Gilets jaunes : Le RIC ou la «parabole des aveugles»

[Source : Mondialisation.ca]

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Gilets jaunes : Le RIC ou la «parabole des aveugles».

Par Jean-Claude Paye

La question de la représentation est devenue centrale dans le
discours des gilets jaunes, alors qu’au départ, seules des
revendications salariales, la défense du pouvoir d’achat, (« pouvoir
remplir le frigo »)  étaient émises par les manifestants. Le Référendum
d’Initiative Citoyenne s’est progressivement imposé à travers les
médias. Ainsi, le pouvoir est parvenu à occulter les priorités des
manifestants, en faisant de la représentation la condition pour pouvoir
entendre leurs voix.

S’opère ainsi une opération de déplacement, de la lutte salariale à
une demande de réforme de légitimation du pouvoir. Le déplacement, en ce
qui concerne la nature des revendications, permet un renversement de
celles-ci en leur contraire. Elle permute une lutte sur le salaire, une
lutte politique qui s’attaque directement aux nouveaux mécanismes
d’exploitation, en une revendication de réforme de l’État qui, en
ouvrant la possibilité à un renforcement du pouvoir, vide le caractère
de contestation  sociale du mouvement.

Résultat de cette double opération, de déplacement et de
renversement, le RIC occupe la place du fétiche, d’un objet partiel se
substituant au tout. C’est un vide que peut remplir le pouvoir, selon
les nécessités du moment et l’évolution du rapport de forces. Le RIC
devient une opération de fusion avec les institutions, qui empêche toute
séparation d’avec celles-ci et s’oppose à tout procès de luttes de
classes.

Le  rapport entre les gilets jaunes et le pouvoir est l’envers
d’Oedipe et le Sphinx, relaté par la mythologie grecque. Ici, c’est le
mouvement social qui se précipite dans le vide, car, en acceptant de se
placer sur le terrain du pouvoir, il ne peut répondre à l’ injonction :
qui es-tu ? qu’en se déniant lui-même, en affirmant « nous sommes le
peuple », alors que leur unité était basée sur une lutte contre la
sur-exploitation, sur la réponse à la seule question recevable par le
mouvement : « que voulons-nous ? » : « des sous ! ».

Le RIC, une revendication « embarquée »

La revendication d’un Référendum d’Initiative Populaire était restée
marginale jusqu’à la mi-décembre 2018. Ensuite, elle a été présentée
comme l’axe central de la lutte des gilets jaunes. Dans les faits, le
RIC a été d’avantage mis en avant par les médias que par les
manifestants eux-mêmes qui, le plus souvent, se limitent à revendiquer
cette réforme, sans lui donner de contenu, comme si le mot lui-même
était synonyme de démocratie. En conséquence, pour le patronat et le
gouvernement, le RIC présente l’avantage de reléguer au second plan les
revendications initiales, totalement inacceptables, portant sur la
revalorisation des salaires minimaux et sur la baisse du prix des
carburants, in fine sur la valeur de la force de travail.

Parallèlement, les médias ont fait connaître au grand public Etienne
Chouard, porteur emblématique du « référendum d’initiative citoyenne ».
Cette initiative a déjà été immédiatement reçue favorablement par le
gouvernement. Le premier ministre, Edouard Philippe, a tout de suite
exprimé le 17 décembre 2018, dans un entretien aux Echos, : « Je ne vois pas comment on peut être contre son principe ».
Ensuite, fût installée une division des rôles entre le premier ministre
et le président, l’un et l’autre alternant le rejet et l’ouverture.

Finalement, le président Macron, après avoir renouvelé sa défiance
vis à vis du « RIC », un dispositif de démocratie directe qui « peut
nourrir la démagogie » et risque de « tuer la démocratie
représentative,[1] » a ensuite laissé entendre qu’il pourrait se
convertir à l’idée d’un référendum, son premier ministre émettant alors
d’avantage de réserves [2] .

L’adoption du référendum d’initiative citoyenne commence à faire son
chemin dans les arcanes du pouvoir. Terra Nova, think tank de
« centre-gauche », a rendu public une « étude » estimant que le
référendum d’initiative citoyenne est une « procédure légitime ». Tout
le problème serait de circonscrire les « risques » liés à cette réforme
en ajoutant « un temps de réflexion collective.» Une assemblée citoyenne
composée d’une centaine de personnes « tirées au sort » serait chargée
d’évaluer l’impact du scrutin, entre la période de recueil des
signatures et le vote.[3]

Une manœuvre de diversion.

Une discussion centrée sur la proposition du RIC a l’avantage de
faire diversion. Elle est beaucoup moins onéreuse qu’une réponse
positive aux exigences monétaires et salariales. La possibilité
d’organiser des référendums citoyens existe déjà en Suisse et en Italie,
sans que l’organisation du pouvoir en ait été bouleversée, sans que des
classes populaires aient pu effectivement peser sur la politique
gouvernementale.

En ce qui concerne la France, il faut aussi rappeler la saga du
référendum sur le Traité de la Constitution européenne en 2005, qui
malgré le rejet de plus de 54 % des votants s’est terminée plus tard par
la signature du Traité de Lisbonne, texte qui intégrait l’essentiel du
caractère supranational de l’acte précédemment rejeté par les Français.

Le dispositif des référendums populaires, qu’ils soient à
« l’initiative » des pouvoirs constitués ou du « peuple », se sont, le
plus souvent, avérés incapables de peser sur la politique
gouvernementale. Cependant, dans le contexte politique actuel, de
neutralisation du pouvoir législatif par l’exécutif, le RIC pourrait
avoir une influence sur les institutions, mais dans le sens inverse de
celui attendu par ses promoteurs, celui d’un renforcement du pouvoir
présidentiel au dépend du Parlement.

Un renforcement de l’exécutif.

Le 5 février, lors du vote en première lecture de la loi à l’Assemblée nationale « sur la prévention des violences lors des manifestations et sanction de leur auteurs », 50 députés de la majorité se sont abstenus, afin de marquer leur désaccord avec la proposition de loi [4]. Pourtant, le parti gouvernemental a été entièrement construit par le président. Les candidats de la République en Marche à l’élection législative n’ont pas été élus par les bases locales du mouvement, mais désignés, d’en haut, par une commission dont les membres ont été choisis par Emmanuel Macron [5] .

Un Parlement, même avec une majorité caporalisée, peut toujours poser
un problème au pouvoir exécutif. C’est pourquoi ce dernier a
constamment introduit des réformes destinées à neutraliser le travail
parlementaire. Ainsi, les procédures accélérées réduisent déjà
considérablement toute capacité de contestation, en imposant qu’un
projet de loi ne puisse faire l’objet que d’une seule lecture par
chambre du Parlement.

Le référendum d’initiative citoyenne, une réforme qui pourrait
établir une « relation » directe entre le Président et le « peuple »,
pourrait favoriser une présidentialisation accrue du régime politique,
une concentration des pouvoirs encore plus radicale dans les mains de
l’exécutif. Ce que deviendra concrètement le RIC, dépendra de ses
modalités d’applications et surtout, à chaque fois, du rapport de forces
entre ses promoteurs et le pouvoir constitué.

Il n’est pas possible de maintenir en permanence un haut niveau de
mobilisation pour faire passer des réformes, même si le vote est d’abord
un succès pour ses initiateurs. Comme le montre l’adoption du Traité de
Lisbonne, la pression doit être constante, afin que la volonté
populaire soit finalement respectée. Cela suppose un ensemble de
conditions particulièrement favorables, liés à des conditions
historiques limitées.

« L’État du peuple tout entier ».

Les gilets jaunes représentent une partie importante de la
population, mais ils ont des intérêts propres qui ne sont pas ceux de
l’ensemble de la société. Ainsi, l’évocation de la notion de peuple
occulte la spécificité d’un mouvement social, portant des revendications
particulières, opposées aux intérêts patronaux.

La manière dont le mouvement se définit pose problème. Si les
exigences exprimées portent bien sur la question du salaire et du
pouvoir d’achat, les actions sont nommées comme celles d’un mouvement
citoyen. Alors que la question salariale est au centre des
revendications, le patronat se met complètement hors jeu. L’État peut
alors se poser comme le seul interlocuteur des manifestants.

La notion de peuple recouvrerait un agrégat qui comprend quasiment
l’ensemble de population, un rassemblement dont l’unité est présupposée,
du fait qu’il ne comprendrait pas les 1 %, ou les 0,1 % ou même les
0,01 % de « l’oligarchie » financière. Ainsi, ce n’est pas un concept
reposant sur la différence, mais au contraire une catégorie englobante,
dont on déduit l’identité par  une opposition pré-supposée aux
ultra-riches.

Si les classes sociales n’existent que dans leur rapports de luttes,
la notion de peuple, quant à elle, neutralise toute opposition de
classe. C’est une notion psychotique, supprimant la différence et
rejetant toute séparation d’avec les pouvoirs constitués. Ainsi, c’est
une idée  qui a souvent servi de référence idéologique diversifiée, à
une partie de la social-démocratie, à des régimes autoritaires ou à
Joseph Staline qui a même parlé « d’État du peuple tout entier. »

En France, les promoteurs de la notion de peuple font référence à la
révolution de 1789 où le prolétariat urbain a renversé l’aristocratie
avec les armes distribuées par les bourgeois et à qui ils les ont remis,
une fois le travail accompli [6]. Déjà, dans historiographie de la
révolution française, la référence au peuple est un paravent dissimulant
les acteurs réels, tels les prolétariats urbain et agraire. Elle a le
même effet actuellement, au niveau du mouvement des gilets jaunes, de
déni de la composition de classe des manifestants.

Ainsi, disparaît plus de deux siècles d’histoire sociale et
politique, celle des luttes prolétaires, au nom d’une référence
a-historique de peuple, véhiculée non pas par l’histoire réelle, mais
officielle de la révolution française de 1789.

Le RIC, une réforme compatible avec « l’anti-système » macronien.

La mutation de l’organisation du pouvoir, basée sur le RIC, pourrait
suivre les traces des réformes antérieures, celles de « l’anti-système »
macronien, d’une restructuration par le haut du système de la
représentation politique. Son adoption pourrait aboutir à un mode de
gouvernance qui abandonne d’avantage le système des partis et qui, dans
les faits, rejette le politique, c’est dire la reconnaissance des
oppositions de points de vue et d’intérêts, au profit d’une relation
fusionnelle du président et de son peuple.[7] Ainsi, le RIC peut
conduire à un nouveau stade d’une mutation, déjà bien avancée, de
l’exercice du pouvoir d’État, à savoir la fin de toute médiation d’avec
la société civile.

L’élection du président Macron est en elle-même exemplaire de ce
processus. Emmanuel Macron fût élu par une petite minorité de Français,
16,5 % des électeurs inscrits, permettant à son parti d’obtenir 60 % des
sièges à l’Assemblée nationale [8]. Non seulement l’élection, mais déjà
sa candidature à la présidence, pose question. Elle fut déjà envisagée
au niveau d’une réunion du groupe de Bilderberg un an avant son
élection. Son premier ministre y fût aussi présenté quelques mois avant
sa désignation. Cette influence internationale explique pourquoi le
président Macron est largement indifférent aux revendications des
français : il ne leur doit pas son élection.

Ce 5 février 2019, une proposition de loi « anticasseur, » «  visant à
prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs
auteurs [9] », a été adoptée en première lecture à l’Assemblée
nationale. Grâce au soutien du Parti des Républicains, il s’agit d’une
première contre-offensive du pouvoir, couplée à une tentative de
déstabilisation développée sur le mode de la lutte contre
l’antisémitisme.[10]

Pendant longtemps, les gilets jaunes se sont trouvés face à un vide
de pouvoir. Il ne s’agissait pas seulement d’une tactique destinée à
pratiquer une politique de terre brûlée, face à un mouvement social
difficilement contrôlable, mais aussi un élément caractéristique de la
forme actuelle de l’exercice du pouvoir national. Celui-ci vient de
réagir, dans le seul champ qui lui reste disponible, celui de la
provocation idéologique et l’organisation de la répression.

Un État policier.

La répression, subie par les gilets jaunes, est d’un niveau inconnu
en France depuis des dizaines d’années. On dénombre quelques 1 800
condamnations accompagnées de centaines de peines de prison ferme, ainsi
que 1 400 personnes en attente de jugement. Il s’agit pourtant d’un
mouvement social non violent qui n’a aucune capacité, ni volonté, de
menacer l’exercice même du pouvoir. La violence policière est avant tout
« proactive », elle a pour but de créer la peur et de dissoudre
préventivement tout processus de recomposition sociale. Au 15 janvier,
on comptait au moins 1700 blessés, 93 blessés graves dont 13 personnes
éborgnées [11] parmi les manifestants.

Ainsi, tout au long de leurs manifestations, les gilets jaunes ont été confrontés à la seule structure effective de l’État national : la police. Les États membres de l’UE, même de grands pays comme la France, sont aujourd’hui des instances dépourvues de la plupart des prérogatives régaliennes, qu’elles soient politiques ou économiques. La plupart de celles-ci ont été transférés à des instances européennes et internationales. Les politiques économiques et sociales, telles la réforme du code du travail, sont de simples applications de directives de l’UE.
La police devient l’appareil central de l’État national [12] . La prérogative du maintien de l’ordre reste bien de son ressort, contrairement à la guerre, à la monnaie ou à la politique économique. Si à ce niveau, l’État national garde bien une autonomie, elle est relative car étroitement encadré par la structure impériale étasunienne. Depuis une trentaine d’années, les polices européennes ont été structurées directement par le FBI [13] . Non seulement, la police fédérale américaine a organisé les équipes mixtes d’intervention, mais grâce à ses initiatives, elle est parvenue aussi à influencer fortement les législations européennes, tant nationales que communautaires et cela dans les domaines de l’interception des communications, du contrôle du Net, de la création de nouvelles incriminations spécifiant le terrorisme, ainsi que sur les réformes des appareils policiers et judiciaires.

La centralité de l’appareil policier au niveau national a d’abord été
explicite dans des pays ayant abandonné depuis longtemps toute
souveraineté nationale, telle la Belgique. Elle est maintenant organique
à des pays comme la France. Il s’agit là du résultat d’une politique
d’abandon de toute indépendance nationale et d’une intégration accrue
dans l’Empire étasunien.

« La parabole des aveugles ».

Si la police est devenue, en France, le corps central de l’État
national, c’est d’abord comme appareil soumis aux structures impériales.
Cette articulation explique les difficultés rencontrées par les luttes
prolétaires. La gestion de force de travail est internationale et les
luttes restent nationales. L’adversaire est globalement insaisissable.
Face aux gilets jaunes, il n’y a que la police comme représentante d’un
Etat qui a perdu ses prérogatives régaliennes. Les manifestants doivent
faire face à un vide de pouvoir. Ils sont confrontés à un Etat qui
règne, mais ne gouverne pas.

La violence de la police vis à vis des manifestants, ainsi que
l’utilisation massive de la procédure de comparution immédiate, sont
révélatrices de la forme actuelle de l’État, d’un Etat national qui n’a
plus d’autres prérogatives que les fonctions de police et de justice,
cette dernière étant réduite à un simple auxiliaire de l’appareil
répressif. La procédure de « comparution immédiate » est explicite de
cette mutation. C’est donc le droit pénal qui est maintenant au centre
des relations entre le pouvoir et la population.

Actuellement, le droit pénal a acquis un caractère constituant.
Abandonner, comme le demande Etienne Chouard, les revendications
salariales et ne pas faire de la défense des libertés fondamentales un
axe central de lutte , afin de concentrer tous ses efforts sur le RIC,
conduit à l’anéantissement du mouvement. Cela amène à traiter comme
objectif principal, sinon unique, la capacité de transformer un texte
constitutionnel qui n’a plus qu’une place résiduelle dans l’ordre
politique et juridique actuel.  Cette tactique se place hors de toute
réalité effective. Elle conduit à un suicide politique, comme le suggère
notre référence à la peinture de Jerôme Bosh, « La parabole des
aveugles ».

Le RIC  comme substitut à la lutte sur le salaire.

La dissolution de ses revendications propres dans une demande
abstraite de démocratisation de l’État ne peut qu’affaiblir le
mouvement. Cette exigence peut facilement se transformer en son
contraire, en un renforcement du pouvoir exécutif. Le déni de la
composition de classe du mouvement, leur refus de se nommer comme
prolétariat fait qu’ils sont désignés comme peuple, comme base
imaginaire d’une organisation étatique qui les combat.

En effet, la manière dont certains manifestants se définissent pose
problème. Si leurs revendications portent  bien sur la question du
salaire, elle ne se nomment pas comme telles. Elles se présentent pas
comme des actions prolétaires, destinées à défendre la valeur de la
force de travail, mais comme un mouvement « citoyen », se réclamant d’un
État qui est en première ligne dans la baisse du salaire direct et
indirect.

En conclusion, il apparaît que la revendication du RIC repose sur un
double déni de la réalité politique. Elle suppose que l’État national
exerce encore un pouvoir conséquent et que la Constitution en est encore
un vecteur essentiel.

Un déni du caractère politique de la lutte salariale.

C’est aussi un déni du caractère directement politique de la lutte
salariale, qui dans le contexte actuel, affronte globalement une
accumulation du capital basée, non plus principalement, comme dans « les
trente glorieuses », sur l’augmentation de la production de plus-value
relative, mais bien sur une nouvelle croissance de la plus-value absolue
[14].

En occident, donc en France, dans une structure de très faible
croissance, l’augmentation de la productivité du travail n’est plus le
vecteur principal de l’augmentation de l’exploitation, de la hausse du
taux de plus-value, mais bien la baisse des salaires directs et
indirects, ainsi que l’augmentation de la durée et de la flexibilité du
travail.

La lutte sur le salaire devient directement politique, car toute
valorisation de la force de travail remet directement en cause un
système d’exploitation basé essentiellement sur la baisse de la valeur
absolue de la force de travail. La fonction de l’État comme capitaliste
collectif, telles que nous le montre la loi El Khomri et les ordonnances
Macron, est aujourd’hui centrale dans le démantèlement des garanties
permettant aux travailleurs de défendre leurs salaires et leurs
conditions de travail. Toute lutte pour le salaire devient une lutte
directement politique.

Jean-Claude Paye

Notes

[1]Louis Nadau, « Face au RIC , Macron brandit le Brexit », Marianne.net, le 16/1/2019,https://www.marianne.net/politique/face-au-ric-macron-brandit-le-brexit

[2]« Comment Emmanuel Macron prépare un référendum en secret », Le Journal du Dimanche,  le 2 février 2019, https://www.lejdd.fr/Politique/exclusif-comment-emmanuel-macron-prepare-un-referendum-en-secret-3850556

[3]Carole Piquet, « Qu’est-ce que le «RIC délibératif» proposé par Terra Nova ? »,  Le Parisien.fr, le 19 février 2019, http://www.leparisien.fr/politique/qu-est-ce-que-le-ric-deliberatif-propose-par-terra-nova-19-02-2019-8015343.php

[4]« L’Assemblée vote la proposition de loi « anti-casseurs » par 387 voix contre 92 », Europe1.fr, le 5 février 2019,https://www.europe1.fr/politique/lassemblee-vote-la-proposition-de-loi-anticasseurs-par-387-voix-contre-92-3852311

[5]Lire : Jean-Claude Paye, « Que rien ne change pour que tout change », Alter Info, le 8 juin 2017, http://www.alterinfo.net/Que-rien-ne-change-pour-que-tout-change-_a131165.html

[6]Henri Guillemins, « La révolution française (1789-1794)», https://www.youtube.com/watch?v=mh7DWUr_nyA

[7]Jean-Claude Paye, « Macron. La fin du système des partis », Alter Info, le 20 avril 2017, http://www.alterinfo.net/Macron-La-fin-du-systeme-des-partis_a130104.html

[8]Résultats des élections législatives 2017, Ministère de l’Intérieur, https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017/(path)/legislatives-2017/FE.html

[9]« Les députés ont voté pour limiter la liberté de manifester », Reporterre.net, le 5 février 2019, https://reporterre.net/Les-deputes-ont-vote-pour-limiter-la-liberte-de-manifester

[10]Bernard-Henri Lévy: « L’antisémitisme, c’est le coeur du mouvement des gilets jaunes », AFP, le 18 février 2019, https://www.lalibre.be/actu/international/bernard-henri-levy-l-antisemitisme-c-est-le-coeur-du-mouvement-des-gilets-jaunes-5c6a69ffd8ad5878f0c92226

[11]« Au moins 93 blessés graves depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, 13 personnes éborgnées », RT France, le 15 janvier 2019, https://francais.rt.com/france/57917-au-moins-93-blesses-graves-debut-mouvement-gilets-jaunes-13-personnes-eborgnees

[12] Jean-claude Paye, «  « L’État policier, forme moderne de l’Etat ? L’exemple de la Belgique », Les Temps modernes,, no 605, août-septembre-octobre 1999 et « Vers un Etat policier en Belgique ? », Le Monde diplomatique, novembre 1999, ainsi que Vers un Etat policier en Belgique, 159 p, EPO 1999.

