En France, soyez gentils avec les voleurs, sinon…

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Évolution Technologie — Évolution Humaine — Petite réflexion

[Source : I*Mage In*Elle]

Alors que les « progrès » technologiques ont fait un bond fulgurant en moins de deux générations, quelle évolution a connue l’humanité ? Jusqu’à quel point l’homme, au niveau individuel, a-t-il évolué ? A-t-il conscience de ce qui vit et vibre en lui ? A-t-il connaissance du pouvoir qui réside en son être ?

[Voir aussi :
La voie du Rinn’Dual, roman de science-fiction qui traite notamment de ces questions.]






Le « brutalisme » ou la réinitialisation architecturale du Nouveau Monde

[Source : Prune de secours]

Est-il encore raisonnable de parler d’« art » dans ce que l’on voit actuellement ? L’art en général se dégrade, c’est incontestable. Les artistes ont toujours eu à cœur de transmettre, surtout en musique, un côté insaisissable, assorti de sensations de plénitude, de globalité, de bien-être. Mais suite logique des « Lumières » et de l’influence mécaniste newtonienne, des procédés technologiques contondants et assourdissants ont remplacé l’harmonie dans la Joie, n’apportant à ceux qui s’y adonnent, que sadisme, égoïsme, cynisme, violence, désarroi, suicide, malheur comme tristes effets. Ils ne reconnaissent plus le pouvoir qu’exerce la musique sur l’évolution, bien loin de ce que Beethoven exprimait, et ne cherchent plus du tout à s’approcher toujours plus de la divinité, mais plutôt à descendre le plus bas possible ! Ces divertissements ne font que flatter les aspects les plus sordides de l’être humain actuel avec tous ces jeunes qui vont à l’abattoir des âmes écouter ces musiques démoniaques. Le sens du sacré et du divin, considéré comme désuet, archaïque, arriéré, est refoulé bien loin dans les méandres encombrés du fallacieux clinquant et de votre mental. Il n’y a plus d’évolution vers le meilleur, la bonté, la vérité, la justice, la beauté, etc.

Élisabeth (extrait de mon dernier livre)



[Voir aussi :
Effets de l’art moderne
Décadence de l’art
L’environnement urbain moderne cache un lourd secret qui explique sa laideur
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]




Dix millions de morts au Congo face au silence des médias

[Source : francesoir.fr]

Charles Onana est docteur en science politique, essayiste et journaliste spécialisé dans les questions relatives à l’Afrique des Grands Lacs qui regroupe le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda et la République démocratique du Congo.

Il publie son dernier ouvrage « Holocauste au Congo » (aux éditions L’Artilleur), dans lequel il revient sur un génocide en cours depuis 1997 en République Démocratique du Congo (RDC) qui a causé 10 millions de morts, « l’un des plus grands holocaustes que l’Afrique ait connus au XXe et au XXIe siècle », selon l’essayiste.

[Voir aussi :
Opération Crimson Mist]



Pourquoi ne parle-t-on pas davantage de cette dramatique situation dans les médias ? Pour le comprendre, Charles Onana décrit le parcours de Paul Kagame, qui a selon ses sources « mobilisé beaucoup de moyens, colossaux, dans les médias occidentaux et français en particulier, pour qu’on parle uniquement que de ce qui s’est passé au Rwanda en 1994, alors que non seulement il est celui qui est à l’origine de la tragédie rwandaise, parce qu’il s’agit d’une guerre pour la conquête du pouvoir, mais il va être surtout l’organisateur de la chute du Maréchal Mobutu en 1997 au Congo et aussi celui qui va organiser le pillage et les massacres de populations à l’est de ce pays. »

Qui est Paul Kagame ? Toujours au pouvoir au Rwanda en tant que président, il est à l’origine un Tutsi victime du génocide perpétré par les Hutus. Soutenu par Bill Clinton dès 1993 et directeur des services de renseignements d’Ouganda, il prend le pouvoir au Rwanda et tente par la suite de faire de même au Congo, d’après Charles Onana. Ainsi, « il y a plusieurs étapes dans son cheminement politico-militaire qui permettent d’expliquer pourquoi aujourd’hui la République démocratique du Congo est dans cette situation », dit-il. À ses yeux, les victimes du génocide au Rwanda en 1994 sont devenues des bourreaux la population congolaise à l’heure actuelle.

Derrière ces mouvements liés à la conquête du pouvoir et aux guerres qui se succèdent, Charles Onana évoque la question des populations locales martyrisées et de l’exploitation économique faite autour des mines de cobalt, de diamant et de coltan. Ces matériaux servent à la production d’engins électroniques, dont les téléphones portables : « Personne ne veut en parler parce que mettre le nez dans la comptabilité macabre des morts au Congo, va amener à un scandale international. » Et peut-être remettre en cause un certain modèle économique ?

« Là, on touche aux gros poissons. Les médias de masse n’ont pas vocation à vous informer. Les médias de masse ont vocation à diffuser une information qui intéresse ceux qui les financent », suggère Charles Onana.




Fin des métaux rares : c’est l’heure du choix

[Source : L’ADN]

Demain, un monde plein d’écrans, de smartphones et de tablettes est inenvisageable. L’ingénieure Aurore Stéphant étudie depuis plus de dix ans les industries minières : bientôt, la ressource sera épuisée ou inaccessible. Mais comment faire alors que le métal est partout, même dans nos shampoings antipelliculaires ?

Une interview passionnante et déconcertante, tournée lors de l’édition 2022 de l’USI.

  • 00:00 Introduction
  • 00:17 Pourquoi faut-il réduire notre utilisation de métaux ?
  • 01:13 Est-ce qu’on extrait plus de métaux qu’il y a 50 ans ?
  • 02:50 Sommes-nous dépendants des métaux ?
  • 06:48 Comment sont extraits les métaux ?
  • 08:55 Est-ce que les métaux rares sont vraiment « rares » ?
  • 10:59 On va atteindre les limites de l’extraction minière… Que faire ?



Le langage secret des arbres


[Source : www.kla.tv/13743]

Dans une conférence passionnante, l’ingénieur Erwin Thoma, en tant que forestier, montre à quel point nous, les humains, sommes semblables aux arbres. Cela s’applique à la fois à l’individu et à la communauté. Découvrez quels principes de vie des arbres sont également à la base de notre coexistence. En répondant à cela, les multiples problèmes de l’humanité pourraient probablement être résolus – mais voyez par vous-même !

[Voir aussi :
La vie sociale des plantes
et
« Les plantes sont extraordinaires : c’est un modèle décentralisé dont tous les membres participent à la décision »]

Transcription

Ivo Sasek: « Nous arrivons maintenant au dernier orateur et j’ai voulu le placer là pour atterrir en douceur. C’est un homme qui m’impressionne beaucoup, beaucoup. Quand je l’ai entendu – je ne sais même plus dans quel contexte, on me recommande toujours beaucoup de personnes – j’ai été tellement fasciné par ce qu’il disait que j’ai tout de suite essayé de le gagner, mais ça n’a pas été si facile. Parce qu’aujourd’hui chez lui il aurait dû sortir le bois. C’était un peu dur, mais il a finalement laissé son travail pour être ici avec nous aujourd’hui. »
« Et tout ce que je peux dire de cet homme qui est assis là en bas… C’est un homme, quand il parle, alors après tu entends parler les arbres. Qui est cet homme ? On parle du Dr Erwin Thoma. Il nous en dira plus. S’il vous plaît, le voici. On verra à l’écran qui il est et je le prie de monter ensuite. »

Erwin Thoma, ingénieur
Un pionnier et expert très demandé dans le domaine de la connaissance des arbres et de la recherche sur le bois.
Né en 1962, a grandi en Autriche
Il est marié, a 3 enfants adultes

Formation
Formation de garde forestier
En 1985, il est devenu le plus jeune garde forestier autrichien en prenant en charge une région montagneuse isolée du Tyrol.
Plusieurs années d’apprentissage ont suivi, qui l’ont conduit dans l’industrie forestière et l’industrie du bois en Europe.

Activité
1990 Fondation de sa propre entreprise de transformation du bois, une entreprise pionnière qui fabrique des bâtiments en bois massif.
1998 Fondation de son centre de recherche et de développement pour la transformation de bois naturel.
La même année, dépôt d’un brevet international pour une méthode spéciale de construction en bois. Cette évolution a fondamentalement fait progresser la technique de la construction en bois.
Différents développements ont fait de lui un spécialiste reconnu du bois naturel dans toute l’Europe. Plusieurs universités européennes s’intéressent à ses développements.
Il a reçu de nombreux prix pour les maisons qu’il a construites, dont le prix de l’Innovation à Salzburg et la seule certification classe Or « Cradle to Cradle » à ce jour pour un matériau de construction.
Erwin Thoma transmet ses connaissances dans des émissions de télévision, des conférences et neuf livres, dont cinq sont des best-sellers. Ses livres ont été traduits en dix langues avec un tirage total d’environ 500 000 exemplaires.
Des reportages au Japon, aux Etats-Unis et dans toute l’Europe l’aident à établir un réseau international avec des architectes, des experts en construction et des représentants de la science et de l’économie.

Son thème aujourd’hui : « Le langage secret des arbres »

Ivo Sasek : Bienvenue !
Je ne sais pas ce qui va venir aujourd’hui, mais je ne souhaite qu’une chose : la petite histoire avec la résine, le papa avec la canette… c’était si mignon ! On peut apprendre tellement de choses de lui, j’en ai fait l’expérience, c’est vraiment impressionnant ! Bonne chance, bonne chance !

Erwin Thoma : Merci, cher Ivo, pour cette invitation et bonjour à tous, mesdames et messieurs.
Je suis si heureux de pouvoir faire pour finir un voyage avec vous dans un monde complètement différent. Aujourd’hui nous avons tant entendu parler des intérêts, du pouvoir, de la manipulation, des stratégies… dont on a besoin – de toute sorte de choses. Et j’aimerais maintenant voir avec vous comment y faire face dans un monde complètement différent du nôtre.

De quelle manière cela se manifeste dans la création, dans la nature ? Que faites-vous avec les participants les plus faibles du jeu, de la vie ? Que faites-vous pour assurer l’avenir de plusieurs générations ? Et ce voyage, je voudrais l’effectuer avec vous auprès des arbres et dans la forêt.
Maintenant, vous pourriez penser : Il a une tête de bois, car qu’est-ce que la forêt et les arbres ont à voir avec de tels sujets, avec des stratégies sur la façon dont nous, les humains, devrions rendre la terre juste et bonne ? Mais vous verrez bientôt que quand on s’intéresse aux arbres, alors on peut faire ce qu’on veut, on atterrit inévitablement dans les secrets profonds de la vie. C’est toujours comme ça quand on va dans la création.

Et regardez ceci : Qu’est-ce qu’un arbre ? Chacun d’entre vous a déjà vu un arbre et l’a touché, l’a étreint ou autre chose. Un arbre est une masse lourde. C’est quelque chose d’impressionnant. Les arbres font partie des êtres vivants les plus anciens de la terre, ils sont là depuis cent fois plus longtemps que les humains. On parle de 500 millions d’années. Et hier, nous avons vu de si beaux arbres, des épicéas et des sapins d’un diamètre de trois quarts de mètre et peut-être 30 à 40 mètres de haut. Un tel arbre, avec ses branches et ses aiguilles, peut peser jusqu’à dix tonnes. D’où viennent ces dix tonnes ?
Après tout, ça a été autrefois une graine de la taille d’une tête d’épingle qui est tombée au sol et aujourd’hui ce sont dix tonnes qui se tiennent là. D’où vient cette matière ? C’est quoi, ce bois, ce personnage ?
En cours de biologie, quand j’allais au lycée, le professeur nous a dit que les arbres poussent en puisant des nutriments dans le sol. Et nous pensions que le bois était du sol transformé. Mais ça ne colle pas. Si les 10 tonnes venaient de la terre, il devrait y avoir un gros trou, et ce n’est pas le cas. Mais je peux vous expliquer exactement ce qu’il en est : Un tel sapin… il y a exactement 0,5 % de la masse du sapin qui provient du sol. Le reste est de l’air et un peu d’eau transformée. Chaque arbre est un miracle. Et c’est là que toutes les explications scientifiques s’arrêtent déjà ! Chaque arbre est de l’air, qui se matérialise devant nos yeux, qui devient matière.

Quand un petit arbre commence à pousser, alors il fait exactement ce que nous avons tous fait en premier. En tout premier… Quelle est la première chose quand la vie commence ? Respirer ! C’est la bonne réponse. La mauvaise réponse que j’entends souvent est : crier. Mais la première est de respirer, de respirer, aahhhh. Et cet air est la nourriture de l’arbre.

Car les arbres ont réalisé la plus grande invention de la vie sur terre, la couleur verte. Ils ne sont pas verts par hasard. Ce vert est capable de filtrer l’énergie solaire, la lumière du soleil, de telle sorte qu’un mélange de rayonnement très spécial prédomine à l’intérieur de la feuille et dans l’aiguille ; et si le CO², le gaz de l’air circule là-dedans, alors il se décompose et l’arbre a gagné du carbone, carbone à partir duquel il peut construire son corps. Et il fait la même chose avec l’H²O, avec l’eau. Il se décompose aussi et l’arbre a de l’hydrogène. Et un arbre est une composition chimique d’hydrocarbures, avec très peu d’oligo-éléments et les oligo-éléments ont une fonction importante ; ils ne sont pas importants pour la masse, mais ils ont la fonction importante de donner aux molécules leur détermination. Ils en font des cellules spécifiques. Ils déterminent si elles deviennent une partie de l’écorce, un morceau de bois ou un morceau de feuille ou quelque chose d’autre. C’est jusque là que l’explication scientifique au niveau moléculaire est connue sous sa forme la plus brève.

Quand même, comme je l’ai dit, si on continue à se demander et à dire : qui contrôle ça ? Qui a eu cette idée ? Comment est-ce possible ? – Il n’y a plus de réponse en science. Vous devez chercher dans la religion ou dans la philosophie, mais je ne veux pas aller plus loin aujourd’hui, tout le monde peut chercher cette réponse lui-même. Bien sûr, en fin de compte, il doit y avoir une explication par rapport à la création.

Mais ce qui est passionnant pour moi, c’est de comparer l’arbre avec l’humain. Et j’aimerais d’abord faire la comparaison matérielle. Mesdames et messieurs, lorsque je prends le microscope électronique et que je prélève un tout petit morceau de votre corps, une cellule, puis que je la décompose et l’examine, c’est très surprenant : les blocs de construction qui composent notre corps sont exactement les mêmes que ceux qui composent l’arbre. Ils sont juste composés un peu différemment. Les oligo-éléments sont positionnés différemment.

Alors quand quelqu’un me dit : « Tu as une tête de bois », ce n’est pas du tout une insulte, il faut alors lui répondre : Bien sûr que c’est une tête de bois, mais Dieu merci – S’il vous plaît, oui, je suis content de l’applaudissement. Mais comme ça, ça n’ira pas, Parce qu’Ivo a pu apporter son message en une minute et si vous applaudissez toujours, je n’aurai jamais fini en une heure. Faisons donc ainsi, applaudissons à la fin si c’est possible. Mais si ce n’est pas possible… bon… faites comme vous pouvez. Donc, il ne s’agit pas de moi ici. Je suis un outil qui a un message à délivrer. Il ne s’agit vraiment pas de moi.

Retournons à la tête de bois. La différence, c’est que certains très petits atomes sont placés différemment. Je voudrais vous donner un exemple impressionnant de la façon dont nous sommes reliés, inséparablement reliés avec la nature, avec la création. Je vous ai dit que cette substance miracle qui fait la forêt, qui fait que tout cela prospère et se développe, c’est la chlorophylle, le colorant vert. Quand vous regardez une molécule de chlorophylle au microscope, vous voyez une structure magnifique. La meilleure comparaison c’est peut-être avec les cristaux de neige. Une merveilleuse structure géométrique avec carbone-hydrogène, carbone-hydrogène, arrangés de façon géométrique. Proche du centre il y a un anneau d’atomes d’azote et tout au milieu, assez étrangement, un seul atome de magnésium. Ce magnésium, c’est si peu par rapport à la masse totale, comme si je mettais un grain de sel sur une table. Ce n’est pas important pour la masse. C’est très peu. Pourtant, c’est au milieu. Ça a donc sûrement un sens.

Si nous faisons une expérience maintenant… et la chlorophylle est très importante, parce que sans la chlorophylle, les humains ne pourraient pas exister. Toute vie organique s’est développée grâce à ça. C’est très proche du secret de la création d’un point de vue scientifique. Si je retire maintenant ce magnésium au milieu et le remplace par un atome de fer, je n’ai rien changé à la masse de la structure globale. C’est si peu que ça n’a pas d’importance, c’est insignifiant. Mais une fois que j’ai mis le fer à la place du magnésium, toute la structure devient rouge, et je n’ai plus de chlorophylle, j’ai de l’hémoglobine, notre sang. Nous sommes si semblables, si voisins, si proches des arbres. Et je peux maintenant vous apporter plein d’exemples de ce genre dans les domaines de la chimie, de la physique et de la biologie.

Donc si quelqu’un dit : Je vis ici comme le seul et l’unique, et mon égo s’enfle et c’est moi qui façonne tout, c’est une grande erreur ! Vous pouvez faire ce que vous voulez. Nous sommes reliés à la Terre ! Nous sommes un organisme ! Nous, les humains… et les humains sont un organisme relié à la terre.
Et même si je vois de tels fantasmes de pouvoir. Oubliez ça. Bien sûr que cela existe. Mais il s’agit là de développements indésirables qui s’effondrent naturellement à nouveau. Je n’en doute pas. Biologiquement. Voila ! Il est important que nous le sachions.

Et je voudrais donner encore quelques exemples au sujet de l’arbre et l’homme. Peut-être une autre différence importante. Quand je vois un arbre tout petit dans la forêt, ou quand j’en plante un – j’en ai personnellement planté des milliers – alors il se passe quelque chose de vraiment passionnant : Un petit arbre qui commence sa vie sait dès le premier jour ce qu’il veut dans ce monde, et il le sait durant toute sa vie. C’est à mes yeux la plus grande différence avec nous, les humains.

Un arbre sait : « Je dois grandir vers le haut et je dois étendre mes bras, mes branches, ma couronne, mes feuilles pour que le soleil brille sur moi. Alors je peux accomplir toutes mes tâches. J’ai besoin de la lumière du soleil. L’air est là, l’eau est là, tout est déjà là. » Et c’est ce qu’ils veulent d’abord.

Ainsi, au début de leur vie, ils participent à une compétition, parce qu’il y en a toujours beaucoup dans la forêt. La nature est toujours gaspilleuse. Il y a toujours beaucoup de graines. Et puis elles poussent vers le haut. Et puis il y a ces théoriciens de l’économie de marché libérale qui disent : la concurrence règle tout, parce que dans la nature aussi tout est basé sur la concurrence. C’est une erreur tellement fatale qui nous conduit à de faux développements dans l’économie.

Parce que, dans les bois, il y a une compétition, mais seulement très, très brièvement. Il y a une petite course. Et quand les arbres sont en haut, plus un ne pense à étendre son pouvoir. Le point où toute compétition prend fin est celui où la vie de l’individu est assurée. Dès qu’un arbre est grand, il le sait dans sa cellule la plus profonde : nous allons tous mieux si nous fraternisons totalement.

La forêt sait : les tempêtes arrivent, il y aura la sécheresse, il y aura la foudre, il y aura le feu de forêt, il pourra y avoir le bostryche. Il y aura tant de défis à relever. Nous ne pouvons les surmonter que si nous sommes fraternels, aussi fraternels que possible. Cela signifie que la concurrence, l’illusion que la nature nous met en concurrence… c’est-à-dire – si quelqu’un dit une telle chose – soit il n’a aucune idée de la vie, soit il poursuit certains intérêts. De toute façon, ce n’est pas vrai. Biologiquement ce n’est pas plausible. Et Gerhard Wisnewski a dit une belle phrase. Il a dit : « La vie, c’est de l’organisation. » C’est vrai. La vie, un corps organique vivant a besoin d’organisation à l’intérieur et à l’extérieur.

L’organisation ne fonctionne que s’il y a une transmission de l’information. S’il y a communication. Dans notre cas des arbres, s’il y a le langage des arbres. C’est la très grande erreur suivante : nous, les humains, nous allons dans la forêt et nous disons souvent : Nous allons dans la forêt parce que c’est silencieux. Mais c’est seulement parce qu’on ne comprend pas ce qui se passe, que c’est si silencieux. Il se passe plus de choses dans les bois qu’entre nous les humains.

Commençons par la croissance du petit arbre. Un petit arbre est planté ou tombe au sol sous forme de graine et commence à pousser. Nous avons déjà entendu dire qu’il a besoin d’eau et d’air, mais il a besoin de ces 0,5 % d’oligo-éléments. Ces substances régulatrices, c’est ce dont il a besoin. Comment les obtient-il ? Ils sont dans le complexe de l’humus. Et un arbre est… c’est aussi une idée fausse très répandue… une racine n’est pas un travailleur de la mine. La racine ne peut rien prendre du sol. Rien, rien, rien, pas un seul atome. Rien ! La racine a besoin de quelqu’un qui reçoit une commande, et qui extrait du sol et apporte à la racine exactement le matériel dont l’arbre a besoin à ce moment-là. Elle a besoin de quelqu’un pour faire ce travail. Et ce « quelqu’un » ce sont les micro-organismes.

Juste pour avoir une image : En moyenne, dix à onze millions de micro-organismes vivent dans une cuillère à café de sol forestier. Ce n’est même pas concevable pour notre bon sens. Il y en a tellement. Ces micro-organismes ne font rien d’autre de toute leur vie, avec ces oligoéléments : ils savent qu’aujourd’hui il a besoin de fer, demain de magnésium parce qu’il fait de la chlorophylle, après-demain du calcium, du potassium, du manganèse, toutes sortes de choses ; ces oligo-éléments, ils les obtiennent de la terre et les portent à la pointe des racines les plus proches. Je vous pose la question : « Sont-ils stupides ? » Travailler toute la vie pour rien ? Vous feriez ça, vous ?

Mais ne vous inquiétez pas. Ils ne le font pas pour rien non plus. Les micro-organismes sont payés royalement. Ce sont tous des drogués et ils reçoivent de l’arbre quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs. Là-bas, dans le monde obscur. Cela n’existe nulle part. Et c’est – je vais commencer par la formule chimique – pour ceux qui travaillent dans ce domaine… C’est C6 (du carbone), H12 (de l’hydrogène), 06 (de l’oxygène). C’est exactement ce qu’a cet arbre là-haut. Et pour qui s’y connaît en chimie, c’est du sucre. Alors dans la photosynthèse là-haut il ne fabrique pas que des cellules de bois, mais il produit aussi beaucoup de sucre en été, lorsque le soleil brille et que la sève coule. Et il transporte du sucre vers le bas et le distribue aux micro-organismes. Chaque fois qu’ils fournissent quelque chose, ils reçoivent une goutte de sucre pour ça. Et c’est pour ça qu’ils travaillent. C’est une symbiose. C’est une grande coopération. Et ils savent aussi qu’un seul n’y arrivera jamais. Nous devons travailler ensemble et communiquer. Ils ont besoin de savoir ce dont l’arbre a besoin. Il y a beaucoup de grandes recherches formidables en biologie à ce sujet.

Si quelqu’un va dans la forêt… si je vais dans la forêt et que je prends une hache, ce que je fais souvent comme forestier et… je marque un arbre. Parce que je dis que l’arbre doit disparaître, parce qu’il est déjà si gros et pourrait s’effondrer. Puis je fais un trou dans le tronc pour que le forestier puisse le trouver et le couper. C’est une blessure, un trou comme ça, et l’arbre le sent tout de suite. Et dans ce cas-là, quelque chose de très étrange arrive. En quelques minutes, en plein été pendant la période de croissance – si ça se passe en été – il arrête complètement sa croissance. Il a reçu le message : « Il y a une blessure. C’est dangereux. Les spores fongiques, les virus, les bactéries peuvent pénétrer, ils pourraient mettre ma vie en danger par la pourriture et des choses semblables. » Ainsi, il arrête immédiatement de pousser vers haut. Il arrête de fabriquer des cellules et utilise toute sa force pour guérir cette blessure. Et le plus étonnant, c’est qu’après dix minutes des milliards de créatures du sol savent qu’il y a une blessure là-haut, qu’il y a maintenant besoin de quelque chose d’autre et ils amènent d’autres substances depuis le complexe d’humus à l’extrémité des racines. Chers auditeurs, plus vous regardez profondément dans la nature, plus vous vous agenouillez devant les miracles de la création de la vie. C’est tellement génial. Il n’y a rien de plus fantastique. ça, c’était sur le sujet de la communication. Ou, quand il fait très chaud en été, un orage souffle dans une vallée montagneuse et la foudre frappe un arbre – c’est désastreux – c’est des forces incroyables. J’en ai fait l’expérience. Cela paraît incroyable mais je me suis tenu moi-même une fois sous un tel arbre et j’ai heureusement survécu. A ce moment-là, je me suis levé et j’ai dit : « Seigneur, tu as encore quelque chose à faire avec moi », – car en temps normal tu serais mort. Ça déchire l’arbre complètement, à l’intérieur, et des lambeaux s’envolent. C’est une force prodigieuse. Si ça arrive et que tu reviens le lendemain au même endroit, c’est étrange. Le lendemain, des milliers et des milliers de bostryches tournent autour de cet arbre voué à la mort, parce qu’il n’a plus de forces. Je me suis souvent demandé… Je n’ai jamais vu là-bas un tel insecte et là soudain, un de ces arbres est faible et malade, et alors ils sont là. C’est la police sanitaire de la forêt. Leur devoir est d’enlever le malade pour que ça n’aille pas plus loin. Ils sont là le lendemain, puis ils s’introduisent dans les arbres qui ont tous un pouvoir défensif incroyable. Les premiers qui s’introduisent, ils reçoivent dans la figure plein de résine, ça les englue et ils étouffent. De cette façon la nature maintient l’équilibre écologique. Mais ils savent qu’il est faible, qu’il ne peut pas le supporter. Nous sacrifions les mille premiers et les autres peuvent se multiplier et nous en avons un million de plus. C’est comme ça que ça marche.

Et dès que le premier arbre de la forêt est attaqué par le bostryche, il se passe quelque chose de passionnant. Tout l’entourage reçoit le message : « Ici il y a une attaque de bostryches » et bien qu’on prétende qu’ils sont en concurrence et qu’ils passent leur vie à jouer des coudes, comme nous le faisons dans l’économie, les arbres environnants arrêtent de pousser immédiatement. Ils ne disent pas : « Hourra ! Maintenant il y en a un de moins, nous avons plus d’espace ! » Ils arrêtent de pousser, ils cessent la concurrence et ensemble, ils produisent exclusivement des substances de défense contre les bostryches. Incroyable !

Quand le premier arbre sur un flanc de montagne signale : « Je manque d’eau, ça devient sec » – c’est un grave danger de mort. S’il constate que ses réserves d’eau s’épuisent, il le signale à tous les autres et dès qu’ils reçoivent le message, ils disent ensemble sur tout le flanc de montagne concernée : « Freinons la croissance de 20, 25 ou 30 %, et rétrécissons dans cette même proportion nos pores et ensemble ralentissons tout ensemble. »

Et puis il y a la surveillance. Ils s’observent l’un l’autre, et si le lendemain déjà dix arbres disent : « Nos réserves deviennent rares également », alors ils descendent encore plus bas jusqu’à la croissance zéro. Il y a sûrement des arbres qui dans cette situation se tiennent encore debout dans un creux humide et qui pourraient dire « Je peux en profiter, maintenant je pousse vers le haut », mais ils ne le font pas. Ils veillent à s’en sortir ensemble. Cette attitude n’a pas besoin d’explications. Je n’ai pas besoin de philosopher là-dessus, c’est évident. Tu regardes seulement. C’est fantastique, je vous dis.

Et puis il y a une autre question passionnante, pour que je puisse répondre à la fin à la question d’Ivo. Si ces cellules des arbres – je viens de l’industrie de la recherche sur le bois – je suis un entrepreneur et j’ai réalisé plus de 1 000 projets de construction en bois dans plus de 30 pays au cours des dix dernières années. Et je suis à l’aise dans le monde de la technologie, mais je m’intéresse toujours autant à tout ce qui se cache encore derrière. Et je me suis toujours demandé, cette cellule de l’arbre, c’est un tel miracle, la communication, le langage des arbres. Avant je dois dire comment ça marche, cette communication dans la sécheresse et tout ça. Vous ne savez probablement pas comment ils communiquent : Eh bien, par Internet, c’est clair. Vous riez. Internet est une invention de la forêt. Chaque arbre possède plusieurs souches de champignons souterrains et on estime que chaque arbre possède environ 30, 40 ou 50 kilomètres du meilleur système de mycélium de champignons du sol forestier. Le sol forestier est ultra réticulé avec des filaments de champignons qui nous sont invisibles. Et tout comme notre corps peut envoyer des impulsions électriques à travers le système nerveux, les arbres peuvent envoyer des impulsions biochimiques d’arbre en arbre le long des filaments fongiques. Exactement le même système. Il ne fonctionne pas aussi vite que l’électrique, mais s’il prend quelques minutes au lieu de quelques millisecondes, cela n’a pas d’importance dans la forêt.

C’est assez rapide. C’est l’Internet de la forêt. C’est comme ça qu’ils communiquent. Ils communiquent donc de façon biochimique par le biais du système fongique. Les champignons que nous cueillons pour manger ne sont qu’un petit phénomène de ce vaste monde souterrain de champignons. Et ils communiquent par l’intermédiaire de molécules odorantes qu’ils envoient dans le vent et que le suivant prend ensuite en charge. Et ils parlent aussi par des molécules odorantes aux autres animaux. Quand le coléoptère arrive, ils envoient immédiatement des molécules odorantes à tous les oiseaux qui aiment manger des coléoptères. Pour que les oiseaux sachent : « Il s’est concentré ici, vous n’avez pas à faire d’efforts, ici vous pouvez avoir le ventre plein et moi je serai libéré. » C’est ce qu’on appelle l’équilibre écologique.

Alors vous voyez (… je pourrais parler jusqu’à la nuit. Il faut vraiment que j’arrête maintenant).
Mais je veux vous montrer : la nature est si géniale. Nous n’avons rien besoin de changer. Au contraire, nous devons nous efforcer de préserver ces merveilleux systèmes, et tout ira bien. Nous n’avons pas besoin d’intervenir comme le Créateur, nous ne sommes pas le Créateur. On n’est pas assis sur la cabine du carrosse de la nature, nous en sommes les bénéficiaires autorisés à récolter et à conserver. Nous le sommes vraiment. Voilà pour le langage des arbres. J’ai écrit tout un livre. Il se trouve à la table de littérature, il s’appelle « Le langage secret des arbres ». Et vous pouvez tout lire à ce sujet, comment ça marche.

Mais les analogies avec la vie humaine sont fantastiques. Et j’ai aussi travaillé avec des scientifiques là-dessus. Et je me suis toujours posé la question qui m’a tant fasciné : « Si une cellule de l’arbre est si incroyablement semblable à notre cellule humaine, pourquoi la cellule de notre corps, si ça se passe très, très bien fonctionne 100 ans, et ensuite c’est fini ? » Quand je sais qu’il existe des arbres qui vont durer des milliers d’années. Le plus vieil arbre connu de la science a 9 600 ans. Quelle sagesse ces êtres ont-ils acquise pour faire fonctionner des cellules de la même substance de base pendant des millénaires ? Imaginez si nous pouvions élucider le mystère aujourd’hui et ensuite préparer une grosse marmite d’élixir miracle, et que tout le monde en ramène une canette à la maison ! Et tu appliques ça sur le visage et demain tu te regardes dans le miroir et tu as l’air d’avoir 17 ans. J’ose douter que ce soit bon pour notre psychisme. Mais au moins, ce serait fascinant. Mais comme vous pouvez le constater, il y a une quantité incroyable de sagesse, de connaissance et d’expérience dans la forêt qui peut être bénéfique pour nous, les humains. Il y a une quantité incroyable là-dedans.

C’était juste une petite introduction philosophique. Je veux être aussi concret que possible et ne pas me contenter de rester dans la théorie, parce que tout cela a beaucoup à voir avec notre vie, avec ma vie, avec la vôtre, avec la vie de vos enfants et de nos descendants. Cela a énormément à voir avec nous. La vie, le devenir, le va-et-vient des arbres. Cela a beaucoup à voir avec nous. Parce que nous, les humains, comme nous l’avons si bien entendu aujourd’hui – Hagen, tu l’as si bien présenté – nous sommes dans une impasse dans plusieurs domaines. Toutes ces tentatives de s’accaparer le pouvoir sont en fin de compte un acte de désespoir. Je suis plein de pitié pour les gens qui consacrent leur vie à de telles choses, c’est une action désespérée. Et quand je regarde l’économie en tant qu’entrepreneur, je secoue la tête.

Comme vous l’avez entendu, ma première profession, ma première formation, c’était forestier. Et je disais : « C’est le travail de mes rêves, d’être forestier. » Et j’ai eu la chance d’être le plus jeune garde forestier d’Autriche. A un peu plus de 20 ans, j’étais déjà garde forestier. J’étais le seul à l’époque. Mais c’était une coïncidence qui n’avait rien à voir avec mon efficacité, mais avec des circonstances complètement autres. C’est une coïncidence si j’étais jeune… et j’ai commencé comme garde forestier… Pour la première fois, ils n’avaient trouvé personne pour une fonction pour laquelle d’habitude de nombreuses personnes se bousculent, personne pour ce poste dans la région montagneuse du Karwendel au Tyrol. Et la raison pour laquelle ils n’en ont pas trouvé, c’est que le chalet du forestier se trouvait à 80 km du bureau régional et qu’en hiver, vous étiez ensevelis sous la neige pendant des semaines. Il n’y avait pas encore de paravalanches. Quand l’avalanche arrivait, ils fermaient simplement la vallée et il fallait subsister seul.
Et j’ai eu beaucoup de chance… je suis marié depuis presque 40 ans… et j’ai eu beaucoup de chance que ma femme, juste avant cela, au moment où elle était amoureuse de moi (les jeunes filles doivent être très attentives maintenant, il faut être très prudent) – elle m’a dit à ce moment-là : « J’irai partout avec toi. » Imaginez un peu ça. Et dès qu’elle l’a dit, j’ai entendu dire qu’il y avait un poste de garde forestier pour lequel ils ne trouvaient pas de fou. Et j’ai postulé et j’ai été transféré là-bas.

Et nous voilà tous les deux devant la maison du forestier au milieu de la forêt et il n’y avait pas d’électricité. C’était une situation d’autarcie, et c’était merveilleux ! Pour moi, c’était un rêve parce que je passais toute la journée dans la forêt et j’ai pu me réaliser loin de la bureaucratie. En hiver, il faisait sombre, nous avions un enfant chaque année – c’était un temps merveilleux.

Et dans le chalet forestier, en plus d’expériences pleines d’humour, j’ai pu faire des expériences très profondes. J’étais un jeune technicien, un ingénieur et j’étais convaincu de la technologie. J’ai vu comment en utilisant les méthodes moyenâgeuses des travailleurs forestiers sont morts au travail. J’ai vu des accidents de travail quand ils descendaient le bois de la montagne avec un traîneau. C’était très, très difficile et laborieux. Et puis il y a eu les machines – un vrai soulagement. Et au début, nous avons trouvé que ces machines étaient une bénédiction. Et j’ai essayé de mettre la technologie là-dedans. Et c’était un peu comme si cette vision du monde devait être ébranlée seulement par la technologie, il fallait toujours que je fasse des expériences.

Par exemple, un jour, deux hommes sont venus me voir et m’ont dit : « Nous sommes deux luthiers et nous avons entendu dire qu’au Moyen Age les grands maîtres de la lutherie ont trouvé leur bois dans les hautes vallées du Karwendel. » Ils m’ont demandé si j’étais prêt à chercher de tels arbres avec eux. Alors je me suis dit : « Ça a l’air intéressant, je ne connais cela que par ouï-dire, alors j’y vais et je regarde ». Et quand nous sommes allés là-haut dans une de ces vallées, ils m’ont expliqué qu’il faut un arbre à violon qui a poussé très tranquillement, très bien et donc dans les montagnes. Et les meilleurs arbres qui ont telles mutations génétiques, qui n’ont pas de ligne droite, qui ont telles fibres ondulées, c’est extrêmement difficile et rare à trouver.
Je me suis dit « Bon, on va bien voir ce que ça va donner ! »

Puis ils ont commencé à cogner sur les arbres là-haut dans la forêt et à écouter. Pour moi, c’était toujours le même « toc, toc ». Je n’ai pas entendu de différence. Et puis je me suis ennuyé. Je suis ensuite allé ailleurs et après quelques heures je suis revenu, ils étaient tout excités et ils m’ont dit : « Nous avons trouvé un arbre qui pourrait être bon. » Alors j’ai dit : « Eh bien, je vais jeter un coup d’œil. » Je suis descendu sur la route où était ma vieille VW coccinelle et j’ai sorti la tronçonneuse, j’ai pris une hache et des cales, je suis remonté et j’ai coupé dans le tronc de l’arbre. J’ai fait une entaille. Comme l’arbre était très ancien, il s’est écroulé.

De toute façon je devais faire des coupes à cet endroit, et ça n’avait pas d’importance, ça allait. J’ai fait l’entaille d’abattage, j’ai fait la coupe d’abattage, je l’ai coincé et à un moment donné, la cime a commencé à trembler. Puis l’arbre se penche, il se tient à la fin seulement sur un petit morceau de bois… Et il bascule. Et dans ces moments-là, quand toi, un petit bonhomme avec une scie bruyante, tu abats un être vivant, c’est toujours – pour moi – un moment où je rentre en moi. J’étais très calme et j’ai essuyé la sueur de mon front et j’ai regardé : Waow. Et tous les deux se sont agenouillés immédiatement et ont regardé la coupe, les anneaux de croissance de l’arbre. Parce que les anneaux annuels de croissance sont son journal intime. C’est là qu’il écrit toute sa vie.

Vous pouvez voir ce qu’il a vécu. Vous voyez, par exemple, s’il n’a pas eu de lumière quand il était petit parce que le père était trop puissant et n’a pas laissé le garçon grandir. Alors… les couronnes… puis ils végètent et n’ont aucune chance. C’est pourquoi il est si important que les vieux arbres de la forêt s’en aillent. Ce n’est que lorsque les grands arbres sont enlevés que les jeunes arbres ont une chance – c’est un processus naturel. Ou… vous voyez, s’il y a eu la famine, la sécheresse, vous voyez, si le sol a commencé à glisser, parce que tout cela se reflète. Il doit fabriquer du bois de réaction, subvenir à ses besoins, etc. Et tous ces processus sont mauvais parce qu’ils créent une tension dans le bois. Il n’y avait rien de cela avec cet arbre – c’était parfait ! Et la fibre était si ondulée – je n’arrivais pas à y croire, je me suis dit : « Comment peuvent-ils entendre ça ? » Mais c’était comme ça. Et ils l’ont regardé, ils étaient plus qu’heureux, et je leur ai vendu un morceau de bois. Ils sont repartis en voiture, ravis, et puis je n’y ai plus pensé. Ma tâche était de vendre le bois par 1 000 mètres cubes à la grande industrie. Et pas de si petites sections. C’était juste un hobby pour moi.

Un an plus tard, on frappe à nouveau à la porte… les deux mêmes personnes se tiennent de nouveau devant ma porte d’entrée. Je les ai reconnues et je leur ai dit : « Si vous voulez encore chercher du bois de violon cette année, alors partez seul et je viendrai plus tard… » Ils ont dit « Non ». « Nous ne sommes pas ici pour chercher du bois, nous sommes venus vous remercier. Parce que le tronc, c’était parfait. » Et ils m’ont expliqué que normalement il faut stocker le bois pendant dix ans avant qu’on puisse vraiment fabriquer des violons.

Mais ils ont pu tirer un grand nombre d’ébauches et ils ont déjà fait un violon d’une seule pièce. Et le violon était finalement si merveilleux qu’ils n’arrivaient pas à le croire. J’étais un peu débordé parce que je pensais… (à l’époque, il n’y avait ni e-mail ni fax) – j’ai dit : « Vous auriez pu écrire une carte postale et pas venir si loin. »
Mais ils ont dit : « Non. Nous avons décidé de vous remercier par un concert. » Ils ont sorti le violon de la voiture et un deuxième. Je suis entré dans la maison, je suis allé chercher ma femme, les enfants et le chien – ils se tenaient tous là – et puis ils ont commencé à jouer tous les deux.

Et je me suis dit : « Waow » – J’étais toujours seul dans la forêt, en été, en hiver, on y entend tant de voix. Chaque jour est différent dans la forêt. C’est pas seulement l’humidité de l’air qui change, le vent, la pluie, la neige, le gel, le dégel, c’est toujours différent ! Mais je me suis dit : « Cette voix de l’arbre que j’ai moi-même – moi-même – abattu, je ne me serais jamais attendu à cela. » Et ils jouaient du violon, au milieu de la forêt, et je me suis dit : « C’est un autre monde. » Et puis nous les avons invités à manger. Et ils m’ont expliqué : « Un violon c’est rien de plus qu’un demi kilo de bois, mais mis dans la meilleure forme. Avec tout l’amour, avec toute l’expérience, avec toute la maîtrise, que les gens ont acquis au fil des siècles. »

Puis je me suis dit : « S’ils n’étaient pas venus, j’aurais amené cet arbre – cet arbre merveilleux – dans une grande scierie et ils l’auraient coupé en planches et ils l’auraient mis quelque part. » Aucune valeur ajoutée ! Aucune valorisation ! Je leur ai dit ça, ils ont ri et ils ont dit : « Oui, la valeur ajoutée dans notre secteur c’est énorme ! » Si vous considérez un violon de Stradivarius ou de Guarnerius, de ces grands maîtres, il a aujourd’hui du poids, il vaut cent fois plus en or qu’un demi kilo de bois. Alors je me suis dit : « Oh mon Dieu, j’envoie des arbres à l’usine de panneaux d’aggloméré, ils transforment les arbres en déchets dangereux ! » Et moi qui pensais vivre à l’époque moderne où tout s’était amélioré. Et j’ai commencé à douter de ce que nous faisions.

Et puis il y avait grand-père dans notre famille. C’était un charpentier de 80 ans. Et à cinq ans, Florian (qui se tient maintenant à la table de littérature) a commencé l’école. Puis j’ai dit – bien que ça aurait été inimaginable il y a quelques années… J’ai quitté mon poste d’Etat sûr et j’ai pris cette décision avec mon grand-père : Nous deux – il avait plus de 80 ans, j’en avais 26 ou 27 – nous allons fonder une entreprise. Je voulais découvrir le secret des arbres. Dans mon cœur, il y avait simplement cet appel : je dois aller dans la nature ! Et contre tout bon sens, j’ai suivi cet appel du cœur.

Ce n’était pas si drôle. Si tu es père de jeunes enfants et responsable de nourrir la famille et que tu dis : « Je lance une action à hauts risques » et je n’ai ni plan d’affaires, ni…, rien du tout, seulement grand-père comme conseiller d’entreprise. Alors grand-père a dit : « Attention ! si nous deux on travaille ensemble, il faut que tu prennes le bois dans sa meilleure forme. » C’est là que j’ai pensé : « Oui, oui, oui, dans la meilleure forme, c’est logique, il faut prendre un bon arbre ». Il a dit « Non, non. Il faut récolter le bois de lune au bon moment. »

Je n’étais pas à l’aise avec ça. Parce que j’ai étudié la sylviculture, lui, non. Et ils ne m’ont pas dit que c’était important. J’ai eu de la chance, lui, il n’a pas eu de chance. J’ai pu faire la formation que je voulais. Il était orphelin quand il avait 7 ans. Après la fin de la Première Guerre mondiale, il a appris le métier de charpentier avec grande difficulté. Et puis il s’est retrouvé en Russie, sur le front de l’Est. C’était sa vie, pas de formation. L’année dernière, en Crimée, j’ai visité les endroits où il avait dû passer, où tous ses camarades sont morts. Terrible ! Quelle chance nous avons, de vivre dans une telle paix.

Et j’étais un peu arrogant à l’époque et je me suis dit : « Grand-père et le bois de lune. Oublie ça, ésotérisme, ça ne va pas du tout. » Mais il a été têtu (je résume) jusqu’à ce qu’il me force à récolter mon premier lot de bois de lune. En hiver, nous coupons les arbres en janvier dans la neige profonde. J’étais là, j’ai écrit le « T » pour Thoma sur chaque arbre, pour qu’il puisse être envoyé à notre petite scierie. Alors nous avons déjà commencé à construire une petite scierie. Et à la nouvelle lune, j’ai dit : « Ça y est. Les quelques centaines de mètres que nous avons coupés sont stockés dans l’alpage. Parce que, maintenant, la lune change. » Et grand-père a dit : « Je ne peux plus rien faire d’autre. » Et certains bûcherons disaient : « Oui, oui, oui, les vieux ont raison. C’est un bon point. » Et les autres souriaient. Et c’est comme ça qu’on a fait.

Au printemps, en mai, le bois se trouvait encore sur l’alpage. J’ai vérifié. Les bûcherons ont continué à travailler après que moi, j’avais arrêté. Mais un voisin a coupé le bois par la suite. Et il l’a aussi stocké sur l’alpage – 50 m plus loin. Au printemps, les bostryches sont venus et ils sont allés sans exception dans le bois voisin. Et le mien a été épargné. Puis je me suis retrouvé dans l’alpage et je me suis dit : « Je suis une personne lucide et le coléoptère n’a pas de placebo. Le bostryche aurait dû envahir les deux piles de bois, s’il était là. » Mais il ne l’a pas fait. Alors je me suis dit : « Grand-père, tu sais des choses dont je n’ai aucune idée.» Et je me suis humilié et je lui ai dit : « Grand-père, je n’y croyais pas. » Puis il m’a dit : « Tu seras surpris, tu verras que le champignon n’entrera pas là-dedans. »

Nous sommes donc arrivés à la conclusion que ce bois dure des années, des décennies, des siècles plus longtemps quand il est intégré dans une construction, et qu’on n’a pas besoin d’une goutte de ce produit toxique pour préserver le bois, si on travaille comme ça. Et puis j’ai réalisé quel trésor le vieil homme m’a donné. Et puis là seulement, j’ai réalisé qu’il n’y a bien sûr aucun intérêt à enseigner aux jeunes techniciens dans les écoles comment l’industrie chimique ne fait pas d’affaires, c’est logique. Il y avait des dons de cette industrie précisément dans toutes les salles de classe, pour que ça puisse être enseigné. Waow !

Et puis j’ai commencé à écrire des choses et je les ai écrites parce que j’ai dit : « Pour les enfants, les petits enfants, ils seront grands un jour, peut-être que ça les intéressera. » Et j’ai écrit un journal intime.

Un jour, un éditeur est venu me voir. Il voulait acheter un plancher. Pas une maison à l’époque, un petit plancher. Et nous avons entamé la conversation et nous avons également abordé le sujet du « bois de lune ». Et alors je lui ai expliqué et je lui ai raconté comme je vous le raconte maintenant. Et j’ai feuilleté mes notes parce que je voulais lui montrer exactement d’où venait le bois pour son plancher. Alors il regarde, écoute, écoute et dit : « M. Thoma, vous devez écrire un livre. C’est très intéressant. » Et j’ai ri et j’ai dit à l’époque : « Je suis une tête de bois. Je ne sais pas écrire un livre. » Alors il dit : « Vous avez écrit un livre. Le manuscrit, il est posé là. » « Ce n’est pas un manuscrit, c’est mon journal pour les enfants, mais pas pour un livre. » Alors il dit : « Mais il suffit de le formuler pour pouvoir le lire comme un texte en continu, alors vous avez un livre merveilleusement intéressant. » Je me suis dit : « Ce n’est peut-être pas une mauvaise idée, puisque moi aussi, je l’ai eue en cadeau de mon grand-père. » J’y ai réfléchi et j’ai dit : « Pourquoi pas ? Je vais y réfléchir. »

Quelques jours plus tard, je vais voir mon comptable pour clarifier certaines questions comptables et après, nous avons pris un café et il me dit : « Comment ça va ? » On a parlé et j’ai dit : « Tu sais, c’est drôle, je crois que je vais écrire un livre. » Alors il rit et dit : « Mais qu’est-ce que tu veux écrire, comme livre ? » Alors je lui ai raconté l’histoire, il a écouté en silence, puis il a dit : « Écoute, maintenant je te dis quelque chose : je t’ai accompagné dans les années fondatrices les plus difficiles. Peu de jeunes entrepreneurs survivent à un tel risque. Et tu as de la chance que ton grand-père t’ait donnée des connaissances si spéciales. C’est un avantage de savoir-faire, c’est une longueur d’avance. Il faut le protéger, le défendre, il faut mettre ça dans un coffre-fort, pas dans un livre. Tu veux écrire un livre pour que tout le monde t’imite ? Tu es fou ? » Alors je me suis dit : « Il a raison aussi. » « Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? » J’étais complètement déstabilisé et je suis rentré chez moi. Et je me suis dit : « Qu’est-ce que je dois faire ? »

Si vous ne savez plus, mes chers amis, s’il vous plaît, s’il vous plaît, si vous ne savez plus comment avancer, allez dans le silence ! Peu importe comment, que vous alliez dans la prière ou non, peu importe. Mais allez dans le silence. Et c’est ce que j’ai fait. J’en ai parlé à ma femme et j’y ai réfléchi. Et en étant assis sous un arbre, je me suis dit : « Que fais-tu, arbre, pour réussir comme ça ? » Je me suis dit : « Oui, c’est ça ! » Savez-vous quel est l’arbre qui a le plus de succès ? L’arbre qui a le plus de succès, c’est celui qui donne le plus de son savoir, de ses plus grandes richesses ! Et le perdant, c’est celui qui accumule ses richesses. Toujours, toujours, toujours, toujours !

Vous vous souvenez de l’histoire avec le sucre ? Le sucre, c’est l’or de la forêt ; avec le sucre on peut tout obtenir dans le monde des plantes. Tout, tout le sol travaille pour toi si tu as du sucre. Et l’arbre qui donne le plus, donne le plus, donne le plus, il reçoit le plus en retour. C’est vraiment comme ça. Et quand je l’ai fait… plus tard, quand ma fille a commencé à étudier la gestion d’entreprise, j’ai participé à temps partiel et j’ai étudié l’économie. Et là, c’est le contraire, que j’ai appris. Tu y apprends plein de choses, mais exactement le contraire. Mais à l’époque, je n’ai fait qu’en rire parce que je savais déjà mieux. Je vais être bref, j’ai décidé d’écrire le livre parce que je me suis dit : « A quoi bon ? Qu’est-ce que je suis censé amasser maintenant ? Ces connaissances, c’est grand-père qui m’en a fait cadeau ; moi aussi, j’en fais cadeau. » Si je ne l’avais pas fait, je ne serais pas là. Je ne serais pas là. Vous n’avez aucune idée de ce qui s’est passé.

La première chose, c’est ceci : le livre est sorti, c’était complètement non-professionnel. Je n’avais aucune idée de ce que c’est, l’écriture, je n’en avais vraiment aucune idée. Le livre est sorti et ça a été un best-seller ; nous avons tout de suite vendu les 100 000 premiers exemplaires. Un nombre incroyable, incroyable. Et j’ai reçu une avalanche, une avalanche de lettres, de retours, venant de forestiers, de bûcherons, de menuisiers, de vieux maîtres charpentiers, d’ébénistes, qui ont écrit : « Nous sommes si heureux que quelqu’un transmette cette expérience et maintenant nous vous écrivons ce que nous avons vécu. » J’ai reçu une bibliothèque de connaissances qu’on ne peut acheter nulle part dans le monde. C’était le premier remerciement. C’est incroyable.

En même temps, j’ai été attaqué dans les termes les plus forts. L’industrie chimique et la grande industrie des panneaux d’aggloméré sont arrivées et ont dit : « Bois de lune, si tu vends cinq mille livres, ça nous est égal, mais si tu vends cent mille livres, les clients commencent à nous en demander. Ça, ça ne nous plaît pas. » Alors ils ont donné un ordre de commande pour des études qui proclament que le bois de lune c’est n’importe quoi. Ça, c’est du lourd ! Si tu veux survivre en tant qu’entrepreneur et qu’il y a une étude officielle selon laquelle c’est de la fumisterie et que tu trompes les gens, ça tu dois d’abord y survivre. C’était une épreuve amère, mais vous le savez que si on survit à une épreuve, c’est qu’elle était bonne. Et savez-vous comment nous avons survécu à cela ? C’est ce qui a été le plus drôle. Après des nombreuses lettres positives, on nous a demandé si nous voulions recevoir une délégation du Japon. Alors je me suis dit : « Je ne connais le Japon que par la géographie, mais qu’ils viennent s’ils veulent. » Alors les gens sont venus du Japon et le chef de la délégation était un moine bouddhiste, un petit homme, enveloppé dans un tissu orange et ils avaient des interprètes avec eux, ils étaient très bien préparés et ils ont posé beaucoup de questions sur ce que nous faisons. Alors j’ai dit : « S’il vous plaît, je dois vous demander pourquoi vous êtes venus ». Alors l’homme me dit qu’il est le directeur du monastère, qui est le plus ancien bâtiment en bois sur terre. Il s’agit d’un bâtiment en bois vieux de 1 650 ans, de pagodes (un temple en forme de tour de quatre à cinq étages) et de bâtiments de ce genre. Et dans le monastère il y a des documents exacts sur la façon dont le bois a été récolté, à quel moment il a été récolté, comment il a été séché et traité. Et c’est 100 % cohérent avec ce que j’ai décrit dans le livre. Et ils ont été tellement surpris que quelqu’un en Europe ait écrit quelque chose comme ça, qu’ils ont décidé de rencontrer cette personne. C’est là que j’ai été stupéfait. J’étais assis là et j’ai dit : « La seule chose que je peux dire à ce sujet, c’est que le grand-père, il n’était sûrement jamais allé au Japon. »

Oui, oui… ça fait rire, mais en même temps j’ai été catégoriquement exclu de tous les appels d’offre dans mon pays d’origine, l’Autriche. Nous n’avons pas eu la chance de trouver du travail et le moine me dit au moment de l’adieu : « Ce que vous faites est bien. » J’ai dit : « Pourquoi ? » Alors il a dit : « Parce que vous travaillez d`une façon qui ne laisse aucune trace sur Terre. » Cela m’a beaucoup touché, parce que notre grande préoccupation était de batir une maison de manière à ce qu’elle soit encore bonne pour les générations à venir. En d’autres termes : qu’elle soit complètement exempte de déchets et d’ordures, qu’elle ne dégage aucun gaz chimique. Les colles utilisées dans l’industrie du bois sont toutes hautement toxiques. Il faut que ça dégage. Nous avons tout remplacé par des fixations en bois. Et nous avons tellement souffert de ce que ce travail, qui nous a menés à la limite de nos forces, ne soit pas apprécié. Et puis les Japonais arrivent et l’apprécient. Eh bien, ça a fait chaud au cœur. Puis il m’a dit : « A cause de cela, je vais vous soutenir. » Je l’ai remercié mais il y avait encore le Thomas incrédule en moi qui s’est dit : « C’est joliment dit… Mais tu ne me soutiendras pas du tout, parce que je ne te reverrai plus jamais. » Mais je ne l’ai pas dit, bien sûr.

Deux semaines plus tard, j’ai reçu un appel d’un éditeur de Tokyo – ce n’est pas qu’il voulait, il devait traduire mon livre en japonais et le mettre sur le marché, si j’étais d`accord. Bien sûr que je l’étais. La traduction en japonais a été la toute première traduction de mes livres. Et deux ans plus tard, j’avais plus de maisons dans le lointain Japon que dans mon pays natal, l’Autriche. Et tous les clients japonais, tous sans exception, avant que nous prenions une planche entre nos mains, avaient transféré d’avance en toute confiance 100 % de l’argent et pas une seule fois ils n’ont négocié une remise. C’était incroyable. Et avec cet élan, qui est venu de la générosité, nous avons pu développer l’ensemble de l’entreprise et j’ai construit mon centre de recherche.

Et là j’ai su, là je l’ai vécu moi-même, là Thomas l’incrédule s’est converti, là j’ai su que ça marche ! La création fonctionne quand tu fais de l’hygiène de l’âme. Si tu fais en sorte de garder dehors toutes ces bêtises. Et si tu te tournes du côté où il y a la vie, ça fonctionne. Là tu seras porté. Je n’ai pas grand-chose… Ivo, je connais si peu de ta vie. Mais quand je regarde ce qu’il y a ici, tu ne l’aurais pas imaginé au début. Tu es porté. Mais il faut avoir le courage de faire le pas et de dire : « Je m’engage. » Alors tu seras porté.

Oui, le bois de lune ! Mais là, bien sûr, c’était juste le début. C’est à ce moment-là que nous avons réalisé… alors pour moi, ces attaques étaient extrêmement précieuses ! J’ai pardonné à tous les agresseurs du fond du cœur et je leur en suis reconnaissant aujourd’hui. Ils sont des outils, sans le savoir. Parce qu’ils m’ont appris que la science et les connaissances anciennes doivent être réunies. Qu’il n’y a pas d’opposition, qu’il s’agit de laisser entrer la nature dans la vie. Et de ne pas dire : « Je suis membre du parti de la nature ou du parti… ». Il n’y a rien de tel ! Nous sommes une unité !

Et j’ai réalisé ceci : Nous devons faire de la recherche, de la recherche, de la recherche.
Puis nous avons dit : tous les produits chimiques dehors ! En premier nous avons développé des murs en bois massif assemblés mécaniquement.

Puis j’ai fait les premiers tests de résistance au feu. Au début des années 90, les meilleures constructions en bois les plus résistantes du monde pouvaient résister 30 minutes aux flammes expérimentales dans les laboratoires d’essai – elles ont obtenu la certification F 30 (= résistance au feu pendant 30 minutes). Mais avec nos murs et nos plafonds épais le mazout dans le brûleur s’est épuisé après deux heures pendant le premier essai au feu en laboratoire. Ensuite, ils ont dû répéter le test et nous avons été les premiers au monde à recevoir la certification F 180 : trois heures de sécurité incendie. Après trois heures, tout est déjà évacué depuis longtemps ! On ne peut pas faire ça avec du béton armé. Parce que quand il brûle à 1 000 degrés, après une demi-heure à une heure, le fer dans le béton armé est recuit et il s’effondre. Et ça, nous y sommes arrivés avec du bois !

Puis dans les années 90 et surtout après le tournant du millénaire, il y a eu cette campagne d’isolation. C’est toujours le même truc ! Le but est juste, bien sûr ! C’est juste, bien sûr, que nous ne devons pas piller du pétrole quelque part pour le transporter, avec tous les risques, dans le monde entier – et ensuite le brûler, seulement pour chauffer nos maisons. C’est bien trop précieux. Mais expliquer aux gens que pour économiser de l’énergie, ils doivent envelopper toutes les maisons avec des polystyrènes toxiques, dans lequel les maisons moisissent et dont personne ne peut plus se débarrasser… une vraie saleté, c’est de la folie ! C’est de la folie !

