coups de feu sur des femmes et des enfants dans une pataugeoire familiale à Rochester Hills, dans le Michigan

Un garçon de huit ans lutte pour sa vie après avoir été abattu d’une balle dans la tête par un tireur déchaîné dans une pataugeoire familiale, alors que sept autres personnes ont également été abattues.

La violente attaque a eu lieu à Rochester Hills, dans le Michigan, vers 17 heures samedi, après que le tireur a tiré 28 balles d’une arme de poing dans une attaque apparemment aléatoire, s’en prenant aux femmes et aux enfants de la pataugeoire Brooklands Plaza Splash Pad, dans la banlieue de Détroit.

Le tireur a fui les lieux et s’est réfugié dans une maison située à moins d’un kilomètre de la patinoire, ce qui a donné lieu à un affrontement tendu qui a duré plusieurs heures et qui s’est terminé par le suicide du tireur, un homme blanc de 42 ans qui vivait avec sa mère.

Il faut être complètement et totalement mauvais pour faire une chose pareille.

Malheureusement, notre société tout entière est saturée de méchanceté à l’heure actuelle.

Je peux donc comprendre pourquoi tant de gens veulent s’éloigner de tout cela.

Les choses vont très mal aujourd’hui, mais elles vont encore s’aggraver au cours des années chaotiques qui nous attendent.

En fin de compte, je pense qu’un grand nombre de personnes regretteront de ne pas avoir adopté un mode de vie « hors réseau » pendant qu’elles en avaient encore la possibilité.

Notre société est déjà en train de s’effondrer tout autour de nous, et ceux qui comprennent ce qui se passe se préparent à ce qui arrive.

Traduction de The Economic Collapse par Aube Digitale




Préparent-ils une famine mondiale ?

[Source : etresouverain.com]

Mike Adams, chercheur et activiste américain, accuse l’Europe de simuler une crise alimentaire. Un groupe de pays de l’UE demande l’interdiction des importations de céréales russes — ils veulent que les céréales russes soient bloquées parce qu’il s’agit d’une famine provoquée !

Ainsi, en plus de bloquer les engrais et le gaz naturel russes, ils veulent également bloquer les céréales. Il s’agit là d’un nouveau cas de suicide de l’Europe occidentale, a-t-il souligné.






L’art de la guérison spirituelle

Par MB. Synthèse de livres de Joel S. Goldsmith

Si la médecine remédiait à toute maladie, il resterait toujours une agitation intérieure, car personne ne trouve l’harmonie dans le foot, un téléviseur, ou dans la danse. L’harmonie n’existe que lorsqu’on trouve Dieu, la guérison réelle.

L’Esprit du Seigneur élève à une conscience que Jésus commentait par « mon Royaume n’est pas de ce monde ». La guérison spirituelle est si différente du mode de pensée habituel que sa transmission en est difficile. Nul ne peut en accepter les principes s’il ne ressent pas que le monde spirituel existe. Faire l’expérience de Dieu (Esprit, Christ), scelle un sceau : « ce n’est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi » ou encore : « De moi-même, je ne peux rien faire… le Père qui demeure en moi, c’est Lui qui fait les œuvres ». Vous ne savez pas à quelle minute votre vie va être changée. Chacun de nous est un maillon de la chaîne, un faisceau d’une même lumière. Personne ne peut être plus que cela.

Le secret de la guérison ? 1) Dieu est 2) la nature de Dieu est bonne 3) Sa volonté est d’inclure toute l’Humanité dans son étreinte.

L’œuvre de Dieu était achevée dès le commencement (musique, art, littérature, science, lois…) et tout ce qui est connu, comme tout ce qui sera connu, composé ou écrit dans l’avenir existe déjà, depuis le début. Dieu infini, bon, vie, amour, revient à dire « Dieu est ». C’est la limite de notre connaissance de Dieu.

Chacun de nous a un concept différent d’un père, et adulte on imagine Dieu selon nos concepts d’enfance : un serviteur, un être dont les faveurs peuvent être assurées si la bonne combinaison de mots peut être trouvée. Un tel Dieu n’existe pas, car les faveurs de Dieu, vous les avez déjà. Il n’est aucun lieu où Dieu n’est pas. Dieu sait avant vous ce dont vous avez besoin. C’est Son plaisir de nous donner le royaume. Soyez prêts à vous laisser utiliser, à être un instrument par lequel la Vérité peut Se révéler. Il est accessible au saint et au pécheur. Il considère chacun avec impartialité, sans considération d’ethnie, de croyances, de religion ou d’absence de religion.

Prier Dieu pour ceci ou cela, revient à le considérer comme un serviteur afin qu’Il obéisse à nos désirs. Ne voyez pas Dieu comme un instrument conçu pour votre bon plaisir ! C’est l’inverse ! Vous avez été faits pour Son bon plaisir. Vous avez à être enseigné par Dieu ! Ne dites rien à Dieu, mais reconnaissez Dieu ! Je peux seulement dire : « Si Dieu est, je suis ». Je ne recherche rien, car tout ce que Dieu a, j’ai ; tout ce que Dieu est, je suis. Il n’y a que Dieu étant Dieu, en tout temps, et qui s’occupe de tout. Une fois que le doigt du Seigneur est sur vous, votre vie, votre mouvement et votre être sont placés, non pas sous la loi, mais sous la grâce de Dieu.

LA MALADIE est une création humaine et c’est par le développement de la conscience spirituelle qu’elle pourra être éradiquée. La maladie est extérieure au principe de Dieu qui est de créer, soutenir et maintenir tout ce qui est. La maladie est sans cause, sans fondement, sans loi, sans substance, sans action.

Il n’y a pas de pouvoir dans le péché, la maladie, le manque, les limitations, la mort, le climat, la météo, les infections, la contagion, la haine, la jalousie, l’animosité. La nature de Dieu élimine les lois de la maladie, du péché et des faux appétits. Toutes les prétendues forces et puissances du monde ne sont pas des pouvoirs, car dans la nature infinie de la bonté divine, la maladie, le péché et la peur n’existent PAS en tant que pouvoir. Si vous vous tournez vers Dieu pour qu’il « vainque », vous serez toujours perdant. Dieu n’a pas à triompher de quoi que ce soit sur Terre ou au Ciel, et dès l’instant où vous succombez à la tentation de combattre, de résoudre votre « problème » au moyen de ce que vous considérez être un pouvoir personnel, la possibilité demeure que votre opposant détienne une croyance plus forte en un pouvoir personnel. Une condition après l’autre se présentera dans votre expérience, aussi longtemps que vous lutterez et résisterez. Alors, asseyez-vous et prenez conscience de Dieu : « Il n’y a RIEN que tu puisses craindre. Tu es mon enfant bien-aimé. »

Voici la sagesse : Il n’y a qu’un Dieu — un seul, que ce soit en Orient ou en Occident, parmi les Grecs ou les Juifs, les esclaves ou les affranchis, et le Je au milieu de moi est ce Dieu infini, omniprésent, omnipotent, omniscient, le seul pouvoir.

Le mysticisme, comme n’importe quel autre champ d’études, possède sa terminologie.

1 — Le premier terme est : « en tant que ». Dieu se manifeste en tant qu’être individuel. Il n’y a pas Dieu ET vous. Il n’y a que Dieu qui manifeste Sa nature en tant que votre être : « Je et mon Père sommes UN » (et non pas deux !). En vertu de cette unité, tout ce que Dieu est, vous l’êtes aussi. « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ». Ce « vous » n’est pas un reflet ou une idée séparée de Dieu, ou quelque chose de moins que Dieu, mais Dieu Lui-même en manifestation — Dieu, le Père, apparaissant sur Terre en tant qu’Être individuel. L’Unité est le secret ! Tout homme, femme, enfant, animal, végétal, minéral dans le monde n’est pas ce que cela semble être, c’est Dieu apparaissant « en tant que ».

2— Après le terme « en tant que », vient le mot « est », tout aussi important. Ne fixez pas votre esprit sur le passé ou le futur, mais vivez dans la conscience du Est. Même si vous voyez une personne malade, ivre, mourante, vous passez outre les apparences et proclamez le « Est ». À cause du « en tant que », le « est »se doit d’être. Vous pouvez donc voir les apparences, sans vous laisser troubler par elles. Vos yeux peuvent être témoins de la maladie, de la pauvreté ou du péché de quelqu’un, mais l’Esprit vous dit : « Ceci est l’incarnation même de Dieu ; par conséquent, l’harmonie est là malgré ce que mes yeux voient et ce que mes oreilles entendent. »

Bien évidemment, ces mots sont vides de sens sans une conviction intérieure atteinte seulement par la pratique et la réalisation, autrement dit, par la grâce divine qui se manifeste à nous, en notre Soi profond. Donc comprenons bien : seul un développement de la conscience soutenu par une pratique constante permet d’entendre la Voix au-dedans de nous. Il est très difficile d’établir en soi cette conviction avant d’avoir été « éclairé ».

LA FONCTION DU MENTAL

Dans les premiers temps de la guérison métaphysique, on enseignait que le physique était soumis à l’esprit. C’était une idée novatrice, mais encore faut-il ne pas oublier que derrière la pensée, il y a un penseur (en fait Dieu, l’Âme de l’Homme). La plupart hélas, n’en prennent pas conscience. Ceux qui s’exercent dans les sciences du mental découvrent que l’esprit ne peut être contrôlé et ils se retrouvent à bout de nerfs, épuisés. L’intellect, le mental est l’instrument de quelque chose de plus grand que lui. Ce quelque chose est votre véritable identité ; et quand Cela gouverne votre mental, alors seulement vous vous trouvez en paix — une paix parfaite qui dépasse l’entendement.

C’est toute la différence entre utiliser le mental comme une faculté créatrice et utiliser le mental comme un instrument de prise de conscience et de compréhension. On peut affirmer encore (et encore…) : « Ton corps est en bonne santé, ton corps fonctionne normalement », etc., cela n’est qu’une étape bien que ce soit un palier plus élevé que d’imaginer le corps comme siège de tous les enjeux. Proclamer la vérité est un processus mental qui permet d’avancer vers le discernement spirituel, mais il n’a pas de force de guérison, ni le pouvoir d’amener l’harmonie intérieure.

La démarche spirituelle est différente. Elle élève la conscience jusqu’à la « réalisation ». Si quelqu’un demande de l’aide, ne vous préoccupez pas de ce qu’il devrait manger, boire, etc.. Restez réceptif à la voix de Dieu qui se fera entendre, et voilà : le problème disparaît. Ici, ce n’est pas vous qui assumez le travail (ce que vous avez appris dans votre vie), mais Celui qui vous a crée au commencement, qui connaît la destinée de chacun et ses vrais besoins. C’est lui qui agit, car son plaisir est de nous donner le Royaume. Plutôt que de vous cogner la tête contre des problèmes insolubles, de vous inquiéter de la décision à prendre, ou des choses à faire demain, prenez l’habitude de laisser faire Dieu. Il fera le travail. Référez-vous à la natation : plus on s’agite, plus on s’épuise, alors que se laisser porter permet de rester à flot sans fatigue. Le « travail » spirituel est tout aussi naturel que respirer ou flotter sur l’eau.

Nous ne sommes pas de ceux qui veulent jeter le corps par-dessus bord. Ses organes et ses fonctions manifestent la gloire de Dieu. L’utilisation juste du corps est de laisser Dieu en disposer, de laisser Dieu le gouverner et le contrôler. Cela conduit à cet état de détente dans lequel la gouvernance est entre Ses mains. Le mental lui, n’est qu’un véhicule par lequel vous devenez conscient de la Vérité. La Vérité vous donnera tout ce dont vous avez besoin. Le Centre en vous contient tout votre héritage. Ce Centre est votre conscience et cette conscience n’est pas dans votre corps. Votre corps EST EN votre conscience. Après une pratique suffisante, vous pourrez vous trouver partout où vous souhaitez être.

La science a révélé que la matière est indestructible. Réduite à des molécules ou à des atomes, ce qui en reste est Énergie, mais la matière n’a pas été détruite, elle a seulement changé de forme. Nous ne pouvons détruire la matière, car la substance de la matière est l’esprit. La matière est l’esprit rendu visible « en tant que » matière. Plus on progresse sur la voie spirituelle et plus on entretient un sens spirituel du corps, mais ce n’est pas pour cela que l’on dispose d’un corps « plus spirituel » que celui que l’on avait déjà au départ !

Si nous parlons de l’irréalité du péché et de la maladie, nous ne voulons pas dire qu’ils sont inexistants, mais qu’en fait, ils n’ont pas besoin d’exister. En s’élevant à la dimension de vie où Dieu seul est survient la guérison, même au niveau du corps. Tout péché, toute maladie, tout manque, toute limitation sont réels pour le commun des mortels, et irréels EN DIEU puisqu’ils ne participent pas de la (SA) réalité. Toute forme de mal n’a pas le pouvoir de subsister face au royaume de Dieu intact de tout péché, maladie, mort, manque ou limitation.

La maladie n’est qu’apparence ou encore, suggestion. Tant qu’un « problème » reste dans votre conscience, vous ne pouvez rien faire. Mais si vous réalisez que la parole de Dieu, l’univers de Dieu et l’Homme de Dieu sont réels, il devient complètement fantaisiste de croire que la maladie puisse exister. Jésus ne voyait qu’un carré tracé à la craie autour des paralytiques qui s’imaginaient « paralysés », mais Jésus, dans sa conviction de l’absence de toute entrave réelle, leur disait de se lever et de marcher et alors, les paralytiques se levaient et marchaient. À Lazare, il dit : « Lazare, sors de là » et Lazare sortit du tombeau. Qu’est-ce qui l’en empêchait ? Les règles du jeu de la vie humaine ! Les « lois » du péché, de la maladie et du manque ne sont que des marques de craie sur le sol.

Les gens, lorsqu’il s’agit d’une maladie « incurable », s’enferment dans leur prison. La libération ne tient qu’à un saut. Toutes les lignes de craies ont vocation à disparaître. Quand Pierre était en prison, tous les barreaux de fer et les verrous étaient « réels » et selon toute apparence, impossibles à franchir. Pourtant quand l’ange du Seigneur apparut, Pierre se retrouva hors de prison… et pourtant, les barreaux de fer et les verrous étaient encore là !

Rassemblez en paquet les erreurs (péché, dépendance, maladie, pauvreté ; chômage, malheur, infection, contagion, mort, manque, limitation, météo, conditions climatiques) et voyez — les comme de simples forces « humaines » qui ne valent pas la peine d’être combattues. Alors vous vous rapprochez du Royaume de Dieu et quand Dieu devient pour vous TOUT EN TOUT, vous révoquez les problèmes, les voyant dans leur néant, parce que vous avez compris Dieu : Infinitude, Omniprésence, Omniscience, Sagesse infinie, Amour.

Votre véritable identité ? VOUS ÊTES UN ENFANT DE DIEU et l’erreur que vous combattez, vous la perpétuez par votre combat. Nul besoin de lutter.

L’harmonie divine est la destinée de chaque individu.

Tout individu vient au monde en état d’hypnose par le fait même de sa condition humaine. C’est une hypnose généralisée et tout le monde en est victime. Un rêve ne peut créer des maisons, des enfants ou des accidents. Le rêve ne peut que créer des images. Ainsi en est-il de l’hypnose.

Elle conduit à ce que chacun accepte la maladie, la mort, le manque, les limitations, le chômage, la dépression, les guerres ou les accidents comme étant la réalité. Cette croyance « hypnotique » (utiliser « tentation » à la place) incite à croire en un SOI séparé de Dieu pour résoudre les « problèmes ».

La barrière à franchir est donc la croyance en deux pouvoirs, esprit charnel (croyance en un moi humain) et esprit spirituel, mais si l’esprit charnel devient pour vous un néant, il n’y a PLUS deux pouvoirs. Toutes les tentations (influences) qui incitent à croire en un soi séparé de Dieu doivent disparaître. L’esprit charnel n’est pas « l’opposé de l’esprit divin ». Ne vous attendez pas à ce que l’esprit divin fasse quoi que ce soit à l’esprit charnel qui n’est pas un pouvoir. Dieu est une expérience, et nul ne connaît Dieu avant d’en avoir fait l’expérience.

En tous les cas, on ne peut se corriger en essayant d’être meilleur, ou en se disant « Je vais arrêter d’être… jaloux, malhonnête », etc.. Le premier pas consiste à cesser de se condamner, de se blâmer pour ses péchés, lacunes, ou erreurs. Cela ne mène nulle part de se blâmer ou de blâmer le voisin. La nature de votre être est Dieu, la nature de votre Âme est Dieu, la nature de votre esprit est Dieu, et le corps est le temple de Dieu. Même si on commet les mêmes fautes soixante-dix fois sept fois, on doit se pardonner (et libérer l’autre) soixante-dix fois sept fois. Cessez de condamner, cessez de critiquer, cesser de juger selon les apparences. Élevez-vous hors de l’hypnose, qui se complaît dans la condamnation. Vous vous dégagez, tout en dégageant les autres du poids des erreurs. Ainsi dégagés, vous serez libres de recevoir la grâce de Dieu.

Le Maître est venu pour que les pécheurs puissent être purgés de leurs péchés, bien plus que pour améliorer les bonnes personnes. Aucun pécheur n’est au dehors de la vérité pour l’éternité, aucun pécheur n’est pour toujours sans délivrance. Une des plus grandes fonctions du Christ est de nous libérer de la peine liée à la condition mortelle, de rétablir l’état originel et de régénérer ce qui semblait avoir été perdu.

Depuis des générations, nous sommes des « fils prodigues », vivant à partir de nos ressources « personnelles », sans puiser à la Substance du Père, mais dépendant les uns des autres à un point tel que nous avons perdu la conscience de notre véritable identité. À l’intérieur de nous, ce Christ, cet enfant ou émanation de Dieu, gît latent, recouvert de couches et de couches de croyances humaines accumulées à travers les siècles. Les êtres humains ont vécu si longtemps loin de la demeure du Père qu’ils ont oublié leur parenté qui les lie indissolublement à Dieu.

Le « monde » n’est qu’une extériorisation en images de notre conscience. Quand cette conscience est imprégnée de vérité, notre univers exprime l’harmonie, l’ordre, la prospérité, la joie, la paix, la force et la domination. Lorsqu’il y a absence de vérité en notre conscience alors notre monde prend l’aspect du changement, des succès et échecs attribués aux croyances du monde (« chance », « hasard », croyances médicales ou astrologiques, etc.). Toutes les conditions de vie d’un individu, votre univers, reflètent l’état de votre conscience, et même si l’obscurité n’a pas par elle-même force de loi, puisque l’obscurité peut être dissipée par la lumière, cependant, en l’absence de lumière, l’obscurité prétendra être présente ; ainsi en est-il de même si la vérité est absente de votre conscience. L’ignorance, les mensonges, les apparences, les discordes et dysharmonies prétendent alors être présents.

Supposons que vous vous trouviez dans une situation où vous êtes devant une pièce remplie de gens avec lesquels vous devez collaborer d’une façon ou d’une autre. Ils se présentent à vos yeux sous une variété d’apparences : bonnes et mauvaises personnes, malades et bien portants, riches et pauvres.

Pour en arriver à éprouver un sentiment d’union avec tous, seul votre contact avec l’Esprit, le Père, vous permettra de devenir UN avec chaque individu. C’est là pour vous une opportunité de mettre en application les principes de la Voie Infinie. Regarder par-dessus ou à travers chaque personne jusqu’à Dieu qui anime chacun, puisque Dieu s’exprime en tant que personne. Vous avez affaire à Dieu seul, non à des croyances, des personnes ou des conditions.

Il est facile de dire : ceci est bien, cela est mal, ceci vient de Dieu et cela vient du diable, mais c’est là que vous devez vous tenir fermement en cette réalisation : Mon être est en Christ. En d’autres mots, quand vous voyez des personnes ou circonstances qui prétendent détenir un pouvoir de bien ou de mal sur vous, vous devez reconnaître que votre être est en Christ, et que seul ce qui est inspiré du Christ peut exercer une influence sur vos affaires.

Témoignage de l’auteur

Dans une période de détresse, il m’est bien venu à l’esprit que je devais aimer ceux qui me détestent, que face à l’ingratitude, je devais offrir de l’amour, mais en me tournant vers le père, je ne pus que dire :

« Père, je ne peux y arriver. Je ne sais pas comment faire. Je peux être hypocrite et dire que j’aime ces gens qui me haïssent, me condamnent, me jugent et me combattent, mais sincèrement, je ne sais comment les aimer. Il est vrai que je n’ai pas d’antagonisme à leur égard, parce que je sais ce qui les motive et je ne les en blâme pas. Si je n’avais ce peu de compréhension de Ton amour infini, je ferais sans doute comme eux si j’étais à leur place, ainsi je n’ai aucun esprit de jugement, de critique ou de condamnation à leur égard. Je peux même dire : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font — mais de les aimer ! Non, honnêtement, je ne peux pas dire que je les aime. Je ne peux tout simplement pas. S’il doit y avoir de l’amour, je suis parfaitement disposé à être la voie par laquelle Toi, Dieu, tu les aimerais à travers moi. Si cela est possible, qu’il en soit donc ainsi ; mais ne me demande pas de les aimer, car c’est au-delà de mes capacités ! ».

Moins d’une minute plus tard, je me suis trouvé dans un bel état de paix, je suis allé me coucher et me suis réveillé complètement guéri. Il est impossible d’aimer l’ingratitude, l’injustice, la calomnie et le mensonge, mais nous devons être prêt à laisser Dieu prendre le relais.
« Dieu, Toi qui a pu aimer le voleur sur la croix et la femme adultère, Tu aimes aussi ces gens. »

Lorsque vous dites que vous aimez vos ennemis, cela est une fausse vertu. Nous devons apprendre à laisser Dieu se charger d’aimer et à faire de nous l’instrument par lequel l’amour de Dieu s’écoule vers nos amis et vers nos ennemis, que ce soit au niveau social, professionnel ou familial. Tôt ou tard, tous les genoux vont fléchir. Un jour ou l’autre, tous les Hommes seront enseignés de Dieu. DIEU EST NOTRE DESTIN.

Dans le processus d’éveil, on meurt à son humanité pour renaître de l’Esprit. La vérité est que le royaume de Dieu est à l’intérieur de nous. On n’a pas à le chercher, à l’atteindre, il est déjà en nous. Dieu est la SEULE loi. Il ne peut y avoir de loi de dysharmonie, de maladie, de séparation, de contagion, etc. Finalement, en dehors de Dieu il n’y a RIEN D’AUTRE, et le principe est que Dieu et l’Homme sont UN.
Dieu, le Père
Dieu, le Fils
Dieu, le Saint-Esprit.
Dieu est Père, mais Il est aussi Fils. Ne sommes-nous pas tous fils du seul Père ? Aucun fils de Dieu ne peut connaître de problèmes ou de difficultés, dès lors qu’il reconnaît sa filiation. Et le Saint-Esprit ? C’est notre conscience ou compréhension de cette unité entre Dieu et l’Homme. L’inspiration du moment vous sera donnée chaque fois, selon la volonté du Père céleste qui connaît déjà ce dont vous avez besoin. Un traitement rencontre les besoins d’une personne donnée, en un jour particulier, à un instant donné de son état de conscience.

Le praticien spirituel ne s’abaisse jamais au niveau des querelles, en tentant de raccommoder des ménages ou de favoriser une séparation. Dans le travail spirituel, il ne s’agit pas de rafistoler la scène humaine, mais de comprendre que ce qui nous apparaît comme un problème n’est en fait que la croyance en un moi séparé de Dieu. Avec cette prise de conscience vient la réalisation de Dieu. Le traitement spirituel n’a affaire qu’à Dieu et se situe toujours au niveau de Dieu, non pas au niveau de l’Homme mortel.

Dès l’instant où vous tentez de diriger l’action de Dieu afin qu’il vous amène de la compagnie, une maison, un emploi, un talent, vous faites de Dieu un moyen pour servir une fin. C’est choquant, voire blasphématoire cette idée d’utiliser Dieu, et pourtant c’est le concept de prière et de traitement le plus couramment accepté, croire que Dieu par vos paroles sera influencé dans la « bonne direction » !.
La seule prière valable est l’atteinte de la réalisation de Dieu, et c’est la conscience de Dieu qui accomplit toute guérison.

