27/01/2023 (2023-01-27)
Même les partisans transis de cette verve réchauffiste tempèrent cette prévision apocalyptique de « la fin du monde dans trois ans » (en quelque sorte) ; avec New York sous l’eau, etc.. Il n’empêche que ce qui semble bien être devenu un sortilège alarmiste s’avère bel et bien claironné sous le vocable « urgence climatique » sur toutes les ondes y compris celles des radios « professionnelles » comme BFM business (le 26/01 vers 18 h 30) à propos de « l’urgence de l’énergie verte » très lucrative en réalité malgré son efficacité quasi nulle….
Or ce sortilège alarmiste (qui n’a aucun fondement sérieux sinon des projections) EST bien à la base de tout ce qui se passe actuellement en matière de « transition » (énergétique avec des éoliennes inutiles, alimentaire avec les insectes qui se substitueraient peu à peu aux animaux producteurs de « méthane »…). Ceci produit une « écoanxiété » qui entraîne alors un accroissement des angoisses (consommation encore plus effrénée d’anxiolytiques et de drogues), jusqu’aux refus de procréer parmi les jeunes générations engluées de plus en plus dans cette propagande homicide, et ce depuis leur naissance (d’où l’appel à l’immigration pour compenser). Alors que tout est sinon faux du moins très exagéré, et ce sciemment (ce qu’indiquent les vrais spécialistes qu’écartent bien sûr le GIEC et les médias sous son influence uniforme).
Une telle régression du jugement s’observe également pour la Covid alors que l’on s’aperçoit de plus en plus que le danger létal est plutôt venu du refus de donner des traitements précoces, mais d’injecter à la place une substance aux résultats éphémères et contre-productifs (effets indésirables en croissance chez les plus jeunes, besoin de renouveler plusieurs fois par an l’injection sans analyse des conséquences…).
Bref, tout ce tintamarre, agrémenté cependant de courbes très télégéniques, révèle déjà une chose : l’illettrisme croissant des élites en matière épistémologique : des projections statistiques ne restent que des spéculations, surtout lorsqu’elles reposent seulement sur des hypothèses non vérifiées comme la hausse du CO2 corrélée sans preuve aux températures météorologiques alors que l’histoire du climat montre l’inverse et ne peut être observé que sur un temps long (au moins trente ans) ; d’autant que, par exemple aujourd’hui, le Pôle Nord reconstitue ses glaces, la neige tombe encore y compris en plaine (alors qu’il y a dix ans elle devait disparaître) et qu’aucun lien sérieux ne peut être fait entre intempéries exceptionnelles et impact de l’activité humaine, même si celle-ci est bien sûr perceptible en matière de pollutions diverses qui sont cependant peu à peu prises en compte depuis les années 80 d’où par exemple l’excellence française en matière d’expulsion de gaz à effet de serre…
Mais rien n’y fait, le « narratif » ne bouge pas, alors que par exemple le nucléaire civil reste une solution d’autant plus raisonnable que ses déchets sont de plus en plus réductibles par les surgénérateurs — qu’un lobby pro éoliennes (articulées pourtant au charbon et au gaz) a réussi à briser en France (mais pas en… Russie) et ce même si aujourd’hui le gouvernement en place fait miroiter qu’il « va » rectifier le tir (alors que la facture électrique explose…).
L’illettrisme est en fait profond, par exemple en matière « scientifique » dont les champs sont souvent confondus avec la technologie, ce qui n’a rien à voir. Nombre de civilisations avaient des mathématiciens, mais la technique est née en Occident (puis est maintenant bien répandue) en tant que croisement incessant d’hypothèses formalisées en équations et d’expérimentations permettant de les vérifier ; d’où la constatation qu’il n’y a pas de différence de nature, mais de degré entre sciences de la matière, de la vie, de la société, ce qui implique qu’il n’y a pas de sciences « dures » ou « molles » ; vous aurez beau manipuler avec dextérité nombre d’équations, pas un seul téléphone portable n’en sortira ; et il ne suffit pas de poser une équation en système ouvert comme la Terre, la Vie, la Société puisqu’une succession de variables peut en s’enchaînant créer une distorsion dont l’accumulation peut faire émerger une bifurcation, une rupture, non prévisible sinon à court terme et encore comme un tremblement de terre, une tempête, une émeute…
Aussi ce n’est pas parce que nous sommes entourés de machines de plus en plus « intelligentes » (au sens d’être capables d’autogénérer des relations dont l’arborescence est déjà programmée par des « si, alors » et « si et seulement si ») que cela signifie que n’importe quel quidam ânonnant le manta » les chiffres cela ne se discute pas » ait raison. Bien au contraire (si l’on en croit Churchill d’ailleurs…). Et pourtant les « élites » (au niveau intellectuel de plus en plus médiocre) viendront parader avec, tout en traitant de « charlatans » ceux qui nuancent de tels propos ignares… Une sorte de nouvelle Numérologie avec sa Mystique et ses grands prêtres…
Pourtant comme l’avait écrit Raymond Boudon : « Rien, ni dans la physique ni dans la poésie, ne permet de démontrer ni que le physicien comprenne mieux la physis que le poète, ni que le poète la comprenne mieux que le physicien ». (, À quoi sert la notion de « Structure » ? Paris, Gallimard, 1968, p. 226 note 10).
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