01/09/2023 (2023-09-01)
[Source : neosante.eu]
Par Yves Rasir
Tourner la page de la pandémie, comme le voudrait le ministre français de la Santé ? Il s’impose au contraire d’instruire le dossier, d’en examiner tous les aspects et de confronter les récits aux faits. Pour ce faire, il suffit de tourner les pages de deux livres exposant magistralement comment les gouvernements et les médias ont menti sur tout et tout le temps. Le premier de ces ouvrages, celui de Pierre Chaillot, est sorti il y a six mois et il a fait un tabac malgré le black-out médiatique et les critiques fielleuses des rares journaleux qui en ont parlé. Le second essai très réussi vient tout juste d’être imprimé, il arrivera en librairie à la rentrée, mais on peut déjà se le procurer sur le site de l’éditeur Marco Pietteur : il s’agit de « COVID-19 : guerre ouverte contre les peuples », d’Eusèbe Rioché. Je l’ai lu le week-end dernier, j’ai interviewé son auteur pour le Néosanté de septembre, et je peux vous dire que ce « brûlot de vérité », comme le qualifie son préfacier Jean-Dominique Michel, va décoiffer ses lecteurs ! Chiffres officiels et moult graphiques à l’appui, ce bouquin démontre en effet qu’il n’y a pas eu de fléau infectieux dépassant en gravité celle d’un banal épisode grippal et que si les autorités ne l’avaient pas géré en dépit du bon sens en terrifiant les populations, il serait passé inaperçu et n’aurait fait aucune… vague. Selon Eusèbe Rioché, docteur en sciences s’abritant modestement derrière un pseudonyme, mais visiblement très calé en statistiques, les pics de mortalité enregistrés en 2020 ne sont en réalité que les effets normaux du vieillissement conjugués à un délabrement des hôpitaux, à un abandon massif des soins et à une « épidémie de meurtres » dans les maisons de repos. Au final, la maladie prétendument émergente n’aura été qu’une « fable destinée à couvrir un géronticide », écrit le scientifique qui n’a pas sa plume dans sa poche et qui ne dédaigne pas l’humour noir en ajoutant que « quand on tue les gens, ils guérissent forcément moins bien ».
Les chiffres qui tuent… le mensonge
Voilà donc un pavé qui tombe à point dans la mare pour remettre les horloges à l’heure, l’église au milieu du village et les points sur les « i » : la vraie histoire du covid-19 n’a rien à voir avec ce que nous ont vendu la racaille politicienne, les experts corrompus et la presse de propagande. Peut-être que les plus « complotistes » d’entre nous n’apprendront pas grand-chose à la lecture de ce brûlot dont la bibliographie mentionne pourtant 275 références. Depuis plus de trois ans, les assoiffés d’infos que sont les résistants ont pris le pli de s’abreuver à de multiples sources de qualité, et notamment au blog de Jean-Dominique Michel qui fut le premier à diffuser les analyses d’Eusèbe Rioché. Long de seulement 250 pages, l’opus de ce dernier constitue toutefois un excellent résumé des bobards covidistes et un très bon réservoir d’arguments à opposer à ceux qui continuent à les gober. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le chapitre où le statisticien inspecte la coque vide et constate qu’on y a fourré toutes les autres causes de décès. Selon les propres chiffres de Santé publique France, le coco a été super costaud, car il a diminué d’un tiers la mortalité de la tuberculose, divisé par deux celle des hépatites virales, éliminé la grippe et les pneumonies classiques, terrassé le SIDA, raréfié les suicides, éclipsé les cancers et fait disparaître les AVC et crises cardiaques. Même les accidents de voiture ont été proportionnellement beaucoup moins mortels en 2020 ! Bref, on s’est bien fichu de notre tête. Dans un autre chapitre, l’auteur fournit les preuves tangibles que les médecins ont arrêté de soigner convenablement — les ordonnances d’antibiotiques et de corticoïdes se sont effondrées — tandis que les ventes d’antiviraux toxiques, de Valium et de Rivotril ont décollé. En pleine épidémie, on a donc empoisonné et euthanasié à tour de bras tout en atteignant un record historique de sous-prescription des médicaments indiqués pour soigner ladite épidémie : cherchez la double erreur !