Jésus avait sa vie, son mouvement et son être continuellement ancrés dans la réalisation du Père intérieur. Pour cette raison, il pouvait déclarer : « Celui qui me voit, voit aussi celui qui m’a envoyé ». Si vous êtes aux prises avec un problème et avez l’opportunité de choisir un praticien, vous pouvez vous tourner vers Jésus dans l’assurance complète de recevoir une guérison. Jean, Pierre ou Paul, ont aussi démontré par leur travail de guérison, l’immense profondeur de leur conscience spirituelle.

Finalement, l’élément guérisseur est toujours la conscience de tout individu qui a atteint un certain degré de conscience-Christ. L’aptitude à guérir ne dépend pas de quelque don spécial attribué à quelques-uns comme s’il s’agissait de l’apanage exclusif de quelques élus. En revanche, aucun progrès spirituel ne peut être fait sans la grâce de Dieu, et vous-même en tant que « vous seul », ne pouvez réussir.

La voie la plus sage est de vivre sa vie en Dieu, en se tenant à « l’écart du monde », ce qui ne veut pas dire s’isoler de l’erreur, mais bien plutôt la reléguer à sa juste place, en la voyant comme néant : Rien qui ne soit à craindre, rien qui ne soit à haïr, rien qui ne soit à aimer.

N’oubliez pas de prendre en considération les trois parties de l’être de votre patient : L’Esprit ou Âme, l’intellect, et le corps. Dieu est :

  • L’Âme, l’Esprit et la vie de tout être.
  • La faculté mentale (intellect) de tout individu (un instrument à travers lequel Dieu agit),
  • Le corps, le temple du Dieu vivant.

Esprit, intellect et corps ne font qu’un. Tout est Dieu. Il n’y a pas une conscience-patient et une conscience-Dieu. En vous faisant du corps une conception matérielle, vous ouvrez la porte à toutes les maladies et péchés auxquels ce corps peut être sujet. Si vous laissez tomber ce concept et réalisez qu’il n’y a seulement qu’un corps sujet aux seules lois de Dieu, vous amenez alors ce corps sous la grâce divine.

Après la Crucifixion, Jésus portait encore la trace des clous, et son flanc celle de l’épée, révélant que, même à ce stade avancé de déploiement spirituel, il entretenait encore, dans une certaine mesure, un sens matériel du corps. Ce fut seulement au moment de l’Ascension qu’il s’est élevé, non pas au-dessus du corps physique, mais au-dessus d’un sens matériel du corps. Devenu pure essence il devint, dans son Ascension, invisible aux yeux humains.

Même si vous entretenez un sens matériel du corps, la compréhension que vous n’êtes pas un corps matériel fera que graduellement, le sens matériel du corps va se dissoudre. En fait, il n’y a pas de pouvoir dans les organes, pas de pouvoir dans les germes, pas de pouvoir dans la nourriture, car « tout pouvoir M’est donné ». La loi qui est Dieu n’a pas à tenir compte d’autres lois que la sienne. À côté d’elle il n’y a pas de lois qu’elles soient matérielles, morales, mentales ou physiques. Dans les cas qui viendront à vous, il y a toujours une loi qui a été établie humainement, et cela doit être reconnu comme étant de la substance de l’hypnose.

Ne niez pas pour autant les apparences de discorde ou de mal, mais reconnaissez Dieu en tant que substance de toute forme. Cette forme se présente sous l’aspect d’un rosier ou d’un plant vénéneux, ou encore d’une tumeur. Quand vous pouvez voir à travers les apparences, jusqu’à Dieu en tant que substance de la forme, vous ne serez pas effrayé par la vue d’un arbuste vénéneux ou d’une tumeur, parce que vous comprendrez que ce ne sont que des interprétations erronées de cette substance indestructible, indemne de péché, maladie, peur, inquiétude, haine, envie, jalousie ou malveillance.

Quand la grippe fait rage, il s’agit d’une suggestion quant à l’existence d’un soi personnel séparé de Dieu. Si vous croisez quelqu’un en état d’ébriété, voilà une suggestion qui vient heurter votre conscience et c’est donc en votre conscience que vous devez la traiter. Si vous voyez un handicapé ou un mendiant, ne l’ignorez pas. Physiquement vous pouvez passer à côté, mais spirituellement, relevez-le dans la vérité de l’être. S’ils sont réceptifs, ils vont le sentir. C’est ainsi que vous aimez, que vous bénissez votre prochain comme vous-même et que vous priez pour votre ennemi qui n’est jamais une personne, mais toujours une apparence.

Celui qui croit à la guérison spirituelle doit accorder à autrui la même liberté qu’il souhaite pour lui-même. Pour quiconque veut recourir à la médecine, à la chirurgie ou toute autre forme d’aide matérielle, il convient de lui reconnaître cette liberté sans interférer dans sa volonté. Par contre, plusieurs de ceux que vous bénissez silencieusement vont recevoir des guérisons parce que vous aurez ouvert en eux le centre spirituel qui n’avait pas encore été jusque-là ouvert : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la Terre, j’attirerai TOUS les Hommes à moi. »

La substance indestructible possède un pouvoir d’autocréation et d’autoconservation.

Mon corps n’a ni qualités, ni quantités de bien ou de mal. Mon corps est le temple de Dieu, la substance-Dieu en tant que forme, incarnant et incluant en qualité et en quantité, tout ce dont Dieu est constitué, le Je Suis, l’Âme. Mon corps n’est ni jeune, ni vieux : il est aussi ancien que Dieu et aussi neuf que chaque jour nouveau. Mon corps n’est gouverné par aucune loi matérielle ou mentale, mais par la grâce de Dieu, car « c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire ».

NI NAISSANCE, NI MORT HUMAINE

En Dieu, il y avait la lumière avant le soleil et une moisson avant une seule semence plantée en terre.

En d’autres mots, dans la création divine il n’y a pas de processus matériels (tout est déjà là), et c’est d’ailleurs le secret de Melchisédech qui n’avait ni père ni mère, aucun processus physique n’ayant été impliqué dans sa venue à l’être.

Dans notre véritable identité, nous sommes exactement comme Melchisédech. Nous n’avons ni père, ni mère. « N’appelez personne sur la Terre votre père, car vous n’en avez qu’un seul, le Père céleste. » Et si dans le rêve d’Adam, une incarnation en suit une autre, dans notre véritable identité, il n’y a pas de naissance et de mort ; il y a toujours le Je qui se tient à l’arrière de « moi » et qui sait tout ce qui arrive à cette personne appelée « moi », comme à cette chose appelée « mon corps ». Le véritable « Moi » ne peut s’identifier au petit « moi », puisque j’étais avant même que je sois conçu dans le ventre de ma mère, et je serai toujours, même si je dois passer par l’expérience de la mort. Ce sera une expérience qui surviendra à mon corps, mais pas à « Je ».

Le fait de concevoir et celui de porter un enfant ne sont que des concepts issus de croyances humaines. En réalité, ce qu’on appelle conception et naissance d’un enfant n’est autre chose que Dieu Se déployant, Se divulguant, Se révélant Lui-même. La vérité, c’est qu’il n’y a dans ce monde, rien qui soit un enfant.
Dieu est toujours au stade de l’absolue maturité, dans un stade de perfection achevée, la moisson étant déjà complète avant même que la graine ne soit mise en terre.
Ainsi en est — il de l’enfant, et en voyant une personne se développer — passer de l’enfance à la maturité et de la maturité à la vieillesse, nous sommes seulement témoins du déploiement de notre concept de la naissance humaine, de la croissance et de la maturité. On peut faire un parallèle avec une bande filmée se déroulant sur l’écran, alors que le film est déjà complet sur la bobine. Nous le voyons se dérouler dans le temps et l’espace, du début à la fin, mais pourtant, le film est une œuvre achevée avant de passer sur l’écran.

Dieu n’est soumis ni à la conception, ni à la naissance : ni Sa vie, ni Son esprit, ni Son Âme ne peuvent naître ou être conçus. Le père et la mère terrestres sont simplement des voies ou instruments par lesquels un « enfant » vient à la manifestation. Tout Homme a le même parent, et ce parent est le Père qui est dans les cieux. Chacun de nous est fils de Dieu. Certains ont plus d’éducation, d’instruction et de culture, mais cela n’est dû qu’aux circonstances environnantes. Il n’y a qu’un Père et vous êtes les héritiers de tous les trésors du Ciel. Par vous-même, vous n’êtes rien, mais par votre filiation, vous êtes tout ce que Dieu est, vous avez tout ce que Dieu a, car il est dit : « Mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce j’ai est à toi. »

Chacun fait l’expérience du manque dû à l’hérédité, au hasard de la famille dans laquelle on naît : manque d’intelligence, d’opportunités, d’éducation, de sécurité financière, insuffisance physique limitant les moyens d’expression. Les cinq sens peuvent témoigner de la limitation… Pourtant, j’accepte seulement la vérité selon laquelle moi et mon Père sommes un et tout ce que le Père a est à moi. Méditez cette vérité, gardez-la devant les yeux de votre esprit. Il se peut que les limitations persistent des jours, des semaines ou des mois sans relâche, mais ce sera là votre temps d’épreuve. Allez-vous croire et accepter l’apparence ? Le divin enfant de Dieu n’a jamais connu, ne connaît jamais, ni ne pourra connaître de limitation sous quelque forme que ce soit.

Dans cette vie qui est Dieu, il n’y a pas d’années. Je n’ai donc pas à traiter avec l’infirmité ou l’âge, car je n’ai pas la vie de l’Homme à « améliorer » ou à « prolonger », mais seulement la vie de Dieu à contempler. Le sens humain de la vie n’est pas votre vie RÉELLE. Votre « corps » ne fait pas force de loi sur votre « vie ». Le passage de la « mort » n’est pas une expérience tragique, parce qu’il n’est pas dans le plan divin que l’on demeure pour toujours dans la forme charnelle. Commencez à considérer ce passage, non pas comme une horreur ou comme si c’était la fin, car ce n’est qu’une fin d’étape et le commencement d’une autre. Si la vie sur Terre était censée durer, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Élie, Élisée, Jésus, Jean, Paul, Krishna, Bouddha et Lao-Tseu seraient encore là, mais chacun est passé, à son heure de l’expérience humaine, à un champ d’activité plus vaste. Et il en sera ainsi de tout être humain.

L’œuvre de guérison n’a donc pas pour but de garder le monde sur Terre de façon permanente. Ce n’est pas le but. En effet, il n’est pas dans le plan divin que l’Homme reste sur Terre pour toujours en tant qu’enfant ou en tant que trentenaire par exemple. Bien évidemment, j’imagine que si vous et moi étions Dieu, nous ferions en sorte que tout le monde reste dans l’éclat et la beauté de ses trente, trente — cinq ans. Ce serait notre idée d’un monde idéal, MAIS… si cela était vrai, Dieu l’aurait planifié ainsi. Ne croyez donc pas un seul instant que les êtres nommés précédemment sont morts. Ils sont tous vivants et ils continuent d’œuvrer spirituellement en ce moment même pour ancrer la vérité dans la conscience humaine. Comme le Maître l’a dit : « Mes paroles ne passeront pas. »

Toute promesse des Écritures qui se rapporte à « Je » est votre assurance d’immortalité, car « Je » suis avec vous avant qu’Abraham fût. Jésus a dit « Je » suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps. S’il avait dit « moi Jésus serai avec vous jusqu’à la fin des temps », il n’y aurait pas pu y avoir une religion chrétienne. Du moment que vous avez identifié Dieu en tant que le Je de votre être, votre identité permanente, vous n’avez plus rien à craindre. Si vous faites votre lit en enfer, Je suis là, si vous marchez à travers la vallée de l’ombre de la mort, Je suis là. Si vous êtes perdu dans le désert, ce Je dressera pour vous une table au milieu de la désolation ; ce Je vous préservera jusqu’à ce que vous trouviez une oasis et Il vous y conduira.

Dans le royaume spirituel, il n’y a pas de futur ni de temps. Il n’y a qu’un éternel maintenant. Au niveau des sens humains, cela peut sembler être un lit de mort, ou encore être perdu dans le désert, ou dériver sur l’océan, ou suffoquer dans un bâtiment en proie aux flammes. Face à ce témoignage des apparences, la réponse est « Je suis ». La solution à tous les problèmes se trouve dans Je suis maintenant. Ceux qui vivent dans la peur n’ont pas de Dieu. La peur est athéisme, la conviction qu’il n’y a pas de Dieu. Dès l’instant où vous avez Dieu, vous ne pouvez avoir peur.

Quand nous vivons dans le temps — le passé ou le futur — nous nous retirons du royaume des cieux. Il n’y a pas de royaume des cieux hier et il n’y a pas de royaume des cieux demain. Le royaume des cieux est un état de grâce qui ne peut qu’être expérimenté maintenant. Revenir une heure en arrière dans notre mémoire ou de se préoccuper au sujet de demain, c’est délibérément se soustraire du royaume des cieux. Mais de vivre dans la réalisation qu’en cette seconde même, Dieu S’exprime, Dieu accomplit Sa propre destinée, c’est cela vivre dans le royaume des cieux ici sur Terre.

Le chemin est étroit et droit, car il n’existe que dans le maintenant, dans le « EST » ! La grâce de Dieu est. La Voie est de laisser tomber toute préoccupation à propos d’hier ou de demain ; la Voie est de faire face sans peur à cet instant — faire face à nous-mêmes en cet instant et réaliser que c’est en cet instant que tout ce que Dieu est, Je suis.

Dans quel état d’être se retrouve l’Homme qui a quitté ce monde ? Une chose est sûre, ceux qui, de leur vivant, ne sont pas entrés sur le chemin spirituel, ne seront pas placés sur ce chemin du seul fait de leur mort. On peut présumer, sans grand risque de se tromper, qu’ils seront à leur réveil, dans le même état de conscience que lorsqu’ils ont quitté ce monde, mais pour ceux qui se trouvent sur la voie spirituelle, je sais d’expérience qu’en dépit des minces progrès qu’ils pourraient avoir faits, ils sont élevés dans une atmosphère plus élevée que celle expérimentée sur Terre. En d’autres mots, le fait même de quitter la Terre les libère d’une bonne partie du sens matériel de l’existence, et ils entrent instantanément dans une conscience plus élevée.

Ultimement, chacun de nous finira par atteindre la complète réalisation de la conscience Christ. Combien de jours, mois, années ou éons seront nécessaires ? Personne ne le sait. Une chose est sûre : vous n’avez pas choisi d’entrer sur la voie spirituelle. Vous n’aviez pas humainement un tel pouvoir.

Enfin, ceux qui croient pouvoir accroître leur santé ou leur richesse par des voies spirituelles devront constater qu’ils ne peuvent pas y arriver par ce moyen SAUF s’ils abandonnent cet objectif en tant que but pour n’accepter comme seul et unique but la réalisation de Dieu. Il est vrai que le reste vient par surcroît, mais ce n’est pas le but.

Tant qu’une personne cherche à atteindre un objectif prédéterminé (se lancer dans une entreprise ; désir de passer d’un poste à un autre ; désirer une chose ou une personne), elle se tient prisonnière de la roue de l’existence humaine plutôt que de s’ouvrir à la vie vécue par la grâce divine. Lorsque vous cherchez la manifestation de quelque chose d’autre que la présence de Dieu, c’est manifester la limitation. Par contre, L’Esprit est toujours en opération. Il y a une activité invisible qui nous conduit vers l’emploi juste, le mariage qui nous convient, la ville de résidence convenable… Mais Dieu révèle rarement et longtemps par avance Son dessein pour nous.

Nous sommes les instruments dans les mains de Dieu, des véhicules, des outils utilisés par le Père pour rendre visible son œuvre et Sa gloire. N’allez pas à Dieu dans l’attente d’une guérison, d’un emploi, de la sûreté ou la sécurité, car ici, vous divisez le vêtement de Dieu, or Dieu ne peut être divisé contre lui-même. Allez à Dieu dans l’attente de Dieu, c’est à dire dans l’attente de recevoir la réalisation consciente de Sa présence. Alors il apparaît dans votre expérience quotidienne et ce, jusque dans les choses simples !! (trouver une place de stationnement, un siège d’avion, une chambre d’hôtel alors que c’est complet…) et bien évidemment dans des expériences plus profondes. Cherchez le vêtement complet : vérité, lumière, révélation, illumination, et laissez le se révéler à vous en tant que subsistance, en tant que maison, en tant que relation joyeuse, en tant qu’activité juste.

UNE NOUVELLE CONCEPTION DES RESSOURCES

Grosse différence entre la vérité spirituelle à propos des ressources et son sens humain ! Car du point de vue spirituel, les ressources ne sont pas la rentrée, mais la sortie de biens. Au sens humain, c’est l’inverse qui est vrai !

Donner ne doit pas nécessairement débuter par le don d’un bien « matériel ». Tout commence par l’abandon, le renoncement au ressentiment, à la jalousie, à la haine, au désir d’obtenir reconnaissance, récompense, rémunération, gratitude, coopération. Simultanément, avec cet abandon viendra le don de patience, de coopération, d’amour, de pardon.

Vous êtes fermement attaché à l’argent ? Si c’est le cas, vous allez devoir apprendre à le relâcher ! et en le relâchant, le flux vous revient inévitablement. Il ne s’agit pas de se mettre à jeter négligemment l’argent ou les biens par les fenêtres ! Ce qui est demandé, c’est un changement dans l’attitude. Dans les Écritures la dîme consiste à donner dix pour cent de ses revenus à Dieu, de façon plus subtile, « les premiers fruits » à Dieu et, de plus en secret quand c’est possible, de sorte que seul le donateur sait d’où ce don provient.

Laissez-moi revenir sur cet aspect important du principe de l’approvisionnement. Vous ne devez pas tenter d’obtenir, d’avoir, d’attirer à vous, mais apprendre comment laisser le flot d’Infinité s’écouler de vous. Le retour du pain donné se produit un peu comme lancer une balle de caoutchouc sur un mur : vous la lancez, mais elle rebondit.

Un second aspect du principe de l’approvisionnement est son caractère invisible. L’approvisionnement n’existe pas sur le plan visible. Les ressources sont de l’Esprit, ou de la Vie, complètement invisibles et infinis par nature. En conséquence, il n’y a aujourd’hui pas moins de ressources que du temps de Jésus, de Moïse, d’Élisée ou d’Élie, mais jusqu’à ce que pour vous, Dieu constitue l’être individuel, vous serez toujours en train de chercher votre approvisionnement et votre sécurité à l’extérieur de vous dans les billets de banque et les biens… et puis… viendront une dévaluation ou une crise économique mondiale, les milliards disparaîtront, et vous penserez que le monde s’effondre !

Moïse a pu être témoin de la manne qui tombe du ciel, quand il en a eu besoin. Élie en plein désert, a pu être nourri par les corbeaux ou se lever un matin et trouver des gâteaux cuits directement sur les pierres en face de lui. Ayant Dieu, Moïse et Élie avaient tout et tout le monde devra en venir à la réalisation qu’avoir Dieu, c’est avoir tout ; et ne pas avoir Dieu, indépendamment de tout ce que l’on peut sembler posséder, c’est en fait ne rien avoir du tout.

Quand Dieu dans Son infinité est plus près de vous que votre propre souffle, vous pouvez revendiquer pour vous-même une abondance infinie. En vous réclamant de cette abondance, vous ne ferez pas insulte à votre intelligence, parce que ce que vous déclarez maintenant, c’est la présence de Dieu en vous, la présence de l’infinité, l’omniprésence de Dieu.

Il n’est pas facile de mettre en pratique l’enseignement du Maître : « ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez ou boirez, ni pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. » Il n’en reste pas moins qu’une des étapes les plus importantes dans le développement de la conscience, est de laisser tomber ces préoccupations, car les biens de ce monde ne sont que « les choses données par surcroît ». Rappelez — vous : « Mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi ». Alors les symboles prennent une forme différente d’une journée à l’autre (argent un jour, titre de transport, chambre d’hôtel, nourriture, vêtements ou tout autre bien le jour d’après). Quel que soit le bien, il apparaît au moment opportun, car il n’est qu’un symbole, l’expression extérieure de l’approvisionnement intérieur, l’Esprit, la présence divine avec vous ; la Force de Vie qui œuvre à travers vous.

La véritable lumière spirituelle donne à partir d’un cœur débordant d’offrandes qui s’écoulent naturellement, sans chercher de retour. Qu’y a-t-il à chercher en retour ? Dieu seul. Comprendre cela, c’est comprendre l’un des principes majeurs de la Voie Infinie. Si vous cherchez votre approvisionnement à travers un praticien, alors votre approvisionnement dépend du développement de la conscience spirituelle de votre praticien. Mais ce ne sera pas une démonstration permanente d’approvisionnement.

Si je parle de moi-même, de mon pouvoir et de mon approvisionnement, je porte un faux témoignage. Certains chercheurs spirituels entretiennent l’idée que Dieu leur est plus favorable que le reste du monde. Quel Dieu horrible ce serait ! Dieu n’accorde pas Ses bontés plus généreusement à certains qu’à d’autres. La seule différence est que certains sont plus conscients de la présence de Dieu. Que nul n’ose croire qu’une nation, une ethnie ou une religion ait plus accès à Dieu qu’une autre ou qu’une personne puisse bénéficier d’un statut spécial auprès de Dieu.

En renonçant à l’usage du pouvoir mental, en cessant de lutter pour essayer d’accomplir quelque chose ou pour faire de l’esprit humain un centre de puissance, vous saurez ce que signifie vraiment harmonie et infinité. Ainsi les cieux proclament la gloire de Dieu. La Terre révèle Ses œuvres et Sa gloire en une infinité de formes, de variétés, de couleurs, de parfums, de quantités. La mesure de Dieu est l’infinité. La quintessence se trouve dans le psaume 91 :

« Celui qui habite au secret du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. »

Habitons-nous au secret du Très-Haut ? Avons-nous notre vie, notre mouvement et notre être dans la conscience Dieu ? dans une complète et totale confiance en la présence et la puissance de Dieu ? Vivons-nous dans la reconnaissance que l’endroit où nous nous tenons est terre sainte ? qu’ici et maintenant même, la présence et la puissance de Dieu nous enveloppe ? Vivons — nous du matin au soir dans la conviction que Dieu dirige notre chemin ? Sommes-nous dans l’attitude d’écoute à la guidance de Dieu et à sa protection ? Si oui, nous faisons partie de la maisonnée de Dieu.

Sommes-nous partagés entre foi en Dieu et foi en quelque dirigeant, potentat ou pouvoir humain ? Avons-nous la compréhension que tout pouvoir humain « terrifiant » (armée ennemie, cancer) est sans pouvoir dans notre expérience ? Reconnaissons-nous que seul le pouvoir de Dieu a pu nous donner le sommeil et nous éveiller à un nouveau jour ? De fait, sur la scène humaine, nous faisons TOUS face à des situations impossibles à surmonter et même Jésus a fait cette expérience dans le jardin de Gethsémani, sur la route du Golgotha et sur la Croix ! Il y a donc des moments (périodes de stress), où tout cela est inévitable. Le Maître l’a fait quand il a demandé aux onze disciples de rester éveillés avec lui, avant sa crucifixion. Évidemment, il est légitime qu’en situation de détresse, nous puissions nous tourner les uns vers les autres, occasionnellement. Mais c’est aussi pourquoi, spirituellement, nous sommes des frères et sœurs les uns pour les autres, spirituellement UN et… de la même maisonnée.

Aujourd’hui, chacun doit en venir à la réalisation que le pouvoir spirituel nous est donné dans la mesure où nous nous y consacrons avec dévotion. La parole de Dieu est vivante, incisive et puissante « Si tu demeures en moi » (si tu Me laisses demeurer en toi !). Dans ce cas, nous n’avons pas besoin de prendre part aux peurs du monde. Nous faut-il en plus de Dieu, du béton armé ?

