Catégorie : Nicolas

Nicolas Bonnal

Georges Bernanos et « la masse affreusement disponible » des hommes trop modernes

« Le drame de l’Europe, le voilà. Ce n’est pas l’esprit européen qui s’affaiblit ou s’obscurcit depuis cinquante plus, c’est l’homme européen qui se dégrade, c’est I’humanité européenne qui dégénère. Elle dégénère en s’endurcissant. Elle risque de s’endurcir au point d’être capable de résister à n’importe quelle expérience des techniques d’asservissement, c’est-à-dire non pas seulement de les subir, mais de s’y conformer sans dommage. Car cette décomposition dont je parlais tout à l’heure aura évidemment une fin. »

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L’oligarchie pour les (moins) nuls

Frédéric Bernays : « les chefs invisibles nous gouvernent en vertu de leur autorité naturelle, de leur capacité à formuler les idées dont nous avons besoin, de la position qu’ils occupent dans la structure sociale. Peu importe comment nous réagissons individuellement à cette situation puisque dans la vie quotidienne, que l’on pense à la politique ou aux affaires, à notre comportement social ou à nos valeurs morales, de fait nous sommes dominés par ce nombre relativement restreint de gens — une infime fraction des cent vingt millions d’habitants du pays — en mesure de comprendre les processus mentaux et les modèles sociaux des masses. Ce sont eux qui tirent les ficelles : ils contrôlent l’opinion publique, exploitent les vieilles forces sociales existantes, inventent d’autres façons de relier le monde et de le guider. »

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Tyrannie digitale et servitude numérique : le cauchemar arrive

L’Europe de Breton et de Bill Gates va imposer une tyrannie digitale inédite en Europe, et que nous étions nombreux à avoir décrite.

En vérité, on ne va être rien. Entre euro numérique et personnalité (et non-identité) digitale, ils vont tout liquider. Ils avaient déjà liquidé l’âme et l’esprit …, ils vont liquider les corps et leur semblant de liberté et de consommation. La fin des religions les aide. De toute manière les religions avec leur jugement dernier, leur programmation mentale et leur servitude spirituelle nous préparaient au cauchemar techno-gnostique et au camp d’extermination numérique. Le vaccinat dénonce ses apostats. Cela n’empêche pas une disparition des religions, pas seulement de la caricaturale catholique romaine déshonorée en place Saint-Pierre dans l’indifférence générale du troupeau catho déjà dénoncé par Bloy, Bernanos ou même Montesquieu (« le pape est une vieille idole que l’on encense par habitude »).

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Sénèque et notre temps

Sénèque est par excellence le penseur du présent perpétuel. Toutes les tares de son empire romain, trop romain, sont les nôtres.

« Sans doute, comme vous le dites, cette sagesse de nos aïeux était grossière, surtout à votre naissance, ainsi que tous les autres arts qui avec le temps se sont raffinés de plus en plus. Mais aussi n’avait-on pas besoin alors de cures bien savantes. L’iniquité ne s’était ni élevée si haut, ni propagée si loin : à des vices non compliqués encore des remèdes simples pouvaient résister. »

« Toute indisposition était simple comme sa cause : la multiplicité des mets a multiplié les maladies. »

« Comment donc s’étonner que le plus grand des médecins, celui qui connaît le mieux la nature, soit pris en défaut et qu’il y ait tant de femmes chauves et podagres ? Elles ont perdu à force de vices le privilège de leur sexe ; elles ont dépouillé leur retenue de femmes, les voilà condamnées aux maladies de l’homme. »

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Gaza et le bloc bourgeois

Livre d’Amos :
« … mais j’enverrai un feu dans les murs de Gaza, et il dévorera ses palais. »

Gaza amuse, car cette bonhomme et juste rétribution des crimes terroristes palestiniens ne fait que poursuivre le Grand Reset (dépeupler et déplacer les populations pour des raisons énergétiques). Tout cela se fait au nom des élites mondialistes et de leurs suppôts bourgeois. Rappelons que dans l’Évangile, Gaza désigne le Trésor du Temple.

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Paul Watzlawick et les bizarreries américaines

Toute la civilisation US était programmée pour se/nous mener à la catastrophe.

Le projet occidental capote par culte du perfectionnisme et de la solution qui crée le problème.