[13]Jean-claude Paye, « Europe-Etats-Unis : un rapport impérial », Le Monde, le 23 février 2004, https://www.lemonde.fr/international/article/2004/02/23/europe-etats-unis-un-rapport-imperial-par-jean-claude-paye_354079_3210.html

[14]L’augmentation de la valeur du capital par la production de plus-value absolue est la forme dominante au 19ieme siècle, avant que les travailleurs aient pu s’organiser massivement. Elle s’effectue par la prolongation de la journée de travail et la réduction des salaires réels. L’augmentation de la plus-value relative s’effectue, quant à elle, par l’accroissement de l’intensité et de la productivité du travail, en s’assurant que l’augmentation des salaires soit inférieure à celle de la productivité.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Jean-Claude Paye, Mondialisation.ca, 2019




Un point de vue suisse sur l’acte IX des Gilets jaunes




Nourrir les Gilets jaunes




Gilets jaunes acte XI à Lyon




Les reportages de Vincent Lapierre, Gilets jaunes acte 10

Gilets jaunes




Nord-américains, Européens : Réveillez-vous bon sang !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Année après année, mois après mois, je vois deux côtés du monde, deux extrêmes qui se déconnectent de plus en plus.

Je vois de grandes villes comme Homs en
Syrie, réduites en horrifiantes ruines. Je vois Kaboul et Jalalabad en
Afghanistan, fragmentées par d’énormes murs de béton destinés à protéger
les armées d’occupation de l’OTAN et leurs pantins locaux. Je vois des
dévastations environnementales monstrueuses dans des endroits tels que
Bornéo en Indonésie, les villes aurifères péruviennes ou les îles
presque inhabitables d’Océanie : Tuvalu, Kiribati ou les îles Marshall.

Je vois des bidonvilles, un manque de
sanitaires et d’eau potable, où les bottes des empires occidentaux ont
écrasé les cultures locales, réduit les gens en esclavage et pillé les
ressources naturelles.

Je travaille sur tous les continents. Je
n’arrête jamais, même quand l’épuisement essaie de m’écraser contre le
mur, même quand je n’ai presque plus de réserves. Je ne peux pas
m’arrêter ; je n’ai pas le droit de m’arrêter, parce que je peux enfin
voir le schéma ; la façon dont ce monde fonctionne, la façon dont
l’Occident a réussi à usurper, endoctriner et asservir la plupart des
pays de ce monde. J’associe mes connaissances et je les publie comme un
« avertissement au monde ».

J’écris des livres sur ce « schéma ». Mon plus complet, jusqu’à présent, étant « Exposer les mensonges de l’Empire« , qui fait 1000 pages.

Ensuite, je vois l’Occident lui-même.

Je viens « parler », au Canada et aux
États-Unis, ainsi qu’en Europe. De temps en temps, je suis aussi invité à
m’adresser au public australien.

L’Occident est si outrageusement riche,
comparé aux continents ruinés et pillés, qu’il apparaît souvent qu’il
n’appartient pas à la planète Terre.

Une promenade paresseuse le dimanche
après-midi à la Villa Borghese à Rome, et une promenade d’horreur dans
le bidonville de Mathare à Nairobi pourraient facilement exister dans
deux réalités distinctes, ou dans deux galaxies différentes.

Même maintenant, après avoir légèrement
mal orthographié « Villa Borghese », mon Mac a immédiatement proposé une
correction. C’est parce que Villa Borghese existe. Par contre,
« Mathare », que j’ai épelé correctement, était souligné en rouge.
Mathare « est une erreur ». Parce qu’il n’existe pas. Il n’existe pas,
bien qu’environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants y vivent. Il
n’est pas reconnu par mon MacBook Pro, ni par la grande majorité de mes
lecteurs relativement bien éduqués en Occident.

En fait, la quasi-totalité du monde
semble être une grosse erreur, une non-entité, si on l’observe depuis
New York, Berlin ou Paris.

La Villa Borghese à Rome (à gauche), Mathare : les bidonvilles de Nairobi (à droite)

Je viens parler devant le public occidental. Oui, je le fais de temps en temps, mais de moins en moins souvent.

Franchement, faire face aux foules européennes ou nord-américaines est déprimant, voire humiliant.

Voici comment cela se passe : vous êtes
invités à « dire la vérité », à présenter ce dont vous êtes témoins dans
le monde entier.

Vous vous tenez là, face à des hommes et
des femmes qui viennent d’arriver dans leur voiture confortable, après
avoir bien dîné dans leur maison bien chauffée ou climatisée. Vous êtes
peut-être un écrivain et un cinéaste célèbre, mais vous vous sentez
comme un mendiant. Parce que vous êtes venus parler au nom des
« mendiants ».

Tout est bien poli et chorégraphié. On
s’attend à ce que vous ne montriez rien de « gore ». Que vous ne juriez
pas, que vous ne vous saouliez pas sur scène, que vous ne commenciez pas
à insulter tout le monde en vue.

Ce à quoi vous faites habituellement face est une foule assez dure, ou du moins « endurcie ».

Récemment, dans le sud de la Californie,
lorsqu’un collègue philosophe et ami m’a demandé de m’adresser à un
petit groupe de ses collègues, j’ai vu des gens tapoter sur leur
téléphone portable pendant que je décrivais la situation sur la ligne de
front syrienne, près d’Idlib. J’avais le sentiment que mon récit
n’était rien d’autre qu’une « musique de fond, une musique d’ascenseur »
pour la plupart d’entre eux. Au moins, lorsque je m’adresse à des
millions de personnes dans mes entrevues télévisées, je n’ai pas besoin
de voir le public.

Lorsque vous « parlez » en Occident,
vous vous adressez en fait aux hommes et aux femmes qui sont
responsables, du moins partiellement, des massacres et des génocides
commis par leurs pays. Des hommes et des femmes dont le niveau de vie
est outrageusement élevé, parce que les Autres se font voler, humilier
et souvent violer. Mais leur regard n’est pas humble ; ils vous fixent
avec insistance, attendant que vous commettiez une erreur, pour pouvoir
conclure : « C’est une fausse nouvelle ». Pour eux, vous n’êtes pas un
pont entre ceux qui « existent » et ceux qui « n’existent pas ». Pour
eux, vous êtes un amuseur, un showman, ou le plus souvent : une
nuisance.

Apprendre à connaître la guerre, la
terreur que l’Occident répand, c’est, pour beaucoup de gens dans mon
auditoire, encore un autre type de divertissement de luxe, de haut
niveau, un peu comme un opéra ou un concert symphonique. Si nécessaire,
ils peuvent même payer, bien que la plupart du temps, ils préfèrent ne
pas le faire. Après une expérience titillante, c’est le retour à la
routine, à une vie protégée et élégante. Pendant que vous, le lendemain,
vous prenez souvent l’avion pour retourner à la réalité des Autres, à
la ligne de front, à la poussière et à la misère.

Ils, votre public (mais aussi la plupart
de vos lecteurs) sont venus montrer à quel point ils sont « ouverts
d’esprit ». Ils sont venus « pour apprendre » de vous, « pour
s’instruire », tout en gardant leur mode de vie intact. La plupart
d’entre eux pensent qu’ils savent tout, même sans votre expérience de
première main, ils vous rendent service en vous invitant et en se
traînant jusqu’à une université ou un théâtre ou à n’importe quel
endroit où ils peuvent se retrouver en face de vous. Ils ne sont pas
venus vous soutenir dans votre lutte. Ils ne font partie d’aucune lutte.
Ce sont des gens bons, pacifiques et travailleurs, c’est tout.

Vous savez, comme ces Allemands, à la
fin des années 1930, des gens vertueux et travailleurs. La plupart
d’entre eux aiment leurs animaux de compagnie et recyclent leurs
déchets. Et nettoient même derrière eux au Starbucks.

Il y a quelques jours, nous avons arrêté
le coup d’État au Venezuela. Je dis nous, parce que, bien qu’au fin
fond de l’île dévastée de Bornéo, j’avais donné des interviews à Russia Today, Press TV,
m’adressant à des millions de personnes. Même ici, je n’ai jamais cessé
d’écrire, de tweeter, toujours prêt à tout laisser tomber, juste
prendre l’avion pour Caracas, si on avait besoin de moi là-bas.

Défendre le Venezuela, y défendre la
Révolution, c’est essentiel. Comme il est essentiel de défendre la
Syrie, Cuba, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Bolivie,
l’Afrique du Sud et les autres nations révolutionnaires et courageuses
qui refusent de se rendre au diktat occidental.

Alors que la bataille idéologique pour
Caracas faisait rage, je me demandais : y a-t-il quelque chose qui
pourrait encore faire bouger l’opinion publique occidentale ?

Sont-ils – Européens et Nord-Américains –
devenus totalement indifférents à leurs propres crimes ? Ont-ils
développé une sorte d’immunité émotionnelle ? Leur état est-il
idéologique ou simplement clinique ?

Nous étions là, au milieu d’un coup
d’État absolument flagrant ; une tentative de l’Occident de renverser
l’un des pays les plus démocratiques de notre planète. Et ils n’ont
presque rien fait pour arrêter le terrorisme perpétré par leurs régimes à
Washington ou à Madrid ! Au moins en Indonésie en 1965 ou au Chili en
1973, le régime occidental a tenté de se cacher derrière de minces
feuilles de figuier. Au moins, tout en détruisant l’Afghanistan
socialiste et l’Union Soviétique communiste en créant les moudjahidin,
l’Occident a utilisé le Pakistan comme mandataire, essayant de
dissimuler, au moins partiellement, son véritable rôle. Au moins, en
tuant plus d’un million de personnes en Irak, il y a eu cette mascarade
et un tas de mensonges sur les « armes de destruction massive ». Au
moins, au moins….

Maintenant, tout est transparent. En Syrie, au Venezuela ; et contre la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Chine, la Russie.

Comme si la propagande n’était même plus
nécessaire, c’est comme si l’opinion publique occidentale était devenue
totalement obéissante, ne représentant aucune menace aux plans du
régime occidental.

Ou plus précisément, la propagande
occidentale, autrefois très élaborée, est devenue extrêmement simple :
elle répète maintenant des mensonges et la grande majorité des citoyens
occidentaux ne se donnent même pas la peine de se demander ce que leurs
gouvernements infligent au monde. La seule chose qui compte, ce sont les
« questions intérieures », c’est-à-dire les salaires et les avantages
sociaux des Occidentaux.

Il n’y a pas d’émeutes comme pendant la
guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les manifestations ne visent qu’à
améliorer le bien-être des travailleurs européens. Personne en Occident
ne se bat pour mettre fin au pillage à l’étranger ou aux attaques
terroristes lancées par l’OTAN contre des pays non occidentaux, ou
contre ces innombrables bases militaires de l’OTAN, contre les invasions
et les coups d’État orchestrés.

Patrouille des forces américaines près de Manbij, Syrie

Je veux connaître les limites de la folie occidentale.

Qu’il y ait folie est indiscutable, mais à quel point est-elle répandue ?

Je comprends, j’ai maintenant accepté le
fait monstrueux que les Français, les Yankees, les Canadiens, les
Britanniques ou les Allemands se fichent du nombre de millions
d’innocents qu’ils tuent au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, en Afrique
ou dans des « endroits comme ça ». J’accepte qu’ils ne sachent presque
rien de leur histoire coloniale, et qu’ils ne veuillent rien savoir,
tant qu’ils ont du football, beaucoup de viande et 6 semaines de
vacances sur des plages exotiques. Je sais que même beaucoup de ceux qui
peuvent voir les crimes monstrueux commis par l’Occident, veulent tout
mettre sur le dos de Rothschild et de la « conspiration sioniste », mais
jamais sur eux-mêmes, jamais sur leur culture qui s’exprime à travers
les siècles de pillage.

Mais qu’en est-il de la survie de notre planète et de l’humanité ?

J’imagine les yeux de ceux qui assistent
à mes « présentations de combat ». Je leur dis la vérité. Je dis tout
ce que j’ai à dire. Je ne me retiens jamais, je ne fais jamais de
compromis. Je leur montre des images des guerres qu’ils ont déclenchées.
Oui, eux, parce que les citoyens sont responsables de leurs propres
gouvernements, et parce qu’il y a clairement ce qu’on appelle la
culpabilité collective et la responsabilité collective !

Ces yeux, ces visages…. Je vais vous
dire ce que je lis en eux : ils n’agiront jamais. Ils n’essaieront
jamais de renverser leur régime. Tant qu’ils vivent leur vie
privilégiée. Tant qu’ils pensent que le système dans lequel ils sont les
élites, a au moins une chance de survivre dans sa forme actuelle. Ils
jouent sur les deux tableaux, certains luttent verbalement, ils sont
outrés par l’OTAN, par l’impérialisme occidental et le capitalisme
sauvage. En pratique, ils ne font rien de concret pour lutter contre le
système.

Quelle est donc la conclusion ? S’ils n’agissent pas, les autres doivent le faire. Et j’en suis convaincu : ils le feront.

Depuis plus de 500 ans, le monde entier
est en flammes, pillé et assassiné par un petit groupe de nations
occidentales extrêmement agressives. Cela s’est passé pratiquement sans
interruption.

Plus personne ne trouve ça drôle. Là où
je travaille, dans les endroits qui me tiennent à cœur, personne ne veut
de ce genre de monde.

Regardez ces pays qui essaient
maintenant de détruire le Venezuela. Regardez attentivement ! Il s’agit
des États-Unis, du Canada, de la majorité de l’Europe, et surtout des
États sud-américains où les descendants des colonialistes européens
forment la majorité !

Voulons-nous encore 500 ans de cela ?

Les Nord-Américains et les Européens
doivent se réveiller. Même dans l’Allemagne nazie, il y avait des
soldats qui étaient tellement dégoûtés par Hitler qu’ils voulaient le
jeter aux chiens. Aujourd’hui, en Occident, il n’y a pas un seul parti
politique puissant qui pense que 500 ans de pillage colonialiste
occidental sont plus que suffisants ; que la torture dans le monde
devrait cesser, et cesser immédiatement.

Si l’impérialisme occidental, qui est le
plus important et peut-être la seule menace majeure à laquelle notre
planète est actuellement confrontée, n’est pas démantelé de manière
décisive et rapide par ses propres citoyens, il devra être combattu et
dissuadé par des forces extérieures. C’est-à-dire : par ses victimes
anciennes et actuelles.

Source : North American, European Public: Finally Wake Up, Damn It!

traduit par Réseau International




1 million d’enfants se réunissent et méditent pour la paix mondiale en Thaïlande

[Source : Eveil Homme]

Par Eveilhomme

Un million
d’enfants ont rejoint le V-Star Change the World, un événement annuel de
méditation bouddhiste qui s’est déroulé au temple Phra Dhammakaya, près
de Bangkok.

Cette méditation dure un jour et on pense pouvoir changer le monde.

Le projet V
star pour enfants a été lancé dans le cadre du projet de renaissance de
la moralité dans le monde, lancé par l’abbé du temple bouddhiste Wat
Phra Dhammakaya, Luang Phor Dhammachayo.

Dans le
passé, le temple a suscité la controverse, les critiques affirmant que
l’exercice de méditation est simplement un spectacle, d’autres
assimilant ses activités à un culte. Cependant,
le but du projet était de permettre aux écoliers de se réunir et de se
soutenir mutuellement tout en faisant de bonnes actions au quotidien.

Ces enfants
viennent de 7 000 écoles de Thaïlande et de diverses régions du
monde. L’événement a lieu une fois par an et a commencé en 2008. Les
enfants se réunissent dans la prière et la méditation pour exprimer
leurs souhaits de bien-être et de bien-être, dans l’espoir de panser les
plaies de la Terre nourricière causées par l’humanité. Plus les enfants
envoient des vibrations positives dans l’univers, plus l’effet de ce
programme sera important.

La méditation
est un moyen de dissoudre l’ego afin de libérer tout son potentiel. On
croit réveiller la force de vie qui traverse nos corps.

D’un point de
vue scientifique, la méditation augmente l’énergie électromagnétique
générée par le corps humain et améliore ainsi sa fonction.  Comme
tout est constitué d’énergie électromagnétique, un événement de
méditation de masse tel que celui-ci libère facilement des ondes
positives.

En général,
tout effort visant à penser positivement et à souhaiter du bien à chacun
constitue un pas en avant vers un monde meilleur. L’installation
d’enfants dotés de bonnes mœurs et de bonnes valeurs constitue le
meilleur moyen d’élever des adultes positifs et responsables, ce qui
profitera sans aucun doute au monde entier.

Il existe une
règle universelle et si nous nous réunissons tous et travaillons pour
créer ensemble notre réalité, nous pourrons sans aucun doute améliorer
le monde dans lequel nous vivons. D’un monde axé sur l’argent, plein de
corruption, de mal, d’avidité et de divisions, nous pouvons en faire un
endroit paisible où nous pouvons tous vivre dans l’amour et la paix.

Même le changement le plus important et le plus spectaculaire commence en vous.

Nous sommes
simplement illimités et si nous utilisons notre pouvoir pour nous lever
et combattre la négativité, nous trouverons tous la lumière.


Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.




Les mystères du Royaume de Shambhala

[Source : Le Savoir Perdu Des Anciens]

Shambhala,
qui est un mot sanskrit signifiant « lieu de paix » ou « lieu de
silence », est un paradis mythique dont parlent les textes anciens, y
compris le Tantra Kalachakra et les anciennes écritures de la culture
Zhang Zhung qui précédaient le bouddhisme tibétain dans le Tibet
occidental. Selon la légende, c’est une terre où seuls les coeurs purs
peuvent vivre, un lieu où règnent l’amour et la sagesse et où les gens
sont immunisés contre la souffrance, le besoin et la vieillesse.

On
dit que Shambhala est le pays aux mille noms. Elle a été appelée la
Terre Interdite, la Terre des Eaux Blanches, la Terre des Esprits
Radieux, la Terre du Feu Vivant, la Terre des Dieux Vivants et la Terre
des Merveilles. Les hindous l’appellent Aryavartha (‘La Terre des
Dignes’) ; les Chinois l’appellent Hsi Tien, le paradis occidental de
Hsi Wang Mu ; et les vieux croyants russes l’appellent Belovoyde. Mais
dans toute l’Asie, il est surtout connu sous son nom sanskrit,
Shambhala, Shamballa, ou Shangri-la.

Shambhala est décrite comme un paradis sur Terre.

La
légende de Shambhala remonte à des milliers d’années, et des références
à la terre mythique peuvent être trouvées dans divers textes anciens.
Les écritures Bön parlent d’une terre étroitement liée appelée
Olmolungring. Des textes hindous tels que Vishnu Purana mentionnent
Shambhala comme le lieu de naissance de Kalki, l’incarnation finale de
Vishnu qui inaugurera un nouvel âge d’or. Le mythe bouddhiste de
Shambhala est une adaptation du mythe hindou précédent. Cependant, le
texte dans lequel Shambhala est discuté pour la première fois en détail
est le Kalachakra.

Le
Kalachakra se réfère à un enseignement ésotérique complexe et avancé
pratiqué dans le bouddhisme tibétain. Le Bouddha Shakyamuni est dit
avoir enseigné le Kalachakra à la requête du roi Suchandra de Shambhala.

Comme
avec beaucoup de concepts duKalachakra, le Shambhala aurait des
significations intérieure, extérieure et alternative. La signification
extérieure comprend l’existence de Shambhala comme un lieu physique,
bien que seul les individus avec un karma approprié pouvaient
l’atteindre et l’expérimenter comme tel. Les significations intérieure
et alternative se réfèrent aux compréhensions plus subtiles de ce que
Shambhala représente pour le corps et l’esprit d’une personne
(intérieure), et durant la pratique de la méditation (alternative). Ces
deux types d’explications symboliques sont généralement transmis de
maître à élève.

