27/12/2021 (2021-12-27)
[Source : Carnets d’un pèlerin]
Par Patrice-Hans Perrier
Montréal, le 12 septembre 2021
Aujourd’hui, dimanche 12 septembre 2021, j’ai assisté à une messe tridentine au sein d’une église « traditionnelle », une communauté très à cheval sur les principes moraux … et, curieusement, le curé de service a entamé son sermon en insistant sur « l’obligation morale de respecter la distanciation sociale » lors de la communion. Après le sermon, regardant par terre, les paroissien-moutons se sont lentement dirigés vers l’autel de communion comme un troupeau qu’on mènerait à l’abattoir, tout en respectant cette fameuse « distanciation sociale » obligatoire. Mais, d’où vient cette exhortation sans queue ni tête, dans un contexte où, si les simples fidèles sont appelés à faire « amende honorable » avant de communier, on ne les oblige jamais à se désolidariser les uns des autres ?
[Voir aussi : COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires]
La communion : un rituel de solidarité
Bien au contraire : la communion est un rituel qui implique un geste de solidarité entre les communiants et celui qui a donné sa vie pour l’humanité. La communion est, de facto, un rituel de solidarité et cette prescription de « distanciation sociale » constitue un contre-rituel destiné à annihiler les pouvoirs intrinsèques de ce sacrement. Recevoir le « corps du Christ » revient à reconnaître notre situation de « pauvres pêcheurs » appelés à la rédemption via un sacrement qui consacre notre union intime avec le créateur. Et, in fine, pour être en mesure d’accueillir cette « seconde naissance » alchimique, il nous faut briser les entraves de l’égoïsme qui empêchent la lumière christique de faire son chemin dans l’« athanor » de notre CŒUR de simple mortel. La communion n’est pas un sacrement offert aux « puristes ou aux athlètes de la foi ». Que nenni. L’acte de contrition requis avant de se diriger vers l’autel de la communion est l’équivalent d’une « remontée vers la lumière », après avoir « visiter les entrailles de notre cœur et avoir rectifié notre état de conscience ».
Le christianisme se distingue des autres religion en cela que son « ascèse » requiert l’« humilité du cœur », le « feu du Saint-Esprit » et le « don de soi » auprès d’une communauté engagée sur le chemin de l’imitation christique. Ce chemin, s’il est parsemé d’embuches et de tentations, n’a RIEN À VOIR avec les affres d’une discipline destinée à briser la volonté de l’adepte, afin de le rendre « malléable telle une cire molle entre les mains de ses prétendus bergers », ou d’un corpus de simagrées utilisé afin d’apaiser la conscience d’une bande d’invertébrés.
Communier, c’est recevoir une « parcelle de lumière divine », cette énergie céleste qui est captée au moyen du PORTAIL ouvert par l’officiant qui utilise l’encens afin de purifier les quatre coins de l’autel cérémoniel. Il s’agit, bel et bien, d’une « divine théurgie » qui est accomplie « en SON NOM », comme il nous fut recommandé en d’autres lieux et à une autre époque. Ce que les simples profanes n’ont pas compris c’est que le PORTAIL ouvert par l’officiant soustrait une part de notre temporalité pour la remplacer par une « parcelle d’éternité ». Cette éternité nous est conférée par l’absorption de la « substance divine ». L’hostie, à l’instar du portail, est un canal qui permet de réceptionner cette lumière condensée afin que le communiant puisse la laisser pénétrer en lui.
De la Transsubstantiation à la transformation intérieure
Les véritables initiés savent que le pouvoir sacramentel de l’Hostie signifie que l’autel quitte le portail afin de se retrouver dans le CŒUR du communiant. Il s’agit, à proprement parler, d’un acte sacrificiel qui permet au simple fidèle, ou adepte, d’accueillir en son SEIN une part d’éternité et, chemin faisant, de communier avec sa véritable destinée divine. In fine, le CŒUR de l’adepte c’est l’AUTEL qui permet de sacraliser la vie, ici-bas, et qui devient alors une sorte de portail lui permettant d’échapper à « son humaine condition » afin d’expérimenter d’autres qualités vibratoires. La Sainte Communion représente beaucoup plus qu’un sacrement permettant de « purifier » le CŒUR de l’adepte selon NOUS. Recevoir la lumière christique c’est l’équivalent d’une seconde naissance, après la MORT de l’« homme ancien ». Et, communiant, tous les fidèles, qui devraient – en principe – faire un cercle autour de l’autel de l’officiant, finissent par constituer la véritable église christique qui n’est PAS faite de pierres ou de DROIT CANON.
