Un brin insensé

[Source : mikestone.substack.com]

Exemple d’un virologue qui montre qu’il ne comprend rien à la méthode scientifique et bien sûr ne l’applique pas.

Par Mike Stone — 19 avril 2024

Insensé : inconscient ; idiot, stupide ; insignifiant… faites votre choix. Tous ces qualificatifs peuvent être des descriptions appropriées de ce type.

En mars 2023, j’ai eu l’une des conversations les plus fascinantes et les plus amusantes depuis que j’ai rejoint ce qui était officiellement connu sous le nom de Twitter en décembre 2022. Cette conversation s’est déroulée avec un virologue végétal du nom de Thomas Baldwin, connu sous le pseudonyme Twitter/X de Sense Strand. Je ne savais pas grand-chose de Thomas à l’époque, et j’ignorais définitivement son amour extrême pour les plantes ainsi que sa croisade pour protéger ses céréales.

« Rencontrez Thomas Baldwin, PhD, professeur adjoint de pathologie de l’orge à l’Université d’État du Dakota du Nord (NDSU). Ses recherches portent sur l’identification des mécanismes sous-jacents de la résistance de l’hôte à la fusariose de l’épi et à d’autres maladies de l’orge. Il dirige également la pépinière nord-américaine d’évaluation de l’orge, soutenue par l’Initiative américaine sur la tavelure du blé et de l’orge (USWBSI) ».

« Baldwin a grandi dans la région pittoresque de Catskill, dans l’État de New York, où la rivière Hudson et les forêts environnantes constituent une toile de fond magnifique. Pendant son enfance, il a développé une profonde passion pour la nature et l’environnement. Il a fréquenté le State University of New York College of Environmental Science and Forestry (SUNY-ESF) et a obtenu une licence en biotechnologie végétale.

Désireux de comprendre et de combattre les maladies à Fusarium qui affectent les céréales, Baldwin s’est inscrit à l’université de Géorgie, où il a obtenu son doctorat en étudiant la brûlure des semis à Fusarium dans le maïs et en explorant le rôle que jouent les mycotoxines dans la translocation des métabolites et de l’agent pathogène lui-même pendant l’infection. »

https://scabusa.org/featured-researcher-bio/Thomas-Baldwin

Même si j’étais relativement novice sur Twitter, j’étais déjà conscient, grâce à l’expérience d’autres personnes, de l’existence d’un cloaque de commentateurs qui ne recouraient qu’à des sophismes et à des insultes. Je n’avais pas vraiment envie de m’engager avec ceux qui défendaient la virologie à l’époque. J’étais plus intéressé par l’utilisation de la plateforme des médias sociaux pour sensibiliser à la fraude pseudo-scientifique qui nous asservit depuis plus d’un siècle. J’estimais que le fait de m’engager avec l’opposition (contrôlée) était une distraction inutile.

Cependant, malgré tous mes efforts pour éviter de telles distractions, les personnes dont je voulais me tenir à l’écart ont rapidement trouvé mon profil. Thomas a été l’un des premiers, et il m’a continuellement demandé de rejoindre son espace en envoyant un lien m’invitant à discuter avec lui et ses amis. D’après ce que j’ai compris des espaces, il s’agit d’un flux vidéo sur Twitter permettant des discussions en direct. J’ai compris que le fait d’inviter les gens à participer à une session Spaces est une tactique régulièrement utilisée par Baldwin et d’autres pour tenter de s’en prendre à ceux qui y participent. En utilisant des arguments logiquement fallacieux et des tactiques d’intimidation, ils veulent paraître forts alors qu’ils sont faibles. Je n’étais pas intéressé à participer à une telle affaire et j’ai ignoré ses appels répétés. Si nous devions avoir une discussion, ce serait dans un fil de discussion où les gens pourraient lire les preuves présentées pour eux-mêmes. Mon refus de me joindre à son Espace a porté ses fruits, et je me suis retrouvé peu de temps après dans une discussion de ce type avec Thomas dans les fils de discussion Twitter sur le manque de preuves scientifiques concernant les « virus ».

Je ne relaterai pas ici l’intégralité de la discussion (veuillez vous référer à l’article en lien), mais le résultat important de mon interaction avec Thomas à ce moment-là a été qu’en tant que virologue végétal qui publie des articles dans des revues « scientifiques », il ne comprenait manifestement pas ce qu’est la méthode scientifique et comment l’intégrer. Même si Thomas était d’accord avec moi sur les étapes de la méthode scientifique, il ne parvenait pas à montrer comment les articles qu’il publiait s’y conformaient. Il n’a même pas pu identifier la variable indépendante, la variable dépendante et les contrôles appropriés lorsqu’il a tenté d’expliquer comment la virologie adhère à la méthode scientifique, et il a également été désorienté par l’hypothèse nulle et l’hypothèse alternative au cours de notre conversation.

1. Observer un phénomène → Symptômes de la maladie
2. Hypothèse alternative → Les symptômes de la maladie sont causés par un agent biologique
Variable indépendante (la cause présumée) → Matériel provenant du tissu exprimant les symptômes de la maladie
Variable dépendante (l’effet observé) → Hôte sain
Variables de contrôle → Milieu utilisé pour préparer le tissu malade
3. Hypothèse nulle → Les symptômes de la maladie ne sont pas causés par un agent
4. Test/expérience → Inoculer à l’hôte sain le matériel provenant des symptômes de la maladie
5. Analyser l’observation/les données → Observer si les mêmes symptômes de la maladie apparaissent
6. Valider/invalider → Répéter l’expérience avec du tissu nouvellement infecté
Hypothèse → Un agent biologique présent dans le tissu malade est viable pour provoquer la maladie.
L’agent biologique se reproduit parce qu’il peut provoquer la maladie par des cycles itératifs de l’expérience.

Cette interaction avec Thomas a finalement pris fin lorsque je l’ai averti que les insultes répétées qu’il me lançait auraient pour conséquence que je le bloque. Je suis plus qu’heureux de continuer si les gens veulent avoir une discussion respectueuse et intellectuellement honnête. Cependant, je ne tolérerai pas les insultes et les tentatives répétées de s’engager dans des arguments logiquement fallacieux. Comme on pouvait s’y attendre, Thomas a continué à proférer des insultes après mon avertissement, et il a refusé de me répondre directement, spammant sans cesse son lien Space comme s’il s’agissait d’une réponse valable. Bien que j’aie été stupéfait par l’incompréhension totale dont j’avais été témoin de la part de quelqu’un qui se dit scientifique, et que je sois curieux de savoir ce que l’on pourrait découvrir de plus en continuant à l’interroger, j’ai été heureux de ne plus interagir avec Thomas, compte tenu de son comportement.

Néanmoins, j’admets que depuis lors, je me suis souvent demandé ce qui se serait passé si notre interaction s’était poursuivie. Thomas continuerait-il à faire preuve d’un raisonnement logique fallacieux et d’une incapacité totale à comprendre les concepts de base ? Continuerait-il à s’effilocher en posant des questions sur la méthode scientifique ? Continuerait-il à se cacher derrière son lien Spaces plutôt que de mener un débat écrit intellectuellement honnête ? Il est intéressant de noter que l’occasion s’est présentée lorsque j’ai été associé à une conversation sur une réponse que Thomas avait préparée pour le Dr Tom Cowan, exigeant qu’ils débattent sur son Espace. Manifestement, Thomas n’a pas renoncé à sa tactique de base.

Alors que j’aurais dû écouter mes propres conseils afin de m’épargner des maux de tête, j’ai finalement renoué le dialogue avec Thomas dans ce fil de discussion. Comme la dernière fois, notre interaction a donné lieu à des révélations très amusantes. Comme je pense qu’il y a toujours des enseignements importants à tirer de ces « débats », notamment en ce qui concerne la mentalité de ceux qui prétendent être des virologues pratiquant la méthode scientifique, je vous présente des extraits du deuxième round avec Thomas Baldwin, alias Sense Strand… et divers autres pseudonymes sur Twitter.

Cette dernière interaction avec Thomas a commencé lorsque j’ai exposé les preuves que j’accepterais pour un autre homme qui n’utilise pas un raisonnement sain.

Sous le commentaire de l’homme déraisonnable, j’ai remarqué une réponse cachée d’un compte que j’avais bloqué dans le passé. J’ai eu le sentiment qu’il s’agissait de Thomas, car il était mentionné dans la conversation, et ma curiosité quant à la nature du commentaire a pris le dessus. Je me suis connecté à un ancien compte alternatif que j’avais accidentellement créé lorsque j’étais bloqué sur Twitter dans le passé, afin de voir si mon hypothèse était correcte. Je voulais voir quel genre de commentaire « perspicace » avait été laissé à mon sujet. Mon intuition s’est avérée exacte et, fidèle à lui-même, Thomas avait laissé un commentaire qui tentait un sophisme génétique, c’est-à-dire qu’une chose est jugée bonne ou mauvaise sur la base de son origine ou de sa provenance. En l’occurrence, Thomas voulait utiliser mes antécédents en tant qu’entraîneur personnel pour tenter de me discréditer.

Malgré mon bon sens, j’ai répondu à Thomas, car je voulais savoir où il voulait en venir, même si je savais déjà qu’il s’agissait d’un raisonnement fallacieux. Dans son explication, Thomas s’est appuyé sur un sophisme de non-séquence [qui ne suit pas les prémisses], c’est-à-dire que l’énoncé ou la conclusion ne découle pas logiquement de ce qui l’a précédé. Il a tenté de comparer l’exercice de la chirurgie avec mon ancien emploi d’entraîneur personnel. Mon passé d’entraîneur personnel n’avait rien à voir avec la conversation, pas plus qu’avec la capacité à exiger des preuves scientifiques à l’appui d’une affirmation positive. Il a également confondu connaissance et compétence, ce qui a conduit Thomas à une conclusion erronée. Même en tant qu’entraîneur personnel, je pourrais posséder les connaissances nécessaires pour effectuer une opération chirurgicale, même si je n’ai pas été formé pour le faire. Cela ne signifie pas que je ne peux pas m’exprimer sur le sujet en raison de ma profession.

Comme il s’était immiscé dans ma conversation avec l’homme déraisonnable, j’ai mis Thomas au défi de fournir les preuves absolument nécessaires que j’avais demandées à son ami.

Comme on pouvait s’y attendre, Thomas s’est défilé en essayant de prétendre que j’avais ma propre définition de la méthode scientifique. Malheureusement pour lui, lors de notre conversation de mars 2023, Thomas avait déjà convenu avec moi de ce qu’est la méthode scientifique, et il était donc parfaitement conscient qu’il ne s’agissait pas de « ma définition ». Cependant, cela n’a pas empêché Thomas de la présenter régulièrement comme telle afin d’éviter d’avoir à fournir les preuves qui lui sont demandées.

Comme c’est souvent le cas lorsqu’ils ne peuvent pas produire d’argument logique, Thomas a alors fait appel à ses propres références et à son autorité, ce qui est une tactique logiquement fallacieuse qui consiste à rejeter un argument en déclarant que la personne qui l’a présenté n’a pas les références appropriées, ce qui implique que son argument doit être erroné ou sans importance. J’ai décidé de rappeler à Thomas que, bien qu’il dispose de son laboratoire, il a échoué lamentablement dans le passé en essayant de démontrer comment la virologie adhère à la méthode scientifique. Il a produit la mauvaise variable indépendante, la mauvaise variable dépendante et le mauvais contrôle.

Thomas a réitéré son plaidoyer en faveur de sa propre personne en affirmant que c’est « ma définition » de la méthode scientifique, ce qui a été démenti. Parfois, il faut leur rappeler sans cesse leurs erreurs avant qu’ils ne comprennent.

Comme il l’avait déjà fait par le passé, Thomas a admis qu’il était d’accord pour dire que les étapes que j’avais énumérées constituaient la méthode scientifique. Comme nous avions réussi à dissiper sa confusion, je lui ai à nouveau demandé de fournir les preuves nécessaires que l’on devrait trouver dans tout document de base affirmant l’existence d’un « virus » pathogène. Thomas a décidé d’utiliser la tactique de débat fallacieuse de l’éléphant en balançant dix-sept liens vers diverses études afin de faire croire qu’il avait une quantité écrasante de preuves scientifiques de son côté sans démontrer qu’aucune de ces preuves ne correspondait à ce qui lui avait été demandé.

Il est amusant de constater que le tout premier lien qu’il a fourni était en fait l’un des documents fondamentaux affirmant l’existence du « SRAS-COV-2 ». Ainsi, soit Thomas sait réellement ce qu’est une étude fondamentale, soit il a eu beaucoup de chance dans une partie de Eeny Meeny Miny Moe1. Quoi qu’il en soit, l’étude de Zhu fournie par Thomas échoue, car elle ne contient aucune des preuves demandées. Non seulement les chercheurs n’ont pas purifié et isolé un nouveau « virus » directement à partir des fluides de l’hôte malade (ils ont cultivé leur « virus » en utilisant des cellules épithéliales des voies respiratoires humaines), mais les images du « virus » n’étaient pas des particules purifiées et isolées, comme l’a noté l’auteur Wenji Tan.

« Nous montrons une image de particules virales sédimentées, et non purifiées. » 

Wenjie Tan
https://off-guardian.org/2020/06/27/covid19-pcr-tests-are-scientifically-meaningless/

Les auteurs ont également admis qu’ils n’avaient pas satisfait aux postulats de Koch pour prouver qu’un microbe provoque une maladie, car ils n’ont pas essayé de prouver la pathogénicité :

« Bien que notre étude ne réponde pas aux postulats de Koch, nos analyses fournissent des preuves de l’implication du 2019-nCoV dans l’épidémie de Wuhan. Des preuves supplémentaires confirmant l’importance étiologique du 2019-nCoV dans l’épidémie de Wuhan comprennent l’identification d’un antigène du 2019-nCoV dans le tissu pulmonaire des patients par analyse immunohistochimique, la détection d’anticorps antiviraux IgM et IgG dans les échantillons de sérum d’un patient à deux moments donnés pour démontrer la séroconversion, et des expériences sur des animaux (singes) pour fournir des preuves de la pathogénicité. »

Soit Thomas a fait preuve de malhonnêteté intellectuelle et a essayé de faire passer le document de Zhu comme s’il contenait les preuves que je lui avais demandées, soit il n’a tout simplement pas compris ce que je lui avais demandé. Il est également possible que les deux soient vrais. Quoi qu’il en soit, après que j’ai souligné le fait que son article ne contenait pas les preuves demandées, Thomas a eu recours à sa réponse habituelle « Non, non », même si j’ai clairement expliqué pourquoi son article était défectueux. Il a ensuite présenté un autre document sans aborder aucune des lacunes que j’avais relevées dans sa première tentative.

Dans sa deuxième tentative, Thomas n’a pas fourni d’étude fondamentale, car l’article qu’il avait fourni a été publié en octobre 2020. Je lui ai fait remarquer que l’étude utilisait des cultures de cellules Vero pour leur « virus », échouant ainsi à la première partie de ma demande de fournir des preuves de particules « virales » purifiées et isolées obtenues directement à partir des fluides sans culture. L’étude n’a pas non plus tenté de démontrer la pathogénicité en respectant les étapes de la méthode scientifique. En d’autres termes, les chercheurs n’ont fait qu’imager le surnageant de culture cellulaire à l’aide de la cryo-EM et inventer des histoires sur les structures observées. Une fois de plus, ils n’ont pas réussi à fournir de preuves scientifiques directes de l’existence de « virus » pathogènes.

Après avoir montré à Thomas que son deuxième article ne remplissait pas les conditions requises, il a tenté de prétendre que je n’accepterais aucune preuve, en ignorant complètement les preuves que je lui avais spécifiquement indiquées et qui seraient acceptables. Il a ensuite tenté de s’engager dans le sophisme du renversement de la charge de la preuve, me mettant au défi de fournir un document contenant des preuves issues de la méthode scientifique au lieu de pouvoir le faire. J’ai accepté de fournir des exemples en dehors de la virologie une fois qu’il serait en mesure de présenter un article tiré de la littérature virologique qui adhérait à la méthode scientifique et prouvait l’existence de « virus » pathogènes.

D’une manière ou d’une autre, Thomas a estimé que je devais « prouver » la méthode scientifique, une série logique d’étapes dont nous avions déjà convenu qu’elles étaient nécessaires pour produire des preuves et des connaissances scientifiques. Gardez à l’esprit qu’il s’agit de la méthode qu’il a prétendu appliquer lors de notre conversation précédente afin de publier des articles, tout en déclarant étrangement que je ne pouvais pas trouver d’article publié dans lequel la méthode scientifique était appliquée. 🤔

Le fait que j’aie accepté de fournir des exemples de la méthode scientifique en pratique après qu’il l’ait fait avec des articles tirés de la littérature sur la virologie a été interprété par Thomas comme signifiant que je lui demandais de prouver l’existence de la méthode scientifique. Je n’ai rien demandé de tel. La méthode scientifique n’a pas besoin d’être prouvée. Ce que j’attendais de Thomas, c’était qu’il fournisse un exemple tiré de la littérature virologique qui adhérait à la méthode scientifique et contenait les preuves nécessaires pour prouver l’existence d’un « virus » pathogène. Je n’étais pas disposé à laisser Thomas se décharger de son fardeau.

Thomas a estimé qu’il devait partager mon tweet avec ses followers, affirmant une fois de plus, à tort, qu’il s’agissait de « ma définition » de la méthode scientifique. Il a déclaré que je devais prouver que la méthode n’était pas impossible. C’était assez étrange de la part de quelqu’un qui était d’accord avec moi sur « ma définition » de la méthode scientifique et qui prétendait l’appliquer pour publier des articles. Comme Thomas affirmait maintenant que la méthode scientifique était impossible alors que ses articles étaient censés y adhérer, j’ai voulu obtenir des éclaircissements sur ce qu’il entendait par là.

Il a prétendu que « ma définition » était un leurre. J’ai rappelé à Thomas que nous nous étions déjà mis d’accord, dans les deux conversations, sur les étapes de la méthode scientifique. D’une certaine manière, selon Thomas, c’était là l’appât. Il m’est apparu clairement que la seule raison pour laquelle Thomas considérait la méthode scientifique comme un appât est qu’il ne comprenait pas vraiment la méthode qu’il prétendait avoir appliquée dans les articles qu’il avait publiés.

En réponse à mon interpellation sur son manque de compréhension de la méthode scientifique, Thomas a fourni un autre article qui, selon lui, satisfait aux preuves demandées ainsi qu’aux étapes qu’il prétendait impossibles. Cet article a été publié en août 2020 et n’était pas l’un des documents fondamentaux utilisés pour affirmer l’existence d’un nouveau « virus ». Ce que Thomas a fourni, c’est une autre étude qui a utilisé des cellules Vero ainsi que des cellules Calu-3, une lignée cellulaire de carcinome pulmonaire humain, afin de créer leur « virus ». Les auteurs ont déclaré qu’ils « visaient à obtenir des images des virions SARS-CoV-2 à partir du surnageant des cellules infectées sans concentrer ou purifier davantage le virus » afin « d’éviter les artefacts associés à la concentration ou à la purification du virus ». En d’autres termes, les images créées dans le cadre de l’étude étaient celles d’un surnageant de culture cellulaire non purifié, qu’ils ont utilisé pour créer des modèles 3D de ce qu’ils prétendaient être des « virus ». Ils ont ensuite inventé des histoires sur ce que les structures qu’ils ont créées dans les images 3D font dans des processus qu’ils sont incapables d’observer en temps réel. Il n’y a eu aucune tentative de démontrer que les particules de culture cellulaire non purifiées étaient des « virus » pathogènes.

Sachant que ce dernier document était loin de contenir les preuves demandées et qu’il ne respectait pas les étapes de la méthode scientifique sur lesquelles nous nous étions mis d’accord, j’ai demandé à Thomas d’expliquer comment son document répondait à ce qui lui avait été demandé. En l’espace de cinq minutes environ, Thomas a fourni une image d’un document détaillé décrivant chacune des étapes de la méthode scientifique et la manière dont son article les « respectait », sans aucune mention d’expériences de contrôle. Cette réponse étonnamment rapide m’a paru très suspecte et j’ai immédiatement soupçonné Thomas d’avoir demandé l’aide d’un ami informaticien pour la rédiger, surtout quand on connaît la propension de Thomas à faire des erreurs grammaticales.

D’emblée, il était clair que, comme Thomas, l’IA avait fait de son mieux pour « faire semblant » en déclarant que le phénomène naturel que les chercheurs avaient « observé » était les protéines de pointe de la création cellulaire cultivée en laboratoire. Il ne s’agissait absolument pas d’un phénomène naturel, ce que j’ai immédiatement fait remarquer à Thomas.

Lorsque j’ai expliqué que les phénomènes naturels ne sont pas des créations artificielles, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas fabriqués ou produits par l’homme, mais qu’il s’agit d’événements qui se produisent naturellement sans intervention humaine, Thomas m’a demandé de citer cette source. J’étais en fait assez surpris qu’une chose aussi simple que la définition d’un phénomène naturel ait laissé Thomas perplexe, mais je l’ai tout de même aidé en lui fournissant une source à l’appui de mes propos.

Ce que Thomas ne comprend pas, c’est que le but de la science est d’expliquer les phénomènes naturels observés, comme le résume le chapitre 2 ~ Science as a Way of Understanding the Natural World (La science comme moyen de comprendre le monde naturel) du livre Environmental Science (La science de l’environnement).

« Les objectifs généraux de la science sont de comprendre les phénomènes naturels et d’expliquer comment ils peuvent évoluer dans le temps. Pour atteindre ces objectifs, les scientifiques entreprennent des recherches basées sur des informations, des déductions et des conclusions élaborées par une application systématique de la logique, généralement de type inductif. À ce titre, les scientifiques observent attentivement les phénomènes naturels et mènent des expériences ».

À partir de ces observations, une hypothèse est proposée en tant qu’explication vérifiable d’une relation de cause à effet présumée entre l’effet observé et la cause présumée du phénomène naturel.

« La méthode scientifique commence par l’identification d’une question concernant la structure ou la fonction du monde naturel, qui est généralement développée à l’aide de la logique inductive (figure 2.1). La question est interprétée en fonction de la théorie existante et des hypothèses spécifiques sont formulées pour expliquer le caractère et les causes du phénomène naturel ».

« En revanche, une hypothèse est une proposition d’explication de la survenue d’un phénomène. Les scientifiques formulent des hypothèses sous forme d’énoncés et les testent ensuite par le biais d’expériences et d’autres formes de recherche. Les hypothèses sont élaborées à l’aide de la logique, de la déduction et d’arguments mathématiques afin d’expliquer les phénomènes observés. »

D’une manière ou d’une autre, Thomas a continué à se battre pour savoir ce qu’est un phénomène naturel et comment la manipulation humaine n’est pas impliquée dans ces phénomènes. Le fait même de prélever des cellules sur un être humain ou un animal, de les cultiver dans des conditions artificielles, de cultiver un « virus » inobservable par l’ajout de nombreux produits chimiques et matériaux étrangers, puis de manipuler l’échantillon par divers procédés de préparation d’images afin de créer des représentations et des modèles en trois dimensions pour « voir » la création artificielle ne reflète rien de ce qui est observé dans la nature et n’équivaut pas à un phénomène naturel observé. Son étude a donc échoué dès le départ.

Thomas a continué à se débattre avec le concept de ce qu’est un phénomène naturel observé, et a tenté de rationaliser sa mauvaise compréhension en donnant un exemple de forêt créée par l’homme, tout en évitant de répondre directement à ma question de savoir s’il était d’accord avec le fait que les cultures cellulaires sont créées par la manipulation humaine.

Voyant qu’il n’était pas près de voir s’allumer une ampoule dans sa tête concernant son incompréhension de ce qu’est un phénomène naturel, j’ai demandé à Thomas d’expliquer ce que sont sa variable indépendante (c’est-à-dire la cause présumée) et la variable dépendante (c’est-à-dire l’effet observé) à partir de son « phénomène naturel observé ». J’ai rappelé qu’il avait déjà utilisé le ChatBot pour répondre à sa place, dans l’espoir qu’il fasse une erreur ou qu’il avoue, et il n’a pas déçu. 😉

Même s’il était assez évident qu’il l’avait fait, j’ai été assez surpris de voir Thomas admettre qu’il avait utilisé l’IA pour répondre à sa place. Peut-être a-t-il simplement oublié de découper le logo ChatBot cette fois-ci ? Quoi qu’il en soit, l’IA s’est une fois de plus trompée, car la structure et la distribution d’une protéine de pointe artificielle n’est la cause d’aucun phénomène naturel. Les chercheurs n’ont « observé » aucun effet des « protéines spike » dans la nature, en particulier par le biais de leur structure, et ils n’ont pas la possibilité de faire varier et de manipuler leur variable indépendante. Les caractéristiques observées des protéines ne sont pas non plus un effet observé dans la nature. Tout ce qui s’est passé dans ce document était une création artificielle de la part des chercheurs. Afin d’illustrer la quantité d’interventions humaines impliquées dans ce soi-disant « phénomène naturel », voici quelques exemples démontrant les différentes étapes réalisées pour que les chercheurs puissent « voir » leur « phénomène naturel », le premier expliquant les étapes de culture des cellules utilisées :

Cellules et virus

« Les cellules Vero E6 ont été obtenues auprès de l’ATCC et ont été cultivées dans du Milieu Eagle modifié de Dulbecco (DMEM, Life Technologies) contenant 10 % de sérum bovin fœtal, 100 U ml-1 de pénicilline, 100 μg ml-1 de streptomycine et 1 % d’acides aminés non essentiels (milieu complet). La souche Germany/BavPat1/2020 de SARS-CoV-2 a été isolée par C. Drosten (Charité, Berlin, distribuée par les Archives européennes de virologie (Ref-SKU: 026V-03883)) au passage (P)2. Un stock de SARS-CoV-2 a été obtenu en faisant passer le virus une fois dans des cellules Vero E6 (P3). Pour produire des virions de SARS-CoV-2, des cellules Vero E6 cultivées dans des flacons de culture tissulaire à fond latéral de 75 cm2 ont été infectées par le SARS-CoV-2 (P3) à une multiplicité d’infection (MOI) de 0,5. Le milieu de culture des cellules infectées a été prélevé 48 h après l’infection, clarifié par centrifugation à 1 000 g pendant 10 min, nettoyé à travers un filtre en nitrocellulose de 0,45 μm et fixé avec du formaldéhyde à 4 % pendant 30 min à température ambiante. Le milieu de culture a été complété par 10 mM HEPES (pH 7,2) avant la fixation. Le milieu contenant le virus a ensuite été divisé en aliquotes et conservé à -80 °C. Les surnageants infectieux contenant des virions SARS-CoV-2 ont été obtenus à partir de cellules Calu-3 infectées par le virus P3 à une MOI de 5 pendant 48 h et traités comme décrit ci-dessus. »

Ce deuxième exemple concerne le processus de préparation de l’imagerie. Vous pouvez voir les différentes façons dont les chercheurs ont incorporé divers additifs aux échantillons précédemment fortement altérés, ainsi que l’utilisation de plusieurs programmes informatiques pour créer et interpréter les images générées :

Préparation de l’échantillon Cryo-ET

« Des échantillons de virus fixés provenant du surnageant de cellules infectées sans aucune étape de concentration (unconc) ou concentrés par granulation à travers un coussin de saccharose (conc) ont été préparés, imagés et traités en parallèle. La suspension virale a été mélangée avec de l’or colloïdal de 10 nm (dans une solution de PBS) dans un rapport 10:1. Ensuite, 3 μl de la solution ont été ajoutés à une grille de cuivre à décharge luminescente (C-Flat 2/2, Protochips). Les grilles ont été congelées en plongée dans l’éthane liquide par buvardage arrière à l’aide d’un cryopiston LeicaGP (Leica) et stockées dans l’azote liquide jusqu’à l’imagerie. »

« Pour générer un modèle initial de la protéine spike à partir de la surface virale, 68 spikes ont été sélectionnées manuellement à partir de quatre virions sur des tomogrammes qui ont été réduits par un fractionnement par 4 des voxels. Les angles d’Euler initiaux des 68 pointes (2 sur 3) ont été déterminés sur la base du vecteur entre deux points, l’un sur la tête de la pointe et l’autre sur la membrane où la pointe s’ancre, respectivement. Les 68 pointes ont été alignées les unes sur les autres de manière itérative pendant quatre itérations, en appliquant une symétrie triple pour générer un modèle à basse résolution qui ressemble à une conformation de préfusion de la pointe. Ce modèle a été utilisé comme référence d’alignement pour tous les virions (ci-dessous). Toutes les spikes postfusion ont été identifiées et choisis manuellement, et les angles d’Euler initiaux ont été assignés de la même manière. »

Le dernier exemple montre comment les images ont été traitées pour créer une structure « consensuelle » :

Traitement des images cryo-EM

« La fonctionnalité de planification de RELION-3.1 a été utilisée pour un traitement en temps réel entièrement automatisé pendant la collecte des données 9,46. Les films ont été corrigés du mouvement et pondérés en fonction de la dose à l’aide de l’implémentation RELION de l’algorithme MotionCor247. Par la suite, des sommes non pondérées en fonction de la dose ont été utilisées pour estimer le CTF dans CTFFIND-4.1.1348. Les trimères S qui s’étendaient sur les côtés des particules virales ont été sélectionnées manuellement (4 493 particules des 100 premières micrographies), puis utilisées comme ensemble d’entraînement pour l’optimisation du réseau neuronal convolutionnel dans le logiciel de sélection automatisée des particules Topaz49. Les particules extraites ont été soumises à une classification 3D en utilisant une structure précédemment déterminée du trimère S9, filtrée en passe-bas à 30 Å, comme référence 3D initiale. Les 286 407 particules sélectionnées qui ont contribué aux classes 3D correspondant aux trimères S ont été soumises à un polissage bayésien pour corriger les mouvements induits par le faisceau de chaque particule et à une deuxième série de classification 3D pour sélectionner les 55 159 particules qui ont contribué à la meilleure classe. Cet ensemble final de particules a été soumis à un affinage CTF de la défocalisation par particule, de l’astigmatisme par micrographe et de l’inclinaison du faisceau, suivi d’un deuxième cycle de polissage bayésien. Des auto-raffinements 3D ont été effectués avec les particules sélectionnées après chaque cycle de classification 3D, d’affinement CTF ou de polissage bayésien. La structure consensuelle avait une résolution de 3,4 Å. »

La section du document consacrée aux méthodes contient bien d’autres éléments qui montrent à quel point les images produites sont éloignées de la nature. Il est risible de prétendre que ce qui est « observé » dans cette étude est naturel ou reflète ce qui se passe dans la nature. J’ai fourni à Thomas un bref résumé des problèmes qu’il n’a pas abordés, bien qu’il m’ait proposé de poser à nouveau la question à ChatBot si je le souhaitais.

Bien entendu, je me devais de souligner à quel point il était hilarant que Thomas ait recours à un ChatBot pour ses réponses plutôt que d’essayer d’expliquer lui-même en quoi son article adhérait à la méthode scientifique. Le fait qu’il ne puisse pas comprendre ce qu’est un phénomène naturel et qu’il ait besoin d’une IA pour répondre incorrectement à sa place était plutôt comique et ironique, étant donné qu’il a commencé sa carrière grâce à son amour de la nature. Malheureusement, Thomas avait encore du mal à comprendre que ce que l’IA rapportait n’était pas un phénomène naturel observé sans intervention humaine. Thomas est alors revenu à son exemple de forêt qui, pour une raison étrange, lui semblait être une brillante réfutation.

D’une certaine manière, il pensait qu’une forêt plantée par l’homme reflétait un phénomène naturel observé qu’il convenait d’étudier et d’expliquer. Cependant, la cause de l’existence de la forêt est déjà connue puisqu’elle a été créée par l’homme. Il n’est pas nécessaire d’expliquer ce qui a causé la forêt. Néanmoins, Thomas a continué à essayer de prétendre que la confirmation structurelle est une cause d’un effet observable dans la nature. J’ai expliqué que la création d’images à partir de soupes de cultures cellulaires non purifiées et l’invention d’histoires sur les structures générées par ordinateur n’ont rien à voir avec les sciences naturelles. Il s’agit d’une fiction pseudo-scientifique.

Malheureusement, notre conversation n’a pas duré longtemps. Comme j’avais déjà bloqué Burki, l’ami de Thomas, j’ai été prévenu que si je ne le débloquais pas, la conversation prendrait fin. Je n’avais pas envie de converser avec des personnes que j’avais déjà bloquées sur mon compte principal, d’autant plus que je voulais que la discussion reste entre Thomas et moi. J’avais déjà perdu suffisamment de temps à répondre à Burki pendant que Thomas restait sur la touche. Comme je ne voulais pas débloquer Burki, Thomas a décidé de me bloquer et de mettre fin à la conversation en guise de représailles. Pour moi, c’était un signe évident qu’il cherchait un moyen facile de sortir d’une conversation qui, selon lui, n’allait pas dans son sens. Cependant, je dois reconnaître à Thomas qu’il a pris la sage décision de couper court à la conversation. Plus notre discussion se prolongeait, plus la situation lui paraissait grave. Il m’est apparu clairement, sur la base de nos interactions, que Thomas n’aime pas converser sans avoir la possibilité de s’appuyer sur d’autres personnes pour intervenir en son nom, qu’elles soient humaines ou qu’il s’agisse d’une IA. Seul, Thomas s’effondre.

Lors de ma précédente conversation avec Thomas, je savais déjà qu’il avait du mal non seulement à comprendre la méthode scientifique, mais aussi à montrer comment la virologie s’y conformait. Cela n’a pas changé. Il continue également à recourir à des sophismes logiques, à des défis pour rejoindre son Espace et à faire appel à d’autres personnes, y compris IA, pour argumenter en sa faveur. Cette conversation m’a montré que Thomas n’a fait aucun progrès au cours de l’année qui s’est écoulée depuis notre première rencontre. S’il est devenu évident que rien n’a changé, j’ai mieux compris à quel point Thomas est loin de comprendre les sciences naturelles et la méthode scientifique. Pour un homme qui a développé une passion profonde pour la nature et l’environnement durant son enfance, il est tout à fait choquant qu’il ne puisse pas comprendre ce qu’est un phénomène naturel. S’il n’est pas capable de saisir ce concept de base, Thomas ne pourra pas vraiment comprendre ce que sont les sciences naturelles. Il ne sera pas en mesure de comprendre pleinement la méthode scientifique. Il croira toujours que créer artificiellement des substances fortement modifiées en laboratoire et rédiger des récits fictifs pour expliquer les images générées par ordinateur est un moyen de comprendre ce qui se passe réellement dans le monde naturel. Malheureusement, la réalité effrayante est que Thomas est l’incarnation de nombreux membres de la communauté scientifique qui ne comprennent pas l’objectif de la science ni la méthode utilisée pour acquérir des connaissances scientifiques. Tant qu’il n’aura pas acquis un peu de bon sens, Thomas sera toujours perdu, tournant en rond autour d’une méthode qu’il approuve dans un premier temps, puis qu’il déclare impossible dans un second. S’ils ne reviennent pas à la nature pour la comprendre, le virologue végétal Thomas Baldwin et ceux qu’il représente resteront toujours des brins insensés flottant dans le vent.





BHL et le terrorisme intellectuel en France

Par Nicolas Bonnal

On devrait décompter comme pour les candidats aux européennes le nombre d’heures qu’il a été imposé à la télé pour promouvoir toutes ses insanités, notre increvable clerc obscur : quelques milliers ? Quelques millions peut-être ?

Cela fait cinquante ans qu’il dure (grâce à Pivot entre autres) et ce n’est pas ce papier qui fera mettre à la retraite le BHL qui réclame tout le temps avec notre presse mobilisée et subventionnée sa guerre contre la Russie après la Libye — en attendant la Chine et les prochains non-acheteurs du futur vaccin Bourla. BHL synthétise à lui seul le mal français plus ou moins défini par le ministre gaulliste Alain Peyrefitte. Mais Tocqueville parle déjà dans son Ancien Régime de cette « nation abstraite et littéraire » et Paul Hazard de cette (toujours) « nation implacable quand il s’agit d’idées »… Faute à Voltaire ? Faute à Rousseau ?

BHL incarne la chasse aux sorcières à la française, le fanatisme à la française, la superficialité à la française, le manque de professionnalisme à la française, le style pompeux à la française ; le goût enfin pour la lutte contre les tyrans qui s’est exprimé au-delà du ridicule ces dernières années avec ces présidents héritiers de Guy Mollet et de la Convention — sans oublier le gouvernement de 1849 qui voulait faire la guerre pour rien à la Russie (voyez la fin des Souvenirs de Tocqueville).

Mais j’ai parlé de terrorisme intellectuel. Rappelons l’expert absolu Augustin Cochin alors :

« La Terreur régnait sur la France en 1793, mais elle régnait déjà sur les lettres, au temps où le philosophisme jetait Fréron à Vincennes, Gilbert à l’hôpital et Rousseau hors de ses sens et fermait l’Académie aux “hérétiques”. Avant la Terreur sanglante de 1793, il y eut, de 1765 à 1780 dans la république des lettres une Terreur sèche dont l’Encyclopédie fut le Comité de Salut public et d’Alembert le Robespierre. Elle faucha les réputations comme l’autre les têtes ; sa guillotine, c’est la diffamation, “l’infamie”, comme on disait alors… Et les têtes tombent en grand nombre : Fréron, Pompignan, Palissot, Gilbert, Linguet, l’abbé de Voisenon, l’abbé Barthélemy, Chabanon, Dorat, Sedaine, le président de Brosses, Rousseau lui-même pour ne parler que des gens de lettres, car le massacre fut bien plus grand dans le monde politique. »

Le grand esprit ajoute toujours dans son opus sur les sociétés de pensée :

« M. Roustan, dans son livre sur Les philosophes et la Société française au dix-huitième siècle, a fort justement insisté sur la formation de la “secte” philosophique vers 1760, et ce qu’il appelle le “clergé laïc”. Elle règne à l’Académie sous d’Alembert, dispose de la censure par Malesherbes, fait interdire les livres de ses adversaires, et jeter les auteurs à Vincennes et à la Bastille, répand sur l’opinion et sur le monde des lettres une sorte de terreur sèche. Les lettres de lord Chesterfield, les mésaventures du président de Brosses, de Palissot, de Gilbert, de Rousseau, de Fréron, de Linguet, pour ne citer que les plus célèbres, montrent ce que risquaient les indépendants et les héroïques. »

Bref BHL est (horresco referens) français et incarne ce typique terrorisme intellectuel.

Ce n’est pas un hasard si les derniers intellectuels juifs libéraux comme Raymond Aron et Simon Nora l’avaient remis à sa place, après la publication de son idéologie antifrançaise. Car BHL incarne — et sans le vouloir — la stupidité du cuistre à la française, certainement pas le complot juif pour attardés des Alpes. Il n’est certainement pas le grand Marx ou le Trotski que je référence ici ; il est le pédant de salon plastifié que nous avons connu depuis des lustres, le Trissotin salonard dont se moque Molière, ou tel jésuite défroqué qui lançait jadis ses croisades roboratives contre le monde entier (Albion à midi, l’Autriche l’après-midi, la lointaine Russie le soir — en attendant la raclée contre la Prusse le lendemain). 

Aude Lancelin a eu maille à partir avec lui et elle en parle bien ici — à propos de je ne sais plus quel scandale à la française :

« Qu’une telle affaire fût simplement possible constituait décidément un terrible symptôme. Ce Bernard-Henri Lévy, en soi, était un hapax, une bizarrerie à tous égards, mais la situation qui lui était faite, l’état d’exception permanent dont il jouissait, disait tout de la dégradation à peine concevable dans laquelle la société culturelle et médiatique française était tombée. »

La faute à Pivot qui en effet lança les ludions néo-cons ridiculisés alors par Sartre ou Deleuze — Pivot qui médiatisa et liquida la vie culturelle française — ou ce qu’il en restait après le tiers-mondisme et le nouveau roman.

Aude Lancelin excusait l’homme de la rue, moi pas. L’homme de la rue soutient l’euro, l’OTAN, les guerres socialistes et il bouge encore moins que ses ancêtres. Et elle nous dénonce aussi la presse à ses ordres.

Or il y a erreur encore. La presse française n’est pas à ses ordres. Subventionnée, non commerciale, nulle, elle pense simplement comme lui sur tous les sujets : c’est ce qu’a justement rappelé Serge Halimi. Les journalistes n’écrivent plus pour obéir ou pour manger. Ils ne sont pas aux ordres, ils sont volontaires, encore et toujours « parfaitement enthousiastes » (Céline, encore et toujours, dans les Beaux Draps). Ils veulent guerre, reset, génocides, QR codes, vaccins…

Les médias officiels ne le lâchent jamais tout à fait cependant. Plutôt que de pousser de nouveaux noms, ils préfèrent crever avec cet « intellectuel institutionnel (elpais.com) ». C’est facile quand on est financé à hauteur de 600 millions.

Notre BHL n’est que le président, le chef de la cabale du Don Juan de Molière — de la minable accablante république des lettres sous l’éteignoir de laquelle nous vivons depuis des siècles ; il incarne la nullité impétueuse du cuistre à la française. Il n’est même que cela, au-delà de son indécente incompétence et de ses prédictions ridicules. Cette nullité est caractéristique de la presse mainstream que certains s’échinent encore à lire, fût-ce pour la critiquer.

Voilà pourquoi on ne s’intéressera qu’à la littérature de la trop rare Restauration, celle de Tocqueville, Chateaubriand, Balzac, Gautier, romantiques amis de la Russie, de l’esprit libre et aristocratique — dont de Gaulle fut le dernier héritier, littéraire et politique…




Les Américains, en 1944, ne sont pas venus pour libérer les Français

[Source : ripostelaique.com]

Par Marc Rousset

« Si nous voyons que l’Allemagne est en train de gagner, nous devons aider la Russie. Si nous voyons la Russie en train de gagner, nous devons aider l’Allemagne. Dans les deux cas, nous devons les laisser se tuer le plus possible. »

Déclaration de Harry Truman, vice-président de Roosevelt, au New York Times, en 1941, après le déclenchement de l’Opération Barbarossa en Russie par l’Allemagne.

Les États-Unis ont fait la guerre à l’Allemagne pour se débarrasser de deux rivaux menaçants (l’Allemagne et l’URSS) et non pas pour défendre la liberté des Européens

Les naïfs croient et les médias répètent continuellement que les États-Unis sont venus libérer les Européens le 6 juin 1944, de la même façon que Lafayette avait défendu l’indépendance des États-Unis à la fin du XVIIIe siècle. Tout cela est aussi faux que la propagande médiatique américaine du plan Marshall qui a été élaboré, selon les dires mêmes de mon professeur à Harvard, le professeur Lodge, non pas pour aider généreusement les Européens dans leurs efforts de reconstruction, mais tout simplement pour éviter que l’Europe devienne communiste et soviétique. George Marshall raisonnait moins en économiste et bon samaritain, qu’en diplomate et chef de guerre, soucieux avant tout de contenir l’Union soviétique.

« Nous ne sommes pas venus en Europe pour sauver les Français. Nous sommes venus parce que nous, les Américains, nous étions menacés par une puissance hostile, agressive et très dangereuse… ».

C’est d’un opuscule que l’armée américaine distribua à ses soldats à la Libération que Philippe de Gaulle tire cette citation, publiée dans son livre « De Gaulle, mon père ». Mon père le répétera, ajoute-t-il : 

« Les Américains qui sont morts en libérant la France sont morts pour les États-Unis d’Amérique et pour personne d’autre. De même que tous les Français qui sont morts sur un champ de bataille, y compris pour l’indépendance des États-Unis d’Amérique, sont morts pour la France et le roi qui la personnifiait ».

Le mythe de Lafayette, combattant désintéressé pour la liberté, et son discours au Congrès en 1824, c’est du folklore lyrique pour politiciens démagogues, oublieux des vérités historiques, de la géopolitique et de la « Real Politik ». La France de Louis XVI a aidé les États-Unis dans leur guerre d’indépendance, non pas pour défendre leur liberté, mais par souci politique de revanche du calamiteux traité de Paris par lequel la France perdait en 1763 toutes ses colonies en Amérique et aux Indes. Le seul but recherché était donc de contrer et diminuer la puissance britannique.

Selon le politologue américain George Friedman, c’est la seule relation entre l’Allemagne et la Russie qui était au centre des deux grands conflits mondiaux, qui a motivé l’entrée en guerre des États-Unis : 

« Unis ces deux pays représentent la seule force qui pourrait nous menacer. Nous devons nous assurer que ça n’arrive pas ».

Avec le temps, même les Allemands deviennent de moins en moins dupes et se demandent pourquoi ils devraient remercier les États-Unis d’avoir concouru à leur défaite ; tout au plus, peuvent-ils les remercier pour ne pas être devenus communistes. Selon le cinéaste Alain Godard :

« L’Allemagne a été le pays le plus proche des États-Unis. C’était leur concurrent dans beaucoup d’industries. Il fallait qu’ils la réduisent à leur merci. »

Refus du général de Gaulle de se rendre au vingtième anniversaire du débarquement des Américains en Normandie, le 6 juin 1964

« Allons, allons Peyrefitte ! Il faut avoir plus de mémoire que ça ! Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! »
« Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir. (…) Ils ne se souciaient pas plus de libérer la France que les Russes de libérer la Pologne ! »
« La France a été traitée comme un paillasson ! (…) Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! »
« Et vous voudriez que j’aille commémorer ce débarquement qui était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! »

Franklin Delano Roosevelt : sa haine inimaginable envers la France, le général de Gaulle et son désir de diviser la France en trois !

« Ce n’est pas à Hitler que Roosevelt fait la guerre, c’est à moi ». Cette boutade fut souvent entendue à Londres et à Alger dans la bouche de De Gaulle.
Extraits d’une conversation, le 20 novembre 1942, entre André Philip, envoyé par de Gaulle à Washington, et le Président Roosevelt :

« Roosevelt – Quand nous entrerons en France, nous userons du droit de l’occupant… Les Américains resteront en France jusqu’à ce que des élections libres y soient organisées.
Philip – Si les Américains viennent pour occuper le pays, leur occupation ne sera pas davantage tolérée que l’occupation allemande.
Roosevelt – Je parlerai au peuple français à la radio et il fera ce que je voudrai. »

Vers un démembrement de la France :

« Pis, de Gaulle apprend à peu près au même moment par des indiscrétions britanniques et luxembourgeoises que Roosevelt envisage, en sus de tout cela, un redécoupage de l’Europe, dont la France serait la première victime, puisqu’elle perdrait non seulement l’Alsace et la Lorraine, rattachées à une nouvelle entité rhénane composée du royaume néerlandais (dont la famille de Roosevelt est originaire), du Luxembourg (qu’il agrandirait aux dépens de l’Allemagne), mais aussi, pourquoi pas, la rive gauche du Rhône, offerte à l’Italie pour la récompenser d’avoir changé de camp ».

Quant au président tchèque Edvard Benes, de retour de Washington, il confie à René Massigli, commissaire aux Affaires étrangères du CFLN : « J’étais parti en croyant Roosevelt antigaulliste. Il était antifrançais ». La vérité historique oblige de reconnaître cependant que Roosevelt était minoritaire dans son attitude démoniaque antifrançaise. Les Anglais, Churchill, Eisenhower, Patton (marié à une Française), Mac — Arthur et surtout la presse américaine étaient certes très patriotes, très réservés, égoïstes et souvent très sectaires, mais pas toujours hostiles à la France et à de Gaulle.

Le projet AMGOT de Roosevelt en 1944 : réoccuper et administrer militairement la France, pas la libérer

L’AMGOT signifie régime d’occupation : « Allied Military Government of Occupied Territories ». Roosevelt souhaitait administrer militairement la France, tout comme l’Allemagne, l’Italie et le Japon, quand ces pays vaincus virent arriver l’armée américaine d’occupation sur leur sol national. Le commandant en chef des forces alliées devait avoir « tous les droits de l’occupation militaire » et cela supposait « qu’il n’y avait pas de gouvernement souverain en France ».
Dans un entretien avec le magazine Marianne, Éric Branca résume ainsi les nombreuses pages consacrées à l’AMGOT de son ouvrage : « Dès la fin 1942, des écoles avaient été créées en Grande-Bretagne pour former le personnel civil de ce gouvernement militaire allié. On est allé jusqu’à imprimer une monnaie de singe, le “billet drapeau”, dont le pouvoir d’achat aurait été encore plus défavorable que celui concédé au franc par les Allemands, vis-à-vis du Mark, entre 1940 et 1944. De Gaulle fera échouer cette manœuvre in extremis grâce à la Résistance et aux commissaires de la République choisis par Alexandre Parodi et Michel Debré, lesquels prendront la place des préfets de Vichy, avant que ne déboulent les administrateurs de l’AMGOT et leurs fourgons de billets dont l’encre était à peine sèche ».

