Pourquoi l’empire du chaos est paralysé

24/04/2021 (2021-04-24)

[Source : reseauinternational.net]

par Pepe Escobar.

Attachez vos ceintures.

Ce que vous êtes sur le point de lire fait partie d’un rapport interne rédigé par l’une de mes meilleures sources dans le monde des affaires et des renseignements depuis une quinzaine d’années. Parmi les lecteurs qui l’ont reçu figurent Jamie Dimon de JP Morgan, Evelyn de Rothschild et sa femme Lynn, Larry Fink de Blackrock, Michael Bloomberg – qui ne m’engagerait jamais comme chroniqueur de Bloomberg… – Stephen Schwartzman de Blackstone, Jeff Bezos d’Amazon et d’autres Maîtres de l’Univers. J’ai reçu une copie avec toutes leurs adresses – que je ne peux pas rendre publiques pour des raisons évidentes.

C’est une bombe MAJEURE – dans le sens où les Maîtres de l’Univers financiers sont maintenant pleinement conscients des informations sensibles qui ne sont pas partagées avec les acteurs non militaires. La question est de savoir ce qu’ils vont faire à ce sujet.

La section des rapports commence ici :

« Alors que Rome brûle, ce que j’utilise comme une métaphore étendue sur les centaines de villes américaines qui ont brûlé l’été dernier, et que les États-Unis font face à une désintégration interne, le Pentagone admet que les États-Unis ne peuvent pas faire face à une guerre sur deux fronts.

Les États-Unis ne peuvent pas faire face seuls à une guerre sur un front en Europe et seraient vaincus en cinq à dix minutes. Il est peu connu que le moyen clé que les États-Unis ont choisi pour défendre l’Europe de manière conventionnelle était leur puissance aérienne supérieure qui surclasse les Russes. Cependant, ce qui n’est pas non plus connu du grand public, c’est que les États-Unis seront vaincus en Europe par les Russes en cinq à dix minutes par des missiles hypersoniques russes détruisant tous les aérodromes commerciaux de l’OTAN et de l’Europe, y compris ceux de l’Angleterre, alors qu’ils envoient allègrement leurs navires de guerre vers la péninsule de Kerch.

La question de savoir si tous nos avions F-35, qui coûtent des milliards de dollars, seront également détruits en cinq minutes dépend de la rapidité avec laquelle les États-Unis pourront les mettre hors de danger sur un rivage étranger. La question clé qui reste alors est de savoir si les États-Unis peuvent évacuer l’Europe assez rapidement via une sortie de Dunkerque pour s’échapper vers l’Angleterre ou si toutes les forces américaines rejoindront leurs camarades de l’OTAN dans un camp de prisonniers de guerre russe.

La réponse est qu’ils ne peuvent pas s’échapper car il leur faudrait plus de deux semaines pour évacuer. Cela m’a été confirmé par les plus hautes autorités militaires américaines ».

L’utilisation par les États-Unis des récentes sanctions contre la Russie visait à faire passer le message que le tueur de nation qu’ils appellent SWIFT-CHIPS est dans la boîte à outils des États-Unis comme réponse américaine à une invasion de l’Ukraine. (Il va sans dire que Nord Stream 2 serait terminé et que le pipeline actuellement en service de la Russie vers l’Europe serait fermé). Les États-Unis restent donc assis dans cette partie de poker, avec la certitude que les Russes n’oseront pas envahir l’Ukraine, ce qui les amènerait à appuyer sur la gâchette pour éjecter la Russie du système de paiement SWIFT-CHIPS, ce qui les conduirait à leur perte à l’iranienne.

Mais les États-Unis n’ont pas encore vu les cartes russes en main, qui seraient d’exercer leur super arme financière de fermeture du détroit d’Ormuz avec leur allié l’Iran qui est prêt à coopérer, selon nos meilleures sources de renseignement.

Nous avons discuté de ce scénario avec les spécialistes en produits dérivés de Goldman Sachs, qui prédisent que le prix du pétrole atteindrait 500 à 1 000 dollars le baril lors d’une telle fermeture, ce qui déclencherait l’implosion du marché des produits dérivés, qui représente entre 600 billions et 2,5 trillions, et détruirait l’ensemble du système financier mondial.

Le cataclysme qui frapperait les États-Unis conduirait, comme en Allemagne en 1933, à un taux de chômage de 50% ou plus, provoquant le renversement complet du gouvernement américain qui ne tient plus qu’à un fil après les émeutes de l’été dernier, lorsque l’armée américaine a refusé d’intervenir par crainte que ses forces, comme en Russie en 1918, ne se désintègrent selon des critères raciaux.

La défaite des États-Unis en Europe sonnerait le glas de l’empire américain, comme lorsque Rome a été mise à sac par Alaric, et le monde entier applaudirait.[Voici maintenant la partie qui tue, et qui m’a laissé, eh bien, sans voix].

« Le mythe des fissures entre la Russie et la Chine devrait être dissipé par l’article suivant, paru dans l’Asia Times, où l’on voit sur le bureau de Poutine une offre importante d’une grande société pour financer la réorientation de tout le pétrole et du gaz naturel allant vers l’Europe vers la Chine via un pipeline.

Il s’agirait de la plus grande transaction commerciale de l’histoire mondiale. La Chine pourrait alors compter sur le fait de recevoir de la Russie les ressources naturelles qui viennent actuellement par la mer et la Russie pourrait remplacer toutes les importations européennes en Russie par substitution et là où ce n’est pas possible depuis la Chine. Cet article très profond doit être lu très attentivement. Les centaines de milliards de dollars pour ce projet sont disponibles aujourd’hui selon les plus hautes sources de renseignement ».

Voici une citation importante de l’article :

« Un secret bien gardé à Moscou est que juste après les sanctions allemandes imposées en relation avec l’Ukraine, un grand opérateur énergétique mondial a approché la Russie pour lui proposer de détourner vers la Chine pas moins de 7 millions de barils par jour de pétrole plus du gaz naturel. Quoi qu’il en soit, cette proposition étonnante est toujours sur la table de Shmal Gannadiy, l’un des principaux conseillers du président Poutine en matière de pétrole et de gaz ».[Et ensuite, le rapport renvoie à mon article] : « L’alliance eurasiatique définitive est plus proche que vous ne le pensez ».

CODA : L’armée de drones perse

Le général Frank McKenzie, chef du CENTCOM – responsable des forces américaines en Asie occidentale – a fait un aveu surprenant lors d’un témoignage écrit devant la Commission des Services armés de la Chambre des Représentants.

Il a admis l’impuissance totale du Pentagone face à un essaim de drones iraniens de petite et moyenne taille utilisés pour la surveillance et les attaques : « Pour la première fois depuis la guerre de Corée, nous opérons sans une supériorité aérienne totale ».

Et il a ajouté, de manière inquiétante – pour l’Empire, bien sûr : « Tant que nous ne serons pas en mesure de développer et de mettre en service une capacité en réseau pour détecter et vaincre les UAS (systèmes aériens sans pilote), l’avantage restera à l’attaquant ».

Dites bonjour à l’armée de drones perse : un facteur de déstabilisation réel, 24/7, pour l’Empire et ses caniches dans le golfe Persique et au-delà.

Pepe Escobar

source : https://vk.com/pepeasia

traduit par Réseau International

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