Un pognon de dingue (400 millions par an) pour le Gardasil inefficace

18/09/2024 (2024-09-18)

Par le Dr Gérard Delépine

Pourquoi cet acharnement pour vacciner des adolescents pour un cancer qui ne survient qu’à la cinquantaine (et que le vaccin ne prévient pas) ?

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L’état est proche de la faillite, mais le Président et les ARS veulent consacrer 400 millions d’euros chaque année pour la vaccination Gardasil, inefficace contre le cancer et toxique.

Pour faire des économies, notre prochain ministre des Finances et celui de la Santé devraient considérer les faits avérés et supprimer cette colossale dépense inutile.

Le Gardasil est la vaccination la plus coûteuse de l’histoire. Chaque dose dont la fabrication revient à moins de 1 euro est facturée plus de 120 euros1 en France et la vaccination complète (3 doses) revient, avec les consultations médicales, à près de 500 euros par enfant.

Vacciner cette année la classe d’âge 2013, garçons et filles comme les autorités le conseillent, coûterait plus de 400 millions d’euros, somme exorbitante pour un vaccin efficace sur la contamination par les souches ciblées, mais inefficace contre les cancers.

Dans tous les pays qui ont instauré le Gardasil, les registres des cancers montrent que le Gardasil est incapable de prévenir le cancer du col de l’utérus.

En Australie

L’agence australienne de la Santé (AIHW) publie sur son site2 le nombre de nouveaux cas annuels et l’incidence des cancers qui montrent que, depuis le Gardasil, le nombre annuel de nouveaux cas de cancers du col a augmenté passant de 729 en 2006 à 982 en 2020 (+35 %). Dans le groupe le plus vacciné arrivé à l’âge où les cancers invasifs apparaissent (25-34 ans), le nombre de cas est même passé de 113 en 2007 à 172 en 2019 et l’incidence de 7,9 à 9,1.

En Grande-Bretagne le site Cancer Research United Kingdom (CRUK)3 publie l’incidence du cancer invasif du col par année et par groupes d’âge.

Sur l’ensemble de la population, l’incidence annuelle du cancer invasif du col ne diminue plus depuis la vaccination Gardasil (2006). Et dans le groupe des 25-34 ans, le plus vacciné exposé au cancer invasif, l’incidence a augmenté de 20% passant de15/100000 en 2004-2006 à 18/100000 en 2017-2018.

Les pays nordiques ont également généralisé l’injection scolaire de Gardasil. Le site Nordcan4 présente les chiffres et les courbes d’incidence des cancers dans les différents pays nordiques6 qui montrent que l’administration de Gardasil n’a été suivie d’une diminution d’incidence des cancers du col dans aucun des grands pays scandinaves ni sur l’ensemble des populations ni dans les groupes les plus vaccinés à risque (25-34 ans), comme le montre la courbe suivante :

Au total, cette revue des registres du cancer montre que dans aucun des cinq pays apôtres du Gardasil l’incidence des cancers du col n’a baissé depuis la généralisation de cette vaccination.

La France peu vaccinée souffre moins du cancer du col que les pays qui ont institué la vaccination scolaire par Gardasil. D’après santé Publique France5, l’incidence standardisée monde du cancer invasif du col s’approche de 6 pour 100 000 femmes en France peu vaccinée (proche de 40 %) contre : 7,1/100 000 en Australie, 10/100000 en Grande-Bretagne, 10,4 en Suède, 11,8 en Norvège.

Alors pourquoi les présidents et nos agences de santé veulent-ils imposer une vaccination horriblement coûteuse qui est suivie d’un accroissement du risque de cancer, et expose à des complications, alors qu’on dispose d’une prévention efficace par le dépistage cytologique ?

Il faut que cette publicité mensongère pour le Gardasil cesse !


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