10/04/2024 (2024-04-10)
[Source : off-guardian.org]
Par Kit Knightly
La grippe aviaire fait à nouveau parler d’elle cette semaine. Une fois de plus.
Le Washington Post s’interroge sur le degré de préparation des États-Unis à une pandémie de grippe aviaire.
Apparemment, les scientifiques accordent une attention particulière aux oiseaux migrateurs et aux phoques.
Le Mirror a choisi d’être encore plus alarmiste que d’habitude, en titrant :
« Une carte montre comment la grippe aviaire se propage aux États-Unis, alors que seuls deux États échappent à l’épidémie. »
Une autre année, une autre épidémie, n’est-ce pas ?
Mais attendez, ce n’est pas tout : cette dernière épidémie de grippe aviaire serait due au bétail. Car pourquoi servir un agenda mondialiste quand on peut en servir deux ?
Il y a quelques jours, le New York Times a rapporté que :
« Au moins une personne au Texas a été diagnostiquée avec la grippe aviaire après avoir été en contact avec des vaches laitières présumées infectées. »
Ce matin, le Telegraph a rapporté ce qui suit :
« Des déchets de poulets broyés donnés au bétail pourraient être à l’origine de l’épidémie de grippe aviaire chez des vaches américaines. »
Il ajoute un sous-titre inquiétant [c’est nous qui soulignons] :
« Les experts avertissent que des réglementations laxistes pourraient également permettre au virus de se propager dans les élevages de porcs américains. »
Jetant aux orties toute prétention à la subtilité, le Daily Mail a opté pour :
« Ce que vous pouvez et ne pouvez pas manger dans le contexte de l’épidémie de grippe aviaire aux États-Unis. »
Une autre année, une autre « raison » pour laquelle nous devrions tous cesser de manger de la viande rouge.
Oh, et une autre raison pour laquelle les prix des denrées alimentaires augmentent également.
Étrangement, les médias ont semblé garder le contrôle sur le facteur de la peur, certains d’entre eux se contentant d’un récit effrayant, comme Healthline, qui affirme que « le risque pour le public est encore faible ».
… tandis que d’autres se préparent à l’escalade. Le New York Times, par exemple, s’interroge :
« La grippe aviaire est-elle la prochaine à frapper l’homme ? Sommes-nous prêts ? »
et le Daily Mail qui avertit :
« Soyez prêts : Le CDC organise une réunion sur l’épidémie de grippe aviaire au cours de laquelle il demande aux autorités sanitaires des États de se préparer à l’apparition d’autres cas humains ».
Il ne s’agit donc pas d’une grande histoire d’épouvante… pour l’instant. Mais nous verrons bien.
À l’avenir, ils décideront peut-être de faire de la grippe aviaire « la prochaine pandémie » et de lancer le vaccin tout frais dont ils ne cessent de parler, mais pas encore.
Pour l’instant, il s’agit simplement d’un élément de l’alarmisme permanent et de la guerre mondiale contre la nourriture.
[Voir aussi :
]
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.