Étiquette : France

Du transgenre au transhumain : science sans conscience, ruine de l’Homme

Tout ce qui arrive aux États-Unis arrive généralement assez vite dans des pays sous leur influence. C’est le cas pour la France.

Or, aux États-Unis, l’ancienne candidate à l’investiture démocrate Tulsi Gabbard, militaire à la retraite, vient de fustiger une équipe de médecins du Pentagone, pour avoir préconisé l’administration de « soins d’affirmation du genre » (comprenez : changement de sexe), y compris la prescription d’hormones et de bloqueurs de puberté, dès l’âge de sept ans.

Cette décision du Pentagone se base sur un article d’une équipe de professionnels de la santé et de psychologues cliniciens, paru dans la dernière édition de l’American Journal of Public Health, prétendant que les enfants de cet âge « ont la capacité et le droit inhérents de consentir » à des interventions chirurgicales de ce type.

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La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky

Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodimir Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.

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Le Pen à Pravda.Ru : « J’ai toujours été hostile au communisme »

Jean-Marie Le Pen est le père de Marine Le Pen et le fondateur du Front National, le parti français qui prétend résister à l’application de la mondialisation et à son programme autoritaire. Il est connu dans le monde entier pour ses prises de position controversées contre l’immigration, le néolibéralisme et la construction européenne. En 2002, il a été présent au second tour des élections présidentielles françaises. Anticommuniste farouche par le passé, il est aujourd’hui favorable à un rapprochement avec la Russie, comme il l’explique à Nicolas Bonnal. Cette interview pour Pravda.Ru a également été préparée avec l’aide de l’historien et universitaire français Jean Centini.

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Maupassant et la politique moderne

« En effet, livrer des millions d’hommes, des intelligences d’élite, des savants, des génies même, au caprice, au bon vouloir d’un être qui, dans un moment de gaieté, de folie, d’ivresse ou d’amour, n’hésitera pas à tout sacrifier pour sa fantaisie exaltée, dépensera l’opulence du pays péniblement amassée par tous, fera hacher des milliers d’hommes sur les champs de bataille, etc., etc., me paraît être, à moi, simple raisonneur, une monstrueuse aberration. Mais en admettant que le pays doive se gouverner lui-même, exclure sous un prétexte toujours discutable une partie des citoyens de l’administration des affaires est une injustice si flagrante, qu’il me semble inutile de la discuter davantage. »

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Tocqueville et la vanité des peuples démocratiques

Le G7 est devenu pitoyable (le pape, Biden, Scholz, Macron…), en même temps que la marque d’un incroyable complexe de supériorité occidentale, complexe de supériorité qui atteint son sommet lors des interminables massacres de Gaza (qui laissent tout le monde de marbre finalement, on est bien d’accord). Au G7 on dit nûment : nous décidons de ce qui est bien et de ce qui est mal ; nous sommes le modèle ; nous avons aboli les races, les sexes, les cultures, l’énergie, l’industrie, la vie, la médecine, la religion, tout le reste ; notre nihilisme bienveillant triomphe et vous devez vous écraser, sinon nous vous écraserons (enfin, presque). La vanité démocratique est infinie, particulièrement dans les peuples euro-américains, et dans l’infini du texte de Tocqueville nous retrouvons une magnifique analyse de ce problème.

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Les vanités du gaullisme et du souverainisme

Il y a un mantra souverainiste en France en ce moment, lié au désespoir d’une petite partie de l’opinion (la majorité reste hypnotisée ou anesthésiée). Évidemment il est platonicien et ne risque pas d’accoucher dans la réalité.

On nous répète donc qu’en sortant de l’Europe on résoudrait tous nos problèmes.

En quoi les énarques Asselineau, Florian, Dupont-Aignan, etc., qui totalisent 1 % à chaque élection et désirent le Frexit dirigeraient la France mieux que les confrères énarques qui veulent rester européens ? Tous énarques, tous souverainistes !

