Covid : Radio-Canada aurait censuré des journalistes

22/05/2023 (2023-05-22)

[Source : libre-media.com]

[Illustration : La nouvelle Maison de Radio-Canada, à Montréal. Photo: Simon-Marc Charron/page Facebook du diffuseur public.]

Par Laurie Smith

Une ex-journaliste de Radio-Canada a déclaré devant la Commission d’Enquête Nationale Citoyenne que le diffuseur public avait interdit à ses journalistes d’écrire des articles sur les préjudices causés par le confinement et les effets secondaires du vaccin.

Ce 18 mai se poursuivaient à Ottawa les audiences de la Commission d’Enquête Nationale Citoyenne consacrée à faire la lumière sur la gestion de la pandémie.

Dans ce cadre, Marianne Klowak, une ex-journaliste de la CBC basée au Manitoba et à l’emploi de ce média depuis 34 ans, a déclaré que le réseau d’État avait failli à sa mission en interdisant à ses journalistes d’écrire des articles sur les préjudices causés par le confinement et les effets secondaires du vaccin, mais aussi sur l’opposition d’une partie de la population aux mesures sanitaires contraignantes et obligatoires.

« Les règles avaient changé du jour au lendemain »

« Je sais qu’en tant que radiodiffuseur public, vous vous attendez à ce que nous vous disions la vérité, et c’est ce que nous avons cessé de faire », a souligné Mme Klowak durant son témoignage devant les commissaires de la National Citizen’s Inquiry, une « initiative dirigée et financée par les citoyens et totalement indépendante du gouvernement ».

Information biaisée

« Il s’agit d’un certain nombre d’articles que j’ai présentés et qui ont été bloqués, mais il m’a semblé, en tant que journaliste en poste depuis 34 ans, que les règles avaient changé du jour au lendemain. Et cela s’est produit si rapidement que j’en ai été étourdie », a poursuivi celle qui a quitté la CBC en décembre 2021.

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Selon elle, le diffuseur public l’a empêchée de rédiger plusieurs articles sur la pandémie, mais surtout sur sa gestion par les gouvernements, articles qu’elle avait présentés à ses rédacteurs en chef avant de voir son travail censuré.

Marianne Klowak estime que la CBC a trahi la confiance du public canadien en privilégiant systématiquement les experts favorables aux mesures sanitaires, tout en qualifiant de «dangereux et de diffuseurs de fausses informations» ceux qui mettaient en doute l’efficacité et le bienfait de ces mesures et de la vaccination de masse.

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