26/01/2022 (2021-06-10)
Par Karen Brandin
Tribune publiée initialement sur France Soir le 07/06/21 PAR Karen BRANDIN, enseignante
En écrivant en novembre 2018 « Les maths en soins palliatifs, » (3) j’étais loin d’imaginer que cet emprunt ponctuel de vocabulaire à la stricte sphère médicale deviendrait deux ans plus tard notre quotidien.
Tous les maux de la société semblent en effet désormais repensés au travers du prisme de ce champ lexical si frappant, si inquiétant, parfois si fascinant. On parle : « métastases, cancérisation, embolie administrative, phagocytose, hémorragie cognitive, symptômes bien sûr » comme une piqûre de rappel incessante d’un danger insaisissable, mais qui rôde.
Mais aussi sans doute, parce qu’il ne faudrait pas être tentés d’oublier que la nouvelle obsession est sanitaire. Comme le déclarait de manière quasi prophétique dans le journal le Monde en 2017 Antoinette Rouvroy :
« On ne cherche plus à comprendre l’environnement, on cherche à le prédire. Notre rapport au savoir change, mais aussi notre rapport au monde (…) Voir et comprendre sont supplantés par détecter et prévenir. »
Je n’avais pas imaginé une seconde non plus que l’éducation serait « mise à distance, » qu’elle deviendrait une variable d’ajustement comme une autre. Que l’école, ce lieu de vie, ce lieu d’échanges et de rencontres où l’on fait ses premières armes avec la contradiction, le débat, où l’on apprend à mettre des mots sur les maux, serait présentée ou plutôt décrétée « haut lieu de contamination » avant que les autorités dites compétentes se ravisent… un an plus tard. Trop tard.
Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il faudrait en fermer les grilles, avant d’en dépeupler les classes en instaurant cet étrange concept de demi-jauges, pas plus absurde ma foi que les vacances apprenantes ou les plages dynamiques. Alphonse Allais disait :
« Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites. »
On a passé les bornes.
Pourtant des médecins de renom comme mon amie la pédiatre-oncologue Nicole Delépine (voir notamment 4) et son mari le chirurgien Gérard Delépine n’ont eu de cesse de nous alerter, de nous rassurer aussi sur ces enfants prétendus « bombe virale » en faisant pour nous, en temps réel, l’exégèse de la littérature scientifique internationale, mais nous n’avons su ni écouter, ni lire ; un comble pour des enseignants, tout entier à notre sidération.
Une sidération qui n’explique et n’excuse pas tout.
Si durant une année, chacun d’entre nous, avec ou sans casserole, a été projeté ou s’est parfois reconnu dans la peau d’un visiteur médical au chevet d’un hôpital public à bout de souffle, le moment est peut-être venu d’entrer dans une autre chambre, celle de l’Éducation Nationale parce que le pronostic vital y est tout autant engagé.
Les tests PISA nous ont renseignés sur l’intensité de la douleur sur une échelle de 0 à 10, mais à vrai dire, on n’avait pas besoin d’un diagnostic aussi artificiel pour savoir que l’école râle, qu’elle étouffe aussi. Qu’elle est tout simplement en train de perdre son âme et que l’on finira par y régresser, en espérant que cette inquiétude lancinante ne soit pas déjà une réalité.
Il y aura une conséquence directe, concrète de cette année d’éducation dégradée, disloquée puisque le bac (ou plutôt ce qu’il en reste, un hommage pour le moins inattendu à Napoléon pourtant célébré cette année) sera plus que jamais une formalité.
L’épreuve de philosophie que l’on présente pudiquement comme « réaménagée » et ce Grand Oral improvisé viendront d’ici quelques jours clore cette mascarade.
Espérons que cette liberté de parole si précieuse et désormais si rare que m’offre le statut de l’enseignement hors contrat soit un encouragement à témoigner pour tous les enseignants (puisqu’ils existent forcément) qui ont souffert durant ces mois interminables d’être privés de leurs élèves, de leurs rires, de leurs moues sceptiques ou provocatrices ; parfois clairement réprobatrices.
Privés de cette complicité tout simplement qui est au cœur de l’enseignement, qui en fait son intérêt et sa force.