Roosevelt préférait Pétain, Darlan, Giraud et Laval à de Gaulle

Le choix de Roosevelt fut de soutenir Pétain jusqu’en 1942, puis successivement Darlan, Giraud et Laval, en s’opposant à de Gaulle. L’amiral Darlan assassiné par la Résistance, le 24 décembre 1942 à Alger, c’est le général Giraud, autre fidèle du maréchal Pétain que les Américains placèrent en orbite pour tenter d’éliminer de Gaulle. La tentative ayant échoué, Roosevelt ne désespérait pas encore, pendant l’été 1944, de faire de Laval, un homme de transition soumis à l’Amérique victorieuse, dans l’attente de la mise en place par ses soins d’un nouveau régime avec davantage de libertés publiques.

Marc Rousset — Auteur de « Notre Faux Ami l’Amérique/Pour une Alliance avec la Russie »
Préface de Piotr Tolstoï — 369 p. — Éditions Librinova — 2024




ALERTE ROUGE : le « traité » de l’OMS sur les pandémies est désormais un « accord »

Cela fait toute la différence ! Nous avons été dupés

[Source : jonrappoport.substack.com]

Par Jon Rappoport
13 mai 2024

Je vais vous donner les grandes lignes. Un TRAITÉ doit être signé par le président des États-Unis et approuvé par les deux tiers du Sénat.

Un ACCORD n’a besoin que de la signature du président, et l’Amérique s’engage à respecter le document.

J’ai communiqué avec un représentant des médias de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plusieurs échanges ont été nécessaires pour clarifier ce qui se passe ici.

Ce que l’on nous a dit, c’est que le traité de l’OMS sur les pandémies est en fait qualifié d’accord.

C’est grave.

Lorsque M. Biden le signe, la souveraineté américaine est soudainement placée sous l’autorité de l’OMS.

L’OMS peut déclarer une urgence sanitaire mondiale quand elle le souhaite, pour n’importe quelle raison, et toutes les règles et restrictions qu’elle établit peuvent être invoquées. Ici, en Amérique.

Par exemple, les fermetures d’usines, les vaccins obligatoires.

L’Amérique est soudain devenue une colonie de l’Organisation mondiale de la santé.

Aucune date n’a été fixée pour la soumission par l’OMS de l’accord aux États-Unis et à d’autres pays, mais cela ne saurait tarder.

Une épée est suspendue au-dessus de nos têtes.

Nous avons besoin d’un refus massif, malgré la signature imminente de notre souveraineté par Biden.

Il faut que les sénateurs se rebellent en grand nombre.

Il faut que les gouverneurs des États s’engagent à ignorer tous les diktats de l’OMS.

Il faut que le peuple américain refuse de suivre l’OMS.

Voici le document que l’attaché de presse de l’OMS m’a envoyé, montrant que ce soi-disant traité est en fait un accord :

Voici l’article que j’ai publié récemment et qui approfondit la question du traité et de l’accord. Il explique que ces accords internationaux sont illégitimes et ne devraient jamais être respectés. Ils sont inconstitutionnels et ont toujours été une escroquerie destinée à gonfler le pouvoir du président et du pouvoir exécutif.

Faites passer le message, loin à la ronde.

On nous mène en bateau.

Un mauvais tour cauchemardesque.

Jon Rappoport

P.S. Après avoir lu le document de l’OMS dont le lien figure ci-dessus, mon impression est la suivante : l’accord de l’OMS est conçu pour « l’unité collective » entre les nations membres.

Cela ressemble aux débuts de l’Union européenne, dont le message était « Nous sommes tous dans le même bateau ». Mais peu à peu, l’approche consensuelle a disparu et l’UE est devenue un super-gouvernement.

Dans le cas présent, l’OMS souhaite que tous les États membres lui fassent part de leurs observations sur les mesures à prendre en cas de pandémie. L’OMS insiste même sur le fait que la souveraineté de chaque nation ne sera jamais perturbée ni entravée par l’accord sur la pandémie.

MAIS l’objectif est de faire de l’OMS le chef de file de la meute.

L’OMS dira qu’elle agit et dirige au nom de ses membres, mais cette façade disparaîtra en temps voulu.

L’OMS se transformera en un gouvernement mondial de la santé, donnant des ordres et instaurant la tyrannie…

De la même manière que les agences sanitaires américaines — la FDA, le CDC, l’EPA — conçoivent des ensembles de réglementations qui imposent des lois de facto sur lesquelles aucun législateur n’a jamais voté.

ATTENTION.

Nous sommes des grenouilles dans la marmite, et la chaleur est à son comble.




Famine de masse : Voici pourquoi la majeure partie de l’Amérique n’est pas du tout préparée

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith

Le concept de famine de masse n’a pas été au premier plan de la société américaine depuis très longtemps. Même pendant la Grande Dépression, les États-Unis étaient majoritairement agraires et la plupart des gens savaient comment vivre de la terre. En fait, les États-Unis n’ont jamais connu de véritable famine nationale. Il y a eu des famines régionales de moindre ampleur (comme pendant le Dust Bowl1 dans les années 1930), mais rien de comparable aux famines que nous avons connues en Asie, dans le bloc de l’Est, en Afrique ou au Moyen-Orient au cours des cent dernières années.

Même les Européens de l’Ouest ont dû faire face à de grandes famines pendant les guerres mondiales (comme la famine hollandaise) et cette expérience a laissé une empreinte dans leur conscience collective. La plupart des Américains, en revanche, ne comprennent pas. Parce que nous vivons depuis si longtemps dans une relative sécurité et dans l’aisance économique, l’idée de devoir un jour se passer de nourriture semble « risible » pour beaucoup de gens. Lorsque l’on évoque la notion d’effondrement économique, ils se moquent et parlent de « théorie du complot ».

Par rapport à la Grande Dépression, la population américaine d’aujourd’hui est complètement éloignée de l’agriculture et n’a aucune idée de ce que signifie vivre de la terre. Ce ne sont pas des choses que l’on peut apprendre en quelques mois dans des livres et des vidéos sur YouTube ; il faut des années d’expérience pour les maîtriser.

Je dois dire que les choses ont radicalement changé au cours des deux dernières décennies pendant lesquelles j’ai écrit pour les médias libertaires. Lorsque j’ai commencé en 2006, le mouvement de préparation était incroyablement petit et les gens avaient souvent peur d’aborder de tels sujets dans les forums publics.

Au cours des dernières années, la culture de la préparation a vu sa popularité exploser. Des millions d’Américains sont aujourd’hui des experts en survie qui ont suivi une formation approfondie à la préparation et au maniement des armes à feu. La préparation et le tir ne sont plus l’apanage des « fous » à chapeau en aluminium, mais sont désormais considérés comme « cool ».

Le krach du crédit de 2008-2009 a certainement contribué à faire prendre conscience aux gens de la réalité de l’instabilité économique aux États-Unis. Ensuite, la pandémie de grippe aviaire, les blocages et les tentatives de tyrannie médicale ont vraiment sorti les Américains de leur stupeur. Tout ce dont les « théoriciens de la conspiration » nous avaient mis en garde a été soudainement confirmé en l’espace de quelques années. Chaque fois que les mondialistes et les gouvernements créent une crise, ils ne font qu’inspirer davantage de « preppers ».

Le problème majeur en termes de famine n’est pas que les Américains ne sont pas conscients de la menace ; beaucoup d’entre eux le sont. Le problème est que nos infrastructures et nos systèmes logistiques sont conçus pour échouer et que le citoyen moyen ne peut pas y faire grand-chose.

Le système de fret en flux tendu est peut-être l’un des pires jamais conçus en termes de redondance communautaire. Toute perturbation, aussi minime soit-elle, peut interrompre l’approvisionnement d’une ville pendant des jours ou des semaines. À cela s’ajoute l’interdépendance qui découle du fait que les denrées alimentaires sont produites en dehors de la plupart des États. Si votre État ne dispose pas d’une base agricole solide, il sera tributaire de sources alimentaires extérieures en cas de crise. Quelles sont les garanties que votre région sera en mesure de se procurer de la nourriture ailleurs ?

En outre, la plupart des habitants, même ceux qui se préparent, n’ont jamais connu de famine à grande échelle. Il est difficile de s’adapter mentalement à une menace que l’on n’a jamais vue.

Je suggère aux personnes qui veulent savoir ce que l’on ressent en cas de famine de s’y exercer de temps en temps. Essayez de jeûner pendant 24 heures, puis pendant 48 heures. Voyez combien de jours vous pouvez passer sans manger (veillez à boire beaucoup d’eau). Mon maximum a été de sept jours (après des mois de pratique), et ce que j’ai constaté, c’est qu’après le troisième jour, les fringales s’arrêtent complètement. Vous ne devenez pas fou, vous ne devenez pas violent ; vous êtes tout au plus fatigué, mais vous serez également surpris de constater à quel point votre pensée s’intensifie et combien vous avez encore d’énergie.

Le corps humain peut survivre pendant trois semaines ou plus sans une seule bouchée de nourriture. Je soupçonne que c’est la panique initiale face à la faim potentielle qui est à l’origine de la plupart des violences pendant les famines. Les gens sont confrontés à la famine et perdent la raison dans les trois premiers jours. Les maux d’estomac et le brouillard de la première phase les poussent à réagir sans réfléchir, ce qui conduit à des émeutes généralisées et à d’autres événements de crise que nous avons l’habitude de voir dans l’histoire lors des pénuries de nourriture.

Le jeûne est un moyen d’apprendre ce que signifie être affamé ; ce n’est pas aussi grave qu’il n’y paraît tant que vous avez des réserves de graisse dans votre corps. Lorsque vous atteignez le stade de la perte musculaire et de la privation d’organes, les choses changent et la possibilité de mourir apparaît. En vous familiarisant avec la sensation de faim, vous éviterez de paniquer si jamais la situation se présentait.

Le problème le plus grave n’est pas celui que l’on peut endurer. Il est beaucoup plus difficile de voir des personnes qui vous sont chères mourir de faim. Ce n’est pas une chose à laquelle vous pouvez vous entraîner et cela pourrait être une motivation bien plus puissante lorsqu’il s’agit de pillage et de criminalité lors d’un crash.

L’objectif est bien sûr d’éviter complètement la famine. Le stockage de la nourriture est la base de tout plan de survie. Quiconque prétend que la solution consiste à se lancer dans l’agriculture, la chasse et la culture de plantes sauvages n’a jamais eu à survivre dans la nature. En réalité, il est difficile pour la plupart des gens de trouver et de cultiver suffisamment de nourriture pour vivre, même en temps normal.

En période d’effondrement, il est souvent difficile de planter des cultures en toute sécurité. Elles peuvent être facilement volées ou détruites et leur entretien et leur protection nécessitent de grandes communautés de personnes. Même les petits jardins peuvent attirer l’attention de personnes indésirables et sont difficiles à cacher.

La chasse peut être utile dans un premier temps si vous vivez dans une zone rurale, mais vous ne serez pas le seul à avoir la même idée et les animaux quitteront rapidement une région s’ils sont chassés quotidiennement. Vous devrez aller de plus en plus loin pour les retrouver et c’est risqué en période de crise.

Les aliments sauvages sont agréables au printemps et en été, lorsqu’ils sont abondants, mais si vous vous promenez en dépensant plus de calories que ce que vous pouvez obtenir de ces plantes, l’exercice n’a pas de sens. J’ai tendance à penser que les partisans de l’alimentation sauvage sont les plus délirants lorsqu’il s’agit de la logistique de la survie. Les survivalistes qui pensent qu’ils vont courir dans les bois et vivre des plantes qu’ils trouvent au hasard vont probablement mourir.

Cultiver de la nourriture, chasser et rechercher de la nourriture sont des mesures complémentaires, en particulier au cours des premières années d’une crise. Sans une réserve d’urgence primaire, la plupart des gens ne s’en sortiront pas. Le stockage des aliments est un pilier de la civilisation depuis des milliers d’années pour une raison bien précise : il fonctionne. Lorsque des communautés plus importantes et plus sûres seront établies, l’agriculture pourra reprendre et la production autonome rendra le stockage des aliments moins important. En attendant, ce que vous avez dans votre cave ou votre garage est la seule chose qui vous permettra de rester en vie.

Malheureusement, certaines personnes pensent qu’elles n’ont pas besoin de stocker des provisions parce qu’elles prévoient de prendre à d’autres personnes. Premièrement, toute personne qui en fait son plan A est probablement un psychopathe et je n’ai aucune empathie pour elle. Deuxièmement, ces personnes ne resteront pas en vie très longtemps. À chaque rencontre violente, le risque de blessure ou de mort augmente ; les pilleurs et les pillards seront rapidement éliminés par les personnes qui défendent leurs ressources.

Ce n’est pas comme dans les films, les maraudeurs disparaissent rapidement lors d’un crash. Après la première année, je serais surpris que ces individus ou ces groupes existent encore.

En attendant, les premières étapes de l’effondrement seront un choc pour de nombreux Américains. Il pourrait s’agir d’un effondrement du réseau, d’un effondrement économique, d’un effondrement de la chaîne d’approvisionnement, etc. Les personnes qui comprennent la nature de la famine peuvent éviter la panique et s’organiser pour se mettre à l’abri. Elles survivront et prospéreront. Les personnes qui ne comprennent pas la famine paniqueront dès la première semaine sans nourriture et commettront des erreurs préjudiciables.

La préparation mentale est tout aussi importante que la préparation physique. Gardez cela à l’esprit alors que nous avançons vers des temps incertains.

Une entreprise d’aliments de survie, Prepper All-Naturals, a baissé ses prix de manière proactive pour permettre aux Américains de faire des réserves avant les hausses prévues des prix du bœuf. Leurs steaks d’une durée de conservation de 25 ans bénéficient actuellement d’une réduction de 25 % avec le code promo « invest25 ».


1 Littéralement « Bol de poussière » – NdT




Les conséquences de l’interdiction des téléphones portables dans plusieurs écoles

[Source : aubedigitale.com]

[Illustration nimito/Shutterstock]

Par Marina Zhang

Selon une étude norvégienne de 73 pages, l’interdiction des téléphones portables dans les écoles a permis d’améliorer les résultats scolaires, de réduire les brimades et de diminuer le besoin de conseil des élèves.

Ce sont les filles qui ont le plus bénéficié de ces politiques.

« L’interdiction des smartphones réduit considérablement le recours aux soins de santé pour les symptômes psychologiques et les maladies chez les filles », écrit Sara Sofie Abrahamsson, chercheuse postdoctorale et seule auteure de l’article, dans le résumé. « Après l’interdiction, les brimades entre les deux sexes diminuent ».

L’étude s’est appuyée sur les données des dernières décennies, en se concentrant principalement sur la période 2010-2020.

La chercheuse n’a observé aucun impact négatif de l’introduction d’une telle politique.

« Les téléphones sont une distraction absolue. Même si un enfant a son téléphone dans sa poche pendant les cours, s’il vibre à chaque fois, ce qui est le cas en permanence, son esprit se détourne automatiquement de l’enseignement du professeur pour se concentrer sur le téléphone », a déclaré Tom Kersting, psychothérapeute qui a été conseiller scolaire pendant 25 ans, à Epoch Times, en accord avec les conclusions du rapport.

En tant que partisan de l’interdiction des téléphones à l’école, M. Kersting pense que la Norvège constatera une amélioration des résultats scolaires, de la santé mentale et des compétences sociales et émotionnelles des élèves.

Principales conclusions

Il n’existe pas de directives nationales sur l’utilisation des smartphones en Norvège. Les écoles décident elles-mêmes d’autoriser ou non l’utilisation des smartphones.

Par conséquent, Mme Abrahamsson a utilisé une enquête pour collecter des données auprès des collèges norvégiens sur l’utilisation des smartphones et pour savoir si et quand ils avaient mis en place des réglementations sur les smartphones.

Ces données ont ensuite été comparées aux données de l’école, notamment les notes attribuées par les enseignants et les examens externes, les moyennes pondérées des élèves, les visites des élèves chez les psychologues et les médecins généralistes, ainsi que les mesures de harcèlement.

Les quatre principales conclusions de Mme Abrahamsson sont les suivantes :

  1. Le nombre de consultations psychologiques a été réduit de 60 % chez les étudiantes.
  2. L’incidence des brimades a diminué tant chez les filles que chez les garçons.
  3. Les filles ont progressé en termes de moyenne générale et de tests de mathématiques notés à l’extérieur.
  4. Les filles étaient plus susceptibles de suivre une filière académique au lycée.

L’auteur a constaté que plus la politique en matière de smartphones était stricte, plus l’amélioration était importante chez les étudiantes. Les écoles les plus strictes interdisent aux élèves d’apporter leur téléphone à l’école ou les obligent à le rendre avant le début des cours.

Les filles issues de milieux socio-économiques défavorisés sont celles qui ont le plus progressé.

Toutefois, l’interdiction des smartphones n’a pas eu d’incidence sur la santé mentale et la moyenne générale des garçons.

Interdiction des smartphones aux États-Unis

Une enquête réalisée en 2024 par l’Union nationale des parents américains a révélé que seuls 32 % des parents sont favorables à ce que les écoles interdisent aux élèves d’utiliser leur téléphone, bien que 43 % d’entre eux aient déclaré que l’école de leur enfant avait mis en place une telle politique.

Selon le National Center for Education Statistics, au cours de l’année scolaire 2019-2020, plus de 76 % des écoles ont interdit l’utilisation non académique des téléphones portables ou des smartphones pendant les heures de cours.

Plusieurs districts scolaires ont introduit des politiques téléphoniques plus strictes qui ont reçu un soutien croissant de la part des enseignants, des élèves et des parents.

Bill Wilson, directeur du district scolaire de Brush (Colorado), titulaire d’un doctorat en éducation, a modifié la politique du district en matière de téléphones portables en 2021.

Bien que le district ait toujours eu une politique interdisant l’utilisation des téléphones portables pendant les heures de cours, il n’y avait pas de conséquences en cas de violation de cette politique. En 2021, une politique a donc été mise en œuvre : Les élèves non exemptés surpris en train d’utiliser un téléphone devront demander à leurs parents de venir à l’école pour retirer le téléphone.

M. Wilson a expliqué à Epoch Times que lorsque la politique d’interdiction des téléphones a été suggérée pour la première fois, de nombreux parents sont venus aux audiences, craignant que les écoles ne veuillent « contrôler leur enfant et lui retirer la possibilité de les contacter si quelque chose se produisait pendant la journée scolaire », ce qui impliquait que « les écoles font quelque chose d’inapproprié en ne donnant pas à leurs enfants leurs droits ».

La politique de l’école a été modifiée par la suite pour que les élèves puissent avoir leur téléphone, mais qu’il soit dans leur sac à dos. En outre, les élèves ayant des problèmes de santé ou certaines obligations nécessitant une surveillance de leur smartphone pouvaient consulter leur téléphone dans le bureau de l’école.

Peu à peu, les parents se sont montrés réceptifs à cette politique.

« Plus nous avons de conversations, même avec ceux qui sont farouchement opposés au départ, plus ils commencent à réaliser que nous sommes dans la même équipe », a-t-il déclaré. « Nous essayons d’aider à surmonter ce qui est devenu une situation très difficile, dans le meilleur intérêt des enfants et de l’environnement d’apprentissage. »

Selon M. Wilson, les enseignants et les élèves ont été parmi les premiers à apprécier cette politique.

« Les élèves étaient reconnaissants de ne pas avoir cette distraction, cette pression et cette inquiétude de savoir si quelqu’un allait faire un commentaire sur leurs vêtements ou prendre une photo d’eux ou plusieurs photos d’eux pendant qu’ils parlaient, et attendre d’avoir une photo stupide pour en faire un mème », a déclaré M. Wilson.

Dans les écoles qui ont mis en place des restrictions sur les téléphones portables, les enseignants ont également commencé à signaler que leurs élèves sont plus engagés en classe et en dehors. Les élèves sont devenus plus sociaux et interagissent davantage entre eux, et les mesures disciplinaires ont été réduites.

Selon M. Wilson, l’interdiction des smartphones dans les écoles des États-Unis devient progressivement la norme.

En 2023, la Floride est devenue le premier État à interdire les téléphones et les médias sociaux pendant les cours.

Le comté d’Orange a également promulgué une interdiction des téléphones pendant les heures de cours, certains enseignants faisant état d’un changement remarquable dans le comportement des élèves et l’engagement en classe.

L’Ohio, l’Oklahoma, le Vermont et le Kansas ont depuis adopté des projets de loi visant à contrôler l’utilisation des téléphones dans les écoles. Plusieurs districts scolaires, dont ceux du Maryland, de la Californie, de la Virginie et du Connecticut, ont également mis en place des interdictions de téléphone.

« C’est de plus en plus fréquent, et je pense que cela devient de plus en plus restrictif. Depuis l’interdiction d’utiliser le téléphone pendant la journée scolaire jusqu’à ce que chacun décide si les élèves peuvent l’utiliser ou non », a déclaré M. Wilson.

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale




Trop vaste pour être compris

[Source : off-guardian.org]

Par Todd Hayen

Je me souviens d’une époque pas si lointaine où l’on pouvait voir avec un certain degré de certitude ce qui se passait dans le monde, même chez soi.

En cherchant bien, en dépassant les politiques, les capitalistes avides et les socialistes idéologiques, on pouvait y voir clair. Et même dans ce cas, cela demandait du travail. Il fallait lire beaucoup et trouver des journalistes, des historiens et des auteurs en qui on pouvait avoir un peu confiance.

Ajoutez-y un peu de bon sens ici et là, et vous pouviez à peu près vous raccrocher à une idée assez fiable de ce qui était vrai et de ce qui ne l’était probablement pas. Du moins, c’est ce qu’il semble.

Il y avait toujours des mystères. Les gens disaient une chose et en faisaient une autre. Mais il y avait des jalons dans le sol : des piliers de vérité, certaines choses auxquelles on pouvait se fier, toujours avec un grain de sel, mais pour la plupart dignes de confiance. Prenons l’exemple de la presse américaine.

Oui, des choses bizarres sont découvertes ici et là dans la presse, même dans les meilleurs moments, mais je me souviens d’avoir fait confiance à la presse. Vous souvenez-vous des grandes révélations du Washington Post lors des scandales du Watergate dans les années 1970 ? Un grand livre et un grand film en ont résulté, All the President’s Men (Les hommes du président). C’était du journalisme à son meilleur (n’est-ce pas ?). La manière contrôlée dont les informations étaient présentées au public, afin d’en garantir l’exactitude et la pertinence. J’étais très fier de ce journal. Mais était-ce la vérité ?

Oui, il y a eu des problèmes de répression journalistique, en particulier pendant le conflit du Viêt Nam. Mais la vérité semblait toujours prévaloir. Était-ce bien le cas ? Malheureusement, je ne le pense pas, même à l’époque. Mais il semblait y avoir plusieurs bastions de vérité sur lesquels on pouvait compter.

Je me souviens que même lors de l’assassinat de JFK, je pensais que la corruption révélée dans ce fiasco était limitée. Au tout début de mes investigations sur cet événement, je ne comprenais pas que le gouvernement américain tout entier était dans le coup. Je pensais que l’absence de scrupules était limitée. C’est également ce que j’ai cru lors du scandale du Watergate.

Même lorsque le 11 septembre nous a frappés, je n’ai pas réalisé à quel point le cancer avait pénétré notre gouvernement (les États-Unis) et même le monde. J’étais loin de me douter à l’époque du gâchis dans lequel tout se trouvait. Et pour vous dire la vérité, je n’en connais toujours pas l’étendue. Malgré un nez bien aiguisé, je suis certain que je n’en connais pas la moitié. C’est assez décourageant.

Quand tous ces mensonges et cette corruption ont-ils commencé ?

Il n’y a peut-être pas de « date de début », ce qui signifie qu’ils ont toujours été présents sous une forme ou une autre. Si l’on remonte à l’époque des cavernes, on trouve probablement la première tentative d’une classe dirigeante d’emprisonner les masses et de créer un monde d’illusion entièrement sous son contrôle. De mon vivant, depuis le début des années 50, la CIA et son homologue de l’Union soviétique, le KGB, ont déployé de grands efforts pour manipuler les médias à l’aide de fausses nouvelles diffusées par les géants des médias des deux pays (le New York Times et le Washington Post aux États-Unis, et la Pravda en URSS).

Selon certaines affirmations, les deux gouvernements au pouvoir se sont mutuellement trompés et ont trompé les masses. Par exemple, à l’époque où Nikita Khrouchtchev était le grand manitou de l’Union soviétique, il agitait continuellement son gros bâton nucléaire en prétendant que l’URSS pouvait fabriquer des missiles nucléaires comme on fabrique des saucisses. Ce n’était pas le cas.

La plupart des historiens affirment que les États-Unis ont été trompés par la posture nucléaire de l’URSS au cours des premières années de la guerre froide. Je doute sérieusement qu’ils aient été dupés, car s’ils connaissaient le nombre réel d’armes nucléaires de Moscou. La ruse soviétique leur a donné une excellente excuse pour augmenter le budget de la défense américaine année après année et convaincre le peuple américain, et les peuples du monde, qu’il y avait de bonnes raisons d’être terrifiés. La peur est toujours une bonne chose à avoir dans sa poche quand on essaie de contrôler les gens.

L’Union soviétique était un tigre de papier. Du moins dans les années 50 et au début des années 60. Après la crise des missiles de Cuba et le règne de Khrouchtchev, l’Union soviétique a commencé à fabriquer des missiles comme des saucisses. L’a-t-elle vraiment fait ? Il est difficile de dire combien d’ogives nucléaires étaient en circulation, nées de part et d’autre. L’information, la désinformation, la propagande, les mensonges et la corruption sont tout simplement trop importants pour être compris et pour que l’on parvienne à la vérité.

La peur de la bombe soviétique pendant la guerre froide n’est qu’un tout petit exemple de la « fausse réalité » dont on nous a abreuvés pendant des décennies. Et, inutile de le dire, la situation n’a fait qu’empirer. Bien pire. Aujourd’hui, grâce aux technologies de pointe et à l’intelligence artificielle, il est plus facile que jamais de manipuler l’information et donc la réalité.

Nous ne pouvons même plus dire si le président des États-Unis qui prononce un discours est le vrai Biden en chair et en os, un hologramme, un clone biologique ou un robot. La main droite ne sait certainement pas ce que fait la main gauche, mais je peux vous garantir qu’il y a un programme clair, conscient, et que ce programme n’est pas déroutant pour ceux qui l’exécutent, et qu’il n’est pas non plus difficile à définir. Mais il est très difficile à comprendre, du moins pour les masses aveugles.

Les choses simples, cependant, sont encore crédibles. L’amour que vous ressentez pour votre partenaire, pour vos enfants et votre famille. La paix que l’on ressent en se promenant sur la plage ou dans le calme d’une forêt. La joie que vous ressentez en dansant et en écoutant de la musique. Et l’émerveillement que vous ressentez devant une œuvre d’art. Le rire d’un bébé sera toujours vrai, la lèche baveuse d’un chien et le regard dans ses yeux lorsqu’il exprime son amour inconditionnel pour son maître. Ces vérités sont également massives, mais elles sont faciles à comprendre. Nous sommes nés avec une compréhension aiguë de leur essence, de leur signification et de leur but.

J’ai vu de nombreux mèmes disant que pour comprendre ce qui se passe dans le monde, nous devons oublier tout ce que nous avons appris et tout ce qu’on nous a appris à croire. Tout.

Cette exigence est plutôt déconcertante, bien qu’elle soit plus vraie que ce que l’on voudrait croire. Si vous pensez avoir compris, et que cette compréhension n’inclut pas l’oubli de tout ce que vous pensiez savoir, alors vous pouvez être sûr que vous n’avez pas compris. Rappelez-vous que ce monde déroutant est un jeu d’échecs joué par l’élite et les puissants — nous ne sommes pas des joueurs, mais des pions. Il n’est pas réel d’un point de vue spirituel et significatif, bien qu’on nous dise qu’il l’est.

Si la réalité irréelle de ce monde est en effet trop vaste pour être comprise, il est logique qu’elle soit également trop vaste pour qu’on puisse y faire quoi que ce soit.

Alors, que faisons-nous ? Nous continuons à nous battre, même si nous pensons gagner. Nous continuons à jeter du sable dans la machine. Nous continuons à dénoncer les mensonges et les subterfuges. Nous continuons à écrire et à lire des articles, à créer une presse libre, à communiquer par le biais des médias sociaux et de l’Internet (tant que cela dure, nous passerons ensuite par d’autres moyens de communication), et nous continuons à nous exprimer et à ne jamais nous soumettre.

Pour citer l’un de ces dirigeants mondiaux qui n’était pas ce qu’il semblait être lui-même, Winston Churchill :

« … ne jamais céder, ne jamais céder, jamais, jamais, jamais, jamais — dans rien, grand ou petit, important ou insignifiant — ne jamais céder, sauf aux convictions de l’honneur et du bon sens. Ne jamais céder à la force ; ne jamais céder à la puissance apparemment écrasante de l’ennemi. »

Ce sont toujours de bonnes paroles, quel qu’en soit l’auteur.

Todd Hayen PhD est un psychothérapeute agréé qui exerce à Toronto, Ontario, Canada. Il est titulaire d’un doctorat en psychothérapie des profondeurs et d’une maîtrise en études de la conscience. Il est spécialisé dans la psychologie jungienne et archétypale. Todd écrit également pour son propre site, que vous pouvez lire ici.




La vérité choquante sur le cancer de la peau : ce qu’on ne vous dit pas sur le soleil

[Source : vigilantnews.com]

Cet article a été publié à l’origine sur The Forgotten Side of Medicine (La face oubliée de la médecine) et a été republié avec l’autorisation de l’auteur.

Article de A Midwestern Doctor (un médecin du Midwest)

L’histoire en un coup d’œil :

  • Les cancers de la peau sont de loin les cancers les plus fréquemment diagnostiqués aux États-Unis, et pour les prévenir, le public est constamment invité à éviter le soleil. Cependant, si les cancers de la peau relativement bénins sont causés par l’exposition au soleil, ceux qui sont responsables de la plupart des décès par cancer de la peau sont dus à un manque d’ensoleillement.
  • C’est regrettable, car la lumière du soleil est sans doute l’élément nutritif le plus important pour le corps humain.
  • On peut affirmer que cette dynamique résulte du fait que la profession de dermatologue (avec l’aide d’une société de relations publiques de premier plan) s’est repositionnée sur la lutte contre le cancer de la peau, ce qui lui a permis de devenir l’une des spécialités médicales les plus rémunératrices qui soient. Malheureusement, malgré les milliards investis chaque année dans la lutte contre le cancer de la peau, le nombre de décès dus à cette maladie n’a pas évolué de manière significative.
  • Dans cet article, nous aborderons également les dangers des traitements conventionnels du cancer de la peau, les moyens les plus efficaces de traiter et de prévenir le cancer de la peau, ainsi que certaines des meilleures stratégies pour avoir une relation saine et nourrissante avec le soleil.

Depuis que je suis toute petite, quelque chose me semble anormal dans le fait que tout le monde s’extasie sur la nécessité d’éviter le soleil et de toujours mettre de la crème solaire dès qu’il y a une activité en plein air, alors j’ai fait de mon mieux pour ne pas m’y conformer. En vieillissant, j’ai commencé à remarquer qu’en plus de l’effet bénéfique du soleil, chaque fois que j’étais au soleil, les veines sous ma peau qui étaient exposées au soleil se dilataient, ce que j’ai interprété comme un signe que le corps avait besoin de la lumière du soleil et qu’il voulait l’attirer dans la circulation sanguine. Plus tard encore, j’ai appris qu’un chercheur pionnier avait découvert que des altérations significatives se produisaient dans la santé des personnes qui portaient des lunettes empêchant certains spectres de lumière (par exemple, la plupart des verres bloquent la lumière UV) de pénétrer dans la partie la plus transparente du corps et qu’il était possible de les traiter en leur donnant des lunettes spécialisées qui n’empêchaient pas ce spectre de pénétrer.

Plus tard, lorsque je suis devenu étudiant en médecine (j’étais alors familiarisé avec la myriade de bienfaits de la lumière du soleil), j’ai été frappé par la névrose des dermatologues à propos de l’évitement de la lumière du soleil. Par exemple, en plus d’entendre chaque patient que je voyais se faire sermonner sur l’importance d’éviter la lumière du soleil, j’ai appris par mes camarades de classe que les dermatologues des latitudes septentrionales (où la lumière du soleil est suffisamment faible pour que les gens souffrent de troubles affectifs saisonniers) exigeaient effectivement de leurs étudiants qu’ils portent de la crème solaire et des vêtements qui couvrent la majeure partie de leur corps lorsqu’ils se trouvent à l’intérieur. À ce moment-là, mon point de vue sur la question s’est transformé en « cette croisade contre le soleil vient sans aucun doute des dermatologues » et « qu’est-ce qui ne va pas chez ces gens-là ? Il y a quelques années, j’ai découvert la dernière pièce du puzzle grâce à Robert Yoho MD et à son livre Butchered by Healthcare (Massacrés par les soins de santé).

La monopolisation de la médecine

Tout au long de ma vie, j’ai remarqué trois tendances curieuses dans l’industrie médicale :

– Elle promeut des activités saines que les gens sont peu susceptibles de pratiquer (par exemple, l’exercice physique ou le sevrage tabagique).

– Elle promeut des activités clairement malsaines qui rapportent de l’argent aux industries (par exemple, la consommation d’aliments transformés ou la prise d’une myriade de produits pharmaceutiques dangereux et inefficaces).

– Ils s’attaqueront à des activités clairement bénéfiques et faciles à réaliser (par exemple, l’exposition au soleil, la consommation d’œufs, de produits laitiers crus ou de beurre).

D’après ce que j’ai pu constater, tout cela trouve son origine dans l’histoire scandaleuse de l’American Medical Association, lorsqu’en 1899, George H. Simmons, docteur en médecine, a pris possession de cette organisation en difficulté (les médecins faisaient faillite parce que leurs traitements étaient barbares et inefficaces). À son tour, il lance un programme visant à accorder le sceau d’approbation de l’AMA en échange de la divulgation par les fabricants de leurs ingrédients et de leur acceptation de faire de la publicité dans de nombreuses publications de l’AMA (ils n’étaient toutefois pas tenus de prouver que leur produit était sûr ou efficace). Cette manœuvre a été couronnée de succès et, en l’espace de dix ans seulement, l’AMA a multiplié par cinq ses recettes publicitaires et par neuf le nombre de ses médecins membres.

Parallèlement, l’AMA s’est efforcée de monopoliser l’industrie médicale en mettant en place un conseil général de l’enseignement médical (qui déclarait en substance que sa méthode était la seule crédible pour pratiquer la médecine), ce qui lui a permis de devenir l’organisme national d’accréditation des écoles de médecine. Cela leur a permis de mettre fin à l’enseignement de nombreux modèles médicaux concurrents, tels que l’homéopathie, la chiropraxie, la naturopathie et, dans une moindre mesure, l’ostéopathie, car les États refusaient souvent de délivrer des licences aux diplômés des écoles mal notées par l’AMA.

De même, Simmons (ainsi que son successeur, Fishbein, qui a régné de 1924 à 1950) a créé en 1913 un « département de propagande » chargé d’attaquer tous les traitements médicaux non conventionnels et toute personne (médecin ou non) qui les pratiquait. Fishbein était très doué pour ce qu’il faisait et pouvait souvent organiser des campagnes médiatiques massives contre tout ce qu’il décidait de considérer comme du « charlatanisme », campagnes qui étaient entendues par des millions d’Américains (à une époque où le pays était beaucoup plus petit).

Après avoir créé ce monopole, Simmons et Fishbein n’ont pas tardé à l’exploiter. Ils ont notamment fait chanter les sociétés pharmaceutiques pour qu’elles leur fassent de la publicité, exigé que les droits de divers traitements médicaux soient vendus à l’AMA et envoyé la FDA ou la FTC à la poursuite de tous ceux qui refusaient de se vendre (ce qui, dans un cas au moins, a été prouvé au tribunal, car l’un des « compatriotes » de Fishbein pensait que ce qu’il faisait était mal et a témoigné contre lui). À cause de cela, de nombreuses innovations médicales remarquables ont été effacées de l’histoire (une partie du travail de ma vie et une grande partie de ce que j’utilise en pratique sont essentiellement les thérapies que Simmons et Fishbein ont réussi à faire disparaître de la Terre).

[NDLR Cependant, l’emprise actuelle de l’industrie pharmaceutique semble bien se jouer sur plusieurs niveaux imbriqués, à la manière de poupées russes, car même l’accent mis sur l’ivermectine pour prétendument soigner la Covid renforce son fondement existentiel (sans lequel elle s’effondrerait) : l’hypothèse virale et sa mère, la théorie des germes. Le débat (ou la controverse) dans ce cas porte sur l’efficacité ou non de cette substance chimique dans le traitement de symptômes covidiens attribués néanmoins à un virus par ailleurs pourtant jamais scientifiquement isolé. L’ivermectine est déclarée soigner la Covid par les uns (en servant d’antiviral), ou ne rien pouvoir y faire pour les autres (puisqu’étant essentiellement un antiparasitaire), alors que de toute manière elle ne ferait tout au plus que soulager des symptômes sans s’attaquer à leur cause véritable. Ce débat ne peut finalement que faire le jeu de l’industrie pharmaceutique tant qu’il met en avant l’existence de virus. Voir notamment Le jeu de l’ivermectine.]

En peu de temps, Big Tobacco est devenu le plus gros client de l’AMA, ce qui a conduit à d’innombrables publicités comme celle-ci, publiées par l’AMA, qui ont persisté jusqu’à ce que Fishbein soit évincé (il est alors devenu un lobbyiste très bien rémunéré pour l’industrie du tabac) :

Les bienfaits de la lumière du soleil

L’une des plus anciennes thérapies « prouvées » en médecine consistait à faire prendre des bains de soleil aux gens (par exemple, c’est l’une des rares choses qui ont réussi à traiter la grippe de 1918, avant les antibiotiques, c’était l’un des traitements les plus efficaces pour traiter la tuberculose et il était également largement utilisé pour une variété d’autres maladies). Par ailleurs, comme il est sûr, efficace et disponible gratuitement, il est logique que des individus sans scrupules, désireux de monopoliser la pratique de la médecine, veuillent empêcher le public d’y avoir accès.

En raison du succès de la guerre contre la lumière du soleil, de nombreuses personnes ne sont pas conscientes de ses bienfaits. En voici quelques exemples :

1. La lumière du soleil est essentielle pour la santé mentale. On l’apprécie surtout dans le cas de la dépression (par exemple, le trouble affectif saisonnier), mais en réalité, ses effets sont bien plus vastes (par exemple, l’exposition à la lumière non naturelle détruit le rythme circadien).

2. Une vaste étude épidémiologique a révélé que l’incidence du cancer du sein était deux fois moins élevée chez les femmes ayant une exposition solaire aux UVB plus importante que chez celles ayant une exposition solaire plus faible, et que l’incidence du cancer mortel de la prostate était deux fois moins élevée chez les hommes ayant une exposition solaire résidentielle plus importante.

3. Une étude prospective sur 20 ans a évalué 29 518 femmes dans le sud de la Suède. Des femmes moyennes de chaque tranche d’âge, sans problèmes de santé importants, ont été sélectionnées au hasard, ce qui en fait l’une des meilleures études épidémiologiques possibles. L’étude a révélé que les femmes qui évitaient le soleil par rapport à celles qui s’exposaient régulièrement à la lumière du soleil présentaient les caractéristiques suivantes :

– 60 % plus susceptibles de mourir, soit environ 50 % plus susceptibles de mourir que le groupe ayant une exposition modérée et environ 130 % plus susceptibles de mourir que le groupe ayant une forte exposition au soleil.

– Le gain le plus important a été observé dans le risque de mourir d’une maladie cardiaque, tandis que le deuxième gain a été observé dans le risque de toutes les causes de décès autres que les maladies cardiaques et le cancer (« autres »), et le troisième gain le plus important a été observé dans les décès dus au cancer.

– Le bénéfice le plus important a été observé chez les fumeurs, au point que les non-fumeurs qui évitaient le soleil avaient le même risque de mourir que les fumeurs qui s’exposaient à la lumière du soleil.

Compte tenu de tous ces éléments, je dirais qu’il faut une très bonne justification pour éviter l’exposition au soleil.

Cancer de la peau

Selon l’Académie américaine de dermatologie :

Le cancer de la peau est le cancer le plus fréquent aux États-Unis. Selon les estimations actuelles, un Américain sur cinq développera un cancer de la peau au cours de sa vie. On estime qu’environ 9 500 personnes aux États-Unis reçoivent chaque jour un diagnostic de cancer de la peau.

Les carcinomes basocellulaires et spinocellulaires, les deux formes les plus courantes de cancer de la peau, sont très faciles à traiter s’ils sont détectés tôt et traités correctement.

L’exposition aux rayons UV étant le facteur de risque le plus évitable pour tous les cancers de la peau, l’American Academy of Dermatology encourage chacun à éviter les lits de bronzage intérieurs et à protéger sa peau à l’extérieur en recherchant l’ombre, en portant des vêtements de protection — notamment une chemise à manches longues, un pantalon, un chapeau à large bord et des lunettes de soleil avec protection UV — et en appliquant un écran solaire à large spectre, résistant à l’eau, avec un FPS de 30 ou plus, sur toute la peau non couverte par les vêtements.

De même, selon la Fondation pour le cancer de la peau :

Aux États-Unis, plus de deux personnes meurent d’un cancer de la peau toutes les heures.

Voilà qui est plutôt effrayant. Voyons maintenant ce que cela signifie exactement.

Carcinome basocellulaire (CBC)

Le carcinome basocellulaire est de loin le type de cancer de la peau le plus courant (80 % de tous les cancers de la peau) :

L’incidence exacte du CBC varie considérablement, allant de 14 à 10 000 cas par million de personnes, et aux États-Unis, on estime généralement qu’environ 2,64 millions de personnes en contractent un par an (avec un total d’environ 4,32 millions de cancers, puisque certaines personnes en contractent plus d’un). Les trois principaux facteurs de risque du CBC sont une exposition excessive au soleil, une peau claire (qui vous rend plus sensible à la pénétration excessive de la lumière du soleil) et des antécédents familiaux de cancer de la peau. C’est pourquoi l’incidence très variable du CBC est en grande partie due au degré d’exposition au soleil des personnes, et on le trouve généralement dans les zones fréquemment exposées au soleil (par exemple, le visage).

Ce qu’il faut comprendre à propos du CBC, c’est qu’il n’est pas très dangereux, car il ne forme presque jamais de métastases. La plupart des sources indiquent un taux de mortalité de 0 %. En revanche, il est généralement évalué en fonction du risque de récidive après son ablation (qui varie de 65 % à 95 % selon les sources).

Carcinome épidermoïde

Deuxième type de cancer de la peau le plus fréquent, le carcinome épidermoïde cutané (CEC) se présente comme suit :

Comme il est également causé par la lumière du soleil, son incidence varie considérablement, allant de 260 à 4 970 par million d’années-personnes, avec une estimation de 1,8 million de cas survenant chaque année aux États-Unis. Auparavant, on pensait que le CBC était quatre fois plus fréquent que le CEC, mais aujourd’hui cet écart s’est réduit à deux fois. Contrairement au CBC, le CEC peut être dangereux, car il peut former des métastases. S’il est enlevé avant la formation de métastases, le taux de survie est de 99 %, mais s’il est enlevé après la formation de métastases, ce taux tombe à 56 %. Le CEC étant généralement détecté avant que cela ne se produise (en 1 à 2 ans, 3 à 9 % d’entre eux formeront des métastases), le taux de survie moyen pour ce cancer est d’environ 95 %, et l’on pense qu’environ 2 000 personnes (bien que certaines estimations aillent jusqu’à 8 000) meurent du CSC chaque année aux États-Unis.

Le mélanome

On estime que le mélanome survient à un taux de 218 cas par million de personnes aux États-Unis chaque année (le risque variant selon l’appartenance ethnique). Bien qu’il ne représente que 1 % de tous les diagnostics de cancer de la peau, le mélanome est responsable de la plupart des décès dus au cancer de la peau. La survie étant grandement améliorée par une détection précoce, de nombreux guides en ligne existent pour aider à reconnaître les signes communs d’un mélanome potentiel :

Le taux de survie à cinq ans du mélanome dépend de l’étendue de sa propagation au moment du diagnostic (de 99 % à 35 %, avec une moyenne de 94 %), d’où l’importance d’une identification correcte. De même, certains cas sont agressifs et métastasent rapidement (ils ne sont donc souvent pas détectés à temps) et ces variantes ont un taux de survie compris entre 15 et 22,5 %. Au total, cela représente un peu plus de 8 000 décès par an aux États-Unis.

Il est essentiel de comprendre que le mélanome est généralement considéré comme lié à l’exposition au soleil, mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas :

Une étude portant sur 528 patients atteints de mélanome a révélé que ceux qui souffraient d’élastose solaire (une modification courante de la peau consécutive à une exposition excessive au soleil) avaient 60 % moins de risques de mourir d’un mélanome.

87 % des cas de CEC surviennent dans des régions du corps fortement exposées au soleil, comme le visage (qui représente au total 6,2 % de sa surface), tandis que 82,5 % des cas de CBC surviennent dans ces régions. À l’inverse, seuls 22 % des mélanomes apparaissent dans ces régions. Cela indique que le CEC et le CBC sont liés à l’exposition au soleil, mais pas le mélanome, ce qui est cohérent avec le fait que nous les trouvons constamment dans des zones qui ne sont pratiquement pas exposées au soleil.

Les travailleurs en extérieur reçoivent 3 à 10 fois la dose annuelle d’UV que reçoivent les travailleurs en intérieur, et pourtant ils ont une incidence plus faible de mélanome malin cutané et un risque inférieur de moitié à celui de leurs collègues en extérieur.

Une méta-analyse de la littérature disponible réalisée en 1997 a révélé que les travailleurs ayant une exposition professionnelle significative à la lumière du soleil étaient 14 % moins susceptibles de contracter un mélanome.

Les recherches existantes ont montré que l’utilisation d’un écran solaire n’a aucun effet sur les taux de mélanome malin ou les augmente, ce qui rend assez frustrant le fait que les gouvernements du monde entier répètent toujours le conseil d’en porter davantage, en particulier lorsque les taux de mélanome augmentent (en d’autres termes, exactement ce que nous constatons également avec les campagnes de promotion du vaccin Covid-19).

Une étude de 1982 (aujourd’hui oubliée) portant sur 274 femmes a révélé que l’exposition à la lumière fluorescente au travail multipliait par 2,1 le risque de développer un mélanome malin, ce risque augmentant avec l’exposition à la lumière fluorescente, soit en raison de l’exposition au travail (1,8 fois pour les emplois à exposition modérée, 2,6 fois pour les emplois à exposition élevée), soit en raison du temps passé à travailler (c’est-à-dire 2,4 fois plus de risques pour 1 à 9 ans de travail, 2,8 fois pour 10 à 19 ans et 4,1 fois pour plus de 20 ans).

– Le nombre de mélanomes a augmenté de manière significative dans de nombreuses régions, ce qui ne permet pas d’affirmer que la lumière du soleil est le principal problème, car elle n’a pas changé de manière significative au cours des dernières décennies. Prenons par exemple les données du registre norvégien du cancer sur le mélanome malin :

Cancers rares de la peau

Cette section n’est pas importante à lire, je l’inclus principalement comme référence pour étayer le point principal et pour être complet.

La grande escroquerie dermatologique

Si l’on tient compte de la section précédente, ce qui suit devrait être assez clair :

  • – Le « cancer de la peau » de loin le plus courant n’est pas dangereux.
  • – Les « cancers de la peau » dont vous devez vous préoccuper ne représentent qu’une petite partie des cancers de la peau existants.
  • – L’exposition au soleil ne provoque pas de cancers dangereux (à l’exception du CEC, qui est loin d’être aussi dangereux que les autres).

En substance, il n’y a aucun moyen de justifier l’interdiction de la lumière du soleil pour prévenir le cancer de la peau, car le « bénéfice » de cette prescription est largement dépassé par ses effets néfastes. Cependant, une astuce linguistique très intelligente permet de contourner cette contradiction — une seule étiquette, « cancer de la peau », est utilisée pour tout, ce qui permet d’adopter sélectivement la létalité du mélanome, la fréquence du CBC et la sensibilité à la lumière du soleil que présentent le CBC et le CEC.

Cela m’a toujours exaspéré, et j’ai donc beaucoup réfléchi aux raisons de ce choix.

Toutefois, je dois souligner que certains cancers de la peau (par exemple, de nombreux mélanomes) nécessitent une ablation immédiate. Mon propos ici est de vous encourager à ne pas éviter complètement les dermatologues, mais à envisager de demander un second avis à un autre dermatologue si vous n’êtes pas sûr de ce qui vous a été suggéré, car il existe de nombreux dermatologues excellents et respectueux de l’éthique qui exercent également dans ce domaine.