Comme
l’a fait remarqué le 14ème Dalaï Lama durant l’initiation au Kalachakra
de 1985 à Bodhgaya,  Shambhala n’est pas un pays ordinaire :

« Bien
que ceux avec une affinité spéciale puisse effectivement y aller par
leur connexion karmique, il ne s’agit pourtant pas d’un lieu physique
que nous pouvons réellement trouver. Nous pouvons seulement dire qu’il
s’agit d’une terre pure, une terre pure dans le monde humain. Et à moins
que la personne en ait le mérite avec l’association karmique
correspondante, personne ne peut y accéder. 
 »

Une représentation bouddhiste de Shambhala du monastère de Sera (collection privée)

La prophétie de Shambhala

Le
concept de Shambhala joue un rôle important dans les enseignements
religieux tibétains, et revient fréquemment dans la mythologie tibétaine
à propos du futur. Le Kalachakra prophétise la détérioration graduelle
de l’humanité alors que l’idéologie du matérialisme se répand à travers
le monde. Lorsque les « barbares », suivant cette idéologie, se sont
unis derrière un roi démoniaque et pensent qu’ils ne restent plus rien à
conquérir, le brouillard se dissipera pour révéler les montagnes
enneigées de Shambhala. Les barbares tenteront de conquérir Shambhala
avec une grande armée équipée d’armes terribles. Le roi de Shambhala
émergera alors de Shambhala avec une grande armée pour vaincre les
« forces obscures » et amener un nouvel âge d’or.

Bien
que le Kalachakra prophétise une guerre future, cela semble apparaître
en contradiction avec les vœux des enseignements bouddhistes
décourageant la violence. Certains théologiens ont ainsi interprété la
guerre symboliquement – le Kalachakra ne parle pas de violence contre
des personnes mais se réfère plutôt à la bataille intérieure du
pratiquant religieux contre les tendance démoniaques extérieures.

La localisation cachée de Shambhala

Au
cours de nombreux siècles, beaucoup d’explorateurs et de chercheurs de
sagesse spirituelle se sont engagés dans des expéditions et des quêtes à
la recherche du paradis mythique de Shambhala. Tandis que beaucoup ont
affirmé y être allé, personne n’a pu encore fournir une preuve physique
de son existence ou n’a pu indiquer sa localisation physique sur une
carte. Beaucoup placent cependant Shambhala dans les régions
montagneuses d’Eurasie.

Les
anciens textes Zhang Zhung ont identifié Shambhala à la vallée de
Sutlej dans le Punjab ou l’Himachal Pradesh en Inde. Les Mongols
identifient Shambhala à certaines vallées du Sud de la Sibérie. Dans le
folklore de l’Altaï, le mont Belukha est vu comme la passe vers
Shambhala. Les érudits bouddhistes modernes  semblent conclure que le
Shambhala est situé dans hauteurs de l’Himalaya dans ce qui semble
maintenant être les montagnes Dhauladhar autour de Mcleodganj. Certaines
légendes avancent que l’entrée de Shambala est cachée à l’intérieur
d’un monastère reculé et abandonné au Tibet, gardé par des êtres connus
comme les gardiens de Shambhala.

Selon les traditions bouddhistes, Shambhala est situé dans les montagnes de l’Himalaya.

Pour
certains, le fait que Shambhala n’ait jamais été retrouvé a une
explication très simple – beaucoup croient que Shambhala se trouve à la
limite même de la réalité physique, comme un pont reliant ce monde à un
au-delà.

Bien
que beaucoup ne considèrent pas Shambhala comme le sujet fantastique du
mythe et de la légende, pour d’autres, une croyance en Shambhala
éveille un désir intérieur qui les pousse à trouver un jour ce royaume
utopique.

Source : Ancient Origins

Traduction : © Le Savoir Perdu Des Anciens




David Icke – La chimie à l’assaut du corps humain Pour la Famille et TOUTES les familles

À partager partout et faire écouter-regarder par la Famille, leur famille, amis, voisins, tous les gens qui n’ont pas le cerveau lobotomisé par les poisons du ciel, de la nourriture, ondes et fréquences nocives, et propagande via médias contrôlés par l’élite. Ce nombre est en grande diminution (ceux qui ont un ADN réfractaire) si on en juge par le résultat des dernières élections. Petit soulagement : l’élection passée le bombardement de fréquences et contrôle mental sera un peu moins fort…

https://youtu.be/ZPMBnYcCvEo



Le Nouvel Ordre Mondial va-t-il gagner ?

Pierre Hillard préface la ré édition du livre de HG Wells « Nouvel ordre mondial ». L’auteur de science fiction est aussi le parrain de nombreux concepts et expressions qui deviendront communes à notre époque.

https://www.youtube.com/watch?v=oGsPApFGmok



LA MAGIE ou L’ART VIBRATOIRE DU CONTRÔLE DES ÉNERGIES !!!

Par cette vidéo, je me propose d’expliquer d’une perspective raisonnée, – en réconciliant mysticisme et science – ce qu’est véritablement la Magie ou l’art vibratoire des énergies par excellence. Et donc de remettre modestement dans le carcan de la vraie science (celle Hermétique) par un exposé (que j’espère le plus juste possible) de ce qu’est la Magie, comment celle-ci fonctionne et pourquoi elle fonctionne ainsi. PS – J’ai effectué une petite erreur que je ne peux que corriger ici : j’ai inversé la fréquence 432 hz et celle 440 hz. C’est l’inverse en réalité.


Je ne représente aucune communauté ni n’appartient à aucun groupe. Je suis simplement un individu libre et indépendant qui est arrivé, à force de recherches et de réflexions, aux conclusions et informations délivrées dans cette vidéo. Je suis donc la seule personne imputable et responsable des théories avancées ici.

https://youtu.be/Pt9hQnegyCM




Serge Petitdemange: La Dette publique (française) N’existe pas!

Publié par infoveritas – Mai 20, 2019 0 1379

Serge Petidemange nous explique comment l’argent est créé virtuellement. En nous diffusant des extraits de vidéos explicatives. Et il conclu que la Dette publique (française) n’existe pas. Elle sera effacée par son mouvement “Renaissance française” précise t-il. L’argent réelle re-créé servira au peuple, notamment aux écoles, hopitaux… et à la diffusion de l’énergie libre!

Beaucoup de françaises et de français ne semblent pas encore conscients de leur condition d’esclavage dans leur beau pays, même s’ils considèrent simplement qu’ils payent « un peu trop » de taxes et d’impôts. La situation est en réalité beaucoup plus grave et ne doit plus être acceptée si l’on souhaite vraiment vivre dans un monde de justice et d’égalité. Serge Petitdemange fait le tour de la question « économique » de notre pays, de notre monde. Il vaut mieux rester assis.

https://youtu.be/a_jqT9Xe4dw



Partage d’outils

Depuis 2015, il existe à Montréal un organisme à but non lucratif dont l’objet est une coopérative ou bibliothèque de partage d’outils. Il s’appelle La Remise. Son site est https://fr-ca.facebook.com/LaRemiseBiblidoutils/

Voir aussi : 1er anniveraire de La Remise




Construction écologique

Quelques exemples et informations :

Écohabitation

Terre vivante / Habitat écologique

Urban Éco

ArtCan Construction en chanvre




Missions Apollo : La Russie veut vérifier si le voyage des Américains sur la Lune n’était pas un canular

On ne sait toujours pas comment les astronautes américains ont traversé les ceintures de Van Allen sans aucun signe d’irradiation radioactive ou d’apparition de cancers connexes plus tard dans la vie.

Comme les doutes internationaux entourent les prétentions américaines, diffusées dans le monde entier depuis des années, selon lesquelles les États-Unis auraient débarqué des hommes sur la Lune, le chef de l’agence spatiale russe « Roscosmos » Dmitry Rogozin a proposé à plusieurs reprises de vérifier si les Américains étaient vraiment allés sur la Lune.

Les États-Unis ont affirmé que six missions ont débarqué des hommes sur la Lune, à commencer par celle d’Apollo 11 en juillet 1969, au cours de laquelle Neil Armstrong est apparemment devenu le premier homme à marcher sur la Lune. Apollo 13 devait se poser sur la Lune, mais on a dit qu’il s’était limité à un survol en raison d’un dysfonctionnement à bord du vaisseau spatial. Étonnamment, les neuf missions habitées sont retournées sur Terre en toute sécurité.

Comme l’a rapporté Forbes en 2015, la NASA a publiquement affirmé que « Les États-Unis ne possédaient plus la technologie ou le savoir-faire nécessaires pour renvoyer des astronautes sur la Lune ». Cette affirmation a déconcerté les experts, car il n’y a jamais eu de régression aussi soudaine et massive des connaissances scientifiques dans l’histoire connue. Même l’âge des ténèbres a été un processus qui a pris plusieurs siècles qui ont suivi la période classique se terminant avec Justinien.

Don Pettit NASA : « We dont have the technology to do that anymore, we used to, but we destroyed it. »

Avec ces doutes à l’esprit, et en réponse aux questions des journalistes, Dmitry Rogozin a fait la déclaration suivante lors d’une visite à la société russe Space Systems, avec le président moldave Igor Dodon, rapportée par RIA Novosti.

« Nous nous sommes fixé une telle tâche – y aller pour vérifier : s’ils y ont été ou non… Ils disent qu’ils y ont été, nous allons vérifier. »

Selon Rogozin, aucun pays au monde ne peut maintenant mettre en œuvre un programme lunaire, alors il serait heureux de travailler avec les États-Unis pour étudier le satellite naturel de la Terre, la Lune.

Un peu plus tôt à « Roscosmos », ils ont dit qu’un nouveau programme d’État sur l’exploration de la Lune se matérialiserait bientôt ; les tâches des stations automatiques que la Russie prévoit d’envoyer sur le satellite Terrestre en 2020 seront décrites dans ce programme. Il est également prévu de créer un nouveau vaisseau et de résoudre le problème des radiations, créé par les ceintures Van Allen, pour la sécuritéKristian BirkelandCarl Størmer et Nicholas Christofilos avaient étudié la possibilité de piéger des particules chargées avant l’ère spatiale. Explorer 1 et Explorer 3 ont confirmé l’existence de la ceinture au début de 1958 au temps de James Van Allen à l’Université de l’Iowa.

Selon le concepteur général des complexes habités Evgeny Mikrin, le premier atterrissage des cosmonautes russes sur la Lune n’aura pas lieu avant 2030, une fois que le problème des ceintures de rayonnement Van Allen sera résolu.

Source:  Joaquin Flores / Réseau International via Aphadolie

Vidéo sur : https://stopmensonges.com/missions-apollo-la-russie-veut-verifier-si-le-voyage-des-americains-sur-la-lune-netait-pas-un-canular-video/

 




Il suffit que 3,5% d’une population soit mobilisée pour qu’une lutte non violente renverse un gouvernement

[Source : La relève et la peste]

Il suffit que 3,5% d’une population soit mobilisée pour qu’une lutte non violente renverse un gouvernement

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est d’ailleurs toujours comme cela que ça s’est passé. » Margaret Mead

4 septembre 2018 – Laurie Debove

L’une est chercheuse en violence politique et résistance citoyenne, l’autre est une experte des mouvements de désobéissance civile. Erica Chenoweth et Maria J. Stephan ont étudié les mouvements civils de lutte non-violente et en sont arrivées à cette conclusion surprenante : il suffit de mobiliser 3,5% d’une population pour qu’une résistance non violente ait gain de cause.

« Pourquoi la désobéissance civile fonctionne »

Alors qu’elle se destinait d’abord à une carrière militaire, la chercheuse Erica Chenoweth (Université de Denver et Harvard Kennedy School) n’aurait pas imaginé co-écrire le livre « Why Civil Resistance Works » (Pourquoi la désobéissance civile fonctionne) durant son parcours professionnel. Suite au défi lancé par Maria J. Stephan, experte en désobéissance civile et directrice du programme d’action non-violente à l’Institut de Paix des Etats-Unis, les deux femmes ont compilé et étudié les campagnes de résistance civile non violente entre 1900 et 2006.

Résultat : ces mouvements ont été deux fois plus efficaces que les protestations violentes durant la même période. Leur livre, publié en 2011, présente les conclusions de leurs recherches : pourquoi la stratégie de lutte non-violente fonctionne mieux, mais aussi pourquoi elle échoue parfois.

L’information la plus marquante de leur travail reste la « règle des 3,5% » :

« Les chercheurs avaient l’habitude de dire qu’aucun gouvernement ne pourrait survivre si 5 % de sa population se mobilisait contre elle. Mais nos données révèlent que le seuil est probablement inférieur. En fait, aucune campagne n’a échoué une fois la participation active et soutenue de seulement 3,5 % de la population – et beaucoup d’entre eux ont réussi avec beaucoup moins que cela. Bien sûr, 3,5% de la population demande une mobilisation qui reste importante. Aux États-Unis, cela signifie presque 11 millions de personnes. » Erica Chenoweth

Chaque mouvement citoyen rassemblant plus de 3,5% de la population était construit autour d’une stratégie de lutte non violente. La chercheuse a déterminé que les individus participant à des campagnes non violentes étaient en moyenne quatre fois plus nombreux que ceux participant à une lutte violente. Ces participants étaient souvent beaucoup plus représentatifs en termes de sexe, d’âge, de race, de parti politique, de classe et de distinctions urbain-rural.

Autrement dit, la stratégie de lutte non-violente permet de dépasser les clivages et de rassembler plus de monde grâce à la pluralité de ses actions : manifestations, boycotts, désobéissance civile, etc. Surtout, les luttes non-violentes ouvriraient la voie à des démocraties durables et pacifiques, comprenant moins de risques de sombrer dans une guerre civile que leurs homologues violentes.

Un propos d’actualité

Bien que leur ouvrage ait été publié en 2011, le propos reste d’actualité alors que le débat prend de l’ampleur au sein des militants environnementaux sur la meilleure stratégie (violente ou non-violente) à adopter pour faire comprendre aux gouvernements l’urgence du réchauffement climatique.

« La non-violence est un jeu entre la force de la contrainte et la force de la persuasion. Il faut perturber les choses pour faire passer un message que les gens ne sont pas disposés à écouter. Mais perturber les choses tout en respectant les personnes pour qu’elles puissent quand même rester à l’écoute ou revenir à l’écoute, qu’il y ait des conditions de dialogue qui puissent être établies ou maintenues. » Jon Palais, Cofondateur d’Alternatiba et d’ANV-COP 21, pour Thinkerview

Car non-violence ne veut pas dire inaction : boycotter, faucher les chaises d’une banque, bloquer un sommet pétrolier, actions locales en fonction des besoins d’un territoire, actions décentralisées… c’est bien d’un passage à l’action dont il s’agit. Récemment, en Arménie, un soulèvement citoyen pacifiste contre la corruption a réussi à détrôner un leader politique qui se maintenait au pouvoir depuis 10 ans, là où une manifestation plus violente avait été sévèrement réprimée par la police en 2008, faisant une dizaine de morts. Le journaliste Vincent Cheynet précise :

« La décroissance commence par le refus de la montée aux extrêmes, elle est une désescalade. Loin d’être un pacifisme angélique, narcissique voire lâche qui refuserait la confrontation, elle commence par le choix courageux de la non-violence. »

En France, suite à la démission de Nicolas Hulot, de nombreux événements s’organisent pour agir en faveur du climat. Serons-nous 3,5% à faire entendre notre voix ?

Image à la une : Benjamin Filarski / Hans Lucas – AFP




Gilets jaunes

Lu sur MSN ce matin :
« Je n’ai jamais vu de ma vie un mouvement soutenu par 84 % des Français », disait sur la chaîne Europe 1 le philosophe Luc Ferry. L’ancien ministre estime que la crise est telle qu’elle justifie la dissolution de l’Assemblée nationale. »
« Marginalisée par ce mouvement spontané qui défie les cadres traditionnels, l’opposition a réagi en rangs dispersés. Les présidents du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont tous deux réclamé des élections législatives. Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, propose, lui, la tenue d’un référendum sur le plan de transition écologique et les hausses de taxes présentés la semaine dernière. »

Moi, je sais pas trop…mais avec 80% de la population qui vivent le ras-le-bol général de l’esclavage de la taxation, il serait vachement temps que le gouvernement soit destitué de ces fonctions. C’est inadmissible de voir que les médias et Macron, souhaitent simplement voir « le mouvement s’éteindre tranquillement ». C’est une preuve formelle que ce gouvernement n’écoute carrément personne. Faudra-t-il se rendre à 100% pour être enfin écouté par ce monstre sanguinaire qui se croise les bras en attendant que son peuple meurt dans les rues ? Franchement inadmissible!

Le côté positif :
« Des gendarmes mobiles retirent à leur tour leurs casques en soutien aux Gilets Jaunes.
A noter que c’est déjà la 7ème fois en 15 jours que des forces de l’ordre montrent leur soutient aux gilets jaunes (voir liens connexes). Par contre, c’est la première fois de la part de la gendarmerie (à ma connaissance). La scène se situe à Longeville-lès-Saint-Avold ou se situe un escadron de gendarmerie mobile. »

A Pau, les policiers enlèvent aussi leurs casques face aux Gilets Jaunes
http://www.fawkes-news.com/…/a-pau-les-policiers…

Même des pompiers tournent le dos à leurs représentants et supérieurs en guise de protestation:

http://conscience-du-peuple.blogspot.com/…/une-scene…




Cellulaire et cerveau font-ils bon ménage ?

[Source : Radio-Canada]

La Vérif : cellulaire et cerveau font-ils bon ménage?

Publié le lundi 5 février 2018

Doigts appuyant sur l'écran d'un téléphone cellulaire.

Un adolescent utilisant un téléphone cellulaire.
Photo : Shutterstock/Champion studio

On consacre en moyenne à son téléphone deux heures et demie par jour. Cela représente 38 jours dans une année et 6 ans et demi d’une vie d’adulte. Comprenons-nous vraiment l’effet des téléphones intelligents sur notre cerveau?

Un texte de Vincent Maisonneuve et Nathalie Lemieux

On utilise le téléphone intelligent pour toutes sortes d’excellentes raisons. La preuve, vous nous lisez peut-être sur votre cellulaire et, pour nous, c’est très bien ainsi!

N’empêche, on commence à peine à mesurer l’impact de ces technologies sur nos vies, nos comportements, notre cerveau et nos rapports avec les autres.

Ce qui se dégage des récentes études scientifiques, c’est qu’une utilisation abusive peut :

  • créer une dépendance
  • changer le fonctionnement du cerveau
  • réduire nos capacités cognitives
  • réduire notre capacité de concentration
  • provoquer de l’anxiété
  • affecter la posture et la respiration
  • affecter la qualité du sommeil

1. La dépendance

En octobre 2016, Frontier Psychiatry publiait une revue des différentes études sur la dépendance au cellulaire. En résumé, il y a un consensus scientifique sur l’existence d’une forme de dépendance au téléphone intelligent.

Cette dépendance peut être associée à des épisodes d’insomnie, de stress, d’anxiété et, dans une moindre mesure, de dépression. Les auteurs vont même jusqu’à prétendre que des similitudes existent entre l’utilisation « problématique » du cellulaire et la consommation de tabac et d’alcool.

2. Changer le fonctionnement du cerveau

Le professeur Hyung Suk Seo, spécialiste en neuroradiologie à l’Université de Corée à Séoul, a utilisé la résonance magnétique pour obtenir un portrait du cerveau d’adolescents accros à leur téléphone mobile. Dr Seo constate qu’une exposition soutenue au cellulaire modifie temporairement le fonctionnement des neurotransmetteurs.

3. Réduire les capacités cognitives

En avril dernier, une étude américaine publiée par l’Université de Chicago démontre que la simple présence d’un téléphone intelligent entraîne chez la plupart des individus une réduction des ressources cognitives disponibles. Depuis 10 ans, le cellulaire nous permet d’avoir le monde au bout des doigts.

Cependant, le fait d’avoir en main notre téléphone intelligent accapare une partie de notre cerveau, laissant ainsi moins de ressources disponibles pour d’autres tâches cognitives. La réduction des capacités cognitives est encore plus marquée chez les utilisateurs qui développent une grande dépendance à leur téléphone.

