Les premières recherches sur les caractéristiques des grandes éoliennes à rotor ascendant ont été entreprises par la NASA et Boeing en 1979.
Les résultats ont validé les études théoriques et numériques antérieures, confirmant les mécanismes fondamentaux par lesquels ces turbines à vent génèrent des bruits de basse fréquence et des infrasons. Dans les années qui ont suivi, l’amélioration des profils de pales associée à la construction de pales en matériaux composites et à un contrôle plus précis du pas a permis d’obtenir des caractéristiques sonores plus silencieuses à des fréquences plus élevées. Les mécanismes primaires définissant la production d’infrasons, à savoir les forces de portance sous-jacentes qui sont la condition nécessaire pour générer du couple et de la puissance, ne peuvent pas être réduits de la même manière, de sorte que les infrasons correspondants associés aux turbines modernes sont toujours inévitablement présents.
Lorsque les parcs éoliens deviennent de plus en plus grands, avec parfois 140 éoliennes ou plus, un certain nombre de facteurs peuvent entraîner une augmentation des niveaux d’infrasons. En particulier, les sillages des éoliennes situées en amont qui se répercutent sur les éoliennes situées en aval entraînent des forces de portance instables supplémentaires et donc une production accrue d’infrasons, en particulier si les éoliennes sont trop rapprochées les unes des autres.
L’auteur a identifié des mécanismes par lesquels ceux de perception conventionnels connus peuvent être plus sensibles que ce qui est actuellement reconnu.
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