L’origine du mythe du réchauffement climatique catastrophique d’origine anthropique dans la pensée mécaniste

Par Terry Oldberg

La pensée mécaniste est l’une des deux façons de penser un système physique ; elle est appropriée à condition que ce système soit « non complexe ». La pensée holistique est l’autre façon de penser un tel système ; elle est appropriée à condition que ce système soit « complexe ». Un système « complexe » diffère d’un système « non complexe » en ce qu’il présente des « propriétés émergentes » qui sont des propriétés de l’ensemble du système et non de ses différentes parties. La pensée « mécaniste » s’oppose à la pensée « holistique ». Lorsqu’on réfléchit à un système physique, la pensée mécaniste est appropriée lorsque ce système est « non complexe », tandis que la pensée holistique est appropriée lorsque ce système est « complexe ».

Bonjour ! Je m’appelle Terry Oldberg. Je suis ingénieur, scientifique et chercheur en politiques publiques. À la retraite, je fais de la recherche sur les politiques publiques à titre bénévole. Ces recherches portent sur l’origine des mythes qui deviennent des politiques publiques et selon lesquels il n’existe pas de systèmes physiques complexes. À condition qu’un système physique soit complexe, ce mythe est à l’origine d’une politique publique fondée sur ce mythe plutôt que sur la réalité.

Dans ses recherches scientifiques, le professeur de psychologie clinique Mattias Desmet a découvert que le totalitarisme est un produit de ce mythe. Il expose ses conclusions dans un livre intitulé The Psychology of Totalitarianism (La psychologie du totalitarisme). En résumé, le totalitarisme naît d’une pensée de groupe dans laquelle les membres d’un groupe en viennent à croire à un mythe du type susmentionné. Cette croyance les amène à désirer un pouvoir totalitaire sur eux-mêmes par des technocrates supposés avoir la capacité de faire de ce mythe une réalité. Ainsi, par exemple, les membres de ce groupe en viennent à croire que ces technocrates ont la capacité de faire du mythe selon lequel le système climatique de la Terre est un système non complexe une réalité.

L’exemple du système climatique de la Terre est un exemple avec lequel j’ai de nombreuses années d’expérience. Dans ce cas, le mythe s’appelle « Réchauffement climatique anthropique catastrophique ». La croyance en ce mythe conduit les personnes qui y croient à craindre leur mort et celle de leurs proches si l’économie mondiale n’est pas « décarbonisée ». Cette peur naît lorsque les climatologues attribuent des valeurs numériques à la sensibilité climatique à l’équilibre (TECS), un paramètre d’un modèle mécaniste du système climatique de la Terre. Ils procèdent à cette attribution en appliquant le théorème des probabilités inverses de Bayes. L’application de ce théorème est cependant inappropriée, car cette « probabilité » n’en est pas vraiment une, car elle viole le second axiome de la théorie des probabilités, appelé « unit measure » en anglais1. Cette violation est observable par l’absence, dans l’argument avancé par un modèle climatique moderne, d’une partition2 du temps dont chaque élément est l’emplacement dans le temps d’un événement futur qui est certain de se produire pour le système climatique de la Terre3. Au lieu d’un tel événement, il y en a zéro, ce qui fausse l’unité de mesure. Cette lacune des modèles climatiques actuels serait corrigée si les climatologues fournissaient les événements futurs manquants qui sont certains de se produire4. Il en résulterait toutefois la disparition du mythe du réchauffement climatique catastrophique d’origine anthropique, ce qui provoquerait un chômage massif parmi ces climatologues.