La faillite de la science matérialiste ?

Par Joseph Stroberg

La science moderne a
émergé approximativement au moment de la Révolution française, il
y a maintenant plus de deux siècles. Depuis lors, l’Humanité
s’est lancée dans une course au « progrès »
technologique qui en est directement issu et qui lui reste
étroitement associé. Un tour d’horizon rapide permettra de
déterminer si la progression scientifique et technique exponentielle
a permis ou non l’amélioration des conditions humaine et
planétaire. Et si malgré le temps et les ressources (notamment
financières) investies, le bilan reste plutôt défavorable autant
aux êtres humains qu’aux autres êtres vivants et qu’à la
planète elle-même, peut-être sera-t-il nécessaire d’envisager
la faillite de notre science éminemment matérialiste, ceci pour
permettre de passer à autre chose.

La science moderne,
de plus en plus morcelée en disciplines hétérogènes et en
domaines hyper spécialisés, s’est considérablement éloignée
d’une vision synthétique et holistique telle que celle pratiquée
par les savants de l’antiquité. Pour ces derniers, l’étude des
astres n’était pas nécessairement séparable de celles des
mathématiques, de la terre, des êtres vivants et même de la
philosophie. Nous en sommes arrivés à un point paradoxal où, par
exemple, pour étudier des particules minuscules plus petites que les
atomes, nous n’avons pas trouvé mieux que de construire de
gigantesques accélérateurs de particules de plusieurs kilomètres
de diamètre ! Parallèlement, la conscience morale semble avoir
déserté de plus en plus les milieux scientifiques, ce qui explique
notamment la facilité croissante avec laquelle nos actuels champions
de la science se font acheter et corrompre par la politique et la
finance et ne voient plus guère d’inconvénients à trafiquer
allègrement leurs « études » pour aboutir aux résultats
voulus d’avance.

La corruption n’est
cependant pas encore parvenue à s’universaliser et nous le devons
à quelques réels savants pour lesquels la science ne doit pas
s’exercer sans conscience. L’ennui pour eux est qu’en général
plus ils s’opposent à ces pratiques qui n’ont plus grand-chose à
voir avec l’esprit scientifique véritable, plus ils sont
« descendus » d’une manière ou d’une autre :
dénigrés, radiés, virés, ostracisés, ou même parfois carrément
« suicidés ». Si leurs découvertes s’opposent à la
pensée unique ou aux intérêts des milieux économiques et des
multinationales, elles sont souvent ignorées ou ridiculisées. Si
elles sont inattaquables, tellement les résultats sont flagrants, ce
sont les chercheurs eux-mêmes qui sont attaqués. Leur réputation
peut être démolie par un scandale totalement fabriqué, sexuel ou
d’une autre nature. Et par amalgame, leurs découvertes passent
alors plus facilement à la trappe.

La science sans conscience n’échappe pas à l’une de ses découvertes : la loi d’entropie (voir aussi : La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Plus elle avance dans le temps vers son idéal matérialiste de progrès infini, plus elle se dégrade et tend à produire des fruits pourris. Parlant de fruits, l’examen de ses prouesses peut commencer par celles concernant le milieu naturel. Qu’en est-il sur ce plan particulier ? Eh bien, la science est parvenue à inventer des milliers de poisons de différentes natures, capables de tuer non seulement des insectes, mais aussi des animaux, des plantes et des êtres humains, ceci bien sûr de différentes manières, des plus lentes (faisant mourir et souffrir à petit feu) aux plus expéditives (particulièrement appréciées des militaires et des agences d’espionnage).

Elle a aussi
découvert des engrais dont les effets à long terme, combinés avec
le labourage, vont de l’appauvrissement des sols à la
désertification. Elle a isolé le radium puis d’autres éléments
radioactifs et fini par permettre la création de centrales puis de
bombes et d’autres armes nucléaires dont les déchets contaminent
les sols pendant des millions d’années. Ces merveilleuses
inventions et leurs déchets contribuent à détériorer plus ou
moins radicalement le code génétique des diverses espèces
vivantes.

Le tour d’horizon
serait nettement partial si l’on ne reconnaissait pas dans chacun
des domaines les quelques avantages apportés par la science
matérialiste. Sur le plan particulier de la nature, cette science a
malgré tout permis en particulier les bénéfices suivants :
euh… Attendez ! Nous cherchons… Plus sérieusement : si,
il y a quand même eu quelques bons effets, semble-t-il, tels que la
capacité à analyser les déséquilibres chimiques aussi bien dans
les sols que dans les plantes, les animaux et les êtres humains.
L’ennui toutefois est que ces déséquilibres sont trop souvent la
conséquence de l’approche scientifique ou technologique moderne
éloignée des considérations relatives à la conscience morale. La
science moderne a également copié de nombreuses molécules
médicinales qui se trouvaient déjà dans la nature. Elle a aussi
trouvé des produits capables de nettoyer ou de purifier les saletés
dont elle était en définitive elle-même responsable. Il lui reste
à découvrir comment éliminer radicalement les déchets nucléaires
autrement qu’en les glissant juste sous le tapis. Il lui faudra
aussi trouver le moyen de supprimer les milliers de milliards de
micro et de nano particules plastiques polluant toutes les mers du
globe. Nous devons quand même reconnaître le mérite des encore
nombreux chercheurs qui cherchent à réparer les pots cassés par la
science elle-même ou par sa fille la technologie.

Sur le plan plus
particulier de la santé, spécialement celle des êtres humains, si
la pénicilline et les autres antibiotiques ont pu tuer de supposées
mauvaises bactéries responsables de maladies plus ou moins
mortelles, elles ont aussi conjointement tué les bonnes appartenant
au microbiote intestinal et rendu des « mauvaises »
bactéries résistantes. Ceci a contribué en bout de course à
déséquilibrer plus ou moins radicalement l’état physique aussi
bien des hôtes que de leurs invités microscopiques. Même si
initialement les découvertes scientifiques semblent particulièrement
bénéfiques au moins sur le court terme, elles engendrent presque
immanquablement des conséquences plus ou moins désastreuses sur le
long terme. Ou bien elles ont conjointement des effets négatifs
secondaires sur le court terme. Ceci est particulièrement le cas
pour les découvertes médicales contre les cancers. La
chimiothérapie semble faire au moins autant de dégâts que ces
derniers.

Concernant la lutte
contre les cancers, si l’immunothérapie paraît plus prometteuse
et moins nocive, il reste à connaître ses effets à moyen et long
terme. En matière de bilan actuel, la recherche dans ce domaine est
un gouffre financier sans fond qui n’empêche nullement une
croissance par ailleurs pratiquement exponentielle du nombre de
cancers et d’individus qui en sont malades. Et la cause est loin
d’être une affaire de longévité croissante, car en un siècle,
celle-ci n’a tout au plus que doublé dans certains pays, alors que
dans le même temps, le nombre de cancéreux a été multiplié par
cent ou par mille. De plus, les jeunes enfants sont eux-mêmes
touchés. Nous en arrivons à un point où un individu sur deux peut
maintenant s’attendre à mourir du cancer, ceci en dépit de toutes
les découvertes et de tous les moyens déployés contre ce fléau.

Les impératifs budgétaires, financiers ou politiques laissent rarement le loisir à la science de lancer des recherches de longue haleine qui sont pourtant les seules aptes à apporter des réponses fiables et significatives dans la plupart des domaines, y compris en médecine. La plupart des inventions technologiques sont mises sur le marché sans la moindre étude sérieuse en termes d’effets potentiels négatifs sur la santé et sur l’environnement. Ce qui l’emporte, c’est le gain immédiat : combien cela rapporte-t-il financièrement, politiquement, économiquement ou même socialement (par exemple comme moyen de contrôle des foules) ? Le cas tout frais de la 5G en est un exemple tout à fait représentatif. Quelques scientifiques dotés d’une conscience ont pourtant tiré la sonnette d’alarme. Mais leur voix se perd dans le désert. Et la plupart des gens qui parviennent malgré tout à l’entendre ne veulent pas l’écouter. Ils préfèrent entendre les sirènes de la technologie confortable et de la science matérialiste.

À une époque où
l’homme lance des sondes et des fusées dans l’espace, où des
sous-marins explorent les abysses, où des nanorobots peuvent se
promener dans les vaisseaux capillaires, où l’on se parle et se
voit presque instantanément d’un bout à l’autre des continents
et où l’on a réalisé des prouesses relevant anciennement de la
magie ou des dieux…, dans le même temps, on a détruit des
millions d’espèces vivantes, pollué des hectares de terres, on a
tué des centaines de millions d’êtres humains en un siècle,
irradié des régions entières, etc. De plus en plus d’êtres
humains sont médicamentés, malades, névrosés, déséquilibrés,
suicidaires et/ou dépressifs. De plus en plus de maladies rares sont
découvertes (ou parfois inventées), jusqu’à finir par compter
sur les doigts d’une main le nombre d’individus sains de corps et
d’esprit dans n’importe quel des pays. La science matérialiste a
un bilan que l’on peut facilement qualifier de désastreux. Ses
principales réussites ont essentiellement concerné le confort
physique. Mais conjointement, elle a largement contribué à éloigner
les êtres humains de leur conscience morale et de leur essence
divine. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »,
disait Rabelais. Combien d’êtres humains le comprennent ?

Si la science
matérialiste est en situation d’échec et de faillite, l’Humanité
finira par la remplacer et par passer à autre chose. Cette dernière
perdra sans doute en confort matériel ce qu’elle gagnera sur
d’autres plans. Elle n’aura pas d’autre alternative pour
retrouver sa santé et celle de la planète. On peut se perdre en
conjectures sur ce que sera la petite-fille de la science actuelle.
L’imagination humaine peut néanmoins s’amuser à l’envisager.
L’avenir verra peut-être l’émergence d’une nouvelle science
basée cette fois sur l’âme et non plus sur la matière. La
télépathie universelle entre les êtres humains en serait l’une
des conséquences. Le mensonge, la trahison, l’hypocrisie… ne
seraient plus possibles. Les vols et les voleurs n’existeraient
plus. Les rares psychopathes seraient soignés automatiquement par
fusion d’âmes. Etc.




NOM : qui tire les ficelles ?

Par Joseph Stroberg

Différents protagonistes des milieux alternatifs souvent assimilés à des « complotistes » par les défenseurs du Système tendent tous à identifier tels groupes ou tels individus comme meneurs principaux du Nouvel Ordre Mondial. Certains privilégient les sionistes, d’autres les jésuites, d’autres les riches, d’autres, encore, les franc-maçons, etc. En conséquence et malheureusement, ils se tirent beaucoup trop souvent mutuellement dans les pattes au lieu de s’unir et de mettre en commun le résultat de leurs découvertes. Certains d’entre eux finissent alors même par apparaître comme de faux résistants à l’oppression, ou comme des opposants contrôlés. Est-ce qu’ils le sont véritablement ? Eux seuls le savent. Cependant, s’en défendre, même haut et fort, ne suffira pas à rassurer ceux qui manifestent de sérieux doutes quant à leurs motivations réelles.

Si les belles paroles d’opposants réels ou factices peuvent faire tourner certains coeurs trop sensibles ou trop naïfs, d’autres individus demandent plutôt des actes concrets et clairs pour être conquis ou amadoués. Dans ce sens, une des actions les plus sûres ou plus efficaces pourrait être une volonté sincère de réconciliation entre les différents mouvements alternatifs ou dénonciateurs du NOM. Car, à entendre ces opposants et résistants, ils dénoncent pratiquement tous le Système actuel ou ce Nouvel Ordre Mondial vers lequel l’Humanité se dirige à grands pas. La divergence entre eux naît surtout à partir du moment où il s’agit d’identifier ceux qui dirigent le mouvement vers le NOM et cherchent ainsi à s’assurer toujours plus de contrôle sur les affaires humaines et les destinées du monde.

Et si les promoteurs du Nouvel Ordre Mondial se trouvaient aussi bien chez des sionistes, des Jésuites, des riches et des francs-maçons ? Les vrais meneurs et tireurs de ficelles ne représentent peut-être même qu’une petite fraction de ces différents groupes. Certains pourraient même appartenir à plusieurs d’entre eux. Le plus probable est que les véritables élites se cachent et ne voient dans de tels groupes que des instruments ou des paravents. La situation réelle est sans doute plus complexe que l’identification des élites à un seul groupe ou à seulement quelques-uns de ses membres.

Si le pouvoir sur Terre s’obtient encore actuellement par la division des opposants, alors les élites invisibles ont beau jeu de créer ou d’utiliser tous ces groupes plus ou moins antagonistes que sont les sionistes, les Jésuites, les riches visibles, les francs-maçons, et mêmes les prétendus éventuels « Illuminati ». Et ils doivent bien s’amuser à voir les réels opposants du NOM ou du Système se faire la guerre pour ce qui en définitive reste la plupart du temps au niveau d’hypothèses, les preuves en la matière étant particulièrement difficiles à obtenir.

Si le pouvoir
terrestre réel repose encore sur la division, alors il est détenu
par d’autres entités que les êtres humains, car ceux-ci sont
divisés, même parmi les élites. Et c’est là que l’on entre
dans ce qui est ou serait réellement la mère de toutes les
conspirations (qui ne serait pas celle des prétendus alunissages).
Ces êtres possédant le pouvoir de contrôle sur l’Humanité,
s’ils existent, ont été évoqués sous différents noms dans
diverses traditions religieuses ou ésotériques : les démons,
les archontes, les Reptiliens, les djinns, etc. Ils y sont connus
pour avoir l’art de la manipulation, de l’illusion, de
l’usurpation, de la tromperie…, l’art de se faire passer pour
ce qu’ils ne sont pas (notamment pour des anges ou des êtres de
lumière), l’art d’inverser les valeurs et le sens des choses…
Et ce leur serait d’autant plus facile qu’ils sont télépathes
et capables de jouer sur les émotions humaines, habiles stimulateurs
d’ego qui vous offrent ce dont vous avez le plus envie, même la
richesse ou la célébrité, si vous signez un pacte de sang avec
eux, si vous leur vendez votre âme. Et c’est probablement pour
cela que tant de réseaux sataniques et pédophiles se sont
constitués au cours des âges, chacun réclamant sa dose de
sacrifices humains, surtout des enfants et des vierges.

Réalité ? Ou délire de tarés ? À chacun d’en juger, sachant qu’un jugement sûr ne pourra guère s’obtenir par des réactions émotives ou instinctives plus ou moins bourrées de partis-pris et d’a priori.

Voir aussi : Comment s’unir




Prospérité ?

Par Joseph Stroberg

Quand l’Homme a pu
faire le tour de la Terre, il a exploré les continents pour en
extraire or et richesses. Quand il a pu voler dans les airs, il a
abandonné ses dieux. Maintenant, il se prend pour l’un d’eux et
rêve de conquérir l’espace. Sa planète trop petite ne lui permet
plus la prospérité espérée. Sept milliards d’êtres humains ne
peuvent s’y trouver tous riches. Enfermez dix rats dans une pièce
et un morceau de fromage. Vont-ils le partager ? Enfermez dix homo
sapiens modernes dans une pièce et un téléphone cellulaire.
Vont-ils se le prêter ? L’un d’eux va-t-il essayer de s’en
nourrir ? Qu’est-ce que peut bien signifier pour eux la
« prospérité » ? Le fait d’avoir chacun un
cellulaire ? Ou de pouvoir en plus manger un morceau de fromage ?

Pour de nombreux
êtres humains, il semble bien que l’Abondance soit avant tout
celle de la matière. Ils rêvent de posséder des châteaux, des
vignobles, des yachts, des voitures de sport, des ranchs ou même des
esclaves (éventuellement sexuels)… et parfois jusqu’à la Terre
entière. Des individus et des groupes souhaitent la « prospérité »
pour eux-mêmes, et rarement pour les autres. Mais dans un monde aux
ressources matérielles limitées, ce type de prospérité a lui
aussi ses limites. L’abondance concrète ne peut s’y trouver que
partielle et restreinte. C’est d’ailleurs en partie pour cette
raison que certains des rêveurs envisagent de coloniser d’autres
planètes. Malheur aux autochtones qui s’y trouveraient !

D’autres êtres
humains envisagent, conjointement ou alternativement à l’approche
matérialiste, un type de prospérité, disons « génétique » :
croissez et multipliez ! leur avait-on dit. Ils tendent à
s’exécuter avec zèle et deviennent prospères au travers de leur
nombreuse descendance. Ils ne peuvent bien sûr le faire de manière
naturelle qu’à la condition d’être sexuellement
complémentaires. Autrement, ils doivent recourir à la fameuse
« Technologie » d’origine scientifique.

Est-ce que les dix
homo sapiens enfermés plus haut ne recherchent que ces types de
prospérité ? L’un d’eux au moins ne rêve-t-il pas par
exemple de s’évader ? De découvrir abondamment d’autres
horizons, des contrées moins limitées ? L’un d’eux
cherche-t-il à répandre partout son art, la beauté de ses
chansons, l’harmonie de ses toiles, le bonheur inspiré par sa voix
ou son message ?

Un simple poète, un
prophète mendiant, un roi sans royaume peuvent prospérer sans
limites parmi les nations, tant et aussi longtemps que leur parole
élève les âmes à la rencontre des esprits et des anges, tant et
aussi longtemps que des êtres ouvriront leur cœur pour les y
recevoir. L’abondance sans fin ne se trouve que dans le dénuement,
l’humilité et l’abnégation, dans le renoncement à la
célébrité, aux fastes mondains, à la fortune des marchands.




La peur et l’espoir comme outils politiques

Par Joseph Stroberg

Traditionnellement
et jusqu’à une époque récente, les mouvements et partis
politiques qui souhaitaient propulser leurs candidats jusqu’aux
fonctions suprêmes, spécialement la présidence ou l’administration
d’un pays, jouaient principalement sur deux émotions humaines
fondamentales, la peur et l’espoir. La première était plutôt
stimulée par les partis considérés comme étant à droite de
l’échiquier politique. La seconde était au contraire le plus
souvent utilisée par les partis de gauche. Pourquoi ces deux
émotions particulières sont-elles plus spécialement manipulées et
pourquoi le désespoir ne l’est-il pas ?

La peur est une
émotion fondamentale dans le registre de celles qui peuvent
assaillir un être humain. Elle est directement liée à l’instinct
de survie. Et d’un certain point de vue, on peut considérer que
toute forme de peur trouve son origine dans celle de la mort ou de la
souffrance qui peut en être le prélude. La peur des araignées, des
serpents, des lions… découle du fait que l’on craint de souffrir
ou de mourir à cause de leur venin, de leurs griffes ou de leurs
crocs. La peur des hauteurs découle du fait que l’on craint de
mourir ou de se blesser en chutant. La peur des espaces réduits
découle par exemple de la peur de mourir d’asphyxie. Etc.

Les partis
conservateurs et autres partis situés à droite tendent plus
facilement à jouer sur la peur de vivre des conditions plus
difficiles dans l’avenir, des conditions qui feront souffrir
davantage ou qui risquent de provoquer plus facilement la mort.
L’individu ainsi dominé par la peur aura tendance à se réfugier
dans les « valeurs sûres », dans le solide, dans ce qui
a fait ses preuves en matière de stabilité, de santé, de confort…
La peur de l’avenir favorise ainsi le repli vers les traditions et
les conditions conservatrices. La projection émotionnelle négative
vers le futur est annulée par un retour au passé, ou plutôt vers
la représentation intérieure que l’on se fait du passé, autant
affectivement que mentalement.

En face de cela, les
partis révolutionnaires et socialistes stimulent davantage l’espoir
en un avenir présentant de meilleures conditions de vie que celles
offertes ou imposées par le présent, un avenir qui tient davantage
compte des besoins du petit peuple. La projection vers l’avenir est
cette fois positive. La représentation intérieure que l’on a ici
du présent, autant émotionnellement que mentalement, pousse vers le
futur.

De nos jours, les
deux tendances opposées exposées ci-dessus tendent à se confondre
en une vaste manipulation qui recourt de plus en plus à toute la
gamme (ou presque) des émotions humaines, peur et espoir en tête.
Et tous les partis — de droite, de gauche et du centre — peuvent
y recourir. Ils ont nommé cet art, ou cette science, la
« communication » ou le marketing politique. En fait
d’art, il s’agit de celui du mensonge. En fait de science, il
s’agit de celle de la fausse représentation et de la fabrication
d’images. Ceci ne fonctionnera que tant et aussi longtemps que les
êtres humains réagiront prioritairement par leurs émotions au lieu
de prioriser la raison et la réflexion.

Il existe cependant au moins une émotion que les manipulateurs tendent à éviter : le désespoir. Un individu désespéré n’a en effet plus rien à perdre. Soit, il se suicide, dépassant la peur de la mort. Soit il tente les mesures les plus extrêmes pour survivre malgré tout, jusqu’à détruire ou tuer ce qui était responsable de son désespoir. Dans un cas comme dans l’autre, la peur est transcendée. Néanmoins, les manipulateurs politiques n’ont aucun intérêt à favoriser une situation susceptible de fortement mettre en danger le système qui leur permet une position dominante. Et donc, ils donneront suffisamment de miettes — d’illusion de liberté, de sécurité, de santé, de confort… — aux peuples pour que ceux-ci ne soient pas majoritairement poussés au désespoir. Ils leur donneront suffisamment de dérivatifs — drogues à bonheur ou à trips momentanés, jeux, divertissements… — pour les aider à supporter leur condition d’esclave.