Attention ! Encore une fois, nous ne pouvons utiliser Dieu pour… nous protéger d’un accident ou de quoi que ce soit d’autre de fâcheux, mais seulement réaliser consciemment que Dieu est notre être et que dans cet être, aucun accident d’aucune sorte n’est possible, ni même envisageable.

Inversement un chercheur spirituel sincère décida un jour d’emmener sa famille en vacances. Un vendredi matin, debout à cinq heures, il consacra une heure à prier pour la protection de sa famille, après quoi ils prirent la route. Le mardi suivant, il se réveillait à l’hôpital avec tous les membres de sa famille. Non seulement sa voiture était complètement démolie, mais il fallut en plus, des mois avant que tous les membres de la famille soient rétablis.

Une question hantait son esprit : « Pourquoi ? » et il chercha l’aide de quelqu’un qui était plus avancé que lui sur la voie spirituelle, et celui-ci n’eut qu’une réponse : « Tu as inventé un accident — tu l’as créé. Si tu avais compris la nature de la prière, le voyage se serait déroulé sans problème, mais de quoi voulais-tu te protéger au juste ? »

  • « des mauvais conducteurs sur la route, des accidents, de ceux qui conduisent en état d’ébriété. »
  • « Voilà. Tu étais à essayer de te protéger d’un pouvoir et d’une présence en dehors de Dieu, en tentant de vous envelopper, ta famille et toi, dans une jolie boule de coton, là où aucune de ces menaces ne pourrait vous atteindre. Mais, qu’as-tu fait en réalité ? Tu as créé une image mentale de tout ce que tu voulais éviter : mauvais conducteurs, accidents, alcool au volant. Comment croire, après cela, que ces menaces n’allaient pas vous toucher ? »

Réaliser qu’il n’y a qu’UN SEUL Pouvoir, Dieu, SEULE activité dans notre conscience, voilà la vraie protection contre la CROYANCE que toute chose puisse avoir une identité propre, séparée de Dieu. Il ne suffit pas de dire : « je suis avec Christ en Dieu » ou « Dieu est mon intelligence » ou « Dieu est ma vie ». Pas du tout, parce que nous excluons ainsi le reste du monde avec lequel nous sommes susceptible d’entrer en contact à un moment ou à un autre.

La loi fut donnée par Moïse — la loi du karma, la loi de cause à effet — mais la grâce et la vérité nous sont venues par Jésus-Christ.

La loi est faite pour ceux qui vivent humainement, mais du moment où nous sommes prêts à abandonner la loi de l’autopréservation, la loi du jugement personnel, la loi de l’autocondamnation, la loi de la condamnation des autres, pour demeurer dans le sentiment que Dieu est le père, et qu’en tant qu’enfants de Dieu nous nous aimons les uns les autres ; c’est alors que nous verrons une transition prendre place dans nos vies.

Plus jamais nous ne convoiterons ce qui se trouve dans le monde des effets. Nous serons satisfaits de voir venir à nous notre bien, à partir de l’Infini Invisible. Ainsi est-il un péché de désirer quoi que ce soit. Demandons seulement que Dieu Se donne Lui-même à nous, car lorsque nous réduisons notre désir — notre action de demander, frapper et rechercher — à quelque forme de bien matériel, nous tombons sous le coup de la loi matérielle.

Quand le Maître eut faim et qu’il fut tenté de démontrer de la nourriture, sa réponse fut : « Va-t’en Satan ! Je ne ferai aucune démonstration personnelle. » Trois fois il a été tenté de faire usage de pouvoirs personnels ; trois fois il a refusé. C’est la fonction de Dieu d’exercer la domination, pas la « mienne ». En résistant à la tentation de démontrer des choses, Jésus a prouvé qu’il était au-dessus des lois mentales et matérielles, fidèle au royaume de Dieu dans lequel il plaît au Père de nous donner son Royaume », non pas de nous donner une « méthode » pour atteindre ce Royaume, mais bel et bien de nous « donner » le Royaume.

Quel que soit le degré de souffrance présent dans ce monde, il est dû au fait de se placer sous un sens matériel de loi. Lorsque nous faisons face à quelque loi physique ou mentale, nous devrions nous retourner vers le principe et balayer cette loi, à partir de la compréhension qu’elle ne peut avoir de pouvoir, parce que Dieu est le seul pouvoir.

En fait, pour être précis, Dieu ne « donne » pas son pouvoir (ni à vous, ni à moi !), mais simplement Dieu s’écoule à travers vous ou moi. Quand un Homme considère ses dons comme venant de lui-même, au bout de quelques années il se retrouve « à sec » parce qu’il a réclamé ces dons comme étant les siens, sa possession exclusive ; en croyant que Dieu lui a octroyé (donné) une faveur spéciale en le dotant de ces talents. Dieu ne donne jamais Son talent à qui que ce soit. Dieu maintient Son talent en Lui-même et l’exprime librement et joyeusement à travers nous, mais ces talents demeurent Ses talents.

Ce sens d’une création double a sa racine dans le moi humain. Dans le jardin d’Éden, Adam commence à croire qu’Ève et lui étaient des créateurs. En définitive, l’Homme n’est pas un créateur, mais seulement un instrument à travers lequel le Principe créateur fonctionne. Lorsque quelqu’un se prend pour un créateur, sur le plan mental ou sur le plan physique, c’est le moi humain qui parle, un moi distinct de Dieu.

Dieu est le seul pouvoir et si nous pouvons nous en tenir à ce principe, notre voie se fera harmonieuse. Cela ne veut pas dire que nous réussirons à nous y maintenir 100 % du temps, parce que les pressions du monde sont telles (journaux, radios, télévision, potins et rumeurs) que nous sommes hypnotisés et acceptons facilement l’existence d’un pouvoir distinct de Dieu. Toutefois, le fait que nous puissions tomber de temps en temps ne doit pas nous inquiéter ou nous rendre honteux.

Toute personne connaît ces moments où les tentations du monde s’insinuent en la convaincant d’un pouvoir existant à l’extérieur de son être. Dites — moi qui a jamais été complètement libre de toutes les tentations ? Jésus a été tenté ! Les tentations sont venues à tous les grands maîtres et à leurs disciples ! Les tentations d’accepter un monde en dehors du monde de Dieu, un pouvoir en dehors du pouvoir de Dieu, des plaisirs en dehors des plaisirs de Dieu, des prophètes en dehors des prophètes de Dieu, viennent à tout le monde !

Si cela nous arrive sous une forme ou une autre, sachons reconnaître qu’il s’agit d’une tentation, reprenons-nous, et recommençons à nous affermir à nouveau dans cette vérité de Dieu en tant que seul et unique pouvoir. Alors maintenons cette vacuité du moi personnel. Avoir peur, c’est affirmer que Dieu n’a pas de plan pour nous. En fait, si nous avions compris que la vie est la démonstration de Dieu et non la nôtre, il nous importerait peu d’avoir froid ou chaud, d’être affamé ou rassasié. Dieu parle le langage universel de l’Esprit, soit comme une voix, une lumière, une forme ; un ressenti intérieur de libération (chaleur ou élévation de la conscience). Il y aura de toute façon un signe, mais rien de programmé à l’avance. C’est pourquoi la prière, dans son sens le plus élevé, est une prière de contact, de communion, dans laquelle ni paroles, ni pensées n’auront vraiment de place, sinon une conscience.

Notre prière est un « paix, sois tranquille », même avec la tempête en mer. Le Maître n’a jamais prié pour que la tempête se dissipe : sa seule prière a été « sois tranquille ». S’adressait-il à l’eau ? Non, il s’adressait à sa conscience et à la conscience de ses disciples. Nous n’avons besoin que d’une chose — la communion consciente avec Dieu.

C’est dans la tranquillité et le silence qu’est notre force. Les idées divines s’expriment et se manifestent en nous, sans mots, dans le silence. Un doigt sur les lèvres, nous nous taisons et nous recevons l’assurance que Dieu est sur le terrain, que le combat n’est pas le nôtre, mais celui de Dieu — qu’en fait, il n’y a pas de combat. Après des mois et des années d’une telle dévotion, le jour viendra où nous n’aurons (quasiment) plus à nous tourner vers quelqu’un d’autre pour de l’aide.

Toute personne qui lit ce livre devrait être prête à accepter la responsabilité de guérir dès maintenant. La Vérité agit aussi dans la conscience de notre entourage. Rappelons encore cette phrase : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la Terre, j’attirerai tous les Hommes à moi. » (tous ceux en résonance avec nous).

Le Dieu dont la grâce nous a donné cette lumière s’attend à ce que nous la répandions — non pas en faisant du prosélytisme, en recrutant des gens, mais en nous maintenant dans une conscience spirituelle élevée, même si personne dans notre entourage n’a connaissance de ce que nous faisons.

Nous connaissons déjà le secret : le Père est en moi et Je suis en Lui. Désormais, sans mots, sans pensées, deux fois par jour, trois fois par jour, quatre fois par jour et l’année prochaine, vingt fois par jour, nous irons à l’intérieur, ne fût-ce qu’une demi-minute, pour reconnaître la Présence, et vivre de telle sorte que tout Homme se trouvant dans le champ de notre conscience sente l’effusion de Dieu sur lui.

Nous sommes les instruments de Dieu, nous sommes les serviteurs de Dieu. Le Fils de Dieu est toujours le serviteur de son prochain, toujours au service de ceux qui appellent. Les rois de la Terre se font servir, mais les rois de l’Esprit sont des serviteurs. Personne n’a à se vanter, ni se glorifier de sa filiation divine, car la filiation divine confère une humilité qui reconnaît que :

SEULE LA LUMIÈRE DE DIEU EST ACTIVE.




Comment (et pourquoi) la grippe aviaire est sur le point d’entrer dans la phase des tests de masse

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Bonjour à tous et bienvenue dans la dernière édition de Bird Flu Digest (Dossier grippe aviaire), anciennement connu sous le nom de OffGuardian.

La couverture de la grippe aviaire est de plus en plus abondante au fil des semaines, à tel point qu’il est presque difficile de suivre les vagues de prises de position et d’idées qui font froid dans le dos. Mais si vous voulez essayer, le meilleur endroit pour le faire est ici, où je passe une bonne partie de mon temps à lire des articles très similaires dans des journaux très similaires, tous sur le danger d’une pandémie qu’ils sont sur le point de prétendre être en train de se produire.

Je n’en rêvais pas en grandissant, mais la vie est ainsi faite.

Quoi qu’il en soit… la grippe aviaire.

Dans notre dernière mise à jour sur la grippe aviaire, nous avons souligné que le « décès dû à la grippe aviaire » survenu au Mexique n’avait très probablement rien à voir avec la réalité, et que le fait de l’annoncer comme tel était tout droit sorti du livre de jeu de la Covid.

Depuis, le directeur du ministère mexicain de la Santé a critiqué l’OMS pour avoir parlé d’un décès dû à la grippe aviaire.

Mais la grande nouvelle concernant la grippe aviaire est que l’ancien directeur du CDC américain, Robert Redfield, est devenu hystérique, déclarant à NewsNation :

« Je pense vraiment qu’il est très probable que nous aurons, à un moment donné, une pandémie de grippe aviaire, la question n’est pas de savoir si, mais plutôt quand. »

Cette histoire a naturellement été reprise et diffusée partout, mais Redfield n’est pas le seul à alimenter cette panique hystérique.

La semaine dernière, The Conversation titrait :

« Une once de prévention : Il est temps d’agir contre la grippe aviaire H5N1, car les enjeux sont énormes. »

USA Today reprend le même ton :

« L’inquiétude grandit alors qu’une “gigantesque” épidémie de grippe aviaire sévit dans les troupeaux de vaches laitières aux États-Unis. »

Apparemment, une nouvelle étude a révélé quelque chose d’effrayant : les Américains « n’ont que peu ou pas d’immunité préexistante contre la grippe aviaire H5N1 ». C’est effrayant.

Il y a quelques heures à peine, le Daily Mail rapportait les propos d’un autre médecin qui lançait une nouvelle mise en garde. Il s’agit du Dr Rick Bright, qui a déclaré à la chaîne PBS :

« Nous avons les yeux bandés dans cette bataille et je crains vraiment que le virus ne gagne la partie et ne prenne de l’avance sur nous. »

Nous volons à l’aveuglette et la maladie nous devance ! Elle sévit et les enjeux sont énormes !

Même certaines chaînes, censées être mieux informées, répandent la peur.

CNN s’inquiète frénétiquement : « Nous n’en faisons pas assez contre le risque de grippe aviaire, mais nous pouvons le faire ». Popular Science est relativement calme et pose la question suivante : « Pouvons-nous prévenir une pandémie de grippe aviaire chez l’homme ? », avant de nous rassurer en nous disant que c’est possible… à condition que nous fassions tous ce que l’on nous dit de faire.

Tous ces articles parlent de « collecte de données », de « vol à l’aveugle » et de la nécessité de la « prévention ». Et tout cela n’est en fait qu’un code pour les « tests ». Presque tous les articles évoquent la nécessité de multiplier les tests, tant sur les humains que sur les animaux.

Mais quiconque a été attentif depuis 2020 sait que les tests PCR ne recueillent pas de données, ils en créent. Ce sont des machines à générer des « cas ». Loin de prévenir une pandémie, ils peuvent être utilisés pour en fabriquer une.

Il existe même des signes avant-coureurs d’une obligation d’effectuer des tests à l’avenir, comme en témoigne cet article de Politico déplorant le manque d’agriculteurs qui s’inscrivent volontairement aux programmes de surveillance gouvernementaux :

« La réponse fédérale se concentre en grande partie sur les efforts volontaires des agriculteurs pour aider à suivre et à contenir l’épidémie. Mais de nombreuses exploitations ne se sont toujours pas inscrites aux programmes de l’USDA visant à renforcer la surveillance et les tests de dépistage du virus. »

Et la solution, c’est plus d’argent :

« Bien que des fonds fédéraux aient été alloués, aucune exploitation ne s’est inscrite aux tests volontaires sur le lait, selon l’USDA. Moins d’une douzaine d’exploitations ont demandé une aide financière distincte en échange d’un renforcement des mesures de biosécurité pour aider à contenir le virus. »

Payer les éleveurs pour qu’ils testent leurs animaux est une autre stratégie recyclée de la Covid. Il en résultera des cas, qui entraîneront des abattages, ce qui nous renvoie à l’autre aspect de la « grippe aviaire » : non pas « la prochaine pandémie », mais « la guerre contre l’alimentation ».

La maladie se propageant prétendument d’un élevage de volailles à un élevage laitier, de plus en plus de poulets sont abattus, de même que les vaches. La situation va encore s’aggraver prochainement, lorsque les gouvernements commenceront à payer les éleveurs pour qu’ils détruisent leur bétail.

Encore une fois, Politico :

.« … l’élaboration de règles fédérales retarde la mise en place d’une indemnisation pour les éleveurs qui ont perdu ou dû abattre des vaches à cause de la maladie. »

Traduction : Les autorités veulent payer les agriculteurs pour qu’ils testent leurs vaches, puis les « dédommager financièrement » lorsqu’elles doivent être détruites. C’est exactement comme les programmes britanniques de « gestion environnementale des terres » ou le « Programme de protection de la nature » américain, qui paient les agriculteurs pour qu’ils n’exploitent pas leurs terres. L’objectif est de faire en sorte qu’il soit plus rentable pour les agriculteurs de tuer leurs vaches que de les traire.

Encourager les tests, récompenser les résultats positifs. C’est ainsi que l’on crée une pandémie à partir de rien et que l’on sabote le système alimentaire.

Mais il y a de bonnes nouvelles : l’Union européenne a déjà acheté 40 millions de doses de vaccins, juste au cas où. Et le cours de l’action Moderna ne cesse d’augmenter. Il y a donc de quoi se réjouir.

Honnêtement, c’est comme regarder un film dont la fin « surprise » est annoncée dans les cinq premières minutes, et qui vous oblige ensuite à passer deux heures interminables à écouter ce que les scénaristes considèrent manifestement comme un subtil présage.

J’en arrive au point où je voudrais qu’ils fassent une pandémie sanglante et qu’ils en finissent.




La grenade dégoupillée par Macron explosera-t-elle ?

Les analyses et sentiments d’Alexandre Juving-Brunet en rapport avec la drôle de polarisation politique orchestrée pour contraindre et soumettre les Français à une impasse politique contre leurs intérêts : poursuite de la dissolution avec LFI, poursuite du dépeçage avec Renaissance, risque de guerre civile avec le RN.

[Pour ce qui est de Jésus évoqué dans la vidéo (sur le plan ethnique) vers 38:00, voir :
Jésus le Gaulois ?]




Chine et Russie : les nouveaux chevaux du char mondialiste

[Source : The Predators versus The People]

Par Mees Baaijen

Première partie : La Russie, de l’empire souverain à l’État mandataire mondialiste

Articles à venir :

Deuxième partie : La Chine : Du Tao à Mao, puis au faux Tao

Troisième partie : Les autres pays oligarchiques des BRICS et le piège multipolaire

Quatrième partie : Le changement de paradigme Ouest-Est assombrit l’avenir d’Israël.

Résumé

Au nom du syndicat du crime Glafia, vieux de 500 ans, qui cherche à dominer le monde, la Russie et la Chine sont depuis longtemps prêtes à prendre le relais des États-Unis en tant que leaders hégémoniques de la prochaine version d’un ordre mondial unipolaire.

Ce dernier — et quatrième — changement de cycle dans le projet mondial de la Glafia est promu sous la marque brillante mais fausse d’un ordre mondial multipolaire bienveillant qui respecte la souveraineté des pays — qui sont cependant tous gouvernés par les mandataires de la Glafia.

Cet effort de propagande comprend également la fausse fin du projet mondialiste, en raison des actions bientôt attendues des courageux nouveaux héros « traditionalistes » sur la scène mondiale : la Chine « taoïste » et la Russie « orthodoxe ».

[Voir aussi, du même auteur et également sur la Glafia :
Le tableau d’ensemble de l’Histoire : des leçons pour aujourd’hui]

Introduction

Cette série d’articles fait suite à mon livre The Predators versus The People (Les prédateurs contre le peuple)et à mon récent article The United States of America : from fake dream to real nightmare (Les États-Unis d’Amérique : du faux rêve au vrai cauchemar). Vous y découvrirez comment les États-Unis ont été capturés, et probablement créés, pour devenir la quatrième puissance hégémonique contrôlant les États-nations du monde au nom du projet secret de domination mondiale de 500 ans mené par les Prédateurs, ou Glafia.

Il s’agit d’un syndicat du crime composé de quelques centaines de familles dynastiques, extrêmement riches (jusqu’à des milliers de milliards de dollars) et étroitement liées, sans lien avec un pays, une religion ou une ethnie. Les premiers cycles hégémoniques ont été menés par l’Espagne (15e/16e siècle), la Hollande (17e siècle) et l’Angleterre (18e/19e siècle).

Avec les mandataires britanniques et sionistes de la Glafia, les États-Unis ont préparé et instigué le grand massacre de l’Eurasie au XXe siècle, qui a fait plus de 200 millions de morts : les guerres mondiales, y compris le nazisme et Hitler, les révolutions communistes en Russie, en Chine et ailleurs, la guerre froide, ainsi que leurs guerres culturelles, éducatives, scientifiques, financières et spirituelles secrètes contre l’Humanité.

Les États-Unis ont également installé des régimes fantoches dans toutes les anciennes colonies européennes « nouvellement indépendantes » d’Afrique et d’Asie, créées après la Seconde Guerre mondiale par le faux programme de décolonisation planifié par la Glafia. Les pays d’Amérique latine, colonisés bien plus tôt par l’Espagne et le Portugal, avaient déjà été « libérés » au début du XIXe siècle, pour devenir des États vassaux permanents de l’hégémon britannique, puis américain, de la Glafia.

Outre le contrôle de TOUTES LES TERRES, une tâche importante des États-Unis était d’être les pionniers du développement d’une technologie avancée pour la surveillance permanente de TOUS LES GENS, comme l’a annoncé Zbigniew Brezinski en 1970, dans son livre Entre les deux âges : ce projet est maintenant souvent appelé la Prison numérique mondiale (avec les CBDC, le revenu de base universel, la 5G, les crédits de carbone, etc.). Ce projet est actuellement mis en œuvre à l’échelle mondiale, sur le modèle de ce qui a été mis en place en Chine communiste.

Avec l’accomplissement de ces tâches, l’État mandataire américain n’est plus nécessaire en tant que leader hégémonique de la Glafia, et il est en train de devenir un bouc émissaire et d’être démoli, en même temps que le reste de l’Occident. Pendant ce temps, la Chine, assistée de la Russie — dont la population et le potentiel économique et industriel sont bien plus importants que ceux des États-Unis — prend le relais.

Préparation de la Russie par la Glafia

Après la défaite de Napoléon, pion de la Glafia, en 1815, la Russie était la nation la plus puissante du continent européen. La Russie était parfaitement consciente du plan des Rothschild visant à placer l’Europe sous le contrôle de la Glafia — sous le couvert du Concert des nations — par l’installation de banques centrales usuraires et de fausses démocraties, dirigées secrètement par des « élites » nationales subordonnées, soudoyées et corrompues. Elle a tenté de contrer cette première tentative de contrôle du monde par la Sainte-Alliance qu’elle a conclue avec les monarchies d’Autriche et de Prusse et qui a été renouvelée sous Bismarck en 1871.

Pourtant, les Rothschild ont réussi à devenir les principaux bailleurs de fonds de cette alliance. Ils se sont également fortement impliqués dans les chemins de fer et l’industrie pétrolière russes. Niall Ferguson écrit : « De toutes les grandes puissances, c’est la Russie qui a eu le plus recours aux prêts étrangers dans la période précédant 1914 ». La Russie se modernise rapidement et améliore les conditions de vie de sa population, et la possibilité d’une révolution populaire s’éloigne de plus en plus.

La confiance du tsar Nicolas II dans les Rothschild était telle qu’il a déposé une grande partie de son énorme fortune dans leurs banques. Après le meurtre rituel de toute la famille Romanov en 1917, aucun héritier n’a survécu pour la réclamer. Ce crime a été perpétré sous le couvert de la révolution bolchevique. Tout comme la Révolution française, il ne s’agissait pas d’un mouvement populaire, mais de l’instrument secret et richement financé de la Glafia pour prendre le contrôle total de la Russie (Antony C. Sutton ; Docherty et MacGregor), au cours duquel des dizaines de millions de personnes allaient trouver une mort atroce.

L’horrible et sanglante expérience communiste qui a suivi — l’Union soviétique — construite grâce à la technologie militaire et civile américaine (Antony C. Sutton) a bien servi le plan de la Glafia pour la conquête de l’Eurasie au 20e siècle :

  • La Russie était une puissance importante pour aider à la destruction planifiée de l’Allemagne. Pourtant, depuis le traité russo-allemand de Rapallo de 1922 jusqu’à la veille de l’opération Barbarossa menée par Hitler contre l’URSS en 1941, l’Union soviétique — comme les États-Unis — a contribué à la construction de son futur ennemi (G. Preparata). Dommage que Poutine ait oublié de le dire à Tucker Carlson !
  • Ce fut également un précurseur, avec de nombreuses leçons apprises, de la prise de pouvoir communiste sous Mao en Chine, rendue possible par l’hégémonie américaine de la Glafia — et maintenant du monde entier, comme le promeut le FEM (« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux »).
  • L’Union soviétique était la source parfaite pour une stratégie de la peur dans les rackets de protection de la Glafia : Le communisme comme épouvantail dans la guerre froide, dans le faux processus de décolonisation et dans la construction de l’Union européenne (basée sur le modèle soviétique, V. Bukovsky1).
  • Avec la Russie dans le « frigo communiste », et plus tard la Chine également, ces deux pays ont été neutralisés en tant que concurrents économiques, ouvrant ainsi la voie à la carrière mondiale fulgurante de l’hégémon américain de la Glafia, les États-Unis « libres et démocratiques ».
  • Le communisme, le système de contrôle de la population préféré de la Glafia, a également été utilisé comme force subversive pour saper l’Occident (Y. Bezmenov2).

