10/12/2021 (2021-12-10)
[Source : francesoir.fr]
Statistiques biaisées, études frauduleuses, grande panique… Patrice Gibertie, professeur agrégé d’histoire, aujourd’hui à la retraite, n’a pas sa langue dans sa poche. Il chronique régulièrement toute la gestion sanitaire sur son blog ; le voici sur notre plateau, pour revenir sur 18 mois de crise et partager son analyse.
Le délire scientiste
[Note de Joseph :
on découvrira peut-être à plus grande échelle dans un avenir plus ou moins proche que la science a, pour une grande part, muté sous l’emprise des élites paranoïaque ou psychopathes à l’origine du Nouvel Ordre Mondial. Elle s’est ainsi corrompue en « scientisme » qui présente toutes les caractéristiques d’une religion, et qui plus est d’extension mondiale. Elle a de plus adopté les caractéristiques de ses promoteurs corrupteurs et est donc devenue elle-même de nature paranoïaque, encourageant notamment les théories les plus délirantes qui n’ont jamais réellement passé l’épreuve des faits et d’une démarche scientifique rigoureuse, comme la théorie virale pourtant quasi universellement considérée comme vraie.
Ainsi, celle-ci a fortement tendance à incarner les traits de cette maladie psychologique qu’est la paranoïa :
– l’orgueil s’y retrouve dans sa propension à prétendre expliquer (puis guérir) un grand nombre de maladies sans pourtant s’être donné la peine d’examiner d’autres explications, mais en rejetant avec condescendance manifeste toute théorie alternative ;
– la méfiance y est particulièrement présente et extrême envers l’ennemi qu’elle s’est inventé, le « virus » ;
– et enfin, la fausseté de jugement qui provient d’un manque d’ancrage à la réalité en y substituant un récit fabriqué, perceptible dans l’incohérence de la théorie, sa non-application de la démarche scientifique, son usage de syllogismes et de sophismes au lieu de la logique. Voir à ce propos Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial.
On retrouve la même tendance paranoïaque avec la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique :
– l’orgueil s’y retrouve dans l’idée que l’Homme disposerait déjà du pouvoir de dépasser le Soleil dans son impact sur le climat et dans le dénigrement de toute théorie alternative comme relevant de « négationnisme » ;
– la méfiance est dirigée cette fois contre le CO2 qui serait produit par l’Homme lui-même et contre le méthane provenant des vaches ;
– et le délire, dans la non-prise en compte de plusieurs facteurs, dont :
– le Soleil comme cause première du climat, en raison du fait qu’il est la source principale de chaleur de la Terre,
– les observations historiques et préhistoriques du climat,
– la vapeur d’eau et les nuages dans les modèles,
– et surtout le fait qu’un modèle climatique ne représente lui-même qu’un ensemble d’hypothèses qui ne peuvent se substituer à l’expérience et à l’observation directe du climat ni même à sa simulation expérimentale en laboratoire.
À noter que ces théories délirantes, comme la paranoïa, trouvent une cause fondamentale dans la peur de la mort, par les virus dans le premier exemple, et par l’Homme lui-même ou les vaches qu’il élève dans le cas du climat.
Voir aussi : Dr Reiner Fuellmich et Ariane Bilheran sur le délire paranoïaque des élites mondialistes derrière la plandémie]
Au commencement de la crise, Patrice Gibertie observe et cherche à comprendre cette situation nouvelle. Il écoute les professeurs Raoult et Perrone, qui à cette époque n’étaient pas encore censurés par les médias. Soucieux de soigner et de guérir leurs patients avec des traitements précoces, leur calme leur avait valu d’être classés parmi les médecins rassuristes avant d’être censurés et traités de complotistes.
C’est à la lecture d’articles scientifiques que le doute s’installe sur la narration officielle. Notant les différences qui existent entre le récit des médias qui alimentent la peur, et la littérature scientifique ou le vécu des malades, l’historien repense à des situations analogues et à ce que disait son professeur Jean Delumeau lorsqu’il parlait de « théologie de la peur » pour évoquer la démonologie du 15ème et 16ème siècle, une époque où, au nom de cette théologie, on pourchassait les sorcières et les croyances.
« Je vois très bien Gilbert Deray et quelques autres en grand inquisiteur de la démonologie », déclare Patrice Gibertie pour qui le délire scientiste, loin d’avoir disparu, ressurgit régulièrement. Prenant en exemple l’époque de la fin du 19ème siècle, il rappelle la dérive hygiéniste qui a suivi la révolution pasteurienne et l’apparition des premiers vaccins.
C’est l’époque où le médecin allemand Robert Koch, découvreur du bacille de la tuberculose, se lance quelques années plus tard dans une expérience plus aventureuse et échoue avec la tuberculine, traitement extrait du bacille, qui s’est révélé fatal pour les personnes qui avaient reçu l’injection.
Quelles statistiques pour quelle analyse ?
S’en tenant à son domaine de compétence, Patrice Gibertie ne va pas chercher les statistiques de l’Académie de médecine, mais décide d’analyser les chiffres de la surmortalité. Des chiffres qui révèlent que si l’année 2020 n’a pas été particulièrement létale, l’année 2021 en revanche montre une surmortalité pour des catégories d’âges qui ne sont pas frappées par le Covid et qui correspondent aux périodes de vaccination.
Il effectue également des analyses à partir des cartes de géographie pour comparer des pays ou des régions proches. Prenant l’exemple du continent africain, il observe des différence de dynamique épidémique et de mortalité entre les pays qui soignent leur population avec de l’ivermectine pour traiter la cécité des rivières ou onchocercose et des pays voisins qui ne prescrivent pas cette molécule.
Voir aussi : Pr Femi Babalola (Nigeria) : « ils jouent avec la politique, pas vraiment concernés par les patients »
De l’analyse ces études observationnelles, Patrice Gibertie dit ne pas trouver de corrélation entre le taux de vaccination et le taux de contamination, tandis que les contaminés peuvent être vaccinés ou non-vaccinés. En revanche, il existe une corrélation entre un taux de mortalité faible, des crises de durée courte et l’usage des traitements précoces.
Les études frauduleuses
« Nous sommes confrontés à une maladie nouvelle et peu létale. Comment serait-il possible de faire des études sérieuses randomisées en double aveugle ? Ce n’est pas possible, car il faudrait des dizaines de milliers de personnes » déclare l’historien qui observe des biais dans de très nombreuses études.
Voir aussi : Matthieu Million, au plus près du patient à l’IHU : recherche, éthique du soin, école du réel
Des biais saisonniers ou démographiques, comme c’est le cas pour les études israéliennes qui portent sur l’efficacité des vaccin, aux niveaux d’exigence différents selon que les études portent sur des molécules anciennes et peu coûteuses ou des nouveaux médicaments, l’historien analyse toutes les dérives. Des dérives qui le conduisent à considérer la démarche des sciences humaines et les analyses sur la surmortalité comme plus sûre et plus pertinente que certaines études scientifiques.
Enfin, se projetant dans l’avenir, il pense que les historiens de demain regarderont notre époque comme l’histoire d’une grande peur comme l’humanité en a connue, une grande peur liée à la méconnaissance et aux tentations totalitaires.
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