14/01/2021 (2021-01-14)
Par Joseph Stroberg
Nous pouvons considérer les élémentaux de la nature (comme les elfes, les fées, les gnomes, les sylphes, les ondines, les salamandres ou encore les deva du feu) comme des créatures imaginaires, folkloriques ou légendaires. Certains chamanes et des clairvoyants affirment pourtant les avoir perçus par un ou plusieurs sens (souvent la vision, mais aussi le toucher ou l’ouïe) et dans certains cas avoir quelque peu interagi avec eux. Même si la neurologie tend à considérer que de telles sensations sont le seul fruit du travail du cerveau, ces êtres habituellement invisibles pourraient avoir une existence objective. La science est probablement loin d’avoir découvert tous les secrets de la nature.
Considérons ici que l’existence des élémentaux de la nature est avérée, que leur plan de manifestation est aussi objectif que le nôtre, même s’il semble plus subtil, et que le chamanisme ne relève pas seulement de mythes. Quels peut alors être l’impact des premiers sur la nature, et particulièrement sur les cultures?
Les chamanes et les individus sensibles aux élémentaux ne cherchent pas ces derniers dans les villes, ni même dans les villages, mais dans les endroits les plus sauvages, loin même des surfaces agricoles industrielles et des plages surpeuplées. En de tels lieux, ils peuvent alors les voir, les sentir ou les entendre, selon leurs prédispositions parapsychiques. Ils y trouvent une grande variété d’insectes, de petits animaux et de plantes, même lorsque ces dernières sont asséchées par le soleil d’été.
Assez récemment, des jardiniers et des cultivateurs de diverses origines et nationalités, notamment au Japon et en France, ont adopté une approche que l’on pourrait facilement qualifier de chamanique pour produire fruits et légumes les plus divers. Ils ne retournent jamais la Terre, n’enlèvent aucune prétendue mauvaise herbe, n’arrosent qu’au moment de la transplantation de semis ou de graines, et ne font en général que protéger leurs jeunes pousses par du paillis et du compost de feuillus, d’épineux ou de résineux. Ces derniers semblent d’ailleurs particulièrement efficaces pour non seulement maintenir un sol humide, mais aussi pour éloigner certaines variétés d’insectes de plantes vulnérables. En dehors du compost et de l’arrosage initial, ils n’interviennent généralement plus que pour la récolte.
De tels fermiers se mettent en quelque sorte en harmonie avec la nature. Ils l’écoutent et tiennent compte des cycles naturels. Ils l’observent. Et surtout, ils l’aiment et cultivent avec joie et sans effort superflu. Ils s’épuisent beaucoup moins qu’un agriculteur conventionnel, n’empoisonnent pas les sols, n’y ajoutent aucun engrais artificiel (le compost se révélant suffisant pour enrichir la terre), et n’épuisent pas non plus les nappes phréatiques. Et pourtant, ils parviennent à avoir des légumes et des fruits dont la beauté, la grosseur, la santé, le goût et la valeur nutritive défient l’industrie! Comment est-ce possible? Nous dirons ici que leur approche de synergie avec la nature attire les élémentaux et que ces derniers, créatures probablement chargées de l’agencer et de la valoriser, sont les véritables agents du succès du jardinier ou du cultivateur « chamanique ».
Alors que l’agriculture industrielle a épuisé et empoisonné les sols et les nappes phréatiques, fait disparaître des centaines de milliers d’espèces animales et végétales, empoisonné au passage les êtres humains eux-mêmes, les nouveaux « jardiniers de la Terre » lui permettent en certains lieux privilégiés (à l’écart des villes et de la technologie) de la régénérer et de lui faire produire une nourriture saine à moindres ressources. Comme des chamanes, ils se sont allié les élémentaux de la nature. Ils sont des précurseurs donnant un avant-goût de ce que sera après-demain.
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