Privés enfin de cette énergie vitale, des confrontations d’idées, des défis et des remises en question que suppose toute pédagogie.
Que la parole se libère pour ceux qui ont parfois été stigmatisés, traités d’excentriques, voire d’irresponsables lorsqu’ils se sont opposés aux cours « à distance » comme on ose dire puisqu’il faut bien comprendre que « non, » on ne fait pas cours à distance !
Ces profs aussi qui se sont inquiétés de l’obligation du port du masque, malheureusement presque toujours en silence, et qui ont souffert de ne pas reconnaître 4 ou 5 mois après la rentrée, leurs élèves aux grilles du lycée parce que ces visages tronqués, défiant les lois de l’anatomie, ils avaient fini par les reconstituer à leur idée, involontairement, pour combler un manque, un vide. Et puis, parce qu’un jour un masque a glissé, ils sont restés surpris devant ces traits enfin dévoilés, révélés, devant ces visages familiers et pourtant étrangers finalement, puisqu’on les avait imaginés autrement. Il restait la voix bien sûr et encore, elle aussi était étouffée comme les regards étaient trop souvent embués derrière les lunettes.
Qu’enfin s’engouffrent dans la brèche de cette tribune, tous les membres du corps enseignant qui souffrent cette fois depuis des années, puisque la chute du niveau scolaire en l’espace de dix ans est dramatique, de ne plus avoir le temps ou la possibilité de transmettre, mais seulement celui d’imposer toujours plus vite, toujours plus mal. Ce faisant, c’est bien la démocratie qui est menacée.
Les séances de cours deviennent des séances de gavage avec des horaires réduits à la portion congrue dans lesquels il faut faire tenir coûte que coûte des programmes aux ambitions démesurées. C’est alors que tout se perd, rien ne se crée ni ne se transforme sinon en un vernis de connaissances qui s’écaille au bout de quelques semaines, voire quelques jours. L’intelligence reste naturelle, mais le savoir cruellement artificiel.
Définitivement dans l’enseignement, il faudra se souvenir que « l’humain est la règle absolue et le numérique l’exception. » Que l’IA aura toujours quelque chose à nous envier : l’imperfection. Car finalement c’est le doute, le défaut, le temps « mort » et pourtant si vivant qui marquent, rendent inoubliable et créent du lien.
Cet enseignement hybride, chimère instable, aura achevé de nous convaincre que l’innovation n’est pas toujours un progrès.
Dans le même temps, un autre danger nous guette, plus insidieux encore. Celui, à force d’avoir été séparés par des écrans et autres protections, de percevoir la proximité avec l’autre, qu’il soit élève ou patient, comme une agression après nous avoir martelé durant des mois qu’il était un danger.
À un an des élections, un an perdu pour l’enseignement à n’en pas douter, le temps n’est plus aux chuchotements ou aux murmures, car « qui ne dit mot consent ».
Le consentement justement, parlons-en…
À l’heure sombre où l’on projette de vacciner les adolescents, on le veut plus que jamais « libre et éclairé » et même si l’école ne peut pas tout, elle a ce devoir impératif de rendre ces jeunes libres de leurs décisions et de les éclairer dans leurs choix, en leur présentant de manière loyale et argumentée, les chemins possibles.
« Primum, non nocere. » C’est le cas pour nous aussi, enseignants.
Je ne pourrai pas me prononcer pour l’ensemble des disciplines puisque je ne suis légitime qu’en maths où loin d’être à l’origine d’une miraculeuse rémission, la réforme Blanquer accompagne aussi maladroitement que péniblement l’agonie de cette matière jusqu’à rendre, dans l’indifférence absolue, le faire-part de décès inévitable.
Qui l’eût cru ? Dans un pays où l’on n’en finit pas de se gargariser du nombre de médaillés Fields. Je renvoie donc nos dirigeants, notamment le député Cédric Villani, autrefois un ambassadeur passionnant et passionné, à cette phrase de Wendelin Werner, membre de l’académie des sciences, médaillé Fields 2006 :
« Lorsque l’on me demande à quoi peut servir une éducation mathématique au lycée pour quelqu’un dont le métier ne nécessitera en fait aucune connaissance scientifique, l’une de mes réponses est que la science permet de former un bon citoyen : sa pratique apprend à discerner un raisonnement juste, motivé et construit d’un semblant de raisonnement fallacieux et erroné. »
Je ne peux même pas témoigner pour l’ensemble de l’institution scolaire, mais seulement pour le lycée, les plus grands des élèves donc ; mais il est bien certain que « si toutes ne mourront pas, toutes les matières seront frappées » par cette réforme aberrante, cette réforme qui a fait du lycée une start-up et de l’enseignant, un VRP de sa discipline condamné à séduire un nouveau type de client : l’élève.