4. Réduire notre capacité de concentration

Toujours à l’Université de Corée, des étudiants ont été soumis à un exercice pour mesurer l’effet des cellulaires sur leur niveau de concentration. La tâche était simple : appuyer sur une touche lorsqu’une lumière jaune s’allume et ne rien faire lorsque la lumière est verte.

Le groupe A n’avait pas droit au cellulaire. Les participants du groupe B devaient placer leur téléphone derrière eux, à l’abri du regard, mais à portée d’oreille. Pendant l’exercice, les chercheurs ont fait vibrer à deux reprises le téléphone des étudiants du groupe B. Résultat : les étudiants du groupe B ont commis plus d’erreurs.

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Le reportage de Vincent Maisonneuve

5. Provoquer de l’anxiété

La professeure Nancy Cheever de l’Université de la Californie a soumis un groupe d’étudiants à une épreuve en apparence plutôt simple à surmonter. Confinés dans une classe, les étudiants devaient éteindre leur cellulaire et rester assis en silence pendant 60 minutes. Après seulement 10 minutes, les étudiants qui utilisaient le plus leur téléphone au quotidien affichaient un niveau d’anxiété allant de modéré à élevé.

Notez qu’au Québec, un rapport publié par la compagnie Rogers démontre que deux personnes sur trois avouent être démunies dès qu’elles sont déconnectées. Dans les cas extrêmes, certains chercheurs vont jusqu’à qualifier le phénomène de phobie. La nomophobie (No Mobile Phobia) est la peur de ne pas avoir son cellulaire et de manquer quelque chose d’important. Notez cependant qu’il ne s’agit pas d’une phobie reconnue en tant que telle.

6. Affecter la posture et la respiration

En 2016, des chercheurs sud-coréens ont mesuré l’impact du cellulaire sur la posture et la respiration. Les 50 participants avaient tous le même âge, le même poids et la même taille. Ils étaient tous non-fumeurs et en parfaite santé. Les membres du groupe A devaient utiliser leur cellulaire moins de quatre heures par jour.

Ceux du groupe B devaient l’utiliser plus de quatre heures durant la journée. L’étude a démontré qu’une utilisation prolongée du cellulaire avait un effet négatif sur la qualité de la posture et les capacités respiratoires.

7. Affecter la qualité du sommeil

Dans un article consacré au problème de sommeil des étudiants américains publié dans le Journal of the National Sleep Foundation, on apprend que 20 % des jeunes adultes américains affirment se faire réveiller plusieurs fois par semaine par une alerte provenant de leur cellulaire. Quelque 47 % d’entre eux avouent se lever régulièrement la nuit pour jeter un oeil sur leur téléphone.

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Entrevue avec Thierry Karsenti

Ce que recommandent les médecins

Les pédiatres canadiens soulignent que la technologie évolue si rapidement qu’il est difficile d’en mesurer l’effet sur le développement des jeunes enfants. C’est pour cela que les médecins recommandent aux parents de limiter le temps d’écran et, surtout, de donner l’exemple à leurs enfants.

  • Il n’est pas recommandé de laisser les enfants de moins de deux ans passer du temps devant des écrans.
  • Chez les enfants de deux à cinq ans, limiter le temps d’écran à moins d’une heure par jour.
  • Maintenir des périodes sans écran, particulièrement lors des repas familiaux et pour faire la lecture.
  • Éviter les écrans au moins une heure avant le coucher, en raison de leurs effets potentiels sur la suppression de la mélatonine. (La mélatonine est surnommée l’hormone du sommeil. Elle est normalement sécrétée en l’absence de lumière. Elle prévient le corps qu’il est temps de dormir.)



Gilets jaunes : le dessous des cartes

La vidéo suivante  présente une perspective approfondie des tenants et aboutissants du mouvement des Gilets jaunes :

https://youtu.be/J18zukKyDZs

Le présent blogue a traité divers sujets en relation, de près ou de plus loin, avec le contenu de cette vidéo dans les articles suivants qui représentent un complément d’information ou de réflexion :




Le capitalisme, basé sur la production par le besoin et la consommation par le désir

La vidéo suivante (lien ci-dessous « La naissance du capitalisme » — durée 10 minutes) expose de manière simple les fondements du capitalisme :

https://www.facebook.com/MonsieurTroll/videos/1369248453104497/

La conférence complète dont est issue la vidéo dure 1 h 10 mn :

https://www.youtube.com/watch?v=fRV-yo5Ii9E

Voir aussi : Amasser ou créer, Ne plus nourrir la Bête




Des scientifiques expliquent comment le champ magnétique terrestre relie tous les êtres vivants.

Des scientifiques expliquent comment le champ magnétique terrestre relie tous les êtres vivants
Par Jonathan ExoPortail

La science a récemment mis en lumière le fait que ce que nous percevions auparavant comme une aura humaine est une réalité. Tous nos corps émettent un champ électromagnétique, et ce fait joue un rôle très important bien au-delà de ce qui est couramment connu pour comprendre notre biologie, et l’interconnectivité que nous partageons avec toute vie. Par exemple, saviez-vous que le cœur émet le plus grand champ électromagnétique de tous les organes principaux du corps ? Ces champs et les informations qui y sont encodées peuvent changer en fonction de ce que nous ressentons, de ce que nous pensons et des différentes émotions que nous éprouvons. Le cœur envoie même des signaux au cerveau par l’intermédiaire d’un système de neurones qui ont à la fois une mémoire à court et à long terme, et ces signaux peuvent affecter nos expériences émotionnelles. L’information émotionnelle qui est modulée et codée dans ces champs change leur nature, et ces champs peuvent avoir un impact sur ceux qui nous entourent. Comme nous le dit Rollin McCraty, Ph.D. et directeur de la recherche à l’Institut de cardiologie, «nous sommes fondamentalement et profondément liés les uns aux autres et à la planète elle-même».

«Les résultats de la recherche ont montré que lorsque nous pratiquons la cohérence cardiaque et que nous transmettons der l’amour et de la compassion, notre cœur génère une onde électromagnétique cohérente dans l’environnement local qui facilite la cohabitation sociale, à la maison, au travail, en classe etc. Au fur et à mesure que de plus en plus d’individus rayonnent la cohérence du cœur, cela crée un champ énergétique qui permet aux autres de se connecter plus facilement avec leur cœur. Donc, théoriquement, il est possible qu’un nombre suffisant de personnes construisant la cohérence individuelle et sociale puisse réellement contribuer à une cohérence globale qui se déploie.» La citation vient de Deborah Rozman, présidente de Quantum Intech. Nous vivons une époque passionnante en ce qui concerne la science, et bien que la science ne soit pas autant mise en avant et étudiée que nous le voudrions, elle reconnaît que nous faisons tous partie d’un réseau géant de connexions qui, non seulement englobe la vie sur cette planète, mais notre système solaire tout entier et ce qui s’y passe.

Alors, qu’est-ce que la cohérence cardiaque exactement ? Eh bien, cela implique l’ordre, la structure et, comme le dit le Dr Rozman, «un alignement à l’intérieur et entre les systèmes – qu’il s’agisse de particules quantiques, d’organismes, d’êtres humains, de groupes sociaux, de planètes ou de galaxies. Cet ordre harmonieux signifie un système cohérent dont le fonctionnement optimal est directement lié à la facilité et à la fluidité de ses processus.» Fondamentalement, les sentiments d’amour, de gratitude, d’appréciation et autres émotions «positives» n’ont pas seulement un effet sur notre système nerveux, mais ils ont un effet sur ceux qui nous entourent, bien au-delà de ce que nous aurions pu penser auparavant. C’est semblable aux études qui ont été menées sur la méditation de masse et la prière. En ce qui concerne leurs effets sur les systèmes physiques, de nombreuses publications ont donné des résultats statistiquement significatifs. Pour une liste sélective d’articles de revues téléchargeables et révisés par des pairs qui font la synthèse d’études de ce type de phénomènes, publiés pour la plupart au 21e siècle. Vous pouvez les trouver ici en anglais. Un autre point qui illustre l’importance de la cohérence est le fait que plusieurs organisations à travers le monde ont mené des méditations synchronisées, des prières, des expériences d’intention, et plus encore. Un certain nombre d’études ont montré que les méditations collectives, la prière ou l’intention ciblée orientée vers un certain résultat positif peuvent avoir des effets mesurables.
Par exemple, une étude a été réalisée pendant la guerre israélo-libanaise dans les années 1980. Deux professeurs de l’Université Harvard ont organisé des groupes de méditants expérimentés à Jérusalem, en Yougoslavie et aux États-Unis dans le but précis d’attirer l’attention sur la zone de conflit à divers intervalles sur une période de 27 mois. Au cours de l’étude, les niveaux de violence au Liban ont diminué de 40 à 80% chaque fois qu’un groupe de méditation était en place. Le nombre moyen de personnes tuées chaque jour pendant la guerre est passé de 12 à 3, et les blessures liées à la guerre ont chuté de 70 %. (1)

Un autre grand exemple est une étude menée en 1993 à Washington, D.C., qui a montré une baisse de 25 % du taux de criminalité lorsque 2 500 personnes ont médité pendant une période de temps spécifique avec cette intention. «L’énergie de chaque individu affecte l’environnement collectif. Les émotions et les intentions de chacun génèrent une énergie qui affecte le monde. Un premier pas dans la diffusion du stress sociétal dans le domaine mondial consiste pour chacun d’entre nous à prendre personnellement la responsabilité de ses propres énergies. Nous pouvons le faire en augmentant notre cohérence personnelle et en augmentant notre taux vibratoire, ce qui nous aide à devenir plus conscients des pensées, des sentiments et des attitudes que nous nourrissons le champ chaque jour. Nous avons le choix à chaque instant de prendre à cœur l’importance de gérer intentionnellement nos énergies. C’est le libre arbitre ou la liberté locale qui peut créer la cohésion mondiale.» – Rozman (1)

L’Initiative de cohérence mondiale :
L’Initiative de cohérence mondiale est une initiative de coopération internationale visant à activer le cœur de l’humanité et à faciliter un changement dans la conscience mondiale. Son objectif premier est d’inviter les gens à participer en ajoutant activement plus d’amour, de soins et de compassion dans le champ planétaire. La deuxième est la recherche scientifique sur la façon dont nous sommes tous énergétiquement connectés les uns avec les autres et avec la planète, et comment nous pouvons utiliser cette inter-connectivité, qui est très réelle, pour élever notre vibration personnelle afin d’aider à créer un monde meilleur. Les hypothèses des chercheurs et des scientifiques à l’origine de ce processus sont les suivantes :

Les champs magnétiques de la Terre sont porteurs d’informations biologiquement pertinentes qui relient tous les systèmes vivants.
Chaque personne affecte ce champ d’information global. Un grand nombre de personnes qui créent des états cohérents d’amour, de compassion, et d’empathie peuvent créer un environnement plus cohérent qui profite aux autres et aide à compenser les discordes et incohérences planétaires actuelles.

Il existe une boucle de rétroaction entre les êtres humains et les systèmes énergétiques/magnétiques de la Terre. La Terre a plusieurs sources de champs magnétiques qui nous affectent tous. Deux d’entre eux sont le champ géomagnétique qui émane du noyau de la Terre et les champs qui existent entre la Terre et l’ionosphère. Ces champs entourent la planète entière et servent de boucliers protecteurs contre les effets nocifs du rayonnement solaire, des rayons cosmiques, du sable et d’autres formes de météorologie spatiale. Sans ces champs, la glace telle que nous la connaissons ne pourrait exister sur Terre. Ils font partie de l’écosystème dynamique de notre planète.

Pensez à l’état actuel de notre planète. Nous ne sommes certainement pas en cohérence, avec toute la violence, la guerre, la haine et la cupidité qui affligent encore notre planète, nous avons beaucoup de travail à faire. Nous ne savons pas encore comment ces pensées, émotions et sentiments affectent la planète entière, ni quel type d’information ces expériences codent dans des champs électromagnétiques uniques, ni comment elles interagissent avec celles de la Terre. Mais les choses changent. Il y a définitivement un changement chez les gens qui désirent une meilleure expérience ici sur la planète Terre. Ces domaines énergétiques sont connus des scientifiques, mais il y a encore beaucoup d’inconnues. L’activité solaire et les rythmes qui se produisent dans les champs magnétiques de la Terre ont un impact sur la santé et le comportement. Cela est bien établi dans la littérature scientifique.

La littérature scientifique établit aussi fermement que plusieurs rythmes physiologiques et comportements collectifs globaux sont non seulement synchronisés avec l’activité solaire et géomagnétique, mais que les perturbations dans ces champs peuvent avoir des effets néfastes sur la santé et le comportement humains. «Lorsque le champ magnétique terrestre est perturbé, il peut causer des problèmes de sommeil, de la confusion mentale, un manque d’énergie habituel ou un sentiment d’être sur les nerfs ou submergé sans raison apparente. À d’autres moments, lorsque les champs de la Terre sont stables et que certaines mesures de l’activité solaire sont accrues, les gens rapportent des sentiments positifs accrus et plus de créativité et d’inspiration. Ceci est probablement dû à un couplage entre le cerveau humain, le système cardiovasculaire et le système nerveux avec des fréquences géomagnétiques de résonance.» (1)

La Terre et l’ionosphère génèrent des fréquences allant de 0,01 hertz à 300 hertz, dont certaines se situent exactement dans la même gamme de fréquences que celles de notre cerveau, de notre système cardiovasculaire et du système nerveux autonome. C’est une façon d’expliquer comment les fluctuations des champs magnétiques de la Terre et du Soleil peuvent nous influencer. Il a également été démontré que les changements dans ces domaines affectent les ondes cérébrales, le rythme cardiaque, la mémoire, la performance athlétique et la santé en général. Les changements dans les champs de la Terre dus à l’activité solaire extrême ont été liés à certaines des plus grandes créations artistiques de l’humanité, ainsi qu’à certains de ses événements les plus tragiques. Nous savons comment ces champs nous affectent, mais qu’en est-il de la façon dont nous affectons ces champs ? C’est la vraie question. Les scientifiques de l’Initiative de cohérence mondiale croient que parce que les ondes cérébrales et les fréquences du rythme cardiaque se superposent à la résonance du champ terrestre, nous ne sommes pas seulement des récepteurs d’informations biologiquement intelligents, mais aussi des sources d’informations dans le champ global, créant ainsi une boucle de rétroaction avec les champs magnétiques de la Terre. La recherche indique que les émotions et la conscience humaines codent l’information dans le champ géomagnétique et que cette information codée est distribuée au monde. Les champs magnétiques de la Terre agissent comme des ondes porteuses de cette information qui influence tous les systèmes vivants et la conscience collective. Cette recherche, qui en est encore à ses débuts, a de grandes ramifications. Il fera valoir que nos attitudes, nos émotions et nos intentions ont beaucoup d’importance et que ces facteurs dans le domaine de la science immatérielle peuvent affecter toute la vie sur Terre. Une intention cohérente et de coopération pourrait avoir un impact sur les événements mondiaux et améliorer la qualité de vie sur Terre. Pratiquer l’amour, la gratitude, l’appréciation et l’amélioration de soi-même en tant qu’individu est l’une des nombreuses étapes de l’action visant à changer notre planète pour le mieux.

Que pouvons nous faire pour aider ?
Donc, la prochaine fois que vous êtes contrarié, en colère ou frustré, essayez de vous observer et de voir comment vous réagissez. Vous devez faire tout ce que vous pouvez pour vous sentir bien, notamment faire de l’exercice, manger sainement, réduire au minimum le temps consacré à l’électronique, passer du temps avec des amis, des animaux et plus encore. Vous pourriez vous entraîner à être moins critique et à travailler sur vos intentions en déterminant si elles viennent d’un «bon» endroit. Vous pourriez être plus reconnaissant, vous pourriez aider les autres, et vous pourriez traiter les autres comme ils veulent être traités. Il y a un certain nombre d’outils que vous pourriez utiliser, comme la méditation, par exemple, pour vous aider avec ces étapes d’action. En fin de compte, si vous êtes en paix avec vous-même et que vous avez le contrôle de vos émotions, vous aidez la planète et les autres autour de vous. Si vous êtes constamment en colère, que vous faites du mal aux autres ou que vous avez des intentions négatives, vous pourriez faire exactement le contraire.

Source : https://www.collective-evolution.com/2018/11/29/scientists-explain-how-earths-magnetic-field-connects-all-living-systems/ Traduction : ExoPortail




France en ébullition ! Où allons nous ?

[Source : Les moutons enragés]

France en ébullition ! Où allons nous ?

vendredi 4 janvier 2019

Auteur : Voltigeur

Ce n’est qu’une réflexion personnelle et inquiète mais, je la partage avec vous. Peut-être avez vous un avis différent, dites moi. Je me demande chaque jour un peu plus, où va nous mener la politique mondialiste et maintenant totalitaire de Macron. Je vois d’un très mauvais œil, l’intervention de ce que l’on pourrait qualifier à présent de « milice dictatoriale », ces « forces du désordre » à la solde de l’exécutif dont le « méprisant oligarque » a acheté la « fidélité » pour une prime de 300 euros. Jusqu’à quand ? Esaü a bien vendu son droit d’aînesse pour un plat de lentille…

Je leur rappelle qu’il doivent protéger le peuple dont-ils sont issus. Les ordres anticonstitutionnels qu’ils exécutent sans état d’âme, ne contribuent pas à apaiser les tensions croissantes, bien au contraire.

Notre patrie qui se veut le phare des « droits de l’homme et du citoyen », donnant par la bouche de celui-là même qui bafoue ces mêmes droits, des leçons de démocratie à l’international, bascule dangereusement vers un point de non retour. Il n’a pas l’intention de rapatrier nos soldats des théâtres d’opérations extérieures, aurait-il peur que ceux qui défendent sa politique et la France, quitte à y laisser leurs vies, se rendent compte et n’acceptent pas la dictature de ce Napoléon en papier mâché ?

Le grand débat national promis, risque de ne jamais avoir lieu. À chacune de ses interventions, le locataire de l’Élysée, mauvais gestionnaire d’un pays en faillite pour le peuple, mais très lucratif pour ses privilégiés amis, montre sa déconnexion totale de la réalité. Se contentant de poncifs éculés, d’insultes gratuites et infondées envers ceux qui défendent leurs droits fondamentaux et leur légitime volonté à une vie décente.

N’ayant aucun pouvoir pour interpeler ce sourd congénital, je ne peux que rêver qu’il atterrisse et prenne la décision de nous épargner sa désormais polluante présence ainsi que celle de ses sbires, en donnant sa démission volontairement pour éviter un désastre sanglant que personne ne veut, mais que ses agissements dictatoriaux, appellent de plus en plus fortement.

Éteignez vos télé-mensonges consacrées à la gloire de la macronie, vérifiez vos informations, restez calmes et unis, est le vœu pieux que je peux faire, quand je vois circuler les violentes vidéos du Maïdan en Ukraine comme ICI et ce n’est pas la seule, je crains le pire..

Nous sommes à deux doigts du chaos, ce qui c’est passé en Ukraine est toujours en cours. Depuis quatre ans, c’est misère et désolation pour ce pays. C’est ce qui se passera si un évènement de ce type se déclenche chez nous, car le début sera violent mais la fin restera incertaine et sans garantie.

Je peux aisément comprendre la violence due au désespoir, sans pour cela la cautionner, il faut réfléchir à toutes les options. Que les « illettrés », les « ceux qui ne sont rien », les « fainéants », les « profiteurs » et autres « sans dent » fassent fonctionner leurs synapses et connectent leurs neurones en commun, pour écrire une constitution digne de ce nom. L’intelligence n’est pas l’apanage des « énarques » qui nous ont montré leurs pauvres limites et leur indécent « entre-soi » pour mieux nous trahir.

Je ne vous parlerai pas du RIC en toutes matières et sans discussion, ni du référendum pour sortir du guêpier européen mais, cela doit rester notre priorité absolue, sans cela pas d’avenir.