Paul Watzlawick :
« Volontairement, et d’une manière spontanée, les Américains ont atteint un degré d’appauvrissement de l’information et une conformité d’opinions qui feraient pâlir d’envie les gouvernements de démocraties populaires, soucieux d’insuffler leur ligne de pensée à leurs sujets récalcitrants. »

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La France décérébrée

« … la France est divisée entre deux religions qui se contredisent violemment, et chacune impose à ses adeptes de ruiner l’autre. L’ancienne est fondée sur la révélation ; la nouvelle s’accorde avec la méthode scientifique et nous promet par elle, sous le nom de progrès nécessaire et indéfini, cet avenir de paix et d’amour dont tous les prophètes ont l’esprit halluciné… »

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Emmanuel Todd et le micro-théâtre militaire US

« Il y a une logique cachée dans le comportement apparent d’ivrogne de la diplomatie américaine. L’Amérique réelle est trop faible pour affronter autre chose que des nains militaires. En provoquant tous les acteurs secondaires, elle affirme du moins son rôle mondial. Sa dépendance économique au monde implique en effet une présence universelle d’un genre ou d’un autre. L’insuffisance de ses ressources réelles conduit à une hystérisation théâtrale des conflits secondaires. »

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Apulée et la « Reine du Ciel »

La royauté et la suprématie de la Femme dans le Graal ont toujours possédé une dimension ésotérique. Les origines païennes — au sens éminemment traditionnel du terme — sont bien établies et elles sont liées aux religions à mystères liées aux deux grandes déesses de l’Antiquité, Aphrodite-Vénus et Cérès-Déméter. Aucun texte n’est plus instructif ni inspirateur que l’Âne d’or d’Apulée, dans lequel nos écrivains du Graal ont puisé à foison.

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La décadence occidentale vue au quatorzième siècle

Dans ses prolégomènes, Ibn Khaldoun révèle son encyclopédisme, son ouverture d’esprit et son pragmatisme (refus déjà de l’astrologie ou de l’alchimie). Ce croyant est en même temps un grand savant, un homme tolérant, un esprit observateur et diligent.

« S’attaquer aux hommes en s’emparant de leur argent, c’est leur ôter la volonté de travailler pour en acquérir davantage ; car ils voient qu’à la fin on ne leur laissera plus rien. Quand ils perdent l’espoir de gagner, ils cessent de travailler, et leur découragement sera toujours en proportion des vexations qu’ils éprouvent ; si les actes d’oppression ont lieu souvent et atteignent la communauté dans tous ses moyens d’existence, on renoncera tout à fait au travail, parce que le découragement sera complet. »

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Balzac et la prophétie du déclin de la France

Reparlons de la fin de l’histoire…

La catastrophe est arrivée avec Louis-Philippe, tout le monde devrait le savoir. Depuis, on barbote. Voyez l’autre avec sa banque Rothschild et sa soumission aux patrons anglo-saxons.

Balzac c’est la comédie humaine et c’est aussi la recherche de l’absolu qui n’aboutit plus — et on n’a rien fait de mieux depuis. Car Balzac a compris mieux que tout le monde le monde moderne.

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Le présent perpétuel

Baudelaire et le présent perpétuel… « Nouvel exemple et nouvelles victimes des inexorables lois morales, nous périrons par où nous avons cru vivre. La mécanique nous aura tellement américanisés, le progrès aura si bien atrophié en nous toute la partie spirituelle, que rien parmi les rêveries sanguinaires, sacrilèges, ou antinaturelles des utopistes ne pourra être comparé à ses résultats positifs. »

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La déconstruction de la civilisation occidentale

En 1986 Allan Bloom publiait un livre retentissant, The closing of american mind dont le titre fut absurdement traduit en français. Cet auguste platonicien plagié peu après par Alain Finkielkraut dressait l’état des lieux de la barbarie universitaire américaine qui depuis lors a gagné la France et l’Europe, et ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura tout dévoré. Minorités sexuelles et raciales en bisbille, relativisme moral, délire de société ouverte, interdiction d’interdire, chasse aux préjugés, abrutissement sonore et consumériste, réglementation orwellienne du droit et du langage, tout était fin prêt. Le professeur Bloom écrivait pour une minorité éclairée, reliquat de temps plus cultivés, chassée depuis par le business et les archontes du politiquement correct.

L’ouvrage est essentiel, car depuis le délire a débordé des campus et gagné la société occidentale toute entière.