Il est désormais urgent, d’instaurer une sorte de « pharmaco-vigilance » de l’enseignement pour faire remonter les premiers effets secondaires, d’ores et déjà inquiétants, de cette réforme.
Concernant la philosophie, on pourra consulter notamment d’Harold Bernat : « Oraison funèbre de la classe de philosophie » (2).
Cette inquiétude qui me conduit à reprendre la plume est nourrie et chaque jour ravivée par les échanges que j’ai avec mes élèves. Je les trouve plus démunis que jamais, fatalistes aussi dans l’acceptation de ne pas comprendre. Seulement enclins à « se souvenir » et par voie de conséquence, à subir.
En leur fournissant une explication ou en exigeant d’eux une justification claire et motivée, on ne les soulage plus ou si peu désormais. C’est une évolution inquiétante contre laquelle nous a pourtant mis en garde Alexis de Tocqueville en nous alertant sur le fait que
« s’il y a des peuples qui se laissent arracher la lumière, il y en a d’autres qui l’étouffent eux-mêmes sous leurs pieds. »
On est à la phase où l’on se laisse arracher la lumière.
On a créé à force de QCM et autres Kwyk, une génération dépendante aux raisonnements courts, à la réponse immédiate, finalement terrifiée par le temps long que suppose la réflexion, le recul ; une génération qu’en revanche les QR-codes n’effraient pas et d’autant plus prompte sans doute à tendre l’autre joue ou… le bras.
Faire cours, ce n’est pas faire court.
Désormais, « prendre le temps de » semble synonyme d’un aveu d’échec qui ne dirait pas son nom ; ils ne cherchent plus jamais, ils veulent trouver quoi qu’il en coûte. C’est la dictature de l’impatience. La lecture des énoncés les afflige, les décourage. Ils se sentent traqués, tentent parfois une esquive en commençant au milieu du texte pour gagner du temps comme s’ils en manquaient, en saisissant des mots-clés avant de reconstruire un énoncé, loin de la réalité souvent, mais qui les rassure, qu’ils reconnaissent.
Comment a-t-on pu en arriver là ?
Et surtout, ces jeunes gens qui sont gênés par un simple énoncé de maths le seront dans un avenir proche tout autant par une notice de médicament à déchiffrer, un article de presse ou un contrat.
Il faut désormais déployer avec les lycéens une énergie folle, doublée d’un caractère atypique qui intrigue pour les retenir, les empêcher de glisser vers cette facilité, cette dépendance presque « sucrée » au réflexe.
« Ces enfants de la déconstruction » (9), il faut reprendre le temps de les armer et de les désarmer tout à la fois. Ce temps, il faut donc le redonner aux enseignants.
On a invoqué le faux alibi de la poisseuse « bienveillance » pour justifier la baisse des exigences quand il s’agissait simplement d’excuser notre paresse à nous, profs. Il faut bien se dire que l’on est en réalité dans la maltraitance puisque consciemment ou pas, on refuse à ces jeunes ce que l’on a reçu : la curiosité, l’envie, et avec elles, l’écriture des premiers chapitres d’un manuel d’autodéfense intellectuelle plus indispensable que jamais pourtant.
On les a privés du droit, du devoir « d’errance » en les inondant de photocopies et de vidéos directement extraites d’internet comme une ode à l’éducation de masse, désespérément homogène quand rien ne saurait pourtant remplacer un cours écrit, un cours unique donc, imparfait sûrement et alors ? Un cours vivant, qui évolue et se transforme.
On les a privés du temps de la recherche et de celui de l’erreur, du temps de se perdre, puis de se retrouver avec comme corollaire, la possibilité de découvrir autre chose autrement pour gagner en autonomie et en maturité. L’enrichissement est à ce prix.