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« Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre. »

Le marxisme se réclame de la science (de la science sociale) et se veut donc par essence scientifique, c’est en étudiant l’histoire à fond et plus particulièrement La Grande Révolution, c’est-à-dire la Révolution française, que Marx et Engels ont découvert la loi qui régit l’Histoire : la lutte des classes. Les dominants qui détiennent les pouvoirs et qui sont la plupart du temps des riches asservissent les opprimés, les prolétaires. De ce fait le marxisme se propose par ses actions d’inverser le cours de l’Histoire. Un de ses fondements est l’unité des révolutionnaires, plus tard du Parti, ce qui inclut l’application impérative de ses décisions. Aussi dès le début de la révolution de 1917 en Russie il y a une opposition entre les vrais révolutionnaires et les modérés que les bolchéviques trouvent trop attachés au monde bourgeois. Systématiquement les opposants sont ostracisés, puis décrétés comme antirévolutionnaires et exclus par diverses méthodes plus ou moins violentes, car il faut à tout prix préserver l’unité du parti.

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Syndrome du Titanic et radeau de la méduse

Nous sommes dirigés par des fous motivés et (aussi) d’efficaces incapables qui nous mènent au désastre. Ils organisent la faillite, détruisent, gaspillent, remplacent et dépeuplent, désirant enfin une guerre nucléaire, tout à leur rage messianique. Sinon c’est le totalitarisme au code QR et le camp de concentration numérique. Mais attention : il y a une élite autoproclamée (les 1 % les plus riches et les hauts fonctionnaires) et elle veut se préserver.

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De Zemmour à Malraux (le crépuscule culturel)

« En 1959, le général de Gaulle offrit à son “génial ami”, André Malraux, un ministère de la Culture à sa mesure, sur les décombres du modeste secrétariat aux Beaux-Arts de la IVe République. Dans l’esprit de Malraux, la France devait renouer avec son rôle de phare révolutionnaire mondial, conquis en 1789 et perdu en 1917 ; devant en abandonner les aspects politiques et sociaux à l’Union soviétique et aux pays pauvres du tiers-monde, elle consacrerait toute son énergie et tout son talent à propager la révolution mondiale par l’art. »

« … en d’autres termes la démocratisation du grand art du modernisme, s’est révélée, au cours de son demi-siècle d’exercice, un accélérateur de cela même qu’elle se proposait d’écarter des frontières françaises : l’afflux d’une culture de masse mondialisée et nivelée par le bas et le torrent des images publicitaires et commerciales déracinant tout ce qui pouvait subsister en France, dans l’après-guerre 1940-1945, de vraie culture commune enracinée comme une seconde nature par des siècles de civilisation. »

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Chronique d’une France en perdition

« … je me rappelle que je vous parlais de ma commune et des froncés. Eh bien, ils sont toujours pareils, ou presque, ils sont encore plus pauvres. Ils volent de plus en plus. Mon kiné mercredi me disait qu’il était choqué de voir qu’on lui avait volé un flacon de savon pour les mains. Il a repéré le patient qui avait fait ça et il en était retourné. Le facteur me confiait que les personnes qui viennent aux guichets sont de plus en plus dépouillées. Je les vois voler partout. L’autre jour, au marché, une vieille qui avait piqué des légumes et des fruits. Je vous ai déjà parlé des mendiants en nombre dans la ville de Châlons-en-Champagne. Eh bien, il y en a encore plus.
J’ai croisé un quinqua ivre de beau matin, vers huit heures, avec une canette de 8,6, une bière pas chère et très forte. Il vient de tomber dans la misère, j’ai reconnu chez lui les signes de la chute sociale. Il est dans la phase du déni. Ça va être long pour lui. »

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La sécession populaire

On n’analyse jamais assez la différence existant, en démocratie, entre la légalité et la légitimité. On peut être un élu, président, député, lorsqu’on représente environ 11 % des électeurs. Mais, dès lors, est-on légitime dans le cadre de l’idéal démocratique ? Il devient de plus en plus évident que ce n’est plus le cas. Dès lors, ce qui prévaut est, tout simplement, une mise en scène du pouvoir politique.