Etant de vrais marginaux, nous avons toujours dit : nous ne faisons jamais de publication, jamais ! D’abord construire, parce qu’alors personne ne peut dire « Ça ne marche pas ! » En parler seulement après. En tant que vrais marginaux, soutenus par des gens formidables, l’EPF Zurich (Ecole polytechnique fédérale de Zurich), nous avons toujours très bien travaillé avec les universités suisses (ici il y a encore un peu plus d’indépendance qu’ailleurs, il faut le dire) – nous avons construit les premières maisons autonomes en énergie ! Je construis une maison pour tous ceux qui le veulent, une maison qui se chauffe et se refroidit toute l’année ! Jamais plus froid que 18 degrés et jamais plus chaud que 24 degrés ! Sans que tu aies besoin d’un poêle ! Seulement avec le soleil qui brille sur le toit et avec la chaleur accumulée dans l’épaisseur du bois. Le bois isole plus d’un mois ! C’est ce que nous avons développé ! C’est ce que la nature nous offre, ça marche !

Tout comme l’a dit Barbara (l’oratrice précédente) : « Je n’ai pas besoin de Ritaline, je peux m’en sortir différemment ». Mesdames et messieurs, je n’ai pas besoin d’isolation ! La crise énergétique n’est pas un problème pour moi. Nous n’avons pas de crise énergétique. Pas du tout ! Nous avons des mauvais concepts ! C’est tout !

J’ai dû et j’ai pu construire cinq usines dans ma vie ! Et je me souviens quand nous avons construit la première usine, je me suis dit : Maintenant, nous devons la faire très grande, parce que si nous construisons des hôtels ou… Au début, nous avons construit des maisons individuelles, ensuite des bâtiments de 4 étages, puis nous avons construit la première maison du centre-ville à Hambourg, bâtiment classe 5, uniquement avec du bois, seulement avec du bois. Et on a apporté tous les certificats de sécurité incendie et on a fait les hôtels en bois les plus silencieux du monde. Puis nous avons eu la merveilleuse commande de construire une université à Moscou… nous avons fait de grandes choses. Et puis ça a pris de l’ampleur. Alors je me suis dit : « C’est comment maintenant ? Maintenant, nous avons besoin de grandes usines, de grands halls, beaucoup plus grands qu’ici, et il y a de grosses machines à l’intérieur – est-ce que je dois aussi puiser dans le réseau et l’énergie nucléaire ? Si je fais ça, j’atterris dans l’impasse de la dépendance ». Ma plus grande usine, où nous construisons le plus grand nombre de maisons, c’est au nord de Bâle en Allemagne, donc près de Fribourg/Lahr dans la Forêt-Noire. Là tout fonctionne à l’énergie solaire ! Avec le soleil qui brille sur le toit ! Tout fonctionne, toutes les machines fonctionnent ! N’importe quoi ! Chaque maison qui sort d’une telle usine si elle doit être enlevée, peut être démontée,… elles durent 500 ans, elles durent aussi longtemps que ça… Et si elle doit être enlevée rien n’est jeté, ce sera à nouveau une maison ! On peut dévisser les murs, ça retourne à l’usine, le robot perce les goujons qui maintiennent tout ensemble – il prend planche par planche – et il construit la maison suivante avec.

Les matières premières ne manquent pas, Mesdames et Messieurs ! Pour moi c’est scandaleux – SCANDALEUX – qu’on fasse peur en prétendant que la pénurie règne sur terre ! C’est le mauvais tour le plus méchant qui soit. La terre, la terre, la création, la création de Dieu est un lieu d’abondance et de joie ! Sortez au printemps et regardez un cerisier. Le cerisier a la tâche de porter disons 1 000 cerises. S’il avait été chez McKinsey [consultant en gestion] et s’il avait appris, il aurait fait pousser exactement 1 020 fleurs. Parce que tout le reste, c’est du gaspillage. Mais il a 100 000 fleurs s’il veut 1 000 cerises. Ou plus encore ! Il y en a en abondance ! Assez pour tout le monde !

Et c’est comme ça que ça marche ! Maintenant, je vais vous dire quelque chose. On nous dit par exemple : « Oui, maintenant nous avons trop peu de bois ou trop peu de manganèse ou trop peu de ressources minières, car tout le monde aimerait avoir un téléphone portable ». Passons à un autre exemple. Vous savez ce que c’est avec les déchets électroniques ! Vous savez ce qu’on va faire avec ça ? Dans une tonne de déchets électroniques, la proportion en poids de ressources minières est environ dix fois plus élevée que dans le minerai du Congo, où il est extrait comme matière première. Mais on ne récupère rien ! Nous déversons les déchets électroniques quelque part à Rotterdam ou à Bremerhaven sur un vieux cargo, nous les expédions sur la côte de l’Afrique de l’Ouest ou ailleurs, là où les gens sont sans défense et nous jetons tous les déchets toxiques sur un tas. Et les plus pauvres des pauvres en tirent peut-être encore un câble de cuivre, mais tout le reste est perdu ! Nous avons atterri dans l’impasse de l’économie du gaspillage et du jetable. Dans mes études d’économie, j’ai appris ceci : « Quand on commence un nouveau produit, il faut commencer au tout début, tout d’abord faire une étude de marché ». Disons que je fais un rasoir électrique. (Je vais consciemment quitter ma branche maintenant.) Je vais devoir faire une étude de marché : Qui achète ce rasoir, qui l’achètera ? Et qu’en est-il de sa mémoire ? Quand le rasoir électrique peut-il être hors service pour que le consommateur en achète un nouveau sans se fâcher ? Ensuite, dans le cas du rasoir, vous arrivez à la conclusion que s’il tombe en panne après deux ans, le consommateur n’achète plus la marque, s’il tombe en panne après cinq ans, il l’achètera à nouveau. Et donc il faut faire construire le rasoir électrique par les techniciens de façon à ce qu’il soit hors service après cinq ans. C’est ce qu’on appelle l’obsolescence programmée, l’usure planifiée. C’est un scandale ! Pas de stratégie marketing, c’est scandaleux ! C’est voler l’avenir des enfants ! C’est ainsi que nous fonctionnons dans l’économie.

Mais quand je regarde dans les bois – là, c’est tout à fait différent ! Chaque fourmi construit sa maison de telle sorte que, lorsqu’elle s’en va, tout est réutilisé par la colonie suivante. Il n’y a pas d’ordures, pas d’ordures !
On nous dit que nous sommes trop nombreux sur cette terre. Que nous allons arriver au point où les matières premières ne vont plus suffire. C’est un calcul très simple :

Nous sommes actuellement sept milliards de personnes, avec un poids moyen de disons… 70 kg, moins en Asie et un peu plus ici. 7 x 7 = 49. Il y a donc 500 millions de tonnes de personnes vivantes qui se promènent sur terre. Pour l’instant, tout va bien.
Les biologistes peuvent calculer le poids de toutes les fourmis et termites qui se promènent. C’est incroyable. Le monde des insectes est toujours sous-estimé, ils pèsent 6 à 7 fois plus que nous, les humains. Incroyable !

Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire : « Les fourmis, ces sales bêtes, elles mangent tout, c’est beaucoup trop, maintenant les ressources s’épuisent. » Non, bien sûr que non, parce que ces animaux vivent une économie circulaire. Ils conçoivent chaque produit de manière à ce que tout puisse être réutilisé.

Et si nous avions construit des villes il y a cent ou cinq cents ans à partir de maisons où tout pouvait être démonté et réutilisé, alors je n’aurais plus besoin d’une forêt comme fournisseur de matières premières. Alors je ne courrais jamais le risque que la forêt soit pillée.

Mais quand je vais dans les bois à la manière d’Ikea, que je transforme tout en panneaux agglomérés, que je conçois les meubles pour qu’ils puissent être cassés au premier déménagement, pour que le client doive en acheter de nouveaux et que les déchets soient un fardeau pour ceux qui doivent les éliminer… mais de toute façon le public paie… alors, la question des ressources se pose.

Je vous l’ai expliqué en détail parce que je vous le dis : Dans ce monde, il n’y a aucune raison d’avoir peur, aucune.
Et il y a une autre loi très importante, et maintenant j’en viens à mon dernier chapitre :

Une loi très importante dans la nature à l’extérieur, près des arbres, il n’y a rien de tel que l’idéologie ou la morale, il n’y a rien de tel. Tout est aussi décentralisé que possible. Et là dehors, toute expérience est permise. Il n’y a personne qui dise : « Horreur, ne fais pas ça, parce que c’est mauvais quand tu baisses ton pantalon ou que tu fais autre chose ». Il n’y a rien de tel. Mais inversement, pour que tout soit permis, la responsabilité incombe toujours à celui qui le fait.
Un manager qui expérimente quelque chose et qui dit que c’est les autres qui payeront les pots cassés, ça n’existe pas. Tout le monde peut tout essayer, mais c’est chacun qui en porte la responsabilité. Et quelque chose d’étrange en est sorti, c’est du moins ce que j’ai observé : Le mieux, c’est toujours ce qui sert la vie de tous. Ce qui sert la vie de tous, c’est ce qui va réussir – et ça, c’est incroyable.

Et maintenant, j’en viens au sujet de la « santé », parce que la santé c’est évidemment quelque chose d’important pour les gens. Le matériau bois a une influence très pertinente et impressionnante sur notre santé, car il a été créé ainsi.

L’arbre a énormément à voir avec notre santé.

J’ai écrit le livre : « Le langage secret des arbres » et j’ai ensuite rencontré par hasard un des chercheurs en médecine les plus renommés et les plus respectés d’Autriche, un certain professeur Maximilian Moser, qui avait sa chaire à la faculté de médecine de Graz. Et pendant ce temps – nous étions impliqués là-dedans – il y a eu des expériences pour voir sur le plan physiologique ce qui arrive à un être humain s’il vit, travaille ou dort dans une maison en bois – ou dans une maison construite commercialement à partir de plaques de plâtre et de matériaux synthétiques comme nous les connaissons. Les résultats ont été impressionnants !

Au début, nous avons fait deux chambres à coucher : l’une en bois et l’autre en imitation bois, en stratifié, c’est-à-dire en plastique qui ressemble au bois.
Toute personne qui dort dans du bois pur économise le travail du cœur d’une heure entière en une nuit. Les habitants de Graz étaient des spécialistes de la mesure du système nerveux végétatif. Ils avaient également mis au point une nouvelle procédure. Toute personne qui dort ou travaille dans une pièce en bois a de meilleures chances de guérison quand il est malade, il a un système nerveux végétatif renforcé, une meilleure concentration, et ainsi de suite. Incroyable !

J’ai été fasciné par ces expériences et au passage j’ai parlé de cela à mon éditeur de l’époque du livre « Le langage des arbres ». Ensuite rien ne pouvait plus l’arrêter. Il a dit : « Erwin, j’ai besoin que tu m’écrives un livre sur le bois et la santé. »

J’étais très réticent parce que je disais : « Hannes, je ne suis pas médecin. Je ne me sens pas appelé à écrire sérieusement sur le sujet de la santé. On ne peut pas faire ça si on n’est pas médecin. Je n’ai pas assez de connaissances de base. »

Bien sûr, il n’était pas satisfait de cela. Un jour, il m’a dit : « Maintenant, tu vas m’écrire ce livre. » « Pourquoi ? » « J’ai reçu l’accord du professeur Moser, il fera pour toi la rédaction sur tout ce qui est médical. Et ainsi tu as derrière toi toute l’Université de Graz – la faculté de médecine la plus renommée. » J’ai dit : « Waow, c’est génial ! C’est une grande opportunité. Si ça tient, je le ferai. »

Puis nous nous sommes rencontrés à la rédaction de Salzbourg. J’ai posé une condition : « Cher Professeur Moser, si c’est ainsi que cela doit être, alors vous devez répondre aux questions les plus stupides que je puisse poser en tant que profane. J’ai besoin, pour ainsi dire, que tout ce qui est dans le livre soit prouvé médicalement et scientifiquement. » Il a dit oui.

Et une nouvelle aventure a commencé.

J’ai grandi de façon très rustique quand j’étais enfant. Je ne veux pas comparer cette époque avec celle d’aujourd’hui, c’est impensable. Nous avons grandi très différemment des enfants d’aujourd’hui. Imaginez : si aujourd’hui un instituteur de maternelle disait aux enfants : « Chers enfants, aujourd’hui nous allons jouer toute la journée sur le tas de fumier. » On ne peut pas faire ça. Les conditions d’hygiène étaient complètement différentes.
Nous étions à la ferme, nous avons dû beaucoup travailler, tout était complètement différent. Mais de cette enfance, j’ai ramené des souvenirs et je les ai emportés avec moi. Je m’en suis souvenu… nous avons toujours une petite ferme à la maison aujourd’hui. Et quand j’étais enfant, je devais souvent travailler avec des chevaux, il n’y avait pas de tracteur chez le voisin. Et j’aimais aller avec les chevaux et regarder comment deux chevaux qui ne s’aimaient pas s’approchaient trop. Une jument a pris son élan et l’autre en a vraiment reçu une. Elle était ferrée, et ça a fait une plaie béante à l’épaule avec de la chair qui pendait.

Sérieusement, si un cheval comme celui-là a une septicémie, il meurt rapidement. Malgré tout, personne n’a appelé le vétérinaire, ça aurait été beaucoup trop cher. A la place, la grand-mère est allée dans l’étable, a pris une boîte sale en fer blanc, qui se trouvait toujours dans l’étable. Elle l’a ouverte et il y avait à l’intérieur une pommade faite maison avec de la résine. Ils l’ont appliquée sur la plaie et une semaine plus tard, le cheval était de nouveau prêt à travailler. La terrible blessure a été guérie sans problème.

Peu de temps avant mon entrée à l’école, le chien de la cour m’a profondément mordu le mollet. Mais avant, moi, j’avais essayé quelque chose avec le chien. Et il y a eu la même procédure. Bon s’il te plaît, ne le prends pas mal. Si je vois une telle blessure chez un enfant aujourd’hui, je vais chez le médecin. Mais personne ne m’amenait chez le médecin à l’époque. Ils ont étalé la pommade sur moi, elle m’a guéri. Cette pommade de résine, elle était omniprésente.

Le point culminant a été lorsque grand-père, âgé de plus de 80 ans, s’est blessé. C’était toujours notre coutume, le samedi nous avions chez notre grand-mère café et gâteaux. C’est là qu’ils se réunissaient. Ce samedi-là, grand-père était encore dans l’atelier comme si souvent et il finissait quelque chose ; et nous nous sommes déjà assis dans la cuisine avec le café. Soudain la porte s’ouvre, grand-père sort de l’atelier, il a glissé, sa main dans la raboteuse, dans la tête de fraisage. Il ne s’est pas coupé les doigts comme ça arrive normalement, mais il s’est taillé tout le muscle à la base du pouce. C’était une entaille énorme, ça saignait terriblement.

Il apparaît dans la cuisine et dit à grand-mère : « Muatta, hiaz brauch i a Soim. » [Mère, maintenant, j’ai besoin de la pommade.] Il saignait tellement et nous étions choqués, bien sûr, et on s’est levé d’un bond : « Tout de suite ! Le médecin d’urgence. » Un autre a dit : « Pas le médecin d’urgence, emmène-le à l’hôpital, il doit être recousu. » et grand-père n’a pas paniqué, il est resté calme. Il m’a dit : « Non, non ! Vous n’avez pas besoin d’appeler qui que ce soit, parce que moi, je ne monterai pas dans la voiture. » Et à ce moment là, grand-mère est arrivée ; vous savez ce qu’elle avait dans les mains ? Et je pensais que je devais l’empêcher, parce que c’était clair pour les chevaux, mais pour les humains ?

Je pensais que s’il avait une septicémie, un empoisonnement du sang, il était mort. Un vieil homme comme ça ne peut pas faire ça. Mais on ne pouvait pas l’en empêcher. Il a mis la pommade sur la blessure et après 14 jours, la plaie avait guéri sans complications. Je n’en reviens pas !

Et c’est ce que j’ai dit au professeur. J’ai dit : « Max, qu’est-ce que tu en dis ? Est-ce que les gens avaient un meilleur système immunitaire et que nous sommes affaiblis aujourd’hui ? Comment c’est possible ? Il n’y avait pas d’hygiène dans le soin de ces plaies. » Alors il m’a dit : « Tu as la recette ? » Moi : « Bien sûr que j’ai la recette, parce que ma femme est pharmacienne et aussi du côté de la naturopathie. Elle avait l’habitude de préparer des pommades et de faire toutes ces choses. Elle l’a appris. »

J’ai toujours été Thomas l’incrédule. Quand je me blessais, je courais à la pharmacie. J’utilisais la pommade pour les animaux, mais j’ai acheté de la Bétadine et du Merfen à la pharmacie quand je me faisais mal.
Je lui ai dit ça pour qu’il ne me soupçonne pas d’être sur une mauvaise voie. Je lui ai aussi donné la recette, au grand professeur.

Lors de la réunion suivante, il dit : « Erwin, c’est quelque chose de spécial avec la résine. » « Pourquoi ? » « Imagine, on a examiné la résine de mélèze dont tu parles. Et cette substance tue les bactéries, les champignons et les virus dans une plus grande mesure (c’est-à-dire qu’elle tue tous les agents pathogènes) que tout autre médicament disponible dans l’industrie pharmaceutique. »

J’ai dit : « Quoi ? ? ! Max, toi, tu es le grand spécialiste de médecine traditionnelle. Tu formes des médecins et tu dis ça ? »
Il dit : « Erwin, c’est comme ça. Et je vais te dire autre chose : cette recette que la nature a trouvée est si complexe qu’on ne peut pas la recréer synthétiquement. Ce n’est pas un truc pour faire des affaires. Ça ne marche pas. Mais c’est très efficace ! » Moi : « Max, dans ma scierie – notre entreprise a grandi pendant ce temps-là et parce que personne ne fait plus le bois de lune, nous avons construit notre propre scierie – il y a assez de résine de mélèze. En une heure, j’en ai déjà un seau plein. Je le fais comme Panoramix dans Astérix et Obélix – je la mets dans un seau et tout le monde reçoit la pommade – c’est super. On peut aider les gens ainsi ! » Il m’a écouté et m’a dit : « Écoute, tu vas rester sagement avec tes maisons en bois. » « Pourquoi ? » il répond : « Si tu penses que tu vas entrer dans une stratégie d’affaires de l’industrie pharmaceutique, tu ne seras pas heureux. Ne t’y aventure pas ! »

J’ai compris ce bon conseil tout de suite et je me suis dit : « J’ai déjà eu un tel combat derrière moi. » Et j’ai demandé : « Et qu’est-ce qu’on fait alors ? » Il m’a dit : « Tu m’as raconté l’histoire des Japonais : Le savoir peut être transmis. »
Puis nous avons écrit la recette de la pommade de mélèze dans le livre « La médecine douce des arbres ».
Vous ne pouvez pas imaginer – il est arrivé exactement la même chose qu’avec le bois de lune à l’époque. J’ai mon propre dossier à la maison – et il faut le dire pour sauver l’honneur des médecins – des médecins praticiens de tous bords, qui m’ont envoyé des rapports sur leurs expériences avec la pommade :

Une ORL de Munich m’a écrit : Elle a un grand cabinet à Munich et pour la première fois, elle a pu guérir complètement une mycose d’oreille tenace.
J’ai reçu une lettre d’un chirurgien. Il opère tous les jours et plus de 90 % de ses patients ont une cicatrisation satisfaisante. Près de 10 % ont des problèmes. Il peut les résoudre presque tous avec cette pommade. Imaginez-vous ça !
Et c’est de ça qu’il s’agit ! Il ne s’agit pas d’aller au combat maintenant et de combattre quelque chose. Il suffit d’accepter ce qui nous est donné jour après jour.
Je vous souhaite tout cela de tout mon cœur. Merci beaucoup ! Je vous souhaite le meilleur !

Applaudissement

Thoma : Merci

Applaudissement

Ivo : Merveilleux. On rattrape maintenant tout ce qu’on a dû supprimer.

Ivo : OK, pour résumer, on pourrait t’écouter pendant des heures. L’enseignement de l’école autant que de l’église nous dit qu’on peut discourir sur tout mais jamais plus de 20 minutes. La philosophie ou, que sais-je, la psychologie dit qu’on ne peut pas être attentif plus de 20 minutes. Tu es le dernier conférencier, ça fait au moins une heure et demie que tu parles, et c’est la fin d’une journée incroyablement dense en information. On a absorbé chaque mot, tu l’as vu à notre réaction. Je te souhaite énormément de succès pour ton avenir, afin que beaucoup puissent en profiter. Merci beaucoup pour ces secrets.

Thoma : Merci. On va se revoir

Ivo : Nous nous reverrons. Merci beaucoup !




Les Georgia Guidestones — Compte à rebours vers le Great Reset ?

[Source : Kla.tv]

Le 6 juillet 2022, les mystérieuses Georgia Guidestones ont été la cible d’un attentat à l’explosif et ont dû être entièrement démolies pour des raisons de sécurité, selon les informations officielles.

[Voir aussi :
Les Georgia Guidestones explosées
Georgia Guidestones – Rétrospective en 5 Actes (22/03/1980 – 06/07/2022)
Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial
Pourquoi le français n’apparaît-il pas sur les Georgia Guidestones ?
Les Georgia Guidestones (Kla.tv)]

Georgia Guidestones — Compte à rebours vers le Great Reset ?

Quatre pierres, huit langues et un message sans équivoque : plus de sept milliards de personnes doivent mourir pour un monde meilleur. Il s’agit des Georgia Guidestones et pour cela, à votre demande, je vous donne enfin une vidéo d’investigation avec quelques nouvelles informations et de nouveaux faits intéressants avec des traces vers les suspects habituels — maintenant et en exclusivité avec Norman Investigativ.

Elberton, une petite ville tranquille dans le sud des États-Unis. Avec ses quelque 5 000 habitants, elle est un peu plus grande qu’un village. Et aussi discrète que puisse paraître cette communauté, Elberton n’en est pas moins un lieu plein de secrets. L’un de ces secrets est celui des Georgia Guidestones. Qui les a commandées et, surtout, pourquoi ces pierres ont-elles été placées ici, au milieu de nulle part, à proximité d’un lieu dont tout ce qui ressort de ces vues aériennes est uniquement son insignifiance ?

Selon la légende, tout se serait passé ici — dans les bureaux de l’Elberton Granite Association, qui, comme son nom l’indique, fait le commerce du granit. Un vendredi après-midi de juin 1979, Joe Fendley, alors président de la Elberton Granite Company, était assis dans son bureau lorsqu’un certain Robert C. Christian s’est présenté et a demandé le prix d’un monument en pierre. Cette rencontre est décrite dans tous ses détails dans cette brochure Georgia Guidestones — éditée par la société en question. Nous y lisons que ce Robert C. Christian a déclaré agir au nom d’un petit groupe d’Américains loyaux qui croient en Dieu. Il vivait lui-même en dehors de la Géorgie et souhaitait laisser un message aux générations futures. Le monument prévu devait en outre fonctionner comme une boussole, un calendrier et une horloge, et résister aux catastrophes — tels étaient les souhaits de R. C. Christian.

Afin de trouver le terrain adéquat pour son monument, Robert C. Christian a ensuite survolé Elberton et l’a trouvé à environ 14 km de là, dans ce champ qu’il a acheté pour 5 000 dollars. Le projet a immédiatement démarré avec l’aménagement du terrain et des calculs astronomiques sur place pour déterminer la position du soleil et des étoiles, tandis que les blocs de plusieurs tonnes étaient découpés dans la carrière d’Elberton. Selon des instructions précises, les pierres ont été façonnées, ajustées, marquées astronomiquement et pourvues des symboles indiqués. Le monument a été achevé en neuf mois, de sorte que les Guidestones ont pu être érigées le 22 mars 1980, ce qui correspondait à la date souhaitée par R. C. Christian. L’objet a été inauguré sous la forme d’un cube noir.

Des cubes noirs – nous les connaissons depuis ma dernière vidéo. Ceux qui ne l’ont pas encore vue devraient s’arrêter un instant pour regarder cette vidéo de Black Goo (intelligence noire), disponible dans ma playlist. Tous les autres se doutent déjà qu’un rituel a eu lieu ici et que les Guidestones sont peut-être plus qu’un simple monument. Les inscriptions étranges en témoignent.

Les inscriptions : elles consistent en dix commandements gravés dans la pierre. L’exigence principale des Guidestones est la suivante :

  1. réduire l’humanité à moins de 500 millions d’individus
  2. unifier l’humanité
  3. instaurer un tribunal mondial
  4. optimiser le pool génétique humain

Dix commandements gravés dans la pierre, c’est ce que nous connaissons de Moïse ; mais ses dix commandements, qui lui ont été remis par Dieu en personne, concernaient plutôt la cohabitation sociale. Les Georgia Guidestones n’ont pas grand-chose à voir avec le social, et ces nouveaux dix commandements ne viennent pas non plus de Dieu. Ce sont des commandements humains qui exigent des coupes radicales et un nouvel ordre mondial, un ordre qui en fait frémir plus d’un.

Ainsi, il est écrit dans le deuxième commandement : « Dirige sagement la procréation pour améliorer l’aptitude et la diversité ». Améliorer l’aptitude et la diversité est une exigence presque eugénique, telle que nous la connaissons depuis le troisième Reich. Voici une propagande de l’époque en question sur ce que l’on entendait alors par « aptitude ». L’homme fort en bas serait donc apte. Les deux autres qu’il doit porter sur ses épaules ne le sont manifestement pas et lui coûteraient non seulement des efforts, mais aussi de l’argent – 200 000 € selon les calculs actuels. Voici d’autres propagandes eugéniques de l’époque nazie qui, à l’instar des Guidestones, indiquent un danger dans la multiplication des inférieurs. « Diriger sagement la reproduction pour améliorer l’aptitude et la diversité » — qu’est-ce que c’est si ce n’est pas de la propagande eugénique ?

Les eugénistes vont encore plus loin et estiment que le nombre de personnes génétiquement inférieures augmenterait au fil du temps, car elles se multiplieraient de manière incontrôlée. Appliqué à l’époque actuelle, qui compte 7,8 milliards d’individus, cela signifie qu’environ 7,4 milliards d’entre nous seraient de qualité inférieure. Seuls 312 millions d’êtres humains seraient de qualité supérieure et auraient alors le droit d’exister – ce qui correspondrait à la première exigence, la plus radicale, des Guidestones : Maintenir l’humanité en dessous de 500 millions (en équilibre permanent avec la nature).

Selon le premier commandement des Guidestones, plus de 7,4 milliards de personnes se voient refuser la poursuite de leur existence. Qui a imaginé une telle chose ? Selon la légende, un certain R.C. Christian, qui dit croire en Dieu, aurait croisé par hasard la route d’un tailleur de pierre quelque part en Amérique. Mais comment un homme croyant en Dieu peut-il rédiger ses propres dix commandements ? Les graver dans la pierre de manière hérétique, à l’instar de Moïse, et exiger en plus d’intervenir dans la création ? Regardons donc d’un peu plus près.

Revenons à la légende, qui donne l’impression que ces pierres ne sont que par pur hasard, ici à Elberton, une agglomération de quelques milliers d’habitants. Mais cette petite ville n’est pas si insignifiante que cela ! En effet, à l’époque où les États-Unis ont été fondés par des francs-maçons comme George Washington, Elberton a également été fondée par un franc-maçon, le Grand Maître Samuel Elbert. Elberton est une ville franc-maçonnique et porte le nom de ce général franc-maçon au 32e degré. Il est également dit que ce tailleur de pierre, Joe Fendley, a reçu par pur hasard la visite de ce R.C. Christian alors qu’il passait devant son bureau. On a l’impression que ce Joe Fendley est un tailleur de pierre comme les autres parmi les dizaines d’entrepreneurs en granit d’Elberton. Mais ce Joe Fendley n’est pas si vierge que cela, car dans la brochure Georgia Guidestones, il fait quelques confidences, à la page 39. Et si nous parcourons les pages jusque-là, nous apprenons qu’il était par exemple Rotarien, ce qui lui permettait déjà d’avoir un réseau international — ce qui ne le rend pas encore remarquable. Mais, plus loin, il est dit qu’il était également Grand Maître au 32e degré selon le rite écossais à la Philomathea Masonic Lodge 25 à Elberton. Être le grand maître d’une loge maçonnique, c’est déjà beaucoup pour un tailleur de pierre ordinaire. Mais ce n’est pas tout : il aurait également été membre du temple Yaarab Shrine dans la ville voisine d’Atlanta et président du Valley Shrine à Savannah. Les Shriners sont un ordre maçonnique arabe antique qui utilise le symbolisme islamique et le mysticisme de l’Égypte ancienne. Leurs temples ne ressemblent pas seulement à des mosquées, ils les appellent aussi mosquées. Et leurs statues portent ostensiblement des uniformes ottomans/turcs, et ce au milieu de l’Amérique, protégées par des sphinx égyptiens. Ottomane, égyptienne, maçonnique, les Guidestones ont donc été construites par un homme qui n’était pas seulement un franc-maçon de haut niveau, mais aussi un Shriner de premier plan, dont la relation symbiotique est encore une fois évidente ici. Et cela s’est passé dans une ville qui a également été fondée par un franc-maçon. Tout cela n’est-il qu’une théorie du complot ou l’arbre cache-t-il la forêt ?

Regardons de plus près ce mystérieux temple Yaarab Shrine près des Guidestones. Et les voilà de nouveau — les hommes féroces — dont Joe Fendley était le président. Dans la rubrique « about us », nous apprenons que cette confrérie compte également des astronautes. Et maintenant, devinez de quel astronaute il s’agit. Il s’agit bien sûr de celui qui a l’empreinte la plus célèbre au monde, le franc-maçon de haut rang Buzz Aldrin, un Yaarab Shriner sur la lune. Ici, avec une casquette ottomane assortie. Et ce n’est pas du Photoshop, chers amis, ni une théorie du complot, tout semble une fois de plus lié.

Norman : Il n’est pas nécessaire de faire beaucoup d’efforts pour voir de telles implications. Il suffit de se libérer de l’emprise de son propre confort pour voir qui tire les ficelles dans l’ombre. Et les fils mènent aux suspects habituels, comme les francs-maçons, les Shriners ; mais le lopin de terre sur lequel se trouvent les Guidestones a également une origine franc-maçonnique et porte le nom d’un franc-maçon très bien rémunéré. Mais qu’en est-il de ce R.C. Christian, le financier anonyme et commanditaire des Guidestones ? Cet homme est-il lui aussi impliqué dans une quelconque confrérie ?

Les commanditaires des Guidestones estiment que l’humanité évolue dans la mauvaise direction. Par le biais de leurs dix commandements, ils exigent une réforme de la science, de la religion et de l’éthique afin de diriger l’humanité dans la bonne direction. C’est exactement ce qui correspond à l’agenda de l’ordre de la Rose-Croix. Nous lisons : « La préoccupation et le but principal des trois écrits étaient de contrer cette évolution en cultivant la terre au moyen d’une réforme continue de la science, de l’éthique et de la religion. » Mais qui sont ces gens ? Dans cette autopromotion datant de 1618, il apparaît clairement que les Rose-Croix ou rosicruciens ont mis l’accent sur une mobilité et une défense constantes, afin de se rendre à la fois inattaquables et introuvables. Le nom de Rose-Croix remonte à ce livre de 1459. C’est là que le nom de Christian Rosenkreuz, abrégé en R. et C. et R.C. Christian, apparaît pour la première fois. N’était-ce pas le nom de ce financier anonyme et commanditaire des Guidestones, qui voulait rester introuvable et donc inattaquable. Un premier indice sur les rosicruciens ?

L’entreprise de granit qui a construit les Guidestones nous fournit un autre indice. Ils ont placé cet objet ici dans leur cour cinq ans plus tôt, un obélisque égyptien. Cet obélisque est toujours là aujourd’hui, comme nous pouvons l’admirer sur Google Street View. Et si nous y zoomons un peu, une croix semble y trôner, mais pas n’importe quelle croix, une Rose-Croix. Ce qui nous donne une autre indication sur la Rose-Croix. Les rosicruciens les plus proches se trouvent dans la capitale de l’État, Atlanta, et sont relativement faciles à atteindre depuis les Guidestones. Sur la page d’accueil de la Rose-Croix, nous remarquons non seulement la symbolique de l’Égypte ancienne, mais aussi leur vidéo d’introduction parle principalement de l’Égypte ancienne. Et là encore, nous remarquons les initiales R. et C., qui font référence à Christian Rose-Croix.

Dans la rubrique « Histoire », nous apprenons – traduisons cette page en français – que la Rose-Croix trouve ses racines chez Thoutmôsis III, qui régnait sur l’Égypte vers 1500 avant Jésus-Christ et qui est censé avoir introduit les écoles ésotériques.

Mais le véritable maître, nous dit-on, est le pharaon Aménophis IV. Ce pharaon éclairé, premier monothéiste de l’histoire, était tellement inspiré par les enseignements des mystères, dit-on, qu’il a donné une toute nouvelle orientation à la religion et à la philosophie égyptiennes. Il fonda une religion qui reconnaissait l’Aton, le disque solaire, comme le symbole de la divinité unique ; le fondement même de la vie, le symbole de la lumière, de la vérité et de la joie, et changea son nom en Akhénaton pour refléter cette nouvelle idée.

Il s’agit bien sûr d’Akhenaton, le pharaon au long crâne, dont je parle aussi régulièrement. Celui-ci semble être l’ancêtre des rosicruciens, auquel un hommage est rendu dès le premier numéro du journal rosicrucien The Triangle, paru en 1921. Les Rosicruciens vivent selon leur propre calendrier, qui commence avec le règne d’Akhenaton. Ainsi, l’année rosicrucienne 3274 correspond ici à l’année chrétienne 1921. Le 22 mars 2020, l’année rosicrucienne 3373 a commencé. Mais si notre 22 mars 2020 correspond à l’année 3373, l’année rosicrucienne, quelle année rosicrucienne avons-nous eue le 22 mars de l’année 1980, lorsque les Guidestones ont été inaugurées ? C’était le Nouvel An rosicrucien 3333 – un autre indice fort que les Guidestones sont un monument des Rosicruciens. Les symboles égyptiens qui font référence aux Rosicruciens ont déjà attiré notre attention avec cet obélisque. Mais cette entreprise de granit a laissé d’autres traces sur l’Égypte ancienne et donc sur la Rose-Croix. Ainsi, la carrière d’Elberton d’où proviennent les Guidestones, est appelée Pyramid Quarries et est exploitée par Pyramid Stone Industries. Et l’ensemble du site se trouve, comment pourrait-il en être autrement, sur la Pyramid Road. Et comme si cela ne suffisait pas, le type de granit qui y est extrait, dont sont également faites les Guidestones, s’appelle le Pyramid Blue Granite. Bien sûr, tout cela n’est qu’une coïncidence et n’a rien à voir avec les Rosicruciens.




Il est temps de tout dévoiler !

LE FILM ÉVÈNEMENT DE STEMMER



[Note de Joseph : dans l’Apocalypse de Jean, il est question de la Bête de la Terre à deux cornes (ou pouvoirs, sur le plan symbolique). Elle peut représenter à la fois l’informatique basée sur le silicium, l’élément électropositif le plus abondant de la croûte terrestre, et le pays qui l’a fait naître et qui a créé Internet, les États-Unis.
Voir aussi :
Exorcisme et « vaccins » anti-Covid
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Sous le signe de Baal : Eustace Mullins et le culte noir des vaccins
La nanotechnologie dans les vaccins
Quelle est la cause réelle du Covid ? Qu’y a-t-il dans ces injections ?
Le Dr Astrid Stuckelberger confirme que les vaccins anti-covid et le test PCR sont en réalité les causes de la maladie Covid, au moins sous forme de variants, à cause notamment du graphène qu’ils contiennent
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist
L’épée, le bon grain et l’ivraie].




« L’arnaque des éoliennes » : témoignage d’une agricultrice bio d’Auvergne

[Source : kairospresse.be]

L’énergie éolienne contemporaine a pour caractéristique principale de cristalliser la fracture qui opposent les tenants du capitalisme vert et ceux d’une écologie radicale. Et, de fait, ce que l’on nomme « l’éolien industriel » revêt des intentions souvent bien éloignées des préoccupations environnementales. Les conditions de mise en place de la filière sont décriées par de nombreux militants écologistes mais, aussi et surtout, par des ruraux qui dénoncent l’industrialisation de la campagne.

Cette dernière s’opère selon une logique capitaliste croissanciste, financière, technophile et transnationale qui n’a rien de neuve ; la production de l’éolien industriel se basant sur des usines en Chine et des constructeurs (les turbiniers(([1]Les turbiniers les plus importants en France sont les Allemands de Senvion, Nordex et Enercon et les Danois de Vestas. Voir Souchay, Grégoire. « L’économie de l’éolien, de plus en plus concentrée, n’est pas alternative », Reporterre, 29 novembre 2017.
https://reporterre.net/L‑economie-de-l-eolien-de-plus-en-plus-concentree-n-est-pas-alternative))) en Allemagne ou au Danemark, le tout enrobé dans « la plus pure tradition financière(([2]Souchay, Grégoire. « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie », Reporterre, 27 novembre 2019. 
https://reporterre.net/L‑eolien-signe-la-fracture-entre-deux-visions-de-l-ecologie))». En témoigne le cas de l’entreprise Théolia, rebaptisée Futuren et rachetée par EDF en 2017, qui s’est faite connaître « par ses magouilles boursières et les endettements à répétition sur le dos de ses petits actionnaires(([3]Vidalou, Jean-Baptiste. « L’éolien industriel, faussement écolo mais vraiment répressif », Reporterre, 2 février 2018. 
https://reporterre.net/L‑eolien-industriel-faussement-ecolo-mais-vraiment-repressif))» et ses attaques judiciaires(([4] Ce genre d’entreprise emploie, notamment, des cabinets d’avocats dont la spécialité est de simplifier et d’accélérer les procédures d’implantation de l’éolien industriel. Voir note 7.)) contre l’opposition à l’éolien industriel. A vrai dire, l’implantation de l’industrie éolienne dans les campagnes se fait très souvent de manière brutale et corrompue. A cet égard, le Service central de Prévention de la Corruption s’inquiète, depuis près de 10 ans maintenant(([5] https://reporterre.net/Le-marche-de-l-eolien-en-France)), des prises illégales d’intérêts, entre les élus et les multinationales des énergies renouvelables qui les courtisent(([6] Desfhiles, Philippe. «Le marché de l’éolien en France est susceptible de corruption », Reporterre, 10 septembre 2014.
https://reporterre.net/Le-marche-de-l-eolien-en-France)), qui émaillent l’installation de centrales éoliennes.

Les grands industriels qui composent le secteur ont, pendant longtemps, profité de subventions publiques très incitatives à l’implantation. Aujourd’hui, les directives européennes s’attaquent progressivement aux tarifs réglementés et le marché de l’éolien industriel se concentre toujours plus; entraînant, pour le consommateur, une hausse des factures et une course à la rentabilité. Les grands groupes qui dominent le marché ont alors les moyens de financer leurs campagnes de greenwashing en faveur de « la transition énergétique » et ainsi d’occulter l’aberration sociale, économique et environnementale que constituent les chaînes d’extraction de métaux rares dans les mines d’Afrique ou de Chine. Elles s’emploient également à masquer le coût écologique impliqué par chaque socle de béton nécessaire à l’érection d’un mât : soit environ 1.500 tonnes pour une éolienne et 1 million de tonnes par an pour l’ensemble de la filière(([7]Souchay, Grégoire. « Quel est l’impact des éoliennes sur l’environnement ? Le vrai, le faux », Reporterre, 30 novembre 2019.
https://reporterre.net/Quel-est-l-impact-des-eoliennes-sur-l-environnement-Le-vrai-le-faux)). On pourrait aussi parler des composites (mélange de résines et de fibres de verre) nécessaires pour les pales et dont le recyclage est difficile(([7]Souchay, Grégoire. « Quel est l’impact des éoliennes sur l’environnement ? Le vrai, le faux », Reporterre, 30 novembre 2019.
https://reporterre.net/Quel-est-l-impact-des-eoliennes-sur-l-environnement-Le-vrai-le-faux)).

Concrètement, la seule perspective de ces « nouvelles technologies » réside dans le passage à l’« écotechnocratie » ; synonyme de la dépendance des sociétés à des ensembles techniques exclusifs, démesurés et centralisés qui participe au renouvellement de la mystification du phénomène technicien. L’homme n’a pas plus la compréhension ni le contrôle réfléchi de ses moyens techniques d’interaction avec le monde naturel lorsque l’énergie qu’il utilise lui provient d’une centrale solaire thermodynamique géante ou d’une centrale électrique thermique classique.

De plus, les énergies solaires, éoliennes et hydrauliques ne parviendront jamais à fournir aux sociétés les quantités massives de matières premières et d’énergie qu’exigent des populations extrêmement concentrées et une industrie hyper-centralisée. A l’inverse, l’emploi conjugué des différentes technologies à l’échelle locale pourrait largement suffire aux besoins de petites collectivités. En ce sens, malgré les critiques caricaturales adressées aux militants anti-éolien, ces derniers ont le mérite de politiser la question de l’énergie, de sa production à sa consommation. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’éolienne miniature(([8] Plassard, Thomas. « Pourquoi parle-t-on toujours des grosses éoliennes et jamais des petites ? », Reporterre, 22 septembre 2014.
https://reporterre.net/Pourquoi-parle-t-on-toujours-des)), relativement facile à faire et à réparer n’est pas (assez) diffusée. Elle, mais aussi les Low-tech, l’agroécologie, les constructions autonomes, permettraient aux citoyens d’une communauté locale de devenir les producteurs et les consommateurs autonomes de leur énergie.

Témoignage

J’ai 35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans, j’ai été contactée par une entreprise privée qui avait pour projet d’installer un parc d’éoliennes dans ma commune. Je l’ai reçue avec joie ! J’avais hâte de participer à un projet écologiste.

– Première surprise : je m’attendais à rencontrer un représentant de l’État, ou de la préfecture pour ce genre de projet (l’énergie est, il me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés). En fait, il n’en était rien ; c’était bien une entreprise privée, financée par des fonds de pensions étrangers, qui était chargée du projet. Un peu bizarre mais, après m’être renseignée, je me suis aperçue que tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui prospectent un peu partout en France pour chercher des terrains où placer des éoliennes. Je pensais donc que cette société voulait m’acheter un bout de terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ».

– Deuxième surprise : la société envisageait effectivement d’implanter une éolienne chez moi, mais elle ne voulait « surtout pas » me déposséder de mes terres. Elle voulait seulement louer le terrain. Et cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour deux éoliennes implantées. Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc, 30.000 euros net par an et pendant 20 ans ! Pendant 20 ans… 30.000 euros qui tombent tous les ans et je participe à l’écologie nationale. Un rêve !

La société a insisté pour que je signe « rapidement », car d’autres agriculteurs pouvaient être aussi intéressés. A 30.000 euros par an, je n’en doutais pas une seconde. Mais… je suis auvergnate, et par nature méfiante, « ils veulent payer 75 fois le prix de la terre sans la posséder ? Ici ? Là où nos terres ne valent pas grand-chose ? Il y a un loup quelque part ». Alors j’ai cherché le loup. Et je l’ai trouvé en demandant un nouveau rendez-vous avec la société. Je leur ai demandé un contrat du bail. Et j’ai lu toutes les petites lignes. Et voici la question que je leur ai posée : au bout de 20 ans, que se passe-t-il ? Une réponse très floue : « (.…) On ne sera plus là, car on revend nos implantations à des entreprises étrangères (chinoises notamment). Mais, comme la loi nous demande de prévoir le démantèlement de l’éolienne, nous vous provisionnons 50.000 euros pour vos deux éoliennes. »
Parce que, bien entendu, au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en fin de course, foutue, et il est stipulé de la démonter.

Ah bon ? Alors j’ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées dans le démantèlement des éoliennes. Résultat : devis pour une éolienne (hauteur : 80 mètres), le coût minimum est de 450.000 euros par éolienne, à charge du propriétaire du terrain. Et s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle, l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune. Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble de ma commune de 200 habitants comprend 7 éoliennes, soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette pour la commune. C’est la faillite pour tous !

Ensuite, je me suis demandé pourquoi cette société voulait implanter des éoliennes dans un endroit où il y a si peu de vent. Réponse : « En effet, il n’y a pas assez de vent, mais nous allons construire des éoliennes beaucoup plus hautes… de 80 mètres de haut ». Fort bien. Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps, ce n’est pas très rentable.

Mais, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à l’éolien en France ?
Tout simple ! En France, une loi exige que l’énergie verte des éoliennes soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies (l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège !). Donc, c’est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute en pleine complicité avec notre gouvernement car, qui paye cette différence ? … C’EST NOUS ! Regardez bien votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique que nous « participons au développement de l’énergie verte ». En fait, nous finançons des actionnaires étrangers.

Ah oui ! Je ne vous ai pas tout dit ! Cette énergie est essentiellement destinée à être exportée.
Ça, les actionnaires s’en fichent totalement. Moi pas ! Le développement de l’éolien en France va coûter 75 milliards d’euros financés par nous-mêmes pour détruire nos paysages, notre tourisme, la valeur de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables. Au lieu de ça, avec cet argent, l’État pourrait redistribuer à chaque français une part pour isoler dignement son logement. Mais ça, ça ne rapporterait rien aux actionnaires.

Faites circuler, et réfléchissez.

Sous couvert de «VERT», on nous prend pour des…

M‑T.

Notes et références




La grande démission : comment la désertion gagne la France

[Source : reporterre.net]

Dans le monde occidental, des millions de personnes quittent leur travail. L’offensive néolibérale, la catastrophe écologique et la pandémie ont attisé cette fugue massive. Enquête.

L’appel à déserter lancé le 10 mai par les étudiants d’AgroParisTech a agi comme un détonateur. Visionnée plus de 12 millions de fois, leur vidéo a libéré la parole et révélé un mouvement de fond qui remet en cause frontalement les modèles de la réussite sociale. C’est une fissure dans l’ordre établi : la carrière ne fait plus rêver. Les tours de la Défense et la « rolex à cinquante ans » non plus. Partout, des jeunes et des moins jeunes questionnent le travail, sa finalité et son sens. Certains, même, le refusent, pour inventer, ailleurs, une vie qu’ils et elles estiment plus riche.

Quelques mois seulement après le glas des confinements, qui a gelé tout un pan des activités économiques, une partie de la population rechigne toujours à revenir dans le rang, à finir ses études, ou à retourner dans les usines ou les entreprises. Aux États-Unis, des sociologues ont baptisé ce phénomène « Great Resignation » ou « Big Quit » : « la grande démission ». En 2021, plus de 38 millions d’étasuniens ont quitté leur emploi. 40 % n’ont toujours pas repris de travail. Un tsunami qui touche tous les âges, tous les métiers. Et qui renverse le rapport de force entre salariés et entreprises.

De plus en plus de personnes cherchent une sortie d’urgence au monde du travail. 
Unsplash / Possessed Photography

 « Nous démissionnons tous, désolés pour le dérangement »écrivent sur une affiche les salariés d’un Burger King dans le Nebraska. « Veuillez être patient avec le personnel qui a répondu présent, plus personne ne veut travailler », disent les employés d’un McDo au Texas. « Fuck les cadres, fuck cette entreprise, fuck ce job… Je démissionne, putain ! »crie dans le haut-parleur de son magasin une employée de Walmart au Texas. Un discours qui fit des émules parmi ses collègues.

L’Amérique bouge et elle n’est pas la seule. En Angleterre, les seniors démissionnent en masse. 300 000 travailleurs âgés de 50 à 65 ans ont rejoint la catégorie des « économiquement inactifs ». Leur désir principal, selon le résultat d’une vaste étude ? Prendre leur retraite et s’échapper définitivement du monde professionnel.

Au Québec, la tension est telle que les employeurs ne renâclent plus à embaucher des mineurs pour faire face à la pénurie de travailleurs dans les secteurs de la manutention et des services. 240 000 postes restent abandonnés. En Espagne, on imagine même faire venir des milliers de Marocains et prolonger les cartes de séjour des étrangers pour pallier le manque de main d’œuvre dans le secteur du tourisme.

À quoi bon s’élever quand tout s’écroule ?

Cette situation résonne avec la France. Ici aussi, l’exode a commencé. Des centaines de milliers de postes ne sont pas pourvus, faute de candidats, dans l’hôtellerie ou la restauration tandis que dans les grandes écoles, chez les classes moyennes supérieures, la sécession couve. Au-delà des discours tonitruants dans la presse, une révolte plus silencieuse se propage. Dans chaque promotion, et même là où on l’attend le moins, dans les entreprises des énergies fossiles ou dans la haute administration publique.

Le doute se répand. La crise écologique vient battre en brèche les rêves d’antan au goût de naphtaline. Que vaut une promotion face au péril climatique ? Pourquoi se battre pour des places quand c’est tout le système qui vacille ? À quoi bon s’élever quand tout s’écroule ?

Une « menace pour l’économie française »

D’après un récent sondage, publié en mai, plus d’un tiers des sondés (35 %) affirme n’avoir jamais eu autant envie de démissionner. Une proportion qui monte à 42 % chez les moins de 35 ans. Les observateurs parlent de « révolution sociétale », et de « menace pour l’économie française ».

En bas de l’échelle, l’offensive néolibérale pousse aussi au départ. Face aux dégradations des conditions de travail et aux bas salaires, nombreux sont les employés, écœurés, à prendre la poudre d’escampette. À l’hôpital, le phénomène est particulièrement visible. Les cadences et le manque de reconnaissance incitent les aides soignants et les infirmières à partir. 60 000 postes ne trouvent toujours pas preneurs.

Le 14 février 2020, à Paris. © Mathieu Génon / Reporterre

La pandémie a joué un rôle catalyseur. Elle a frappé les esprits. Le confinement a mis à l’arrêt la machine dont on ne trouvait pas le frein d’urgence. En suspendant, un temps, le fonctionnement dont nous étions tous les otages, le virus a révélé l’aberration de la « normalité », estiment les auteurs d’un puissant texte paru en mars 2020 sur le site Lundimatin : « Ce qui s’ouvre devant vous, ce n’est pas un espace délimité, c’est une immense béance. Le virus vous désœuvre. […] Il vous place au pied de la bifurcation qui structurait tacitement vos existences : l’économie ou la vie. C’est à vous de jouer. L’enjeu est historique. »

À quoi tient-on vraiment ? Alors que le monde bascule, des choix décisifs s’offrent à nous. Ils résonnent comme autant de petites voix intérieures. Il est temps d’habiter sa propre vie, de ne plus se renier, de sortir de la dissonance. « Il faut chercher la force de dire non », écrivait Albert Camus dans L’homme révolté.

Chemins de traverse

À tâtons, des chemins de traverse se dessinent pour lutter contre ce que David Graeber appelait « les bullshit jobs ». De nombreuses personnes décident de faire un pas de côté. En France, ils et elles profitent du chômage et du RSA pour se reconvertir, voyager ou simplement sortir du salariat. Reporterre en a rencontré des dizaines, tous et toutes en quête de sens. Certains et certaines, même s’ils restent évidemment minoritaires, deviennent paysans, d’autres revalorisent l’artisanat et les métiers manuels, d’autres encore s’investissent dans des luttes.

« Je n’ai plus envie de participer à cette mascarade », confie ainsi Noémie, une ancienne consultante de 30 ans devenue éleveuse de porcs en agriculture biologique. « Je ne veux plus mettre ma force de travail au service de job destructeurs », poursuit Pierre, un ex-élève ingénieur qui sillonne désormais les zad. «  Je ne retournerai pas bosser pour un patron, soixante heures par semaine pour une paie de misère », ajoute Claire, ancienne restauratrice parisienne maintenant installée dans la Drôme. Élodie, elle, était infirmière à Toulouse mais a préféré quitter le navire. « L’hôpital se transforme en usine de soins. On vit une forme de maltraitance sociale », raconte-t-elle. Son nouveau projet ? Une ambulance autogérée et nomade qui parcourrait la France, les lieux de lutte et les quartiers populaires.

« On arrête tout, on réfléchit et ce n’est pas triste »

On mesure encore mal le séisme qui vient. Mais il flotte dans l’air un parfum de L’An 01, ce film de Jacques Doillon, emblématique de la contestation libertaire des années 1970, au slogan éloquent : « On arrête tout, on réfléchit et ce n’est pas triste. »

Les récentes statistiques du ministère du Travail le confirment : la vague n’est pas près de s’arrêter. On a enregistré 1,6 million de démissions de CDI en 2021. Aux troisième et quatrième trimestres, la barre des 500 000 démissions a été dépassée. C’est arrivé une seule fois sur les vingt dernières années, en 2008, et c’est le double des chiffres de 2015.

Un panneau indique « On embauche » devant une entreprise en Amérique du Nord. 
Unsplash / Ernie Journeys

Mais, plus encore que ces données, c’est la bulle médiatique qui détonne. « L’écho qu’ont pu avoir les appels à la désertion en dit long sur les questionnements qui agitent la société, souligne la sociologue Geneviève PruvostAujourd’hui la désertion vient toucher des professions indispensables au fonctionnement du modèle capitaliste. Elle met en péril la pérennité du système », ajoute-t-elle.

« Si cent ingénieurs ou chercheurs du milieu toulousain décidaient d’arrêter de faire des algorithmes et des robots, ça casserait tout », confirme Olivier Lefebvre. Ce quadragénaire a lui-même déserté son poste. Il travaillait dans une start-up sur les voitures autonomes avant de tout envoyer valser.

Les rouages se rebiffent

Alors qu’ils sont les rouages de la machine techno-industrielle, les ingénieurs sont de plus en plus nombreux à se rebiffer. Arthur Gosset, l’ex étudiant de centrale Nantes qui a réalisé le film Rupture(s) — dans lequel il évoque la bifurcation de ses camarades déserteurs — estime qu’ils représentent environ 30 % des promotions. Un chiffre difficilement vérifiable tant les études quantitatives sur le sujet manquent. Les grandes écoles et les associations d’anciens élèves n’ont pas forcément intérêt à communiquer sur cette fuite généralisée.

« Notre discours sur le refus du travail est aujourd’hui beaucoup plus audible », constate néanmoins Romain Boucher. Cet ancien data scientist diplômé de l’École des mines a quitté son métier en 2018. Dans son bureau à proximité des Champs-Élysées, les assauts des Gilets jaunes furent « l’onde sismique » qui l’incita à rompre avec son monde.

« On veut corroder cette classe sociale qui tient le système »

Il a depuis créé l’association Vous n’êtes pas seul pour inciter ses ex-collègues à démissionner. « En subvertissant la petite bourgeoisie managériale et diplômée, nous entendons enrayer la courroie de transmission qu’elle incarne. On veut corroder cette classe sociale qui tient le système », dit-il.

La désertion sape les soubassements idéologiques de l’économie, elle brise son adhésion et écaille son vernis teinté de vert. L’écrivaine Corinne Morel Darleux y voit même :

 « une forme de sabotage symbolique ». « Le refus de parvenir est aujourd’hui susceptible de s’inscrire dans la longue lignée de l’action directe et de la non-coopération au système, écrit-elle dans son essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâceLa désertion est une arme redoutable qui libère l’avenir. »

La désertion, germe d’une contre-société

– © Juliette de Montvallon / Reporterre

Loin d’être un inoffensif abandon, la désertion émerge comme une nouvelle stratégie de lutte face aux désastres de l’époque. Pour ses acteurs, il s’agit de « la première brique d’une émancipation collective ».


Un vent de panique gagne les classes dominantes. Face à la multiplication des appels à déserter, les défenseurs de l’ordre établi montrent des signes de fébrilité. Quelques jours à peine après la déclaration des jeunes d’AgroParisTech à ne « pas perpétuer le système » et à « refuser les jobs destructeurs », on a assisté à un déferlement de critiques et d’insultes pour blâmer leur « lâcheté » et leurs inconséquences. Une campagne de dénigrement a été menée par les milieux économiques et la presse de droite.

Pour eux, déserter serait synonyme de mise en retrait, d’abandon, de passivité. Ce serait un « aveu d’échec »« une forme de renoncement »« Au lieu d’être dans l’action, ces étudiants sont dans le repli », déplore ainsi leur directeur d’école dans Les Échos« En désertant, votre impact sera faible », prétend le président des chambres d’agriculture. Certains éditorialistes sont même allés jusqu’à rendre cette joyeuse bande responsable de la faim dans le monde.

Désenchantement radical

L’acceptabilité sociale sur laquelle repose le système économique s’effrite. Malgré ses promesses de renouvellement, avec l’utopie cybernétique ou le fantasme de la Silicon Valley, le capitalisme vit aujourd’hui « une phase de désenchantement radicale »« Les gens n’y trouvent plus de sens et ne s’y reconnaissent plus. Ce n’est pas encore complètement une révolte mais c’est une désaffiliation profonde », estime la journaliste et autrice Celia Izoard.(([1] Celia Izoard est l’autrice de Merci de changer de métier : lettres aux humains qui robotisent le monde (éd. de la Dernière lettre, 2020) et vient de publier un recueil sur les usines du numérique (La Machine est ton seigneur et ton maître, Xu Lizhi, Yang, Jenny Chan, éd. Agone, 2022). Elle a traduit et préfacé 1984, de George Orwell (Agone, 2021). Elle est aussi chroniqueuse pour Reporterre.))

La désertion est une affaire ancienne, à laquelle le système en place a été obligé de répondre. Dans De l’esclavage au salariat, le chercheur Yann Moulier Boutang montre que l’un des moteurs principaux de l’histoire du capitalisme est la fixation d’une main-d’œuvre constamment fugitive : 

« La capture sans cesse à reprendre du paysan sans terre, du bohémien nomade, de l’apprenti en fuite, du soldat déserteur, de l’esclave évadé, de l’incorrigible vagabond et de tous les réfractaires à la mise en discipline. »

Les étudiantes et étudiants d’AgroParisTech lors de leur appel à la désertion à leur remise de diplômes. 
© Des agros qui bifurquent / capture d’écran Youtube

Encore aujourd’hui, le travail est un outil de contrôle social et le capitalisme rêve de nous remettre au pas. Il tente de séduire les classes supérieures avec son « sens washing »(([2] À l’instar du greenwashing, qui veut faire croire qu’un produit ou une entreprise est écologique à l’aide d’arguments de façade, le «sens washing» tente de convaincre que l’activité économique de l’entreprise en question a du sens, vaut le coup que des travailleurs s’y investissent.)), sa bienveillance, son côté cool et ses start-up. Et il frappe les pauvres avec une réforme de l’assurance chômage qui détruit le statut de saisonniers et précarise tous celles et ceux qui souhaitent ne pas faire du travail le centre de leur vie.

Malgré cette contre-offensive, ceux qui voient le départ comme une option sérieuse restent nombreux. Selon un récent sondage, 40 % des salariés français interrogés — et 50 % des moins de 35 ans — pensent que le mouvement de la grande démission va se produire en France.

« Il s’agit aujourd’hui de cesser de nuire »

Les gens veulent prendre le large, à l’image du célèbre navigateur Bernard Moitessier. En 1969, alors qu’il était sur le point de gagner la toute première course de vitesse en solitaire autour du monde, le marin décida de ne pas revenir à quai et de poursuivre son voyage pour fuir la civilisation. « Je n’en peux plus des faux dieux de l’Occident toujours à l’affût comme des araignées, qui nous mangent le foie, nous sucent la moelle. Et je porte plainte contre le monde moderne, c’est lui le Monstre. Il détruit notre terre, il piétine l’âme des hommes », écrivait-il dans La Longue Route.

Des Moitessier en puissance, il y en a aujourd’hui des dizaines de milliers. La désertion est le signe de notre temps, l’ultime geste de résistance dans une époque où règne le ravage et où s’abattent sur les mouvements sociaux les violences policières, les gaz et les nasses. La désertion est une éthique individuelle, une nouvelle forme d’objection de conscience. « Il s’agit aujourd’hui de cesser de nuire. Cela passe dès maintenant par le fait de cesser de coopérer avec le système, affirme ainsi Corinne Morel Darleux dans son essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâceNous devons retrouver notre capacité à faire des choix autonomes, réinvestir notre souveraineté d’individu. C’est la première brique d’une émancipation collective des normes que nous impose la société ».