D’un point de vue
ésotérique, la peur provient du fait même de l’incarnation de
l’âme dans la matière. La conscience immatérielle arrive dans un
univers qui est totalement étranger à sa nature. Et l’instinct de
survie fait en sorte qu’elle ne revienne pas immédiatement « à
la maison ». À l’opposé, l’espoir découle de la
connaissance (généralement inconsciente) de la vie de l’âme
après la mort physique. La peur est aussi puissamment liée à la
Matière que l’espoir l’est à l’au-delà. Maintenant,
qu’est-ce que peut donner une civilisation pour laquelle la seule
réalité est d’ordre matériel ? Une telle civilisation en vient
à perdre le germe de l’espoir et compense par la peur extrême :
sports extrêmes, films d’horreur, films catastrophes, jeux vidéo
d’assassinats en trois dimensions, montagnes russes et autres
manèges extrêmes, jeux de guerre, etc.

L’Humanité émotionnellement manipulable est adolescente. Lorsque les êtres humains accéderont collectivement à l’âge adulte, les techniques de « communication » et de marketing politique deviendront généralement sans effet. Le système actuel fera long feu, car il ne sera plus viable. Les partis politiques disparaîtront. La majeure partie des activités professionnelles actuelles disparaîtra. La civilisation humaine sera probablement aussi éloignée de l’actuelle que celle-ci est éloignée de celle des hommes des cavernes. Est-ce qu’un seul d’entre nous le verra ?

Voir aussi :




Après le Nouvel Ordre Mondial : Synarchie ou autre chose ?

Par Joseph Stroberg

Certaines personnes pensent qu’après le Nouvel Ordre Mondial le monde connaîtra de nouveau une forme de gouvernement synarchique avec quatre castes : la noblesse, le clergé, la caste des artisans et des marchands, et celle des serviteurs. Est-ce que l’Humanité devra expérimenter de nouveau un système qui a déjà montré ses faiblesses et limites ? Ou bien vivra-t-elle quelque chose d’au moins partiellement nouveau et véritablement révolutionnaire ? Dans le premier cas, elle serait dans la situation d’un redoublant de classe qui doit se retaper toutes les leçons, même celles qu’il avait déjà comprises. Dans le second, elle aurait accès à une réelle nouvelle classe, à une nouvelle phase de son évolution.

L’Histoire tend à démontrer que les civilisations synarchiques se désagrègent plus ou moins rapidement, du fait de la corruption, de l’affaiblissement ou encore de l’abus de pouvoir d’au moins une des castes. La cause peut aussi être l’affaiblissement de l’autorité chargée d’équilibrer, de chapeauter et/ou de surveiller le bon fonctionnement des quatre castes (par exemple un roi issu généralement de la noblesse, ou encore un grand prêtre ou un sage issu de la caste religieuse). Si la noblesse prend trop de pouvoir par rapport aux autres castes, elle peut conduire à une dictature d’ordre militaire ou à des conquêtes et des guerres aux conséquences plus ou moins dévastatrices. Si elle tombe dans la luxure ou l’oisiveté, faute par exemple de défis, elle perd son rôle protecteur et ouvre la porte à des invasions extérieures ou à des agressions capables de la détruire.

Si la caste religieuse prend l’ascendant et domine abusivement les trois autres, cela peut conduire à une théocratie. Si au contraire, elle s’affaiblit excessivement, perdant son rôle moral ou d’éclaireur spirituel, elle ouvre la porte à la corruption des âmes et à toutes les perversions et les abus comportementaux qui peuvent en résulter. Si la caste productive devient trop puissante, elle tend par exemple à imposer une dictature économique ou marchande dans laquelle l’argent règne en maître. Si elle s’affaiblit excessivement au détriment des trois autres, elle amène la misère matérielle, puis les maladies. Enfin, si la caste des serviteurs prend le dessus sur les autres, elle amène une dictature prolétarienne telle que le marxisme soviétique. Si au contraire elle ne remplit plus son rôle, elle engendre la famine, la misère matérielle et les maladies. D’autres conséquences sont possibles et ont pu être expérimentées à un moment ou un autre de l’Histoire humaine. Les tendances présentées ici sont bien sûr schématiques, voire caricaturales.

Si une structure quaternaire semble a priori très stable, par analogie à une table reposant sur quatre pieds, elle a pourtant maintes fois démontré sa relativement faible pérennité dès qu’elle était appliquée à une civilisation humaine. Le quatre (généralement symbole de la matière elle-même) n’est sans doute alors pas suffisant. Une société durable devrait donc reposer sur plus que quatre castes, groupes ou éléments structurels. L’Homme n’est pas seulement matériel. Il n’est pas réduit ou limité à son corps de chair et de sang. Il comporte aussi une dimension plus subtile. Il expérimente et vit des émotions, des pensées et une conscience. Sans toutes ces dernières, il périclite ou se comporte comme un légume.

Si l’Humanité ne veut pas seulement redoubler, répéter une nouvelle fois ce qu’elle a déjà expérimenté de nombreuses fois au travers de diverses civilisations, elle devra donc intégrer de nouveaux éléments à ses futurs systèmes gouvernementaux et inventer une nouvelle structure qui les fera fonctionner le plus fluidement possible. L’Histoire n’est pas obligée d’être une répétition sans fin des mêmes expériences et des mêmes erreurs. Les quatre classes historiques devront être refondues et transformées en un système reposant sur de nouvelles bases. Il reste alors à déterminer le nombre optimal d’éléments à considérer.

Traditionnellement, si le quatre représente plutôt la matière et la stabilité, le sept symbolise plutôt les idées de complétude et de perfection, à l’image des sept couleurs de l’arc-en-ciel. Un système plus complet que les synarchies passées sera plus probablement septénaire que quaternaire. La vision d’une telle possibilité est présentée dans le Manifeste pour un nouveau monde. Elle repose sur l’existence de sept groupes humains, selon la manière dont les individus appréhendent le monde de la « Forme » et interagissent avec lui. Ce dernier n’est pas limité à la matière (solide, liquide, gazeuse ou même plasmique), mais comprend aussi les formes émotionnelles, les idéologies, les images mentales et les pensées « concrètes » (qui se rapportent à des formes matérielles ou émotionnelles, par exemple, par opposition aux concepts abstraits tels que l’idée de liberté).

Les sept différentes manières fondamentales dont les êtres humains vivent la Forme sont schématiquement les suivantes :

  • tendance à choisir les formes à incarner (à concrétiser, à matérialiser, à rendre vivantes…), à préserver ou à détruire ;
  • tendance à organiser les différentes formes de manière cohérente et inclusive ;
  • tendance à l’inspiration et à la stimulation pour adapter les nouvelles formes aux formes existantes ou pour fonctionner efficacement avec les formes établies ;
  • tendance à l’harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus fonctionnant par ou dans des formes sociales ou collectives et des lois éventuelles qui les régissent ;
  • tendance à la découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent ;
  • tendance à la préservation des formes existantes de la manière la plus idéale ou efficace possible ;
  • tendance à l’incarnation des nouvelles formes dans le respect des cycles de vie naturels des diverses formes existantes et de l’ordre des choses.

Ces sept tendances peuvent se retrouver à des degrés divers chez un même individu, bien que le plus souvent l’une d’elles domine assez nettement sur les autres et colore de manière prépondérante sa vie, sa profession et même sa personnalité ou son tempérament. La première sera ainsi plus caractéristique des décideurs et des individus aimant diriger des projets ou des groupes. La seconde se retrouvera plus importante chez les organisateurs, les administrateurs et les assistants. La troisième marquera plutôt les enseignants, les philosophes et les motivateurs. La quatrième sera plus typique des artistes et des conciliateurs. La cinquième des scientifiques et des explorateurs. La sixième des agents de service, des personnels soignants, des conservateurs de musée, etc. Et la septième, des artisans, des constructeurs, des travailleurs manuels, des agronomes, des éleveurs sélectionneurs d’espèces, des agriculteurs…, mais aussi d’inventeurs dans divers domaines (qui concrétisent des idées amenées le plus souvent par des scientifiques, par des philosophes, par des penseurs…). Les archétypes correspondants pourraient être nommés respectivement navigateurs, organisateurs, motivateurs, conciliateurs, découvreurs, veilleurs et constructeurs.

Pour fonctionner durablement, une société ou une civilisation doit s’appuyer sur la reconnaissance et l’équilibre de ces sept groupes. Les synarchies historiques ne l’ont pas fait. La caste des nobles correspondait généralement aux premier et quatrième groupes (et parfois du cinquième). Celle du clergé couvrait les second, troisième, cinquième et même sixième. Les artisans et producteurs correspondaient plutôt au septième groupe et éventuellement au cinquième. Et les serviteurs au sixième. En d’autres termes, la noblesse et le clergé y obtenaient chaque fois un rôle et une part disproportionnés par rapport aux deux autres castes qui tendaient ainsi à être déconsidérées alors que leur rôle est tout aussi essentiel. C’est ainsi que l’Histoire a connu bien plus souvent des tyrannies de nature militaire ou religieuse plutôt que marchande ou prolétarienne. Une dictature marchande ne peut généralement s’imposer que par la ruse, grâce à l’argent qu’elle finit par accumuler. Et une dictature prolétarienne pourrait s’établir par le nombre, mais a le plus souvent besoin de l’appui de membres influents d’au moins une des autres castes pour pouvoir s’installer.

Un Nouveau Monde véritablement novateur ne pourra être durable et fiable que s’il reconnaît et respecte les sept groupes humains évoqués ici. La synarchie a démontré ses failles et ses limites. Il est temps de franchir une nouvelle étape de l’organisation humaine propre à la conscience. Et cette nouvelle expérimentation, ce nouveau mode de vie collectif sera d’ailleurs probablement guidé, supervisé ou conseillé globalement par quelques sages ayant l’âme organisatrice (sans leur permettre néanmoins le moindre pouvoir décisionnel, afin de ne pas empiéter sur le premier groupe). De plus, dans les anciennes synarchies, les quatre groupes étaient superposés de manière hiérarchique alors que dans un Nouveau Monde, les sept seront plus probablement disposés de manière circulaire, les quelques sages observant ou guidant depuis le centre.




Mourir libre ou vivre esclave

Par Joseph Stroberg

La crise mondiale de la Covid-19 est un révélateur du choix fondamental auquel fait face l’Humanité et chacun des êtres humains pris individuellement. Celui-ci a été évoqué par plusieurs prophéties représentant divers courants religieux ou spirituels (Bible, Coran, Sagesse amérindienne…). Il se traduit essentiellement par l’alternative du matérialisme ou de la spiritualité. Il a déjà été évoqué d’une manière ou d’une autre sur le blogue, en particulier dans les articles suivants :

Il est clairement indiqué dans le huitième feu à la fin de la prophétie amérindienne des sept feux, telle que présentée ci-après. Concrètement, l’individu ou le groupe qui choisit la voie spirituelle ne craint pas la mort et préfère généralement celle-ci à une vie d’esclave telle que celle proposée par le Nouvel Ordre Mondial.

[Source : Esprit Spiritualité Métaphysiques ou Spiritualité, Science et Développement]

La prophétie des sept feux

Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés

La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc.

Sept prophètes sont venus chez les Anishinabés.

Ils sont venus quand le peuple vivait une vie paisible et bien remplie sur la côte nord-est de l’Amérique du Nord. Ces prophètes ont laissé au peuple sept prophéties sur ce que serait le futur. Chacune de ces prophéties fut appelée un feu, et chaque feu représente une période différente qui se produira dans le futur. Voilà pourquoi les enseignements des sept prophètes sont maintenant nommés les Sept Feux.

Le premier prophète dit au peuple:

« Dans la période du Premier Feu, la nation Anishinabé s’élèvera et suivra la voie du Coquillage Sacré de la Loge du Midewiwin. La loge du Midewiwin servira de point de rassemblement au peuple et ses traditions seront la source de beaucoup de force. Le Mégis Sacré les conduira à la terre choisie pour les Anishinabés. Vous devrez chercher une île en forme de tortue [l’Amérique du Nord] reliée à la purification de la terre. Vous trouverez une telle île au début et à la fin de votre voyage. Il y aura sept endroits où vous vous arrêterez sur votre parcours. Vous saurez que vous avez atteint l’endroit choisi quand vous aurez atteint une terre où la nourriture se développe sur l’eau. Si vous y restez, vous périrez. »

Le deuxième prophète dit au peuple:

« Vous reconnaîtrez le Deuxième Feu parce qu’en ce temps là, la nation sera cantonnée près d’une grande étendue d’eau. En ce temps là, la direction du Coquillage Sacré sera perdue. Le Midewiwin diminuera en force. Un garçon naitra pour indiquer la voie de retour aux traditions. Il montrera la direction des marches vers le futur du peuple Anishinabé. »

Le troisième prophète dit au peuple:

« Pendant le Troisième Feu, les Anishinabés trouveront la voie vers leur terre choisie, une terre à l’ouest de laquelle la nourriture pousse sur l’eau. »

Le quatrième feu:

Le Quatrième Feu fut originalement révélé au peuple par deux prophètes. Ils sont venus comme un seul. Ils ont parlé de la venue de la race à la peau blanche.

L’un des prophètes dit:

« Vous connaîtrez le futur de notre peuple par le visage que la race à la peau blanche affiche. S’ils viennent en affichant le visage de la fraternité, alors viendra une période de merveilleux changements pour plusieurs générations. Ils apporteront de nouvelles connaissances et objets qui pourront se joindre aux connaissances de ce pays. De cette façon, deux nations se joindront pour créer une puissante nation. À cette nouvelle nation se joindront deux autres, et les quatre nations formeront la plus puissante de toute les nations. Vous reconnaîtrez le visage de la fraternité si la race à la peau blanche vient sans porter d’armes, s’ils viennent en apportant seulement leurs connaissances et une poignée de main. »

L’autre prophète dit :

« Méfiez-vous si la race à la peau blanche vient en affichant le visage de la mort. Vous devrez faire attention parce que le visage de la fraternité et celui de la mort se ressemblent beaucoup. S’ils viennent en portant des armes, méfiez-vous. S’ils viennent souffrants, ils pourraient vous tromper. Leurs cœurs pourraient être remplis de convoitise pour les richesses de cette terre. S’ils sont véritablement vos frères, laissez-les vous le prouver. Ne les acceptez pas en toute confiance. Vous saurez que le visage qu’ils affichent est celui de la mort si les rivières sont empoisonnées et si les poissons deviennent impropres à la consommation. Vous les reconnaîtrez par ces multiples signes. »

Le cinquième prophète dit:

« Pendant la période du cinquième Feu, viendra un temps de grandes difficultés qui affectera la vie de tous les Autochtones. Quand les signes de ce Feu apparaitront, viendra parmi le peuple une personne qui promettra une grande joie et le salut. Si le peuple accepte ces promesses d’une nouvelle façon de vivre et abandonne les enseignements anciens, alors les difficultés du Cinquième Feu resteront avec le peuple pendant plusieurs générations. Les promesses qui vous seront faites se révéleront de fausses promesses. Tous ceux qui accepteront ces promesses causeront la presque totale destruction du peuple. »

Le prophète du Sixième Feu dit:

« Pendant la période du sixième Feu, il sera évident que les promesses du Cinquième Feu sont venues d’une fausse manière. Ceux qui auront été trompés par ces promesses éloigneront leurs enfants des enseignements des Sages. Petits-fils et petites-filles se retourneront contre leurs Ainés. Aussi, les Sages perdront leur raison de vivre, ils perdront leur rôle dans la vie. Pendant cette période, une nouvelle maladie fera son apparition parmi le peuple. L’équilibre de nombreuses personnes sera dérangé. La coupe de la vie sera presque renversée. La coupe de la vie deviendra presque la coupe de l’amertume. »

Quand ces prédictions furent faites, beaucoup se moquèrent des prophètes. Ils détenaient alors les remèdes nécessaires pour se préserver de la maladie. Ils étaient alors un peuple en bonne santé et heureux. Ils étaient ceux qui choisirent de rester en arrière lors de la grande migration des Anishinabés. Ces personnes furent les premières à entrer en contact avec la race à la peau blanche. Il en souffrirent le plus.

Quand le Cinquième Feu arriva, de grandes difficultés survinrent dans la vie de tous les Autochtones. La race à la peau blanche lança des offensives militaires contre les Autochtones dans tout le pays pour s’emparer de leurs terres et de leur indépendance comme peuple libre et souverain. Nous savons maintenant que les fausses promesses qui ont été faites à la fin du Cinquième Feu, se référaient au matériel et aux richesses inhérents au mode de vie de la race à la peau blanche. Ceux qui ont abandonné les anciennes méthodes et accepté ces nouvelles promesses furent un facteur important qui causa la presque totale destruction des Autochtones de ce pays.

Quand vint le Sixième Feu, les paroles du prophète s’avérèrent vraies, les enfants furent privés des enseignements des Sages. L’ère des pensionnats qui « civilisaient » les enfants indiens avait commencé. Le langage des Indiens et leur religion furent enlevés aux enfants. Les personnes commencèrent à mourir jeunes. Ils avaient perdu la volonté de vivre et leur raison de vivre.

Pendant l’ère confuse du Sixième Feu, il est dit qu’un groupe de visionnaires vint chez les Anishinabés. Ils rassemblèrent tous les prêtres de la Loge du Midewiwin. Ils dirent aux prêtres que la méthode Midewiwin était en danger d’être détruite. Ils ont rassemblé tout les Objets Sacrés. Ils ont rassemblé tous les écrits qui décrivent les cérémonies. Toutes ces choses furent placées à l’intérieur d’une bûche taillée dans l’arbre de fer. Des hommes furent suspendus à une falaise par de longues cordes. Là, ils creusèrent un trou dans la falaise et y enterrèrent la bûche là où personne ne pourrait la trouver. C’est ainsi que les enseignements des Sages furent cachés à la vue mais gardés en mémoire. Il est dit que le jour où les Indiens pourront pratiquer leur religion sans avoir peur, un petit garçon aurait un rêve qui indiquerait où la bûche de bois dur contenant les Objets Sacrés et les écrits a été enterrée. Il guiderait son peuple à cet endroit.

Le septième feu

Le Septième prophète qui rendit visite au peuple il y a bien longtemps, est décrit comme étant différent des autres prophètes. Il était jeune et avait une lumière étrange dans ses yeux. Il dit:

« Quand viendra la période du Septième Feu, de Nouvelles Personnes apparaitront. Elles retraceront leurs pas pour redécouvrir les traces laissées sur la route. Leurs pas les conduiront vers les Ainés à qui elles demanderont de les guider dans leur voyage. Mais beaucoup de Ainés se seront endormis. Ils s’éveilleront dans ce nouvel âge sans rien à offrir. Quelques-uns des Ainés seront muets parce que personne ne leur demandera quoi que ce soit. Les nouvelles personnes devront faire attention à la manière dont elles s’approcheront des Ainés. La tâche des nouvelles personnes ne sera pas facile.

Si les nouvelles personnes restent fortes dans leur quête, le Tambour à Eau de la Loge du Midewiwin fera de nouveau entendre sa voix. Il y aura une renaissance de la nation Anishinabé et les vieilles flammes seront attisées. Le Feu Sacré brulera de nouveau.

Le huitième feu

C’est en ce temps là qu’on donnera le choix à la race à la peau blanche entre deux chemins. Si elle choisit le bon chemin, alors le Septième Feu allumera le Huitième et dernier Feu, un Feu éternel de paix, d’amour, de fraternité et de sororité. Si la race à la peau blanche fait le mauvais choix de route, alors la destruction qu’elle a apportée avec elle en venant dans ce pays, se retournera contre elle et causera beaucoup de souffrance et de morts parmi tous les habitants de la terre. »

Les sages de la nation Ojibwé et des personnes d’autres nations ont interprété les deux chemins auxquelles la race à la peau blanche doit faire face, comme étant la route de la technologie et la route de la spiritualité. Ils pensent que la route vers la technologie représente une continuation de la ruée tête baissée vers le développement technologique. C’est cette route qui a conduit la société moderne vers une planète endommagée et brûlée. Serait-il possible que la route vers la technologie représente une ruée vers la destruction? La route vers la spiritualité représente un chemin plus lent, celui que les Autochtones traditionnels ont suivi et qu’ils cherchent à retrouver. La terre n’est pas brûlée sur ce sentier. L’herbe y pousse encore.

Le prophète du Quatrième Feu a parlé d’une ère où deux nations se joindraient pour créer une puissante nation. Il parlait de la venue de la race à la peau blanche et du visage de la fraternité que les Frères à peau blanche pourraient afficher. Il est évident d’après l’histoire de ce pays que ce n’était pas le visage que présentait généralement la race à la peau blanche. La puissante nation mentionnée dans le Quatrième Feu n’a jamais été formée.

Si le peuple naturel de la terre pouvait simplement porter le visage de la fraternité, nous pourrions délivrer notre société du chemin de la destruction. Pourrions-nous faire en sorte que les deux chemins qui représentent deux points de vue du monde diamétralement opposés s’unissent pour former cette puissante nation?

Serait-il possible de former une nouvelle nation qui serait guidée par le respect pour toutes les êtres vivants?

Sommes-nous les personnes du Septième Feu?

Danse des indiens algonquiens (gravure de John White, 1590)




La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend

[Source : Les Observateurs]

Les Observateurs

Cenator : La RTS donne la parole à Patrick Artus, un grand pape du Great Reset. Un vrai pikettiste, un économiste de gauche mondialiste, dans la ligne du WEF. 

