31/01/2023 (2023-01-31)
Par Joseph Stroberg
À l’image de la médecine, si l’écologie a été un jour une science, elle est désormais une religion, voire un secte.
La première aurait dû rester l’art de soigner ou même d’aider à rester en bonne santé par une alimentation, un comportement et un environnement sains. La seconde aurait pu devenir l’art d’aider l’Humanité à soigner la planète ou de l’aider à rester en bonne santé, ceci en respectant les ressources qu’elle offre, et en adoptant un comportement responsable pour éviter de la détruire.
Les deux domaines se sont progressivement remplis de dogmes divers, de croyances que l’on n’a pas le droit de remettre en question (vaccination, théorie virale… d’un côté — énergies « vertes », réchauffement climatique… de l’autre), de fidèles fanatisés, d’inquisiteurs, de grands prêtres (souvent télévisés), de saints (Pasteur ou Greta, par exemple), de rituels (protocoles médicaux, manifestations anti-CO2)… comme il est typique de le voir dans des mouvements religieux sectaires. Autant l’Église Big Pharma déploie une vaste activité prosélytique pro vaccinale, autant celle des Verts le fait pour les éoliennes et le tout électrique, les deux sans la moindre considération des conséquences néfastes pour la santé et pour l’environnement humain et planétaire. L’électricité empoisonne pourtant probablement autant les corps que les vaccins peuvent le faire (voir les dossiers Vaccins et virus, et 5G et ondes pulsées, sachant les délicats équilibres chimiques et électriques qui existent dans les organismes vivants et dans la nature).
La science est basée sur le doute, sur une remise en question permanente des connaissances et des théories en fonction des nouvelles observations et découvertes. Tout l’acquis peut s’y trouver légitimement contesté à tout moment, en particulier dès qu’un élément observable et mesurable vient contredire les connaissances établies. L’existence d’un consensus, voire de l’unanimité sur une hypothèse, un modèle ou une théorie ne représente aucunement la preuve de sa validité. Tout le monde pourrait bien se tromper. La politique et les pressions financières ne devraient jamais s’en mêler. Sinon, la science se corrompt et tombe dans le scientisme et le sectarisme religieux.
L’hypothèse de gaz à effets de serre et d’une influence déterminante du CO2 produit par l’Homme sur le climat est contestée à juste titre (voir le dossier climat et l’article suivant [source] en PDF).
La lutte contre la production de CO2 et de méthane pousse les fanatiques écologistes au végétalisme (pour diminuer la production de pets de vaches) et au tout électrique supposé vert, alors que la production de batteries est particulièrement polluante et que le CO2 est nécessaire et bénéfique pour la vie végétale. Ces individus nuisent à la croissance végétale en diminuant le CO2 d’une part et en mangeant exclusivement des végétaux d’autre part. Ils nuisent aux animaux et à l’environnement avec la production d’éoliennes, de parcs solaires et de barrages hydroélectriques. De plus, en Allemagne, faute de production d’électricité à partir du nucléaire, ils en viennent maintenant à relancer le charbon qui pourtant produit beaucoup de CO2. (Voir https://www.bvoltaire.fr/le-fiasco-ecolo-fait-froid-dans-le-dos-des-villages-ruraux-allemands-sacrifies-sur-lautel-du-charbon/)
La production d’électricité nucléaire nuit aussi à cause des déchets radioactifs (sauf peut-être par la filière qui tend à les recycler ou par une approche avec le thorium) et la production d’énergie à partir de pétrole est également fortement polluante.
La solution pour un environnement sain et un corps sain ne passe pas par l’annulation du CO2 ni par le tout électrique, pas davantage qu’elle peut passer par le nucléaire, le charbon ou le pétrole. Elle passe par un changement radical de mode de vie. Cependant, un tel changement ne doit nullement être imposé par une élite mondialiste qui n’applique pas elle-même ce qu’elle prône, mais se réserve la belle vie face à des millions d’esclaves sous-alimentés.
Cette solution peut par contre passer par une prise de conscience, elle-même stimulable par l’éducation, mais sans recours aux processus de propagande et d’endoctrinement tels qu’ils ont cours actuellement autant en médecine qu’en écologie. En passant, découvrir avant cela une nouvelle source d’énergie quasiment inépuisable ne ferait probablement qu’aggraver les pollutions et autres atteintes néfastes à la planète autant qu’à l’Humanité.
La prise de conscience gagne à se faire sur la base d’une stimulation du sens de la responsabilité individuelle et collective. Si nous voulons moins polluer, nous devons moins produire d’énergies sales et de substances nocives ou toxiques qui en découlent. Et moins en produire implique moins consommer, moins de confort matériel, moins de loisirs oisifs tels que le tourisme, moins de commerce international, etc.
Cependant, nous pouvons conserver une certaine qualité de vie en retournant dans les campagnes, en décentralisant, en retournant à la créativité artisanale, en favorisant le partage des ressources et des productions (notamment mécaniques et technologiques), en produisant localement, en misant bien davantage sur la qualité des rapports humains et avec la nature, etc. Nous y gagnerons en santé, en temps libre et en joie de vivre, de partager, de donner, d’aider, de soulager… (Voir aussi Manifeste pour un nouveau monde).
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