« Fuir, mais en fuyant, chercher une arme »

Les déserteurs s’évadent comme des conscrits fuiraient l’armée. « La désertion n’est pas tant une défaite qu’une manière de se défaire de l’élément grégaire en nous », écrit l’écrivain Dénetem Touam Bona, dans La Sagesse des lianes. Face à la misère du monde, on ne cherche pas à se construire des oasis ou des niches à l’abri de la fureur, mais à se repositionner pour mieux lutter contre la mégamachine et se soustraire à son emprise« Fuir, mais en fuyant, chercher une arme », écrivait le philosophe Gilles Deleuze.

Cette désertion n’a rien à voir avec la passivité. Pour le collectif des désert’heureuses — un groupe d’ingénieurs en dissidence —, il ne s’agit pas d’abandonner le champ de bataille mais plutôt de changer de camp. La fuite s’impose non plus comme une simple défection mais comme une nouvelle stratégie de lutte. « La désertion est un entraînement mental qui consiste à s’éloigner le plus possible du système, suffisamment pour pouvoir l’observer sous différents angles, et ainsi mieux pouvoir l’attaquer », écrivent-ils dans une brochure.

Johanna est une ancienne polytechnicienne, membre de ce collectif. Pour elle, déserter prend tout son sens puisque « dans cette école, nous avions un statut militaire. Aujourd’hui, c’est la guerre au vivant que nous refusons de mener. La production industrielle à laquelle on nous somme de participer en tant qu’ingénieur est indissociablement civile et militaire. C’est un monde structuré par la guerre et le commerce, qui détruit les écosystèmes et bouleverse le climat », dit-elle.

Dans les témoignages qu’a recueillis Reporterre, nombreux sont les anciens salariés à refuser désormais « la politique de l’entrisme » : 

« Depuis tout petit, on nous assène qu’il faut changer les choses de l’intérieur, qu’il faut prendre la direction et le pouvoir pour transformer le monde, être bon élève, responsable et patient, raconte l’ingénieur démissionnaire Olivier Lefebvre. Mais, en réalité, on se ment. On perd du temps, on s’épuise. On se confronte à des blocages structurels et finalement, on se perd. On se raconte des histoires pour justifier notre mode de vie confortable. »

Une action peut aussi être efficace à l’extérieur. C’est dans les marges que se sont élaborées les promesses du futur. De multiples alternatives le prouvent, comme Notre-Dame-des-Landes. Bruno Latour ne disait-il pas dans une formule provocatrice que « les zadistes sont les instituteurs de l’État » ?

Un chantier collectif sur la zad de Notre-Dame-des-Landes en janvier 2020.
© Yves Monteil / Reporterre

Mais aujourd’hui, le mouvement de désertion se trouve à la croisée des chemins. « On observe une multiplication des trajectoires individuelles mais aussi une repolitisation des discours qui sont assez radicaux », constate la sociologue Anne Goullet de Rugy. Indéniablement, il y a une dynamique, mais elle avance, pour l’instant, à tâtons. « Comment pouvons-nous accompagner ce mouvement pour lui donner plus de force, se demandent nombre de déserteurs. Comment attiser ce désir ? Comment ne pas se limiter à des initiatives individuelles, trop souvent dispersées et construire une démarche qui soit plus politique ? »

Des pistes s’échafaudent. Partout en France, différents collectifs cherchent à bâtir des points de ralliement pour les fugueurs, des pôles de sécession. La zad de Notre-Dame-des-Landes organisera ainsi des ateliers de la désertion fin août. Une rencontre aura lieu aussi au festival Zadenvie le 8 juillet. Pendant l’été, plusieurs chantiers seront organisés dans différents lieux autonomes, comme aux Lentillères ou dans le Tarn pour inviter les déserteurs à se retrouver.

Faire sauter les verrous d’un autre monde

À terme, des écoles buissonnières et des réseaux de compagnonnage sont imaginés. La désertion est un long parcours qui demande une remise en question et qu’il est difficile d’emprunter en solitaire.

« Le système nous lie et nous tient. Il faut faire sauter les verrous qui nous emprisonnent pour ne pas réserver la désertion à une élite qui en aurait les moyens », pense le philosophe jardinier Aurélien Berlan. Il faut réfléchir collectivement à des moyens de subsistance, bricoler son statut entre missions ponctuelles, un métier plus éthique ou les minimas sociaux. « Il y a tout un imaginaire et une éducation à faire voler en éclats, abonde l’ancien ingénieur Olivier Lefebvre. Il faut rompre avec la peur du déclassement, déconstruire le mythe de la carrière. Il faut aussi donner à voir l’existence d’un autre monde, la possibilité d’un en dehors. »

« Déserter ne rend pas forcément heureux mais rend libre »

Pour soutenir celles et ceux qui lâchent leur boulot, les désertheureuses mettent à disposition des brochures et des témoignages, et veulent désormais aller plus loin : 

« Il faudrait à l’avenir proposer des méthodologies et des guides pratiques pour faciliter les démarches administratives, aider les gens à s’orienter et avoir les bonnes stratégies face à Pôle emploi, estime Johanna. On s’est formé à l’écoute active, on a créé des groupes de parole pour partager nos difficultés face aux réactions de nos proches et de nos familles. Le soin est important, déserter ne rend pas forcément heureux mais cette démarche rend libre. »

Au sein du groupe « Vous n’êtes pas seuls », cocréé par Romain Boucher, un ancien data scientist diplômé de l’École des mines, l’objectif est le même : « On veut parler aux gens qui sont coincés dans le système et qui ne trouvent pas d’issue. On veut leur donner la possibilité de démissionner, de se confronter à leur hiérarchie, voire de devenir lanceur d’alerte en communiquant sur les pratiques de leurs entreprises. »

Une multitude d’initiatives abondent pour ouvrir l’horizon aux candidats déserteurs. Dans le domaine agricole, l’Atelier paysan en est un parfait exemple, coopérative qui fabrique les machines-outils agricoles avec les paysans, se présente comme « un débouché pour les futurs déserteurs » : « Nous avons besoin des compétences des bifurqueurs, des anciens ingénieurs, des commerciaux, des financiers, mais pour les rediriger, et les mettre au profit d’une autre fin. C’est une contre-société qu’il faut créer avec sa culture politique et ses alternatives », dit Nicolas Mirouze, un paysan vigneron dans les Corbières. Il avait lui-même déserté AgroParisTech il y a vingt ans avant de devenir sociétaire de l’Atelier paysan. « Nous, les anciens, on doit accueillir les nouveaux, leur faciliter le terrain, être solidaire. Mais surtout, on doit se battre ensemble, assumer le rapport de force et la conflictualité face au modèle dominant. L’époque où on pouvait déserter seul dans son coin, c’est fini. »

De l’esclave au prolétaire, « la désertion n’est pas qu’une histoire bourgeoise »

<img src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480/arton25627-02fc1.jpg?1657027968" alt="De l'esclave au prolétaire, «<small class="fine d-inline"> </small>la désertion n'est pas qu'une histoire bourgeoise<small class="fine d-inline"> 

Syndicalisme révolutionnaire, communautés anarchistes, esclaves en fuite… L’imaginaire de la désertion puise dans une histoire riche de l’insoumission au capitalisme. Une histoire populaire et subversive.


On a parfois tendance à oublier le fil qui nous relie aux générations précédentes et les fragments du passé qui nous constituent, alors que nous répétons sans cesse les mêmes cris de résistance. S’évader de l’emprise du système a toujours fait partie du répertoire d’action des classes populaires. Aujourd’hui, ces récits sont autant une source d’inspiration pour le mouvement de désertion qu’une balise : elle ancre l’écologie politique dans une filiation révolutionnaire et rallume la flamme de la révolte sociale.

« La désertion » n’est pas qu’un discours de cadres sup’ réfractaires, d’ingénieurs démissionnaires ou de jeunes étudiants en quête de sens, antérieurement bien installés dans la société. Avant que l’idée du « refus de parvenir » soit reprise par des auteurs écologistes(([3] Corinne Morel Darleux, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, ed. Libertalia.)) pour marquer l’opposition grandissante de ces élites, la désertion fut une attitude de la classe ouvrière pour refuser de pactiser avec l’ennemi — le patron, le bourgeois, le contremaître.

Le concept a été théorisé par Albert Thierry, un intellectuel libertaire, né en 1881 et grand admirateur des thèses de Proudhon. Fils de maçon, admis à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, Albert Thierry était promis à un brillant avenir mais il refusa de s’extraire de sa condition. Il préféra tourner le dos à une carrière universitaire pour devenir instituteur dans le primaire à Melun et enseigner aux fils « des boutiquiers, des scribes et des paysans ».

« Si je m’élève, ce sera avec la masse et non au-dessus d’elle »

Refuser de parvenir était pour lui une exigence éthique. « Elle consiste à refuser de vivre et d’agir pour soi et aux fins de soi », écrivait-il dans son Essai de morale révolutionnaire. Il ne s’agissait pas pour autant d’une acceptation de la misère, mais plutôt d’un rejet des honneurs et des privilèges individuels. C’était aussi une forme de lucidité, alors que les élites bourgeoises, sous la 3ᵉ République, cherchaient à capter les éléments les plus brillants de la population ouvrière pour les mettre à leur service.

À l’époque, de nombreux courants de pensée, au sein de la classe ouvrière, invitaient à faire sécession. Le syndicaliste et anarchiste Fernand Pelloutier (1867-1901) poussait à la création de bourses du travail, sortes de bastions ouvriers au sein desquelles les syndicats pouvaient promouvoir l’agitation, l’entraide et la culture ouvrière. Pelloutier défendait « l’auto-organisation et l’auto-éducation du prolétariat » : 

« Si je m’élève, ce sera avec la masse et non au-dessus d’elle. »

Les bourses du travail ont été pensées par les syndicalistes comme des lieux centraux pour l’autonomie des prolétaires. 
Domaine public / Gallica via Wikimedia Commons

Des liens se tissaient déjà avec certains précurseurs de l’écologie politique, comme le géographe libertaire Élisée Reclus. Lui aussi avait développé une théorie de la désertion et du refus de parvenir. «  Dès que le révolutionnaire est « arrivé », il cesse naturellement d’être révolutionnaire », disait-il, avant de critiquer ceux qui avaient troqué leurs convictions pour un maroquin : 

« Si nous voulons rester utiles à notre cause, celle des opprimés et des vaincus, sachons donc ne pas sortir des rangs. À aucun prix ne nous séparons de nos camarades, même sous prétexte de les servir. Que tout homme d’honneur fasse grève dès qu’il s’agit pour lui de titres, de pouvoir, de délégation qui le place au-dessus des autres et lui donne une part d’irresponsabilité. »(([4] Élisée Reclus cité dans le livre le Refus de parvenir coordonné par le CIRA Lausanne
https://www.nada-editions.fr/produit/refuser-de-parvenir/))

Une anecdote, racontée à la fin de sa vie, donne à voir, à la fois, ses idées anti autoritaires et son attachement à la nature. Alors que le Conseil municipal de Paris délibérait pour attribuer son nom à une rue, son neveu le tança : « Tu sais Élisée, tu n’échapperas pas à un buste dans ta ville natale… » « Eh bien ! J’espère qu’il se trouvera un camarade pour le renverser et mettre à la place un arbre fruitier », lui répondit-il.

La grève des gestes inutiles

Au début du XXᵉ siècle, les ancêtres de l’écologie ne trouvaient pas leur place dans cette société marquée par la guerre, la colonisation et le progrès industriel. Lassés d’attendre le grand soir, ils préférèrent fonder de petites communautés à la campagne, vivre « en dehors » et « en milieu libre ». Les Naturiens, un groupe d’anarchistes qui publiaient un journal du même nom, prônaient « le retour à l’état naturel », une sorte d’âge d’or primitif, d’avant la civilisation. « On pourra perpétuellement décapiter des rois, déposer des empereurs, éventrer des présidents de la République, la situation restera la même tant qu’il y aura des mines, des usines et des chantiers », déclarait ainsi l’un de ses membres, Émile Gravelle (1855-1920).

Dans leurs microsociétés, les naturiens refusaient le salariat et développaient un art de vivre transgressif. Ils remettaient en cause les rapports de genre, expérimentaient l’amour libre, suivaient un régime végétarien et pratiquaient le naturisme. « Ils voulaient faire la grève des gestes inutiles et vivre leur vie le plus intensément possible », raconte l’historienne Anne Steiner. Dans L’Appel au socialisme, en 1913, un autre anarchiste, Gustav Landauer, affirmait que la grève générale ne devait pas consister à faire pression pour augmenter les salaires et ensuite reprendre paisiblement le travail sous la férule des patrons, mais qu’il fallait plutôt s’évader complètement du monde industriel pour créer des communautés paysannes autonomes, à partir desquelles on pourrait organiser la révolte.

« Les ministres de la police feront bien de se méfier des jeunes qui partent seuls parcourir les chemins creux »

Au début du XXᵉ siècle, le thème de la désertion a irrigué la pensée des pionniers de l’écologie. On le retrouve aussi bien chez Edward Carpenter, poète et philosophe anglais, militant socialiste libertaire, avec son ode à la « vie simple » que chez Bernard Charbonneau qui affirmait dès les années 1930 que « l’on ne lutte contre une société que de l’extérieur »« Tant qu’il y aura des gouvernements bien organisés, les ministres de la police feront bien de se méfier des jeunes qui partent seuls parcourir les chemins creux. Leur amour authentique de la nature est un sentiment révolutionnaire », écrivait-il dans Nous sommes des révolutionnaires malgré nous (Seuil). Bernard Charbonneau avait lui-même décidé d’incarner ce refus de parvenir. Il s’était installé comme simple professeur dans le piémont Pyrénéen plutôt que de suivre une carrière universitaire.

Il fallut ensuite attendre plusieurs années et voir la parenthèse de la guerre se refermer pour que la désertion revienne sur le devant de la scène, grâce à l’effervescence de mai 1968. Dans un tract, le Mouvement du 22 mars, à l’université de Nanterre, déclarait ainsi « refuser d’être des érudits coupés de la réalité sociale et d’être utilisés au profit de la classe dirigeante ». Des dizaines de milliers de jeunes fuguèrent à l’époque et quittèrent les postes auxquels ils étaient destinés. Ils critiquaient la société de consommation et l’aliénation marchande. Certains militants décidèrent même de s’établir dans les usines pour attiser la colère sociale. D’autres s’installèrent en milieu rural pour créer des communautés. Dans le milieu universitaire, le groupe Survivre et vivre et le mathématicien Alexandre Grothendieck poussaient également les jeunes chercheurs à la désertion. Lui-même avait démissionné de son institut de recherche suite à ses positions antinucléaires et antimilitaristes. À l’époque, le lien entre écologie et désertion se faisait de plus en plus prégnants, alimenté par des journaux comme La Gueule ouverte, dont l’équipe avait fui la ville pour s’installer à la campagne.

En 2022 encore, la ferme d’une communauté Longo Mai en Ukraine accueille des réfugiés de la guerre. 
© Nicolas Cortes / Reporterre

La célèbre coopérative agricole Longo Mai illustre bien les débats qui traversaient la période. En 1972, des centaines de jeunes créèrent un réseau de coopératives fondées sur le retour à la terre dans toute l’Europe et avec des dizaines de lieux. Leur fondateur, Rémi, avait déserté la guerre d’Algérie. L’objectif était de fonder une nouvelle société tout en restant offensif et révolutionnaire. Mais ses membres ne voulaient pas, contrairement à la RAF(([5] Rote Armee fraktion, Fraction armée rouge, groupe d’extrême-gauche très actif dans les années 1970 en Allemagne.)) ou aux Brigades rouges en Italie, s’engager dans la lutte armée contre l’État. C’était une position stratégique pour ne pas se faire écraser et tenir dans la durée. Aujourd’hui, Longo Mai existe toujours, son nom veut dire « pourvu que ça dure » en provençal. Et ses membres sont partout où le feu couve, dans les zad, les luttes paysannes et forestières, et même jusqu’en Ukraine.

Ces expériences nourrissent les sécessions d’aujourd’hui. Nombreux sont les déserteurs à les redécouvrir au gré des lectures et des rencontres et à comprendre qu’ils sont les héritiers d’une longue épopée subversive. 

« Cela rend humble de voir ce qu’ont fait nos aînés. Les risques qu’ils ont pris et leur sacrifice, dit l’ingénieur démissionnaire Olivier Lefebvre. Ces expériences permettent de décentrer le regard. Aujourd’hui, on héroïse les parcours des jeunes bien nés qui décident de tout plaquer. En réalité, la désertion n’est pas qu’une histoire bourgeoise. »


LES NOIRS MARRONS, UN SYMBOLE DE LA LUTTE ÉCOLOGISTE

Et si les esclaves fugitifs étaient les lointains ancêtres des écologistes ? Et si c’étaient eux, finalement, les premiers déserteurs ? La culture environnementaliste s’est longtemps développée sur l’occultation des fondations coloniales et esclavagistes de la modernité. Elle s’est focalisée sur une histoire uniquement blanche avec pour figure le promeneur qui parcourt seul les étendues sauvages. Les choses sont peu à peu en train d’évoluer. On redécouvre, grâce aux travaux de philosophes comme Malcom Ferdinand ou Dénetem Touam Bona, d’autres généalogies écologiques : des acteurs du passé, oubliés, qui ont par leur résistance, au fond des bois, su autant lutter contre la servilité que pour une autre conception du monde qui s’oppose, point par point, aux valeurs du système capitaliste (propriété privée, quête du profit, etc.).

Pendant des siècles, dans les Caraïbes et en Amérique, de nombreux esclaves ont fui les plantations, ces vastes monocultures développées par les colons sur d’anciennes forêts. Ils trouvaient refuge dans des jungles inextricables, des marais labyrinthiques, des mornes escarpés à la végétation touffue. Et au cœur de ces écosystèmes, ils refondaient des sociétés entières, avec leurs chants, leurs rites, leur culture, leur autonomie. « Le marronnage fut une pratique de résistance écologique », raconte ainsi Malcom Ferdinand dans son livre Une écologie décoloniale. Certaines communautés dépassaient les dizaines de milliers d’individus avec plusieurs villages et des citadelles, ils pratiquaient la chasse, la cueillette et des formes d’agro-écologie. Ces micro-sociétés obligèrent même parfois les colons à négocier des traités de paix, comme en 1760 en Guyane hollandaise, où ils étaient perpétuellement attaqués et harcelés par des groupes d’anciens esclaves.

Rituel à base de rhum pour les esprits protecteurs du village marron de Santigron, au Suriname. 
CC BY 2.0 / Ahron de Leeuw / Flickr via Wikimedia Commons

Les « nègres marron » cultivaient l’« art de la fugue ». Pour reprendre la belle formule de Dénétem Touam Bona« ils endossaient l’ombre striée des feuillages » ils faisaient corps avec leur territoire, l’habitaient pleinement. Une communauté de destin s’est fondée entre les Marrons, la terre et la nature. Plus la forêt était dense, plus ils pouvaient se cacher et créer leur société mutine. « Le camouflage — se confondre avec le milieu de vie dans lequel nous évoluons jusqu’à s’y évanouir — suppose une écologie des sens : sentir le vent, le soleil, la pluie, les éléments nous pénétrer par tous les pores et en épouser le cycle des mutations. Percevoir jusqu’à devenir imperceptible », écrit le philosophe.

Encore aujourd’hui, des traces de ces résistances subsistent. Des communautés existent toujours. Par exemple, les Saramaka, une société marronne créée au XVIIIᵉ siècle entre le Surinam et la Guyane, continuent de lutter contre la déforestation. Deux de leurs représentants ont d’ailleurs obtenu le prix Goldman pour l’environnement en 2009. « À l’image de la figure du Marron, ils ont été reconnus internationalement comme des écologistes remarquables », se félicite Malcom Ferdinand.


Notes




France — Encore un médecin attaqué par le Conseil de l’Ordre

[Source : Boite à image de Greg (Grégory Pamart)]

Par Dr Grégory Pamart

Aujourd’hui un témoignage et une demande.

Un témoignage, qui date de mi décembre. Un vendredi soir alors que je rêvais de me poser avec un bouquin devant la cheminée, je reçois l’appel d’une amie infirmière. Un de ses patients, fragiles, a la covid depuis 8 jours. Il est mal en point, essoufflé. Il n’a plus confiance dans les hôpitaux. Son médecin est passé et lui dit qu’il lui fallait de l’oxygène, mais qu’il ne lui donnerai pas parce que c’est… Trop de paperasse.

Personne ne peut venir le voir ce soir là. Il refuse d’aller aux urgences. Après un échange téléphonique, j’accepte de me rendre auprès de ce patient, je prends la voiture, fait 45 min pour aller le voir. Sur place je fais ce qu’il faut, ce que j’ai appris à faire pendant des mois auprès de mes propres patients avant d’être suspendu le 15 septembre. Tout cela je le fais gratuitement, avec le sentiment d’avoir fait mon devoir. Avec la joie de servir mon frère souffrant.

Tout se passe correctement pour ce patient. 3 jours plus tard il accepte même de se rendre à l’hôpital à ma demande pour faire un examen. Lui qui n’avait plus confiance reprend confiance dans la médecine. Aujourd’hui il va très bien.

Sauf que… Un signalement anonyme arrive au Conseil de l’Ordre, avec mon ordonnance. Je suis reçu par deux confrères à qui j’explique toute cette histoire, à qui j’explique que je n’ai rien fait d’autre que mon devoir, que porter assistance à une personne en danger. Et aujourd’hui, je reçois un recommandé m’informant que le Conseil départemental de l’Ordre des Médecin du Nord me défère devant la chambre disciplinaire.

Je ne regrette rien de ce que j’ai fait. J’ai soigné, j’ai servi, j’ai fait ce que j’ai choisi de faire en devenant médecin. Je sais cependant qu’ils ne s’arrêteront pas, qu’ils n’acceptent pas qu’on puisse être libre, in-suborné. Peut-être qu’ils réussiront à me radier. Peut-être que je ne pourrais plus exercer en tant que médecin. Je suis même déjà un peu résigné. Mais je suis toujours révolté par cette injustice. J’ai soigné un homme que son médecin refusait de soigner. J’ai rendu à cet homme confiance dans le système médical. Mon action lui a peut-être sauvé la vie… Et on me le compte comme une faute !

J’en arrive à ma demande. J’ai besoin qu’un maximum de gens relaie mon message, si vous êtes révoltés comme moi, transmettez cette vidéo, j’ai besoin de vos contacts presse, adressez mon message à vos amis, vos proches, aux influenceurs que vous connaissez. J’ai besoin de faire un maximum de bruit. J’ai besoin que les gens sachent que l’ordre des médecins du nord reproche à un médecin suspendu d’avoir soigné gratuitement un patient covid. J’ai besoin que l’opinion publique rappelle à l’ordre des médecins qu’on ne peut pas opprimer indéfiniment la justice.

Merci.

Vidéo témoignage sur : https://youtu.be/NnIbIEFd37Y

Je suis joignable sur :
DrPamart@laposte.net
https://www.linkedin.com/in/gregory-pamart
https://twitter.com/GregoryPamart




Fraude électorale avec les machines à voter : la preuve en images




Théorie du complot : Jesse Ventura était informé du plan « vaccinal » génocidaire en 2009 par Alex Jones

[Source : @Stéphane ou Anonymous]

[Note de Joseph : à l’époque, la tentative H1N1 a raté, de même que la Covid-19 actuelle n’a pas tué les 65 millions de personnes comme prévu lors de l’Event 201, car même ces élites croient à la théorie virale, mais celle-ci est scientifiquement invalide, erronée, fausse (voir le dossier Vaccins et virus). Donc, la principale chose qui peut stériliser ou tuer du monde en masse est effectivement les vaccins — comme évoqués dans la vidéo suivante. Ils le peuvent à cause des produits toxiques qu’ils contiennent et sont injectés sciemment, en toute connaissance de cause par les psychopathes élitistes.]

(Voir à partir de la minute 28)






Covid-19 : pourquoi la Suède n’a pas confiné ?

[Source : LLP]

Par Mariam Carette

Vous croyez que la Suède est un exemple en matière de gestion de la crise sanitaire ? Alors comment s’expliquer que malgré une quasi absence de restrictions, la population se soit fait massivement vacciner contre le Covid-19 ? Cela paraît paradoxal ! Bienvenue en Suède !

La Suède ne compte que 10,4 millions d’habitants, son PIB se situe au 24e rang mondial. Ce pays est à la pointe de la technologie dans divers domaines. La Suède est une monarchie constitutionnelle avec un parlement qui mène une politique ultra-libérale capitaliste, avec une note de communisme très particulière où le gouvernement a un rôle de tuteur légal sur ses citoyens. L‘ « étatisme » est une sorte de religion nationale.

Comme nous sommes curieux, que nous aimons savoir et nous poser des questions, nous avons étudié la situation de plus près. Nous vous proposons une petite visite du pays en 10 points, qui nous permettra de mieux voir comment la Suède gère son peuple.


1- Le Personnummer

Le Personnummer est le sésame qui ouvre toutes les portes en Suède : administrations publiques, banques, associations, opérateurs téléphoniques, fournisseurs de gaz et d’électricité, salles de sports etc. Tous ne jurent que par le Personnummer !

C’est à la fin du 17e siècle que ce numéro d’identité national voit le jour. D’abord pour un simple recensement de la population et la collecte des impôts. En 1749, la Suède créait le premier institut de statistiques officiel au monde : Tabellverket connu aujourd’hui sous le nom de Statistiska Centralburân. Le Personnummer tel qu’il est actuellement, a été instauré en 1967. Il est composé de 10 chiffres, calculés d’après l’algorithme de Luhn. Un système infaillible !

2- L’Energiebox

La Suède a commencé à équiper les foyers suédois de compteurs électriques communicants appelés Energybox en 2009. Avant-gardistes les Suédois !

Soi-disant pour que le citoyen fasse des économies. Bizarre cette attention soudaine portée à nos dépenses d’électricité ? Ils ne veulent donc plus de notre argent ? Nous connaissons la même histoire avec le Linky en France.

Tout s’explique quand nous comprenons que la Energybox est soutenue par la technologie HAARP (High-Frequency Active Auroral Research Project). Un programme de surveillance totale de contrôle des consciences et de réduction des populations.

Nous vous invitons à lire « Les Anges ne jouent pas de cette HAARP »

3- La disparition du cash

L’argent liquide a été quasi supprimé du pays depuis 2018. Les banques n’ont plus de distributeurs de billets, les commerçants refusent le cash, même pour un simple café ! De ce fait, plus de marché parallèle, le gouvernement a la main sur chaque Krona (couronne suédoise, Krona ? Krona et Corona, quelle parfaite homophonie ! Y aurait-il une similitude ?), il faut savoir que la Suède ne fait pas partie de la zone euro.

Les banques ont le contrôle sur l’ensemble de la masse financière du pays.

Depuis 2012 le paiement électronique Swish a été adopté par les Suédois à la quasi-totalité. Elle vise à supprimer le cash à 100 % d’ici 2030. 2030 ! Ça nous fait penser à un certain « Agenda 2020-2030 » de Klaus Schwab, président du WEF.

4- La puce RFID

En Suède, la puce sous-cutanée séduit des milliers de personnes. Cet implant remplace clés, cartes bancaire, cartes de visite, billets de train, de cinéma… « C’est génial ! Ça simplifie la vie ! ».

En décembre 2021, la Suède a présenté son projet d’implanter la puce qui servirait de Greenpass, c’est-à-dire de Pass Vaccinal. Et tout cela est strictement volontaire ! Nous ne pouvons nous empêcher de penser à Jacques Attali qui disait en 1981 : « La sélection des idiots se fera ainsi toute seule, ils iront d’eux-mêmes à l’abattoir. » Extrait du livre « L’avenir de la vie », entretien avec Michel Salomon.

5- Hene, le 3e genre

En 2010, le Forum Économique Mondial (WEF, dont le fondateur et président est Klaus Schwab) avait désigné la Suède comme le pays le plus sexuellement égalitaire au monde.

Mais pour de nombreux Suédois l’égalité des sexes ne suffit pas, il faut devenir sexuellement neutre. La Suède reconnaît 170 prénoms unisexes. On habille l’enfant de façon neutre et on lui donne des jouets neutres. Dans de nombreuses écoles maternelles toutes références au sexe des écoliers ont été supprimées. Les enfants ont droit à de la « littérature » LGBT.

Récemment, une institutrice s’est fait licencier car elle refusait, à la demande des parents, d’appeler une petite fille de 7 ans Hene au lieu de fille.

Hene fut mentionné pour la première fois dans les années 60, puis en 1994 il fut intégré en tant que pronom personnel. Au fil du temps il est devenu le 3e genre sexuel officiel. Nous avons donc les enfants filles, les garçons et les henes, sans compter que le petit garçon a l’option de devenir une fille et idem pour la fille.

Le ministère de l’éducation nationale suédois fait tout pour promouvoir une perspective sexuellement égalitaire et éviter ainsi les visions traditionnelles du genre et des rôles parentaux.

Pour comprendre un peu mieux les valeurs et le rôle de la tradition, nous vous invitons à lire « La crise du monde moderne » de René Guénon.

6- LGBT en puissance

La Suède est le pays le plus sympathisant du mouvement LGBT (Lesbian Gay Bisexual Transgender). Il s’agit même d’une norme sociale.

Petit récapitulatif historique :

  • 1930-1940 : les premières luttes contre la discrimination de l’homosexualité. Des réseaux d’entre- aide se développent.
  • 1944 : légalisation de l’homosexualité. Le consentement équivaut celui des hétéros.
  • 1972 : légalisation des transgenres
  • 1995 : légalisation du Pacs pour les homosexuels
  • 2003 : droit d’adoption pour les homosexuels
  • 2005 : droit à la Fiv pour les lesbiennes
  • 2009 : légalisation du mariage pour tous.

La Suède est le pays où le mouvement LGBT a le plus de droits et de légitimité dans le monde entier.

Qui dit LGBT, dit Gaypride.

En 2021 la Suède a accueilli à Malmö la Worldpride. L’événement dure une semaine entière et s’étend dans tout le pays. La Europride a déjà eu lieu 3 fois en Suède. Nous tenons à préciser que « pride » en anglais signifie la fierté. Voici la fierté du Monde.

7- Transplantation d’utérus

En 2014 à Goeteborg, deuxième ville de la Suède, sont nés 8 bébés à la suite d’une greffe d’utérus chez leur mère, une technique en plein développement. Technique que la communauté LGBT souhaiterait vivement reprendre pour des fins personnelles. On dirait de la science fiction, tout comme dans ce film des années 90 avec Arnold Schwarzenegger, « Junior », où un homme tombe enceinte. Le « Madprofessor » Christopher Inglefield, chirurgien et fondateur de la London Transgender Clinic, estime que c’est tout à fait envisageable. Et devinez ? C’est en Suède que la technique a été innovée. Ce fut un flop.

Permettez-nous de nous poser des questions sur l’éthique d’une science sans conscience, qui voudrait implanter l’utérus d’une femme dans le ventre d’un homme ?! Et il accoucherait par où ? Par l’anus ?!

8- L’alcoolisme

En 1850 déjà, le roi Fredrik recense une consommation de 45 litres d’alcool par an par personne. On peut dire que les Suédois sont très exubérants en matière de boisson ! Le manque de luminosité et de chaleur n’aident pas. Raison pour laquelle les pouvoirs publics ont dû réguler l’accès à l’alcool dans le pays. Depuis 1870, l’État a pris le monopole sur la vente et les recettes. En 1955 les boutiques « Systembolaget » ont vu le jour. Ce sont des magasins d’État qui vendent les vins et spiritueux, les alcools jusqu’à 3,5° sont en vente libre. La vente d’alcool est interdite aux moins de 20 ans. Le tourisme d’alcool est très répandu, les Suédois vont se fournir dans les pays limitrophes comme le Danemark et même l’Allemagne où l’alcool y est bon marché.

Nous constatons qu’en matière d’alcool, les Suédois sont bien moins obéissants !

9- Taux de vaccination des vaccins dits classiques

En 2018, notre chère ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, nous vendait la Suède comme un exemple mondial en terme de couverture vaccinale, lorsque notre gouvernement français avait instauré l’obligation vaccinale à 11 vaccins pour nos bouts de choux. Elle nous disait dans l’émission « Les Maternelles » : « Les Suédois eux, n’ont pas d’obligation vaccinale, et pourtant ils sont vaccinés à 99 %! » La Suède est ainsi souvent prise comme exemple : malgré l’absence totale d’obligation vaccinale, les enfants de moins de 2 ans ont été injectés du vaccin DTPolio à 99 %, il en est de même pour les autres vaccins dits recommandés chez nous avant 2018. Tandis qu’en France il a fallu mettre des obligations vaccinales scolaires et professionnelles, les Suédois eux, ne font pas de distinction entre recommandations et obligations gouvernementales.

10- Taux de vaccination du vaccin Covid-19

Malgré l’absence de confinement et de port du masque obligatoire, le taux de vaccination est extrêmement élevé. Sans oublier que ce vaccin est en phase expérimentale, il n’a donc pas pu se voir délivrer d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).

La Suède a commencé sa campagne de vaccination Covid-19 en mars 2020. Au 9 janvier 2022 nous constatons, en consultant les données officielles du site Johns Hopkins, que 72, 24 % des Suédois présentent un schéma vaccinal complet (2 doses) que 7.430.541 personnes sont doublement vaccinées et que 17.887.449 doses ont été attribuées au total.

Nous avons une population de : 10.402.070 individus

Les 2 dosés sont au nombre de : 7.430.541 individus

Ce qui nous fait une différence : 2.971.529 individus restant en Suède qui n’ont pas eu 2 doses.

Donc : 7.430.541 personnes ont eu 2 doses, ce qui nous fait un total de : 14.861.082 doses. Au total 17.887.449 doses ont été administrées.

Ce qui nous fait une différence de : 3.026.367 doses qui ont forcément été administrées aux 2.971.529 personnes restantes. Nous constatons même une « overdose » de 54.838 entre le nombre de doses restantes et le nombre d’individus restants, différence qui s’explique certainement du fait que la Suède a commencé en janvier avec la 3e dose pour les personnes les plus fragiles. Si l’on inclut les personnes primo-vaccinées on atteint un taux qui tend vers du 100 %.

La quantité de personnes injectées est faramineuse !

Notre correspondant sur place nous disait que les gens dans son pays étaient vaccinés à 100 %, que seule une poignée de personnes ne l’était pas et que ces derniers subissaient une discrimination totale de leurs concitoyens. Ça paraît irréel ! Et pourtant les chiffres le confirment !

Pour conclure, il nous semble assez clair que le gouvernement suédois a une énorme emprise sur son peuple et qu’il opère cette manipulation depuis des décennies. Ses moyens de contrôle mentaux sont très sophistiqués.

Le Youtubeur et ex-banquier« Un être Humain » nous rapporte dans l’émission du 4 décembre 2020 sur la chaîne de Hayssam Hoballah, qu’il a fait l’expérience de partir vivre en Suède dans le courant de l’année 2020. Il pensait fuir la dictature sanitaire de l’Hexagone, mais au final il n’a tenu que 2 mois en Suède, alors que le pays vivait librement, tout était ouvert, les gens sortaient où et quand ils voulaient, pendant que nous en France, nous devions signer des auto-attestations pour sortir de notre maison-prison ! Alors pourquoi n’a-t-il pas apprécié toute cette liberté ? En fait il nous dit : « Là-bas, les gens sont prêts ».

Ils sont prêts. C’est du préconditionné, du précuit. Plus qu’à les mettre dans la marmite !

L’état suédois contrôle tellement bien ses sujets qu’ils sont déjà prêts à se faire injecter et pucer. C’est le travail de subversion et d’endoctrinement de la pensée « Attalienne », la pensée unique franc-maçonnique du Nouvel Ordre Mondial (NOM).

La devise suédoise est :

« Nous vous laissons libres, c’est à vous de prendre vos responsabilités. »,
« Vous ne pouvez pas sortir du cadre, vous ne pouvez pas vous en échapper. »

La Suède vend du vent à ses citoyens, de l’illusion, de la magie ! Elle leur fait croire qu’ils sont libres et qu’ils choisissent. Mais en catimini, elle leur suggère et leur soumet sa volonté à elle. C’est avec beaucoup de subtilité et de séduction qu’elle formate ses disciples, ses enfants de la patrie.

Tous les rejetons de Papa-Maman-Suède sont formés dans le même moule. Vous ne verrez évidemment aucune manifestation dans les rues, s’élever contre leur tuteur légal, cela est impensable. On ne critique pas Papa-Maman, c’est très mal vu. Et malheur à celui qui ne veut pas se soumettre à la pensée unique suédoise, c’est l’exclusion directe et à tous les niveaux, que ce soit familial, social ou professionnel. Et non seulement on vous bannit mais on vous finit ! On vous achève mentalement et financièrement. Mise à part cela, le Suédois est libre, libre de choisir la liberté à la suédoise. C’est comme si l’on vous disait que vous pouvez choisir tous les habits que vous voulez, mais que dans tout le magasin il n’y a que la même veste et que même si vous avez besoin de chaussettes, vous ne pouvez qu’acheter une veste, vous avez besoin d’un pantalon, là encore, vous devez achetez une veste. C’est plus égalitaire vous comprenez !

La Suède ne fait jamais rien par la force mais elle suggère implicitement.

D’ailleurs, la Suède prétend vouloir influencer l’Europe, évidemment pas par la force, mais par la séduction. La séduction ! Ce mot nous fait penser à Babylone, la grande prostituée qui a séduit une grande partie de l’humanité… et qui est en train de tomber…




Covid-19 : Pourquoi et comment les initiateurs du confinement mondial pourraient être poursuivis pour Crimes contre l’Humanité

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Julien G

Des centaines d’avocats et de médecins ont uni leurs forces pour poursuivre les CDC (Centres pour le Contrôle et la prévention des Maladies), l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et le Groupe de Davos (Forum Économique Mondial) pour crimes contre l’humanité, dans ce qu’il convient d’appeler un « second tribunal de Nuremberg ».

Reiner Fuellmich et son équipe ont collecté des milliers de preuves scientifiques attestant du manque de fiabilité total des tests PCR et de la fraude qui les sous-tend. Le 15 novembre dernier, Fuellmich a été l’invité d’une commission d’enquête parlementaire polonaise sur le Covid-19, à Varsovie.

1. Le plus grand procès de l’histoire depuis celui de Nuremberg se prépare…

[Voir aussi :
L’heure de la justice
et
Reiner Fuellmich : « Ce n’est pas un accident : cette crise n’a toujours rien de sanitaire »]

Humansarefree en a fait état en mars : les technocrates qui ont poussé les gouvernements à confiner leurs citoyens doivent-ils être jugés pour crimes contre l’humanité ?

C’est en tout cas ce que pense une équipe de plus de centaines  d’avocats et d’experts médicaux dirigée par l’Allemand Reiner Fuellmich, l’un des avocats les plus puissants d’Europe, a lancé la plus grande action en justice de l’histoire contre l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et le Davos Group (Forum économique mondial dirigé par Klaus Schwab, plus de 80 ans) pour crimes contre l’humanité.

Le Dr Reiner Fuellmich est un avocat germano-américain, c’est lui qui a gagné des procès de plusieurs millions de dollars contre la fraude de la Deutsche Bank et celui contre Volkswagen pour la fraude au Dieselgate.

Il est membre fondateur du “Comité Corona”.

Beaucoup d’informations erronées ont circulé sur l’action qu’il mène avec un groupe d’avocats de plusieurs pays et il très conscient du fait que la désinformation fait rage et sert possiblement à dénigrer ou dévaloriser l’action que son groupe mène.

C’est pourquoi Il a confirmé qu’il y aura un procès, mais ce ne sera pas un Nuremberg 2.0 mais plutôt un Tribunal International établi spécifiquement pour la crise du Corona.

Dans une interview, Fuellmich expose sa vision des choses, dont voici quelques extraits :

« Selon l’article 147, la conduite d’expériences biologiques sur des humains est une violation grave de la Convention. »

« Le vaccin « expérimental » viole les 10 codes de Nuremberg qui prévoient la peine de mort pour ceux qui violent ces traités internationaux. »

Fuellmich a également ajouté que tout cela était déjà prévu depuis un certain temps pour être « mis en œuvre en 2050 »

Il pense que c’est dans cette précipitation qu’ils font tant d’erreurs. Par exemple, « les fabricants de vaccins n’avaient pas prévu qu’il y aurait autant d’effets secondaires et de décès »

 “L’Europe est le principal champ de bataille de cette guerre. C’est parce qu’elle est complètement en faillite. Les fonds de pension ont été complètement pillés. C’est pourquoi ils veulent mettre l’Europe sous contrôle avant que les gens sachent qu’ils sont. ce qui se passe”. poursuit Fuellmich.

Mais qui sont ces gens qui tirent les ficelles ? 

« C’est un groupe d’environ 3 000 super-riches. Ce groupe comprend, entre autres, la clique de Davos autour de Klaus Schwab », selon Fuellmich.

Ce qu’ils veulent? 

« Le contrôle total sur les personnes. Ils soudoient les médecins, le personnel hospitalier et les politiciens »

« Les personnes qui ne coopèrent pas sont menacées. Ils utilisent toutes sortes de techniques psychologiques pour manipuler les gens ».

« Les médias grand public racontent une fausse réalité, affirmant que la majorité des gens sont favorables aux mesures et aux vaccins » conclut Fuellmich.

« Ce n’est certainement pas vrai. »

« Presque tout le monde à qui je parle en Allemagne sait, par exemple, qu’un masque ne protège de rien, c’est parce que maintenant presque tout le monde est informé via les médias alternatifs. Les vieux médias sont en train de mourir ».

Pour affirmer ces propos, il a mené plus de 150 interviews avec des experts du monde entier, tels que le Pr Luc Montagnier et Mike Yeadon, ancien vice-président de Pfizer, pour en arriver à la conclusion que “tout ceci n’a rien de sanitaire, et n’a jamais rien eu de sanitaire”.

Il revient notamment sur l’aspect économique de la pandémie, en montrant que “ceux qui récupèrent actuellement des parts de marchés dans le monde, sont aussi ceux, si on suit l’argent, qui sont derrière ce qui est en train de se passer”.

Selon lui, les PME, notamment occidentales, sont en train d’être phagocytées par les géants économiques tels qu’Amazon ou rachetées par les chinois.
Toujours selon lui, les populations du monde entier se rendent petit à petit compte que les gouvernements continuent de placer leurs pions pour contrôler leur “vie quotidienne”.

En assemblant tous les éléments qu’il liste, il en arrive à la conclusion que : “Tout ceci n’est pas un accident. C’est intentionnel.”

2. « L’arnaque » des tests PCR.

[Voir aussi :
La mystification par le test PCR pour créer le mythe de la pandémie et entretenir la peur
et
Et la dictature créa le PCR pour nous soumettre…]

La guerre a éclaté dans la littérature scientifique qui frappe le noyau existentiel de Covid-19 et son virus causal proposé.

Au cœur de la controverse se trouve le fait que les créateurs du test le plus couramment utilisé, la RT-PCR, ont publié des instructions sur la manière de tester le CoV-2 du SRAS « sans avoir de matériel viral disponible », selon leurs propres termes, en se basant plutôt sur la séquence génétique des scientifiques chinois publiée sur Internet

L’article « Détection du nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) par PCR en temps réel » a été publié 24 heures après avoir été soumis à Eurosurveillance, échappant clairement à l’examen des pairs.

Ses auteurs principaux étaient Christian Drosten et Victor Corman, d’où le titre « article Corman-Drosten ».

Il a fourni la « recette », ou le flux de travail pour le test de diagnostic Covid-19, rapidement appliqué dans le monde entier, après qu’il ait été accepté comme norme de test par l’OMS.

La vérité se révèle dans les chiffres, a déclaré M. Fuellmich, citant des chiffres qui montrent que le COVID-19 n’a pas provoqué d’augmentation statistiquement significative du nombre de décès en 2020 par rapport aux années précédentes.

Le groupe d’avocats et de médecins affirment que les tests utilisés pour identifier le COVID-19 étaient défectueux et qu’ils ont été utilisés pour commettre des crimes contre l’humanité.

Fuellmich et son équipe présentent les tests PCR comme défectueux, et affirment que l’ordre donné aux médecins de qualifier tout décès par comorbidité comme un décès Covid, comme une fraude.

Le test PCR n’a jamais été conçu pour détecter des agents pathogènes et son résultat est inexact dans presque 100% des cas à 35 cycles. Tous les tests PCR contrôlés par le CDC sont réglés entre 37 et 45 cycles.

Même le CDC reconnaît que les tests de plus de 28 cycles ne permettent pas d’obtenir un résultat positif fiable.

Cela invalide plus de 90 % des prétendus cas de « contaminations » par le Covid détectés par l’utilisation de ce test défectueux.

Au cours des mois pénibles qui ont suivi, au milieu des fermetures d’usines, de l’effondrement économique, des fermetures d’écoles et de la panique générale, peu de gens étaient conscients des immenses problèmes que posait le papier, qui proposait tragiquement une méthode de test qui donnerait entre 80 et 97 pour cent de faux résultats positifs, en raison de l’absence d’un étalon-or qui serait le virus lui-même.

Tout a commencé le 30 novembre 2020, lorsque le document de base de Corman-Drosten a été remis en question par 22 scientifiques internationaux qui ont écrit une lettre demandant la rétractation du document, ainsi qu’une critique approfondie citant 10 erreurs dans le document qu’ils jugeaient « fatales ».

Intitulé « L’examen externe par les pairs du test RTPCR pour détecter le SRAS-Cov-2 révèle 10 failles majeures au niveau moléculaire et méthodologique : L’auteur principal de l’article est le Dr Pieter Borger, un expert en biologie moléculaire de l’expression des gènes. Plusieurs autres noms estimés sont associés à cet article, notamment celui du Dr Michael Yeadon, ancien vice-président de Pfizer et critique sans détour d’une grande partie de la soi-disant science qui se cache derrière les mesures de verrouillage, de masquage et de fermeture des écoles prises par l’OMS à l’échelle mondiale.

Reiner Fuellmich a déclaré dans une interview : « Nous pensons que pour faire s’écrouler ce château de cartes, nous devons nous attaquer au test PCR. Le fait est qu’il n’y a pas d’infections asymptomatiques ».

Cette affirmation aurait été étayée par un article de Wuhan, publié par Nature.com, qui n’a trouvé aucun « virus viable » dans les cas de PCR positifs.

3. Un « Nuremberg 2.0 » en Pologne ?

Le 15 novembre dernier, Me Reiner Fuellmich a été l’invité d’une commission d’enquête parlementaire polonaise sur le Covid-19.

À Varsovie, il a ainsi participé à l’inauguration du projet “Nuremberg 2.0”, à l’initiative de cette même commission, qui se trouve être un think-tank d’intellectuels polonais. On y retrouve par exemple Grzegorz Braun, le professeur Mirosław Piotrowski, Paweł Skutecki et Me Jacek Wilk, secondés par les avocats Arkadiusz Tetela, Krzysztof Łopatowski et Jarosław Litwin.

En description du vidéo retraçant la conférence (de trois heures), le projet est ainsi présenté :

« Une initiative citoyenne née tant de l’urgence du moment que d’un cri du cœur. L’objectif est de pousser les Polonais conscients et responsables à rassembler la documentation qui décrit les délits, violations du droit, abus et omissions des autorités et à témoigner au sujet des tragédies individuelles dont le public général n’est peut-être pas au courant aujourd’hui…
[…] Nous allons nous-mêmes rassembler et classer la documentation ; nous préparons des actions en justice où les accusations sont spécifiées, et nous agirons en justice contre les fauteurs directs ou indirects des délits en question. Nous dresserons également des archives de documentation professionnelle, sur lequel fondement nous publierons des annales juridiques intitulées “Les annales Nuremberg 2.0” ».

Ce projet a été lancé suite aux « décisions du gouvernement polonais, et plus spécifiquement celles du ministère de la Santé et des agences qui lui sont subordonnées, qui ont causé de graves préjudices et injustices, dont la plupart des victimes sont des Polonais – des citoyens de la République de Pologne. »

Concernant son titre, qui ne paraitra surement provocateur pour certains lecteurs, les auteurs précisent qu’il « fait référence aux procès que rapportent les livres d’histoire, où le système NSDAP du Troisième Reich a été poursuivi pour les délits perpétrés par ceux qui portaient les politiques et ordonnances mises en œuvre par ledit système. Le nom du projet est purement symbolique ».

Le lendemain de la conférence, les instigateurs du projet ont rédigé une « Déclaration de Varsovie contre le nouveau totalitarisme », qui marque les débuts de ces travaux.

Ce document conclu ainsi :

« Il est de notre devoir de résister à l’autorité qui abuse de ses prérogatives, de même qu’il est nécessaire de lutter contre la dictature sous toutes ses formes. Nous ne protestons pas uniquement contre les différentes formes de harcèlement, mais avant tout contre la puissance tyrannique qui n’a pas de nom qui gouverne aujourd’hui le monde de la finance, des médias, de la surveillance policière et de la politique.

La dignité humaine, la vérité et la loi naturelle ne pourront pas à titre définitif perdre contre le nouveau totalitarisme. Restons fermement aux côtés des valeurs humaines les plus précieuses. Soyons unis, gardons le courage et soyons actifs. Nous allons certainement gagner ! »




La Résistance

[Source : Renard Buté]

https://youtu.be/Qqm9ftNjtmY

[Voir aussi :
Ami entends-tu les sanglots longs des violons de l’automne ?
L’heure est venue de passer à l’action !

France, relève-toi !

France — Une croix pour faire tomber le régime

La clef de la libération

Ne plus nourrir la Bête]




En janvier 2013, Antony Patch décrivait le mobile possible derrière une situation telle que la crise Covid

[Source : @Reveil]



Site : Anthony Patch




Moi, Petit H — Confidences et réflexions d’un atome d’hydrogène. Nouvelle version

Mise à jour — Une nouvelle version du texte suivant est disponible ici :
https://librairie.bod.fr/moi-petit-h-elisabeth-giordano-9782493783165

Par Élisabeth Giordano

 « Toutes les choses sont faites d’atomes (de molécules), petites particules en agitation incessante, s’attirant mutuellement à petite distance les unes des autres et se repoussant si on cherche à trop les rapprocher ».

Richard Feynman

« En 1815, sur la base des tables de masses atomiques des éléments disponibles à cette époque, William Prout, chimiste et médecin britannique, fait l’hypothèse que la masse atomique de n’importe quel élément est un multiple entier de celle de l’hydrogène. Il suggère donc que l’atome d’hydrogène est la seule véritable particule fondamentale, et que tous les autres éléments sont constitués d’un amas de plusieurs atomes d’hydrogène. Bien que cette hypothèse soit infirmée par les mesures plus précises des masses atomiques obtenues par la suite, elle constitue pour l’époque une percée importante vers la compréhension de la structure de l’atome. »

(Wikipédia)

(Monsieur Prout avait bien pressenti toute mon importance, même si son hypothèse ne s’est pas révélée entièrement juste, elle a ouvert à une meilleure compréhension ! (Moi, Petit H)

Ah oui ! Drôlement serrés !

« TOUT SERRES, tout serrés, tout serrés, tout serrés, nous étions, dans même pas un point, un pixel, un atome, même pas un électron ! Oui ! Drôlement serrés, enfin quand je dis « serrés », c’est maintenant que je peux le dire, car là, il n’y avait rien, alors même la pensée de « être serrés » n’existait pas encore. D’ailleurs, est-ce qu’une pensée peut être serrée ? Un sentiment ? Une émotion ? Serré, c’est quand il y de la matière ! Et personne ne savait cela, sauf moi ! Mais tous, au complet, nous étions tous là ! Ah oui, je le redis, il y avait Tout, absolument Tout ce qui compose notre petit Univers : les galaxies, le Soleil Hélios, la Terre Gaïa, la Cordillère des Andes, les pommes et les pommiers, les insectes, toutes les symphonies et les quatuors de Beethoven, les opéras de Wagner, la musique de Schubert et son sublime quintet pour deux violoncelles, moi bien sûr et même vous tous les humains ! Les pierres, les océans avec les baleines, le murmure des vagues fleuries du cri des mouettes, la poule et son œuf, le chou-rave, les coquelicots, les forêts, les belles émotions, les belles pensées, Bouddha, Jésus (je ne sais plus si Barabbas était déjà là, ou s’il est arrivé après !), et donc vous l’aurez compris, l’ADN et toutes les données biologiques nécessaires aux formes de vie ! Voilà, tout ce qu’il faut pour une petite planète comme la vôtre. Et moi, oui bien sûr ! Car je suis le tout premier, le premier de Tout ce que vous connaissez, le premier de votre Univers, de notre Univers et chargé de la Connaissance de l’Origine (mais depuis tout ce « temps »…).

« Toute, absolument toute l’Information, rien que de l’Information consciente concentrée en un Point. Information qu’il restera, bien sûr à extraire, donner Vie, faire émerger à l’existence, révéler ces virtualités musicales entre autres, par les futurs êtres ayant les capacités de mettre à jour tous ces trésors. Et pareil pour toutes les planètes du futur Univers, et tout cela en même pas un point… Enfin ! Tout était potentiellement là, c’est pourquoi cela ne prenait pas de place ! Accompli, mais pas encore défini. Toute action sur la matière en vue de sa matérialisation demande une pensée, une pensée donc, primordiale à toute Conception. Il fallait juste une mise au point ajustée au milliardième de milliardième et plus encore, puis appuyer sur la touche « on »…

Tout ce qu’il faut…

« Nous, future matière, étions déjà tous là, en potentiel bien sûr, et nous attendions. Dieu, cet Absolu Indifférencié, (la Grande Pensée, l’Origine Primordiale, si vous préférez), enfin ce Quelque Chose qui était, est et sera, encore non défini dans cet Univers-là, mais avec de toute éternité, l’immense pouvoir de permettre l’accomplissement ultime à toutes ses propres émanations de consciences éternelles, dans des mondes matériels plus ou moins denses, savait exactement ce qu’il fallait pour le créer cet Univers matériel-là. Et avec une liste de tous les ingrédients nécessaires ; une centaine de sortes d’atomes à tout casser. Oui ! juste une série de cent, paraît que ça suffisait, mais des milliards et des milliards de milliards d’atomes, en fait 1 suivi de 80 zéros, (n’essayez pas de compter pour vérifier, on ne va pas chipoter pour quelques dizaines de milliards de plus ou de moins !) Mais alors avec un nombre de combinaisons incalculables ! Alors il fallait aussi une somme considérable de modes d’emploi pour que tous ces atomes puissent s’agencer pour créer. Oui, ici, c’était un Univers plutôt dense qu’il s’agissait de mettre en oeuvre. Et pour que cela ressemble à quelque chose de cohérent, il fallait un nombre incalculable de notices de Création, car il était hors de question de les laisser faire n’importe quoi, puis de voir si cela donnait quelque chose de correct. Non ! C’est un peu bête de croire cela, et la probabilité n’est même pas quasiment nulle, elle est NULLE, c’est tout ! Croire qu’il n’y a pas une téléonomie(([1] Finalité, projet.)) sous-jacente à la perfection de cet Univers et de ce qu’il contient, nie que la vie a un Sens, bien triste cela et ne rend pas joyeux !

« Bien sûr, Dieu, cette Entité Suprême, Créatrice unique et infinie, empreinte d’une Intelligence Infinie, d’où Elle se « trouvait », c’est-à-dire dans Son Super Univers totalement Immatériel et Spirituel, là où la Pensée prend instantanément forme, avait pu mitonner ce Projet-là en toute quiétude ; même laisser traîner ses plans ou renverser ses bouteilles d’encre de chine, sans que personne n’y voit aucun inconvénient. Tout cela bien entendu, au-delà des tracas administratifs, déclarations fiscales, partis politiques et médias corrompus, embêtements avec des voisins indélicats, fuites d’eau intempestives, enfin toutes les contrariétés liées à certains mondes matériels ! Au cours des âges, d’autres atomes et d’autres Consciences viendront s’ajouter à cette Création. Mais moi, j’avais la bougeotte, enfin ! comme on peut avoir la bougeotte dans même pas un point des millions de milliards de fois plus petit qu’un atome que vous pouvez déceler maintenant, bien épanoui avec son petit brouillard d’électrons autour de lui ! Oui ! Enfin, bien sûr, je l’avais potentiellement la bougeotte, j’en avais l’idée, tout le monde aura compris ! Mais cette « idée », simple idée de mouvement, comment la faire émerger, car le mouvement veut de l’espace ?

Avant même le Commencement, zut, ça commence déjà !

« C’était à moi que reviendrait l’honneur d’être le premier et d’avoir la plus grande famille. Nous étions très impatients de savoir ce que nous allions créer. Et évidemment, il y avait toujours des prétentieux qui voulaient faire partie de ci mais pas de ça, voler, mais pas ramper, être lumineux mais pas terne, vert mais pas gris, être Mozart mais pas Pinochet, Italo Calvino mais pas BHL, Victor Hugo mais pas Napoléon, etc. (Ici je vais mettre une parenthèse, même deux d’ailleurs : ces personnages, tout autant que les guerres, n’étaient pas vraiment prévus à l’Origine, mais nous verrons plus loin ce qu’il a bien pu se passer.). On voit que dès le tout début, il y avait déjà quelques controverses, ce qui peut expliquer bien des choses sur ce que vous vivez dans votre époque !

« En tout cas, le problème fut en somme vite réglé : en ces temps indéterminés, il y en aura pour tout le monde, et toutes les expériences seront accessibles à tous, et nous passerons par tous les stades, et paf ! plus de jaloux, et comme nous étions tous mêlés les uns aux autres, nous garderons toujours le souvenir de cette proximité, ce qui fait que tout, dans cet Univers-là, sera connecté ! Plus tard, vous l’appellerez « l’intrication quantique ». Ce qui veut dire que quand l’un d’entre nous aura un état quelque part, ceux avec qui il a interagi le plus intimement, réagiront illico, même à des distances intersidérales, et comme nous étions tous connectés les uns aux autres…

Il se passera encore bien du temps avant que vous ne compreniez que la matière n’est qu’un accessoire, un support. Ce n’est qu’alors que vous pourrez retrouver la mémoire du Sens, la Conscience que la Raison gouverne tout, et que les interactions qui ont lieu au niveau quantique sont tout aussi valables au niveau macro. Bien sûr, il restera toujours quelques exceptions, macroscopiques cela va sans dire, tristes et rabat–joie, pour se croire seules à penser ici-bas ! Comment allions-nous bien pouvoir aller au-delà ?

Oh, my God !

« Indicible Transcendance du Tout, et bien au-delà de tout ce qui est répertorié maintenant, Dieu, puisque c’est son nom le plus courant, assez pratique somme toute – encore qu’un peu galvaudé à toutes les sauces –, mais plus commode que pas de nom du tout, car l’on peut se retrouver sans y pendre garde avec des machins, trucs et autres qualificatifs peu obligeants, avait donc en tête (pour imager toujours !), les Tenants et les Aboutissants, Quand et Où. Parce qu’au supposé point de départ de cette « partie » réservée pour cette création-là, il n’y avait rien, mais vraiment absolument rien à quoi se repérer, comme une ligne de départ avec un panneau « début », une galaxie tournant sur elle–même en un laps de temps bien déterminé, ou même une pendule qui sonne tous les quarts d’heure ! Mais bien sûr, pour Dieu c’était différent et toutes ces contraintes avaient peu de poids. Elle·Il n’était pas pressé·e par on ne sait quel horaire, puisque dans Son Super Univers extra temporel, extra luminique et extra tout d’ailleurs, le temps ainsi que l’espace « n’existaient » pas au sens où vous — êtres humains maintenant limités dans vos trois petites dimensions — l’entendez. La « Lumière », d’une « vitesse » simultanément nulle et infinie, c’est dire l’indicible, et d’une tout autre nature que celle qui nous sera réservée pour notre petit Univers matériel à nous ! Il n’y avait qu’au point de jonction entre Son « Côté » et le nôtre, c’est-à-dire le moment zéro de notre Univers, qu’un certain Fred Hoyle, par dérision, nommait aussi Big Bang, que cela pouvait tirailler, car en somme, il fallait juste le trouver cet alignement, un alignement d’une précision incommensurable !