À notre avis, les pays qui vont se sortir de cette crise ne sont surtout pas ceux qui verseront dans l’assistanat ni dans le revenu universel (le fameux oreiller de paresse, l’expression qui a déclenché l’attaque de la meute contre Guy Parmelin). Ce sont au contraire ceux qui vont se retrousser les manches et adopter le slogan d’Orban : Nous allons créer autant d’entreprises qu’il en a été détruit et fournir l’aide indispensable au redémarrage.

Dans le « nouveau capitalisme » prôné par Artus, l’État « sauve » tout le monde, même les entreprises qui auraient dû faire faillite et qui vont vivoter grâce à l’aide. Ce sauvetage artificiel par la planche à billets instaure en réalité une économie communiste à la soviétique, où les entreprises non viables sont maintenues à flot par les subventions. 

Lors du premier confinement, quand nous ignorions tout du virus et manquions même de désinfectant, des restrictions limitées avaient encore un certain sens, pour un court temps de réorganisation. Par contre, le deuxième confinement est clairement irrationnel et suicidaire et il utilise la pandémie comme prétexte pour établir un nouveau modèle sociétal.
La mise en place du Great Reset apparaît toujours plus évidente, et la pandémie en devient même l’instrument, au lieu qu’il ne soit qu’une 
conséquence de celle-ci.

Un capitalisme sur des bases saines et durables signifie pour Artus plus de collaboration internationale, de façon qu’aucun pays ne sombre dans la crise. Et par aucun pays, Artus, en bon globaliste, entend toute la planète Terre au sens des élites du WEF. 

Le véritable bilan de la situation européenne actuelle, c’est que sa civilisation est à l’agonie. Le marxisme culturel a vaincu la liberté de parole, détruit la liberté académique, imposé la pensée unique à ses médias, à son enseignement ; il a imposé à la population occidentale un sentiment de culpabilité, il a sali son histoire, déformé, piétiné ses traditions, les fondements de sa civilisation, il lui a imposé le multiculturalisme, il a organisé l’invasion par des populations incompatibles.

A présent, après que nos cerveaux ont été « nourris » de la maternelle jusqu’au tombeau par l’idéologie progressiste, nous serions redevables à l’État pour tout le reste (nourriture, logement, transports…) ?

Car après que les gouvernements successifs ont laissé venir en Europe occidentale un mélange de populations étrangères tel que l’histoire de l’humanité n’en a jamais connu, et vu qu’une grandpartie de cette population est inemployable, il faut bien prévoir de quoi l’entretenir – d’autant plus maintenant que la quatrième révolution industrielle, la robotisation, est prévue par les grands horlogers de WEF.

Et selon Patrick Artus, aux mérites académiques ronflants, l’Europe aux abois aurait en plus le devoir de sauver le monde dans un élan de solidarité fraternelle. Fraternité universelle, qui n’existe que dans la tête de personnes qui vivent de leur idéologie. Ces visionnaires ont la prétention de pouvoir définir, de leur bureau, ce que doit être le nouveau modèle économique mondial et de savoir comment réformer l’économie et l’humanité de fond en comble.

Artus pense que l’économie va se redresser avec plus de social, en opposition avec le capitalisme qui « cherche le profit à tout prix » et vise à récompenser les actionnaires.
Dans le modèle qu’il préconise, ce n’est plus le privé qui prend les risques, en prêtant ses économies aux entreprises en mal de liquidités, c’est l’État s’y substitue.
Voici donc la fin du capitalisme, ce que la gauche réclame depuis 1917. 
C’est exactement cela, la vision pikettiste et marxiste de l’économie.
 La rentabilité des entreprises, pour Artus, n’est plus un objectif. 

Dans le capitalisme classique, une entreprise doit, avant tout, faire le nécessaire pour être rentable, compétitive, sinon c’est la faillite. La possibilité d’une aide sociale découle de la viabilité des entreprises, et non l’inverse.

  • « Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »  Winston Churchill

Artus et le Great Reset veulent remplacer les actionnaires par l’État, et détruire par là la propriété privée. C’est une société néo-communiste qui se dessine clairement dans ces propos.
En fait, ce nouveau capitalisme n’est rien d’autre que le rêve bolchévique réchauffé. Artus, en réclamant 
un monde (occidental) « plus soucieux de lutter contre les inégalités et plus respectueux de l’environnement », déroule un tapis rouge devant la Chine – le pays même qui nous a infectés puis inspiré ces confinements.

Pour Patrick Artus, il faut plus d’Europe, plus de solidarité, et il cite comme exemple la dette colossale (750 milliards) du plan d’urgence destiné à résoudre la crise post-covid, dette solidairement remboursable entre pays membres, que l’UE veut laisser aux générations à venir. 

Beaucoup disent que cette dette ne sera jamais remboursée, qu’il y aura un Great Reset, que la planche à billets va résoudre les problèmes. Les mêmes réclament la disparition de l’argent physique, ce qui rendra l’argent encore plus virtuel et théorique (et traçable à 100%) et  relativisera toute dette. C’est la mise en place de l’utopie communiste, version digitale.

Ajoutons à cela le revenu universel comme le voudrait Artus.

« La meilleure façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire. »

Félix Leclerc

Lausanne l’a déjà expérimenté pour les jeunes. Après l’an 2000, la gauche s’est installée sur son trône et a instauré l’assistance comme un dû. La commune a distribué de l’assistance sans contrepartie, sans aucune exigence de remboursement. Beaucoup de jeunes en pleine capacité ont choisi de se faire entretenir par la collectivité. L’explosion des jeunes assistés a alors fait naître d’autres services sociaux pour les remettre au travail – avec ce bénéfice secondaire, pour les politicards, que ces jeunes, « en cours de réorientation » sortaient par là-même des statistiques des assistés.
L’explosion du budget du social n’a nullement effrayé les sociocrates car ils savent qu’il suffit d’augmenter les impôts et la dette pour financer les prestations et le salaire des fonctionnaires qui les servent.
Jusqu’au moment où la réalité nous explosera à la figure.


A quoi ressemblera l’économie après la pandémie?

L’interview de Patrick Artus, chef économiste à la banque Natixis et co-auteur de l’ouvrage « L’économie post-Covid » :



Mehmet Gultas : Deux scénarios possibles pour la crise sanitaire. Soit la crise s’aggrave, soit qu’on maîtrise, même d’une manière imparfaite, la pandémie et qu’on refonde l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables. Vers quel scénario se dirige-t-on ?

Patrick Artus : On va maîtriser la pandémie, la situation sanitaire sera stabilisée.

Qu’est-ce qui sera durablement différent après cette crise ? En étant prudent, sachant que toutes les grandes crises ont amené de grands changement irréversibles et pas forcément ceux qu’on s’attendait.

Le capitalisme ne va pas du tout devenir plus inclusif ni plus sympathique. (Rire de Mehmet Gultas.)

Le propre du capitalisme contemporain, c’est de chercher à rétablir le plus rapidement possible ses profits. Donc, après la crise, pour produire avec des coûts plus faibles, il faut délocaliser davantage, il faut rechercher les rentes de monopoles – Mehmet Gultas rajoute : geler les embauches – et montrer une certaine réticence vis-à-vis de la transition énergétique.

Mehmet Gultas : Donc ce durcissement du capitalisme est inéluctable ? Ou est-ce qu’on peut quand même encore l’éviter ?

Patrick Artus : Alors, on peut l’éviter, car il y a des pressions en sens opposé. Simplement, le roulement  spontané  du capitalisme, ça va être de se rétablir le plus vite possible (oui, oui, Mehmet Gultas) au détriment des autres.

Mais après, vous avez les opinions, les populations, les gouvernements, et même la finance, assez curieusement. Puisque en particulier les grands investisseurs aujourd’hui jouent un rôle tout à fait déterminant pour pousser les entreprises à être plus inclusives, à s’occuper du social, à changer leur gouvernance, à s’occuper du climat.

Mais il ne faut pas être naïf. Spontanément, une entreprise du capitalisme contemporaine a quand même, quelles que soient les  forces en sens inverse, comme but essentiel de rétablir sa rentabilité pour ses actionnaires.

Le cas de Danone est très intéressant. Avec la chute de sa rentabilité, cette société pourtant très avancée a annoncé un plan de licenciement. Donc, même dans les entreprises les plus avancées vers cette nouvelle forme de capitalisme, on reste dans un capitalisme complètement actionnarial.

Mehmet Gultas : Vous dites : la politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformistes, il faut des ruptures. Lesquelles ?

Patrick Artus : Alors, on part de l’idée que cette crise va fabriquer une énorme hétérogénéité dont nous n’avons pas d’expérience. Il y a des pays qui vont aller bien parce qu’ils ont des bonnes industries et il y a des pays qui vont aller mal. Un pays comme l’Espagne, par exemple, ou même la France, avec une grosse exposition à l’automobile, à l’aéronautique, au tourisme, ces pays vont aller mal. Il y a des secteurs qui vont aller bien, d’autres mal.

Les jeunes avec des contrats d’intérim vont aller mal, d‘autres personnes iront toujours bien avec des contrats de travail à long terme dans de grandes entreprises.

Donc on a besoin de rupture parce qu’on a besoin de politiques extrêmement puissantes pour lutter contre cette hétérogénéité. Si on ne fait pas ça, il y aura des pays, des secteurs qui vont être durablement en crise, des personnes durablement dans la pauvreté. Il faut donc changer notre approche dans la lutte contre la pauvreté.

Nous proposons dans le livre un revenu universel pour les jeunes, par exemple.

Il faut aussi laisser les entreprises négocier plus localement, parce que chaque situation sera différente, avec beaucoup discussion et de dialogue social dans chaque entreprise,

Il faut beaucoup plus de coordination et de coopération entre les pays,

En Europe, ça avance un peu. On a eu le plan de relance et le budget de moyen terme européens, qui sont plus solidaires que ce qu’on avait dans le passé.

Il y a des problèmes de très grande pauvreté dans le monde, il y a des pays dont les économies s’effondrent dans cette crise. Si on ne fait rien, ces pays vont être durablement en grande difficulté, comme l’Amérique latine, par exemple.

Il faut comprendre que nous avons cette explosion d’hétérogénéité dans toutes les dimensions, et c’est à cela qu’il faut répondre.


Le livre cité par Mehmet Gultas : L’économie post-Covid. par Olivier Pastré et Patrick Artus

Résumé de l’éditeur :

Penser l’après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d’une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le scénario alternatif est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d’une refondation de l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables.

Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en œuvre – de l’entreprise à l’économie mondiale en passant par un nouveau paradigme du travail et de l’emploi. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme et la guerre des monnaies, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d’une sortie de crise par le haut.

La politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre court et incisif en propose huit (revenu universel de base, transition énergétique, décentralisation, syndicalisme…). Il dessine ainsi le « chemin de crête » étroit qu’il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne.

Chef économiste de Natixis, Patrick Artus est professeur associé à l’École d’Économie de Paris. Olivier Pastré est professeur d’économie à l’université Paris-VIII et président d’IMB Bank (Tunis). Ils sont tous deux membres du Cercle des économistes et ont publié ensemble Sorties de crise (Perrin, 2009).




Noël ne nous a pas abandonnés

[Source et auteur : Patrick Bernard]

Selon la sagesse védique du Bhagavat-dharma, la religion éternelle, la naissance n’est pas une création. La naissance est la ré-apparition d’un principe spirituel, vital et immortel, qui se réincarne de vie en vie dans de nouveaux corps physiques. Le culte académique de l’endoctrinement matérialiste nous a conditionnés à « croire » que ce sont les forces de la matière qui influencent les puissances de la conscience, mais cette croyance n’a aucun fondement scientifique. Les nouveaux physiciens observent et enseignent au contraire que les puissances de la conscience ne peuvent plus être ignorées. Que ce soit au niveau microcosmique ou macrocosmique, ce sont ces puissances de conscience qui déterminent les comportements de la matière. Dès que nous nous rappelons pourquoi le retour de la conscience universelle est crucial pour la guérison du monde d’aujourd’hui, un changement se produit dans notre vie intérieure et extérieure. Pour les personnes en cheminement vers l’éveil de la conscience humaine, la célébration de Noël n’est ni une fête sociale ni un rituel religieux ; c’est avant tout une expérience d’éveil, un événement de la vie intérieure, une réappropriation des puissances de la conscience.

Le solstice d’hiver correspond à un moment unique dans le cycle de l’année. Lorsque le soleil passe par le point cardinal situé entre le 21 et le 25 décembre, il se produit dans le ciel de vastes courants énergétiques et les personnes sensibles aux influences cosmiques peuvent ressentir de grandes ouvertures intérieures.

Les textes anciens enseignent que le déclenchement de ces énergies est dirigé par une pensée supérieure, une sorte d’intelligence galactique qui porte le nom d’archange. Même s’ils ne croient pas aux archanges par manque de connaissances ésotériques, les astrophysiciens contemporains ne peuvent s’empêcher d’observer que l’univers ne fonctionne pas comme on le croyait autrefois. Ceux qui étudient le mouvement des étoiles nous assurent que le cosmos se comporte comme une pensée vivante et non comme un mécanisme inerte. Tout se passe comme si l’univers fonctionnait comme un gigantesque organisme conscient.

Durant la période spécifique du solstice d’hiver, cette pensée archangélique prend le nom symbolique de l’archange Galadriel, ou Gabriel. Pour les transcendantalistes, les archanges représentent la personnification d’intelligences cosmiques qui ont pour mission de prendre en charge certains grands phénomènes transformationnels de la nature. Le nom Gabriel signifie « Dieu est ma force ». Pour les musulmans, Gabriel (Jibril en langue islamique) est l’esprit de la vérité qui a dicté le Coran à Mahomet. Pour les juifs, Gabriel-Archange détruit les cités perverties. Pour les chrétiens, Gabriel est l’ange de l’Annonciation.

Les forces qui sont dirigées vers la Terre durant le solstice d’hiver ont la propriété de matérialiser nos intentions et de condenser la matière. On pourrait dire que ces énergies aident à cristalliser notre environnement selon la manière dont nous concevons l’existence. C’est pourquoi il est important de ne pas succomber à l’illusion de la peur car la peur attire encore plus de situations anxiogènes. De nos jours, le monde est dominé par toute une série de fausses informations médiatiques dont le but inavoué est de garder l’être humain dans l’angoisse pour que quelques prétendues élites puissent imposer le contrôle total des populations. Redécouvrir la réalité mystique de Noël pourra susciter en nous beaucoup d’espoir et saura nous affranchir de la peur en libérant une puissante énergie, une énergie de l’ordre de l’amour. Si l’illusion de la peur devient de jour en jour plus sombre et plus autodestructrice, la connaissance de l’amour énergétique saura nous guérir de cette terrible souffrance émotionnelle.

Pour les mystiques, Noël correspond à la renaissance de l’amour sous une de ses formes les plus développées. Cet aspect particulier de l’amour se manifeste comme la naissance du Christ dans la conscience des hommes. Le mot Christ vient de l’ancien grec Christos qui est la traduction de l’araméen messia. Le messie est celui qui reçoit sur son front l’huile consacrée. Cette huile est le symbole de la grâce divine et quelle que soit notre position ou notre condition, nous sommes tous appelés à bénéficier de cette grâce. L’amour christique n’est pas une faiblesse ; c’est une solution pratique, une puissance qui est susceptible de devenir la réponse quotidienne aux difficultés auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Lorsque se réveille cette force en nous et que nous décidons de l’appliquer, elle devient le baume qui allège toutes nos souffrances psychiques. Par le phénomène de la résonance quantique, nos douleurs physiques s’en trouvent aussi grandement soulagées.

Noël c’est la naissance du Christ. Nous devons faire la différence entre le Christianisme et le catholicisme. Le Christianisme universel est basé sur l’enseignement thérapeutique et philosophique de Joshua Ben Joseph, (mieux connu sous le nom de Jésus-Christ) et n’a plus grand-chose à voir avec la secte catholique romaine du Vatican. Le catholicisme institutionnalisé est une croyance d’État qui a été fondée par l’empereur Constantin (270-337), un Romain adorateur de Lucifer. Notons que le grand observatoire astronomique du Vatican se nomme Lucifer. Ce nom est formé de « lux » (lumière) et de « ferre » (porter). Lucifer est donc un porteur de lumière, mais cette lumière n’est pas nécessairement Christique, elle est avant tout luciférienne, c’est-à-dire séparée des lois de l’Éternel et est à l’origine des cultes satanistes au sein du Vatican.

L’aspect chronologique ou historique de l’apparition de Jésus sur terre n’est pas ce qu’il y a de plus important. C’est surtout la profondeur et la beauté exceptionnelle du message des Évangiles qui compte le plus. Il se pourrait même qu’il y ait autant de Christs que de vagues sur l’océan. À différentes époques et sur différents continents, des Christs apparaissent de nombreuses fois sur la terre. Ils se manifestent pour rétablir les principes du bonheur éternel. Le Verbe se fait chair. Les Christs sont des serviteurs de la Conscience Suprême, mis en pouvoir par les puissances d’En-Haut afin de remplir des missions spécifiques. Ils s’incarnent selon diverses circonstances, dans des endroits choisis par eux, au sein de sociétés choisies par eux et selon les nécessités des hommes et des siècles. Ils se manifestent également sur d’autres planètes dans notre univers mais aussi dans d’autres systèmes planétaires et d’autres dimensions. Que nous possédions ou non les outils psychologiques nécessaires pour intégrer ces réalités, peu importe. Le plus important est de réaliser que la célébration de Noël est avant tout un épisode privé, invisible, une histoire cachée dans les arcanes de notre être profond. La naissance d’un Christ est un fait qui peut se produire dans chaque être humain. Les grands courants d’énergies qui circulent dans l’espace et le ciel durant le solstice d’hiver nous sont régulièrement envoyés par l’intelligence des êtres de lumière archangélique dans le but de nous aider à faire re-naître les qualités divines du Christ en nous, dans la lumière obscure de notre crèche intérieure.

La première des choses à faire serait sans doute de ne pas rejeter Marie, une expansion de la nature féminine divine. Dans la symbolique de la crèche, Marie représente la douceur de l’âme et la transparence du cœur ; Marie est la personnification de la réceptivité de l’éternel principe féminin. Le principe masculin est représenté par Joseph, le père adoptif de Jésus, qui symbolise l’intellect. Dans sa grande sagesse, Joseph ne se révolte pas lorsque Marie lui apprend qu’elle attend un enfant dont il n’est pas le père. Pour que la naissance du principe christique se fasse, l’intellect doit s’incliner devant le cœur. L’intellect doit comprendre que quelque chose de plus grand que lui le dépasse ; il est appelé à accueillir le fait qu’une énergie nouvelle, inconcevable, est en train de passer à l’action et que cette force a touché de sa grâce l’âme de Marie. Ce qui se passe sur la terre aujourd’hui est une tragédie parce que l’intellect matérialiste cherche par tous les moyens à anéantir la présence de l’âme spirituelle. Toutes les personnes qui font du journalisme d’enquête et investissent du temps dans leurs propres recherches savent que la première fonction des vaccins est de nous couper des énergies de l’univers pour nous rendre dépendants d’un ordre mondial technocratique. C’est une épouvantable réduction de l’individualité humaine. Si Joseph répudie Marie, les qualités de l’enfant christique ne pourront pas réapparaître au cœur de l’humanité et les conditions de vie sur terre deviendront particulièrement hostiles, voire irrespirables.

Répudier la présence de l’âme spirituelle revient à rejeter plus de 50 % de l’être humain. Sans la bonté et sans le côté affectif de l’âme, l’homme devient aussi frigide qu’un robot et commence à se comporter avec la cruauté d’un reptile. C’est précisément ce que les gouvernements actuels tentent de faire en contrôlant les populations par des tyrannies sanitaires antiscientifiques, fictives et purement politiques. La célébration de Noël nous offre la chance de comprendre que Joseph et Marie sont des symboles prophétiques de l’évolution de notre conscience humaine. L’intellect doit se mettre au service de l’amour, sinon l’humanité sera vaincue par les forces du mal.

Le monde moderne souffre de la maladie de l’asymbolie : l’éducation matérialiste ne nous a pas appris à lire les symboles qui témoignent éternellement des grandes vérités universelles. Ces vérités se rencontrent pourtant dans toutes les traditions. Elles nous attendent patiemment au sein de toutes les religions. La lumière du Bouddha doit naître dans l’âme du bouddhiste, sinon toute la science de Gautama devient stérile. La paix d’Allah doit naître dans l’esprit du musulman sinon les surates coraniques ne servent qu’à des fins terroristes. Krishna doit venir danser de joie dans la conscience du Vaïsnava, sinon le message de la Bhagavad-Gita ne pourra pas être réalisé. La sagesse de Yahvé doit être pratiquée dans la vie quotidienne du juif, sinon la Thora n’est qu’un amas de vieux parchemins inutiles. Les religieux n’attirent pas à eux ce qu’ils veulent. Ils attirent à eux ce qu’ils sont. Il n’y a jamais eu de réels conflits entre les religions. Il n’y a jamais de réelles rivalités ou de vrais désaccords entre les personnes ; il y a plutôt un fatras de concepts erronés qui se développent dans le mental des gens. Au lieu de vouloir à tout prix changer les autres, ou d’essayer de convertir qui que ce soit, ou de modifier quoi que ce soit de l’extérieur, il est préférable de faire les transformations en nous-mêmes.