Pour NOUS, initiés, c’est l’église du FEU de l’Esprit Saint qui représente le TEMPLE véritable, ce réceptacle qui aide tous « les hommes de bonne volonté » et toutes « les femmes de bonne volonté » à revêtir le « VÊTEMENT DE LUMIÈRE ». « Recevoir le corps du Christ » signifie être disposé à quitter « nos habits de chair » et nos habitudes délétères afin que l’« esprit de lumière » se manifeste en nous. Afin d’augmenter les qualités vibratoires de notre élévation spirituelle pour que notre passage, ici-bas, soit l’équivalent d’une transformation intérieure susceptible de nous libérer du poids du PÉCHÉ.
Qu’est-ce que le péché ?
Le premier péché, le PÉCHÉ CARDINAL, serions-nous tentés de dire, c’est le PÉCHÉ D’ORGUEIL. C’est-à-dire qu’il est l’expression d’une entropie spirituelle, dans un contexte où le « simple mortel » refuse de quitter son « habit de chair » pour revêtir « le manteau de lumière ». Le péché d’orgueil est la « marque véritable de la bête », puisqu’il se fonde sur l’illusion d’optique consistant à nous faire croire que nous atteindront l’état divin en écrasant notre prochain et en refusant d’être HUMBLES comme l’HUMUS. Le péché d’orgueil institue une « déconnexion » d’avec notre capacité de transformation vibratoire en nous empêchant de nous libérer des illusions mortifères de la matrice terrestre.
[Voir aussi :
Le défi de l’intelligence
et
Les machines pour jouer à Dieu]
Un contre-rituel luciférien
L’actuel locataire à la cité vaticane oblige ses ouailles à se faire vacciner et à respecter la distanciation sociale en confondant « charité chrétienne » et « devoirs citoyens », en se rangeant du côté de … César. Ainsi, sa célèbre exhortation en faveur des thérapies géniques, « être vacciné […] est un acte d’amour, et contribuer à s’assurer que la majorité des gens soient vaccinés est un acte d’amour », est l’équivalent d’un BLANC-SEING à l’attention des globalistes qui ambitionnent de suivre à la trace le cheptel humain. Chemin faisant, c’est en divisant les véritables adeptes du Christ et en prônant leur marquage que l’on favorise l’avènement de cette « Jérusalem terrestre » qui représente la véritable demeure de l’Antéchrist.
[Voir aussi : Brève note sur la distanciation de 2 mètres]
Monseigneur Viganò, qui n’est certainement pas un alchimiste, s’emporte contre l’actuelle posture vaticane et rejoint nos positions en ce qui a trait à l’actuelle campagne de distanciation sociale et de vaccination obligatoire menée tambour battant.
Écoutons-le :
« La Grande Réinitialisation est non seulement la dernière étape avant l’instauration du règne de l’Antéchrist, mais elle a acquis toutes les connotations d’une véritable religion, empruntant son langage, créant des cérémonies, nommant ses propres prêtres ».
Ainsi, en invitant les simples fidèles à se conformer aux mesures de distanciation sociale – prônées par les adeptes de la CONTRE-INITIATION – l’état-major du Saint-Siège met l’épaule à la roue de ce « caractère rituel de la pandémie actuelle », pour reprendre les mots de Mgr Viganò. Toute cette funeste comédie – si l’on suit le doigt du prélat contestataire –, consistant à mettre des distributeurs de masques et de désinfectants dans le narthex des églises, ne représente plus qu’un simulacre sacramental dans un contexte où les lieux de culte ont été réquisitionnés par l’OMS. Mgr Viganò met le doigt là où ça fait mal :
« Le caractère rituel de la pandémie actuelle est évident, surtout dans la manière dont on a voulu donner au vaccin une valeur sacramentelle, au point de recourir à des prêtres et à des évêques – et même au pape lui-même – pour le promouvoir, jusqu’à prêcher qu’il est indispensable pour le salut, en l’identifiant comme un « devoir moral » pour chaque croyant ».
Pour NOUS, la messe est dite, et nul besoin d’être un prophète de malheur pour entrevoir la VISION d’un schisme inévitable au sein de l’Église catholique. Mais, tout autant, entre les disciples de la VÉRITABLE INITIATION et les laudateurs d’une CONTRE-INITIATION luciférienne au service des globalistes à la manoeuvre.
Lien : https://evolaasheis.wordpress.com/2016/04/14/apercu-sur-la-contre-initiation/
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