Il a une citation particulièrement inspirante de Bratslav :
« Ne demande jamais ton chemin à celui qui le connaît, tu risquerais de ne pas pouvoir t’égarer. »
Bien entendu, dans l’enseignement, l’errance est sous contrôle, mais elle doit exister ; il ne s’agit pas de laisser l’élève durablement s’essouffler, mais de le convaincre qu’il est en mesure de développer des stratégies pour s’en sortir sans nous, car finalement ces jeunes, qui sortent leurs portables plus vite que leur ombre à la moindre difficulté, au moindre doute, n’ont plus aucune confiance en leur capacité de raisonnement. Ils sont en situation de dépendance. Notre mission est pourtant de les aider à s’émanciper.
En maths notamment, les chemins pour aboutir à une conclusion sont souvent multiples. Bien entendu, certains nous sont plus familiers parce que l’on a des habitudes, des aptitudes aussi donc il peut arriver que l’on oriente la résolution. Lorsqu’un élève me soumet une méthode moins intuitive pour moi, mais que je l’encourage dans sa voie parce que c’est possible, il fait systématiquement volte-face. Au lieu d’être revalorisé comme cela semblerait naturel, il se sent étrangement pris au piège et souhaite retrouver le confort de la méthode du prof devenu pour un temps, « gourou ». Et quand on propose de développer les deux stratégies, on s’expose à un soupir d’exaspération : « oh, pour quoi faire ? ; une, ça ne suffit pas ? ». Inertie quand tu nous tiens…
Il faut rétablir de manière urgente des devoirs sur table dignes de ce nom que des interros « flash éclair » de 15 minutes ont remplacé. En un quart d’heure, on n’évalue pas un élève de première, on vérifie tout au plus qu’une forme de dressage a bien eu lieu.
Il est impératif de retrouver l’exigence et le goût aussi d’un argumentaire rigoureux pour combattre cette aversion pour le temps long quitte à rappeler que « l’art n’est pas une course. »
Quant aux maths, c’est une aventure (8).
C’est à ce prix que le lycée redeviendra un tremplin vers l’enseignement supérieur, grand absent des débats trop souvent et pourtant durement impacté. On l’imagine en tous cas.
Et ce n’est que le début…
Bien sûr, le naufrage de l’éducation nationale ne date pas d’hier. La crise associée à cette incompréhensible autant qu’injustifiable réforme a simplement précipité la chute. Il est impossible désormais pour un lycéen d’avoir une formation scientifique complète et cohérente puisqu’il n’a accès en terminale qu’à 2 options, deux « spécialités » suivant le prétentieux vocable consacré.
Je ne reviens pas ici sur l’imposture des maths complémentaires dont le programme, très ambitieux comme son nom ne l’indique pas, a bien souvent été tout juste effleuré cette année faute d’adhésion d’élèves dépassés (ici l’argument sanitaire ne suffit pas à tout expliquer, car les lycées privés sous contrat n’ont été soumis que très tardivement — fin avril — aux contraintes de demi-jauge ; une rupture d’égalité que personne finalement n’a relevée) ni sur celle non moins criante des maths expertes, la seule chance désormais pour les élèves d’aborder le chapitre pourtant fondamental en physique comme en sciences de l’ingénieur des nombres complexes.
Les contenus de ces programmes sont aussi incohérents qu’est aberrante cette épreuve du mois de mars qui contraint les enseignants à parcourir les chapitres estimés essentiels (dont le dénombrement ! par contre, on découvre que l’intégration n’a pas tant d’intérêt…) à marche forcée.
On comprendra plus tard, peut-être… L’heure est encore et toujours au conditionnement.