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Déclin aristocratique et corvée démocratique

On peut s’adonner à l’adoration de la démocratie en ces temps d’État profond et d’Europe de Bruxelles, il reste que le mot plèbe, dont elle marque le triomphe, a été balayé de tout temps par les génies de l’humanité, à commencer par Platon ou Juvénal, jusqu’à Nietzsche ou Tocqueville. On a évoqué les transformations sociétales (les chiens et les gosses qui parlent aux maîtres et aux parents, etc.) du livre VIII de la République, mais on va revenir ici à la démocratie à la grecque et à sa gestion compliquée…

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Démosthène et la débandade démocratique athénienne

La démocratie est pour nous ce qu’il y a de plus beau, de plus pur, de meilleur ; surtout la démocratie athénienne, qui pour Thucydide ne passe pas pour un régime de paix, mais d’oppression thalassocratique…

Démosthène passe pour « l’orateur de la démocratie athénienne ». Car il est à la fois l’homme du merveilleux démocratique et de la décadence démocratique.

Mais pour Démosthène la démocratie est aussi ce qu’il a de plus décadent, de plus lâche, de plus déclinant. Alors, pourquoi la défendre, alors qu’elle abaisse le citoyen et que devant elle s’élève un bel invincible empire qui permettra grâce à Philippe et Alexandre à la civilisation hellénique de se répandre aux quatre coins de l’Asie ?

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Les nouveaux chiens de garde et la tyrannie sanitaire

La France est depuis toujours un pays conditionné. On le voit bien en relisant sans les œillères scolaires Molière ou La Bruyère. Le bourgeois, le dévot, le malade imaginaire, la femme savante, le sot savant, l’escroc médecin, le pédant-expert, l’hypocrite, la précieuse, sont des mines pour qui sait voir ; et la crise du Covid marquée par la dictature et la tartuferie sanitaire revêt un caractère très français. Taine et Tocqueville avaient tout dit. Centralisation, pouvoir royal, révolution, empire, radical-socialisme ont pavé la voie de la soumission jacobine de la masse et l’esprit libre souvent ne comprend pas sa solitude.

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Le narcissisme occidental face à la protestation véhémente de la réalité (Freud)

Freud :
« Et voici ce que j’ajoute : depuis des temps immémoriaux, l’humanité subit le phénomène du développement de la culture (d’aucuns préfèrent, je le sais, user ici du terme de civilisation.) C’est à ce phénomène que nous devons le meilleur de ce dont nous sommes faits et une bonne part de ce dont nous souffrons. Ses causes et ses origines sont obscures, son aboutissement est incertain, et quelques-uns de ses caractères sont aisément discernables. »

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Pourquoi le Grand Reset se termine…

et ne commence pas…

Nicolas Bonnal :
« Il y a ceux, presque mignons et amusants, comme les journalistes du NYT, qui prétendent que le Grand Reset est une théorie du complot, alors que Davos s’en vante sur son site, et puis il y a ceux qui redoutent le Grand Reset à venir, comme s’il n’était déjà là. Un petit rappel pour les distraits alors. Je suis assez vieux pour avoir vu le Grand Reset commencer au début des années 70 : c’était les années de la crise du pétrole, du club de Rome, de Soleil vert et de Roller ball, tout ce qu’il fallait pour rassurer les enfants et préparer un Grand Reset : vous allez obtempérer sinon voilà ce qui va se passer… Et comme cela ne s’est pas passé, on va le provoquer, l’ordinateur bien nommé rendant facile la gestion totalitaire de la société. Tous les films hollywoodiens dénonçaient il y a peu encore les « control freaks » dans leurs scénarios mais comme on ne les croit jamais… »

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La déchéance de l’art en Europe occidentale

L’écroulement artistique de l’art occidental frappe tous les bons esprits (ne parlons pas du wokisme), mais il est ancien. Dans son magnifique Essai sur l’Art, le comte Tolstoï recense ces catastrophes culturelles du dix-neuvième siècle dont les Français sont souvent responsables (ô festival de Cannes, ô exception culturelle, ô théâtre de soixante-huitard ou de boulevard, ô musique sérielle…) et il les réduit la cause à la décadence religieuse venue avec la Renaissance. C’est Huysmans qui dit que nous chutons depuis le XIIIe siècle.

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Tintin, les picaros et la fin des Temps

On avait beaucoup attendu l’album, après l’étrange et drolatique Vol 714 pour Sydney qui recyclait le Matin des magiciens de Pauwels et Bergier : et l’on fut servi.