Volti




Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

[Source : Le Grand Soir]

Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

Auteur : Caitlin JOHNSTONE

Des médias comme MSNBC et Politico ont fait les manchettes enthousiastes avec des titres comme « Le complexe militaro-industriel est maintenant dirigé par des femmes » et « Comment les femmes ont pris le contrôle du complexe militaro-industriel« . Apparemment, quatre des cinq meilleurs « entrepreneurs » de la défense américaine sont maintenant des femmes, dont je ne me donnerai pas la peine d’apprendre les noms ou d’en rendre compte parce que je m’en fiche.

Ces manchettes sont ridiculisées, et à juste titre, par les critiques de l’état d’esprit au sein de l’establishmentet cette auto-parodie caricaturale du libéralisme d’entreprise. Presque tout dans le libéralisme américain se résume en fin de compte à promouvoir le meurtre de masse, l’exploitation et l’écocide à des fins lucratives tout en brandissant des banderoles « Ouais, Vive la diversité ! » pour que la foule du politiquement correct puisse se sentir bien dans sa peau. Mais le fait que ces histoires existent et ont un auditoire illustre les échecs du féminisme dominant.

Beaucoup d’hommes (et parfois des femmes servilement sectaires) aiment se plaindre du féminisme moderne comme si c’était quelque chose qui blesse les hommes, menace les hommes, diabolise les hommes ou les prive de leur place dans la société ou de tout autre prérogative auquel ils auraient droit. Tout cela n’est que bêtise et caprice d’enfant pour la perte de contrôle des hommes sur les femmes, contrôle qu’ils n’auraient jamais dû avoir, pour commencer ; ce sont des maîtres qui se plaignent de perdre leurs esclaves. Ce n’est pas ça le problème du féminisme dominant. Ce qui ne va pas avec le féminisme dominant est parfaitement illustré dans ce défilé médiatique célébrant l’ascension des femmes au sommet de l’industrie la plus dépravée sur terre.Voir l’image sur Twitter

Le problème que le véritable féminisme cherche à résoudre n’est pas celui du nombre de femmes à la tête des entreprises, ni le fait que les Américains ont refusé en 2016 d’élire une femme pour bombarder, exploiter et opprimer. Le problème a toujours été que nous essayons de valoriser les femmes avec un système de valeurs créé par une poignée d’hommes très puissants. En laissant en place le système de valeurs créé par le patriarcat (c’est-à-dire le capitalisme), nous valorisons maintenant les femmes uniquement pour leur capacité à jouer à des jeux d’hommes. Personne n’est jamais devenu milliardaire en étant mère, même la meilleure mère du monde, et personne ne le sera jamais parce que le capitalisme a été conçu par les hommes, pour les hommes, pour valoriser les qualités des hommes. Ce qui a créé un déséquilibre menaçant pour les espèces parce que l’inégalité fait partie intégrante du système. Dans les années 60, lorsque les hommes ont autorisé à contrecœur les femmes à sortir de leurs cages-foyers, ils l’ont fait à la condition de ne pas changer. Les femmes pouvaient participer au jeu, mais ce sont elles qui devaient changer. Comme d’habitude.

Il est intéressant de revenir à des textes précurseurs comme « The Female Eunuch » de Germaine Greer et de voir combien à l’époque les féministes passaient de temps à réfléchir à la façon dont les femmes pouvaient être payées pour le travail domestique et l’éducation des enfants. Il y a cinquante ans, les féministes voyaient bien comment la violence financière sévissait dans le cadre du mariage parce que les femmes ne sont pas payées pour la majorité de leur travail. Ils comprenaient qu’il fallait corriger cela pour que les femmes puissent un jour être vraiment libres. Si vous n’êtes pas payé, vous ne pouvez pas partir, et si vous ne pouvez pas partir, vous êtes un esclave. Aujourd’hui, et malgré tous les acquis du féminisme, si vous osez suggérer que les femmes soient payées pour avoir des enfants, vous serez raillés. A un moment donné, il fut décidé que, d’accord, très bien, vous pouvez être un faux homme si vous le voulez, mais ne vous attendez pas à être valorisée pour autant. Les hommes ont refusé d’accorder de la valeur au travail des femmes, c’est pourquoi la plus grande partie de ce travail est encore essentiellement de l’esclavage. Ce fut une erreur cruciale et menaçante pour la planète.

En refusant de valoriser les femmes et les compétences qu’elles apportent naturellement, l’humanité a continué à ne pas valoriser le méta travail féminin. Nous avons continué à ne pas valoriser la santé de notre environnement, l’état de notre cohésion sociale, la santé mentale des uns et des autres. En refusant d’accorder une valeur absolue à l’environnement, à la santé, à la solidarité, à la redistribution des biens, au recyclage, à la collaboration et au bonheur, nous renforçons tous leurs contraires.

Beaucoup d’hommes rétorqueront qu’ils sont eux aussi esclaves de la corporatocratie, et c’est vrai. C’est ce que vous obtenez lorsque vous ne changez pas un système de valorisation qui a été créé par des propriétaires d’esclaves pour distraire leurs esclaves de les tuer et pour qu’ils continuent à travailler quand même. C’est ce que vous obtenez quand vous insistez pour que tout le monde change pour s’adapter à un système qui a été créé par le pouvoir pour maintenir le pouvoir en place. Nous rions des peuples autochtones qui ont été bernés à céder de vastes étendues de terres en échange d’une poignée de coquillages, alors que nous mêmes aujourd’hui offrons notre travail, nos terres, nos droits et nos libertés en échange d’une poignée de rectangles de papier.

Le vrai féminisme ne soutient pas que le monde serait mieux loti si les femmes dirigeaient ; passer d’un sexe à l’autre ne changerait pas grand-chose tant que le système actuel d’évaluation des valeurs demeurera en place. Le vrai féminisme soutient que toute l’humanité doit changer son système de valeurs pour un système qui récompense le travail féminin autant que le travail masculin, au lieu de récompenser seulement les femmes quand elles réussissent à gravir l’échelle du paradigme patriarcal.

Lorsque des femmes contrôlent le complexe militaro-industriel, ce n’est pas du féminisme, c’est de la masculinité toxique. C’est le fruit du système de valorisation qui pollue notre air, empoisonne notre eau, remplit les océans de plastique, rase les forêts tropicales et nous rapproche de l’Armageddon nucléaire. Le vrai féminisme, c’est se détourner d’un système de valeurs toxiques qui récompense les sociopathes les plus ambitieux, pour aller vers un système qui valorise l’empathie, la collaboration, l’éducation et la paix.

Caitlin Johnstone

Traduction « tant qu’on accordera plus d’importance à ce que l’on a entre les cuisses qu’entre les oreilles… » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Source : https://medium.com/@caityjohnstone/this-is-is-that-is-that-is-wrong-wi…

URL de cet article 34344 
https://www.legrandsoir.info/voici-tout-ce-qui-ne-va-pas-avec-le-feminisme-dominant.html




176 000€ de salaire pour l’organisatrice du grand débat

[Source : Insolentiae via Les moutons enragés]

« Non, pas ça ! Pas ça ! Pas ça !! 176 000€ de salaire pour l’organisatrice du grand débat !! » L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Vous vous souvenez sans doute de notre jeune candidat à la présidentielle, notre Manu (militari ?), devenu entre-temps notre Jupiter, qui hurlait lors d’un de ses meetings « pas ça, pas ça, pas ça »…

Je dois vous avouer que chaque jour, mes bras tombent un peu plus bas, et quand je vois le salaire de celle qui va animer le débat des pauvres gueux que nous sommes, j’ai envie de hurler « pas ça, pas ça, pas ça »…



J’aurais beau dire que moi, je veux bien leur organiser bénévolement leur grand débat genre… pour le bien commun et dans un objectif de concorde nationale, même gratos, ils ne retiendront pas ma candidature !!!

Je rappelle quand même, à toutes fins utiles, à nos fins limiers du Palais que les gilets jaunes, ils n’ont pas une thune, pas de flouze, de kopecks ou de blé. Pas plus d’oseille ou de fric… Les fins de mois sont difficiles, surtout pendant les 30 derniers jours…

Et vous savez quelle est leur dernière idée géniale ?

Filer 176 000 euros par an, soit presque 15 000 boules par mois, à l’organisatrice dudit débat…

Hahahahahahahahaha !!

Je rigole encore d’une telle finesse dans l’analyse qui a présidé à ces choix financiers.

Tenez, lisez et pincez-vous pour y croire :

« La lettre A révèle en effet que Chantal Jouanno va percevoir 176 000 euros de salaire en 2019 pour son poste de présidente de la Commission nationale du débat public, soit une rémunération mensuelle brute de 14 666 euros. C’est donc presque autant qu’Emmanuel Macron et Édouard Philippe, qui perçoivent tous deux des salaires de 15 140 euros bruts par mois à l’Élysée et Matignon. Et c’est plus que les émoluments des membres du gouvernement puisque les ministres touchent 10 093 euros par mois et les secrétaires d’État, 9 559 euros. »

Heu, Monsieur le Président, là, va y avoir un gros malaise !!!

Bon, j’imagine déjà la gueule de la première réunion… « Et toi, avec tes 15 000 boules par mois, tu comprends quoi à ma vie »… Et encore, là, je viens de vous faire une version très soft et politiquement correcte.

De vous à moi, mes copains normands utilisent un vocabulaire disons, comment dire, nettement moins « rond » et susceptible de choquer profondément et durablement cette gente dame qu’est la dame Chantal.

C’est plus « rural », plus direct quoi… voyez… genre noms d’oiseau, machin toussa… L’avantage, c’est qu’au moins vous savez à quoi vous attendre, et que quand le gus en face de vous n’est pas content, eh bien… vous le comprenez sans ambiguïté !!

Pour autant, il ne faut pas que les bobos parisiens réduisent le campagnard à un être bourru ! À la campagne, on reste des gens sympas et très accueillants et même que l’on sait être polis aussi. Je dirais même qu’il y a un côté « vieille France » où la politesse tient une place que l’on a perdue de vue dans les grandes villes où tout se vaut et où plus grand-chose n’a de valeur. C’est aussi le choc de ces deux mondes devenus radicalement différents.

Croyez-moi, la Chantal, il ne faut surtout pas l’envoyer dialoguer avec les gilets jaunes fauchés et gagnant 800 euros par mois, parce que là, ils ont les crocs… Ils sont peut-être sans dents, mais avec beaucoup de mordant, et il est bien sûr évident que cela va très mal se passer !!

Celui qui animera le grand débat doit évidemment le faire sans émoluments, sans salaire, sans gagner quoi que ce soit, et cela ne peut être qu’un engagement volontaire avec uniquement le remboursement des frais (et pas pour 200 euros la note de resto !!).

Je me demande quand même à quoi ils pensent en hauts lieux !

Déjà que ce grand débat part très mal, il ne manquait plus que ce genre d’âneries et là encore, je suis aimable, parce que franchement, de vous à moi, là on atteint le niveau compétition olympique en connerie.

15 000 boules par mois pour aller débattre avec des gilets et des « gillettes » qui se débattent dans la précarité financière chaque jour… c’est du suicide politique en direct !

Faut vraiment être très, très crétin.

C’est confondant.

Consternant.

Les mots me manquent.

Pourtant, il faut apaiser les maux et pour cela, il faut parler avec les mots, plus qu’avec les poings.

La violence survient quand les mots ne sont plus suffisants, quand les mots ne sont plus entendus.

Nous sommes dans un moment où il ne faut pas mettre d’huile sur le feu, où il faut savoir raison garder et garder raison.

Se garder des outrances et tenter de dialoguer autour des complexités et des nécessités de la gestion de notre pays.

Il ne faut plus tenter « d’endoctriner » le citoyen, mais l’inciter à débattre à nouveau, à échanger. Il faut se hurler dessus s’il le faut, se crier nos désaccords ou brailler sur nos différences, on peut même s’invectiver et, pourquoi pas, s’insulter sur un plateau !

Cela ferait tellement de bien à tout ce pays qui s’asphyxie de voir la pensée étouffée depuis trop d’années, et si meugler fait mal aux oreilles, c’est nettement mieux que de nous entre-tuer dans les rues.

La réponse est politique. La réponse est démocratique.

Dans le contexte épidermique actuel, on ne fait pas mener un débat par une personne qui gagne 15 000 euros par mois… Qui aura le courage de prévenir le président ?

Mais quand j’entends ce que j’entends et que je vois ce que je vois, j’ai raison de penser ce que je pense, à savoir qu’il y a de quoi être inquiet.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




L’arnaque de la fausse panique de « La Guerre des Mondes »

L’arnaque de la fausse panique de « La Guerre des Mondes »

Un auteur invité de Miles Mathis revient sur
cette entourloupe de 1938, où le jeune Orson Welles récite un extrait du
roman de H.G. Wells, célèbre auteur de science-fiction (mais aussi d’un
livre intitulé « Le Nouvel Ordre Mondial »…). Si vous souhaitez écouter
ce « monument » radiophonique, je vous mets le LIEN vers une vidéo.

La Guerre des Mondes
Un nouveau regard sur une ancienne arnaque

Par les Self-Righteous Brothers
Traduit par Apolline

« Ce n’était qu’une tempête dans un verre d’eau »
– Jack Parr

Vous vous souvenez peut-être de la légendaire adaptation radio
par Orson Welles du roman de H.G. Wells, La Guerre des
Mondes
, diffusée dans la soirée du 30 octobre 1938 sur CBS avec
la troupe du théâtre Mercury. L’émission a acquis sa célébrité
en causant une panique générale en Amérique car les auditeurs ont
cru à un réel compte-rendu d’invasion extraterrestre – ou pour le
moins nazie – dans le New Jersey. Cet événement perdure à ce
jour comme le testament du pouvoir des médias de masse à nous
mystifier. Et c’est exact, mais pas de la manière dont vous pourriez
le penser.

Voyez-vous, les médias – PBS et Radiolab inclus – continuent
de se focaliser sur « l’hystérie collective » catalysée par
l’émission de Welles, comme si cela démontrait le pouvoir
des médias. Dans cette interprétation toujours en vogue, les
citoyens américains des années 1930 nous apparaissent comme un
troupeau naïf de gogos abrutis alors que nous, habitants éclairés
de l’Amérique du 21ème siècle, affirmons notre avance et
supériorité sur nos ancêtres moutonniers. Comme ils ont été
stupides, ces millions d’Américains, d’avoir cru à une invasion
martienne en l’entendant simplement à la radio ! Jamais nous ne
serions tombés dans ce panneau, disons-nous.

Mais c’est nous qui sommes les dindons de la farce car nous
continuons de croire à une hystérie collective qui ne s’est jamais
produite. Wikipédia l’admet dans le tout premier paragraphe de sa
page sur l’événement :

L’épisode devint célèbre pour avoir entraîné une panique
chez les auditeurs mais l’ampleur de cette panique est discutée car
le programme n’a eu que relativement peu d’auditeurs.

Un exposé de Slate en 2013 déclare carrément :

La prétendue panique a été si minime qu’elle en fut
pratiquement non mesurable lors de la nuit de l’émission… Presque
personne n’a été dupe de la radiodiffusion de Welles.

Autant pour nous qui nous croyons supérieurs à nos parents. Il s’avère que nous sommes bien plus crédules qu’eux.

En fait, d’après une remarque ultérieure de Frank Stanton, président de CBS, il n’y eut presque personne à écouter l’émission cette nuit-là. Ce qui contredit directement une étude de l’événement, publiée en 1940 par Hadley Cantril, professeur à Princeton, qui calcula que 6 millions de gens avaient écouté l’émission et que 1,7 million d’entre eux avaient cru à de vraies informations. On penserait qu’une étude publiée quelques années après et sortie d’une université si renommée serait quelque peu plus objective que les compte-rendus immédiats, mais des historiens ont conclu plus tard que l’étude de Cantril présentait de « sérieuses failles ». Elle était en fait totalement bidon. Cantril n’avait pas fait la distinction entre les personnes interrogées qui croyaient l’événement réel et celles qui savaient que c’était fictif et il ne fit que regrouper dans ses résultats tous les gens sondés qui disaient avoir été « excités », « perturbés » ou « effrayés » dans la catégorie des « paniqués ». « Paniqués » est un mot qui prête délibérément à confusion car il implique de croire à une chose réelle – sinon, pourquoi paniquer ?

Je ne vous ai rien appris jusqu’ici qui ne soit déjà connu. Vous pouvez lire tout ceci sur Wikipédia ou sur l’article de Slate ou à des dizaines d’autres endroits. Ce que vous ne lirez pas ailleurs, c’est que l’intégralité de l’événement a été mis en scène – pas seulement l’émission, mais également la fabrication d’une panique collective dans les journaux, la réaction de Welles aux faux compte-rendus et la couverture médiatique de Welles en réponse à ces compte-rendus. L’ensemble était prévu comme un test ; ils voulaient évaluer s’il était faisable de convaincre le public d’un événement à grande échelle qui ne s’était pas produit. Souvenez-vous que nous étions en 1938. L’Amérique était sur le point d’entrer en guerre, où un grand nombre de fausses morts, de faux bombardements et autres atrocités ont été mis en scène. Suite : http://bistrobarblog.blogspot.com/2018/12/larnaque-de-la-guerre-des-mondes.html#more




Le champ magnétique terrestre fait des siennes et les géologistes ne savent pas pourquoi

Le champ magnétique terrestre fait des siennes et les géologistes ne savent pas pourquoi

Le pôle nord
magnétique de la Terre s’est éloigné du Canada en direction de la
Sibérie, entraîné par la fonte de fer liquide au cœur de la planète. Le
pôle magnétique se déplace si rapidement qu’il a contraint les experts
en géomagnétisme du monde à faire un geste rare: le 15 janvier, ils
mettront à jour le modèle magnétique mondial, qui décrit le champ
magnétique de la planète et qui sous-tend toute la navigation moderne,
les systèmes de gestion des navires en mer aux cartes Google Maps sur
les smartphones.

La
version la plus récente du modèle est parue en 2015 et devait durer
jusqu’en 2020, mais le champ magnétique change si rapidement que les
chercheurs doivent maintenant le corriger. «L’erreur augmente
constamment», déclare Arnaud Chulliat, géomagnétiste à l’University of
Colorado Boulder et aux centres nationaux d’information sur
l’environnement de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric
Administration).

Le problème
tient en partie au pôle en mouvement et en partie à d’autres changements
au plus profond de la planète. Le barattage de liquide au cœur de la
Terre génère la majeure partie du champ magnétique qui varie avec le
temps, à mesure que les flux profonds changent. En 2016, par exemple,
une partie du champ magnétique s’est temporairement accélérée, en
profondeur sous le nord de l’Amérique du Sud et dans l’est de l’océan
Pacifique. Des satellites tels que la mission Swarm de l’Agence spatiale
européenne ont suivi ce changement.

Au début de 2018,
le modèle magnétique mondial était en difficulté. Des chercheurs de la
NOAA et du British Geological Survey d’Edimbourg vérifiaient
annuellement dans quelle mesure le modèle captait toutes les variations
du champ magnétique terrestre. Ils se sont
rendus compte que c’était tellement imprécis que c’était sur le point de
dépasser la limite acceptable d’erreur de navigation.

Pôle errant

«C’était une
situation intéressante dans laquelle nous nous sommes retrouvés»,
déclare Chulliat. « Que se passait-il? » La réponse est double, a-t-il
déclaré le mois dernier lors d’une réunion de l’Union géophysique
américaine à Washington DC.

Tout d’abord,
l’impulsion géomagnétique de 2016 sous l’Amérique du Sud est arrivée au
pire moment possible, juste après la mise à jour de 2015 du modèle
magnétique mondial. Cela signifiait que le
champ magnétique avait vacillé juste après la dernière mise à jour,
d’une manière que les planificateurs n’avaient pas anticipée.

Deuxièmement, le mouvement du pôle magnétique nord a aggravé le problème. Le pôle se promène de manière imprévisible,
ce qui fascine les explorateurs et les scientifiques depuis que James
Clark Ross l’a mesuré pour la première fois en 1831 dans l’Arctique
canadien. Au milieu des années 90, il a pris de la vitesse, passant d’environ 15 kilomètres à environ 55 kilomètres par an.
En 2001, il était entré dans l’océan Arctique – où, en 2007, une équipe
comprenant Chulliat avait atterri sur la glace marine pour tenter de
localiser le pôle.

En
2018, le pôle a franchi la ligne de date internationale dans
l’hémisphère oriental. Il fait actuellement un pas en avant vers la
Sibérie.

