09/02/2022 (2022-02-09)
Par Gérard Delépine
Ce 7 février 2022 vers 16 h, j’écoutais France Info lorsque j’entendis une publicitémensongère qui a fleuri un temps sur les panneaux des autoroutes avant d’être heureusement abandonnée.
« Enfant de 5 à 11 ans, vous pouvez vous vacciner pour vous protéger et protéger les autres »
Comment le ministère de la Santé peut-il faire diffuser une publicité aussi mensongère ?
Les enfants jeunes sont naturellement protégés de la maladie et ne font que très exceptionnellement des formes graves.
Ils peuvent être contaminés par leurs parents, mais ne risquent pratiquement rien contrairement à ce qu’affirment certains médecins et journalistes des plateaux télé. Lors de la première vague, selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé et du National Health Service ils ne représentaient que 1 à 2 % des cas et le plus souvent sans aucun symptôme.
Daniel Lévy-Bruhl, pédiatre et épidémiologiste, rappelait qu’en juin 2021 on recensait depuis le début de la crise « 13 décès d’enfants, dont 10 étaient considérés comme imputables au Covid-19 » précisant :
« Il n’y avait qu’un seul enfant dont le décès était survenu dans un contexte où la seule cause possible était le Covid-19. Pour les autres enfants, soit ils avaient des facteurs de risque, soit le décès est survenu dans un contexte où plusieurs éléments ont pu contribuer à l’issue fatale et en particulier des infections sévères parmi lesquelles on a retrouvé le Sars Cov-2 ».
Par comparaison, la grippe saisonnière tue chaque année entre 7 et 10 enfants… Pour les enfants le Covid est 3 à 10 fois moins mortifère que la grippe banale.
Ils ne peuvent donc espérer aucun bénéfice personnel d’un pseudo vaccin par ailleurs incapable de prévenir l’infection.
Promettre aux enfants « vaccinez-vous pour vous protéger » est donc un pur mensonge.
Les enfants ne contaminent pas les autres et leur vaccination ne peut donc pas protéger les autres
Plus de 20 études épidémiologiques dans plus de dix pays123 ont recherché opiniâtrement des contaminations à partir d’enfants de moins de 18 ans : aucune n’a pu mettre en évidence un seul exemple réellement probant.
— L’étude de Santé Publique France4 est très démonstrative. L’enfant des Contamines a été en contact, alors qu’il était malade, avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club. Il n’a contaminé personne, même pas les deux autres enfants de sa fratrie.
— L’étude de l’institut Pasteur5 sur les écoles primaires de Crépy-en-Valois a porté sur 1340 personnes, dont 139 infectées (81 adultes et 58 enfants). Parmi 510 élèves de six écoles primaires, ils ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés au moment où les écoles étaient encore ouvertes. Aucun de ces trois enfants n’a contaminé quiconque, qu’il s’agisse d’autres élèves ou d’adultes.
— L’étude Coville67, dirigée par le professeur Robert Cohen, portant sur 600 enfants âgés de 0 à 15 ans conclut : « sans histoire de Covid parental, l’enfant n’a rien. »
B Lee et W. V. Raszka confirment dans une revue générale publiée dans Pediatrics8: « transmission du COVID-19 et enfants : l’enfant n’est pas à blâmer. »
Promettre aux enfants « vaccinez-vous pour protéger les autres » est donc totalement mensonger.
D’ailleurs, les pseudo vaccins actuels sont incapables d’arrêter les épidémies.
Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les évolutions du nombre de nouveaux cas journaliers dans les pays qui ont vacciné le plus comme Israël :
Ou en Grande-Bretagne :
Ou la France injectée à 80 %
Je croyais qu’il existait une loi interdisant la publicité mensongère… et de surcroît de la publicité pour un médicament remboursé par la sécurité sociale… Les temps ont changé.
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.
- [1] National Institute for Public Health and the Environment. Ministry of health, welfare, and sport. Netherlands. Children and COVID-19. Available:
https://www.rivm.nl/en/novel-coronavirus-covid-19/children-and-covid-19[↩] - [2] Heavey L, Casey G, Kelly C, et al. No evidence of secondary transmission of COVID-19 from children attending school in Ireland, 2020. Euro Surveill 2020;25:2000903.[↩]
- [3] Centre national de recherche et de surveillance de la vaccination. COVID-19 dans les écoles — L’expérience en NSW. Nouvelle-Galles du Sud, Australie : Centre national de recherche et de surveillance sur l’immunisation ; 2020 Google Scholar[↩]
- [4] Kostas DANIS et al pour Santé Publique France Cluster of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the French Alps, 2020 Clinical Infectious Diseases Oxford University Press for the Infectious Diseases Society of America[↩]
- [5] A Fontanet et al SARS-CoV-2 infection in primary schools in northern France: A retrospective cohort study in an area of high transmission medRxiv 2020[↩]
- [6] Prévalence du portage du SRAS — Cov2 chez les enfants asymptomatiques et légèrement symptomatiques (COVILLE)
https://www.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04318431[↩] - [7] Prévalence du portage du SARS–CoV2 chez l’enfant asymptomatique et pauci symptomatique, étude transversale, prospective, multicentrique, observationnelle en soins primaires
https://www.infovac.fr/docman-marc/public/covid-19/1689-coville-study/file[↩] - [8] Benjamin Lee et William V. Raszka Covid19 transmission children are not to blame Pediatrics aug 2020, 146 e2020004879; DOI :
https://doi.org/10.1542/peds.2020-004879[↩]