« Oui ! C’est ce que vous appelez le « mur de Planck », enfin ça, c’est pour votre petite histoire, car en fait personne n’y comprend quelque chose. Dire combien de « temps » a duré cette gestation, reviendrait à demander à un fœtus depuis combien de mois il est dans le ventre de sa mère ! Et encore, il doit bien avoir un embryon de notion de temps (c’est le cas de le dire !), car sa mère mange, bouge, dort, en fait, a des rythmes, mais là, rien ! Puisque de « l’autre côté », pas de « temps » ni d’espace, enfin, rien à quoi un être dans la matière, peut se référer. C’est pourquoi, il vous est absolument impossible d’appréhender, vous, êtres vivants et finis, ce qui pourrait seulement approcher de cette Transcendance, cet Absolu Indifférencié, ce point de Conscience infinie, Énergie intelligente qui, par cette création cherche sans doute simplement à faire, par délégation, une expérience « matérielle », une sorte de jeu de construction ! Enfin bref, pour revenir au moment zéro, qui pourrait se représenter Dieu, un chronomètre à la « main » pour donner le grand départ ?

« Dieu, la Conscience Infinie, nous chérissait comme son grand projet, sans que l’on sache en quoi il allait consister. En focalisant Son Infinie Intelligence, celle-ci va devenir Énergie Consciente. On peut donc comprendre que le Processus exige une certaine mise en œuvre pour qu’il imprègne toutes les particules du futur Univers. Et cette « attente » avait évidemment sa raison d’être, car nous allions y être confrontés à ce fameux temps ! Nous étions littéralement enivrés de ce qui se préparait, car l’aboutissement ne pourrait être que grandiose. C’est sûr, là, pas question de faire des brouillons que l’on brûle ou que l’on jette à la poubelle dans le coin de l’écran, pour être sûr qu’aucune personne indiscrète n’ira diffuser vos bêtises sur Facebook ou Twitter ! Non, là, tout sera étalé au grand jour quand la Lumière sera. Oui ! J’avais été mis dans la confidence, dans le futur ici-bas de cet Univers, une Lumière sera, bien sûr beaucoup plus ordinaire, ondes ou particules selon l’humeur, et contrainte à quelque vitesse maximale par on ne sait quel radar ! Mais quand même, c’était ma seule fascinante certitude, et avec cette certitude, je me laissais même aller à faire des projets car, pour qu’il y ait de la lumière soumise à une vitesse, il faut de l’espace, et je pouvais ainsi avoir un avant-goût du grandiose projet que Dieu nous préparait : un espace, il faut quelque chose dedans, sinon ce n’est pas un espace ! Mais ce « quelque chose », non défini mais accompli, qu’allait-il en être ?

Prêt, partez !

« Et j’étais là à rêver, quand soudain je perçus qu’il allait enfin se passer quelque chose : j’ai remarqué une singularité dans cette Vacuité Ineffable et Transcendantale, un imperceptible déséquilibre, une interférence, une vibration, avec ce que je sais maintenant, oui ! une énergie extraordinaire, démentielle, portée par un Son ! Un Son merveilleux(([2] Que Richard Wagner a très bien concrétisé avec le début de l’Or du Rhin : « Le Prélude de l’OrduRhin s’ouvre sur un monde encore sans temporalité définie (en note : il ne faut guère plus de quelques mesures pour que l’auditeur ne sache déjà plus depuis combien de temps il écoute), et propose la narration d’une genèse imaginaire (?). Sur fond de paix paradigmatique, l’auditeur est invité à faire le silence en lui-même et à rentrer dans un temps sacré. Ainsi, de même que la matière se crée en se diversifiant elle-même, et que la vie procède de la division d’une seule cellule d’origine, le célèbre mi bémol d’abord immobile et seul, durant quatre mesures, engendre, par simples « divisions harmoniques » (en note : les notes progressivement ajoutées n’étant que les harmoniques naturels du mi bémol), sa vie propre. ». Guide des opéras de Wagner, Fayard.)) comme « soufflé » à « l’emplacement » du futur point de jonction. En fait, oui ! C’est l’Énergie-Son qui a trouvé le chemin, comme un projecteur de cinéma dont l’image se serait considérablement élargie quand elle atteint l’écran. Et là ! Juste au passage, cette Synergie s’est en quelque sorte cristallisée pour devenir future matière, et surtout le temps qui, comme sur une ligne de départ, attendait aussi, le coup de feu pour commencer à défiler. Enfin ! quand je dis « défiler », ce n’est pas vraiment en ligne, car comme tout le reste, le temps est un vortex, et selon la position occupée sur ce vortex, il ne va pas être ressenti de la même façon.

« Et moi, il m’arrivait un truc vraiment bizarre, avec le recul, je peux donner un nom : j’avais le trac, mais alors un trac comme il n’en a jamais existé avant (et pour cause !), mais même pas après, j’en suis sûr, un trac épouvantable, colossal ; j’avais le sentiment que Dieu m’avait abandonné, car je commençais certainement à, comment dire… m’en séparer quelque part. Quand même, une telle mission ! La hauteur de la tâche me paraissait colossale ! Mais là, maintenant, plus question de rêvasser ! J’allais devenir… un atome d’hydrogène, avec la missionde relier les Consciences Eternelles à chaque futur particule ! Mais pour l’instant, je n’étais encore qu’un potentiel proton, mais quel proton ! Le premier dans toute l’histoire de cet Univers-là ! Tout reposait sur moi… Impossible de reculer, j’étais comme au bord d’un gigantesque gouffre… qui d’un coup s’ouvrit devant moi !

« Et de toute Éternité, de tout Amour, de toute Émotion,

φ fut, est et sera φ
π fut, est et sera π
1 fut, est et sera 1,
1 fut, est et sera 2,
2 fut, est et sera 3,
3 fut, est et sera 5,
5 fut, est et sera 8,
8 fut, est et sera 13,
13 fut, est et sera 21
21 fut, est et sera 34
34 fut, est et sera 55
55 fut, est et sera 89
89 fut, est et sera 144……

de l’infiniment petit à l’infiniment grand. L’Univers se déployait dans la spirale d’or, devant, derrière, en haut, en bas, à une vitesse jamais atteinte depuis ! Et puis c’était tout nouveau, il y avait même un avant et un après, j’étais entré dans le temps ! Portée pas les multiples Consciences ayant existées de toute éternité, l’Énergie-Son s’est cristallisée en milliards, billions, trillions, etc. de vortex pour créer et ensuite agréger une matière consciente riche de toute l’Information nécessaire à Sa Manifestation. C’est alors que j’ai pu constater que la matière peut-être très bruyante ! Tout cela a fait un foin d’enfer (oups, pardon !). En plus, la matière, quand elle est animée, elle chauffe, c’est la thermodynamique, et plus elle est animée, plus elle chauffe ! Enfin pas grande importance, de toute façon, les consciences n’avaient encore ni oreilles ni capteurs sensoriels et évidemment, aucun thermomètre pour contrôler ne trainait dans les parages, de toutes façons avec cette chaleur, un thermomètre, même à mercure !

« Et puis là, j’ai senti, moi, déjà presque matériel, je sais maintenant, comme une vague immense dont l’écume était la plus douce des caresses : l’Amour, un Amour fou, gigantissime, foudroyant qui a fait que je n’étais plus seul, mais avec une myriade de protons, neutrons, électrons, et même d’antiparticules. Alors j’ai su que j’ai su que cette Fantastique Pensée d’Amour, cette Singularité Créatrice Grandiose, porté par toutes ces petites consciences, allait imprégner chaque future particule de cet Univers là, j’ai su que Dieu en était l’Origine Primordiale et la véritable Force Créatrice : oui ! une Sacrée Force Créatrice Sacrée…

De l’Amour mis en forme

« Maintenant, il s’agissait bien d’un insurmontable défi, car encore plus vite que la lumière basique qui vous sert d’éclairage et de repaire avec sa vitesse d’escargot, nous nous sommes retrouvées, nous, les potentielles particules, projetées dans un plasma, ce n’est rien de dire « brûlant », mais déjà dans un espace qui s’ouvrait à nous et qui continuera à se déployer tant qu’il y aura des Consciences pour le faire. Et puis la maturité aidant, la fougue des premiers instants a fini par se calmer, et la vitesse d’expansion est devenue plus raisonnable et fluctuante : un coup j’accélère, un coup je ralentis, sans doute pour être en phase avec le Super Univers, car c’est précisément le Super Univers qui donne sa cohérence à notre Univers matériel à nous !

« Un proton ! Maintenant j’étais un vrai proton d’hydrogène, et quand cette Colossale Énergie d’Amour m’a submergé, des milliards et des milliards de protons, neutrons, électrons, etc., se sont lancés en tourbillonnant dans l’espace qui se déployait plus vite que la vitesse de cette future Lumière. C’était parti, la « Pensée » de Dieu prenait Forme, se manifestait dans la Gloire, le Grand Déploiement, la Cohérence…

« Nous flottions tous ensemble à une incroyable vitesse, tissant la toile cosmique avec de petits motifs, disons le tout net : des grumeaux(([3] Grumeaux qui préfigurent déjà les futures galaxies !))… 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21……, φ, π, encore et encore, toujours et toujours, dans cet espace qui se créait à chaque milliardième de seconde. C’était une saga incroyable, car nous étions très fougueux, débutants dans la matérialité, et n’avions pas encore bien le schéma pour nous mettre chacun du côté qui nous était assigné, car à chaque fois qu’une particule rencontrait une antiparticule, cela pétait dans tous les sens. Finalement, nous, les particules, avons fini par investir notre cour de création, les antiparticules, elles, ont inverti l’intérieur de la Terre, et l’Immense Vague d’Amour, substance mère venant de l’Endroit du Super Univers, Éther divin imprégnant tout, tissant toujours et encore la magnifique ordonnance qui règne en maitresse absolue : de l’Amour mis en forme ! Alors vous bien sûr, avec cette manie de tout vouloir, malgré votre champ de vision extrêmement réduit, classifiez, ordonnez, comptabilisez dans ce que vous pensez être le « temps », et bien hop ; c’est la gravité, seule capable, selon vous, de mettre de l’ordre dans cette incroyable bamboula que sont ce que vous nommez les quatre forces fondamentales,(([4] Dans le confinement auquel vous contraint la vitesse limitée (par on ne sait quel radar, je ne le dirais jamais assez !) de la lumière, vous ne pouvez donc percevoir que 5 % de l’univers. Ces 5 % sont régis par 4, mais en fait plutôt 3 forces, ou interactions fondamentales qui vous enferment dans cette vision réduite, et permettent aux particules de ne pas se séparer, à la Terre de tourner autour du Soleil, au courant de passer dans un fil… Alors en effet, les scientifiques vont vous dire qu’une seule de ces forces ait manqué à l’appel et le monde que vous connaissez n’aurait jamais pu se manifester, enfin juste les 5% de ce que vous voyez, car vous êtes gouvernés par ce qui correspond à votre niveau vibratoire, et que vous nommez « les 4 forces fondamentales » et que vous décriez comme :
La gravitation est la plus faible de toutes, mais aussi celle qui a la plus grande portée, puisqu’elle agit sur l’ensemble de l’univers. Son intensité dépend de la masse de l’objet, c’est pourquoi elle se fait surtout sentir à l’échelle des planètes : elle les fait tourner autour de leur étoile, mais nous retient aussi au sol, et fait tomber les pommes ! Georges Brassens le disait, le chantait si bien : « la loi de la pesanteur est dure, mais c’est la loi ! » ! Nous y sommes tous soumis.
La force électromagnétique est bien supérieure à la force de gravité, mais n’agit que sur les particules chargées, soit positivement comme les protons, soit négativement comme les électrons. Elle soude les atomes, en les obligeant à partager leurs électrons pour former les molécules, qu’elle pousse ensuite à se combiner en de longues chaînes ; la plus haute expression de ces chaînes est l’ADN qui permet la vie telle que nous la connaissons…
La force, ou interaction nucléaire faible, est l’une, et sans doute la plus importante de ces quatre interactions fondamentales de la nature. Elle est responsable de la désintégration de particules subatomiques, est à l’origine de la fusion nucléaire dans les étoiles. Bien que d’une portée limitée (elle ne dépasse pas les frontières du noyau), elle est inexorable : toutes les particules, à de rares exceptions, sont destinées à se désintégrer. C’est la force la plus proche de l’Origine primordiale gorgée d’Amour et qui anime tout ce qui vit : minéral, végétal, animal et humain ! Mais les humains n’ont pas encore compris qu’elle est primordiale, et que sans elle, aucune manifestation ne saurait possible ! Elle maintenant timidement décrite, avec sa copine juste au-dessus, « force électrofaible ».
La force nucléaire forte donne naissance à l’énergie nucléaire.)) sans mettre en doute un seul instant que l’Univers n’est pour vous que matière minérale ; Conscience et Vie, ça non ! C’est pourtant ce que qu’il est avant toutes choses. Alors en effet, à votre niveau vibratoire, la gravité s’applique au ballet des astres. Mais si ce n’était qu’un leurre, juste une broutille pour amuser les scientifiques !

Un amour d’électron

« Un être normal – je dis bien normal, c’est-à-dire imprégné de l’Énergie d’Amour des Origines –, ne peut pas vivre sans l’Esprit, et de la même manière, ces forces ne peuvent être efficientes sans la Force Spirituelle qui vient du Super Univers comme nous venons de le voir !

Alors cela est devenu encore plus intense, et de délicieux petits picotements suivis d’un divin sentiment de plénitude nous a envahis : oui ! Le pur Amour, car gravitant autour de chacun de nous, un électron était maintenant notre partie indissociable : voilà ! nous étions devenus de vrais atomes, des atomes d’hydrogène !

« Ah ! Mon électron ! Nous nous aimons d’un indéfectible Amour et juré fidélité il y a, il y a ; en fait, de toute éternité. Dans le « temps » que vous aimez tant comptabiliser, ça fait peut-être quelques milliards d’années et des poussières. Nous, en tout cas, nous n’avons pas changé, nous sommes toujours les mêmes, et le même nombre ! C’était enivrant, mais aussi affolant cette écrasante responsabilité ; par nous devait arriver la complexité, et cela a immédiatement commencé…

« Les photons, émis en même temps que nous, facétieuses particules de lumière, une fois particule pour nous bousculer, une fois onde pour prendre de l’élan, étaient encore beaucoup trop serrées pour pouvoir briller à leur aise.

« Nous, en tant qu’atomes d’hydrogène (nous avions aussi la capacité onde-particule, mais pour l’instant, on gardait cela pour nous), c’est le nombre qui faisait notre force ; 75 % de ce petit bout d’Univers tout neuf, et avec un seul électron s’il vous plait ! L’hélium était là aussi, à faire un peu son crâneur avec ses deux protons et ses deux électrons, mais le temps passant, il s’est vite calmé, car à force de faire la java entre nous et avec les photons qui ne cessaient de nous rentrer dedans, il s’est créé tout un tas d’atomes avec plein de protons et d’électrons. Ah, oui ! C’était une sacrée java, je dirais même une Java Sacrée ! Les électrons volaient dans tous les sens, s’offrant aux plus racoleurs, ce qui fait que certains atomes se sont retrouvés avec plein d’électrons tournoyant autour d’eux. J’y tiens tellement au mien, je n’en ai qu’un et personne n’a jamais réussi à me le piquer !

Que la Lumière soit !

« Et tandis que, pris dans l’impulsion de son élan initial, le cosmos continue de se dilater, de s’étendre et de se refroidir, les photons, enfin bien sûr ! les simples photons matériels ordinaires disponibles en nombre illimité ici bas, mais ivres de joie quand même, et qui attendaient depuis des lustres de pouvoir briller à leur aise, peuvent enfin se montrer et révéler le grandiose projet. Voilà ! La lumière EST, traversant l’Univers dans l’anonymat pour illuminer les étoiles, et porter cette Grande Joie dans l’espace à sa vitesse, on ne peut plus limitée ! Enfin, c’est ce qui vous est conté… Mais il existe d’autres autre Lumières bien plus rapides, à commencer par la pensée ! Observez la pensée, elle est fulgurante. Fermez les yeux, pensez au Soleil, regardez le briller dans votre tête, sentez sa chaleur sur votre peau ; cela n’a pas pris 8 minutes ! Et pourtant, c’est le temps que met cette lumière électromagnétique à parvenir sur Gaïa. C’est sans doute à ce moment que l’on pourrait placer ce qui est écrit dans la Bible ; Dieu aurait dit : « Que la lumière soit, et la lumière fut. ».

« Maintenant, il faut bien spécifier que Dieu ou la Grande Conscience ou le Grand Concepteur, EST de toute éternité, et sera toujours dans le Super Univers (bien sûr hors temps et espace), là où la Pensée naît, se conceptualise, car cette Pensée, cette Conception sont indispensables pour qu’il y ait un Univers de matière, mais n’ayant rien de commun avec le Véritable ! En tant qu’êtres humains dans un monde de matière, pour extérioriser votre pensée, la révéler, vous avez besoin de la parole, de l’écriture, de gestes, d’objets extérieurs, etc. et de quelqu’un pour les recevoir. La « Pensée » de Dieu est l’Information Absolue et Totale, et Elle se condense en quelque sorte pour former des Univers, à tous niveaux de densité. Et cette Pensée, cette conception, des milliards de fois plus subtile que celle dans laquelle nous évoluons maintenant, chargée de toute cette Information va engendrer la matière et bien sûr, la Vie : c’est la Source Créatrice, (à ne pas confondre avec Dieu) « dépositaire » de Connaissances infinies grâce auxquelles Elle va donner forme à la Manifestation ! Sur Gaïa, une source n’est source que parce qu’il y a de l’eau, mais la source est en fait un concept ; enlevez l’eau, il n’y a plus de source ! J’ai dit que notre Univers est l’envers, pâle « copie » du Véritable, de l’Endroit d’où vient le Plan, la Pensée, la Conception, le « Matériel » spirituel de la Source. Et quand je dis « copie » ! en fait, pas moyen de comparer ! Quand vous créez quelque chose, êtes-vous cette chose ? Elle va révéler un peu de votre personnalité, mais ne pourra en aucun cas vous représenter, sauf si c’est un autoportrait, et encore !

« C’est donc la Source (déjà éloignée de Dieu, mais bien moins que vous d’Elle), qui va donner signification, structure, forme, à une partie minuscule d’Informations « contenues » dans le Véritable Univers, le Super Univers (qui bien sûr, sans espace ni temps, ne « contient » rien que nous puissions concevoir, car comment nommer l’indicible ?

« Que serait un compositeur sans chef d’orchestre et sans musiciens ?

« Que serait ce même chef sans partition et sans musiciens ?

« L’œuvre resterait dans la tête du compositeur, quelle tristesse ! Sans compter les multiples interprétations que vont nous en donner de géni·ales·aux chefs d’orchestre !

« Alors, que serait Dieu sans création ? Car créer à partir de rien ne peut être que le fait d’un « être » surnaturel (nous verrons plus loin que certains futures êtres ne faisant pas partie de ce Plan divin s’arrangeront pour créer à partir de rien !). Mais n’anticipons pas.

La Source

« C’est seulement à partir de cet Univers de matière que le temps apparaît, enfin quand je dis « temps », celui-là n’a pas grand-chose à voir avec cette chose dans laquelle vous évoluez, que vous pensez bêtement linéaire et comptabilisez avec toutes sortes de moyens plus ou moins cocasses. Oui ! il est en spirale, comme tout ce qui existe, comprenez bien que selon l’endroit où vous vous trouverez sur cette spirale, le ressenti ne sera pas le même ; il n’est donc pas universel. La Source, la grande Source qui englobe cet Univers de matière, naît à son point zéro, et elle va, comme toute bonne source, alimenter un nombre infini de Sources qui seront les Âmes et les Esprits de tous les astres habités par des êtres conscients. Il n’est pas facile de vous expliquer tout cela avec un vocabulaire (et souvent une « comprenette ») si limité !

« Sur Gaïa, une source jaillit, mince filet d’eau native purifiée par son trajet à travers les différentes couches qui composent le manteau terrestre. Elle en a profité pour faire son marché, et s’est ainsi chargée des minéraux qu’elle affectionne particulièrement, et des multiples mémoires qu’elle rencontre. Puis elle commence à couler à la surface et, tout en continuant à faire ses provisions, rencontre de nombreuses autres sources. Ensemble, elles vont devenir ruisseaux, rivières, fleuves, et majestueusement, se fondre dans la mer pour recommencer un cycle, mais en gagnant en connaissances et expériences au fil de milliards d’années. Le cycle est perpétuel, dans une éternelle continuité qui ne doit jamais s’arrêter sous peine de dissolution totale. Et à l’image de la petite source qui finit dans l’océan, les informations multiples récoltées dans le monde manifesté finissent par retourner à l’Origine Primordiale. A cette image, la grande Source, énergie suprême, avec Amour et Émotion, doit constamment jaillir du Super Univers, agençant toutes ces forces, véritable ADN de la Manifestation, à des degrés de précision absolument inimaginables, tant, dans tout ce qui vit, respire, que dans le majestueux ballet des galaxies, des nébuleuses, des soleils et leurs planètes où il est possible de retrouver la forme parfaite de la spirale d’or et du nombre qui en découle. Toujours, la Conscience, ainsi que la Vie, précèdent la matière. Ce que vous « voyez » avec vos sens émoussés, n’est qu’une toute petite partie de la réalité, puisque vous ne percevez même pas 10 %, tant de la matière, du vivant, que de l’univers ! Alors que ce flot impétueux de la vie cosmique vienne à se tarir, l’Univers entier de matière serait englouti dans un improbable néant.

Ben oui, pourquoi ?

« Alors me direz-vous, POURQUOI ? Pourquoi, si Dieu, la Grande Conscience est et sera de toute éternité, prend-elle la peine de créer des Univers ? Je n’ai pas la prétention, surtout moi, simple atome, de vouloir comparer un être humain à Dieu, mais après tout, pourquoi une religion dit que l’homme a été créé à Son Image ? Ce qui est d’une prétention extrême, entre nous soit-dit, comme si Dieu et même la Source avaient une image ! Mais gardons quand même l’exemple. Un être humain digne de ce nom, aspire à des connaissances dans tous les domaines inhérents à ses goûts, ses capacités, ses moyens ; il va explorer, qui, la musique, la danse, la science, la mécanique, la médecine ou la psychologie, qui, ses relations avec les animaux, la Nature, la cosmologie, etc. Peut-être la spiritualité (s’il ne déraille pas avec, si si, il y a des preuves et des preuves, et même avec d’autres disciplines, les ratés ne manquent pas, parfois on peut même se demander où vont se nicher les peaux de bananes, mais là n’est pas le propos, nous y reviendrons !). Tout cela pour enrichir la Grande Mémoire de sa planète où chacun pourra puiser et faire avancer toute l’humanité (enfin c’est ce qui était prévu dans le Plan Originel !) Ainsi, vous avez plus de connaissances, même les gens les plus simples, qu’il y a 100, 500, 1000 ans, encore que… Maintenant quel genre de connaissances ? Un peu dans le matériel, parce que pour ce qui est du spirituel, votre indigence s’apparente plus à celle d’un bonobo qu’à celle d’un humain bien constitué ! Mais admettons que l’homme ait suivi la bonne voie, celle de la néguentropie de la Vraie Pensée, celle qui mène sur les Bons Chemins…

« Donc Dieu, ou la Grande Conscience, toute omnisciente qu’Elle soit, a sans doute aussi soif de connaissance dans ce qui est le plus éloigné de sa Transcendance, et Elle ne peut donc expérimenter directement ce qui est Son opposé total ; la matière dense (c’est une question de champs vibratoires, ce serait comme vouloir mélanger du plomb et un gaz !), et que peut-être, c’est aussi une question de continuité pour ne pas être happé dans un impossible néant… Non, mais c’est bon ! Ne faites pas cette tête-là, je ne suis qu’un simple atome ! Mais je continue quand même, j’y tiens, pour une fois que j’ai un auditoire… Donc, ne pouvant faire ses expériences matérielles, Elle crée des Univers, envoie des émanations d’Elle-même, des Sources filles en quelque sorte. Une principale pour chaque Univers, puis d’Autres pour chaque galaxie et ensuite pour chaque planète, ensuite pour chaque être humain. Toutes sont chargées de créer selon les Plans Suprêmes, puis collecter, répertorier, classer, etc., ses trillions et trillions d’informations, venant du monde minéral, végétal, animal, puis humanoïde. C’est là, bien sûr que la moisson, normalement, devrait se montrer la plus productive avec à terme, des êtres pensants qui vont travailler pour l’enrichissement commun ! N’est-ce pas merveilleux ? Sauf qu’à l’époque présente, sur Gaïa, il y aurait comme quelques grains de sable dans les rouages !

« Vous autres, humains, vous commencez juste à retrouver ce que vos lointains ancêtres savaient de toute évidence ; il faut une connexion à la Source, à commencer celle de votre planète, pour que le monde et l’individu soient cohérents ! Alors à partir de maintenant, puisque l’Univers de matière existe, il ne sera plus question que de « la Source », et même des Sources, Pures Émanations de Dieu.

Au boulot !

« Alors, un beau jour, la Grande Source ivre de Joie et d’Amour, en collaboration avec toutes les Consciences Eternelles, s’est dit que cette fois, il était largement temps de vraiment mettre en œuvre le grand ballet aux yeux du monde. Nous allions, nous les atomes, montrer enfin de quoi nous étions capables ! Finie l’oisiveté, au boulot, vive la matière ! Les grumeaux déjà évoqués se sont mis à tourbillonner, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34…, φ, π, tant et si bien qu’il s’est formé des protogalaxies. Alors évidemment, on aurait presque dû s’en douter, les atomes qui avaient fait plein de provisions d’électrons grouillaient partout à faire les malins : « regardez, je suis le plus complexe, c’est moi qui en ai le plus ! ». Mais eux aussi, le temps passant (puisque maintenant, il défilait !), allaient en rabaisser, car les plus grosses étoiles nous préparaient en secret de gigantesques feux d’artifice, que même celui de New-York, en comparaison, ferait des milliards et des milliards de fois moins de bruit et de lumière qu’un pet de puce comparé au grand commencement ! Oui ! Car, avec leurs gros pétards et leurs gros projecteurs, arrivent sur la scène, les supernovas qui créent en explosant, tous les atomes complexes jusqu’aux atomes lourds, comme l’uranium blindé de protons et d’électrons (92 pour lui tout seul !), et qui vont tournoyer dans l’espace, transcendant les protogalaxies en vraies galaxies de toutes sortes. Et dans cette grande mise en scène, je me débrouillais toujours pour être dans une galaxie spirale, je les trouvais tellement plus belles ! Il y a, il y a… enfin ce qui est dit dans le scénario ; pas mal de temps ! Moi, j’avais choisi une gigantesque étoile qui se pavanait dans une splendide galaxie spirale : la Voie Lactée. « Regardez, disait cette étoile, je suis la plus belle, c’est moi qui brille le plus ! ». On la sentait quand même un peu prétentieuse ; c’est sûr, pour briller, elle brillait, des milliards de fois plus que notre soleil actuel ! Pour continuer à briller plus que les autres, elle a commencé par consumer tout son hydrogène qui s’est combiné avec d’autres éléments, moi, je me suis échappé juste à temps pour ne pas me faire piquer mon électron, et nous garder, moi et mon double, pour notre futur Amour…

« Puis elle a continué en brûlant toutes ses réserves, a fini par s’effondrer et quasiment rebondir sur elle-même, et s’est alors mise à gonfler, gonfler tant et si bien… qu’elle explosa  ! Moi, je m’étais éloigné pour pouvoir profiter du spectacle de l’extérieur ; c’est sûr, à côté de l’explosion du tout début, cela faisait un peu crottes de souris ayant abusé d’épinards, mais quand même ce n’était pas mal ! Elle était devenue une supernova, ensemençant cette partie de la Voie Lactée des éléments nécessaires à la vie et au futur système solaire, et j’étais fier, car c’est celui que m’avait assigné la Source. Rapidement, les gaz interstellaires se sont mis en rotation, toujours et toujours plus, pour attirer et concentrer la matière pour former le Soleil et ses planètes, parfois telluriques, parfois gazeuses, au cœur desquelles tourne toujours l’information primordiale…

Oui ! Un bien grand bal

« Le grand bal cosmique était lancé depuis, depuis… une petite éternité, et gagnait en une complexité qui devait répondre à un ordre extrêmement précis sous peine de dislocation totale, et nous l’avons déjà évoqué ; pas de poubelle ! Encore que nous verrons plus tard que certains vortex pourraient bien être des déchetteries cosmiques où tout y est recyclé, même… mais n’anticipons pas !

« Et plus l’Univers grandit, plus son équilibre doit être maintenu par le Super Univers et les Consciences Eternelles. Il faut bien vous rendre compte que vous ne percevez qu’environ 5 à 10 % de notre Univers, et ce que les physiciens appellent matière et énergie noires (parce qu’ils n’y voient goutte), ne sont autres que l’Énergie du Super Univers qui donne sa cohérence à son bébé. Et c’est d’ailleurs votre lumière basique avec sa vitesse limitée, qui agit en véritable barrage et vous masque le vrai « visage » de l’Univers. Ah, si seulement vous pouviez voir ne serait-ce qu’un aperçu de cette splendeur, vous seriez conquis à tout jamais ; toutes vos petites histoires humaines se dissoudraient dans la Réalité comme neige au soleil !

«  Toute création, de la plus humble à la plus grandiose doit être belle, de cette beauté qui touche au plus profond de l’être, créant une émotion divine qui élève, s’approchant le plus possible du côté si mystérieux et numineux(([5] Ce terme, plus large que celui de sacré, désigne ce qui est surnaturel, inexplicable. Le sentiment du numineux se révèle à l’être humain comme mystérieux, à la fois attirant et effrayant, échappant à son entendement…)) de la « Demeure » de Dieu. Et il faut avouer, que pour cette manifestation cosmique, la réussite semblait assez réussie ; les télescopes ne vous révèlent que les 5% de l’indicible beauté de cette vastitude. Ne serait-ce que de votre petite fenêtre, vous pouvez admirer le ballet de la Lune, du Soleil, des galaxies, vous enivrer des étoiles, et vous laissez aller aux rêves… Et cela juste avec ces fameux 5% de l’Univers matériel que vous pouvez observer ! Mais ceux qui peuvent retrouver quelques traces de ces connexions perdues, savent…

Passer aux choses sérieuses

« Comme nous l’avons évoqué, cet Univers a été créé parce qu’il existe, nulle part et partout, l’Endroit du décor… Maintenant, pour ce qui est de notre côté, l’envers donc, il faut obligatoirement des atomes qui vont s’agencer pour matérialiser des molécules dont l’organisation aboutira à toutes sortes de formes, pour aller vers une certaine complexité. Beaucoup d’aventures, d’associations diverses et variées, de supers explosions, de concrétions, de formations sont nécessaires pour en arriver au petit système solaire, que vous autres, êtres humains de la Terre, habitez ! Mais savez-vous comment vous en êtes arrivés là ? L’avantage d’être un élément aussi simple qu’un atome d’hydrogène, est que j’ai été partie prenante d’un nombre incalculable de mondes, d’êtres vivants, d’éléments. Je, moi, simple atome d’hydrogène, suis issu directement de L’Origine, mandaté par Dieu, et racine de tous les autres éléments !

Ah ! L’Amour !

« Oui, l’Amour indissociable à toute Source de vie, sublime ménage à trois, est celui qui nous unit, moi et mon alter égo, à un atome O… L’Eau, magique, divine, unique, à la prodigieuse mémoire, sans laquelle rien ne serait ! Notre amour s’appelle « liaison hydrogène » (nous sommes quand même les aînés !), ensemble, nous sommes hydrophiles, c’est plus fort que tout, nous nous aimons, nous voulons toujours rester liés, si l’on veut nous séparer, nous formons tout de suite de petites gouttes qui cherchent à se rassembler(([6] Les molécules d’eau ont une polarité, c’est-à-dire, un « côté » positif et un « côté » négatif, et à la manière d’aimants, s’agglutinent entre elles. Le côté positif d’une molécule d’eau attire le côté négatif d’une autre molécule. Les grappes de molécules ainsi constituées portent le nom scientifique de « clusters ». Dans une eau stagnante (bouteilles, tuyaux, mares, les clusters deviennent des macros clusters regroupant 15 à 80 molécules, ce qui n’est pas naturel. L’eau ne peut plus chanter la mélodie de la Vie, alors que dans un torrent de montagne, son mouvement permanent empêche ces macros clusters de se former. Elle se compose alors de molécules libres et de micro clusters de 2 à 6 molécules, et se trouve alors dans son véritable état d’eau micro structurée ; c’est ainsi qu’elle est porteuse de vie et de mémoires. Mais agglutinée en macro cluster, elle perd une partie de ses qualités de solvant, participe moins efficacement à la digestion des aliments, véhicule avec difficulté les micronutriments vers les cellules et pénètre moins facilement à l’intérieur des mêmes cellules. Son rôle essentiel de « nettoyant cellulaire » et son impact en matière de détoxication cellulaire s’en trouve amoindri.))! Mais nous sommes aussi copains avec tout ce qui nous entoure. Ah ! Sans lui, inutile d’imaginer un quelconque Possible de vie biologique ! La Source nous a imprégnés de Son Essence, de Sa Numinescence, de Sa Divinité ; H²O est bien le Principe Divin Créateur incarné, et seule substance terrestre à pouvoir s’approcher autant de la Source. Oui ! C’est un élément subtil, capricieux, fougueux, impétueux, parfois déchaîné, mais aussi souple, doux, suave, caressant, indispensable, fondamental, pure Merveille des Merveilles ! L’Eau, qui se souvient de tout, se faufile partout sur Gaïa, dessus, dessous, en l’air, creusant, décapant, sculptant, en fait, toujours en travaux, travaux dont vous pouvez admirer les œuvres sous leurs multiples aspects ; elle circule dans le minéral, le végétal, l’animal ! Elle se gorge des minéraux et des mémoires qu’elle trouve sur son passage, informe, transmet le Message Originel, tant sur Terre que dans l’espace. Des vallées aux grottes, des plaines aux canyons, des chutes aux lacs ; nous abreuvons tout ce qui vit, nous adorons tout ce que nous côtoyons et nous en assimilons la forme pour la transporter partout sur la Terre et même au-delà ! Oui, c’est en grande partie ce qui fait évoluer toutes choses : partout où nous allons, nous enregistrons toutes les formes, toutes les mémoires et ensuite, laissons empreintes, modèles, plans, schémas et nous constituons les corps de tout ce qui vit. C’est aussi comme cela que les futurs Êtres ont réussi à générer autant de diversité. Tantôt vapeur, nous bougeons dans tous les sens, on s’éclate dans les nuages pour retomber en pluie, neige, grêle, nous allons ensuite dans les cascades, les rivières, les fleuves, la mer, et repartons vers le ciel.. Et puis, glace pour se reposer un peu, c’est le repos syndical en quelque sorte ! Et il y a même eu des périodes où c’était le grand sommeil, quand Gaïa n’était qu’une énorme boule de glace, il y plus de 2 milliards d’années, les océans gelés sur 1 km de profondeur ! Le réveil, dans ces cas-là, long et fastidieux, peut se montrer un peu pâteux, mais la divine Mémoire se réactive, et la vie, grâce à nous, repart très vite…

De bons amis

« Comme vous voyez, depuis le tout début, nous avons fait du chemin, et on s’éclatait avec notre copain O pas prétentieux pour deux sous malgré ses 8 protons et électrons. Il est vrai que nous étions là avant lui, et nous, la grande famille des H, sans vouloir faire de l’anthropomorphisme, nous sommes de grands philanthropes. Nous aimons tous nos copains atomes, et nous nous associons volontiers avec d’autres atomes, ce qui fait la profusion et la diversité du monde. Mais moi, Petit H, je suis toujours fidèle à O qui sur Gaïa, était l’enfant des plantes (bien sûr, le modèle était déjà présent dans le cosmos). Avec lui, c’est à la vie à la mort ! J’avais suivi sa naissance ici pas à pas ; ce sont les cyanobactéries, de leur petit nom, algues bleu-vert qui, avec un programme intégré parfaitement défini, inventèrent la photosynthèse en s’arrangeant à capturer le carbone contenu dans le CO² et rejeter… de l’oxygène ! On peut penser que ce fut le début de l’élévation de sa concentration dans l’atmosphère de Gaïa. Que nenni ! A peine né, ce petit philanthrope a-t-il commencé à batifoler avec tous les éléments qui se trouvaient dans les parages, comme moi, mais aussi le carbone, le soufre, le fer… Les atomes sont trop heureux de trouver des copains pour pouvoir se transformer en d’autres éléments : certains sont fidèles, mais d’autres volages…

« Enfin au fil du temps, ayant satisfait tout le monde, il a fini par rouler pour lui, et atteindre dans l’air une concentration suffisante et idéale pour la majorité des êtres, tant végétaux qu’animaux, vivants sur Gaïa.

La Complexité, on y vient, on y vient…

« Maintenant, si les premiers assemblages de molécules, dont les acides aminés, restent assez simples et peuvent se faire automatiquement depuis l’impulsion de départ, ces dernières, pour arriver à la vie sensible et palpitante, vont passer un stade qui lui, demande une Intervention consciente : le vivant ! Car pour passer des chaînes d’acides aminés aux protéines qui sont des macromolécules, briques essentielles de chaque cellule présente sur Gaïa, il faut l’ADN ! Ces macromolécules ont de multiples fonctions : elles agencent la structure de la cellule, catalysent les molécules présentes pour obtenir de l’énergie ou bâtir des composants cellulaires. Elles sont aussi affectées au nettoyage. Elles vont donc former des cellules, puis des organes, puis des corps qui vont évoluer, et dont l’ADN pourra stoker des informations. Enfin ! sur le plan purement matériel, car nous allons bientôt voir que la matière est loin d’être seule. Arrivées à ce stade, toutes les subtilités de ce bel Univers pourront enfin être appréciées à leur juste valeur !

***

« La Nature de tous ces mondes, porteuse de cartes mères bien déterminées, avait donc façonné sous la direction avisée des élémentaux, les règnes minéral, végétal, et animal. Mais dans ce dernier règne, il fallait encore un petit supplément pour parachever cette grande œuvre, car ces mondes, comme nous l’avons déjà évoqué, avaient le but d’enrichir la Grande Pensée Universelle, (Dieu), d’expériences dans ce qui était le plus éloigné d’Elle : la matière dense et matérielle. Mais pas que : de pures émanations divines, que l’on pourrait nommer « graines d’esprit », attendaient (oui, encore une fois, si l’on peut dire !)… elles attendaient, il est vrai avec une certaine impatience, de… s’incarner avec le magistral potentiel de devenir conscientes d’elles-mêmes ! Vous savez qu’une graine a un programme hautement élaboré en elle, et dès qu’elle se trouve dans un substrat adéquat, elle donnera soit une petite graminée de quelques centimètres de haut, soit un séquoia ! Elle a donc un logiciel intégré personnel, et ne pourra en aucun cas donner autre chose que ce pourquoi elle a été programmée.

« C’était donc une toute nouvelle expérience : ces graines, « embryons » divins en quelque sorte, futurs esprits accomplis arrivés à la pleine conscience, étaient destinés, au terme de leur mission, à sublimer, transcender cette matière si grossière, la façonner. Faire évoluer ces planètes avec tous leurs écosystèmes sera donc leur mission, apportant leur quota d’évolution à ce merveilleux Univers pour qu’Il continue son chemin vers la Perfection Divine (en tous cas, au niveau de la Terre, entre autres, c’est ce qui était prévu !). Ce qui permettrait aussi à ces petites graines, une fois individualisées et arrivées au terme de leur « contrat », de retrouver seules le chemin de leur Origine, car de même nature que la Source, et normalement, immortelles et intemporelles. Mais elles allaient, en incarnant des corps humains, hériter d’un concept en même tant emblématique, crucial et fondamental : le libre arbitre ! Un libre arbitre normalement indéfectible qui allait les éloigner de la Source, avec l’éventuel piège de leur faire croire à leur omnipotence. Oui, un possible grain de sable peut s’immiscer dans cette belle ordonnance : l’EGO, mais n’anticipons pas !

Expériences

« Pour un projet ayant pour but de transcender une matière grossière en une matière beaucoup plus subtile avec au potentiel spirituellement évolutionniste, les planètes telluriques semblaient se montrer parfaites, et tant qu’à faire, autant peupler tout l’Univers avec ce modèle ! La grande Source, ayant déjà invoqué la vie sous toutes ses formes sur un nombre incalculable de planètes, passa ensuite la main à la Source qui allait abreuver Gaïa. Elle l’imprégna de sa pensée avec en prime, une besace(([7] On trouve d’ailleurs de nombreuses représentations de dieux Anunnaki tenant à la main une sorte de petit sac !)) où se trouvait une boîte de Pétri, pleine de petits chromosomes X tous mignons qui frétillaient en se tortillant avec leurs petits bras et leurs petites jambes sans savoir ce que l’on attendait d’eux. Et dans une petite poche spéciale de la besace, quelques superbes torsades d’ADN nouvellement élaborées, base universelle de Vie biologique dans cet Univers. Tout là-haut, bien attentives dans leur vaporeuse et immatérielle « corbeille », d’adorables petites graines d’Esprit observaient avec le plus grand intérêt – se poussant gentiment du coude pour être au meilleur poste –, les moindres « faits et gestes » de la Divine Pensée pendant que cette dernière assemblait les petits chromosomes X sur une magnifique torsade d’ADN de la meilleure qualité.

— Sur une si belle Terre nous allons vivre !

— C’est quoi « vivre » ?

— On ne sait pas trop, mais Dieu nous a promis qu’à chaque expérience terrestre, nous reviendrons avec plein de connaissances.

— Ah ! Quel genre de connaissances ?

— Ben ! Par exemple, nous allons connaître les sentiments, les Émotions, l’Amour, l’Empathie, la Compassion et même la Création, car nous aurons le Pouvoir Créateur, et puis plein de trucs que l’on ne sait même pas ce que c’est. En plus nous sommes chargées de mission…

— C’est sûr ? Et si cela ne marche pas ?

— Tu rigoles, Dieu a tout prévu… enfin j’espère !

— Oui ! Oui ! Cela nous plaît à nous de faire des expériences, s’écrient les petites graines en sautillant !

— C’est quoi des « expériences » ?

Dans un coin de la corbeille, une petite graine se renfrognait :

— Je ne veux pas y aller, j’ai peur !

— Peur ? Tu vois Lili, tu connais déjà un sentiment, bon, ce n’est peut-être pas le meilleur ! Non, tu as juste un peu le trac comme notre ami l’atome d’hydrogène, celui qui a ouvert le grand bal cosmique, tu vois maintenant comme il est content ? Tu ne peux pas rester éternellement une graine. Nous devons germer, pousser, grandir, devenir les plus belles fleurs ayant jamais existé ; aller vers la Perfection. Notre mission consistera à façonner, créer un riche écosystème sur cette Terre, et ainsi enrichir cet Univers-là de nos expériences et connaissances acquises dans la matière, pour revenir, si nous avons bien grandi, fusionner, dans un premier temps avec la Source de la planète, peut-être ensuite, la grande Source pour qu’Elle engramme à son tour, tout ce que nous aurons appris…

« De plus en plus impatientes, elles sautillaient en gazouillant, observant attentivement la Source parachever son œuvre ; c’était à qui sauterait en premier ! De toute façon, Dieu, la Grande Conscience avait bien dit qu’il y en aurait pour tout le monde, tout en sachant aussi que l’enthousiasme du début pourrait, si les choses se gâtaient, ne plus déclencher d’aussi joyeuses vocations.

***

« Mais pour que la graine d’esprit puisse germer et pousser dans les meilleures conditions, il faut un milieu beaucoup plus subtil qu’un corps aussi dense, même si ces premiers corps avaient un niveau vibratoire plus élevé, donc d’une matière beaucoup plus fine que le vôtre dans les temps présents. La Source allait alors exprimer d’elle-même dans une fulgurante Lumière, une « Matière » d’une extrême subtilité, impalpable, éthérée, éternellement connectée à Sa Nature divine, réceptacle sacré appelé Âme dont la fonction sera d’engrammer toutes les mémoires de la vie, et qui allait subtilement s’immiscer dans toutes les cellules du corps physique, et l’envelopper d’une douce Lumière juste avant l’incarnation des graines d’esprit. Cette « Enveloppe » sera, tout au long d’une vie, le réceptacle de toutes les expériences vécues et un lien entre le corps et ces petites entités spirituelles qui allaient grandir, grandir, éternellement connectées les unes avec les autres (enfin, c’était ce qui était prévu !) …

Et Dieu créa la femme…

« Ainsi, nos petites entités espiègles se tenaient prêtes à faire une expérience de vie dans cette humanité qui semblait s’annoncer. Et comme sur une ligne de départ, elles s’apprêtaient à bondir dès qu’un corps aurait été conçu.

« La Source, ayant assemblé avec le plus grand soin les petits chromosomes X sur cette magnifique torsade d’ADN à laquelle elle insuffla, en un « geste » – créateur bien évidemment –, le langage codé le plus dense et le plus élaboré que vous connaissez, le langage de la Vie, le langage de l’ADN ! Sortit alors, de son chapeau… une superbe Créature ! Flottant sur une couche immatérielle, elle semblait dormir et n’avait pas cette opacité qu’ont vos corps dans les temps présents ; la Lumière pouvait la traverser. Encadré de boucles brunes tombant sur ses épaules, son visage, aux traits finement dessinés, paraissait sans expression et sa peau, toute lisse (ce qui était complètement nouveau sur Gaïa, sauf les vers et certains nouveau-nés, les autres espèces ayant soit poils, plumes ou écailles, mais on ne discute pas les idées d’un dieu créateur, si saugrenues soient-elles !). Oui, cette peau, lumineuse et irisée, douce comme celle d’une pêche, avait cette transparence et cette sublime couleur indigo du ciel quand les premières étoiles commencent juste à la tombée de la nuit, à révéler leur présence, une poitrine galbée à faire pâlir un arc-en-ciel, des fesses rebondies comme des boules de brioches, des cuisses finement musclées, des épaules joliment arrondies ; qu’elle était belle !

***

« A ce stade de la Création, il faut bien comprendre qu’il ne s’agit que d’un corps, c’est-à-dire un contenant, mais un contenant avec toute une « mécanique » ultra perfectionnée, mais encore non opérationnelle ! Maintenant que vous avez des ordinateurs, je peux faire une comparaison simple. Vous venez d’en acquérir un, tout neuf, tout rutilant (sans traces de doigts ou autres estampilles ayant peu de rapports avec l’informatique !), avec plein de logiciels tout neufs aussi (qui ont, soit dit en passant, demandé un créateur !), la première chose à faire est de le brancher sur une source d’énergie, à ce stade, à part le petit voyant de charge, il ne se passe pas grand-chose. Et puis vous allez vous mettre devant votre machine, et l’ouvrir ! Et là, c’est comme s’il se mettait à vivre ! Oui, sans vous, que serait ce boitier ? Il va se charger de tout ce que vous avez envie d’y mettre et interagir avec d’autres ; vous allez activer sa mémoire vive avec votre personnalité…

***

« Nous en sommes donc à ce stade de la Création : l’ordinateur est devant vous, prêt à être utilisé, mais vous ne l’avez pas encore touché ! La Source se mit alors à rayonner, et telle une haleine providentielle, un halo vaporeux nimba instantanément la créature de son enveloppe subtile qui allait, en se densifiant jusqu’au contact du corps, se mettre en symbiose avec lui et lui survivre un temps plus ou moins long après la mort de ce corps. C’est L’Âme qui transmettra à l’Esprit toute la mémoire acquise pendant sa vie, c’est Elle qui ressentira des émotions, qui pourra souffrir si Elle est mal nourrie, et sublimer l’être si elle reçoit de bonnes « Nourritures Émotionnelles et surtout Spirituelles ».

« A peine cette indispensable intervention achevée, le visage, toujours sans expression, s’anima d’un indicible sourire, mais la vie n’y pétillait pas encore (c’est le courant, le voyant de charge de votre ordinateur). C’est alors que Lili, la petite graine d’esprit timide sauta dans le corps endormi ; « Lili, s’écrièrent les petites graines d’esprit, tu es la première ! Bravo, nous sommes fières de toi ! ». Instantanément, L’Être ouvrit ses grands yeux ; bordés de longs cils, ils étaient marron illuminés de multiples paillettes vertes et bleues scintillantes ; ce regard sublime, doux et pétillant de vie, reflétait toutefois une volonté farouche et fière. Puis, lentement, comme pour tester cette merveilleuse machine, avec une grâce innée, elle se mit debout. Tous les atomes présents étaient sous le charme de sa prestance, de son irradiante beauté (c’est tout juste si l’on n’entendit pas des sifflements !), et grâce à l’intrication, la nouvelle se répandit instantanément dans cette partie de la galaxie. Chacun voulait se faire respirer, avaler, l’accueillir dans les sources et les rivières où elle n’allait pas manquer de se baigner. Un charme fou, une allure enfantine, mutine et joyeuse couplée avec une incomparable délicatesse ; c’est sûr, nous allions rapidement nous habituer à cette nouvelle forme… Voilà, votre ordinateur est connecté au réseau, et vous allez le faire « vivre » !

« Vous comprenez maintenant que l’Âme et l’Esprit, comme le courant qui fournit l’énergie et l’humain qui va utiliser l’ordinateur, sont indispensables au corps tout en en étant indépendants.

Précautions

« Lili avait donc instantanément germée, radieuse et lumineuse, elle ÉTAIT, et pouvait communiquer avec, non seulement tous les règnes, mais l’Univers, la Source Créatrice, et même Dieu dans son Super Univers, car elle-même était devenue aussi, infiniment plus modestement bien sûr, une créatrice incarnée : elle avait la capacité de manifester toutes ses pensées, et ainsi, interpréter la Divine Partition. Comme son Âme et son Esprit étaient à l’image de la Pureté Originelle, il n’y avait aucun danger.

— Lili, lui dit alors la Grande Créatrice, te voilà prête à faire cette expérience unique de la Vie sur Terre. Ce corps de matière encore très éthéré que j’ai conçu d’après les Plans de Dieu est parfait, et tu devras en prendre un soin tout particulier, car il est ton véhicule dans ce monde, c’est une machine biologique ultra perfectionnée qui, bien entretenue, a un pouvoir de régénération très puissant et ne doit jamais « tomber en panne ». Tu auras aussi, par la force de ta pensée, le pouvoir d’agir sur tes gènes si tu en éprouves le besoin, mais bien entendu, avec le Discernement que je te donne.

— Nous aussi nous voulons venir, nous aussi nous voulons faire une expérience sur cette Terre là !

— Mais bien sûr que vous allez venir, Lili s’ennuierait sans vous !

Mise en garde

« Alors, instantanément, Gaïa fut peuplée de ces Êtres magnifiques !

« Puis ainsi parla la Source :

 — Cette planète est maintenant votre demeure et vous attendait depuis bien longtemps ! Vous allez grandir avec Elle, et en tant que créatrices incarnées, avec l’aide des élémentaux, votre mission sera de créer une Nature riche, parfaite, et aider tous les autres règnes à évoluer encore et toujours dans le sens de la Beauté, de la Perfection, vers une biodiversité raffinée de plus en plus subtile. Ma Source Fille, Âme de cette planète, attend que vous manifestiez, toujours dans la Joie et l’Amour, ce Pouvoir Créateur qui vous a été donné par l’Être Créateur Suprême (attention de ne pas confondre « pouvoir créateur » avec « l’Être Créateur », seul et unique.). Cette planète précise est destinée à devenir un modèle pour cette partie plutôt désertique de la galaxie, et vous, des exemples d’Intelligence, de Discernement, d’Empathie, d’Entente, de Perfection… La nuit, pendant que vos corps dormiront, vous pourrez revenir dans votre véritable maison, ici près de Moi à travers ma Fille, Âme de cette planète, pour me transmettre vos expériences et reprendre des forces pour affronter la journée où vous vivrez la vie des corps de matière. Votre ADN, entièrement décodé, vous maintient à un niveau vibratoire proche de celui de la Source de votre désormais planète. Vous serez ainsi les garantes des cycles évolutifs de la Terre qui, comme toutes les planètes habitées par des êtres biologiques, est protégée des radiations mortelles et dangers qui parcourent l’espace, par une ceinture(([8] La ceinture de Van Allen est une zone toroïdale [en forme de tore] entourant l’équateur et se situant dans la magnétosphère de la terre. Elle contient des particules énergétiques de grande densité, infranchissables et mortelles pour les êtres humains à l’aune de leurs connaissances actuelles. Elle est à l’origine des aurores boréales.)) de particules énergétiques de grande densité et surtout, d’énergie beaucoup plus subtiles.

« Mais attention ! Pour cela, vous devrez toujours maintenir la pureté de vos pensées, de vos actes, vivre dans l’Amour inconditionnel. La matière s’est formée par accrétion autour des premiers vortex en diminuant le haut taux vibratoire qui règne au cœur de toutes choses. Il en est ainsi, tant au centre des galaxies que des astres, des planètes, des cellules, des atomes. Mais la matière a une particularité comparée au pur éther qui règne dans les sphères de haut niveau vibratoire : elle peut densifier les déchets, physiques mais aussi mentaux, jusqu’à leur donner forme avec une apparence de vie qui pourra ensuite se manifester comme « forces obscures ». Ces forces obscures n’ont bien sûr, pas été créées par la Grande Conscience, Dieu. Elles font partie des inconvénients et tracas de la matière qui normalement se régénère et se purifie seule, mais malheureusement, elles peuvent se densifier jusqu’à créer un être au grand pouvoir d’imitation et qui pourra alors générer des copies d’humains physiquement indétectables, mais au même pouvoir maléfique que leur inventeur ! A la mort de leur corps physique, ces êtres n’ayant que l’esprit de ruche (car ils n’ont pas été dotés de cette fameuse petite graine d’Esprit !) n’auront, dans le meilleur des cas, que la possibilité de se fondre dans leur âme groupe, perdant ainsi la plus grande partie de leur individualité… Et je vous laisse le loisir d’imaginer ce que peut bien être cette âme groupe !

« Ce qui bien sûr, leur fait très peur. Ils n’ont donc pas de sentiments, d’émotions, pas de conscience du bien et du mal, avec quand même une nette préférence pour le mal. Je vous mets donc en garde, car pour croître, ils ont besoin, de malheur, de déréliction, etc., et de tout ce que peut amener la souffrance. N’ayant pas été créées par Dieu, la petite graine d’Esprit qui vous anime leurs est totalement étrangère, et face à ce manque, ces êtres sont très jaloux des êtres humains et ne désirent rien de mieux que s’en faire des esclaves.

« Bien sûr, ils finiront obligatoirement par être intégralement dissouts, mais peuvent réellement créer de grands tourments et attirer à eux nombre d’âmes qu’ils auront réussi à entraîner dans leur propre perdition. Et il en existe hélas dans l’Univers, générées par d’autres humanités qui elles, n’ont pas respecté les Lois de la Vie et de la Nature… Je me dois de vous mettre en garde, car ici comme ailleurs, si ces lois venaient à ne plus être respectées, il se pourrait que des séquences de votre ADN restent muettes, désactivant du même coup, vos corps les plus subtils ; il en découlerait des désordres, dégénérescences et maladies de toute nature.

« Oui ! Un bas taux vibratoire peut densifier de plus en plus les corps et les pensées, produisant sans cesse plus de désordres émotionnels, de la dualité tant intérieur qu’extérieur, c’est-à-dire du Loosh(([9] Ce terme vient de Robert Monroe ; l’être humain, à travers les expériences de la vie, génère une énergie qualifiée de LOOSH (se prononce  « louche »), de toutes qualités et de toutes sortes. Comme l’araignée produit les fils qui vont lui permettre de vivre et de se nourrir, les arbres émettent de l’oxygène et donnent des fruits, les mères ont du lait, les oiseaux chantent la beauté, la terre se couvre de végétation, etc., l’être humain, lui, produit du Loosh. Et ce Loosh, au fil des millénaires a perdu ses qualités premières : Amour, Compassion, vertu, sagesse…, car sont venus s’y ajouter tous les sentiments, attitudes et comportements de peur, angoisse, haine, vengeance, jalousie, envie, arrogance, présomption, agressivité, violence, etc.)) dont se nourrissent ces forces obscures bien présentes dans ces lieux éloignés du centre galactique, ce qui bien sûr les renforcerait. Les accompagne alors un cortège de conséquences déplorables : maladies, agonie, peur de la mort, cynisme, aveuglement, confusion, guerres, etc., qui rendent les êtres esclaves à ces forces qui ne rêvent que d’une chose : s’emparer de votre pouvoir créateur pour grandir, car sans Esprit et n’ayant pas été créées par Dieu, elles ne possèdent pas ce pouvoir créateur, et n’ont de cesse de s’emparer du vôtre.

« C’est pourquoi, il est primordial que vous gardiez vos pensées pures, saines et belles. Prenez bien conscience de cela, et mettez tout en œuvre pour que cette connaissance se transmette jusqu’à vos lointains descendants. Les effets des pensées et des actes impurs, malsains et laids se répercuteraient immédiatement sur le corps physique, comme nous venons de le voir. La liaison avec l’Âme deviendrait de plus en plus difficile, et quand une Âme est en souffrance, l’Esprit ne peut plus évoluer dans le bon sens.

« Ce corps, tant que vous gardez votre Âme pure, restera jeune et vous le quitterez quand bon vous semblera, en gardant toute votre conscience et la mémoire de l’histoire de la civilisation où vous aurez vécu, et bien sûr, votre mémoire personnelle. J’ai placé dans votre cerveau un petit cristal(([10] La glande pinéale)) qui vous permettra de toujours garder le contact entre vous, la Nature, Moi, la Source de votre planète et même Dieu ! Chaque incarnation, délibérément choisie et planifiée, sera donc très fructueuse, et l’occasion de faire des expériences très différentes sans avoir à recommencer un apprentissage long et laborieux. Une fois que vous aurez quitté vos corps morts, les cellules, imprégnées de la mémoire de toutes les connaissances et des enseignements que vous en aurez tirés, seront partagées avec les animaux spécialement conçus à cet effet, les charognards qui mangeront ce corps pour le recycler noblement, enrichissant ainsi, la faune, la flore, la Terre.

« Votre Esprit, quant à lui, reviendra vers Moi en transit, pour partager ces expériences qui, une fois analysées et transcendées, repartiront vers Dieu. Et quand l’Esprit aura fait toutes les expériences désirées, il pourra alors faire son Ascension, et continuer son chemin vers la Fusion Ultime.

Surtout, ne pas perdre la Mémoire !

« Alors, encore une fois, je le redis, si au cours des millénaires, vos descendants oublient ce message, oublient leur origine, leurs corps perdront ce haut taux vibratoire qui les caractérise actuellement et les protège des forces obscures. Ils pourraient alors perdre leurs connexions universelles avec Moi, la Nature — animaux, insectes, arbres, plantes…—, et bien sûr entre eux. Ils pourraient, suite logique soufflée par les forces obscures, être amenés à se croire seuls, perdus dans un immense univers minéral sans vie, arrivés par le plus grand des hasards sur une petite planète quelconque bien sûr sans créateur !