La géométrie du champ magnétique terrestre amplifie les erreurs du modèle aux endroits où le champ change rapidement, comme le pôle Nord. «Le fait que le pôle avance rapidement rend cette région plus sujette à de grosses erreurs», déclare Chulliat.
Pour réparer le modèle magnétique mondial, lui et ses collègues l’ont alimenté sur trois années de données récentes, y compris l’impulsion géomagnétique de 2016. La nouvelle version devrait rester exacte, dit-il, jusqu’à la prochaine mise à jour régulière prévue en 2020.
Questions de base
Entre-temps, les scientifiques s’efforcent de comprendre pourquoi le champ magnétique change de manière si spectaculaire. Les impulsions géomagnétiques, comme celle de 2016, pourraient être attribuées aux ondes «hydromagnétiques» provenant des profondeurs du cœur. Et le mouvement rapide du pôle magnétique nord pourrait être lié à un jet de fer liquide à grande vitesse sous le Canada.
Le jet semble ternir et affaiblir le champ magnétique sous le Canada, a déclaré Phil Livermore, géomagnétiste à l’Université de Leeds, au Royaume-Uni, à la réunion de l’American Geophysical Union. Et cela signifie que le Canada est essentiellement en train de perdre un bras de fer magnétique avec la Sibérie.
«L’emplacement du pôle magnétique nord semble être régi par deux plaques de champ magnétique à grande échelle, l’une située sous le Canada et l’autre sous la Sibérie», a déclaré Livermore. « Le plaque sibérienne gagne le concours. »
Ce qui signifie que les géomagnétistes du monde auront beaucoup à faire pour les occuper dans un avenir prévisible.
Source: https://www.nature.com/articles/d41586-019-00007-1?sf205676708=1 Publié par Isabelle à 18:33 http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2019/01/le-champ-magnetique-terrestre-fait-des.html




La reprise du pouvoir !

Merci pour vos travaux si enrichissants.
Voici une petite video ….



A trés bientot dans un nouveau paradigme. A nous de mettre en place ce saut ontologique.

Olivier Charlionet




Point de vue d’un jeune Gilet jaune




Reprenez votre pouvoir 2017 (officiel) – documentaire sur les compteurs intelligents

Vidéo en anglais, mais avec sous-titres possibles en français
(cliquer sur les Paramètres en bas à droite, puis sur Sous-titres)




Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»

«Les hommes ont oublié Dieu» – Le discours de Templeton
par Alexandre Soljenitsyne

Il y a plus d’un
demi-siècle, alors que j’étais encore enfant, je me souviens
d’avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir
l’explication suivante des grands désastres survenus en Russie: les
hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela est arrivé.

Depuis près de
cinquante ans, j’ai travaillé sur l’histoire de notre révolution.
Au cours de ce processus, j’ai lu des centaines de livres, recueilli
des centaines de témoignages personnels et j’ai déjà contribué à
huit de mes propres travaux pour nettoyer les décombres laissés par
ce bouleversement. Mais si on me demandait aujourd’hui de formuler
le plus précisément possible la cause principale de la révolution
ruineuse qui a englouti quelque soixante millions de personnes de
notre peuple, je ne saurais le dire plus précisément que de
répéter: les hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela
est arrivé.

Qui plus est, les
événements de la révolution russe ne peuvent être compris que
maintenant, à la fin du siècle, dans le contexte de ce qui s’est
passé depuis dans le reste du monde. Ce qui émerge ici est un
processus de portée universelle. Et si j’étais appelé à
identifier brièvement le trait principal de tout le vingtième
siècle, je ne pourrais rien trouver de plus précis et concis que de
répéter encore une fois: les hommes ont oublié Dieu.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle. La première de celles-ci est la Première Guerre mondiale, et on peut y retrouver une grande partie de la situation actuelle. C’était une guerre (dont le souvenir semble s’effacer) lorsque l’Europe, débordante de santé et d’abondance, tomba dans une fureur d’automutilation qui ne pouvait que saper sa force pendant un siècle ou plus, et peut-être pour toujours. La seule explication possible de cette guerre est une éclipse mentale parmi les dirigeants européens en raison de leur perte de conscience d’un pouvoir suprême au-dessus d’eux. Seul un aigrissement sans Dieu aurait pu inciter des États prétendument chrétiens à utiliser du gaz toxique, une arme si manifestement au-delà des limites de l’humanité.

Le même type de
défaut, le défaut d’une conscience dépourvue de toute dimension
divine, s’est manifesté après la Seconde Guerre mondiale, lorsque
l’Occident a cédé à la tentation satanique du « parapluie
nucléaire ». Cela revenait à dire : éliminons les
inquiétudes, libérons la nouvelle génération de ses devoirs et
ses obligations, ne faisons aucun effort pour nous défendre, pour ne
rien dire pour la défense des autres ; ne prêtons pas nos
oreilles aux gémissements émanant de l’Est et vivons plutôt à
la recherche du bonheur. Si le danger nous menaçait, nous serions
protégés par la bombe nucléaire ; sinon, laissons le monde
brûler en enfer pour tous nos soucis. L’état pitoyable
d’impuissance dans lequel l’Occident contemporain s’est enfoncé
est en grande partie dû à cette erreur fatale : la conviction
que la défense de la paix ne repose pas sur des cœurs robustes et
des hommes déterminés, mais uniquement sur la bombe nucléaire…

Le monde
d’aujourd’hui a atteint un stade qui, s’il avait été décrit
aux siècles précédents, aurait poussé à crier : « C’est
l’Apocalypse ! »

Pourtant, nous nous
sommes habitués à ce genre de monde ; on s’y sent même chez
soi.

Dostoïevski a
prévenu que « de grands événements pourraient nous arriver et
nous prendre au dépourvu intellectuellement ». C’est
précisément ce qui s’est passé. Et il a prédit que « le
monde ne sera sauvé qu’après avoir été possédé par le démon
du mal ». Qu’il soit réellement sauvé ou non, il faudra
attendre et voir : cela dépendra de notre conscience, de notre
lucidité spirituelle, de nos efforts individuels et conjugués face
à des circonstances catastrophiques. Mais il est déjà arrivé que
le démon du mal, tel un tourbillon, entoure triomphalement les cinq
continents de la terre…

Au moment de la
Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux
éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

Dans son passé, la
Russie a connu une époque où l’idéal social n’était pas la
gloire, ni la richesse, ni le succès matériel, mais un mode de vie
pieux. La Russie était alors plongée dans un christianisme
orthodoxe qui resta fidèle à l’Église des premiers siècles.
L’orthodoxie de l’époque a su protéger son peuple sous le joug
d’une occupation étrangère qui a duré plus de deux siècles,
tout en réprimant en même temps les coups iniques de l’épée des
croisés occidentaux. Au cours de ces siècles, la foi orthodoxe dans
notre pays est devenue partie intégrante du modèle de pensée et de
la personnalité de notre peuple, des formes de la vie quotidienne,
du calendrier du travail, des priorités dans chaque entreprise, de
l’organisation de la semaine et de l’année. La foi était la
force formatrice et unificatrice de la nation.

Mais au 17e siècle, l’orthodoxie russe fut gravement affaiblie par un schisme interne. Au 18e, le pays fut bouleversé par les transformations imposées de force par Pierre, qui favorisèrent l’économie, l’État et l’armée aux dépens de l’esprit religieux et de la vie nationale. Et parallèlement à cette illumination pétrinienne déséquilibrée, la Russie sentit le premier souffle de laïcité ; ses poisons subtils ont imprégné les classes instruites au cours du 19e siècle et ont ouvert la voie au marxisme. Au moment de la Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

C’est encore une
fois, Dostoïevski, qui a tiré de la Révolution française et de
son apparence de haine de l’Église la leçon suivante : « La
révolution doit nécessairement commencer par l’athéisme ».
C’est absolument vrai. Mais le monde n’avait jamais connu
auparavant une impiété aussi organisée, militarisée et
malveillante que celle pratiquée par le marxisme. Dans le système
philosophique de Marx et de Lénine, et au cœur de leur psychologie,
la haine de Dieu est le principal moteur, plus fondamental que toutes
leurs prétentions politiques et économiques. L’athéisme militant
n’est pas simplement accessoire ou marginal à la politique
communiste ; ce n’est pas un effet secondaire, mais le pivot
central.

Les années 1920
en URSS ont été témoins d’un cortège ininterrompu de victimes
et de martyrs au sein du clergé orthodoxe. Deux métropolites ont
été tués, dont l’un, Veniamin de Petrograd, a été élu par le
vote populaire de son diocèse. Le patriarche Tikhon lui-même est
passé entre les mains de la Tchéka-GPU puis est décédé dans des
circonstances suspectes. De nombreux archevêques et évêques ont
péri. Des dizaines de milliers de prêtres, de moines et de nonnes,
poussés par les tchékistes à renoncer à la Parole de Dieu, ont
été torturés, abattus dans des caves, envoyés dans des camps,
exilés dans la toundra désolée du Grand Nord, ou jetés dans les
rues sans nourriture ni abri lorsqu’ils étaient âgés. Tous ces
martyrs chrétiens sont allés indistinctement à leur mort pour la
foi ; les cas d’apostasie étaient rares. Pour des dizaines de
millions de laïcs, l’accès à l’Église était bloqué et il
leur était interdit d’élever leurs enfants dans la Foi : des
parents religieux ont été séparés de leurs enfants et jetés en
prison, tandis que les enfants ont été chassés de la foi par des
menaces et des mensonges. …

Pendant une courte période, alors qu’il avait besoin de rassembler ses forces pour lutter contre Hitler, Staline adopta avec cynisme une attitude amicale envers l’Église. Ce jeu trompeur, poursuivi plus tard par Brejnev avec l’aide de publications de façade et d’autres parures de vitrines, a malheureusement tendance à être pris au sérieux en Occident. Pourtant, la ténacité avec laquelle la haine de la religion est enracinée dans le communisme peut être jugée par l’exemple de son dirigeant le plus libéral, Krouchtchev : bien qu’il ait franchi plusieurs étapes importantes pour étendre la liberté, Krouchtchev a simultanément ravivé l’obsession frénétique du léninisme de détruire la religion.

Mais il y a quelque
chose auquel ils ne s’attendaient pas : dans un pays où les
églises ont été rasées, où un athéisme triomphant s’est
déchaîné sans contrôle depuis deux tiers de siècle, où le
clergé est totalement humilié et privé de toute indépendance, où
ce qui reste de l’Église en tant qu’institution n’est tolérée
que pour des raisons de propagande à destination de l’Occident, où
même aujourd’hui les gens sont envoyés dans des camps de travail
pour leur foi et où, à l’intérieur des camps eux-mêmes, ceux
qui se rassemblent pour prier à Pâques sont enfermés en cellules
punitives — ils ne pouvaient pas supposer que, sous ce rouleau
compresseur communiste, la tradition chrétienne survivrait en
Russie. Il est vrai que des millions de nos compatriotes ont été
corrompus et dévastés spirituellement par un athéisme imposé
officiellement. Pourtant, il reste encore plusieurs millions de
croyants : ce ne sont que des pressions extérieures qui les
empêchent de s’exprimer, mais, comme c’est toujours le cas en
période de persécution et de souffrance, la conscience de Dieu dans
mon pays a atteint une grande acuité et une grande profondeur.

C’est ici que nous voyons l’aube de l’espoir : car, peu importe combien formidablement le communisme se hérisse de chars et de roquettes, peu importe sa réussite à s’emparer de la planète, il est condamné à ne jamais vaincre le christianisme.

L’Occident n’a
pas encore connu d’invasion communiste. La religion reste libre.
Mais l’évolution historique de l’Occident a été telle
qu’aujourd’hui, lui aussi, connaît un assèchement de la
conscience religieuse. Lui aussi a été témoin de schismes
déchirants, de guerres de religion sanglantes et de rancœurs, sans
parler de la vague de laïcité qui, à partir de la fin du Moyen
Âge, a progressivement inondé l’Occident. Cet affaiblissement
progressif depuis l’intérieur est une menace pour la foi qui est
peut-être encore plus dangereuse que toute tentative d’attaquer
violemment une religion de l’extérieur.

Insensiblement,
après des décennies d’érosion progressive, le sens de la vie en
Occident n’a plus été perçu comme une tâche plus noble que la
« poursuite du bonheur », un objectif même garanti
solennellement par les constitutions. Les concepts de bien et de mal
ont été ridiculisés pendant plusieurs siècles ; bannis de
l’usage commun, ils ont été remplacés par des considérations
politiques ou de classe de courte durée. Il est devenu embarrassant
d’affirmer que le mal s’installe dans le cœur de l’homme avant
d’entrer dans un système politique. Pourtant, il n’est pas
considéré comme honteux de faire des concessions quotidiennes à un
mal intégral. À en juger par le glissement de terrain continu de
concessions faites sous les yeux de notre propre génération,
l’Occident glisse inéluctablement vers l’abîme. Les sociétés
occidentales perdent de plus en plus de leur essence religieuse alors
qu’elles livrent inconsidérément leur jeune génération à
l’athéisme. Si un film blasphématoire sur Jésus est présenté
dans tous les États-Unis, réputé être l’un des pays les plus
religieux du monde, ou si un grand journal publie une caricature
éhontée de la Vierge Marie, de quelles autres preuves avons-nous
besoin ? Quand les droits extérieurs sont totalement illimités,
pourquoi devrait-on faire un effort intérieur pour se retenir d’agir
de façon ignoble ?

Ou pourquoi devrait-on s’abstenir de brûler de haine, quel que soit son fondement (racial, de classe ou idéologique) ? Une telle haine est en réalité en train de corroder beaucoup de cœurs. Les enseignants athées de l’Occident élèvent la jeune génération dans un esprit de haine de leur propre société. Au milieu de toute cette vitupération, nous oublions que les défauts du capitalisme représentent les défauts fondamentaux de la nature humaine, autorisant une liberté illimitée ainsi que les divers droits de l’homme ; nous oublions que sous le communisme (et que le communisme crache sous toutes les formes de socialisme modéré, qui sont instables), des défauts identiques se manifestent chez toute personne ayant le moindre degré d’autorité ; alors que tous les autres sous ce système atteignent effectivement « l’égalité », l’égalité des esclaves sans ressources. Ce désir ardent d’attiser les flammes de la haine est en train de devenir la marque du monde libre d’aujourd’hui. En effet, plus les libertés individuelles sont larges, plus le niveau de prospérité ou même d’abondance est élevé — plus cette haine aveugle devient paradoxalement violente. L’Occident développé contemporain démontre ainsi par son propre exemple que le salut humain ne peut être trouvé ni dans la profusion de biens matériels ni dans le simple fait de gagner de l’argent.

Cette haine délibérément nourrie s’étend ensuite à tout ce qui
est vivant, à la vie elle-même, au monde avec ses couleurs, ses
sons et ses formes, jusqu’au corps humain. L’art aigri du XXe siècle
est en train de disparaître à la suite de cette haine laide, car
l’art ne porte aucun fruit lorsqu’il est sans amour. En Orient, l’art
s’est effondré parce qu’il a été renversé et piétiné, mais
en Occident, la chute a été volontaire, déclinant en une quête
artificielle et prétentieuse où l’artiste, au lieu de tenter de
révéler le plan divin, essaie de se mettre lui-même à la place de
Dieu.

Ici encore, nous sommes témoins du seul résultat d’un processus
mondial, l’Est et l’Ouest donnant les mêmes résultats, et encore
une fois pour la même raison: les hommes ont oublié Dieu.

Avec de tels événements planétaires tels que des montagnes, voire
des chaînes de montagnes entières, il peut sembler incongru et
inapproprié de rappeler que la clé première de notre être ou de
notre non-être réside dans chaque cœur humain, dans la préférence
du cœur pour le bien ou le mal spécifique. Pourtant, cela reste
vrai même aujourd’hui, et c’est en fait la clé la plus fiable que
nous ayons. Les théories sociales qui ont tant promis ont démontré
leur faillite, nous laissant dans une impasse. On pouvait
raisonnablement s’attendre à ce que les peuples libres de l’Ouest se
rendent compte qu’ils sont assaillis de nombreux mensonges librement
nourris et ne permettent pas que des mensonges leur soient imposés
aussi facilement. Toutes les tentatives pour trouver une issue au
monde d’aujourd’hui sont vaines si nous ne réorientons pas notre
conscience, en nous repentant, vers le Créateur de tous: sans cela,
aucune sortie ne sera éclairée et nous la chercherons en vain. Les
ressources que nous avons réservées sont trop pauvres pour cette
tâche. Nous devons d’abord reconnaître l’horreur perpétrée
non pas par une force extérieure, ni par des ennemis de classe ou
nationaux, mais par chacun de nous individuellement et par chaque
société. Cela est particulièrement vrai d’une société libre et
très développée, car ici en particulier, nous avons certainement
tout produit nous-mêmes par l’exercice de notre libre arbitre. Dans
notre égoïsme quotidien aveugle, nous nous sommes mis nous-mêmes
la corde au cou.

Notre vie ne consiste pas dans la poursuite du succès matériel,
mais dans la quête d’une croissance spirituelle digne. Notre
existence terrestre toute entière n’est qu’une étape
transitoire dans le mouvement vers quelque chose de plus haut, et
nous ne devons pas trébucher et tomber, nous ne devons pas non plus
nous attarder stérilement sur un échelon de l’échelle. Les lois
matérielles n’expliquent pas à elles seules notre vie ni ne la
dirigent. Les lois de la physique et de la physiologie ne révéleront
jamais la manière indiscutable par laquelle le Créateur participe
de façon constante, jour après jour, à la vie de chacun de nous,
en nous accordant sans relâche l’énergie de l’existence; quand
cette assistance nous quitte, nous mourons. Et dans la vie de notre
planète entière, l’Esprit divin se déplace sûrement avec pas
moins de force: nous devons le saisir dans notre heure sombre et
terrible.

Aux espoirs inconsidérés des deux derniers siècles, qui nous ont
ramenés à l’insignifiance et nous ont menés au bord de la mort
nucléaire et non nucléaire, nous ne pouvons proposer qu’une
recherche résolue de la main chaleureuse de Dieu, que nous avons
dédaignée de manière si irréfléchie et insouciante. C’est
seulement ainsi que nous pourrons ouvrir les yeux sur les erreurs de
ce malheureux XXe siècle et que nos organisations pourront les
corriger. Il n’y a rien d’autre à quoi se raccrocher dans le
glissement de terrain: la vision combinée de tous les penseurs des
Lumières ne vaut rien.

Nos cinq continents sont pris dans un tourbillon. Mais c’est lors
de telles épreuves que se manifestent les plus grands dons de
l’esprit humain. Si nous périssons et perdons ce monde, la faute
en sera la nôtre.

[Alexandre Soljenitsyne, «Impiété: le premier pas vers le goulag». Conférence du prix Templeton, 10 mai 1983 (Londres).]




Le féminisme est une maladie et la masculinité est en le remède.

[Source : Le Saker Francophone]

Le
féminisme est une maladie


et la masculinité est en le remède. [NdNM: en conjonction avec la féminité]


Par Brandon Smith − Le 25 janvier 2018 − Source Alt-Market.com


De
nos jours, il semble que tout le monde jusqu’à la grand-mère
gender-fluide a une vision 
« profonde » de
l’esprit et du monde des hommes. Les médias parlent des hommes et
de la masculinité avec des tons aigus de peur mêlés de mépris,
comme si nous étions une dangereuse anomalie génétique aberrante
qui doit être étudiée sous un microscope spécial qui protégera
l’observateur d’être influencé par nos phéromones
vitrioliques. Le problème est que la plupart de ces 
« experts » de
la virilité ne sont pas du tout des hommes, ou que leurs
observations du comportement masculin sont teintées de ressentiments
profondément enracinés. C’est-à-dire qu’ils ne sont guère
objectifs.

J’ai récemment lu un article de The Atlantic intitulé « La psychologie a une approche plus saine pour bâtir des hommes en meilleure santé ». Écrit peu de temps après l’échec embarrassant de la campagne publicitaire « Masculinité toxique » de Gillette, je suppose que The Atlantic, comme beaucoup d’autres médias grand public, tente de rallier les troupes de gauche pour défendre un partenaire idéologique dans ce crime. YouTube lui-même a aidé Gillette en supprimant les pouces négatifs du décompte des votes de la vidéo, ce qui prouve que YouTube (propriété de Google) n’est pas une entreprise mais une machine de propagande, pure et simple.