La voie du mystique est une voie d’accueil, un chemin de soumission. L’être éveillé se place « en-dessous de sa mission de vie », c’est-à-dire qu’il se soumet au fait de se mettre dans un état de contemplation et d’adoration. Il accepte les circonstances que lui envoie la conscience de l’espace car il sait que tout ce qui lui arrive n’est que la réaction de ses propres actions passées. Il comprend que ce qui lui arrive de bien comme de mal est nécessaire pour son évolution afin qu’il reçoive le germe de la toute-puissance de l’amour-dévotion. La période de Noël nous invite à nous pencher sur les grandes énigmes de notre incarnation, sur les secrets de notre présence sur terre. C’est un chemin qui peut paraître long car une fois que nous apprenons à décoder le langage des symboles qui nous entourent, nous avons encore à faire descendre cette compréhension dans les dimensions du sentiment. Il nous faudra tôt ou tard ne plus limiter la conception des choses divines à l’intellect. Pour devenir actif, l’accueil du Grand Mystère doit un jour ou l’autre être transféré et ressenti au niveau du anahata-chakra, le vortex du cœur. Et du cœur, cette « science au-delà de toutes les sciences » (selon l’expression de Jean de la Croix) doit ensuite remonter jusqu’à la volonté du libre-arbitre et se manifester directement dans notre vie quotidienne, dans le plan physique et social. L’amour divin apportera ainsi la plénitude de la vie au sein même de la civilisation. Cela vaut la joie de travailler toute une vie, et même durant plusieurs vies, pour engendrer les qualités du germe divin en nous et faire éclore les fleurs de l’âme. Rappelons qu’une religion qui n’est pas scientifique n’est que de l’idolâtrie, alors qu’une science sans philosophie n’est qu’une spéculation vide de sens.

Que nous placions notre foi dans les versets de la Bible, de la Bhagavad-Gita, du Coran, de la Thora ou d’autres révélations écrites, peu importe. L’important est de se rappeler que tous les merveilleux récits contenus dans les textes sacrés doivent toujours être adaptés, corrigés et rénovés selon les circonstances dans lesquelles nous vivons. Sans être transposés comme des évènements de notre vie intérieure, ces textes perdent leur sens premier. Il y aura toujours des « Hérode », des dirigeants démoniaques, pour nous empêcher de voir que des quatre coins du monde une nouvelle lumière est sur le point de voir le jour. De nos jours, « Hérode » prend l’aspect d’une campagne prétendument médicale voulant imposer un vaccin qui aura la pernicieuse propriété définitive d’affecter le génome humain (ARN-ADN). Sous couvert de démocratie, ce crime contre l’humanité tente de « breveter » l’être humain pour le rendre esclave d’un nouvel ordre marxiste-léniniste où tout appartiendra à l’État, même nos enfants. Mais soyez sans crainte, tous les « Hérode » de l’histoire humaine sans exception finissent toujours en poussière et, à court ou à long terme, leurs sinistres projets sont finalement annulés par les vagues du temps.

Le vrai Noël des sages ne nous a pas oubliés et ne nous oubliera jamais. Une étoile brille au firmament de l’humanité parce que Dieu a créé la vie à son image. Cette étoile est un pentagramme dont les cinq branches correspondent aux qualités qui facilitent la naissance de la vie heureuse et de l’existence divine : la bonté, la justice, l’amour, la sagesse et la vérité. Et cette étoile brille au-dessus de la crèche. Et que découvrons-nous dans la simplicité de la crèche? L’enfant divin ne naît pas dans l’opulence ou dans l’accumulation artificielle de richesses matérielles ; il naît sur la paille. L’enfant divin ne se manifeste pas dans un temple de marbre ou à l’intérieur d’un palais aux murs couverts d’or. Son royaume n’est pas situé dans les dimensions d’un monde factice, sophistiqué, mais plutôt dans la conscience d’une vie simple et de hautes pensées. Cette simplicité n’exclut pourtant pas les forces de la personnalité ou celles de la sensualité. Ces forces ne sont pas anéanties ; au contraire elles sont mises à contribution. C’est pourquoi nous plaçons dans nos crèches l’âne et le bœuf car ces deux symboles n’ont pas été chassés de l’étable. Ces animaux veillent sur le nouveau-né et le réchauffent de leur souffle. Dans l’Antiquité, le bœuf symbolisait le principe de la génération, le géniteur, la fécondité, la fertilité, la sensualité. Et l’âne représentait la personnalité qui cherche constamment à avoir raison, l’égo têtu comme une mule, obstiné, entêté, mais tenace et persévérant. Parlant de son identification au corps matériel, François d’Assise disait que son « frère-âne » était un bon serviteur. La sensualité et la personnalité peuvent ainsi être au service de la naissance christique au lieu d’être bafouées par un renoncement artificiel. La transmutation de ces deux forces naturelles est mise au service du Christ intérieur.

Finalement, Noël ne nous a pas abandonnés. La célébration est bien présente parmi nous et elle continuera de l’être quelle que soit la planète sur laquelle nous reprendrons naissance. Au moins par la conscience nous avons le pouvoir d’influencer le monde. À travers l’activation des champs informationnels de la conscience, il est possible d’agir positivement sur les circonstances actuelles. Cette possibilité est une potentialité quantique. Elle est toute-puissante lorsqu’elle est motivée par l’amour inconditionnel, humain et divin. La fête de Noël nous apporte la régénération de notre pouvoir de transformation. La lumière sera régénérée, la liberté sera retrouvée, la paix reviendra sur la terre et les gens retrouveront le bonheur de vivre et le privilège d’évoluer en spiritualité. Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Par l’intermédiaire des êtres de lumière qui inspirent les hommes, le Principe Divin nous donne encore la chance de renaître dans la joie en produisant de grands afflux d’énergies positives pour guérir la terre ainsi que tous les peuples qu’elle maintient en vie. Le grand réveil est en nous. Lucifer a déjà perdu les élections. La lumière et l’amour seront toujours vainqueurs. Mes chers frères et sœurs, je vous souhaite un divin Joyeux Noël.




La Révolution du masque

[Source : Entre la Plume et l’Enclume]

Par Israël Adam Shamir

Qui aurait imaginé que les manifestations pour Floyd seraient le meilleur vaccin contre le Coronavirus? Les mêmes qui nous avaient averti que le virus serait un fléau mortel et que la seule solution était de rester à la maison, nous ordonnent maintenant de faire des marches, tous au coude à coude contre la police! Ils ont donc sous leur commandement l’épouvantable pandémie, et le pouvoir de dire: la voilà qui arrive, ou bien non finalement. Toutes les manifs n’ont pas le même potentiel curatif: il est très dangereux de manifester contre le confinement, mais il est parfaitement hygiénique de manifester contre la police, disent-ils.

Les experts de la santé supportent les manifestations anti-police
« En tant qu’avocats de la santé publique, nous ne condamnons pas ces rassemblements comme étant un risque de transmission de la covid-19… Ceci ne devrait pas être confondu avec une posture permissive pour tous les rassemblements, spécialement pour les manifestations contre les ordres de confinement. »

On aura rarement vu un tel retournement de veste tout en souplesse. Hier c’était le confinement, aujourd’hui mettons le feu. Les masques qu’ils voulaient nous faire arborer ont également changé de signification. Ce n’est plus l’amulette contre le fléau, un morceau de tissu qui ferait reculer le virus terrifié, comme par magie; maintenant, c’est l’insigne de la révolution. Après les révolutions colorées, orange, pourpre, verte, après les révolutions fleuries, de la rose et de la tulipe, vive la révolution du masque!

Le masque, c’est un signe que vous prenez au sérieux l’histoire officielle du Covid, comme le fait de porter une gousse d’ail en sautoir implique que vous croyez à l’imminence d’un assaut de vampires. Le Covid, c’est la nouvelle normalité; il est intégré au discours des « éveillés ». Les beaux visages blancs, à la manif, se protègent avec des masques; les beaux visages noirs n’ont pas besoin de masques, parce qu’il est évident qu’ils sont du côté du bien.

Les masques, ça sert à cacher la défaite. Le coronavirus, c’est un truc qui n’a pas marché. Le virus a déçu ses admirateurs. Notre collègue Anatoly Karlin avait promis que le corona tuerait des millions de gens et coulerait l’économie mondiale. Oops! Non seulement le petit Corona-chan n’a pas tué des millions de gens, il n’est même pas arrivé, en bien des lieux, à ajouter une juste pelletée pour améliorer les chiffres des défunts. Voyez par exemple le taux de mortalité de la Norvège. Avec le Corona (en 2020), on a eu moins de morts que sans, au cours des cinq années précédentes. Et il n’a gère contribué au total, le salop!

La Norvège s’est infligée un confinement très douloureux pour arriver à ce chiffre record, si bas, et si inutile, qui casse les statistiques. La Suède n’a pas eu de confinement du tout. Les Suédois sont restés libres de se déplacer, d’aller au café, de travailler, de se détendre. Le virus n’a pas entravé le cours normal de leurs existences. Et le résultat n’est pas mal non plus; les Suédois sont morts avec leur Corona exactement autant que sans le fieffé virus, en 2018, par exemple.

Le Corona a tout juste ajouté  400 morts à la moisson de 2018, pas un petit million, pas le moindre millier. En en voyant le résultat, la premier ministre norvégienne a dit: « on aurait dû faire comme la Suède ». C’était dur à assumer, pour une Norvégienne, parce qu’entre voisins, ils ont de vieux comptes à régler; mais elle l’a fait quand même.

Partout dans le monde, le « on s’est fait avoir » est un sentiment qui gagne, dans la population. Dans la sobre Allemagne, le Comité spécial des experts a établi que des millions de gens ont été livrés à leur triste sort, comme résultat des mesures gouvernementales. 125 000 patients sont déjà morts ou vont mourir, parce qu’on a remis à plus tard l’opération chirurgicale dont ils avaient besoin. Des milliers de gens se sont suicidés; l’espérance de vie a reculé; des millions de gens ont des problèmes psychiatriques sérieux, concluent les experts, comme résultat du confinement. Le gouvernement allemand a tenté de cacher le rapport, et les médias germaniques n’en ont pipé mot.

Le confinement n’a pas sauvé de vies, et il a probablement coûté beaucoup de vies, a estimé le professeur Michael Levitt, de l’université de Standford, et prix Nobel. Il avait prévu que le Royaume Uni serait débarrassé du Covid en quelques semaines, et cela s’est vérifié dans la quinzaine suivante. Le virus est en train de disparaître tellement vite de Grande Bretagne que nous n’avons pas pu trouver assez de gens contagieux pour faire des essais de vaccins viables sur des volontaires en bonne santé, a dit un chercheur d’Oxford, et certains scientifiques envisagent d’infecter à dessein des volontaires avec le virus. On est très loin des rêves de Bill Gates et de l’OMS, du film Contagion qu’on nous avait annoncé, des milliards d’humains en attente du vaccin salvifique. Il n’y a même pas assez de gens malades pour tester leurs produits…

C’est fini, cette histoire de coronavirus. Il va partager nos existences comme tant d’autres virus, mais son puissant jumeau le virus de la panique va lui fausser compagnie. Certaines personnes sont outrées: le fantasme des millions de morts s’est effondré, mais la stratégie du confinement a creusé des cratères dans l’économie familiale, et a arrosé d’une manne exceptionnelle les Poches profondes. Au Royaume Uni, ce sont des milliers de locataires qui vont bientôt se retrouver à la rue. Aux US, ils y a 40 millions de chômeurs mais les Poches profondes ont ajouté une couche d’un demi billion de dollars à leur magot.

Semaines de pandémie : 11
Chômeurs : 42,6 millions
Augmentation de la fortune des milliardaires : 565 milliards de dollars (+19,15%)

Il va falloir que ces gens-là justifient leurs agissements, car les peuples vont demander des comptes. Peut-être, à Dieu ne plaise, qu’ils pourraient demander une petite taxe spéciale pandémie, de 105% sur les  bénéfices de certains? Et ce sont eux, avec leurs médias, qui se sont jetés sur le cadavre de George Floyd, comme sur une occasion unique de changer de trajectoire en plein vol.

Les Maîtres du Discours ont bricolé un agenda pour les masses depuis des années; il y a des gens formatés par cet agenda. Ils pensent et agissent comme on leur dit de le faire. Ils font des marches quand on leur dit « en marche ». Ils restent à la maison quand on leur dit de ne pas sortir. Ce sont des braves gens, ils veulent faire le bien, ils aiment la vertu et le font savoir, il est facile de les flatter en invoquant leur supériorité morale. Ils prennent leurs ordres de marche dans les journaux libéraux dominants. Ils n’ont pas beaucoup de capacités critiques; il suffit de leur dire ce qui est bon et bien, ils embrayent. Ostensiblement, ils font savoir qu’ils sont des humains meilleurs que ces égotistes qui ne pensent qu’à eux, qui méprisent la vertu et qui embrassent n’importe quel préjugé. Malheureusement, leur supériorité morale est basée sur un mensonge.

Ce sont des membres dévots de l’église alternative juive pour les gentils « en éveil » de l’Occident. Certains sont des croyants fanatiques; d’autres sont des hypocrites ou simplement des fidèles par habitude. Gardons à l’esprit la qualité quasi  religieuse de ce mouvement; il serait vain d’y rechercher le moindre bon sens, la moindre logique. Dans la mesure où ils constituent une église, ils dénient toute légitimité à toute  autre ligne de pensée et de conduite. S’ils étaient dirigés par de bons bergers avisés, ils pourraient constituer une force morale de poids, dans le monde, mais ils n’ont pas cette chance. (1)

La création de ce troupeau « éveillé » et obéissant est la plus grande réussite des Maîtres du discours. La coronapanique a amplifié le phénomène. Les gens sont devenus psychotiques, mentalement affaiblis, malléables. Les Maîtres ont fourni le discours sur la supériorité morale: ils prétendent que leurs adeptes ne s’enferment pas, eux, pour sauver leur peau, mais pour sauver les vieux et les êtres fragiles d’une mort certaine. Quiconque n’est pas d’accord veut donc que les êtres fragiles succombent « pour le PIB ». Tous ceux qui ne portent pas de masque sont des gens qui veulent la mort des vieux, comme dans ce dialogue:

Paul Williams, @thepaulwilliams

Moi – J’ai hâte que le rugby et le tennis reprennent.

Twitter – Vous voulez que tout le monde meure de Covid et vous êtes heureux de tousser à la figure des retraités, autant dire aller lécher les bords de leurs tasses de thé, Paul ?

C’est forcément un mensonge. Ce n’est pas seulement le PIB qui a souffert, comme l’a affirmé notre collègue Karlin en intitulant Dulce et Decorum Est Pro PIB Mori ! sa tentative pour rester dans la tonalité morale élevée ; « vous savez, nous on prend soin des vieux, mais vous, tout ce qui vous intéresse, c’est le salut du PIB sans âme », s’écrie-t-il. Non, nous parlons de ces milliers de trépassés à cause du confinement, et d’une perte incommensurable de liberté.

Non pas que je méprise le PIB. L’économie, c’est important, surtout pour les pauvres et la classe moyenne. Les Poches profondes se remplissent encore plus vite avec le confinement. Donc, si vous voulez jouer au petit jeu de la surenchère morale, vous pouvez riposter: « restez chez vous pour Wall Street »!, ou « restez chez vous pour les Poches profondes »!

Après avoir encouragé les manifestations pour Floyd, ils ont oublié leur bluff sur la terrible contagion du coronavirus. Mais  leur nouvelle cause est également basée sur un mensonge. On a pu lire sur des banderoles: « Celui qui ne marche pas en mémoire de George Floyd, est un sale con. Celui qui ne s’agenouille pas est un tueur. » C’est péremptoire et stupide.

Les chrétiens ont de meilleures réponses. Nous n’avons pas à nous repentir des péchés des autres. Nous n’avons pas à nous repentir de l’esclavage ou du meurtre de Floyd parce que nous n’avons mis personne en esclavage, et ce n’est pas nous qui avons tué ce gars-là. L’idée même de culpabilité collective est étrangère aux chrétiens. C’est une idée juive, mais les juifs ne sont pas assez bêtes pour accepter de porter quant à eux de la moindre faute collective. Ils aiment attribuer une culpabilité collective aux goyim, rendant même les Américains coupables de l’holocauste, mais jamais à eux-mêmes. Si vous mentionnez le rôle important que les Juifs ont joué dans la traite des esclaves, vous serez traité d’antisémite, expulsé de la société bien élevée et houspillé : « Est-ce que TOUS les Juifs faisaient le commerce d’esclaves noirs ? Sûrement pas ! »

Seulement voilà, ça marche parce que l’Église du Réveil fournit un très important sentiment d’unité, comme le fait toute église. Aujourd’hui, nous sommes unis, assis à la maison, et nous sauvons des vies en portant des masques. Maintenant, nous marchons ensemble en portant des masques et en sauvant des vies. Les êtres humains ont besoin de conseils moraux et d’unité, ainsi que de privations volontaires et de frustration sexuelle: c’est l’Église du Réveil qui pourvoit à tout ça.

C’est une Nouvelle Internationale, ce Wokintern [après le Komintern]. Il y a des manifestations dans le monde entier pour soutenir cette Révolution américaine, et cela rappelle le soutien universel à la Révolution russe de 1917. Il y a pourtant une différence importante : en 1917, les travailleurs industriels du monde entier ont soutenu la Révolution soviétique ; en 2020, ce sont les hipsters [personnes qui suivent les dernières tendances et modes.] du monde entier qui soutiennent la Révolution du masque.

La Révolution du masque suit à la lettre le manuel du Dr Gene Sharp. On y parle de construire la base révolutionnaire, d’avoir un symbole, d’exploiter au maximum le meurtre d’un citoyen par la police. C’est ce qui a été mis sur les rails lors des  printemps arabes, et en Europe de l’Est aussi. Il faut avoir une victime, c’est une condition sine qua non. En Égypte, c’est la mort du jeune Khaled Mohamed Saeed qui avait déclenché le Printemps arabe ; en Tunisie, le jeune Bouazizi qui s’était  immolé par le feu après avoir été maltraité par la police ; en Algérie, son exploit avait été suivi par celui de Bouterfif. En Russie, en août 1991, trois jeunes hommes avaient été accidentellement écrasés par un char d’assaut, et leur sang a servi de carburant au coup d’État d’Eltsine. George Floyd n’est que le dernier de cette longue liste de noms de victimes traînées sur l’autel de la révolution.

Suite à une nouvelle admonestation de Gene Sharp, les maîtres délégitiment le régime actuel de Trump et sabotent son soutien au sein de la police et des forces armées. En l’espace d’une journée, trois juges (nommés par Clinton et Obama) ont interdit à la Maison Blanche de bannir de ses propres conférences de presse un journaliste qui s’était mal conduit. Des lanceurs de cocktails Molotov ont été condamnés à une simple assignation à résidence par un juge de Brooklyn. Vendredi, le maire de Washington a demandé au président Trump de retirer tous les agents de la police fédérale qui font respecter la loi, et les troupes de la Garde nationale ; plus tôt, elle avait exigé le retrait des troupes et elle avait eu gain de cause. Le président Trump veut déployer 10 000 soldats à Washington, mais son secrétaire à la Défense, Mark Esper, n’est pas d’accord. « Mad Dog » Mathis, le chien enragé, attaque Trump. Les hauts républicains Bush, Romney et Powell retirent leur soutien à Trump.

Le contrôle des médias est la chose la plus importante dans la liste des choses à faire selon Gene Sharp. Les révolutionnaires ont le contrôle total des journaux, et luttent maintenant pour la domination des réseaux sociaux. Les employés de Facebook organisent des débrayages virtuels pour protester contre les posts de Trump. Les messages de M. Trump ont été qualifiés de « fake news » sur Twitter. C’est un tournant. Twitter a déclenché l’avalanche, en s’attaquant au Président et a en montrant qu’on pouvait le faire impunément. Les grandes multinationales ont suivi. Ce sont les principales bénéficiaires de la révolution du masque qui va achever le démantèlement de l’État tel que nous le connaissons.

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Le contrôle des médias, c’est tout bon ; la police démoralisée, excellent ; les juges de votre côté, parfait ; l’armée neutralisée, quelle merveille ; mais vous aurez toujours besoin de jeunes prêts à se salir les mains et à en découdre, physiquement, dans le monde réel.

 Le peuple de l’éveil, ce sont des gens toujours plus forts pour brailler que pour faire le coup de poing. C’est cette carence qui a fait échouer l’excellent mouvement Occupy Wall Street. Il semble que ce qu’on appelle Antifa soit un petit mouvement comptant quelques dizaines de militants pour l’ensemble des États-Unis. Mais c’est un attrait pour la classe marginale noire : ils sont assez pugnaces et peuvent être cornaqués chaque fois que cela est nécessaire. Et si certains d’entre eux suivent George Floyd au royaume des ombres, encore mieux : la révolution a besoin de martyrs.

Notre collègue Le Saker estime qu’il ne peut s’agir d’une révolution : « pour qu’une révolution ait lieu, il faut une force capable de changer non pas la ou les personnes au pouvoir, mais de changer fondamentalement le régime, la politique elle-même, et de la remplacer par autre chose ». C’est un  romantique à l’ancienne. Les révolutions de couleur font bel et bien changer de régime à une nation donnée, qui passe d’un pouvoir présidentiel fort à un pouvoir direct des multinationales, comme cela s’est produit dans tant de pays.

