Harcèlement des lanceurs d’alerte : un appel collectif pour défendre le droit d’informer

11/09/2022 (2022-09-11)

[Source : coroinfo]

Cet article collectif est destiné à alerter la population et les responsables politiques sur un processus larvé de répression, mené par l’État français contre de nombreux lanceurs d’alerte critiques du narratif officiel sur le covid.

Au-delà de la répression de masse devenue banale dans ce pays (traque des citoyens pendant les rétentions de masse, censure, « suspensions » abusives, violences contre les manifestants…), nous assistons de plus en plus à une répression ciblée qui repose sur les moyens de l’État, ceux des contribuables, pour harceler des citoyens qui dérangent.

Les citoyens visés peuvent être des universitaires lanceurs d’alerte, ou des citoyens militants : des parents membres d’associations de défense des enfants contre les maltraitances institutionnelles établies au prétexte du covid sont convoqués par les services sociaux à la demande de plusieurs départements, à la suite d’obscurs « signalements », des chercheurs qui ont osé interroger les annonces officielles se retrouvent menacés sur le plan professionnel, on observe également des contrôles fiscaux aussi intempestifs que sévères, des sanctions financières, des pressions sur l’entourage, des calomnies publiques trop organisées en réseau pour ne pas être organisées… Cela, en France, pays décrit comme un “état de droit” par certains observateurs.

La méthode utilisée combine la censure par tous les moyens afin que l’opinion publique ne puisse pas les entendre, la calomnie, les menaces et le harcèlement administratif. Parce que les lois, le droit sont du côté des lanceurs d’alerte, l’État répressif utilise des moyens détournés, déjà utilisés par le passé contre d’autres lanceurs d’alerte, mais employés cette fois de manière beaucoup plus systématique.

Car dans ce qu’on appelle une « démocratie », les citoyens ont le droit de critiquer, ils ont même le droit à la satire, à la caricature, à l’ironie. En clair, ils ont le droit à la  « liberté d’expression ». Ils ont le droit de penser et de dire des choses qui sortent du cadre de la propagande et les citoyens ont le droit d’être informés.

Des représailles touchent pourtant plusieurs personnes qui émettent un autre discours sur la crise qui nous occupe en en ? dénonçant notamment la corruption, dont Vincent Pavan, Ariane Bilheran, Virginie de Araujo-Recchia, Emmanuelle Darles, Olivier soulier, etc. Certains par pudeur ne souhaitent pas exprimer publiquement leur situation personnelle mais nous constatons entre autres :

Calomnies, harcèlement privé par insultes et menaces, contrôles fiscaux sévères et harcèlement fiscal, pertes de salaire, clôture arbitraire et inopinée des comptes bancaires, perte d’accès à la sécurité sociale pour soi et ses proches, suspensions, etc.

Prenons plusieurs exemples :

  • Vincent Pavan : l’universitaire subit des sanctions professionnelles y compris sur le plan des rémunérations, avec interdiction d’enseigner.
  • Ariane Bilheran comme son entourage subissent régulièrement des pressions (ex. : menaces de mort au moment de sa dénonciation des textes de l’OMS), qui se sont fortement accentuées depuis le covid avec par exemple l’intervention des services fiscaux ou le fichage mensonger sur des sites calomnieux.
  • Emmanuelle Darles fait face à deux procédures disciplinaires en cours à l’Université, doublées d’atteintes à la vie privée, le tout dans un contexte délétère.
  • Maître Virginie De Araujo-Recchia est aussi victime de harcèlement administratif, ce qui a été jusqu’à une garde-à-vue avec saisie de matériel, ainsi que d’intimidations dans sa vie privée.
  • Olivier Soulier qui s’est vu qualifier de « gourou antivax » et ses coordonnées privées ont été diffusées dans un média de masse.

Pourquoi est-il aujourd’hui nécessaire de dénoncer ? Il ne s’agit pas de cas personnels, mais d’attaques contre la société dans son ensemble : si seule la parole du pouvoir compte et que plus personne n’ose poser de questions sur la place publique ni critiquer ou débattre, qu’adviendra-t-il de ceux qui n’osent pas parler ? Qui posera des limites quand les foudres d’un pouvoir à la dérive s’abattront sur eux ? Ce qui finira par arriver au rythme où vont les choses.

Cette répression mesquine n’en est pas moins extrêmement violente et elle se pare de la légitimité de l’État, celui qui est censé nous protéger tous. Elle est un problème majeur pour nous tous car elle montre que nous sommes en train de nous enfoncer dans l’obscurantisme comme dans des sables mouvants.

Ce glissement progressif vers le totalitarisme n’est pas terminé mais il avance : aujourd’hui l’exécutif se soucie-t-il des lois ? De la constitution ? Des principes généraux du droit ? De la réalité ?