Comme je l’ai noté dans des articles précédents sur la psychologie non seulement des globalistes, mais aussi des idiots utiles de la gauche politique qu’ils aiment exploiter, ce genre de personnes présentent souvent plusieurs des traits des sociopathes narcissiques. J’ai observé que les sociopathes narcissiques ont tendance à venir en aide aux autres sociopathes narcissiques lorsqu’ils font face à leurs dévoilements ou à des poursuites. Ils ne sont pas aussi isolés les uns des autres que beaucoup le supposent. En fait, ils « s’organisent » et agissent pour s’entraider tant qu’ils en tirent un avantage mutuel. Si un vampire est traqué par les villageois avec leurs fourches, ils savent que TOUS les vampires pourraient éventuellement être pourchassés.

Il
n’y a rien de particulier dans l’analyse de The
Atlantic
 sur
les hommes ; elle ne fait que régurgiter toutes les idées fausses
et les erreurs typiquement féministes, mais plus subtilement et
d’une manière qui pourrait sembler « rationnelle » aux
personnes non-éduquées.

Je
demande aux lecteurs d’étudier l’article, car c’est un exemple
parfait du genre de propagande avancée à laquelle les hommes sont
confrontés : Le dangereux mélange de pseudoscience et de cultisme.
Il se présente comme un article scientifique, mais n’a aucun
fondement scientifique. Il se présente comme juste tout en étant
idéologiquement biaisé à l’extrême. Cette propagande agit comme
si elle voulait « aider » les
hommes tout en les traitant comme si ils souffraient d’une maladie
mentale appelée « masculinité
traditionnelle »
.

Le fait est que le féminisme lui-même est tellement déconnecté de la réalité observable que presque tous les points de vue adoptés par le mouvement chancelant sont exactement le contraire de la vérité. Souvent, c’est par dessein. Ces personnes ne sont pas intéressées à être scientifiquement ou moralement correctes autour d’un argument, elles veulent seulement « gagner » au sujet d’un argument par tous les moyens nécessaires. La méthode de débat et de révolution du Gardien de la gauche Saul Alinsky a toujours été de supprimer toute morale et tout principe lorsqu’il s’agissait de promouvoir une idéologie. Le but est de calomnier votre adversaire de la manière la plus efficace, même si la calomnie est entièrement frauduleuse, tout en évitant à tout prix les faits si les faits ne sont pas en votre faveur.

Cela
dit, je pense aussi que les guerriers de la justice sociale se sont
tellement plongés dans leur culte et le zèle qu’ils y mettent
qu’ils ont vraiment perdu de vue le monde réel et les preuves
concrètes. Dans bien des cas, ils ne comprennent même pas que les
mensonges qu’ils promeuvent repoussent le public plutôt que de
l’endoctriner. Cela fonctionne à notre avantage ; leurs illusions
sont à notre avantage, pour l’instant. Mais les illusions peuvent
être puissantes, et elles peuvent parfois prendre une vie en main.
Et si un jour, les mensonges sur les hommes et la masculinité
s’enracinaient à tel point que notre société serait prise de
force par une religion anti-homme ?

Eh
bien, nous pouvons déjà voir certains des dégâts faits
aujourd’hui. Alors, c’est quoi ces mensonges sur la masculinité
? Pourquoi ne pas commencer par le titre suggestif et le contenu
manipulateur de l’article sur The
Atlantic

Les
hommes doivent être 
« construits » ou « modelés » ?

Le
culte de la justice sociale est obsédé par le modelage de la
société. Il ne s’agit pas seulement de façonner l’opinion
publique à grande échelle, mais de façonner chaque individu selon
une norme idéologique spécifique – un engrenage parfait dans
une machine parfaite. Ils veulent le contrôle total du spectre de
l’esprit des gens et ils feraient n’importe quoi pour l’obtenir.
Le problème est que les hommes ne sont pas « construits »,
ils naissent. Il n’y a pas de « masculinité
traditionnelle »
,
il n’y a que la masculinité biologique.

Le cerveau des hommes et des femmes est différent. C’est un fait biologique. Nous ne sommes pas seulement différents en termes d’effets hormonaux, mais notre cerveau fonctionne différemment au niveau neurologique. La cabale de la justice sociale consacre énormément de temps et d’énergie à tenter de nier les réalités génétiques à l’aide d’une pseudo-science présentée comme factuelle. Un petit conseil pour les féministes : Si un groupe entreprend une étude avec un résultat préconçu à l’esprit, alors son étude n’est en aucun cas scientifique.

Les
traits masculins sont le produit de nos impératifs biologiques. Ces
impératifs se manifestent psychologiquement chez la majorité des
hommes comme un désir de protéger, de fournir et de laisser un
héritage durable. Ces normes masculines sont principalement innées,
elles sont le produit de millions d’années d’évolution, et non
un produit arbitraire de la « société » comme
le prétendent les féministes. La masculinité a toujours été une
nécessité de survie pour l’humanité, c’est pourquoi elle
existe.

Ce
n’est que depuis une trentaine d’années que la virilité
biologique a soudainement été traitée comme une anomalie, ou
contre nature.

Les
mécanismes masculins sont des 
« constructions
sociales »
 ?

Les pulsions biologiques inhérentes à la plupart des hommes conduisent à certains comportements : Par exemple, nous avons tendance à être plus susceptibles que les femmes de prendre des risques qui mettent notre vie en danger ou qui changent notre vie, ce qui signifie que nous pouvons faire quelque chose d’assez stupide, ou que nous pouvons faire quelque chose de plutôt brillant qui améliore notre monde pour de nombreuses années à venir. Beaucoup d’hommes sont constamment en train de jouer dans tous les aspects de la vie ; les femmes, pas tant que ça. Leur plus grand pari dans la vie est généralement l’homme avec qui elles choisissent de la passer.

Pour
faire survivre leur héritage génétique, les hommes cherchent
souvent à construire une meilleure « souricière ».
Ils veulent créer quelque chose sur lequel ils peuvent mettre leur
empreinte et dire « J’ai
ajouté au monde, je l’ai amélioré, souvenez-vous de moi… ».
 Les
femmes sont plus enclines biologiquement à développer leur héritage
par l’éducation des enfants et de la famille (d’où
cette« horloge
biologique »
 dont
nous entendons souvent parler).

Les
hommes désirent aussi une famille, mais d’abord et avant tout dans
le sens du maintien de leur lignée génétique. La préoccupation
pour le sexe a été présentée comme l’une des « offenses » qui
définissent les hommes en général, mais biologiquement, les hommes
sont conçus pour transmettre, et franchement, c’est une nécessité.

Les taux de testostérone chez les hommes à l’Ouest sont en forte baisse depuis au moins les 30 dernières années. La source de ce problème fait l’objet d’un débat, mais je signale que les médicaments psychotropes comme les antidépresseurs sont bien établis comme étant des tueurs de testostérone. La Ritaline, prescrite aux garçons par millions aujourd’hui pour le TDAH afin de supprimer ce qui pourrait autrement être décrit comme un comportement hyperactif masculin normal, a également été associée dans certaines études à une réduction de la testostérone et à une interférence dans la puberté. Enfin, les opioïdes ont également été identifiés comme responsables de la réduction de la testostérone. Alors que les États-Unis sont plongés dans une crise d’opioïdes, est-il étonnant que les garçons aient tant de mal à se transformer en hommes ?

Je
citerais l’idéal féministe de contrôler le comportement masculin
(souvent avec des drogues) comme faisant partie du problème.
Combinez cela à la diabolisation de la masculinité dans la société
et vous avez une recette pour l’effondrement de la civilisation
telle que nous la connaissons. Les résultats deviennent très
visibles.

Alors que la propagande féministe présente souvent les femmes comme les nouvelles égéries de la « transmission » et les arbitres de toute activité sexuelle à notre époque moderne (le mensonge du renversement des rôles), les résultats sur des hommes moins confiants et agressifs deviennent évidents. En Occident et dans des pays comme le Japon où l’influence occidentale est forte, l’admonestation de la virilité masculine a apparemment eu des conséquences extrêmes. La population n’est plus reconstituée et certains pays connaissent même des déclins abrupts.

Dans
les sociétés où l’idéologie de gauche a produit un féminisme
militant ainsi qu’un socialisme économique, l’ironie des
conséquences ne peut être niée. Dans le socialisme, une population
vieillissante a besoin d’un remplacement de plus en plus important
par des jeunes afin de soutenir économiquement ceux qui prennent
leur retraite, mais la réduction de la population a créé un vide
croissant dans ce cadre socialiste. En réponse, les gauchistes de
ces pays ont suggéré une immigration massive pour résoudre le
problème. Pourtant, une grande partie de cette immigration provient
de cultures orientales qui ont des croyances totalement contraires
aux idéaux féministes.

La
dérision féministe sur la masculinité les a amenées à importer
les « cultures
du viol »
dont
elles accusaient à l’origine les hommes occidentaux d’être les
perpétrateurs. C’est normal d’en rire, je sais que je devrais.

Ce
n’est que dans un cadre politiquement socialiste et collectiviste
que les gens peuvent survivre sans une présence masculine forte.
Supprimez une économie de consommation où la production a été
mise de côté, supprimez les programmes d’aide sociale et
d’admissibilité, supprimez l’État fournissant une aide sociale
extrême et forcez les gens à être autonomes, et toutes ces
absurdités féministes iront directement à la poubelle. Lorsque le
système ne fournit plus tous les services, les gens se tournent
toujours vers les hommes et la masculinité pour sauver la situation.

La
masculinité est malsaine ?

Les
faits suggèrent que nous devrions renverser complètement cette
affirmation et dire que la masculinité est entièrement naturelle et
que le féminisme est malsain. Le féminisme est une maladie, et la
masculinité est le remède. [Avec
la féminité, NdT].

Comme
nous l’avons mentionné plus haut, contrairement au féminisme, la
masculinité n’est PAS une construction sociale ou une idéologie,
c’est une réalité biologique inhérente. Ce que les féministes
présentent souvent comme des comportements « malsains » dans
la masculinité sont simplement fabriqués ou exagérés, et je parle
d’une perspective occidentale en particulier.

Alors que les hommes sont conçus pour être plus agressifs sexuellement, il n’y a pas de « culture du viol » dans la société occidentale. Nulle part dans le monde occidental, le viol n’est considéré comme acceptable. Il n’est protégé par la loi nulle part. Le mouvement #MeToo est une autre initiative de propagande qui vise à isoler des actions criminelles de quelques hommes choisis et à les généraliser à TOUS les hommes et à la masculinité en général. Le mensonge de la culture du viol est promu par des statistiques fausses et truquées. Le fait qu’une grande partie des abus sexuels signalés sont perpétrés par des femmes est également ignoré. Il est clair que le viol n’est pas le domaine exclusif de la masculinité.

Au-delà
du mensonge selon lequel « tous
les hommes violent »
,
l’énergie masculine et l’agressivité sont réprimandées comme
laides et perturbatrices. Tout le monde sait bien sûr que les hommes
sont des sauvages.  Mais après une longue journée de viols,
comment pourrions-nous avoir l’énergie de sortir à la recherche
d’un approvisionnement régulier en bagarres ? Apparemment, nous le
faisons selon les féministes, et nous encourageons nos fils à faire
de même, ce qui perpétue le cycle de violence qui sévit dans le
monde.

En
vérité, l’agressivité masculine est canalisée dans de
nombreuses choses saines qui aident la société. L’avantage
concurrentiel pousse les hommes à accomplir plus – à
réussir. Et même si, dans certains cas, il peut s’agir d’une
poursuite égoïste, d’autres en profitent encore, car les hommes
continuent à produire et à construire. En termes de violence
physique, les hommes sont biologiquement évolués pour protéger et
pourvoir aux besoins des autres. Le problème n’est pas les hommes
ou la masculinité, mais une minorité d’hommes ET de femmes avec
des tendances narcissiques et sociopathes inhérentes.

À moins
que je n’aie manqué quelque chose, le monde est encore un endroit
très dangereux à cause d’une minorité de psychopathes. Les
hommes à caractère protecteur seront toujours nécessaires pour se
défendre contre une telle criminalité. Le féminisme cherche en
fait à diminuer les traits très masculins qui rendent la société
plus sûre et plus équilibrée.

La
masculinité est le remède

Le monde occidental dans son ensemble est en train de devenir un endroit très malheureux. Le suicide masculin est en hausse, mais n’oublions pas à quel point le féminisme nuit aussi aux femmes. Alors que les hommes sont plus susceptibles de réussir à se suicider, les femmes sont plus susceptibles de faire des tentatives. Même dans le sillage du mouvement pour les droits des femmes, le bonheur des femmes n’a cessé de chuter.

Je
dirais que c’est en fait le féminisme et le culte de la justice
sociale qui ont causé la misère des deux sexes en les éloignant de
leur rôle biologique. Les hommes ne sont plus censés être des
pourvoyeurs et des protecteurs, et leur énergie naturelle est
attaquée comme destructrice pour la société. Les femmes ne sont
plus censées nourrir les gens avec des instincts de nidification et
un désir d’enfants ; elles sont censées abandonner tout cela pour
assumer les rôles des hommes. La perte de nos impératifs
biologiques nous conduit à la dépression, au suicide et à la chute
de notre civilisation.

La
seule solution qui me vient à l’esprit est que les hommes
recommencent à se comporter comme des hommes, qu’ils s’organisent
même autour de la masculinité et qu’ils s’appuient mutuellement
dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs. Nous devons
revenir à nos racines en tant que producteurs, fournisseurs,
constructeurs et protecteurs et nous devons faire en sorte de le
faire pour les bonnes raisons plutôt que pour celles que nous donne
l’establishment.

Si
vous-vous demandez pourquoi de nombreux gouvernements se sont
intéressés aussi activement à soutenir les objectifs féministes
et, dans certains cas, à transformer leur idéologie en loi,
considérez ceci :

La
masculinité peut être indépendante, indisciplinée et agressive.
Une société dans laquelle la masculinité prospère est une société
plus difficile à gouverner. Une société qui a fait de la
masculinité un tabou serait plus facile à dominer. Les
gouvernements socialistes en particulier soutiennent le féminisme
parce qu’il sert leurs intérêts – maintenir les gens
dociles et dépendants pour que l’élite dirigeante soit toujours
sûre dans ses positions de pouvoir.

Mais que se passerait-il si la masculinité était à nouveau célébrée ?  Et si les hommes s’organisent comme les féministes sont organisées en groupes qui favorisent la résurgence de la masculinité en tant qu’élément naturel d’une société équilibrée ? Cela pourrait aider non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont été infantilisées à tort par le mouvement féministe pendant des décennies. Et si la politique victimaire était finalement et complètement abandonnée comme une blague sans humour ou un mème ayant largement passé son apogée ? Ce serait un véritable cauchemar pour les féministes et un remède potentiel qui pourrait éventuellement inverser les dommages causés par leur idéologie.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone




La circoncision au huitième jour

https://www.youtube.com/watch?v=qF_1_4LBgTw



La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs

[Source : Polemia]

[Par Yvan Blot]

La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs

Le problème des valeurs

Les valeurs ne sont pas une connaissance. Le vrai, le bien et le beau sont des objectifs pour l’action. Leur origine n’est pas la création par un petit père des peuples, ou par une commission interministérielle mais elle est immémoriale.   L’Europe et la Russie partagent des valeurs communes parce qu’elles sont issues de la même civilisation, issue de la Grèce et de Rome, transfigurées par le christianisme. Refuser que l’Europe soit « un club chrétien », comme l’ont dit plusieurs politiciens comme Jacques Delors ou le premier ministre turc Erdogan, revient à nier l’identité historique de l’Europe.

Les valeurs montrent leur importance sociale à travers leurs fruits. Le meurtre ou la malhonnêteté ne sont pas généralisables. La société s’effondrerait. L’honnêteté ou le respect de la vie sont généralisable. Le fait d’avoir des enfants aussi. C’est le signe qu’on est en présence de valeurs authentiques.

Le problème des valeurs est qu’elles ne sont pas issues de la raison comme l’ont montré des philosophes comme Hume ou le prix Nobel Hayek. Elles se situent entre l’instinct et la raison. Le 18esiècle européen avec son culte de la raison et son éloge de la libération de la nature, donc des instincts, a été une catastrophe pour les valeurs. La raison, cette « crapule » comme disait Dostoïevski, a servi à justifier les instincts. Or les hommes ont une vie instinctive chaotique à la différence des animaux. L’homme a par nature besoin des disciplines de la culture, de la civilisation, comme l’a écrit l’anthropologue Arnold Gehlen. Du 18e siècle à nos jours, on a assisté en Occident à la destruction des valeurs traditionnelles issues du christianisme et du monde gréco-romain. Quatre faux prophètes ont joué un rôle majeur : Voltaire, Rousseau, Marx et Freud. Au 20e siècle, les idéologies scientistes totalitaires ont provoqué des meurtres de masse au nom de la raison.

Plus récemment, la révolution culturelle des années soixante, partie des universités américaines, a affaibli nos valeurs de façon décisive avec des slogans tels qu’« il est interdit d’interdire » ou qu’« il n’existe pas d’hommes et de femmes mais des choix subjectifs d’orientation sexuelle ».

Le fait est que le nombre de crimes et de délits en France resté stable autour de 1, 5 millions d’actes entre 1946 et 1968  a monté depuis lors au chiffre de 4,5 millions. Le record des prisonniers est détenu de loin par les Etats-Unis d’Amérique où le nombre de meurtre par habitant est quatre fois celui de la France. Face à cette situation, les gouvernements n’ont guère réagi sauf celui de la Russie.

Si l’on reprend les quatre causes d’Aristote matérielle, formelle, motrice et finale, on a quatre groupes de valeurs culturelles qui sont le socle de la civilisation et de la société, on a les valeurs comme normes obligatoires incarnées par l’Etat et le droit, on a les valeurs familiales qui s’étendent aussi à l’économie et enfin les valeurs spirituelles incarnées par les religions. Dans quelle situation sommes-nous par rapport à ces quatre groupes de valeurs ? L’utilitarisme américain qui réduit l’homme à une matière première de l’économie remet en cause beaucoup de nos valeurs traditionnelles.

Les valeurs culturelles et morales

L’Europe et la Russie ont dans ce domaine un héritage majeur, celui de l’Empire romain et des anciens Grecs. Il s’agissait de la « paidéia » (παιδεία), l’éducation de l’homme afin qu’il devienne « beau et compétent » de corps et d’âme (καλὸς κἀγαθός). D’où la recherche de l’excellence morale par l’exemple des grands hommes de l’histoire. Cette éducation humaniste, qui était aussi bien catholique que laïque en France, a été reniée. On cherche à former des techniciens et des commerciaux sans culture générale et non des citoyens autonomes. L’homme doit devenir un simple rouage de la machine économique comme l’a montré le philosophe Heidegger. On assiste à un effondrement de la culture générale et de la lecture. En même temps, le sens moral s’affaiblit, à commencer chez les élites car « c’est toujours par la tête que commence à pourrir le poisson ».

Au nom des droits de l’homme, on sape la morale traditionnelle car on ignore la nature véritable de l’homme. Celui-ci a trois cerveaux, reptilien pour commander les instincts, mammifères pour l’affectivité (mesocortex) et intellectuel et calculateur (neocortex). En Occident, le cerveau affectif qui commande le sens moral n’est pas favorisé : il est considéré comme réactionnaire ! La morale est réactionnaire ! Seuls sont promus le cerveau reptilien (les instincts) et le cerveau calculateur (intelligence) mis au service du reptilien. Cela donne des personnalités au comportement déréglé comme un ancien directeur du FMI. Plus gravement, cette dégénérescence a produit aussi les criminels comme Hitler ou Pol Pot ! La raison au service de l’agression reptilienne, c’est la barbarie !

Il faut réaffirmer l’importance de la morale, notamment civique, laquelle n’est pas fondée sur la raison mais sur des traditions que l’on acquiert avec l’éducation du cœur, comme l’a toujours affirmé le christianisme. C’est essentiel pour l’Europe comme pour la Russie. Nous partageons l’idéal de la personne qui recherche l’excellence, idéal issu des anciens Grecs, de l’empire romain et du christianisme.