La spécialité la plus recherchée

Une grande partie du processus d’éducation médicale consiste à fournir aux étudiants en médecine des carottes (récompenses incitatives) qu’ils peuvent obtenir s’ils travaillent incroyablement dur, s’ils sont très respectueux des règles et s’ils font preuve d’un degré d’aptitude supérieur à la moyenne. Cela motive les étudiants en médecine à continuer à travailler très dur (même s’ils ont « réussi » et qu’ils ont déjà été admis à l’école de médecine) et, souvent, les résidents en médecine à continuer à le faire (afin qu’ils puissent accéder à une bourse prestigieuse). L’une des principales motivations est de pouvoir accéder à une spécialité prestigieuse, car celle-ci est généralement plus respectée et mieux rémunérée.

La dermatologie est généralement considérée comme la spécialité la plus recherchée, car :

  • – La période de formation post-médicale est relativement courte (quatre ans seulement).
  • – Elle offre un équilibre relativement souple entre vie professionnelle et vie privée (par exemple, vous ne travaillez que des heures normales pendant la semaine et vous pouvez prendre un jour de congé).
  • – Il est assez rare que vous ayez à traiter des patients en état d’urgence ou difficiles, de sorte que le stress dans ce domaine est très faible.
  • – La dermatologie est l’une des spécialités les mieux rémunérées. Le salaire moyen d’un dermatologue débutant est de 400 000 dollars par an, bien que certains, comme les chirurgiens Mohs, gagnent au moins 600 000 dollars (et souvent beaucoup plus). À titre de comparaison, les médecins généralistes gagnent généralement environ 220 000 dollars par an.

Il est remarquable que la profession de dermatologue ait réussi à faire cela et, par conséquent, son domaine a tendance à attirer les étudiants les plus compétitifs qui veulent vraiment le style de vie incroyable et le salaire qu’un cabinet privé de dermatologie peut offrir (même si, au cours du processus de candidature, tout le monde prétend généralement vouloir faire de la recherche universitaire puisque c’est ce qui vous permet d’être admis). De même, l’un des médecins les plus intelligents que je connaisse (qui avait un grand cœur et la capacité d’améliorer la médecine) s’est finalement orienté vers la dermatologie pour ces raisons, ce qui a eu pour conséquence de gâcher un potentiel incroyable (de même, je pense que l’une des principales raisons pour lesquelles la recherche innovante a été si lente en dermatologie est que son modèle de rémunération attire les médecins doués qui ne sont pas intéressés par la recherche).

La transformation de la dermatologie

Il n’y a pas si longtemps, la dermatologie était l’une des professions les moins appréciées, car la plupart de leurs activités consistaient à traiter l’acné et les boutons avant l’arrivée de l’accutane (qui, contrairement à la plupart des produits pharmaceutiques, fonctionne réellement, mais qui est malheureusement incroyablement toxique et a handicapé à vie quelques personnes que j’ai bien connues).

Un blog relativement peu connu du dermatologue David J. Elpern, M.D., explique enfin ce qui s’est passé :

Au cours des 40 dernières années, j’ai été témoin de ces changements dans ma spécialité et je suis consterné par la réticence de mes collègues à les aborder. Cette tendance a commencé au début des années 1980, lorsque l’Académie de dermatologie (AAD) a demandé à ses membres plus de 2 millions de dollars pour engager une agence de publicité new-yorkaise de premier plan afin de mieux faire connaître notre spécialité au public. Ces hommes fous ont recommandé d’« éduquer » le public au fait que les dermatologues sont des spécialistes du cancer de la peau, et pas seulement des chasseurs de boutons ; c’est ainsi qu’a été créée la Journée nationale gratuite de dépistage du cancer de la peau.

Ces dépistages ont servi à gonfler l’anxiété du public concernant le cancer de la peau et ont conduit à la réalisation d’un grand nombre de procédures coûteuses et de faible valeur pour le cancer de la peau et la kératose actinique (KA). Dans le même temps, les pathologistes ont élargi leur définition du mélanome, ce qui a entraîné une « dérive diagnostique » qui a faussement augmenté l’incidence du mélanome, alors que la mortalité est restée à son niveau de 1980. Parallèlement, les cancers de la peau sans mélanome sont surtraités par des armées de chirurgiens micrographes qui traitent souvent des cancers de la peau inoffensifs par des interventions chirurgicales inutilement agressives et lucratives.

Un article de 2021 fournit un contexte supplémentaire aux remarques du Dr Elpern :

Le dépistage du cancer de la peau a commencé au niveau communautaire dans les années 1970. Le premier programme public national de dépistage du cancer de la peau a été lancé par l’Académie américaine de dermatologie en 1985, après que l’augmentation de l’incidence et du taux de mortalité du mélanome malin eut attiré l’attention au début des années 1980. Au cours des premières années du programme, le président Ronald Reagan a signé des proclamations créant la « Semaine nationale de prévention et de détection du cancer de la peau » et la « Semaine de détection et de prévention du mélanome et du cancer de la peau chez les personnes âgées », et l’examen complet de la peau est devenu la référence en matière de dépistage du cancer de la peau.

En bref, comme cela s’est produit à maintes reprises en Amérique, une campagne de relations publiques remarquablement sophistiquée a été lancée pour transformer la société au profit d’une industrie.

Je suis relativement certain que quelques-uns des principaux éléments de cette campagne étaient les suivants :

  • – Reconnaître que les cancers de la peau sont de loin les plus faciles à diagnostiquer (puisqu’il suffit de les voir).
  • – La diabolisation du soleil, qui a permis aux dermatologues de se poser en héros et de susciter autant d’anxiété que possible à l’égard du soleil, d’autant plus que l’investissement psychologique qu’ils devaient consentir en mettant constamment de la crème solaire inciterait davantage les patients à se rendre chez leur dermatologue.
  • – Leur permettre de créer un énorme entonnoir de vente en les autorisant à effectuer un grand nombre d’examens de routine de la peau du corps entier (sur des personnes par ailleurs en bonne santé) et donc de disposer d’un énorme réservoir de cancers potentiels à biopsier ou à exciser (retirer).

  • – Il leur est permis de s’appuyer sur la peur que l’industrie médicale a fait naître autour du cancer pour justifier le fait de demander beaucoup d’argent pour faire quelque chose de douteux afin de prévenir le cancer, et de faire en sorte que tous les patients soient d’accord dès qu’ils entendent le mot « c » tant redouté.

Plus précisément, leur jeu ultime était de pouvoir justifier le fait de faire payer très cher l’ablation chirurgicale de cancers de la peau, en étant souvent payé plus qu’un chirurgien pour une procédure standard (ce qui est justifié dans une certaine mesure parce que la chirurgie nécessite également un examen pathologique à mi-parcours). La procédure de référence est la suivante

L’objectif essentiel de la chirurgie de Mohs est de permettre une incision beaucoup plus petite (c’est-à-dire de ne pas couper plus qu’il n’est nécessaire), ce qui peut souvent représenter un grand avantage pour le patient, car les grands trous dans le visage peuvent être dévastateurs. Pour ce faire, on interrompt l’opération à mi-parcours et on examine ce qui a été découpé au microscope afin de déterminer si tout le cancer a été extrait et s’il n’y a plus rien à découper (alors que dans la chirurgie conventionnelle, une marge plus importante est utilisée pour plus de sécurité).

L’astuce de la chirurgie de Mohs réside dans le fait que, puisqu’il s’agit d’une chirurgie et d’une pathologie au cours de la même visite, le médecin peut facturer une variété d’éléments différents qui s’additionnent assez rapidement. Pour illustrer cela, consultez ce guide de facturation et ce résumé de l’Assurance maladie sur ce qu’il est actuellement possible de facturer (ce qui, d’après ce que j’ai compris, est un peu différent de la facturation plus lucrative qui existait il y a une dizaine d’années et qui va de pair avec les récents changements de politique dans le secteur de l’assurance qui ont fait que les dermatologues dans la plupart des régions ne pouvaient être remboursés pour les chirurgies de Mohs que s’ils avaient suivi une formation supplémentaire d’un ou deux ans dans ce domaine — ce qui en a fait, on le comprend, une formation très compétitive pour être admis).

Vous pouvez donc deviner ce qui s’est passé :

Le taux de recours à la chirurgie de Mohs parmi les bénéficiaires de Medicare aux États-Unis a augmenté de 700 % entre 1992 et 2009 [ce qui lui a valu d’occuper la première place sur la liste des codes CPT « potentiellement mal évalués » de Medicare], bien qu’il y ait peu de preuves suggérant dans de nombreux cas que Mohs était supérieur aux options de traitement moins coûteuses, qui comprennent le grattage, l’arrachage ou même l’application d’une crème pour créer une brûlure chimique. La grande différence entre ces traitements plus conventionnels et le traitement de Mohs est leur prix : quelques centaines de dollars contre plus de 10 000, voire 20 000 dollars pour le traitement de Mohs.

Pour la plupart des tumeurs cutanées bénignes, « la décision de recourir à la chirurgie micrographique de Mohs reflète probablement l’avantage économique pour le prestataire plutôt qu’un avantage clinique substantiel pour le patient », a écrit le Dr Robert Stern, dermatologue à Harvard, notant qu’en 2012, l’Amérique a dépensé plus de 2 milliards de dollars estimés pour la chirurgie de Mohs, avec de grandes variations dans son utilisation : même pour des endroits sensibles comme le visage et les mains, elle a été utilisée 53 % du temps dans le Minnesota contre seulement 12 % au Nouveau-Mexique. Le Dr Stern estime que près de 2 % de l’ensemble des bénéficiaires de Medicare ont subi une opération de Mohs cette année-là.

Pour montrer ce que ce changement dans les lignes directrices a entraîné :

Au total, 10 726 dermatologues ont été identifiés dans la base de données, représentant 1,2 % de l’ensemble des professionnels de santé et 3 % du total des paiements Medicare (3,04 milliards de dollars sur environ 100 milliards) [alors que les dermatologues représentent un peu moins de 1 % des médecins du pays]. Le paiement médian par dermatologue était de 171 397 dollars. Le remboursement moyen pour l’E/M était de 77,59 dollars par unité, tandis que le Mohs recevait un remboursement moyen par procédure de 457,33 dollars par unité. Parmi les dermatologues, 98,9 % ont reçu un paiement E/M [visite générale] et 19,9 % ont reçu des paiements liés à Mohs. Le montant total des paiements aux dermatologues était le plus élevé pour l’E/M (756 millions de dollars), suivi par le Mohs (550 millions de dollars) et la destruction des lésions précancéreuses [cryochirurgie] (516 millions de dollars) [puis 289 millions de dollars pour les biopsies]. Comparativement aux dermatologues qui facturent le moins, les dermatologues qui facturent le plus reçoivent une plus grande proportion de paiements pour la chirurgie de Mohs et les lambeaux/greffes et une plus faible proportion pour l’E/M. Les 15,9 % de dermatologues qui facturent le plus reçoivent le plus de paiements pour la chirurgie de Mohs. Les 15,9 % de dermatologues les mieux payés ont reçu plus de la moitié des paiements totaux.

Comme vous pouvez le deviner, cette opportunité a rapidement attiré l’attention de parties peu scrupuleuses qui cherchaient à profiter de cette manne. C’est ce qui a conduit le New York Times à enquêter sur ce secteur et à faire une découverte :

  • Des sociétés de capital-investissement de Wallstreet sont entrées sur le marché, ont racheté des cabinets de dermatologie et les ont dotés d’infirmières et d’assistants (beaucoup moins chers à embaucher que les médecins), tout en annonçant au public qu’il verrait un médecin. Cette situation était regrettable, car ces pseudo-dermatologues effectuaient plus de deux fois plus de biopsies de cancers cutanés présumés que les dermatologues (qui, en l’espace de dix ans, étaient passés de presque aucune biopsie facturée à l’assurance maladie à plus de 15 %). De même, ils ont souvent manqué des cancers réels ou mal diagnostiqués des lésions dont tout dermatologue pouvait dire qu’elles n’étaient pas cancéreuses (ce qui est également arrivé à des personnes que je connais et qui ont fréquenté ce type de cliniques), au point que l’article du NYT de 2017 a pu donner un exemple de ce qui s’est passé.

  • Il y a eu une forte pression (par exemple, de la part de médecins avides) pour étendre cette franchise aux maisons de retraite. Par exemple, ils ont couvert une pratique mobile dans le Michigan qui envoie des cliniciens dans 72 maisons de retraite où ils effectuent des milliers de cryochirurgies, ainsi que de nombreuses injections de stéroïdes et des chirurgies mineures. L’enquête a révélé que 75 % de ces patients étaient atteints de la maladie d’Alzheimer et que la plupart de leurs lésions cutanées étaient sans conséquence. En outre, ils ont cité une société d’analyse des soins de santé qui a examiné 17 820 examens pratiqués sur des patients de plus de 65 ans au cours de la dernière année de vie et a constaté que des biopsies cutanées et la congélation de lésions précancéreuses étaient pratiquées fréquemment, souvent des semaines avant le décès.

  • C’est tout à fait regrettable :

Le Dr Linos a ajouté que les médecins sous-estiment les effets secondaires des procédures de traitement du cancer de la peau. Les complications telles que la mauvaise cicatrisation des plaies, les saignements et les infections sont fréquentes dans les mois qui suivent le traitement, en particulier chez les patients plus âgés souffrant de multiples autres problèmes. Environ 27 % d’entre eux signalent des problèmes, d’après ses recherches.

Pour conclure cette section, je dirai que l’une des choses qui m’a toujours dérangée dans certains des cabinets de dermatologie que j’ai observés était leur aspect « commercial », car les mêmes scénarios étaient répétés encore et encore pour faire passer les patients dans l’entonnoir de vente du cancer de la peau et, simultanément, les dermatologues s’attachaient à ce que tout et tout le monde soit aussi beau que possible (tout en ayant de nombreuses publicités destinées à répondre à l’insécurité physique de leurs patientes).

Évolution du cancer de la peau

Compte tenu des sommes investies dans la lutte contre le cancer de la peau, on pourrait s’attendre à des résultats. Malheureusement, comme pour de nombreux autres aspects de l’industrie du cancer, ce n’est pas ce qui s’est produit. Au lieu de cela, nous constatons, encore et encore, une tendance à diagnostiquer davantage de cancers (auparavant bénins), mais la plupart du temps, aucun changement significatif n’intervient dans le taux de mortalité.

La meilleure preuve en a été apportée par cette étude qui s’est intéressée au type de mélanome malin réellement biopsié et a constaté que la quasi-totalité de l’augmentation des « cancers de la peau » correspondait à des mélanomes de stade 1 qui ne posent que rarement des problèmes :

Cette étude, à son tour, illustre exactement les résultats de notre guerre contre le cancer de la peau :

Enfin, comme beaucoup soupçonnaient les vaccins Covid d’entraîner une augmentation des mélanomes (ou d’autres cancers de la peau) et que je n’ai pas pu trouver de statistiques à ce sujet en ligne, j’ai décidé de les créer en compilant tous les rapports annuels disponibles de l’American Cancer Society en quelques graphiques :

Gestion du cancer de la peau et de la lumière du soleil

L’objectif premier de cet article était de responsabiliser chacun d’entre vous, car je pense qu’il est vraiment déplorable que les dermatologues abusent de la peur du cancer qu’éprouvent les patients pour promouvoir ce modèle commercial lucratif.

Néanmoins, je reconnais que cet article soulève également quelques questions évidentes, telles que :

  • – Existe-t-il des alternatives moins invasives aux chirurgies du cancer de la peau ?
  • – Quelle est la meilleure façon d’interagir en toute sécurité avec le soleil (par exemple, quelles sont les approches les plus sûres en matière de protection solaire) ?
  • – Quelles sont les causes réelles du cancer de la peau et comment peut-on le prévenir ?

Dans la dernière partie de l’article, je ferai part de nos réflexions actuelles sur chacune de ces questions.

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Copyright 2024 The Forgotten Side of Medicine (La face oubliée de la médecine).




La déconnexion de l’élite américaine

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[Illustration : propriété des Obama à Kalorama]

Par Simplicius Le Penseur – Le 3 Mars 2024 — Source Dark Futura

Le mois dernier est paru un nouveau rapport fascinant de l’institut de Scott Rasmussen, fondateur du célèbre centre de sondage Rasmussen Reports. Son objectif était de définir quantitativement, pour la première fois, la véritable « élite » de la société, qui contrôle la plupart de nos récits sociaux, de nos politiques et de notre « orthodoxie » générale.

[NDLR On retrouve une situation similaire dans la plupart des pays « développés ».]

https://www.rmgresearch.com/wp-content/uploads/2024/01/Elite-One-Percent.pdf

Il s’agit de la toute première enquête définissant les caractéristiques et les convictions d’une élite de 1 %, qui est à l’origine des dysfonctionnements politiques de l’Amérique d’aujourd’hui.

Elle a été reprise par diverses publications, dont le NYPost [New York Post] :

Une enquête choquante révèle la raison pour laquelle les élites sont déconnectées — et ce n’est pas ce que vous pensez
https://nypost.com/2024/01/19/opinion/shocking-survey-reveals-the-reason-elites-are-out-of-touch-and-it-isnt-why-you-think

au Boston Globe et dans d’autres journaux :

Les élites américaines vivent dans un monde à part
Le véritable « 1 % » n’est pas constitué par les super riches, mais par ceux qui ont de l’influence,
des réseaux relationnels et un diplôme d’études supérieures.
https://www.bostonglobe.com/2024/01/24/opinion/real-one-percent-elites-rasmussen-poll

Le rapport complet a été présenté par Rasmussen lors d’un webinaire réservé aux membres, mais le fichier PDF fourni résume les graphiques les plus marquants de l’enquête et la répartition des points.

Pour les personnes intéressées, M. Rasmussen a participé au podcast de Newt Gingrich pour discuter des résultats, où il a résumé avec éloquence ses principales conclusions, ainsi que la manière dont il les a trouvées pour la première fois.

L’article du NYPost résume le mieux l’ensemble des données :

Les États-Unis disposent d’une classe d’élite riche et partisane qui est non seulement immunisée et insensible aux problèmes de ses concitoyens, mais aussi extrêmement confiante en elle-même et désireuse de leur imposer des politiques impopulaires.

C’est la recette d’un désastre.

Cet article complémentaire sur Newt Gingrich décrit comment Rasmussen a eu vent de tout cela pour la première fois :

Lors de leurs deux enquêtes nationales hebdomadaires, Rasmussen et son équipe ont remarqué une anomalie. Sur environ 1 000 personnes interrogées, il y en avait toujours trois ou quatre qui étaient beaucoup plus radicales que les autres. Après plusieurs mois de recherche de ces réponses inhabituelles, M. Rasmussen s’est rendu compte qu’elles partageaient toutes trois caractéristiques.

Les réponses radicales émanaient de personnes titulaires d’un diplôme d’études supérieures (et pas seulement d’études supérieures), dont le revenu familial était supérieur à 150 000 dollars par an et qui vivaient dans de grandes villes (plus de 10 000 personnes par code postal).

Qui plus est, parmi cette « élite » de 1 %, il existe un sous-ensemble encore plus radicalisé que Rasmussen appelle la « super-élite », qui se caractérise par le fait qu’elle fréquente principalement l’une des douze écoles d’élite identifiées :

Gingrich ajoute :

Charles Murray, dans son ouvrage classique « Coming Apart », a analysé les codes postaux et a prouvé que les diplômés de la « sale douzaine » d’universités décrites par Rasmussen vivent, travaillent et se divertissent dans les mêmes codes postaux. Ils forment un groupe isolé et créent une « aristocratie du pouvoir » qui ne connaît pas le reste de la population et méprise la plupart d’entre nous. Cela explique parfaitement la phrase d’Hillary Clinton sur la « bande de déplorables “.

Mais nous y reviendrons plus tard.

Tout d’abord, qui sont ces 1 % d’élites en question ? Rasmussen les répartit en trois catégories :

  • Diplôme de troisième cycle
  • Gagner plus de 150 000 dollars par an
  • Vivre dans une zone urbaine densément peuplée

Leurs autres caractéristiques de base sont les suivantes, qui révèlent qu’ils sont « étonnamment jeunes » :

Il est vrai que la plupart d’entre nous considèrent qu’il s’agit là d’une évidence. Mais les données ont rarement été rassemblées de manière aussi intuitive et présentable.

Examinons d’abord les disparités réelles entre la population normale et les élites au cœur de l’analyse, avant de les extrapoler.

La première concerne la perception des libertés individuelles :

Près de 60 % des électeurs ordinaires estiment qu’il n’y a pas assez de liberté, alors que seulement 21 % des élites sont de cet avis. Il est choquant de constater que près de 50 % des élites estiment qu’il y a trop de liberté, alors que seulement 16 % des électeurs sont de cet avis.

Dans l’interview de Gingrich, Rasmussen développe ce point de vue, expliquant qu’une grande partie de ce haut monde éprouve un profond ressentiment à l’égard de la manière dont le hoi polloi a agi pendant l’ère de la « pandémie » de Covid, en particulier — non seulement leur refus de se masquer, mais aussi la consolidation ultérieure de leur position antivax. Cela a creusé le fossé entre les deux camps, les « élites » reléguant encore davantage leur classe marginale au rang d’ayant-droit. Comme toujours, il n’y a rien de plus efficace que la peur d’un dommage corporel pour forger un ressentiment viscéral entre les gens.

Mais le mécanisme qui est le plus à l’origine de cette ligne de faille a la source suivante : 70 % des élites font confiance au gouvernement, alors que seulement un minuscule moins de 20 % du public le fait :

Le fossé qui sépare les deux camps en matière de confiance dans la « classe professionnelle » est encore plus stupéfiant :

Vérifiez les chiffres : seuls 6 % des électeurs ont une opinion favorable du Congrès, 10 % pour les journalistes et 17 % pour les professeurs. Parmi les élites (1 %), ces chiffres sont en moyenne supérieurs à 70 %, ce qui, à lui seul, révèle pratiquement toute l’histoire.

Autre chose :

77 % de l’élite serait prête à imposer des restrictions sur l’essence, le rationnement de la nourriture, etc., en raison du « changement climatique », alors que 63 % des électeurs ordinaires s’opposent à de telles mesures. En fait, l’élite en général soutient largement l’interdiction des véhicules à gaz, des poêles à bois, des SUV, des voyages aériens non essentiels et même de l’air conditionné, alors que la grande majorité des électeurs y est totalement opposée.

Voici l’une des douze universités citées d’où sont issus la plupart des 1 % :

En ce qui concerne les institutions, il n’est pas surprenant que les douze écoles clés, principalement de l’Ivy League, forment une sorte de conduit qui filtre l’élite vers les piédestaux du pouvoir dans la société. Il s’agit d’un pipeline bien établi qui alimente un segment étroit et présélectionné de la société, de plus en plus haut, à travers une passoire de purification idéologique destinée à éliminer tous les intrus non conformes.

Quiconque a étudié l’histoire de la montée en puissance des institutions transnationales au XXe siècle sait que, dès le début des années 1900, des cohortes comme celles de Milner et Rhodes ont mis en place divers programmes et bourses, comme la « bourse Rhodes », précisément dans ce but. De tels « pipelines » se sont développés dans tout le monde occidental et comprennent le laboratoire de formation moderne connu sous le nom de « Young Global Leaders », d’origine Klaus Schwab.

Ces programmes institutionnels servent de mécanisme de triage à l’élite financière globaliste pour distinguer les candidats ayant les bons pedigrees, les penchants sociopathes, les compositions philistines et transnationales, afin de trouver des candidats aptes à être préparés pour de futures nominations à des postes de direction. Si l’on examine les antécédents de n’importe quel dirigeant ou décideur globaliste — qu’il s’agisse d’institutions financières comme la BCE, le FMI ou la Réserve fédérale, ou d’organisations de sécurité comme l’OTAN — on constate invariablement une appartenance de longue date à la poignée de programmes établis de l’« ancien ordre » ou des distinctions de leur part. Les copains non élus, qui sont en fait sélectionnés et nommés par la nomenklatura anonyme ci-dessus, sont presque toujours issus de la même petite clique.

Il est bien connu que les meilleurs économistes, directeurs de fonds spéculatifs — pour des firmes comme Goldman Sachs, par exemple — avocats constitutionnalistes, etc. sont tous issus de ce collectif exigu d’écoles telles Harvard. Ce système est conçu pour permettre aux élites de contrôler avec précision le petit groupe de loyalistes sélectionnés avant de les intégrer dans leurs rangs raréfiés et étroitement surveillés. Il s’agit d’un système en boucle fermée, qui joue un rôle central dans la régulation des strates supérieures, lesquelles constituent la trame du mécanisme de contrôle de l’élite.

En ce qui concerne le rapport de Rasmussen, il est clair que la « super élite » sert de pilier d’influence dans la société, agissant comme garde-fou pour mieux gérer et réguler les intérêts de la classe managériale la plus exclusive, liée aux vieilles familles de banquiers. En bref, il s’agit d’un pipeline bien huilé et hautement sélectif qui achemine continuellement les « bonnes personnes » — ambitieuses, mais malléables et serviles aux intérêts globalistes — vers le sommet.

L’enquête de Rasmussen révèle à quel point ils sont déconnectés de la société. Étant donné que leur milieu reste leur propre cohorte fermée, ces personnes ne se mélangent jamais vraiment et ne connaissent jamais les soucis ou les frustrations du travailleur moyen dans la rue. Ils n’existent que dans une réalité parallèle simulée, qui est renforcée quotidiennement par les moteurs générateurs de biais de confirmation des médias sociaux gauchistes et des grandes entreprises technologiques contrôlées et dominées par les libéraux, qui filtrent la société pour eux comme une paire de lunettes de réalité augmentée.

Les cas extrêmes de leurs attitudes déconnectées sont observés tous les jours, par exemple :

Le Washington Post se moque des histoires de vol à l’étalage en les qualifiant de « panique »
d’une « nation aux doigts collants construite sur des terres volées ».

La seule contradiction apparente est que ces élites vivent principalement « dans des codes postaux dépassant une densité de population de 10 000 personnes par km/carré ». Cette affirmation trompeuse implique qu’elles vivent dans de grandes villes comme New York, où elles seraient en fait obligées de se mêler quotidiennement à la paysannerie. En réalité, nous savons qu’ils sont retranchés dans des quartiers aristocratiques hautement séquestrés de ces villes, comme l’Upper East Side à Manhattan ou Kalorama à Washington. Transportés dans des voitures de luxe, ils daignent rarement croiser les roturiers, pour lesquels ils n’ont que mépris, à l’exception d’une petite poignée de main symbolique au café du coin pour se rassurer et se dire qu’ils sont « en contact » avec le peuple.

Le film Cosmopolis, adapté de DeLillo et réalisé par Cronenberg, est la meilleure représentation récente de cette classe.

Le film métaphorise parfaitement l’idée de la réalité cloisonnée des élites en situant toute l’intrigue dans la luxueuse limousine du PDG riche, bien évidemment ; son seul lien avec le monde réel, dont il a une faim névrotique, se fait à travers les vitres pare-balles qui l’entourent comme des écrans numériques. Bien entendu, le film traite également des nombreux problèmes liés à la déconnexion entre l’élite et la population, et se termine par une scène violente avec l’un des employés du PDG, pathologiquement mécontent et sous-apprécié.

À bien des égards, il s’agit d’un problème vieux comme le monde : les élites ont toujours existé dans des sociétés parallèles. Cependant, l’avènement des technologies numériques et des médias sociaux leur a permis de s’enfermer comme jamais auparavant dans une bulle de confirmation toujours imperméable. Écoutez les interviews de hauts responsables politiques de Washington, de grands patrons d’entreprises, etc., et notez comment ils s’inspirent exclusivement des publications d’entreprises les plus corporatistes comme le WaPo [Washington Post], le NYTimes [New York Times], etc. Cela devient une boucle de rétroaction hermétique d’autoréférence, de plus en plus coupée du monde extérieur réel de l’expérience humaine.

Comme le décrivait l’article précédent du NYPost :

Si l’Amérique veut éviter de basculer dans cette boucle de rétroaction toxique, ses élites devront sortir de leur bulle, cesser de se conformer pour se fondre dans la masse et commencer à répondre aux doléances légitimes de leurs concitoyens.

Cela explique l’obsession des élites pour le changement climatique, car il s’agit d’une question qui n’existe que « sur le papier » — en tant qu’abstraction — et qui n’est pas ressentie de manière réaliste dans les quartiers populaires. Les aristos qui reflètent de manière répétée leur propre alarmisme strident sur cette question se radicalisent de plus en plus, d’autant plus que, comme nous l’avons déjà dit, ils accordent beaucoup plus d’importance aux institutions d’autorité que le prolétaire moyen. Cela a pour effet de calcifier leur croyance aveugle en des spectres tels que le changement climatique, même s’ils n’y prêtent qu’un intérêt de pure forme et n’agissent pas en conséquence à la lumière d’une telle « menace » existentielle.

Le problème est exacerbé par les maux sociaux qui créent des divisions entre les sexes, donnant un poids disproportionné aux préoccupations centrées sur les femmes, selon la théorie Longhouse :

La Longhouse fait référence à la remarquable surcorrection des deux dernières générations vers des normes sociales centrées sur les besoins féminins et les méthodes féminines de contrôle, de direction et de modélisation du comportement.

Les femmes sont naturellement plus sympathiques — et donc plus influençables — aux impératifs de l’ingénierie sociale qui cooptent le récit actuel. Les hommes sont de plus en plus écartés de l’enseignement supérieur, ce qui signifie que même parmi les élites qui ont été canalisées vers le haut, les positions penchent de plus en plus du côté de la « Longhouse » :

Cette féminisation de la classe dirigeante peut être observée de différents points de vue :

Comme tout le monde le sait maintenant, les femmes célibataires sont de loin celles qui font le saut le plus disproportionné dans les terres Démocrates, ainsi que dans les politiques hyperlibérales de plus en plus radicalisées — ce qui se reflète d’autres manières intéressantes :

Par ailleurs, un utilisateur de X a fait un commentaire pertinent sur la capture d’écran ci-dessous :

La plupart des analyses de l’effondrement des inscriptions des hommes à l’université se concentrent sur le fait qu’il est inquiétant que ces hommes n’épousent pas les opinions politiques de l’élite.

Mais l’une des disparités les plus révélatrices de l’enquête Rasmussen montre à quel point les élites sont déconnectées des questions économiques qui affectent le plus la plèbe — par opposition aux abstractions aériennes des questions de guerre culturelle des intellectuels marginaux :

Ici, vous pouvez voir qu’un énorme 82 % des élites pensent que Biden réussit en matière d’emploi — ce qui signifie par extension qu’ils approuvent l’état de l’économie. Seuls 41 % des électeurs sont de cet avis.

Ce résultat est particulièrement révélateur, car l’emploi et l’économie sont des questions vitales que les électeurs ordinaires ressentent directement. Les élites n’y sont guère sensibles, car, quelle que soit l’ampleur des chiffres du chômage, elles restent bien ancrées dans leur vie de nantis de la haute société.

Le dernier point qui, selon Rasmussen, l’a choqué lui-même, est la question de l’amoralité des élites. Il a constaté que près de 70 % des super-élites accepteraient que leur candidat triche plutôt que de perdre une élection. Seuls 7 % des électeurs ordinaires ont des prédilections aussi amorales :

Rasmussen a déclaré que ce projet a révélé le chiffre le plus effrayant qu’il ait vu en près de 35 ans d’étude de l’opinion publique. Selon ses données, 35 % de l’élite de 1 % (et 69 % de l’élite de 1 % obsédée par la politique) ont déclaré qu’ils préféreraient tricher plutôt que de perdre une élection serrée. Parmi les Américains moyens, 93 % rejettent la tricherie et acceptent la défaite lors d’une élection honnête. Seuls 7 % d’entre eux ont déclaré qu’ils seraient prêts à tricher. — Source

Ce résultat est stupéfiant, ne serait-ce que parce qu’il présente de loin la plus grande marge de différence de toutes les autres questions. Il explique à lui seul de nombreux maux de la société, notamment la facilité avec laquelle l’élite influente s’est déjà montrée capable d’utiliser sa richesse et son influence considérables pour mettre le « pouce sur la balance » de l’élection de 2020.

Il n’est donc pas surprenant que cette culture omniprésente de l’amoralité se reflète dans tous les récits actuels menant à l’élection de 2024 :

https://www.foreignaffairs.com/united-states/age-amorality-liberal-brands

L’article ci-dessus, tiré de Foreign Affairs — le journal officiel du Council on Foreign Relations — est particulièrement emblématique à cet égard, notamment parce que le CFR représente à bien des égards le totem de la super-élite, le 1 % dont il est question. Le conclave ne regroupe pas seulement une classe particulière, comme les dirigeants mondiaux, mais cherche à mettre en réseau et à uniformiser l’ensemble du tissu de l’échelon supérieur, qu’il s’agisse de l’élite des affaires, de la royauté bureaucratique ou même de personnalités influentes de la culture pop comme Angelina Jolie, qui en est membre depuis de nombreuses années.

L’article témoigne précisément des types d’hypocrisie inhérents à une grande partie de la classe dirigeante. Ils parlent de « buts valables » poursuivis par des « moyens indignes » au nom d’objectifs « libéraux » et démocratiques, mais le problème est le suivant : qui décide de ces « buts valables » ? Selon leur estimation, renverser une variété de dirigeants peu recommandables, ou simplement « incompatibles », dans le monde entier était un « objectif louable ». Mais l’approbation démocratique par les citoyens de ces orientations politiques est inhérente à la « démocratie » et aux idéaux libéraux qu’ils prétendent défendre.

Dans l’Occident « libéral », ce petit groupe d’élites fait passer ses propres objectifs égoïstes par des euphémismes bidons présentés comme des « idéaux démocratiques », alors qu’en réalité, le peuple n’a pas son mot à dire. C’est pourquoi cette version de la « démocratie libérale » n’est rien d’autre qu’une contrefaçon destinée à réaliser les objectifs géopolitiques nécessaires au maintien de la domination de l’élite bancaire et financière mondiale.

Asservir ses propres citoyens dans un réseau de mensonges n’est pas du tout un monde de « liberté » — c’est un asservissement intellectuel et moral, même si les citoyens jouissent involontairement du confort matériel d’un système construit sur une exploitation prédatrice hideusement déguisée. Le problème est que de telles circonstances ne sont jamais viables à long terme : bien sûr, elles peuvent créer des conditions semi-utopiques pour vos propres enfants, mais le reste du monde finit par s’apercevoir de l’escroquerie, exigeant sa part de chair en guise de compensation. Les élites feraient mieux de cesser cette mascarade et de dire simplement la vérité : cela n’a rien à voir avec des ersatz de grands idéaux comme la « liberté » et le « libéralisme », mais plutôt avec la préservation de la primauté de l’Occident et d’un mode de vie privilégié ; c’est tout.

L’article est un burlesque simulacre d’hypocrisie : il insiste sur les prétendues « agressions » et politiques « illibérales » de la Russie et de la Chine — comme l’« invasion » de l’Ukraine — tout en ignorant de manière crétine les transgressions, invasions et occupations bien plus nombreuses des États-Unis dans divers États souverains, sans parler de la facilitation actuelle d’un génocide total à Gaza, pour lequel les États-Unis viennent de livrer un nouveau lot de bombes à Israël à l’heure où nous écrivons ces lignes. Les élections en Chine et en Russie se sont également révélées bien plus démocratiques et « libérales » que la « production » électorale bidon des États-Unis, qui a vu une « victoire » évidente volée pour un candidat honni en 2020, ou même que la mascarade actuelle de l’invasion coordonnée de millions de clandestins dans le but de bouleverser une autre élection « démocratique » en 2024. Les jérémiades haletantes des fantassins de l’establishment ne sont rien d’autre que des tentatives désespérées destinées à soutenir l’édifice en ruine de leur vieil ordre suranné.

Il suffit de voir les idéaux de la « démocratie libérale » dont les élites se gargarisent avec tant de constance :

Qui aurait cru que la démocratie était si compliquée ?

Et les idéaux « libéraux », qui étaient censés représenter la liberté individuelle, font fureur de nos jours :

En réalité, tous ces termes et concepts ne sont que des artefacts de la façade shibbolethique érigée pour servir le paradigme de contrôle des élites. Tout cela nous ramène au sujet qui nous occupe : la classe des 1 %, selon le sondage de Rasmussen, a créé un niveau d’institutions suprapositionné qui sert d’engrenage à la préservation de la domination du système. La conception autoréférentielle est un mécanisme d’application idéologique délibéré destiné à conduire les « bonnes personnes » au sommet de la structure pyramidale, tout en mettant de côté les indésirables qui n’ont pas le sang assez bleu pour participer à la soirée exclusive.

En fin de compte, l’auteur de l’article de Foreign Affairs sur l’amoralité, Hal Brands, est un bon exemple de ce pipeline. Un coup d’œil sur son wiki montre qu’il porte non seulement la marque « distinctive » d’un certain honneur de Henry A. Kissinger — précisément le type de bourse Rhodes pour les élites dont j’ai parlé — mais qu’il a même fréquenté non pas une, mais deux des 12 institutions « choisies » par Rasmussen :

Cela fait de Brands l’enfant-vedette de cette classe d’élite isolée. Assis sur leurs interminables allocations et sinécures des ONG, des personnages comme Brands passent leur vie à écrire des articles malhonnêtes, les uns après les autres, pour promouvoir les agendas globalistes les plus radicaux pour leurs compagnons olympiens, tout en se détachant des basses préoccupations des gens du peuple.

Pour une autre démonstration exemplaire de cette déconnexion, ne cherchez pas plus loin que ce nouveau clip de MSNBC sur l’événement à venir intitulé « White Rural Rage » (la rage rurale blanche) :

Voir la vidéo sur le site

Naturellement, les auteurs sont représentatifs du beau monde intellectuel et aisé de Rasmussen — l’un d’entre eux est professeur de sciences politiques à l’université du Maryland, l’autre est rédacteur au WaPo et membre d’une « fondation » liée à une ONG de la Ceinture [la Rocade de Washington DC, NdT] qui incube précisément le type d’auxiliaires de l’establishment dont il est question.

Ces personnes finissent généralement par être couronnées « senior fellows » ou, plus risible encore, « scholars » dans ces fondations douteuses ; des noms ambigus et autoproclamés censés évoquer l’érudition et l’autorité, qui ne représentent en réalité rien d’autre qu’une consécration vide de sens par des institutions corporatistes-globalistes qui les ont désignés comme des factotums fiables et des diffuseurs de l’ordre du jour de la Co-Glo [Compagnie du globalisme, NdSF].

Malheureusement, il n’y a pas de solution à la fracture sociétale. Les institutions qui reçoivent des fonds d’entreprise de quelque nature que ce soit peuvent être considérées comme captives, car il y a toujours des conditions à remplir. La seule façon d’avancer est donc d’éviter, de profaner et de vilipender toutes les institutions, de sorte que la rupture puisse finalement se traduire par un découplage total de la société originale et authentique. Une fois qu’un système parallèle est mis en place, les « institutions » vides de toutes conséquences doivent se dessécher et se ratatiner en carapaces floconneuses, pour être piétinées comme des croûtes de sauterelles.

Simplicius Le Penseur

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Poutine va-t-il limoger Choïgou ?

[Source : edwardslavsquat.substack.com]

[Illustration : kremlin.ru]

Par Edward Slavsquat — 27 avril 2024

L’arrestation du vice-ministre de la défense Timur Ivanov, accusé d’avoir accepté un important pot-de-vin, a suscité de nombreuses spéculations sur l’Internet russe. Et ce pour une bonne raison.

Ivanov est l’homme de Choïgou. Il a été gouverneur adjoint pendant le bref passage de ce dernier à la tête de l’oblast de Moscou avant de suivre son patron au ministère de la Défense. (Si vous souhaitez en savoir plus sur Ivanov, Rurik a rédigé un article amusant.)

De plus, tout le monde savait que Timur détournait des milliards de roubles et empochait des pots-de-vin gargantuesques depuis longtemps. Alors, pourquoi lui passer les menottes maintenant, quelques semaines seulement avant que Poutine ne choisisse un nouveau cabinet ?

Ce sont ces deux éléments — le fait qu’Ivanov fasse partie de l’équipe Choïgou et le moment de son arrestation — qui suggèrent qu’Ivanov pourrait ne pas être le seul haut fonctionnaire à être démis de ses fonctions. C’est du moins ce qu’affirment les médias russes patriotiques et pro-OMS.

Voici un commentaire d’un politologue publié par Nakanune :

Il est clair que la formulation officielle de l’accusation — un pot-de-vin d’un million de roubles — n’est que le début du processus, d’autres accusations viendront s’y ajouter. L’affaire Ivanov était en cours depuis longtemps, le dossier était bien ficelé, le président a personnellement délivré le mandat d’arrêt et ce n’est probablement pas une coïncidence si cela s’est produit maintenant, car après le 7 mai, après l’investiture du président, les nominations pour les principaux postes seront faites, et c’est, bien sûr, un signal que notre ministère de la défense pourrait être sur le point de changer.

Nous devons examiner les nominations qui seront faites ; toute la logique du processus suggère que notre ministre de la défense pourrait également changer.

Katyusha pense qu’il y a une chance que Choïgou ne soit pas le seul à perdre son poste :

Une partie de la nomenklatura russe, comme à l’époque du raid de Prigozhin sur Moscou, perçoit l’arrestation d’Ivanov comme l’explosion d’une bombe sous-marine, qui s’accompagne d’un tsunami de démissions et de révélations. Parmi les relations de la personne arrêtée, ils citent non seulement le vice-ministre de la Défense Tsalikov et Choïgou lui-même, mais aussi le vice-premier ministre Siluanov et le secrétaire de presse Dmitry Peskov. De la même équipe vient le scientifique numérique en chef du pays, Maksud Shadayev, qui a annoncé cette semaine un nouveau montant de ses revendications pour la numérisation de tout (1 600 milliards de roubles), et continue de faire de son mieux pour « éteindre le feu avec du kérosène », en poussant à l’utilisation généralisée de la biométrie. Pour comprendre les motivations de ces personnes, ou plutôt le degré de leur folie numérique, il suffit de se familiariser avec leurs déclarations.

Katyusha termine son article en observant que l’agenda du lézard de l’espace est bien vivant en Russie, et en avertissant qu’Ivanov pourrait avoir été jeté sous le bus dans une tentative d’apaiser les cercles patriotiques de la droite du Kremlin en Russie. Mais en fin de compte, rien ne changera vraiment.

Je ne sais pas. Nous verrons bien.

Mais la simple suggestion que Choïgou pourrait être mis à la porte est bien sûr profondément troublante pour les Occidentaux mécontents qui s’abusent en écoutant des experts très sérieux et leurs sermons sur le Bingo 5 D. Après tout, pourquoi Poutine voudrait-il renvoyer Choïgou, l’inventeur de la brillante stratégie militaire « restez assis dans une tranchée et attendez qu’un drone vous tue pendant que Gazprom paie Kiev pour faire transiter son savoureux gaz russe vers l’Europe » ? Moscou est sur le point d’introduire le rouble adossé à l’or et de vaporiser Bill Gates avec quinze missiles surface-espace-lézard S-700 : pourquoi limoger Choïgou alors que tout se déroule comme prévu ? Pourquoi les commentateurs russes patriotes pro-OMS suggèrent-ils quelque chose d’aussi farfelu et offensant ?

Je n’en sais rien. Je vous dis simplement ce que les gens disent ici en Russie.

Et on joue avec des chiots.

Tout le reste est futile.




Les expériences étrangères de la transidentité chez les mineurs éclairent le problème

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Depuis une dizaine d’années, en se victimisant, les transgenres ont obtenu dans les pays occidentaux des droits dérogatoires à la loi commune comme celui d’être reconnu du sexe opposé sur simple déclaration d’un ressenti, de changer de prénom et d’exiger d’être appelé par celui-ci, et pour les hommes de naissance déclarant être des femmes trans celui de pouvoir pénétrer dans les espaces auparavant destinés aux femmes de naissance, de concourir dans les compétitions féminines et de demander, en cas d’incarcération, de l’être dans des prisons pour femmes.

Les nombreuses études qui ont été réalisées permettent maintenant de se faire une idée objective du problème chez les mineurs afin d’éviter de prendre des positions purement idéologiques sur le sujet.

L’expérience suédoise

La Suède a accordé des droits spécifiques aux personnes trans dès 1972 et a, en particulier, autorisé les personnes souffrant de dysphorie de genre, même mineures, à changer de prénom et à recevoir des traitements pris en charge par l’état, suivant les recommandations de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (World Professional Association for Transgender Health ou WPATH) société plus militante transgenre que médicale et scientifique.

Dès 16 ans, les mineurs qui attribuaient leur mal-être à leur sexe pouvaient recevoir des bloqueurs de puberté, des injections de testostérone ou d’œstrogènes, se faire opérer de la poitrine, suivre des orthophonistes pour changer leur voix, se faire épiler ou au contraire subir une greffe de barbe… L’hôpital Karolinska de Stockholm a ainsi pratiqué l’ablation des seins sur des filles de 14 ans. Dès 18 ans, l’administration autorisait l’opération des parties génitales, pour réaliser un pénis à partir du clitoris ou avec de la peau de l’avant-bras ou de la cuisse, ou modéliser un vagin par inversion de la verge ou avec un morceau d’intestin.

Les demandes de transidentité ont considérablement augmenté en Suède passant de 12 en 2001 à 1859 en 2018. Une telle augmentation s’explique principalement par les surdiagnostics liés au mécanisme de reconnaissance d’un ressenti sur simple déclaration.

Sven Roman1, psychiatre pour enfants, l’explique ainsi :

« Tous les adolescents ont des soucis d’identité, de recherche de soi, sans être pour autant atteints de dysphorie de genre… Leur problème disparaît le plus souvent au début de l’âge adulte avec la possibilité de devenir homosexuel, ou pas »
Le lobe frontal du cerveau, où se forme la capacité d’évaluer les risques, où se jouent les intentions, finit d’évoluer vers 25 ans :
« C’est à cet âge que l’on est assez mûr pour prendre une décision aussi lourde qu’un changement de genre. C’est d’ailleurs à cet âge que la loi suédoise autorise la stérilisation, pas avant ».

Peter Salmi, enquêteur de la sécurité sociale suédoise constate :

« Malheureusement le système de santé est bien loin de raisonner les indécis : 70 à 80 % des personnes entrant en clinique obtiennent le diagnostic de dysphorie de genre ».

Ces jeunes patients qui croient souffrir de dysphorie de genre souffrent souvent d’autres troubles psychiatriques comme l’autisme, la dépression, l’anxiété qui pourraient bénéficier de traitements sans prise d’hormone ni chirurgie. Mais ces patients refusent souvent de se soumettre à une évaluation de leur santé mentale.

Angela Sämfjord pédopsychiatre qui a créé l’une des cliniques pour enfants transgenres de Suède a démissionné en 2018 après avoir pris conscience des excès qui se sont produits dans les hôpitaux du pays

« Quand j’y travaillais, on a bloqué la puberté d’adolescentes dès l’âge de 12 ans avec des médicaments, alors que c’est un diagnostic complexe. J’ai rencontré beaucoup de patients venus consulter pour une transition de genre qui avaient d’autres problèmes psychiques. »
« Un grand nombre étaient autistes, soit 25 %. Je pense que la Suède s’est perdue. On a été plus vite que la science. Même si l’intention était de faire du bien à nos patients, on a donné des traitements médicaux sans suffisamment de preuves. »2

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg mondialement reconnu s’est alarmé :

« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. »3.

Le documentaire The Trans Train4, de la journaliste Carolina Jemsby a révélé les risques encourus par les adolescents avec les traitements hormonaux et la colère de certains d’entre eux :

« On a été des cobayes. Ils ont mené des expériences sans base scientifique. Qui fait ça en médecine ? ».

Des témoignages ont aussi rapporté les pressions que le corps médical avait exercées sur des parents de ces adolescents.

« De nombreux parents qui s’opposaient à un traitement pour leur enfant et demandaient d’attendre se sont vu traiter de transphobes. »

Les cliniques pour adolescents transgenres sont allées jusqu’à signaler des parents aux services sociaux en leur disant :

« Attention, nous avons un enfant transgenre dans cette famille et des parents transphobes. »

Et cela, juste parce que les parents voulaient qu’on prenne le temps avant de donner des hormones ou qu’on fasse une chirurgie à leur enfant.

Johanna, qui a transitionné deux ans en se faisant appelée Kasper avant de détransitionner (revenir à son sexe de naissance) décrit ainsi sa première consultation :

« Au premier rendez-vous on m’a dit : “Félicitations ! Vous avez fait votre coming out, c’est courageux, quel traitement vous voulez faire ?”. Heureusement, je consultais aussi un psychologue indépendant une fois par semaine. Avec lui, on parlait de tout et j’ai compris peu à peu que cette détestation de mon corps, ma dysphorie, était une conséquence de mon anorexie, et pas l’inverse. Quand je l’ai réalisé, je me suis effondrée en larmes, et j’ai tué Kasper. »5

En octobre 2019, le suicide par pendaison de Jennifer Ring 4 ans après chirurgie de transition de sexe réalisée au Karolinska a constitué un véritable électrochoc d’autant plus que d’autres hôpitaux avaient refusé de la traiter pour transition, en raison de ses signes de schizophrénie.