« Si ce haut taux vibratoire baisse, ces protections se montreront de moins en moins efficaces contre ces forces obscures qui chercheraient toutes les occasions possibles de s’emparer des êtres ayant un Esprit et surtout un ADN manipulable, afin de s’approprier leurs pouvoirs créateurs, insufflant au passage des émotions négatives, du Loosh, pour s’en nourrir. Apparaitraient alors densité et condensation avec tous les sentiments rendant les êtres malheureux qui deviendraient alors presque totalement hermétiques à toute spiritualité. Et soufflés par ces forces obscures, arriveraient cynisme, guerre, haine, vengeance (alors présentée comme quelque chose de naturel, de normal, de légitime), désir de puissance et peur comme moteur universel, le tout couronné par une sorte d’ironie acerbe. Les infortunés sous cette emprise auraient beaucoup de mal à refaire surface un jour, car ils se trouveraient pris dans la roue infernale du karma que ces forces obscures, encore elles décidément, prendraient bien soin de promulguer comme inéluctable.

« Nous l’avons vu, rien ne se perd, rien ne peut s’effacer, car il faut que chaque planète garde son équilibre. Gaïa, comme chaque être vivant, a un système immunitaire et un système de recyclage des déchets de tous les êtres vivants avec Elle hautement perfectionnés. Ces systèmes, s’ils ne sont pas entravés, sont infaillibles. Il en est de même pour la conscience !

« Mais tant que votre taux vibratoire est très élevé, ces odieuses forces ne peuvent en aucune façon vous atteindre, comme elles le font avec de nombreuses planètes. Après la mort de votre corps, votre Ascension sera immédiate, et vous pourrez évoluer vers des mondes plus subtils. Je le redis encore une fois, si par malheur vos descendants se laissent pervertir, une grande partie de leur ADN ne sera, non seulement plus décodé, mais aussi corrompu, alors les dramatiques conséquences que je viens d’évoquer risqueraient d’arriver. Mais en tout cas, pour votre compte, je vois que vous êtes pleines des meilleures intentions du monde. »

Partition Divine

« Et pendant des centaines de milliers d’années, tout fut comme la Source l’espérait ; le meilleur des mondes possible !

« La si belle Nature, savamment équilibrée que vous pouvez encore admirer, est leur œuvre. La Divine Partition toujours en tête, elles en ont interprété toutes les subtilités dans la Joie et la Jubilation de la Création ; elles ont « simplement » mis l’Amour en forme avec Gratitude, et un talent que les artistes de tous les temps ont toujours tenté de retrouver pour amener l’être humain à sa vraie nature. L’Art authentique est là pour éveiller, faire résonner, vibrer en chaque être humain son ancestrale Origine. Beethoven le pressentait quand il disait : « s’approcher toujours plus de la divinité pour répandre (par l’art) son rayonnement sur le genre humain, il n’est rien de plus haut. ».

« L’Art doit être sans cesse une spéculation entre la sensibilité, l’Émotion, l’Intelligible, le Beau, l’Harmonie, et résonner de façon positive en chacun. Hélas, ce que certains appellent « art » dans votre époque, ne fait que révéler des sentiments de peur, d’angoisse, de déréliction. Chacun voit la beauté au niveau de sa propre image…

« Ces Êtres étaient partout à l’ouvrage dans la Joie, l’Amour, la Gratitude et la bonne humeur, se reportant toujours à la Divine Partition pour la mélodie de la Vie. Je m’en souviens d’autant que leur « table à dessins » était l’Eau, l’Air, l’Énergie ! Et comme un peintre commence par dessiner le projet de ce qu’il veut réaliser sur sa toile, elles esquissaient leurs pensées, puis engrammaient tant les molécules du précieux liquide, que celles de l’Air en volutes de multiples énergies qui voyageaient ensuite sur toute la Terre. Ces premières « impressions » dispersées imprégnaient toutes choses, puis elles passaient à la réalisation, sculptant les formes, dessinant le délicat contour d’une fleur tout en nuance pour séduire les insectes, cherchant sans cesse l’harmonie, tant des formes que des couleurs, des fragrances que des mélodies, affinant sans cesse leur travail.

La Création était donc instantanée sur toute la Terre. Il fallait aussi veiller constamment au si fragile équilibre entre toutes les espèces, entourer d’Amour tout ce qui vibre, bouge, furète, respire, vit, animal, végétal, minéral, car même les pierres, le sable, la terre avaient leur respect, elles agissaient toujours dans la Compassion, l’Amour, l’Empathie, la Beauté ! Le parfait équilibre des espèces n’avait pas besoin de prédateurs, juste des carnivores charognards pour le ménage ! Il n’y avait pas non plus de parasites ! Nos Créatures étaient capables de faire résonner dans l’air lui-même de sublimes musiques, dont vos compositeurs les plus doués ne font que retrouver des bribes… et il en est de même de toutes les formes d’art ! Les êtres qui vous paraissent les plus doués ne font que remettre en service quelques gènes capables d’activer les connexions perdues, gènes qui sont muets chez la plupart des êtres humains, mais qui étaient totalement actifs à ces époques… Le but était, bien sûr, d’amener les êtres à la transcendance le plus facilement possible. Leurs vies étaient donc pleines à craquer, de SENS !

Et la Source créa l’homme…

« Pour moi, Petit H, comme pour tous, tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant un beau jour, l’on crut voir dans le comportement de nos si charmantes artistes, une petite anomalie ; devant les mamans et leurs bébés, elles avaient de gros soupirs, les prenaient dans leurs bras, les câlinaient, mais on sentait qu’elles aussi, auraient aimé avoir les leurs ! Si un bébé ou des bébés perdaient leur mère, elles en trouvaient toujours une à convaincre pour les adopter, surtout si celle-ci avait perdu les siens, et n’hésitaient pas à les prendre elles-mêmes en charge si aucune maman n’était disponible !

« Tout le monde avait un regard porté sur la Source. Avec un chouïa d’appréhension, mais soumise à une certaine pression, la Grande Créatrice ressortit sa boite de pétri avec un léger soupir. Maintenant que les choses étaient lancées, la complexité aidant, il y avait forcément des expériences enrichissantes à faire pour tout le monde, et peut-être qu’avec un compagnon, elles auraient plus de facilité à encore améliorer ce monde d’Amour et de Beauté, leur principe Créateur s’unissant ainsi à un principe Artisan, même si l’intention première n’était pas de faire des êtres sexués. Et sachez que la Source n’a jamais dit : « croissez et multipliez », ce n’est pas du tout une bonne idée, et qui a forcément été le fait des forces maléfiques !

« Je fais une petite parenthèse ; dans cette présente époque, l’humain de cette terre est le seul prédateur à ne pas contrôler ses naissances en fonction des ressources. Il se conduit ainsi comme une proie dont les prédateurs contrôlent la prolifération ; l’humain aurait-il des prédateurs ? Posez-vous la question !

***

« La Source prit alors un chromosome X qu’Elle plaça sur une nouvelle torsade d’ADN, puis elle en prit un deuxième, qui lui se débattait (sans doute avait-il une idée de ce qui allait lui arriver !), et d’un coup de scalpel, lui coupa une jambe pour en faire un Y ! Puis Elle s’empressa de le poser à côté du premier, et ne sachant pas trop quoi faire de cette jambe amputée, elle la glissa, oui ! Là ! Oui ! Exactement là où vous pensez, juste à l’emplacement du futur entre-jambe, ce qui marquera la différenciation sexuelle, peut-être un peu disgracieux et voyant pour la position débout, mais tant pis, de toutes façons, cela vient d’un chromosome humain et ne peut pas s’accorder avec un autre organisme ! Et cela ne vous rappelle pas quelque chose ? La bible ! Où un dieu est sensé avoir pris une côte d’Adam pour faire Ève. Oui, bien sûr, c’est le contraire, une côte ressemble bien à une jambe de X ! 

« Une nouvelle fois, la corbeille des graines d’esprit a attiré les consciences éternelles désirant faire cette nouvelle expérience, une âme exhalée et hop ! Du même vaste geste créateur, apparut un homme !

« Alors maintenant, dit la Source, en espérant que vos lointains descendants ne perdront pas la mémoire de leur origine, et ne feront pas de leur sexe un objet de domination… »

Principe artisan

« Il était aussi très beau sans avoir la délicatesse de Lili et de ses compagnes, après tout, c’était un mâle ! En tout cas, sa carrure se présentait sous les meilleurs auspices pour un principe Artisan ; il était plus fort et charpenté pour des travaux plus durs. « Lili, lui dit alors la Source, tu as maintenant un compagnon, vous voilà unis pour la vie. Ensemble vous allez réaliser de belles choses, et continuer à faire de ce monde un sanctuaire où toutes les espèces pourront vivre en communion. Chacune de vous aura aussi le sien, vous formerez des couples fusionnels où l’Amour, l’Harmonie, la Tendresse seront vos grandes forces. Vous aurez un ou deux enfants, pas plus, que vous élèverez dans la Joie et l’Amour, leur inculquant l’Empathie, le Discernement, le Sens des Responsabilités, de la Beauté, du Bon, du Juste, de la Sagesse, vous les guiderez sur les meilleurs chemins, pour en faire des êtres humains accomplis. Que la Nature soit leur meilleure école ! Vous allez donc connaître l’amour charnel, puis celui que vous porterez à vos enfants dont la conception et la naissance feront l’objet de cérémonies sacrées pour inviter les plus beaux Esprits à venir s’incarner ! Mais cependant, comprenez que cet amour peut être perverti car il est beaucoup plus ordinaire que Celui que vous portez à la Création. Alors soyez toujours dans la Joie, l’Amour, l’Admiration, l’Enthousiasme, l’Émerveillement, la Félicité, l’Exaltation, le Rire, même les Larmes surtout elles sont d’Emotion !

Grands travaux

« Et pendant encore des centaines de milliers d’années, il en fut ainsi. Les hommes entreprirent, en concertation avec leurs compagnes et l’aide en parfaite harmonie, des élémentaux, les grands travaux de façonnage de la Terre : les montagnes, les vallées, les canyons, les grandes plaines, les fleuves, les deltas, les lacs, les océans enfin tous les merveilleux paysages qui jalonnent Gaïa. Ils ont ainsi façonné ce monde à leur convenance, ainsi qu’à celle des végétaux et animaux, en continuant l’Œuvre Divine, interprétant Sa Partition selon leur sensibilité et leur propre lecture, pour faire l’enchantement des tous les êtres humains capables d’apprécier les beautés de la Nature.

« Aux toutes premières époques, celles de Lili, de ses compagnes et compagnons, il n’était pas du tout utile de s’exprimer oralement ; l’Âme ensoleillée et l’Intuition reine permettaient de communiquer instantanément, communication d’ailleurs universelle, entre Esprits, mais aussi avec les autres règnes tant Animal que Végétal et Minéral. Communication rendue possible entre tous les êtres de la Nature, la Terre, l’Univers, la Source, grâce à la transcription intégrale de l’ADN…

Les corps n’étaient pas encore de cette matière grossière des temps présents qui les rend imperméables à tout ce qui est d’ordre subtil. Nous autres, simples atomes, n’étions pas aussi contraints quand nous formions un corps au taux vibratoire élevé. La Lumière s’immisçait ainsi jusqu’aux cellules et les irradiait, Joie et légèreté dominaient. Le mental n’édictait pas son implacable loi et n’était pas le maître absolu. Le mensonge, la haine, la trahison, la vengeance, la guerre, n’existaient pas ; la Vie sous toutes ses formes était sacrée ! Le mythe, largement diffusé par les contes de fées, qui veut que chaque être humain ait quelque part sur Gaïa sa princesse ou son prince charmant, vient de cette époque !

Toute la Beauté du monde

« Les choses ont alors suivi leur cours, et la Source de cette planète dont la mission est de proposer sens, structure, signifier l’espace et le mouvement, s’enrichissait toujours et encore, formait autour de la planète une superbe Lumière irradiante chargée de Joie et de Bonheur. Toute la Beauté de cette Création vient de cette époque où les humains, dont les corps étaient beaucoup moins denses que dans l’époque actuelle, avaient un pouvoir créateur sur les autres règnes, minéral, mais aussi sur le Vivant tant végétal, qu’animal. La gravité terrestre n’était pas de même nature que celle des temps présents, et le magnétisme élevé donnaient à toutes les espèces une longévité de vie considérable qui n’a rien de commun avec votre courte et souvent maladive vie ! Vos séquoias, qui vous paraissent si grands, ne seraient rien moins que des bâtons de sucettes à côté des arbres de ces époques, hélas lointaines ! Ces géants flirtaient avec le ciel et pouvaient dépasser certaines montagnes. Chacun était comme une forêt, et un véritable écosystème à lui seul. Souvent, leurs sommets se trouvaient dans les nuages, et ils attiraient la pluie comme bon leur semblait. Leurs feuilles avaient la capacité de transporter la lumière dans cette immense canopée ! Ils protégeaient la terre et un nombre incalculable d’espèces vivaient en leur sein. Le conte de Jack et le haricot magique ne fait qu’évoquer ce temps béni où Gaïa était en communication directe avec les cieux où aucun ogre ne vivait ! Ces êtres immenses et majestueux, dotés d’une Conscience, conseillaient même Lili, ses compagnes et compagnons dans leur travail de création. Des cultes leur étaient rendus, ils étaient considérés comme sacrés et piliers autour desquels s’ordonnait l’Univers, tant naturel et physique que surnaturel et métaphysique. Ces arbres devenaient ainsi les agents privilégiés entre les trois mondes : les souterrains et les abysses, la surface de la Terre et le Ciel, manifestation par excellence de la Présence Divine. Je ne me souviens plus si ces mastodontes sont morts naturellement avec la diminution du champ magnétique, ou ont été coupés ! Ce que vous prenez pour des montagnes plates ne sont que les souches minéralisées de ces arbres ! C’est un peu comme si une dimension avait disparu…

« En tout cas, il reste encore de ces temps sacrés, la perfection des fleurs, des arbres, si petits soient-ils, des insectes, des poissons, des reptiles et autres mammifères, et leurs relations avec la Nature. Le fragile et pourtant parfait équilibre que l’on trouve en chaque lieu, en chaque chose est le témoin de ces époques bénies. Les charmantes créatrices étaient imprégnées des plus belles pensées, pensées qui prenaient ainsi forme. Les liens avec les mondes d’en haut n’avaient pas été rompus et elles étaient comme des abeilles travaillant à la construction d’une merveilleuse ruche ; une activité de création permanente qu’il fallait sans cesse équilibrer ; Beauté, Harmonie encore préservées de la Nature des temps présents en sont les vestiges incontestables.

Et le temps passe, avec quelques formatages…

« Et les humanités se succédaient, à l’intérieur desquelles des civilisations de toutes sortes se développaient très rapidement avec des technologies hautement sophistiquées, et toujours inspirées par la Nature. L’énergie libre (et gratuite, bien entendu !) leur permettait d’atteindre de hauts niveaux technologiques et de voyager tant sur Terre que dans l’espace…

« Gaïa était florissante, foisonnante, son magnétisme élevé permettait à tout ce qui y vivait, la santé, la beauté et la prospérité, il n’y eut donc pas que des végétaux géants, mais aussi des humains, et bien sûr des animaux dont on retrouve encore quelques vestiges des plus petits. Ces civilisations atteignaient en peu de temps, de hauts degrés de spiritualité et de développement, car les mémoires, tant des peuples que des humains étaient préservées. L’Évolution avait donc atteint un très haut degré de spiritualité. Et la mort ? Personne ne la craignait ! Car tout le monde savait qu’il ne s’agissait que d’un simple changement d’état et, ou, le passeport vers l’Ascension.

« Et quand la Source de la planète (son Âme), qui suit toujours les choses de loin tout en enregistrant toute l’histoire des humanités successives, estime qu’une civilisation a achevé sa mission en œuvrant pour le bien commun, une partie d’Elle-même ascensionne avec cette civilisation qui disparait de la surface de la Terre avec une bonne partie de l’écosystème.

« Un reformatage complet sur de grandes périodes laisse très peu de traces matérielles, et les compteurs sont remis à zéro, mais l’Âme de la planète a soigneusement gardé des indices de la mémoire acquise qui va ainsi permettre à l’humanité suivante de repartir avec un capital mémorisé de connaissances. Comme nous l’avons vu, ces civilisations qui se développaient dans ces humanités ne possédaient pas une technologie lourde et dévastatrice comme la vôtre basée sur la chaleur et l’explosion ; leur pouvoir sur la matière n’avait pas besoin de cet arsenal infantile et destructeur dont vous êtes si fiers, car elles n’utilisaient que les merveilleuses subtilités de la Nature et du Ciel pour se procurer cette fameuse énergie en quantité largement suffisante à leur développement.

La dérive des continents, mais aussi, hélas ! Autres dérives…

« La Terre est naturellement protégée de toutes les catastrophes, par la ceinture de Van Allen. Parce que, c’est sûr, sans protections, les moyens ne manquent pas dans un tel Univers pour des opérations de remise à zéro ; météorites, sursauts gamma, volcanisme effréné, inversion des pôles et autres réjouissances… D’ailleurs, il en fut une que les protections de Gaïa ne purent éviter ; celle qui engendra la dérive des continents. Était-ce réellement une catastrophe ou une évolution ? Une planète proche de la terre, et qui suivait à peu près le même développement, a été détruite par l’inconséquence de ses habitants, chamboulant tout le système solaire. Certains débris forment maintenant ce que vous appelez la « Ceinture d’astéroïdes », et transitent entre Mars et Jupiter, encerclant d’ailleurs les quatre planètes telluriques !

« Mais au moment de l’explosion, ils étaient encore tous dispersés, et les plus gros sont venus heurter violemment Pangée, le seul grand continent où se la coulaient douce humains, dinosaures et autres bestioles, le fragmentant en cinq morceaux qui sont ensuite partis à la dérive tranquillement pour former les continents que vous connaissez maintenant, débouchant au final sur une formidable diversité biologique et humaine.

« Nos créatrices de génie ont eu après cela un super boulot ! En effet, chaque parcelle va alors suivre une évolution différente, créant par ce fait, une biodiversité exceptionnelle dans la galaxie. C’est pourquoi cette planète intéresse tant les peuples exogènes. Mais pour l’humain, ce fut un peu différent, car la belle union des temps primordiaux allait doucement se déliter. La planète, rudement bousculée, s’est alors penchée sur son axe par rapport au soleil, créant les saisons ; fini le farniente au soleil, il va falloir lutter contre le froid. Les pôles ont gelé, mais enfermant du même coup, une bonne partie de la mémoire contenue dans l’eau ! Nous y reviendrons. Est-ce la Terre, ballottant sur cet axe de travers et en proie à un grand trouble, qui a attiré la lune pour se stabiliser, ou est-ce une autre civilisation évoluée qui l’a amenée, je ne sais plus ? D’ailleurs, vous êtes-vous déjà posé la question d’être les seuls à habiter une terre, d’avoir une lune et un soleil sans nom ? Les autres astres du système solaire ont un nom, mais pas votre Terre. Gaïa est très peu employé, il en est de même pour la lune, Séléné et pour le soleil, Hélios ! Oui ! Les autres terres de notre système solaire et leurs lunes : Mercure, Vénus, Mars (Phobos et Deimos), Jupiter (Io, Europe, Ganymède etc.), Saturne (Mimas, Tétys etc), etc. Les soleils répertoriés ont tous un nom : Proxima du Centaure, Alpha Centauri A et B, Sirius etc. et encore etc. Mais vous, vous êtes sur une terre, avec une lune, les deux tournants autour d’un soleil ! Et vous êtes des « t’es rien » !

« Conséquences ou pas, au fil des temps, insidieusement, il semblerait qu’il y ait eu des informations perdues. Bien sûr, il fallait aussi que chaque humanité sur ces continents séparés, fasse ses propres expériences. Mais les protections normalement invincibles que procurent un haut niveau vibratoire n’ont plus été aussi performantes, comme si la création s’opacifiait, se recouvrait d’un voile occultant la vraie Réalité, celle de la Création Primordiale.

« Les opérations de remise à zéro ont été de plus en plus dévastatrices, laissant des humains hagards, perdant leur mémoire et de plus en plus soumis à des énergies plus élémentaires. Que se passait-il ?

« Et au lieu de devenir de plus en plus spirituels et continuer d’évoluer, ils ont commencé lentement à glisser vers le bas et perdre la Connaissance de leur Origine. Tout le contraire du bon sens, et du bon Sens d’ailleurs, car ils perdaient une notion essentielle : ils ne formaient plus une entité unie, mais une multitude de races, ce qui n’aurait pas du tout été un problème s’ils n’avaient pas perdu en même temps, la communication transpersonnelle. Le cristal (la glande pinéale) a perdu de son éclat, et ce voile occlusif semblait s’être installé sur toute la planète avec l’invitation à s’inventer des dieux de remplacement, pas forcément très reluisants.

Pente descendante et glissante…

« Comme la Source l’avait évoqué, lentement mais sûrement, la Nature ne leur a plus semblé avoir autant de valeur, la Ferveur et le Respect dont ils faisaient preuve se sont transformés en domination, et ils se sont crus beaucoup plus malins. Il était clair, qu’à partir de là, les nouvelles humanités perdaient du même coup leur haut taux vibratoire, s’éloignant inexorablement de la Connexion Divine pour aller se mettre de plus en plus sous le joug des basses fréquences qui règnent sur les zones très excentrées du centre spirituel des galaxies. De faux dieux se sont alors présentés à chaque tribu, pays, continents, se faisant passer, auprès de ces humains, comme de « vrais dieux »  et divinités à leurs images selon les traditions de ces désormais différents peuples. Et pour cela, ces personnages peu recommandables, avaient légèrement « bricolé » l’ADN des humains pour leur faire perdre le discernement, et du même coup leur mémoire ainsi que toutes leurs connexions. Facile ensuite de les enfermer dans des croyances, dogmes, rituels cruels, barbares pour leur faire générer du Loosh, et s’en nourrir ; diviser pour mieux régner, c’est bien connu !

« Ces entités sans esprit, sanguinaires et cruelles, commencent donc toujours par s’emparer de la souveraineté de chaque être dans le but de lui voler son pouvoir créateur, puis de l’exercer exclusivement à leur profit comme l’un d’entre eux, un certain Yahvé, se prétendant « dieu d’amour », plutôt amour vache entre nous, autoritaire, vindicatif, jaloux, réclamant des sacrifices sanglants, en échange de prétendues protections ! Alors, ces élohims, avec l’aide de ceux qu’ils favorisaient, prêtres, rois ou empereur ou simple valet à leur service, et en accord avec leurs propres semblables, ces « dieux », ont commencé la mise en esclavage de l’être humain devenu à leurs yeux un vulgaire bétail qu’il convient de diriger en tout, lui faisant croire encore à son libre arbitre. Et rien de tel que la religion pour asservir un peuple qui croit avoir un ou des dieux rien que pour lui ! Qu’il suffit de leur offrir de sanglants sacrifices ou des prières pour être exhaussés ! Qu’un certain dieu vous avait créés à son image ! Elle était bonne celle-là ! Oui ! Nous avons bien ri avec cela (encore qu’un peu jaune quand-même !). Bref, vous étiez descendus bien bas, et devenus d’une matière beaucoup plus grossière, de plus en plus denses, et engouffrés en masse dans le cycle infernal des réincarnations imposées par ces faux dieux se faisant passer pour des guides, attisant la vengeance pour se nourrir de souffrance au fil d’incarnations aléatoires.

Chute libre

« Ces entités sans esprit ne veulent absolument pas que vous connaissiez votre véritable nature et votre supériorité sur elles, et font tout pour vous pervertir. Elles ont poussé à des guerres, encore et encore, guerres qui sont toujours monnaies courantes et même galopantes, pour tout et n’importe quoi, pour enrichir encore et encore les banquiers, les marchands d’armes qui se frottent les mains, et quand la paix à grande échelle est longue, il y a… il y a, l’industrie pharmaceutique ! Mais voyons un peu comment cela est arrivé, j’ai capté une petite conversation rigolote comme tout (enfin moi j’ai trouvé, peut-être pas vous ?) :

— Tu m’as tué avec un couteau ? Attends un peu que je revienne m’incarner, je vais prendre un sabre pour te faire ta fête !

— Ah c’est comme cela ? Moi aussi, on m’a « conseillé » de revenir m’incarner, alors je vais pouvoir me venger, justement on vient juste d’inventer le fusil, pan, et voilà !

— Moi j’ai attendu pour m’incarner que l’on invente le canon, c’est tout nouveau, ça vient de sortir et je vais tuer toute ta famille !

— Rigolo ! Moi j’ai attendu les bombes, et avec des avions, je vais bombarder tout ton pays !

« Et voilà ! Conseillé et conditionné par ces entités sans esprit, les humains sont maintenant bien installés dans le cycle infernal des réincarnations, perdant leur mémoire pour recommencer toujours, dans cette roue infernale, les mêmes rôles bourreaux-victimes dans un triste jeu éternellement le même ; des guerres, massacres, affrontements, conflits de toutes natures, internationaux, politiques, de voisinage, familiaux etc., sans discernement, sans rien apprendre de la conséquence de leurs actes. Et cela continue, écoutez la suite :

— Coucou, c’est moi, tralala ! Tout marche pour nous comme sur des roulettes, maintenant nous avons enfin réussi à nous incarner dans des corps humains ! Nous nous amusons maintenant comme des fous de toi et de tes copains. La route fut longue et fastidieuse, mais là, nous avons quasiment gagné. A force de luttes menées contre tous ceux qui préconisaient la Paix, la Connaissance, le Bon, le Juste et toutes ces débilités d’humains sensibles et généreux, nous avons réussi à faire descendre votre niveau vibratoire, et ainsi, de nous emparer de votre Création. Oui, maintenant, la terre nous appartient, et depuis un bon moment, car déjà, quand Dieu a envoyé, venant directement du super Univers, une émanation de lui-même en la personne de Jésus, nous avons tenté de le corrompre avec ce qui pourtant marchait normalement très bien avec les humains. Comme le monde nous appartient désormais, nous pouvons faire des marchés ; je te donne ce qui m’appartient : un royaume, des terres, des peuples, la richesse, l’or, les diamants, le pouvoir, la notoriété, et en contre partie tu me donnes… tonpouvoircréateurtonEspritettonÂme ! Un marché avec Dieu parait, pour ceux qui ne voient pas beaucoup plus loin que le bout de leur nez (même s’ils l’ont long), est beaucoup plus aléatoire. Car Dieu ne peut donner à ceux qui suivent son chemin, que ce qui lui appartient : la Vie Éternelle dans l’Amour, la Félicité et la Joie, la Connaissance Ultime…, mais beaucoup trop subtil pour des êtres humains avides comme je vous ai rendus et qui veulent tout, tout de suite. Avec Jésus, que j’ai tenté dans le désert, je suis tombé sur un os ! D’une très haute montagne, je lui ai fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. ». Il m’a envoyé paître ! Mais cela ne lui a pas porté chance… Nous l’avons rapidement neutralisé, non mais sans blagues ; les choses auraient pu nous échapper ! Tu as sans doute pu apprécier au fil des siècles le sort que nous réservons à tous ceux qui se mettent en travers de nos plans !

Gloire à la peur, les sages à la trappe

« La peur, cela fait réfléchir n’est pas ? Des trucs du genre « aimez-vous les uns les autres »…, « traiter autrui comme soi-même » (c’est là que nous avons inventé le masochisme, pas mal trouvé comme parade à ces sornettes !)…, « chasser les marchands du temple »… C’est à partir de là qu’a germé en nous l’idée d’une matrice artificielle ressemblant un peu à l’Originelle, mais où nous aurions le pouvoir absolu, instaurant la peur, surtout celle du manque, et puis l’avidité de posséder… Un puissant réseau des futures banques avec tout ce qui s’en suit ferait très bien l’affaire… Oui, c’est moi, enfin une émanation de moi-même (j’en ai plein !) qui ai dit : Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie, et je me moque de qui fait les lois(([11] Mayer Amshel Rothschild))!  Et nous l’avons fait ! Et vous voyez bien tous les jours, que les lois, je m’en tamponne le coquillard ! Donc, Jésus, au final, il nous a bien rendu service, car nous avons complètement récupéré son enseignement stupide, pour en faire une religion basée sur la souffrance et la peur (bou, le vilain dieu qui va vous punir si vous n’êtes pas soumis), nous vous avons raconté qu’il était venu exprès pour se faire trucider, et qu’il vous avait ainsi levé de tous vos péchés (Oui, le fameux péché originel inventé de toutes pièces, mais ensuite vous vous êtes bien débrouillés tous seuls), et vous le croyez toujours, c’est dire ! Elle est bien bonne n’est-ce pas ! Vous assassinez de la plus odieuse façon un homme venu vous apporter l’Amour, et hop, votre conscience est devenue limpide (comme de l’eau dégout ! beurk !) ». Les femmes, qui connaissaient la nature et les plantes, nous les avons brûlées ; c’est vrai, elles ne rapportaient rien ! Nous préférons vous empoisonner avec des médicaments qui nous enrichissent ! Tu sais, j’ai été l’Inquisition, je vous ai enfermés dans une prison mentale en vous éloignant des lois universelles, de la Nature, de votre véritable nature, de votre être intérieur. Je vous ai faits complètement dépendants de mon système, et je poursuis ceux qui auraient des velléités d’indépendance. Sang, exil, tortures, assassinats, buchers, prisons, bagnes… furent et sont toujours ma réponse foudroyante (avec les progrès de la science, nous avons fait évoluer nos manières de faire), surtout s’il s’agit d’une personne ayant de la notoriété et ne m’obéissant pas, comme un président, par exemple, mais valable pour tous ceux qui se mettent en travers de ma route ! Maintenant, j’ai une apparence humaine, c’est moi qui ai le pouvoir ! Finis les rois de droit divin ou les présidents au code moral ! Plus à la mode ça ! C’est moi qui les choisis en vous faisant croire que c’est vous ! Je suis milliardaire ! Je peux tout, absolument tout acheter, je suis le fameux « complexe militaro industriel », je suis les labos pharmaceutiques (en ce moment ça marche du tonnerre de feu de dieu !), je tiens tous les rouages de vos sociétés, je déclare des guerres comme bon me semble pour servir mes intérêts. C’est moi qui ai organisé cela depuis le début.

Le gout du sang !

« Je fabrique de l’argent, des tas d’argent que j’ai institué comme étant le moteur de ce monde, j’ai inventé l’usure pour en avoir encore plus. Je vous donne de belles vitrines pour créer des besoins, vous forcer à consommer, pour cela, je vous prête de l’argent que je fabrique et je vous fais payer des INTERETS ! Je vous ruine et je ruine vos pays. J’ai eu un peu de mal pour arriver à mes fins, car les religions, qui ont quand même quelques bons côtés pour vous, réfutaient le prêt d’argent avec intérêt comme immoral, mais cela n’a pas été trop dur de les corrompre, et maintenant ils jouent presque tous le même jeu que nous ! Et puis nous avons mis en place, en France, pays un peu contestataire, une Révolution… Maintenant, plus de morale, de religions, le sexe et les jeux à outrance, et entre temps, je te fais travailler pour « gagner ta vie » en te faisant croire que c’est ce qu’il y a de mieux ici et je te pique ton pognon et ton énergie. J’entretiens en toi la peur et l’espoir ; comme cela, tu ne te révoltes pas, car tu es dans l’envie de devenir aussi riche que moi. Et tu n’y arrives pas, sauf quelques-uns bien corrompus, juste pour la vitrine. Forcément, cela vous rend tous agressifs, vengeurs. Et tu sais quoi ? Enfin non, tu ne sais pas encore vraiment, mais j’aime voir le sang couler, je m’en régale aussi, surtout celui des enfants ! Je t’ai donné l’exemple, et tu me suis avec zèle, je m’amuse encore en petit comité, mais tu te débrouilles très bien avec tes copains. Félicitations ! Oui, le sang, la douleur, les énergies de souffrance sont mes nourritures préférées, j’aime leur fumet. Déjà, quand j’étais Yahvé, je préférais les sanglantes offrandes d’Abel, égorgeur d’agneaux, et négligeais les fruits et légumes du jardin de Caïn que j’ai réussi à excéder jusqu’à ce qu’il tue son frère ! On en parle encore, et tout le monde trouve que Caïn est méchant ; tu vois comme on te manipule… C’est pour satisfaire ce goût du sang et de la souffrance qu’avec ton aide, j’organise des festivals de toutes sortes : guerres, attentats, maladies, etc. Tiens par exemple, la révolution française, vous pensez que c’est le peuple qui s’est révolté ? Pas du tout, nous avons envoyé des mercenaires qui ont fait le travail ! Bien sûr, avec la libération du prix du grain pour affamer les gens et autres babioles, pour pouvoir offrir des coupables, le terrain était bien préparé… Nous n’hésitons pas à massacrer les nôtres pour une grande œuvre, et nous sommes arrivés à nos fins : la démocratie ! Maintenant tout le monde se dispute, la droite, la gauche, le centre, les entre-deux… Oui, car le roi ne pouvait pas faire n’importe quoi, c’était un état de droit, et tout le monde regardait dans la même direction. Maintenant vous croyez avoir le pouvoir ? Que nenni ! Nous ne cachons rien, notre ami Tocqueville l’avait bien dit : Je ne crains pas le suffrage universel : les gens voteront comme on leur dira. Ce qui ne s’est jamais démenti depuis et avec la tricherie à grande échelle, nous arrivons à mettre en place nos propres valets. Non, quand vraiment le peuple se révolte, comme pendant la Commune de Paris ou autres, nous les massacrons tous… Et cette illusion du choix vous enlève toute velléité, ce qui nous donne un consentement tacite de votre part, nous en avons besoin pour être en règle avec les lois cosmiques : qui ne dit rien consent ! Nous avons volé les connaissances des initiés qui étaient restés cachés pour ne pas que leur usage soit détourné à des besoins personnels et passions impures, mais nous avons été plus malins… Voyez, vous n’êtes plus pour nous que des unités à production de Loosh.

Couches bâillon-muselière pour tout le monde (sauf nous !)

« Finalement, il ne nous a fallu, avec mes collègues, que quelques centaines de siècles pour arriver à nos fins et le tour est enfin joué. Nous avons maintenant un grand projet pour vous isoler encore plus dans vos boîtes respectives, vous adorez cela les boîtes ; vous ne faites que pianoter sur vos petits claviers toutes sortes de banalités, et les écrans de toutes natures pour bien vous cadrez, captent ce qui vous reste de discernement, et vous éloignent de votre vraie nature héritée des premières humanités. Comme cela nous pouvons bien mieux vous contrôler. Je vous prends toute votre énergie. Je fais plein de faux billets et d’argent factice, je vous le prête avec intérêts, et plus vous êtes pauvres, plus les intérêts sont GROS. Actuellement nous dominons le monde en maintenant le réseau social par l’abrutissement avec toutes sortes de manifestations diverses et variées ; sports et variétés à grands spectacles, élections, manifestations, sexe, clips et films sataniques, etc., et nous pouvons jouir du pouvoir sans souci et nous bâfrer de Loosh à la louche ! Vous êtes mes esclaves et je n’ai même pas à vous enchaîner, c’est vous qui demandez notre protection.

« Il suffit que je vous fasse peur avec la mort, dont nous avons soigneusement caché à ceux qui voulaient l’entendre, et surtout grâce aux « philosophes des Lumières », qu’elle n’était qu’un changement d’état de conscience, pour vous faire croire n’importe quelle super sornette, comme une épidémie et tous vous confiner chez vous (confinement, finement cons ? Plutôt grossièrement cons !), sans barrières, et avec l’obligation, pour des sorties très limitées, de vous faire vous-même un certificat de sortie ! Et hop, tout le monde dans la combine ; trois milliards de personnes s’enferment et ont peur les uns des autres, font carnaval avec des masques bâillons qui les empoisonnent en respirant un air vicié et en ne prenant pas assez d’oxygène qui alimente de cerveau (vous avez ainsi la réflexion en berne !), et en vous « protégeant » avec toutes sortes de produits toxiques qui bousillent le petit microbiote qui protège vos mains ! Tuer un virus alors que vous en portez des milliards ! C’est à hurler de rire ! On vous éloigne les uns des autres, ne vous touchez pas ! Ne vous embrassez pas ! Ne vous approchez pas de vos amis, de vos voisins, ne vous réunissez plus dans la convivialité (ben oui, il vous restait encore cela), vous ne pouvez plus échanger un sourire ! Le sourire est pourtant une chose merveilleuse que vous possédiez encore, et là, nous réussissons aussi à vous l’enlever. La peur ! La peur ! Quelle merveilleuse manipulatrice ! Et le bâillon, c’est vous qui le réclamez et même, vous vous en fabriquez, quel succès !

« Maintenant que je vous ai bien endormis avec ce magnifique jeu de cache bâillon auquel vous avez tous participés avec un zèle inespéré, je n’en reviens pas ; trois milliards, je vous coupe de la Nature en vous interdisant d’y aller, et vous écoutez ! Nous avions fait une première tentative avec le SRAS. Mais nous n’avions joué qu’avec la peur, et trop, c’est trop. Cette fois nous avons su tirer enseignement de nos erreurs ; on vous l’a joué double langage : non, non rien de grave (ce qui est la réalité), mais on vous égrenait le nombre de morts toutes les heures (ll faut savoir que quitter ce monde est très courant, et d’ailleurs, vous allez tous y passer ! La mortalité dans le monde correspond à 1,81 décès chaque seconde, soit 109 par minute, 157 000 par jour et 57,3 millions par an). Et maintenant, avec la bouillasse que l’on vous injecte, on va réduire la population dont le système immunitaire est déjà en triste état, et comme vous serez bien malades, on va vous vendre tout un tas de super thérapies !

La peur de la mort est notre meilleure amie

« Alors oui ! Cette peur de la mort est bien notre meilleure amie. Il a fallu pour cela promouvoir l’athéisme, le néant ça te vous fout les chocottes ! Vous allez donc vous accrocher à vos corps même dans un piteux état comme à ce que vous avez de plus précieux sur la terre avec vos biens matériels. On vous a bien persuadés que vous ne pouvez pas comptez sur votre système immunitaire, et que vous avez besoin de médicaments et de vaccins pour survivre, sans réaliser que l’espèce humaine a vécu avec les remèdes naturels qui se trouvent à profusion dans la nature. Et avec l’aide des bons médecins, vous mourrez dans la déchéance prolongée au maximum, la conscience complètement en berne, cela nous va très bien ; une fois de l’autre côté, nous pouvons directement, après nous être gavés de vos souffrances, vous recycler directement pour de nouvelles aventures dans notre matrice en éborgnant au passage encore un peu plus votre Âme et votre Esprit. Vous croyez que vous vivez plus longtemps (quel progrès !), oui peut-être, mais dans quel état ! Et en plus nous accélérons le temps. Vous n’avez pas remarqué qu’il passe de plus en plus vite, que vous n’arrivez plus à faire dans une journée autant de choses qu’avant ? Vous n’avez pas remarqué que les êtres humains d’antan pouvaient écrire, réaliser ce qui vous prendrait des vies actuellement ? Le leitmotiv préféré que nous vous avons mis dans la tête, n’est-il pas : « sauver des vies » ? « On n’a qu’une vie ! ». De votre courte vue, c’est louable, mais si vous voulez vraiment sauver quiconque, occupez-vous de l’Âme et de l’Esprit ! Certains pensent qu’ils vont pouvoir se libérer de notre emprise ! Grands naïfs va !

On y est presque !

« Quand les gens savent au plus profond d’eux-mêmes qu’ils ont une Âme et un Esprit, il en va tout autrement. La mort n’est plus cette promesse de néant tant redouté. Bon, ce n’est pas quelques irréductibles qui vont perturber nos plans ! Car la vitesse supérieure à laquelle nous étions passés avec la DETTE, ah la DETTE nous en avons rêvée pendant des siècles, et maintenant, elle est là, bien installée. Fabuleux ! Oui ! Prêter de l’argent à quelques personnes ne rapportait pas assez, alors nous avons eu l’idée de nous agrandir. Nous avons commencé avec quelques pays pour voir, et le succès va même au-delà de nos espérances, nous allons passer à la vitesse supérieure avec un gouvernement mondial. Il suffit de vous faire les marionnettes avec le suffrage universel et autres babioles, genre droits de l’homme, et hop, le tour est joué.

« Maintenant nous passons, à l’estocade finale, avec l’injection de la bouillasse déguisée en « vaccins » dont le succès même nous épatent. Il faut dire que nous avons mis le paquet ! On te les a embobinés avec toutes sortes de menaces pour leur injecter un paquet de saloperies qui vont entretenir la légende d’une pandémie qui n’a jamais existée : nous sommes quand même très forts ! Et après cela, on pourra encore mieux les diriger comme de bons petits robots grâce à l’opthogénétique(([12] L’optogénétique est un domaine de recherche et d’application associant les techniques de l’optique à celles de la génétique. Elle permet, par une stimulation lumineuse, d’altérer spécifiquement et localement un nombre limité de cellules modifiées génétiquement pour y être sensibles, sans perturber directement l’état des cellules voisines. Conceptualisée à la fin des années 1970, elle est consacrée par un mot dédié en 2006, puis élue méthode de l’année par Nature Methods en 2010. Les applications, en nombre croissant, incluent la cartographie fine des réseaux neuronaux, l’étude de leur physiologie et de leurs communications normales et pathologiques, et de potentielles interventions médicales restaurant par exemple l’audition ou la vision. (Wikipédia) )) et tout ce que l’on a mis dans la bouillasse ! Rappelez-vous, au début de votre premier confinement comme vous êtes tous précipités vers le papier hygiénique (qui, soit-dit en passant, n’est pas très hygiénique précisément, et vous entretient cet orifice malpropre, contribuant, entre autres, à des hémorroïdes. Oui ! vous avez perdu tout sens pratique ; il faut se laver, avec de l’eau et même du savon !). C’était un essai de manipulation très réussi pour préparer la suite !

Puis la méga crise économique qui va suivre carnaval en bâillon-couches et injection de la bouillasse, en vue de vous soutirer tout ce qu’il peut encore vous rester de biens et d’argent et surtout d’Âme ! Vous aurez donc des nouvelles alarmantes et des divertissements en veux-tu en voilà ! L’esprit critique ? Envolé ! Restez bien rivés sur vos écrans en permanence, mangeant, tant qu’il y en a encore ! une nourriture morte qui vous rend malades et pour nous, par ici la bonne soupe, tant monnayable qu’émotionnelle ; le retour sur investissement est très, très rentable ! Je vous fais rêver avec les publicités, les reines, les princesses, les princes, les vedettes, les stars que je contrôle et manipule comme je veux par toutes sortes de moyens savamment mis au point (avec l’aide de vos scientifiques, ah oui, ceux-là, ils sont bons quand ils sont corrompus et avides !). Je tiens quand même à vous dire que leurs images sont tout à fait factices et savamment travaillées pour provoquer en vous des sentiments : la preuve, j’arrive à vous les faire aimer ! Moi je sais que tous ces personnages sont, dans la plupart des cas, d’une affligeante banalité. Ce qui crée chez eux la schizophrénie d’ailleurs, mais c’est de la souffrance, et cela me convient à moi et mes potes, et puis on vous tient car

Vos enfants sont nos prisonniers

« Ca y est, vos enfants sous notre coupe. Même ceux qui auraient eu les capacités de s’opposer à nous et qui ont plus ou moins échappés à la vaccination, aux médicaments, aux nourritures frelatées sont maintenant captifs des écrans, des jeux, ils sont captifs, conditionnés pour ne plus vouloir vivre que dans ces mondes virtuels que nous leur imposons. Le monde leur fait peur, et ils ne veulent surtout plus voir autres choses : ils sont nos esclaves, et travailleront pour nous. Nous les conditionnons tout petits au sexe, à la pédophilie, au transgenre, à l’homosexualité, au cynisme, à la violence… Nous les éloignons de leur famille, de leur être intérieur, de l’air pur, du soleil, de la Nature… pour mieux les contrôler ; de mieux en mieux, nous les muselons…

« Ainsi, les possibilités de retrouver les chemins de votre dimension intérieure, de votre souveraineté et du pouvoir hérité des premières humanités sont très maigres, occultés sous ces voiles factices. Parce qu’avec tous les produits que l’on vous fait ingurgiter (pour votre bien !) et ceux que l’on déverse au-dessus de vos têtes, votre glande pinéale, vous savez le petit cristal dans votre tête (qui vous relie au Christ), il se calcifie, devient opaque, et fait de vous les zombies que nous espérions depuis tant de temps. Nous nous emparerons très bientôt intégralement de votre pouvoir créateur dont nous avons besoin pour exister, vous nous créez, avec toutes les suggestions, conditionnement, impositions de toute nature, notre monde idéal. Nous allons bientôt transférez votre intelligence dans l’Intelligence Artificielle, l’IA pour les intimes (Commentaire de Petit H : mais qu’ils sont donc bêtes !). Nous garderons toujours une masse moutonnante pour travailler pour nous, et puis voyez, vous commencez à être comme nous : haïr la beauté, la bonté, les belles émotions, être sadiques, cyniques, pédophiles (ça vient, ça vient même bien !), violents, etc. Alors conditionnés maintenant dès l’enfance, nous n’avons même plus besoin de nous cacher ! Avec internet, Hollywood, tout est là, étalé au grand jour. D’ailleurs, notre plan n’a rien de secret, allez donc voir ce qui est écrit sur les Georgia Guidestones, et vous verrezque nous ne cachons rien, tout est là, écrit dans la pierre ! Et avec la bouillasse que vous courrez vous faire injecter, vous allons arriver à nos fins. Nous n’avons plus besoin d’autant d’humains, vous avez fait tout ce que nous voulions, et maintenant, nous allons juste garder quelques spécimens pour nous servir. Bien sûr, les médias qui nous appartiennent et que nous contrôlons à 100% ne vous parlerons jamais de cela, et nous pouvons contrecarrer les vraies informations qui circulent sur internet en les dénonçant comme fakes news ! Qu’est-ce qu’on rigolent ! Nous avons donc, je le redis, votre consentement tacite : qui ne dit rien consent. Amusez-vous les enfants, amusez-vous bien ; on s’occupe de tout !».

« Si le Peuple avait la moindre idée de ce que nous avons fait, il nous traînerait dans la rue et nous lyncherait. » GeorgeH.W. Bush,1992.

Mais, c’est vrai, ça ! Qu’ils sont donc bêtes !

« Ah, oui ! qu’ils sont donc bêtes ! Ils imaginent qu’ils peuvent faire un être pensant avec l’IA. En plus c’est vous, les humains au pouvoir créateur, avec un véhicule-corps très performant, avec une Âme et un Esprit qui leur donnez le bâtons pour vous battre, car l’IA est bien une création humaine ! Et il y a plein d’humains soi-disant intelligents qui croient pour de vrai de vrai que c’est possible, car ils ont perdu toute foi, tant en eux-mêmes que dans l’Intelligence de la Création. Ils ne savent plus regarder, voir, entendre, écouter, admirer, laisser de divines émotions monter en eux. La technologie les fascine beaucoup plus que les mécanismes de la Vie, de la Nature, de l’Univers, du grand Pourquoi et Comment. ! Ils pensent qu’ils ont besoin de vaccins, de médicaments, de cette foutue technologie pour survivre, sans se demander ce qui fait que, vous les êtres humains, avez toujours survécu sans tout cela depuis si longtemps… Comment les premières créatures reconnaitraient-elles leurs très lointains descendants dans ces pauvres hères apeurés réclamant une fallacieuse protection qui les rend esclaves de leurs maîtres !

Karma

« Voilà, je lui ai laissé la parole pour que vous compreniez à qui vous avez affaire. Ils ne veulent pas que vous retrouviez votre souveraineté, et ont inventé un temps factice, jusqu’à en faire un dieu (de bas étage, cela va sans dire !), pour mieux vous phagocyter ! Et cela marche, puisque maintenant, c’est vous qui le fabriquez, qui lui donnez toute cette importance, cette valeur marchande. Dur, incompressible, aliénant, de plus en plus rapide. Il y a le grand temps universel de la manifestation dans son ensemble, qui évolue dans le ballet cosmique et constitue de notre Univers, et à l’intérieur, le temps humain, constitué de petites bulles en vortex : vous tombez dedans en naissant, et selon l’état de conscience de votre Âme, si vous le passez sans vous posez de questions quant au Sens de la Vie, du Pourquoi et du Comment, vous avez ensuite une peur bleue de le quitter. Il y en a même qui tente de lui échapper ! mdr, mort de rire comme vous dites, et alors quand vous parlez « d’éternité », alors là ! La mort précisément, enfermés que vous êtes dans cette espèce d’ersatz de temps, avec votre désormais karma, elle vous fait sacrément peur ! Vous n’aurez pas la révélation de tout ce que vos sens vous empêchent de voir. Mais que vous y restiez 100, 1000, 10 000 ans dans votre bulle ne changera pas grand-chose, et si vous n’avez rien compris, vous ressortirez au même point qu’à votre entrée, voire plus bas, et en ratant une marche vers l’Ascension. Bien sûr, si vous donnez libre cours à la haine, la vengeance et tous ces sentiments que l’on vous encourage à avoir dans ce laps de temps, et ce que vous vous inventez comme état d’âme, vous vous préparez de belles futures vies pas sympas du tout en retombant dans le karma…

Qu’est-ce qu’il est profond ce gouffre !

« Ainsi, en se densifiant, s’extériorisant, se diversifiant, ces humains ont fini par perdre, entre autres, la communication transpersonnelle. La symbolique de la tour de Babel ne raconte pas autre chose : leur relation avec les mondes plus élevés s’est définitivement perdue dans les méandres tortueux de leur mental trop content de prendre la place de l’Intuition, et c’est à cet instant que la parole fait son apparition comme moyen de communication principale, pour ne pas dire unique. Contrairement à que vous croyez, ce n’est pas un progrès, mais une régression ; dans la communication d’esprit à esprit, le mensonge n’existe pas, par contre, avec la parole, tout peut être compris de travers, à l’envers, tordu, distordu, récupéré, transformé. Avec des races différentes, des peuples très disparates ayant chacun un langage propre, et surtout sans connexions, non seulement entre eux, mais aussi avec leur être intérieur et la Source, les guerres sont inévitables. Dans ces conditions, les choses deviennent faciles pour des êtres imbus de dominer les autres, de les enfermer dans des dogmes de toutes natures pour les abrutir par la peur de soi-disant dieux tout puissants, et plus tard, de systèmes politiques corrompus. Et l’écriture a facilité ce passage !

« Il faut bien comprendre qu’elle n’a pas du tout été considérée comme une avancée majeure, car beaucoup prétendaient qu’elle risquait de ne plus faire travailler la mémoire. Les druides, entre autres, faisaient 20 années d’études, car ils devaient tout apprendre sans aucun support, et aucun maître n’aurait toléré que ses disciples « bachotent » en ânonnant leurs cours devant des feuillets. Le chef d’orchestre Karajan disait qu’il fallait avoir la partition dans la tête, et non la tête dans la partition !  Mon support d’écriture est quand-même très heureux d’avoir des livres…

Et le monologue devint causerie

— Ah c’est toi, Petit H qui me réveilles la nuit pour me faire écrire dans le noir avec une lampe électrique ?

— Oui ! Comme cela je suis sûr que tu m’entends !

— En effet, pour t’entendre, je t’entends, même quand je ne veux pas t’écouter ! Tu m’empêches de me rendormir tant que je n’ai pas écrit ce que tu me souffles, et si j’ai oublié mon cahier, tu m’obliges à aller le chercher ; tu prétends, avec raison d’ailleurs, que je ne vais pas me souvenir de tout ! Mais pourquoi m’as-tu choisie ?

— Je ne t’ai pas choisie, c’est toi qui m’as appelé ! J’ai compris que tu n’étais pas ravie d’être sur Terre. Tu t’es fait avoir, et puis, tu n’étais pas tout à fait comme les autres !

— Ah oui, « la Grande Conscience avait bien dit qu’il y en aurait pour tout le monde, mais elle savait aussi que l’enthousiasme du début pourrait par la suite ne plus déclencher de vocations aussi joyeuses. ». Je me souviens, je ne voulais pas revenir vivre sur ce monde terrestre, mais « on » m’y a obligée, enfin on a soutiré mon consentement. J’étais une petite fille triste même si ma famille m’adorait ; le monde que je voyais poindre à travers cet amour, me paraissait tellement dur ! Un monde pareil ! Qui aurait envie d’y revenir de son plein gré ! Mais ce n’est pas bien grave, j’ai appris plein de choses dans cette vie. Du plus loin que remonte ma mémoire (même pas une étincelle à côté de la tienne !), je ressentais la nécessité de respecter, les animaux, la Nature, la Terre, avec lesquels j’aimais me sentir unie. Avec l’âge, j’ai ajouté l’Univers dans lequel je pressentais une multitude de vies, les atomes, la Vie, la Mort, le Pourquoi, le Comment, etc. ! Tu es dans mon corps ?

— Oui, avec mon double, Petit H bis, nous sommes avec notre copain O. Nous formons une molécule d’eau avec une mignonne tête et dans ton corps il n’y a presque que de l’eau…

— Tu ne t’ennuies pas un peu, c’est petit par rapport à l’Univers ?

— M’ennuyer ? Tu rigoles ! Je ne suis qu’un atome, et il me faudrait plusieurs millions d’années de votre temps pour aller partout dans ton corps. Déjà avec 150 000 kilomètres de vaisseaux sanguins, j’ai de quoi naviguer, et tu es composée de 1013 cellules, c’est-à-dire 100 000 milliards ! Avant que je les aie toutes visitées, ton corps n’existera plus ! Et dans le cœur de ces cellules se passe la chose la plus extraordinaire du monde : le décodage de l’ADN, je ne m’en lasse pas ! Chaque seconde, des milliards de machines moléculaires copient ton ADN pour le transmuter en ARN qui va créer des protéines. Plus de 3 milliards de caractères qui sont  lus, décodés, interprétés, copiés chaque seconde pour fabriquer tes organes, ta peau, tes muscles, enfin tout ce qui fait ton corps, et il se passe encore tellement d’évènements incroyables, il y un boulot fou ici, et toi, tranquille, tu ne te doutes de rien ! Quand je vois cela, je me dis que les Plans de Dieu étaient quand même drôlement bien. Tu te rends bien compte que tu habites une machine biologique non reproductible par vos petits moyens technologiques, avec une multitude de programmes et en principe, avec un pouvoir de régénération par la puissance de l’Esprit (si toutefois on lui laisse le loisir de le faire et qu’elle (la machine) n’est pas trop délabrée pour réagir !).

— Oui, merci de me le rappeler, on a tendance à oublier ces merveilles tant elles nous paraissent banales et surtout cachées. Si je me coupe, je vais tranquillement attendre que cela cicatrise, par contre si je fais un accroc à un vêtement, je peux toujours patienter longtemps, le trou restera ! C’est seulement si nous sommes malades que nous prenons conscience, enfin pas tout le monde, qu’il y quelque chose qui dysfonctionne. Et si on laisse faire le corps, il se répare tout seul…

Branle bas de combat !

— Elle est bien bonne celle-là ! Mais quand tu es malade, c’est le grand chamboulement, tout le monde court partout, c’est le moment des grands nettoyages ! Tes milliards de bactéries ont décidé de te bousculer un peu, et se sont transformées en ce que votre ignorante médecine prend pour une attaque extérieure. Mais tout ce petit monde, en concertation, a évalué les désordre, et convenu qu’il fallait un bon coup de ménage. Alors bien sûr, selon l’état de la personne, sa façon de vivre, de se nourrir, de penser, le coup de semonce peut-être plus ou moins intense, et peut parfois aller jusqu’à la porte de sortie ! Mais la médecine « moderne » en a décidé autrement, et va rajouter une bonne couche de poison, histoire de croire qu’elle guérit, alors qu’elle ne fait que soigner, bien souvent temporairement. Dans la plupart du temps, le corps se débrouille très bien, et va guérir plus durablement. Bien sûr, dans ces moments, il y a les microbes opportunistes, qui vont profiter de la situation, et ceux qui vont carrément fabriquer des virus et autres balayeurs professionnels que votre science (« grâce » à Pasteur) va prendre pour des attaques extérieures. Mais tout vient du corps, et la peur est un très bon fabriquant de ce genre de maladies.

  • À ce propos, depuis le début de cette lamentable mascarade de corona-circus, je raconte à qui veut l’entendre mon histoire favorite pour illustrer cet épisode d’hypnose collective :

« Un pèlerin rencontre la peste et lui demande où elle va : « Je vais à Bagdad tuer 5000 personnes ! ». Six mois plus tard, ce même pèlerin rencontre de nouveau la peste :

  • Tu m’as menti ! Tu n’as pas tué 5 000 personnes, mais 50 000…
  • Pas du tout, j’en ai tué 5000… Les autres sont mortes de peur ! »

« Je sais que bien que la maladie vient de ce que le corps n’a pas été respecté, tant sur le plan physique que mental, car leur qualité est primordiale, que par la nourriture. Baignant constamment dans des sentiments négatifs dont les médias gavent une population avide des instincts les plus bas : vengeance, haine, agressivité, sexualité morbide — j’en passe et des meilleures —, le pauvre système immunitaire a bien du mal à faire son travail. Ajoutons à cela une nourriture industrielle sans aucune vitalité et la sacrosainte pharmacopée qui vient à « l’aide » des malheureux humains pour le plus grand bonheur des laboratoires pharmaceutiques ! Les microbes opportunistes, ne font que profiter de la bonne aubaine. Reconnais quand même que j’essaie de prendre soin de mon corps et de mes pensées ; il m’a été confié à ma naissance, et je dois finir mon chemin ici avec lui. Alors autant tenter le garder en état de marche pour le temps qui me reste ! Je n’aime pas rouler dans une vieille guimbarde toussotante et crachotante, avec de vilaines pensées qui font des crocs en jambe risquant de me laisser sur le bord du chemin sans crier gare. Le garagiste-médecin, cela coûte cher et on y perd son temps, et pour de bon, sa santé !

— Oui, c’est pour cela que je reste chez toi, car parfois, certains sont tellement malsains que c’est la croix et la bannière pour y aller ! Ensuite, quand le corps est recyclé, parfois avec bien du mal à cause de toute la chimie qui lui a été enfournée, il faut faire une cure de désintoxication pour s’en remettre ! Mais dans les anciens temps, il n’y avait jamais ce genre de soucis.

— Mais vas-y, raconte, que s’est-il passé avec les humanités ?

Histoires très, très anciennes

— Et bien chacune amenait ainsi son quota de connaissances, patiemment, comme l’on bâtit une maison grandiose, équilibrant, ajustant sans cesse. Nous étions arrivés à un résultat très satisfaisant pour ce coin isolé de la galaxie. Car cette Mission consistait à élever le niveau vibratoire de toute cette partie excentrée de la galaxie, et surtout ce bord externe où se trouve notre Soleil, et créer, créer sans relâche la Beauté sous toutes ses formes avec un raffinement extrême. Qui ne s’est pas extasié devant la grâce et les sublimes couleurs des oiseaux, agrémentées de leur musique, des papillons, du délicat et subtil parfum des fleurs ainsi que de leur beauté, du chatoiement des insectes et leurs murmures, du fabuleux équilibre entre les espèces, des saisons où chacun arrive au bon moment, comme les fleurs avec les insectes et la naissance des oisillons, et puis aussi la mise en œuvre du recyclage. A tous les niveaux, des bactéries aux charognards de toutes tailles, en passant par les fourmis et cette faune dont le travail consiste uniquement à transformer les déchets de toutes sortes, aux champignons dont le mycélium, aider de milliards de bactéries, vont muter les déchets végétaux en humus au parfum délicat de sous-bois, etc., enfin toutes les merveilles qui existent pour faire de cette planète une perle précieuse apte à illuminer cette partie de la galaxie. Tout cela dans la Joie inhérente à la Création, la vraie Joie du cœur que procure la plénitude du devoir accompli, semant artistement, tel un consciencieux et inoubliable concepteur, les plus belles œuvres pour le bien commun. Fières, étaient-elles ces humanités à la fin de leur Mission, quand les Esprits retournaient vers la Source pour en recevoir les Louanges, enrichies du bonheur d’avoir donné le meilleur dans leurs réalisations, car offrir le meilleur de soi-même procure toujours la vraie Joie.