Platon a montré à diverses reprises, dans La République ou dans Les Lois, que lorsque la démocratie réelle, c’est-à-dire la représentation des citoyens, s’étiolait, c’est la « théâtrocratie » qui prenait la première place. Le pouvoir se mettait en scène. L’art oratoire tendait à prévaloir sur l’effective gestion de la cité. La langue de bois prend alors la place d’une authentique parole publique.

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Pourquoi les Britanniques détestent-ils les Russes ?

« La Grande-Bretagne est le leader mondial de la politique anti-russe. Les Britanniques détestent Poutine et encouragent avec zèle les Ukrainiens à combattre leurs cousins russes jusqu’à la dernière goutte de sang. Les Russes et les Ukrainiens étaient prêts à signer un accord en février 2022, jusqu’à ce que le Premier ministre britannique Johnson arrive à Kiev pour convaincre les Ukrainiens de laisser tomber. Et c’est ce qu’ils ont fait. Depuis lors, les Britanniques ont été la principale force à pousser les Ukrainiens à se battre et à convaincre les membres de l’OTAN de les aider à se battre. Les Britanniques sont à la tête de la campagne anti-russe mondiale. Tels sont les faits. Cependant, l’explication de ces faits m’a échappé jusqu’à présent. »

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La droite insurrectionnelle européenne ne changera rien. Ces élections ne sont qu’une mascarade

Selon votre position politique, vous allez considérer la poussée de la droite populiste au Parlement européen comme une grave menace pour la démocratie, ou comme une victoire éclatante de celle-ci — et un grand pas en avant dans la « reprise en main » de l’oligarchie bruxelloise. Mais les deux positions sont erronées. En réalité, malgré l’hystérie d’hier, aggravée par la décision de Macron de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections anticipées, l’impact de celle-ci ne sera pas aussi important que les gens le craignent ou l’espèrent.

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Macron : de Moloch aux îles Kerguelen

« Son appel, en ce jeudi 6 6 24, au sacrifice de nos enfants, au profit de Moloch, de Laurent Alexandre, de Zelensky et tous les autres psychopathes bien connus, est un magnifique cadeau au peuple français.

Il prépare ainsi la toute prochaine insurrection populaire qui obligera nos militaires à accomplir leurs devoirs spirituel, moral, politique, médical et juridique en procédant à son imminente arrestation, manu militari, aux fins de l’expédier avec la plus grande compassion et la plus totale détermination aux îles Kerguelen. »

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Ukraine-Gaza : guerre totale ou gouvernance mondiale ?

Le président Macron a-t-il déclaré la guerre à Moscou ? En autorisant l’Ukraine à tirer des missiles « made in OTAN » sur les bases russes, le chef de l’État continue son escalade verbale, assurant par ailleurs que la jeunesse française serait prête au sacrifice ultime… pour défendre « les valeurs de la République ». En réaction, le président Poutine a aussitôt menacé l’Europe Occidentale d’une guerre totale. Comment expliquer l’hostilité anti-russe du locataire de l’Élysée, aujourd’hui supérieure à celle de Washington ? La grenouille veut-elle se faire plus grosse que le bœuf ? Pendant ce temps, une autre guerre fait rage entre le Hamas et Israël. Comme l’Ukraine, le Moyen-Orient se trouve sur la bordure de l’ensemble russo-chinois dont les États-Unis cherchent l’encerclement. Les projets de développements énergétiques entre les deux grands blocs s’y multiplient et entrent en concurrence, provoquant des points de tension. Seule la perspective d’une destruction nucléaire mutuelle freine encore l’escalade meurtrière entre Occident et Eurasie. Entre les deux, la France n’offre plus de troisième voie et se retrouve coincée entre le communautarisme et des élites vendues au millénarisme globaliste. Pour en sortir, elle devra renouer avec sa souveraineté stratégique et rejoindre le concert des puissances réalistes. Puissances qui placent l’État et le politique au centre du système des relations internationales. Avec Pierre-Antoine Plaquevent, analyste politique, animateur pour le site Strategika, rédacteur de la lettre privée Polemos, et l’auteur de « Société ouverte VS Eurasie ».

