Le « tsunami » du mensonge systémique

Par Lucien Samir Oulahbib

Lorsque le porte-parole du gouvernement, pourtant incompétent en matière sanitaire, parle d’un choix entre « vaccination générale » et « tsunami viral », lorsqu’un journal comme « La Croix » ose énoncer qu’il n’y aurait eu que « quelques milliers de manifestants » le samedi 17 juillet 2021 contre le pass politique (et non « sanitaire »), une corrélation s’établit nécessairement entre deux volontés systématiques : celles de majorer un problème sanitaire aisément contrôlable d’un côté et celle d’en minorer la contestation à dessein, de l’autre.

Pourtant les chiffres sont têtus, démentent ce « tsunami » supposé (toujours) à venir et surtout sa dangerosité potentielle, d’autant plus que nous avons les traitements qu’il faut, tout à fait adaptés également pour ce variant « D » qui sert ainsi de prétexte à la déferlante hygiéniste/affairiste globalisée qui confond comme toujours et volontairement « cas » et « malades », alors que ce variant ne semble pas plus virulent que les autres.

En fait, si l’on compare les courbes de l’été dernier (sans injection) et celles d’aujourd’hui (avec injection) force est de constater que cette dernière ne sert à rien puisqu’elle n’évite rien, en particulier dans les pays ayant des populations fortement injectées (Israël, UK, Chili, Malte…). Aussi expliquer que ce serait « à cause » des non injectés que le « tsunami » se produirait relève d’une pensée profondément perverse.

Car il y a toujours cette illusion de pouvoir « éradiquer » des phénomènes naturels (plus ou moins…) au lieu de chercher à les amenuiser sans qu’autrui en pâtisse. Voilà ce que serait une politique réellement altruiste. Mais la Secte (qui n’est pas seulement une Caste, généralement bien moins fanatiquement possédée) se veut ivre de puissance, et donc démiurge, croyant pouvoir faire plier virus et climat (confondu avec la météo aux intempéries toujours localisées) au nom d’une prétendue « urgence » exacerbée alors que des politiques adéquates sont disponibles, et ce depuis des lustres.

La manifestation du 17 juillet contre « le pass » totalitaire a précisément suscité un espoir de libération envers ce joug sectaire. Faisons en sorte que cela s’amplifie sans que ne soit exclu aucun courant de pensée à partir du moment où il accepte le socle commun, celui d’une liberté au service de tous.