Le modèle norvégien
Dans son ouvrage, Eusèbe Rioché fait également un sort aux deux mesures « sanitaires » les plus emblématiques du délire covidien : le port du masque et les confinements. Concernant le premier, il dézingue notamment la fameuse enquête menée au Bangladesh et dont les médias à la botte du pouvoir se sont empressés de brandir les conclusions favorables au bâillon obligatoire. « Les chercheurs qui ont réalisé cette étude sont des clowns », pourfend le scientifique, « la statistique est criblée de biais majeurs qui la font sombrer dans le ridicule, la principale étant que leur population-contrôle était déjà mise sous pression par leur gouvernement pour appliquer le port du masque et des consignes de distanciation ». De plus, le nombre de malades et la différence entre les masqués et les autres étaient trop faibles pour mesurer un quelconque effet. S’agissant des confinements, le dissident a étudié en détail leur impact selon leur degré de sévérité et il aboutit à deux évidences : ils n’ont eu aucune influence sur la dynamique de l’épidémie et ils ont eu des conséquences très négatives pour la santé. En moyenne, les pays qui ont confiné ont subi une mortalité deux fois plus élevée que ceux qui se sont abstenus de le faire. Pour Rioché, la Suède n’a pas été exemplaire, car elle a quand même assassiné ses vieux en les enfermant et en les maltraitant. Le meilleur élève mondial, c’est en réalité la Norvège. Aussi surprenant que cela puisse paraître, car personne n’en a parlé, ce pays n’a infligé aucune contrainte à ses habitants et n’a organisé aucune propagande pour les effrayer. Résultat éloquent : ce non-membre de l’Union Européenne a officiellement une mortalité « covid » parmi les plus basses du monde, de l’ordre d’une minuscule grippe. À titre de comparaison, la France a enregistré 44,3 décès pour 100 000 durant la « première vague », contre 4,7 pour La Norvège, soit un score 9,4 fois plus mauvais pour la République Française. Il y a des chiffres effectivement indiscutables, Mr Véran, ils parlent d’eux-mêmes !
[NDLR D’autres pays n’ont pas imposé de mesures sanitaires et sont également passés sous silence, comme la Biélorussie prétendument dirigée par un dictateur.]
Vaccination, piège à mougeons
Non content de pulvériser la mythologie pandémique, l’essayiste expédie par le fond sa pseudo-solution vaccinale. Selon ses investigations statistiques sur les années 2021 et 2022, les injections expérimentales ont provoqué une surmortalité persistante dans toutes les classes d’âge. Pour la France, il évalue l’excès de décès entre 34 000 et 46 000. Et si on inclut les campagnes antigrippales, la surmortalité générale frôle les 86 000 trépas. Prenant le contrepied du discours dominant et abondant dans celui de Néosanté, Eusèbe Rioché affirme en effet que l’épidémie a pris d’emblée en grippe les vaccinés et que les piqûres reçues ne les ont jamais protégés des formes graves et de la mort. Si les gouvernementeurs ont pu soutenir l’inverse et continuent à le faire, c’est grâce à la mystification consistant à ne comptabiliser les vaxxés que deux ou trois semaines après l’injection, au prétexte que ce délai est nécessaire à l’apparition des anticorps. Or c’est endéans les 14 ou 21 jours que surviennent la plupart des effets secondaires sévères et des décès inopinés ! En décalant les courbes de mortalité de 3 semaines, Rioché révèle qu’elles épousent parfaitement celles des campagnes vaccinales. Et il cite une recherche montrant que les données corrigées impliquent un risque de décès toutes causes 14 fois supérieur pour les mougeons que pour les réfractaires ! Dans son démontage de l’escroquerie, l’expert en statistiques explique aussi que les morts subites de jeunes sportifs sont bien dues aux vaccins : il y a par exemple moins d’une chance sur un milliard que les affolants décès de footballeurs en 2021 soient des coïncidences ! Les « vaccidents » sont donc beaucoup plus nombreux qu’on ne le dit et l’effet le plus dramatique de la vaccination est peut-être encore à venir : selon l’auteur de « COVID-19, une guerre ouverte contre les peuples », la surmortalité infantile, l’explosion des fausses couches et la chute des naissances laissent également redouter ce que les troubles du cycle féminin faisaient déjà apparaître, à savoir un impact délétère majeur sur la fertilité et la fécondité. Vous avez dit « dépopulation » ?
Les vraies raisons de l’opération
Dans la suite de son essai-pamphlet incisif à souhait, Eusèbe Rioché ne tourne plus autour du pot : on n’a jamais eu affaire à une crise sanitaire, mais bien à une machination criminelle aux relents eugénistes, transhumanistes et… capitalistes. Selon lui, c’est en effet pour préserver ses rentes de la ruine que la haute finance mondiale a orchestré cette opération psychoterroriste. Histoire de clarifier ce raisonnement, voici un extrait de l’interview à paraître dans le Néosanté de septembre. Deux questions que j’ai posées à mon interlocuteur et les réponses claires qu’il m’a apportées :
La suite de votre livre nous entraîne dans l’explication de son titre-choc. Il y aurait donc une guerre, non pas contre un virus, mais contre les peuples, contre nous ?