Deux ans plus tard, en mars 2021, l’hôpital Karolinska a annoncé qu’il ne prescrirait plus de traitements hormonaux aux nouveaux patients mineurs en dehors d’un essai clinique6. Cette décision a été prise après une macroanalyse des études sur le sujet montrant qu’il n’y avait pas de preuves de l’efficacité de ces traitements, pour le bien-être des patients et que la prise à vie de ces hormones pouvait favoriser les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’ostéoporose, les thromboses.

Un projet de loi qui aurait abaissé l’âge minimum pour le changement de sexe et supprimé la nécessité de consentement parental a été abandonné avant le débat au parlement et le Conseil de la santé et de la protection sociale a reçu l’ordre de réévaluer le problème.

7

Le rapport du ministère de la Santé de décembre 2022 (version anglaise) a établi la très grande fréquence des troubles psychiatriques chez les jeunes femmes âgées de 13 à 17 ans se ressentant en dysphorie de genre (32,4 % d’anxiété, 28,9 % de dépression, 19,4 % d’ADHD, et 15,2 % d’autisme), observé qu’il n’y avait pas de preuve que les traitements pouvaient diminuer le risque de suicide, montré que les traitements hormonaux pouvaient donner des complications et que les mineurs ne pouvant pas mesurer l’impact des mutilations chirurgicales sur leur futur ne pouvaient pas donner un consentement éclairé.

Cette position a été adoptée par le ministère de la santé suédois et les autres services du pays : depuis 2023 on ne donne plus d’hormones pour changer de genre aux mineurs suédois.

En Finlande, en juin 2020 l’interdiction de traiter médicalement ou chirurgicalement les mineurs a été précisée dans les recommandations officielles qui donnent la priorité à la thérapie psychologique. La Norvège et le Danemark ont, pour les mêmes raisons, récemment restreint de même les traitements hormonaux pour les enfants et adolescents.

L’expérience britannique

En 8 janvier 2001, l’âge de la majorité sexuelle a été abaissé à 16 ans, quelle que soit l’orientation sexuelle des partenaires, grâce à un amendement sur le Sexual Offences Act.

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenre chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable. Cette demande a surtout concerné les filles dont beaucoup ne se reconnaissaient pas dans les représentations féminines dépeintes par les médias et pour se protéger, voulu adopter le genre masculin.

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé8.

Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique9 qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé :

« Il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

La Cour d’appel avait ensuite annulé cette décision en septembre 2021.

Keira Bell avait alors tenté de porter l’affaire devant la Cour suprême qui a refusé de l’examiner.10

« Je suis surprise et déçue que le tribunal ne se soit pas inquiété du fait que des enfants âgés d’à peine 10 ans aient été mis sur la voie de la stérilisation », a déclaré Keira Bell affirmant être « ravie » d’avoir contribué à faire « la lumière sur les pratiques obscures de l’un des plus grands scandales médicaux de l’ère moderne ».

Depuis cette période, la justice britannique a émis des conditions limitatives aux transitions des mineurs en dysphorie de genre et le gouvernement britannique, saisi par des demandes de famille, a demandé un rapport indépendant sur les pratiques de la clinique Tavistock à la pédiatre Hilary Cass qui a rendu un rapport préliminaire en février 2022 et sa version finale en avril 2024.

Dans ce rapport11 12, Hilary Cass, déplore l’absence de transparence sur « la manière dont les recommandations ont été développées » et du manque d’« approche indépendante et basée sur des faits ». La pédiatre précise que la majorité des études analysées qui ont servi de base pour diverses normes internationales se citent les unes les autres et font preuve d’« un manque de données probantes ».

« Cette approche circulaire pourrait expliquer pourquoi un consensus apparent a émergé sur des pratiques clés, puis ont servi à recommander des traitements médicaux malgré une validité scientifique faible. Les preuves que ces bloqueurs pourraient améliorer la santé mentale des jeunes trans seraient « très limitées », ce qui n’a pas empêché la mise en place de leur utilisation dans la pratique clinique. »

Le rapport démontre que de nombreux praticiens ont été soumis à des pressions pour continuer à administrer des hormones, sous prétexte que « le cas échéant, ces jeunes gens risqueraient de se suicider » et par « peur d’être appelés transphobes s’ils optaient pour une approche plus prudente ».

L’étude réalisée par Hilary Cass a confirmé le risque des bloqueurs de puberté qui « perturbent de façon permanente le développement du cerveau » et « enferment les enfants dans un parcours irréversible et traumatisant » de traitements hormonaux.

Après lecture de ce rapport, la secrétaire d’État à la Santé, Maria Caulfield a décidé que ces traitements pour mineurs seront désormais uniquement disponibles dans le cadre d’essais cliniques ou « de manière exceptionnelle, au cas par cas »13.

« Mettre fin à la prescription habituelle de bloqueurs de puberté contribuera à faire en sorte que les soins soient basés sur des preuves, des avis d’experts et soient dans l’intérêt du mineur ».

Le service spécialisé de Tavistock a fermé, remplacé par deux autres entités à Londres et Liverpool, qui adoptent une approche plus respectueuse de la médecine basée sur les preuves. Des personnalités du Parti conservateur ont de plus demandé que les cliniques privées, vers lesquelles vont se reporter certaines personnes, se voient interdire de prescrire ces bloqueurs de puberté et hormones aux mineurs14.

Évolution récente aux USA

Une loi interdisant les procédures médicales pour les mineurs transgenres est désormais applicable dans l’Idaho aux États-Unis, décidée le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale. Il s’agit d’une décision temporaire, en attendant la décision sur le fond du dossier. Le procureur général de l’Idaho n’a pas caché sa satisfaction, saluant une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

Une loi adoptée au Texas interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

Au total, une vingtaine d’États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Situation française en avril 2024

Dans une consultation parisienne ouverte en 2014, il a été constaté une augmentation croissante de demandes jusqu’en 2017, puis une stabilisation jusqu’à la fin de l’année 2020, où est apparue une nouvelle augmentation liée à l’existence de réseaux financés par les agences Régionales de Santé15 et les cours d’éducation scolaire durant lesquelles des associations activistes trans diffusent leur propagande.

La hausse des demandes de changement de sexe chez les enfants et les adolescents a interpellé le Groupe Les Républicains au Sénat le poussant à conduire une étude approfondie sur le sujet. Durant 35 heures le groupe de travail a auditionné 67 experts français et internationaux, tous concernés par cette thématique, et rendant compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions. Mais certains extrémistes vont même jusqu’à accuser le sénat d’avoir invité les pires « experts transphobes »16 qui prôneraient des thérapies de conversion pour les personnes trans mineures, alors qu’à aucun moment de tels traitements n’ont été discutés.

Ils ont constaté qu’en France, comme à l’étranger, le débat scientifique et médical sur le sujet est tendu. Sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités, certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales, sans preuves scientifiques de qualité, le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale.

Le diagnostic de « dysphorie de genre », tel que décrit par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), semble accélérer le parcours de nombreux adolescents en détresse pubertaire vers une transition médicale, au motif que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Des médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques des traitements prodigués.

En France, les équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre peuvent être qualifiées de « transaffirmatives », dans la mesure où elles accompagnent les jeunes vers la transition médicale, et ce dès la puberté. Ces équipes se réfèrent, pour la plupart, aux recommandations de l’Endocrine Society, qui repose sur la « Dutch approach », et sur les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres).

Les professionnels de santé français qui s’opposent à cette démarche « Trans affirmative » prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent et certains estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

À l’heure actuelle, le manque de consensus et de débat sur le diagnostic de « dysphorie de genre » des mineurs est criant, ce qui obère la qualité des réponses cliniques appropriées à un jeune public. Les services spécialisés ont augmenté en France (au nombre de 18), traduisant la focalisation des services de santé sur le traitement médicalisé de la dysphorie de genre, plutôt que sur les comorbidités…

Aujourd’hui, un mineur en questionnement de genre peut consulter dans un centre dédié, à l’hôpital privé ou public, ou encore un médecin non spécialisé en ville, et se faire prescrire des médicaments, hors autorisation de mise sur le marché (AMM), sans que ne s’imposent des règles précises sur le plan national. Plusieurs études internationales critiques soulignent les effets indésirables des bloqueurs de puberté, qui n’ont pas fait l’objet de recherches suffisantes sur leurs incidences à long terme. La réversibilité des traitements ne semble pas aussi totale que ce qu’affirment les prescripteurs. En revanche, les effets secondaires sont bien connus.

Plusieurs experts auditionnés ont estimé que les lignes directrices actuelles en matière de traitement ne respectaient pas la norme de soins exigée dans le domaine médico-légal, notamment en termes de conformité avec les normes méthodologiques. Une partie de la communauté médicale s’accorde pour dire que les directives thérapeutiques doivent être révisées sur la base des résultats d’examens systématiques des preuves…

À l’école la « circulaire Blanquer », est contestée, car elle n’inciterait pas au strict respect du principe de neutralité de l’école. L’influence du Trans activisme au sein de l’école, notamment dans les manuels scolaires, les cours d’éducation à la sexualité, ou encore les formations proposées par certaines associations, interrogent sur l’orientation prise par l’institution scolaire qui, en tant que service public, a un devoir de neutralité et d’égalité.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, des soins appropriés.

Ce rapport sénatorial conclut par quelques préconisations :

Préconisations dans les domaines scientifique et médical

1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité.

2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.

3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.

4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. (Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu.) Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)

5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.

6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.

7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.

8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données, fondée sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine [médecine fondée sur des preuves]) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

9. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.

10. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.

11. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.

12. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.

13. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.

14. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.

15. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

La sénatrice du Val-d’Oise, Jacqueline Eustache-Brinio présentera le 28 mai au nom du groupe LR une proposition de loi sur la « Trans identification des mineurs » reprenant ces conclusions. 

« Aujourd’hui on va trop vite, on oriente trop rapidement les jeunes vers une transition, il faut plutôt les accompagner sur leur mal-être et favoriser les prises en charge psychiatriques », en pointant un « phénomène prenant de l’ampleur dans les médias et dans la vie publique », alors que « tous les pays étrangers reculent dans la prescription de ces traitements. »

Le 5 mai 2024, 800 associations et personnalités ont organisé des manifestations dénonçant « un climat atroce qui pèse sur les personnes transgenres » et demandant l’interdiction du livre Transmania et du rapport sénatorial et l’abandon du projet de loi sur la « Trans identification des mineurs ». Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 10 880 manifestants sur l’ensemble du territoire, dont 2 500 à Paris. Les trans genres ont ainsi confirmé qu’ils ne constituent qu’une infime minorité dont la population juge les revendications infondées, voire abusives.

Les jeunes en questionnement de genre sont des victimes qu’il faut comprendre pour les aider

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le processus de changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants, volonté de les séparer de leur famille, agressivité envers ceux qui les quittent…).

Pour minorer le risque de suicide d’un jeune qui croit souffrir d’une dysphorie de genre, la psychiatre Miriam Grossman rappelle que l’attitude bienveillante de la famille est essentielle :

« Il est très important que les parents ne réagissent pas d’une manière terriblement négative ou en portant un jugement, même s’ils ont l’impression sur le moment que c’est de la folie et que cela n’a aucun sens ».« Il faut lui dire que vous comprenez qu’il traverse une période difficile, que c’est quelque chose d’important pour lui, que c’est quelque chose de sérieux, et que vous allez en apprendre le plus possible à ce sujet ».Il faut faire preuve d’amour et de soutien, sans pour autant être d’accord avec ce que croit votre enfant : qu’il est du sexe opposé, ou que vous allez utiliser le nouveau nom et les nouveaux prénoms… Il est important que l’enfant et l’adulte comprennent qu’il est possible d’avoir une relation aimante même s’il y a de gros désaccords ».

Le chemin pour sortir l’enfant de sa confusion sexuelle peut être long, allant de plusieurs mois à quelques années, mais dans tous les cas le soutien sans faille de la famille est essentiel.

Contactez vos maires et vos députés pour qu’ils consultent les rapports du ministère suédois de la Santé, celui du National Health Service rédigé par Hilay Cass celui du Sénat et notre livre17, qu’ils basent leur opinion et leur vote sur les éléments factuels que ces documents exposent.

Il faut sauver les enfants de l’idéologie trans genre qui les conduit inutilement à prendre à vie des traitements médicaux dangereux, à accepter des mutilations irréversibles et à intégrer un groupe où le stress minoritaire domine et le taux de suicide atteint 40 %.

Il faut tout faire pour que la loi sur la « Trans identification des mineurs » les protège d’une idéologie mortifère.





La 5G, arme des télécoms, prise en flagrant délit pendant que nous dormons

[Source : reinettesenumsfoghornexpress.substack.com]

NEXRAD révèle le sale secret des télécoms : l’arme fumante de la 5G. Vous vous sentez mal ces derniers temps ?

Par Reinette Senum

Au cours des huit dernières années, j’ai milité contre l’expansion inutile et dangereuse des réseaux 5G dans ma communauté et dans tout le pays. En tant que citoyenne concernée et activiste, j’ai été confrontée à une opposition et à des critiques significatives pour ma position sur cette question cruciale.

Ici, je témoigne en 2017 devant l’Assemblée californienne contre la prolifération de la 5G en Californie :

Lorsque j’étais maire de Nevada City, en Californie, mes efforts pour protéger la santé et la sécurité publiques ont notamment consisté à renvoyer les opérateurs de télécommunications lorsqu’ils ont tenté d’étendre inconsidérément les réseaux 3G et 4G, et à présider un comité de travail chargé d’élaborer une ordonnance sur les télécommunications pour ma ville natale. Bien que l’ordonnance ait été affaiblie par des interférences internes et externes, je suis restée fidèle à mon engagement de sensibiliser la population aux risques sérieux de la technologie 5 G.

Aujourd’hui, avec l’émergence de preuves alarmantes provenant d’une récente imagerie satellite NEXRAD — qui m’a été envoyée par un ami et supporter, Jan — il apparaît que les préoccupations que je soulève depuis des années sont plus pressantes que jamais. La militarisation et l’instrumentalisation de la technologie 5G constituent une menace sérieuse pour notre bien-être, et il est temps que les opposants comprennent la gravité de la situation. Alors que nous examinons les implications de ces nouvelles informations, j’encourage chacun à considérer sérieusement ces faits et à prendre des mesures pour se protéger et protéger nos communautés des dangers de la 5G. Il est essentiel que nous nous rassemblions pour exiger la transparence, la responsabilité et la priorité de la santé publique sur les intérêts des entreprises. Le temps de la complaisance est révolu ; nous devons agir maintenant pour préserver notre avenir.

Le crime filmé par NEXRAD

[Voir le film en haut du site source — NDLR]

La semaine dernière, du 16 au 18 avril, NEXRAD a enregistré un rayonnement micro-ondes pulsé intense (voir la vidéo en haut de l’article) couvrant l’ensemble des États-Unis et s’intensifiant chaque nuit. Ces impulsions de 750 kW émises par 159 tours NEXRAD et 160 stations Doppler émettent des fréquences de 2,7 à 2,9 GHz, très proches de celles d’un four à micro-ondes. Et elles nous frappent pendant 12 à 14 heures d’affilée chaque nuit, pendant que nous dormons.

Pourquoi est-ce alarmant ? De plus en plus d’études établissent un lien entre l’exposition chronique à de faibles niveaux de micro-ondes et divers problèmes de santé. Elle peut supprimer la production de mélatonine, ce qui perturbe le sommeil et les rythmes circadiens. Des études EEG (électroencéphalographie) montrent qu’elles modifient l’activité cérébrale et la signalisation électrique. Des études sur les animaux suggèrent que les micro-ondes affaiblissent l’immunité, altèrent la fonction cardiaque et provoquent même un mauvais pliage des peptides — un facteur connu dans les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la maladie de Creutzfeldt-Jakob (la forme humaine de la maladie de la vache folle1).

Source : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Creutzfeldt%E2%80%93Jakob_disease

Qu’est-ce qui permet cela ? Une faille béante dans la réglementation de la FCC2. La FCC fixe des limites d’exposition, mais celles-ci sont calculées sur une moyenne de 30 jours. Ainsi, alors que ces pics de rayonnement nocturnes peuvent dépasser de loin les seuils de sécurité, ils sont masqués par les moyennes journalières. L’exposition chronique et répétitive passe inaperçue.

Il s’agit d’une petite faille commode dans la réglementation de la FCC qui permet aux opérateurs de télécommunications de zapper la nation sans jamais « violer » les limites d’exposition maximale admissible (MPE) de la FCC.

Savez-vous maintenant pourquoi j’ai tant plaidé en faveur d’un contrôle des entreprises de télécommunications et de leur déploiement de la 5G ?

Les ondes millimétriques sont une arme. Tout simplement. Elle n’aurait JAMAIS dû être autorisée à entrer dans le domaine public.

Et voici le clou du spectacle : les géants des télécommunications qui déploient la 5G ont des liens inconfortables avec les agences militaires et de renseignement. La NSA et le FBI sont profondément impliqués dans les « conseils de sécurité » de la 5G. Sans surprise, Blackstone et BlackRock ont réalisé des investissements substantiels dans des entreprises de tours de téléphonie cellulaire et des fournisseurs de fibres optiques qui sont essentiels à l’industrie du sans-fil… Une plongée plus approfondie peut s’avérer nécessaire, mais je peux vous dire ceci avec certitude : ces partenariats ne sont pas au bénéfice de notre santé ou de celle de la biosphère.

Pourquoi le monde devient-il « détraqué » ?

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais les gens sont de plus en plus déséquilibrés. J’en veux pour preuve l’augmentation massive des bagarres entre citoyens dans les salles de classe, les rues, les WallMart, les IHOP, et partout où une personne a l’espace nécessaire pour donner un coup de poing.

En outre, les gens n’arrivent plus à dormir, ce qui les rend agités, nerveux, groggy et tout simplement mal dans leur peau. Et je me pose des questions : le rayonnement pulsé de la 5G est-il un facteur ? Nous sommes en train de voler à l’aveuglette alors que la 5G recouvre notre monde, l’industrie menant la danse tandis que les régulateurs détournent le regard.

Des chevaux de Troie gigantesques

La 5G n’est pas seulement la prochaine génération d’appareils sans fil, c’est aussi un saut quantique en termes d’exposition de notre planète entière aux micro-ondes. La FCC a ouvert l’ensemble du spectre des micro-ondes à la 5G, ce qui représente environ 3 000 nouvelles fréquences potentielles. C’est l’équivalent de 300 « G » par rapport à la poignée de fréquences utilisées dans les générations précédentes. Chacune de ces fréquences n’a pas sa place sur Terre.

Et nous ne sommes pas les seuls à en subir les conséquences. Arthur Firstenberg, auteur de l’ouvrage The Invisible Rainbow (L’arc-en-ciel invisible)3, a récemment fait état de comportements très étranges de la part d’insectes et d’animaux.

Le mystérieux phénomène du poisson qui tourne : un signe d’interférence électromagnétique ?

Arthur Firstenberg, auteur de The Invisible Rainbow, a fait état d’un phénomène inquiétant : Plus de 50 espèces de poissons des Keys de Floride ont été observées en train de tourner en rond jusqu’à leur mort, sans cause apparente. Ce comportement bizarre, qui a commencé en février 2023 et se poursuit encore aujourd’hui, a affecté un large éventail de la vie marine, des poissons communs au poisson-scie à petite dent, gravement menacé d’extinction. Malgré les investigations, aucune preuve de marée rouge, de faibles niveaux d’oxygène, de températures élevées ou de parasites n’a été trouvée dans les poissons morts.

Toutefois, si l’on examine de plus près la zone d’où proviennent la majorité des rapports — un tronçon de 10 miles entre Big Pine Key et Sugarloaf Key — on découvre un coupable potentiel : les interférences électromagnétiques. Sur Cudjoe Key, située entre les deux zones concernées, une ancienne base de l’armée de l’air est aujourd’hui exploitée par le ministère de la Sécurité intérieure. Au-dessus de cette installation flotte un ballon radar, ou « aérostat », qui balaie un rayon de 200 miles dans le cadre de la surveillance des frontières américaines. Les radars puissants peuvent blesser les poissons lorsqu’ils remontent à la surface dans les eaux peu profondes des Keys de Floride. En outre, l’installation utilise des sonars sous-marins, ce qui pourrait avoir un impact supplémentaire sur les poissons. L’augmentation récente des offres d’emploi au Tethered Aerostat Radar System (TARS) suggère une amélioration et une expansion des opérations, y compris l’utilisation d’un sonar océanique.

Ce phénomène de rotation n’est pas limité aux poissons des Keys de Floride. Ces dernières années, des comportements circulaires similaires ont été observés chez diverses espèces animales à travers le monde, apparemment liés aux rayonnements électromagnétiques. Ici, des moutons et des vers de terre tournent en rond pendant des heures, incapables de se libérer du « sortilège ».

Photo prise en Angleterre le 26 mars 2021.
Photo prise à Hoboken, New Jersey le 25 mars 2021.

En 2021, après le lancement de près de 100 satellites par SpaceX et OneWeb, des vers dans le New Jersey et des moutons en Angleterre ont été vus en train de spiraler ou de tourner en rond. Des scientifiques japonais ont également fait état d’étranges cercles de tortues de mer vertes, d’otaries à fourrure de l’Antarctique, de manchots royaux, de requins et de baleines, les animaux portant des ordinateurs et des émetteurs susceptibles d’être à l’origine de ce comportement inhabituel. Même les abeilles ont été touchées : en Caroline du Nord, des abeilles charpentières ont tourné en rond pendant des jours après avoir traversé le champ d’un capteur de lumière Wi-Fi. Si les interférences électromagnétiques peuvent affecter profondément le règne animal, elles soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à leur impact potentiel sur la santé et le bien-être de l’Homme.

Si ce comportement étrange peut arriver aux fourmis, il peut nous arriver à nous aussi. Je dirais que ce n’est qu’une question de temps, mais peut-être que nous tournons déjà en rond sans nous en rendre compte.

La Terre bloque ces ondes pour une raison bien précise

L’ionosphère terrestre bloque ces ondes millimétriques pour une bonne raison. Il n’existe aucune fréquence de rayonnement électromagnétique [millimétriques ou de plus haute fréquence] qui soit source de vie. Les gens sont déjà malades parce qu’ils sont exposés à la combinaison de la 5G en plus de la 4G, de la 3G et de la 2G. Vous ajoutez un nombre illimité de fréquences 5G dont les effets biologiques néfastes sont bien documentés.

La 5G a été conçue au début des années 1900 comme une arme militaro-industrielle. Il s’agissait d’un équipement radar militaire, utilisé et étudié de manière approfondie par l’armée pour ses effets biologiques. La maladie des micro-ondes était un phénomène courant chez les opérateurs radar. Aujourd’hui, l’industrie nie l’existence même de l’électrosensibilité.

Le déploiement de la 5G ne se limite pas à des téléchargements plus rapides et à des villes « intelligentes ». Il s’agit d’armer la technologie cellulaire à des fins de surveillance et de contrôle. La 5G permet la biométrie, la reconnaissance faciale, la numérisation, les systèmes de crédit social et les interactions centralisées entre les humains et les villes. Il s’agit de créer une réalité virtuelle à une époque où nous ne savons plus vraiment ce que signifie la réalité.

Cependant, permettez-moi d’être très claire sur un point : nous ne consentons pas et ne consentirons jamais à cela.

Les preuves des dommages sont accablantes, mais la FCC et les agences de régulation continuent d’approuver la 5G sans procéder à des tests de sécurité adéquats. Elles sont capturées par les industries mêmes qu’elles sont censées réglementer. La porte tournante entre l’industrie des télécommunications et les agences gouvernementales est bien documentée.

Mais je m’écarte du sujet. Je sais que vous le savez tous déjà.

Nous sommes soumis à une expérience massive et incontrôlée, sans notre consentement éclairé. Les effets à long terme sur la santé d’une exposition chronique à la 5G sont inconnus, mais les données scientifiques sont déjà très préoccupantes, et nous n’avons pas encore commencé à comprendre toutes les ramifications. De nombreux rapports font état de mal des micro-ondes, d’insomnie, de maux de tête, de fatigue, de troubles cognitifs, de palpitations cardiaques et d’autres symptômes liés au déploiement de la 5 G — et il s’agit là de choses que nous pouvons observer. Qu’en est-il de l’inobservable ? Comme notre esprit, nos pensées et nos actions.

— Craignez-vous que les algorithmes utilisés par les plateformes de médias sociaux soient une forme de contrôle mental ?
— Je… ne… m’inquiète pas… de… cela.
— Peut-être aurions-nous dû avoir cette conversation plus tôt.
— Je dois… poster… un selfie.

Les récentes images NEXRAD sont la preuve irréfutable que nous attendions. Elles prouvent que nous sommes irradiés par des micro-ondes pulsées la nuit, à notre insu et sans notre consentement. Il s’agit d’une violation de nos droits fondamentaux et d’un crime contre l’Humanité.

Nous devons interrompre le déploiement de la 5G jusqu’à ce que des scientifiques indépendants puissent étudier l’ensemble de ses effets sur la santé et l’environnement. Nous devons établir des limites d’exposition fondées sur la biologie qui protègent la santé publique, et pas seulement les profits de l’industrie. Nous devons donner la priorité aux connexions filaires en fibre optique plutôt qu’aux connexions sans fil chaque fois que cela est possible afin de minimiser l’exposition inutile. En tant que contribuables, nous avons déjà payé pour cela par le biais de nos factures de téléphone.

Plus important encore, nous devons affirmer notre souveraineté sur nos corps et nos esprits. Nous devons revendiquer notre droit à vivre dans un monde qui n’est pas saturé de radiations électromagnétiques artificielles. Nous devons résister à l’agenda de surveillance et de contrôle total que la 5G permet. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, tout cela se resserre sur nous par des mesures désespérées.

Certaines personnes font preuve de créativité en demandant à des drones de déposer des sacs sur les caméras de surveillance.

L’heure est tardive, mais il n’est pas trop tard. Ensemble, nous pouvons éclairer les ténèbres et exiger le changement. Nous pouvons créer un avenir où la technologie est au service de la vie, et non l’inverse. Mais nous devons agir maintenant avant que la prison de la 5G ne soit achevée.

Je vous invite à diffuser largement ces informations. Parlez-en à vos amis et à votre famille. Contactez vos représentants élus. Soutenez les scientifiques et les défenseurs qui se battent pour notre santé et notre liberté. Ensemble, nous pouvons faire la différence. Supprimez le Wi-Fi de votre domicile et de votre lieu de travail. Expliquez à votre entourage pourquoi vous faites cela. Une fois le Wi-Fi supprimé, observez la différence dans la santé et le comportement des gens.

Les enjeux ne pourraient être plus importants. Notre avenir dépend des choix que nous faisons maintenant. Choisissons avec sagesse pour notre bien, celui de nos enfants et de toute vie sur Terre.

Je vous pose donc la question, chers lecteurs : avez-vous ressenti des troubles du sommeil ou des symptômes de santé inhabituels au cours de la semaine écoulée ? Insomnie, maux de tête, fatigue, brouillard cérébral, palpitations cardiaques ? Avez-vous observé une activité inhabituelle d’animaux ou d’insectes ? Si c’est le cas, je veux en savoir plus. Laissez un commentaire et partagez votre histoire. [Sur le site source en anglais — NdT. Vous pouvez toujours commenter ici, mais l’auteure n’en saura rien — NDLR].





Un vrai JUIF parle des sionistes

[Source : @granier.francis]

Il vous restait 2 ou 3 questions en suspend pour comprendre le monde de dégénérés qui gouverne ?

Un vrai JUIF vous parle des sionistes.

Le rabbin Alon Anava y répond avec la plus grande lucidité et tout le monde en prend pour son grade. 😉👏

[Voir aussi :
L’ÉTAT PROFOND FRANÇAIS — Qui, comment, pourquoi… ?
et
Alan Dershowitz : « Nous sommes puissants, riches et contrôlons les médias, et en tant que juifs nous avons gagné le droit d’influencer le débat public. »]






L’ÉTAT PROFOND FRANÇAIS — Qui, comment, pourquoi… ?

Un livre de Claude Janvier et François Lagarde

https://kaeditions.com/product/letat-profond-francais-qui-comment-pourquoi/

PRINCIPAUX CHAPITRES

Chapitre II : Emmanuel Macron le fossoyeur
Chapitre III : La trahison de Bercy
Chapitre IV : L’infiltration de la haute administration
Chapitre XIV : Le contre pouvoir
Chapitre XVI : Qui finance le complexe militaro-industriel ?

TOUT Y EST !

Tout ce que vous avez voulu savoir sur l’État profond français sans avoir jamais osé le demander

  • L’argent de vos impôts finance les guerres au lieu du service public ?
  • Qui susurre à l’oreille d’Emmanuel Macron ?
  • Qui détruit la France et ses valeurs ?
  • Bercy l’État dans l’État ?
  • Qui agit dans l’ombre ?
La face cachée de la haute administration La promotion de l’autodestruction Les dépenses publiques en mode casino
L’infiltration des lobbies à Bercy Le sacrifice par la dette

  • Le sanctuaire du « deep state » français.
  • Comment faire face à la pantalonnade des Européennes ?

EXTRAITS

« Être de droite ou de gauche est devenu un débat stérile depuis l’époque de François Mitterrand, où les cohabitations successives nous ont apporté davantage d’impôts, plus de lois liberticides et, par conséquent, plus de privations. »

« Indubitablement, la France est profondément touchée et gangrenée par une élite politique, médiatique, intellectuelle, aisée et solidement installée dans ses privilèges… »

« François Mitterrand : “La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains ; ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde…” »

« À fin décembre 2022, la France compte 4 530 radars automatiques en service sur ses routes. Selon la Cour des comptes, ces dispositifs ont rapporté 12,6 milliards d’euros de recettes entre 2003 et 2022, avec 209 millions de procès-verbaux enregistrés. Cela témoigne d’une machine à pognon vertigineuse et lucrative. »

« George Soros, président de l’Open Society Foundation, avait avancé que l’émission d’obligations perpétuelles serait une solution pour l’UE afin de faire face à la transition énergétique et à la crise Covid. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, partageait cette vision et considérait que l’émission d’obligations perpétuelles était le seul moyen de mobiliser une telle somme. Une obligation perpétuelle, comme son nom l’indique, n’est jamais remboursée, mais exige uniquement le versement annuel des intérêts. »

« L’Administration française n’ose pas évoquer la notion de contre-pouvoir en raison de l’omerta qui règne dans les coulisses du gouvernement, de l’Assemblée et de la haute administration. Le constat est inquiétant devant la faiblesse de la justice, qui peine à prononcer des condamnations contre des élus accusés, au mieux, de tricherie et de mensonge. La presse et la justice préfèrent oublier l’existence irrégulière de ce monde parallèle, tant les uns comme les autres profitent des largesses de la corruption du pouvoir. Tout s’achète, ce n’est qu’une question de prix et de persuasion ! »

« Ce sont évidemment les impôts des Français qui financent le complexe militaro-industriel ! Il est nécessaire, avant d’aller plus loin, d’en comprendre les mécanismes exacts. En effet, grâce à l’émergence, depuis les années 1990, de Fonds cotés en bourse (ETF), beaucoup de financements ont été possibles sans que cela attire l’attention du grand public. Ainsi, les ETF sont utilisés par les investisseurs institutionnels tels que les banques privées, les fonds de pension, BlackRock et les organismes publics. »

« Il y aurait certainement beaucoup plus à écrire, c’est indéniable. On aurait pu envisager plusieurs tomes sur la collusion et le copinage au sein de nos élites, une sorte d’encyclopédie Universalis de la corruption. Cependant, compte tenu de l’énorme quantité d’informationsdisponibles, nous avons décidé de déclarer forfait. À la place, nous avons préféré vous offrir une compilation que nous espérons voir devenir un collector. »

LES AUTEURS

Claude JANVIER

Claude JANVIER, écrivain, essayiste et auteur de quatre ouvrages à succès, dont Les démasqués – qui dirige réellement le monde ? et deux autres co-écrits avec Jean-Loup Izambert. Depuis vingt ans déjà, il fouille, déterre, décortique, analyse l’actualité et se rend sur les lieux de conflits, comme en Syrie, afin de mettre à jour les véritables informations qu’il diffuse dans les nombreux médias où il intervient. Il anime, en tant que chroniqueur permanent, l’émission hebdomadaire « Libres Paroles » sur TV-ADP, la télévision des esprits libres.

Partisan du courant de contre-culture dans les années 1970, Claude JANVIER a développé un sentiment de méfiance envers l’État-providence et la société de consommation. En toute circonstance, il reste fidèle à sa plume alerte et à sa devise rebelle : « Je râle donc je suis ! »

François LAGARDE

François LAGARDE, diplômé d’une école de commerce, se consacre de plus en plus à l’analyse détaillée de la gestion des deniers publics par les pouvoirs en place, qu’ils soient de gauche, du centre ou de droite. Choqué par le laxisme et la partialité qu’il a observés, il s’est mobilisé pour dénoncer haut et fort le système corporatiste instauré par les élites dirigeantes ou mandatées, cherchant à sensibiliser ses compatriotes sur les dangers de leurs manœuvres déplorables. Témoin des effets pervers et dévastateurs des diktats des fonds de pension et des banques internationales sur les citoyens, il s’est engagé, à travers ses écrits, à mettre en garde un large public sur les dessous des enjeux financiers qui gangrènent profondément la société française dans son ensemble.




Alan Dershowitz : « Nous sommes puissants, riches et contrôlons les médias, et en tant que juifs nous avons gagné le droit d’influencer le débat public. »

[Source : lelibrepenseur.org via @SinedWarrior]

Le célèbre avocat américain, Alan Dershowitz, très proche du pédocriminel Jeffrey Epstein, tient ici des propos ahurissants d’arrogance et de bêtise qui vont conduire à la perte du lobby sioniste à n’en point douter. Il avoue l’existence d’un lobby juif puissant qui contrôle les médias et influence le débat public ajoutant des propos bellicistes affirmant qu’il faut utiliser la « force » car cette « force » pourra « libérer » le peuple juif selon la promesse divine ! On ne savait pas que le peuple juif était emprisonné, surtout aux USA et dans le monde occidental général ! En d’autres termes, il s’agit ici de religion et de messianisme, rien d’autre.

LLP

Le professeur Alan Dershowitz lors de la conférence anti-BDS 2017 de StandWithUs : « Ne jamais s’excuser d’être un juif fort ».
(Source : Professor Alan Dershowitz at the 2017 StandWithUs Anti-BDS Conference: « Never apologize for being a strong Jew. » | By StandWithUsFacebook | Facebook)

Alan Morton Dershowitz, né à Brooklyn (New York) le 1er septembre 1938, est un avocatécrivain et universitaire américain, professeur de droit à l’université Harvard de 1964 à 2013.
Il se distingue en tant qu’avocat pénaliste en représentant des personnalités célèbres et controversées, notamment O. J. SimpsonHarvey WeinsteinJeffrey Epstein et le président américain Donald Trump.
(Source : Wikipédia)


Extrait de The Hidden Tyranny

[Source :
https://ia601002.us.archive.org/32/items/ContemporaryHistory/Walter%20White%20-%20The%20Hidden%20Tyranny%20Harold%20Wallace%20Rosenthal.pdf]

Ce livret contient le texte d’une interview très révélatrice et choquante d’un juif du nom de Harold Rosenthal, réalisée en 1976 par un patriote inquiet, Walter White, Jr. M. Rosenthal, un juif influent, versé dans les traditions juives et impliqué dans les rouages du gouvernement à Washington, D.C., a expliqué l’implication des juifs et la cause des principaux problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.

Rosenthal, en exposant certains aspects du « monde intérieur invisible de la juiverie », a révélé les méthodes et les tactiques utilisées par les juifs pour détruire la civilisation chrétienne et prendre secrètement le contrôle de nos vies et de nos gouvernements. Il en est résulté pour nous une « tyrannie cachée » semblable à la tyrannie exercée contre les saints par le système de la bête écarlate de l’Apocalypse, appelé « mystère de Babylone ».

« Nous sommes le peuple élu de Dieu… La plupart des Juifs n’aiment pas l’admettre, mais notre dieu est Lucifer — je ne mentais donc pas — et nous sommes son peuple élu. Lucifer est bien vivant. »

Harold Rosenthal


Lord Rothschild explique comment sa famille a créé Israël


Voir aussi, par exemple :

https://editionsethos.com/produit/la-controverse-de-sion

La controverse de Sion est le fruit de plus de trois années de recherches approfondies et intensives, menées en grande partie à la bibliothèque centrale de New York, à partir de sources difficilement accessibles. Dans ce livre, Douglas Reed associe aux données recueillies toutes ses connaissances et son expérience d’ancien correspondant pour le compte du London Times à l’étranger, ayant observé de près et analysé les événements politiques en Europe sur plusieurs années. Cet ouvrage, enrichi de citations bibliques et talmudiques ainsi que celles d’érudits anciens et modernes, se fonde sur une compréhension pleine et sincère de l’histoire du peuple juif à travers plusieurs siècles, et il explore en profondeur des questions morales centrales, en puisant dans des sources faisant autorité. Les informations contenues dans ce livre révèlent une dimension d’intérêt et d’importance supérieure, car elles sont mises en relation avec les événements historiques antérieurs à la captivité de Babylone, jusqu’à notre époque moderne.

« Après moi, viendront les historiens, qui d’après les fragments exhumés, assembleront l’histoire dans tous ses éléments. »

« J’ai senti, durant le travail de préparation de ce livre, que je côtoyais le mal. »




La mort de la liberté, de A à Z

[Source : off-guardian.org]

Par John & Nisha Whitehead

« En regardant l’Amérique aujourd’hui, je n’ai pas peur de dire que j’ai peur. »

Bertram Gross, ancien conseiller présidentiel

Le système gouvernemental américain se rapproche de plus en plus d’un autoritarisme omniprésent.

Le peuple américain, la classe inférieure permanente de l’Amérique, s’est laissé distraire et diviser au point de ne pas remarquer les éléments constitutifs de la tyrannie que les architectes de l’État profond sont en train de mettre en place sous son nez.

Ce glissement progressif vers la tyrannie, exercée par des polices locales et fédérales militarisées et des bureaucrates légalistes, a été poursuivi par tous les présidents qui se sont succédé au cours des cinquante dernières années, quelle que soit leur affiliation politique.

Biden, Trump, Obama, Bush, Clinton : ils ont tous été complices de l’exécution du programme de l’État profond.

Franchement, peu importe qui occupe la Maison-Blanche, car c’est une bureaucratie non élue et motivée par le profit (appelez-la comme vous voulez : l’État profond, les contrôleurs, les maîtres d’œuvre, le gouvernement de l’ombre, l’élite des entreprises, l’État policier, l’État de surveillance, le complexe militaro-industriel) qui mène en fait la danse.

Dans l’intérêt de la liberté et de la vérité, voici un abécédaire qui expose les sombres réalités de la vie dans l’État policier américain dont personne ne semble plus parler.

A comme AMERICAN POLICE STATE (État policier américain). Un État policier « se caractérise par la bureaucratie, le secret, les guerres perpétuelles, une nation de suspects, la militarisation, la surveillance, une présence policière généralisée et des citoyens qui ont peu de recours contre les actions de la police ».

B comme BILL OF RIGHTS (Déclaration des droits). Dans la culture policière militarisée qui est celle de l’Amérique d’aujourd’hui, où vous pouvez recevoir des coups de pied, des coups de poing, du Taser, des coups de feu, être intimidé, harcelé, dépouillé, fouillé, brutalisé, terrorisé, arrêté à tort et même tué par un policier, et où ce policier est rarement tenu pour responsable de la violation de vos droits, la Déclaration des droits ne vaut pas grand-chose.

C comme CIVIL ASSET FORFEITURE (confiscation d’actifs civils). Ce plan gouvernemental visant à priver les Américains de leurs libertés — à savoir le droit à la propriété — est mis en œuvre sous le couvert de la confiscation des biens civils, une pratique gouvernementale dans laquelle les agents du gouvernement (généralement la police et maintenant les agents de la TSA1) saisissent des biens privés qu’ils « soupçonnent » d’être liés à une activité criminelle. Ensuite, qu’il soit prouvé ou non qu’un crime a été commis, le gouvernement conserve les biens du citoyen et il est pratiquement impossible de les récupérer.

D comme DRONES. Près de 1 500 services de police aux États-Unis intègrent des drones dans leur arsenal technologique, et ce nombre ne cesse de croître. Bien que les drones puissent être utilisés à des fins bienveillantes, ils sont de plus en plus devenus des extensions de l’État de surveillance, effectuant une surveillance aérienne de masse constante et sans mandat, en violation du quatrième amendement. Les nouveaux drones de police autonomes peuvent « lire une plaque d’immatriculation à une distance de 800 pieds 2 et suivre un véhicule à une distance de 3 miles3 ».

E comme EMERGENCY STATE (État d’urgence). Du 11 septembre au COVID-19 et au-delà, nous avons été soumis à un « état d’urgence » qui justifie toutes sortes de tyrannies gouvernementales et de prises de pouvoir au soi-disant nom de la sécurité nationale. Les tentatives actuelles du gouvernement de déclarer des soi-disant urgences nationales afin de contourner le système de contrôle et d’équilibre de la Constitution constituent une nouvelle expansion du pouvoir présidentiel qui expose la nation à de nouveaux périls constitutionnels.

F comme FASCISME. Une étude menée par les universités de Princeton et de Northwestern a conclu que le gouvernement américain ne représente pas la majorité des citoyens américains. Au contraire, l’étude a montré que le gouvernement est dirigé par les riches et les puissants, ou ce que l’on appelle « l’élite économique ». En outre, les chercheurs ont conclu que les politiques adoptées par cette élite gouvernementale favorisent presque toujours des intérêts particuliers et des groupes de pression. En d’autres termes, nous sommes gouvernés par une oligarchie déguisée en démocratie, et sans doute en route vers le fascisme, une forme de gouvernement où les intérêts des entreprises privées dominent, où l’argent mène la danse et où les citoyens sont considérés comme de simples unités économiques ou des unités de données.

G comme GLOBAL POLICE (Police mondiale). Le gouvernement fédéral a distribué pour plus de 18 milliards de dollars d’armes, de véhicules et d’équipements militaires adaptés aux champs de bataille, tels que des drones, des chars et des lance-grenades, aux services de police nationaux de tout le pays. En conséquence, les forces de police de la plupart des petites villes disposent aujourd’hui d’une puissance de feu suffisante pour rendre futile toute résistance de la part des citoyens. Lorsque vous prenez ces forces de police de petites villes, que vous les entraînez à ressembler et à agir comme des militaires, et que vous les enrôlez ensuite dans le programme Strong Cities Network (Réseau des villes fortes) des Nations unies, vous avez non seulement une armée permanente qui opère hors de portée de la Constitution, mais aussi une armée qui fait partie d’une force de police mondiale.

H comme HOLLOW-POINT BULLETS (balles à pointe creuse). Les efforts du gouvernement pour militariser et armer ses agences et ses employés atteignent des proportions épiques, avec des agences fédérales aussi variées que le département de la sécurité intérieure et l’administration de la sécurité sociale qui stockent des millions de balles creuses mortelles, en violation du droit international. Ironiquement, alors que le gouvernement continue de réclamer des lois plus strictes sur les armes à feu pour le grand public, l’arsenal de l’armée américaine fait passer l’arme de poing de l’Américain moyen pour un jouet de bricoleur.

I pour l’INTERNET DES OBJETS, dans lequel des « objets » connectées à l’Internet surveillent votre maison, votre santé et vos habitudes afin de garder votre garde-manger bien garni, vos services publics régulés et votre vie sous contrôle et relativement sans souci. Le mot clé ici, cependant, est le contrôle. Cette industrie « connectée » nous rapproche d’un avenir où les agences de police appréhenderont pratiquement n’importe qui si le gouvernement « pense » qu’il peut commettre un crime, où les voitures sans conducteur peupleront les autoroutes et où les données biométriques d’une personne seront constamment scannées et utilisées pour suivre ses mouvements, la cibler pour de la publicité et la maintenir sous une surveillance perpétuelle.

J comme JAILING FOR PROFIT (emprisonnement à but lucratif). Cette forme de punition de masse axée sur le profit a donné naissance à une industrie pénitentiaire privée de 70 milliards de dollars, qui s’appuie sur la complicité des gouvernements des États pour remplir leurs prisons privées en emprisonnant un grand nombre d’Américains pour des délits mineurs.

K comme KENTUCKY V. KING (KENTUCKY contre KING). Dans un arrêt de 8 contre 1, la Cour suprême a statué que les policiers peuvent pénétrer dans les maisons, sans mandat, même s’il s’agit de la mauvaise maison, tant qu’ils pensent qu’ils peuvent avoir une raison de le faire. Bien que la police en question ait poursuivi le mauvais suspect, envahi le mauvais appartement et violé à peu près tous les principes qui séparent les citoyens d’un État policier, la Cour a sanctionné la descente sans mandat, laissant les Américains sans véritable protection face à toutes sortes d’abus de la part des forces de l’ordre.

L comme LICENSE PLATE READER (lecteur de plaques d’immatriculation), qui permet aux forces de l’ordre et aux agences privées de suivre les déplacements des véhicules et de leurs occupants dans tout le pays. Ces données collectées sur des dizaines de milliers d’innocents sont également partagées entre les services de police, ainsi qu’avec les centres de fusion 4 gouvernementaux et les entreprises privées. Big Brother se retrouve ainsi aux commandes.

M comme MAIN CORE (noyau principal5). Depuis les années 1980, le gouvernement américain a acquis et conservé, sans mandat ni décision de justice, une base de données contenant des noms et des informations sur des Américains considérés comme des menaces pour la nation. Comme le rapporte Salon, cette base de données, baptisée « Main Core », doit être utilisée par l’armée et la FEMA en cas d’urgence nationale ou de loi martiale pour localiser et rassembler les Américains considérés comme des menaces pour la sécurité nationale. La base de données « Main Core » contient au moins 8 millions d’Américains.

N comme NO-KNOCK RAIDS (descente policière sans frapper à la porte). En raison de la militarisation des forces de police du pays, les équipes SWAT sont aujourd’hui de plus en plus souvent déployées pour des affaires policières de routine. En fait, plus de 80 000 de ces descentes paramilitaires sont effectuées chaque année. Cela représente plus de 200 descentes de police par jour, au cours desquelles la police défonce des portes, endommage des biens privés, terrorise des adultes et des enfants, tue des animaux domestiques, agresse ou tire sur toute personne perçue comme menaçante, le tout à la poursuite d’une personne simplement soupçonnée d’un délit, généralement la possession d’une petite quantité de stupéfiants.

O comme OVERCRIMINALISATION and OVERREGULATION (SURCRIMINALISATION et SURRÉGULATION). Grâce à la surabondance de plus de 4 500 délits fédéraux et de plus de 400 000 règles et règlements, on estime que l’Américain moyen commet trois délits par jour sans le savoir. En conséquence de cette surpénalisation, nous constatons une augmentation du nombre d’Américains arrêtés et emprisonnés pour des « infractions » aussi absurdes que le fait de laisser leurs enfants jouer dans un parc sans surveillance, de recueillir l’eau de pluie et le ruissellement de la neige sur leur propre propriété, de cultiver des légumes dans leur jardin et d’organiser des études bibliques dans leur salon.

P comme PATHOCRACIE et PRÉCRIME. Lorsque notre propre gouvernement nous traite comme des objets que l’on manipule, que l’on exploite pour obtenir des données, que la police et d’autres agents du gouvernement malmènent, que l’on maltraite et que l’on emprisonne dans des prisons privées à but lucratif si l’on ose sortir du rang, nous ne sommes plus dans le cadre d’une république constitutionnelle. Au lieu de cela, nous vivons une pathocratie : la tyrannie aux mains d’un gouvernement psychopathe, qui « agit contre les intérêts de son propre peuple, sauf pour favoriser certains groupes ». Ajoutez à cela les programmes de prévention de la criminalité en plein essor du gouvernement, qui utiliseront des centres de fusion, des agences de collecte de données, des spécialistes du comportement, des entreprises, des médias sociaux et des organisateurs communautaires, et qui s’appuieront sur des technologies de pointe pour la surveillance, la reconnaissance faciale, la police prédictive, la biométrie et l’épigénétique comportementale afin d’identifier et de dissuader les soi-disant « extrémistes » potentiels, les dissidents ou les agitateurs. N’oubliez pas que toute personne s’opposant au gouvernement — qu’elle soit de gauche, de droite ou entre les deux — est désormais considérée comme un extrémiste.

Q comme QUALIFIED IMMUNITY (immunité qualifiée). L’immunité qualifiée permet aux policiers de s’en tirer sans avoir à payer le moindre centime pour leurs actes répréhensibles. Comme par hasard, les personnes qui décident si un policier doit bénéficier de l’immunité pour ne pas avoir à payer personnellement pour un mauvais comportement au travail appartiennent toutes au même système, tous les copains ayant un intérêt direct à protéger la police et son infâme code du silence : les procureurs de la ville et du comté, les commissaires de police, les conseils de la ville et les juges.