Cependant, leur projet initial de fusion entre l’Union soviétique et les États-Unis (Norman Dodd, Comité Rice) a échoué. Pourtant, en 1959, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev a frappé de sa chaussure le pupitre des Nations unies et s’est écrié :

« Les enfants de vos enfants vivront sous le communisme. Vous, les Américains, êtes si crédules. Nous n’aurons pas à vous combattre ; nous affaiblirons votre économie, jusqu’à ce que vous tombiez entre nos mains comme un fruit trop mûr. »

L’Occident, aujourd’hui affaibli et victime d’un lavage de cerveau, semble accepter la toute nouvelle proposition des « parties prenantes communistes », la Grande Réinitialisation du FEM, où vous ne posséderez rien, n’aurez aucune liberté et aucun avenir humain (Schwab & Harari3).

L’échec apparent du plan de fusion communiste/capitaliste, la décision de la Glafia d’aller à l’Est pour son cinquième cycle et la naissance du plan de prison numérique mondiale ont rendu l’expérience soviétique obsolète : la Glafia a vu son pion Gorbatsjev l’achever en 1991.

Peu après, Fidel Castro, l’agent de la CIA de la Glafia, a déclaré :

« La prochaine guerre en Europe sera entre la Russie et le fascisme, sauf que le fascisme s’appellera Démocratie ».

Pas de prophétie, juste des informations d’initiés, sur une guerre sans but (pour l’Humanité, pas pour les profiteurs de guerre) qui est aujourd’hui une bien triste réalité en Ukraine.

Après 1991, la Russie a d’abord été ouverte au capitalisme par une thérapie de choc, qui s’est soldée par un désastre et un pillage planifiés — par l’« équipe Harvard » en tant que destructrice, avec en vedette le gauchiste Jeffrey Sachs, qui s’efforce aujourd’hui de restaurer sa réputation ternie. Cette opération a été planifiée des années avant la chute du mur de Berlin : les banques occidentales et israéliennes de la Glafia ont accordé d’importants crédits à de futurs oligarques sélectionnés (M. Wolski : 75 % d’entre eux sont juifs et liés à Chabad, un mandataire de confiance de la Glafia), afin que les propriétaires des banques internationales — les familles les plus riches du monde — puissent acheter à bas prix l’énorme richesse de la nation russe, tout en laissant sa population dans la ruine. Environ 30 000 Russes ont été assassinés au cours de cette opération par la mafia russe (un autre mandataire de la Glafia), et l’espérance de vie des hommes à la naissance a chuté de six ans.

Au plus profond de la crise russe, l’ancien agent du KGB Vladimir Poutine — qui avait été sélectionné et encadré très tôt par Henry Kissinger, agent de la Glafia, et avait ensuite été formé comme Young Global Leader par le FEM (par la bouche de Klaus Schwab, voir références) — est devenu l’homme de paille des oligarques russes et des banquiers mondialistes subordonnés à la Glafia. Avec son maître à penser Chabad, le rabbin Berel Lazar (en Russie depuis 1990), il a ensuite « sauvé la Russie ». Cela et sa réaction aux attentats à la bombe sous faux drapeau ont rendu le gangster Poutine très populaire auprès des Russes (Putin’s False Flag, Iain Davis).

Le mentor Kissinger a certainement dit à Poutine, il y a longtemps, qu’une Russie forte était nécessaire pour le changement Ouest-Est de la Glafia, et que la guerre prédite par Castro serait le prix à payer pour sa carrière fulgurante et celle de la Russie. Tout comme Bleichröder, un banquier associé à Rothschild, avait dit à Bismarck que la guerre serait le prix à payer par l’Allemagne pour son projet d’unification financé par la Glafia au 19e siècle (Nicolai Starikov).

Lorsque le Covid a été lancé en 2020, la Russie « autonome » de Poutine a obéi au scénario mondialiste de l’OMS et a vacciné une grande partie de sa population avec les vaccins toxiques d’AstraZeneca, aujourd’hui retirés. Idem, sa banque centrale est entièrement alignée sur la banque BRI de la Glafia à Bâle (y compris le projet CBDC4), tandis que les politiques de la Russie sont également totalement de mèche avec l’alliance traîtresse ONU/FEM et leur agenda 2030 de « durabilité », l’escroquerie climatique, la nourriture à base d’insectes, la Grande Réinitialisation et la Quatrième Révolution Industrielle.

La guerre en Ukraine

Hannah Arendt, profondément impressionnée par les nombreuses révélations (y compris les atrocités sionistes) lors du procès Eichmann (1961) à Jérusalem, a parlé de la banalité du mal. La guerre actuelle en Ukraine en est un exemple. Vous me traiterez peut-être de cynique, mais c’est ce que j’ai conclu il y a deux ans, et je pense que c’est toujours valable :

« Les “élites” occidentales savent que l’Est va irrémédiablement prendre le relais (voir les propos de Macron en 2019 sur la fin de l’hégémonie occidentale). Mais avant cela, les deux parties (les deux proxys de la Glafia !) se sont mises d’accord sur une guerre de théâtre sanglante pour se débarrasser de leur vieux matériel, tester leurs nouvelles armes, entraîner leurs armées (Russie) et remplir leurs poches et leurs coffres-forts à ras bord ».

La récente génération de missiles hypersoniques russes joue un rôle clé dans ce conflit : selon Scott Ritter, les États-Unis — qui auraient maintenant des années de retard en matière de technologie militaire, une situation très étrange — sont déjà en échec et mat, de même qu’Israël : L’Occident ne peut tout simplement pas se défendre contre les missiles hypersoniques de l’Est. Et alors que la Russie partage apparemment cette technologie avec la Chine et l’Iran, les États-Unis semblent incapables de combler le fossé.

L’Église orthodoxe russe corrompue collabore pleinement avec les oligarques russes de la Glafia et leur homme de paille, Poutine. Depuis la guerre en Ukraine, elle mène un « djihad orthodoxe » (terme de Derk Sauer) au cours duquel ses prêtres bénissent les soldats qui partent au front en Ukraine. Au lieu de réclamer une solution pacifique, l’Église soutient la guerre et trahit ces pauvres garçons, leur promettant un passage au ciel lorsqu’ils mourront pour les « nobles objectifs de la patrie ».

Un autre rôle important dans le récit officiel du Kremlin est joué par le « cerveau » de Poutine, le « philosophe traditionaliste » Alexandre Douguine, un admirateur de Lénine et de Staline qui, en 2014, a appelé les Russes à « tuer, tuer, tuer » les Ukrainiens. Sa réaction face au Covid a été révélatrice : il s’est tu et a commencé à porter un masque (Iurie Rosca). Il a été démasqué dans le récent article de Paul Cudenec, qui conclut qu’il est un pion mondialiste.

Le fort soutien populaire à Poutine repose exactement sur la même tromperie généralisée des médias officiels qu’en Occident : dans les deux cas, la majorité salue encore les hommes politiques responsables des politiques désastreuses de Covid. Comme l’écrivait Oswald Spengler il y a un siècle : « Les médias sont le moyen par lequel l’argent opère la démocratie ».

L’étrange position de nombreux altermondialistes à l’égard de Poutine et de la Russie

Comme la plupart des pays (y compris tous les États occidentaux), la Russie d’aujourd’hui n’est qu’une démocratie nominale : le véritable pouvoir derrière la façade officielle est secrètement et fermement entre les mains de la Glafia, par l’intermédiaire de ses mandataires russes et juifs. Toute opposition mettant en danger leurs intérêts est impitoyablement traitée en réduisant au silence, en interdisant, en emprisonnant ou en tuant les dissidents (Iurie Rosca).

En Russie, la fusion entre l’État et le capital, le vieux modèle de la Glafia décrit il y a des décennies par le célèbre historien français Fernand Braudel (qui a également été le premier à utiliser le terme « prédateurs »), est aujourd’hui évidente, comme elle l’était à l’époque du communisme. « Le monde entier est une scène », comme l’a écrit Shakespeare. Et depuis plus d’un siècle, la Russie est l’un des nombreux États-nations sur l’échiquier de Lord Curzon, « où se joue le grand jeu pour la domination du monde », par le seul joueur qui en est à l’origine : la Glafia.

Il est surprenant de constater que la plupart des dirigeants antimondialistes occidentaux, tout en perçant à jour et en critiquant la propagande de leurs propres gouvernements, prennent la propagande incessante de Poutine et du Kremlin entièrement au pied de la lettre. Les raisons de cet étrange phénomène pourraient être les suivantes :

  • Des vœux pieux ou un faux espoir (« la Russie, dernier rempart contre les mondialistes »).
  • Influencer et corrompre les services secrets russes (très fréquent à l’époque soviétique et certainement encore aujourd’hui).
  • Il s’agit d’une tentative honnête de corriger le noircissage bruyant de la Russie par les politiciens occidentaux et la presse grand public (qui fait bien sûr partie du banal et génocidaire « accord de lutte professionnelle » en Ukraine conclu par les gangsters occidentaux et russes).

Enfin, la cause première est l’ignorance généralisée de l’histoire réelle de la Russie, qui, espérons-le, sera atténuée par le présent article.

Références




31 octobre 2023 — Avec ce livre vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas

[Source : amazon.fr via PG]

Par Patrick Jaulent et Nacima Mdhafar-Bouzeroura

Lorsque nous avons trouvé, par le plus grand des « hasards »… ce que vous allez lire dans ce livre, nous n’en croyions pas nos yeux.

Comment des êtres humains pouvaient-ils harceler électromagnétiquement d’autres humains (« Voice to Skull avec pour acronyme V2k) ?

Mais en ouvrant d’autres tiroirs, nous avons découvert qu’il y avait encore plus grave pour l’humanité tout entière, avec la publication le 31 octobre 2023, d’un document qui nous ramenait aux heures les plus sombres de notre histoire contemporaine.

Nous ne voulions pas y croire !

C’était impossible !

Après de multiples recherches croisées, nous nous sommes rendus à l’évidence, ce document validé par une entité gouvernementale était bien réel.

Depuis ce jour, notre vie a changé.

Nous avons décidé, quoi qu’il en coûte, de publier ce livre pour dénoncer l’inimaginable et défendre nos libertés.

Patrick Jaulent, docteur en électronique et expert en cybersécurité.
Nacima Mdhafar-Bouzeroura, médecin à Marseille, angiologue, échographiste vasculaire, diplômée en lasers médicaux et formée à la magnétothérapie et oligothérapie.

Extraits :

Note de Joseph Stroberg

Cela fait plusieurs années que sur le site Nouveau Monde nous avertissons au travers de quelques dossiers de plusieurs grands problèmes auxquels l’Humanité est confrontée :

5G et ondes pulsées présente les dangers des ondes électromagnétiques artificielles et des champs électriques pour la santé des êtres humains, des animaux (et même des plantes).

Implants numériques et contrôle mental ajoute des informations relatives aux techniques existantes qui permettent le contrôle mental à distance des êtres humains et leur harcèlement diffus ou ciblé.

Climat propose un échantillon d’informations diverses, dont certaines très pointues, contre l’hypothèse du réchauffement climatique qui serait essentiellement dû aux êtres humains par leur production de gaz dits abusivement à « effet de serre » (dont le CO2). La mise en avant de l’hypothèse anthropique permet aux mondialistes de renforcer leur contrôle sur l’Humanité par la peur engendrée et par les mesures coercitives imposées au nom de la « décarbonation ».

Vaccins et virus dont plusieurs articles (certains pour spécialistes) réfutent scientifiquement et logiquement les hypothèses des germes (bactéries, etc.) et des « virus » pathogènes comme cause de la plupart des maladies.

Ces dossiers se trouvent liés dans les faits, comme les lecteurs attentifs pourront s’en rendre compte.

Nous avons évoqué que la grippe et la supposée « Covid » (essentiellement la grippe rebaptisée pour l’occasion) étaient principalement dues, pour les personnes présentant réellement des symptômes (pas pour celles victimes simplement de l’illusion des tests PCR et autres), aux champs électriques et aux ondes électromagnétiques artificielles telles que le Wi-Fi, le Bluetooth, la 4 G et la 5 G, chaque nouvelle technologie aggravant le potentiel néfaste des ondes participant déjà à l’« électro-smog » engendré en permanence presque partout sur la planète, au moins dans les zones habitées. Pour la 5G, voir notamment l’article Rappel — La Chine, la 5 G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur. Certains ont préféré tenter de ridiculiser l’hypothèse et rétorquer que la grippe existait avant l’apparition de l’électricité et des ondes radio. C’est oublier qu’elle était alors bien plus rare et survenait lors de phases d’activité solaire plus forte que de coutume ou lors du passage de comètes ou de météores par l’activité électrique inhabituelle engendrée et les particules plus ou moins nocives dispersées alors dans l’atmosphère terrestre (voir par exemple Nouvelle lumière sur la Peste Noire : la connexion cosmique).

Nous avons mentionné en plusieurs occasions l’inversion très probable de la causalité entre maladies et germes, à savoir que ces derniers ne sont pas la cause première des maladies, mais que celles-ci peuvent produire ou s’accompagner de la présence de germes, notamment dans leur activité de nettoyage du corps. Nous avons également proposé des articles qui tendent à démontrer qu’il n’existe pas de phénomène de contagion virale ou bactérienne, contrairement aux croyances largement entretenues par l’industrie pharmaceutique depuis plus d’un siècle en raison de son contrôle notamment sur la formation des personnels soignants et des chercheurs en médecine.

Nous avons suggéré de chercher la cause des apparentes « contagions » ailleurs que dans de supposés « virus pathogènes » (qui se révéleront n’être que des déchets cellulaires ou génétiques produits par des cellules plus ou moins gravement assaillies par des ondes électromagnétiques ou des toxines chimiques). Dans la plupart des cas, il s’agit de l’exposition commune et pratiquement simultanée à une cause environnementale telle qu’un nouveau phénomène électromagnétique (comme la 5G), électrique (comme l’installation d’un transformateur dans un quartier ou d’une ligne électrique), chimique (nuage de pollution atmosphérique, chemtrails, fuite de toxines chimiques d’une usine, incendies produisant des substances toxiques, notamment lorsqu’il y a combustion de matières plastiques…) ou nucléaire… L’eau et la nourriture peuvent également être contaminées chimiquement de multiples façons.

Dans de rares cas, comme pour les maladies infantiles telles que la rougeole, la cause est très probablement aussi à rechercher ailleurs que dans des virus pathogènes jamais scientifiquement isolés. En raison notamment de la nature électrique des êtres humains et de leur propension également à se laisser envahir par les émotions diverses en provenance des uns et des autres, des phénomènes de résonance ou de mise au diapason peuvent intervenir entre plusieurs d’entre eux. Les symptômes se propagent alors par effet psychosomatique ou par simple compatibilité psychique momentanée, les individus receveurs vibrant émotionnellement ou psychiquement à peu près à la même fréquence que l’émetteur malade. Et dans un tel cas, il n’est pas du tout nécessaire qu’il y ait contact ou rapprochement physique des individus. La simple télépathie vibratoire peut suffire. Voir aussi la réalité des biophotons qui peuvent participer à de telles transmissions ou même en être le support matériel.

Lors de l’exposition d’êtres vivants à une nouvelle technologie électrique ou électromagnétique, on ajoute une nouvelle couche d’effets nocifs à ceux déjà existants et les mondialistes peuvent en profiter pour faire passer la multiplication des symptômes, parfois nouveaux (lors d’un saut technologique radical), pour une nouvelle pandémie virale. La grippe aviaire est ainsi par exemple essentiellement le produit de l’expansion de la 4G, puis de la plus récente 5G et ne fera que s’aggraver, mais on fera croire que le « virus » a muté pour imposer ensuite de nouveaux vaccins et de nouvelles mesures sanitaires.

Les vaccins au graphène (ou à prétendu ARNm) comportent leur lot de nouvelles nanotechnologies électriques à effets électromagnétiques et peuvent alors bien évidemment aggraver les symptômes des personnes déjà électro-hypersensibles ou rendre telles celles qui ne l’étaient pas encore. Ils tendent à multiplier les effets néfastes des ondes telles que la 5G et ainsi aller plus facilement jusqu’à la production de crises cardiaques et autres fatalités.

Le livre 31 octobre 2023 apportera son lot de preuves à l’appui de certaines des assertions évoquées ici.




Syndrome du Titanic et radeau de la méduse

Par Nicolas Bonnal

Nous sommes dirigés par des fous motivés et (aussi) d’efficaces incapables qui nous mènent au désastre. Ils organisent la faillite, détruisent, gaspillent, remplacent et dépeuplent, désirant enfin une guerre nucléaire, tout à leur rage messianique. Sinon c’est le totalitarisme au code QR et le camp de concentration numérique. Mais attention : il y a une élite autoproclamée (les 1 % les plus riches et les hauts fonctionnaires) et elle veut se préserver. Stéphane Mallarmé pour mémoire :

« Cette foule hagarde ! elle annonce : Nous sommes
La triste opacité de nos spectres futurs ! »

Ces poètes, quels voyants tout de même…

J’avais écrit un texte sur Ernst Jünger et le syndrome du Titanic, qui m’avait été inspiré par le fameux mais oublié Traité du rebelle, suite de notes contre le monde totalitaire, étatique et automatisé à venir (et déjà présent…).

Et je repensais à un blog de lecteur qui a modifié ma réflexion pour expliquer ce que deviennent la France et l’Amérique sous leurs présidents respectifs : si nous nous dirigions vers le modèle du radeau de la méduse (revoyez l’émission d’Alain Decaux…) plutôt que de celui du Titanic ? Le Titanic ce n’était qu’un accident malchanceux couronné du respect de la morale chrétienne : les femmes et les enfants d’abord, et des milliardaires comme Guggenheim qui y passèrent héroïquement. Le radeau de la méduse c’était bien pire, et c’est le modèle des dernières guerres et du Grand Reset actuel. On sacrifie les plus pauvres, les sans-grades.

Mais citons Jünger et les extraits de son inépuisable Traité du rebelle écrit après la « guerre de quarante » quand le grand homme comprend que nous allons vers un monde simultanément automatisé et apocalyptique.

Le système automatisé génère une culture et une psychologie de la panique (voir et revoir les films-catastrophes et ceux de Kubrick…) :

« La panique va s’appesantir, là où l’automatisme gagne sans cesse du terrain et touche à ses formes parfaites, comme en Amérique. Elle y trouve son terrain d’élection ; elle se répand à travers des réseaux dont la promptitude rivalise avec celle de l’éclair. Le seul besoin de prendre les nouvelles plusieurs fois par jour est un signe d’angoisse ; l’imagination s’échauffe, et se paralyse de son accélération même. »

On poursuit :

« Il est certain que l’Est n’échappe pas à la règle. L’Occident vit dans la peur de l’Est, et l’Est dans la peur de l’Occident. En tous les points du globe, on passe son existence dans l’attente d’horribles agressions. Nombreux sont ceux où la crainte de la guerre civile l’aggrave encore. »

On cherche vainement des sauveurs :

« La machine politique, dans ses rouages élémentaires, n’est pas le seul objet de cette crainte. Il s’y joint d’innombrables angoisses. Elles provoquent cette incertitude qui met toute son espérance en la personne des médecins, des sauveurs, des thaumaturges. Signe avant-coureur du naufrage, plus lisible que tout danger matériel. »

Enfin la catastrophe sera universelle :

« Car nous ne sommes pas impliqués dans notre seule débâcle nationale ; nous sommes entraînés dans une catastrophe universelle, où l’on ne peut guère dire, et moins encore prophétiser, quels sont les vrais vainqueurs, et quels sont les vaincus. »

Jünger a raison sur tout naturellement : il décrit l’aboutissement catastrophique du progrès matériel et technique (voyez ces robots que l’on dresse à tuer tout le monde maintenant sous les acclamations des esclaves de You Tube).

Mais je maintiens que le radeau de la méduse explique mieux que le Titanic ce qui se passe en ce moment : les petits sur le radeau, les élites incompétentes dans les chaloupes. Et un jugement qui pardonne à tout le monde (il n’aurait plus manqué que ça !).

Jünger évoque justement le Titanic ; on se souvient du succès effarant de ce film répugnant. Il écrit donc :

« Comment ce passage s’est-il produit ? Si l’on voulait nommer l’instant fatal, aucun, sans doute, ne conviendrait mieux que celui où sombra le Titanic. La lumière et l’ombre s’y heurtent brutalement : l’hybris du progrès y rencontre la panique, le suprême confort se brise contre le néant, l’automatisme contre la catastrophe, qui prend l’aspect d’un accident de circulation. »

Donc en réfléchissant et surtout en lisant le blog d’un lecteur (le blog c’est « guerre civile et yaourt allégé » ; le lecteur c’est « Philippe de nulle part »…), je suis arrivé à la conclusion que nous allons au radeau de la méduse. En effet :

  • Nous sommes dirigés par des imbéciles/sagouins qui vont/aiment nous échouer.
  • Ces imbéciles vont nous sacrifier, des plus pauvres ou plus moyens.
  • Et rappel : les pauvres ne sont descendus sur le radeau que sous la menace des armes.

Mais même sur le radeau de la méduse les choses ne se passaient que d’une certaine manière.

Extrait du yaourt allégé donc :

« Sur le radeau de La Méduse les officiers et des notables s’étaient réservé l’endroit le moins exposé aux vagues et avaient pris soin d’enlever leurs armes aux soldats et de garder les leurs. Très rapidement devant le manque de nourriture et les risques de naufrage ils réduisirent par plusieurs tueries la population du radeau afin de “réprimer des mutineries”. Les rares rescapés à être finalement secourus furent bien évidemment des officiers et des notables. Il ne reste plus qu’à transposer cette sinistre histoire à l’échelle planétaire. »

On n’y mangea pas d’insectes mais des hommes.

De la Méduse à Macron-Davos-Gates, toute leur apocalypse postmoderne est expliquée là. On écrabouille la classe moyenne pauvre et on maintient l’illusion en désignant des soi-disant privilégiés (retraités repus, journalistes, farces de l’ordre, armée, etc.).

Et je rappellerai la phrase de l’idole télé de mon enfance :

« Les puissants ont été mis sur des canots, la piétaille (menacée au fusil) sur le radeau (l’Immortel Alain Decaux). »

NDLR : renseignements pris, sur le Titanic aussi ce furent les riches qui survécurent massivement. CQFD… Le lien littéraire (médiocre) est mis sur le récit/témoignage de ce désastre.

Sources :

https://www.dedefensa.org/article/ernst-juenger-et-le-syndrome-du-titanic

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9duse_(navire)

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k850111v#

http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2023/06/21/pepiements-97-6448663.html




1984 n’est plus une fiction

[Source : @IamMazikeen]

Par Iam Mizikeen

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Covid-19 : les « complotistes » avaient vu juste

Par Me NONOBSTANT

[NDLR L’Histoire récente nous a cependant largement montré que s’élever contre la vaccination pasteurienne ou la fausse vaccination à supposé ARNm n’empêche nullement les entreprises pharmaceutiques de continuer de sévir et de contrôler l’enseignement médical, ni les Bill Gates et autres milliardaires de poursuivre leur agenda eugéniste.
Par contre, si suffisamment de monde en général et de personnels soignants en particulier poussent plus avant leur démarche « complotiste » de remise en question des croyances modernes et creusent plus profond, ils réaliseront probablement et en nombre suffisant la vacuité et l’ineptie scientifique de l’hypothèse virale (abusivement nommée, désormais, « théorie virale »)1, et il n’existera plus mondialement aucun justificatif aux vaccins et autres cocktails thérapeutiques prétendument « antiviraux » ni aux diverses mesures « sanitaires ». Les maladies dites virales ont bien d’autres causes que les virus pathogènes fantomatiques, et les diverses substances utilisées en allopathies pour soi-disant soigner ne contribuent le plus souvent qu’à soulager des symptômes, ceci en produisant de surcroît des effets secondaires plus ou moins nocifs. Consulter le dossier Vaccins et virus permettrait au lecteur d’approfondir le sujet.]





