11/01/2023 (2023-01-11)
« En face on a des formes de pouvoir largement imprégnées de ce nouveau libéralisme autoritaire, qui est aux aboies en réalité parce que ce nouveau libéralisme autoritaire a imposé un sens de l’histoire qui a été absolument destructeur pour l’environnement, pour la vie, le système, le climat, pour l’unité sociale des pays, des républiques, des services publics : Une destruction généralisée de toutes ces formes de solidarité et de totalité. Et donc ce pouvoir s’efforce de s’emparer de la richesse et du savoir. Et de produire le seul discours légitime de savoir, censé épuiser la totalité du réel. […]
Aujourd’hui ce qui se passe, c’est qu’on a tort de croire que la question du néolibéralisme est uniquement la question de la richesse, de l’argent, de l’économie. Quand on dit cela, on ne voit pas toute l’opération de prédation de cette nouvelle forme politique sur le savoir.
Et c’est comme ça que vous avez des mouvements…, qui ont accepté un nouveau régime de discours ultra autoritaire en matière de santé, en pensant au même moment que c’était merveilleux, car il y avait une pause par rapport au néolibéralisme […]
Toutes les contre-vérités qui vous ont été vendues sur le passe sanitaire sortaient du cerveau des conseils de McKinsey, qui n’avaient strictement aucune formation en santé publique, en épidémiologie, et tout ça est passé sans problème.
C’était un état néolibéral qui a continué à détruire les services publics, l’université, l’hôpital, l’école, par la digitalisation, par la maltraitance institutionnelle, par la mise en place d’une police politique de plus en plus autoritaire dans les lieux de santé, dans les lieux de savoir, dans les médias, etc. »
[Extrait de https://youtu.be/GfEDE_Vkbv0]
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