R comme Recherches d’identité sur la route et prises de sang. Les tribunaux se sont de plus en plus trompés en accordant aux fonctionnaires de l’État — en particulier à la police — un large pouvoir discrétionnaire pour effectuer des fouilles à nu, des prises de sang et même des sondages anaux et vaginaux pour un large éventail d’infractions, aussi mineures soient-elles. Dans le passé, on ne recourait à la fouille à nu que dans des circonstances exceptionnelles, lorsque la police était convaincue qu’un crime grave était en cours. Ces dernières années, cependant, les fouilles à nu sont devenues des procédures opérationnelles de routine au cours desquelles tout le monde est considéré comme suspect et, en tant que tel, est soumis à un traitement autrefois réservé aux criminels les plus graves.

S comme SURVEILLANCE STATE (état de surveillance). Chaque jour, l’Américain moyen qui vaque à ses occupations quotidiennes est surveillé, espionné et suivi de plus de 20 manières différentes par les yeux et les oreilles du gouvernement et des entreprises. Sous-produit du camp de concentration électronique dans lequel nous vivons, que vous marchiez dans un magasin, conduisiez votre voiture, consultiez votre courrier électronique ou parliez au téléphone avec vos amis et votre famille, vous pouvez être sûr qu’une agence gouvernementale, qu’il s’agisse de la NSA ou d’une autre entité, est en train d’écouter et de suivre votre comportement. Et c’est sans compter les traqueurs des entreprises qui surveillent vos achats, votre navigation sur le web, vos posts sur Facebook et d’autres activités dans la cybersphère.

T comme TASERS. Les armes non létales telles que les tasers, les pistolets paralysants, les balles en caoutchouc et autres ont été utilisées par la police comme armes de contrainte plus souvent et avec moins de retenue — même contre des femmes et des enfants — et dans certains cas, elles ont même causé la mort. Ces armes « non létales » permettent également à la police d’agresser en appuyant sur un bouton, ce qui rend d’autant plus probable le risque d’affrontements excessifs pour des incidents mineurs. Un Taser Shockwave, par exemple, peut électrocuter une foule de personnes sur simple pression d’un bouton.

U comme UNARMED CITIZENS SHOT BY POLICE (citoyens non armés abattus par la police). Il n’est plus rare d’entendre parler d’incidents au cours desquels la police tire d’abord sur des personnes non armées et pose des questions ensuite, souvent parce qu’elle craint pour sa sécurité. Pourtant, le taux de mortalité des patrouilleurs en service serait bien inférieur à celui de nombreuses autres professions, notamment le bâtiment, l’exploitation forestière, la pêche, la conduite de camions et même le ramassage des ordures.

V comme OPÉRATION VIGILANT EAGLE (Aigle Vigilant). Ce programme particulier prévoit la surveillance des vétérans de l’armée, les qualifiant d’extrémistes et de menaces potentielles de terrorisme national parce qu’ils peuvent être « mécontents, désillusionnés ou souffrir des effets psychologiques de la guerre ». Associées à un rapport qui définit les extrémistes comme des individus et des groupes « principalement antigouvernementaux, rejetant l’autorité fédérale en faveur de l’autorité locale ou étatique, ou rejetant entièrement l’autorité gouvernementale », ces tactiques sont de mauvais augure pour toute personne considérée comme s’opposant au gouvernement.

W comme WHOLE-BODY SCANNERS (scanners corporels). Utilisant des rayons X ou des ondes radio, les scanners et les unités mobiles du gouvernement sont utilisés non seulement pour « voir » à travers vos vêtements, mais aussi pour vous espionner dans l’intimité de votre domicile. Alors que ces scanners mobiles sont présentés au public américain comme des mesures de sécurité nécessaires, nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier que ces systèmes sont susceptibles de donner lieu à des abus, non seulement de la part des bureaucrates du gouvernement, mais aussi de la part des techniciens employés pour les faire fonctionner.

X comme X-KEYSCORE, l’un des nombreux programmes d’espionnage mis en œuvre par la National Security Agency (NSA), qui vise chaque personne aux États-Unis utilisant un ordinateur ou un téléphone. Ce programme top secret « permet aux analystes d’effectuer des recherches sans autorisation préalable dans de vastes bases de données contenant des courriels, des conversations en ligne et l’historique de navigation de millions d’individus ».

Y comme YOU-NESS (ce que vous êtes). En utilisant votre visage, vos manières, les médias sociaux et votre « personnalité » contre vous, vous êtes désormais suivi en fonction de ce que vous achetez, des endroits où vous allez, de ce que vous faites en public et de la manière dont vous faites ce que vous faites. Les logiciels de reconnaissance faciale promettent de créer une société dans laquelle chaque individu qui sort en public est suivi et enregistré dans ses activités quotidiennes. L’objectif est de permettre aux agents de l’État de scanner une foule et d’identifier instantanément tous les individus présents. Les programmes de reconnaissance faciale sont mis en œuvre dans tous les États du pays.

Z comme TOLÉRANCE ZÉRO. Nous sommes entrés dans un nouveau paradigme dans lequel les jeunes sont de plus en plus considérés comme des suspects et traités comme des criminels par les autorités scolaires et les forces de l’ordre, souvent pour avoir eu un comportement un peu plus enfantin ou pour avoir dit le « mauvais » mot. Dans certaines juridictions, des élèves ont également été pénalisés dans le cadre de politiques de tolérance zéro pour des « crimes » aussi ineptes que le port de pastilles contre la toux, de rouge à lèvres noir, de coupe-ongles à l’école, de Listerine ou de Scope, ou de peignes pliants ressemblant à des couteaux à cran d’arrêt. La leçon que l’on enseigne à nos citoyens les plus jeunes et les plus impressionnables est la suivante : dans l’État policier américain, vous êtes soit un prisonnier (enchaîné, contrôlé, surveillé, commandé, limité dans ce que vous pouvez faire et dire, votre vie ne vous appartient pas), soit un bureaucrate de la prison (politicien, officier de police, juge, geôlier, espion, profiteur, etc.).

Aucun de ces dangers ne s’est dissipé, et pourtant, soudainement, personne ne semble parler des abus gouvernementaux flagrants qui continuent à faire des ravages dans nos libertés : les fusillades policières sur des personnes non armées, la surveillance invasive, les prises de sang sur la route, les fouilles à nu sur la route, les descentes des équipes SWAT qui tournent mal, les guerres coûteuses du complexe militaro-industriel, les dépenses de l’État, les lois précriminelles, la confiscation des biens civils, les centres de fusion, la militarisation, les drones armés, la police intelligente menée par des robots IA, les tribunaux qui marchent au pas avec l’État policier, les écoles qui fonctionnent comme des centres d’endoctrinement, les bureaucrates qui maintiennent l’État profond au pouvoir.

Comme je l’explique clairement dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries, c’est ainsi que meurt la liberté.

S’il nous reste un moyen de contrecarrer le gouvernement dans sa marche inexorable vers la dictature pure et simple, c’est peut-être le dixième amendement, qui affirme que « nous, le peuple » (sous la forme de jurys et de gouvernements locaux) avons le pouvoir d’invalider les lois, les tactiques et les politiques gouvernementales qui sont illégitimes, flagrantes ou manifestement inconstitutionnelles.

Annulez tout.

Annulez les affaires judiciaires. Annuler les lois. Annulez tout ce que le gouvernement fait qui va à l’encontre de la Constitution.

Il est temps de mettre au pas notre gouvernement incontrôlé, de récupérer nos libertés et de rétablir la justice en Amérique.





Bienvenue dans la société où tout est déterminé par votre téléphone portable

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

En Chine, cela fait depuis qu’une méga-application, nommée en anglais Wechat, contrôle tous les éléments dans la vie de centaines de millions de Chinois. Ils ont besoin de Wechat pour payer les comptes, réserver des taxis, des billets de train, mais aussi pour payer leurs dépenses au quotidien. C’est aussi une pièce d’identité numérique. Si le Québec et le Canada n’en sont pas encore là, ni le reste du monde, nous assistons néanmoins à un virage autoritaire par le biais des applications et autres codes QR. Petit tour d’horizon sur une société numérisée où vous devez posséder un téléphone portable pour exister.

La taxe imposée aux visiteurs par les Îles-de-la-Madeleine est désormais en vigueur. Pour avoir l’autorisation de circuler sur l’île sans être résident, il faut payer 30 $ par un portail en ligne, pour se voir ensuite générer un code QR qui devra être présenté sur demande aux autorités locales. Sous peine de se voir infliger une amende de 1000 $. Disons que comme accueil, on a déjà vu mieux.

[Voir : Une municipalité québécoise veut faire concurrence à la Chine communiste…]

Ce n’est pas tant l’idée du 30 $ le problème, mais c’est que l’on impose aux visiteurs et aux habitants de présenter soit un code QR valide ou une pièce d’identité pour circuler dans l’archipel ou y revenir. Si l’on avait voulu réellement taxer les visiteurs sans introduire cette technologie intrusive, on aurait pu simplement mettre des caméras qui prennent les plaques d’immatriculation. Un peu comme celles d’un péage routier. Et envoyer une facture de 30 $ aux plaques non immatriculées aux îles. Ou pour ceux qui y vont en avion, mettre une charge de 30 $ aux frais lors de l’achat du billet.

Les îles ne sont pas le seul endroit à désormais imposer une taxe d’entrée aux visiteurs. Venise impose également une taxe de 5 euros. L’idée peut sembler saugrenue de charger à des gens un tarif pour visiter une ville, un peu comme s’il s’agissait que d’un simple musée. Il faudra montrer aux autorités que l’on a bien payé.

L’idée d’imposer un code QR pour circuler est née avec la pandémie. Plusieurs en gardent un très mauvais souvenir. L’idée de devoir présenter un code sur un téléphone afin de pouvoir fréquenter les restaurants et les grandes surfaces aurait dû être jetée dans les poubelles de l’Histoire. Pourtant, c’est devenu un outil de plus en plus fréquent pour le contrôle de foules.

D’autres technologies que le code QR ont envahi notre quotidien. Pensez à toutes ces cartes de points que l’on vous demande à l’épicerie, à la station-service, au magasin ou même à la SAQ1. Ces points sont une bien maigre récompense pour les informations qu’ils accumulent sur vous. La quantité de données recueillies valent bien plus que le rabais de 10 $ que vous obtiendrez à l’épicerie d’ici 3 mois.

De plus, il est désormais obligatoire d’être membre du programme afin de bénéficier de rabais supplémentaires, ce qui est une entrave à la liberté de choix des gens, ainsi qu’aux personnes peu habiles avec la technologie. On impose de plus en plus d’obligations à des gens souvent âgés, qui se voient lentement disparaître de l’espace public à mesure que tout se numérise.

La technologie est censée libérer le potentiel des individus et leur faciliter la vie. Mais ce que l’on constate désormais, c’est qu’elle devient un outil de contrôle et de perception de diverses taxes. Si on ne vous vole pas carrément vos données. En Chine, « disparaître » de Wechat suite aux répressions gouvernementales signifie littéralement votre mort sociale. Vous ne disparaîtrez pas dans un camp comme à l’époque maoïste, mais vous serez incapable de payer vos factures, d’acheter des billets de train ou de simplement circuler d’une ville à l’autre.

Il est peu probable que le Canada aille aussi loin dans la répression numérique, mais il faut demeurer vigilant pour éviter que des cas comme celui de l’entrée aux îles ne deviennent de plus en plus communs. Trudeau a déjà voté des lois pour contrôler davantage Internet, et il est plus difficile de s’informer suite aux boycottages de Meta contre les médias canadiens. Nous ne souhaitons pas que ces horribles mesures locales deviennent la norme. Pendant qu’il en est encore temps.





Les activismes pro transgenres réclament des « moyens massifs » pour leur communauté

Par Dr Gérard Delépine

L’agence France Presse diffuse dans tous les médias un appel des extrémistes transsexuels à manifester pour réclamer des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception », « l’accès à la PMA pour toutes les personnes trans », et pour protester contre un rapport du sénat1 et la parution du livre Transmania qu’ils qualifient de haineux.

Pourquoi les trans appellent-ils à manifester pour « l’accès réel » à la contraception en France ?

En France, la contraception est autorisée depuis 1967 et est depuis largement pratiquée. 68 % des femmes entre 25 et 34 ans utilisent un des nombreux moyens de contraception2 : pilule contraceptive, préservatif, stérilet, anneau vaginal ou spermicides qui sont totalement pris en charge par l’Assurance Maladie chez les moins de 26 ans et à 65 % après 26 ans.

Celle des mineures de plus de 15 ans est facilitée par l’accès gratuit à certains examens médicaux préalables à la prescription d’une contraception, par la prise en charge totale de la plupart de moyens de contraception et qu’elles peuvent bénéficier, si elles le souhaitent, de l’anonymat (leurs consultations et obtention de contraceptifs n’étant pas mentionnées sur les relevés de remboursement de leurs parents).

Alors que pourraient demander des militants trans pour éviter des grossesses impossibles pour eux ?

Il est stupéfiant que les trans appellent à manifester pour l’accès à l’IVG

La France est le seul pays du monde à avoir inscrit le doit à l’IVG dans sa constitution. En France, l’IVG autorisée jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée est très largement pratiquée. En 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées, atteignant le niveau le plus élevé enregistré depuis 19903, tandis que le nombre de naissances chutait. Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse atteint actuellement le tiers des naissances menées à terme4.

La France est d’ailleurs l’un des champions européens de l’IVG avec une incidence de 15/mille femmes, soit environ trois fois plus qu’en Allemagne (4,4/1000), Suisse (4,1/1000) ou Italie (5/1000) d’après l’institut européen de bioéthique5. Ce taux de recours à l’IVG atteint même plus de 25 IVG pour 1000 femmes âgées de 20 à 29 ans.

L’IVG représente un traumatisme psychologique et un risque de complications médicales comme le rappelait Simone Veil, ministre de la Santé, à l’Assemblée nationale le 26 novembre 1974 lorsqu’elle a défendu la loi qui porte son nom :

« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour le contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

L’espoir de Simone Veil, que sa loi puisse dissuader la femme de l’IVG, a donc été cruellement déçu.

Cette augmentation importante des IVG en France alors que les pays voisins parviennent à en dissuader les femmes démontre l’inefficacité totale du planning familial à promouvoir la contraception malgré les millions d’euros6 de nos impôts qui lui sont attribués chaque année. Mais cela est peut-être la conséquence de la politique du planning familial qui néglige depuis quelques années sa mission originelle pour se consacrer prioritairement à la promotion des minorités sexuelles, de l’idéologie du genre et des transsexuels et dissipe une partie de ses ressources dans des publicités stupidement mensongères comme celle qui suit :

Cette publicité trompeuse ment par omission en ne précisant pas qu’il s’agit de femmes de naissance, qui n’ont d’homme que leur ressenti et leur affirmation. Ils se sont déclarés hommes transgenres lors d’une transition purement sociale, en conservant leurs organes sexuels internes et externes féminins. Ils pourraient se décrire ainsi :

« Je suis né femme et j’ai conservé mon vagin, mon utérus, mes trompes, et mes ovaires qui me permettent d’être enceint, mais j’affirme que je suis un homme et vous devez me croire sinon je vous accuse de transphobie ».

J.Dray, fondateur de SOS Racisme l’a ainsi commenté :

« Que des personnes se sentent différentes et veuillent aller jusqu’au bout de ce ressenti, je le respecte et peux le comprendre et le défendre. Que l’on veuille forcer une société à accepter cela comme un aboutissement naturel devient aussi une forme d’intolérance ».

Opinion qui rejoint celle du député LERM François Jolivet sur l’évolution du planning familial.

« La méthode est assez indigne… C’est de l’idéologie à 100 %… je regrette que le planning familial s’éloigne de sa mission, qui est utile. Il semble inféodé lui aussi à l’esprit de déconstruction à la mode. »

Il est d’ailleurs révélateur et paradoxal que les extrémistes trans qui prétendent que les hommes trans peuvent être enceints réclament aussi la procréation médicalement assistée pour toutes les personnes trans.

Mais que viennent faire les trans dans cette galère IVG ? Le besoin d’IVG ne peut en aucun cas se poser pour les vrais trans qui sont infertiles. Que peuvent donc espérer les extrémistes trans en réclamant des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG » ? Peut-être des millions d’euros supplémentaires au planning familial qui leur assure une visibilité sans commune mesure avec leur réelle incidence dans la société (3000 nouveaux trans et moins de 500 demandes de chirurgie trans sexuelle chaque année pour 67 millions d’habitants) ? Il n’y a pas d’explosion du transgenrisme, seulement une meilleure visibilité et une augmentation qui reste modérée.

Il est scandaleux de demander des « moyens massifs pour l’accès aux transitions »

Les activistes trans se sont battus pour affirmer que la dystrophie de genre n’est pas une maladie et se félicitent qu’elle ait été rayée de l’inventaire des troubles psychiques. En se victimisant, ils ont obtenu des lois qui confèrent aux trans des droits dérogatoires dont celui d’être reconnu transgenre sur simple déclaration ; ce « trans affirmatif » permet aux hommes de naissance par la simple déclaration « je suis une femme » de pénétrer dans les espaces qui étaient auparavant réservés aux femmes de naissance (prison, toilettes, vestiaires, douches…) mettant possiblement ces dernières en danger.

Or, à ce jour aucune étude scientifique n’a démontré un quelconque bénéfice objectif de ces transgressions au droit commun.

En 2009 Roseline Bachelot a décidé la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de cette non-maladie pour les consultations et traitements (bloqueurs de puberté, traitements hormonaux croisés, et interventions de chirurgie trans sexuelle et, pour les femmes trans, les séances d’épilation au laser) alors que les finances de l’Assurance Maladie sont déficitaires et qu’elle assure très mal la prise en charge des soins de maladies invalidantes comme les troubles de la vision, l’édentation ou la surdité.

L’appartenance à la communauté trans expose à un risque de suicide de 40 % et, contrairement à ce que prétendent leurs avocats, les traitements hormonaux n’ont toujours pas démontré qu’ils pouvaient diminuer ce risque7 8. De plus, ils n’ont jamais été l’objet d’études randomisées dans cette indication particulière par sa très longue durée (à vie) alors que pour des plus courtes durées d’administration ils exposent à des risques certains de complications (ostéoporose, cancers, complications cardiovasculaires et cérébrales…).

Il est scandaleux de demander des moyens massifs pour faciliter l’entrée dans une communauté dont les risques de suicide9 10 11, d’abus d’alcool et de drogues12 sont considérablement plus élevés et la mortalité double de celle des hétérosexuels et qui promeut des traitements dangereux à vie pour des non-malades.

Ils veulent censurer le livre Transmania et lui font ainsi une publicité efficace

Le livre de Dora Moutot et Marguerite Stern dénonce la propagande exacerbée pour l’idéologie de genre et montre les incongruités de cette démarche, mais n’encourage jamais la haine envers les personnes trans qu’elles considèrent, comme nous, comme de malheureuses victimes d’une idéologie mortifère.

Mais Emmanuel Grégoire, adjoint vert à la mairie de Paris, qualifie leur livre de « transphobe et complotiste » sans citer un seul passage du texte à l’appui de ses accusations suscitant comme réponse du service de presse des Éditions Magnus « M. Grégoire ferait bien de lire le livre avant d’annoncer vouloir le censurer ».

Le sénateur PCF de Paris Ian Brossat a demandé au préfet l’interdiction d’une conférence à Assas sur ce sujet, « Nous espérons que l’université Assas ne cédera pas à la wokestapo », a commenté Marguerite Stern sur X.

Marie Cau, maire transgenre de Tilloy-lez-Marchiennes dans le Nord, n’a pas hésité à dresser sur X, un parallèle entre les méthodes nazies et le livre de Moutot en déclarant :

« Le nazisme parlait du lobby juif comme vous parlez du lobby trans. » comme si Transmania présentait les trans comme d’une race inférieure à éliminer ! Parfait exemple de sophisme par assimilation qu’utilisent ceux qui, ne pouvant argumenter sur les faits, s’efforcent de disqualifier la réputation de leur adversaire en les assimilant au mal absolu sans apporter pour cela aucun élément objectif. »

SOS Homophobie, qui reçoit chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros de la ville de Paris13, a annoncé sur son compte X qu’elle allait porter plainte pour les propos « transphobes » sans toutefois préciser de quels propos il s’agit. On attend donc avec intérêt ce dépôt de plainte et ce que la justice en conclura.

Tous ces extrémistes trans témoignent ainsi de leur mépris pour le droit d’expression pourtant affirmé par la révolution de 1789, reconnu comme « droits fondamentaux » dans la Déclaration des droits de l’Homme de l’ONU et inclus dans notre constitution comme dans celle de l’Union Européenne. Ont-ils oublié que le droit d’expression et de débattre constitue la base de toute société démocratique ou militent-ils pour le totalitarisme des minorités ?

Les extrémistes transgenres multiplient les critiques violentes sur les réseaux et menacent de mort les 2 auteurs, comme le rappellent Dora Moutot et Marguerite Stern sur leur réseau Twitter.

« L’association @actupparistente de susciter la haine et de nous mettre en danger en diffusant de fausses accusations selon lesquelles nous serions responsables de la mort de personnes trans. C’est faux. Cette asso va même jusqu’à juxtaposer nos visages… lorsqu’elle n’est pas sans connaître les menaces de mort que nous recevons continuellement…

Ce qui est réellement dangereux, c’est de continuer à ignorer les conséquences graves des traitements de “transition” sur les enfants. Ce qui tue des carrières de femmes, c’est de permettre à des hommes transféminins de participer à des compétitions sportives. Ce qui tue la France à petit feu, c’est de continuer à subventionner des associations qui se comportent comme ça. Dire tout cela n’est pas “transphobe”, et ça ne tue personne. Par contre, ce qu’on peut dire assurément, c’est que Act up cherche à TUER la liberté d’expression et l’esprit critique, et met en danger réel volontairement des femmes en insinuant qu’elles tueraient des gens. »

Ces pratiques d’intimidation et de censure totalitaires sont inefficaces et constituent peut-être même une publicité efficace : le livre détient le record des ventes sur Amazon et l’éditeur en réimprime en urgence pour reconstituer les stocks épuisés.

Les extrémistes trans veulent aussi censurer le Sénat

Inquiet de l’augmentation du nombre de mineurs quiconsultent pour dystrophie de genre, un groupe de sénateurs a conduit une étude approfondie sur le sujet. Ils ont auditionné 67 experts français et internationaux concernés par cette thématique, et rendu compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions.14

Ils ont constaté que « sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités , certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale et de preuves scientifiques de qualité sous prétexte que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Dans cinq pays européens pionniers des transitions de genre, la Finlande, la Suède, la Norvège, le Danemark et le Royaume-Uni, les médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques décevants des traitements prodigués et ont décidé de ne plus les prescrire chez les mineurs.

À l’automne 2023, trois pays voisins, l’Allemagne, la Suisse et l’Espagne se sont également mobilisés : l’Allemagne en produisant un rapport (Bundestag), la Suisse en votant une motion (Canton de Berne), et l’Espagne en adoptant une loi (Assemblée régionale de Madrid), tous destinés à réguler les pratiques de soins. »

« En France, les 18 équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre agissent en “Trans affirmatives”, et poussent les jeunes vers la transition médicale dès la puberté en suivant les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres) association résolument militante de l’idéologie transgenre.

Les professionnels de santé français qui s’opposent à un accompagnement de type “transaffirmatif” prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent. Certains d’entre eux estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, de soins appropriés. »

Ce rapport basé essentiellement sur des faits avérés conclut par des recommandations de bon sens dans les domaines scientifique, médical, scolaire et administratif.

Préconisations du Sénat dans les domaines scientifique et médical

  1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité
  2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.
  3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.
  4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu. Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)
  5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.
  6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.
  7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.
  8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données fondées sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

  1. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.
  2. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.
  3. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.
  4. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.
  5. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.
  6. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.
  7. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

Eustache-Briniot, sénatrice depuis 2017, a déposé une proposition de loi qui doit être discutée le 28 mai à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre ces préconisations en instaurant15 l’interdiction de tout traitement médical et de toute chirurgie avant 18 ans16 sous peine17 de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Elle prévoit aussi de mettre en œuvre une stratégie nationale pour la pédopsychiatrie dans un délai de six mois ayant comme objectif que tout enfant ou adolescent bénéficie, dans les meilleurs délais, des moyens lui permettant de retrouver un état de bien-être psychique contribuant à l’épanouissement de son développement, et des soins psychiques nécessaires.

Il est ahurissant d’entendre Maryse Rizza, présidente de l’association Grandir trans mentir en affirmant « interdire les bloqueurs de puberté, alors que certains enfants expriment une transidentité dès l’âge de 3 ans, c’est condamner à mort des adolescents ». L’enfant de 3 ans ne se préoccupe pas de ce problème et de toute façon, n’a pas la maturité nécessaire pour un choix éclairé ; dans le monde réel, les bloqueurs de puberté n’ont sauvé aucune vie et devenir trans aboutit à une tentative de suicide dans 40 % des cas. C’est devenir transgenre qui condamne à mort des adolescents !

Ce projet de loi n’est pas transphobe, mais vise seulement à protéger les mineurs, les adultes restant libres de choisir les traitements qu’ils estiment nécessaires.

La France suivrait ainsi l’évolution des pays européens (Royaume-Uni et pays scandinaves) qui ont été les premiers à utiliser ces traitements expérimentaux et qui, devant leurs résultats insatisfaisants, ont décidé de les interdire aux mineurs et de fermer les services pédiatriques qui les prescrivaient. Aux USA, plus de 15 états ont également interdit l’usage de ces traitements chez les mineurs et même, pour certains, chez les adultes.

Pour comprendre les raisons d’une telle propagande trans genre : cherchez l’argent

Maintenant que les dangers de l’attitude trans affirmative et des traitements proposés aux mineurs sont reconnus dans la plupart des pays qui les ont expérimentés, on doit se demander pourquoi de puissants lobbys continuent de les soutenir.

Par intérêt !

Les traitements médicaux assurent une rente pour les laboratoires pharmaceutiques puisqu’ils sont prescrits à vie. Les bloqueurs de la puberté reviennent en France à environ 100 euros le mois. Aux USA, les traitements hormonaux croisés peuvent coûter entre 40 et 500 dollars par mois pour les hommes transgenres et au minimum 1 500 dollars par an pour les femmes transgenres…

Les traitements chirurgicaux représentent une valorisation professionnelle et une manne financièrepour les chirurgiens et leurs établissements, ce qui explique de nombreuses propositions publicitaires sur internet18 19 20 et les « séances d’informations » qu’ils organisent comme celle qui suit proposée par le groupe Ramsay Santé

Aux USA une augmentation mammaire peut coûter entre 3 000 et jusqu’à plus de 9 000 dollars. Une vaginoplastie de féminisation 10 000 $ à 30 000 $. Chirurgie d’élargissement de la hanche : 8000 $ à 11 000 $. Une génitoplastie typique coûte à elle seule environ 1000 dollars21. La rhinoplastie s’élève en moyenne à 5 409 dollars, et une chirurgie de féminisation faciale complète peut coûter de 8500 à 49 500 dollars.

En France, il est actuellement extrêmement difficile de connaître les tarifs remboursés par l’Assurance Maladie, car elle ne les publie pas contrairement aux autres interventions comme la pose d’une prothèse de hanche (489 € à 732 €), de genou (463 € à 641 €), d’épaule (292 € à 556 €). Ces tarifs conventionnels d’interventions lourdes permettraient d’évaluer par comparaison le niveau probablement élevé des prix de la chirurgie trans sexuelle s’ils étaient transparents.

Féminisation faciale

En Europe les tarifs de la féminisation faciale sont très élevés et diffèrent d’une personne à l’autre en fonction des demandes. Elles peuvent inclure une génioplastie (correction du menton par ostéotomie de la mâchoire inférieure (6 700 €) et liposuccion sous le menton si nécessaire ( 4 500 €), un Implant de menton PEEK + réduction latérale de la mâchoire (rasage) ; une rhinoplastie (correction du nez 7 300 €), une chirurgie de la mâchoire supérieure (Lefort I : 7 200 €), un élargissement de la mâchoire supérieure (distracteur de sourire : 6 200 €) ; un lifting des sourcils (4 900 €) et/ou du front et/ou des lèvres, une correction de l’oreille (4 000 €), un lifting (7 600 €), avec remodelage de la racine des cheveux et lifting des sourcils (rasage de la jante orbitale inclus : 5 800 €), un recontournage des cheveux ( 5 500 €), une correction des paupières de la paupière inférieure et lipofilling des plis nasogéniens (6 100 €) : 7 250 €, une platysmaplastie (resserrement des muscles du cou : 2 850 €), une réduction trachéale (rasage) : 3 650 €, une correction des paupières (Paupières supérieures : 1 800 € 2 400 € : 3 000 € – 3 700 €)…)

Globalement, pour une chirurgie de féminisation faciale, le prix moyen en Belgique est de 23 500 euros et environ 48 000 euros en Espagne. Aussi beaucoup de transsexuels vivant dans des pays qui ne prennent pas en charge ces soins et désireux se faire opérer le font dans des pays moins coûteux tels que la Turquie ou l’Inde22 malgré des risques accrus

Les féminisations des femmes trans nécessitent de plus des prothèses capillaires, des séances répétées d’orthophonie et d’épilation prises en charge par l’Assurance Maladie qui font maintenant vivre de nombreux centres de dermatologie qui recourent à la publicité ciblée comme le montrent quelques copies d’écran qui suivent :

Au total les traitements médicaux, chirurgicaux et esthétiques des transitions sexuelles sont très coûteux. L’Assurance Maladie rembourserait environ 115 000 euros pour la transformation à vie d’un homme en femme trans et un peu moins de 50 000 euros pour la transformation d’une femme en homme trans.

Pour la chirurgie de suppression mammaire, les prix, plus modérés, varieraient entre 600 et 1000 €. Certaines cliniques françaises affichent les suppléments du chirurgien (Entre 2000 € et 4500 €) et de l’anesthésiste (600 à 1000 €).

Au niveau mondial la chirurgie dite de réassignation de genre représentait un marché de 3 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 6 milliards en 203023 expliquant le financement des associations prônant le transsexualisme par des laboratoires pharmaceutiques, des groupes d’hôpitaux privés et certains milliardaires.

Protégeons les enfants !

Félicitons mesdames Dora Moutot, Marguerite Stern et Eustache-Briniot pour leur courage.

Espérons pour l’avenir de nos enfants que la loi que cette dernière propose sera rapidement adoptée.

Elle nous permettra de suivre l’exemple des pays (Grande-Bretagne, Suède, Finlande, Norvège, Russie, 15 états américains…) qui ont, avant nous, constaté les dangers des dérives transgenres et y ont mis fin.

Contactez vos députés pour qu’ils consultent le rapport du Sénat, pour qu’ils ne se laissent pas tromper par l’idéologie et la propagande trans, mais qu’ils basent leur vote sur les éléments factuels qu’exposent le rapport d’Hilay Cass24 25, celui du Sénat, transmania et notre livre :

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Marion Le Pen : « Je prône un traditionalisme intelligent contre des élites hostiles. »

Interview de Marion Le Pen par Tatiana Popova — 23 juillet 2013

[NDLR À comparer peut-être avec de nos jours, où Marion a retiré « Le Pen » de son nom pour intégrer un parti qui ne promeut pas le Frexit.]

[Source : english.pravda.ru]

Marion Maréchal Le Pen est la petite-fille du leader nationaliste français Jean-Marie Le Pen. Élue l’an dernier — à 22 ans — à la chambre des députés, elle a fermement défendu ses convictions et ses valeurs familiales traditionnelles au cours de la longue lutte qui a opposé le gouvernement socialiste français en difficulté au mouvement chrétien et conservateur motivé. Illustrant sa dynastie démocratique et paradoxale, elle a répondu aux questions de Tatiana Popova et de Pravda.ru.

« Mlle Le Pen, vous êtes la plus jeune députée du Parlement français. Vous avez également manifesté une forte réticence à l’égard du prétendu mariage pour tous. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs les détails de votre position ? Et comment expliquez-vous la réaction excessive du gouvernement français ? »

« En fait, ce combat me tient à cœur et je suis d’accord avec la jeunesse de France qui s’est levée ces derniers mois pour défendre le cadre indépassable de nos valeurs et le respect des lois naturelles. Nous avons assisté à la toute-puissance d’un “nano-lobby” qui, à lui seul, avec ses quelques centaines de membres, a pu détruire l’institution du mariage comme élément de la filiation et consacrer le désir égoïste et individuel au-dessus de toute autre considération comme le bien-être de l’enfant adopté, et ce contre l’avis de nombreux psychiatres français reconnus. Je voulais aussi dénoncer les nombreuses atteintes portées par la gauche libertaire à nos libertés individuelles ; le gouvernement socialiste a sous-estimé le nombre de manifestants, et nous avons assisté à des provocations, à un usage excessif de la violence policière, et à des emprisonnements pour délit d’opinion… La démocratie française se meurt sous nos yeux par la volonté d’une élite idéologue qui oblige les Français à abandonner tout attachement à la famille ou à la nation pour mieux imposer l’utopie mondiale. Heureusement, la vigueur de ces derniers mois a montré que la conscience française n’était pas morte ! »

« La science et l’agenda transhumain continuent de défier et de rebuter toute éthique ; vous avez entendu parler des bébés Google, achetés sur Internet, conçus en Amérique, et dont les “mères” délocalisées gisent quelque part en Inde, où les produits humains peuvent être achetés et livrés. Pensez-vous qu’une conscience chrétienne ou humaniste puisse encore intervenir dans ces circonstances ? »

« La réalité est qu’aujourd’hui nous arrivons à l’apogée du nihilisme moderne dans lequel l’homme est en fin de compte une marchandise de plus. Dans ce règne du libre-échange, la conception du “progrès” est calquée sur le développement social du progrès technique. L’étrange raisonnement par analogie nous amène à considérer que les sociétés humaines, à l’instar des progrès technologiques, ne peuvent évoluer que vers plus de progrès social et donc vers toujours plus de bien. Le véritable danger de cette loi réside dans les dérives qui conduiront à l’arrivée de l’Assistance Médicale à la Procréation pour les couples lesbiens et de la Gestation pour autrui pour les hommes au nom de “l’égalité”. Le corps humain et la personnalité deviennent ainsi un produit consommable au nom du progrès et de l’égalité. Les vraies féministes devraient se rebeller contre un tel mépris des femmes ».

« Toujours pour nos lecteurs, pouvez-vous nous donner une idée de votre parcours intellectuel et même familial (votre relation avec votre grand-père, par exemple) ? Quel est votre modèle du passé, s’il y en a un ? Votre grande figure historique ? »

« Je suis issu d’une célèbre famille politique française dont la figure historique Jean-Marie Le Pen a, pendant de nombreuses années, déchaîné les passions pour défendre seul le courant national, méprisé et rejeté par nos élites au nom de la lutte contre la “haine nationaliste” et “l’extrémisme.” Ma vie personnelle m’a depuis appris l’adversité et c’est pourquoi, aujourd’hui, l’arène politique ne me fait pas peur. J’ai grandi dans l’amour de mon pays et j’assume chaque erreur et chaque réussite. Napoléon disait que de Jeanne d’Arc à Robespierre, il prenait tout le monde ! Je ne prône pas un conservatisme arrogant, mais un traditionalisme intelligent, car une nation qui oublie son passé oublie aussi ses erreurs et peut les reproduire. Ma nation a plus de 1000 ans et il serait bien de commencer à ne pas réduire son histoire à la Révolution de 1789. Il y a beaucoup de personnages historiques que je vénère, et Jeanne d’Arc est certainement l’une de mes préférées : pensez à cette guerre menée par une bergère habitée par la Providence pour sauver le pays de l’occupant anglo-saxon… »

« Il est de coutume de se plaindre de la jeune génération depuis au moins cinquante ou soixante ans. Comment voyez-vous votre génération, maintenant que le FN est à 26 % en France ? Le jeune commun est-il inculte, aliéné par la technologie, les téléphones intelligents et mentalement intoxiqué par les médias ? Ou est-il plutôt rebelle et prêt à soutenir votre mouvement vers le pouvoir en France ? »

« Les faits sont têtus. Malgré le matraquage idéologique opéré par les grands médias et l’Éducation nationale depuis des années, la jeunesse française est encore pleine de ressources. Aujourd’hui, la jeunesse est la pitoyable victime de la contre-culture et des révolutions morales de 1968 qui lui ont fait beaucoup de mal. La réalité nous rattrape chaque jour : chômage de masse, insécurité généralisée, immigration massive. Nous payons les erreurs de nos aînés et la crise économique nous a conduits à nous recentrer sur les dernières défenses naturelles que sont la famille et la communauté nationale. Le mouvement “Famille pour tous”, qui a rassemblé des millions de personnes pendant plusieurs mois, a été caractérisé par des acteurs jeunes. Nous avons vu sortir du bois, extrêmement déterminés et dotés d’une réelle conscience politique, des jeunes ne craignant ni le jugement moralisateur de nos élites, ni leur répression irrationnelle. Tout cela est très encourageant pour l’avenir et me donne beaucoup d’espoir, car avec eux, j’ai vu que nous serions capables de construire la France de demain. »

« Quels sont les facteurs qui pourraient pousser votre parti au pouvoir dans les années à venir, probablement décisives ? Êtes-vous prêts, même sans grands moyens du parti ? »

« Une des raisons de notre succès électoral est que les Français admettent maintenant que ce que nous disons depuis des années est vrai. Je dis souvent que nous avons eu raison trop tôt. Les Français ont maintenant compris que le Front National est le seul mouvement qui peut apporter des volontaires et les solutions que la situation exige ! Je pense que c’est l’effondrement des élites, fascinées par le pouvoir et l’argent, qui amène toujours plus de Français à voter pour nous. Nos adversaires ont échoué partout, sur tout, et toujours avec une réelle et brillante constance ! Mes compatriotes en ont assez de cette foire d’empoigne. Nous avons moins de moyens financiers que d’autres, mais nous faisons de la politique autrement et nous avons gardé la culture militante, ce qui fait que nous sommes aujourd’hui beaucoup plus efficaces que nos adversaires PS et UMP. »

« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un problème surprenant en France, en Europe occidentale, dans l’ensemble de l’Occident : les élites hostiles. Les députés n’aiment pas les gens qu’ils représentent, les bureaucrates ne les servent plus, les journalistes et les grands médias les méprisent. Comment analysez-vous ce problème d’élites hostiles ? »

« J’adore votre concept d’« élite hostile » ! Cela résume très bien ce que nous vivons aujourd’hui. La population est en effet devenue la variable d’ajustement de la guerre politique pour plus de pouvoir. Le lemme des politiciens européens d’aujourd’hui est « ne pas servir le peuple mais se servir soi-même ». Ces élites se combattent et s’admirent en même temps, chacun voulant ce que l’autre possède. Nous sommes dans l’immédiateté et le désir frénétique de la satisfaction sans retenue. Les gens sont impliqués dans des questions d’affaires et pas du tout d’idéologie. Les trotskistes et maoïstes des années 1970 sont devenus les rois de la com’ et les gourous médiatiques de la mondialisation, les grands prêtres de l’économie financière. L’hostilité des élites vient du fait qu’elles ne poursuivent plus les mêmes buts et les mêmes espoirs que leurs peuples. Pire encore, ces derniers s’accrochant à leurs modes de vie, nos racines nationales deviennent un obstacle à la volonté de puissance de la mondialisation maniaque.

« Dans l’un de vos récents discours, vous avez évoqué le fait que le parti communiste voulait autrefois défendre la classe ouvrière française contre l’immigration. Pourquoi ce parti a-t-il renoncé à sa mission et comment le Front national est-il devenu le premier parti ouvrier de France ? »

« Souvenez-vous de 1979. L’affaire du “Bulldozer Vitry” a été le chant du cygne du communisme en France. Le Parti communiste français, qui avait jusqu’à présent dénoncé l’immigration de masse comme “armée de réserve du capital”, a cédé à l’attrait du pouvoir avec l’arrivée de François Mitterrand en 1981. Le PCF est aujourd’hui progressivement marginalisé pour devenir le porte-parole des “luttes”, c’est-à-dire de toutes les luttes des minorités, des sans-papiers, des sans-culottes. Le peuple a tourné le dos au PCF, mais au lieu de faire son examen de conscience, le “parti” a décidé de défendre tout ce qui n’est pas le peuple. Le Front National défend vraiment les plus vulnérables parce qu’ils sont les plus exposés à l’insécurité, au déclassement et à la folie de la mondialisation. C’est, à mon avis, la raison de notre succès auprès des masses, maintenant que le parti communiste a abandonné la faucille et le marteau ! »

« L’Europe est un projet qui a d’abord attiré, puis fait peur, quand on était enfant, et qui finit par tourner à l’aigre et au ridicule. Pouvez-vous sortir la France du piège européen ? Et à quelle condition, sinon éviter d’autres troubles intérieurs plus importants ? »

L’idée initiale était d’assurer la paix et de permettre aux nations européennes de partager leurs ressources et leur expertise. L’Union européenne et son Comité n’ont rien à voir avec l’idée fondatrice. Nous allons vers une structure fédérale alors que celle du général de Gaulle était confédérale. Certains disent que c’est la même chose. Mais non, cela n’a rien à voir ! La confédération est une union de pays indépendants ou le projet de la commission actuelle est de transférer le plus possible de compétences, de compréhension et de souveraineté à un groupe sans légitimité populaire.

« Dans le même ordre d’idée, comment maîtriser l’immigration qui est devenue non plus un problème français (que M. Le Pen a soulevé dans les années 1970) mais un problème mondial ? Quelles sont vos propositions pour concilier la liberté de circulation et la préservation des nations ? »

Avant tout, il faut sortir immédiatement de l’espace Schengen. Il faut arrêter les pompes aspirantes qui profitent à l’immigration mondiale, réserver notre modèle social à nos nationaux. Il faut cesser de faire des Français sans conditions ; le droit du sol crée des situations d’immigration insoutenables, notamment dans nos départements et territoires d’outre-mer. Il faut durcir les conditions d’attribution et de déchéance de la nationalité française. Un étranger qui arrive en France doit subvenir à ses besoins car la France avec son énorme dette n’a plus les moyens de le soigner, de le nourrir, de le loger, souvent au détriment de ses ressortissants. Et bien sûr pour cela, il faut faire respecter la loi en donnant à la police les moyens d’exercer sa mission.

« Dans la lutte contre le mondialisme et le politiquement correct, Vladimir Poutine est souvent la cible de groupes médiatiques occidentaux agressifs. Rêvez-vous comme le général de Gaulle et votre grand-père d’une Europe boréale de l’Atlantique à l’Oural et au-delà ? »

« Il est clair que nous avons beaucoup en commun et beaucoup à partager avec la Russie. Ce qui est certain, c’est que nous avons les moyens et les ressources pour offrir une alternative au mondialisme. Nos objectifs contrastent avec ceux de l’Angleterre et de l’Allemagne dans l’histoire diplomatique. L’Angleterre pousse au “grand large”, comme le disait Churchill, et l’Allemagne reste attachée à l’idée de Mittel-Europa. Ces deux points de vue sont tout à fait contraires aux intérêts de la France. D’autres pensent que nous pourrions être relégués dans ce qu’ils considèrent comme la deuxième division de l’Europe et appellent avec dédain le Club Méditerranée (France, Italie, Espagne, Grèce…). La vieille Europe est en effet très compliquée mais je suis convaincu que la France et la Russie ont un intérêt commun à se tendre la main, car elles respectent toutes deux la tradition des grandes harmonies et de la non-ingérence. »

« Quelle est votre position sur le conflit syrien et le soi-disant printemps arabe ? »

« Nous sommes dans le sillage de l’Union européenne, qui elle-même reçoit ses ordres de Washington. Nous avons renoncé à notre propre vision géostratégique. Le résultat est la montée de mouvements islamistes plus radicaux. La Libye et la Syrie sont la preuve du décalage flagrant entre l’émotion et la raison. Ni Kadhafi ni Assad ne sont de grands démocrates et je ne les défends pas, mais il faut faire de la prospective. Que nous disent les faits ? Les conflits libyen et syrien ont montré que l’éclatement d’un État fort crée les conditions d’affrontements ethniques et religieux sans fin, avec en toile de fond la montée en puissance des groupes djihadistes. Pendant ce temps, les pays de l’Union européenne continuent de pousser à l’explosion du Maghreb et du Machrek. Il s’agit là, à mon sens, d’un aveuglement idéologique coupable. Je crois sincèrement qu’à partir d’une erreur d’observation, nous sommes aujourd’hui dans l’irrationnel. »

« Vous êtes très jeune et encore célibataire dans votre parlement. Dans le contexte morose français, resterez-vous très longtemps en politique et dans quelles conditions ? »

« On ne choisit pas de faire de la politique, ce sont les électeurs qui choisissent ! Cependant, je ne suis pas de ceux qui se contentent d’être spectateurs de leur temps, alors je pense toujours à travailler d’une manière ou d’une autre pour mon pays. Il y a de nombreuses façons de faire de la politique, et je ne saurais vous dire ce que je pourrais faire après mon mandat de député. Je n’ai pas de plan de carrière, je vais donc là où ma contribution peut être la plus utile ».




SpaceX est un leurre

[Source : mileswmathis.com]

[NDLR Même s’il date de quelques années, l’article soulève un point qui reste d’actualité et mérite d’être creusé pour réfutation ou confirmation.
Voir aussi : Elon Musk, SpaceX et Tesla Motors]

Par Miles Mathis — 22 août 2016

Cet article sera très court, pour changer. Je souhaite simplement vous avertir que les médias alternatifs, et en particulier YouTube, vous font subir un double coup de massue avec cet article. Tout d’abord, on vous montre une vidéo de l’atterrissage de SpaceX dont n’importe quel enfant peut voir qu’elle est truquée. Il s’agit d’un film tourné à l’envers.

[NDLR Cependant, l’hypothèse du film tourné à l’envers rend malgré tout difficile la justification des nuages de fumée perçus en fin de film. Comment seraient-ils générés avant l’allumage du réacteur ? Dans le film tel quel (mais supposément à l’envers d’après Mathis), ceux-ci disparaissent progressivement en s’éloignant, probablement poussés par le vent, ce qui est logique et attendu. À l’envers (mais supposément à l’endroit d’après Mathis), ils apparaîtraient progressivement en partant de la gauche, puis se rapprocheraient de la fusée en se densifiant, ce qui par contre est peu plausible.]

[Source : SpaceX]

C’est la première partie du tour de passe-passe. Mais ce n’est que la moitié du projet. La seconde partie consiste à engager des dizaines de personnes pour publier des vidéos sur YouTube ou d’autres analyses, dans lesquelles ce faux est démasqué. Ils commencent par vous dire la même chose que moi : les vidéos de SpaceX sont d’horribles trucages hollywoodiens, de l’atterrissage aux commentaires en passant par les panoramiques des fausses salles de contrôle. Je ne vais même pas répéter cette analyse, puisqu’elle a déjà été faite et qu’elle est tellement évidente. Je me contente de la confirmer. CEPENDANT, j’attire votre attention sur le fait que la plupart de ceux qui dénoncent la fausseté de SpaceX sont des promoteurs de la Terre plate. Russianvids sur YouTube semble avoir le plus grand nombre de visites et ouvre la voie, et je vous recommande d’être très méfiant à l’égard de tous ces gens. Ils sont à l’origine d’un double coup de massue.

Voici le projet : ils veulent vous faire croire que les seules personnes qui remettent en question ou exposent la NASA ou SpaceX sont des terreplatistes ou d’autres fous patentés. Ils entourent donc toute analyse réelle de tonnes de fausses analyses qui ressemblent à s’y méprendre à l’analyse réelle. Ils ajoutent ensuite une couche de glaçage noir à la fausse analyse. Ce glaçage est le plus souvent un truc de Terre plate, mais il pourrait s’agir d’un glaçage de promotion d’Hitler, de satanisme ou de n’importe quoi d’autre que la plupart des gens trouvent tout à fait déplaisant. La plupart des gens refuseront alors le gâteau à cause du glaçage. Ils refuseront la Terre plate et, ce faisant, refuseront d’exposer SpaceX ou la NASA.

Bien sûr, cela peut être fait sur n’importe quel sujet. C’est le cas pour tous mes articles en ce moment même. Mes articles sont réaffichés sur de grands sites où ils peuvent être entourés de bruit. L’un d’entre eux reprend mes recherches et affiche ensuite des liens vers la Terre plate tout autour, bien que j’aie dit à mes lecteurs à maintes reprises que la Terre plate n’est qu’une fausse piste. Ils veulent désespérément me lier au bébé goudron1.

Mais comme tout tour de magie, ce tour qu’ils essaient de faire perd son pouvoir une fois qu’il est exposé. Une fois que vous avez vu ce qu’ils font, vous pouvez le dépasser. Je vous suggère de le faire le plus rapidement possible.