Nous en avons la confirmation directement de la bouche des intéressés. Sur The Atlantic, l’un des principaux à avoir alimenté le RussiaGate, Franklin Foer, le confirme : « Ce qui se passe dans les rues – avec des fonctionnaires qui refusent de coopérer – ressemble beaucoup aux révolutions qui ont renversé les dictateurs en Serbie, en Ukraine et en Tunisie… Ce à quoi les États-Unis assistent ressemble moins au chaos de 1968, qui avait divisé une nation, et plus aux mouvements non-violents [et entièrement financés par George Soros et al] qui ont gagné un large soutien de la société dans des endroits comme la Serbie, l’Ukraine et la Tunisie, et ont balayé les dictatures comme celles de Milošević, Ianoukovitch et Ben Ali. Et cela, même si le mandat de Trump va se terminer par une élection » [si l’élection ne parvient pas à évincer Trump, il y aura une nouvelle élection, selon les nouvelles règles améliorées, jusqu’à ce qu’il soit battu, comme ce fut le cas en Serbie et en Ukraine].

Naturellement, aux États-Unis, ce sera différent de la Serbie ou de la Géorgie. Cela se passera en mode atlantique, ou mondialiste. Les États-Unis redeviendront le leader de l’OTAN ; les troupes américaines resteront partout à l’étranger ; le port du masque sera inscrit dans un amendement constitutionnel ; les écoles passeront à l’enseignement à distance à perpétuité ; les vaccinations seront obligatoires, sauf si vous êtes prêt à rester enfermé chez vous pour le restant de vos jours.

La foi chrétienne sera marginalisée. C’est déjà le cas dans les faits, puisque la chrétienté (tant occidentale qu’orientale) n’a plus eu de communion, plus de liturgie pendant des mois. Les évêques anglicans ont demandé à ce que l’ouverture des églises soit reportée, parce que, nul ne l’ignore, assister à un service divin, c’est beaucoup plus dangereux qu’une manifestation anti-police. L’évêquette de Washington DC s’est rangée du côté des émeutiers qui ont brûlé l’église du président, contre le président qui s’y était rendu. « [Trump] n’a pas prié », a déclaré Mariann E. Budde, l’évêque épiscopalienne de Washington. « Il n’a pas mentionné George Floyd, il n’a pas mentionné l’agonie des personnes qui ont été soumises à ce genre d’expression horrible du racisme et de la suprématie blanche pendant des centaines d’années. » Il est clair que cette dame appartient à l’Église crypto-juive du Réveil, et l’Église épiscopalienne est morte, en pratique.

Peut-être que la police va disparaître. Certaines villes très « éveillées » ont déjà cherché à éliminer la police. « Les villes se demandent s’il n’est pas temps de désengager la police et de « réimaginer » la sécurité publique, dit le New York Times. — Au lendemain du meurtre de George Floyd, certaines villes se demandent si l’on ne demande pas à la police de faire des tâches qu’elle n’a jamais été censée faire. Les budgets sont en cours de réévaluation ». Les multinationales à l’origine de la révolution n’ont pas besoin de la police — elles ont leur propre sécurité d’entreprise, parfaitement capable de faire face à leurs problèmes. Et elles ne se soucient pas de savoir si votre quartier sera protégé par la police, ou si vous serez obligé de faire garder vos rues la nuit par votre fidèle Colt. Ils ne se soucient pas que vous restiez enfermé, que vous soyez agressé ou que vous soyez pillé, c’est le prix de la soi-disant liberté, l’autre nom du nouveau féodalisme numérique.

La révolution du masque en est à ses débuts : elle garde ses troupes de choc l’arme au pied et enthousiastes. L’étape suivante viendra après les élections, lorsqu’une victoire de Trump ne sera pas reconnue par la concurrence. « i le vote servait à quelque chose, on ne nous laisserait pas voter », a déclaré un petit Américain futé. Et cette fois, ce n’est pas un vote qui tranchera, à moins que les Américains ne votent pour le candidat démocrate. Après quatre années de préparation passées à diaboliser et à disqualifier Donald Trump, après une demi-année passée à enfiévrer leurs adeptes, les Démocrates, menés par l’Église du Réveil, ont bien l’intention de prendre le pouvoir même s’ils ne gagnent pas par le vote.

Peut-être que Donald Trump et ses partisans feraient bien de frapper avant qu’il ne soit trop tard. Il y a beaucoup de bons gros trésors qui appellent au pillage légitime, tout d’abord Wall Street. La sous-classe noire ne s’intéresse pas à ces banques ; mais l’État peut très bien les piller, sans faire de casse. L’État peut s’emparer des réseaux sociaux et d’autres choses très utiles. La décision de Trump de faire revenir d’Allemagne 10 000 GI est judicieuse. Le retour rapide des vétérans d’Afghanistan et d’Irak, des Philippines et du Japon devrait suivre. Ils profiteront de Washington DC et de la Silicon Valley. Il ferait mieux, Trump, d’oublier la Chine, l’Iran et la Russie et de se concentrer sur sa survie. Il doit absolument se préparer pour le 4 novembre et être prêt pour la rupture de l’Union si le pire devait arriver.


(1) Il y a des personnalités noires pour soutenir Trump et pour démasquer les imposteurs. Voir ici deux vidéos du rappeur Lord Jamar: https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-rappeur-americain-Lord-Jamar-Black-Lives-Matter-est-un-mouvement-finance-par-Soros-et-dirige-par-59698.html. La résistance au mensonge existe aussi chez les Africains (un facteur parmi d’autres pour expliquer que le virus n’arrive pas à y creuser son trou?) et chez les descendants d’Africains, dans tous les pays du monde, même s’il est difficile d’en trouver la trace dans les médias. (ndt)

Traduction : Maria Poumier

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

Source : https://www.unz.com/ishamir/the-mask-revolution/




Ce que nous prépare la science: resterons-nous encore des humains?

[Source : Oumma]

par Chems Eddine Chitour

« La Science a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d’être des hommes»

Jean Rostand (biologiste)

Il est d’usage de dire et d’écrire que la science à terme, a vocation à tout expliquer et que rien n’arrête le progrès catalysé, justement, par une science conquérante dont on affirme qu’elle s’oppose à la religion en ce sens que les miracles sortent de plus en plus des laboratoires poussant ainsi les religions dans leurs derniers retranchements surtout quand elles font preuve de concordisme qui est la grande erreur à ne pas faire.

La science est par essence dynamique et donc sujette à  un éternel réajustement, ce qui ne devrait pas être le cas des religions par postulat d’essence divine valables en tout temps et en tout lieu. Souvenons de Galilée – convoqué par l’Eglise, pour avoir affirmé simplement que la terre était ronde et tournait autour du soleil –. Son avocat dans sa plaidoirie eut cette phrase lumineuse : « Galilée ne vous dit comment aller au ciel, mais comment est le ciel ».

S’il est vrai par exemple que la science nous a délivré des superstitions, qu’elle a permis à l’homme des loisirs du fait de la mécanisation du monde grâce aux inventions scientifiques et à la mécanisation du monde, il n’en demeure pas moins, que la science, d’une façon inexorable, s’attaque d’une façon frontale à l’homme ou plutôt à ses certitude fruit d’un héritage bimillénaire mais de moins en moins sûres.

La science fait prendre conscience à l’homme de son insignifiance dans l’univers, et dans le même temps elle l’aide à vaincre la douleur, la maladie, lui permettant à terme l’immortalité. Que devient alors le paradis ou l’enfer. «Si Dieu n’existe pas disait Dostoïevski, alors tout est permis.» Nous allons dans cette petite réflexion apporter quelques prévisions à court terme de la science pour les prochaines années en rendant d’abord hommage à un pionnier de la science-fiction qui, il y a cinquante ans avait prévu des bonds pour la science qui nous paraissent de nos jours tout à fait banals, alors qu’à l’époque c’était le rêve.

Voitures autonomes, ordinateurs… ce qu’Asimov avait prédit pour 2014

De tous temps,  les hommes ont tenté par l’imagination de sortir du présent et de s’évader dans le monde du futur.  Il en fut ainsi d’ Aldous Huxley avec « Le meilleur des Mondes » et de tant d’autres comme Georges Orwell. Souvenons dans les années 70,  on parlait de l’an 2000 comme un horizon indépassable. Le film « Odyssée de l’Espace » inspiré du roman de   Arthur Clarke en a rendu compte dans un film culte.

S’agissant de futurologie dans le domaine de la technologie, il est impossible d’évoquer  l gourou de cette discipline. En l’occurrence Isaac Asimov. En 1964,  ce  grand auteur de science-fiction  publie dans la foulée un essai dans les colonnes du New York Times en essayant de s’imaginer à quoi pourrait ressembler, un demi-siècle plus tard, l’Exposition universelle de 2014.  Asimov entrevoit l’ère des objets robotiques et connectés en évoquant des cuisines conçues pour «préparer des auto-repas, chauffant l’eau et la transformant en café; grillant le pain et le bacon; cuisant, pochant ou brouillant des oeufs, etc.» Les robots «ne seront ni courants ni très élaborés mais ils existeront».

En revanche, les machines et ordinateurs règneront en maîtres, «beaucoup plus miniaturisés»  s’apparentant à des «cerveaux» intelligents. Asimov prévoit également l’avènement des voitures autonomes (les fameuses Google Cars?), la fabrication d’organes artificiels, l’augmentation de l’espérance de vie et de la population mondiale (avec les problèmes qui l’accompagnent)… Une de ses prédictions sonne comme une esquisse de l’Internet: «Les communications se feront par visioconférence et vous pourrez à la fois voir et entendre votre interlocuteur. L’écran, en plus de vous permettre de voir les gens que vous appelez, vous permettra également d’accéder à des documents, de voir des photographies ou de lire des passages de livres.» (1)

Les inventions actuelles: rien n’arrête l’imagination 

Asimov a fait des émules et les projets ne mettent pas longtemps à devenir des réalités. Ainsi, on veut combattre le changement climatique. Envoyer du soufre dans la stratosphère ou fertiliser les océans avec du fer: des scientifiques tentent de refroidir la planète par tous les moyens. Devant l’incapacité des nations à oeuvrer ensemble dans la lutte contre le réchauffement climatique, des scientifiques ont commencé à explorer une alternative audacieuse: refroidir la planète. Substitutif ou palliatif, la géo-ingénierie regroupe les techniques qui permettraient, non pas de réduire nos émissions, mais de freiner, voire inverser le dérèglement climatique.» (2).

Une autre initiative menée au large du Canada a en revanche bel et bien abouti. Le Guardian révélait en octobre dernier [2013 ndR] qu’une société américaine avait déversé 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan Pacifique, menant ainsi la plus grande expérience – et la plus controversée – jamais enregistrée en la matière. L’objectif: fertiliser l’océan, ou plutôt stimuler le plancton grâce aux particules de fer, avec la promesse (outre de capturer du carbone absorbé par le plancton) de ramener les saumons dans cette zone géographique. Un succès apparemment, mais dont les conséquences environnementales sont encore douteuses.» (2)

Les robots de Google: pour le meilleur ou pour le pire

Google a confirmé vendredi 13 décembre 2013 avoir racheté – pour un montant inconnu – l’entreprise américaine de robotique Boston Dynamics. Travaillant main dans la main avec le Pentagone et la Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa), la société est célèbre pour ses créatures mécaniques à l’agilité et à la rapidité inégalées. Un marché qui pourrait générer plus de 4 000 milliards de dollars par an à l’horizon 2025. Sept boîtes de robotique acquises en six mois, Boston Dynamics va rejoindre les sept autres entreprises de robotique achetées par Google, un réseau bâti en à peine six mois par le géant du Net. Séparée du fameux Google X Lab où voient le jour la plupart des inventions futuristes de la firme, la division robotique est pilotée par Andy Rubin, g&eacu
te;niteur d’Android. (…) Tandis qu’Amazon teste ses drones, Google s’immisce également dans les services de livraison sans cacher sa volonté d’automatiser le processus. Des colis livrés par des robots frappant à votre porte après être descendu d’une Google.» (3)

«Mais où va Google? s’interroge Philippe Vion-Dury, A quoi pensent ses fondateurs Sergey Brin et Larry Page? (…) Et Google pense grand, vraiment grand. Il suffit de regarder la liste des acquisitions réalisées par la firme depuis sa création. Avant 2013, tous les rachats étaient destinés à développer et optimiser des services directement liés à Internet, que ce soit dans le domaine de la photo, de traitement des données, mesures d’audience, logiciels cartographiques, publicité, blogging… (…) En 2013, les entreprises avalées par le glouton de Mountain View traitent de domaines aussi variés que les réseaux neuronaux, la compréhension du langage naturel, les énergies renouvelables, les «smartwatches», la reconnaissance de mouvement ou, bien sûr, la robotique. (…)»(3)

Pour Google «la vie privée, une anomalie» Une confirmation du Big Brother

Georges Orwell dans son ouvrage : « 1984 », décrivait le concept de Big Brother, depuis passé dans le langage courant de la critique des techniques modernes de surveillance. L’adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l’univers totalitaire imaginé par l’écrivain anglais. Que devient la vie privée, voire le libre-arbitre, dans ce meilleur des mondes promis par Google?

«La vie privée, une anomalie.» «On doit cette phrase écrit Philippe Vion-Dury à Vint Cerf qui n’est autre que le «chef évangéliste de l’Internet» de Google. Cet homme, considéré comme l’un des pères fondateurs d’Internet, avance que vivre sans aucune intimité n’a non seulement rien de neuf, mais rien de bien inquiétant. «Il sera de plus en plus difficile pour nous de garantir la vie privée.» Cette déclaration peut nous choquer, nous faire peur. Elle est cohérente avec le discours du patron de Google, Eric Schmidt, président du conseil d’administration et ancien P-DG de la firme au célèbre slogan «Don’t be evil»(ne soit pas maléfique).»(4)

«Pas question poursuit Phlippe Vion-Dury d’éthique ici, juste de fiabilité technique «Il y a beaucoup, beaucoup de choses que Google pourrait faire, mais choisit de ne pas faire… «Les gens veulent que Google leur dise quelle est la prochaine action qu’ils devraient faire.» Si vous avez raté un épisode, le grand projet de Google tient en un mot: «Personnalisation». Le but ultime de la firme est de créer pour chaque individu un Internet à sa taille, conçu pour lui et par lui (à son insu), afin que finalement, Google lui soit totalement indispensable. (…) Google est moral «Si vous faites quelque chose que vous souhaitez que personne ne sache, peut-être devriez vous commencer par ne pas le faire.» (…) La philosophie Google est assez simple: au même titre que nous nous baladons dans le monde réel munis de papiers d’identité, notre vie numérique doit porter une empreinte qui permette de nous identifier.» (4)

L’avenir selon Google: si vous n’êtes pas connecté, vous êtes suspect! 

La prophétie d’Orwell est plus que jamais à l’œuvre. Big Brother veille sur vous. D’abord à notre insu et depuis Google.  Il nous est fait injonction de nous « déclarer » L’ambition finale: écrire l’avenir. C’était le thème central de l’ouvrage signé par Eric Schmidt, ancien P-DG de Google, intitulé «A nous d’écrire l’avenir» (éd; Denoel, novembre 2013). On trouve dans le premier chapitre des ébauches de technologies futuristes à foison, allant d’algorithmes contrôlant à peu près tout à des implants externes pour ne rien oublier, en passant par des caissons holographiques pour se téléporter virtuellement dans un autre lieu. La mort elle-même n’est finalement qu’un problème à résoudre, un «miracle à l’envers» selon Ray Kurzweil, gourou du transhumanisme et chef de l’ingénierie chez Google. (4)

Pierre Haski abonde dans le même sens en analysant l’ouvrage cité plus haut en expliquant qu’on peut être suspect rien qu’en refusant : deux pontes de Google promettent une apocalypse dont seuls les géants de la technologie pourront nous sauver: «Les deux auteurs annoncent la fin de la vie privée et de l’anonymat à l’ère numérique, avec l’apparition de «la première génération d’êtres humains à avoir un dossier indélébile».(…) Pire, le refus de se plier à cette ère du tout-connecté sera suspect aux yeux des autorités, tous régimes confondus: «Un gouvernement pourra suspecter que les personnes qui choisiront de rester totalement à l’extérieur ont quelque chose à cacher et sont donc plus susceptibles de violer la loi. Les gouvernements, par précaution antiterroriste, pourront faire un fichier des ´´gens cachés´´. (…) Dans leur conclusion, les auteurs nous expliquent qu’en fait, les sociétés de technologie sont les mieux placées pour sauver le monde. (…) Le monde vu par Google est donc relativement simple: la technologie va nous faire entrer dans une époque pleine de menaces pour l’individu, pour les sociétés, pour les Etats. Et seul le savoir-faire de ceux qui maîtrisent la technologie peut nous permettre d’éviter les catastrophes. CQFD.» (5)

Nanotechnologie: les incroyables applications 

Nano-aliments dont le goût change à volonté, matériaux de construction qui s’auto-réparent, objets qui se constituent à partir de l’air ambiant, microprocesseurs à l’échelle d’un millième de millimètre, membres du corps qui repoussent… La nanotechnologie ne se contente pas de créer à partir de l’atome, elle nous fait miroiter des applications à faire pâlir la science-fiction.

La nanotechnologie a généré 147 milliards de dollars sur l’année 2008. Les prévisions sur le milieu de la décennie tablent sur 3000 milliards de dollars. Le premier secteur appelé à connaître une révolution en profondeur est celui des aliments. (…) Autre application qui défie l’imagination: la médecine «régénérative». Le professeur Alan Russel de l’Université de Pittsburgh travaille sur la régénération de membres du corps avec le soutien des militaires. «Si un triton peut le faire, pourquoi pas nous?» explique Russell! (…) Les chercheurs évoquent la possibilité de créer des muscles artificiels avec une force 50 fois plus importante que celle d’un muscle humain.

Parmi les autres inventions fulgurantes celle de l’Internet que l’on porte sur soi. Il s’agit d’une montre connectée et «intelligente» qui devrait permettre à son propriétaire de vérifier ses appels, ses courriels ou ses SMS en regardant simplement son poignet, grâce à un lien permanent avec son smartphone. Certains analystes prédisent comme étant la prochaine révolution: celle des «wearable technologies», «les technologies qu’on porte sur soi». Des lunettes connectées se commandent à la voix et sont capables d’enregistrer des vidéos ou même de diffuser des informations directement dans notre champ de vision. En juin, un chirurgien espagnol a pratiqué une opération avec ses Google Glass sur le nez, celle-ci a été diffusée en direct sur le Web, ce qui a permis à des médecins situés à Stanford, de superviser les gestes de leur confrère. Ceux-ci voyaient tout ce que le praticien avait sous les yeux!» (6)

Le transhumanisme et l’immortalité 

La proximité des dirigeants de Google avec les gourous du transhumanisme peut laisser penser qu’ils envisagent peut-être de réaliser les rêves d’Isaac Asimov. Peter Diamandis expose l’une de ses thèses maîtresses, à savoir que les technologies de l’information sont en train de révolutionner les solutions aux problèmes de l’humanité.

« Diamandis, Kurzweil et Itzkov pensent que d’ici 2045, les progrès exponentiels de la technologie des ordinateurs et des robots vont révolutionner l’histoire humaine via la création d’ordinateurs intelligents et conscients, surpassant de très loin le cerveau d’Homo sapiens. Ils repousseraient les limites biologiques et cognitives de l’Homme, mais ils permettraient aussi aux individus de devenir immortels en téléchargeant leur conscience dans une enveloppe robotique humanoïde débarrassée des faiblesses humaines. De la conscience artificielle: cela pourrait bien nécessiter des ordinateurs quantiques et justement, Google a fait grand bruit il y a quelque temps en achetant un calculateur quantique à la société D-Wave. Le transhumanisme et l’idée du téléchargement de la conscience sont dans l’air du temps. (…) Google veut-il s’afficher comme un acteur majeur des idées des transhumanistes, qui, pour mémoire, se proposent d’utiliser la technologie et la science pour résoudre tous les problèmes de l’humanité, comme le vieillissement et la mort? On peut se poser la question, d’autant que le 18 septembre 2013, Google a annoncé le lancement de Calico une entreprise s’attaquant au défi «de l’âge et des maladies associées». Le Time n’a d’ailleurs pas hésité à cette occasion à titrer: Google peut-il résoudre le problème de la mort?»(7)

En 40 ans, nul doute que les progrès auront fait un bond gigantesque pour améliorer notre vie ou notre environnement. De la fusion nucléaire aux nano aliments en passant par la médecine réparatrice qui nous promet à terme, l’immortalité, les nouveaux matériaux et toutes les innovations sont autant de chantiers qui voient les applications envahir notre quotidien qui sera, cependant de plus en plus surveillé.  Nous allons vers l’homme réparé et l’inquiétude sur le siège de l’âme est d’actualité. Un chirurgien italien nous promet d’ailleurs, la greffe d’une tête pour 2020!!!

IBM aussi comme Google, envisage la création d’un ange gardien numérique capable de veiller sur une personne. Nous rejoignons de ce fait le Big Brother prévu par Orwell et mis ne œuvre par Google. On «s’occupera» de vous pour peu que vous mettiez le pied à l’étrier de la Toile… Vous êtes alors «fichés» voire fichus, car tout ce que vous faites est vu et su au grand jour.

