Le candidat sortant ou la logorrhée du mensonge permanent

21/04/2022 (2022-04-21)

Par Lucien Samir Oulahbib

Iel avait sans doute abusé de son laxatif nasal préféré afin de s’exciter tant il semblait s’acculer tout seul en agitant ses petits bras dans tous les sens et qui faisait plutôt penser non pas à un comportement combatif, mais anarchique comme lorsque l’on donne des coups à l’emporte-pièce ou encore à la façon d’un sauve qui peut verbal fabriqué sans doute aussi pour nous « emmerder jusqu’au bout », distribuant, arrosant, jusqu’à la nausée, et à qui mieux mieux, sa logorrhée, diarrhée verbale d’automate détraqué sur des terrains (Covid, Ukraine) qu’il savait déjà dominés d’avance vu les positions prudentes prises (hélas) par la challenger. 

Mais loin de garder son calme, le candidat sortant sur ces terrains gagnés d’avance, se croyant encore à un interrogatoire organisé par le bataillon Azov, iel a sans cesse jeté en pâture ses pauvres pétards mouillés façon caillera faisant des roulades sur la pelouse de l’Élysée que MLP aurait pu aisément contrer si, bien sûr, elle n’avait pas elle-même été dans la confusion sur la Covid alors que Raoult et Perronne (spécialistes de renommée mondiale s’il en est et non pas de plateaux TV) avaient pourtant bien cerné la chose en s’appuyant sur des études réelles et non pas modélisées. Mais elle ne fut pas la seule, un Zemmour par exemple (sans oublier le dystopique JLM s’y connaissant lui aussi en diarrhée pour ne rien dire) n’y revint que sur le tard en soulignant la disproportion de plus en plus patente entre les moyens et les fins.

Néanmoins, la challenger sut se reprendre sur les soignants suspendus que le candidat sortant esquiva sans coup férir par un silence méprisant alors que MLP aurait pu y insister, tout comme sur l’ensemble de cette pseudo crise sanitaire (de 2 à 5 % des malades en 2020) bien plus le produit d’une incurie hospitalière et du refus de laisser soigner les spécialistes de terrain et non de plateau que d’une incapacité à prendre en charge ce qui a été l’équivalent d’une bonne grippe sévère touchant, en plus, bien moins les enfants et les jeunes comme à son habitude que les victimes d’un mode de vie et, surtout, surtout, d’un refus de soigner.

Quant aux autres sujets, MLP a tout de même dit l’essentiel (voir le billet précédent) même si le procédé rhétorique adopté par le candidat sortant, plus proche de la bagarre de rue que de la disputatio affutée, nécessitait de le couper lui aussi, ce qui a été fait cependant, s’agissant par exemple du nombre effectif d’attaques mortelles par jour qu’iel semblait découvrir.

Au fond ce débat qu’un arbitre objectif pourrait classer dans le combat ex aequo aura permis de montrer que le candidat sortant est un petit automate qui ne cherche même plus à masquer les mécanismes qui le font bouger : tchao pantin

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