« Elles connaissaient tellement bien la loi de réciprocité, ainsi, offrant le meilleur d’elles-mêmes, elles en recevaient aussi le meilleur ; les honneurs divins sont incommensurables ! Ainsi, au fil du temps, le joyau promettait d’illuminer ce petit coin d’espace de tous ses feux, et la si belle planète, où les petites graines d’Esprit avaient hâte de faire une expérience dans la matière, était devenue un havre de paix où le Bonheur, la Beauté, l’Harmonie régnaient, et rien ne semblait vouloir ternir ce bel essor…

— Il y a donc une âme commune aux humanités, voire aux civilisations, comme les animaux ont une âme groupe ?

— Oui, bien sûr, l’âme groupe de toutes les espèces est liée à la Source ! Sauf pour certaines catégories d’êtres non créés par Dieu, donc sans la petite graine d’esprit. Ils ne sont donc pas liés à la Source, mais ont leurs propres divinités (enfin ! justement pas très propres celles-là) ! Ces êtres, dépourvus du moindre esprit n’ont qu’une âme groupe, et à leur mort, pour eux, c’est au mieux la dissolution dans ce tronc commun.

Mais les êtres humains, en s’individualisant, en privilégiant le mental et l’égo, ont presque tous perdu cette capacité de communiquer avec leur âme groupe et par extension, la Source, contrairement aux animaux qui ne sont pas autant individualisés.

— Mais quand même, je remarque que certains animaux entretiennent avec leurs humains des relations qui sont très fortes, et apprennent l’Amour. Ne crois-tu pas que cela permet aussi à ces humains de retrouver un peu de cette capacité perdue ? Et l’animal, dans ce cas, respecté dans son identité, peut, peut-être, commencer un processus d’individualisation, mais sans pour autant perdre, lui, ses aptitudes à communiquer avec son âme groupe.

— En effet, les animaux ont des facultés que vous ne soupçonnez pas, vous qui avez tout perdu. Les premières humanités, nous l’avons vu, étaient en relation universelle avec tout ce qui vit, et même bien au-delà de la Terre, avec d’autres mondes, d’autres peuples extraterrestres qui venaient les visiter. Bien sûr, elles n’acceptaient que ceux qui étaient très positifs et dans une énergie commune, ce qui leur permettait de faire des échanges très fructueux. Et les humanités se succédaient en gardant la mémoire ancestrale de leurs histoires successives, évoluant avec toujours en perspective, la Beauté et l’Équilibre de la Nature qui restent les merveilleux témoignages qu’elles vous ont légués. Faudrait-il encore être capable de le reconnaître, oui ! Toi, je sais, tu apprécies !

— C’était chouette, dis donc !

— Ça c’est certain ! Mais, comme nous l’avons évoqué, il s’est passé quelque chose qui a inversé cette belle ordonnance, car déjà, la civilisation avant la vôtre avait complètement perdu son pouvoir créateur sur le vivant, et n’avait plus accès à son élaboration et à sa conduite avec une éthique spirituelle. Nous allons voir plus tard comment s’est opéré ce forfait.

Un peu d’archéologie

« Néanmoins, encore hautement évolués, ces grands bâtisseurs mettaient un soin tout particulier pour édifier leurs constructions destinées à recueillir les énergies terrestres et cosmiques. Être en Harmonie avec Gaïa, qu’ils savaient reliée au système sensitif énergétique conscient de l’Espace, de l’Univers, était leur priorité. N’ayant pas complètement perdu la mémoire, ils voulaient laisser les témoignages de leurs grandes connaissances en mathématiques, astronomie, architecture, etc., et de leur haute technologie dans des réalisations mégalithiques, preuve de leur grand pouvoir sur le minéral. Sans doute aussi, voulaient-ils laisser des fils conducteurs aux civilisations qui allaient les suivre pour les aider à affronter cette descente dans la matière (avaient-ils connaissance de l’inexorable involution actuelle ?). Mais curieusement, une partie de l’humanité des temps présents, aveuglée par ce qu’elle croit être sa propre lumière (et qui se trouverait plutôt être des ténèbres), préfère ignorer et croire que ce sont des humains plus primitifs qu’eux qui ont bâti tout cela avec des moyens rudimentaires !

Et maintenant

« Puis les humains des temps présents, poussés par leurs maîtres à qui ils ont abandonné les commandes de leur vie, ont laissé leur mental et leur égo prendre une place démesurée, reniant l’intuition qui pouvait encore les relier à leurs origines. La pensée pernicieuse qu’ils sont là par hasard les rend cyniques, personnels, vindicatifs… et, ou, très malheureux ! Ils ont renié leur foi en la Vie, pensant naïvement que tout se termine à la mort de leur corps, poussant même certains à se faire congeler en espérant que dans un temps futur, l’on pourra les ramener à la vie ! Mais leur âme est maintenant dans une grande souffrance et ne peut rompre les liens qui la maintiennent à ces corps congelés. Condamnés, cons damnés (vraiment, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, mais c’est trop tentant !), ils restent dans un état indéterminé qui leur interdit toute vision sur une réalité qu’ils n’ont jamais imaginée (et c’est peut-être là que le mauvais jeu de mots prend toute sa signification !).

« Ils s’empêtrent dans un réseau de fils qui les enchaînent les uns aux autres, et que tu as d’ailleurs bien décrit, sans avoir encore la vue que tu as maintenant, dans ton livre Sophia galactica, le jeune dieu(([13] Edition Atramenta : atramenta.net)):

Dans cet espace où sa conscience des choses prenait des allures dabsolu, certainesimagesseprécisaient,sérigeaient,saffinaient,incarnantceque le village des Portes et des Espaces lui avait révélé. Sortant d’une brume triste et morne, s’avançait maintenant un long cortège pathétique dêtressourdsàlamusiquedelavie,aveuglesàsesmultiplesaspects,mutilés deleurssentimentsetdeleursensibilité.Linfirmité des âmes, prenantformedanslescorps,semanifestaitpartoutelagammedesmaux qui frappent lespèce humaine : maladiestant physiques que mentales, dégénérescences.Évoluantdanslecirquedelaviehermétiquementclospar leurssoins,ilschangeaientdepersonnagesetderôles,revivanttoujoursles mêmessituations,perpétuellementinachevées,devieenvie.

Ellevoyaitdesfils fins etnus,reliantlesêtreslesunsauxautres,aux objets, aux événements, aux sentiments, au Ciel et à la Terre, semmêlant, au fur et à mesure de leur évolution, sur les chemins de vies. Une vision fulgurante lui montrait chaque mouvement, les ligotant de plus en plus serrés, les liens pénétrant profonment dans leur chair, et leur fermant les yeux,lesoreilles,lecœur,àlavéritableharmoniedelaVie,àlAmour, à la Compassion. À chaque point d’ancrage, des douleurs, des maladies apparaissaient, etpersonnenevoyaitde rapportentreces maux etlesfils.

Lacomplexidesenchevêtrementssintensifiaitaveclescourantssillonnant cesfils quellereconnutimmédiatement :jalousie,fiel, concupiscence, haine, envie, ressentiment, grief, vengeance, arrogance, soif de pouvoir, servitude,apitoiementsursoi,peur.

Lesêtresayantdépassécessentimentsnéprouvaientpaslemêmetype desouffrance. Unevisionpénétrante,plongeantdanslesprofondeursdu pas,sélevantverslefutur,uneconsciencepluslimpide,lecœuroffert à la Compassion et à lAmour, les ouvrait aux multiples messages de la vie. Les humains détiennent les rênes de leur destin, mais ils ne le savent pas. Ontils vraiment envie de grir, de devenir des êtres responsables ?La facilidu remède lui apparaissait maintenant :la prise de conscience de cette autre dimension où la voloninrieure peut dissoudre ces liens avec une simplicité déconcertante !Mettre en œuvre la détermination de selibérerdecesfardeauxsciemmentacceptés ! Vasteprogramme !

Maispouryarriver,ilfallaitvoir,entendre,sentir,affinerunsysme sensorielneprenantprésentementencomptequuneinfimeparcellede la réaliet occultant la partie la plus importante, située dans une autre dimension, celle de la Conscience, englobant les trois autres. Mais il faut souventàlêtrehumainungrandtraumatisme,affectant lecadredeses troisdimensions,pourqueson champdeconsciencesélargisse.

La plus belle fleur

— Ah oui ! On ne vit pas dans la matière sans laisser de traces, et mieux vaut laisser de belles fleurs embaumées que de vilains détritus malodorants.

— D’autant que comme tout s’équilibre et les vieux détritus ayant bien maturés, vont revenir à l’envoyeur ! Toutes ces merveilleuses connexions sont malheureusement, vu l’état de conscience de cette humanité présente, parcourues par de sales courants ! Et le Grand système nerveux central, dont la puissante Énergie est Amour, enregistre tout, et ça, beurk, c’est quelque peu indigeste ! Tout, absolument tout est Amour. Simplement, cet Amour, dans la matière, doit toujours être déployé et ordonné, mais ce sont des forces dont vous n’avez même pas idée qui régissent ce que vous voyez, et qu’avec votre courte vue, nommez « gravité ». La gravité, c’est vous qui l’inventez, et celle-là il lui faut de la place. Mais elle est juste là pour qu’un jour vous puissiez enfin ouvrir les yeux et surtout votre cœur !

« Vois, si tu prends la plus belle fleur du monde, c’est une pure merveille, elle ravit tous tes sens : elle te transmet sa beauté, sa Joie, son odeur t’enivre, sa caresse est douce et parfumée, tu peux voir en elle la perfection absolue. Mais si tu l’écrases, que tu en fais une petite bouillie, ce sont toujours les mêmes composants de la fleur qui sont devant toi, mais quelle tristesse ! A pleurer ! Vois, la haine, la vengeance, l’envie, la jalousie, la peur, la colère, etc., ne sont que l’Amour tout recroquevillé, ratatiné, emmêlé, piétiné, nié, oublié… Et c’est pour exprimer l’Amour que notre Univers est né, et moi, simple mais premier atome, j’ai vécu ce grand déploiement.

« Observe quand un humain « est amoureux », il est en expansion, en déploiement, il peut avoir l’impression de voler, il voit le monde avec d’autres yeux. Le véritable Amour est un état, pas un sentiment que vous confondez avec l’amour banal qui est juste une histoire d’hormones qui montent à la tête, enfin plutôt qui descend ! Oui, il est bien regrettable que ce soit souvent la seule expérimentation en cette matière ! Et quand le désir n’est plus là, tout se recroqueville, et souvent c’est la haine qui prend la place de ce qui était pris pour de l’Amour ; ce n’était que du désir sexuel assez mal déguisé, et que vous nommez amour, et encore… de moins en moins, car il est souvent question « d’activité sexuelle » ravalée au rang de simple fonction physiologique. L’Amour, comme je le disais, est un état, alors élargissez vos possibilités de le vivre au-delà du sexe (ce qui ne l’exclut pas, d’ailleurs) ; le monde en serait tout changé. Alors tu as bien compris, l’Amour est Expansion, Déploiement, Bonheur, Lumière, Joie, que sais-je encore ! C’est ta vraie nature, celle de ces petites graines d’esprit impatientes de faire des expériences dans la matière. Le cancer, c’est quand les cellules sont compressées, rabougries, emmêlées, stressées, et ça, les cellules, elles n’aiment pas du tout. L’ADN ne peut plus se répliquer correctement. Les causes peuvent être multiples, mais en règle générale, sauf cas extrême, genre irradiation, il s’agit toujours d’un mental et d’un égo rigides ou alors trop facilement influençables, sans aucune ouverture vers autres choses que le matériel pur et dur, et enclins à toutes sortes de peur et de ressentiments ! Il faut quand même ajouter un grand traumatisme affectif, une nourriture morte, les médicaments, les vaccins et tous les faux cancers que la médecine « détecte » avec toutes sortes procédés ; forcément, un cancéreux, ça rapporte un max…

« Et pour compléter le tout, la plupart habitent enfermés dans des casiers, voyagent par des moyens de transports serrés comme des cellules cancéreuses dans leur tumeur ou alors seuls dans leur véhicule, mais avec une radio qui braille. Et pour se distraire, ils vont dans des « boîtes », où, au bruit de musiques sataniques, ils se tortillent imbibés de sueur, d’alcool, enfin drogues de toutes sortes ! La majorité d’entre eux habitent dans des villes, voire de grandes métropoles, mégapoles, où de sinistres géants de fer, de verre et de béton, étendent leurs ombres patibulaires sur le grouillement humain. C’est pour cela aussi que les corps deviennent vieux, et ce processus, au fil des millénaires, est devenu l’anormalité !!!

Pénétrer au cœur de toutes choses…

« Laisser son regard pour commencer, prendre de la hauteur, de la profondeur, puis pénétrer au cœur de toutes choses. Mais les humains ne peuvent plus voir ; ils restent dans leurs idées bien compartimentées, sans regarder au-delà des apparences, c’est comme le cancer… Tout est cadré dans leur vie qu’ils ne voient plus qu’à travers des écrans. Leur vue ne peut plus s’élever, ne peut même se porter au loin sans leur donner le vertige ; la nature leur parait hostile, et quand en plus on leur interdit de s’y rendre sous peine d’amendes, voire de prison…

Et un coup de vent qui défroisse

« La Création de L’Univers, c’est tout le contraire ! C’est la grande force d’Amour qui vient de l’Endroit de l’Univers qui s’est déployée, et se déploie toujours et encore, mais avec parfois de minuscules zones toutes serrées, toutes comprimées, toutes emmêlées. Il n’y a que les êtres humains, enfermés dans leur mental, hermétiques à une réalité n’entrant pas dans leurs schémas de pensées, qui font cela ; les animaux et les végétaux en sont parfaitement incapables. Le remède est donc tout simple : dès que le cœur commence à s’ouvrir, c’est comme un coup de vent qui défroisse, dénoue, repasse, lisse, caresse, éclaire, illumine… Les connexions avec la Source, doucement se réactivent, la Joie, la Jubilation reviennent ; c’est comme un baume magique !

— Le système sensitif conscient de l’Univers ne doit pas beaucoup aimer ce genre de « zones de non-droit » hermétiques à Son Énergie. La Source a-t-elle un moyen de gérer cela, et comment réagit le « Cerveau » de Dieu ; il a donc des neurones ?

— Oui ! Votre Univers a des neurones, ce sont les amas, les superamas, et ce que vous appelez « matière noire » n’est autre que la Pensée de Dieu circulant dans ce grand courant d’énergie. C’est cette « Pensée » qui maintient la cohérence de cet Univers, comme votre conscience maintient le bon fonctionnement de votre corps (si vous lui en laissez les moyens !). Car comme pour vous, votre Conscience n’est pas dans votre tête, mais en dehors : c’est l’Esprit (issu des petites graines) qui survit éternellement au corps. Alors on pourrait dire que Dieu s’est littéralement incarné dans cet Univers au travers de la Source qui émane Sa Transcendance de l’Endroit du Super Univers vers l’envers, c’est-à-dire notre Univers. Et, à l’image de votre code génétique et de votre cerveau qui expriment à peine 10 % de leurs capacités, il en est de même pour votre perception de l’Univers. Comment dans ces conditions, pouvez-vous avoir une réelle connaissance de ce qui vous entoure, si vous ne prenez en compte que la matière ? L’Énergie divine vous est inaccessible, d’autant que la majorité des scientifiques la nient avec force.

« Pourtant, avec la physique quantique, ces mêmes scientifiques commencent à prendre en compte l’importance d’une présence, autrement dit de la Conscience. En effet, les particules ne se comportent pas de la même façon en présence d’un observateur, et cela, de façon systématique. Ce qui en déroute plus d’un ! Ils ne peuvent donc nier que la conscience a une place de premier choix dans l’ordre du monde, et que la fameuse théorie unifiée qui fait tant rêver les physiciens ne se fera qu’avec cette prise en compte… Bouddha a dit : « Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes est né de nos pensées. Par nos pensées, nous créons le monde. ».

Stop, transmission rompue

« Les anciennes civilisations dont vous avez des traces, avaient encore ces connaissances, mais les entités dont nous avons parlé plus haut, donc une petite minorité très puissante, a voulu se les réserver. En fait, l’Âme et l’Esprit n’aiment pas du tout les soi-disant « secrets », surtout si c’est pour avoir le pouvoir et la domination. Les êtres humains ont ainsi été guidés vers la guerre encore et encore, sans jamais remettre en cause cet état de fait, et vers des religions qui les ont enfermés dans des dogmes inébranlables, les conduisant vers l’oubli de leur véritable Nature. Ceux qui ont voulu préserver certaines de ces connaissances l’ont fait dans la pierre, et les fonctions de ces constructions érigées sur des lieux énergétiques stratégiques, étaient précisément de communiquer avec cette entité supérieure qu’est la Source, ce que n’avaient cependant pas oublié les bâtisseurs de cathédrales de votre civilisation…

« Et maintenant vous voilà, ici sur cette Terre, avec tous les boulets que les forces obscures vous ont collés sur le dos et ceux que vous avez rajoutés par vous-même ! Il se passe ce qu’avait envisagé la Source quand Elle faisait ses recommandations à Lili : le message ne s’est pas transmis, dommage pour vous ! Cependant, à votre petite décharge, il vous a été volontairement occulté, et ceux qui tentaient et tentent toujours d’ailleurs de le chercher, sont ostracisés, bannis, expulsés, excommuniés, proscris, tués, torturés, etc, j’en passe et des meilleurs ! Il faut dire aussi que dans les temps présents, la majorité des humains adorent de plus en plus se faire berner ! Vous l’aimez votre enfermement (ce qui a très bien été entendu !), mais attention : «  l’enfer me ment ! ». Et l’âme, prise dans cette cotte de mailles énergétique qu’est devenu le mental, évoluant dans toutes sortes de dogmes, croyances, convictions inébranlables, et maintenant cadrée (écrans), oublie sa véritable nature et dépérit. Votre extrême densité et votre faible taux vibratoire si éloigné de celui de la Source, vous coupent complètement de votre être intérieur, et par là-même, de toutes communications subtiles. Vous êtes tout ratatinés dans vos certitudes qui vous entravent et vous obligent à tourner encore et toujours dans votre bocal. Vous pensez n’être que votre corps, et vous lui donnez une importance artificielle ; vous êtes tombés dans la grande misère du sexe qui a perdu toute sacralité et dont toutes les perversions sont devenues légions et normalité, la maternité, une affaire de laboratoire, et ce que vous appelez vos « états d’âme » confiés à d’autres personnes tout aussi perturbées que vous, sinon plus !

« Vous ne voyez que les contours de l’image dont les émotions font partie – vos fameux « états d’âme » –, et vous croyez n’être que cette image ! Alors que moi, je vois la Totalité, et rata zut ! Ce n’est pas toujours très beau, je vois bien sûr, l’Âme, la pauvrette qui n’a plus aucun moyen d’expression ! Vous avez peur du silence et de la solitude qui pourtant pourraient vous aider à prendre conscience de votre être intérieur ! De surcroît, pour la majorité d’entre vous, une grande partie de l’ADN n’est plus codante pour toutes les subtilités de la vie spirituelle. Vous avez même l’outrecuidance de l’appeler « ADN poubelle ». Pour pallier cette défaillance, vous vous inventez des prisons de toutes les sortes ; l’athéisme qui est une religion à part entière avec ses dogmes (sans doute la plus dogmatique de toutes), ses prêtres sectaires et son Inquisition, englobant politique, science, sectes, adoration de toutes sortes de vedettes, princesses, etc., tout ceci se recoupant allègrement, et bien sûr les religions qui règnent toujours dans certains pays en maîtresses absolues. Ainsi, vous vous retrouvez ligotés par toutes sortes d’implacables liens. Enfermés dans les multiples murs de vos certitudes, vous vous croyez les premiers sur Gaïa, les seuls dans l’Univers, et les meilleurs ! Vous restez donc embourbés dans vos petites connaissances avec lesquelles vous pensez tout expliquer. Les quelques lamentables bricolages génétiques que vous pratiquez avec une impudence folle ne servent que les intérêts financiers de quelques-uns ! Le Bon, le Bien, le Discernement, le Sens des Responsabilités et de la Conséquence de ses actes ne sont pas vos priorités. Vous êtes devenus des « pousseurs de caddy » conditionnés à obéir et consommer ! Votre vie a perdu son sens sacré et vous ne savez plus du tout pourquoi vous êtes ici ! Il est évident que les populations exogènes de haut niveau vibratoire ne risquent plus de vous rendre visite, vous ne pouvez plus attirer que les malfrats de la galaxie !

Hou, hou ! Le Bon, le Bien, le Discernement où êtes-vous ?

« Vos capacités d’observation sont faibles, car prisonnières de dogmes, de croyances ; vous avez fermé la porte aux ouvertures cosmiques. Vous êtes capables de reconnaître du premier coup d’œil « la main de l’homme » dans un objet, même très rudimentaire comme une pierre taillée fabriquée par un de vos congénères présents ou passés, et de faire la différence avec un vulgaire caillou ! Reconnaitre dans ces objets, à juste titre, un projet, une pensée, une conception intelligente, aussi ! Par contre, la délicate sculpture d’un simple coquillage avec sa spirale, tout comme les galaxies, les fleurs de tournesols, les tornades, le temps, etc., délicate sculpture basée sur le Nombre d’Or et la Spirale de Fibonaci, ce simple coquillage  (et là, je ne parle que de la coquille, parce que la bestiole !) ? Mais vous ne pourriez d’aucunes façons reproduire dans sa perfection microscopique en mettant en œuvre toute votre intelligence et votre technologie ! Enfin, bien sûr, vous savez tous que c’est une bestiole qui a fabriqué cet habitat, mais même avec votre technologie, vous n’êtes pas capable de faire aussi bien ! Attendez, avec votre super cerveau, vous ne pouvez même pas égaler un limaçon ? Tout ce qui se situe hors de votre compréhension est arrivé comme cela, non ! Pas de plan, pas de pensée, par hasard, c’est la sacrosainte « évolution » ; c’est puéril et enfantin de croire cela ! Évolution bien sûr, qui n’est pas dans son intégralité à mettre à la poubelle, mais qui n’explique en aucune façon le passage des acides aminés en protéines. Oui ! Le langage de l’ADN est porteur d’informations complexes, plus denses et plus élaborées que n’importe quel programme informatique, et nécessaire à la réplication de la vie, et bien, encore sans rire, bof, le hasard et la nécessité ou autres théories, en tout cas, hors de question d’y voir une quelconque conception intelligente !

« Vous reconnaissez une conception intelligente dans ce que vous fabriquez ou concevez avec moult réflexions, plans, technologie, mais quand il s’agit du vivant, de ce qui sort de vos réalisations exclusivement matérielles, personne n’a pu y penser, vous êtes les seuls, ici-bas à créer avec votre intelligence. Une simple bactérie et son flagelle, véritable moteur biologique(([14] Il y a de nombreuses représentations de ce moteur sur internet et des « pièces » qui le composent ! Pure merveille technique, Howard Berg de Harvard l’a surnommée « la machine la plus efficace de l’univers » ! Certains de ces moteurs ont une vitesse de rotation de 100 000 tours/minute, et sont reliés à des mécanismes de transduction de signaux sensoriels qui leur fournissent des informations sur l’environnement. Même à cette vitesse, ils peuvent s’arrêter en un quart de tour, changer de cap et repartir à 100 000 tours/minute dans une autre direction. Ils sont composés d’un grand nombre d’éléments indispensables au fonctionnement de l’ensemble et dotés de deux vitesses en marche ; avant et arrière, d’un refroidissement liquide et d’une force protomotrice, de nombreuses « pièces » dont un arbre de transmission, une hélice. Tous ces composants fonctionnent comme un moteur fabriqué par l’humain, mais avec des performances infiniment supérieures, et doivent être « montés » dans un ordre bien défini, comme n’importe quel moteur ! De plus ils consomment très peu d’énergie.)) aux incroyables performances, sont beaucoup plus élaborés que n’importe quelle réalisation humaine, et bien sûr, impossible à « reproduire ». Les moteurs humains ont de bien faibles performances à côté de cette machine biologique ! Mais voilà ! La science exclut systématiquement une cause avant même de considérer les preuves. Et avec le moteur bactérien, nous avons une très faible probabilité et des caractéristiques d’une extrême précision pour arriver à une finalité, c’est-à-dire ce moteur, qui prouvent qu’il y a au départ une Information. Pourquoi nier avec un tel acharnement qu’il ait pu avoir un Concepteur ? Alors que s’est-il passé, tu as une idée ?

Une jambe amputée qui fait des siennes ?

— Il ne se serait pas passé un truc avec le principe artisan et les forces obscures qui auraient corrompu le principe artisan pour qu’il devienne principe guerrier ? Oui, je me souviens :

Sentant une certaine pression, et malgré un mauvais pressentiment, la Grande Créatrice ressortitsa boite de pétri avec un soupir.

« C’est cela ? Cette fichue jambe du X amputée est en train de faire des siennes :

En espérant que les lointains descendants ne perdront pas la mémoire de leur origine, et ne feront pas de leur sexe un objet de domination… » ?

— Eh bien ! Voilà ! Nous y sommes ! Il faut bien comprendre que le principe créateur, symbolisé par les femmes qui donnent la vie, n’a jamais au cours de ces millions d’années, dominé le principe artisan ; leur équilibre et leur entente étaient parfaits comme Dieu les avait voulus. Il en reste des traces dans les quelques vestiges de sociétés matriarcales restant sur Gaïa.

« Les esprits de la génération de Lili, devenues de magnifiques énergies, s’en étaient allés vers des mondes encore plus subtils à faire évoluer, pour continuer leur ascension, ascension en rapport avec le travail accompli sur Terre, et la Beauté des relations entre tous les Êtres. Quand une humanité a fini sa mission sur Terre, la Source revient vers le collectif d’Âmes qui a réussi cette ascension, et un « bilan » est alors dressé : « Quelle Terre laissez-vous ? Qu’avez-vous réalisé pour le bien des espèces ? Les avez-vous accompagnées dans leur évolution ? Avez-vous répandu, arrimée à Nature, la force d’Amour qui doit tout gouverner ? Comment vous êtes-vous comportés envers vos semblables, envers les autres règnes, envers Gaïa, vous qui avez la Conscience ? ».

— Ben dis donc, pour les premières, cela devait être facile, mais pour la nôtre, moi je dis « ayaïyaïe ! ». Il y a de la réincarnation à mort là-dedans, c’est le moment de le dire, et pas pour le meilleur ; dans ces conditions, cela peut durer encore longtemps ! Mais les forces obscures n’auraient-elles pas provoqué cette baisse vibratoire pour investir mentalement les humains les plus vulnérables ? On peut constater dans notre histoire, que certains êtres, particulièrement maléfiques, occupent presque toujours les plus hautes fonctions. Attirés exclusivement par l’amoncellement outrancier de biens matériels, le service à soi en excluant complètement le service à autrui, ils veulent ensuite le pouvoir, un pouvoir absolu qui mène tous les pays vers une dictature mondiale. Il leur est facile, avec le miroir aux alouettes d’une technologie d’écrans, de contrôle mental, de vaccins, de peur, de pousser de plus en plus de monde dans le sens contraire de l’Évolution, les entraînant ainsi avec eux dans les couches les plus éloignées de la spiritualité.  Mais comment ces forces obscures ont pu investir aussi facilement la conscience humaine ?

Justice humaine, Justice Divine

— Pour commencer, juste après la mort, chacun se retrouve devant un « miroir », mais pas pour se regarder le nombril et se trouver le ou la plus belle, c’est le « miroir » de l’Âme ! Un corps peut tant bien que mal masquer sa laideur et même une personne renommée « belle » ne pourra pas se cacher devant ce miroir. La beauté physique est éphémère et relative, la beauté de l’âme est éternelle ! Elle apparaît alors dans toute sa Lumière… ou sa noirceur absolue, sans échappatoire possible, nul endroit, nul espace pour s’y cacher, il n’y a plus que la Conscience, rien que l’Esprit, rien qu’une Énergie où tout est enregistré et les honneurs humains n’ont rien à voir avec les honneurs divins… La justice humaine est tellement faillible, mais pas votre conscience ! Un être humain qui a bien reçu la petite graine d’esprit, commet un forfait, un meurtre pour aller au pire, et comme il s’aperçoit qu’il y a eu des témoins, il les supprime tous ! Pas vu, pas pris, pense-t-il, mais il est vraisemblable que toutes ces ignobles actions vont le hanter pour le reste de sa vie, car, tapie au plus profond de lui, sa petite graine est là, toute recroquevillée, comme la petite fleur, mais elle est là quand même, comme ces graines que l’on retrouve parfois des milliers d’années plus tard, et qui ont encore un pouvoir germinatif ! A sa mort, il ressentira toutes les souffrances qu’il a infligées, et peut-être, s’il n’a pas pris conscience de ses forfaitures, revenir les vivre dans une incarnation future.

« Et là encore, il faut prendre en compte un phénomène peu connu. Si par ignorance, les âmes des victimes, qui peut-être ont aussi elles-mêmes pêché, veulent se venger, elles restent alors attachées à leur bourreau et continuent volontairement leur calvaire, puisqu’elles sont entraînées dans l’astral vers les plus basses énergies. C’est là que les forces obscures agissent, car elles se nourrissent de souffrance, de misère, et ont donc intérêt à la profusion en cette triste matière. Elles enferment donc les morts dans un carcan, leur montrent une belle lumière, puis se faisant passer pour de bons guides, leur conseillent de venir se racheter au prix de souffrances ou se venger c’est encore mieux, pour alimenter leur commerce et la roue. Et même les personnes qui n’ont jamais commis de graves fautes, mais meurent avec des regrets de n’avoir pas accompli ce qu’elles auraient voulu faire de leur vie, des jalousies, etc., voient ces pseudos « guides », pour les éloigner de la Vraie Voie, leur proposer de revenir refaire un essai, qu’elles seront aidées, qu’elles pourront réaliser leurs rêves ! Oui ! La rechute est tellement facile dans un monde où tout est fait pour pervertir l’être humain et l’éloigner à jamais de sa vraie Nature. Si plus personne ne vient alimenter la grande roue du karma sans fin, pure invention de ces forces maléfiques, leur sort est scellé… Alors, les forces obscures ont commencé, pour les humains vivants sur terre, à projeter sur l’écran gigantesque de la paroi interne de la ceinture de Van Allen, une projection holographique de plus en plus dense, complètement remaniée de l’univers, des planètes, des galaxies, et toutes sortes d’objets célestes. Nous sommes dans la grotte de Platon…

« Nous avons vu que les premières humanités, qui avaient un accès direct au ciel et dont les agissements et les pensées étaient pures, n’émettaient donc aucun déchet. La réincarnation serait censée rééquilibrer les forces qui se sont trouvées perverties par des comportements, des sentiments hautement néfastes, et en profonde opposition avec les forces d’Amour qui régissent cet Univers. Et le karma, que ces forces obscures prennent un malin plaisir à charger, vient non seulement freiner l’évolution, mais vont vous mener vers l’involution. L’Esprit s’étiole de plus en plus, pour finalement se dissoudre dans les vapeurs fumantes et nauséabondes du monde de ces entités sans esprit qui vont s’en délecter.

Laissez venir à nous les petites âmes perdues…

« Avec de pernicieux « conseils » prodigués par ces faux guides qui se prétendent là pour vous aider, ces derniers entraînent les êtres vers l’oubli de leur véritable nature, leur montrant qu’il faut souffrir pour évoluer ! Tu crois vraiment, sauf cas exceptionnel, que la souffrance peut guider vers la Lumière ? Qu’il faut tout oublier pour toujours recommencer à zéro. Imagine un enfant qui chaque nuit oublie tout ce qu’il a appris dans la journée. Va-t-il avoir une chance de passer en classe supérieure ? Tout cela ne rime à rien, et n’arrange que ces forces maléfiques qui se nourrissent de souffrance.

« En effet, la Conscience, profondément liée à l’Âme qui, par trop négligée, niée, piétinée, oubliée, en dépérissant, ne peut plus être le support de l’Esprit. Une terrible dissolution, le pire des scénarios, est alors parfaitement envisageable, et des trappes peuvent se créer dans l’espace-temps pour recycler ces âmes perdues… Cette dissolution fait évidemment très peur et pour cause, peur très nourrissante pour certains. Ceci est récent sur cette Terre, car nous l’avons vu, les premières humanités étaient des Âmes très pures, mais la densité provoquée et l’enfermement dans cette matrice qui occulte une Réalité au taux vibratoire affaibli, peuvent provoquer ces regrettables effets. Et plus ce taux vibratoire diminue, plus vous vous éloignez de la Source qui n’a rien à faire de vos aventures personnelles, et n’intervient donc évidemment pas dans vos petites histoires. Prier pour gagner un match de foot ou au loto, non ! C’est juste comique ! Et même si une prière était entendue, ce serait pour une vraie cause, une grande cause, pouvant profiter à Gaïa et à tous ses habitants. Vous pouvez le faire pour que les Âmes perdues, après leur flash de vie passée à la recherche de pouvoir à n’importe quel prix, de biens matériels, de plaisirs immédiats et destructeurs, sachent que seul un miroir les attend. Vous êtes insérés dans la gigantesque Entité Consciente et vivante qu’est l’Univers, mais hélas ! de plus en plus difficile à appréhender pour vous. Mais il se peut aussi que certaines prières communes soient entendues, mais vous devez toujours vous méfier, car les prières groupées dégagent beaucoup d’énergie qui peut être captée par le côté obscur qui va s’en trouver renforcé…

Y a plus personne au bout du fil

« Comme nous l’avons vu, dans le passé, environ tous les 200 000 ans, la ceinture de Van Allen se désactive et comme ses « parois » servent d’écran à l’hologramme de votre réalité, ce sera peut-être une occasion unique pour les êtres humains actuels d’enfin percevoir la Vrai Réalité. Selon leur façon de penser, cela peut se passer dans la Joie et la félicité, ou.. tout l’inverse ; une inversion des pôles ou autres réjouissances viennent alors mettre la pagaille dans la nature. Dans les temps très anciens, où la matrice n’existait pas encore, cela permettait aux humanités d’ascensionner quasiment au complet pour s’en aller vers d’autres mondes à faire évoluer, laissant la Terre suivre son propre cheminement avec ceux qui avaient raté la marche ! C’était donc un recyclage en règle.

« Bien sûr, la Source de cette planète distillait certaines connaissances acquises par ces civilisations, que les Âmes, de retour en incarnation, pouvaient capter et transmettre.

« Mais maintenant, enfermés dans cette matrice qui occulte la majeure partie d’une réalité que vous ne pouvez plus percevoir, les choses sont assez compliquées. Il faudrait que chaque humain vainque ses peurs, et en tout premier lieu, celle de mourir, car elle jette les plus peureux dans les mains des médecins à la botte des grands laboratoires qui ont tout intérêt à soigner et non pas à guérir. « L’espérance » de vie augmente, quel progrès, mais dans quel état ? De plus, les gens meurent, sans conscience et plus ou moins (plus que moins d’ailleurs !) hébétés par les drogues ingurgitées chaque jour et engoncés dans la certitude qu’il « n’y a rien après la mort ». Ils arrivent donc de l’autre côté en état d’inconscience, et l’ignorance arrange bien les gardiens de la matrice, qui peuvent alors diriger les âmes comme bon leur semble. Mais si chacun élève son niveau vibratoire avec de belles pensées, de belles actions sans pour autant ignorer la puissance des forces obscures, il en sera tout autrement… Pas facile avec la peur et toutes les casseroles que vous trimballez…

« Alors évidemment, pour vous, dans ce vaste Univers, ça manque de connexions ! C’est pour cela aussi que vous êtes tellement isolés dans votre coin. Nous les atomes, avons l’intrication, mais vous, êtres biologiques, qui avez perdu la communication transpersonnelle, engoncés dans un corps si opaque ; il ne vous reste que la parole, une parole extrêmement limitée, et dont la valeur peut souvent se montrer très contestable ! Sur Gaïa, vous avez créé des structures sociales indigentes au niveau spirituel qui vous privent de véritables communications. Et c’est paradoxalement à l’époque où vous avez développé des moyens technologiques très performants que, ironie du sort, vous êtes complètement isolés les uns des autres, et surtout sans aucune connexion à votre être véritable. Vos rapports deviennent des plus incohérents ; la violence et ses accessoires arrivent à un paroxysme rarement atteint.

Zut, vla les parasites et le « virus du siècle »

« A l’intérieur de ces grandes périodes, il y a quelques resets sous forme de déluges et, ou, volcanisme, qui sans tout détruire, laissent suffisamment de traces pour amuser les archéologues et les curieux, mais qui bizarrement semblent effacer la mémoire des grands faits. Pour votre toute petite histoire, ressasser, tant au niveau individuel que collectif, revenir sur le passé ne sert à rien, et surtout pas de recommencer les mêmes erreurs, voire d’amplifier les horreurs commises ultérieurement, comme tu peux, hélas, le constater dans les temps présents !

— Alors ? Que s’est-il donc passé ?

— Je ne suis qu’un simple atome, je ne reçois pas les Confidences de la Source directement, mais je suis présent dans bien des domaines. D’ailleurs c’est aussi là, avec la réincarnation forcée, que sont apparus les parasites !

— Ah oui, toutes ces horribles bestioles qui piquent, rongent, érodent, grattent, empoisonnent, sucent le sang en se nourrissant d’êtres vivants, …

— Oui, comme vos banquiers en quelque sorte, et leurs patrons encore au-dessus d’eux qui tirent les ficelles des marionnettes qui « gouvernent ». Les humains se font voler leur pouvoir créateur par ces entités sans esprit qui maintenant les parasitent complètement, et testent régulièrement leur degré de soumission et d’obéissance.

— Et là, avec la mascarade de « pandémie » au corona virus, ils ont pu voir qu’il suffit de leur dire :  « boou… le vilain virus, vite, vite restéz confinés chez vous, méfiez-vous des autres, mettez une couche sur votre visage, des saloperies sur les mains, n’allez plus qu’au supermarché et surtout pas sur les marchés en plein air ! La mort rode partout, dans les bois, sur les plages, dans les parcs (les supermarchés, ça c’est bon, c’est nous qui encaissons !), écoutez bien la télémensonge et le nombre de morts… ». Et ça a marché ! Oui ! Au-delà de toutes leurs espérances ! Et les psychopathes milliardaires, guidés par les forces obscures, prennent encore un peu plus l’ascendant sur leurs semblables, puis profitant de cet ascendant leur conférant un délire de puissance, entraînent les plus faibles avec eux dans les dépôts nauséeux des plus basses densités de la matière, ce qui semble être pour eux un moyen de survie.

« Cela me fait penser à une boule de neige sale, agglomérant autour d’elle tout ce qui se trouve sur son passage, et qui finit, telle une troupe d’araignées filant leur toile, par opacifier la lumière présente en chaque être humain. Et pour renforcer leur pouvoir, rien de tel que d’entretenir des guerres mesquines entre partis politiques corrompus, histoire de créer des camps qu’il faut forcément choisir. Amener le plus possible d’êtres cupides et vaniteux à dominer en rendant les peuples esclaves par toutes sortes de moyens, parasiter les esprits avec des histoires de races, de sociétés, de clans, de piqués à la bouillasse et pas piqués, ensuite imposer ce qu’il faut penser, mentir de manière éhontée par l’intermédiaire de médias corrompus jusqu’à la moelle, voilà leur tactique ! Ils savent trop bien que l’union fait la force ; diviser pour mieux régner, c’est bien connu ! Les religions, les noirs/les blancs, la droite/la gauche, les vieux/les jeunes, le nord/le sud, les hommes/les femmes, etc. Il faut donc créer et maintenir un climat de peur et d’incertitude avec, entre autres, des attentats bidons, le cancer, des phobies d’épidémies ; les microbes, c’est-à-dire le vivant, seraient bien plus dangereux que les multiples produits chimiques absorbés chaque jour par toutes sortes de voies multiples et variées.

— Moi, en tant qu’atome, je vois bien ce qu’il se passe à l’intérieur, et parfois ce n’est pas joli joli ! Tiens, par exemple, les vaccins ! Vous avez un système immunitaire très performant qui fait son apprentissage et son ménage ! Oui littéralement, avec de petites maladies infantiles qu’il faut absolument laisser faire leur office. La fièvre est une bénédiction qui permet au corps de faire le nettoyage à fond et élimine les indésirables. En plus, si vous la faites descendre artificiellement en supprimant le symptôme, ces bestioles ont le champ libre, le corps ne peut plus faire son ménage, et une grave maladie peut alors s’installer, comme la poliomyélite. Un accès de fièvre doit donc être respecté pour laisser le corps faire son travail ! Il pourra alors, tel un coach sportif entraîner ses poulains à être les meilleurs, et gagner toutes les batailles ! Oui, car c’est bien de cela qu’il s’agit, chaque « bataille » fait un bon ménage, le système immunitaire se fait les muscles pour préparer la vie future et affronter les aléas de la vie, tant sur le plan purement physiologique que psychologique, si toutefois on ne précipite pas l’enfant dans le système médical, scolaire et sociétal. Et c’est à cet entraînement quotidien que l’être humain doit se confronter, la maladie n’étant que le moyen trouvé par le corps pour se débarrasser de ses toxines.

Mais qu’il est donc mignon ce p’tit microbiote !

« Par exemple, on vous met du chlore dans l’eau du robinet, Cl, pour les intimes (qui lui, fait carrément son crâneur avec ses 17 protons et ses 17 électrons). Je dois dire que je ne l’aime pas trop, car quand il arrive quelque part, c’est un peu le genre « pousse-toi de là que je m’y mette ». Rajouté à l’eau, il zigouille tout ce qui vit, et nous, on aime bien avoir quelques copains dans l’eau. Une fois qu’il a tué tous les microbes, bien sûr les pas sympas comme les sympas, c’est plein de cadavres, et leurs déchets font souvent apparaître des virus, qui, je viens de l’évoquer, vont décider de faire le ménage à fond, et parfois tellement à fond que… Et puis vous savez l’Eau aime la Liberté, la Joie, la Lumière, parfois l’intimité dans les grottes et les cours d’eau souterrain, mais toujours libre ! Alors les canalisations toutes droites ça nous tuent ! On arrive chez vous moribonde, triste, dévitalisée avec plein de saloperies qui nous déstructurent, et c’est cela que vous buvez !

« En plus, quand vous prenez des antibiotiques, c’est un peu comme le chlore qui zigouille tout, et en premier lieu votre « microbiote », les 100 000 milliards de petites bêtes (environ 500 espèces), qui vivent dans votre corps, la grande majorité dans l’intestin, ce n’est pas l’idéal. Maltraitées, elles ne peuvent plus faire leur travail correctement, et pourront alors se révolter, devenir des opportunistes, voire des pathogènes, et créer toutes sortes de maladies que le bon docteur va soigner avec ses chers petits médicaments mijotés par les laboratoires pharmaceutiques qui sont si généreux avec les bons docteurs ! Mais sache qu’elles sont tes meilleures amies, et influencent même ton humeur, ton imagination, ta créativité, ton intuition… Imagine, tu es un véritable écosystème à toi toute seule ! Ça vit, ça se reproduit, ça défèque, ça exprime son code génétique ! Oui, je suis désolé de te le dire, mais le tien ne s’exprime que de 1 % pour l’ensemble de ton corps, alors je te pose la question : corporellement parlant, qui es-tu vraiment ?

— Un monde à moi toute seule !

  • Les cellules de ton corps ne sont que 10 000 milliards !
  • C’est pour cela, la solitude ! Et ce p’tit microbiote, je cois qu’il adore voyager ?
  • Quand vous touchez une personne, que vous l’embrassez, vous vous échangez une partie de ce p’tit microbiote ! Et à chaque embrassade, vous vous enrichissez !
  • et cela crée des liens…
  • Évidemment, ce n’est pas ce que l’on vous raconte ! Et tout ce petit monde s’entend à merveille et fait comprendre l’intérêt d’entretenir la paix en nous à tous les niveaux, car une révolte, à 100 000 milliards … En tous cas, quel modèle d’entente ! Et elles ne connaissent ni la rancune ni la vengeance, pas comme les humains qui adorent tant se gargariser avec leurs commémorations, travail de mémoire, films de violence, théories élevées au rang de dogmes et autres glorifications des plus nocifs d’entre eux en élevant vers le ciel de pathétiques « plus jamais ça ! » ! Et sempiternellement, cela recommence ; les victimes sont devenues bourreaux ! Le statut de « victime » est souvent très prisé par certains, ce qui donne de bonnes raisons de manifester la haine, et permet d’alimenter les égrégores négatifs qui entourent maintenant Gaïa… Car c’est sûr, s’il y a des victimes, il y a des bourreaux !

— Et les rôles deviennent interchangeables, s’alternant au fil du temps, de réincarnations en réincarnations savamment orchestrées, un coup bourreau, un coup victime ; qu’est-ce qu’ils peuvent s’amuser !

Sans se presser, le Mal est arrivé

— Voudrais-tu parler du Mal ? C’est par là qu’il est arrivé ?

— Bien sûr, le Mal ! Suggéré par les forces obscures, il est créé de toutes pièces par la violence, la haine, enfin tous ces sentiments d’une extrême négativité, et plus ils prennent de l’ampleur, plus le Mal prend de l’assurance. Car dans les temps présents, certaines victimes aiment leur statut qui leur donne du pouvoir, et va du coup légitimer le désir de se venger, et faire… d’autres victimes. Incroyable à dire, mais cela a été amplifié avec un humanisme très mal compris. Cette histoire de violence est arrivée tout doucement bien antérieurement à votre humanité, quand le principe artisan a commencé à vouloir prendre l’ascendant sur le principe créateur et le dominer, devenant alors le principe guerrier. Il s’est approprié la procréation, fécondant les femmes à tire-larigot pour avoir de la main d’œuvre pour le travail et la guerre, la guerre, la guerre, les conquêtes…

— Le Mal adore je suppose ?

— Devine, il a la faculté de renforcer les êtres qui le suivent ; plus il est alimenté par la souffrance, plus il est fort, et d’ailleurs cela se retourne contre eux, la preuve : mal à dit !

— En ce moment, ce sont de vrais festins, avec la peur, les guerres, les attentats, les soi-disant pandémies…

— Oui ! Et il devient de plus en plus fort !

« Comme nous l’avons évoqué, l’Âme mal nourrie, privée d’Amour, de Beauté, d’Émotions pures, d’Empathie… et dont le principal apport de nourriture, abondamment distribué par les médias, le cinéma, les jeux vidéos, sont la barbarie, le cynisme et leurs accessoires multiples, divers et variés, l’Âme se nécrose, ne laissant que des amas de cellules organisées en formes humaines vivantes, et ne peut plus être le support de l’esprit qui n’a plus le tremplin nécessaire à son ascension et peut disparaître complètement de la grande gerbe de la vie.

« Il est donc de première importance pour un Esprit de garder la pureté qui va lui permettre d’ascensionner, laissant la Terre et la biodiversité repartir sur un autre chemin avec de nouvelles graines d’Esprit. En effet, sans cette joyeuse graine Esprit avec des joues bien roses, l’être perd son individualité, c’est-à-dire sa capacité à l’évolution personnelle. Et comme la plupart des animaux et dans le meilleur des cas, la dissolution dans une âme groupe sera leur sort… Il faut bien comprendre que c’est l’Esprit qui a la capacité de juger du bien et du mal. Oui, certaines personnes prétendent qu’il n’y a pas de « bien et de mal » ; ils se placent ainsi d’office dans la catégorie des animaux. Un animal n’a pas cette notion, certains l’apprennent avec vous. Un prédateur qui dévore sa proie encore vivante n’a aucune notion de la souffrance qu’il lui inflige. Il la regarde comme vous pouvez regarder un bon gâteau dont vous allez vous régaler ! Par contre un être humain qui inflige une torture tant physique que mentale, a parfaitement conscience de ce qu’il fait. Du temps des premières humanités, comme nous l’avons déjà évoqué, il n’y avait pas de prédateurs, juste des charognards qui recyclaient les corps.

« Mais actuellement, comme la mémoire est presque systématiquement effacée à chaque incarnation forcée, il devient difficile de tirer des enseignements de la conséquence des actes d’une ancienne vie qui n’aurait pas été dans le bon sens. Il est vrai que certains, peut-être un peu moins programmables que les autres, et ayant la forte sensation d’avoir quelque chose à accomplir dans la matière, peuvent garder des traces de leurs anciennes vies sous forme de réminiscences. Mais là encore, la rigueur doit être de mise, car il est possible que des souvenirs injectés de force fassent du coup payer pour le karma de quelqu’un d’autre !

« Pour les autres, il ne s’agira que de revivre sempiternellement les mêmes événements, les mêmes épreuves, les mêmes souffrances sans jamais remettre en question leur condition d’esclaves de l’égo, et se laisser de plus en plus siphonner leur énergie. L’opportunité de s’éveiller ne les effleure pas une seule seconde et ainsi, le Mal avance dans son œuvre, jusqu’à ce qu’il ne reste plus d’eux à leur tour, comme nous venons de l’évoquer, qu’un amas de cellules organisées, un récipient organique en forme d’humain, sans cohérence spirituelle, avec la même apparence que les autres, mais sans aucun sentiment et empathie : un portail organique, selon l’expression consacrée.

Toujours plus bas

« Arrivé à ce stade, ils peuvent soit complètement sombrer dans les boues astrales, soit devenir eux-mêmes des tortionnaires de toutes espèces pour y échapper très provisoirement, sans aucun espoir de retour. Il n’y a plus alors de freins au délire du mental, ce qui explique les comportements guerriers, les conflits, les guerres de toute nature devenant ainsi le moteur de ces civilisations guidées par ces entités sans esprit où le peuple est réduit à une masse bêlante et amorphe, esclaves consentants. Ceux d’antan n’avaient qu’une idée, s’extraire de cette situation par tous les moyens au péril de leur vie, mais les esclaves de vos temps modernes réclament eux-mêmes leurs chaînes pour une fallacieuse protection, ceux qui peuvent renoncer à la liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. C’est Benjamin franklin qui le dit ! Il est pourtant important de savoir que refuser de voir la réalité n’a rien d’épanouissant, et celui qui préfère volontairement rester dans l’ignorance et croire tous les mensonges qui l’arrange, devient lui-même acteur et consentant. Libre, le Mal se pare alors de toutes sortes d’appâts, aptes à attirer à lui toute âme en mal de vivre.

— Tu veux dire que ceux qui ne cherchent pas à savoir et préfèrent, à l’instar des autruches supposées mettre leur tête dans le sable en cas de danger, seraient aussi coupables ?

Qui ne dit rien consent

— Comme tu le sais, les réponses vous viennent quand vous en avez besoin. Tu as cru dur comme fer au karma et que tout était juste. Puis tu as analysé tes propres expériences et compris que cette histoire est un grand piège.

— Alors les « élites », comme nous l’avons déjà évoqué, entités sans esprit, ont besoin de notre consentement pour pouvoir continuer leurs abjectes manipulations ? Et quoi de mieux que de faire croire que tout est juste : la guerre, la pédophilie, les sacrifices, le sang, le malheur, les dépressions, les disputes, le cynisme, etc. et encore etc. ; tout cela est leur nourriture préférée. Si je ne veux surtout pas savoir, où même si je pense que c’est juste, je donne implicitement mon consentement, j’accepte tout, je donne un accord tacite, je ne dis rien donc je suis d’accord, et qui ne dit rien consent…Même si je ne peux rien faire ici bas, le simple fait de réprouver montre que je ne suis pas d’accord, c’est cela ?

— Tout à fait, un être humain « normal » ne rêve pas de pouvoir absolu, de commander, d’avoir des quantités d’argent monstrueuses en appauvrissant volontairement ceux qui sont censés être ses semblables ! Ces êtres là, totalement dépourvus de la moindre once d’empathie, n’ont que quelques doubles avec lesquels ils s’allient (dans tous les sens du terme), pour perpétrer leurs méfaits. Le problème, c’est qu’ils rallient à leurs causes malsaines, tout un lot d’humains qui rêvent aussi de puissance. C’est nouveau sur Gaïa, un être humain sain d’esprit, ne peut agir de la sorte, sa Conscience lui dicte un autre comportement qui, s’il ne lui apporte pas la richesse matérielle, donne un rayonnement intérieur hautement profitable à tous. Dans les très anciennes civilisations, il n’y avait pas de dirigeant attitré et permanent. Chacun prenait la direction des opérations, avec l’aval de la majorité, dans le domaine qu’il connaissait le mieux. Une fois la tâche terminée, la personne retrouvait son statut ordinaire, et c’est peut-être une autre qui prenait « le pouvoir » dans un domaine différent. Il y avait aussi un conseil de sages dûment choisis pour leurs qualités d’Esprit exceptionnelles.

— On constate que ce pouvoir, au fil des temps, a montré que certains de ces êtres (soi-disant humains !) présentent une hypertrophie de la personnalité carrément pathologique. Et « l’histoire » ne retient que ceux-là, racontant avec gourmandise leur délire de pouvoir et de conquêtes ! Mais ne soyons pas trop pessimistes, je rencontre parfois des personnes dont le cœur est vraiment pur et à qui je n’hésiterais pas à confier mon bien le plus précieux en toute sécurité ! L’enseignement, mené avec discernement, peut aussi arriver à cet équilibre.

— C’est vrai, la transmission bien comprise, protège, mais que transmettez-vous vraiment ? Dans les écoles, vous fabriquez de petits robots bien obéissants avec des matières complètement artificielles et souvent fausses, petits robots bien conditionnés qui seront dans le consentement, allant jusqu’à occulter leur ressenti d’une autre réalité au profit de la doctrine officielle. Faire comme les autres devient une sorte de leitmotiv général ! C’est donc une véritable caution donnée aux « maîtres » qui va leur permettre de s’emparer de toutes les ressources, et en dernier lieu des Âmes moribondes.

Je ne suis qu’un atome…

« Et la Source, au nom du libre arbitre, n’intervient jamais. Plus le voile qui recouvre l’humanité devient opaque, plus les esprits faibles deviennent corruptibles. Maintenant, c’est un peu comme si vous n’étiez dans ce monde que pour tester vos capacités à transcender une matière qui n’a pas de réelle existence, juste pour vous exercer à retrouver dans cette opacité, le chemin sacré du retour à la Source, voir si vous allez vous reprendre et faire quelque chose de bien pour cette Terre et tout son écosystème !

— Franchement je me le demande aussi, mais n’y a-t-il pas quand même beaucoup de personnes actuellement dont la conscience s’éveille ?

— Oui, bien sûr, mais quand je vois tout ce que vos scientifiques mettent sur le dos de l’« évolution » qui n’est que le travail de ces premières humanités, il y a encore du boulot ! Je ne suis qu’un atome…

  • Mais quel atome !

— Ne me flatte pas ! Donc en tant qu’atome, je regrette les très anciens temps ; c’était tellement fabuleux de voir ces Créatures merveilleuses à l’œuvre. Toujours en suivant les Instructions venant de Dieu, elles s’amusaient comme des folles à manipuler le vivant. Et comme n’importe quel ingénieur ou bricoleur se gratte la tête pour réaliser tout ce qui fait votre civilisation, pour cela, il lui faut vraiment penser, faire des plans, réaliser au besoin des maquettes, cogiter encore et encore, et bien, elles faisaient exactement la même chose, mais avec beaucoup moins de bêtises, car leur but était toujours d’aller vers la Perfection dans une complexe simplicité. Chaque espèce, tant végétale qu’animale, retenait leur attention, et elles te leur bricolaient l’ADN tranquillement toujours vers le Mieux, le Beau, le Bon et tout en suivant le « Manuel d’Instructions ». Toutes ces phases que reconnaissent les biologistes qui bien sûr, mettent cela sur le dos de la sacro sainte « évolution », n’est que leur travail. Elles prenaient un soin tout particulier à équilibrer toutes les espèces entre elles et avec le milieu. Reprenant un ADN antérieur, et avec des mutations, elles créaient de nouvelles espèces adaptées à chaque biotope de manière à ce que Gaïa soit entièrement couverte de végétation et de vie. C’est exactement ce qu’avait fait la source, en prenant l’ADN des singes pour faire le corps de Lili, c’est pourquoi ces ADN, tant du monde animal que végétal se ressemblent autant ; tous les organismes vivants sont bâtis sur les mêmes bases, leur complexité étant déjà extrême, il faut simplifier au maximum ce qui peut l’être. Vos ingénieurs reprennent des plans antérieurs pour faire du nouveau, mais leurs motivations sont très, très loin de celles de Lili, de ses compagnes et compagnons !

« Les êtres vivants sont des machines biologiques d’une extrême complexité que vous commencez tout juste à découvrir. Mais vous êtes tellement imprégnés, pétris, façonnés, pour croire que tout cela ne dépend pas d’une Conception Intelligente, que la couleuvre est avalée sans effort, alors qu’il n’y a aucune logique dans cette religion scientifique ; une personne qui réfléchit en dehors de tout dogme et conditionnement ne peut cautionner cette façon de voir ; « c’est la nature ! ». Vous prenez cela comme un progrès par rapport à ce que vous considérez comme d’obscures croyances de temps lointains et révolus ! Même toi qui as compris cela depuis longtemps, parfois le doute t’effleure…

— Oui, c’est vrai, j’ai été comme beaucoup, conditionnée. Dans ma famille, c’était athée et athée plus plus ; la vie n’a pas de sens, nous sommes seuls dans l’Univers et le fruit du plus incroyable des hasards, allons, allons, nous sommes des gens raisonnables, respectables, cultivés. Nous sommes loin de ces temps obscurs où tout avait un sens, même s’il échappait à la raison. Et moi j’étais là-dedans ! J’ai sans doute échappé de peu au suicide, et je me suis mise à penser par moi-même, j’ai réfléchi, et mes expériences de vie m’ont fait comprendre que ce passage si fugace ne se limite pas à cette apparition dans la matière, qui malgré sa brièveté, conditionne la vraie Vie. J’ai vu comment les incarnations terrestres sont empilées les unes sur les autres, un peu comme une pile de crêpes (chaque crêpe représentant une vie) flottant l’une au-dessus de l’autre, venant du fin fond des temps et allant vers… Une fine trame de lumière les traverse comme un axe au milieu d’une roue et les relie entre elles. Et j’ai vu ces innombrables empilements reliés par d’autres fils parfois lumineux, parfois sombres où circulaient tous les sentiments humains, le tout ondulant dans un infini immatériel, instantané, où le temps, dans une folle illusion, ne défile que sur la surface de ces paliers… J’ai vu que seuls la Joie, l’Amour, la Beauté, la Compassion, la Vérité, le Pardon, la Tolérance, etc., sont les fondations indispensables à la Vie. Ce qui est présenté comme savoir secret, tout ce qui veut rester mystère et interdit peut cacher l’inavouable, et donne à ceux qui possèdent ces secrets un pouvoir dont il est si facile d’abuser. Maintenant, il est vrai que certains savoirs ont certainement dû rester cachés pour ne pas tomber aux mains d’êtres malfaisants.

