15/09/2020 (2020-09-15)
[Source : FranceSoir]
Auteur(s): Docteur Peter EL BAZE pour FranceSoir
TRIBUNE : D’après les chiffres officiels de l’INSEE du nombre de morts toutes causes confondues du 1er janvier au 31 juillet 2020 en France, on nous annonce une surmortalité de 30 800 morts Covid en plus par rapport à l’année précédente.
Ceci n’est pas possible et nous en faisons la démonstration
Commençons par regarder le nombre total de morts en France entre le 1 janvier et le 31 juillet des 3 années : pour 2018 il est de 363 955, en 2019 de 362 900 et en 2020 de 379 200. Ceux sont les décès toutes causes pour la France. Par différence, il y a donc + 15 245 décès en plus en 2020 qu’en 2018 et + 16 300 décès en plus entre 2020 et 2019.
Logiquement, il est impossible qu’il y ait plus de 16 300 morts de plus en 2020 (quelqu’en soit la cause, COVID ou PAS COVID).
Un ajustement est aussi nécessaire
Pour être plus complet, il faut enlever de ce chiffre maximum de 16 300 morts en surplus par rapport à 2018 :
- Les 2000 à 3000 morts/an qui s’ajoutent chaque année à cause de l’augmentation de la population et de son vieillissement.
- Les morts en mars-avril-mai 2020 d’autres pathologies par privation de soins à cause du confinement. Et ceux-là se chiffrent en millier.
En conséquence, le chiffre ajusté du nombre de morts en France est obligatoirement très inférieur à 14 500 dont une petite partie à cause du COVID-19.
Une correction basée sur des indices mondiaux
En appliquant le taux de mortalité mondial moyen actuel de 0,011% à la France, on obtient environ 7 000 morts, ce qui serait cohérent avec l’Allemagne qui déclare 9000 morts pour 84 millions d’habitants.
Un peu de bon sens, la France qui a une des meilleures médecines du monde ne peut pas avoir 400% de morts en plus que la moyenne mondiale !
La majorité des certificats de décès cochés morts COVID-19, ne sont pas morts à cause du COVID-19
- Une incitation financière à cocher la case Covid, elle est de 5000 euros/certificat dans les hôpitaux et de 55 euros en médecine de ville,
- Une recommandation de pas chercher de preuve médicale (test, autopsie) mais une simple suspicion,
- Une recommandation de ne pas faire de diagnostics différentiels avec les autres pathologies graves du patient (Insuffisance cardiaque, HTA, cancers, etc) présentes chez 99% des patients décédés.
Les arguments erronés qui ne manqueront pas d’être évoqués
- Diminution des morts pas accidents de la route en mars-avril : les 200 morts en moins d’accidents de la route du fait du confinement ne changent rien à ces chiffres.
- En 2020 il y a 14 000 personnes qui auraient dû mourir et ne sont pas mortes sans aucune raison (soit 24 000 sur l’année). Ce genre de miracle n’existe pas en médecine, cela n’est jamais arrivé dans l’histoire sauf l’année suivante d’une guerre.
- 14 000 personnes malades ne sont pas mortes grâce au confinement et aux masques. La réalité c’est que le confinement général est responsable au contraire de milliers de morts en plus parmi les millions de malades chroniques graves par manque de soins, les cabinets de ville et consultation hospitalières étaient vides, même en chimiothérapie !
En épidémiologie, les deux grandes causes de variations de la mortalité sont les guerres et les épidémies.
Mathématiquement il est démontré que le chiffre de 30 800 morts à cause du Covid-19 est impossible.
Que si tous les morts supplémentaires en 2020 étaient tous A CAUSE du Covid-19, leur chiffre ne peut pas dépasser 14 500 et probablement beaucoup moins.
Docteur Peter EL BAZE, Ex Médecin Attaché des Hôpitaux du CHU de Nice, ancien Chef du Service de Médecine Interne A1, Les Sources, Nice. Créateur des logiciels médicaux Megabaze et Oncobaze (chimiothérapies).
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