29/07/2023 (2023-07-29)
[Source : RL]
Par Bernard GERMAIN
Pas un domaine n’échappe au désastre qui est en train de frapper la France et son peuple. C’est une véritable guerre qui est déclarée contre le peuple. Prenons quelques exemples.
À cause des délires écologistes sur le soi-disant « dérèglement climatique », tout est mis cul par-dessus tête dans notre pays.
Notre territoire se couvre d’éoliennes et de méthaniseurs, qui coûtent une fortune et n’arriveront jamais à simplement égaler l’énergie nucléaire qui produit une électricité abondante et bon marché. À l’inverse, nous subissons une crise énergétique majeure à cause des décisions débiles de l’Europe qui lient le prix de l’électricité à celui du gaz pour satisfaire les intérêts économiques des Allemands, tout en ruinant notre pays et son peuple.
Toujours à cause des théories folles des écologistes, l’industrie automobile va être sacrifiée, provoquant des centaines de milliers de chômeurs dans notre pays, afin d’imposer l’utilisation de voitures électriques qu’une considérable partie de la population ne pourra pas s’offrir, car elle n’en aura pas les moyens. Comment vont faire ces Français, notamment dans les campagnes pour se déplacer ?
Non contente d’imposer cette catastrophe économique et sociale, l’Europe et les écologistes fous veulent aussi interdire dès 2025 (en plus des villes déjà frappées) l’accès aux villes de plus 125 000 habitants à tous les véhicules qui ne sont pas électriques (même les hybrides).
Comment vont faire nombre de Français pour se rendre à leur travail ou vivre tout simplement ?
Comment le cœur des villes va-t-il pouvoir être livré des marchandises attendues si les camions et camionnettes ne peuvent y accéder ?
Mais ce n’est pas tout, il y a aussi les récentes législations votées par l’Europe qui vont commencer à s’appliquer très rapidement concernant les logements.
Tout logement ne répondant pas aux normes exigées pour les économies d’énergies ne pourra être ni vendu ni loué.
Les projections faites annoncent, par exemple, que 30 % du parc immobilier locatif parisien devrait ainsi disparaître. Mais comment vont faire les gens pour se loger ?
Les prix sont déjà extrêmement élevés en région parisienne, si vous enlevez 30 % du parc immobilier nombre de personnes n’auront plus la possibilité de se loger et les prix vont exploser et atteindre d’incroyables sommets.
Tout cela au nom de la lutte contre le dérèglement climatique et afin de faire baisser la quantité de CO2 produite… alors que la production de CO2 en Europe ne représente que 9 % de la production mondiale et moins de 1 % en France.
Alors pourquoi cette politique complètement folle qui va agresser brutalement le peuple sans aucune justification sérieuse ? D’autant que de nombreux scientifiques disent que ce « dérèglement climatique » est tout sauf prouvé scientifiquement.
On peut sur ce plan juger du sérieux de ceux qui font la promotion de ces mesures en écoutant par exemple Mathilde Panot qui vient de déclarer :
« Nous avons connu sur le mois de juillet les 7 jours les plus chauds depuis 100 000 ans ».
Sans blague… il y a 100 000 ans, ils faisaient déjà des relevés de températures ?
Et la même d’ajouter à propos de la sécheresse consécutive à cette augmentation des températures (due à la quantité de CO2 excessive dans l’atmosphère) :
« Nous avons notamment une situation de sécheresse en France, mais également une situation de sécheresse dans les océans et dans les mers ce qui est extrêmement dramatique ».
Là c’est sûr, c’est extrêmement dramatique… mais le plus effrayant c’est qu’aucun journaliste n’a osé dire à la Mathilde qu’à l’évidence elle n’avait pas le gaz et l’électricité à tous les étages et qu’il fallait sans doute qu’elle pense à arrêter de fumer la moquette.
Par contre le peuple, lui c’est certain, va sérieusement dérouiller à cause de politiciens fous faisant la promotion de ces politiques qui sont autant d’actes de guerre contre le peuple.
Autre exemple de cette guerre déclarée au peuple : la liberté d’expression.
La « gauche » et les bien-pensants expliquent ni plus ni moins qu’ils sont les seuls à pouvoir informer la population.
Ainsi au JDD, depuis plus de 4 semaines, les journalistes sont en grève contre la venue de Geoffroy Lejeune, catalogué « extrême droite » par ces journaleux ultra sectaires, mais qui se considèrent comme des démocrates.
Leur revendication est des plus simples : l’assemblée des journalistes du journal doit pouvoir décider par un vote (alors qu’il s’agit d’un journal sous statut privé) qui va être le Directeur de la rédaction.
Ces gens sont impayables. Ils se croient encore en Union Soviétique en exigeant que le soviet du JDD et le commissaire politique local approuvent ou pas l’arrivée du nouveau Directeur de la rédaction.