Les attaques personnelles contre les lanceurs d’alerte, de manière à les éliminer du paysage social, préfigurent toujours une répression généralisée contre toute dissidence puis contre le peuple tout entier de façon arbitraire, et même bien souvent une guerre classique, de ces guerres sales qui pourrissent un pays pendant des générations. On l’a vu avec les dictatures en Amérique latine, les Nazis, l’URSS, les Khmers Rouges, le Rwanda, la Syrie…

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(3 commentaires)

  1. Le Pr Delfraissy est-il un antivax, quand il dit :

    Jean-François Delfraissy a-t-il changé d’avis sur la balance bénéfice-risque de la vaccination contre le Covid ?

    « Pourquoi vacciner une population jeune, qui a nettement moins [de risque] de développer une forme sévère ou des formes graves ? Donc, du coup, plus on va vers la tranche d’âge des plus jeunes, plus – en effet – le bénéfice individuel est plus difficile à mettre en évidence. D’où, d’ailleurs, [le fait que] les citoyens ont tranché, et en France c’est très clair : on est, chez les enfants de 5 à 11 ans, actuellement, [à] 5 à 6 % d’enfants vaccinés. Et je ne pense pas qu’on fera beaucoup bouger les lignes. » 
    https://www.liberation.fr/checknews/jean-francois-delfraissy-a-t-il-change-davis-sur-la-balance-benefice-risque-de-la-vaccination-contre-le-covid-20220613_JM6YBHPSVFDAXF4CH2BKTDME2M/
    Libération, le 13 juin 2022.

  2. Je suis l’exemple parfait de la répression politique qui cache sa criminalité. En effet, il y a 29 ans (printemps 1994) un fonctionnaire du gouvernement du Québec (Robert Boulerice) a falsifié mon diagnostic médical, ce crime m’a forcé, pendant plus de deux mois, à travaillé, manipuler et soulever des poids allant jusqu’à 57 kilos (la loi provinciale de la CNESST dicte qu’un travailleur en pleine santé ne doit pas soulever plus de 25 kilos) j’ai été forcé de soulever ces lourds poids avec une double hernie discale fissurée avec sciatalgie bilatérale (une urgence chirurgicale) ce qui m’a causé un sévère syndrome de la queue de cheval, problèmes neurologiques graves, permanents et irréversibles à la vessie, à l’intestin, aux organes génitaux, sans compter une paralysie partielle des deux membres inférieurs et évidemment des douleurs neuropathiques intraitables.

    Ce crime d’État du Québec va à l’encontre des mes Droits supposément  »garantis » par la Charte des Droits de la personne du Québec, notamment aux articles No 1 et 46 de la dite Charte.

    1. Tout être humain a droit à la vie, ainsi qu’à la sûreté, à l’intégrité et à la liberté de sa personne.
    Il possède également la personnalité juridique.
    1975, c. 6, a. 1; 1982, c. 61, a. 1.

    46. Toute personne qui travaille a droit, conformément à la loi, à des conditions de travail justes et raisonnables et qui respectent sa santé, sa sécurité et son intégrité physique.
    1975, c. 6, a. 46; 1979, c. 63, a. 275.

    Parce que je réclame mes Droits violés, le gouvernement criminel et corrompu du Québec (la CAQ) me poursuit pour harcèlement criminel …. Oui vous avez bien lu, l’état bandit et voyou du Québec m’a infligé des traitements cruels et inhumains par un crime violent qui a détruit ma vie à l’age de 39 ans en m’infligeant des dommages sérieux et permanents de type neurologiques et parce que je réclame mes droits les criminels de la Sûreté du Québec (la police politique la plus corrompue au Canada) ainsi que les bandits du Directeur des Poursuites Criminelles et Pénales (DPCP) me poursuivent au criminel ça c’est vomir sur une victime qui réclame ses Droits  »garantis » par un État voyou et prostitué à l’os, le crime organisé c’est ça au Québec le royaume de la prostitution des 125 dépravés et bandits membres en règle du crime organisé de l’Assemblée nationale du Québec.

    P.S. Le crime du fonctionnaire du gouvernement est déjà public par la Société Radio-Canada à l’émission  »Enjeux » là ou même mon médecin confirme la falsification de son (mon) diagnostic médical : https://www.youtube.com/watch?v=LST8tKkq49w

    https://jeangodbout.ca

    N.B. Ici, l’employeur confirme sous serment devant le Tribunal du Comité de discipline du Collège des médecins du Québec qu’il m’a bien fait travaillé avec des poids allant jusqu’à 57 kilos, violant ainsi la loi SST du Québec sans compter qu’il s,agit manifestement d’un crime de négligence criminelle puisqu’il savait que je n’étais pas apte au travail, il le confirme ici : https://www.jeangodbout.ca/csst/serge-morin-temoigne-cmq.html

    Le harcèlement criminel des lanceurs d’alerte c’est aussi au Québec que ça se passe !

  3. j’ai 83 ans et ce que je vois maintenant, me rappelle ce qui ce vivait durant la guerre de 45 avec les nazis : dénonciations etc….

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