Une Information à l’élaboration de la vie

— Quand chaque humain pourra voir, ressentir, comprendre et imager comme tu le fais avec tes petites possibilités, Gaïa pourra enfin changer. Mais la majorité n’est encore que dans une fonction de survie. La fin biologique qui terrorise la plupart des humains, n’est que la mise à la casse du véhicule, si perfectionné soit-il ! L’Âme prend le relais pour conduire l’Esprit vers sa destinée, conditionné par les actions du défunt conducteur de ce véhicule maintenant réduit à un amas de cellules sans vie. Quand vos scientifiques commenceront à prendre en compte et étudier les phénomènes qu’ils ne comprennent pas, plutôt que de tout rejeter, cette civilisation, s’il n’est pas trop tard, pourra enfin évoluer !

— Alors je me demande quelquefois si ces dogmes scientifiques, sous couvert de modernisme et d’esprits soi-disant « ouverts », ne sont pas plus terribles que l’Inquisition. Jacques Monod, prix Nobel s’il te plaît, écrit dans Le hasard et la nécessité : L’ancienne alliance est rompue (qui donnait un sens à la vie avec un dieu créateur !) ; l’homme sait enfin (enfin ce n’est pas trop tôt ?) qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers, d’où il a émergé par hasard (je rajouterais bien, le plus improbable, gigantesquement improbable des hasards). Non plus que son destin, son devoir n’est inscrit nulle part (même en cherchant bien ? comme cela il peut bien faire n’importe quoi, et n’avoir de comptes à rendre à personne). A lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. Un petit coup de Jean-Paul Sartre par là-dessus, pour bien choisir les ténèbres dans le summum de la désespérance avec l’être et le néant, et le tour est joué ! L’un des plus grands gâchis du XXe siècle est en place. « Il y a quand-même le Royaume, mais quel royaume ? Celui de la technologie ? C’est consternant, accablant et notre situation actuelle est bien la suite logique de cette façon de voir les choses initiées par les « lumières ». Francis Crick, Nobel aussi pour ses recherches sur l’ADN, rajoute sa petite couche personnelle : Les biologistes doivent constamment se rappeler que ce qu’ils voient n’est pas le fruit d’une conception, mais d’une évolution. ». Encore une fois, on exclut une cause avant même de prendre en compte les preuves ! Ben oui ! Ils sont bien les dignes petits-fils de Darwin ! A la suite des philosophes de ces vraiment drôles de « lumières », il fallait coûte que coûte trouver une alternative à la religion et expliquer la vie sans avoir à faire intervenir une Conscience. C’est bien sûr à double tranchant cette histoire, car une religion par trop dogmatique ne va pas dans le sens d’une ouverture spirituelle.

— Oui, sais-tu qu’à cette époque, les scientifiques croyaient que l’unité fondamentale de la vie était la cellule qu’ils croyaient n’être qu’un simple globule de protoplasme, un morceau de gélatine en quelque sorte ! Mais la connaissance actuelle, grâce à la technologie du microscopique, vous fait entrevoir la formidable complexité qui règne dans ce petit truc de rien. Ce qui n’a pas entamé d’un iota la foi en Darwin qui avait pourtant bien dit : Si l’on pouvait démontrer qu’un organisme complexe existe, sans être l’aboutissement d’une succession de nombreuses et infimes mutations, ma théorie s’effondrerait totalement. Il est sûr que l’évolution existe, mais elle n’explique absolument pas comment est né la première cellule, ni les protéines, ni l’ADN, ni le moteur flagellaire bactérien, merveille de hautes technologies biologiques. Ces caractéristiques très particulières et indispensables n’ont aucune probabilité de se produire spontanément, car il en faudrait un nombre tellement considérable que l’on peut considérer qu’elles sont nulles. Il y a donc une INFORMATION à l’élaboration de la vie qui pour moi, simple atome, n’a rien de mystérieux ! Nous avons tous un plan intégré de tous nos possibles…

Ah ! Ces humains quand même !

« Car avec vous, les humains de Gaïa, c’est toujours pareil : vous avez eu des tas de gens, assez brillants, mais qui laissaient leurs découvertes « ouvertes ». Eux-mêmes avaient su faire fructifier les découvertes antérieures, et ils ne pensaient pas les leurs fermées une fois pour toutes. Et pourtant, après un siècle, deux, trois, même parfois plus, c’est comme si la gravure dans le marbre était inaltérable. Elle est donc suivie avec un fanatisme vengeur par des milliers, même des millions de personnes qui adhérent sans aucun esprit critique comme s’il s’agissait de vérités indétrônables. C’est bien à Joseph Goebbels que l’on attribue la phrase« un mensonge répété mille foisse transforme en vérité » ? C’est un peu la doctrine de vos temps « moderne » !

— Tiens oui, Pasteur (qui avait raté toutes ces expériences sur les vaccins !) avouait à la toute fin de sa vie que le plus important était le terrain, et que le microbe ne faisait que profiter de la situation. Mais les vaccins promettaient de tels profits à long terme, que l’impasse sur les expériences fut promptement faite. Et depuis 150 ans, tout est resté figé, via les grands labos, dans un dogme inattaquable. L’hygiène, c’est très bien, et elle a permis d’éradiquer des maladies très contagieuses comme la peste, mais, ensuite trop, c’est trop ! Le fait de se laver constamment les mains avec toutes sortes de produits souvent toxiques à long terme, ne permet plus à la paume de la main, qui sécrète une substance très subtile qui élimine beaucoup de microbes, de faire son travail correctement. Parfois un simple lavage à l’eau suffit, et il respecte la peau. Et voilà le trio infernal, Darwin, Freud (le « Pasteur du quiqui ») et Pasteur lui-même ont transformé l’être humain en singe obsédé sexuel et vacciné… Et l’on entend la sempiternelle « vérité » : les vaccins sauvent des vies. Ils ne sauvent rien du tout, et ils en abiment tellement !

« Il est maintenant interdit, sous peine d’excommunication et de marginalisation, de contredire ces monstres sacrés. Pour rester scientifique, il faut écarter les causes avant même de considérer les preuves. Il ne faut surtout pas l’évoquer, cette conception intelligente, car le naturalisme méthodologique exclut absolument d’évoquer l’intelligence et doit rester dans ce qui est « naturel ». Pour faire un escalier pas exemple, avec toutes les variantes possibles, tout le monde sait qu’il faut une formule, des plans, sacrément cogiter, puis seulement ensuite, passer à la réalisation.

— Oui ! Vous êtes vraiment drôles les humains, mais pour la molécule d’ADN qui contient un alphabet de 3 milliards de caractères en trois dimensions qui crée la vie, là c’est différent ! Avec votre alphabet, 26 lettres, et seulement deux dimensions, vous pouvez écrire des tas de choses très élaborées, mais presque simplettes par rapport à ce qu’écrit l’ADN. Comment pourriez-vous vous représenter un alphabet en trois dimensions, avec les lettres, flottant dans l’espace façon mobile pour bébé, et devoir les lire ? Et là c’est 3 milliards, transcrits, copiés, décodés pour fabriquer des protéines spécifiques chaque seconde, des milliards de fois et sans quasiment d’erreurs, et si erreurs il y a, un correcteur remet de l’ordre. Ici, c’est la VIE qui s’écrit, votre vie !

Une vie « propre » pas spécialement claire et limpide

« Sauf que tout le monde continue à regarder la télé, ses écrans, et faire ce que l’on dit : bosser, surtout consommer toutes les belles choses qui se fabriquent pour nous ! Amusements, distractions, divertissements, sexe, films, spectacles, loisirs, ne surtout pas penser par soi-même, nos chefs s’occupent du reste, ils pensent pour nous, « circulez, emballé, c’est pesé… ». Les esprits sont saturés avec des plats malsains pris devant des écrans auxquels une grande majorité est accro : la violence, la pornographie, la cupidité, la haine, l’égoïsme, les « mauvaises nouvelles » incessantes, la peur et la « terreur », avec tout plein de messages subliminaux ce qui explique bien des choses. Quand était la dernière fois où une belle pensée a été émise ? Où quelque chose de beau et pur s’est élevé de vous vers le ciel ? Car vous avez tous en vous des bribes de souvenirs de ces temps immémoriaux, généreux et joyeux. Mais pour l’instant, la planète est dans l’état où elle est en raison de toutes ces pensées collectives négatives.

 « Revenons un peu à l’ADN. Un ordinateur fonctionne sur un code binaire : 1 0 1 0 etc., et avec juste deux caractères, les informaticiens créent des programmes très complexes, n’est-ce pas ? L’ADN, c’est un code avec 4 caractères, A C G T(([15] Adénine (A), cytosine (C), guanine (G) ou thymine (T) qui vont, après des processus extrêmement complexes, aboutir à la fabrication des protéines.)) hyper plus sophistiqué qu’un vulgaire code binaire, vous ne pouvez même pas imaginer ce que vous pourriez faire avec des ordinateurs à ADN, comme celui que tu as imaginé dans ton livre Sophia Galactica, le jeune dieu, et que tu as baptisé : PADNER, acronyme de Principe ADN Émotive Reconnaissance.

— Je pense que les belles émotions sont volontairement exclues de toutes les actions humaines, et l’oligarchie veut faire de nous des robots souffrants pour produire du Loosh, toujours plus de Loosh sans aucun espoir de revenir à la condition humaine primordiale. J’avais donc imaginé que l’utilisateur pourrait placer un capteur au niveau de son plexus solaire, ainsi, seules les informations assimilables au moment émotionnel de la personne se trouveraient disponibles. Mais avec le niveau des informations qui circulent actuellement, ce n’est pas envisageable ; il faudrait que la nature humaine change du tout au tout, et que les vraies valeurs, celles qui animaient les anciennes humanités, reviennent. Mais dis-moi, comment est-on descendu si bas, nous sommes descendus dans les plus basses couches de la création, et nous avons fini par nous décrocher complètement du monde spirituel ?

— C’est un peu cela, oui ! Les entités sans esprit ont modifié votre ADN pour qu’il ne code plus que pour les choses matérielles : nourriture, sexualité, possession en tout genre, exaltation des instincts et des émotions de pacotilles ! Ensuite, avec des polluants divers et variés dont ils vous gratifient : les sacro saints médicaments et bien sûr, les vaccins ! Ah les vaccins, merveilleuse invention qui effondre le système immunitaire et vous rend dépendants de la médecine ; c’est la touche finale qui va faire de vous, au bout de quelques générations, de parfaits zombies…

  • Rudolf Steiner écrivant en 1917 : L’homme découvrira un vaccin qui pourra dès la prime jeunesse, par la voie du corps extirper la tendance à la spiritualité. A l’avenir, on vaccinera les enfants à l’aide d’un produit que l’on peut très bien composer et qui empêchera les enfants de développer en eux toute vie spirituelle. Et c’est bien ce qu’ils veulent avec en France, par exemple, 11 vaccins dès la naissance, les enfants sont maintenant, avec l’aide des écrans et des débilités distribuées sur les réseaux sociaux et les frasques du corona circus, dans un état mental qui ne présage rien de bon pour l’avenir.
  • Oui, c’est une descente vibratoire vertigineuse, et cette « condensation », comme nous l’avons vue, a commencé à créer dans l’astral des sortes de dépôts avec toutes les pensées négatives de jalousie, haine, peur, agressivité, j’en passe et des meilleures ! qui se sont de plus en plus concentrés pour finir par avoir une vie propre (enfin façon de parler, car pas spécialement claire et limpide !). Ainsi, cette descente va entraîner bien des humains, les éloignant de leur être intérieur, de leur Conscience, de la Source, de la pureté, avec des mirages, des bimbeloteries, des reflets, du cliquant… incitant les plus belliqueux à dominer par tous les moyens, donc à se battre et faire le Mal de plus en plus violemment. Ainsi, ces énergies, créées par certains humains et alimentées par les peurs, souffrances, douleurs, désespoir, lamentations et la suite, grandissent, se répandent, prennent force…

— Oui ! En 1775, un ingénieur présente au jeune roi Louis XVI « un orgue militaire » ancêtre des mitraillettes pouvant lancer 24 balles. Devant cette meurtrière machine, le roi et ses ministres la refusèrent, considérant son inventeur comme un ennemi de l’humanité… La Chine du Moyen Age connaissait la poudre, mais l’utilisait surtout pour des feux d’artifice et en médecine ! Dans l’antiquité, la guerre était l’affaire des militaires qui s’affrontaient sur un champ de bataille. De nos jours, ce ne sont pas des centaines, mais des millions, dizaines de millions de civils, femmes, enfants, vieillards qui sont massacrés par le complexe militaro-industriel, avec la bénédiction des « gouvernements »… Il y a donc une barbarie à distance, bien enveloppée dans du papier cadeau, plus grande que dans les temps plus anciens. Nous avons dramatiquement régressé !

Des « Lumières », pas très lumineuses

— Tu remarqueras que cette accélération s’est produite avec la négation de Dieu. Et cela est arrivé, dans un premier temps avec ce que vous appelez « les Lumières » dont Voltaire, pour ne citer que lui, s’était fait le porte drapeau. Arrivent là-dessus Darwin, Pasteur, Freud… n’en jetez plus, la cour est pleine ; vous êtes faits comme des rats de laboratoire !

« L’individualisme a commencé ses ravages avec le commerce, la propriété privée et surtout l’argent, qui a amené les banquiers à devenir de plus en plus avides, n’hésitant pas à jeter à la rue des centaines, des milliers, voire des millions (avec « le progrès ») de gens à la rue sans aucun état d’âme.

« Ceux qui agissent de cette manière perdent ainsi toute connexion avec leur conscience et ne sont plus reliés, ni au Ciel, c’est-à-dire à la Source, ni à l’entité humaine dans son ensemble, ni à la Nature. Avec cette descente effrénée dans la densité, Gaïa a perdu la place que lui donnaient ses habitants qui la situaient au centre de l’Univers sous le regard d’un dieu (pas très sympathique, et bien humain au demeurant), qui était censé régir plus ou moins les affaires humaines. Néanmoins, l’humanité restait encore en lien avec le Ciel et la Terre, mais ce dernier espoir lui fut bientôt enlevé, et une toute nouvelle religion s’est rapidement imposée : l’athéisme, encore plus sectaire et intolérante que tout ce qui avait précédé. Depuis son avènement, un être humain au mental disproportionné règne désormais sur le monde, et les guerres, massacres, famine, misère, savamment organisés par une élite sans conscience, clamant haut et fort à qui veut l’entendre, les bienfaits de ce nouvel ordre mondial. Bombardé par des médias asservis, qui présentent la démocratie comme une avancée majeure, avec la volonté de l’imposer au monde entier par tous les moyens, l’être humain se perd par faute de discernement. Cette démocratie est censée donner le pouvoir aux peuples, mais à part élire des maîtres qui, au lieu de rendre des comptes, ne font que voter des lois pour leur seul et unique intérêt, ce n’est que la triste façade d’un pouvoir absolu.

— Pour moi, c’est décidé ; je n’irai plus voter pour cette mascarade et élire des guignols, déjà que je n’y allais pas beaucoup  ! Ce fameux discernement qui lui fait tant défaut, l’être humain l’a volontiers abandonné pour devenir une sorte de zombie, un ensemble de cellules agencées par hasard dans un univers quelconque, et vivant une vie dénuée de sens. C’est depuis que ces liens sont coupés que nous avons perdu notre pouvoir créateur ?

— En effet, oui, les rares peuples qui vivent encore de chasse, de pêche et de cueillette, reconnaissent un ordre, une conception dans l’ordre, la beauté de la Nature et de l’Univers qui ne se manifeste pas dans une religion dogmatique. Ceux d’antan étaient beaucoup plus près de la vérité spirituelle qu’un missionnaire conditionné, empêtré dans son carcan religieux, prosélyte sans respect, et tentant de les convertir à une religion totalement incompréhensible pour eux. Il en reste si peu dans les temps présents de ces hommes authentiques ! Fermons ces parenthèses sordides, et revenons encore un instant à nos Êtres premiers dont les humanités se succédaient une fois leur quota effectué. Nous l’avons déjà évoqué, elles n’étaient pas aussi matérielles que vous car leur taux vibratoire était beaucoup plus élevé, et leur nourriture, essentiellement spirituelle, ne comportait que quelques fruits ; c’est leur pureté qui leur permettait de créer. Mais hélas ! Elles ont perdu ce pouvoir avec des pensées impures, leur taux vibratoire s’est alors ralenti avec la descente dans la matière et elles sont tombées dans le cycle des incarnations forcées. Seuls quelques sages pouvaient encore avoir une connexion spirituelle.

— C’est ce que l’on nomme le « péché originel » ?

— En partie, oui, mais c’est surtout l’hypertrophie du mental qui a accéléré les choses. Les hommes ont pensé être les maîtres de la Nature, ont créé des religions avec des dieux bien humains essentiellement masculins. Comme si La Source, et à fortiori Dieu, allaient se mêler de leurs histoires de bonobos ! Pour alimenter leurs corps de matière grossière, il leur a fallu cultiver, chasser, protéger leurs terres, faire la guerre pour de nouveaux territoires, surtout travailler. L’origine du mot travail vient du latin tripalium, qui était un instrument de torture à trois pieux et le verbe « travailler », lui, vient du latin populaire tripaliãre, qui signifie torturer avec le tripalium ! L’être humain n’est pas fait pour être esclave, il est pris dans un engrenage infernal qui va donc bientôt arriver à une conclusion.

— Bilan ?

— Je te laisse deviner…

— À première vue et dans l’immédiat, les choses n’ont pas l’air de se présenter sous les meilleurs auspices. J’ai vraiment une impression de fin de règne qui ne se fera certainement pas dans la douceur et la sérénité, comme toute catharsis. Les maîtres du monde, êtres dénués de tous sentiments humains, ne vont pas lâcher le morceau facilement. Ils ont néanmoins besoin de leurs esclaves. Peu leur importe de semer désolation et misère ! Ils ne perçoivent que leur pauvre petit présent de génération en génération sans percevoir qu’ils ont ainsi perdu leur âme, enfin leur Esprit. Brrr, je ne voudrais pas être à leur place, tant pis pour eux ! Ils sont coincés dans un cycle d’incarnations qui les obligent à revenir dans les mêmes familles pour profiter de tous les avantages qu’ils ont patiemment édifiés aux cours des siècles. Quand ils vont perdre, car ils vont perdre, c’est dans l’ordre des choses, la grande moulinette les attend…

Et pourtant !

« Mais en même temps, je ressens une sensation de mouvement ascendant, d’ouverture pour une encore trop petite portion de la population. Il est urgent, pour chaque humain de cette Terre, de sortir de ces schémas de pensées imposées. Comment retrouver la candeur et la juvénilité des musiciens d’antan qui écrivaient la musique que leur inspirait leur foi ? Musiques bien sûr, très élaborées, bases de toutes musiques actuelles. Mais on peut avoir l’impression que Beethoven a été parmi les premiers musiciens à percevoir et à exprimer, par sa musique, ce qui allait se passer sur Gaïa. Avec lui arrive le pathétique, l’expression de la douleur parce qu’il la ressentait au plus profond de lui-même. Mais il se sentait aussi relié à quelque chose de plus haut qui le poussait à transmettre la pure beauté de sa musique. Combien de fois ai-je pu citer ce qu’il écrivait : S’approcher toujours de la divinité pour répandre son rayonnement sur le genre humain, il n’est rien de plus haut. Pour lui bien sûr, la musique, art suprême par excellence ! Je perçois beaucoup moins cette désespérance avec les musiciens antérieurs, où j’ai une sensation plus instinctive et jubilatoire ! En tout cas, j’ai l’impression que ces êtres-là se sentaient investis de la mission de délivrer le message de la beauté et de l’émotion…

« J’aime aussi particulièrement ce que qu’écrivait Toscanini qui, avant de devenir un prestigieux chef d’orchestre, était violoncelliste et cité dans sa biographie par Harvey Sachs :

Mes premières impressions de Wagner remontent à 1878-1879 : à un concert de la Société de quatuors de Parme, j’entendis l’Ouverture de Tannhäuser qui me dérouta. Je me souviens d’un détail : mon professeur m’apporta à l’École l’une des parties de violoncelle de cette ouverture et m’en fit étudier divers passages, que je trouvais très difficiles. En 1884, Parme fut la troisième ville d’Italie à accueillir Lohengrin, après son succès à Bologne et son échec à Milan. J’étais dans l’orchestre. Et c’est là qu’émerveillé, je découvris pleinement le génie de Wagner. Dès la première répétition, ou plutôt dès les premières mesures du Prélude, je fus envahi de sensations magiques, surnaturelles ; ces harmonies célestes me révélèrent un monde nouveau, un monde dont personne ne soupçonnait l’existence jusqu’à ce que l’esprit transcendant de Wagner le découvrît.

« Comme le suggère Toscanini, chacun de nous ne fait qu’extraire, découvrir à son niveau, comme une statue sous son voile non encore levé, l’information multiple dans laquelle nous baignons. Nous avons vu que les Créatrices premières « étaient capables de faire résonner dans l’air lui-même de sublimes musiques, dont vos compositeurs les plus doués ne font que retrouver des bribes », ces informations dans lesquelles tous les êtres pensants peuvent venir puiser ou simplement recevoir plus ou moins passivement, selon les capacités créatrices de chacun. Nous sommes incapables d’imaginer quelque chose qui n’existe déjà, comme tu le disais Petit H, potentiellement. Et les compositeurs de génie ne font que faire surgir une vérité universelle, la Beauté, l’Émotion à travers les notes et leur merveilleux agencement du grand Potentiel de l’Univers :

Et là ! C’est sûr, surtout au tout début, on était drôlement serrés, mais il y avait déjà absolument Tout, l’Univers avec ses galaxies, le Soleil, la Terre, la Cordillère des Andes, les pommes et les pommiers, les insectes, toutes les symphonies et les quatuors de Beethoven, les opéras de Wagner, la musique de Schubert et son sublime quintet pour deux violoncelles, moi bien sûr et même vous tous les humains ! les pierres, les océans avec les baleines, le murmure des vagues fleuries du cri des mouettes, la poule et son œuf, le chou-rave, le balai- brosse, etc.

Mal, où es-tu ?

« Mais alors dis-moi, le Mal était déjà là aussi ?

— C’est le grand piège du libre arbitre ! Bien sûr que les premières humanités, ne connaissaient ni la haine, ni la vengeance, enfin tous ces jolis trucs que vous semblez aimer maintenant et multiplier à travers littérature, films, chansons et comportements. Elles avaient un libre arbitre total, mais avec une connexion divine et des corps beaucoup plus subtils, il était donc parfaitement impossible qu’elles matérialisent le Mal, et rien de toutes ces horreurs n’auraient pu exister dans ces temps bénis. Mais tu l’as vu : elles étaient créatrices, et bien plus modestement, vous l’êtes aussi encore. Malheureusement, quand les pensées ont commencé à devenir impures, elles se sont empressées de prendre forme dans la matière, comme nous l’avons évoqué, jusqu’à créer un être à forme parfaitement humaine, mais sans aucun sentiment et tellement jaloux de votre supériorité qu’ils prennent un soin tout particulier à ce que vous l’ignoriez. Vous êtes accusés de tous les maux de la Terre, et ils s’acharnent à faire de vous des êtres à leur image. Pourquoi crois-tu qu’il y a autant de guerres, de films de violence extrême, de jeux où toutes les perversions sont légions. Ils agissent maintenant sur les enfants avec un enseignement vide de sens et en les dirigeant vers une sexualité dépravée sous prétexte de libération et d’épanouissement ! Non ! Le péché originel qui n’a rien à voir avec une pomme et une femme gourmande, simplement une soif de connaissances mal dirigée et portée par un mental déjà fermé.

— C’est vrai, certaines personnes sont maintenant plus facilement attirées par le cynisme, l’agressivité, la violence sexuelle, etc. ! Le fait de regarder des films d’horreur, fait entre autres, partie de ces curiosités malsaines qui alimentent une négativité qui fait tout pour avoir une vie propre (oui, on l’a déjà dit, effet de langage !). Alors c’est sûr, si Richard Wagner et tous les compositeurs de génie, ne faisaient « qu’extraire » une musique déjà existante, il peut en effet devenir possible pour certains êtres, d’extraire les pensées malfaisantes qui traînent maintenant un peu partout.

— Il va donc falloir à présent que tes contemporains, s’ils ne veulent pas être engloutis dans la grande moulinette, redécouvrent la connexion perdue avec les animaux, la Nature, Gaïa, l’Univers, l’Amour Universel… Quand une humanité paraît prendre un chemin en impasse, s’incarne sur la planète un être spirituellement achevé qui vient leur apporter un enseignement, avec le risque conscient de se faire massacrer : oui, on ne dit pas impunément la Vérité ! Et en plus, quand une religion s’empare de l’enseignement en le déformant, catastrophe annoncée ! Oui, dis donc, Jésus s’est fait massacrer d’une ignoble façon et…

— Et hop, tous les péchés, évanouis. On a fait croire aux gens depuis 2000 ans qu’il fallait souffrir, et qu’assassiner un sage venu apporter la bonne parole pardonnait tout. Perso, je ne comprends pas ! Je pense que l’humanité s’en est remis une sacrée couche. D’ailleurs depuis, cela n’a pas été le paradis sur Gaïa, massacres et guerres sévissent de plus belle (enfin, encore façon de parler !). Il suffirait que tous les êtres humains, les vrais, ceux qui n’ont pas besoin de lois ou de religions pour être intègres, avec un vrai discernement et un sens des responsabilités étendues allant au-delà de leurs petits problèmes personnels, unissent leurs plus belles pensées, pour que les entités sans conscience qui dominent le monde soient purement et simplement éliminées.

Mais qu’ils sont donc vilains !

« Ils se croient maîtres d’un monde mourant, et reviennent s’incarner dans les mêmes lignées pour pouvoir profiter de leurs forfaits :

« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’un pays et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois ». M. A Rothschild (le fondateur de lignée). Ainsi donc, au fil des siècles, ils ont eu tout le temps de bien pérenniser leur pouvoir en se croyant les maîtres du monde, mais de quel monde ?

— « Leurs techniques sont d’une lamentable pauvreté, mais fonctionnent pourtant très bien :

1- on provoque un traumatisme créé artificiellement : une guerre, une crise économique, un attentat, une p andémie…

2- cela provoque une réaction : la peur ; le peuple demande qu’on le protège.

3- on propose alors des solutions pour atténuer la peur : une loi, une guerre « préventive », une taxe supplémentaire, la privation de liberté, un « vaccin » que j’appelle « la bouillasse », et l’espoir que tout va aller mieux… et cela marche, les gens y croient !

— Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils sont perdants d’avance, car ils sont en déphasage complet avec la Source. Nous avons vu que la force la plus puissante de cet Univers est l’Amour. Et vous n’en percevez que 5 à 10 % de cet Univers ! Imagine le jour où vous percevrez ne serait-ce que 50 % ! Je ne parle même pas de 100 %, cela n’est réservé qu’à ceux qui effectuent leur Ascension… Mais quand la Grande Vague arrivera, tous ceux qui n’ont vécu que dans les plus basses énergies seront d’office éliminés.

« Quand tes collègues vont finir par se réveiller de leur esclavage, ils s’apercevront que leur ignorance volontaire les a fait complices de tous les forfaits accomplis par ces forces obscures qui se manifestent partout, sans se cacher, surtout dans les divertissements. Est-il encore raisonnable de parler d’ « art » dans ce que l’on voit actuellement ? L’art en général se dégrade, le côté insaisissable, assorti des sensations de plénitude, de globalité, de bien-être, que les artistes ont toujours pris à cœur de transmettre, surtout en musique, sont remplacées par des procédés technologiques contondants (suite logique des « Lumières » et de l’influence mécaniste newtonienne), à l’opposé total de l’harmonie dans la Joie, n’apportant à ceux qui s’y adonnent, que sadisme, égoïsme, cynisme, violence, désarroi, suicide, malheur comme tristes effets. Ils ne reconnaissent plus le pouvoir qu’exerce la musique sur l’évolution, bien loin de ce que Beethoven exprimait, et ne cherchent plus du tout à s’approcher toujours plus de la divinité, mais plutôt à descendre le plus bas possible ! Ces divertissements ne font que flatter les aspects les plus sordides de l’être humain actuel avec tous ces jeunes qui vont à l’abattoir des âmes écouter des musiques démoniaques. Le sens du sacré et du divin, considéré comme désuet, archaïque, arriéré, est refoulé bien loin dans les méandres encombrés du fallacieux clinquant et de votre mental. Il n’y a plus d’évolution vers le meilleur, la bonté, la vérité, la justice, la beauté, etc.

« A la question « quelles sont vos réalisations pour faire évoluer les différents règnes et perfections de cette planète » ? Qui pourra répondre ? Vous avez été entraîné vers des comportements iniques, et le principe guerrier s’en est donné à cœur joie. Une de ses bonnes idées a été d’instaurer le droit divin, transmissible uniquement par les hommes (ben voyons !), c’est la « loi salique »…

— En remplaçant le « l » par un « d » on peut facilement confondre !

— En effet ! Loi salique qui a été transformée des siècles après Clovis pour évincer les femmes du pouvoir. Puis est arrivée la diabolisation des femmes, savamment renforcée par les religions.

« Mais maintenant, ce principe guerrier arrive à sa fin, et la matrice qui enserre Gaïa commence à perdre son opacité pour ceux qui veulent voir. Cela ne va sans doute pas se faire dans la douceur et la tranquillité, principe guerrier oblige.

Super Photon

« Et puis je dois te dire : je vais te quitter pour un certain temps !

— Tu ne viendras plus me parler à l’oreille la nuit ? Tu ne répondras plus à mes questions ? Nous n’aurons plus de discussions à bâtons rompus ? Comme je vais m’ennuyer de toi, mon Petit H !

— Mais ne t’inquiète pas, avec l’intrication, nous sommes liés pour l’éternité, tous les atomes de ton corps sont liés avec moi, et quand tu le quitteras, ton Âme se souviendra encore de moi ! Je suis appelé pour une grande mission, je ne sais pas encore de quoi il s’agit, mais tu vivras tout avec moi. Tu es consolée ?

— Alors, va…

***

Alors Petit H s’en est allé là-haut, tout là-haut.

« Durant un certain temps, j’ai vraiment cru qu’il m’avait abandonnée, mais voilà qu’un beau matin :

— Coucou, c’est moi, tu es là ?

 C’était vrai, je pouvais encore communiquer avec lui, comme s’il était toujours là, dans mon corps voyageant dans cette multitude.

— Petit H, comme je suis heureuse ! Alors, où es-tu ?

— Dans l’espace c’est drôlement vide ! La biologie, c’est bien plus conviviale et il s’y passe toujours des milliards de chose!

— Et la grande mission ?

— Oui, pour être grande, elle est grande, enfin en y réfléchissant bien, peut-être plus grande que le tout début, encore que…

— Alors ?

— J’étais tout là-haut, quand il s’est passé un drôle de truc, je n’ai pas vraiment saisi sur le coup. Nous avons vu que le Big bang nétait qu’une émanation de l’Endroit, enfin du Super Univers, demeure de Dieu indicible et inimaginable, et que le « passage » ne marche que dans un sens ; de l’Endroit vers l’envers (notre Univers). Rien ne peut atteindre Dieu dans Son Sanctuaire, seule Son Énergie alimente la Source. Il faut dire que cette Conscience Suprême a Toute la Connaissance en instantané, et donc celle des expériences de tous les êtres habitant les multitudes « envers », donc les Univers manifestés.

« Et bien, alors que j’étais là-haut avec juste quelques copains H, j’ai aperçu, non ! Je n’y croyais pas, imagine de la part d’un atome, un truc minuscule, pour le coup, c’était mini minus minuscule ! Il me semblait bien reconnaître le lieu, mais c’était tellement improbable de le retrouver ce lieu, que je n’y songeais même pas. Oui ! Je me suis retrouvé là où tout avait commencé ! Oui, oui, c’est sûr, c’était là ! Et ce que je n’aurais jamais dû voir, je l’ai vu ! Là, juste à l’emplacement où j’attendais il y 13 milliards d’années, moi le potentiel proton de ce futur Univers, j’ai vu, j’ai vu… SUPER PHOTON !

— Avec sa cape rouge, son petit caleçon, ses bottes, et son pyjama bleu ?

— Arrête de dire n’importe quoi, c’est sérieux. Ah toi, il faut toujours que tu trouves le moyen de rire.

— Tu peux toujours parler, c’est toi qui as donné le ton avec le balai-brosse et le chou-rave ! Donc, tu disais, un Super Photon !

— Non ! Pas un super photon, mais Lui, SUPER PHOTON, un peu comme moi, le Premier émané directement du Super Univers, et pas en potentiel s’il te plaît, puisqu’Il existe de toute éternité !

  • Super Photon ? Pas en potentiel ? Alors cela veut dire un autre Big Bang ?

— Oui, mais pas de la même nature que le premier. Le premier a donné naissance à la matière. Mais la grande Source de notre Univers a décidé que de nouveaux temps étaient arrivés. Super Photon n’est pas matériel, il n’est pas de même nature que les vulgaires photons soumis, par on ne sait quel radar, à une ridicule vitesse soi-disant indépassable, et qui fait que la lumière met un temps fou pour parcourir la distance, ne serait-ce que d’une galaxie à une autre. Distance que vous appelez annéelumière, et qui est exprimée en secondes et en mètres : 299 792 458 m / s. Alors en kilomètres seconde, vous divisez par 1000, et en kilomètres heure, vous multipliez le nombre trouvé par 3600, ce qui nous fait 1 079 252 848 800 kilomètres heure ! Imaginez donc la distance parcourue par la lumière en un an, si cela vous amuse, il faut multiplier ce chiffre par 24, pour avoir la distance parcourue en un jour, puis le résultat par 365 pour un an. Même la calculette ne va pouvoir l’afficher ! Et pourtant, c’est une vitesse d’escargot dans la vastitude de l’Univers. Notre plus proche voisine, la galaxie d’Andromède est à 2,55 millions d’années – lumière. C’est donc le temps que sa lumière met à nous parvenir, elle nous envoie en fait son image d’il y a 2,55 millions d’années. Elle a dû changer depuis ! Mais moi, Petit H, je peux communiquer avec les atomes d’hydrogène qui la composent, je les ai bien connus quand nous étions tous en un point ! Et puis, annéelumière, c’est beau, cela me fait toujours fantasmer, oui ! Il m’arrive parfois de rêver que je suis un photon, mais là ! J’ai rencontré Super Photon !  Et tu sais quoi ?

  • Non, bien sûr, vite, dis-moi !

Super Petit H !

 — Super Photon m’a reconnu ! Il m’a dit : « Ah, te voilà, Petit H, je t’attendais ! »  Tu te rends compte, il m’a reconnu ! J’en étais tout esbaudi !

— Tu as dû être content quand même ! Et que t’a-t-il dit encore ?

— Il m’a annoncé que j’allais moi aussi… devenir un Super Atome ! Super Petit H, cela vous pose un atome, non ?

  • Et quoi d’autre ? Il ne t’attendait pas juste pour te dire que tu allais devenir « Super Petit H ». Je comprends que tu sois ému, mon Petit H adoré, mais que t’a-t-il dit d’autre ?
  • Que les temps étaient venus ! Et là, je n’ai pas été déçu du voyage ; car, oui ! Cet Univers va ascensionner, enfin ! juste la partie qui sera prête le Grand Jour. Ce que vous appelez matière et énergie noire (parce que vous n’y voyez goutte), et qui donc représente 90 % de cet Univers, lui donnant sa cohérence actuelle, vont s’inverser comme une gigantesque vague pour ceux qui voudront voir, quand Super Photon avec tous ses copains vont déferler, et tous nous transcender !

— Ouah, nous serons alors dans unBatunivers !

— Oui, tu peux le voir comme cela. Enfin, pour dire simple, cette partie de l’Univers va ascensionner ! Sauf que les 10 % imprégnés de mauvaises énergies vont se recroqueviller, puisque l’Amour ne peut y circuler, tu sais comme la fleur dont je te parlais plus haut : Si tu prends la plus belle fleur du monde, c’est une pure merveille, elle ravit tous tes sens : elle te transmet sa beauté, son odeur t’enivre, sa caresse est douce et parfumée, tu peux voir en elle la perfection absolue. Mais si tu l’écrases, que tu en fais une petite bouillie, ce sont toujours les mêmes composants de la fleur qui sont devant toi, mais quelle tristesse ! À pleurer ! Vois, la haine, la vengeance, l’envie, la jalousie, la peur, la colère, etc., ne sont que l’Amour tout recroquevillé, ratatiné, emmêlé, piétiné, nié, oublié… Comme nous l’avons vu, c’est comme et pour cela que notre Univers est né, et moi, simple, mais premier atome, j’ai vécu ce grand déploiement.

« Et sans l’Énergie Divine, que vous ne savez pas reconnaître comme telle et appelez matière et énergie noires, ces 10% d’univers de matière ne pourront plus maintenir une si vaste cohérence. Tout le monde ressentira que le temps devient de plus en plus rapide, les scientifiques commenceront par percevoir que l’expansion n’est plus la même, et libre arbitre oblige, chacun (par exemple, les moutruches avec des muselières sous leurs yeux de poissons depuis trop longtemps hors de l’eau, piqués et repiqués avec la bouillasse) aura le choix de rester (grâce à la peur), dans un monde dont les problèmes actuels seront démultipliés, ou d’ascensionner sur une Terre libérée de ces horreurs. Les zones, où plus rien de subtil et de spirituel ne pourra circuler, resteront plus que jamais le domaine du karma, de la loi de réciprocité, enfin de toutes ces basses énergies qui régissent actuellement cette pauvre Gaïa. Et elle n’est pas la seule dans l’Univers, car beaucoup d’autres planètes sont dans la même situation et attendent ce grand moment.

« Quand la Lumière Divine des Super Photons va se manifester, ce sera instantané, car Elle, ne sera pas soumise au radar des photons matériels. Toute la matière et l’énergie dites noires, vont simplement devenir visibles, et encore une fois, le libre arbitre revenu de chaque habitant de l’Univers va se manifester : rester dans le résidu d’univers bien accroché à la matière dense avec tout ce que cela comporte, ou ascensionner. Un peu comme un crabe qui abandonne sa vieille carapace avec ses parasites pour une nouvelle… A cette image, pour ceux qui préféreront rester dans leur monde avec toutes leurs émotions négatives, véritable usine à Loosh, rien ne changera. Si ! En pire, puisqu’il n’y aura plus rien pour tempérer la violence…

— Merci mon Petit H pour toutes ces explications. Je suis soudain… très fatiguée… Dormir… Oui, dormir… Je sens… déjà… le rêve… arriver !

— Oui, je sais… Dors petite humaine, tu n’auras plus jamais besoin d’un gilet jaune ou d’aller dans la rue manifester ton mécontentement, je veille sur toi, et plus aucun humain ne sera une unité de production de Loosh… Adieu…

WWG1WGA(([16] Where We Go 1 We Go All, célèbre slogan des QAnon américains : où nous allons 1 nous allons tous. L’équivalent en français est « un pour tous, tous pour un ».))

Et son sommeil fut songe… Un songe surnaturel, universel, transcendantal, dont toutes les particules de son corps s’imprégnaient… Un songe commun avec tous les humains aux cœurs ouverts, purs, où l’Amour est prince et serviteur. Un songe où plus rien n’est séparé, Un est Tout, et Tout est Un… Un songe où les Âmes se retrouvent comme après une longue séparation. Un songe où la Terre Mère berce ses enfants chéris : « Dans quel cauchemar étiez-vous, dans quel cauchemar étions-nous ? Pourquoi a-t-il fallu descendre si bas ? ». Un songe où partout règnent la Joie, le Pardon, l’Empathie, mais aussi une effervescence très concrète. Que se passe-t-il donc ? Comme doucement caressé par un impalpable vent, un murmure embrase soudain tous ces esprits maintenant connectés et enflammés : « La Grande Vague Divine va se manifester, Elle va nous traverser, nous transformer, nous transcender ! ». Celles· ceux, encore sous l’emprise de sentiments un tant soit peu négatifs vont devoir les laisser se consumer dans le feu de l’Amour Universel s’ils veulent participer au grand renouveau, et le cœur réveillé, tenir une place active dans la grande fête de la transmutation.

C’est Gaïa qui va ascensionner en même temps que tout l’Univers. Elle va emmener le meilleur, pour faire revivre une Nature à la biodiversité foisonnante, débarrassée des parasites de toutes sortes. Oui ! à l’image de ces insectes et crustacés qui abandonnent leurs vieilles carapaces devenues trop petites avec les parasites qui vivent à sa surface, elle va passer à un niveau vibratoire beaucoup plus subtil, et laisser sans regrets une carcasse de planète à ceux qui ne veulent ou ne peuvent se défaire de leurs attaches matérielles, corporelles, leurs « biens » et vieilles rancunes, rancœurs, haine, vengeance… Il ne restera plus qu’un ersatz d’Elle-même, entouré d’un égrégore qui va l’enserrer toujours plus intensément de sa poigne de feu, de fer, de sang, habité par des êtres hagards, et qu’aucun cœur pur ne viendra plus tempérer et adoucir… Alors, tassé, comprimé, compacté à l’extrême, un vortex involutif, devenu trou noir, recyclera cette matière grossière.

« Qui m’aime me suive » dira la Terre, libre arbitre, libre arbitre oblige…

Présent éternel

Le songe, le songe paraît maintenant tellement réel, palpable à tous les rêveurs ! Serait-il devenu réalité ? Le don des premières créatures humaines au pouvoir créateur serait-il revenu ?

Maintenant, pour ces êtres nouveaux, le rêve est prémonitoire de cette nouvelle réalité qui s’annonce…

Devant leurs yeux décillés, le ciel déverse soudain des torrents de lumières miroitantes chargées de fleurs éclatantes aux mille féeriques couleurs bercées d’une merveilleuse musique et de divines fragrances, de merveilleuses émotions, d’étoiles scintillantes… De Gaïa elle-même jaillissent sources, rivières, fleuves dont l’onde transparente irradie des multiples reflets des pierres les plus précieuses. La Nature entière accueille ces divins courants, ondes bienfaisantes transmutant toutes choses. Encore incrédules, les rêveurs ? Voilà qu’ils font maintenant l’expérience de la communication instantanée et intégrale avec tout ce qui vit.

C’est un monde où il n’y a plus d’esclaves, plus de peurs : peur du jugement, peur de ne pas avoir de toit, de nourriture, car l’abondance est pour tout le monde. Un monde où nul n’a besoin d’espoir, car il est toujours dans le futur, et le futur n’existe pas encore, l’espoir peut être est un piège…

C’est un monde stable, un monde pur, un monde où chaque être peut s’exprimer, où chaque être a la même valeur. Il n’y a pas de discrimination au niveau de l’intelligence, au niveau de la culture ; tous les êtres sont égaux.

Plus qu’un ici et maintenant, simple et merveilleux, les origines retrouvées après cette interminable descente ; revenus l’Émerveillement, La Pure Joie, la Conscience supra sensorielle…

« Rêve, rêve encore un peu, mon support d’écriture, je suis en train de devenir Super Petit H ! »

Voilà, c’est le retour !

Présent éternel… Amour…

Joie, je suis Tout, buisson de Vie, foison de Vie, Nous et le Tout(([17] J’ai à ma grande surprise, écrit un jour cette phrase en CPA, Communication Profonde Accompagnée, ou psychophanie qui est une merveilleuse occasion de rencontre avec soi, cette personne si familière et pourtant si méconnue. C’est une rencontre avec son être intime pleine de potentiels et d’espérance.))

©Élisabeth Giordano





Louis Fouché : « Il faut rester ouvert et en lien avec le monde »

[Source : francesoir.fr]

Marseille, épisode 5 – Il est toujours difficile de débriefer un entretien avec Louis Fouché. Cultivé et passionné, l’anesthésiste-réanimateur passe d’une idée à l’autre, dresse des ponts là où on ne les attend pas, enchaîne propositions et contre-propositions. Faire une synthèse de son propos s’avère délicat, tant il semble que chaque phrase revêt une importance cruciale.

Il faut dire que cette révolte qu’il ne cesse d’exprimer depuis un an et demi bouillonnait en lui depuis longtemps. Coincé dans le confort de sa vie de « médecin nanti », il a fallu que la crise sanitaire, qu’il perçoit comme une chance, « vienne secouer le cocotier » pour le faire descendre dans l’arène de la vie publique.

La technique et ses conséquences sur la société est l’un des grands champs de la réflexion du leader – il préfère « diplomate », l’organisation ne se voulant pas pyramidale – du collectif Reinfo Covid. À ses yeux, le problème réside dans le fait qu’elle progresse aujourd’hui à un rythme trop élevé « pour pouvoir être régulée par le corps social ». Conséquence : « Celui qui est le tenant de la technique va toujours prendre le pouvoir sur le groupe social. Pour le dire plus simplement : aujourd’hui, ce n’est pas vous qui décidez si votre fille de 12 ans a un IPhone dans la poche. C’est Google, c’est Amazon, c’est Microsoft, c’est Facebook, mais ce n’est pas vous. »

Alors, anti-progrès le Dr Fouché ? Non, bien entendu. Mais à condition d’être en mesure à chaque fois de bien peser le pour et le contre des implications d’une avancée technologique. « Si vous faites le compte des bénéfices-risques des systèmes numériques tels qu’ils sont conçus aujourd’hui, je crois qu’il faudrait les brider, les calmer et dire non à certains moments. »

Paradoxalement, c’est pourtant grâce à ces mêmes outils numériques qu’une partie de la population est en train de se réapproprier certains pans de sa vie. On le voit par exemple dans le domaine de la santé, où la diffusion des savoirs conduit désormais certains à reprendre en main leur alimentation ou la façon de prévenir les maladies. Autre exemple prosaïque donné par le médecin : les tutoriels disponibles sur YouTube permettent à des gens de refaire une partie de leur maison « à leur sauce, et non à celle de Leroy Merlin ».

« Entre être heureux et avoir raison, je préfère être heureux »

Rompre avec la société, rejoindre un groupe alternatif, comporte un risque de dérive sectaire. Une critique qui a souvent été formulée à l’égard de ceux qu’on catalogue comme « dissident », « résistant » ou encore « complotiste ». C’est un écueil dont a conscience Louis Fouché. « A Reinfo Covid, il y a cette idée qu’il faut rester ouvert et en lien avec le monde. » Apôtre de la non-violence, il déplore que les débats passionnés autour de la gestion de la crise sanitaire, et plus largement du rapport au monde tel qu’il est, conduisent familles et amis à se déchirer. « À mon avis, cela n’a pas de sens. […] Entre être heureux et avoir raison, je préfère être heureux. En revanche, il faut bien sûr ne pas oublier ce qui est important et conserver ses valeurs. »

À propos du système de santé, celui qui a été poussé à se mettre en disponibilité de son poste à l’AP-HM (anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de la Conception, à Marseille) dit avoir été très marqué par une conférence à laquelle il a assisté en 2014 au Collège de France. Il était question de l’évaluation en santé. « L’ambition actuelle, c’est de parvenir à un système où tout serait standardisé, et où les médecins, les infirmiers, les aides-soignants, ceux qui font le ménage se contenteraient d’appliquer des protocoles préconçus par « ceux qui savent penser ».

« Je ne crois pas que la manifestation soit quelque chose d’utile »

Symbole de cette doxa :  la Convention on Health Analysis and Management (CHAM), qui réunit chaque année à Chamonix les ministres de la Santé, des Finances, les patrons de grands fonds d’investissement, des Gafam, « et quelques chefs de services ronflants d’hôpitaux parisiens ». Le rêve de ces gens-là : « une santé qui ne serait que le fruit d’algorithmes ». « C’est déjà l’idée qu’on essaye de faire passer aux étudiants en médecine actuels. […] Mais c’est un leurre complet. Parce que ce qui soigne au fond, c’est l’humain et c’est la relation [entre le médecin et son patient]. »

Comment faire face à ce système ? Et d’une manière générale, comment s’opposer au néolibéralisme, désigné par Louis Fouché comme « l’ennemi » ? Cela en décevra certains, mais l’anesthésiste est sceptique quant au pouvoir de la rue. « Je ne crois pas que la manifestation soit quelque chose d’utile. […] Quand ils veulent, [les gouvernants] peuvent envoyer les blacks blocs afin de vous faire passer pour des gens violents. Quand ils veulent, ils peuvent faire dire aux médias que vous étiez 300 alors que vous étiez 3 000. »

Il appelle plutôt les opposants au système à recréer du lien, à monter des systèmes parallèles. « Il n’y a pas besoin de tout lâcher. Par exemple : pour organiser une bibliothèque collective destinée à ceux qui n’ont plus le droit d’entre dans une bibliothèque municipale, et ainsi leur permettre d’accéder à nouveau à des livres et du savoir, vous n’avez rien besoin d’abandonner. » Cela suffira-t-il ? On ne demande qu’à y croire.

Un « Entretien essentiel » dans lequel Louis Fouché nous parle de son livre « Tous résistants dans l’âme – Éclairons le monde de demain ! », (éditions Guy Trédaniel)… et de bien d’autres choses encore.

Auteur(s): FranceSoir




Pénuries alimentaires en vue ?

[Source : urantia-gaia.info]






[Voir : Pénuries massives et généralisées à tous les secteurs : pourquoi ?]

[Source : Quantum Leap]





[Voir aussi : L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]




France – Pétition Sénat : GARANTIR L’INTERET SUPERIEUR DE L’ENFANT en situation d’état d’urgence

[Source : enfance-libertes.fr]

Lien pour signer la pétition :
Garantir l’intérêt supérieur de l’enfant en situation d’état d’urgence
e-pétitions du Sénat (senat.fr)

PRÉSENTATION

Au regard de la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) et du droit français, il apparaît une carence législative sur la situation des enfants lors d’un état d’urgence.

Ce vide législatif a autorisé le gouvernement français à imposer en milieu scolaire, à partir de Mai 2020, un protocole sanitaire de plus en plus contraignant, sans documents justificatifs, et sans considération des débats d’experts inhérents au contexte sanitaire.

Or l’efficacité et la pertinence de protocole ont largement été remises en question la communauté scientifique et pédiatrique.

Par cette pétition, nous demandons que cette carence législative soit comblée au plus vite dans les textes législatifs nationaux.

Nous demandons que la loi exige que toute décision contrevenant aux droits fondamentaux de l’enfant soit scientifiquement solidement justifiée et motivée.

Sans cela, le risque est réel de ne plus assurer dignement sa santé, sa liberté et sa protection.

***

Cette pétition est déposée sur le site du Sénat. Ce cadre légal offrira la possibilité de faire modifier la loi.

Atteindre 100.000 signatures mettra cette question à l’ordre du jour de la Commission des  Présidents du Sénat.

***

La signature se fait sur le site du Sénat par authentification FranceConnect. C’est une contrainte supplémentaire par rapport à d’autres pétitions habituelles, mais c’est aussi ce qui fera l’efficacité de la démarche :

  • si nous obtenions 100 000 signatures sans FranceConnect, il est fort probable que les autorités ne prendraient pas nécessairement en compte cette pétition
  • par contre, en obtenant 100 000 signatures par FranceConnect, les autorités seront obligées de considérer nos demandes.

TEXTE INTEGRAL

OBJECTIF

Malgré un contexte d’état d’urgence notamment sanitaire, garantir l’intérêt supérieur de l’enfant.

MESURES D’EXCEPTION ET DROITS FONDAMENTAUX

En déclarant l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement français a imposé un protocole sanitaire contraignant, dont le port du masque aux enfants dès l’âge de 6 ans en milieu scolaire.

Au moment des prises de décisions, la communauté scientifique et professionnelle a largement exprimé des avis contraires étayés quant à la nécessité et à l’efficacité de ces mesures. Elle alerte également sur les risques néfastes du port du masque et du protocole sanitaire sur les enfants.

Au regard de la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) et du droit français, il apparaît une carence législative sur la situation des enfants lors d’un état d’urgence.

La CDE a été adoptée par l’ONU à l’unanimité en 1989 et a été renforcée ensuite par trois protocoles :

  • Portant sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants,
  • Portant sur l’implication d’enfants dans les conflits armées
  • Et portant sur le recours possible devant le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies en cas de non-respect des deux précédents protocoles.

Une carence est cependant constatable dans la CDE en ce qui concerne la protection des enfants en situation d’état d’urgence. Le droit français n’y répond pas non plus.

CHRONOLOGIE

  • En Mars 2020, l’exécutif décide de confiner le pays, avec fermeture des écoles. Les enfants sont officiellement jugés contagieux. Les critères et études ayant servis à ces arbitrages ne sont pas connus à ce jour.
  • En Juillet 2020, les masques chirurgicaux (jugés inutiles au printemps) deviennent obligatoires autant en intérieur qu’en extérieur, mais les moins de 11 ans peuvent respirer librement.
  • En Septembre 2020, le masque devient obligatoire pour les collégiens et les lycéens. Les critères et études ayant conduit à cette décision ne sont pas non plus connus à ce jour.
  • Le 2 novembre 2020, les enfants du primaire sont à leur tour masqués. Les critères et études ayant déclenché cet élargissement ne sont toujours pas identifiés à ce jour, malgré les questionnements récurrents de parents, enseignants et professionnels de l’enfance.
  • En Avril 2021, les écoles sont fermées avec une semaine de cours en distanciel et deux semaines en vacances anticipées. Les critères et études utilisés par les décisionnaires, une fois encore, ne sont pas connus à ce jour.

Au regard desdits événements, chaque décision a été prise sans documents justificatifs ni motivations, et sans considération des débats d’experts inhérents au contexte sanitaire. Or, ces éléments auraient dû être les requis préalables à chacune d’entre elles.

La carence à la fois dans le droit français, mais aussi dans la CDE, de la situation des enfants en état d’urgence autorise ainsi ce genre de dérives.

CHIFFRES

Alors que des propos médiatiques insistaient sur la dangerosité des enfants dans la propagation du Covid-19, Santé Publique France rapportait les données suivantes :

  • Les 0-14 ans comptabilisent 5 décès depuis mars 2020, soit 0,006% des décès hospitaliers avec une mention « covid-19 ».
  • Les 15-44 ans (tranche des fratries et parents) représentent 0,67% des décès hospitaliers.
  • La Société Française de Pédiatrie (SFP) rapporte qu’au sein du Ministère de l’Education nationale le niveau de contamination des enseignants (0,09 à 0,18%) est très faible de même que le nombre de classes ou écoles fermées depuis la rentrée scolaire de septembre 2020 (respectivement <0,2% et <0,14%).

Ces chiffres, non exhaustifs, étayent l’idée que les jeunes enfants ne sont majoritairement ni victimes du SARS-CoV2 (le bénéfice des mesures est pour eux relativement faibles), ni contaminants (le bénéfice de la communauté nationale est mineur au regard d’autres mesures impactant le reste de la population).

Ces avis contrebalancent fortement les risques et bénéfices invoqués par l’exécutif lors de la mise en œuvre des mesures sanitaires, qu’il n’a pas jugé utile de motiver avant ses prises de décisions.

IMPACT SUR LA SANTÉ PUBLIQUE, SUR LES LIBERTÉS ET SUR LES DROITS FONDAMENTAUX

Les multiples décisions impactent directement la santé publique, les libertés et les droits fondamentaux en lien avec les enfants, notamment :

  • Le droit à l’éducation stipulé par l’article 28 de la CDE
  • Le respect de l’autorité parentale
  • La qualité de l’encadrement éducatif et pédagogique
  • La dimension socioculturelle
  • Le droit à la santé physique et psychique (au sens de la définition de l’OMS) des enfants et des familles.

CONCLUSION

A la lecture des nombreux événements et de l’importance des chiffres énoncés, non exhaustifs, ainsi qu’aux impacts physiques et psychologiques sur la santé publique et l’équilibre sociétal, la situation de l’enfant lors d’un état d’urgence (notamment sanitaire) n’est aujourd’hui pas prise en compte dans les textes législatifs nationaux. Cette même situation d’exception aurait dû être fondée dans la CDE qui est malheureusement incomplète.

Toute décision contrevenant aux droits fondamentaux de l’enfant se doit ainsi d’être justifiée et motivée, sans quoi le risque est réel de ne plus assurer dignement leur santé, leur liberté et leur protection.

Afin de garantir l’intérêt supérieur de l’enfant, nous proposons que cette carence législative sur sa santé, ses libertés et ses droits soit prise en compte dans les textes législatifs nationaux au service de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Lien pour signer la pétition :
Garantir l’intérêt supérieur de l’enfant en situation d’état d’urgence
e-pétitions du Sénat (senat.fr)




🎁 Cadeau de « déconfinement » : Lettre de Carole & Louis Fouché 🎁

[Source : Le ciel a tout filmé]

Tout d’abord chapeau bas à tous ceux qui ont réussi à transformer le Coronavirus en « crise sanitaire mondiale », en « pandémie globale. Merci aux médias alarmistes, merci aux politiques dictatoriaux, merci aux scientifiques corrompus ou dogmatiques.

Nous tenons par cet article à leur exprimer toute notre gratitude. Gratitude qui vient du mot « grâce ». Oui nous avons été touchés par la grâce, grâce à vous.

Cette crise est une révélation, un dévoilement, une apocalypse. Et après l’apocalypse vient un autre monde. Nous ne reviendrons jamais au monde d’avant, n’en déplaise à ceux qui s’y accrochent encore.

Depuis plusieurs années, nous sentions bien que plusieurs choses « clochaient » dans ce monde. Pris par la vie de tous les jours avec ce sentiment confus d’un « quelque chose » qui n’allait pas, nous errions sans vraiment comprendre, nous raccrochant à ce monde vicié pour éviter la douleur de s’en détacher. Heureusement, le virus et son narratif burlesque envahissant la surface du globe est arrivé, nous arrachant nos oeillères, nous laissant contempler le désastre.

D’abord, nous avons essayé de comprendre. Je peux vous le dire, nous n’avons jamais autant travaillé. Et je vais vous faire mal : nous sommes tous bénévoles ! Nous avons épluché tous les articles de sciences, toutes les informations, lois, décrets, ordonnances. Nous avons lu toutes les informations, celles des médias mainstream comme celles des « complotistes ». Nous avons appris à maîtriser internet, les réseaux sociaux, la communication, le graphisme, la communication non violente… Nous avons écrit, filmé, publié, coordonné, dessiné, chanté, dansé créé des œuvres d’art. Nous nous levons aux aurores et nous couchons lorsque nos yeux se ferment.

Vous vouliez nous appauvrir, vous nous avez tant enrichis : nos connaissances sont plus grandes, nous nous sommes découverts de nouveaux talents. Nous avons repoussé nos limites : plus que jamais nous sommes emplis d’espoir, de courage et d’allégresse.

Vous vouliez notre mort mais nous nous sentons plus vivants et rayonnants que jamais.

Vous vouliez nous désespérer, nous n’avons plus besoin d’espoir pour entreprendre.

Grâce à vous, nous avons pu cerner ce que nous ne voulions pas.

Nous ne voulons pas vivre masqués.

Nous ne voulons pas vivre en nous méfiant les uns des autres.

Nous ne voulons pas vivre dans la culpabilité hypothétique de « donner la mort » à nos proches en transmettant un virus.

Nous ne voulons pas vivre vaccinés de force tous les mois pour tous les virus qui sont ou viendront.

Nous ne voulons pas de passeport sanitaire, de reconnaissance faciale, nous ne voulons pas vivre fichés.

Nous ne voulons pas être incarcérés dans nos domiciles.

Vous vouliez nous séparer. «Attention, distanciation sociale: 1m, puis 1m50, puis 2m avec les nouveaux variants ».

Vous nous avez rassemblés.

Vous vouliez nous faire peur, nous sommes sortis de la caverne. Jouez tous seuls avec vos ombres.

Vous vouliez nous abrutir devant la télévision, nous l’avons éteinte et demain nous jetterons devant nos seuils tous vos biens de consommation à l’obsolescence programmée.