Les aliments ultra-transformés, arme ultime de destruction douce

[Source : armageddonprose.substack.com via santeglobale.world]

Par Ben Bartee

Nous, les serfs du techno-fief qu’est le monde moderne, pouvons — du moins en théorie, du moins pour l’instant — renoncer aux injections d’ARNm, même sous la menace de la perte de nos moyens de subsistance (bien que, en rapport avec le thème de cet article, l’ARNm modifié [ou plus probablement le graphène ? — NDLR] soit de plus en plus souvent ajouté à l’approvisionnement alimentaire, éliminant ainsi le consentement éclairé).

Voir aussi : La FDA criminelle déclare le consentement éclairé nul et non avenu

Nous pouvons jeter les prescriptions pharmaceutiques toxiques à la poubelle aussi vite que les médecins de l’industrie peuvent les rédiger.

Nous pouvons éviter les radiations de la 5G grâce à une relocalisation stratégique.

À ce jour, la plupart des armes biologiques de la technocratie déguisées en thérapies médicales ou en commodités technologiques peuvent être évitées, même si c’est souvent au prix de dépenses et de risques personnels importants.

Mais tout le monde doit manger de la nourriture et tout le monde doit boire de l’eau.

Et, à moins de draguer l’eau de son propre puits et de cultiver sa propre nourriture de manière totalement indépendante (et même dans ce cas, il n’y a aucune protection contre l’épuisement des sols ou l’introduction sur votre propriété d’un ADN OGM provenant d’une exploitation voisine), l’approvisionnement en nourriture et en eau est un environnement riche en cibles que les technocrates dépopulateurs — et les entreprises, les ONG et les gouvernements qui sont dans leurs poches — peuvent exploiter.

Voir aussi : Une action en justice est intentée pour interdire la fluoration de l’eau publique sans consentement éclairé

Il y a quelques années, j’ai pris l’habitude de lire la liste des ingrédients des produits que j’envisageais d’acheter au supermarché ou ailleurs — on pourrait dire (haletant !), de faire mes propres recherches en tant que paysan non diplômé, ce que les « experts » déconseillent sévèrement.

Une règle empirique, un peu de sagesse transmise depuis je ne sais plus où, est que si vous ne pouvez pas prononcer chacun des ingrédients, ou si la liste est plus longue que cinq articles, c’est probablement une bonne idée de passer son chemin.

Via U.S. Right to Know (caractères gras ajoutés) :

« Les “aliments ultra-transformés” sont des produits alimentaires qui ont été créés ou modifiés par rapport à leur état naturel par l’ajout de sucres ou d’édulcorants artificiels, de sel, d’additifs, de conservateurs ou d’autres produits chimiques. Les édulcorants ajoutés en particulier, y compris le sirop de maïs à haute teneur en fructose, le sucralose et l’aspartame, sont courants dans les aliments ultra-transformés.

Ils contiennent aussi souvent des additifs et des conservateurs, tels que des colorants alimentaires (notamment le rouge 40, le jaune 5 et le dioxyde de titane), du benzoate de sodium, du nitrate de sodium et du nitrite de sodium, de l’huile végétale bromée (BVO), du bromate de potassium, de l’hydroxyanisole butylé (BHA) et de l’hydroxytoluène butylé (BHT) ».

Presque tous les produits alimentaires transformés que vous achetez au supermarché sont susceptibles d’être remplis non pas d’un, mais de dizaines de ces ingrédients, un ensemble toxique d’absurdités synthétiques.

La suite via U.S. Right to Know :

« Les produits d’épicerie ultra-transformés les plus courants sont les biscuits, les sodas et les boissons énergisantes, les yaourts aromatisés aux fruits, la margarine, les pâtisseries emballées, les viandes et laits végétaux, les soupes en conserve, les repas surgelés, les céréales sucrées pour le petit-déjeuner, les barres granola et énergétiques, les hot-dogs, les charcuteries et les chips.

Des marques comme Nestlé, PepsiCo, Coca-Cola, Unilever, Frito-Lay, Kraft Heinz et Kellogg’s comptent parmi les plus grands fabricants mondiaux d’aliments ultra-transformés ».

Avec le temps — et ce n’est pas une surprise dans un monde ultra-impatient qui exige la commodité à tout prix, saturé de publicités de l’agro-industrie — la consommation d’aliments ultra-transformés augmente. À terme, il ne restera plus que Soylent Green au menu.

Voir aussi : Le PDG de Kellogg’s encourage les paysans à court d’argent à manger des céréales pour le dîner

Via l’American Journal of Clinical Nutrition (AJCN):

« En ajustant les changements dans les caractéristiques de la population, la consommation d’aliments ultra-transformés a augmenté chez tous les adultes américains de 2001-2002 à 2017-2018 (de 53,5 à 57,0 % kcal ; P-tendance < 0,001). La tendance était cohérente dans tous les sous-groupes sociodémographiques, à l’exception des Hispaniques, dans les analyses stratifiées. En revanche, la consommation d’aliments peu transformés a diminué de manière significative au cours de la période d’étude (de 32,7 à 27,4 % kcal ; P-tendance < 0,001) et dans toutes les strates sociodémographiques. La consommation d’ingrédients culinaires transformés a augmenté de 3,9 à 5,4 % kcal (P-tendance < 0,001), tandis que la consommation d’aliments transformés est restée stable à ∼10 % kcal tout au long de la période d’étude (P-tendance = 0,052). »

Nous arrivons ici à l’intersection de l’obésité morbide — une véritable épidémie en Occident s’il en est — et de l’un des pires délinquants de la liste des aliments ultra-transformés, le sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS).

Via PLOS One :

« L’obésité a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières décennies, un phénomène largement associé à ce que l’on appelle le “régime occidental” : des aliments à forte densité énergétique, très appétissants et à forte teneur en graisses et en sucres. Plus récemment, on s’est intéressé à la contribution possible du sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS) à l’augmentation de l’obésité. Largement utilisé dans presque tous les aliments commerciaux, du pain aux boissons, la consommation de HFCS a augmenté parallèlement à l’accroissement du poids corporel et des taux d’obésité. S’il est prouvé qu’il existe un lien entre l’augmentation de la consommation de sucre et l’augmentation de la prévalence de l’obésité et des troubles métaboliques, la contribution du HFCS en tant que tel, en raison de sa teneur plus élevée en fructose, a fait l’objet d’une controverse, avec des arguments pour et contre le HFCS, qui constitue une responsabilité spécifique au-delà de l’augmentation de la consommation de sucre en général.

Le HFCS-55, qui contient 55 % de fructose, 42 % de glucose et 3 % d’autres saccharides, est principalement utilisé dans les produits liquides. Le fructose, y compris le HFCS dont la teneur en fructose est plus élevée, est plus lipogène que les autres sucres et est métabolisé différemment. Alors que le glucose peut pénétrer dans les cellules par GLUT4 (divers tissus), GLUT3 (neurones), GLUT2 (homéostasie par absorption dans l’intestin) et GLUT1 (astrocytes et indépendant de l’insuline), le fructose utilise principalement GLUT5, que l’on ne trouve pas dans les cellules bêta du pancréas, qui est spécifique au fructose et ne répond pas à l’insuline. GLUT2 transporte également le fructose de manière non sélective, bien que ce transporteur à faible affinité soit impliqué dans le transport principalement dans le foie, l’intestin et les reins ».

Via Pharmacologie, biochimie et comportement :

« Les rats soumis à un régime riche en HFCS pendant 6 ou 7 mois présentent une prise de poids anormale, une augmentation des [triglycérides] circulants et une augmentation du dépôt de graisse. Tous ces facteurs indiquent une obésité. Ainsi, la surconsommation de HFCS pourrait bien être un facteur majeur de l’“épidémie d’obésité”, qui est en corrélation avec l’augmentation de l’utilisation du HFCS ».

Et nous ne faisons que gratter la partie émergée de l’iceberg avec le HFCS.

Qu’en est-il du Red 40, de l’aspartame, de l’huile végétale bromée ou de tout autre produit ?

Ce sont là, garçons et filles, des histoires pour un autre jour à Armageddon Prose.

Ben Bartee, auteur de Broken English Teacher : Notes From Exile, est un journaliste américain indépendant basé à Bangkok et doté de pouces opposables.




Bienfaits de la médecine chinoise (Acupuncture, Alimentation, Qi Gong)

[Source : Exuvie Santé [Santé intégrative]]

Jean Pelissier  Regard sur la médecine traditionnelle chinoise

La médecine chinoise, avec ses 5 000 ans d’histoire et de recul, est un art du soin aussi traditionnel que vivant, gagnant en crédibilité et influence dans les milieux de la médecine académique. Complexe, fondée sur des connaissances, le bon sens et la sagesse, c’est une pratique qui permet de mieux se découvrir soi et son environnement. Médecine préventive par excellence, elle fait de plus en plus d’adeptes. Un ouvrage pour s’ouvrir et s’initier !

Jean Pélissier, grand spécialiste francophone de cette discipline, auteur de nombreux ouvrages références sur le sujet, prend ici le temps de faire une synthèse remarquablement accessible sur les fondements essentiels de cet art de santé : la diététique, le Qi Gong, le massage, les plantes, l’acupuncture et la gestion des émotions.

Extrait du livre

SOMMAIRE
I. Les textes fondateurs
II. Docteur, qu’est-ce que l’énergie ?
III. Les dix trésors
IV. La théorie des méridiens et les points d’acupuncture
V. Qu’en est-il du diagnostic ?
VI. Les grandes méthodes de traitements
VII. Les méthodes Yang Shen Fa
VIII. La gestion du mental et des émotions

Découvrez les bienfaits de la médecine chinoise avec le spécialiste Jean Pélissier, interviewé par Fabien Moine et Carole Fouché et dont le nouveau livre « regard sur la médecine chinoise » sort aux éditions Exuvie Acupuncture, Qi gong, alimentation, massage tuina et spiritualité sont au programme de ce live !




Le fléau de l’huile de soja

[Source : Dr Mercola]

Analyse de Sally Fallon Morell

L’histoire en un coup d’œil

L’huile de soja, l’huile la plus utilisée aux États-Unis, contient des niveaux élevés d’acides gras polyinsaturés oméga-6.

Les graisses polyinsaturées de l’huile de soja se décomposent en radicaux libres et en aldéhydes nocifs lors du traitement à haute température.

Des études associent une consommation élevée d’huile polyinsaturée au cancer, alors que les graisses saturées peuvent offrir une protection.

L’huile de soja affecte l’hypothalamus, perturbant plus de 100 gènes, y compris ceux qui régulent le poids corporel et la production d’hormones. Une étude de 2015 a montré que les souris soumises à un régime riche en huile de soja présentaient une prise de poids accrue, du diabète et des anomalies hépatiques.

Pour éviter l’huile de soja, optez pour des graisses traditionnelles comme le beurre, le saindoux, l’huile de coco et l’huile d’olive, et évitez les aliments transformés.


Le sud du Maryland, où je vis, était autrefois une région de culture du tabac de premier plan. Puis, dans les années 1980, lorsque les risques du tabagisme sont apparus clairement, l’État du Maryland a mis en place un programme de rachat du tabac. Les cultivateurs de tabac ont reçu un paiement important pendant dix années consécutives pour ne plus jamais planter de tabac.

Le problème, c’est que le tabac a été remplacé par du soja, une culture bien plus cancérigène et dangereuse que le tabac. Les champs de cancers du poumon sont devenus des champs de cancers en tout genre.

L’huile de soja peut alimenter le cancer

Graisses et huiles comestibles consommées aux États-Unis, 2017/18. Crédit : USDA.

L’huile la plus utilisée aux États-Unis est l’huile de soja. L’huile de soja est fortement insaturée, ce qui signifie qu’elle contient principalement des acides gras polyinsaturés oméga-6 et environ 10 % d’acides gras oméga-3. Ces types de molécules de graisse se décomposent en radicaux libres et en aldéhydes très réactifs lors du traitement à haute température, et encore plus lors de la friture à haute température — les oméga-6 certainement, mais encore plus les oméga-3 très fragiles.

C’est un secret bien gardé que de nombreuses études associent la consommation de niveaux élevés d’huiles polyinsaturées au cancer ; d’autres études montrent que les graisses saturées, comme l’huile de coco, le beurre, le saindoux et le suif — le type de graisses saines que l’huile de soja a remplacé — nous protègent contre le cancer.

Toutes les huiles transformées industriellement sont cancérigènes, en particulier l’huile de soja. Mais cet ingrédient alimentaire omniprésent a bien d’autres défauts. L’huile de soja perturbe également notre esprit.

Effets sur la santé des régimes à base d’huile de soja

En 2015, des chercheurs de l’université de Californie à Riverside ont comparé des souris soumises à quatre régimes alimentaires différents, à calories égales : un régime riche en huile de coco, un régime riche en huile de soja, un régime à base d’huile de coco et de sirop de maïs riche en fructose (SMRF), et un régime à base d’huile de soja et de SMRF.1

Les souris ayant reçu un régime riche en huile de soja, avec ou sans SMRF, présentaient une augmentation de la prise de poids, de l’adiposité, du diabète, de l’intolérance au glucose et de la résistance à l’insuline. Elles ont également développé des anomalies au niveau du foie, notamment une stéatose hépatique. Les souris soumises à un régime riche en huile de noix de coco en général n’ont pas développé ces problèmes.

Deux ans plus tard, les chercheurs ont répété l’étude en utilisant de l’huile de soja génétiquement modifiée pour contenir moins de polyinsaturés.2 Cette huile a également provoqué l’obésité et d’autres problèmes chez les souris, mais pas autant que l’huile de soja d’origine.

Ces résultats désignent les polyinsaturés — et non le sirop de maïs à haute teneur en fructose — comme les principaux responsables de l’épidémie actuelle d’obésité et de diabète.

En janvier 2020, l’équipe de recherche a publié d’autres mauvaises nouvelles. Non seulement l’huile de soja provoque des maladies métaboliques comme le diabète, mais elle contribue également à des changements génétiques dans le cerveau qui pourraient conduire à des maladies comme l’anxiété et la maladie d’Alzheimer — l’huile de soja conventionnelle et l’huile de soja modifiée ont toutes deux eu le même effet.3

L’huile de soja a un effet prononcé sur votre glande maîtresse

Plus grave encore, les chercheurs ont constaté que l’huile de soja avait un effet prononcé sur l’hypothalamus. L’hypothalamus est la glande maîtresse de l’organisme ; il régule le poids corporel, maintient la température corporelle, dirige la formation des hormones sexuelles, joue un rôle essentiel dans la croissance physique et module notre réponse au stress. L’huile de soja a entraîné la dérégulation d’une centaine de gènes dans cet organe.

Par exemple, chez les souris nourries à l’huile de soja, les niveaux d’ocytocine dans l’hypothalamus ont diminué. L’ocytocine est l’hormone de l’amour ou de la caresse qui joue un rôle dans les liens sociaux, la reproduction sexuelle, l’accouchement et la période qui suit l’accouchement.

L’ocytocine stimule la production de lait et aide les mères à s’attacher à leur bébé. En dehors de l’accouchement, l’ocytocine semble jouer un rôle dans la réduction de la peur et de l’anxiété chez les deux sexes et même dans la protection contre les comportements addictifs.

J’ai souvent dit que l’hypothalamus est le siège du contrôle des impulsions, et s’il y a quelque chose qui caractérise la génération actuelle d’enfants, élevés avec des huiles végétales au lieu du beurre et du saindoux, c’est bien le manque de contrôle des impulsions.

En outre, diverses structures de l’hypothalamus semblent être liées à l’expression du genre, à l’orientation sexuelle et à la confusion des genres, comme la transsexualité.4

La formation de ces structures commence in utero et se poursuit pendant l’enfance et la puberté. L’huile de soja est-elle responsable de la situation tragique dans laquelle se trouvent tant de jeunes aujourd’hui, qui ont l’impression de ne pas avoir le sexe correspondant à leur corps ? Si l’huile de soja affecte l’expression de dizaines de gènes dans l’hypothalamus, il est probable que oui.

L’huile de soja est présente dans la plupart des aliments transformés

L’alimentation moderne comporte de nombreux éléments nocifs — édulcorants raffinés (sucre, sirop de maïs à haute teneur en fructose), GMS (glutamate monosodique) et arômes artificiels, lait pasteurisé et homogénéisé, amidon alimentaire modifié, grains extrudés (céréales du petit-déjeuner), glyphosate et autres produits chimiques agricoles, etc.

Et l’huile de soja est présente partout ! Margarine et pâtes à tartiner, Cool Whip, crèmes et mayonnaise, vinaigrettes et trempettes, chips, crackers et snacks, pain, beignets, gâteaux (surtout le glaçage) et pâtisseries, frites et poulet frit, ainsi que des plats préparés comme la pizza.

La seule façon de l’éviter est de renoncer aux aliments transformés et de revenir aux graisses saines de nos ancêtres — principalement des graisses animales (beurre, saindoux, graisse de canard, suif, etc.), ainsi que des huiles traditionnelles comme l’huile de noix de coco et l’huile d’olive.

Déchets de soja

Par ailleurs, ce qui reste après avoir pressé l’huile de soja de la graine est un résidu riche en protéines, que les transformateurs alimentaires manipulent et raffinent afin d’en retirer les protéines, ce qui donne des produits comme l’isolat de protéines de soja et le concentré de protéines de soja.

Ces déchets sont ensuite utilisés dans une myriade d’aliments hautement transformés tels que les smoothies aux protéines de soja, les barres énergétiques et la fausse viande comme l’Impossible Burger. Ne croyez pas un seul instant que les entreprises qui vendent ces aliments « à base de plantes » comme étant bons pour votre santé et pour la planète ont d’autres motivations que de faire du profit sur un déchet bon marché.

Comment éliminer l’huile de soja de votre alimentation ?

Si vous avez suivi le régime alimentaire américain standard composé d’aliments transformés, il peut s’avérer très difficile de vous débarrasser de l’huile végétale. Voici une liste des changements que vous pouvez effectuer (certains faciles, d’autres un peu plus difficiles) pour commencer à retrouver la santé. Même si vous ne faites que quelques-uns de ces changements, votre corps vous remerciera !

Régime alimentaire américain standard Faites ceci
Au lieu des margarines et des pâtes à tartiner Utilisez plutôt du beurre
Remplacer les huiles de cuisson Cuisiner avec du saindoux et de la graisse de bacon
Au lieu des vinaigrettes du commerce Apprenez à faire les vôtres avec de l’huile d’olive et du vinaigre [ou du citron — NdT]
Au lieu de Cool Whip Utilisez de la vraie crème fouettée
Au lieu d’une crème non laitière Utilisez de la vraie crème ou de la vraie crème fraîche.
Au lieu de la mayonnaise commerciale Préparez la vôtre ou utilisez une mayonnaise à base d’huile de coco.
Au lieu de trempettes du commerce Préparez les vôtres en utilisant de la crème aigre et d’autres ingrédients.
Au lieu de chips Croquez dans des craquelins de porc nature
Au lieu des crackers classiques Trouvez des crackers à base d’huile de palme ou d’huile de noix de coco.
Au lieu d’en-cas transformés Consommez du fromage et du salami
Au lieu du pain du supermarché Utilisez le guide d’achat de l’AMPF pour trouver du pain au levain naturel sans huiles ajoutées.
[Ou faites vous-même votre pain au levain — NdT]
Au lieu des frites Préparez vos propres frites au four, cuites dans du saindoux ou de la graisse de canard.
Au lieu du poulet frit des fast-foods Préparez votre propre poulet frit dans du saindoux.
Pâtisseries, gâteaux, beignets Réduisez au maximum votre consommation (buvez un verre de lait cru à la place !)
Pizza Réservez-la à des occasions spéciales, pas tous les jours, et commandez une pizza à croûte fine.

Depuis sa création, il y a vingt ans, la Fondation Weston A. Price met en garde le public contre les dangers des huiles de graines industrielles. Votre adhésion soutient ce travail important.

À propos de l’auteur

Sally Fallon Morell est l’auteur du livre de cuisine à succès « Nourishing Traditions » et de nombreux autres ouvrages sur l’alimentation et la santé. Elle est la présidente fondatrice de la Weston A. Price Foundation (westonaprice.org) et l’une des fondatrices de A Campaign for Real Milk (realmilk.com). Visitez son blog à l’adresse nourishingtraditions.com.

Sources et références




Végétariens vs « végétariens »




France : retour en mode QR de la Grande Terreur

Par Nicolas Bonnal

Un rappel alors : les mots de liberté et de citoyen mènent à l’abattoir ou à la dictature, et ce de manière régulière. J’en ai parlé déjà en citant Cochin ou Guénon. Ce qui se prépare pour cet hiver (pas de courant, d’eau, de nourriture, etc.) avec la touche de fascisme médiatique et de tyrannie numérique (fin du cash et compagnie) s’annonce inédit sur fond d’absence de réaction ou de protestation minoritaire, liquide et cliquée. Pas de souci pour le pouvoir : cette populace lasse est enthousiaste (Céline), conditionnée ou résignée.