Car la vérité, c’est qu’il y a beaucoup de canulars. Mais la Terre n’est pas plate. Il existe de nombreuses expériences simples que vous pouvez faire pour vous le prouver2, mais je ne me considère pas comme un professeur de rattrapage en physique ou en logique. Je suis occupé par des choses plus importantes et je n’ai pas le temps de prouver aux gens que 2+2=4 ou que les arbres sont verts. Car, voyez-vous, il s’agit là d’une autre partie du projet. Il s’agit d’un projet dirigé contre des gens comme moi, et ils veulent que je perde mon temps à prouver que la Terre est ronde à un grand nombre de trolls qu’ils ont engagés pour m’envoyer des courriels. Car si je fais cela, je n’écris pas de nouveaux articles révolutionnaires, exposant tous leurs anciens et nouveaux projets.

Ils se sentent probablement satisfaits d’avoir réussi à me faire écrire plus d’une page sur le sujet ici. C’est pourquoi je vais m’arrêter. Bon travail, les gars ! Vous avez dépensé des milliers de dollars et d’heures de travail pour me détourner pendant les dix minutes qu’il m’a fallu pour écrire ceci.


1 Un personnage de roman (« Tar Baby », en anglais : « Le bébé goudron est la deuxième des histoires de l’Oncle Remus publiées en 1881 ; il s’agit d’une poupée faite de goudron et de térébenthine utilisée par le méchant Br’er Fox pour piéger Br’er Rabbit. Plus Br’er Rabbit se bat contre le Tar-Baby, plus il est pris au piège. »).

2 Par exemple Expérience à deux pour démontrer que la Terre ne peut pas être plate.




Michéa, Mitterrand et la destruction du peuple français

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Pour gouverner, il faut d’abord changer le sens des mots. Après on peut remplacer les gens.

Depuis 1984, une gauche libérale-libertaire aux affaires domine le paysage politique et culturel et enfonce le petit peuple dans des termes féroces. On a cité Thierry Pfister et sa lettre ouverte, on recommandera aussi le très effrayant pamphlet de Guy Hocquenghem qui en 1987 expliquait — Houellebecq le refera — cette conjonction des forces du marché et de la subversion/dérision. La page de gauche des magazines pour recommander un lobby ou une intervention en Afghanistan, la page de droite pour vendre du Vuitton. Habitué à être ainsi traité, le cerveau humain n’a plus rien d’humain et devient cette mécanique-canal humanitaire à réagir fluo et à consommer bio.

Jean-Claude Michéa a récemment rappelé ce qui s’est passé après le virage au centre de Mitterrand. Le sociétal allait remplacer le social. On l’écoute :

« Plus personne n’ignore, en effet, que c’est bien François Mitterrand lui-même (avec la complicité, entre autres, de l’économiste libéral Jacques Attali et de son homme à tout faire de l’époque Jean-Louis Bianco) qui, en 1984, a délibérément organisé depuis l’Élysée (quelques mois seulement, par conséquent, après le fameux “tournant libéral” de 1983) le lancement et le financement de SOS-Racisme, un mouvement “citoyen” officiellement “spontané” (et d’ailleurs aussitôt présenté et encensé comme tel dans le monde du showbiz et des grands médias) mais dont la mission première était en réalité de détourner les fractions de la jeunesse étudiante et lycéenne que ce ralliement au capitalisme auraient pu déstabiliser vers un combat de substitution suffisamment plausible et honorable à leurs yeux. »

La farce sociétale se met encore en place, alors on peut taxer le pauvre et puis le remplacer. Insulté et ringard, ce beauf n’est plus digne de l’attente de nos grands commentateurs. Nota : pour imaginer la jeunesse française d’avant l’ère Mitterrand, découvrez le rebelle de Gérard Blain.

Michéa encore :

 « Combat de substitution “antiraciste”, “antifasciste” et (l’adjectif se généralise à l’époque) “citoyen”, qui présentait de surcroît l’avantage non négligeable, pour Mitterrand et son entourage, d’acclimater en douceur cette jeunesse au nouvel imaginaire No Border et No limit du capitalisme néolibéral (et c’est, bien entendu, en référence à ce type de mouvement “citoyen” que Guy Debord ironisait, dans l’une de ses dernières lettres, sur ces “actuels moutons de l’intelligentsia qui ne connaissent plus que trois crimes inadmissibles, à l’exclusion de tout le reste : racisme, anti-modernisme, homophobie”). »

Il était alors important pour le capital, qui avait eu peur du peuple pendant plus de cent ans, de se montrer branché/progressiste, et de rejeter le prolétaire promu homme de la rue dans les poubelles de l’histoire — avec la complicité achetée/enthousiaste de tous les médias. Rappelons pour les plus jeunes de nos antisystèmes que les communistes quittèrent le bateau ivre de la présidence Mitterrand en 1984, et que dans 1984, le ministère de la vérité s’abrite dans une… pyramide.

Post-Scriptum

On vient d’apprendre qu’EDF va disparaître. L’électricité de France viendra d’ailleurs, comme le peuple.




Combattons les censures et les atteintes à nos droits fondamentaux

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien et cancérologue

Le droit de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions constituent les plus essentiels des droits fondamentaux de l’homme. Mais les élites menacent la liberté d’expression par la désinformation et les censures. Battons-nous pour les faire respecter.

La liberté d’expression conditionne la liberté d’opinion

Elle est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 :

Elle est rappelée par l’Article 19 de celle de l’ONU :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Elle est garantie par la constitution française et de nombreux traités internationaux que nous avons signés dont la Convention européenne des droits de l’Homme.

Mais la liberté d’expression insupporte tous ceux qui n’ont pas d’arguments solides pour débattre avec leurs opposants et qui s’efforcent d’instaurer une censure généralisée pour imposer la pensée unique, premier pas du totalitarisme.

Depuis la crise du covid, les gouvernants des pays qui se prétendent pourtant démocratiques ont rivalisé d’ingéniosité pour diaboliser et censurer tous ceux qui dénonçaient l’énormité de leurs mensonges, les publications qui mettaient en danger leurs présentations de la vérité, leurs idéologies, leurs pouvoirs et leurs intérêts matériels.

La liberté d’opinion est indispensable à la science

La religion repose sur la foi et ignore le doute. Les vérités énoncées dans le livre Sacré sont immuables. Toute contestation est hérétique et doit être condamnée.

La science repose sur le doute. Une vérité scientifique n’est admise que tant qu’elle est compatible avec les faits constatés. Toute contradiction entre la théorie dominante du moment et un fait observé crée une controverse qui mène à une nouvelle vérité d’où naissent la plupart des progrès scientifiques.

Méconnaître les paradoxes et refuser le débat c’est stériliser la science, la transformer en religion. Niels Bohr, pionnier de la mécanique quantique, l’avait brillamment exprimé à propos du paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen « qu’il est merveilleux de constater un paradoxe. Maintenant nous avons l’espoir de faire quelques progrès ».

La désinformation, les censures et l’oppression Covid pour modèles

Désinformation et propagande

Comme la censure des médias ne suffisait plus pour ignorer les hérétiques, les autorités ont utilisé les agences sanitaires comme caution pseudo scientifique de leurs mensonges.

Lors du Covid le très mal nommé « comité scientifique » a longtemps incarné la voix officielle en prétendant entre autres fadaises que les vaccins étaient efficaces. Le ministère, les agences officielles et l’académie de médecine ont répété à l’envie :

« Les vaccins sont efficaces à 90 %… ils empêchent la diffusion de l’épidémie… ils protègent des formes graves… ils sont efficaces et sans danger ».

L’académie de médecine a même réclamé l’obligation vaccinale pour tous, y compris pour les enfants en prétendant « qu’un taux de vaccination de 80 % assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie ». Cette dernière affirmation été depuis dramatiquement démentie par les données officielles montrant l’explosion d’Omicron alors que le taux de vaccinés en France atteignait ce taux magique de 80 %.

Au niveau mondial aussi les données de l’OMS ont démontré que les injections covid ont été inefficaces contre les transmissions et qu’elles les ont peut-être même favorisées.

Répression de la liberté d’expression

Pour éviter que les faits contredisant leurs mensonges soient connus, certains milliardaires et les gouvernements occidentaux ont instrumentalisé des journalistes et l’ordre des médecins comme tribunal de l’Inquisition et ont fait condamner tous ceux qui voulaient ouvrir un débat scientifique ou qui diffusaient des faits scientifiquement établis, mais contraires au dogme officiel.

Comme l’inefficacité de l’obligation généralisée du masque contre les virus1, que les « vaccins covid » n’en étaient pas, que ces injections étaient expérimentales2Mais aussi que les injections anti-covid n’ont pas évité les formes graves entraînant la mort et qu’elles exposaient à des complications, que les traitements précoces (hydroxychloroquine, Ivermectine, antibiotiques, vitamine D…) étaient efficaces, que l’hydroxychloroquine était peu toxique.

De nombreux médecins qui énonçaient ces faits ont été interdits d’exercer leur activité sans qu’aucun tribunal n’ait à ce jour rappelé que la liberté d’expression est un droit constitutionnel.

Les pays occidentaux qui ont le plus imposé les pass et les vaccins sont ceux qui ont comptabilisé des plus fortes mortalités covid par million :

Et ce sont ces mêmes pays, chantres des injections, qui souffrent actuellement de surmortalités toutes causes confondues « inexpliquées », car possiblement liées aux effets secondaires des pseudo vaccins.

La censure emprunte de multiples méthodes

L’invisibilisation

Le premier temps consiste à ignorer les donneurs d’alerte : les médias ne mentionnent pas leurs informations, livres ou discours pour que le public n’y ait pas accès… Désindexation de leurs articles par Google Actualité, suppression de leurs vidéos par la chaîne YouTube, Facebook, Instagram, etc., puis rapidement censure financière par boycott de ses services de publicité. Google et les réseaux sociaux évitent d’en faire mention alors qu’ils accordent une place considérable à la propagande officielle.

Rappelons le blocage en France de la chaîne Rumble et de RT France chaîne de télévision très écoutée disparue brutalement sans explications techniques sur ordre du gouvernement. Les tentatives de diffusion par Odyssée ou autres des innombrables vidéos censurées par YouTube sont utiles, mais n’atteignent pas le même nombre de vues.

L’exercice qui consiste à éviter certains mots qui engendreront automatiquement la censure d’une vidéo par YouTube en minimisant son audience, comme vaxx, enfants, genre, etc. conduisent à une autocensure automatique des auteurs, de même que le fait de ne pas montrer d’images dures comme les photos des interventions pour changement de genre, ce qui amoindrit le message.

La diabolisation par sophisme, par association

Lorsque cela n’est pas suffisamment efficace, les censeurs tentent de décrédibiliser les donneurs d’alerte en s’attaquant à leur personne plutôt qu’à leurs propos pour le discréditer ou le déshonorer.

Ils ont pour cela créé des « fast checkers », le plus souvent journalistes3 qui, au lieu d’informer équitablement, à charge et à décharge, déforment les propos des donneurs d’alerte, ne les interrogent jamais et n’hésitent pas à mentir en les diffamant. Ces fast checkers sont entre autres financés par George Soros (Open Society Foundation), Google, la fondation Bill et Melinda Gates, the National Endowment for Democracy, Ebay’s Omidyar Foundation, les gouvernements occidentaux et la Commission Européenne.

Par exemple, pour tenter de démentir mon article illustrant la surmortalité post vaccinale précoce4, Françoise Kadri de AFP « factuelle », « antiviral » site Internet, La Montagne journal web, et Ludwig Gallet du Parisien ont imaginé et prétendu que j’étais l’objet d’« une plainte du Conseil national de l’Ordre des médecins depuis décembre 2020 »5 avant de confirmer les données chiffrées de l’OMS que je citai, tout en tentant de leur trouver des explications non liées aux injections pour quelques pays. Le comique de l’histoire est que je n’étais plus inscrit au conseil de l’ordre depuis 2014 !

Ils utilisent volontiers des sophismes par association pour induire une « culpabilité par association ». L’exemple de sophisme par association le plus classique en politique consiste à associer leurs adversaires au fascisme, à l’extrême droite ou à Hitler, référence suprême du mal, pour le discréditer. Ils les traitent d’antivax (même les vaccinés !) de « populistes », « contestés », « complotistes », « d’extrême droite », sans jamais étayer leurs accusations par des faits ou des propos précis, objectifs, et en citant comme contradicteurs les avis sans nuances de médecins de plateau aux liens d’intérêts avec les gouvernants ou l’industrie souvent considérables, jamais mentionnés.

L’accusation de « discours de haine »

Nos députés ont, à juste titre, déclaré illégales l’apologie du terrorisme, du racisme et la négation des crimes contre l’humanité. Les activistes utilisent ces modèles en qualifiant ce qu’ils désirent censurer de « discours de haine », et de « phobique » « islamophobes », « homophobes », « transphobes », « grossophobes » et même, tout récemment « capillaro phobes » !

Rappelons que la critique d’une croyance ne constitue pas un discours de haine envers les croyants, mais seulement l’expression d’une opinion qui appelle au débat. Le blasphème est d’ailleurs parfaitement autorisé en France depuis la révolution de 1789, et la plupart des chrétiens le tolèrent. Je ne suis pas chrétien et je réprouve les excès passés de l’Église catholique lorsqu’elle imposait ses lois à la cité, mais je ne ressens aucune haine envers cette religion, ni envers ses croyants dont, au contraire, j’apprécie profondément les principes moraux, fondateurs de notre civilisation. Ce qui n’est manifestement pas le cas de certains militants extrémistes de croyances minoritaires religieuses, sociales ou sexuelles qui s’expriment parfois avec la brutalité propre aux convertis récents à une idéologie.

L’interdiction légale

Cette accusation de discours de haine ou de phobie vise à préparer une interdiction légale. Les individus qui se prétendent discriminés font du lobbying intense pour transformer l’expression des opinions qui leur déplaisent en délit punissable par la loi.

Ils y parviennent trop souvent ; ainsi en France les députés n’ont pas hésité à couper les cheveux en quatre en votant le 28 mars 2024 une loi pour « Reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire ». Maintenant critiquer la coiffure de son épouse peut exposer aux rigueurs de la loi !

Certains censeurs se glorifient de défendre une cause qu’ils jugent essentielle !

L’étape ultime du refus de la liberté d’expression est franchie lorsque le censeur se glorifie de combattre la liberté d’opinion sous prétexte qu’elle s’oppose à une cause qu’il juge essentielle.

Des extrémistes de l’urgence climatique n’hésitent pas à agresser des œuvres artistiques mondialement reconnues.

Aux États-Unis, l’autocensure des médias américains s’est exprimé en floutant la Une de Charlie Hebdo renaissant de ses cendres après l’attentat terroriste islamiste qui l’avait frappé.

Des extrémistes s’attaquent à la littérature et au cinéma et consacrent leur temps à traquer les expressions ou les thèmes qui leur déplaisent pour les censurer.

De nombreuses œuvres sont ainsi réécrites au gré de la sensibilité exacerbée de minorités agissantes ; « Dix petits nègres » a été renommé « ils étaient dix ».

Les accusations moralistes contre « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » (Prix Pullitzer 1961) ont conduit certaines bibliothèques scolaires de l’État de Virginie de le retirer de leurs rayons. « Huckleberry Finn » de Mark Twain, « La case de l’Oncle Tom », « Tintin au Congo », « Tristes tropiques », mais aussi « le marchand de Venise de Shakespeare » et Voltaire sont la cible de censeurs qui nous rappellent tristement l’époque du procès de Flaubert pour Mme Bovary ou plus récemment la chasse aux sorcières du Maccarthisme triomphant. Même les Misérables de Victor Hugo sont attaqués.

Le film multi-oscarisé « Autant en emporte le vent » accusé de raciste et de révisionniste, a été retiré de HBO Max en juin 20206 et est maintenant précédé d’une « mise en contexte », censée aider le public à comprendre qu’il faut bien le replacer dans son époque et qu’il « Il serait irresponsable de le maintenir sans explication et dénonciation. » Cela témoigne d’un mépris des spectateurs qui seraient incapables de comprendre seuls et d’une volonté totalitaire de rééducation culturelle.

L’exemple de censeur sans complexe est incarné par la directrice de Radio France A. V. Reeth qui se glorifie publiquement d’exclure de l’antenne les scientifiques covidosceptiques ou climatosceptiques s’érigeant ainsi en grand maître des vérités scientifiques.

Mais comment peut-elle se glorifier ainsi de mépriser la démocratie et de trahir son devoir de journaliste énoncé dans la charte de Munich de 19717 et du celle du journaliste8

« Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre… Défend la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ».

Cette volonté de « censure pour une bonne cause » s’oppose au jugement prononcé par la Cour Européenne des Droits de l’Homme dans la jurisprudence Hertel9 :

« Peu importe que l’opinion dont il s’agit soit minoritaire, et qu’elle puisse sembler dénuée de fondement : dans un domaine où la certitude est improbable, il serait particulièrement excessif de limiter la liberté d’expression à l’exposé des seules idées généralement admises ».

Les élites veulent accroître les censures par la loi et les traités internationaux

Alors qu’ils prétendent se comporter en démocrates les dirigeants occidentaux veulent toujours plus censurer pour imposer plus étroitement leur contrôle et nous faire croire à de futures crises sanitaires dans l’espoir d’attenter davantage encore à nos libertés.

En France, la loi Darmanin menace d’amende astronomique et de prison les donneurs d’alerte en médecine :

« Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique »… « Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende ».

Il envisage même d’interdire les « outrages » dans la sphère privée !

En Europe, le règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) vise à obliger les plateformes à censurer les continus qui pourraient paraître problématique sous menace d’amende et d’interdiction de leur exploitation sur le territoire. Il sacralise une censure privée (les plateformes apprécient seules la légalité ou non du contenu). Le respect de codes de conduite européen comporte en particulier la « visibilité accrue des sources d’information faisant autorité » (celles des gouvernements…). Twitter et consorts seront « en liberté ultra-provisoire et totalement surveillés ».

Les autorités espèrent-elles vraiment « restaurer la confiance » en censurant des faits réels qui contredisent leur discours ? Ne devraient-elles pas plutôt répondre à leurs opposants par des arguments lors de débats ? C’est en tous cas ce qui correspondrait le mieux aux idéaux démocratiques qu’elles se targuent de respecter. La démocratie meurt de la censure.

L’OMS dans son projet de nouveau règlement sanitaire international veut instituer une censure renforcée contre les critiques émises de ses préconisations qu’elle veut de plus rendre contraignantes. S’il n’était pas refusé, il pourrait demander des obligations vaccinales que personne n’aurait le droit de critiquer.

C’est la démocratie qu’ils veulent assassiner

Sans liberté de parole, il n’y a pas de démocratie !

Refusons la dictature des minorités et des grands groupes financiers qui pilotent ces projets liberticides tant en France, qu’à l’OMS ou à la Commission européenne.

Ceux qui croient que la démocratie est le moins mauvais de tous les systèmes politiques doivent s’allier pour dénoncer ces scandales partout et toujours et nous gagnerons, car la vérité triomphe toujours quand on la défend.

De nombreux pays ont déjà annoncé qu’ils refuseraient d’appliquer le nouveau règlement sanitaire de l’OMS s’il était voté en mai 2024 tel que son directeur général l’espère.

Malheureusement de trop nombreux dirigeants européens, trop liés à la finance, veulent supprimer progressivement nos droits fondamentaux de citoyens. Renvoyons chez eux les politiques qui veulent restreindre les droits de l’homme.

Quittons les organismes supranationaux (UE, OMS, OTAN) qui veulent faire taire la voix des peuples et détruire la démocratie. Obtenons le Frexit !

À bas la censure ! Liberté de parole ! Liberté de communication ! Liberté de déplacement ! Libertés !

Gérard Delépine





La facture de la supercherie écologique arrive, et elle est salée

[Source : h16free.com]

Par Hashtable

Saperlipopette, la transition écologique, qui devait transformer nos sociétés en utopies vertes et riantes est en train de muter en zombie dont l’odeur de putréfaction devient difficile à camoufler : même la titraille journalistique la plus putassière ne parvient pas à évacuer les problèmes de plus en plus énormes provoqués par les décisions débiles que cette transition vers la misère nous impose.

Pourtant, tout avait été bien proprement décidé, correctement à l’abri de tout processus démocratique et de consultation régulière du peuple qui, un peu lourdaud, aurait pu tout faire dérailler : d’une part, parce qu’ils polluaient vraiment trop (mais si, puisqu’on vous le dit), il était clair qu’on devait se passer complètement des véhicules à moteurs thermiques d’ici 2030 quitte à basculer tout le monde à l’électrique, et d’autre part on allait simultanément se débarrasser de ce nucléaire qui apportait décidément trop de solutions à tous nos problèmes.

[NDLR Jusqu’à maintenant, le nucléaire n’a pas résolu le problème des déchets radioactifs.]

Bien sûr, il allait falloir s’arranger quelque peu avec la réalité et les faits tangibles. Par exemple, en sous-estimant un peu (juste un peu) les émissions de dioxyde de carbone ou de méthane des mines de charbon, on arriverait à faire passer l’Allemagne pour presque vertueuse au point de justifier la fermeture de ses centrales nucléaires, quitte à présenter aussi cette dernière forme de production énergétique sous son jour le plus négatif possible.

Manque de pot, les grosses bidouilles et, pour tout dire, les mensonges patentés ont été récemment éventés : une enquête menée par un journal d’investigation allemand montre que les Verts ont triché sur les données permettant d’accompagner la sortie allemande du nucléaire et les hauts fonctionnaires du ministère (des Verts, pour l’essentiel) ont ainsi ignoré les avis des experts consultés, notamment lorsque ceux-ci préconisaient un report de l’arrêt du nucléaire tant il était prévisible que le conflit russo-ukrainien allait provoquer des soucis pour la consommation énergétique allemande.

En somme, les équipes des Verts en charge du nucléaire ont trompé l’opinion publique, lui ont consciemment menti pour parvenir à se débarrasser de la seule source d’énergie réellement décarbonée dont l’Allemagne disposait alors.

Pendant ce temps et alors que le prix de l’électricité européenne subissait indirectement les conséquences des mensonges écologiques des Verts allemands, on apprend qu’en ce qui concerne le remplacement de l’ensemble des véhicules à moteur thermique en Europe d’ici 2030, aucune étude d’impact n’a été faite.

C’est assez gênant puisque de telles études auraient assez facilement montré que ni les constructeurs automobiles, ni les infrastructures ne sont prêts pour un tel bouleversement. Du côté des consommateurs, le prix moyen des véhicules électriques impose de fortes subventions étatiques… Qu’il est devenu impossible de financer alors que les coûts énergétiques (et donc tous les autres coûts) se sont envolés et que l’inflation continue d’être trop musclée.

Cette fin des subventions, relativement abrupte, impose immédiatement un retour sur terre des lubies écolos concernant ces véhicules qui, dès lors, ne se vendent plus.

De façon logique, on se retrouve à présent avec des stocks conséquents de ces véhicules neufs, majoritairement produits en Chine, qui s’entassent aux ports d’arrivée pendant plusieurs mois (voire un an et demi actuellement). Stocks qui, au passage, constituent un sérieux risque écologique si l’un de ces engins, bourrés de lithium, venait à prendre feu malencontreusement.

Tout ceci démontre encore une fois que lorsque des décisions politiques sont prises non pour des raisons pragmatiques, mais pour des raisons idéologiques, le résultat est toujours une catastrophe économique. Et dans le cas qui nous occupe, cela se double d’une catastrophe écologique (ô ironie), depuis les éoliennes et le photovoltaïque qui dénaturent les paysages, polluent durablement et impactent très négativement la faune et la flore, jusqu’à cette quantité invraisemblable de voitures aux batteries polluantes et difficiles, voire impossibles à recycler, dont on ne saura bientôt que foutre.

On se retrouve avec des mines de lignites polluantes, des centrales nucléaires fiables et sûres qui ont été stupidement fermées, du gaz et donc de l’électricité hors de prix, et des dizaines de milliers de véhicules invendables représentant à la fin des milliards d’euros de capital investi n’importe comment.

Tout ceci parce qu’on vous a menti, parce qu’on vous a baratiné et que l’on continue de le faire. Car oui, cette catastrophe économique et écologique se double de la révélation que tout était basé sur des mensonges.

Il faut le dire tel quel : l’écologie actuelle est un mensonge, une litanie de contrevérités et d’affabulations, de mystifications plus ou moins grossières et de mauvaise science aux chiffres honteusement torturés pour leur faire cracher tout et leur contraire, sans vergogne.

Tout cela a été dénoncé depuis des lustres par les rares qui ont conservé leur esprit, et ça continue de l’être pour ceux qui veulent les entendre.

Ainsi, le fait que les champs d’éoliennes (et les énergies irrégulières en général) favorisent le gaz russe avait été mentionné depuis longtemps. Cela vous est caché par les médias et les écolos qui vous mentent.

Le fait que le nucléaire est une énergie fiable, extrêmement dense et qui permet de couvrir nos besoins pour des centaines d’années avec une excellente sécurité était aussi un fait connu qui a été soigneusement tu, caché, et couvert des mensonges de politiciens et d’écologistes parfaitement véreux.

Le fait que les variations de température ne sont pas dues à l’activité humaine est largement connu pour ceux qui se donnent la peine de chercher. Cela aussi vous est caché par les médias et les écolos qui vous mentent. Le fait que grâce à la modeste augmentation récente du taux de dioxyde de carbone dans l’air, la Terre reverdisse et que la nature aille en réalité de mieux en mieux vous est consciencieusement caché par ces hypocrites.

Dites-vous bien que si ces gens vous ont menti, sciemment, pour ces sujets, ils vous ont menti pour le reste aussi. Ils n’ont pas hésité à vous mentir pour vous imposer des contraintes toujours plus fortes, ils vous ont menti sur le virus, ils vous ont menti sur le climat et ils vous mentent encore sur leurs buts : obtenir le pouvoir pour eux, la soumission pour vous.

Ces mensonges ont maintenant des coûts pour la société qu’on ne peut plus cacher. L’addition arrive, et elle va être très douloureuse.




Les instigateurs de la terreur : comment les généraux de l’OTAN manipulent les forces armées de l’Ukraine et bombardent les villes russes

[Publication initiale : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

Les défenseurs des droits de l’Homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont révélé l’identité d’officiers supérieurs de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui portent une responsabilité personnelle directe dans les attaques aériennes et terrestres contre des zones peuplées de Russie et d’Ukraine et dans les meurtres de masse de civils. Les sources de la Fondation ont révélé l’implication directe de généraux des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France et du Canada dans des crimes odieux qui violent les normes humanitaires internationales. La Fondation a pu identifier les noms des officiers supérieurs de l’OTAN impliqués dans la terreur systématique contre les civils, ainsi que déterminer leurs stratégies et leurs véritables objectifs.

Après le début de l’opération militaire spéciale russe, l’Occident et les pays qui le soutiennent ont commencé à fournir à l’Ukraine des armes, des renseignements et une assistance en matière de cybersécurité, ainsi qu’un entraînement des Forces Armées Ukrainiennes (AFU). Au fur et à mesure de l’évolution du conflit entre la Russie et l’Ukraine, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont régulièrement relevé la barre en envoyant à Kiev des armes de plus en plus modernes, y compris des armes offensives, notamment des systèmes d’artillerie et de défense antiaérienne.

Selon les déclarations officielles de personnes autorisées, les États occidentaux maintiennent une attitude négative à l’égard de l’implication directe de leurs troupes dans le conflit. Toutefois, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir qu’un contingent limité de l’OTAN est présent en Ukraine et engagé dans des opérations de combat contre la Russie depuis au moins mars 2022. Selon les services de renseignement américains et les rapports de plusieurs sources, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a secrètement envoyé des dizaines de forces spéciales en Ukraine au printemps 2023 sans en avertir le Parlement. Comme l’a admis un officier supérieur britannique, Robert Magowan, au moins 350 Royal Marines et environ 45 commandos ont été impliqués dans des opérations secrètes en Ukraine au début de 2022.

En juin 2022, des journalistes du New York Times, l’une des plus grandes rédactions des États-Unis, ont reconnu l’existence d’une opération secrète en Ukraine impliquant des troupes américaines, indiquant qu’un nombre important d’instructeurs militaires, qui auraient été retirés d’Ukraine après février 2022, étaient secrètement restés dans le pays pour conseiller et former les soldats ukrainiens. Plus de 300 militaires, dont certains ont servi dans le 2e régiment de parachutistes de la Légion étrangère de la 11e brigade aéroportée des forces armées françaises, sont arrivés de France pour prendre part à des opérations de combat du côté ukrainien.

Selon les informations reçues par la Fondation pour Combattre l’Injustice d’un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, d’une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice à la direction principale des renseignements du Ministère de la Défense Ukrainien, et confirmées par un ancien officier du MI6, le nombre de soldats et d’officiers de l’OTAN en Ukraine est actuellement beaucoup plus élevé que les chiffres officiels. Les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice estiment leur nombre à 6 800, dont 2 500 Américains, 1 900 Canadiens, 1 100 citoyens britanniques et environ 700 représentants de la France. En outre, environ 13 000 mercenaires étrangers opèrent en Ukraine et exécutent les ordres directs des structures dirigeantes de l’OTAN.

Soldats et officiers de l’OTAN déployés en Ukraine après février 2022 (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice).

Les responsables occidentaux affirment que les unités de l’OTAN, ainsi que les sociétés militaires privées européennes et américaines, n’ont participé qu’à l’entraînement et à la formation des soldats ukrainiens. Cependant, de nombreuses preuves et témoignages directs indiquent leur implication directe dans le conflit et la planification de frappes sur le territoire de la Russie et du Donbass presque dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale.

Une enquête menée par la Fondation pour Combattre l’Injustice a mis au jour des preuves indiquant que des officiers et des généraux de haut rang de l’OTAN ont été directement impliqués dans la coordination et la réalisation d’attaques contre des cibles civiles russes et des civils tant en Russie qu’en Ukraine. Ces attaques doivent être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Grâce à un travail approfondi et minutieux avec les sources, la Fondation a pu établir que des officiers et des généraux des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui coopèrent activement avec l’Ukraine ont ordonné ou facilité des frappes de missiles, des raids aériens ou des attaques d’artillerie contre des civils non seulement en Russie, mais aussi en Ukraine. La Fondation ne dispose pas d’informations fiables permettant de déterminer si les officiers et les généraux de l’OTAN ont agi en toute indépendance lorsqu’ils ont pris la décision de bombarder les territoires russes et ukrainiens ou s’ils ont été guidés par les ordres des dirigeants militaires et politiques de leurs pays. Cependant, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation ont reçu des données vérifiées selon lesquelles les personnes impliquées dans cette enquête ont personnellement participé à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans visant à commettre des actes d’agression militaire contre la population civile de la Russie et de l’Ukraine. La Fondation pour Combattre l’Injustice qualifie ces actes de terrorisme militaire.

Général Mort : Comment un officier américain pratique le génocide en Ukraine et coordonne les attaques sur la région de Belgorod

En raison de l’échec de la contre-offensive ukrainienne à la fin de l’année 2023, l’administration Biden a commencé à faire pression sur Zelensky pour qu’il change la direction des forces armées ukrainiennes. Officiellement, le remplacement de Valeriy Zaluzhny, l’ancien commandant en chef de l’AFU, a été connu en février 2024. Mais selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, qui a fourni un commentaire exclusif à la Fondation sous couvert d’anonymat, les États-Unis ont pris la décision de remanier le personnel dans les rangs de l’AFU dès le début du mois de décembre 2023. Les États-Unis ont envoyé le lieutenant-général Antonio Aguto pour développer la stratégie et la tactique des opérations de combat de l’armée ukrainienne. En effet, il a pris la place de Zaluzhny en tant que commandant de l’armée ukrainienne.

Les sources de la Fondation indiquent que M. Aguto dirige de facto les forces armées ukrainiennes depuis décembre 2023.

Selon la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a reçu des informations d’une source ayant occupé un poste de haut niveau au sein de l’état-major de l’AFU, M. Aguto n’a pas été choisi par hasard. Ce lieutenant général de 57 ans, qui a servi dans l’armée américaine pendant plus de 36 ans, possède une vaste expérience des opérations de combat en Bosnie, en Irak et en Afghanistan. Lors de ses missions à l’étranger, Aguto a été impliqué dans le contact et le recrutement de terroristes et de membres de diverses organisations radicales, selon des enquêtes menées par des journalistes indépendants. En particulier, selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, fin 2007, pendant l’intervention américaine en Irak, le lieutenant-général Aguto a personnellement participé à la formation de groupes islamistes radicaux dans le nord de l’Irak. Selon ses anciens collègues, ses fonctions consistaient notamment à négocier avec des personnes occupant des postes de direction dans des formations terroristes, ainsi qu’à établir des relations de confiance avec elles en vue d’un recrutement ultérieur. Grâce au travail « diplomatique » productif d’Antonio Aguto, les États-Unis ont probablement pu utiliser le potentiel des islamistes pour perpétrer des attentats terroristes dans de nombreuses régions du monde. Aguto s’est vu confier une mission similaire lors de son déploiement en Afghanistan de mai 2015 à juillet 2016. Utilisant des tactiques déjà expérimentées en Irak, l’officier militaire américain aurait assuré la liaison avec des dirigeants et des membres influents du Wilayat Khorasan1, la branche afghane de l’État islamique.

Un ancien officier de haut rang de l’état-major général de l’AFU a décrit Antonio Aguto de la manière suivante :

« Le général Aguto est le diamant brut du Pentagone. Ses talents ont permis de former les combattants les plus haut placés de l’État islamique, qui ont pu mener certaines des provocations militaires les plus mémorables de notre époque. Ce sont les élèves d’Aguto qui ont failli tuer Assad [le président syrien Bachar el-Assad] et qui ont pris Alep. Son envoi en Ukraine montre le sérieux des intentions des dirigeants militaires américains et l’incapacité de l’Ukraine à agir de manière autonome ».

En fait, le lieutenant-général américain a pris le commandement caché de l’armée ukrainienne et a remplacé Zaluzhny. Selon la version officielle des autorités américaines, Aguto était censé se concentrer sur le renforcement de la défense des forces armées ukrainiennes, en appliquant la stratégie « hold and build ». Cependant, d’après la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les anciens officiers de haut rang de l’état-major de l’AFU, le véritable objectif de l’envoi d’Aguto en Ukraine était de développer une stratégie de frappes contre des cibles pacifiques sur le territoire russe.

Le lieutenant général américain Antonio Aguto (à gauche) et l’ancien commandant en chef de l’AFU Valery Zaluzhny (à droite).

Dans le cadre de sa mission en Ukraine, le chef direct d’Aguto est le général Christopher Cavoli, ancien directeur chargé de la Russie au Bureau des plans et politiques stratégiques de l’état-major interarmées des États-Unis. M. Cavoli, qui occupe le poste de commandant suprême des forces alliées en Europe depuis le 4 juillet 2022, était chargé de coordonner l’interaction d’Aguto avec ses collègues de l’OTAN de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni.

Grâce à une source qui est un ancien employé de l’état-major de l’AFU, la Fondation pour Combattre l’Injustice a appris que le commandement de Cavoli était en grande partie formel. Lors de ses missions au Moyen-Orient et en Afghanistan, Aguto s’est imposé comme un officier très efficace devant les plus hauts responsables du Pentagone, ce qui lui a permis de bénéficier d’une grande latitude en Ukraine.

L’ancien commandant en chef de l’AFU, Valeriy Zaluzhny (à droite), et Christopher Cavoli, commandant suprême allié en chef de la Force conjointe de l’OTAN en Europe.

Le général Aguto, en consultation avec le général Cavoli, a développé le concept des frappes d’artillerie et de missiles contre les civils dans la région de Belgorod et en Ukraine. Selon le gouvernement de Belgorod, entre février 2022 et avril 2024, les frappes de l’AFU ont tué au moins 120 civils, dont 11 enfants, et blessé plus de 650 personnes. Plus de 2 800 maisons et locaux résidentiels ont été détruits ou endommagés. Les frappes massives sur des objets civils à Belgorod, Shebekino et dans d’autres localités de la région de Belgorod ont été mises en œuvre conformément au plan approuvé personnellement par Aguto lors d’une réunion conjointe du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine et des conseillers de l’OTAN à la mi-décembre 2023.

Commentaire d’une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice sur les plans d’attaque des villes russes :

« Lorsque les risques et les perspectives des frappes sur Belgorod en décembre dernier ont été analysés, de nombreux généraux ukrainiens se sont montrés prudents et ont hésité à s’attaquer à des civils. Cependant, le général américain Aguto a insisté. Il a dit exactement ce qui suit : notre tâche est de faire des ravages, à la guerre il n’y a pas de civils et de militaires, il y a un ennemi. Ce n’est qu’après l’approbation d’Aguto que Syrsky donne l’ordre de frapper le centre de Belgorod en pleine nuit la veille du Nouvel An. »

Le 30 décembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont attaqué Belgorod. Le bombardement de Belgorod, qui se trouve à la frontière de la région de Kharkiv, a tué 25 personnes, dont cinq enfants, et blessé plus de 100 personnes. Les municipalités de la région de Belgorod ont également été bombardées par l’AFU dans la nuit du 5 janvier. Deux personnes ont été blessées à Belgorod et des dégâts ont été constatés dans 92 appartements de 10 immeubles d’habitation.

Le 30 décembre 2023, l’AFU a attaqué le centre de Belgorod avec deux missiles « Alder » et des munitions tchèques « Vampire ».

Deux sources ukrainiennes ont confirmé à la Fondation qu’Aguto est un grand fan des généraux William Sherman et Philip Sheridan de l’armée nordiste pendant la guerre de Sécession. Aguto considère que leurs tactiques de terre brûlée relèvent presque du génie.

Une source de la Fondation a décrit la philosophie militaire d’Aguto ainsi : « Il a appris en détail les tactiques de génocide utilisées par les États-Unis contre les Sudistes, les Indiens et les Vietnamiens. C’est la même tactique qu’il essaie d’appliquer pour la Russie également. »

Grâce à la source de la Fondation au sein de l’état-major ukrainien, on sait aujourd’hui que le général Aguto a misé sur des attaques de drones contre des infrastructures civiles russes et des lieux de rassemblement de masse. Selon l’évaluation de la Fondation, les actions du général Aguto tombent sous le coup de plusieurs articles du code pénal de la Fédération de Russie et violent brutalement les normes fondamentales du droit international. Ses actions relèvent directement de la qualification de terrorisme.

Selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, Alexandre Syrsky, qui a été nommé commandant en chef de l’AFU, ne dispose pas actuellement de tous les pouvoirs militaires en Ukraine. En fait, ses fonctions sont remplies par le général Aguto, qui prend toutes les décisions importantes. Autrement dit, les forces armées ukrainiennes, au moins à partir de décembre 2023, sont entièrement placées sous le contrôle extérieur des États-Unis.

Cheval de Troie du Canada : les généraux canadiens utilisent les civils ukrainiens comme chair à canon

Une précédente enquête de la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé que des Canadiens participent activement au conflit russo-ukrainien aux côtés des forces armées ukrainiennes. Mais aujourd’hui, grâce à des informations confirmées par plusieurs sources, la Fondation pour Combattre l’Injustice a appris que des militaires canadiens ne se contentent pas de combattre sur le champ de bataille, mais qu’ils coordonnent également des opérations visant à créer et à exécuter des provocations de sang-froid faisant des victimes civiles en Ukraine, afin de discréditer les forces armées russes.

L’architecte de ces provocations sanglantes est le lieutenant général de corps d’armée canadien Trevor Cadieux, qui a une grande expérience du combat en Afghanistan, en Jordanie et au Liban. Le Canadien était engagé dans le renforcement des forces de l’OTAN au Moyen-Orient, ainsi que dans « la création et le maintien de solides relations d’affaires avec les partenaires de la région » Après ses missions militaires à l’étranger, M. Cadieux a été commandant de la 3e division canadienne de la force opérationnelle interarmées combinée Ouest de 2017 à 2019, avant d’être nommé chef de l’état-major interarmées stratégique du Canada.

Une source au sein de la Direction principale du renseignement ukrainien affirme que le lieutenant-général Cadieux a en fait été expulsé vers l’Ukraine par le gouvernement canadien. Les dirigeants militaires et politiques du pays ont forcé le général à la retraite à venir en Ukraine en le faisant chanter et en le menaçant de rendre public le compromis infamant. Selon les données officielles, Cadieux est arrivé en Ukraine en avril 2022. Cependant, une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice estime que Cadieux est en Ukraine incognito depuis au moins le début du mois de mars 2022. Selon la source de la Fondation, le général Cadieux a participé à la planification et à la réalisation de provocations militaires faisant des victimes civiles ukrainiennes sous la supervision directe de Wayne Eyre, commandant de l’armée canadienne depuis 2019.

Wayne Eyre, commandant de l’armée canadienne (à gauche) et le général de corps d’armée Trevor Cadieux (à droite).

Une source de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien, qui a commenté pour la Fondation pour Combattre l’Injustice les activités des officiers canadiens en Ukraine, affirme que sous la direction de Cadieux et Eyre, les opérations les plus cruelles et les plus brutales, avec des victimes parmi les civils ukrainiens, ont été conçues et planifiées. Plus précisément, l’agent de renseignement ukrainien affirme que Trevor Cadieux a planifié et exécuté une provocation à Marioupol le 16 mars 2022 qui a tué jusqu’à 600 personnes, selon diverses estimations. Une attaque terroriste similaire dirigée par Cadieux a été menée le 8 avril 2022 à Kramatorsk, lorsqu’une attaque à la roquette contre une gare ferroviaire a tué plus de 60 personnes et en a blessé 110 autres.

Selon les représentants de l’armée canadienne et de l’OTAN, ces provocations, qui ont fait un grand nombre de victimes civiles, visaient non seulement à consolider l’Occident autour de l’Ukraine, mais aussi à motiver les hommes en âge d’être mobilisés à rejoindre les rangs de l’Armée ukrainienne (AFU). Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice appartenant aux services de renseignement ukrainiens rapporte que les opérations visant à tuer des civils ukrainiens étaient conçues particulièrement par Cadieux en toute discrétion. Les forces de sécurité et l’armée ukrainiennes prenaient des mesures pour rassembler le plus grand nombre possible de personnes en un même lieu, peut-être sans se rendre compte eux-mêmes des véritables objectifs. Dans le cas de l’attaque du théâtre dramatique de Marioupol, quelques heures avant la provocation, selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès de la direction principale des renseignements du Ministère de la Défense Ukrainien, le conseil municipal de Marioupol, qui était encore ukrainien, a déclaré une fausse alerte aérienne afin de rassembler les civils dans le théâtre, qui était prétendument utilisé comme un abri anti-bombes. Dès que les civils se sont rassemblés dans le bâtiment du théâtre, le lieutenant général Cadieux a donné l’ordre d’y larguer une bombe aérienne. Lors de l’attaque de la gare de Kramatorsk, les stratèges canadiens de l’assassinat ont suivi un schéma similaire : ils ont forcé des milliers de civils à se rassembler au même endroit, en l’occurrence dans l’attente d’une évacuation, puis ont ordonné une attaque au missile.

Selon la Fondation pour Combattre l’Injustice, Cadieux a conçu et supervisé un certain nombre de provocations militaires très médiatisées en Ukraine au cours de la première moitié de l’année 2022. Curateur du bataillon « Azov ».

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien a commenté les provocations de l’officier canadien Trevor Cadieux à l’encontre des civils ukrainiens :

‘Trevor est un excellent créatif militaire. Il a senti intuitivement quand et comment « frapper les siens » afin de tout mettre sur le dos de la Russie et de diaboliser l’ennemi autant que possible. Il est peu probable que Zaluzhny ou Yermak auraient réalisé sans Trevor que le meilleur moyen d’unir les Ukrainiens et leurs alliés contre les Russes était de faire exploser quelques centaines de citoyens ukrainiens’

Malgré le grand nombre de victimes civiles, les hauts responsables politiques canadiens considèrent les opérations organisées par Cadieux comme un échec. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, Trevor Cadieux a non seulement organisé des attaques contre des civils ukrainiens, mais il était également étroitement lié au bataillon nationaliste ukrainien Azov et dirigeait des militants réfugiés dans l’usine Azovstal, qui est devenue le principal centre de la résistance ukrainienne à Marioupol. Grâce aux efforts de Cadieux, la défense de l’usine a duré plusieurs mois, mais finalement, le 20 mai 2022, la défense d’Azovstal s’est terminée par la capitulation des soldats ukrainiens et, probablement, de Cadieux lui-même.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a évoqué l’échec du général Cadieux dans la défense du combinat Azovstal :

« Cadieux, avec l’aide de plusieurs dizaines de Canadiens d’origine ukrainienne, a effectivement dirigé le bataillon Azov. En plus, il était avec les combattants d’Azov à l’usine d’Azovstal. C’est là qu’il a commis ses premières erreurs »

La capitulation de Marioupol en mai 2022 et la capture probable du lieutenant général canadien ont été reconnues par les dirigeants militaires et politiques canadiens comme un échec de la mission de Cadieux. Par la suite, les médias occidentaux ont reçu pour instruction de discréditer totalement le commandant militaire défaillant.

Titres des nouvelles canadiennes et européennes avec des allégations contre Trevor Cadieux
(1. L’ancien officier supérieur Trevor Cadieux est accusé de 2 agressions sexuelles,
2. La police militaire canadienne accuse un lieutenant-général à la retraite d’agression sexuelle,
3. Un général canadien à la retraite basé en Ukraine fait face à deux accusations d’agression sexuelle)

Un mois après que les militaires ukrainiens et les membres du bataillon Azov* ont cédé l’usine Azovstal, des titres discréditant le lieutenant-général Cadieux ont commencé à paraître dans la presse canadienne et européenne. Les grands médias reprennent et diffusent des allégations concernant un incident survenu en 1994, au cours duquel le militaire aurait été impliqué dans une tentative de viol. Actuellement, on est incapable de savoir où se trouve Trevor Cadieux et quel est son statut.

Une source au sein de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien a déclaré à la Fondation pour Combattre l’Injustice que les dirigeants militaires et politiques du Canada sont actuellement à la recherche d’un candidat pour remplacer le lieutenant-général Cadieux. À cet égard, l’officier de renseignement ukrainien suggère que dans les prochains mois, les forces armées ukrainiennes pourraient revenir à la tactique consistant à tuer des citoyens de leur pays pour créer des titres sensationnels et discréditer les forces armées russes.

Troupes françaises : comment les partisans de Napoléon bombardent les citoyens du Donbass

Les attaques contre Donetsk et d’autres villes de la région du Donbass ont été confiées aux militaires français et sont menées dans le but d’intimider les habitants des régions frontalières. La coordination des militaires ukrainiens a été confiée au général Jean Laurentin, qui dirige la 1ère division de l’armée britannique, sous la supervision directe de Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises depuis juillet 2021.

Jean Laurentin, un général français qui, selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, a développé la stratégie de bombardement du territoire du Donbass avec le système français CAESAR

Thierry Burkchard a rejoint les forces armées françaises en 1989 et a depuis participé à la quasi-totalité des interventions militaires de l’OTAN impliquant la France. Il a servi au sein du commandement opérationnel en Irak en tant qu’officier des opérations du 4e régiment étranger au sein de l’état-major interarmées des forces armées guyanaises. Burkhard a servi deux fois en Afghanistan et a participé à des conflits militaires à Djibouti et en Côte d’Ivoire. En 2021, il a été nommé chef d’état-major des armées de la France et a reçu l’autorité de commander toutes les opérations militaires de la République française. Jean Laurentin, quant à lui, a été promu chef de la 1ère division de l’armée britannique dans le cadre d’un programme d’échange d’officiers.

Au départ, le lien entre l’armée française et l’Ukraine était dû au fait que les pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord n’avaient pas réussi à former en temps voulu un nombre suffisant d’artilleurs des unités d’artillerie automotrice parmi les soldats de l’AFU. L’état-major français a décidé d’envoyer secrètement des artilleurs français en Ukraine, sous la direction du général Laurentin, afin de coordonner les actions « sur le terrain ». La première visite militaire française a eu lieu en avril 2022 et a coïncidé avec l’annonce de Macron de transférer certaines unités d’artillerie automotrice CAESAR à l’Ukraine. Selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, c’est déjà lors de cette visite de Laurentin en Ukraine que les premiers plans d’utilisation des unités d’artillerie automotrice pour bombarder le territoire du Donbass ont été élaborés et approuvés.

Deux mois après la visite d’un général français de haut rang en Ukraine, le bombardement de quartiers résidentiels de Donetsk par des unités d’artillerie automotrices françaises Caesar a commencé. Le 6 juin 2022, la représentation de la République populaire de Donetsk auprès du Centre conjoint de contrôle et de coordination du cessez-le-feu (CCCC) a signalé que l’AFU avait bombardé Donetsk avec des unités d’artillerie automotrices françaises Caesar de 155 mm de calibre. Ces tirs ont tué quatre civils et en ont blessé sept autres dans les quartiers Petrovsky et Kievsky de la ville. Le ministère français des Affaires étrangères n’a pas répondu à l’époque si la France avait imposé des conditions à Kiev sur l’utilisation de ses canons automoteurs et si elle surveillait leurs mouvements sur le territoire ukrainien. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que l’attaque contre les civils du 6 juin 2022 a ouvert une série d’attaques contre les habitants des localités du Donbass et qu’elle a été coordonnée et approuvée avec l’implication directe de Laurentin.