(Vidéo 58 min)

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Cette dissolution pue la dictature européenne à plein nez

Ne nous réjouissons pas trop vite : la dissolution de l’Assemblée nationale française suite à la débâcle électorale européenne de la macronie n’augure rien de bon.

En réalité, elle inaugure la dissolution de la France dans le nouvel état européen que dirigera Mario Draghi dès cet été.

On notera ainsi l’empressement de Macron à annoncer cette dissolution alors que les chiffres officiels des résultats définitifs n’étaient même pas encore établis.

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Et si le RN à Matignon était le chaos dont Macron rêve ?

Dans le cas d’une cohabitation, où Jordan Bardella serait logiquement Premier ministre, les changements de politique ne seraient qu’apparents.

Prenons par exemple la politique migratoire. À moins de quitter l’Europe – ce que ne veut absolument pas le RN – il sera presque impossible d’appliquer le programme préconisé par ce parti. Parce que : « Le Conseil européen joue un rôle important dans ce domaine car il fixe les priorités stratégiques. »

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Le transhumanisme comme aboutissement du libéralisme ultime

Le transhumanisme est devenu un sujet central de notre époque. Que représente-t-il ? Que compte-t-il faire de nos vies si on le valide ? Pour comprendre la nouveauté du transhumanisme, il ne faut évidemment pas l’opposer à un prétendu immobilisme de l’homme des temps anciens. L’homme a toujours cherché à améliorer ses conditions de vie. Il a toujours cherché à acquérir plus de puissance, à multiplier son énergie, à inventer des outils pour habiter le monde à sa façon. Nous ne nous contentons jamais du monde tel que nous en avons hérité. Le simple fait de construire un pont est déjà une transformation du monde. Si le transhumanisme n’était que cela — l’intervention sur le monde en fonction de nos objectifs, la création d’outils pour que l’homme soit plus efficace dans ses entreprises, de la selle de cheval à l’automobile et à l’avion en passant par le gouvernail d’étambot — le transhumanisme ne serait pas une nouveauté.

Le problème commence quand nous voulons, non pas seulement améliorer la condition de vie de l’homme, et donner plus d’ampleur à nos projets, mais changer la nature même de l’homme.

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6 juin 1944 – 6 juin 2024 : la fabrique du mensonge

Qu’il nous soit permis de rappeler que le Général de Gaulle, acteur de premier plan de la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais voulu participer à l’une quelconque des commémorations du débarquement de Normandie par les Anglo-Saxons du 6 juin 1944, que ce fût son 5e, son 10e, son 15e ou son 20e anniversaire.

« Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi. Vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi. »

« Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? »

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Une réponse aux personnes qui incitent à « voter utile » en votant pour le RN

Désespérant que les patriotes arrivent jamais au pouvoir, découragés par les querelles de clocher entre les chefs de parti, des Français soucieux de l’avenir de la France incitent à « voter utile » aux élections européennes en votant pour le RN, pensant ainsi aller à l’essentiel : lutter contre le pouvoir micronesque.

Selon leur raisonnement, les listes patriotes n’obtiendront pas les 5 % de suffrages exprimés nécessaires pour participer à la péréquation des sièges, et même si l’une d’elles dépassait ce seuil, son influence sur la politique de l’Union Européenne serait nulle. Mieux vaudrait donc renforcer le RN.

Cet argument paraît raisonnable, mais est-il réellement fondé ? Le RN défendrait-il les intérêts de la France ? L’espoir que les listes patriotes soient représentées à l’assemblée de Strasbourg est-il chimérique ?

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