De 1792 à 1795, une Anglaise anonyme décrit les horreurs librement consenties de la Révolution française. Taine préface. Florilège de citations du Séjour en France alors ; la première est notre préférée. Le Français supporte la tyrannie si on lui laisse (déjà) miroiter un petit amusement au bout de son code QR :

« Au lieu d’imposer sa douleur à la société, un Français est toujours prêt à accepter des consolations et à se joindre aux divertissements. Si vous lui racontez que vous avez perdu votre femme ou vos parents, il vous dit froidement : “Il faut vous consoler” — et s’il vous voit atteint d’une maladie : “Il faut prendre patience.” Lorsque vous leur dites que vous êtes ruiné, leurs traits s’allongent davantage, leurs épaules se lèvent un peu plus et c’est avec plus de commisération qu’ils répondent : “C’est bien malheureux ; mais enfin, que voulez-vous ?” Et, au même instant, ils vous racontent leur bonne fortune aux cartes ou s’extasient sur un ragoût. »

Les Français adorent leur administration, surtout si elle est oppressive (Macron a compris que plus il tape, plus il est respecté) :

« Les Français semblent n’avoir d’énergie que pour détruire, et ils ne s’insurgent que contre la douceur ou l’enfance. Ils se courbent devant une administration oppressive ; mais ils deviennent agités et turbulents devant un prince pacifique ou pendant une minorité. »

Les préfets, les commissaires, les experts, les décideurs, on adore ça :

« La plupart des départements sont sous la juridiction d’un de ces souverains dont l’autorité est presque illimitée. Nous avons en ce moment dans la ville deux députés qui arrêtent et emprisonnent selon leur bon plaisir. Vingt et un habitants d’Amiens ont été saisis, il y a quelques nuits, et sont encore enfermés, sans qu’on n’ait spécifié aucune charge contre eux. Les grilles de la ville sont fermées ; on ne permet à personne d’entrer ni de sortir sans un ordre de la municipalité, et on exige cet ordre même pour les habitants des faubourgs. Les fermiers et les paysans qui viennent à cheval sont obligés de faire noter sur leur passeport les traits et la couleur de leur bête aussi bien que les leurs. »

Le courage s’évapore en conversations

Parfois on se rend compte que tout va mal, mais, comme dit notre Anglaise (elle en a fait autant pour la Liberté que mon Tolkien), le courage s’évapore en conversations :

« Vous pouvez voir maintenant combien la liberté s’est accrue en France depuis la révolution, la déposition du roi et l’avènement d’une république. Quoique les Français subissent ce despotisme sans oser en murmurer ouvertement, on voit beaucoup de chuchotements mélancoliques et de petits mouvements d’épaules significatifs. Le mécontentement politique a même un langage approprié qui, quoique peu explicite, n’en est pas moins parfaitement compris. Ainsi, quand vous entendez un homme dire à un autre : “Ah ! mon Dieu ! on est bien malheureux dans ce moment-ci !”, “Nous sommes dans une position très-critique” ou “Je voudrais bien voir la fin de tout cela !”, vous pouvez être sûr qu’il désire ardemment la restauration d’une monarchie et qu’il espère avec une égale ferveur vivre assez longtemps pour voir pendre la Convention. Cependant leur courage s’évapore en conversations ; ils avouent que leur pays est perdu, qu’ils sont gouvernés par des brigands ; puis ils rentrent chez eux et cachent tous leurs objets précieux qui sont encore exposés. Cela fait, ils reçoivent avec une complaisance obséquieuse la prochaine visite domiciliaire. La masse du peuple, quoiqu’aussi peu énergique, est plus obstinée et naturellement moins traitable. Mais quoiqu’ils murmurent et usent de délais, ils ne résistent pas, et tout se termine généralement par leur soumission implicite. »

Guerre contre le virus, contre l’islam, contre la Russie, contre l’Allemagne, contre l’Europe ? On est toujours en guerre et on recrute le surplus de population affamée :

« Les députés-commissaires dont je vous ai parlé ont passé quelque temps à Amiens pour hâter la levée des recrues. Les dimanches et jours de fête, ils ordonnaient aux habitants de se rendre à la cathédrale, où ils les haranguaient en conséquence, les appelant à la vengeance contre les despotes coalisés, s’étendant sur l’amour de la gloire et sur le plaisir de mourir pour son pays. »

La clé c’est l’absence de courage :

« Enfin, après beaucoup de murmures, la présence des commissaires et de quelques dragons a fini par arranger les choses très-pacifiquement. Beaucoup sont partis, et, si les dragons restent, les derniers suivront bientôt. Ceci est un compte rendu exact de l’état des choses entre la Convention et le peuple ; tout est effectué par la crainte, rien par l’attachement ; l’une n’est obéie que parce que l’autre n’a pas le courage de résister. »

Août 1792-août 1793 : les douze mois où la première puissance du monde a fait naufrage

La presse est aussi manipulée et monocorde qu’aujourd’hui (pas besoin des oligarques !) :

« Tous les journaux français sont remplis des descriptions de l’enthousiasme avec lequel les jeunes gens s’élancent aux armes à la voix de leur patrie. »

Crise financière et économique, une question d’habitude :

« La défiance contre les assignats et la rareté du pain ont fait promulguer une loi qui oblige les fermiers, sur tous les points de la république, à vendre leur blé à un certain prix, infiniment au-dessous de celui qu’ils exigeaient depuis quelques mois. La conséquence fut qu’aux marchés suivants il n’y eut aucun arrivage de blés, et maintenant les dragons sont forcés de courir la contrée pour nous préserver de la famine. »

Notre écrivain note dans un bel élan l’impressionnant bilan :

« Dans ces douze mois, le gouvernement de la France a été renversé, son commerce est détruit, les campagnes sont dépeuplées par la conscription, le peuple est privé du pain qui le faisait vivre. On a établi un despotisme plus absolu que celui de la Turquie, les mœurs de la nation sont corrompues, son caractère moral est flétri aux yeux de toute l’Europe. Une rage de barbares a dévasté les plus beaux monuments de l’art ; tout ce qui embellit la société ou contribue à adoucir l’existence a disparu sous le règne de ces Goths modernes. Même les choses nécessaires à la vie deviennent rares et insuffisantes pour la consommation le riche est pillé et persécuté, et cependant le pauvre manque de tout. »

La dette immonde est déjà là, c’est une habitude révolutionnaire qu’on ne perdra jamais :

« Le crédit national est arrivé au dernier degré d’abaissement, et cependant on crée une dette immense qui s’accroît tous les jours ; enfin l’appréhension, la méfiance et la misère sont presque universelles. Tout ceci est l’œuvre d’une bande d’aventuriers qui sont maintenant divisés contre eux-mêmes, qui s’accusent les uns les autres des crimes que le monde leur impute à tous, et qui, sentant qu’ils ne peuvent plus longtemps tromper la nation, gouvernent avec des craintes et des soupçons de tyrans. Tout est sacrifié à l’armée et à Paris ; on vole aux gens leur subsistance pour subvenir aux besoins d’une métropole inique et d’une force militaire qui les opprime et les terrorise… »

Vive les commissaires qui en profitent pour se venger (on dénonce et guillotine aussi les prêtres qui confessent) :

« Tous les points de la France sont infestés par des commissaires qui disposent sans appel de la liberté et de la propriété de tout le département où ils sont envoyés… ces hommes sont délégués dans des villes où ils ont déjà résidé ; ils ont ainsi une opportunité de satisfaire leur haine personnelle contre tous ceux qui sont assez malheureux pour leur avoir déplu. »

La servitude volontaire

Dans cette maison des morts digne de Dostoïevski (cf. l’homme qui s’habitue à tout — voyez mon livre), on exige en plus le sourire :

« L’homme est enclin à tout supporter, et souvent la volonté de faire le mal suffit pour nous donner un plein pouvoir sur le bonheur des autres. Mais le système de la Convention est plus original ; non contente de réduire le peuple à l’esclavage le plus abject, elle exige un semblant de satisfaction et édicte des peines, à des époques déterminées, contre ceux qui refusent de sourire… Il y a à Paris de splendides fêtes où chaque mouvement est réglé d’avance par un commissaire ; les départements, qui ne peuvent imiter la magnificence de la capitale, sont obligés néanmoins de témoigner leur satisfaction. Dans toutes les occasions où une réjouissance publique est ordonnée, on garde la même discipline ; et les aristocrates, dont les craintes surmontent généralement les principes, ne sont pas les moins zélés… L’extrême despotisme du gouvernement semble avoir confondu tous les principes de bien et de mal, d’honneur et de déshonneur. »

La soumission des imbéciles est telle qu’on n’a plus besoin de les arrêter. Ils vont d’eux-mêmes à la prison. Un email, pardon, un message suffit :

« Cependant, telle est la soumission du peuple à un gouvernement qu’il abhorre, qu’on juge à peine nécessaire maintenant d’arrêter quelqu’un dans les formes. Souvent ceux dont on veut s’assurer ne reçoivent rien de plus qu’un mandat écrit, leur enjoignant de se rendre à telle prison et ils sont plus ponctuels à ce désagréable rendez-vous qu’à la visite la plus cérémonieuse ou à la plus galante assignation. On empaquette à la hâte quelques objets nécessaires, on fait ses adieux, on va à pied à la prison et on place son lit dans le coin désigné, comme si la chose était toute naturelle. »

La centralisation rêvée, la voici :

« Le comité de salut public marche rapidement à la concentration absolue du pouvoir suprême, et la Convention, qui est l’instrument de l’oppression universelle, devient elle-même un corps insignifiant, dont les membres sont peut-être moins en sûreté que ceux qu’il tyrannise. Ils cessent de discuter et même de parler. »

On arrêtera là. Les amateurs pourront aussi découvrir un grand livre recommandé par Taine : L’Histoire de la Terreur de Mortiner-Ternaux.

Sources

Nicolas Bonnal

• https://archive.org/details/histoiredelaterr06ternuoft?view=theater
• http://www.dedefensa.org/article/rene-guenon-et-notre-civilisation-hallucinatoire
• http://classiques.uqac.ca/classiques/taine_hippolyte/sejour_en_france/sejour_en_france.html
• https://www.amazon.fr/Coq-hérétique-Autopsie-lexception-française/dp/2251441182/
• https://strategika.fr/2020/07/19/augustin-cochin-et-le-piratage-mental-des-francais-depuis-1789/




5G : la technologie militaire appliquée sur les civils, liée aux nanomatériaux injectés

[Source : favoris-alcyonpleiades via @Cielvoile]

Mark Steele, ingénieur et activiste britannique, parle du plan de guerre de l’élite basé sur le changement climatique et dont le but est de déclencher un massacre de masse en utilisant la 5G, qui est une arme, et en mettant en œuvre les villes de 15 minutes. La 5G est la clé, car elle est interconnectée avec le contenu des vaccins Covid.

[NDLR Autour de l’hypothèse de base de l’interaction entre notamment la 5G, la nanotechnologie vaccinale et les villes 15 minutes, il existe deux thèses principales qui évoquent toutes les deux un plan contre l’Humanité de la part d’entités non humaines.
La première est celle défendue par Ricardo Delgado Martin. Selon lui, ces entités ont pour objectif d’entasser les êtres humains dans les villes 15 minutes afin de mieux ensuite se nourrir de leurs énergies émotionnelles engendrées par la souffrance. Cette hypothèse se situe plutôt dans la ligne gnostique concernant des entités nommées Archontes.
La seconde défendue ici considère que l’entité maîtresse du plan est celle connue dans la Bible sous le nom de Satan, l’Adversaire de la Création et de l’Humanité. Son but n’a rien à voir avec le vol d’énergie humaine, mais avec celui de l’âme.

Dans la première hypothèse, l’Humanité est une éternelle victime, soumise à des entités manipulatrices dont le but serait de faire l’élevage des êtres humains comme source de nourriture énergétique émotionnelle.
Dans la seconde, l’Humanité peut être sauvée ou libérée en suivant la voie indiquée par le Christ, par le Bouddha Gautama et par d’autres sages du passé.

La première est peu cohérente, car des entités invisibles ne subissent pas les contraintes de la matière et n’auraient a priori pas besoin d’entasser leurs victimes dans des villes 15 minutes ou autres enclos pour sucer aussi bien leur énergie. Elle n’explique pas non plus l’empoisonnement croissant de l’Humanité depuis des décennies, ni la surmortalité vaccinale qui semble aussi être croissante, ni la volonté eugéniste des élites mondialiste. Celle-ci est d’ailleurs contradictoire avec le besoin supposé de nourriture émotionnelle pour ces entités. Un tel besoin s’accommoderait plutôt au contraire d’une forte population humaine. Enfin, les énergies provenant de la souffrance sont très négatives et de faible qualité. Pourquoi des entités se nourrissant d’énergie émotionnelle rechercheraient-elles une nourriture de mauvaise qualité provenant d’une Humanité si peu saine ?
La seconde paraît bien davantage cohérente et compatible avec les faits observés, notamment avec un empoisonnement croissant de l’Humanité, y compris sur les plans psychique et spirituel, de sorte à obtenir beaucoup de morts et d’âmes (sans que cela se remarque trop, au moins dans un premier temps). Elle est également compatible avec le transhumanisme, la technologie à outrance, l’IA, la nourriture synthétique, etc. Satan étant adversaire de la Création et donc du naturel biologique, mais promoteur du tout artificiel.]






Famine de masse : Voici pourquoi la majeure partie de l’Amérique n’est pas du tout préparée

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith

Le concept de famine de masse n’a pas été au premier plan de la société américaine depuis très longtemps. Même pendant la Grande Dépression, les États-Unis étaient majoritairement agraires et la plupart des gens savaient comment vivre de la terre. En fait, les États-Unis n’ont jamais connu de véritable famine nationale. Il y a eu des famines régionales de moindre ampleur (comme pendant le Dust Bowl1 dans les années 1930), mais rien de comparable aux famines que nous avons connues en Asie, dans le bloc de l’Est, en Afrique ou au Moyen-Orient au cours des cent dernières années.

Même les Européens de l’Ouest ont dû faire face à de grandes famines pendant les guerres mondiales (comme la famine hollandaise) et cette expérience a laissé une empreinte dans leur conscience collective. La plupart des Américains, en revanche, ne comprennent pas. Parce que nous vivons depuis si longtemps dans une relative sécurité et dans l’aisance économique, l’idée de devoir un jour se passer de nourriture semble « risible » pour beaucoup de gens. Lorsque l’on évoque la notion d’effondrement économique, ils se moquent et parlent de « théorie du complot ».

Par rapport à la Grande Dépression, la population américaine d’aujourd’hui est complètement éloignée de l’agriculture et n’a aucune idée de ce que signifie vivre de la terre. Ce ne sont pas des choses que l’on peut apprendre en quelques mois dans des livres et des vidéos sur YouTube ; il faut des années d’expérience pour les maîtriser.

Je dois dire que les choses ont radicalement changé au cours des deux dernières décennies pendant lesquelles j’ai écrit pour les médias libertaires. Lorsque j’ai commencé en 2006, le mouvement de préparation était incroyablement petit et les gens avaient souvent peur d’aborder de tels sujets dans les forums publics.

Au cours des dernières années, la culture de la préparation a vu sa popularité exploser. Des millions d’Américains sont aujourd’hui des experts en survie qui ont suivi une formation approfondie à la préparation et au maniement des armes à feu. La préparation et le tir ne sont plus l’apanage des « fous » à chapeau en aluminium, mais sont désormais considérés comme « cool ».

Le krach du crédit de 2008-2009 a certainement contribué à faire prendre conscience aux gens de la réalité de l’instabilité économique aux États-Unis. Ensuite, la pandémie de grippe aviaire, les blocages et les tentatives de tyrannie médicale ont vraiment sorti les Américains de leur stupeur. Tout ce dont les « théoriciens de la conspiration » nous avaient mis en garde a été soudainement confirmé en l’espace de quelques années. Chaque fois que les mondialistes et les gouvernements créent une crise, ils ne font qu’inspirer davantage de « preppers ».

Le problème majeur en termes de famine n’est pas que les Américains ne sont pas conscients de la menace ; beaucoup d’entre eux le sont. Le problème est que nos infrastructures et nos systèmes logistiques sont conçus pour échouer et que le citoyen moyen ne peut pas y faire grand-chose.

Le système de fret en flux tendu est peut-être l’un des pires jamais conçus en termes de redondance communautaire. Toute perturbation, aussi minime soit-elle, peut interrompre l’approvisionnement d’une ville pendant des jours ou des semaines. À cela s’ajoute l’interdépendance qui découle du fait que les denrées alimentaires sont produites en dehors de la plupart des États. Si votre État ne dispose pas d’une base agricole solide, il sera tributaire de sources alimentaires extérieures en cas de crise. Quelles sont les garanties que votre région sera en mesure de se procurer de la nourriture ailleurs ?

En outre, la plupart des habitants, même ceux qui se préparent, n’ont jamais connu de famine à grande échelle. Il est difficile de s’adapter mentalement à une menace que l’on n’a jamais vue.

Je suggère aux personnes qui veulent savoir ce que l’on ressent en cas de famine de s’y exercer de temps en temps. Essayez de jeûner pendant 24 heures, puis pendant 48 heures. Voyez combien de jours vous pouvez passer sans manger (veillez à boire beaucoup d’eau). Mon maximum a été de sept jours (après des mois de pratique), et ce que j’ai constaté, c’est qu’après le troisième jour, les fringales s’arrêtent complètement. Vous ne devenez pas fou, vous ne devenez pas violent ; vous êtes tout au plus fatigué, mais vous serez également surpris de constater à quel point votre pensée s’intensifie et combien vous avez encore d’énergie.

Le corps humain peut survivre pendant trois semaines ou plus sans une seule bouchée de nourriture. Je soupçonne que c’est la panique initiale face à la faim potentielle qui est à l’origine de la plupart des violences pendant les famines. Les gens sont confrontés à la famine et perdent la raison dans les trois premiers jours. Les maux d’estomac et le brouillard de la première phase les poussent à réagir sans réfléchir, ce qui conduit à des émeutes généralisées et à d’autres événements de crise que nous avons l’habitude de voir dans l’histoire lors des pénuries de nourriture.

Le jeûne est un moyen d’apprendre ce que signifie être affamé ; ce n’est pas aussi grave qu’il n’y paraît tant que vous avez des réserves de graisse dans votre corps. Lorsque vous atteignez le stade de la perte musculaire et de la privation d’organes, les choses changent et la possibilité de mourir apparaît. En vous familiarisant avec la sensation de faim, vous éviterez de paniquer si jamais la situation se présentait.

Le problème le plus grave n’est pas celui que l’on peut endurer. Il est beaucoup plus difficile de voir des personnes qui vous sont chères mourir de faim. Ce n’est pas une chose à laquelle vous pouvez vous entraîner et cela pourrait être une motivation bien plus puissante lorsqu’il s’agit de pillage et de criminalité lors d’un crash.

L’objectif est bien sûr d’éviter complètement la famine. Le stockage de la nourriture est la base de tout plan de survie. Quiconque prétend que la solution consiste à se lancer dans l’agriculture, la chasse et la culture de plantes sauvages n’a jamais eu à survivre dans la nature. En réalité, il est difficile pour la plupart des gens de trouver et de cultiver suffisamment de nourriture pour vivre, même en temps normal.

En période d’effondrement, il est souvent difficile de planter des cultures en toute sécurité. Elles peuvent être facilement volées ou détruites et leur entretien et leur protection nécessitent de grandes communautés de personnes. Même les petits jardins peuvent attirer l’attention de personnes indésirables et sont difficiles à cacher.

La chasse peut être utile dans un premier temps si vous vivez dans une zone rurale, mais vous ne serez pas le seul à avoir la même idée et les animaux quitteront rapidement une région s’ils sont chassés quotidiennement. Vous devrez aller de plus en plus loin pour les retrouver et c’est risqué en période de crise.

Les aliments sauvages sont agréables au printemps et en été, lorsqu’ils sont abondants, mais si vous vous promenez en dépensant plus de calories que ce que vous pouvez obtenir de ces plantes, l’exercice n’a pas de sens. J’ai tendance à penser que les partisans de l’alimentation sauvage sont les plus délirants lorsqu’il s’agit de la logistique de la survie. Les survivalistes qui pensent qu’ils vont courir dans les bois et vivre des plantes qu’ils trouvent au hasard vont probablement mourir.

Cultiver de la nourriture, chasser et rechercher de la nourriture sont des mesures complémentaires, en particulier au cours des premières années d’une crise. Sans une réserve d’urgence primaire, la plupart des gens ne s’en sortiront pas. Le stockage des aliments est un pilier de la civilisation depuis des milliers d’années pour une raison bien précise : il fonctionne. Lorsque des communautés plus importantes et plus sûres seront établies, l’agriculture pourra reprendre et la production autonome rendra le stockage des aliments moins important. En attendant, ce que vous avez dans votre cave ou votre garage est la seule chose qui vous permettra de rester en vie.

Malheureusement, certaines personnes pensent qu’elles n’ont pas besoin de stocker des provisions parce qu’elles prévoient de prendre à d’autres personnes. Premièrement, toute personne qui en fait son plan A est probablement un psychopathe et je n’ai aucune empathie pour elle. Deuxièmement, ces personnes ne resteront pas en vie très longtemps. À chaque rencontre violente, le risque de blessure ou de mort augmente ; les pilleurs et les pillards seront rapidement éliminés par les personnes qui défendent leurs ressources.

Ce n’est pas comme dans les films, les maraudeurs disparaissent rapidement lors d’un crash. Après la première année, je serais surpris que ces individus ou ces groupes existent encore.

En attendant, les premières étapes de l’effondrement seront un choc pour de nombreux Américains. Il pourrait s’agir d’un effondrement du réseau, d’un effondrement économique, d’un effondrement de la chaîne d’approvisionnement, etc. Les personnes qui comprennent la nature de la famine peuvent éviter la panique et s’organiser pour se mettre à l’abri. Elles survivront et prospéreront. Les personnes qui ne comprennent pas la famine paniqueront dès la première semaine sans nourriture et commettront des erreurs préjudiciables.

La préparation mentale est tout aussi importante que la préparation physique. Gardez cela à l’esprit alors que nous avançons vers des temps incertains.

Une entreprise d’aliments de survie, Prepper All-Naturals, a baissé ses prix de manière proactive pour permettre aux Américains de faire des réserves avant les hausses prévues des prix du bœuf. Leurs steaks d’une durée de conservation de 25 ans bénéficient actuellement d’une réduction de 25 % avec le code promo « invest25 ».


1 Littéralement « Bol de poussière » – NdT




La déconnexion de l’élite américaine

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[Illustration : propriété des Obama à Kalorama]

Par Simplicius Le Penseur – Le 3 Mars 2024 — Source Dark Futura

Le mois dernier est paru un nouveau rapport fascinant de l’institut de Scott Rasmussen, fondateur du célèbre centre de sondage Rasmussen Reports. Son objectif était de définir quantitativement, pour la première fois, la véritable « élite » de la société, qui contrôle la plupart de nos récits sociaux, de nos politiques et de notre « orthodoxie » générale.

[NDLR On retrouve une situation similaire dans la plupart des pays « développés ».]

https://www.rmgresearch.com/wp-content/uploads/2024/01/Elite-One-Percent.pdf

Il s’agit de la toute première enquête définissant les caractéristiques et les convictions d’une élite de 1 %, qui est à l’origine des dysfonctionnements politiques de l’Amérique d’aujourd’hui.

Elle a été reprise par diverses publications, dont le NYPost [New York Post] :

Une enquête choquante révèle la raison pour laquelle les élites sont déconnectées — et ce n’est pas ce que vous pensez
https://nypost.com/2024/01/19/opinion/shocking-survey-reveals-the-reason-elites-are-out-of-touch-and-it-isnt-why-you-think

au Boston Globe et dans d’autres journaux :

Les élites américaines vivent dans un monde à part
Le véritable « 1 % » n’est pas constitué par les super riches, mais par ceux qui ont de l’influence,
des réseaux relationnels et un diplôme d’études supérieures.
https://www.bostonglobe.com/2024/01/24/opinion/real-one-percent-elites-rasmussen-poll

Le rapport complet a été présenté par Rasmussen lors d’un webinaire réservé aux membres, mais le fichier PDF fourni résume les graphiques les plus marquants de l’enquête et la répartition des points.

Pour les personnes intéressées, M. Rasmussen a participé au podcast de Newt Gingrich pour discuter des résultats, où il a résumé avec éloquence ses principales conclusions, ainsi que la manière dont il les a trouvées pour la première fois.

L’article du NYPost résume le mieux l’ensemble des données :

Les États-Unis disposent d’une classe d’élite riche et partisane qui est non seulement immunisée et insensible aux problèmes de ses concitoyens, mais aussi extrêmement confiante en elle-même et désireuse de leur imposer des politiques impopulaires.

C’est la recette d’un désastre.

Cet article complémentaire sur Newt Gingrich décrit comment Rasmussen a eu vent de tout cela pour la première fois :

Lors de leurs deux enquêtes nationales hebdomadaires, Rasmussen et son équipe ont remarqué une anomalie. Sur environ 1 000 personnes interrogées, il y en avait toujours trois ou quatre qui étaient beaucoup plus radicales que les autres. Après plusieurs mois de recherche de ces réponses inhabituelles, M. Rasmussen s’est rendu compte qu’elles partageaient toutes trois caractéristiques.

Les réponses radicales émanaient de personnes titulaires d’un diplôme d’études supérieures (et pas seulement d’études supérieures), dont le revenu familial était supérieur à 150 000 dollars par an et qui vivaient dans de grandes villes (plus de 10 000 personnes par code postal).

Qui plus est, parmi cette « élite » de 1 %, il existe un sous-ensemble encore plus radicalisé que Rasmussen appelle la « super-élite », qui se caractérise par le fait qu’elle fréquente principalement l’une des douze écoles d’élite identifiées :

Gingrich ajoute :

Charles Murray, dans son ouvrage classique « Coming Apart », a analysé les codes postaux et a prouvé que les diplômés de la « sale douzaine » d’universités décrites par Rasmussen vivent, travaillent et se divertissent dans les mêmes codes postaux. Ils forment un groupe isolé et créent une « aristocratie du pouvoir » qui ne connaît pas le reste de la population et méprise la plupart d’entre nous. Cela explique parfaitement la phrase d’Hillary Clinton sur la « bande de déplorables “.

Mais nous y reviendrons plus tard.

Tout d’abord, qui sont ces 1 % d’élites en question ? Rasmussen les répartit en trois catégories :

  • Diplôme de troisième cycle
  • Gagner plus de 150 000 dollars par an
  • Vivre dans une zone urbaine densément peuplée

Leurs autres caractéristiques de base sont les suivantes, qui révèlent qu’ils sont « étonnamment jeunes » :

Il est vrai que la plupart d’entre nous considèrent qu’il s’agit là d’une évidence. Mais les données ont rarement été rassemblées de manière aussi intuitive et présentable.

Examinons d’abord les disparités réelles entre la population normale et les élites au cœur de l’analyse, avant de les extrapoler.