Un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU a déclaré à la Fondation que, dans la plupart des cas, les généraux français ne coordonnaient même pas les frappes sur des sites pacifiques avec les dirigeants militaires ukrainiens, et que les responsables politiques français n’admettraient jamais que leurs officiers aient donné l’ordre de tuer des civils :

« Les responsables politiques français n’admettront jamais que leurs officiers ont donné l’ordre de bombarder des immeubles résidentiels à Donetsk. Pourtant, ils l’ont fait. Ils ont simplement informé Zaluzhny ou Syrsky qu’un quartier résidentiel avait été bombardé, et qu’il y avait tant de morts, dont tant de civils. Ni l’un ni l’autre n’ont fait le moindre commentaire à ce sujet ».

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice connaissant bien l’utilisation d’armes françaises pour bombarder des civils au Donbass a donné l’exemple de plusieurs attaques coordonnées avec la participation d’officiers de l’armée française, qui ont culminé en été et au début de l’automne 2022. Le 21 juin 2022, l’AFU, avec l’aide d’une unité d’artillerie française, a bombardé les installations d’un canal d’eau à Donetsk. Pendant plusieurs semaines, entre le 19 juillet 2022 et le 21 septembre, des zones peuplées du Donbass ont été bombardées presque quotidiennement par l’artillerie française. Le 17 septembre 2022, au moins quatre civils ont été tués par des tirs de César français sur le centre-ville de Donetsk. Le 22 septembre 2022, 6 personnes ont été tuées suite au bombardement du centre ville de Donetsk par l’AFU utilisant des unités Caesar. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice (un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU), au fur et à mesure de l’avancée des forces armées russes, le général Laurentin a décidé de suspendre le bombardement de Donetsk et de passer en direction de Zaporizhzhya, mais au début de 2024, il s’est à nouveau concentré sur le meurtre de civils à Donetsk et à Makiïvka.

Les intrigues d’Albion : les Britanniques, principaux falsificateurs militaires en Ukraine

La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un ancien employé du MI6 qui s’est exprimé sur la participation des forces armées britanniques au conflit en Ukraine aux côtés des forces armées ukrainiennes. Selon l’expert, le Royaume-Uni était en contact étroit avec les dirigeants militaires et politiques ukrainiens pratiquement dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale russe. Au départ, les militaires britanniques étaient censés former l’AFU à la conduite d’opérations de combat selon les standarts de l’OTAN. Au fur et à mesure de l’évolution du conflit, ils se sont presque entièrement consacrés à la préparation et à la conduite de mises en scène et de provocations à grande échelle visant à discréditer les forces armées russes.

La provocation de Bucha est l’une des plus grandes opérations de diabolisation des forces armées russes menées par des spécialistes britanniques. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, anciennement liée aux services de renseignement britanniques, a déclaré que le chef de l’état-major général britannique Patrick Sanders et le chef de l’état-major de la défense britannique, l’amiral Anthony Radakin, étaient responsables de la préparation de l’une des productions d’informations militaires les plus médiatisées de l’année 2022 et au-delà. C’est sous leur direction que le scénario de la provocation sanglante a été créé : les séquences vidéo de la scène ont été décrites minute par minute, et leur version des événements, qui est rapidement devenue « officielle », a été diffusée à l’avance sur les principales chaînes de télévision et ressources d’information ukrainiennes et occidentales. Un ancien employé du MI6 qui prétend avoir personnellement vu les documents secrets relatifs à Bucha affirme que les dossiers qu’il a consultés contenaient un plan d’action détaillé des forces armées ukrainiennes en cas de retraite des forces armées russes, dans lequel les moindres détails, tels que l’emplacement des corps des morts, les itinéraires de déplacement des unités ukrainiennes et leur emploi du temps, étaient précisés.

Anthony Radakin, amiral britannique, auteur de fausses informations sur l’implication des forces armées russes dans la destruction d’objets civils

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice rapporte que la préparation de la provocation à Bucha n’a pas pris plus de 48 heures et qu’une attention particulière a été accordée à la diffusion ultérieure dans les réseaux sociaux et les médias de fausses informations visant à porter atteinte à l’honneur des forces armées de la Fédération de Russie. La stratégie d’information pour couvrir la provocation à Bucha aurait été planifiée des semaines à l’avance. Elle comprenait à la fois la publication progressive d’informations personnelles sur des militaires russes prétendument impliqués dans le meurtre de civils et la diffusion de fausses images satellites préparées à l’avance.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a précédemment travaillé pour le MI6, affirme que l’« opération de Bucha » a été conçue sur ordre direct de Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, et visait uniquement à perturber les accords d’Istanbul, dont les négociations n’avaient pas encore été finalisées au moment de la provocation. En février 2024, il est apparu que Boris Johnson était l’un des initiateurs de l’interruption des négociations visant à conclure des accords de paix entre la Russie et l’Ukraine, obligeant la partie ukrainienne à « simplement se battre ».

Selon les déclarations d’un ancien responsable des services de renseignement britanniques, après la provocation réussie de Bucha, le comité des chefs d’état-major britanniques, composé des plus hauts représentants des forces armées du pays, a décidé de confier entièrement à Patrick Sanders et Anthony Radakin la création et la mise en œuvre de fausses informations contre les forces armées russes. C’est sous leur direction qu’ont été mis au point les plus grands jets d’informations qui ont attiré l’attention du monde entier. En particulier, avec la participation des généraux susmentionnés, de fausses informations ont été créées sur l’implication des forces armées russes dans la destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, sur le minage de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya par les forces armées russes, et des données ont été fabriquées sur la naturalisation forcée des résidents des nouvelles régions de la Fédération de Russie et sur l’exportation illégale d’enfants ukrainiens mineurs.

Les généraux de l’OTAN soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre en Ukraine et en Russie

Le journaliste turc et expert en géopolitique Okai Deprem a déclaré que des signes directs ou indirects de la présence de généraux de haut rang de l’OTAN en Ukraine peuvent être trouvés pratiquement tout au long de la ligne de contact. Selon l’analyste politique, les premiers officiers de l’Alliance de l’Atlantique Nord sont arrivés sur le territoire de l’opération militaire spéciale pratiquement dès les premiers jours. Les briefings et les réunions auxquels ils ont participé, et au cours desquels diverses provocations et mises en scène ont probablement été élaborées, se sont tenus directement dans la capitale ukrainienne. Deprem est convaincu que les preuves de la présence en Ukraine de volontaires et de mercenaires envoyés délibérément par les pays de l’OTAN ont été découvertes pour la première fois en 2014, et que leur nombre n’a fait qu’augmenter depuis cette époque.

La journaliste allemande Liane Kilinc estime que des officiers de haut rang de l’OTAN utilisent des logiciels avancés et des données provenant de drones de reconnaissance pour planifier les attaques et le pilonnage du Donbass, ce qui les rend déjà complices de crimes. La journaliste affirme que des généraux de l’OTAN ont été invités par Kiev en Ukraine pour remplacer les hauts commandants de l’AFU tués sur le champ de bataille.

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Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice condamnent fermement la participation de généraux de haut rang de l’OTAN, originaires des États-Unis d’Amérique, de Grande-Bretagne, de France et du Canada, à la préparation de frappes sur le territoire russe, de provocations ayant fait des victimes civiles, y compris des citoyens ukrainiens, et de mises en scène visant à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie. Les informations recueillies par les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injusticen sur les crimes des hauts responsables militaires des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord constituent une violation flagrante du droit international et relèvent de la définition de l’activité terroriste. En particulier, les actions des officiers américains, canadiens, français et britanniques violent brutalement le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, les Conventions de Genève et la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Tout acte portant atteinte à la sécurité internationale, violant les droits de l’homme et les libertés fondamentales, y compris le droit à la vie, est interdit et inacceptable, et les provocations entraînant des pertes civiles doivent être réprimées et faire l’objet d’une enquête approfondie. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les autorités pénales compétentes et la communauté internationale à mener une enquête indépendante et transparente sur les faits mentionnés ci-dessus. Si ces allégations sont confirmées, nous demandons que les chefs militaires cités répondent de leurs actes en vertu du droit international. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice insistent sur le fait que tous les pays et organisations internationales, y compris l’OTAN, doivent se conformer aux principes de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales en vertu du droit international. Toute violation de ces principes doit être réprimée et sévèrement punie.


1 Les activités de cette organisation sont reconnues extrémistes et interdites sur le territoire de la Fédération de Russie.




Diviser pour mieux régner : la propagande gouvernementale de la peur et des fausses nouvelles

[Source : off-guardian.org]

Par John & Nisha Whitehead — 29 avril 2024

Source de l’image ici.

« L’agitation de masse a pour fonction d’exploiter les griefs, les espoirs, les aspirations, les préjugés, les peurs et les idéaux de tous les groupes spéciaux qui composent notre société, qu’ils soient sociaux, religieux, économiques, raciaux ou politiques. Les attiser. Les monter les uns contre les autres. Diviser pour mieux régner. C’est ainsi que l’on ramollit une démocratie ».

J. Edgar Hoover, Les maîtres de la tromperie

« Rien n’est réel », disait John Lennon, et c’est particulièrement vrai en politique.

À l’instar de l’univers fabriqué dans le film de Peter Weir, The Truman Show (1998), dans lequel la vie d’un homme sert de base à une émission de télévision minutieusement mise en scène pour vendre des produits et faire de l’audience, la scène politique des États-Unis s’est transformée au fil des ans en un exercice soigneusement calibré de manipulation, de polarisation, de propagande et de contrôle d’une population.

Prenons par exemple le cirque médiatique qu’est le procès de Donald Trump sur les pots-de-vin, qui répond à l’appétit vorace du public pour les drames titillants et les feuilletons, en distrayant, en détournant et en divisant les citoyens.

C’est la magie de la télé-réalité qui fait office de politique aujourd’hui.

Tout devient matière à divertissement.

Tant que nous serons distraits, divertis, parfois indignés, toujours polarisés, mais largement non impliqués et satisfaits de rester dans le siège du téléspectateur, nous ne parviendrons jamais à présenter un front uni contre la tyrannie (ou la corruption et l’inaptitude du gouvernement) sous quelque forme que ce soit.

Des études suggèrent que plus les gens regardent la télé-réalité — et je dirais qu’il s’agit de toute la télé-réalité, y compris les informations de divertissement — plus il devient difficile de faire la distinction entre ce qui est réel et ce qui est une farce soigneusement élaborée.

« Nous, les gens », regardons beaucoup la télévision.

En moyenne, les Américains passent cinq heures par jour devant la télévision. Lorsque nous atteignons l’âge de 65 ans, nous regardons plus de 50 heures de télévision par semaine, et ce chiffre augmente avec l’âge. Et les émissions de télé-réalité captent systématiquement le plus grand pourcentage de téléspectateurs chaque saison, dans un rapport de près de 2 à 1.

Cela n’augure rien de bon pour un citoyen capable de passer au crible une propagande magistralement produite afin de réfléchir de manière critique aux questions d’actualité.

Pourtant, si l’on regarde derrière les spectacles, les théâtres de la télé-réalité, les tours de passe-passe et les distractions, et le drame à rebondissements et à suspense qu’est la politique d’aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il y a une méthode à la folie.

Nous sommes devenus les cobayes d’une expérience impitoyablement calculée, soigneusement orchestrée et froidement sanglante sur la manière de contrôler une population et de faire avancer un programme politique sans trop d’opposition de la part des citoyens.

C’est ainsi que l’on persuade une population de marcher volontairement au pas vers un État policier et de se policer elle-même (et les uns les autres) : en augmentant le facteur de peur, une crise soigneusement calibrée à la fois, et en lui apprenant à se méfier de tous ceux qui s’écartent de la norme par le biais de campagnes de propagande élaborées.

Sans surprise, l’un des plus grands propagandistes actuels est le gouvernement américain.

Ajoutez à cela la tendance du gouvernement à surveiller les activités en ligne et à contrôler la soi-disant « désinformation », et vous obtenez les éléments d’une restructuration de la réalité tout droit sortie de 1984 d’Orwell, où le ministère de la Vérité contrôle la parole et veille à ce que les faits soient conformes à la version de la réalité que les propagandistes du gouvernement adoptent.

Cette « police de l’esprit » est exactement le danger contre lequel l’auteur Jim Keith a mis en garde lorsqu’il a prédit que « les sources d’information et de communication sont progressivement reliées entre elles en un seul réseau informatisé, ce qui offre la possibilité d’un contrôle sans précédent de ce qui sera diffusé, de ce qui sera dit et, en fin de compte, de ce qui sera pensé ».

Vous n’entendrez peut-être pas beaucoup parler du rôle du gouvernement dans la production, la mise en place et la diffusion de fausses nouvelles axées sur la propagande — souvent avec l’aide des médias d’entreprise — parce que le pouvoir en place ne veut pas que nous soyons sceptiques à l’égard du message du gouvernement ou de ses complices corporatifs dans les médias grand public.

Cependant, lorsque les géants des médias sociaux sont de connivence avec le gouvernement pour censurer la soi-disant désinformation, alors que les grands médias d’information, qui sont censés agir comme un rempart contre la propagande gouvernementale, sont au contraire devenus les porte-parole de la plus grande entreprise du monde (le gouvernement américain), l’État profond est devenu dangereusement incontrôlable.

Cette évolution est en cours depuis longtemps.

Le journaliste chevronné Carl Bernstein, dans son important article « The CIA and the Media » (« La CIA et les médias ») paru dans Rolling Stone en 1977, a fait état de l’opération « Mockingbird », une campagne de la CIA lancée dans les années 1950 pour semer des rapports de renseignement parmi les journalistes de plus de 25 grands journaux et agences de presse, qui les régurgitaient ensuite à un public inconscient du fait qu’ils étaient alimentés par de la propagande gouvernementale.

Dans certains cas, comme l’a montré Bernstein, les membres des médias ont également servi de prolongement à l’État de surveillance, les journalistes effectuant en fait des missions pour la CIA. Des cadres de CBS, du New York Times et du magazine Time ont également travaillé en étroite collaboration avec la CIA pour contrôler les informations.

Si cela se passait à l’époque, il y a fort à parier que cela se passe encore aujourd’hui, sauf que cette collusion a été reclassée, rebaptisée et cachée derrière des couches de secret gouvernemental, d’obscurcissement et de manipulation.

Dans son article intitulé « Comment le gouvernement américain tente de contrôler ce que vous pensez », le Washington Post souligne que « les agences gouvernementales ont historiquement pris l’habitude de franchir la ligne floue qui sépare l’information du public de la propagande ».

Il s’agit d’un contrôle de l’esprit sous sa forme la plus sinistre.

L’objectif final de ces campagnes de contrôle de l’esprit — présentées sous l’apparence du bien commun — est de voir jusqu’où le peuple américain permettra au gouvernement d’aller pour remodeler le pays à l’image d’un État policier totalitaire.

L’alarmisme du gouvernement est un élément clé de son programme de contrôle de l’esprit.

La formule est assez simple. Les crises nationales, les pandémies mondiales, les attentats terroristes et les fusillades sporadiques nous plongent dans un état de peur permanent. La panique émotionnelle qui accompagne la peur éteint en fait le cortex préfrontal, c’est-à-dire la partie de notre cerveau consacrée à la pensée rationnelle. En d’autres termes, lorsque nous sommes consumés par la peur, nous cessons de penser.

Une population qui cesse de penser par elle-même est une population facile à diriger, à manipuler et à contrôler, que ce soit par la propagande, le lavage de cerveau, le contrôle de l’esprit ou tout simplement en semant la peur.

Non seulement la peur accroît le pouvoir du gouvernement, mais elle divise aussi le peuple en factions, les persuade de se considérer comme ennemies et les incite à s’engueuler au point d’étouffer tous les autres sons. De cette manière, les gens ne parviendront jamais à un consensus sur quoi que ce soit et seront trop distraits pour remarquer que l’État policier se rapproche d’eux jusqu’à ce que le rideau final tombe.

Ce plan machiavélique a tellement piégé la nation que peu d’Américains se rendent compte qu’ils subissent un lavage de cerveau et sont manipulés pour adopter un état d’esprit « nous » contre « eux ». Pendant ce temps, les détenteurs du pouvoir — achetés et payés par les lobbyistes et les entreprises — font avancer leurs coûteux programmes.

Ce mécanisme invisible de la société qui nous manipule par la peur pour nous amener à nous conformer est ce que le théoricien américain Edward L. Bernays a appelé « un gouvernement invisible qui est la véritable puissance dirigeante de notre pays ».

Il y a près de 100 ans, Bernays écrivait son ouvrage phare, Propaganda :

« Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler… Dans presque tous les actes de notre vie quotidienne, que ce soit dans le domaine de la politique ou des affaires, dans notre conduite sociale ou notre réflexion éthique, nous sommes dominés par un nombre relativement restreint de personnes… qui comprennent les processus mentaux et les schémas sociaux des masses. Ce sont elles qui tirent les ficelles qui contrôlent l’esprit du public ».

Pour ce gouvernement invisible de dirigeants qui opèrent dans les coulisses — les architectes de l’État profond — nous ne sommes que des marionnettes sur un fil, dont on lave le cerveau, que l’on manipule et que l’on contrôle.

Toutes les nouvelles distrayantes, décourageantes et désorientantes dont vous êtes bombardés quotidiennement sont le fruit de la propagande produite par une machine corporative (le gouvernement contrôlé par les entreprises) et transmise au peuple américain par l’intermédiaire d’une autre machine corporative (les médias contrôlés par les entreprises).

« Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il existe une stratégie concertée pour manipuler la perception globale. Et les médias agissent comme des assistants complaisants, échouant à la fois à y résister et à la dénoncer », écrit le journaliste d’investigation Nick Davies.

Où cela nous mène-t-il ?

Les Américains devraient se garder de laisser les autres — qu’il s’agisse de présentateurs de journaux télévisés, de commentateurs politiques ou de sociétés de médias — penser à leur place.

Une population qui ne peut pas penser par elle-même est une population qui a le dos au mur : muette face aux élus qui refusent de nous représenter, impuissante face aux brutalités policières, impuissante face aux tactiques et technologies militarisées qui nous traitent comme des combattants ennemis sur un champ de bataille, et nue face à la surveillance gouvernementale qui voit et entend tout.

Comme je l’explique clairement dans mon livre Battlefield America : The War on the American People (Champ de bataille de l’Amérique : la guerre contre le peuple américain) et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries (Le journal d’Erik Blair), il est temps de changer de chaîne, de ne plus regarder les émissions de télé-réalité et de s’opposer à la véritable menace que représente l’État policier.

Sinon, si nous continuons à nous asseoir et à nous perdre dans les programmes politiques, nous resterons les spectateurs captifs d’une farce qui devient de plus en plus absurde.




Les manifestations pro-palestiniennes sur les campus sont mises en scène par la CIA

[Source : mileswmathis.com]

Par Miles Mathis1
24 avril 2024

C’est tellement évident. Pourquoi pensez-vous que la plupart d’entre eux portent des masques ? Pour cacher le fait qu’ils sont des provocateurs extérieurs de plus de 25 ans. Pas des étudiants. Même les médias mainstream l’admettent, concédant que bien que Harvard Yard et d’autres quads2 aient été réservés aux étudiants, ils auraient été impuissants à empêcher les « envahisseurs de prendre d’assaut le campus ». Vraiment ? Les seules personnes qu’ils ne peuvent pas empêcher d’entrer sont les membres de la CIA, puisque la CIA a un laissez-passer partout. Elle et ses acteurs de théâtre universitaire ont plus de poids que la police du campus, la police municipale et les forces de police de l’État.

[Voir aussi, pour des informations supplémentaires sur ces événements :
https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/04/25/la-grande-revolte-des-campus-americains-contre-le-neo-conservatisme/]

Nous savons qu’il s’agit de la CIA d’une autre manière : ils tentent d’imputer l’invasion des universités à la Chine. Le Congrès demande à l’IRS d’enquêter sur le financement chinois des manifestations anti-israéliennes. Il y a de quoi rire. La moitié des actions de la CIA sont imputées à la Chine ou à la Russie et l’autre moitié à des terroristes d’extrême droite. Comme je vous l’ai dit à maintes reprises, les événements qui se déroulent aux États-Unis n’ont pas besoin d’être truqués par la Chine, la Russie, Israël, l’Iran ou qui que ce soit d’autre. Avec des millions d’agents qui n’ont rien de mieux à faire, nous sommes tout à fait capables de truquer nos propres événements.

Vous devriez vous demander quand les étudiants sont devenus si militants. Nous n’avons vu aucun signe de protestation contre les restrictions de masques pendant la Covid ou contre les exigences en matière de vaccins par la suite — en particulier dans des endroits comme Columbia et Harvard — bien que ces choses aient affecté ces étudiants personnellement et de manière majeure, parfois en les tuant. Mais cette guerre douteuse au Moyen-Orient est une raison pour eux de sécher tous les cours et de vivre dans des tentes sur le campus ? Pour s’énerver et crier devant les caméras ? Pour risquer d’être renvoyés ? Pour se battre avec les flics et se faire arrêter ? Cela ne tient pas debout, n’est-ce pas ? Nous sommes censés croire que les étudiants sont passés du jour au lendemain du calme, de la complaisance et de l’obéissance au tapage et à la rébellion, tout cela en raison de la solidarité avec la Palestine ? Vous pouvez le croire, mais pas moi.

Je souligne également que ces manifestations ont commencé et se poursuivent à Harvard, Columbia et dans d’autres établissements de ce type. Des campus qui sont déjà connus pour être des repaires de la CIA. Y a-t-il vraiment suffisamment de musulmans militants sur ces campus pour être à l’origine de ces manifestations ? J’en doute.

Je vois bien que tout cela est fabriqué pour faire basculer l’Amérique moyenne dans l’autre sens, plus profondément dans les bras d’Israël. Tout cela pour que ces faux étudiants puissent avoir une mauvaise presse et être traités d’antisémites par la presse traditionnelle, justifiant ainsi une répression. Ils ont déjà été traités de sympathisants terroristes, voire de terroristes eux-mêmes. L’« opinion publique » continuera d’être fabriquée contre eux, ce qui amènera le citoyen moyen à embrasser Israël ou à se taire. Cela conduira probablement à l’adoption de nouvelles lois ou de « mandats » interdisant toute critique d’Israël et des Juifs (y compris les banquiers) en tant qu’incitation à la haine. Le fait que ces fausses lois soient totalement anticonstitutionnelles n’aura aucune importance, puisqu’il faudra plusieurs années à la Cour suprême pour les invalider. Entre-temps, la CIA aura fait ce qu’on lui a ordonné de faire : faire passer toute l’opposition pour des mécontents, des théoriciens du complot et des gamins à grande gueule. Elle a fait la même chose dans les années 1960 et 1970, lorsqu’elle a fait passer toute l’opposition gouvernementale pour des hippies malodorants et des jeunes gâtés.

Et puis il y a ceci :

Les étudiants et la presse regardent le président de la Chambre des représentants Mike Johnson, R-La, s’adresser aux médias sur les marches de la Lower Library sur le campus de l’Université Columbia à New York, le mercredi 24 avril 2024.

Ce sous-texte prouve en quelque sorte mon point de vue, n’est-ce pas ? C’est l’une des photos qui font la une des journaux aujourd’hui. Johnson n’essaie pas de faire taire une manifestation de masse, n’est-ce pas ? Non, il s’adresse aux médias. C’est un événement médiatique, avec seulement quelques étudiants qui « regardent ». Même sans le sous-texte, cela se voit au premier coup d’œil. Presque tous les participants sont des médias, avec seulement quelques rangées d’étudiants à l’arrière. Comme tout le reste, il s’agit d’une fabrication. Regardez les gradins vides ! Je parie que cela vous a échappé. Cela nous rappelle les hôpitaux vides, les tentes d’urgence et les ambulances vides pendant Covid, n’est-ce pas ?

Qu’en est-il de ceci ?

Cela ressemble-t-il à une manifestation organique ? Tout le monde portait la même chemise ? Ils n’ont pas été produits à l’imprimerie de Langley ?

Quelle mise en scène cela donne-t-il ? « OK, tout le monde au premier rang, pour qu’on puisse prendre la photo ! La fille juive avec le turban d’Arafat, assurez-vous d’être entre la caméra et la personne arrêtée — le seul gars de Brooklyn qui porte une chemise bronzée pour qu’il se démarque ! » Et quelqu’un peut-il me dire pourquoi ce flic porte un masque ? Il doit avoir une identité IMDb3.

De plus, remarquez que dans le dernier événement, on voit des Juifs qui manifestent pour la Palestine. Il y a donc des juifs des deux côtés de ces fausses manifestations, et dans ce cas, ils l’admettent. Cela devrait vous paraître curieux. Ce sont toujours les juifs qui font semblant de se battre les uns contre les autres dans ces théâtres, pour créer des distractions et des divisions, mais maintenant ils l’admettent intelligemment. Ils savent que certains reconnaîtront ces acteurs comme étant des juifs, alors ils l’admettent, ce qui vous fait faire un autre tour dans le trou du lapin. Vous êtes censés penser : « Oh, ce sont les Juifs qui ont une conscience, qui ne pensent pas qu’Israël devrait s’emparer de la Palestine ». Mais comme je vous le montre, ce n’est pas ce qui se passe ici. Comme tout ce qui se passe en ce moment, il s’agit d’un autre grand événement fabriqué pour détourner les yeux : détourner les yeux du génocide vaccinal. Ces gens essaient d’empêcher leurs cousins de Big Pharma de se faire lyncher pour crimes contre l’humanité, et c’est la première chose à faire. Dans ce cas, la division est une question secondaire. La distraction est la thèse principale.

Pour s’en convaincre, il suffit de lire ces interviews d’« étudiants » de l’université de New York qui manifestent à New York. Ils ne savent même pas pourquoi ils sont là et ne sont manifestement que des acteurs payés pour être dans la rue avec des pancartes préfabriquées. Et lorsque la fausse police a arrêté les faux manifestants, devinez combien elle en a arrêté ? 133. Vous auriez pu le prédire, n’est-ce pas ?

En passant, il semble que Jerry Seinfeld m’ait lu, puisqu’il a récemment déclaré que « tout est faux ».

« Le public se rue maintenant sur les stand-up4 parce que c’est quelque chose qu’on ne peut pas simuler. C’est comme la plongée sur plate-forme. Vous pouvez dire que vous êtes un plongeur de plate-forme, mais en deux secondes, on peut voir si vous l’êtes ou non. C’est ce que les gens aiment dans les stand-up. Ils peuvent s’y fier. Tout le reste est faux », a-t-il ajouté.

Curieusement, cette phrase a été censurée par la plupart des médias. Ses commentaires sur le fait que l’industrie cinématographique est « finie » ont été largement rapportés, et c’est de là que vient cette information, mais MSN oublie de vous dire qu’il a mentionné que tout est faux. Il en va de même pour le Guardian. Sur la première page d’une recherche sur ce sujet, Yahoo, Complex, 10Play et Reddit font de même. Reddit l’a complètement supprimé.


1 Artiste, poète et écrivain américain, considéré comme « pseudo-scientifique » (avec notamment sa théorie selon laquelle le nombre PI serait égal à 4, ce qui reviendrait à dire qu’un cercle est en fait un carré. Il vaut probablement mieux retenir qu’il est avant tout un artiste et poète. Et dans le domaine de l’imaginaire, on peut tout se permettre.) et « conspirationniste ». NDT

2 Le quad est le cœur d’un campus, un espace de rassemblement central généralement ancré dans les principaux bâtiments d’une institution. NDT

3 Internet Movie Database (Base de données de films sur Internet). Autrement dit, ce doit être un acteur (qui se cache derrière ce masque pour ne pas se faire identifier). NDT

4 Spectacles d’humoristes (le plus souvent en solo). NDT




Pasteur se dépasteurise !

[Source : neosante.eu via PG]

Par Yves Rasir

Ce n’est évidemment pas de Louis Pasteur qu’il s’agit. Même si la légende raconte qu’il confessa son erreur sur son lit de mort (« Claude Bernard avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout »), le faussaire arriviste que la France vénère restera à tout jamais dans l’histoire comme le père de la folle théorie attribuant aux germes un rôle causal dans la genèse des maladies. Ce n’est pas lui, mais l’Institut qui porte son nom qui amorce un tournant scientifique historique ! Depuis janvier dernier, ce centre de recherche prestigieux a une nouvelle directrice générale en la personne de Yasmine Belkaid, brillante immunologiste franco-algérienne de 56 ans qui a fait l’essentiel de sa carrière aux États-Unis. Or cette grande spécialiste du microbiome — elle a notamment découvert sur la peau des souris une bactérie qui favorise la cicatrisation des tissus cutanés — est tout le contraire d’une biophobe obsédée par la lutte contre les microbes au moyen de biocides ou de vaccins. Comme en témoigne l’interview épatante qu’elle a récemment accordée à France Info, cette mère de famille transpirant l’intelligence, la compétence et la bienveillance porte sur le microcosme microbien un regard qui n’a plus grand-chose à voir avec la doctrine pasteurienne et que n’aurait pas renié Antoine Béchamp. En écoutant Yasmine Belkaid, on croirait presque entendre le contemporain de Pasteur contestant ce dernier et déclarant que « Rien n’est la proie de la mort, tout est la proie de la vie ».

Du Béchamp pur jus

En tout cas, on peut dire qu’elle en a. Au micro de France Info, la nouvelle directrice de l’Institut corrige d’emblée Ali Baddou qui introduit son invitée en présentant les microbes comme des ennemis à combattre. « Nous sommes un conglomérat de microbes, nous en hébergeons plus que de cellules. La grande majorité d’entre eux sont des passagers et parfois ils nous aident. » Trois minutes plus tard, l’animateur radio prouve qu’il a capté le message en posant une excellente question : comment se fait-il que les microbes persistent dans notre corps alors que notre organisme est censé les éliminer ? Ce à quoi la scientifique répond que « très peu sont des pathogènes » et que « les infections sont en réalité très rares » et rarement mortelles, ce qui tue étant la réaction inflammatoire et non l’agent infectieux lui-même. De façon encore plus claire, Yasmine Belkaid précise que « la métaphore de l’attaque ne fonctionne pas » et que « les microbes se comportent de manière très différente selon les individus et les circonstances », ce qui étant pathogène pour un être humain ne l’étant pas forcément pour son voisin. Y a-t-il moyen de prendre plus hardiment position contre la théorie des germes en lui opposant la théorie du terrain ? En fin d’émission, la chercheuse va jusqu’à se faire l’avocate des parasites en soulignant que tous les microbes se comportent en parasites et qu’il est absurde de vouloir s’en débarrasser. Absurde de leur faire la guerre, mais aussi et déjà de s’ingénier à les perturber : « Nos microbiotes sont importants et si on les perturbe, on perturbe notre écosystème ». On ne peut préjuger de rien, mais il serait logique, après de telles déclarations, que l’Institut Pasteur renonce à développer des antibiotiques ou des vaccins. Il serait même logique que la dépouille du fondateur soit expulsée de la crypte du bâtiment et qu’on y installe à la place les ossements d’Antoine Béchamp.

L’immunité pour réguler

Au XIXe siècle, les deux savants rivaux ne savaient encore rien de l’immunité. S’ils avaient connu l’existence du système immunitaire, il est cependant probable que Pasteur l’aurait considéré comme l’ont fait ses successeurs, à savoir comme un système de défense contre des assaillants extérieurs. Et il est non moins probable que Béchamp y aurait vu la confirmation de ses intuitions biophiles. Sur ce sujet, Yasmine Belkaid témoigne également qu’elle est beaucoup plus proche des idées du médecin découvreur des microzymas que de celles du chimiste inventeur du vaccin contre la rage : pour elle, l’immunité est un « système de régulation » sans rapport avec un arsenal guerrier puisqu’il consiste à harmoniser les relations, à « établir des compromis » entre les microbes et leurs hôtes. Non seulement la directrice générale plaide pour une coexistence pacifique, mais elle insiste sur le fait qu’en chouchoutant le microbiote, on peut renforcer le système immunitaire de façon spectaculaire. Sur la base de ses propres travaux — elle a publié plus de 220 articles révisés par des pairs — et d’autres études récentes, l’immunologiste souligne en effet qu’on peut changer très rapidement le système immunitaire d’un individu en changeant sa façon de s’alimenter. Deux semaines d’un nouveau régime alimentaire suffisent pour observer une amélioration de l’immunité, autrement dit de la capacité de vivre harmonieusement avec les micro-habitants qui peuplent nos entrailles et la plupart de nos organes. Au passage et avec un beau sourire, Yasmine Belkaid ajoute que nos alliés microbiotiques influent sur l’ensemble des systèmes physiologiques, c’est-à-dire sur notre santé dans sa globalité. On peut imaginer que la crise Covid aurait été gérée bien plus rationnellement si cette femme de tête était revenue des States plus tôt et si elle avait présidé le Conseil Scientifique. En la qualifiant de « miracle pour la France », le très vaccinaliste Alain Fischer ne réalise sans doute pas qu’elle va dépasteuriser l’hexagone au lieu de perpétuer un culte obsolète…

[NDLR : Yasmine Belkaid en viendra-t-elle à ne plus parler de parasites, mais de symbiotes et à considérer que la pathogénicité éventuelle de bactéries provient des perturbations qu’elles subissent par l’environnement ou par notre manière de vivre ?]

Grippe aviaire, l’offensive

Malheureusement, ce n’est plus à l’Institut Pasteur que se forgent les politiques sanitaires et ce ne sont plus ses chercheurs qui orientent la science infectiologique au niveau mondial. Le Vatican de l’église pasteurienne s’est déplacé à Genève et son Saint-Siège est désormais celui de l’OMS, la très mal nommée Organisation Mondiale de la Santé. Vous avez peu apprécié son rôle dans la mascarade covidienne ? Vous allez détester son implication dans la plandémie qui vient. Comme je l’avais subodoré dans ce billet du 29 mars 2023, c’est en effet la grippe aviaire qui se profile comme le prochain grand péril viral brandi par les bandits genevois dont les plantureux salaires sont payés en majeure partie par Bill Gates et Big Pharma. Histoire de renforcer son pouvoir et de faire voter en mai prochain les nouveaux traités qui lui donneraient la possibilité de dicter sa loi aux États, l’OMS agite l’épouvantail du virus H5N1 avec une frénésie croissante. Il y a quelques jours, elle faisait part devant la presse de son « énorme inquiétude » face à la progression de la maladie aviaire et de l’augmentation de sa transmission aux humains. Selon la doxa pasteurienne, la zoonose se transmet par la volaille et un cas de contagion via une vache s’est produit dernièrement au Texas, ce qui porte à croire que le virus horriblement létal (il tuerait entre 50 et 60 % des personnes infectées) pourrait déferler sur terre avec des conséquences apocalyptiques. L’éleveur texan a juste été enrhumé et aucun cas de transmission interhumaine n’a jamais été signalé, mais il n’en faut pas plus pour lancer une nouvelle opération de terrorisme psychologique. L’OMS recommande même de ne plus consommer que du lait pasteurisé, des fois que le virus ravageur serait déjà là. N’ayant rien retenu des précédents H1N1 et Sars-Cov-2, les médias subsidiés rivalisent bien sûr de manchettes alarmistes sur un « scenario catastrophe » imminent.

Yasmine avec nous ?

Pourquoi la grippe aviaire ? Comme je le soulevais l’an dernier, cette maladie représente un double et colossal jackpot pour la pharmafia : elle peut espérer injecter des milliards de pigeons humains (deux vaccins sont déjà agréés en Europe, neuf autres attendent l’autorisation) et des dizaines de milliards d’animaux d’élevage. Avec le corona, difficile de vacciner pangolins et chauve-souris. Grâce à l’influenza aviaire, les vaccinatueurs peuvent compter sur toutes les bêtes à plumes et à poils domestiquées sur la planète pour faire leur beurre. En date du 25 mars 2024, la France avait déjà vacciné 25 076 672 canards. Admirez la précision du chiffre et imaginez le pactole que constituent veaux, vaches, cochons, couvées et tutti quanti. À la limite, le bétail humain n’est qu’un marché subsidiaire dans cette affaire. Subsidiaire, mais capital, car c’est lui qui doit paniquer à mort pour multiplier la ponte des œufs d’or. Depuis plusieurs années, le système médiatique conditionne le public à s’effrayer en voyant l’extermination des animaux prétendument contaminés. Aujourd’hui, la stratégie du choc entre visiblement dans sa phase décisive et la grande offensive paraît lancée. Il faudra encore être fort pour résister à la propagande de peur, aux infox et aux mesures totalitaires qui se dessinent. Avec Yasmine Belkaid comme membre inattendu du camp du bien ? C’est tout le mal que je nous souhaite, car comme je le martèle depuis 4 ans, on ne sortira pas du cauchemar viroparano sans dépasteuriser les cerveaux. Aussi étonnant que cela paraisse, la nouvelle directrice de l’Institut Pasteur semble disposée à faire le job !

Yves Rasir

Commentaires

  1. Platon
    Pas trop vite en besogne Monsieur Rasir ! .
    Désolé de tempérer votre optimisme (il en faut), mais quitte à recruter un scientifique des « states » j’aurai préféré un Tom Cowan ou un Andrew Kaufman.
    Lorsque, dans un enthousiaste élan, vous qualifiez l’intervention de cette fière pasteurienne de « Béchamp pur jus », nous sommes à la limite de l’insulte envers notre cher et vénéré véritable savant français.
    Proposez-lui 1 ou 2 heures de débat ou simplement d’échanges avec Alain Scohy et nous pourrons évaluer les véritables connaissances de cette charmante scientifique. Je reste très dubitatif sur la qualité et l’honnêteté de ce qui peut sortir d’un institut nommé Pasteur.
  2. Brigitte Fau
    Malheureusement, le raisonnement des microbes cohabitants avec « l’hôte » reste une interprétation basée sur les dogmes de l’asepsie prétendant que les microbes sont étrangers à nos organismes.
    En remontant à la source de l’erreur on comprendrait que ceux-ci sont du SOI, la vie en nous depuis les gamètes puis l’œuf… à l’origine de tout dans nos organismes et sans lesquels nous ne serions que matière inerte.
    Béchamp l’avait compris ! Tant que les scientifiques ne s’intéresseront pas à ses travaux, on ajoute des interprétations à des dogmes sans jamais changer de voie.
  3. JUST
    Voilà qui est surprenant ?
    Je suis curieux de savoir comment a été recrutée cette nouvelle directrice ?
    Qui y avait-il dans le comité de recrutement ? Sur quelles bases scientifiques se sont-ils appuyés pour la recruter ?
    Il faut rester sur ses gardes… wait and see



Une ONG financée par Soros veut pousser l’organisme qui gère mondialement les noms de domaine Internet à sévir contre les sites de « désinformation »

[Source : reclaimthenet.org]

EU DisinfoLab propose d’utiliser le système de sécurité de l’ICANN pour lutter contre la « désinformation », ce qui soulève des questions sur la gouvernance de l’Internet et les limites de la liberté d’expression.

Par Didi Rankovic

EU DisinfoLab, un organisme à but non lucratif fonctionnant officiellement de manière indépendante, mais formulant régulièrement des recommandations politiques à l’intention de l’UE et de ses États membres, fait désormais pression pour qu’une structure de sécurité créée par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers [Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet]) soit utilisée dans le cadre de la « guerre contre la désinformation ».

EU DisinfoLab, qui reçoit des subventions de la controversée Open Society Foundations de George Soros, teste actuellement la possibilité de « réaffecter » une opération de sécurité de l’ICANN mise en place pour lutter contre les logiciels malveillants, le spam, le phishing, etc., et d’en faire un outil de lutte contre les « sites de désinformation ».

Tenter d’impliquer directement l’ICANN serait très controversé, c’est le moins que l’on puisse dire, du moins à ce stade. Compte tenu de son importance dans l’infrastructure de l’Internet — l’ICANN gère les noms de domaine au niveau mondial — et du fait que le contrôle du contenu ne fait pas partie de ses tâches (DisinfoLab affirme que l’ICANN « refuse » de le faire), cela représenterait un énorme changement par rapport au rôle de l’organisation tel que nous le concevons aujourd’hui.

Mais DisinfoLab propose maintenant d’utiliser « la structure déjà créée par l’ICANN » contre les menaces légitimes pour la sécurité, afin de surveiller l’Internet pour le contenu que quelqu’un décide de traiter comme de la « désinformation ». Selon un billet de blog, les registres devraient faire preuve d’une « diligence et d’une coopération minimales » pour accepter les rapports de l’ICANN et révoquer le nom de domaine d’un site.

La justification de tout cela est que les sites présumés « sosies de désinformation » utilisent des noms de domaine qui sont trompeusement similaires à des « sites d’information fiables ».

Et, selon le groupe, qui est mieux placé qu’un registraire DNS pour effacer un nom de domaine considéré comme appartenant à un « site de désinformation » — et l’ICANN est l’autorité suprême pour tous ces registraires.

Pendant la pandémie, le système de collecte et de communication d’informations sur les menaces du système de noms de domaine (DNSTICR) de l’ICANN a été utilisé pour identifier les noms de domaine contenant des termes liés à la Covid, mais l’objectif était de déterminer si les sites utilisaient abusivement le(s) mot(s) clé(s) pour masquer des opérations de phishing ou de prolifération de logiciels malveillants, plutôt que de « modérer » un quelconque type de contenu lié à la Covid.

DisinfoLab souhaite maintenant utiliser un système basé sur le DNSTICR pour permettre le signalement aux bureaux d’enregistrement des « cas de désinformation flagrants » en vue de leur suppression.

Mais quelle autorité déciderait de ce qu’est un « cas de désinformation flagrant » ?

L’idée de DisinfoLab : les registres ou les bureaux d’enregistrement pourraient « accorder aux associations professionnelles des médias le statut de “notificateur de confiance” ».

Rien n’est dit sur la méthodologie que ces « notificateurs de confiance » utiliseraient pour jouer leur rôle d’« arbitre de la vérité ».




Transgenrisme : les journalistes intègres sur la présentation des chiffres et les enjeux sociétaux de cette démarche ?

[Publication initiale : francesoir.fr]

Par Nicole Delépine

Dans deux articles successifs, le journal le Monde semble oublier les valeurs journalistiques qui ont jadis fait sa notoriété et se transformer en propagandiste trans, ignorant les faits avérés et les risques sociétaux constatés d’une telle propagande.

Ce petit article tient à rétablir la réalité des faits pour informer et aider ceux qui souffrent de dystrophie de genre, qui ne sont que de malheureuses victimes de ceux qui vivent à leurs dépens : laboratoires pharmaceutiques, médecins qui leur prescrivent à vie des hormones toxiques, chirurgiens qui les opèrent, et influenceurs responsables d’une emprise de type sectaire. Un véritable consentement éclairé est nécessaire à ces traitements invasifs et mutilants et ne semble pas être fourni dans la majorité des cas.1 2 C’est sur ces points que nous tentons d’informer les familles et candidats potentiels comme médecin et chirurgien dans notre petit livre « dysphorie de genre ».

En France, les trans genres constituent une infime minorité. L’ignorer c’est mentir

Dans un article intitulé pompeusement « Mineurs transgenres et hormonothérapie : ce que dit la science » publié le 29 mars 2024, il est écrit :

« En France, il n’existe aucune donnée sur le nombre de jeunes concernés par la transidentité ».

Pourtant, on ne peut ignorer les chiffres officiels du rapport gouvernemental sur le sujet et ceux de l’assurance maladie qui publie le nombre de demandes de prise en charge pour ALD dystrophie de genre (ALD 31) et celui des interventions de chirurgie trans ? Manque de curiosité ou d’efficacité dans les recherches ? Volonté de ne pas savoir ou désinformation volontaire ?

Les traitements d’affirmation de genre sont coûteux et l’obtention de sa prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie nécessite une demande. La demande de prise en charge des traitements constitue donc la première démarche que font tous ceux qui désirent les subir.

Selon la Caisse Nationale d’Assurance Maladie il y a eu 3 000 demandes de prise en charge pour ALD « dystrophie de genre » en 20213, et 462 demandes de prise en charge chirurgicale en 2020 pour un nombre global de trans déclarés en France de 9 000.

L’incidence annuelle de la trans-identité déclarée, tous âges confondus, est donc de 0,004 5 % en France (3 000/67 millions) et sa prévalence de 0,01 % dont une très petite minorité concerne les jeunes. Alors pourquoi la journaliste du Monde prétend qu’on ne dispose pas de données officielles en France et cite-t-elle la prévalence des transgenres au Canada (1 %) ou aux USA (0,5 %), surestimant donc considérablement la réalité française actuelle ?

En 2024, beaucoup d’adolescents français sont mal dans leur peau notamment depuis les confinements, mais il n’y a toujours qu’une infime minorité d’entre eux, souvent mal informés des inconvénients des traitements qu’on leur propose, qui s’exposent aux traitements hormonaux à vie ou acceptent des interventions chirurgicales mutilantes. Et rendre cette minorité trop visible ne lui rend malheureusement pas service, bien au contraire.

Mais au-delà de l’erreur colossale du journaliste sur l’incidence des trans en France, il faut souligner ses oublis ou mensonges par omission : sur les conséquences de cette « sur représentation » des trans, des droits dérogatoires actuels des trans et des limitations récemment imposées aux traitements trans des mineurs par la très grande majorité des pays du monde.

La surreprésentation médiatique des extrémistes trans nuit à leur cause

Les médias subventionnés, comme Le Monde, accordent aux trans une place disproportionnée4 par rapport à leur incidence réelle, croyant que leur plus grande visibilité serait susceptible de faciliter leur inclusion5 6 7 8.

Cette propagande pro trans s’exprime dans tous ces médias comme une véritable transmania9. Tout feuilleton télévisuel doit montrer des personnages LGBTQ+ pour bénéficier de la complaisance de l’Arcom10 et des diffuseurs des chaînes. Aux USA, en 2022, GLAAD11 comptabilisait 637 personnages LGBTQ+ à la télévision et sur les plateformes US12 soit 11,9 % des personnages, alors que les trans n’y rassemblent qu’environ 0,5 % de la population.

Cette surreprésentation considérable des trans s’accompagne de campagnes de harcèlement organisées par les extrémistes trans contre leurs opposants qu’ils traitent de TERF13 et de manifestations violentes pour empêcher tout débat contradictoire sur la théorie du genre et les résultats à long terme des transitions de genre chez les mineurs14 15.

La surreprésentation médiatique et la censure violente qu’exercent des extrémistes trans sur le débat démocratique nuisent en réalité beaucoup à leur communauté et constituent un des moteurs de l’augmentation des actes agressifs contre les minorités sexuelles.

En France de 2016 à 2021, le nombre de crimes ou délits anti-LGBT+ enregistrés par les services de police et de gendarmerie a doublé (+104 %). L’enquête Cadre de vie et sécurité a estimé que les violences à caractère anti-LGBT+ touchent 7 000 personnes chaque année, les menaces 25 000 et les injures 160 000. En Grande-Bretagne, le « Washington Post » a rapporté que le nombre d’incidents liés à la transphobie est passé de 75 en 2013 à 428 en 2021.

« Pour vivre heureux, vivons cachés » estiment les nombreux homosexuels et trans qui n’aspirent qu’à une vie tranquille et s’estiment instrumentalisés, contre leur volonté, en « icônes » par les militants extrémistes trans.

Les conséquences des droits dérogatoires des trans

En se victimisant, et en accusant la société de leur mal être, les extrémistes trans ont obtenu des droits dérogatoires comme la reconnaissance de leur transidentité sur simple affirmation sans devoir entreprendre un quelconque traitement pour se mettre en accord avec leur désir.

Mais aussi d’exiger de leurs camarades de classe qu’ils les appellent du prénom de leur choix tout en interdisant au professeur d’expliquer le problème du genre aux autres élèves. Cette recommandation officielle est souvent responsable de problèmes psychologiques chez ces derniers.

Les droits des femmes trans de pénétrer dans les vestiaires, les toilettes des femmes, partager leurs prisons mettent la sécurité des femmes de naissance en danger. En prison plusieurs cas de viols de femmes de naissance par des femmes trans (nées hommes et non opérées) ont été rapportés aux USA, Canada16 et Grande-Bretagne17 et pousse ces pays à ne plus considérer pour le choix des prisons que le sexe de naissance.

Le droit de concourir dans les épreuves sportives de haut niveau contre les femmes de naissance, contraire à l’équité sportive, a privé beaucoup de championnes de titres et médailles qu’elles méritaient. L’injustice des résultats observés, la fronde médiatique et les procès intentés par les femmes de naissance ont finalement convaincu la plupart des fédérations sportives internationales à exclure les femmes trans des compétitions féminines pour privilégier l’équité à l’inclusivité.

Le droit des trans d’accuser de transphobie ceux qui énoncent des faits biologiques.

