12/08/2021 (2021-08-12)
Par Alain Tortosa
Au commencement du capitalisme, le modèle n’était pas forcément mauvais… Une valorisation de la réussite, une égalité des chances, la prise de risque récompensée…
N’étant pas un écolo défenseur de la bougie et de l’âge de pierre, j’ai la croyance que de nombreuses inventions humaines n’auraient pu voir le jour sans un système permettant la recherche, le dépassement, la récompense ou la compétition.
Et même si je ne suis pas un adepte de la compétition, reconnaissons qu’elle peut avoir certains bons côtés, par exemple dans le sport.
De l’autre côté de l’échiquier, le début du 20e siècle a connu la dictature du prolétariat, étape censée nous conduire à une espèce d’Éden communiste. Nous avons vu l’enfer que cela a pu produire dans les faits.
Cela a aussi mis en exergue le besoin (vital ?) pour l’homme d’avoir sa « carotte » directe ou indirecte. La production agricole s’est effondrée en URSS, car non seulement le paysan ne tirait aucun bénéfice à travailler mieux et avoir de meilleures récoltes, mais l’État lui volait quasi tout au point de crever de faim… Et impossible aussi pour lui de se reconnaître dans un « grand tout »…
De son côté, le capitalisme « terrien » et productif, créateur de richesses, s’est petit à petit éloigné de ses valeurs pour basculer dans la jungle de l’ultralibéralisme. Ne me faites pas dire que la révolution industrielle n’a pas été un enfer pour les paysans devenus ouvriers et ainsi dépossédés de leurs biens. Mais cette richesse financière accumulée, même si elle était sur le dos du travail d’esclaves, produisait néanmoins de la richesse productive…
Jusqu’au bouleversement total dans les années 80 qui ont été « formidables » pour aller à fond dans la dérégulation et nous faire croire que les marchés allaient s’autoréguler et qu’il fallait un minimum d’interventionnisme des États sous peine de gripper la machine et produire de la pauvreté.
Aujourd’hui 1 % des plus riches possèdent deux fois plus que 90 % du reste de la planète ! Et quoiqu’en disent certains politiques ou banquiers il n’y a plus aucun contrôle sur les marchés. L’argent dette1 est roi et les bulles spéculatives sont plus grosses que des nations.
Les entreprises tentaculaires, des lobbies, des banques privées ont une puissance financière et de corruption auquel aucun politique au pouvoir ne peut résister sous peine d’être broyé.
En fait c’est l’inverse, personne ne peut accéder aux manettes sans l’aide et le feu vert des maîtres du monde. La démocratie, comme certains osent encore l’appeler, n’est qu’une mascarade visant à illusionner le peuple et l’empêcher de prendre les armes !
Pour les pourritures à la tête du monde ultralibéral, l’ennemi c’est le peuple. Imaginez des lois sociales, des ascenseurs sociaux, de la justice, de la morale ou, pire encore, des projets au service du peuple…
Bref tout ceci est détestable pour eux et c’est avec bonheur qu’ils voient enfin arriver l’ère de la robotisation et de l’intelligence artificielle de masse qui va signer l’arrêt de mort du travail et rendre l’humain inutile pour produire (mais utile pour consommer).
Quant à ceux qui croient que des milliards de travailleurs manuels non qualifiés et rendus volontairement analphabètes seront les ingénieurs de demain, je ne sais pas encore si ils sont payés, s’ils vivent sur la planète des bisounours ou si leur QI est plus proche de celui du singe ou de l’huître.
Et ne croyons pas que nous, les « conscients », soyons les « bons » de l’affaire. Notre confort d’Occidentaux est uniquement bâti sur la sueur et le sang de travailleurs esclaves dans les pays pauvres.
Cet ultralibéralisme, avec la complicité des médias et d’écolos incultes, a réussi à nous vendre la voiture électrique dont la pollution pour produire les moteurs et les batteries rendrait jaloux le pire pollueur de la planète. Et ce sans compter l’esclavagisme des adultes et des enfants qui extraient les terres rares qui ravagent la planète et leur santé. Ces pourritures ont même transformé une pauvre fille autiste et illettrée en égérie de l’écologie, inconsciente de travailler pour les pires saloperies de l’ultralibéralisme et du profit maximal à court terme. Elle est l’étendard de la dictature écologique qui fera passer la dictature sanitaire comme une gentille parenthèse.
Pour revenir aux deux systèmes, les psychopathes maîtres du monde étaient rendus à deux impasses :
- L’impasse de l’ultralibéralisme qui n’est pas totalement libre de détruire les humains et la planète à cause de ces foutus droits de l’homme et des lois sociales.
- L’impasse de la dictature communiste qui détruit les humains, mais limite fortement la production et les profits. Le système étant économiquement non viable…
Et c’est la que la Chine communiste est intervenue, permettant de concilier le « meilleur » des deux mondes ultralibéral et communiste !
