L’impact planétaire des actions poursuivies par de richissimes fondations, comme Gates ou Soros, nécessite un contrôle démocratique. Sans quoi, des intérêts spécifiques pourraient phagocyter l’intérêt général. Aux États de jouer leur rôle d’ultime gardien des démocraties.
Aujourd’hui, les grandes fondations philanthropiques, créées par des milliardaires, financent de nombreux aspects de la vie des citoyens, se substituant aux fonds publics. Cette puissance exercée par des entités privées soulève d’importantes questions de responsabilité sociale, qui sont loin de recevoir l’attention nécessaire. En effet, bien que ces structures pèsent de plus en plus lourd sur le devenir de l’économie, de la santé, de la culture, de la recherche scientifique et académique, ou de l’information, elles ne rendent pas de comptes au public et ne sont pas élues démocratiquement pour assumer une telle responsabilité. Il n’existe en effet pas d’audits indépendants de leurs activités, en dehors d’instances comme la Cour des comptes en France.
Quels impacts sociaux et/ou économiques ont-elles eus à travers leurs financements ? Quelles améliorations concrètes ont-elles apportées à la société ? Quels ont été les effets indésirables pour le bien commun ou pour la démocratie ?
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