Nous sommes dans le monde d’Orwell, voire dans Le meilleur des mondes dont parlait un autre géant de la littérature fiction en l’occurrence Aldous Huxley. Google à force de nous conditionner arrivera dans les faits à confirmer ces prophéties auto-réalisatrices. Le mythe prométhéen de Descartes: «L’homme maître et possesseur de la nature» est dangereux. Si la science, même si elle aspire à nous sauver, a plus que jamais d’éthique pour garder à l’homme sa personnalité, son libre- arbitre voire son humanité ou ce qu’il en restera. A ce titre l’Inde vient de déclarer que les dauphins sont des personnes non humaines et qu’à ce titre, elles ne doivent pas être maltraitées… On voit les frontières entre espèces que l’on croyait gravées dans le marbre , se brouillent

Assurément la boutade de Jean Rostand revêt toute sa signification , la science nous promet de devenir des Dieux , mais sommes nous des hommes au sens de la dignité humaine ? Que restera t-il de l’homme et de sa dignité dans cinquante ans ? La question est posée car Asimov, Huxley Orwell d’une façon ou d’une autre prévoient l’avènement d’une société oligo-humaine qui tient le pouvoir et d’une armée d’esclaves –scorie d’une paléo-humanité- qui , on l’aura compris, seront en compétition avec des robots humanoïdes autrement plus performants.

[Notes]

1. Philippe Vion-Dury 
http://www.rue89.com/2014/01/02/voitures-autonomes-ordinateurs-quasimov-avait-predit-2014-248728

2. http://www.rue89.com/2013/07/19/les-projets-fous-geo-ingenieurs-reparer-climat-244358

3. http://www.rue89.com/2013/12/16/diable-google-veut-faire-tous-robots-248377

4. Philippe Vion-Dury
http://www.rue89.com/2013/11/21/vie-privee-anomalie-les-dogmes-flippants-google-247726

5. http://www.rue89.com/2013/05/07/lavenir-selon-google-si-netes-connecte-etes-suspect-242084

6. Sarah Belouezzane :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/09/03/internet-je-l-ai-dans-la-peau-ou-presque_3470272_651865.html

7. Laurent Sacco: Google et le rêve d’Isaac Asimov Futura-Sciences 19 12 2013




PÉTITION : LA 5G VIOLE LES DROITS DE L’HOMME : STOP 5G !

[Source et signature de la pétition : ici]

[Ajustements : Nouveau Monde]


Auteur(s) : Alliance Française et Européenne Stop 5G

Destinataire(s) : ASSEMBLÉE nationale, SÉNAT, CONSEIL d’ÉTAT, PDG des Télécoms, ARCEP, ANSES, Parlement européen, ONU, Assemblée nationale, Sénat

L’appel international 5G arrêt du déploiement de la 5G sur terre et dans l’espace a été validé et signé par plus de 250 scientifiques, appel qui a été enregistré au Parlement européen et présenté à l’ONU.

https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal

Plus de 250 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur « préoccupation sérieuse » concernant l’accroissement permanent et universel de l’exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l’ajout du déploiement de la 5G.

Ils font référence aux « nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d’exposition bien en dessous des valeurs limites internationales ».

Ces effets accroissent le risque de cancer et le stress cellulaire, augmentent l’apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d’apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques, sanguins, cardiaques, nerveux et forts impacts négatifs sur le bien-être.

Ces dommages n’affectent pas seulement l’homme, mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d’études.

Les entreprises de télécommunications à l’échelle mondiale sont bien résolues, avec l’appui des gouvernements, à déployer dans les deux prochaines années, le réseau sans fil de cinquième génération (5G).

Cette décision produira ce qui est considéré comme un changement sociétal sans précédent à l’échelle mondiale.

Nous aurons, ainsi, des maisons « intelligentes », des entreprises « intelligentes », des autoroutes « intelligentes », des villes « intelligentes » et des voitures autonomes.

Pratiquement tout ce que nous achetons et possédons depuis les réfrigérateurs et les machines à laver jusqu’aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les couches pour bébés, contiendra des antennes et des micropuces et sera connecté sans fil à l’internet.

Toute personne sur terre aura accès instantanément à des communications sans fil à très haut débit et à faible latence, et ce dans les coins les plus reculés de la planète, jusque dans les forêts pluviales, au milieu de l’océan et dans l’antarctique.

Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que cette nouvelle réalité entraînera aussi un changement environnemental sans précédent à l’échelle planétaire. Il est impossible d’imaginer la densité prévue des émetteurs de radiofréquences. Outre les millions de nouvelles stations de base terrestres 5G qui seront installées et les 20 000 nouveaux satellites qui seront lancés dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs, selon nos estimations, feront partie de l’internet des objets d’ici 2020, et un milliard d’objets quelques années plus tard.

Chapitre 1 : Le déploiement de la 5G VIOLE LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME et le CODE DE NUREMBERG

https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/

Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 5 : Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 7 : Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8 : Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 12 : Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 30 : Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

Le déploiement de la 5G viole le Code de Nuremberg

La déployer sur les populations représente une expérience technologique et médicale sur les populations et l’environnement sans le consentement des personnes, au péril de leur bien-être de leur santé et même de leur vie.

Pourquoi aussi « expérience médicale » ?

Parce que les ondes EMF sont utilisées en médecine depuis les années 1920 au moins pour soigner, traiter des maladies, en RUSSIE aux USA et dans d’autres pays du monde.

Certaines ondes et fréquences peuvent soigner, d’autres peuvent blesser. C’est un fait scientifique et médical établi.

Que sont les fréquences de la 5G ?

3,5 GHz, 26 GHz, 60 GHz et au-delà : FRÉQUENCES PULSÉES TRÈS ÉLEVÉES MICRO ONDES et MILLIMÉTRIQUES en système MIMO BEAM FORMING.

De façon à transmettre les énormes quantités de données nécessaires pour l’internet des objets, la technologie 5G, une fois pleinement déployée, utilisera des ondes millimétriques, qui ne traversent pas aisément la matière solide.

Il faudra donc que les entreprises de télécommunications installent des stations de base tous les 100 mètres dans toutes les zones urbaines du monde entier.

À la différence de la technologie sans fil des générations précédentes où une seule antenne diffuse des ondes sur une superficie importante, les stations de base de la 5G et les équipements connexes seront dotés d’antennes à balayage électronique actif qui, ensemble, émettront des faisceaux d’ondes électromagnétiques focalisés, orientables, analogues aux faisceaux laser qui se chevauchent entre eux.

Chaque téléphone 5G renfermera des dizaines d’antennes minuscules, qui ensemble, essaieront de capter un faisceau étroitement focalisé auprès du pylône le plus proche.

La US Federal Communications Commission (FCC) a adopté des règles autorisant que la puissance effective de ces faisceaux atteigne 20 watts, soit dix fois de plus que les niveaux autorisés pour les téléphones actuels.

Chaque station de base de la 5G renfermera des centaines voire des milliers d’antennes pointant simultanément de multiples faisceaux d’ondes électromagnétiques, analogues aux faisceaux laser, vers tous les téléphones mobiles et les autres appareils de son aire de service.

Cette technologie est dite à « entrées et à sorties multiples » ou MIMO.

Selon les règles de la FCC, la puissance rayonnée effective des faisceaux d’une station de base de la 5G pourrait atteindre 30 000 watts pour 100 MHz du spectre, ce qui équivaut à 300 000 watts par GHz de spectre, c’est-à-dire des niveaux de puissance des dizaines voire des centaines de fois supérieurs aux niveaux autorisés pour les stations de base actuelles

La 5G utilise des ondes électromagnétiques autrefois utilisées dans le domaine militaire dans la gamme des extrêmes hautes fréquences (EHF) provoquant des dommages considérables à tout ce qui est fait majoritairement fait d’eau (dont nous humains sommes constitués). Les effets sur le cerveau sont aussi bien connus aujourd’hui.

ÉTUDES des Armées : https://eveilhomme.com/wp-content/uploads/2020/06/Declassified-Russian-mmWave-Study-1977.pdf

CIA : https://archive.org/details/cia-millimeter-waves-1

Dr. Martin Pall : http://www.stop5g.be/fr/doc/ondes.brussels_5G-et-limites-d-exposition_Martin-Pall_nov-2019.pdf

C’est donc bien une expérience industrielle, médicale, voire militaire, sur les populations.

AVIS du PARLEMENT EUROPÉEN :

2 — Résolution 1815 du Conseil de l’Europe :

http://assembly.coe.int/nw/xml/xref/xref-xml2html-fr.asp?fileid=17994

Compte tenu de ce qui précède, l’Assemblée recommande aux États membres du Conseil de l’Europe :

« de porter une attention particulière aux personnes “électrosensibles” atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des “zones blanches” non couvertes par les réseaux sans fil. »

8.1.4

Chapitre 2 : POLLUTION

Pollution ÉLECTROMAGNÉTIQUE

La 5G augmenterait le brouillard électromagnétique existant, déjà beaucoup trop élevé avec, entre autres, la 2G, la 3G et la 4G, le Wi-Fi, le Bluetooth, les compteurs communicants d’électricité (Linky), d’eau et de gaz (Gazpar) et leurs infrastructures annexes. [Elle utilise] des fréquences jamais encore utilisées, dans le spectre des micro-ondes et ondes millimétriques, extrêmement nocives pour le vivant.

Pollution ÉNERGÉTIQUE

Explosion de la consommation électrique, de la facture énergétique, de l’exploitation de matériaux rares avec travail d’enfants en Afrique, mise au rebut de milliards de téléphones portables obsolètes.

Danger CYBER SÉCURITÉ

voir la presse mainstream.

Chapitre 3 : 5G ET SOCIÉTÉ — le BIG RESET

Travail, lien social, qualité de vie, respect de la personne humaine : « THE BIG RESET »

la 5G annonce et entérinerait le projet global et globaliste de société mondiale, aberrant, inhumain, avec chômage massif, mépris du travail humain, de la biologie humaine et, in fine, transhumanisme :

le site du World Econonic Forum décrit en détail ce « monde d’après » sous 5G du « Big Reset »

https://intelligence.weforum.org/topics/a1G0X000006NvAbUAK?tab=publications&searchTerm=

La 5G fait partie et est une nécessité absolue pour ce qu’ils nomment le « Big Reset » ou « monde d’après » :

Les fers de lance du Big Reset (organisé de fond en comble par les globalistes) sont la 5G, puis la génétique, la modification OGM du génome des humains, la biotechnologie, la nano technologie, les neura links, l’Intelligence artificielle, les Robots, le mixage de l’homme et des ordinateurs, la smart dust [poussière intelligente], les nano bots, nano bots en médecine, les vaccins à RNA étranger, les vaccins par technique CRISP d’inserts d’ADN étranger, les vaccins par electro portatio, l’ID numérique pour tous (ou ID 2020, V pass ou V code numérique sur smart phone) = passeport de santé, carnet de vaccination numérique sous la peau, nano particules invasives dans les vaccins, etc.

https://intelligence.weforum.org/topics/a1Gb0000001j9vlEAA?tab=publications&searchTerm=

Le réseau 5G servira de support pour l’internet des objets (IdO), le « tout connecté » avec des milliards de micro chips dans toutes les variétés d’objets de la vie courante, de la voiture à la télévision au frigo en passant par la brosse à dents les vêtements, pour aller vers l’agenda tout numérique « tout connecté » dont parle Monsieur Macron et tous les autres chefs d’État.

Selon ce « Big Reset », les villes doivent devenir des Smart Cities gérées par l’intelligence artificielle, avec des robots ou systèmes de AI de plus en plus présents, sacrifiant des millions d’emplois, sacrifiant insectes abeilles, de très nombreux oiseaux et arbres, impactant la santé des habitants et provoquant des maladies chroniques et des décès des personnes les plus fragiles. Les personnes âgées n’y auront quasiment plus de place.

SURVEILLANCE

La 5G est LA technologie nécessaire à la SURVEILLANCE massive, au traçage de tous en tout lieu, au V code ou « health passport » post covid, à la biométrie, à la reconnaissance faciale :

https://www.youtube.com/watch?v=y6axbBtXgLk

https://www.youtube.com/watch?v=y6axbBtXgLk
TOUS SURVEILLÉS/ARTE

Chapitre 4 : DÉSASTRE ENVIRONNEMENTAL pré-déploiement et post-déploiement de la 5G

5/ Les ondes utilisées, dites micro-ondes ou ondes millimétriques sont facilement bloquées par des obstacles comme les feuilles des arbres. Il faut donc enlever des arbres à défaut d’augmenter la fréquence de pénétration des ondes. Et c’est ce qui se passe dans de nombreuses villes européennes et en France.

La nocivité des ondes électromagnétiques pulsées est déjà démontrée par des milliers de publications scientifiques indépendantes des multinationales des télécoms, comme le rapport Bioinitiative de 2012 qui montre des dégâts irréversibles sur tous les êtres vivants annonçant une catastrophe sanitaire et écologique à venir. Des effets très néfastes ont été constatés sur les oiseaux, les souris et les rats, les insectes (abeilles, fourmis, mouches) ainsi que des vers nématodes et des bactéries et les mammifères.

Dans leur hâte à mettre en œuvre la 5G et encourager l’utilisation sans contraintes de l’espace, l’Union européenne, les États-Unis et les gouvernements nationaux à l’échelle mondiale prennent des mesures pour assurer un environnement réglementaire « libre d’obstacles ». Aussi, interdisent-ils aux autorités locales d’appliquer les lois environnementales et, « dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable », ils suppriment les « fardeaux inutiles »… comme les procédures de planification locales (décret État français durant le confinement 2020 permettant aux télécoms de passer au-dessus des mairies et procéder à de rapides installations d’antennes sans concertation avec la commune ni autorisation des Mairies).

Les animaux de ferme souffrent déjà terriblement de dommages liés aux champs électromagnétiques et en meurent. Des éleveurs, en France, ont assigné l’État en justice à ce propos.

Les EMF émis par des antennes relais, téléphonie mobile exponentielle, et autres sources font que les oiseaux sont en disparition mondiale à cause de ces champs EMF toxiques les irradiant dans leurs habitats naturels et durant leurs migrations.

Dans les zones 5G, les abeilles meurent, les insectes disparaissent totalement, les arbres exposés aux antennes proches se dessèchent et meurent, ce qui est déjà le cas avec la 4G LTE (Californie, Usa UK, London, Europe).

La 5G : irradiante partout en ville dans le mobilier urbain, « small cells » cachées dans tout le mobilier urbain, mais aussi sur les routes, les autoroutes, tout près des trajets en TGV et dans les campagnes ou villages à terme :

La 5G n’est efficace que sur de courtes distances. Elle nécessitera le déploiement d’un réseau très dense de petites antennes très proches les unes des autres, aussi cachées sous terre, sur les lampadaires LED de rue, arrêts de bus, panneaux, petites bornes 5G et wi-fi plantées sur le trottoir, boîtiers de wi-fi WIGI à 60 GHz arrimés aux bâtiments et aux maisons privées, cela de partout : près des habitations, des crèches, des hôpitaux des bureaux et dans les rues.

Investir dans le développement du réseau de fibre optique permettrait une vitesse de communication 10 000 fois plus grande que celle du sans-fil à l’abri des cyberattaques et sans danger pour la santé et l’environnement.

CHAPITRE 5 : Viol de l’ESPACE et des Traités internationaux de non-prolifération de technologies et armes dans l’Espace

ESPACE : 40 000 à 50 000 satellites 5G dans l’espace en basse orbite sont prévus par les sociétés privées SpaceX de Elon Musk, One Web, Amazon, Facebook, et d’autres compagnies. Elon Musk en a déjà lancé une bonne centaine (sur des milliers).

Stations de base spatiales de la 5G : Au moins cinq entreprises proposent d’offrir la 5G depuis l’espace, à partir de 20 000 satellites regroupés en basse et moyenne orbite qui couvriront la terre de puissants faisceaux d’ondes électromagnétiques focalisés et orientables (balayage électronique actif).

Chaque satellite émettra des ondes millimétriques ayant une puissance effective de rayonnement pouvant atteindre 5 millions de watts depuis des milliers d’antennes disposées en réseaux à commandes de phase (permettant un balayage électronique).

Même si l’énergie qui frappe le sol à partir des satellites est moins puissante que celle transmise par les antennes terrestres, elle touchera des régions reculées qui échappent au balayage d’autres émetteurs et s’ajoutera au rayonnement induit par les milliards d’objets connectés grâce aux antennes relais de la 5G basées au sol.

Mais qui plus est, les satellites stationneront dans la magnétosphère de la Terre, qui exerce une influence importante sur les propriétés électriques de l’atmosphère.

L’altération de l’environnement électromagnétique de la Terre pourrait bien représenter une menace encore plus grande pour la vie que le rayonnement des antennes basées au sol. Des astronomes par centaines demandent l’arrêt des lancements de satellites 5G.

L’espace selon les traités et principes des Nations unies relatifs à l’espace extra-atmosphérique (1967), les activités prenant place dans l’espace extra-atmosphérique doivent être menées

« de manière à éviter les effets préjudiciables de leur contamination ainsi que les modifications nocives du milieu terrestre ».

(art. IX)

Les Lignes directrices aux fins de la viabilité à long terme des activités spatiales (2018) indiquent que

« Les États et les organisations internationales intergouvernementales devraient […] tenir compte, dans la mesure du possible, des risques, pour les personnes, les biens, la santé publique et l’environnement, associés au lancement, à l’exploitation en orbite et au retour des objets spatiaux ».

[ligne directrice 2.2 c)]

Chapitre 6 : VIOLATION des CONVENTIONS INTERNATIONALES

Déployer la 5G revient à mener une expérience scientifique, technologique et médicale sur les populations du globe et sur tout l’environnement naturel.

Ceci représente, incluant à la fois le déploiement 5G terrestre et le déploiement de milliers de satellites 5G en orbite terrestre basse :

  • un viol des Conventions internationales
  • un viol de la Déclaration universelle des droits de l’homme,
  • un crime selon le code de Nuremberg

Des ententes internationales sont violées :

La Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) énonce que

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».

(art. 3)

Enfants et devoir de diligence

Selon la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies :

« Les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être » (art. 3), « assurent dans toute la mesure possible la survie et le développement de l’enfant »

(art. 6)

et

« à lutter contre la maladie et la malnutrition […] compte tenu des dangers et des risques de pollution du milieu naturel ».

(art. 24 c)

Le Code de Nuremberg (1947) s’applique aux expériences sur les êtres humains, ce qui inclut par conséquent le déploiement de la 5G lequel introduit un niveau d’exposition plus élevé et inédit au rayonnement de radiofréquence, dont l’innocuité n’a pas fait l’objet de test au préalable.

Or,

« le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel ».

(art. 1)

L’exposition à la 5G sera involontaire.

« L’expérience ne doit pas être tentée lorsqu’il y a une raison a priori de croire qu’elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet ».

(art. 5)

Les conclusions de plus de 10 000 études scientifiques et la voix de centaines d’organisations internationales représentant des centaines de milliers de membres ayant subi des dommages invalidants et ayant été déplacées de leurs foyers par les installations de communications sans fil déjà en place, sont « des raisons a priori de croire que la mort ou l’invalidité » pourraient survenir.

Un viol des Conventions internationales sur l’Espace et celles de la Protection de l’environnement.

Une atteinte de type terrestre et spatial de la sécurité de millions, voire milliards de personnes et de tout l’écosystème terrestre ainsi qu’une atteinte à la Sécurité militaire et celle des prévisions météo mondiales.

Environnement

La Déclaration de Stockholm de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement (1972) énonce que

« Les rejets de matières toxiques ou d’autres matières […] en des quantités ou sous des concentrations telles que l’environnement ne puisse en neutraliser les effets doivent être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des dommages graves ou irréversibles ».

(principe 6)

La Charte mondiale de la nature (1982) préconise que

« les activités qui risquent de causer des dommages irréversibles à la nature seront évitées […] et lorsque les effets nuisibles éventuels de ces activités ne sont qu’imparfaitement connus, ces dernières ne devraient pas être entreprises ».

(art. 11)

D’après la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992),

« Les États ont […] le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale. »

(principe 2)

Le Rapport du Sommet mondial pour le développement durable (2002) des Nations Unies fait état du besoin urgent de

« Lancer des initiatives internationales […] pour trouver des solutions politiques nationales et régionales plus efficaces aux risques que fait peser l’environnement sur la santé ».

[par. 54 k)]

La Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles (2017) recommande que

« Les Parties […] prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir, atténuer et éliminer, le plus possible, les effets nuisibles sur l’environnement, notamment ceux causés par les substances radioactives, toxiques et autres substances et déchets dangereux. »

Chapitre 7 : les NORMES internationales de sécurité établies par l’IRCNIP sont invalides

Les études scientifiques valides et indépendantes doivent être utilisées pour la cessation du déploiement de la 5G en France et en Europe.

Les normes de l’Ircnip, servant de base à l’Arcep, à l’Anses aux télécoms et aux états dans le monde, n’ont aucune valeur scientifique et médicale :

Les organismes de réglementation ont délibérément exclu les preuves scientifiques d’effets nocifs l’industrie et les gouvernements sont les seules parties prenantes au débat sur le développement de la 5G, tandis que les scientifiques spécialistes des champs électromagnétiques internationaux de renom qui ont documenté les effets biologiques sur les êtres humains, les mammifères, les insectes et les végétaux, ainsi que les effets alarmants sur la santé et l’environnement dans des milliers d’études publiées dans des revues dotées de comités de lecture ont été exclus.

La raison qui explique le caractère inadéquat des lignes directrices actuelles applicables à la sécurité est que les conflits d’intérêts des organismes chargés d’établir les normes

« en raison de leurs relations avec les compagnies de télécommunication ou d’électricité empêchent de parvenir à l’impartialité qui devrait régir l’établissement des normes d’exposition publique au rayonnement non ionisant ».