En première et en réalité, dès la classe de seconde, l’enseignant est désormais tenu, pour éviter que les élèves abandonnent en masse sa discipline l’année suivante, d’appâter le chaland quitte à laisser de côté les chapitres qui fâchent : la trigonométrie, le produit scalaire. On est dans une démarche strictement commerciale, une démarche de séduction, mais comment le reprocher ? L’élève l’a bien compris d’ailleurs. On est à l’ère des concessions sur la rigueur, l’ambition. On brade puisque tout doit disparaître…
Avec la pression de présenter un dossier de qualité (il faudra bien un jour que toute la transparence soit faite sur le principe de sélection de Parcoursup parce que décidément, on comprend mal des résultats toujours plus étonnants ou injustes), il ne choisit pas tant ce qui l’intéresse, mais plutôt des disciplines « rentables. » La physique par exemple, estimée trop difficile, est abandonnée en masse contrairement à ce que l’on entend. Non, nous ne sommes pas dans une filière S qui ne dirait juste plus son nom. Cette affirmation est ridicule ; le niveau d’un terminale S de 2015 et celui d’un élève en spécialité maths en 2021, par exemple, sont incomparables. Les grandes écoles n’auront d’ici peu pas d’autres choix que d’en tenir compte.
Il y a les programmes et la réalité, celle d’élèves de 17 ans, parfois aspirant aux classes préparatoires, qui manipulent encore difficilement les fractions ou les puissances. On récolte la moisson de la méthode globale appliquée aux maths : « je ne comprends pas, mais à la place, je me souviens. » Sauf que la mémoire est faillible et trop souvent mauvaise conseillère.
Où que se porte le regard donc, l’éducation agonise quand pourtant Victor Hugo écrivait :
« celui qui ouvre une porte d’école ferme une prison ».
On parle bien du « corps » enseignant donc plus que jamais, il est urgent que les profs, d’où qu’ils viennent, fassent « corps » justement. Il est urgent de retrouver le cœur et la raison de ce métier.
Karen Brandin
« Pour être efficace, l’enseignement doit se faire au corps à corps, c’est-à-dire en discutant face à face avec quelqu’un, en échangeant des regards, des idées, des arguments, des contre-arguments, et dans cette interaction les pensées de l’un et l’autre évoluent. Penser, c’est constamment interroger ce que l’on pense pour savoir si l’on a raison de le penser. Une pensée qui n’est jamais interrogée devient une croyance. »
Etienne Klein (pour Maddyness – août 2019)
NB : Étienne Klein précise que ces lignes ont été écrites hors du contexte de la crise sanitaire.
[Note de Nicole : Si on a beaucoup parlé du coronacircus depuis plusieurs mois, les monstrueux dégâts qui ont atteint l’enseignement primaire, secondaire et les facs sont passés inaperçus, achevant la dégradation déjà bien engagée de cette autrefois belle institution. Je remercie Karen de bien vouloir partager ce cri qui je l’espère en appellera d’autres. Car si la santé est importante, il est évident que l’avenir du pays dépend de sa jeunesse et celle-ci de son éducation en particulier. Nous espérons que les professeurs vont se lever et partager leur vécu et leurs espoirs.]
Bibliographie possible :
1— Le fiasco Blanquer (auteur : Saïd BENMOUFFOK paru aux Petits Matins -2021)
2— Oraison funèbre de la classe de philosophie (auteur : Harold BERNAT paru chez Atlantiques déchaînés -2020)
3— http://images.math.cnrs.fr/Lycee-les-maths-en-soins-palliatifs.html (auteur : Karen BRANDIN — 2018)
4— http://www.economiematin.fr/news-ouverture-ecole-covid-19-danger-france-delepine (auteur : Docteur Nicole DELEPINE -2021)
5— La fabrique du crétin digital (auteur : Michel DESMURGET collection Points — 2019)
6— Rebâtir la France par l’éducation et l’éducation et l’enseignement : bac 2021, la catastrophe annoncée (auteur : Christian GERONDEAU paru chez L’artilleur -2020)
7— L’IA peut-elle penser ? (auteur : Hubert KRIVINE chez De Boeck — 2021)
8— Libérez les mathématiques (auteur : Paul LOCKHART collection Champs — 2020)
9— Enfants de la déconstruction : portrait d’une jeunesse en rupture (auteurs : Paul MELIN et Jérémie CORNET, éditions Marie B — 2019)
10— Pour une pédagogie interactive en mathématiques et ailleurs (auteur : Marie MILLIS chez Chronique Sociale — 2020)
11— Requiem pour l’éducation nationale (auteur : Patrice ROMAIN paru au Cherche Midi — 2021)
12— De la démocratie en pandémie (auteur : Barbara STIEGLER, collection Tracts Gallimard 2021)
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