Les picaros furent insultés ou incompris. On voyait bien qu’Hergé avait renoncé à sa mythologie ; comme si l’on pouvait encore pratiquer le voyage absolu dans les années 70 marquées par le tourisme de masse, les vols à bon marché, les tropiques à l’encan et l’abominable Guide du routard. Le vacancier est le yéti des plages.

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Le nouvel ordre mondial et ses bourreaux volontaires

La notion « d’élites hostiles » de Kevin Macdonald s’adapte aux temps apocalyptiques que nous vivons. Elle représente quelques milliers de personnes par pays, un million tout au plus dans le monde ; et ces « élites » (fric plus convictions hérétiques, au sens de Chesterton) détraquées pour tout un tas de raisons nous veulent vraiment du mal, fonctionnaires internationaux, experts, ONG, milliardaires… Et rappelons-nous que les politiques d’extermination totalitaire ne se mettent jamais tout de suite en place : on attend en général quinze ans (Hitler, Mao, Staline) pour les mettre en place, car on a formé les bourreaux volontaires et les victimes. Nous sommes en l’an I de coronavirus. Attendez l’an quinze pour voir ce qui restera de vous.

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L’Humanité débordée

Nous sommes débordés. Occasion de rappeler les somptueuses réflexions de Baudrillard sur les simulacres d’histoire et notre infecte « troisième guerre MENTALE » : « Car, je ne crois pas à cette apocalypse réelle. Je ne crois pas au réalisme de toute façon, ni à une échéance linéaire de l’apocalypse. À la limite, si l’on pouvait espérer cet accident total, il n’y aurait qu’à le précipiter, il ne faudrait pas y résister. L’avènement du virtuel lui-même est notre apocalypse, et il nous prive de l’évènement réel de l’apocalypse. Mais telle est notre situation paradoxale, il faut aller jusqu’au bout du paradoxe. »

Notre société anglo-américaine et démocratique matinée de gnosticisme techno (voyez notre Internet) et de messianisme militaire semble folle et intégriste.

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Totalitarisme et féminisme : le point par George Orwell

On ne va pas rappeler la brutalité du féminisme occidental dans l’épisode que nous vivons ; Todd en avait bien parlé dans Après l’Empire. Chesterton déjà en avait parlé. (…)

Nous vivons des temps apocalyptiques où le séculaire totalitarisme progressiste occidental jusque-là plus ou moins maintenu explose à la surface du monde et veut exterminer tout ce qui bouge. On relira l’étude de Rothbard sur le fanatisme judéo-protestant qui s’exprime aujourd’hui dans les pays anglo-saxons, protestants, scandinaves, germaniques et judéo-chrétiens comme on dit. La fin prévisible du catholicisme romain permet à cette folie millénariste et progressiste de s’exprimer comme elle le fit en Allemagne et ailleurs au seizième siècle.

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Le mystère Athos

« … sachez distinguer toujours le roi de la royauté ; le roi n’est qu’un homme, la royauté, c’est l’esprit de Dieu ; quand vous serez dans le doute de savoir qui vous devez servir, abandonnez l’apparence matérielle pour le principe invisible, car le principe invisible est tout. Seulement, Dieu a voulu rendre ce principe palpable en l’incarnant dans un homme. »

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Saint-Exupéry contre la vie ordinaire

« Vieux bureaucrate, mon camarade ici présent, nul jamais ne t’a fait évader et tu n’en es point responsable. Tu as construit ta paix à force d’aveugler de ciment, comme le font les termites, toutes les échappées vers la lumière. Tu t’es roulé en boule dans ta sécurité bourgeoise, tes routines, les rites étouffants de ta vie provinciale, tu as élevé cet humble rempart contre les vents et les marées et les étoiles. Tu ne veux point t’inquiéter des grands problèmes, tu as eu bien assez de mal à oublier ta condition d’homme. Tu n’es point l’habitant d’une planète errante, tu ne te poses point de questions sans réponse : tu es un petit bourgeois de Toulouse. Nul ne t’a saisi par les épaules quand il était temps encore. Maintenant, la glaise dont tu es formé a séché, et s’est durcie, et nul en toi ne saurait désormais réveiller le musicien endormi ou le poète, ou l’astronome qui peut-être t’habitait d’abord. »

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