L’offensive contre les valeurs familiales

A partir de mai 1968  pour la France, les valeurs familiales se sont effondrées. Le mot d’ordre de mai 68  était « jouir sans entraves » comme disait l’actuel député européen Daniel Cohn Bendit accusé aujourd’hui de pédophilie. Depuis les années soixante dix, un courant venu des Etats-Unis, la théorie du genre, affirme que le sexe est une orientation choisie. Le but est de casser le monopole du mariage normal, hétérosexuel. Depuis les mêmes années, la natalité s’effondre dramatiquement en Europe. L’Europe ne se reproduit plus et sa démographie ne se maintient en quantité que par l’immigration du tiers monde. Le tissu social se déchire par les échecs familiaux et par l’immigration de masses déracinées. La France favorise la gay pride, autorise le mariage gay et réduit les allocations familiales. Par contre, la Russie créé pendant ce temps une prime de 7700 euros à la naissance à partir du deuxième enfant, et crée une fête officielle de l’amour de la fidélité et du mariage avec remises de décoration.

Une idéologie venue des Etats-Unis affirme le choix de vie « childfree » (libre d’enfants) opposé à « childless » sans enfants par fatalité. Avec une telle idéologie, l’Europe contaminée est en danger de mort démographiquement. Ce  fut le cas de la Russie après la chute de l’URSS  mais le redressement s’affirme depuis trois ans environ.

Il faut aussi lier les valeurs familiales et celles de la propriété et de l’entreprise. Dans le passé, la famille était la base de l’économie. Le système fiscal français démantèle la propriété et empêche les travailleurs d’accéder à la fortune par le travail. On sait grâce aux exemples allemand et suisse que les entreprises familiales sont souvent les plus efficaces et les plus rentables.  Or on est dans une économie de « managers » de gérants qui cherchent le profit à court terme pour des actionnaires dispersés. L’Etat est aussi court termiste dans sa gestion et s’endette de façon irresponsable, droite et gauche confondues. Une société sans valeurs familiales est aussi une société tournée vers le court terme, qui se moque de ce qu’elle laissera aux générations futures. Là encore, l’Europe pourrait s’inspirer de la récente politique familiale russe et la Russie avec son faible endettement est un bon contre-exemple par ailleurs.

La crise des valeurs nationales.

Le socialiste Jaurès disait : « les pauvres n’ont que la patrie comme richesse » : on cherche aujourd’hui à leur enlever cette valeur. La patrie repose sur un certain désintéressement des hommes : mourir pour la patrie fut un idéal de la Rome antique à nos jours. La marginalisation des vocations de sacrifice, celle du soldat et celle du prêtre n’arrange rien. La classe politique est gangrenée par l’obsession de l’enrichissement personnel. La patrie est vue comme un obstacle à la création de l’homme nouveau utilitariste et sans racines.

En outre en France surtout, on a cherché à dissocier le patriotisme de l’héritage chrétien, ce qui est contraire à tout ce que nous apprend l’histoire. L’Eglise dans beaucoup de pays d’Europe a contribué à sauver la patrie lorsque celle-ci notamment était occupée par l’étranger.

La patrie, du point de vue des institutions politiques, est inséparable de la démocratie. Or en Europe à la notable exception de la Suisse, on vit plus en oligarchie qu’en démocratie. Ce n’est pas nouveau. De Gaulle dénonçait déjà cette dérive. Il faut rétablir une vraie démocratie,  au niveau national comme de l’Union européenne, organisation oligarchique caricaturale, et ré enseigner le patriotisme aux jeunes pour retisser un lien social qui se défait.

La marginalisation des valeurs spirituelles

L’Europe comme la Russie sont issues d’une même civilisation issue de l’Empire romain et du christianisme. Le christianisme est unique en ce qu’il est une religion de l’incarnation, du Dieu fait homme pour que l’homme puisse être divinisé comme l’ont dit Saint Athanase en Orient et saint Irénée en Occident. Le christianisme met donc l’accent sur le respect de la personne humaine que l’on ne peut séparer des devoirs moraux.

Cet équilibre est rompu avec l’idéologie des droits de l’homme où les devoirs sont absents. Dostoïevski, cité par le patriarche russe Cyrillel II  a montré que la liberté sans sens des devoirs moraux peut aboutir à des catastrophes humaines. De même l’égalité sans charité débouche sur l’envie, la jalousie et le meurtre comme les révolutions l’ont montré. Quant à la fraternité, sans justice, elle débouche sur la constitution de mafias, qui sont des fraternelles mais réservées aux mafieux  au détriment des autres.

L’égalité en droit des différentes religions n’est pas en cause. Mais il n’y a rien de choquant à reconnaître le rôle du christianisme dans notre histoire commune et à en tirer des conséquences pratiques. Comme l’a dit l’ancien président Sarkozy, un prêtre peut être plus efficace pour redonner du sens moral et retisser le tissu social que la police ou l’assistance sociale. Il en appelait à une laïcité positive, non anti-religieuse.

Là encore, la Russie tente une expérience intéressante qu’il ne faut pas ignorer de collaboration entre l’Etat et l’Eglise. La destruction du rôle public des Eglises a mené au totalitarisme, à un Etat sans contrepoids moral ; il ne faut pas l’oublier.

Redressement culturel et démocratie authentique

Qui pousse en Occident à l’effondrement des valeurs traditionnelles ? Ce n’est certes pas le peuple mais plutôt les élites profitant de leur pouvoir oligarchique, médiatique, financier, juridique et en définitive politique sur la société. Si on faisait un référendum sur le mariage gay, on aurait sans doute des résultats différents du vote de l’Assemblée Nationale.

Ce qui caractérise l’Europe d’aujourd’hui est une coupure croissante entre les élites acquises à la nouvelle idéologie pseudo religieuse des droits de l’homme et le peuple attaché aux valeurs traditionnelles de la famille, de la morale classique et de la patrie.

Ce fossé, par contre, existe moins, semble-t-il en Russie où le président et le gouvernement reflètent bien la volonté populaire, quitte à être critiqués par quelques oligarchies occidentalisées. C’est pourquoi je pense, contrairement à une idée reçue, que la Russie d’aujourd’hui est sans doute plus démocratique que la plupart des Etats européens car la démocratie, c’est d’abord le fait de gouverner selon les souhaits du peuple. En Occident, les pouvoirs sont manipulés par des groupes de pression minoritaires. Ils négligent la volonté du peuple et la preuve en est qu’ils ont peur des référendums.

La démocratie russe est jeune mais est-ce un défaut ? Une démocratie trop vieille peut être devenue vicieuse et décadente, et perdre ses vertus démocratiques d’origine pour sombrer dans l’oligarchie. La Russie est donc peut-être plus démocratique car plus proches des valeurs du peuple que nos oligarchies occidentales dont de puissants réseaux d’influence souhaitent changer notre civilisation, la déraciner, créer de toutes pièces une morale nouvelle et un homme nouveau sans le soutien du peuple. Démocrates d’Europe et de Russie ont en tous cas un même héritage culturel à défendre et à fructifier face à ces réseaux.

Face au déclin des valeurs, déclin surtout importé d’Amérique depuis les années soixante, il appartient donc à l’Europe et à la Russie de faire front commun pour défendre les valeurs de la nation, de la démocratie, de la culture classique avec son héritage chrétien. Comme disait De Gaulle, il faut s’appuyer sur les peuples d’Europe de ‘Atlantique à l’Oural, ou plutôt à Vladivostok. Il a écrit dans les Mémoires de guerre : «  Les régimes, nous savons ce que c’est, sont des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas ». J’ajouterai qu’il en est de même de leurs valeurs éternelles car elles sont inscrites dans la nature humaine et dans la transcendance ».

Yvan Blot
(Institut de la démocratie et de la coopération, 10 juin 2013)

Source :
Metapo Info
http://metapoinfos.hautetfort.com




« L’oligarchie au pouvoir » de Yvan Blot

[Source : Polémia]

[Présentation de Henri Dubost]

« L’oligarchie au pouvoir » de Yvan Blot

Sous une apparence de démocratie, le pouvoir réel est en fait oligarchique, c’est-à-dire dans les mains d’un petit groupe d’individus. Ce pouvoir vacille : les pôles de résistance de la société civile s’affirment de jour en jour. En dernier ressort, seule la démocratie directe pourra délivrer les Français de l’oligarchie. Telle est la triple thèse d’Yvan Blot dans cet ouvrage roboratif que nous fait découvrir Henri Dubost avec beaucoup d’élégance.

Défiance du peuple, défiance envers le peuple

Si, selon Aristote, l’aristocratie (gouvernement des meilleurs pour le bien commun) dérive nécessairement en oligarchie (gouvernement de quelques-uns pour leur bien personnel), force est de constater que la démocratie (idéalement « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », selon la formule d’Abraham Lincoln) est paradoxalement également sujette aux mêmes dérives oligarchiques. En France, mais aussi dans de nombreux pays occidentaux, on constate une méfiance croissante du peuple à l’encontre du système politique et des instruments de contrôle de l’opinion publique, médias et instituts de sondages. Il y a dix ans, les Français accordaient la note de 4,7 sur 10 à leur système politique ; elle n’est plus que de 3,7 sur 10 dans l’enquête de Bréchon et Tchernia de 2009, relève Yvan Blot. Si 73% des Français ont une image positive de l’armée et de la police, en revanche le parlement, bien qu’élu, ne recueille que 45% de bonnes opinions et les politiques ,18% ! Quant aux médias, 68% de nos concitoyens les considèrent comme « peu ou pas indépendants ». Des scores obtenus, il faut le remarquer, avant la nauséabonde saga Strauss-Kahn, le scandale Karachi ou encore les révélations des pléthoriques mises en examen tant dans les rangs du PS que de l’UMP. Le parfum de pourriture avancée qui flotte sur le monde politico-médiatique ne peut que déssiller chaque jour un peu plus les Français sur les prétendues vertus du Système…

Les représentants élus par le peuple ne contrôlent pas le gouvernement

Les candidats qui se présentent devant les électeurs sont désignés à l’avance par les partis, et sont donc choisis pour leur parfaite docilité. Ainsi, souligne Yvan Blot, « ceux qui pourraient contrôler sérieusement le gouvernement (la majorité) ne le souhaitent pas (par discipline de parti), alors que ceux qui voudraient contrôler le gouvernement (l’opposition) ne le peuvent pas, parce qu’ils sont minoritaires ». Certes, « des membres de la classe politique peuvent perdre les élections, mais ils sont remplacés par des équivalents dont la politique n’est jamais très différente de celle de leurs prédécesseurs ». En France, d’aucuns appellent ce système l’UMPS… D’autre part, « le pouvoir législatif est largement dans les mains de l’exécutif qui a l’initiative réelle des lois et qui les fait rédiger dans les ministères. Beaucoup de députés et sénateurs investissent peu sur ce travail de juristes qui parfois les dépasse et qui est peu compatible avec le travail électoral de terrain pour se faire réélire. Ils se bornent alors à signer les rapports préparés pour eux par les fonctionnaires des assemblées ». Un deuxième plafond de verre vers le ciel serein de la démocratie est ainsi constitué par l’administration (la technostructure), caste de hauts fonctionnaires non élus mais qui, de fait, concentrent entre leurs mains la réalité du pouvoir, ceci en parfaite adéquation avec l’idée d’Auguste Comte selon laquelle la souveraineté des experts doit remplacer la souveraineté du peuple. Il faut adjoindre à ce constat le fait que près des trois quarts des lois votées par les parlementaires ne sont que des implémentations dans le droit français de directives de Bruxelles. Pour Yvan Blot, sous le nom de démocratie dite représentative, nous vivons donc sous la coupe réglée des oligarchies : l’administration civile (les technocrates), les médias (qu’Yvan Blot nomme joliment les « prescripteurs d’opinion »), les dirigeants de syndicat, les groupes de pression culturels et cultuels, etc., qui forment des réseaux en interaction puissante, laissant le citoyen totalement désarmé.

Le Gestell

Yvan Blot fonde son analyse de l’oligarchie en référence constante au Gestell heideggerien, qu’on peut définir comme une vision du monde exclusivement matérialiste, utilitariste, techniciste. L’homme idéal selon le Gestell n’a pas de racines (ni famille, ni race, ni nation, ni culture, ni spiritualité, ni religion), n’a pas de passé (un culte mémoriel totalement virtualisé et instrumentalisé dans le sens d’une repentance mortifère lui en tient lieu), n’a pas d’idéal (pur producteur/consommateur interchangeable), n’a pas de personnalité (en lieu et place, un ego hypertrophié par la publicité). Nietzsche en a prophétisé l’avènement dans son Zarathoustra, sous le nom de dernier homme. Technique, masse, argent et ego sont les quatre idoles du Gestell dont le masque le plus pernicieux est l’égalitarisme : « Pas de berger, un seul troupeau ! », disait Nietzsche. « Tout historien sait qu’avant la guerre, il y avait bien plus de liberté de parole en France, souligne Yvan Blot. Il suffit par exemple de lire les débats à l’assemblée nationale avant guerre et maintenant. Les discours sont devenus de plus en plus techniques, convenus et plats ». Constat également alarmant sur l’extension du domaine de la barbarie : depuis 1968, soit en quelque 35 années, le nombre de crimes et délits est passé en France de 1,5 million à 4,5 millions… Quant à l’art contemporain (qu’il serait plus adéquat d’appeler art financier), il est la manifestation la plus écœurante de la transformation d’un monde classique, enraciné, en un im-monde postmoderniste, cosmopolite. Dans son ouvrage Le Siècle juif, Yuri Slezkine oppose d’ailleurs le monde mercurien des nomades et de l’astuce (la diaspora) au monde apollinien des guerriers et du sens de l’honneur militaire. « Obscurcissement du monde, fuite des dieux, destruction de la terre, grégarisation de l’homme, suspicion haineuse envers tout ce qui est créateur et libre », tel est le bilan du Gestell selon Heidegger.

Les justifications idéologiques de l’oligarchie

Selon Yvan Blot, le Gestell repose sur quatre piliers idéologiques : le progrès, l‘égalitarisme, le droit-de-l’hommisme, la gouvernance démocratique. Ces masques, qui se veulent séducteurs envers le peuple, mais qui constituent en fait de véritables poisons totalitaires, sont autant d’autojustifications du Gestell. Yvan Blot rappelle fort opportunément que Staline parlait volontiers de droits de l’homme et que l’URSS a voté la Charte universelle des droits de l’homme de 1948, alors même que le régime bolchevique menait une politique intérieure fondée sur une effroyable terreur. « Derrière le progrès, il y a l’utilitarisme du Gestell qui détruit les racines, fait de l’homme une matière première privée de patrie. Derrière l’égalité, il y a la destruction des libertés, l’oppression, et la diffusion d’un esprit de haine qui déchire le tissu social. Derrière les droits de l’homme, il y a la volonté de légitimer tous les caprices de l’ego, quitte à menacer l’ordre public et l’Etat de droit lui-même. Derrière la gouvernance démocratique, il y a l’oligarchie et la volonté d’empêcher le peuple de participer vraiment au débat public, sous prétexte d’étouffer le « populisme » », observe Yvan Blot. Ces oripeaux idéologiques duGestell se retrouvent d’ailleurs aussi bien à gauche qu’à « droite » : il existe une « droite » mondialiste, utilitariste, politiquement correcte, hostile à la famille et à la nation qui, comme la gauche, est totalement à la botte du Gestell.

« Là où règne le péril, croît également ce qui sauve ! »

Mais selon Yvan Blot, le Gestell, en tant qu’il nie l’essence de l’homme, ne peut que s’effondrer. La préférence pour l’immédiat, la déresponsabilisation des individus, la réification de l’humain et de la vie, le choix systématique de l’hédonisme et de l’esthétisme contre l’éthique, aboutissent à un effondrement civilisationnel, ainsi que l’ont montré Hans Herman Hoppe dans son ouvrage Democracy,the God that failed, et Jean-François Mattéi dans La barbarie intérieure. Entre autres dans le domaine de la démographie, la dictature du Gestell aura en Europe des conséquences catastrophiques dans les vingt prochaines années, souligne Yvan Blot, ceci en accord avec le démographe Yves-Marie Laulan pour lequel « la démographie scande l’histoire ». L’éviction des Serbes du Kosovo, qui nous rappelle d’ailleurs que l’histoire est tragique, est l’illustration la plus récente de ce principe. Pour Yvan Blot, un des contrepoisons au Gestell est l’ « autonomie de la pensée existentielle ». En termes plus triviaux : on ne peut mentir tout le temps à tout le monde… Yvan Blot prend entre autres l’exemple politiquement incorrect de l’immigration. Le bombardement systématique du slogan « L’immigration est une chance pour la France », avec statistiques et études enchanteresses à l’appui, après avoir pendant trente ans sidéré les foules et empêché toute prise de conscience du phénomène de substitution de population, finira par être perçu comme un insupportable mensonge par ceux-là mêmes qu’il était censé normaliser. Tout comme les citoyens de l’URSS ont fini par constater, malgré l’omniprésence de la propagande du régime, le gouffre béant entre l’idéologie et le réel. Pour Yvan Blot, cette Aléthéia (dévoilement en grec) « ne dépend pas de la volonté des hommes mais de changements internes à l’être du destin (ce que les Grecs appelaient Moira) ». Incontestablement, entre autres avec Internet, la parole s’est libérée, dans le peuple en général et parmi les jeunes tout particulièrement. L’Aléthéia semble donc irréversible. Ce qui est vrai des victimes de l’insécurité et de l’immigration l’est aussi de celles de la spoliation fiscale et patrimoniale. Yvan Blot insiste également sur ceux qu’ils nomment les « héros », les éveilleurs de peuples qui savent cultiver les vertus guerrières et le désintéressement, ainsi que sur le rôle du catholicisme, mais un catholicisme qui aurait naturellement retrouvé sa dimension combattante. Celui par exemple du pape saint Pie V dont les appels à la lutte contre l’islam aboutirent à la magnifique victoire de Lépante sur le Turc en 1571. Et Yvan Blot fait également sien le profond aphorisme du poète Hölderling : « Là où règne le péril, croît également ce qui sauve ! »

Les contrepoisons politiques : enracinement national et démocratie directe

« Vouloir séparer les notions idées de nation et de démocratie est un leurre » affirme Yvan Blot, remarquant avec Heidegger qu’il s’agit de mettre l’identité (qui rassemble) avant l’égalité (qui disperse). Lorsque les Athéniens se réunissaient sur l’agora pour décider de la chose commune, ils le faisaient au nom de leur famille et de leur lignée, non pas simples expressions de contrats comme le voudrait le Gestell, mais liens transcendants entre individus. Seule l’appartenance nationale est garante d’une cohésion sans laquelle il ne saurait y avoir de démocratie. Or « il n’y a pas de nation sans volonté politique de ses citoyens d’en faire partie ». D‘où le puissant levier de cohésion nationale qu’est la démocratie directe, laquelle est fondée sur deux outils essentiels : le référendum veto et l’initiative populaire. Le premier consiste à permettre au peuple d’annuler une loi votée par le parlement. La seconde est une pétition pour soumettre à référendum un projet de loi voulu par les citoyens signataires sur un sujet que le gouvernement ou le parlement ignorent ou ont peur d’aborder. En Suisse, une initiative populaire a abouti à un référendum anti-minarets, largement remporté par son initiateur, l’Union démocratique du centre, premier parti de la Confédération, et de très loin, en nombre d’électeurs. Les adversaires de la démocratie directe allèguent la non-maturité ou le manque d’ « expertise » des citoyens. Or des études universitaires très poussées, tant en Suisse qu’aux Etats-Unis, ont montré que les décisions du peuple, quand on consent à lui donner directement la parole, sont toujours modérées et raisonnables.

« En France, conclut Yvan Blot, il faudra sans doute une crise grave pour que l’oligarchie politique se résolve à introduire la démocratie directe ». Au vu des derniers événements, entre autre crises de l’euro et crise de l’endettement des Etats, nous n’en sommes plus très loin…

Henri Dubost 
7/11/2011

Yvan Blot, L’oligarchie au pouvoir, Editions Economica, 2011, 144 pages

Yvan Blot, ancien élève de l’ENA, docteur ès-sciences économiques, ancien député du Pas-de-Calais et ancien député européen. Créateur de l’association « Agir pour la démocratie directe » qui demande que l’on applique l’intégralité des articles 6 et 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui autorise le peuple à voter directement par référendums les lois et les impôts.