Ça a peut-être l’air de rien comme cela, mais leur revendication est hallucinante.
Ils revendiquent le monopole de l’information de la population et refusent à quiconque n’a pas leur opinion de pouvoir le faire et même simplement de pouvoir y participer.
Donc seuls les bien-pensants et les « politiquement corrects » peuvent remplir cette fonction, les autres, c’est-à-dire « l’extrême droite » et « les fascistes », en étant obligatoirement écartés.
Ceux qui mettaient en œuvre ce type de méthodes étaient les sbires des régimes de Staline, Mao, Pol Pot, etc.
On se souviendra peut-être que ces régimes et leurs exécutants ont aussi fait des dizaines de millions de morts.
Mais en 2023, ces journalistes « démocrates » entendent remettre à l’honneur ces méthodes. Le plus incroyable étant que tant de gens ne soient pas choqués de cette volonté de mise en coupe réglée de l’information.
Et comme ces gens n’ont aucune limite, ils souhaitent même qu’une Loi officialise leurs volontés.
En attendant le jour de cet heureux événement, des « États généraux de l’information » doivent se tenir prochainement avec à leur tête Christophe Deloire, le patron de Reporters Sans Frontières, qualifié pour la circonstance de « personne neutre », mais qui passe sa vie à dénoncer l’empire Bolloré. Le reste des organisateurs dans cette commission étant constitué d’anciens de Libération et du Nouvel Obs, ainsi que quelques partisans de Macron. Des gens donc très objectifs et pas partisans pour un sou.
Le peuple français peut donc s’attendre à ce que des décisions sortent de ces États généraux lui assurant une information honnête et objective. Il n’y a absolument rien de négatif à redouter sur ce plan.
Un dernier exemple mérite d’être signalé en tant qu’acte de guerre contre le peuple : la dernière décision du Conseil constitutionnel concernant les squatteurs. Là, ça envoie du lourd, du très lourd.
Comme chacun le sait, tout propriétaire d’un bien immobilier redoute d’être victime de squatteurs. En effet, c’est un véritable parcours du combattant pour un propriétaire s’il est confronté à la confiscation de son bien par des squatteurs.
Il ne peut récupérer seul son bien et doit obligatoirement passer par le tribunal, qui met un temps infini à trancher le litige et lorsqu’au bout du parcours le propriétaire finit par retrouver son bien, il est invariablement dans un tel état qu’il lui faut dépenser des sommes considérables pour le remettre en état. Sans pouvoir se retourner contre les squatteurs qui sont insolvables dans la quasi-totalité des cas.
Donc une Loi a été votée récemment afin de faciliter pour les propriétaires victimes la récupération de leur bien, en pouvant expulser plus rapidement les squatteurs.
Mais il se trouve que le Conseil constitutionnel « dans sa grande sagesse » vient de censurer en partie cette Loi qui se fixait pour objectif d’être un peu plus protectrice pour le propriétaire des lieux.
Ainsi, invoquant l’article 1244 du Code civil qui prévoit que « le propriétaire d’un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu’elle est arrivée par une suite du défaut d’entretien ou par le vice de sa construction » le Conseil constitutionnel a censuré en partie cette Loi.
Un squatteur pourrait être victime par exemple d’une blessure résultant d’un manque d’entretien du bâtiment qu’il squatte. Ce squatteur pourrait donc se retourner contre le propriétaire pour « défaut d’entretien de cette habitation » et même lui demander d’indemniser le préjudice.
On se pince pour y croire, mais c’est ce que vient de décider le Conseil constitutionnel à l’occasion de l’examen de la Loi « anti-squat » qui vient de lui être présentée.
Là où l’on se rend compte de la folie dans laquelle sont tombés ces « sages », c’est que si le propriétaire s’avise de pénétrer dans son logement, occupé par des squatteurs, pour y faire des réparations qui s’imposent, ce propriétaire peut se voir attaqué au tribunal par les squatteurs pour… violation de domicile.
Au lieu de défendre le propriétaire gravement spolié par le squatteur, le Conseil constitutionnel vient donc de prendre ouvertement le parti du squatteur contre le propriétaire. Tout cela est juste insensé.
Au moment de conclure cet article, je ne peux m’empêcher de lister les points sur lesquels le peuple français est attaqué.
Il y a la crise de l’énergie, la défiguration de nos campagnes avec éoliennes et méthanisations, les voitures, les habitations, l’accès aux villes, les possibilités de se déplacer notamment dans les campagnes, les restrictions d’eau, les limitations voire l’interdiction d’accéder à une information honnête, l’impossibilité de se défendre sérieusement contre les squatteurs.
Et je ne parle pas des problèmes d’insécurité, de vols ou d’agressions ainsi que de tant d’autres problèmes.
C’est indiscutable, notre société a vraiment déclaré la guerre au peuple français. Jusqu’à quand cela peut-il durer ?
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