92

Le professeur émérite Martin L. Pall décrit de manière détaillée les conflits d’intérêts, et il dresse la liste des études importantes qui ont été exclues, aux chapitres 1, 5 et 6 de son examen de la littérature.

Dans la résolution de 2008 de l’Évaluation à mi-parcours du plan d’action européen en matière d’environnement et de santé 2004-2010,

« le Parlement européen […] constate que les limites d’exposition aux champs électromagnétiques fixées pour le public sont obsolètes […] que ces limites ne tiennent évidemment pas compte de l’évolution des technologies de l’information et de la communication ni, d’ailleurs des recommandations préconisées par l’Agence européenne pour l’environnement ou encore des normes d’émission plus exigeantes prises, par exemple, par la Belgique, l’Italie ou l’Autriche et qu’elles ne tiennent pas compte de groupes vulnérables comme les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants ; »

D’après la Résolution 1815 (Conseil de l’Europe 2011), il faut

« Prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout particulièrement l’exposition des enfants et des jeunes » […].

La santé de tous les citoyens du monde entier et de ceux de la FRANCE et de tous les écosystèmes est en jeu ainsi que nos libertés et le droit à la vie privée.

Toute information nécessaire aux maires, aux ministres, aux sénateurs, aux députés, aux particuliers,

aux médecins, aux associations pour l’environnement et les études scientifiques en lien se trouve ici dans l’appel international stop 5G Terre et Espace :

STOP 5G Terre et Espace : https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal

Merci.

ACTIONS

  • Envoyer cette pétition à votre mairie ou à votre député
  • Envoyer cette pétition au Sénat
  • Envoyer cette pétition à des avocats anti 5G (my smart cab ou autre)
  • Boycotter tout téléphone 5G et tous les objets connectés sans fil
  • Préférer une connexion filaire au wi-fi chez soi
  • Limiter autant que possible l’utilisation du téléphone mobile ; le mettre en 3G pour réduire l’exposition.
  • Diffuser l’information sur le scandale de la 5G.
  • Interpeller les professionnels de santé, votre opérateur de téléphonie mobile, votre maire, vos régions et les ministres de la SANTÉ, de l’urbanisme, de l’ÉCOLOGIE, la presse et les médias locaux.

SIGNER l’AUTRE pétition : lettre aux maires de France stop 5G

https://www.mesopinions.com/petition/social/lettres-aux-maires-france-stop-5g/99633




Message d’alerte international de professionnels de santé aux gouvernements et aux citoyens du monde

[Source : Cogiito]

Image by PublicDomainPictures from Pixabay

Voici une des prises de position les plus importantes de professionnels de la santé concernant l’imposture du COVID-19. Vous pouvez la télécharger et la diffuser comme bon vous semble.

Plus de personnes seront informées et prendront connaissance de ce document, plus nous pourrons conserver notre liberté de penser, d’être et d’action.

Diffusez, diffusez… Freedom, Freedom, Freedom!

STOP : À LA TERREUR, À LA FOLIE, À LA MANIPULATION, À LA DICTATURE, AUX MENSONGES ET À LA PLUS GRANDE ARNAQUE SANITAIRE DU 21E SIÈCLE

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26 Août 2020,

Nous, professionnels de santé, à travers plusieurs pays au monde :

1. 

Nous disons : STOP à toutes les mesures folles et disproportionnées qui ont été prises depuis le début pour lutter contre le SARS-CoV-2. (confinement, blocage de l’économie et de l’éducation, distanciation sociale, port de masques pour tous, etc) car elles sont totalement injustifiées, elles ne sont basées sur aucune preuve scientifique et elles violent les principes de base de la médecine basée sur les preuves. Par contre, nous soutenons bien sûr les mesures raisonnables comme les recommandations de lavage des mains, d’éternuer ou de tousser dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique, etc.

Ce n’est pas la première fois que l’humanité fait face à un nouveau virus : elle a connu le H2N2 en 1957, le H3N2 en 1968, le SARS-CoV en 2003, le H5N1 en 2004, le H1N1 en 2009, le MERS-CoV en 2012 et fait face tous les ans au virus de la grippe saisonnière. Pourtant, aucune des mesures prises pour le SARS-CoV-2 n’a été prise pour ces virus-là. On nous dit :

«MAIS, LE SARS-COV-2 EST TRÈS CONTAGIEUX» 

ET NOUS RÉPONDONS :

C’EST FAUX.

Cette affirmation est d’ailleurs rejetée par des experts de renommée internationale1.

Une simple comparaison avec les autres virus permet de constater que la contagiosité du SARS-CoV-2 est modérée2,3. Ce sont des maladies comme la rougeole qui peuvent être qualifiées de très contagieuses. Par exemple, une personne atteinte de rougeole peut infecter jusqu’à 20 personnes alors qu’une personne infectée par ce coronavirus n’en contamine que 2 ou 3, soit : 10 fois moins que la rougeole.

« MAIS, C’EST UN VIRUS NOUVEAU » 

ET NOUS RÉPONDONS :

H1N1 et les autres virus qu’on a cités était aussi des virus nouveaux. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques. De plus, certains experts disent qu’il est possible que ce virus circulait déjà avant mais qu’on s’en est pas rendu compte4.

«MAIS, ON N’A PAS DE VACCIN» 

ET NOUS RÉPONDONS :

Au début de l’H1N1 on n’avait pas non plus de vaccin, comme à l’époque du SARS-CoV. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

« MAIS, CE VIRUS EST BEAUCOUP PLUS MORTEL » 

ET NOUS RÉPONDONS :

C’EST FAUX.

Car rien que comparé à la grippe et si on prend en compte la période entre le 1er Novembre et le 31 Mars, il y a eu au niveau mondial -lorsque ces mesures ont été prises – : 860,000 cas et 40,000 morts alors que la grippe dans la même période de 5 mois infecte, en moyenne, 420 millions de personnes et en tue 270,000. De plus, le taux de létalité annoncé par l’OMS (3,4%) était largement surestimé et était rejeté dès le début par d’éminents experts en épidémiologie5. Mais, même en prenant ce taux de létalité, on constate que ce coronavirus est trois fois moins mortel que celui de 2003 (10%) et 10 fois moins mortel que celui de 2012 (35%).

«MAIS, LA COVID-19 EST UNE MALADIE GRAVE» 

ET NOUS RÉPONDONS :

C’EST FAUX.

Le SARS-CoV-2 est un virus bénin pour la population générale car il donne 85% de formes bénignes, 99% des sujets infectés guérissent, il ne constitue pas un danger pour les femmes enceintes ainsi que les enfants (contrairement à la grippe), il se propage moins rapidement que la grippe6 et 90% des personnes décédées sont des personnes âgées (qui doivent, bien sûr, être protégées comme les autres populations à risque). C’est pour cela que des experts ont qualifié de «délire» l’affirmation que c’est une maladie grave et ont affirmé, le 19 Août dernier, que «ce n’est pas pire que la grippe»7.

« MAIS, IL Y A DES PERSONNES ASYMPTOMATIQUES » 

ET NOUS RÉPONDONS :

Dans la grippe aussi, 77% des sujets infectés sont asymptomatiques et ils peuvent aussi transmettre le virus8. Pourtant : on ne dit pas, chaque année, aux sujets sains de porter des masques et on ne fait pas de distanciation sociale malgré que le grippe infecte 1 milliard de personnes et en tue 650,000.

«MAIS, CE VIRUS ENTRAÎNE UNE SATURATION DES HÔPITAUX» 

ET NOUS RÉPONDONS :

C’EST FAUX.

La saturation ne concerne que quelques hôpitaux mais on fait croire aux gens que tout le système hospitalier est saturé ou que la saturation est imminente alors qu’il y a des milliers d’hôpitaux dans certains pays. Est-il raisonnable et vrai d’attribuer, par exemple, à 1000 ou 2000 hôpitaux une situation qui ne concerne que 4 ou 5 hôpitaux ? Rien d’étonnant, aussi, au fait que certains hôpitaux soient saturés car il s’agissait de foyers épidémiques (comme la Lombardie en Italie ou New-York aux USA). Il ne faut pas oublier que les hôpitaux de beaucoup de pays ont été submergés (y compris les soins intensifs) lors de précédentes épidémies de grippe9 et qu’à cette époque, on parlait même de : « tsunami » de patients dans les hôpitaux, « d’hôpitaux saturés », de tentes érigées à l’extérieur des hôpitaux, de « zones de guerre », « d’hôpitaux effondrés » et d’un « état d’urgence ». Et pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

2. 

NOUS DISONS : STOP à ces mesures folles à cause, aussi, de leurs conséquences catastrophiques qui ont déjà commencé à apparaître : suicide de gens angoissés comme ça été rapporté en Chine, développement de pathologies psychiatriques, paralysie du parcours éducatif des élèves et des étudiants à l’université, impacts négatifs et dangers sur les animaux, négligence des autres maladies (surtout chroniques) et augmentation de leur mortalité, augmentation des violences conjugales, pertes économiques, chômage, crise économique majeure (peu de gens savent que la crise économique de 2007-2008 a entraîné le suicide d’au moins 13,000 personnes rien qu’en Europe et en Amérique du Nord), graves conséquences sur l’agriculture, déstabilisation des pays et de la paix sociale et risque de déclenchement de guerresUn editorial5 publié dans l’European Journal Of Clinical Investigation a dénoncé, dès le début, les méfaits : des mesures extrêmes prises non fondées sur des preuves, des informations exagérées sur la dangerosité réelle du virus et des fake news propagées (y compris par des grandes revues). Certains ont même comparé cette pandémie à la celle de la grippe de 1918, ce qui est un MENSONGE et une manipulation puisqu’elle a tué 50 millions de personnes, ce qui n’a absolument rien à voir avec le nombre de morts de ce coronavirus.

3. 

Nous REFUSONS l’obligation des applications de traçage des contacts comme c’est le cas dans certains pays car le SARS-CoV-2 est un virus bénin qui ne justifie pas une telle mesure. D’ailleurs, selon les recommandations internationales et quelle que soit la sévérité d’une pandémie (modérée, élevée, très élevée), le traçage des contacts n’est pas recommandé. Lors des épidémies de grippe, faisons-nous un traçage des contacts ? Pourtant, le virus de la grippe infecte beaucoup plus de gens et comporte plus de populations à risque que ce coronavirus.

4. 

Nous disons : STOP à la censure des experts et des professionnels de santé pour leur empêcher de dire la vérité10 (surtout dans les pays qui se disent démocratiques).

5. 

Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent l’inclusion des dépistages dans le comptage des cas, même si les sujets sont bien portants et asymptomatiques.

Ceci a abouti à une surestimation des cas. On rappelle que la définition11 d’un cas en épidémiologie est : 

«la survenue de nombreuses issues possibles : maladies, complications, séquelles, décès. Dans la surveillance dite syndromique, on définit comme cas la survenue d’évènements non spécifiques tels que des groupements de symptômes ou des motifs de recours aux soins, hospitalisations, appels de services d’urgence».

Nous disons donc : il faut séparer les dépistages des cas et il faut arrêter de les mélanger.

6. 

Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent le fait qu’aucune distinction n’est faite entre les personnes mortes du virus et les personnes mortes avec le virus (avec des co-morbidités), le fait que la cause du décès soit imputée au SARS-CoV-2 sans test ni autopsie et que des médecins soit mis sous pression pour que la COVID- 19 soit marquée comme cause de décès, même si le patient est décédé d’autre chose. Ceci aboutit à une surestimation du nombre de morts et constitue une manipulation scandaleuse des chiffres car au cours des épidémies de grippe saisonnière par exemple, on ne travaille pas de cette façon. D’autant plus que 20% des patients COVID sont co-infectés par d’autres virus respiratoires aussi12. Après réévaluation, seuls 12% des certificats de décès dans un pays européen13 ont montré une causalité directe du coronavirus. Dans un autre pays européen, les professeurs Yoon Loke et Carl Heneghan ont montré qu’un patient qui a été testé positif mais traité avec succès puis sorti de l’hôpital, sera toujours compté comme un Décès COVID même s’il a eu une crise cardiaque ou a été fauché par un bus trois mois plus tard.

Le directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) d’un pays en Amérique du Nord a reconnu, le 31 Juillet, que des hôpitaux avaient bien une incitation financière perverse à gonfler les chiffres de décès dus au coronavirus.

7. 

Nous partageons l’avis des experts qui ont mis en garde contre l’intubation quasi- systématique de certains patients, due à la peur folle du virus. Il faut que les protocoles soient modifiés car ils ont abouti à un nombre élevé de morts14.

8. 

Nous disons qu’il est important qu’une révision des performances analytiques et cliniques des tests mis sur le marché soit faite, y compris les tests virologiques.

Beaucoup de kits sont utilisés actuellement alors qu’une partie importante de leurs performances (par exemple : la spécificité analytique, surtout pour les quatres coronavirus saisonniers) n’a pas été évaluée, ce qui est grave car en plus des cas de faux négatifs, la littérature rapporte des faux positifs inquiétants, ce qui peut surestimer le nombre de cas et de morts. Selon un professeur de microbiologie7, le taux de faux positifs peut atteindre 20%. Certains articles scientifiques qui rapportent ces cas de faux positifs ont été censurés15. Nous disons donc : STOP à l’obligation des tests de dépistage à cause de ce manque de fiabilité et du manque de vérification de leurs performances et parce que rien dans ce coronavirus (qui est un virus bénin et avec un taux de létalité faible) ne le justifie. Comme nous l’avons dit : la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes, soit : 30 fois plus que le SARS-CoV-2 et pourtant, aucun test n’est exigé pour les voyages.

9. 

Nous disons aux citoyens : n’ayez pas peur, ce virus est bénin sauf si vous faites partie des populations à risque.

Si les chaînes de télévision font la même chose avec la grippe, les chiffres seront beaucoup plus élevés que pour le coronavirus ! La télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 3 millions de cas et 2,000 morts de grippe. Et pour la tuberculose, la télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 30,000 cas et 5,000 morts. En effet, le virus de la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes et en tue 650,000 et la tuberculose infecte chaque année 10,4 millions et tue 1,8 million de personnes. De plus, à la TV on vous parle de « cas » alors qu’il s’agit de dépistages et non pas de cas. Un article scientifique, SARS-CoV-2 : fear versus data (SARS-CoV-2 : peur versus données), publié dans l’International Journal of Antimicrobial Agents, a démontré que le danger du virus était surestimé et que la peur pourrait être plus dangereuse que le virus lui- même.

10. 

Nous disons aux citoyens : le lavage des mains est un réflexe qu’on doit avoir tout au long de notre vie, qu’il y ait le coronavirus ou pas, car c’est la mesure d’hygiène la plus efficace.

Mais, porter un masque lorsqu’on n’est pas malade et pratiquer la distanciation sociale, ça ne fait pas partie de l’hygiène ou de la préservation de la santé publique mais c’est de la folie.

Porter un masque longtemps comporte plusieurs effets indésirables pour votre santé16 et le transforme en nid à microbes.

« Le virus peut se concentrer dans le masque et lorsque vous l’enlevez, le virus peut être transféré dans vos mains et ainsi se propager »,

a déclaré le Docteur Anders Tegnell, épidémiologiste.

Lorsqu’on lui a demandé si les gens se mettaient plus en danger en portant des masques, le Docteur Jenny Harries a répondu :

« en raison de ces problèmes de manipulation [des masques], les gens peuvent se mettre plus en danger ».

Même les dentistes ont récemment mis en garde contre les effets graves sur la santé bucco-dentaire car ils constatent que le port de masque de façon prolongée entraîne des maladies telles que des caries, des maladies parodontales ou une très mauvaise haleine.

«Nous voyons beaucoup de gens avec plus d’inflammation, plus de caries et de maladies des gencives… Nous constatons une inflammation des gencives des gens qui sont en bonne santé depuis toujours et des caries chez des personnes qui n’en ont jamais eu auparavant… Environ 50% de nos patients sont impactés par cela »,

déclare le Docteur Rob Ramondi, un dentiste.

« Les gens ont tendance à respirer par la bouche plutôt que par le nez lorsqu’ils portent un masque… La respiration buccale provoque la sécheresse de la bouche, ce qui entraîne une diminution de la salive. La salive est ce qui combat les bactéries et nettoie vos dents… Les patients nous disent : « wow, mon haleine sent, j’ai besoin d’un nettoyage ». [mais] quand vous avez une mauvaise haleine, soit vous avez déjà une maladie parodontale, soit vous avez beaucoup de bactéries sur votre langue à cause de la bouche sèche… Les maladies des gencives – ou les maladies parodontales- entraîneront éventuellement des accidents vasculaires cérébraux et un risque accru de crise cardiaque»,

explique le docteur Marc Sclafani, un autre dentiste.

De plus, beaucoup d’entre vous se plaignent de ces masques, surtout dans cette période estivale. Vous devez savoir que la bouche et le nez ne sont pas faits pour être obstrués.

Ce que vous portez est un masque, en apparence mais une muselière de votre liberté, en réalité.

D’autant plus que, comme le disent plusieurs experts dont le Professeur Yoram Lass, l’épidémie est terminée dans la majorité des pays et ceux qui vous disent le contraire sont des MENTEURS. En vous disant que l’épidémie n’est pas terminée, en brandissant la menace d’une 2e vague (qui ne repose sur aucune preuve), en vous demandant de porter un masque et de faire de la distanciation sociale, le but est, en fait, de prolonger la peur jusqu’à la fabrication d’un vaccin et pour qu’il soit mieux accepté par vous.

11. 

Nous disons aux compagnies aériennes : plusieurs études scientifiques ont montré un lien entre l’excès d’hygiène et le développement de maladies comme les maladies allergiques, les maladies auto-immunes, les maladies inflammatoires ou certains cancers. C’est ce que l’on appelle en médecine : l’hypothèse hygiéniste.

Donc, arrêtez les opérations de désinfection et enlevez les masques ainsi que les combinaisons protectrices ridicules de vos employés qu’on a vues dans les médias17. Faire cela relève de la folie.

Les aéroports doivent aussi arrêter la prise de température ainsi que les quarantaines. Le SARS-CoV-2 n’est pas la peste noire. Vous aussi, comme les citoyens, vous avez été manipulés.

12. 

Nous disons aux gouvernements : levez toutes les restrictions et les obligations sur les citoyens (état d’urgence, port de masque obligatoire, distanciation sociale, etc) car elles sont stupides et purement dictatoriales et n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique.

Il n’y a aucune raison scientifique ou médicale pour que des citoyens non malades portent un masque 5.

Le Docteur Pascal Sacré, anesthésiste-réanimateur, a dit :

«Obliger tout le monde à les porter tout le temps, alors que l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et médicale».

Le Professeur Didier Raoult dit :

«La décision du confinement comme la décision des masques… ne reposent pas sur des données scientifiques…».

Les Docteurs Lisa Brosseau et Margaret Sietsema, expertes en protection respiratoire, disent :

«Nous ne recommandons pas d’exiger du grand public qui ne présente pas de symptômes de maladie de COVID-19 de porter régulièrement des masques en tissu ou chirurgicaux car : il n’y a aucune preuve scientifique qu’ils sont efficaces pour réduire le risque de transmission du SARS-CoV-2…».

Le Professeur Maël

Lemoine a précisé aussi que le changement de discours sur les masques est : « politique, pas scientifique ».

Dans certains pays asiatiques, les gens portent des masques toute l’année (pour se protéger, entre autres, de la pollution). Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur a évité d’avoir des épidémies de coronavirus ? Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur évite d’avoir chaque année des épidémies de grippe ou d’autres virus respiratoires ? La réponse est bien sûr : non. D’autre part, avec les 8 millions de tonnes de plastique qui sont déjà déversées chaque année dans les océans, les masques et les gants viennent ajouter une nouvelle menace et constituent une pollution particulièrement dangereuse pour notre santé et pour la faune. Rien qu’en Italie, si seulement 1% des masques actuellement utilisés étaient jetés dans la nature, ce sont 10 millions de masques qui finiraient chaque mois dans l’océan18. De plus, les masques chirurgicaux mettent jusqu’à 450 ans à se décomposer ! Nous disons donc aux gouvernements :

13. 

Nous disons aux forces de l’ordre : les citoyens vous doivent beaucoup car vous êtes tous les jours les garants de leur sécurité et du respect de l’ordre et de loi. Mais, faire respecter la loi ne veux pas dire se soumettre de manière aveugle à des ordres injustes. C’est cette erreur qui a conduit à la seconde guerre mondiale et à la mort de 50 millions de personnes. Nous vous disons donc : faites respecter la loi mais pas l’injustice et la dictature, refusez d’imposer ces mesures, refusez de verbaliser vos concitoyens (lorsqu’ils ne portent pas un masque par exemple), ne les frappez pas, ne les emprisonnez pas. Ne soyez pas les instruments de la dictature. Soyez du côté des citoyens et suivez le bel exemple des policiers Américains qui ont soutenu les citoyens en s’agenouillant avec eux. Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie.

STOP à ces mesures illégales et dangereuses du port obligatoire du masque.

14. 

Nous disons aux citoyens : il faut respecter la loi. Mais, ceci ne veux pas dire la soumission aveugle à la folie, à l’injustice ou à la dictature. C’est cette soumission aveugle des citoyens aux lois injustes qui a conduit à la seconde guerre mondiale avec la mort de 50 millions de personnes. Vous êtes nés libres et vous devez vivre libres, donc : n’ayez pas peur et si vous n’êtes pas malades : enlevez les masques.

