01/09/2022 (2022-09-01)
[Source : Nexus]
Dans un communiqué de presse paru le 23 août 2022, près de 40 000 Mamans Louves dénoncent les souffrances subies par les enfants depuis septembre 2020 et demandent aux parents de se rencontrer, de se positionner fermement face aux mesures sanitaires qu’elles estiment destructrices pour les enfants, et de s’organiser.
L’impact psychologique des mesures sanitaires sur les enfants a été majeur. Quelques jours avant la rentrée 2022, le collectif des Mamans Louves a publié un bilan d’impact psychologique en s’appuyant sur de nombreuses sources.
◆ Plus d’enfants morts par suicide que du Covid ?
Si la version complète du bilan d’impact psychologique réalisé par le collectif regorge de données, il a décidé dans son communiqué du 23 août 2022 de mettre le curseur sur la conséquence la plus grave de la détresse psychologique des jeunes : le suicide.
Dans un teaser vidéo, le collectif organisé sous forme associative reprend l’extrait d’une émission diffusée sur CNews, pendant laquelle est citée un article de Slate du mois d’août 2021. Cet article reprend les propos du Pr Delorme, chef du département psychiatrique pour enfants et adolescents à l’hôpital Debré, à Paris : « Davantage d’enfants sont morts par suicide pendant la crise sanitaire qu’à cause du Covid. » L’article reste nuancé en précisant que « nous aurions tort d’attribuer ces actes à une cause unique », mais il reste néanmoins indiscutable que l’on a constaté que les tentatives de suicide chez les enfants ont été « plus graves qu’à l’accoutumée » pendant la crise Covid.
◆ Un nombre de décès chez les mineurs dus au Covid peu précis
D’après L’Indépendant, Olivier Véran a annoncé en janvier 2022 que depuis le début de la crise Covid en septembre 2020, « 28 décès de mineurs ont été enregistrés, dont 13 victimes âgées de 0 à 9 ans et 15 autres entre 10 et 18 ans ».
On se demande s’il a pris en compte que mi-juin 2021, Libération rapportait qu’on comptait 13 décès d’enfants et qu’en y regardant d’un peu plus près, « il n’y avait qu’un seul enfant pour lequel le décès était survenu dans un contexte où la seule cause possible était le Covid-19. Pour les autres enfants, soit ils avaient des facteurs de risque, soit le décès est survenu dans un contexte où plusieurs éléments ont pu contribuer à l’issue fatale et en particulier des infections sévères parmi lesquelles on a retrouvé le Sars Cov-2. » Difficile ainsi de « faire la part de chacun de ces éléments dans la responsabilité du décès ».
◆ Le nombre de suicides chez les mineurs : un sujet tabou ?
Nous n’avons pas réussi à trouver combien de mineurs sont morts par suicide sur la période de deux ans entre septembre 2020 et septembre 2022, car seule l’explosion des tentatives de suicide chez les jeunes ces deux dernières années est très souvent évoquée dans les articles de presse et les rapports officiels. Les données accessibles sont également souvent antérieures à la crise Covid.
Mais nous avons pu découvrir dans un rapport publié en 2018 sur le site de Statista qu’en 2014, sur 100 000 habitants, le taux de décès liés au suicide atteignait 0,2 décès pour 100 000 habitants chez les enfants âgés entre 1 et 14 ans. La population française s’élevant alors à environ 66,3 millions d’habitants, cela a représenté environ 132 décès par suicide sur cette seule année dans cette catégorie d’âge, sans compter la catégorie des 15-17 ans que le tableau de Statista ne nous permet pas de calculer, car il propose seulement une rubrique pour les 15-24 ans. Bien plus que 28 mineurs en deux ans et à une époque où il n’y avait pas encore la crise sanitaire…
◆ L’effet du masque sur les enfants
Dans son communiqué, le collectif évoque également une étude allemande qui vient d’être publiée par une revue scientifique reconnue, ScienceDirect : elle indique que la teneur en dioxyde de carbone qu’inhalent les enfants avec le masque s’élève au-delà des niveaux de sécurités acceptables. Les Mamans Louves en proposent une version traduite en français assermentée, c’est-à-dire certifiée conforme à un document original.
L’étude a été réalisée sur 45 enfants dont la moyenne d’âge était de 10,7 ans, qui ont porté pendant 25 minutes des masques chirurgicaux et des masques FFP2 en position assise. La conclusion du résumé de l’étude est la suivante :
« Le port de MBN (masques chirurgicaux ou masques FFP2) élève rapidement la teneur en CO2 de l’air inspiré à un niveau très élevé chez des enfants en bonne santé en position assise au repos, ce qui pourrait être dangereux pour la santé des enfants. »
◆ Une opération à échelle nationale
Pour ces raisons et pour toutes celles qui sont évoquées dans leur bilan complet d’impact psychologique, les Mamans Louves semblent déterminées à protéger leurs enfants :
« Aussi, à la veille de la rentrée scolaire l’heure des grandes décisions arrive, l’indignation des familles grandit et à juste titre. Les parents ne sont pas dupes, et n’adhèrent plus ! Nous connaissons tous désormais les conséquences qui pèsent sur nos enfants. Notre association “Mamans Louves”, qui représente près de 40 000 mères de famille, a choisi de se saisir de ce sujet avec détermination, en menant une opération décisive à travers le territoire français pour la rentrée 2022, afin de lever ce voile d’omerta généré par la crise Covid. »
👉 Voir la carte avec lieux de rencontre actuels pour les parents :
👉 Lire la version complète du bilan d’impact psychologique
👉 Lire la version synthétique du bilan d’impact psychologique
👉 Lire les sources qui ont servi à établir ce bilan
👉 Voir notre entretien avec Roxane des Mamans Louves au mois d’octobre 2021 :
Image principale trouvée sur le site des Mamans Louves
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