En France, chez ceux qui s’entre-convainquent de leur appartenance à « l’élite », il est de bon ton de rire de l’ancien ministre de l’Information de De Gaulle Alain Peyrefitte, qui se faisait communiquer le contenu du JT tous les soirs avant diffusion par l’ORTF. On rigole d’un air pincé dans les milieux médiatiques de cette « censure » grossière, digne des journaux du Second Empire qui parvenaient à leurs lecteurs bardés de « blancs », les critiques du régime ayant été effacées. On a même eu, durant tout le XIXe siècle, un nom pour la censure, devenue un membre de chaque famille : on parlait des ciseaux de tante Anastasie. Depuis, en France en particulier où l’on se gargarise de liberté d’expression, la sphère médiatique politiquement correcte accuse et dénonce, non sans raison du reste, la Russie (durement), la Chine (mollement), la Hongrie (méchamment) et toute une ribambelle de pays. On ne pourrait y informer librement, contrairement à ce qui se passe dans l’Hexagone. Il va falloir revoir ce gentil logiciel.
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