Lola et Ilan Halimi ou les deux symboles du djihadisme « banal »

Par Lucien SA Oulahbib

Contrairement à ce qu’avancent les outils de la Secte SHA servant de médias-balais, l’assassinat de Lola et sa mutilation « barbare » aura bien plus à voir avec le meurtre, avec mutilation et viol, de Ilan Halimi que ceux de pédocriminels qui ont pu sévir et défrayer la chronique.

Certes chaque crime est singulier. Certes encore, les inscriptions incrustées dans la chair même de Lola pourraient aider, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne soit pas possible d’égrainer quelques corrélations, entre ces deux crimes symbolisant le degré de déperdition d’une société française et en particulier de son élite aveuglée depuis des décennies par un sociologisme par ailleurs de pacotille comme l’indique même le sous-titre de ce média-balai de grand chemin : « (…)sans domicile fixe et sans travail(…) » laissant ainsi supposer la prédominance « sociale » de ce crime, ou le stigmate même de toute une sociologie et aussi une psychologie réductionniste (ainsi la généralité glissant de « humain » à « mâle » sauf que là il s’agit d’une « femelle »…) et dans lesquelles la criminologie en tant que science autonome aura été précisément bannie il y a quelques années en France.

Car, n’en déplaise également aux instances officielles de la « communauté » juive française, le meurtre d’Ilan n’est pas un acte « antisémite » comme les autres, au sens où il aurait pu être effectué par un « suprématiste » blanc et/ou quelqu’un « d’extrême droite » par exemple. Non, il a été également opéré en groupe (comme pour Lola) par des individus baignant dans l’ambiance djihadiste dite et non dite qui interdit d’emblée de relativiser par exemple les propos actuels du « chef » en stipulant qu’il aurait seulement agrémenté a posteriori son crime par cette légitimité-là.

Or, et comme l’avait indiqué Georges Bensoussan — mais à son détriment car s’il a échappé à la justice, il fut sèchement renvoyé du Mémorial, malgré ses victoires judiciaires, par ses propres congénères —, l’antisémitisme musulman sévit comme épée de Damoclès qui certes ne tombe pas sans cesse, mais surtout cependant lorsque le juif sort la tête de l’eau ou prétend le pauvre retrouver ou défendre le pays de ses ancêtres….

C’est d’ailleurs ce qui se passe en France et ailleurs lorsqu’un dissident ose braver la chape de plomb idéologique : tant qu’il reste cantonné dans les bas blogs (bas-fonds) d’Internet, peu importe, mais s’il a le malheur d’attraper la lumière alors la meute d’assassins des ondes se déchaîne jusqu’à plus soif jusqu’à sa mort médiatique, sociale, jusqu’à sa mort tout court parfois, tel Samuel Paty qui fut lâché par toute cette faune aujourd’hui en surchauffe contre une « extrême droite » fantasmée qui oserait phraser sur « Lola », car cette meute au service de la Secte préférerait que les meurtres se fassent silencieusement. La victime tombe, meurt gentiment, tout doux, basculant dans la case « faits d’automne », éventuellement exemptant, comme à Nantes ses violeurs, une sorte de droit de cuissage non dit avec mise à mort façon Sâlo ou les 120 jours de Sodome : « ne vous inquiétez pas, cela va bien se passer », sinon « fermez votre gueule ! », hurle une cyborg Nupes sur les ondes du service public pourtant.

On pourrait alors gloser en indiquant que précisément ce harcèlement envers toute voix (et voie) dissidente est somme toute commun à toute société, et est donc pétri de jalousie envie refus de voir « autrui » s’arroger une plus grande part, même si elle est justifiée, la NUPES par exemple fonctionne à plein en ce ressentiment-là un vrai poisson dans l’eau.

Certes, mais il y a tout de même quelque chose en plus qui structure le phénomène au lieu de seulement l’illustrer: c’est précisément le racisme anti-français et anti-juif qui se trouve justement là bien au chaud alors que d’aucuns le voient ailleurs ou refusent même de l’envisager ici dans la désignation de cette gamine et de ce jeune homme par ce qu’ils sont de naissance, et non pas ce qu’ils auraient fait socialement, ce qui se surajoute plutôt.

En un mot, ces deux actes baignent dans la même eau idéologique, supportée plus qu’endiguée par toute une phraséologie dite antiraciste qui lui sert surtout de baignoire (et aussi de « marche-pied » en reprenant le mot de l’actuel Garde des Sots). Aussi, s’il ne faut pas « jeter le bébé avec l’eau du bain » il faudrait tout de même songer à évacuer tout de même cette dernière de temps à autre ; ce que bien sûr nos bien-pensants ne font pas, tant ils ont intérêt à laisser perdurer une situation qui participe d’un certain côté à la destruction nécessaire pour eux des nations et de leur culture pour en faire des terrains vagues sans « patrie, ni lieux dits », afin que tout le monde c’est-à-dire personne puisse installer son campement, alimenté par le Flux ou pas, selon le « bon » comportement (aujourd’hui la « sobriété ») de la « particule élémentaire ».

Une criminologie digne de ce nom brosserait également l’arrière-fond de tout ce contexte-là, car tout meurtre a aussi sa dimension eschatologique. Mais cette science a été interdite en France : pour cause…

Le 19/10/22