La « COVID-19 » a surpris la population par la campagne de sidération orchestrée par les pouvoirs coalisés : politiques, médiatiques, pharmaceutiques, financiers, etc. Mais la recette est ancienne, la soupe éventée. En 2009 a eu lieu la fausse pandémie de H1N1, et même le Sénat français s’est indigné : son rapport n° 685 sur le sujet est aujourd’hui qualifié de complotiste. En 2003, c’est le SRAS qui a effrayé le bourgeois, en vain. En 1998 a sévi la grippe aviaire, une arnaque dont le seul mérite est d’avoir permis l’expérimentation de la désorganisation de l’hôpital public. Cela fait 25 ans au moins que nous subissons à l’échelle mondiale des tentatives de « pandémies ». Cela fait 25 ans qu’à chaque « pandémie », la fortune des milliardaires bondit. Si la « COVID-19 » a fonctionné, c’est grâce à un effort coordonné de tous les types de pouvoirs, les médias en tête. En effet, après la crise financière de 2008, le monde des banques et de la finance a acheté en masse tous ces médias qui avaient alors fait passer les financiers pour des escrocs irresponsables. En 2020, tous les éléments nécessaires à la réussite du plan ont enfin été réunis. Depuis cette date, jamais les riches n’ont été aussi riches : leur fortune a doublé, triplé, quintuplé ! Pour les mêmes raisons, jamais les pauvres n’ont été aussi pauvres. Les virus pandémiques ne sont que des prétextes ; leur réalité est hautement discutable, et les articles « scientifiques » affirmant leur réalité ne résistent pas à l’épreuve de l’étude minutieuse. Le virus n’est qu’un prétexte, une sorte de Père Fouettard pour adulte : l’ennemi désigné, c’est le peuple indocile refusant de tout donner à ses maîtres.
Vous insistez sur les motifs financiers de cette guerre. Qu’est-ce que le « risque de longévité » et en quoi peut-il expliquer l’opération Covid ?
Les fonds de pension représentent une masse financière titanesque dans l’économie mondiale : 35 000 milliards de dollars, soit le tiers du PIB mondial ! Ces placements sont gérés par les gouvernements, ainsi que par de nombreux fonds privés. Les intérêts des placements ne suffisent pas à assurer les rentes par capitalisation ; ainsi le capital est lentement consommé de manière à ce qu’il soit nul quand le pensionné meurt. Mais quand il vit trop longtemps et que le capital tombe à zéro, c’est le fonds de pension qui paie de sa poche ! C’est cela le risque de longévité : le risque pour les fonds qu’un retraité vive au-delà de son capital accumulé. Les gestionnaires ont donc fait un pari sur l’espérance de vie des pensionnés. Malheureusement, ils se sont trompés ! Ils ont sous-estimé l’âge de décès des gens, qui a beaucoup augmenté grâce à l’hygiène, le confort de vie, et surtout la santé publique. Autrement dit, si les vieux continuent à être vieux, le tiers du PIB mondial va partir en fumée : la banqueroute mondiale ! L’opération « COVID-19 » et la vaccination sont des réponses apportées par le cartel de la finance internationale pour sauver le système capitaliste : il faut absolument que les vieux meurent dès qu’ils ne sont plus rentables. Pour les psychopathes qui nous gouvernent, c’est leur existence qui se joue. La « COVID-19 » est une bataille livrée dans la guerre existentielle entre la dignité humaine et la nécrophilie financière.
En guise de joyeuse conclusion
Pour conclure ce billet, je vais aussi vous offrir les deux questions qui ont ponctué mon entretien avec Eusèbe Rioché. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce brillant savant doublé d’un intellectuel érudit ne sombre pas dans le pessimisme. Il porte un regard plutôt réjouissant sur la suite des événements et il nous annonce une fin de conflit tournant à l’avantage des peuples grâce aux puissantes lois de la nature ! Acceptons-en l’agréable augure et lisons son livre pendant les vacances pour affûter nos connaissances et être prêts pour la rentrée. La guerre de l’info tourne à la confusion des vaccina-tueurs plandémistes, mais elle doit encore être gagnée…
En fin d’ouvrage, vous dépassez l’analyse « marxiste » d’une lutte entre les ultrariches et les masses laborieuses, et même l’analyse « complotiste » d’un coup d’État mondial piloté par la clique de Davos. Votre écriture prend des accents eschatologiques et on dirait que vous nous annoncez le Jugement Dernier, l’affrontement final entre le Bien et Mal. La Bête de l’événement arrive ?