Vous vouliez nous imposer le passeport sanitaire, nous surveiller, nous reconnaître facialement, nous pucer peut-être ? Nous avons faim de liberté.

Vous vouliez nous vendre des médicaments couteux à l’efficacité et à la sécurité douteuse ? Nous arpentons d’autres chemins de santé.

Vous vouliez nous imposer votre vision du monde, marchande et basée sur la dette éternelle, la dépossession intégrale, jusqu’à celle de nos propres vies ? Nous posons les premières pierres d’un autre monde enthousiasmant basé sur la gratitude, la joie et la présence à l’autre.

Alors un immense merci à vous pour tous ces bienfaits.


[Voir aussi :
[wpfa5r icon= »hand-point-right » color= »pink »]Note sur les problèmes et les opportunités
[wpfa5r icon= »hand-point-right » color= »pink »]La clef de la libération
[wpfa5r icon= »hand-point-right » color= »pink »]Ne plus nourrir la Bête
[wpfa5r icon= »hand-point-right » color= »pink »]Amasser ou créer
[wpfa5r icon= »hand-point-right » color= »pink »]Sortir de la crise
[wpfa5r icon= »hand-point-right » color= »pink »]Note sur certaines actions contre la tyrannie sanitaire
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Que se passe-t-il dans les corps énergétiques et en particulier pour l’âme après le « vaccin »?

[Source inconnue]

Expérience d’une thérapeute qui travaille depuis de nombreuses années avec l’énergie, avec la guérison énergétique, avec les corps subtils, mais surtout avec le rayonnement de la lumière et la fréquence de la vibration du cœur, siège de notre âme, pour atteindre un contact profond avec le moi supérieur.(([1] Voir Les sept chakras et les sept corps subtils de l’Homme
ou Les corps subtils & quantiques]))

[NDRL malgré l’absence de source et de moyen d’en vérifier l’authenticité, ce supposé témoignage est transmis en raison du fait qu’il recoupe au moins partiellement les avertissements suivants :
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd nous met en garde contre les vaccins à ARNm anti-ADN Covid-19 qui nous rendront transhumains
Quelle est l’opinion de Dieu sur la vaccination par ARN messager ?
Qui est l’Antéchrist ?
Voir aussi :
L’épée, le bon grain et l’ivraie
La clef de la libération]

« J’ai donné une séance à une personne qui a fait la première et deuxième dose du vaccin. (([2] Contre la Covid-19))

J’avais déjà traité cette personne énergiquement, mais je ne savais pas qu’elle avait fait la vaccination. 

Quand j’ai commencé avec le traitement, j’ai tout de suite remarqué le changement, de l’énergie très lourde émanant de ses corps subtils. 

Le plus effrayant, c’est quand j’ai travaillé sur le chakra du cœur, je me suis connectée avec son âme. Eh bien, elle était détachée du corps physique, elle n’avait plus de contact et c’était comme si elle flottait dans un état de confusion totale, mais elle n’avait plus de contact direct avec le corps et avec la personnalité.(([3] Voir par exemple : Les 7 Chakras – Guide Des Chakras
ou CHAKRAS))

Un endommagement de la conscience qui perd le contact avec la partie physique, donc avec notre machine biologique, il n’y a plus de communication entre eux.

Pendant le traitement, cette âme me disait qu’elle ne ressentait plus le corps et avait l’impression de flotter dans un profond malaise. 

L’énergie avec laquelle je travaillais, donc l’énergie de son champ énergétique, était très lourde, et on pouvait ressentir ces substances très polluantes pour les corps subtils.

J’ai continué le traitement en envoyant de la lumière au chakra du cœur, donc à l’âme de la personne, mais il semblait que l’âme ne pouvait plus recevoir ni lumière, ni fréquence, ni énergie. Ce fut une expérience très forte pour moi.

Alors j’ai compris qu’effectivement cette substance sert à détacher la conscience pour que cette conscience ne puisse plus interagir à travers ce corps qu’elle possède dans la vie, où il n’y a plus de contact, plus de fréquence, plus de lumière, plus d’équilibre énergétique ni de l’esprit. 

Puis j’ai commencé à pleurer pour cette âme parce que c’est quelque chose qui m’a profondément touchée, une expérience très forte. 

Je n’ai rien dit à la personne, car je ne savais pas comment le dire et si elle aurait compris.

J’ai réalisé que cela ne polluait pas seulement les corps subtils ou le corps physique, mais que c’était quelque chose qui avait à voir avec notre âme. Le but est d’endommager et d’essayer de détruire le contact avec la conscience. 

Ce que Steiner a dit est exactement ça. Il ne s’agit pas seulement de compromettre le système immunitaire. »

Mise à jour — Deuxième traitement de la personne

« Il y a eu un nouveau changement et encore une aggravation, tant pour la lourdeur que pour l’énergie qui transmet son champ énergétique, mais surtout il y a eu une diminution très importante de la fréquence. 

Actuellement, sa situation physique ne présente pas de symptômes sur le corps physique.

Quant à la situation qui se manifeste au niveau énergétique et surtout de l’âme, il y a eu la confirmation que l’âme a été éjectée hors du corps physique, elle est toujours liée par le soi-disant cordon, mais elle confirme toujours qu’elle n’a plus d’interaction avec le corps physique, émotionnel et mental, il n’y a plus aucun type de communication. (([4] certaines sources ésotériques mentionnent l’existence de deux cordons combinés, formant la corde d’argent : le fil de vie qui serait rattaché au cœur et le fil de conscience qui serait rattaché à la tête. D’autres évoquent aussi une troisième ramification (au niveau du plexus solaire) et une quatrième (au niveau du foie). Voir La corde d’argent (ou cordon d’argent) et le voyage astral.))

L’âme n’est plus capable de gérer ces trois corps, de poursuivre son processus d’incarnation et d’évolution, précisément car ce contact a été interrompu.

Comme c’est une chose nouvelle qui ne s’est jamais produite, et donc la conscience de l’âme ne sait pas ce qui se manifeste, l’âme est dans une situation où elle ne sait pas pourquoi elle a été éjectée.

Elle est consciente que cela s’est produit après la première dose du vaccin, qu’elle n’a plus aucune forme de communication, qu’elle ne peut plus utiliser ces corps dont nous nous sommes revêtus pour rester sur terre. 

L’évolution et les expériences que la personnalité transmet à l’âme, tout ça a été interrompu. »





Être humain…

Par Élisabeth

 ÊTRE HUMAIN, arrête un peu ton bras, Arrête tes pensées… Écoute !

Écoute la voix de la Nature, de la Terre, du Ciel.

Écoute ta voix intérieure, celle qui te parle,

Mais que tu n’entends pas. Regarde,

Regarde avec les yeux du cœur,

De l’émotion,

De la compassion,

De l’Amour.

Alors tu verras cette autre réalité,

Plus vraie, plus réelle,

Celle qui transcende la vie et la mort.

Alors les choses n’auront plus la même valeur,

Tu ne vivras plus la jalousie, l’envie, la peur, la haine,

La beauté de l’âme te sera révélée,

Tu connaîtras la Réalité,

Tu connaîtras la JOIE




L’incongruité (humour)

Par Élisabeth Giordano

L’incongruité

Il était une fois…“un quelque chose, non défini mais accompli”, une sorte de principe, omnipotent, indescriptible, une conscience, toute puissante, transcendante, quelque chose, au commencement des commencements, d’inimaginable ! Ce quelque chose, dont on aurait pu croire qu’il se suffisait à lui-même, et que certains, avec cette manie de classer, d’étiqueter, de mettre un nom sur tout appelèrent « Dieu ». Un nom c’est un nom, et plus pratique que pas de nom, car l’on se retrouve sans y prendre garde, avec des Truc et des Machin en veux-tu en voilà !

Donc Dieu, puisque c’est son nom le plus courant, se prit de l’envie de créer. Très étrange ! Car quand on est transcendant, indicible, avoir une envie, cela sent un peu le dérapage ! Et le pire, c’est qu’apparemment, Il ou Elle ne savait pas trop quoi créer ! Sans doute pour montrer, et on se demande bien à qui, sa toute puissance. Le dérapage sentait le roussi.

L’ennui, le très gros ennui avec ce principe, cette Pure Conscience, c’est qu’Elle ne pouvait faire des brouillons que l’on jette à la poubelle après les avoir bien froissés, ou que l’on brûle, pour être sûr que personne n’ira voir vos bêtises. Non ! Cette Immanence ne pouvait faire autrement, une fois le processus enclenché, que de donner forme réelle à ses idées. Il fallait donc bien réfléchir avant, pour ne pas faire n’importe quoi ! Mais quand on est tout puissant, omnipotent, sans distraction, et pas vraiment pressé par le temps, c’est simple ; l’éternité ! Facile pour plancher, même en mordant son crayon !

Bref, il s’agissait de concevoir un plan bien défini, qui pourrait par la suite, avec l’étincelle de départ, s’auto alimenter à partir d’un certain degré d’évolution. Il fallait, pour le jaillissement premier, une dose de concentration absolument impensable et inimaginable pour des petits cerveaux.

Alors, avec une soudaineté infinie, dans une déflagration tout autant infinie, le « quelque chose » finit par se produire. La description du processus relève de l’imagination, qui comme on vient de le voir, peut avoir force de création et de réalité. Alors de rien, de cette chose non définie, non exprimée, non manifestée, naquit l’accomplissement, la Manifestation.

L’univers que nous connaissons, avec ses galaxies, ses étoiles et leurs planètes, le tout soumis à toutes sortes de forces qui font que le ballet final est assez réussi, était né. Dieu se perdait dans la contemplation de son œuvre… Et le temps passait, passait… Si bien qu’au bout d’une petite éternité, Dieu trouva que le minéral, c’était bien joli, mais d’un triste !

Il ou Elle convoitait quelque chose de plus vivant, un petit objet, qui pourrait exprimer, par exemple, son admiration et sa vénération envers son Créateur. Dieu se prit de l’envie d’être reconnu comme l’Artisan de cet univers, le grand thaumaturge omniscient, que sa création pourrait reconnaître comme tel, et louer comme son Seigneur et Maître incontesté.

Et pour ce petit objet-personnage, il fallait créer un environnement où il puisse s’épanouir. Inutile de dire qu’une telle réalisation ne pose aucun problème à un dieu ou déesse ayant déjà créé tout un univers. Cinq petits jours rondement remplis, et l’affaire est au point.

D’aucuns pourraient objecter que l’environnement de la petite chose vivante n’avait pas été mûrement réfléchi, et aurait pu paraître un peu brouillon pour un observateur ayant l’esprit critique. Mettant sans cesse un coup de barre à gauche, à droite, cherchant sans cesse un équilibre précaire dans ce qu’il est de bon ton d’appeler « l’évolution »… Facile de répondre que ce petit objet vivant ne représentait pas grand-chose dans cet univers-là. Une sorte de jouet, sans doute bientôt délaissé ; il était donc superflu d’y consacrer une trop grande dose d’énergie.

Le décor étant planté, restait la conception. Devant l’argile immaculée, avec l’impossibilité de faire des erreurs, Dieu, avec une extrême concentration, se mit donc à créer un personnage, modelant, lissant, galbant, se reculant pour mieux voir l’effet d’ensemble. La créature achevée, avec ses formes harmonieuses, ses seins et ses fesses galbées, ses longs cheveux brillants et soyeux, sa peau lisse, ses yeux bien dessinés ombrés de longs cils, attirait le regard par son charme et sa grâce.

Il ne lui restait plus qu’à la reproduire encore une fois, histoire d’avoir la paire, et le tour serait joué.Mais tous ces travaux, et surtout cette dernière création, avaient demandé bien des efforts. Pour un observateur averti, il semblait que la « main », salie par de petits morceaux d’argile, n’avait plus aussi belle assurance que pour la première création. La fatigue peut-être ?

Les traits, aussi bien du visage que du corps, étaient plus accentués, la peau, délibérément lisse de la première créature, présentait ici le système pileux d’une fourrure usagée, sauf sur la figure, où des poils se serraient en rang hirsute ! Drôle d’idée ! La silhouette plus massive et moins harmonieuse accusait des muscles saillants, et il se dégageait de ce deuxième exemplaire, comme une expression d’agressivité, une attitude belliqueuse, un air de domination qui paraissait prêt à se manifester à la première occasion, et contrastait avec la douceur, la sensibilité, la bienveillance, l’altière sérénité de la première créature.

C’est alors qu’au moment de terminer le galbe situé tout en haut des cuisses, rien en somme qui n’eut dû poser problème, arriva l’incongruité ! Peut-être un peu trop d’eau dans l’argile ? Des souillures dispersées ? L’impatience d’en finir et de voir l’objet s’animer ? Toujours est-il que : plaff ! Les petits morceaux d’argile épars sur le dos de « la Main » se collent intempestivement là ! oui ! Juste à l’entrejambe ! Une sorte de boudin surmontant deux petites boules fripées et parsemées de poils rares et anémiques. Quelle catastrophe ! Dieu essaya bien de modeler du mieux qu’Il le pu cet ensemble incongru, et se perdit un temps en conjecture pour y trouver une quelconque utilité. Voilà qui était bien contrariant. Vite ! Cachons cela avec une touffe de poils, du plus joli effet sur la première création, mais bien insuffisante pour cacher l’appendice, qui en dépassait, lamentablement !

Les deux créatures, au lieu d’être semblables, devaient maintenant se compléter, avec le risque qu’elles entrent dans la dualité. Comment vont-elles évoluer ? Dans l’amour ? La haine ? La tendresse ? Le désir ? Ou vivre ces sentiments en alternance ? La plus rustique ne risquera-t-elle pas d’imposer à l’autre ses façons brutales ? Ou le libre arbitre donné à chacune, leur fera-t-il chercher, au contact mutuel, l’unité intérieure ? Il fallait maintenant accorder toute la nature de ce petit monde à ce modèle.

Laissons-les se reproduire avec cette incongruité, on verra bien ce que cela donnera ! La reproduction sexuée était née, et Dieu décida qu’ils y prendraient du plaisir…

Voici une autre façon de voir la création, et comment Dieu, contraint, après avoir créé la femme, créa l’homme (à son grand dam), inventa le sexe… sans le faire exprès ! Est-ce Lui ou Elle qui choisit la femme pour porter les fruits de cette sorte de reproduction, ou est-ce l’homme qui imposa cette tâche à sa compagne pour mieux la dominer ? La question reste entière !

Elisabeth Giordano




Le vieux grimoire

Par Élisabeth

« Comment alchimiser notre réalité ? »

Le vieux grimoire paraissait bien vieux, mais contrairement à ce que je croyais, ce n’était pas un livre d’alchimie, mais juste un très très vieux livre de jardinage dont je pus quand même lire le titre en partie effacé : Jardiner avec la lune, exclusivement réservé aux Jardiniers de la Lune ! Mais comment reconnaître un Jardinier de la Lune ? Il doit bien y avoir d’autres précisions à l’intérieur, mais ouvrir ce livre sans l’abimer relevait déjà d’une gageure. La moindre des précautions : se montrer extrêmement précautionneuse. Mais tiens, oui ! Pour un vieux livre aux feuilles et à la couverture bien épaisses, il me parait étrangement léger, j’ai même la sensation qu’il y a du vide à l’intérieur ! Sensation confirmée, car en le secouant doucement, un petit bruit confirme qu’il y a bien quelque chose dedans ! Mais attention, trop d’empressement pour son grand âge pourrait se montrer néfaste, donc, commençons par l’ouvrir délicatement… Une délicieuse odeur de vieilles choses envahit mes narines ! La première page se laisse décoller sans difficultés. Quelques lettres à peine lisibles semblent danser sur le vieux parchemin : P.O.E.T.E.S, poètes ! Voilà donc un livre, à première vue, réservé aux Jardiniers de la lune, qui plus est poètes ! Pour moi, rien de bien étonnant, un jardinier fait du vert avec les légumes. De là à les cultiver en vers… et certainement pas contre tous ! Les timides vers de terre, eux qui donnent vie au sol, souvent piétinés, niés, oubliés, qui les beaux soirs de mai, de préférence de pleine Lune, sortent de terre pour concrétiser leurs amours, ne sont-ils pas ses petits laboureurs préférés ? Nous nageons en pleine poésie ! Alors les jardiniers de la Lune ne peuvent qu’être poètes… Après ces digressions, et pour faire avancer notre enquête, préoccupons-nous des pages suivantes. Sur la deuxième, rien, du moins en apparence, oui ! J’ai beau regarder de tous côtés, elle me semble bel et bien vierge. La troisième porte une inscription assez lisible : Devant l’adversité ! A petits pas, nous avançons… Là c’est ennuyeux, car les pages suivantes sont toutes collées, soudées entre-elles, impossible de les ouvrir. Zut ! J’espère ne pas rater une partie du message, tant pis, je continue, et soulève précautionneusement le paquet de pages collées. Surprise ! En fait elles sont collées à dessein, et servent de couvercle à une petite cavité soigneusement découpée dans les pages en plein milieu du livre ! Ouf ! Jusque là, je n’ai rien raté, alors voilà ce qui explique la légèreté et le bruit que j’entendais, car dans cette cavité, il y a quelque chose… Jauni et racorni, une sorte de petit sachet, miraculeusement intact vu l’état du livre ! Mais que peut-il bien contenir ? Armée d’une loupe, il me faut maintenant tenter de lire les lettres à peine visibles et qui semblent danser sur le papier du sachet. Ah oui ici pas de doutes ! Avec la transparence du temps qui passe, le mot poètes réapparait dans tout son mystère et sa grandeur ! Je pense tout de suite à mon propre père, grand jardinier (qui d’ailleurs n’a jamais cultivé avec la Lune), poète devant l’éternel vantant son athéisme à qui voulait l’entendre, qui signait ses livres de poésies : Louis Giordano, le jardinier poète ! Mon petit papa, je sais que là où tu te trouves maintenant, tu as finis par comprendre que le néant n’existe pas ! Et pour que ma pensée d’Amour arrive jusqu’à toi, vois, je te dédie cette nouvelle !
Mais revenons à notre sachet ! Autour de la découpe, et même bien lisible avec un minimum d’attention, je peux lire :
Mode d’emploi du sachet « Impression et senteurs de la forêt, haies, prairies sauvages et autres chemins habités par les lutins», à l’usage des Jardiniers de la Lune, Poètes épanouis au crayon rayonnant, mais aussi valables pour banals pousseurs de brouettes, manipulateurs de bêches et autres râteaux et bien sûr, des prisonniers au cœur pur (autres, s’abstenir) même devant l’adversité, à la recherche de la dimension cosmique de la transformation…
Mais que peut bien contenir ce sachet ? L’ouvrir comme cela bêtement sur un coup de tête serait facile, mais aussi peut-être dangereux pour le contenu qui, à n’en pas douter, doit être très précieux ! Il est aussi question de s’assumer devant cette adversité, alors méfiance ! Bref, je vous livre ce que j’ai pu déchiffrer dans les pages suivantes se rapportant au sachet et ce fameux mode d’emploi :
– Avant toute chose, se sentir prêt, et laisser sur le chemin toutes pensées parasites pouvant pervertir les effets du sachet.
– Prendre le sachet,
– Le faire passer d’une main à l’autre,
– Bien le regarder,
– Le retourner dans tous les sens,
– Le secouer près de l’oreille,
– Le regarder encore et encore un peu, et un peu plus.
– Puis se décider à prendre la décision d’ouvrir le sachet.
– Ne pas se presser,
– Ne pas se précipiter,
– Prendre son temps (la réussite de l’opération en dépend).
– Faire le silence, et là ! maintenant ! Ouvrir le sachet, en faisant bien attention que rien ne tombe, ni ne s’envole…
– Verser doucement le contenu dans le creux d’une main.
– Tout d’abord, retenir sa respiration pour ne pas volatiliser le précieux mélange.
– Puis le contempler, encore, et encore un peu, et un peu plus…
– Bien détailler le contenu (il est préférable d’en déterminer soi-même la composition plutôt que de bêtement la lire sur la notice) ; mais, toutefois, le prisonnier de longue date, aux sens un peu émoussés, pourra parcourir du regard la composition suivante, bien entendu non exhaustive :
Douceur de mousse, brins d’herbe séchée, feuilles envolées, humus frais, poils d’écureuils, chants d’oiseaux, pétales de violettes odorantes, tintement de clochettes de muguet, gouttes de rosée avec reflets, bruissements, murmures (de la forêt), brise fraîche et douce, 0,001% concentré de lumière sous forme de copeaux de rayons de soleil, ou de lune (selon l’heure), caresses de branches basses, ailes d’insectes, crottes de mulots, racine d’espoir, graines de liberté, germes d’amour, baisers de jouvence, zeste de volupté, souffle d’éternité, lueur de transcendance, larmes d’émotion, aria de la suite N°3 de Bach, BWW 1068, un poil de raton laveur, excipient : 99,998%.
– Observer,
– Ecouter,
– Fermer les yeux,
– Se vider tranquillement de son air,
– Ne pas se presser,
– Prendre son temps.
– Puis doucement, lentement, calmement, inspirer sans bruit, sans froisser l’air au passage, le contenu du sachet.
Si vous avez scrupuleusement suivi la notice d’utilisation, votre vie doit se transformer comme le recherchaient les alchimistes des temps jadis, comme ceux des temps présents. Tout ce qui fait votre réalité matérielle saute de toutes parts, votre conscience s’élargit à tout ce qui vit. Vous devez sentir toute la forêt pénétrer en vous, vous ensorceler, vous bercer, vous caresser. Vous devez entendre les arbres respirer et battre leur cœur, voir la danse sacrée des violettes, le soleil animer toutes choses ! Vous devez entendre le brame du cerf, le vagissement des souriceaux nouveau-nés, les fleurs rirent et danser, sentir la caresse du vent sur et dans votre corps, et enfin vous laisser gagner par le plus grand calme qui soit, grand ouvert sur toutes les réalités de tout ce qui vit sur Terre, tout les règnes, qu’il soit animal, végétal, minéral. Et bien d’autres choses encore…
Alors bien sûr, je n’ai pas hésité une seule seconde (surtout que le bien d’autres choses encore m’interpellait !). Confortablement installée là, dans le jardin, juste à la frontière entre l’herbe coupée et celle réservée au petit peuple de l’herbe, herbes folles diraient d’aucuns, royaume des sauterelles, mantes religieuses, criquets et autres petits batraciens, où je laisse l’herbe pousser, domaine de ce petit peuple qui nous enchante de ses harmoniques champêtres, et celle que je tonds en position la plus haute possible, pour mon propre espace, essayant du mieux que je peux, d’attraper, qui une verte sauterelle, un criquet, un grillon potelé, une araignée avec sa grosse poche d’œufs, une petite reinette, tous fuyant avec effroi devant l’horrible machine de mort. D’après les gens aveugles, « c’est plus propre ! », plus vert peut-être, mais mort ! Bien sûr, je n’ai pas la même idée de ce qui est « propre », c’est comme la guerre et les armes. Il y en a des « propres », parait-il, avec des bombes ou des missiles sortant directement des plus belles usines d’armement immaculées, avec des employés et des patrons impeccables aussi, et d’autres qui sont sales comme les armes chimiques : vous préférez quoi, pour mourir à la guerre, le fer ou le poison ?
Mais laissons cela aux êtres humains ordinaires, et revenons à notre sachet. Je me sentais prête, et j’ai laissé sur le chemin toutes pensées parasites pouvant pervertir ses effets. Je l’ai pris, fais passer d’une main dans l’autre, bien regardé, retourné, secoué près de mon oreille, et regardé encore et encore un peu, et là ! J’ai pris la décision, peut-être la plus importante de ma vie ; sans me presser, sans me précipiter, je me suis retrouvée dans le plus grand silence… Alors devant moi le sachet s’est mis à flotter, devenu transparent, il a disparu ne laissant que le contenu : un minuscule nuage mouvant, lumineux, vivant qui s’est approché de mon visage, plus près, plus près, je louche… S’arrêtant soudain avant de reprendre son avancé pour pénétrer juste là, entre mes deux yeux…
Ce qui s’est passé ensuite, je voudrais bien l’écrire, mais comment écrire ce qui est indicible, ce qui n’est pas de cette « réalité terrestre » ? Une magnifique lumière est apparue derrière mes paupières closes ! Tout est dans Un et Un est dans Tout, plus de séparation. Je vois la Terre, infime point de ce si vaste univers, si vivante, encore si gaie il n’y a pas si longtemps, avant l’arrivée de l’être humain. Pourtant, elle est de la plus haute importance pour nous, car elle est le support matériel de nos expériences terrestres quelles qu’elles soient ! Et le temps ? Une illusion ! Nous croyons être une individualité seule et unique, un simple point dans ce que nous pensons être son défilement. Nous croyons être beaux ou laids, malheureux ou heureux, etc. Mais en fait, la dualité est à la source de tout ! Nous croyons n’être que ce savant assemblage de cellules qui arrivent par hasard, et quitte la scène après sa brève apparition ?
J’ai vu la profondeur du ciel, je suis allée jusqu’au point zéro, j’ai vu l’Univers d’où nous venons, celui de la création instantanée. J’ai vu la vie partout, partout, l’Emotion, l’Amour, trame de cet Univers matériel. Je ne peux pas vous dire tout ce que j’ai vu. Puis l’espace qui s’était déployé à l’infini, a fini par se contracter autour de moi, et j’ai perdu connaissance… Quand je suis revenue à moi, j’étais toujours allongée dans l’herbe, à la limite entre la haute et la basse : quel rêve ! Quel voyage ! Le ciel, égale à lui-même, transportait quelques nuages, et le soleil en profitait pour s’y cacher. Ce rêve incroyable me laissait pourtant un étrange goût de réalité… M’asseyant, j’aperçois quelque chose dans l’herbe haute ? On dirait un vieux livre, dont toutes les pages jaunies doucement volent sous l’action de la brise qui soudain s’arrête, laissant deux pages offertes à la lecture :
Jardiniers de la Lune, devant l’adversité, respirez, souriez, écrivez…
Vous êtes la LUMIERE, vous êtes AMOUR, vous ETES…
Et voletant là-haut dans la brise revenue, un petit sachet jauni monte vers le ciel…
Oh, ne faites pas cette tête-là ! Et puis après tout, croyez bien tout ce que vous voulez. Créez ce que vous voulez pour votre vie après celle-ci ; votre croyance vous donnera toujours raison !




Le Complot pour Voler l’Amérique

[Source : ALEX COGITE]

« 2020 a été une année comme aucune autre. Tout ce que nous savons, tout ce en quoi nous avons confiance et tout ce sur quoi nous avons appris à compter, a changé. Comment pourrait-on s’attendre à ce que les élections américaines soient en elles-mêmes différentes ? Restez avec moi, et vous verrez ce qui se passe dans les coulisses de cette élection ; et pourquoi la plus grande menace à laquelle nous sommes confrontés en ce moment, n’est pas un ennemi invisible qui envahit nos corps, mais plutôt [un ennemi invisible qui envahit] notre pays et nos esprits. »

https://youtu.be/p4F3__wkp90

Traduction : Merci à Digitrad (trad.pub) pour sa contribution !
Doublage : ALEX COGITE

Regarder sur Odyssée
Le-Complot-pour-Voler-l’Amérique-Man-In-America (odysee.com)

Vidéo source : The Plot to Steal America de Man In America
https://youtu.be/rXtGItm1bvQ [plus d’un million de vues].




Comment se faire coller l’étiquette de « Climatosceptique » en un seul article, alors que dans les faits…

Note d’Élisabeth

Je ne nie pas que le climat change ; il l’a toujours fait ! Mais, en tout cas, le CO² n’est pas en cause. Au moyen âge, pendant « l’Optimum médiéval », la température était de 2° supérieure à ce qu’elle est maintenant avec un développement extraordinaire, puis est arrivé « le Petit âge glacière » avec famines, pestes, guerres, une catastrophe ! Et depuis 200 ans, la température remonte tranquillement…  C’est bien, non ? Des hivers à  -40°, ça vous tente ? Faites des recherches…

Et maintenant, si vous croyez encore et toujours ce que racontent les merdias, sans doute, vous avez la mémoire courte (et donc la vue aussi !), c’est foutu pour vous, et l’inéluctable réveil va vous être très dur ! Lisez le fichier joint…

D’ici quelques années, on pourra rajouter à tous ces beaux exemples, la mascarade et l’absurdité du corona circus. Niels Fergusson, du Collège Impérial, et qui avait annoncé des millions de morts si l’on ne confinait pas tout le monde et dont la spécialité est de faire des prédictions fausses (vaches folles, sras, etc). Je vous laisse faire vos propres recherches sur cet individu qui sévit toujours, bien entendu, grassement payé à nos frais…

Il y a aussi la fonte des glaces qui va libérer des virus mortels et autres balivernes tout à fait scientifiques. A quels hameçons serez-vous encore prêts à mordre pour vous droguer à la PEUR ?

Bien sûr, l’on ne vous dit rien sur les vrais problèmes  de notre époque :

  • la gestion des déchets,
  • la gestion de l’eau,
  • les maladies dû aux vaccins qui vont aller en s’accentuant avec tous les vaccins obligatoires pour les enfants, de la grippe, plus ceux qui risquent d’arriver avec nanoparticules et ARN, à l’alimentation industrielle pleine de saloperies, des maladies iatrogènes, nosocomiales, des infections respiratoires augmentées par le port du masque, des dépressions, des suicides…

J’en passe bien évidemment, et des meilleurs !

Oui, car ce sont ces mêmes scientifiques sans scrupules, hautement rémunérés par les multinationales (et nous tout en bas !), qui vous mijotent, vaccins, médicaments, régimes, virus à la demande et à la mode, etc. Nous sommes dirigés par des psychopathes…

OUVREZ VOS YEUX ET VOS COEURS (et riez, ça fait du bien !)


Comment se faire coller l’étiquette de « Climatosceptique » en un seul article, alors que dans les faits…

[Source : Les déQodeurs]

Merci à Tony Heller, qui a été le premier à rassembler un grand nombre de ces clips d’information et à les publier sur RealClimateScience

RÉSUMÉ

Les prophètes de malheur modernes prédisent les catastrophes climatiques et environnementales depuis les années 1960. Ils continuent à le faire aujourd’hui.

Aucune des prédictions apocalyptiques avec des dates d’échéance à ce jour ne s’est réalisée.

Ce qui suit est un recueil de prédictions particulièrement folles faites par des personnalités du gouvernement et du monde scientifique.

Au-delà de la simple mise en lumière des prédictions qui ont échoué, cette collection montre que les auteurs des prédictions apocalyptiques qui ont échoué sont souvent des personnes occupant des postes respectés dans le gouvernement et la science.

Bien que ces prédictions aient été et continuent d’être rapportées avec enthousiasme par des médias avides de titres sensationnels, les échecs ne sont généralement pas réexaminés.


1967 : « Une famine extrême en 1975 ».

LOS ANGELES Il est déjà trop tard pour que le monde puisse éviter une longue période de famine, a déclaré jeudi un biologiste de l’université de Stanford. Paul Ehrlich a déclaré que la « période de famine » est arrivée et qu’elle sera à son pire et à son plus désastreux en 1975. Il a déclaré que la population des États-Unis est déjà trop importante, que le contrôle des naissances pourrait devoir être réalisé en le rendant involontaire et en introduisant des agents dans les aliments de base et l’eau potable, et que l’Église catholique romaine devrait être contrainte d’adopter des mesures de routine de contrôle de la population.

Source: Salt Lake Tribune, November 17, 1967

1969 : « Tout le monde disparaîtra dans un nuage de vapeur bleue en 1989 ».

LE NEW YORK TIMES

DIMANCHE 10 AOÛT 1969

PALO ALTO, Californie, 5 août –

« Le problème avec presque tous les problèmes environnementaux », dit Paul R. Ehrlich, le biologiste des populations, « c’est qu’au moment où nous avons assez de preuves pour convaincre les gens, vous êtes mort ».

Nous devons réaliser qu’à moins d’être extrêmement chanceux, tout le monde disparaîtra dans un nuage de vapeur bleue dans 20 ans

Source: New York Times, August 10 1969

1970 : L’ère glaciaire d’ici 2000

The Boston Globe Jeudi 16 avril 1970

Un scientifique prédit une nouvelle ère glaciaire d’ici le 21ème siècle

« les demandes d’eau de refroidissement vont bouillir à sec

l’ensemble du débit des rivières et des cours d’eau des États-Unis continentaux

La pollution de l’air peut effacer le soleil et provoquer une nouvelle ère glaciaire dans le premier tiers du siècle prochain

Source: Boston Globe, April 16, 1970

1970 : « L’Amérique est soumise au rationnement de l’eau en 1974 et au rationnement de la nourriture en 1980 ».

Ehrlich prédit:

Les océans vont être aussi morts que le Lac Erie dans moins d’une décennie.

L’Amérique sera sujette a des rationnements d’eau d’ici 1974 et de nourriture d’ici 1980

Source: Redlands Daily Facts, October 6, 1970

1971: ‘New Ice Age Coming’

C’est ce qu’affirme le Dr S. I. Rasool de la National Aeronautics and Space Administration et de l’Université de Columbia :

– « Au cours des 50 prochaines années », la fine poussière que l’homme met constamment dans l’atmosphère en brûlant des combustibles fossiles pourrait masquer tellement de lumière solaire que la température moyenne pourrait chuter de six degrés.

– Si elle est maintenue sur « plusieurs années » – « cinq à dix », estime-t-il – « une telle baisse de température pourrait suffire à déclencher une ère glaciaire !

Source: Washington Post, July 9, 1971

1972: Nouvelle ère glaciaire d’ici 2070

La principale conclusion de la réunion a été qu’une détérioration globale du climat, d’un ordre de grandeur plus grand que tout

La création d’un centre de formation pour les jeunes est une possibilité très réelle et pourrait même se concrétiser très bientôt.

le refroidissement a une cause naturelle et relève des processus qui ont produit la dernière période glaciaire

Source: NOAA, October 2015

1974: ‘New Ice Age Coming Fast’

Les satellites spatiaux montrent qu’une nouvelle ère glaciaire approche rapidement

Il se trouve que les anticyclones bloquants jouent un rôle important dans les caractéristiques du temps dans l’hémisphère nord et expliquent certains changements défavorables de notre propre climat

Source: The Guardian, January 29, 1974

1974: ‘Une nouvelle période glaciaire?’

Les signes révélateurs sont partout – de la persistance et de l’épaisseur inattendues de la banquise dans les eaux autour de l’Islande à la migration vers le sud d’une créature aimant la chaleur comme le tatou du Midwest.

Source: TIME, June 24, 1974

1974 : L’appauvrissement de la couche d’ozone : un « grand péril pour la vie »

Mais aucun « grand péril pour la vie » n’a été observé, car le « trou d’ozone » subsiste :

Sources: Headline

NASA Data | Graph

1976 : « Le refroidissement »

C’est ce qu’écrit Stephen Schneider, un jeune climatologue du National Center for Atmospheric Research de Boulder, dans le Colorado… reflétant le consensus de la communauté climatologique de l’Inde et du Pakistan, Schneider et Bryson ont tenté en 1974 d’expliquer à un groupe de décideurs de la Maison Blanche pourquoi les conditions sont susceptibles d’empirer. L’une des anecdotes les plus déprimantes du livre est la description que fait Schneider de la surdité de leurs avertissements.

Source: New York Times Book Review, July 18, 1976

1980 : « Les pluies acides tuent la vie dans les lacs ».

Noblesville Ledger (Noblesville, IN) April 9, 1980

Mais dix ans plus tard, le programme du gouvernement américain formé pour étudier les pluies acides a abouti à cette conclusion : 

Les pluies acides n’entraînent pas de crise environnementale, conclut une étude

Associated Press, September 6, 1990

1978 : « Pas de fin en vue » à 30 ans de tendance au refroidissement

Source: New York Times, January 5, 1978

Mais selon les données des satellites de la NASA, il y a une légère tendance au réchauffement depuis 1979.

Source: DrRoySpencer.com

1988 : James Hansen prévoit une augmentation de la sécheresse régionale dans les années 1990

Mais la dernière année vraiment sèche dans le Midwest a été 1988, et ces dernières années ont été marquées par des pluies record.

Source: RealClimateScience.com

1988: Préparez-vous pour des étés longs et chauds

Si vous avez aimé les températures record de l’été dernier, vous allez adorer les années 1990, dit James Hansen, le scientifique de la NASA qui, lors des audiences du Congrès sur la sécheresse dans le Midwest, a établi un lien entre le réchauffement des gaz à effet de serre à la vague de chaleur.

Washington D.C., par exemple, passerait de 35 jours par an à 85 jours par an, soit plus de 90 degrés.

Le niveau de l’océan s’élèvera d’un à six pieds

Mais le nombre de journées chaudes dans la région de Washington a atteint son maximum en 1911, et n’a cessé de diminuer depuis.

Source: RealClimateScience.com

1988 : les Maldives complètement sous l’eau en 30 ans

Source: Agence France Press, September 26, 1988

Une élévation progressive du niveau moyen de la mer menace de couvrir complètement cette nation indienne de 1196 petites îles dans les 30 prochaines années, selon les autorités.

Mais la fin des Maldives et de ses 200 000 habitants pourrait survenir plus tôt si les réserves d’eau potable s’assèchent d’ici 1992, comme prévu.

1989 : L’élévation des mers vers l’ »oblitération » des nations d’ici à 2000

Source: Associated Press, June 30, 1989

1989 : L’autoroute du West Side de New York sous l’eau d’ici 2019

En faisant de la recherche il y a 12 ou 13 ans, j’ai rencontré Jimn Hansen, le scientifique qui en 1988 a prédit l’effet de serre devant le Congrès. Je me suis rendu à la avec lui et a regardé Broadway à New York en disant : « Si ce que vous dites sur l’effet de serre est vrai, est-ce que quelque chose va regarder différent là-bas en 20 ans ? Il a cherché pendant un certain temps et s’est tenu tranquille et n’a rien dit pendant quelques secondes. Puis il a dit : « Eh bien, il y aura plus de trafic ». Bien sûr, je ne pense pas qu’il ait bien entendu la question.

Ensuite, il a expliqué : « La West Side Highway (qui longe le fleuve Hudson) sera sous l’eau Et il y aura du ruban adhésif sur les fenêtres d’en face à cause des vents violents. Et les mêmes oiseaux ne seront pas là. Les arbres dans la la bande médiane va changer ». Puis il a dit : « il n’y aura plus de voitures de police. » Pourquoi ? « Eh bien, vous savez ce qui arrive à la criminalité quand la chaleur monte. » Et jusqu’à présent, ces 10 dernières années, nous avons eu 10 des années les plus chaudes jamais enregistrées.

N’a-t-il pas aussi dit que les restaurants auraient des panneaux dans leur des fenêtres sur lesquelles on peut lire : « Eau sur demande uniquement » ?

Sous l’effet de serre, les conditions météorologiques extrêmes augmentent. En fonction de l’endroit où vous êtes en termes de cycle hydrologique, vous obtenez plus de ce que vous êtes susceptibles d’obtenir. New York peut connaître des sécheresses, les sécheresses peuvent devenir plus graves et vous aurez des panneaux dans les restaurants disant « Eau sur demande uniquement ».

Quand a-t-il dit que cela se produirait ?

Dans 20 ou 30 ans. Et je me souviens que nous avons eu cette conversation en 1988 ou 1989.

Est-ce qu’il croit encore à ces choses-là ?

Oui, il croit toujours tout. Je lui ai parlé il y a quelques mois et il m’a dit qu’il ne changerait rien à ce qu’il avait dit à l’époque.

Source: Salon.com, October 23, 2001

De 1995 à aujourd’hui : Échec du modèle climatique

Source: CEI.org

2000 : « Les enfants ne sauront pas ce qu’est la neige ».

Source: The Independent, March 20, 2000

Les chutes de neige font désormais partie du passé. la neige commence à disparaître de nos vies « Les enfants ne sauront pas ce qu’est la neige ».

2002: Famine dans 10 ans

La famine ne peut être évitée que si les riches renoncent à la viande, au poisson et aux produits laitiers

Nos excès saisonniers seraient parfaitement durables, si nous ne faisions pas la même chose une semaine sur deux de l’année. Mais, en raison du pouvoir d’achat disproportionné du monde riche, beaucoup d’entre nous peuvent festoyer tous les jours. Et ce serait bien aussi, si nous ne vivions pas dans un monde fini.

Par rapport à la plupart des animaux que nous mangeons, les dindes sont des convertisseurs relativement efficaces : elles produisent environ trois fois plus de viande par livre de céréales que le bétail des parcs d’engraissement. Mais il y a encore de nombreuses raisons de se sentir mal à l’aise à l’idée de les manger. La plupart sont élevées dans l’obscurité, tellement serrées qu’elles peuvent à peine bouger. On leur retire le bec avec un couteau chaud pour les empêcher de se blesser les uns les autres. À l’approche de Noël, ils deviennent si lourds que leurs hanches se déforment. Quand on voit l’intérieur d’un poulailler de dinde, on commence à avoir de sérieux doutes sur la civilisation européenne.

C’est l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses personnes ont recommencé à manger de la viande rouge à Noël. Les bovins de boucherie semblent être des animaux plus heureux. Mais l’amélioration du bien-être des animaux est compensée par la perte du bien-être des hommes. Le monde produit suffisamment de nourriture pour ses habitants et son bétail, bien que (en grande partie parce qu’ils sont si pauvres) quelque 800 millions de personnes soient sous-alimentées. Mais à mesure que la population augmente, la famine mondiale structurelle ne sera évitée que si les riches commencent à manger moins de viande. Le nombre d’animaux de ferme sur terre a été multiplié par cinq depuis 1950 : les humains sont aujourd’hui trois fois plus nombreux. Les animaux d’élevage consomment déjà la moitié des céréales du monde et leur nombre continue d’augmenter de façon presque exponentielle.

C’est pourquoi la biotechnologie – dont les promoteurs prétendent qu’elle va nourrir le monde – a été déployée pour produire non pas des denrées alimentaires mais des aliments pour animaux : elle permet aux agriculteurs de passer des céréales qui maintiennent les gens en vie à la production de cultures plus lucratives pour le bétail. D’ici dix ans seulement, le monde sera confronté à un choix : soit les cultures arables continuent à nourrir les animaux du monde, soit elles continuent à nourrir les populations du monde. Elle ne peut pas faire les deux.

La crise imminente sera accélérée par l’épuisement à la fois des engrais phosphatés et de l’eau utilisée pour les cultures. Chaque kilogramme de bœuf que nous consommons, selon les recherches des agronomes David Pimental et Robert Goodland, nécessite environ 100 000 litres d’eau. Les aquifères commencent à s’assécher partout dans le monde, en grande partie à cause des prélèvements effectués par les agriculteurs.

Beaucoup de ceux qui ont commencé à comprendre la finesse de la production mondiale de céréales ont réagi en devenant végétariens. Mais les végétariens qui continuent à consommer du lait et des œufs réduisent à peine leur impact sur l’écosystème. Le rendement de conversion de la production de lait et d’œufs est généralement meilleur que celui de l’élevage de viande, mais même si tous ceux qui mangent aujourd’hui de la viande de bœuf mangeaient plutôt du fromage, cela ne ferait que retarder la famine mondiale. Comme le bétail laitier et la volaille sont souvent nourris avec de la farine de poisson (ce qui signifie que personne ne peut prétendre manger du fromage mais pas du poisson), cela pourrait même, à un certain égard, accélérer la situation. Cette évolution s’accompagnerait également d’une détérioration massive du bien-être des animaux : à l’exception peut-être des poulets de chair et des porcs élevés de manière intensive, les poulets de batterie et les vaches laitières sont les animaux d’élevage qui semblent souffrir le plus.

Nous pourrions manger des faisans, dont beaucoup sont mis en décharge après avoir été abattus, et dont le prix, à cette époque de l’année, tombe à environ 2 livres sterling l’oiseau, mais la plupart des gens seraient mal à l’aise à l’idée de subventionner la soif de sang des hourras imbibés de cognac. La consommation de faisans, qui sont également nourris de céréales, n’est viable que jusqu’à ce que la demande satisfasse l’offre. Nous pouvons manger du poisson, mais seulement si nous sommes prêts à contribuer à l’effondrement des écosystèmes marins et – comme la flotte européenne pille les mers au large de l’Afrique de l’Ouest – à la famine de certaines des personnes les plus affamées de la planète. Il est impossible d’éviter la conclusion que la seule option durable et socialement juste est que les habitants du monde riche deviennent, comme la plupart des habitants de la planète, largement végétaliens, et ne mangent de la viande que lors d’occasions spéciales comme Noël.

En tant que mangeur de viande, j’ai longtemps trouvé pratique de classer le véganisme comme une réponse à la souffrance des animaux ou une lubie sanitaire. Mais, face à ces chiffres, il semble maintenant évident qu’il s’agit de la seule réponse éthique à ce qui est sans doute le problème de justice sociale le plus urgent au monde. Nous nous empiffrons, et les pauvres se font empiffrer.

Source: The Guardian, December 23, 2002

2004 : La Grande-Bretagne aura un climat sibérien d’ici 2020

Source: The Guardian, February 21, 2004

Le Pentagone dit à Bush : le changement climatique va nous détruire

– Un rapport secret met en garde contre les émeutes et la guerre nucléaire

– La Grande-Bretagne sera « sibérienne » dans moins de 20 ans

– La menace pour le monde est plus grande que le terrorisme

Au cours des 20 prochaines années, le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale qui coûterait des millions de vies dans les guerres et les catastrophes naturelles..

Un rapport secret, supprimé par les chefs de la défense américaine et obtenu par The Observer, avertit que les grandes villes européennes seront englouties sous les mers montantes et plongées dans un climat « sibérien » d’ici 2020. Des conflits nucléaires, des méga-secousses, des famines et des émeutes généralisées éclateront dans le monde entier.

2008 : L’Arctique sera sans glace d’ici 2018

Source: Associated Press, June 24, 2008

Scientifique de la NASA : « Nous sommes grillés

« Nous voyons un point de basculement se produire sous nos yeux », a déclaré M. Hansen à l’AP avant le déjeuner. « L’Arctique est le premier point de basculement

et cela se passe exactement comme nous l’avons dit ».

Hansen, faisant écho aux travaux d’autres scientifiques, a déclaré que dans cinq à dix ans, l’Arctique sera libre de glace de mer en été

Le sénateur James Inhofe, R-Oklda, sceptique de longue date sur le réchauffement climatique, citant un récent sondage, a déclaré dans un communiqué : « Hansen, (ancien vice-président de la Commission européenne), a déclaré qu’il était très préoccupé par le réchauffement climatique.

Président) Gore et les médias clament depuis les années 1980 que le climat est en train de s’effondrer à cause de l’homme, mais les Américains n’y croient pas ».

Mais le député Ed Markee, D-Mass, président de la commission, a déclaré : « Le Dr Hansen avait raison. Vingt ans plus tard, nous le reconnaissons comme unprophète du climat ».

2008 : Al Gore prévient que l’Arctique sera sans glace d’ici 2013

Il y a dix ans, AI Gore avait prédit que la calotte glaciaire du pôle Nord disparaîtrait. Mais elle est toujours là.

Le 14 décembre 2008, l’ancien candidat présidentiel Al Gore a prédit que la calotte glaciaire du pôle Nord serait complètement libre de glace dans cinq ans. Comme rapporté sur WUWT, Gore a fait cette prédiction devant un public de la télévision allemande lors de la conférence sur le climat COP15 :

Al les a avertis que « la totalité de la calotte ‘polarisée’ du Nord disparaîtra dans 5 ans ».

Mais… elle est toujours là :

Source: WattsUpWithThat.com, December 16, 2018

2009 : Le prince Charles dit qu’il ne reste que 8 ans pour sauver la planète

Source: The Independent, July 9, 2009

2009 : Le Premier ministre britannique déclare 50 jours pour « sauver la planète de la catastrophe ».

Source: The Independent: October 20, 2009

2009 : L’Arctique sera sans glace d’ici 2014

Source: USA Today, December 14, 2009

Gore : La calotte glaciaire polaire pourrait disparaître d’ici l’été 2014

Selon une nouvelle modélisation informatique, l’océan Arctique pourrait être presque libre de glace en été dès 2014, a déclaré Al Gore aujourd’hui à la

conférence sur le climat à Copenhague.

2013 : L’Arctique sans glace d’ici 2015

Source: The Guardian, July 24, 2013

L’Arctique sans glace dans deux ans annonce une catastrophe due au méthane – scientifique

Le professeur Peter Wadhams, co-auteur d’un nouveau document de Nature sur les coûts du réchauffement de l’Arctique, explique le danger de l’inaction

Le professeur Wadhams, éminent spécialiste de l’Arctique, avertit qu’un été sans glace dans deux ans pourrait déclencher un dangereux dégagement de méthane.

Un nouvel article paru dans la revue Nature soutient que la libération d’une impulsion de 50 gigatonnes (Gt) de méthane provenant de la fonte du permafrost arctique pourrait déstabiliser le système climatique et entraîner des coûts aussi élevés que la valeur du PIB mondial. Le réservoir d’hydrates de gaz méthane du plateau arctique de Sibérie orientale (ESAS) pourrait être libéré lentement sur 50 ans ou « à une vitesse catastrophique » en quelques décennies – voire une décennie – selon les chercheurs.

L’étude, en accès libre : 
https://www.nature.com/articles/s41467-017-02550-9 

Dissociation des hydrates de gaz au large du Svalbard induite par le rebond isostatique plutôt que par le réchauffement climatique

Résumé

Les infiltrations de méthane sur les pentes continentales supérieures du Svalbard occidental ont été précédemment attribuées à la dissociation des hydrates de gaz induite par le réchauffement anthropique des eaux de fond ambiantes. Nous montrons ici que les carottes de sédiments forées au large de l’avant-pays de Prins Karls contiennent de l’eau douce provenant de la dissociation des hydrates. Cependant, notre modélisation indique que le rafraîchissement de l’eau interstitielle observé a commencé autour de 8 ka BP lorsque le taux de soulèvement isostatique a dépassé l’élévation eustatique du niveau de la mer. La baisse locale de la pression hydrostatique qui en a résulté a forcé la dissociation des hydrates de gaz et l’épuisement des chlorures dissous, ce qui correspond à notre analyse géochimique. Par conséquent, nous proposons que la dissociation des hydrates a été déclenchée par un rebond isostatique postglaciaire plutôt que par un réchauffement anthropique. En outre, nous montrons que les flux de méthane provenant de la dissociation des hydrates étaient considérablement plus faibles que les taux d’infiltration actuels du méthane, ce qui implique que les hydrates de gaz n’étaient pas une source majeure de méthane pour les océans, mais qu’ils agissaient plutôt comme un joint dynamique, régulant la libération de méthane des réservoirs géologiques profonds.

2013 : L’Arctique sera sans glace d’ici 2016

L’US Navy prévoit un Arctique libre de glace en été d’ici 2016

La modélisation conventionnelle est-elle en décalage avec la vitesse et la brutalité du réchauffement climatique ?

Un brise-glace de Greenpeace. Arctic Sunrise. parmi les floes brisés de la glace de mer arctique, photographiés depuis les airs.

Cette image a été prise dans le détroit de Fram, le mois où la couverture de glace de mer a reculé à l’avant-dernier l’étendue depuis le début des enregistrements. Photographie : Nick Cobbing

Un projet de recherche soutenu par le ministère américain de l’énergie et dirigé par un scientifique de la marine américaine prévoit que l’Arctique pourrait perdre sa couverture de glace de mer estivale dès 2016, soit 84 ans en avance sur les projections des modèles classiques.

Le projet, basé sur le département d’océanographie de la US Naval Postgraduate School, utilise des techniques de modélisation complexes qui rendent ses projections plus précises que les autres.

Source: The Guardian, December 9, 2013

2014 : 500 jours seulement avant le « chaos climatique ».

Ministre français des affaires étrangères : « 500 jours pour éviter le chaos climatique ».

Le secrétaire d’État John Kerry a accueilli mardi le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius au département d’État à Washington pour discuter de toute une série de questions, de l’Iran à la Syrie en passant par le changement climatique. Ou, selon les termes du ministre des affaires étrangères, « le chaos climatique ». Kerry et Fabius ont fait une apparition commune avant leur rencontre, et le ministre des affaires étrangères a averti qu’il ne restait que 500 jours pour éviter le « chaos climatique ».

Mais :

La planète est toujours debout 500 jours après que le ministre français des affaires étrangères ait mis en garde contre le « chaos climatique ».

En mai 2014, le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré lors d’une apparition conjointe avec le secrétaire d’État John Kerry que « nous avons 500 jours pour éviter le chaos climatique ». A la fin de la semaine dernière, le temps s’est écoulé.


Sources: Washington Examiner :
Wrong Again: 50 Years of Failed Eco-pocalyptic Predictions – Competitive Enterprise InstituteModern doomsayers have been predicting climate and environmental disaster since the 1960s. They continue to do so today. None of the apocalyptic predictions with due dates as of today have come true. What follows is a collection of notably wild predictions from notable people in government and scien…




les cafards et autres parasites

[Source : https://www.futura-sciences.com]

Les cafards deviennent « impossibles à tuer »

Les blattes germaniques, les cafards communs qui envahissent les maisons, deviennent tolérantes à pratiquement tous les insecticides, rapporte une nouvelle étude. Ces nuisibles développent une résistance en l’espace d’une seule génération, y compris à des produits auxquels ils n’ont jamais été exposés.

Se débarrasser des cafards risque de devenir de plus en plus difficile. Ces derniers développent en effet une tolérance aux produits insecticides courants à une vitesse record, ce que vient de mettre en évidence une nouvelle étude de l’Université de Purdue, publiée le 5 juin dans la revue Scientific Reports.

Les chercheurs ont mené différentes études sur la blatte germanique (Blattella germanica) dans des appartements de l’Indiana et de l’Illinois. Trois types d’insecticides courants ont été testés (abamectine, acide borique et thiaméthoxame), seuls ou en association, durant six mois. Dans le premier traitement, les trois insecticides ont été alternés chaque mois pendant trois mois, puis répétés lors un deuxième cycle. La deuxième expérience a utilisé une combinaison de deux insecticides de classes différentes durant six mois. Pour la troisième, le produit pour lequel les blattes présentaient une faible résistance initiale a été retenu. Quel que soit le traitement, les chercheurs ont été incapables de réduire la population des cafards. Avec l’association de deux insecticides et le traitement unique, leur nombre a même augmenté.

Des cafards six fois plus résistants en une seule génération

Pour comprendre cette résistance, les chercheurs ont poursuivi leurs investigations en laboratoire, où ils ont reproduit les mêmes tests sur des colonies de cafards issues des populations préalablement exposées aux insecticides dans les appartements. Ils ont constaté que les cafards développaient une résistance croisée : certains insectes exposés à un seul type d’insecticide (abamectine) montraient une résistance aux autres produits avec lesquels ils n’avaient jamais été en contact. « Nous ne pensions pas que ce type d’adaptation pourrait survenir aussi vite, s’étonne l’auteur principal de l’étude, Michael Scharf, du département d’entomologie de l’Université Purdue. Nous avons vu la résistance des cafards augmenter de quatre à six fois en une génération seulement ».

Loin d’être éradiquée par les cocktails d’insecticides, la blatte germanique développe une multi-résistance qui se transmet rapidement aux générations suivantes. © John Obermeyer, Purdue Entomology
Loin d’être éradiquée par les cocktails d’insecticides, la blatte germanique développe une multi-résistance qui se transmet rapidement aux générations suivantes.
© John Obermeyer, Purdue Entomology 

Les blattes peuvent pondre jusqu’à 50 œufs au cours de leur cycle de reproduction qui dure trois mois. Il suffit qu’un faible nombre d’individus développe une résistance aux insecticides pour que leurs gènes soient transmis à la génération suivante qui deviendra entièrement immunisée, détaille le chercheur. En revanche, le mystère demeure sur le mécanisme exact qui permet aux insectes de devenir tolérants aux produits auxquels ils n’ont pas encore été en contact.

Les cafards, un vecteur majeur de pathogènes et d’allergies

Il est en tous cas certain que cette adaptation étonnamment rapide va rendre le contrôle des populations de plus en plus difficile, s’inquiète Michael Scharf. « L’étude montre que les stratégies actuelles, qui reposent sur l’association de différentes classes d’insecticides ou la rotation des traitements, s’avèrent inefficaces », ajoute-t-il. Ce n’est pas seulement gênant pour le confort des résidents, mais aussi pour leur santé : les cafards sont en effet porteurs d’agents pathogènes et provoquent des allergies. Ils sont même l’un des principaux facteurs de risque d’asthme dans les populations urbaines défavorisées, avance l’étude. Pour venir à bout des nuisibles, Michael Scharf préconise des méthodes alternatives aux produits chimiques, comme des pièges, des aspirateurs et une amélioration générale de l’hygiène dans les appartements.

Ce qu’il faut retenir

  • La
    blatte germanique, l’espèce de cafard la plus courante dans les
    habitations, développe une tolérance aux insecticides en l’espace d’une
    seule génération.
  • Les cafards sont
    aussi capables de résister à des associations de différentes classes de
    produits et à des insecticides auxquels ils n’ont pas encore été en
    contact.
  • D’autres stratégies que les traitements chimiques sont donc à envisager pour lutter contre ces nuisibles.

***

Ne sommes-nous pas là en face de ce qui pourrait être nos futurs ennemis ? Le monde est le reflet de nos actes, de nos pensées, de notre propre santé.  Et quand je vois comment nous traitons la Terre, la Nature, les animaux sauvages, et bien sûr ceux d’élevage, ne pourrait-on voir ici un bel exemple de la loi de réciprocité !  Qu’envoyons-nous comme message autour de nous ?  Où sont les messages de Paix, d’Amour, de Vertus dispensés avec plus ou moins de réussite par les sages venus apporter la Bonne Parole ?  Quels messages envoient les médias, les films, les chansons ?  Où sont les héros d’antan ; d’Artagnan, Robin des Bois, Zorro, etc. qui avaient au moins le mérite de montrer les bons chemins à suivre ?  Quelles qualités ont les héros d’aujourd’hui ?  Cyniques, belliqueux, cruels, cupides, envieux, arrogants, présomptueux, agressifs, violents, belligérants, insensibles, impitoyables, tortionnaires, sanguinaires, mercantiles…  Il y a toujours eu des êtres dans ces basses énergies, mais actuellement c’est quasiment devenu la normalité.  Et que voyons-nous apparaitre doucement mais sûrement ?  Des parasites dont il est de plus en plus difficile de se débarrasser ! Entre certains protozoaires, vers, amibes, virus, bacilles véhiculés par les mouches, moustiques et autres bêtes volantes, sautantes, rampantes, etc. Alors j’imagine que les humains sont entourés de leurs pensées qui prennent formes dans la matière (ce qui arrange sans doute bien les parasites énergétiques qui aiment se nourrir en priorité de souffrance) !  J’aime penser que la Terre de l’Origine était exempte de prédateurs et de parasites.  Juste des charognards pour recycler les corps et ainsi absorber la mémoire cellulaire pour faire évoluer tout l’écosystème…

Je suis allé un peu loin ?  Pas tant que cela finalement.  Nous donnons forme à toutes ces pensées, et
du coup, les basses énergies se matérialisent sous la forme de parasites de toutes
formes.  L’être humain est de plus malade ;
même les enfants sont atteints de cancer, Alzheimer, ostéoporose, j’en passe et
des meilleurs…  Si nous épurons nos
pensées et nos images mentales, le monde changera ; c’est la seule alternative !  Mais j’ai peur que demain n’en soit pas la
veille…




Les reportages de Vincent Lapierre, Gilets jaunes acte 10

Gilets jaunes




La circoncision au huitième jour

https://www.youtube.com/watch?v=qF_1_4LBgTw