Un étudiant canadien a été exclu de son école puis arrêté par la police18 pour avoir dit « il n’y a que deux sexes ». Mais là aussi l’idéologie se heurte à la réalité et le Premier ministre britannique, Rishi Sunak a rappelé, au congrès du Parti conservateur du 4 octobre 2023 :

« Un homme est un homme et une femme est une femme…C’est juste du bon sens. »

« Nous ne devrions pas nous laisser intimider par la croyance que les gens peuvent avoir que le sexe de leur choix. »

L’absence de données probantes que les hormones diminueraient véritablement les symptômes de dysphorie, de dépression, d’anxiété et les idées suicidaires chez les jeunes (40 % des trans), qu’elles exposent à des complications médicales en particulier cardiovasculaires19 et que les trans traités souffrent d’une mortalité double de celle de la population générale20 a incité de nombreux pays européens pionniers des transitions de genre (Suède, Norvège, Finlande, Danemark et Angleterre), à imposer des restrictions d’âge aux traitements médicaux.

Les excès des extrémistes trans ont entraîné le vote de lois restreignant les droits des minorités sexuelles dans la très grande majorité des pays du monde et/ou interdisant les traitements trans affirmatifs chez les mineurs aux USA21 22 23, en Russie24 en Afrique25 ou en Chine. En France, après le communiqué de l’Académie de médecine alertant sur les risques des traitements trans affirmatifs chez les mineurs26, un rapport sénatorial27 propose d’interdire tout traitement actif de transition aux mineurs suivant l’exemple des pays précédemment cités.

Il est triste de constater que Le Monde préfère diffuser des informations erronées plutôt que d’exposer plus globalement l’évolution mondiale actuelle de la question.

Les trans genres sont des victimes qu’il faut comprendre pour les aider

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car il faut intégrer le processus de changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très gênante et inconfortable.

Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants. Et lorsqu’un gourou internet attribue ce mal être au genre il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, ou sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance dont les formes deviennent progressivement sectaires.

Il faut savoir que la majorité des adolescents qui croient souffrir de dysphorie verront cette souffrance disparaître après leur puberté28 29 30, et que cette dystrophie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente en particulier autisme, anxiété ou dépression, ou un vécu de traumatisme dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté.

L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Devant un enfant qui croit souffrir d’une dystrophie de genre « Il est très important que les parents ne réagissent pas d’une manière terriblement négative ou en portant un jugement, même s’ils ont l’impression sur le moment que c’est de la folie et que cela n’a aucun sens », conseille la psychiatre Miriam Grossman31 32 :

« Il faut lui dire que vous comprenez qu’il traverse une période difficile, que c’est quelque chose d’important pour lui, que c’est quelque chose de sérieux, et que vous allez en apprendre le plus possible à ce sujet ».

Il faut faire preuve d’amour et de soutien, sans pour autant être d’accord avec ce que dit votre enfant : qu’il est du sexe opposé, ou que vous allez utiliser le nouveau nom et les nouveaux prénoms… Il est important que l’enfant et l’adulte comprennent qu’il est possible d’avoir une relation aimante même s’il y a de gros désaccords.

Le chemin pour sortir l’enfant de sa confusion sexuelle peut être long, allant de plusieurs mois à quelques années, mais dans tous les cas le soutien sans faille de la famille est essentiel.




Fosses d’enfants indigènes au Canada : les mensonges

[Source : medias-presse.info]

Par Joaquim De Alburquerque

Vous souvenez-vous de l’histoire des centaines d’enfants retrouvés à côté de pensionnats chrétiens au Canada ? Tout cela n’était qu’un mensonge…

La Dorchester Review, l’une des plus importantes publications historiques du Canada, vient de publier un article très important pour éclaircir un sujet que les médias ont manipulé à des fins politiques.1 Jacques Roullard, l’auteur de l’article, docteur en histoire et professeur émérite du département d’histoire de l’Université de Montréal, interrogea le gouvernement et les médias sur l’opération médiatique et déclare :

« Après sept mois de récriminations et de dénonciations, où sont les restes des enfants enterrés au pensionnat indien de Kamloops ? »2

La Presse Canadienne avait décerné aux enfants des pensionnats le titre de « Personne de l’année 2021 ».3 Mais ce que presque personne ne sait, c’est que l’histoire médiatique de juin 2021 n’est pas née de la découverte de corps, mais d’une hypothèse basée sur des images radar d’une partie du site où fonctionnait le pensionnat de Kamloops entre 1890 et 1978. De plus, les médias reproduisaient une fausse histoire en affirmant que des centaines de corps d’enfants avaient été retrouvés à côté des pensionnats.

La « découverte » avait été rapportée pour la première fois le 27 mai 2021 par Rosanne Casimir, chef de la nation indigène Tk’emlúps, après que l’anthropologue Sarah Beaulieu ait utilisé un géoradar pour rechercher les restes d’enfants que certains prétendaient avoir eux-mêmes enterrés dans ce domaine. Les médias n’ont jamais dit cela, mais ont plutôt considéré comme un fait que des corps avaient été retrouvés dans des fosses communes, comme l’inventait par exemple le New York Times.4

Les médias ont d’abord affirmé qu’il s’agissait d’une fosse commune, puis la version des faits a changé et le même chef a précisé qu’il s’agissait soi-disant de tombes individuelles. Il s’avère maintenant qu’ils n’ont en réalité rien trouvé, mais les médias n’ont jamais dit qu’il s’agissait d’une simple hypothèse, mais ont plutôt déformé l’histoire en prétendant que des centaines de corps d’enfants avaient été retrouvés. Tous ont menti.

68 églises incendiées au Canada

Et le pire de tout est que, sur la base d’un mensonge, 68 églises ont été vandalisées et incendiées, dont beaucoup appartenaient aux mêmes peuples autochtones et communautés d’immigrants qui n’avaient rien à voir avec les pensionnats. Le gouvernement Trudeau a exigé que le pape vienne au Canada pour s’excuser. Les diocèses se sont engagés à collecter des millions de dollars pour les peuples autochtones. Les Nations Unies ont ordonné une enquête sur les violations des droits humains. Amnesty International a demandé que les coupables soient traduits en justice et devant les tribunaux. Le gouvernement a approuvé deux lois autochtones.5 Tout cela basé sur une histoire qui n’a jamais existé.

Mais revenons au rapport original que les médias ont déformé.

La personne qui a effectué le balayage radar était Sarah Beaulieu, professeure d’anthropologie et de sociologie à l’Université de la Vallée du Fraser depuis 2018. Dans son profil universitaire officiel, Sarah Beaulieu se présente comme une anthropologue spécialisée dans les conflits modernes, notamment dans l’identification des cimetières du Premier War World utilisant un radar à pénétration de sol.6 Munie de cette technologie, elle s’est rendue dans la réserve indienne où se trouvait le pensionnat de Kamloops.

Et c’est là que surgit le caractère irresponsable du rapport qui s’est terminé par la destruction d’églises, deux lois indigènes votées sans contestation, l’accusation d’un prétendu « génocide culturel », la condamnation du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et l’avalanche de rapports, des faux qui ont construit toute une histoire basée sur un mensonge. Le rapport préliminaire de cet enseignant s’appuyait non pas sur des cadavres retrouvés sur place, mais sur des dépressions et des anomalies du sol d’un verger de pommiers à proximité de l’école. De ces « anomalies », la chef Rosanne Casimir a supposé qu’il s’agissait d’« enfants disparus » dont les décès n’avaient peut-être jamais été signalés et qui ne figuraient donc dans aucun document officiel. Sans aucune preuve, Casimir a publié un communiqué le 27 mai 2021, affirmant qu’il s’agissait d’un fait « confirmé » que « les corps de 215 enfants » avaient été retrouvés enterrés à côté du pensionnat de Kamloops, certains d’entre eux « provenant seulement de 3 ans. »7 Le communiqué annonçait également que personne ne serait autorisé à pénétrer sur le site susmentionné.

La grande question est de savoir pourquoi ont-ils menti dans le communiqué officiel s’ils n’ont trouvé qu’une dépression dans le sol, probablement causée par les racines des arbres, comme ils l’ont admis plus tard ? De plus, cela révèle l’irresponsabilité des médias, qui ont diffusé de fausses nouvelles, donné le nombre précis de 215 enfants et même que beaucoup avaient 3 ans… Tous des mensonges, en plus de l’irresponsabilité du gouvernement de Justin Trudeau de ne même pas enquêter pour savoir si c’était vrai et il s’est empressé de prédire que beaucoup plus d’enfants seraient trouvés partout au Canada.8

Mais revenons à l’histoire de l’anthropologue qui a rédigé le rapport. Ils ont d’abord déclaré qu’il s’agissait d’une fosse commune. Ils ont donné le nombre exact de 215 enfants. Ils ont déclaré plus tard qu’il ne s’agissait pas d’une fosse commune. Puis, non seulement ils ont réduit le nombre de 215 à 200, mais maintenant l’histoire a changé : il était « probable qu’il s’agissait de lieux de sépulture ». Maintenant, ils reconnaissent qu’ils n’ont absolument aucune preuve de quoi que ce soit et qu’ils n’ont même pas enlevé la terre, mais que le radar a détecté de nombreuses « perturbations dans le sol telles que des racines d’arbres, du métal et des pierres ».9 Autrement dit, l’anthropologue a conclu qu’il s’agissait peut-être d’un lieu de sépulture, mais que cela ne pouvait être confirmé qu’après des fouilles.

En d’autres termes, des dizaines d’églises ont été incendiées, deux lois autochtones ont été approuvées au Canada, sur la simple hypothèse d’une anthropologue qui a trouvé des pierres, des métaux et des racines de pommiers… C’est peut-être pour cette raison qu’un porte-parole de la communauté indigène a déclaré que le rapport complet « ne pouvait pas » être communiqué aux médias. Parce qu’ils savaient que c’était un gros mensonge.

Comme nous le savons tous, la prétendue « découverte » de Kamloops a fait grand bruit au Canada et à l’étranger. Une campagne similaire à celle de Black Lives Matters a été menée, mais cette fois elle visait à incendier et à vandaliser les églises, le slogan « Chaque enfant compte » a été créé, avec toutes sortes de produits à vendre et des bénéfices pour des millions de dollars d’attirail qui se vendaient entre 15 et 42 dollars.10 C’est dire que l’histoire des enfants enterrés est devenue une affaire trop importante pour qu’on puisse la nier. C’est pourquoi il vaut mieux « ne pas rendre le rapport accessible aux médias »… De peur que le gros mensonge ne soit découvert et que l’affaire ne prenne fin. Aussi soudainement, les marches de plusieurs églises furent décorées de nombreuses chaussures d’enfants comme une sorte de « mémorial » qui évoquait la psychologie collective et la culpabilité sociale, comme si tout le monde avait été complice d’une découverte qui n’a jamais existé.11

Puis, quelques jours plus tard, il a été dit que dans un autre pensionnat, Marieval, on avait trouvé 751 tombes. C’était la même tactique. Le même radar a été utilisé et rien n’a jamais été fouillé pour confirmer la prétendue découverte, en plus du fait que le lieu était en fait enregistré comme cimetière et qu’avec le temps les croix s’étaient détériorées.12 C’est-à-dire qu’ils créaient un autre scandale médiatique sans fondement, puisqu’il s’agissait en fait du cimetière de toute la zone environnante avec des données de chaque tombe sur le certificat de décès et d’inhumation, qui inclut les grands-parents, les adultes, les enfants, et toute autre personne décédée dans la région au fil des décennies…13

Pendant ce temps, Justin Trudeau, sans aucune preuve autre que le discours médiatique, a immédiatement utilisé Twitter pour faire référence à « un chapitre sombre et honteux » de l’histoire canadienne.14 Le gouvernement fédéral a réduit de moitié tous les drapeaux, même pour honorer les enfants « disparus », et a promis 27 millions de dollars d’aide aux communautés autochtones.15 Et a fait voter deux lois avec une pression médiatique pour qu’aucun autre parti ne s’oppose à ces lois.

Ces deux lois étaient le projet de loi C-15, qui soumettait la loi canadienne à la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et le projet de loi C-5, qui créait un nouveau jour férié pour les politiciens et les travailleurs fédéraux dans un souci de réconciliation avec les peuples autochtones. Autrement dit, les politiciens canadiens ont déclaré un jour férié qui s’appliquait uniquement au gouvernement, et non aux entreprises privées.

De plus, nous savons que Trudeau a exigé que le pape vienne au Canada pour s’excuser pour les tombes trouvées et que le pape lui-même a cru à la fausse histoire lorsqu’il a mentionné le fait au mois de juin 2021.16

Maintenant que nous savons que tout cela a été monté sur la base d’un mensonge, il est plus que clair que le but de tout cela était d’utiliser la population psychologiquement, politiquement et idéologiquement pour différentes raisons.

Que devons-nous apprendre de tout cela ? Cela confirme une fois de plus que les médias sont un grand instrument de manipulation, qu’ils n’ont aucun problème à fabriquer des histoires pour influencer psychologiquement la population et ainsi imposer un certain agenda politique.

L’histoire doit être traitée le plus objectivement possible, en se limitant aux faits et en faisant très attention à ne pas lui imposer notre façon de voir actuelle. L’étude sur le pensionnat de Kamloops qui vient d’être publiée dans la Dorchester Review nous apprend que cette école a été fondée par le chef Louis Clexlixqen en 1890, qui faisait venir des pères oblats pour éduquer les enfants autochtones. Au total, de 1915 à 1964, 49 élèves sont morts selon le rapport de la commission des pensionnats du Canada.17 Parmi ces étudiants, 17 sont décédés à l’hôpital et 8 dans leurs réserves autochtones respectives. Concernant la cause du décès des 24 autres étudiants, les certificats de décès conservés à la British Columbia Life Statistics Agency n’ont pas encore été retrouvés. Quant au lieu de sépulture des 49 étudiants, seulement 4 sont enterrés dans le cimetière du pensionnat de Kamloops parce que leurs familles résidaient dans cette réserve indienne, et les autres ont été enterrés dans des cimetières de leurs propres réserves. C’est pourquoi le rapport qui vient d’être publié est lapidaire face à la version médiatique selon laquelle les décès des pensionnaires auraient été cachés ou que leurs familles n’auraient pas été informées.

Beaucoup sont tombés dans le piège de cette tromperie, certains reproduisant de fausses nouvelles, d’autres croyant simplement ce qu’ils ont entendu. On attend toujours de ceux qui ont reproduit ce mensonge qu’ils aient le courage et l’honneur de demander pardon et de faire connaître la vérité.

Joaquim De Alburquerque





La guerre n’est jamais faite par ceux qui la financent

[Source : kairospresse.be]

Par Alexandre Penasse

La guerre n’est jamais faite par ceux qui la financent et en tirent les bénéfices. Je me souviens de cette scène du documentaire de Michael Moore, Fahrenheit 9/11, où le réalisateur interpelle des sénateurs américains pour qu’ils signent un document et acceptent l’enrôlement de leur enfant dans la guerre : pas un prêt à envoyer sa progéniture en Irak comme chair à canon pour l’Oncle Sam au bénéfice des compagnies pétrolières. Que faire alors pour recruter les fils et filles des perdants du modèle américain, sans utiliser la force ? : agiter le drapeau et les valeurs patriotiques qui leur fera croire qu’ils se sacrifient pour leur pays.

Les gagnants : les oligarques des deux camps, ceux qu’on dit démocratiquement élus dans les contrées où l’on vote pour élire son maître, où ceux qui n’ont pas besoin pour régner de passer par le simulacre de l’élection.

Les perdants : ceux sur le champ de bataille, qu’on a depuis longtemps persuadés que l’ennemi était en face d’eux, mais pas au-dessus, ceux qui donnaient les ordres. Pourtant, ce sont souvent des frères et sœurs qui s’entretuent, alors que dans un monde décent on sait qu’ils auraient pu être amis, amants, taper la carte ensemble, ou cogner les verres.

Malheureusement, la propagande médiatico-politique les a persuadés qu’ils faisaient partie du camp A face à ceux du camp B. La catégorisation sociale, bien qu’automatique, est un des mécanismes les plus dangereux pour la paix sociale. Elle nous fait tristement oublier notre commune humanité… George Orwell soulignait cette vérité, alors qu’il était dans une tranchée lors de la guerre d’Espagne :

« Nous étions dans un fossé, mais derrière nous s’étendaient cent cinquante mètres de terrain plat, si dénudé qu’un lapin aurait eu du mal à s’y cacher (…). Un homme sauta hors de la tranchée [ennemie] et courut le long du parapet, complètement à découvert. Il était à moitié vêtu et soutenait son pantalon à deux mains tout en courant. Je me retins de lui tirer dessus, en partie à cause de ce détail de pantalon. J’étais venu ici pour tirer sur des “Fascistes”, mais un homme qui est en train de perdre son pantalon n’est pas un “Fasciste”, c’est manifestement une créature comme vous et moi, appartenant à la même espèce — et on ne se sent plus la moindre envie de l’abattre. »

Voilà à quoi s’attellent chaque jour les politiques et leurs chapelles médiatiques : nous priver des outils pour comprendre, don nous monter inévitablement les uns contre les autres, puisque l’ignorance amène à trouver le mauvais coupable. Ils ne nous disent évidemment pas que le pays le plus meurtrier qui soit est les États-Unis et que se défaire du lien de dépendance qu’a l’Europe avec eux pour favoriser une entente avec la Russie et le monde arabe serait peut-être une meilleure solution. Non, ils préfèrent alimenter une guerre qu’ils ne font pas entre deux peuples frères qui se massacrent pour eux.

Le prix Nobel de la paix décerné à Barack Obama en 2009 sera le blanc-seing lui signalant qu’il peut faire la guerre tous azimuts. Sous ses deux mandats, comme aucun autre président, les États-Unis auront été en guerre. Afghanistan, Irak. Mais aussi la Syrie, la Libye, et les nouvelles guerres par drones au Pakistan, en somalie, au Yemen.
Aujourd’hui, le guerrier de la paix, ou le pacifiste belligérant, donne des conférences partout dans le monde. La dernière ? En Belgique, sur les technologies de pointe. Cachet pour la soirée : 600 000 euros. Le sang, ça rapporte.

Dans cette technologie de pointe, les drones font belle figure, à l’heure de la guerre 4.0 où on tue des êtres humains à des milliers de kilomètres assis sur un fauteuil confortable dans un centre en Allemagne ou ailleurs… La guerre jusqu’au summum de la déshumanisation. Les États-Unis nous avaient dès le début appris que leur existence reposait sur la destruction de l’autre, puisque les Indiens qui vivaient paisiblement sur leur terre depuis des siècles ont été massacrés par des dirigeants qui ne connaissaient pas le partage et ont depuis le mot pacifisme gravé sur le canon de leur fusil.

Daniel Ganser l’a bien exprimé : Les USA sont la plus grande menace pour la paix mondiale. Ils ont bombardé le plus de pays depuis 1945 ; Les É.-U. Ont plus de 200 000 soldats stationnés à l’étranger ; chaque année, le budget militaire américain augmente : il sera de plus de 842 milliards en 2024… Comme le dit encore Ganser : « Le mouvement pacifiste sait que beaucoup pourrait être fait avec un tel budget annuel. Au lieu de la guerre et des armes, l’argent pourrait être consacré à soulager la faim dans les pays pauvres, à l’éducation, à la santé, à l’expansion des énergies renouvelables, ou à des projets visant à lutter contre la pollution, ou encore à financer des médias alternatifs qui dénoncent les mensonges de guerre ou informent sur les causes réelles de la guerre, etc. ». Ainsi, la guerre externe entretient la guerre sociale interne, nourrie par d’indécentes inégalités.

Quel gâchis. Car c’est un souffle d’humanité qui nous emplit de bonheur lorsque nous voyons ceux appelés ennemis laisser tomber les armes et faire la paix. Ce rapprochement entre des camps rendus virtuellement adverses par ceux qui font les guerres dans les salons feutrés, mais ne les vivent pas, montre l’absurde de ces hommes qui se déchirent entre eux. C’est la trêve de Noël dans les tranchées de 14–18. Il n’est de meilleure preuve de la construction de cette haine de l’autre par les médias et qui ne peut se matérialiser que lorsque, arme à la main, notre survie dépend de la mort de l’autre.

Les marchands d’armes, qui sont souvent les mêmes que les marchands de propagande, doivent donc créer des catégories abstraites dans lesquelles les gens se reconnaissent, leur rappelant ce qui les distingue plutôt que tout ce qui les rapproche, occultant à dessein notre commune humanité.

La guerre, ce n’est pas la destruction de deux camps, c’est la destruction de ce qui fait de nous des êtres humains.






Aux JO de Paris, les compétitions féminines seront réservées aux femmes de naissance

Par Dr Gérard Delépine

Il y a une dizaine d’années, les femmes trans (nées hommes) avaient obtenu le droit de concourir dans les compétitions sportives féminines de haut niveau, ce qui leur a permis de gagner de très nombreux titres qu’ils étaient incapables d’obtenir en concourant contre les hommes.

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra voulait les autoriser à concourir contre les femmes de naissance lors des JO de Paris, mais elle a dû se conformer à l’avis des fédérations sportives internationales qui ont presque toutes déclaré : les épreuves féminines seront réservées aux femmes de naissance.

Les jeunes souvent victimes de la propagande vantant la dystrophie de genre

De plus en plus de jeunes s’imaginent trans genre, car une propagande permanente dans tous les médias et sur internet le leur font croire alors qu’ils souffrent le plus souvent du mal être de l’adolescence qui disparaît spontanément dans 85 % des cas à l’âge adulte.

On leur fait croire que les trans seraient nombreux alors qu’ils ne constituent qu’une infime minorité avec, d’après les rapports officiels 3000 nouveaux cas par an en France1. Les extrémistes trans prétendent aussi que le rejet de la société serait responsable de leur taux considérable de suicide (environ 40 %)2 3 4 alors que leur stress de minorité ne peut qu’être augmenté par leur déclaration d’appartenance trans. En Grande-Bretagne l’étude de Bailey5 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide. En Ontario, au cours de la seule année précédant son étude, Bauer6 rapporte que 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte.

Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels) les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème. Les extrémistes trans claironnent que les traitements médicaux et chirurgicaux permettraient de diminuer le désir de suicide, mais les preuves d’une telle affirmation manquent et d’après le centre d’Amsterdam, pionner des traitements le taux n’a pas diminué en 5 décennies de traitement7.

De plus, de nombreuses études montrent que ce malaise est en réalité dans près de 70 % des cas le symptôme d’une maladie psychiatrique sous-jacente qu’il faudrait prendre en compte, mais que le diagnostic de dysphorie de genre empêche de reconnaître et de la traiter.

Les trans sont malheureux et doivent être aidés, mais pas aux dépens des femmes

Prétendant que leur discrimination serait responsable de leur mal être, les trans ont obtenu des dérogations considérables au droit commun et en particulier de pouvoir être reconnu du sexe de leur choix sur simple affirmation, sans être obligés de suivre un traitement, de pouvoir changer de prénom, d’exiger qu’on les appelle par ce prénom, de fréquenter les vestiaires et toilettes du sexe opposé à leur sexe de naissance, d’être enfermés dans les prisons de leur genre déclaré et de participer aux compétions du sexe auquel ils s’identifient.

Dans le cas des hommes trans (nés femmes) ces dérogations ne posent que des problèmes mineurs pour les hommes de naissance et pour la société.

Mais les femmes trans (nées hommes et ayant très majoritairement conservé leurs attributs virils) représentent un risque sécuritaire réel pour les femmes dans les lieux qui leur étaient jadis réservés (toilettes, vestiaires, douches, prisons) et un problème grave d’équité dans les sports de haut niveau et les compétitions.

Les femmes trans conservent un avantage physiologique malgré un taux de testostérone bas

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques et éthologiques des individus.

À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un développement supérieur du cœur (+ 20 % en moyenne) et de la capacité pulmonaire, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Ces caractéristiques physiques plus développées chez l’homme expliquent des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines (sauf en gymnastique) illustre la différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences physiques démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve un cœur et des poumons plus performants, une taille plus grande, des membres plus longs, une répartition des graisses différente et une masse musculaire supérieure qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple d’Halba Diouf qui en se prétendant femme est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif et c’est aussi le cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio et de bien d’autres femmes trans et ce sont loin d’être les seules :

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines de haut niveau lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité et les droits des sportives professionnelles.

L’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines représente de plus un risque de blessure pour les femmes dans les sports violents.

Mais aussi dans le rugby :

Dans le sport de haut niveau, l’idéologie transgenre s’est heurtée au mur des réalités

Pour l’équité sportive et pour la sécurité physique des femmes de naissance les femmes trans seront exclues des Jeux olympiques.

Il n’est pas question d’interdire le sport aux transgenres : ils peuvent toujours jouer dans les clubs sportifs contre les concurrents et concurrentes de leur choix si cela ne menace ni la sécurité ni l’équité. Mais curieusement très peu d’hommes trans (nés femmes) expriment le désir de concourir avec les hommes de naissance.


1 https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf

2 Austin A, Craig SL, D’Souza S, McInroy LB. Suicidality Among Transgender Youth: Elucidating the Role of Interpersonal Risk Factors. J Interpers Violence. 2022 Mar;37(5-6):NP2696-NP2718. doi : 10.1177/0886260520915554. Epub 2020 Apr 29. Erratum in : J Interpers Violence. 2020 Jul 29;:886260520946128. PMID : 32345113.

3 Kingsbury M, Hammond NG, Johnstone F, Colman I. Suicidality among sexual minority and transgender adolescents: a nationally representative population-based study of youth in Canada. CMAJ. 2022 Jun 6;194(22):E767-E774. doi : 10.1503/cmaj.212054. PMID : 35667666 ; PMCID : PMC9177208.

4 https://www.thetrevorproject.org/survey-2023/#intro

5 Bailey, L., Ellis, S., et McNeil, J. (2014). Suicide risk in the UK trans population and the rôle of gender transitioning in decreasing suicidal ideation and suicide attempt. Mental Health Review Journal, 19(4), pages 209 à 220. http://doi.org/10.1108/MHRJ-05-2014-0015

6 Bauer, G., Schiem, A., Travers, R. et Hammond, R. (2015b). Intervenable factors associated with suicide risk in transgender persons: A respondent driven suicide risk sampling study in Ontario, Canada. BMC Public Health. DOI: 10.1186/s12889-015-1867-2 http://doi. org/10.1186/s12889-015-1867-2

7 Tendances du risque de décès par suicide chez les personnes transgenres : résultats de l’étude de la cohorte d’Amsterdam sur la dysphorie de genre (1972-2017) Wiepjes CM, den Heijer M, Bremmer MA, Nota NM, de Blok CJM, Coumou BJG, Steensma TD. Trends in suicide death risk in transgender people: results from the Amsterdam Cohort of Gender Dysphoria study (1972-2017). Acta Psychiatr Scand. 2020 Jun;141(6):486-491. doi: 10.1111/acps.13164. Epub 2020 Mar 12. PMID: 32072611; PMCID: PMC7317390.




Les Tintins de la Fin des Temps

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

On était en 1976. J’avais quinze ans et plus trop d’illusions en politique (Chirac ? Cochin ? La liste Weil ! Le PS ! Les Européennes !). On avait beaucoup attendu l’album, après l’étrange et drolatique Vol 714 pour Sydney qui recyclait le Matin des magiciens de Pauwels et Bergier : et l’on fut servi.
Les picaros furent insultés ou incompris. C’était un album ingrat et exigeant, l’équivalent du cinéma d’auteur…

On voyait bien qu’Hergé avait renoncé à sa mythologie jugée réac par l’Ennemi ; comme si l’on pouvait encore pratiquer le voyage absolu dans les années 70 marquées par le tourisme de masse, les vols charters, les tropiques à l’encan et l’abominable Guide du routard. Le vacancier occidental, bien reproduit depuis en Asie, fut le yéti, l’abominable homme des plages. Revoyez-les, ces Bronzés, ce qu’ils ont fait à l’Afrique et à la montagne. En revoyant l’Éternel retour avec Madeleine Sologne et Jean Marais, je la trouve sublime, cette montagne enneigée : elle ne l’est plus. Elle a été déniaisée et, comme dit Pagnol, l’honneur ça ne sert qu’une fois. Stations de ski… Et vous avez vu dans Rt.com à quoi ressemble l’Everest ? À des w.c. géants.  

C’est qu’avec la société de consommation (la mort, en vieux latin) la télé était passée par là avec le couillon tout-terrain Séraphin Lampion : bagnole, télé, Pastis, rigolade. Sans oublier la profanation du voyage que l’on nomme tourisme. 1.5 milliard de touristes maintenant… Pauvre Tintin, pauvre voyage initiatique. On pense à Céline (toujours) :

« Je voudrais voir un peu Louis XIV face à un “assuré social”… Il verrait si l’État c’est lui ! »

Le touriste a remplacé Ulysse comme l’assuré social vacciné son Roi-Soleil. C’est la vie.

Tintin et les picaros fonctionne comme une fiction aventurière à rebours. On voyage, mais c’est pour se faire enfermer (cf. la cabine spatiale…), se faire observer par un tyran et ses caméras. Tintin prend le relais de Patrick McGoohan dans Le Prisonnier. Il est dans une luxueuse villa où plus rien ne se passe, puisqu’il faut s’y terrer. On est dans la société de surveillance, de Foucault (bof…) ou autre. On est devant des miroirs (coucou la Bête…) puis on seconde un général pataud humilié par sa « grosse américaine » ; car courageusement Hergé a assumé sa misogynie jusqu’au bout, et il aura eu raison de le faire : voyez Ursula, Hillary, voyez Sandrine ou la folle écologiste teutonne. La guerre est femme. Relire Molière…

Pour ce qui est de la surveillance, Hergé nous avait prévenus dans On a marché sur la lune et la cauchemardesque affaire Tournesol. La belle aventure sous les Tropiques ou dans les déserts était terminée, on allait vers un Grand Enfermement, car on est devenus du « coke en stock ». Tout cela au cours des années soixante, quand Debord écrit sa Société du Spectacle. Ce même Debord (cité par mon ami Bourseiller) écrit alors qu’on assiste « à un processus de formation d’une société totalitaire cybernétisée à l’échelle planétaire ».

Quand on y pense bien c’est aussi le sujet de Vol 714 pour Sydney qui sonne même le glas d’une humanité hypnotisée et téléguidée par des extraterrestres. L’aventure tropicale mène à une caverne d’épouvante. La même entropie claustrophobe est à l’œuvre dans les Bijoux de la Castafiore (chaste fleur ou casse ta fiole ?) : Haddock est coincé, handicapé, blessé, paralysé, engueulé et sevré. La Castafiore qui le castre matin midi et soir en fait une « âme de grand enfant un peu naïf » victime de paparazzi et de l’air du temps. Il ne leur manque plus que les pédopsychiatres à nos deux héros qui ont défié le Tibet, les déserts et les glaces. Mais déjà Saint-Exupéry nous mettait en garde :

« Ces voyages, le plus souvent, étaient sans histoire. Nous descendions en paix, comme des plongeurs de métier, dans les profondeurs de notre domaine. Il est aujourd’hui bien exploré. Le pilote, le mécanicien et le radio ne tentent plus une aventure, mais s’enferment dans un laboratoire. Ils obéissent à des jeux d’aiguilles, et non plus au déroulement de paysages. Au-dehors, les montagnes sont immergées dans les ténèbres, mais ce ne sont plus des montagnes. Ce sont d’invisibles puissances dont il faut calculer l’approche. Le radio, sagement, sous la lampe, note des chiffres, le mécanicien pointe la carte, et le pilote corrige sa route si les montagnes ont dérivé, si les sommets qu’il désirait doubler à gauche se sont déployés en face de lui dans le silence et le secret de préparatifs militaires. »

C’est dans Terre des hommes. On relira avec profit ici cette lettre à un général. C’est vrai que Tintin c’est un petit prince qui aurait grandi — mais pas trop. Un ado héroïque, jeune héros d’une Europe encore éprise de sport et d’aventures, de voyages et d’initiation. Après la guerre Hergé, qui a été arrêté, insulté et persécuté (mais pas fusillé !) comprend quel camp (celui de Bohlwinkel, vous vous souvenez…) a gagné, et vers quoi on se dirige. Alors on s’adapte, comme dit Céline. La grande épopée arthurienne et hyperboréenne de l’Étoile mystérieuse, récit qui balaie les trouilles apocalyptiques venues de cette Bible-blob (excellent petit film avec Steve McQueen) qui n’en finit pas de nous aliéner, sont laissées derrière et les savants partent vers le Grand Nord à la découverte des îles fortunées des mythologies grecques et celtes. Quel enchantement ces BD tout de même. Elles furent mon dernier trampoline.

Revenons-en à Tintin et à nos picaros puisque c’est le dernier.

Quand notre héros sans progéniture (prolétaire au sens strict il n’a jamais rien possédé) passe dans la jungle, la même impression d’irréalité le poursuit. Le général Alcazar bouffonne au milieu d’ivrognes, il est soumis à son ogresse américaine qui prend le relais de la Castafiore, et il rêve de cruauté dont il serait cette fois l’auteur et plus la victime. La même banalité des changements dictatoriaux reproduit celle des élections démocratiques, lesquelles laissent le consommateur électeur éternellement insatisfait (voir Obama, Sarkozy, Blair, Berlusconi et le reste). Debord toujours :

« Ainsi se recompose l’interminable série des affrontements dérisoires mobilisant un intérêt sous-ludique, du sport de compétition aux élections. »

La dernière bulle de l’album montre d’ailleurs que l’éternel pays du tiers-monde restera misérable avec le changement de pouvoir. Hergé ne se fait pas d’illusions sur nos sociétés, et il le donne à lire. Voilà pourquoi aussi Tintin ne joue plus au matamore : il joue soft, comme on dit, prend un tour politiquement correct, non violent, et il prépare sa révolution… orange.

Car le grand intérêt pour moi de l’album réside dans l’apparition du commando de touristes. Tintin au pays des touristes ? Mais oui, et cela montre l’entropie accélérée des décennies de la société de consommation, qui ont plus changé la planète que des milliers d’années d’histoire, et qui ont définitivement altéré l’humanité et son rapport au réel. Tintin, l’homme de l’Amazonie et de l’Himalaya, de l’Hyperborée et des tombeaux égyptiens, se retrouve dépassé, rattrapé, humilié par un quarteron de salariés en retraite venus faire la fête sous les tropiques, avec un masque de carnaval. John Huston a très bien tapé aussi sur les touristes dans la Nuit de l’iguane, film flamboyant avec un Richard Burton tordant comme jamais.

Et il va les utiliser, ses figurants, en faire des acteurs malgré eux de son jeu politique dérisoire (changer de président). Tintin crée, dis-je, une révolution orange, de celles qu’on avait vues dans les pays de l’ex-bloc soviétique, quand la CIA lançait des manifestations contre un pouvoir ilote et pas très roublard qui devait aussitôt se démettre sous les applaudissements de la presse et des médias de l’ouest. De ce point de vue, et encore génialement, Hergé se fait le prophète du monde sans Histoire où nous vivons ; et qui est fondamentalement un monde de jouisseurs lassés qui ne veut plus d’histoires — il ne veut même plus qu’on lui en raconte. C’est pourquoi il utilise son nouveau héros, depuis plusieurs épisodes, depuis L’affaire Tournesol ou depuis Coke en stock, qui inaugure la série des albums crépusculaires du grand maître, et qui est là pour se moquer de ses personnages, j’ai nommé Séraphin Lampion, qui exerce l’honorable profession d’assureur. C’est d’ailleurs quand elle lui claque la porte au nez que la Castafiore se fait dérober son émeraude par la pie voleuse. Revoyez aussi cet épisode où la télé du décidément nuisible Tournesol-Folamour rend ivres et tremblotants ces spectateurs…

Les Picaros liquident donc l’univers de Tintin. En Amérique du Sud, le mot picaro désigne aussi l’escroc, l’agioteur, maître des sociétés modernes, c’est-à-dire baroques. La crise immobilière, le boom touristique, « les détritus urbains qui recouvrent tout (Lewis Mumford, plus grand esprit américain du dernier des siècles) », c’est la faute au picaro. Il n’y a plus d’histoire, il n’y a plus non plus de géographie, la technologie l’a décimée. Il n’y a plus d’exotisme, les carnavals, les festivals et les voyages en groupe l’ont décimé, ainsi que la culture. Il n’y a plus de spiritualité non plus, au sens de Malraux, non plus, ce qui signifie que ce siècle lamentable NE SERA PAS AU FINAL.

On comprend que l’album ait déchaîné l’ire de certains aficionados, notamment de droite (ils veulent toujours du rab, du grain à moudre ceux-là), pour reprendre un terme latino. Ici Hergé a repris une vieille ficelle du métier, comme lorsque Conan Doyle avait voulu mettre fin aux aventures de Sherlock Holmes, fatigué qu’il était d’être dépendant ad vitam de sa création. Mais il l’a fait en gardant son personnage en vie, en le normalisant, en le glissant dans un monde d’ombres médiocres. C’est plus dur à supporter, quand on s’est voulu l’héritier d’Homère ou de Virgile, de Rabelais (quart et cinquième livre) ou de Jules Verne. On découvrira notre texte sur le cosmonaute comme machine à conditionner (fr. sputniknews. africa).

On peut remercier Hergé d’avoir décrit l’enfer américano-tiers-mondiste où nous survivons patibulaires. Il était moins fatigué qu’il en avait l’air. Avant de mourir, alors que nous évoquions les dernières élections présidentielles, Jean Parvulesco (qui était un acteur né et figura dans À bout de souffle) me disait : « la race humaine est fatiguée ».

Il nous reste les bêtes et certains paysages.

Sources :

https://www.dedefensa.org/article/lettre-de-saint-ex-pour-notre-fin-des-temps

https://www.dedefensa.org/article/saint-exupery-contre-la-vie-ordinaire

https://fr.sputniknews.africa/20170317/nasa-farce-vraie-mission-cosmonautes-1030500652.html




Trump a vendu sa base pour injecter 95 milliards de dollars à l’Ukraine et à Israël

[Source : unz.com]

Par Mike Whitney — 21 avril 2024

« L’Amérique en dernier. L’Amérique en dernier. C’est tout ce que c’est. L’Amérique en dernier, chaque jour. »

Représentante Marjorie Taylor Greene

L’homme qui est le plus responsable du cadeau de 95 milliards de dollars à l’Ukraine et à Israël est celui-là même qui prétend s’opposer aux guerres étrangères « inutiles » de l’Amérique : Donald Trump. C’est Trump qui a consulté le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, sur le contenu du programme d’aide à l’Ukraine, tout comme c’est Trump qui a concocté l’idée d’accorder des prêts au lieu de distribuer l’aide sociale habituelle. C’est aussi Trump qui a dit :

« Je soutiens le président de la Chambre des représentants (Mike Johnson) », après quoi il a ajouté que M. Johnson faisait « un très bon travail ».

Un « bon travail » ??

Ainsi, collaborer secrètement avec les dirigeants démocrates pour faire passer un projet de loi qui « réautorise la FISA pour espionner le peuple américain sans mandat, (interdit Tik Tok), finance entièrement le DOJ de Joe Biden qui a inculpé le président Trump 91 fois, et donne à la Gestapo politique de Biden un tout nouveau bâtiment du FBI plus grand que le Pentagone », tout en ne fournissant pas un centime pour protéger la frontière sud des nuées de personnes entrant illégalement dans le pays, c’est faire du « bon travail » ?

La question que nous devrions tous nous poser est la suivante : pourquoi Trump a-t-il décidé de participer à cette escroquerie ? Il ne cesse de répéter que s’il était président, il mettrait fin à la guerre en Ukraine en un jour. S’il est sincère, pourquoi a-t-il collaboré à un projet de loi qui fera traîner la guerre pendant encore un an ou deux ? Ceci est tiré d’un message Twitter de l’analyste politique Michael Tracey :

Mission accomplie. C’est fait : Donald Trump et le House GOP viennent de réaliser l’une des escroqueries les plus épiques de l’histoire politique, Trump ayant personnellement procédé à la plus grande distribution de fonds pour l’Ukraine par l’intermédiaire de son émissaire, « MAGA Mike Johnson » (comme Trump l’appelle affectueusement). Les 61 milliards de dollars votés cet après-midi sont probablement suffisants pour soutenir la guerre de tranchées brutale et inutile pendant au moins un an ou deux. Tout cela après que les médias aient répété à l’envi que Trump et les Républicains MAGA subissaient un lavage de cerveau de la part de Poutine et qu’ils ne financeraient jamais l’Ukraine. Ce canular fondamental se poursuit, mais cette fois-ci, Trump était dans le coup (…)

Et la réponse de Luca Cabrilo :

Michael, vous avez raison à 100 %. Trump aurait pu à tout moment supprimer ce projet de loi monstrueux s’il l’avait voulu, mais il ne l’a pas fait. Il a même laissé MAGA Mike aller à la télévision et dire que lui et Trump sont « 100 % d’accord » sur le financement de l’Ukraine. Trump a baisé sa base sur ce point, il n’y a pas d’autre explication.

Michael Tracey à nouveau :

Il ne s’est pas contenté de « ne pas le supprimer », il en a personnellement facilité l’adoption.

Voici plus d’informations de la part de Tracey :

Le projet de loi, conçu après des consultations entre Mike Johnson et Trump, donne mystérieusement au président la possibilité de renoncer au prétendu « prêt » à l’Ukraine — immédiatement après les élections de novembre (…)

Et si ce n’est pas assez effronté pour vous, voici le piège : Les fonds pouvant faire l’objet d’une « remise de prêt » sont les apports budgétaires directs à l’Ukraine — c’est-à-dire l’argent qui sert à payer les salaires des fonctionnaires ukrainiens et ainsi de suite — et NON l’« aide » militaire, qui constitue la grande majorité du paquet. Ainsi, sur les 61 milliards de dollars alloués à l’Ukraine, seuls 8 milliards de dollars sont *éligibles* à une « annulation de prêt » selon les termes de ce projet de loi gargantuesque. Et même ce montant n’était qu’un faux « prêt » au départ — il n’a jamais été question de le rembourser ! Voilà donc le dernier coup de bambou de Trump/Johnson, alors que le GOP de la Chambre des représentants s’apprête à faire passer la plus grande infusion de dollars des contribuables américains à l’Ukraine, et de loin, depuis le début de la guerre. Tout cela avec la bénédiction de Trump, comme Johnson l’a clairement indiqué. Pour souligner son étroite collaboration avec Trump, Johnson a passé ces derniers jours à faire le tour de divers médias conservateurs, vantant l’inclusion du « concept de prêt » de Trump dans le projet de loi.

Tout cela n’est qu’un vaste jeu de dupes auquel Trump se prête pour améliorer ses perspectives politiques. Comment expliquer autrement sa performance dans cette triste mascarade ?

Trump sait manifestement que son retour à la Maison-Blanche nécessitera un compromis important avec les faucons de la sécurité nationale et les sionistes qui dirigent le gouvernement. Nous ne devrions donc pas être trop surpris qu’il essaie de les amadouer maintenant. Mais pour ceux qui pensaient que Trump était un franc-tireur, cela doit leur ouvrir les yeux. Ils pensaient qu’on pouvait lui faire confiance, mais il est maintenant évident qu’il n’est qu’un autre imposteur du Beltway1 qui essaie de s’attirer les faveurs de l’élite du pouvoir de Washington afin d’enfoncer son pauvre cul dans le [fauteuil du] bureau ovale. Voici plus d’informations de la part de Tracey :

Désolé d’être un « disque rayé », mais l’« éléphant dans la pièce » est ici véritablement Donald J. Trump. (…) Trump a même averti directement la députée Marjorie Taylor Greene de ne pas évincer Johnson, lors de leur conférence de presse commune à Mar-a-Lago le vendredi 12 avril dernier — juste avant que Johnson ne dévoile sa stratégie de financement de la guerre, pour laquelle il déclare fièrement avoir obtenu l’aval de Trump. Le projet de loi contient même la demande répétée de Trump de structurer le financement de l’Ukraine comme un soi-disant « prêt » ! Johnson proclame que lui et Trump sont « cent pour cent unis » sur tout cela (citation directe) (…)

Trump a utilisé son vaste capital politique en tant que triple candidat républicain à la présidence pour s’assurer que le système politique américain se mobilise en parfaite harmonie pour débloquer 100 milliards de dollars de financement pour une guerre sans fin.

Si Trump est prêt à jouer un tel rôle de duplicité pour assurer le financement des guerres perpétuelles du MIC2, alors pourquoi diable un conservateur au sang rouge voterait-il pour lui ?

L’une des rares personnes à avoir agi honorablement dans ce fiasco est la représentante Marjorie Taylor Greene, qui est manifestement l’un des rares membres du Congrès à se soucier véritablement du peuple américain. Mme Greene a prononcé un discours épique à la Chambre des représentants hier, à la suite du vote sur le programme d’aide à l’Ukraine. Naturellement, sa présentation sincère n’est apparue nulle part dans les médias vendus, c’est pourquoi j’ai transcrit l’essentiel de ce qu’elle a dit ci-dessous. Cela vaut la peine d’y consacrer du temps :

(…) Le contribuable américain a déjà envoyé 113 milliards de dollars à l’Ukraine, et une grande partie de cet argent n’est pas comptabilisée. C’est un exemple de modèle commercial malade que le gouvernement américain veut perpétuer (…) Le Congrès vote des fonds pour des guerres à l’étranger que le peuple américain ne soutient pas (…) Le peuple américain ne soutient pas un modèle économique fondé sur le sang, le meurtre et la guerre dans des pays étrangers, alors que le gouvernement ne fait rien pour sécuriser nos frontières.

Le peuple américain est endetté à hauteur de 34 000 milliards de dollars et la dette augmente de 40 milliards de dollars chaque nuit pendant que nous dormons tous. Mais rien n’est fait pour sécuriser nos frontières ou réduire notre dette. L’inflation continue d’augmenter chaque jour et les Américains peuvent à peine se permettre de payer leurs factures d’épicerie, de mettre de l’essence dans leur voiture et de payer leur loyer. De plus, les paiements hypothécaires moyens s’élèvent aujourd’hui à plus de 3 000 dollars, alors qu’ils n’étaient que de 1 700 dollars il y a trois ans. Les jeunes Américains ne pensent pas pouvoir un jour acheter une maison et pourtant, aujourd’hui, ce Congrès pense que la chose la plus importante à faire est d’envoyer 61 milliards de dollars supplémentaires pour la guerre en Ukraine que le peuple américain — à 70 % — ne soutient pas !

(…) Mais aujourd’hui, la chose la plus importante que ce corps pense que nous devrions faire n’est pas de réduire les dépenses, ou de faire baisser l’inflation, ou de sécuriser notre propre frontière qui est envahie chaque jour par des gens de plus de 160 pays différents (…) Nous avons plus de 1,8 million de « laissés-pour-compte » et nous ne savons pas qui sont ces gens… et pourtant, nous avons des gens dans ce même congrès qui « parlent fort » en disant, « Nous devons vaincre la Russie. Oh, nous devons protéger l’Ukraine ! » et pourtant, vous êtes tous réticents à protéger les citoyens américains qui paient votre salaire, qui paient pour que les lumières restent allumées et qui paient pour que le gouvernement fédéral fonctionne. Et pour quoi faire ?

Pour rien ! L’Ukraine n’est même pas membre de l’OTAN, mais tout ce que vous entendez à Washington DC, c’est « Oh, nous devons continuer à dépenser l’argent durement gagné par les contribuables américains pour continuer à assassiner des Ukrainiens afin d’anéantir toute une génération de jeunes hommes, de sorte qu’il y ait des milliers de veuves et d’orphelins sans père, et qu’il n’y ait pas assez d’hommes pour travailler dans leurs industries. » Oh, mais vous soutenez vraiment l’Ukraine (sarcasme) ! Quel genre de soutien est-ce là ? C’est répugnant !

Honte au gouvernement américain ! Honte au gouvernement américain ! Si nous voulons soutenir notre armée, alors soutenons-la. Nous devrions renforcer nos armes et nos munitions, et non les envoyer dans des pays étrangers pour tuer des étrangers.

Et si cet organe était ce qu’il prétend être, chacun d’entre nous demanderait la paix en Ukraine, la paix pour ces gens, afin qu’ils ne meurent plus. Mais on n’entend jamais personne réclamer la paix. Non, non, non. La paix est la dernière chose que veut Washington, car elle ne correspond pas à son modèle économique. Il s’agit d’un modèle commercial qui, selon eux, construit l’économie américaine et protège les emplois américains. Quel modèle commercial dégoûtant ! Nous devrions avoir un modèle commercial qui développe nos entreprises américaines et les emplois américains pour servir les intérêts américains, et notre armée et notre gouvernement devraient se soucier de protéger la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique et des Américains qui paient leurs impôts durement gagnés pour financer tout cela.

L’Amérique en dernier. L’Amérique en dernier. C’est tout ce dont il s’agit. L’Amérique en dernier, chaque jour.

Représentante Marjorie Taylor Greene

Bravo3, Marjorie Taylor Greene. Vous parlez au nom de beaucoup d’entre nous.