L’ère d’une dictature, du parti unique, du contrôle total de la population associé à une dérégulation totale du marché et un ultralibéralisme sans la moindre conscience !
Alors personnellement je n’ai pas les éléments de preuve pour savoir si la situation sanitaire actuelle est en partie le fruit du hasard, une « chance » formidable qui s’est présentée à ces fils de putes (pardon pour la profession qui, elle, mérite du respect) ou totalement planifiée…
Il n’en demeure pas moins vrai que c’est la Chine qui a proposé en 2020 les confinements à la surprise générale. Et (quasi) tous les pays riches et l’OMS ont suivi alors que TOUS savent et savaient que le confinement d’une population en bonne santé alors qu’un virus circule est voué à l’échec comme cela a été confirmé depuis des centaines d’années et par toutes les études sérieuses.
Les QR codes, la reconnaissance faciale, le pass sanitaire et bientôt le crédit social sont désormais en voie d’adoption et de normalisation par de nombreuses « démocraties » occidentales.
Et comme dirait le con de service plus concerné par le dernier iPhone que les droits de l’homme :
« Si on n’a rien à se reprocher en quoi est-ce gênant d’être espionné 24 heures sur 24 ? »
Nous vivons ainsi les premiers mois de la mise en œuvre de la dictature ultralibérale qui est basée sur exactement le mémé modèle que la dictature communiste chinoise !
Mais comme nous ne sommes pas des pourris, que nous sommes les « gentils », que nous ne sommes pas la Corée du Nord, nous demeurerons une « démocratie » dans laquelle le peuple n’a qu’un seul droit, c’est de fermer sa gueule, regarder Hanouna et acheter des Nike !
Pour autant, nous voyons bien qu’une écrasante majorité du peuple n’est plus dupe, il n’y a qu’à voir que 70 % des inscrits (et non des personnes en âge de voter) ne prennent plus le temps de participer à cette mascarade électorale parce qu’elle est convaincue que cela ne sert à rien. Hélas, une majorité de cette majorité a renoncé, car cet ultralibéralisme a réussi à tuer Dieu, le communisme, les valeurs, la famille, pour laisser croire qu’il n’y avait que la voie de la croissance infinie dans un monde fini. Et comme je l’ai rapidement évoqué, « l’écologie » n’est qu’un marché à la croissance infinie qui a réussi à transformer le « jeter », qu’ils appellent le recyclage, en acte écolo !
Demain, le vote électronique va être mis en œuvre en France et comme aux USA, il ne sera même plus la peine d’aller sur son clavier pour voter, le résultat des élections sera connu bien avant le début du scrutin. Nos maîtres du monde psychopathes auront déterminé à l’avance qui sera l’heureux esclave « élu » et à leurs bottes.
Il est encore temps de dire NON, il est toujours temps de dire NON !
À nous de récupérer une conscience politique, à nous de réclamer une justice sociale, à nous de refuser la redistribution des miettes qui n’est qu’aumône. C’est ce principe tordu de la redistribution qui vante le modèle ultralibéral de la réussite. « Le riche redonne au pauvre » (des miettes) notamment dans le système américain. Riche qui a obtenu sa richesse grâce au labeur des travailleurs pauvres ou en exploitant des ressources de la planète qui devraient être un bien commun ou en vendant une fortune des produits inutiles à l’obsolescence programmée à ces mêmes travailleurs pauvres !
À nous de réclamer un système distributif dans lequel la répartition des richesses est inscrite dans la constitution, dans lequel chaque humain viendrait au monde avec un capital ! Dans lequel tout un chacun pourrait s’enrichir, mais « raisonnablement » ! Que penser d’un Elon Musk qui gagne 300 000 dollars par minute (24 heures sur 24, 365 jours par an) ? Ce type tant admiré pour ses voitures qui détruisent la planète et ses fusées voit sa richesse augmenter chaque minute l’équivalent de 17 années de travail d’une caissière au salaire minimum… Elle même nantie comparé aux esclaves des pays pauvres payés 3 dollars par jour qui mettraient 235 ans pour arriver à la minute de revenus d’Elon Musk !
Vous avez dit « monde de merde ? », je suis d’accord !
Mais Rome ne s’est pas faite en un jour. Pour reprendre notre dignité, nous devons avancer pas à pas et commencer à dire NON au pass sanitaire, non à l’obligation vaccinale pour quiconque et non au crédit social. Ensuite ce sera l’heure des réformes politiques et de l’éducation des citoyens.
… Sans quoi demain nous nous réveillerons en République Populaire de France !
Alain Tortosa.
11 août 2021.
https://7milliards.fr/tortosa20210811-republique-populaire-de-france.pdf
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.
- [1] https://7milliards.fr « 7 milliards d’esclaves et demain ? »[↩]