Depuis Rousseau et son Contrat social, la souveraineté du peuple fonde son opposition aux élites dominantes. La théorie marxiste de la lutte des classes en est une interprétation post-industrielle, et la « social-démocratie » une version édulcorée. Mais la lutte des faibles contre les forts n’est pas une invention de la modernité. Elle s’exprimait déjà à travers les religions, la loi de Dieu, ou des dieux, modérant les élans des monarques et autres potentats par divers rituels et sacrifices. Lacordaire a théorisé ce principe par son aphorisme célèbre, souvent incompris, car sorti de son contexte : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » Quand il parle de liberté, il s’agit de celle du fort d’opprimer le faible, mais la loi qui affranchit, c’est celle de Dieu, car toute loi humaine émane immanquablement du plus fort : seule la loi de Dieu est conçue comme miséricordieuse par la communauté des croyants. La guerre du puissant contre le misérable est donc aussi vieille que la civilisation elle-même. Medhi Belhaj Kacem, l’un des préfaciers de mon livre, philosophe de son état, a créé le concept de « pléonectique », nommant ainsi le principe universel qui pousse à toujours avoir plus jusqu’à tout dévorer, sans partage, ce qu’il appelle le Mal. Nous sommes dirigés par des gens d’une cupidité sans limites, prêts à sacrifier l’humanité pour un petit sou en plus. Ils sont cupides et cruels, certes ; mais ce sont avant tout des minables, incapables de faire perdurer leur empire alors qu’ils ont tout. Inutile d’invoquer l’Antéchrist ni la fin des temps, pour d’aussi pathétiques démons.
Votre « brûlot de vérité », comme le qualifie Jean-Dominique Michel, s’achève sur une note étonnement optimiste : selon vous, l’insurrection est inévitable et les insurgés ont déjà gagné ! Vous dites que la révolution sera belle, mais vous ne présagez nullement de son caractère violent ou pas. Comment croire à une « happy end » alors que la France ressemble de plus en plus à un volcan en éruption ?
Le covidisme, le climatisme, le transhumanisme, la promesse d’un Great Reset, toutes ces outrances sont des postures de risques-tout, l’expression d’un désespoir face à un univers qui échappe aux appétits morbides de ses seigneurs. La vie des civilisations est parsemée de ces moments qui font charnière entre deux règnes. Leur empire prend fin, car son heure est venue : ils ont voulu trop avoir et vont crever d’indigestion. Comme le faisait remarquer Gustave Le Bon, ni les foules, ni les peuples n’agissent comme des êtres pensants, rationnels. Ce sont des puissances de la nature qui suivent leurs propres règles, comparables aux animaux cyclopéens des mythes antiques, qui mettent un temps fou à se réveiller, mais qui toujours se lèvent d’un très mauvais pied. Une fois le Kraken libéré de sa monstrueuse colère provoquée par la folie des puissants, après la tempête viendra l’accalmie propice à une période prospère où de jeunes loups chercheront à prendre leur part, puis celle des autres petit à petit, en une fringale inextinguible qui nous mènera tous à un nouveau désastre, une nouvelle ire du monstre, la suivante d’une longue liste. La Bête de l’événement arrive, oui ; mais la fin des temps, non, je ne crois pas. Nos petites affaires humaines nous accaparent ; mais tout cela n’est pas dramatique à l’échelle de l’espèce : à peine un soubresaut dans le grand cycle de l’existence. Comme beaucoup, je me donne bonne conscience en agissant pour la communauté. Mais, sérieusement, les lois de la nature sont à l’œuvre dans l’équilibre de nos sociétés : rien n’affectera la roue du destin. Je ne suis pas devin ; je ne sais pas quand ni comment tout basculera. En tout cas, malgré les heurts inévitables, tôt ou tard : « ça ira ! ».
Yves RASIR
NB : Pour compléter votre (in)formation anticovidiste, je vous encourage également à visionner les très instructives séries de capsules proposées durant l’été par Jean-Dominique Michel. Certaines ont été censurées par YouTube et Facebook, mais vous pouvez les retrouver toutes sur d’autres canaux et sur son site. Moyennant une modeste participation aux frais de production, vous pouvez aussi télécharger les vidéos pour les partager aisément sur les réseaux. C’est ici que ça se passe.
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