La première concerne la perception des libertés individuelles :

Près de 60 % des électeurs ordinaires estiment qu’il n’y a pas assez de liberté, alors que seulement 21 % des élites sont de cet avis. Il est choquant de constater que près de 50 % des élites estiment qu’il y a trop de liberté, alors que seulement 16 % des électeurs sont de cet avis.

Dans l’interview de Gingrich, Rasmussen développe ce point de vue, expliquant qu’une grande partie de ce haut monde éprouve un profond ressentiment à l’égard de la manière dont le hoi polloi a agi pendant l’ère de la « pandémie » de Covid, en particulier — non seulement leur refus de se masquer, mais aussi la consolidation ultérieure de leur position antivax. Cela a creusé le fossé entre les deux camps, les « élites » reléguant encore davantage leur classe marginale au rang d’ayant-droit. Comme toujours, il n’y a rien de plus efficace que la peur d’un dommage corporel pour forger un ressentiment viscéral entre les gens.

Mais le mécanisme qui est le plus à l’origine de cette ligne de faille a la source suivante : 70 % des élites font confiance au gouvernement, alors que seulement un minuscule moins de 20 % du public le fait :

Le fossé qui sépare les deux camps en matière de confiance dans la « classe professionnelle » est encore plus stupéfiant :

Vérifiez les chiffres : seuls 6 % des électeurs ont une opinion favorable du Congrès, 10 % pour les journalistes et 17 % pour les professeurs. Parmi les élites (1 %), ces chiffres sont en moyenne supérieurs à 70 %, ce qui, à lui seul, révèle pratiquement toute l’histoire.

Autre chose :

77 % de l’élite serait prête à imposer des restrictions sur l’essence, le rationnement de la nourriture, etc., en raison du « changement climatique », alors que 63 % des électeurs ordinaires s’opposent à de telles mesures. En fait, l’élite en général soutient largement l’interdiction des véhicules à gaz, des poêles à bois, des SUV, des voyages aériens non essentiels et même de l’air conditionné, alors que la grande majorité des électeurs y est totalement opposée.

Voici l’une des douze universités citées d’où sont issus la plupart des 1 % :

En ce qui concerne les institutions, il n’est pas surprenant que les douze écoles clés, principalement de l’Ivy League, forment une sorte de conduit qui filtre l’élite vers les piédestaux du pouvoir dans la société. Il s’agit d’un pipeline bien établi qui alimente un segment étroit et présélectionné de la société, de plus en plus haut, à travers une passoire de purification idéologique destinée à éliminer tous les intrus non conformes.

Quiconque a étudié l’histoire de la montée en puissance des institutions transnationales au XXe siècle sait que, dès le début des années 1900, des cohortes comme celles de Milner et Rhodes ont mis en place divers programmes et bourses, comme la « bourse Rhodes », précisément dans ce but. De tels « pipelines » se sont développés dans tout le monde occidental et comprennent le laboratoire de formation moderne connu sous le nom de « Young Global Leaders », d’origine Klaus Schwab.

Ces programmes institutionnels servent de mécanisme de triage à l’élite financière globaliste pour distinguer les candidats ayant les bons pedigrees, les penchants sociopathes, les compositions philistines et transnationales, afin de trouver des candidats aptes à être préparés pour de futures nominations à des postes de direction. Si l’on examine les antécédents de n’importe quel dirigeant ou décideur globaliste — qu’il s’agisse d’institutions financières comme la BCE, le FMI ou la Réserve fédérale, ou d’organisations de sécurité comme l’OTAN — on constate invariablement une appartenance de longue date à la poignée de programmes établis de l’« ancien ordre » ou des distinctions de leur part. Les copains non élus, qui sont en fait sélectionnés et nommés par la nomenklatura anonyme ci-dessus, sont presque toujours issus de la même petite clique.

Il est bien connu que les meilleurs économistes, directeurs de fonds spéculatifs — pour des firmes comme Goldman Sachs, par exemple — avocats constitutionnalistes, etc. sont tous issus de ce collectif exigu d’écoles telles Harvard. Ce système est conçu pour permettre aux élites de contrôler avec précision le petit groupe de loyalistes sélectionnés avant de les intégrer dans leurs rangs raréfiés et étroitement surveillés. Il s’agit d’un système en boucle fermée, qui joue un rôle central dans la régulation des strates supérieures, lesquelles constituent la trame du mécanisme de contrôle de l’élite.

En ce qui concerne le rapport de Rasmussen, il est clair que la « super élite » sert de pilier d’influence dans la société, agissant comme garde-fou pour mieux gérer et réguler les intérêts de la classe managériale la plus exclusive, liée aux vieilles familles de banquiers. En bref, il s’agit d’un pipeline bien huilé et hautement sélectif qui achemine continuellement les « bonnes personnes » — ambitieuses, mais malléables et serviles aux intérêts globalistes — vers le sommet.

L’enquête de Rasmussen révèle à quel point ils sont déconnectés de la société. Étant donné que leur milieu reste leur propre cohorte fermée, ces personnes ne se mélangent jamais vraiment et ne connaissent jamais les soucis ou les frustrations du travailleur moyen dans la rue. Ils n’existent que dans une réalité parallèle simulée, qui est renforcée quotidiennement par les moteurs générateurs de biais de confirmation des médias sociaux gauchistes et des grandes entreprises technologiques contrôlées et dominées par les libéraux, qui filtrent la société pour eux comme une paire de lunettes de réalité augmentée.

Les cas extrêmes de leurs attitudes déconnectées sont observés tous les jours, par exemple :

Le Washington Post se moque des histoires de vol à l’étalage en les qualifiant de « panique »
d’une « nation aux doigts collants construite sur des terres volées ».

La seule contradiction apparente est que ces élites vivent principalement « dans des codes postaux dépassant une densité de population de 10 000 personnes par km/carré ». Cette affirmation trompeuse implique qu’elles vivent dans de grandes villes comme New York, où elles seraient en fait obligées de se mêler quotidiennement à la paysannerie. En réalité, nous savons qu’ils sont retranchés dans des quartiers aristocratiques hautement séquestrés de ces villes, comme l’Upper East Side à Manhattan ou Kalorama à Washington. Transportés dans des voitures de luxe, ils daignent rarement croiser les roturiers, pour lesquels ils n’ont que mépris, à l’exception d’une petite poignée de main symbolique au café du coin pour se rassurer et se dire qu’ils sont « en contact » avec le peuple.

Le film Cosmopolis, adapté de DeLillo et réalisé par Cronenberg, est la meilleure représentation récente de cette classe.

Le film métaphorise parfaitement l’idée de la réalité cloisonnée des élites en situant toute l’intrigue dans la luxueuse limousine du PDG riche, bien évidemment ; son seul lien avec le monde réel, dont il a une faim névrotique, se fait à travers les vitres pare-balles qui l’entourent comme des écrans numériques. Bien entendu, le film traite également des nombreux problèmes liés à la déconnexion entre l’élite et la population, et se termine par une scène violente avec l’un des employés du PDG, pathologiquement mécontent et sous-apprécié.

À bien des égards, il s’agit d’un problème vieux comme le monde : les élites ont toujours existé dans des sociétés parallèles. Cependant, l’avènement des technologies numériques et des médias sociaux leur a permis de s’enfermer comme jamais auparavant dans une bulle de confirmation toujours imperméable. Écoutez les interviews de hauts responsables politiques de Washington, de grands patrons d’entreprises, etc., et notez comment ils s’inspirent exclusivement des publications d’entreprises les plus corporatistes comme le WaPo [Washington Post], le NYTimes [New York Times], etc. Cela devient une boucle de rétroaction hermétique d’autoréférence, de plus en plus coupée du monde extérieur réel de l’expérience humaine.

Comme le décrivait l’article précédent du NYPost :

Si l’Amérique veut éviter de basculer dans cette boucle de rétroaction toxique, ses élites devront sortir de leur bulle, cesser de se conformer pour se fondre dans la masse et commencer à répondre aux doléances légitimes de leurs concitoyens.

Cela explique l’obsession des élites pour le changement climatique, car il s’agit d’une question qui n’existe que « sur le papier » — en tant qu’abstraction — et qui n’est pas ressentie de manière réaliste dans les quartiers populaires. Les aristos qui reflètent de manière répétée leur propre alarmisme strident sur cette question se radicalisent de plus en plus, d’autant plus que, comme nous l’avons déjà dit, ils accordent beaucoup plus d’importance aux institutions d’autorité que le prolétaire moyen. Cela a pour effet de calcifier leur croyance aveugle en des spectres tels que le changement climatique, même s’ils n’y prêtent qu’un intérêt de pure forme et n’agissent pas en conséquence à la lumière d’une telle « menace » existentielle.

Le problème est exacerbé par les maux sociaux qui créent des divisions entre les sexes, donnant un poids disproportionné aux préoccupations centrées sur les femmes, selon la théorie Longhouse :

La Longhouse fait référence à la remarquable surcorrection des deux dernières générations vers des normes sociales centrées sur les besoins féminins et les méthodes féminines de contrôle, de direction et de modélisation du comportement.

Les femmes sont naturellement plus sympathiques — et donc plus influençables — aux impératifs de l’ingénierie sociale qui cooptent le récit actuel. Les hommes sont de plus en plus écartés de l’enseignement supérieur, ce qui signifie que même parmi les élites qui ont été canalisées vers le haut, les positions penchent de plus en plus du côté de la « Longhouse » :

Cette féminisation de la classe dirigeante peut être observée de différents points de vue :

Comme tout le monde le sait maintenant, les femmes célibataires sont de loin celles qui font le saut le plus disproportionné dans les terres Démocrates, ainsi que dans les politiques hyperlibérales de plus en plus radicalisées — ce qui se reflète d’autres manières intéressantes :

Par ailleurs, un utilisateur de X a fait un commentaire pertinent sur la capture d’écran ci-dessous :

La plupart des analyses de l’effondrement des inscriptions des hommes à l’université se concentrent sur le fait qu’il est inquiétant que ces hommes n’épousent pas les opinions politiques de l’élite.

Mais l’une des disparités les plus révélatrices de l’enquête Rasmussen montre à quel point les élites sont déconnectées des questions économiques qui affectent le plus la plèbe — par opposition aux abstractions aériennes des questions de guerre culturelle des intellectuels marginaux :

Ici, vous pouvez voir qu’un énorme 82 % des élites pensent que Biden réussit en matière d’emploi — ce qui signifie par extension qu’ils approuvent l’état de l’économie. Seuls 41 % des électeurs sont de cet avis.

Ce résultat est particulièrement révélateur, car l’emploi et l’économie sont des questions vitales que les électeurs ordinaires ressentent directement. Les élites n’y sont guère sensibles, car, quelle que soit l’ampleur des chiffres du chômage, elles restent bien ancrées dans leur vie de nantis de la haute société.

Le dernier point qui, selon Rasmussen, l’a choqué lui-même, est la question de l’amoralité des élites. Il a constaté que près de 70 % des super-élites accepteraient que leur candidat triche plutôt que de perdre une élection. Seuls 7 % des électeurs ordinaires ont des prédilections aussi amorales :

Rasmussen a déclaré que ce projet a révélé le chiffre le plus effrayant qu’il ait vu en près de 35 ans d’étude de l’opinion publique. Selon ses données, 35 % de l’élite de 1 % (et 69 % de l’élite de 1 % obsédée par la politique) ont déclaré qu’ils préféreraient tricher plutôt que de perdre une élection serrée. Parmi les Américains moyens, 93 % rejettent la tricherie et acceptent la défaite lors d’une élection honnête. Seuls 7 % d’entre eux ont déclaré qu’ils seraient prêts à tricher. — Source

Ce résultat est stupéfiant, ne serait-ce que parce qu’il présente de loin la plus grande marge de différence de toutes les autres questions. Il explique à lui seul de nombreux maux de la société, notamment la facilité avec laquelle l’élite influente s’est déjà montrée capable d’utiliser sa richesse et son influence considérables pour mettre le « pouce sur la balance » de l’élection de 2020.

Il n’est donc pas surprenant que cette culture omniprésente de l’amoralité se reflète dans tous les récits actuels menant à l’élection de 2024 :

https://www.foreignaffairs.com/united-states/age-amorality-liberal-brands

L’article ci-dessus, tiré de Foreign Affairs — le journal officiel du Council on Foreign Relations — est particulièrement emblématique à cet égard, notamment parce que le CFR représente à bien des égards le totem de la super-élite, le 1 % dont il est question. Le conclave ne regroupe pas seulement une classe particulière, comme les dirigeants mondiaux, mais cherche à mettre en réseau et à uniformiser l’ensemble du tissu de l’échelon supérieur, qu’il s’agisse de l’élite des affaires, de la royauté bureaucratique ou même de personnalités influentes de la culture pop comme Angelina Jolie, qui en est membre depuis de nombreuses années.

L’article témoigne précisément des types d’hypocrisie inhérents à une grande partie de la classe dirigeante. Ils parlent de « buts valables » poursuivis par des « moyens indignes » au nom d’objectifs « libéraux » et démocratiques, mais le problème est le suivant : qui décide de ces « buts valables » ? Selon leur estimation, renverser une variété de dirigeants peu recommandables, ou simplement « incompatibles », dans le monde entier était un « objectif louable ». Mais l’approbation démocratique par les citoyens de ces orientations politiques est inhérente à la « démocratie » et aux idéaux libéraux qu’ils prétendent défendre.

Dans l’Occident « libéral », ce petit groupe d’élites fait passer ses propres objectifs égoïstes par des euphémismes bidons présentés comme des « idéaux démocratiques », alors qu’en réalité, le peuple n’a pas son mot à dire. C’est pourquoi cette version de la « démocratie libérale » n’est rien d’autre qu’une contrefaçon destinée à réaliser les objectifs géopolitiques nécessaires au maintien de la domination de l’élite bancaire et financière mondiale.

Asservir ses propres citoyens dans un réseau de mensonges n’est pas du tout un monde de « liberté » — c’est un asservissement intellectuel et moral, même si les citoyens jouissent involontairement du confort matériel d’un système construit sur une exploitation prédatrice hideusement déguisée. Le problème est que de telles circonstances ne sont jamais viables à long terme : bien sûr, elles peuvent créer des conditions semi-utopiques pour vos propres enfants, mais le reste du monde finit par s’apercevoir de l’escroquerie, exigeant sa part de chair en guise de compensation. Les élites feraient mieux de cesser cette mascarade et de dire simplement la vérité : cela n’a rien à voir avec des ersatz de grands idéaux comme la « liberté » et le « libéralisme », mais plutôt avec la préservation de la primauté de l’Occident et d’un mode de vie privilégié ; c’est tout.

L’article est un burlesque simulacre d’hypocrisie : il insiste sur les prétendues « agressions » et politiques « illibérales » de la Russie et de la Chine — comme l’« invasion » de l’Ukraine — tout en ignorant de manière crétine les transgressions, invasions et occupations bien plus nombreuses des États-Unis dans divers États souverains, sans parler de la facilitation actuelle d’un génocide total à Gaza, pour lequel les États-Unis viennent de livrer un nouveau lot de bombes à Israël à l’heure où nous écrivons ces lignes. Les élections en Chine et en Russie se sont également révélées bien plus démocratiques et « libérales » que la « production » électorale bidon des États-Unis, qui a vu une « victoire » évidente volée pour un candidat honni en 2020, ou même que la mascarade actuelle de l’invasion coordonnée de millions de clandestins dans le but de bouleverser une autre élection « démocratique » en 2024. Les jérémiades haletantes des fantassins de l’establishment ne sont rien d’autre que des tentatives désespérées destinées à soutenir l’édifice en ruine de leur vieil ordre suranné.

Il suffit de voir les idéaux de la « démocratie libérale » dont les élites se gargarisent avec tant de constance :

Qui aurait cru que la démocratie était si compliquée ?

Et les idéaux « libéraux », qui étaient censés représenter la liberté individuelle, font fureur de nos jours :

En réalité, tous ces termes et concepts ne sont que des artefacts de la façade shibbolethique érigée pour servir le paradigme de contrôle des élites. Tout cela nous ramène au sujet qui nous occupe : la classe des 1 %, selon le sondage de Rasmussen, a créé un niveau d’institutions suprapositionné qui sert d’engrenage à la préservation de la domination du système. La conception autoréférentielle est un mécanisme d’application idéologique délibéré destiné à conduire les « bonnes personnes » au sommet de la structure pyramidale, tout en mettant de côté les indésirables qui n’ont pas le sang assez bleu pour participer à la soirée exclusive.

En fin de compte, l’auteur de l’article de Foreign Affairs sur l’amoralité, Hal Brands, est un bon exemple de ce pipeline. Un coup d’œil sur son wiki montre qu’il porte non seulement la marque « distinctive » d’un certain honneur de Henry A. Kissinger — précisément le type de bourse Rhodes pour les élites dont j’ai parlé — mais qu’il a même fréquenté non pas une, mais deux des 12 institutions « choisies » par Rasmussen :

Cela fait de Brands l’enfant-vedette de cette classe d’élite isolée. Assis sur leurs interminables allocations et sinécures des ONG, des personnages comme Brands passent leur vie à écrire des articles malhonnêtes, les uns après les autres, pour promouvoir les agendas globalistes les plus radicaux pour leurs compagnons olympiens, tout en se détachant des basses préoccupations des gens du peuple.

Pour une autre démonstration exemplaire de cette déconnexion, ne cherchez pas plus loin que ce nouveau clip de MSNBC sur l’événement à venir intitulé « White Rural Rage » (la rage rurale blanche) :

Voir la vidéo sur le site

Naturellement, les auteurs sont représentatifs du beau monde intellectuel et aisé de Rasmussen — l’un d’entre eux est professeur de sciences politiques à l’université du Maryland, l’autre est rédacteur au WaPo et membre d’une « fondation » liée à une ONG de la Ceinture [la Rocade de Washington DC, NdT] qui incube précisément le type d’auxiliaires de l’establishment dont il est question.

Ces personnes finissent généralement par être couronnées « senior fellows » ou, plus risible encore, « scholars » dans ces fondations douteuses ; des noms ambigus et autoproclamés censés évoquer l’érudition et l’autorité, qui ne représentent en réalité rien d’autre qu’une consécration vide de sens par des institutions corporatistes-globalistes qui les ont désignés comme des factotums fiables et des diffuseurs de l’ordre du jour de la Co-Glo [Compagnie du globalisme, NdSF].

Malheureusement, il n’y a pas de solution à la fracture sociétale. Les institutions qui reçoivent des fonds d’entreprise de quelque nature que ce soit peuvent être considérées comme captives, car il y a toujours des conditions à remplir. La seule façon d’avancer est donc d’éviter, de profaner et de vilipender toutes les institutions, de sorte que la rupture puisse finalement se traduire par un découplage total de la société originale et authentique. Une fois qu’un système parallèle est mis en place, les « institutions » vides de toutes conséquences doivent se dessécher et se ratatiner en carapaces floconneuses, pour être piétinées comme des croûtes de sauterelles.

Simplicius Le Penseur

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Pénuries alimentaires, une guerre à venir ?

[Source : Citizen Light via PG]

Famine Mondiale : la nouvelle arme des mondialistes ? La prochaine guerre sera-t-elle… alimentaire ? Pourquoi, dans les grandes surfaces, on remarque des rayons vides ou presque vides ? Plus de farine, d’huile, de sucre, de pâtes ? Que se passe-t-il au juste ? Pourquoi Emmanuel Macron, pourquoi les Nations Unies inquiètent la population en parlant d’une crise à venir… « sans précédent » ? (…)




Un régime pauvre en sodium peut vous stresser

[Source : aubedigitale.com]

[Illustration : Soho A Studio/Shutterstock]

Par Jennifer Sweenie

Il existe un lien entre la consommation de sel et le stress, et ce n’est probablement pas ce que vous pensez. Si nous connaissons bien les dangers supposés d’une alimentation riche en sodium, beaucoup d’entre nous ne savent pas qu’une consommation insuffisante de sodium entraîne son propre lot de problèmes. En ce qui concerne le stress, le sel joue un rôle important en aidant à éliminer le cortisol de l’organisme.

Une étude publiée dans Clinical Endocrinology en 2020 a montré qu’une augmentation de la consommation de sel entraîne une hausse du taux de cortisol dans l’urine et une baisse du taux de cortisol dans le sang. Qu’est-ce que cela peut signifier ? Une réduction de la consommation de sodium peut entraîner une augmentation du taux de cortisol circulant.

Le sel est souvent vilipendé et de nombreux médecins conseillent à leurs patients d’adopter un régime pauvre en sodium pour des raisons de santé. Cependant, une consommation insuffisante de sel peut interférer avec l’élimination du cortisol de notre circulation sanguine. Le sodium aide à éliminer l’hormone du stress de l’organisme, et le fait de l’éviter peut finalement conduire à des niveaux chroniquement élevés de cortisol dans le sang. En l’absence de traitement, un taux élevé de cortisol peut entraîner divers symptômes gênants et des complications potentiellement graves. La plupart des gens présentent des symptômes de cortisol élevé ou mal régulé en raison des facteurs de stress de la vie, et le fait de s’abstenir de consommer du sel peut exacerber la situation.

Qu’est-ce que le cortisol ?

Le cortisol est une hormone stéroïde essentielle produite par la glande surrénale en réponse au stress. On l’appelle souvent l’hormone du stress, car l’organisme la libère en plus grande quantité lors de la réaction de lutte ou de fuite face à un facteur de stress. Le cortisol aide à libérer le glucose stocké dans nos cellules afin que nous ayons l’énergie nécessaire pour fuir une menace perçue.

L’hormone du stress a de nombreuses fonctions vitales, notamment la régulation de la glycémie, la gestion du métabolisme, le contrôle de l’inflammation et l’aide au cycle de sommeil et d’éveil. Il s’agit d’une hormone importante, mais des niveaux élevés de cortisol sur une période prolongée peuvent avoir des effets négatifs sur la santé, notamment la prise de poids, l’hypertension artérielle et l’affaiblissement de la fonction immunitaire.

La différence entre le sel et le sodium

Les mots « sel » et « sodium » sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais il existe une différence marquée entre les deux. Le sodium est un minéral que l’on trouve dans de nombreux aliments et qui est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme. Le sel est une combinaison de sodium et de chlorure. Il s’agit d’un composé chimique composé de 40 % de sodium et de 60 % de chlorure, d’où son nom. En définitive, le sodium est l’un des deux éléments qui composent le sel.

Le sodium est un minéral essentiel qui contribue à réguler l’équilibre hydrique de l’organisme et à maintenir une fonction nerveuse et musculaire normale. Il participe également à l’absorption et au transport des nutriments dans l’organisme. Essentiel signifie que votre corps ne peut pas le fabriquer et que vous devez en obtenir des quantités adéquates par le biais des aliments que vous consommez. Quelle est notre principale source de sodium ? Le sel.

Le lien entre le sel et le cortisol

Les conclusions de l’étude de 2020 ne sont pas nouvelles. Une autre étude publiée plus tôt dans la même année a révélé que « l’excrétion urinaire d’aldostérone a diminué dans le cadre d’un régime riche en sel par rapport à un régime pauvre en sel, tandis que l’excrétion urinaire de cortisol et de cortisone a augmenté ». En 2013, une étude publiée dans Cell Metabolism a établi qu’« un régime riche en sel augmente l’excrétion de cortisol chez l’homme ».

Une étude publiée dans The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism en 2003 a déclaré : « Chez les sujets sains, la charge en sel alimentaire augmente et la restriction en sodium diminue l’excrétion urinaire de cortisol libre » et « les changements dans l’excrétion des métabolites du cortisol après une charge en sel s’accompagnent d’une diminution de la concentration plasmatique de cortisol ».

Avant cela, une étude de 1998 avait conclu : « Cette étude soutient l’idée que la restriction sodée diminue l’excrétion urinaire de cortisol ».

Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement la relation entre l’apport en sel et l’excrétion de cortisol, l’étude de 2020 soulève quelques points. Un apport alimentaire accru en sodium peut entraîner des résultats faussement positifs dans les tests d’excrétion de cortisol sans urine, et les régimes pauvres en sodium peuvent rendre les tests sanguins de cortisol inexacts. En outre, un régime pauvre en sodium peut augmenter le taux de cortisol, et l’incorporation de sources de sodium de haute qualité dans votre alimentation présente des avantages en termes de régulation du cortisol.

Le type de sel est important

En ce qui concerne la consommation de sel, le type de sel est important. Le sel de table est le sel le plus couramment utilisé. Il est fortement transformé et dépourvu d’une grande partie de ses minéraux naturels. Des produits chimiques sont souvent ajoutés pour éviter qu’il ne s’agglomère sous l’effet de l’humidité.

Le sel de table est généralement enrichi en iode. L’iode peut être bénéfique pour la santé de la thyroïde. Toutefois, certains experts affirment que la transformation du sel de table peut le rendre plus difficile à traiter et à utiliser par l’organisme, ce qui peut entraîner des problèmes de santé potentiels. Du dextrose, une forme de sucre, est parfois ajouté au sel de table.

Le sel marin est une forme plus naturelle de sel récolté à partir d’eau de mer évaporée. Il conserve de nombreux oligo-éléments naturels, notamment le magnésium, le potassium et le calcium. Il n’est ni raffiné ni transformé. Le sel de mer rose de l’Himalaya est un type de sel populaire extrait d’anciennes couches de sel dans les montagnes de l’Himalaya. Il est connu pour sa couleur rose et est riche en minéraux.

Le sel casher est du chlorure de sodium pur et ne contient pas d’oligo-éléments, d’iode ou d’additifs nocifs pour la santé.

Les aliments qui peuvent aider à réduire le taux de cortisol

Outre le sel de haute qualité, les meilleurs aliments pour réduire le taux de cortisol sont ceux qui sont anti-inflammatoires. Tous les aliments qui réduisent l’inflammation font baisser le taux de cortisol. Plusieurs aliments peuvent contribuer à réduire le taux de cortisol dans l’organisme :

  • Le chocolat noir : Le chocolat noir contient des flavonoïdes et des études ont montré qu’il pouvait réduire le taux de cortisol.
  • Les baies : Les baies sont riches en antioxydants, qui peuvent aider à réduire l’inflammation et à diminuer le taux de cortisol.
  • Poissons gras : Les poissons gras tels que le saumon et le thon contiennent des niveaux élevés d’acides gras oméga-3. Des recherches ont montré que les oméga-3 peuvent réduire le taux de cortisol.
  • Noix : Les fruits à coque sont une excellente source de magnésium, qui peut contribuer à réduire le taux de cortisol.
  • Légumes à feuilles : Les légumes à feuilles tels que les épinards et le chou frisé sont également riches en magnésium et en antioxydants et peuvent contribuer à réduire l’inflammation et le taux de cortisol.
  • Aliments fermentés : Les aliments fermentés, notamment le kimchi et la choucroute, contiennent des probiotiques. Il a été démontré que les probiotiques contribuent à réduire le taux de cortisol.
  • Les tisanes : Les recherches montrent que les tisanes, comme la camomille et la lavande, ont des propriétés calmantes qui peuvent aider à réduire le taux de cortisol.
  • Ashwagandha : Plante utilisée depuis des siècles dans la médecine traditionnelle ayurvédique, l’ashwagandha est censée réduire le taux de cortisol dans l’organisme. Il a permis de traiter diverses affections, notamment le stress, l’anxiété, la fatigue et la dépression.

Certaines études suggèrent que l’ashwagandha possède également des propriétés anti-inflammatoires et de renforcement du système immunitaire. Cependant, l’ashwagandha peut être dangereux pour certaines personnes et doit être discuté avec un médecin.

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale




Le modèle romain de notre empire ploutocratique

Par Nicolas Bonnal

La ploutocratie totalitaire induit une gouvernance impériale-globale sur les masses. C’est pourquoi actuellement les élites et leurs journalistes choisissent l’empire ; il en était de même dans l’Antiquité, comme l’explique l’historien Fustel De Coulanges dans son infinie Cité antique, livre le plus indispensable au monde.

La situation est déjà proche de la nôtre (du pain, des jeux, un empire, une déchéance humaine totale — revoir notre texte sur Ortega Y Gasset et la montée de la stupidité) :

« De tels faits disent assez comment Rome, sans faire de très grands efforts, obtint l’empire. L’esprit municipal disparaissait peu à peu. L’amour de l’indépendance devenait un sentiment très rare, et les cœurs étaient tout entiers aux intérêts et aux passions des partis. Insensiblement on oubliait la cité. Les barrières qui avaient autrefois séparé les villes et en avaient fait autant de petits mondes distincts, dont l’horizon bornait les vœux et les pensées de chacun, tombaient l’une après l’autre. On ne distinguait plus, pour toute l’Italie et pour toute la Grèce, que deux groupes d’hommes d’une part, une classe aristocratique ; de l’autre, un parti populaire ; l’une appelait la domination de Rome, l’autre la repoussait. Ce fut l’aristocratie qui l’emporta, et Rome acquit l’empire. »

On répète alors : « Ce fut l’aristocratie qui l’emporta, et Rome acquit l’empire. »

Se rappeler Warren Buffet qui écrivait que sa classe avait gagné la guerre. L’Empire s’est mondialisé, il est devenu une matrice et partout le populo s’est soumis au pain et aux Jeux en attendant le camp d’extermination ploutocratique-numérique-OMS-CBDC.

L’Empire romain annihila tout, comme l’empire américain. Revoyez mon texte sur la tirade de l’infortuné leader breton Calgacus, mis en scène par Tacite. Fustel :

« Tel fut l’effet de la conquête romaine sur les peuples qui en devinrent successivement la proie. De la cité, tout tomba : la religion d’abord, puis le gouvernement, et enfin le droit privé ; toutes les institutions municipales, déjà ébranlées depuis longtemps, furent enfin déracinées et anéanties. Mais aucune société régulière, aucun système de gouvernement ne remplaça tout de suite ce qui disparaissait. Il y eut un temps d’arrêt entre le moment où les hommes virent le régime municipal se dissoudre, et celui où ils virent naître un autre mode de société. »

L’impression de chaos était déjà là :

« La nation ne succéda pas d’abord à la cité, car l’imperium romanum ne ressemblait en aucune manière à une nation. C’était une multitude confuse, où il n’y avait d’ordre vrai qu’en un point central, et où tout le reste n’avait qu’un ordre factice et transitoire, et ne l’avait même qu’au prix de l’obéissance. »

Mais le secret de Rome c’est ça : la domination du fric et la soumission d’une plèbe abrutie — les Américains ayant étendu à toute l’Europe l’abrutissement tyrannique et ploutocratique (vive la bourse et la télé) :

« La domination de la classe riche se soutint à Rome plus longtemps que dans aucune autre ville. Cela tient à deux causes. L’une est que l’on fit de grandes conquêtes, et que les profits en furent pour la classe qui était déjà riche ; toutes les terres enlevées aux vaincus furent possédées par elle ; elle s’empara du commerce des pays conquis, et y joignit les énormes bénéfices de la perception des impôts et de l’administration des provinces. Ces familles, s’enrichissant ainsi à chaque génération, devinrent démesurément opulentes, et chacune d’elles fut une puissance vis-à-vis du peuple. »

Le mystère romain c’est que le pauvre (contrairement au grec, Fustel donnant d’innombrables exemples) se soumettait au fric :

« L’autre cause était que le Romain, même le plus pauvre, avait un respect inné pour la richesse. Alors que la vraie clientèle avait depuis longtemps disparu, elle fut comme ressuscitée sous la forme d’un hommage rendu aux grandes fortunes ; et l’usage s’établit que les prolétaires allassent chaque matin saluer les riches et leur demander la nourriture du jour. »

Il y eut de fausses luttes, rappelle Fustel :

« Ce n’est pas que la lutte des riches et des pauvres ne se soit vue à Rome comme dans toutes les cités. Mais elle ne commença qu’au temps des Gracques, c’est-à-dire après que la conquête était presque achevée. D’ailleurs, cette lutte n’eut jamais à Rome le caractère de violence qu’elle avait partout ailleurs. Le bas peuple de Rome ne convoita pas très ardemment la richesse ; il aida mollement les Gracques ; il se refusa à croire que ces réformateurs travaillassent pour lui, et il les abandonna au moment décisif. Les lois agraires, si souvent présentées aux riches comme une menace, laissèrent toujours le peuple assez indifférent et ne l’agitèrent qu’à la surface. »

Oui, elle ne voulait déjà pas trop travailler cette plèbe…

Le résultat c’est qu’on se livrait à Rome pour protéger son pognon. Idem ici depuis la fin du communisme :

« Il résulta de là que, dans toutes les cités, l’aristocratie tourna les yeux vers Rome, compta sur elle, l’adopta pour protectrice, et s’enchaîna à sa fortune. Cela semblait d’autant plus permis que Rome n’était pour personne une ville étrangère : Sabins, Latins, Étrusques voyaient en elle une ville sabine, une ville latine ou une ville étrusque, et les Grecs croyaient retrouver en elle des Grecs. »

Sources

https://letterepaoline.net/wp-content/uploads/2014/02/fustel-de-coulanges-la-citc3a9-antique.pdf

https://www.dedefensa.org/article/ortega-y-gasset-et-la-montee-eschatologique-de-la-stupidite

https://www.dedefensa.org/article/tacite-et-le-message-anti-imperialiste-il-y-a-2000ans

https://www.nytimes.com/2006/11/26/business/yourmoney/26every.html




Unification des CBDC ? Les banques mondiales nous disent que la fin du système du dollar est proche

[Source : birchgold.com]

Le FMI prépare une révolution financière — Dites adieu au dollar

Par Brandon Smith

Le statut de monnaie de réserve mondiale permet une latitude étonnante en termes de politique monétaire. Le département du Trésor comprend qu’il existe une demande constante de dollars à l’étranger pour importer et exporter plus facilement des marchandises. Le monopole du pétrodollar a rendu le dollar américain indispensable au commerce mondial du pétrole pendant des décennies. Cela signifie que la banque centrale des États-Unis a été en mesure de créer de la monnaie fiduciaire à partir de rien dans une mesure bien supérieure à celle de toute autre banque centrale de la planète, tout en évitant les effets immédiats de l’hyperinflation.

Une grande partie de ces liquidités et des dettes libellées en dollars finissent dans les coffres des banques centrales étrangères, des banques internationales et des sociétés d’investissement. Elles sont parfois détenues à titre de couverture, ou achetées et vendues pour ajuster les taux de change des monnaies locales. Pas moins de 60 % de l’ensemble de la monnaie américaine (et 25 % de la dette publique américaine) sont détenus en dehors des États-Unis. Le statut de monnaie de réserve mondiale est ce qui a permis au gouvernement américain et à la Fed de créer des dizaines de milliers de milliards de dollars de nouvelle monnaie après le krach du crédit de 2008, tout en gardant l’inflation plus ou moins sous contrôle. Le problème est que ce système de stockage de dollars à l’étranger ne dure qu’un temps et que les effets de la surimpression finissent par se faire sentir.

Les accords de Bretton-Woods de 1944 ont établi le cadre de la montée en puissance du dollar américain. Si les avantages sont évidents, en particulier pour les États-Unis, les coûts sont nombreux. Considérez le statut de réserve mondiale comme un « pacte avec le diable ». Vous obtenez la célébrité, la fortune, les rendez-vous galants et une belle voiture — pendant un certain temps. Puis, un jour, le diable vient vous chercher, et lorsqu’il le fera, il vous prendra tout, y compris votre âme. Malheureusement, je pense que l’heure de la collecte va bientôt sonner aux États-Unis. Elle pourrait prendre la forme d’un tout nouveau système de type Bretton Woods qui supprimerait le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale et le remplacerait par un nouveau système de panier numérique (quelque chose comme les droits de tirage spéciaux [DTS] du Fonds monétaire international [FMI]).

Les banques mondiales admettent essentiellement qu’elles prévoient une refonte complète du monde financier basé sur le dollar et la création d’un système axé sur la monnaie numérique de banque centrale (CBDC) construit sur des « grands livres unifiés ». Trois événements récents, tous annoncés successivement, suggèrent que le remplacement du dollar est imminent. Et par « imminent », j’entends avant la fin de cette décennie.

La plateforme XC du FMI : Une politique centralisée pour les CBDC

La plateforme XC du FMI a été publiée en tant que modèle théorique en novembre 2022 et correspond étroitement au concept de DTS mondial dont il est question depuis longtemps, sauf que dans ce cas, elle réunirait toutes les CBDC sous un même toit, ainsi que les « anciennes monnaies » (le dollar, l’euro, etc.).

XC est présenté comme une structure politique destinée à faciliter les paiements transfrontaliers en CBDC pour les gouvernements et les banques centrales. Bien entendu, le FMI devient l’intermédiaire qui contrôle le flux des transactions numériques. Le FMI suggère que la plateforme XC faciliterait la transition des anciennes monnaies vers les CBDC pour les différents pays concernés.

Comme l’a noté le FMI lors d’une discussion sur les grands livres centralisés en 2023 :

« Nous pourrions nous retrouver dans un monde où nous avons des entités connectées dans une certaine mesure, mais où certaines entités et certains pays sont exclus. En tant qu’institution mondiale et multilatérale, nous visons en quelque sorte à fournir une connectivité de base, un ensemble de règles et une gouvernance de base qui soient véritablement multilatéraux et inclusifs. Je pense donc que l’ambition est de viser une innovation qui soit compatible avec les objectifs politiques et qui soit inclusive par rapport à l’ensemble des membres du FMI, par exemple. »

En d’autres termes, les systèmes décentralisés sont mauvais.
« L’inclusivité » (le collectivisme) est une bonne chose.
Et le FMI veut travailler en tandem avec d’autres institutions mondialistes pour être les « facilitateurs » (contrôleurs) de ce collectivisme économique.

Le grand livre universel de la Banque des règlements internationaux (BRI)

Pas plus d’un jour après que le FMI ait annoncé les objectifs de sa plateforme XC, la BRI a annoncé son projet de registre unique pour toutes les CBDC, appelé « BIS Universal Ledger » (« Grand livre universel de la BRI »). La BRI précise que le projet vise à inspirer la confiance dans les monnaies numériques des banques centrales tout en surmontant la fragmentation des efforts actuels de tokenisation1.

Alors que le FMI se concentre sur le contrôle de la politique internationale, la BRI s’occupe des aspects techniques de la mondialisation des CBDC. Les deux organisations indiquent clairement dans leurs livres blancs qu’une société sans numéraire est en fait le but final et que les transactions numériques doivent être contrôlées par une entité centralisée afin de garder l’argent « sécurisé ».

Comme l’explique la BRI dans sa présentation détaillée des grands livres unifiés :

« Aujourd’hui, le système monétaire se trouve à l’aube d’un nouveau bond en avant. Après la dématérialisation et la numérisation, le développement clé est la tokenisation1 — le processus de représentation numérique des créances sur une plateforme programmable. Elle peut être considérée comme la prochaine étape logique de l’enregistrement numérique et du transfert d’actifs…

Le plan d’action envisage de réunir ces éléments dans un nouveau type d’infrastructure des marchés financiers (IMF) — un “grand livre unifié”. Les avantages de la tokenisation pourraient être pleinement exploités dans un grand livre unifié en raison de la finalité du règlement qui découle du fait que la monnaie de la banque centrale réside au même endroit que les autres créances. En s’appuyant sur la confiance dans la banque centrale, un lieu partagé de ce type a un grand potentiel pour améliorer le système monétaire et financier. »

La BRI fait trois grandes affirmations dans son programme :

— Premièrement, la numérisation de l’argent est inévitable. L’argent liquide va disparaître principalement parce qu’il facilite le déplacement de l’argent, et les cryptomonnaies existantes sont « un système défectueux qui ne peut pas assumer le manteau de l’avenir de l’argent ».

— Deuxièmement, nos méthodes de paiement décentralisées actuelles sont inacceptables parce qu’elles sont « risquées ». Seules les banques centrales sont suffisamment qualifiées et « dignes de confiance » pour servir de médiateur dans l’échange d’argent.

— Troisièmement, l’utilisation des grands livres unifiés est largement conçue pour suivre et tracer, voire enquêter sur toutes les transactions (pour le bien public, bien sûr).

Le système de la BRI traite beaucoup plus du domaine des transactions privées que l’exemple du FMI. Il constitue le fondement technique de la centralisation de toutes les CBDC, régies en partie par la BRI et le FMI, et son utilisation devrait se généraliser au cours des deux prochaines années.

Plusieurs pays testent déjà aujourd’hui le grand livre de la BRI. Il est important de comprendre que celui qui agit en tant qu’intermédiaire dans les échanges monétaires mondiaux détiendra tout le pouvoir, tant sur les gouvernements que sur leurs citoyens. En d’autres termes, celui qui contrôle le grand livre unifié contrôle également tout l’argent du monde.

Si chaque mouvement de richesse est contrôlé, depuis le transfert de milliards entre gouvernements jusqu’au paiement de vos achats de nourriture et d’essence, chaque transaction peut être rejetée. Votre accès à la nourriture et au carburant dépendrait des caprices de l’observateur. Celui-ci pourrait même ne pas être humain… Historiquement, un contrôle aussi granulaire des transactions individuelles n’a jamais été possible. Les chiffres varient, mais l’Américain moyen effectue actuellement 39 à 70 transactions par mois, soit 1 à 2 par jour. Le développement de l’IA permet d’évaluer et d’analyser des quantités massives de données en temps réel et de développer des profils très détaillés d’individus simplement sur la base de leurs achats… Et, bien sûr, d’identifier et de prévenir les comportements d’achat antisociaux en temps réel.

Le projet transfrontalier SWIFT (une autre façon de contrôler des nations entières)

Comme nous l’avons vu avec la tentative d’utiliser le réseau de paiement SWIFT comme une matraque contre la Russie, il existe un motif évident pour les mondialistes de contrôler un centre de transactions à grande échelle et à grande vitesse. Là encore, il s’agit de centralisation, et quiconque contrôle la plateforme a les moyens de contrôler le commerce… jusqu’à un certain point. L’exclusion de la Russie de SWIFT n’a pas fonctionné, n’est-ce pas ?

L’économie russe n’a subi que des dommages minimes, précisément parce qu’il existe d’autres méthodes de transfert d’argent entre les nations pour maintenir le flux des échanges commerciaux. Toutefois, sous un parapluie monétaire mondial basé sur les CBDC, il serait impossible pour un pays de travailler en dehors des limites. Il ne s’agit pas seulement de faciliter l’exclusion d’un pays du réseau, il s’agit aussi d’avoir le pouvoir de bloquer immédiatement le transfert de fonds à l’extrémité réceptrice de l’échange (comme dans l’exemple ci-dessus).

Tout fonds provenant de n’importe quelle source pourrait être intercepté avant d’atteindre son destinataire. Une fois que les gouvernements seront complètement sous la coupe d’un système monétaire centralisé, d’un grand livre de comptes centralisé et d’un centre d’échange centralisé, ils ne pourront jamais s’en échapper. Ce contrôle se répercutera inévitablement sur l’ensemble de la population.

Cela vous paraît-il insensé ? Voici ce qui est vraiment effrayant : la grande majorité des pays adhèrent à ce programme ! La Chine est la plus désireuse de rejoindre le système monétaire mondial. La Russie fait toujours partie de la BRI, mais son implication dans les CBDC n’est pas encore claire. Le fait est qu’il ne faut pas s’attendre à ce que les BRICS s’opposent au nouvel ordre monétaire. Cela n’arrivera pas.

Les CBDC mettent automatiquement fin au statut de monnaie de réserve mondiale du dollar

Quel est donc le rapport entre tous ces projets mondialistes et les CBDC, d’une part, et le dollar, d’autre part ? La réponse est simple : un système unifié de CBDC exclut le dollar de la réserve mondiale : un système unifié de CBDC exclut totalement la nécessité ou l’utilité d’une monnaie de réserve mondiale.

Le modèle du grand livre unifié prend toutes les CBDC et les homogénéise en un pool de liquidités, chaque CBDC acquérant des caractéristiques similaires sur une courte période. Les avantages du dollar disparaissent dans ce scénario. La valeur de toutes les monnaies devient relative à l’intermédiaire. En d’autres termes, le FMI, la BRI et d’autres institutions apparentées dictent les propriétés des CBDC et il n’y a donc aucun aspect distinctif d’une CBDC individuelle qui la rende plus précieuse que les autres.

Bien sûr, certains pays pourraient être en mesure de séparer leur monnaie jusqu’à un certain point grâce à une production ou une technologie supérieure. Mais l’ancien modèle consistant à disposer d’une grande armée pour soutenir sa monnaie est mort. Toutes les monnaies du monde, du dollar au ringgit malaisien, ne seraient plus que des lignes sur le grand livre universel.

Les mondialistes finiront par avancer deux arguments prévisibles :

1) Une monnaie de réserve mondiale sous le contrôle d’une seule nation est injuste et nous, banquiers mondiaux, devons rendre le système « plus égalitaire ».

2) Pourquoi avoir une monnaie de réserve puisque toutes les transactions sont de toute façon modérées par notre grand livre ? Le dollar n’est pas meilleur pour le commerce international que n’importe quelle autre CBDC, n’est-ce pas ?

Enfin, le dollar doit mourir parce qu’il fait partie intégrante de l’« Ancien Monde » des échanges matériels. Souvenez-vous qu’à l’origine, le dollar était défini comme « trois cent soixante et onze grains2 et quatre seizièmes d’un grain d’argent pur ». Les actifs tangibles tels que les métaux précieux physiques n’ont pas leur place dans l’avenir purement numérique envisagé par les mondialistes.

Les mondialistes souhaitent une société sans argent liquide parce qu’elle est facilement contrôlable. Pensez aux fermetures lors de la Covid — s’ils avaient eu un système sans argent en place à l’époque, ils auraient obtenu tout ce qu’ils voulaient. Vous refusez le vaccin expérimental ? Nous fermerons simplement vos comptes numériques et nous vous affamerons pour que vous acceptiez. Sans argent physique, vous n’avez pas d’autre choix, à moins que vous n’envisagiez de vivre entièrement de la terre et de troquer des biens et des services (un mode de vie auquel la plupart des habitants du premier monde ont besoin de beaucoup de temps pour s’habituer).

[NDLR C’est pour éviter même cela que le Forum Économique Mondial pousse à la fin de la propriété privée. Et pour y parvenir, il suffit d’augmenter progressivement les normes de plus en plus intenables pour les propriétaires, ainsi que les taxes foncières.]

Je pense qu’un pourcentage important de la population américaine résisterait à une société sans argent liquide, mais en attendant, il faut toujours faire face à l’inévitabilité d’un effondrement du dollar. Les organisations mondialistes poussent les CBDC à devenir actives très rapidement, ce qui, ajouté aux grands livres centralisés, détrônera le dollar. Cela signifie que les milliers de milliards de billets verts détenus à l’étranger commenceront à affluer en Amérique d’un seul coup, provoquant un désastre inflationniste historique. Exactement le genre de catastrophe qui pourrait convaincre la nation d’accepter une nouvelle monnaie numérique…

Même si notre pays a bénéficié par le passé du statut de monnaie de réserve mondiale, il souffrira tout autant de la disparition du dollar. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est absolument crucial de posséder des métaux précieux physiques. Les formes d’argent non traçables et non numériques comme l’or et l’argent seront encore plus prisées dans un avenir proche qu’elles ne le sont aujourd’hui.

[NDLR Il y a de fortes chances que la possession d’or et d’argent soit interdite lorsque le système des CDBC sera en place.]

Brandon Smith est analyste économique et géopolitique alternatif depuis 2006 et fondateur de Alt-Market.com.


1 NdT : la tokenisation est un processus visant à sécuriser des données grâce à la blockchain, une technologie cryptographique. L’utilisateur obtient un token, ou jeton en français. Celui-ci peut être échangé ou stocké, comme n’importe quel actif numérique.

2 Ancienne unité de mesure de masse — NDT




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