Sortez de chez vous comme vous le souhaitez et sans distanciation sociale, mais faites-le pacifiquement et sans aucune violence. Les professeurs Carl Heneghan et Tom Jefferson, épidémiologistes avec une grande expertise dans la médecine basée sur les preuves, disent :

« Il n’y a aucune preuve scientifique pour soutenir la règle désastreuse de deux mètres. Des recherches de mauvaise qualité sont utilisées pour justifier une politique aux conséquences énormes pour nous tous ».

15. 

Nous disons qu’il faut une réforme totale de l’OMS.

Les succès de l’OMS sont incontestables : des millions de vies ont été sauvées grâce aux programmes de vaccination contre la variole et la consommation de tabac a été réduite dans le monde. Mais, le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée à 80% par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont une fondation très connue) et les faits s’accumulent : fausse alerte sur l’H1N1 sous l’influence des lobbies pharmaceutiques, complaisance troublante envers le glyphosate que l’OMS avait déclaré sans danger en dépit des victimes de l’herbicide, aveuglement face aux conséquences de la pollution liée aux compagnies pétrolières en Afrique, minoration des bilans humains des catastrophes nucléaires de Tchernobyl à Fukushima et des désastres de l’utilisation de munitions à uranium appauvri en Irak ou dans les Balkans, non-reconnaissance de l’Artemisia pour protéger les intérêts des entreprises pharmaceutiques malgré qu’elle a prouvé son efficacité dans le traitement du paludisme.

L’indépendance de l’organisation est compromise tout à la fois par l’influence des lobbies industriels – surtout pharmaceutiques – et par les intérêts de ses États membres, en particulier : la Chine. Le président d’un pays a dit : «Je pense que l’Organisation Mondiale de la Santé devrait avoir honte parce qu’ils sont devenus les porte-paroles de la Chine». L’institution de Genève, qui avait sous- estimé la menace Ebola (plus de onze mille morts) est de surcroît accusée de négligence vis-à-vis des maladies tropicales, au profit de marchés plus juteux. Une enquête réalisée en 2016 (l’OMS dans les griffes des lobbyistes)19 a livré une édifiante radiographie de l’OMS en dressant le portrait d’une structure fragilisée, soumise à de multiples conflits d’intérêts. Cette investigation a montré combien, à l’OMS, les intérêts privés dominent les enjeux de santé publique. Il n’est pas acceptable que l’argent qui la finance vienne principalement d’une seule personne et qu’elle soit infiltrée par des lobbies. Récemment, l’OMS s’est décrédibilisée encore plus en tombant dans le piège du Lancet Gate alors qu’un simple étudiant aurait découvert la fraude.

À l’époque de la grippe H1N1 : le Docteur Wolfgang Wodarg, président de la commission santé de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a critiqué l’influence de l’industrie pharmaceutique sur les scientifiques et les fonctionnaires de l’OMS, déclarant qu’elle a conduit à la situation où « inutilement des millions de personnes en bonne santé étaient exposées au risque de vaccins mal testés » et que, pour une souche de grippe, elle était « beaucoup moins nocive » que toutes les épidémies de grippe précédentes20Il a eu totalement raison puisque, plus tard, le vaccin a fait 1,500 victimes de narcolepsie dont 80% des enfants, comme on va le voir. Il a aussi reproché à l’OMS d’avoir alimenté la crainte d’une « fausse pandémie », l’a qualifiée de « l’un des plus grands scandales médicaux de ce siècle » et a demandé l’ouverture d’une enquête.

En effet, les critères pour déclarer une pandémie (comme la sévérité) ont été modifiés par l’OMS sous l’influence des lobbies pharmaceutiques afin qu’ils puissent vendre les vaccins aux pays du monde.

Selon un rapport21 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur le gestion de la grippe H1N1, y compris par l’OMS :

« gaspillage de fonds publics importants et existence de peurs injustifiées relatives aux risques de santé… De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence des processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer aux égards des principales décisions relatives à la pandémie. L’assemblée craint que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique ».

L’histoire se répète aujourd’hui avec exactement les mêmes acteurs et la même compagne de peur. L’ancien secrétaire général du département de santé publique de l’OMS a révélé dans une autre enquête (TrustWHO) qu’à l’époque de H1N1, personne n’avait peur à l’OMS et qu’il ne connaît personne à l’OMS qui s’est fait vacciner, y compris l’ancienne directrice générale : la Chinoise Margaret Chan 22. Bien qu’il soit un haut responsable à l’OMS, il été exclu ainsi que la plupart de ses collègues d’une réunion entre la directrice générale et les entreprises pharmaceutiques fabricatrices de vaccin avec comme motif : « c’est une réunion privée »

16. 

Nous disons qu’il faut qu’une enquête soit ouverte et que certains responsables de l’OMS soient interrogés, en particulier celui qui a fait la promotion internationale du confinement, qui est une hérésie d’un point de vue médical et une arnaque qui a égaré le monde.

En effet, le 25 Février 2020 : le chef de la mission d’observation internationale du coronavirus en Chine a loué la réponse apportée par Pékin à l’épidémie23. Il a dit que la Chine a réussi par des méthodes «à l’ancienne», a souligné que «le monde avait besoin des leçons de la Chine», qu’il faudrait s’en inspirer et que s’il avait la COVID-19, il aimerait se faire soigner en Chine !

Une fois, il a aussi qualifié la Chine24 de «très ouverte» et «très transparente». Comment peut-on croire à ces déclarations ? Comment peut-on croire que s’il avait la COVID-19, il irait se soigner en Chine ? Comment peut-on croire que le monde doit s’inspirer de la Chine et que la lutte de l’épidémie doit se faire avec des « méthodes à l’ancienne » ?
Ce qui est hallucinant, c’est qu’il a réussi à faire avaler ses salades au monde entier. Car malheureusement : depuis ses déclarations et le rapport qu’il a supervisé (où on peut lire que les méthodes chinoises sont : « agiles et ambitieuses »), les pays du monde ont mis en place des mesures disproportionnées et ont suivi aveuglément l’OMS en confinant leurs populations. La peur et la psychose ont été propagées en présentant le SARS-CoV-2 comme un virus très dangereux ou à mortalité massive alors que ce n’est absolument pas le cas.

Heureusement, une interview réalisée avec lui a montré une partie importante de la vérité et les conflits d’intérêts de l’OMS avec la Chine lorsqu’une journaliste lui a posé une question sur le refus de l’adhésion de Taiwan (qui est en conflit avec la Chine) par l’OMS : il a fait semblant de ne pas entendre la question puis quand cette dernière lui a été reposée, il a coupé la communication ! (la vidéo a été visionnée plus de 8 millions de fois)25. C’est lui aussi qui a dit fin Février :

« Il n’existe actuellement qu’un seul médicament duquel nous pensons qu’il pourrait avoir une réelle efficacité : le remdesivir » .

Comment peut-il dire cela avant même la sortie des résultats ? Et pour quelles raisons l’a-t-il dit ?

Des élus Canadiens de la Chambre des communes26 ont même sommé ce responsable de l’OMS à comparaître après qu’il eut refusé des invitations à témoigner devant le comité permanent de la santé. Même, le chef intérimaire du Parti conservateur Canadien a mis en doute l’exactitude des données de l’OMS sur la COVID-19. En effet, dire que la Chine a diminué le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie et a aplani la courbe grâce au confinement est un pur mensonge et n’est basé sur aucune preuve car personne n’est capable de donner le chiffre du nombre de cas ou de morts en Chine si elle n’avait pas appliqué le confinement. En plus, des mois après : le monde a découvert que ces chiffres n’étaient même pas vrais ! Récemment, trois pays Africains ont expulsé des représentants de l’OMS parce que, selon certains de ces états, ils falsifiaient le nombre de cas en les gonflant.

Les gens qui sont derrière le confinement, la psychose et la terreur mondiales, lorsqu’ils voient la ruée des gens vers les magasins, les gens se disputer pour des pâtes ou du papier toilette, les distances d’1 mètre comme si c’était la peste, les gens confinés comme s’ils étaient des animaux, les rues désinfectées, les policiers frappant les citoyens qui sortent, les drones et les hélicoptères mobilisés, les gens sortant avec des attestations, le port de masque malgré la fin de l’épidémie et le fait que les gens ne soient pas malades, il n’est pas exclu qu’ils soient en train de rire de la facilité avec laquelle ils ont manipulé des pays entiers et peut être même qu’ils les traitent de moutons.

La folie a atteint le point où dans certains pays : des plages ont été désinfectées avec de l’eau de javel, des pompiers moustachus et barbus interdits de travail, des plexiglas ont été installés partout (même dans les classes des écoles) comme si c’était la peste noire, un train a été arrêté parce qu’une personne ne portait pas le masque, des familles privées de voir leurs morts (comme si le virus allait sauter du corps et les mordre), des septuagénaires verbalisées pour être sorties jeter les poubelles et même des pièces de monnaie et des billets de banque provenant de l’étranger ont été « isolés » !

Comment les pays ont-ils pu accepter de tomber dans ce niveau de folie, de stupidité et de dictature ? Surtout ceux qui se disent démocratiques. Tout ça pour un virus qui entraîne 85% de formes bénignes et pour lequel 99% des gens infectés guérissent. L’OMS a exhorté le monde à copier la réponse de la Chine à la COVID-19 et elle a réussi ; chaque pays du monde, en suivant aveuglément l’OMS, est devenu une copie conforme de la Chine.

QUELQUES PAYS SEULEMENT ONT REFUSÉ D’IMITER BÊTEMENT LES AUTRES, COMME LA SUÈDE OU LA BIÉLORUSSIE QUI PEUVENT ÊTRE FÉLICITÉS.

Le président d’un pays européen a eu raison de dire : «Il ne s’agit que d’une psychose plus dangereuse que le virus lui-même». Des experts de renommée internationale ont qualifié l’alerte mondiale de «disproportionnée. Le Professeur Jean-François Toussaint a dit : «Il me semble que l’OMS a une très grande responsabilité en n’ayant pas su établir la priorité, en ayant continué inlassablement à répéter qu’il s’agissait d’une menace pour l’humanité» (Journal International de Médecine, 13 Juin 2020).

17. 

Nous disons qu’il faut arrêter de suivre aveuglément l’OMS, car ce n’est pas une société savante et loin d’être indépendante, comme on l’a vu.

Interrogée sur la raison de la décision de rendre 11 vaccins obligatoires, une ancienne ministre de la santé27 d’un pays européen a répondu :

« C’est une décision de santé publique qui répond, en fait, à un objectif mondial de l’OMS qui demande aujourd’hui à tous les pays du monde d’obtenir 95% d’enfants vaccinés pour les vaccins nécessaires ».

Nous recommandons, aussi, aux gouvernements de bien choisir les experts qui les conseille et d’éviter ceux qui ont des liens avec les laboratoires pharmaceutiques ; Un grand professeur en infectiologie a fait cette remarque sur certains experts d’un pays européen :

« Un membre éminent de la commission maladies transmissibles de ce haut conseil a ainsi touché 90,741 euros de l’industrie pharmaceutique, dont 16,563 euros d’ [un laboratoire pharmaceutique qui produit une molécule concurrente de l’hydroxychloroquine]. Or c’est ce haut conseil qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants… Je ne vois pas de trace dans cet avis du respect de la procédure de gestion des conflits d’intérêts… Si un membre présente un conflit d’intérêts majeur, il doit quitter la séance et ne pas participer aux débats ni à la rédaction de l’avis… Or, en bas de cet avis, on ne mentionne pas les conflits d’intérêts ni le nombre de membres qualifiés ayant participé au vote. C’est un grave manquement au règlement ».

Un ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine a déclaré :

« La profession médicale est achetée par l’industrie pharmaceutique, non seulement en termes de pratique de la médecine, mais aussi en termes d’enseignement et de recherche. Les institutions académiques de ce pays se permettent d’être les agents rémunérés de l’industrie pharmaceutique. je pense que c’est honteux »28

Ceci ne doit bien sûr pas être généralisé sur tout le monde.

18. 

Nous disons aux gouvernements : ne suivez plus -dans les épidémies- les modélisations mathématiques qui sont des choses virtuelles sans lien avec la réalité et qui ont égaré le monde à plusieurs reprises et ont servi de justification aux politiques folles de confinement.

En effet, une université européenne qui a des liens forts avec l’OMS avait dit que :

  • 50,000 britanniques seront morts de la maladie de la vache folle alors qu’au final seulement 177 sont décédés.
  • la grippe aviaire allait tuer 200 millions de personnes alors que 282 seulement sont décédés.
  • la grippe H1N1 allait tuer 65,000 britanniques alors que 457 seulement sont décédés29.

Le taux de mortalité a été aussi exagéré alors que la grippe H1N1 s’est révélée finalement beaucoup moins dangereuse, ce qui a incité beaucoup de gens à dénoncer l’argent, le temps et les ressources considérables déployés pour une grippe bénigne. À l’époque, la presse a découvert que le recteur de cette université30, qui a conseillé l’OMS et les gouvernements, a reçu un salaire de 116,000 £ par an du fabricant de vaccin contre l’H1N1.

Et aujourd’hui, c’est sur la base du même modèle défectueux, développé pour la planification de la pandémie de grippe, qu’ils ont donné leurs prévisions astrologiques sur la COVID-19 ; ils ont dit que 500,000 mourront au Royaume-Uni, 2,2 millions aux Etats-Unis, 70,000 en Suède et entre 300,000 et 500,000 en France31 ! Qui peut croire ces chiffres fous ? C’est pour cela que le Professeur Didier Raoult qualifie ces modélisations de :

«forme moderne des divinations».

Le Professeur John Ashton a également dénoncé ces prédictions astrologiques et le fait qu’elles aient une sorte de statut religieux. De plus, la presse a découvert que celui qui, dans cette université, a incité les gouvernements au confinement ne respecte même pas ce qui leur préconisait32. Là aussi, une enquête mérite, d’être menée auprès de certains responsables de cette université européenne. Le Professeur Jean-François Toussaint a dit à propos du confinement :

« Il faut à tout prix éviter qu’un quelconque gouvernement ne reprenne un jour une telle décision. D’autant que l’instrumentalisation de la pandémie avec des confinements généralisés pour la moitié de l’humanité n’aura abouti qu’à renforcer les régimes autoritaires et à suspendre les campagnes de prévention des grandes maladies mortelles. En France, les simulations estimant que 60,000 vies ont été sauvées sont de pures fantaisies ».

Le fameux slogan international : «Restez chez vous, sauvez des vies» était une affirmation tout simplement mensongère.

Au contraire, le confinement a tué beaucoup de gens.

19. 

Nous REFUSONS l’obligation vaccinale et nous REFUSONS l’obligation d’un certificat de vaccination contre le coronavirus pour voyager, pour les raisons suivantes :

  • Le vaccin n’est pas indispensable car 85% des formes sont bénignes, 99% des sujets infectés guérissent et les enfants ainsi que les femmes enceintes ne sont pas des sujets à risque. De plus, une grande partie de la population est déjà protégée contre le SARS-CoV-2 grâce à l’immunité croisée acquise avec les coronavirus saisonniers33. Dire qu’on n’en est pas sûr est UN MENSONGE et émettre des doutes sur la durée ou l’efficacité de cette protection est une manipulation visant à protéger le business plan du vaccin.
  • C’est un virus à ARN, donc plus propice à des mutations et le vaccin risque d’être inefficace.
  • Des essais de vaccin sont réalisés dans la précipitation34 et certains appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les animaux, sans comprendre les risques pour la sécurité pourrait entraîner des revers injustifiés pendant la pandémie et à l’avenir.
  • Les précédents essais de vaccins contre les coronavirus sont inquiétants34 :
    en 2004, l’un des vaccins mis au point contre le SRAS avait provoqué une hépatite chez les animaux sur lesquels il avait été testé. Un autre vaccin en phase de test avait causé de graves lésions pulmonaires aux animaux de laboratoire, les rendant plus fragiles à de futures infections. Des vaccins développés contre un autre coronavirus, le virus de la péritonite infectieuse féline, augmentaient le risque pour les chats de développer la maladie causée par le virus. Des phénomènes similaires ont été observés dans des études animales pour d’autres virus, y compris le coronavirus qui cause le SRAS.
  • Certains vaccins sont testés par des entreprises qui n’ont aucune expérience dans la fabrication et la commercialisation des vaccins et qui utilisent des technologies nouvelles en médecine dont on ne connaît ni les bénéfices ni les risques pour la santé.
  • La recherche de profit financier de nombreuses entreprises pharmaceutiques aux dépens de la santé des populations (sans généraliser bien sûr sur la totalité).
    Le patron d’une entreprise pharmaceutique a dit devant ses actionnaires lors de la grippe H1N1 :

«Ce vaccin, ça sera une opportunité significative en termes de revenus. C’est un joli coup de fouet pour nous, pour le chiffre d’affaires et pour le cash flow»27.

L’ancien ministre de la santé d’un pays européen a déclaré le 23 Mai 2020 :

« Quand il y a une épidémie comme le Covid, nous on voit : mortalité, quand on est médecin,… ou on voit : souffrance. Et il y a des gens qui voient : dollars… Vous avez des grands laboratoires qui disent : c’est le moment ou jamais de gagner des milliards »35.

Le 16 Juin 2020, le Professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses, a dit sur Sud Radio à propos du vaccin contre le coronavirus : 

« On n’en a aucun besoin…Tout ça, c’est une histoire purement commerciale ».

Le site internet du magazine Nexus a publié le 07 Août l’avis du Docteur Pierre Cave qui dit :

« L’épidémie est terminée en France… En tant que médecin, je n’hésite pas à anticiper les décisions du gouvernement : il faut non seulement refuser ces vaccins [contre la Covid-19], mais dénoncer et condamner la démarche purement mercantile et le cynisme abject qui ont guidé leur production ».

Les violations éthiques scandaleuses dans de nombreux essais cliniques :

Comme les pays occidentaux ne leur permettent pas de violer les principes éthiques, de nombreux laboratoires pharmaceutiques (sans généraliser sur la totalité) réalisent leurs essais cliniques de médicaments et de vaccins dans les pays en développement ou pauvres où des expériences sont menées sur des gens sans qu’ils en aient la moindre connaissance et sans leur consentement. Le rapport36 rédigé par Irene Schipper (SOMO briefing paper on ethics in clinical trials) a montré des manquements éthiques choquants et très graves ; dans un essai clinique, par exemple, des femmes Africaines ont contracté le VIH et sont devenues ensuite malades du SIDA. Cet essai clinique a été financé par une fondation ainsi qu’un laboratoire très connus. Dans certains pays, ces essais cliniques scandaleux ont été accomplis avec la complicité des autorités locales sur fond de conflits d’intérêts.

Une entreprise pharmaceutique : AstraZeneca a conclu un accord avec plusieurs pays qui lui permet d’obtenir l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. En d’autres termes, ce sont les états et pas AstraZeneca qui indemniseront les victimes, c’est-à-dire avec l’argent des citoyens !

À ce propos, nous disons aux citoyens : Protestez MASSIVEMENT contre cet accord scandaleux, honteux et profondément injuste jusqu’à ce qu’il soit supprimé.

Il faut refuser cette utilisation IRRESPONSABLE de votre argent. Même des experts Belges ont été «choqués» par cet accord.

Les scandales des vaccins dangereux voire mortels élaborés en période d’épidémie et on va citer deux exemples (nous ne sommes, évidemment, pas des anti-vaccins puisque ça signifie remettre en cause les découvertes d’Edward Jenner) :

Le scandale du vaccin contre l’H1N1 : il a été testé sur un faible nombre de personnes et malgré cela, il a été commercialisé comme étant sûr en 2009. Mais, un an après, des inquiétudes ont été exprimées en Finlande et en Suède concernant une éventuelle association entre la narcolepsie et le vaccin. Une étude de cohorte ultérieure en Finlande a signalé un risque 13 fois plus élevé de narcolepsie après la vaccination chez les enfants et les jeunes âgés de 4 à 19 ans, dont la plupart des cas étaient apparus dans les trois mois suivant la vaccination et presque tous dans les six mois. Il a fallu attendre 2013 pour qu’une étude publiée dans le British Medical Journal confirme ces résultats pour la Grande Bretagne, aussi37. Au total, ce vaccin dangereux a entraîné 1,500 cas de narcolepsie rien qu’en Europe et 80% des victimes sont des enfants. Une partie du personnel médical du NHS vacciné a été touchée aussi par la narcolepsie.

La narcolepsie est une maladie neurologique chronique et incurable où les patients s’endorment de façon incontrôlable, ils subissent des accès brusques de sommeil de quelques minutes qui surviennent n’importe où et n’importe quand dans la journée (somnolence diurne) et ils sont victimes aussi de crises impressionnantes de cataplexie (brusque relâchement du tonus musculaire engendré par une émotion forte comme un éclat de rire, de colère ou de surprise. Cela peut provoquer une faiblesse au niveau des genoux, une impossibilité à articuler ou parfois même une chute pendant quelques secondes). Elle endommage la fonction mentale et la mémoire et peut entraîner des hallucinations et des maladies mentales.

Peter Todd, un avocat qui représentait bon nombre des plaignants, déclarait au Sunday Times: 

« Il n’y a jamais eu de cas comme celui-là auparavant. Les victimes de ce vaccin sont incurables et à vie et auront besoin de nombreux médicaments ».

Parmi les enfants victimes du vaccin : Josh Hadfield (huit ans), qui prend des médicaments anti- narcolepsie coûtant 15,000 £ par an pour l’aider à rester éveillé pendant la journée à l’école. 

« Si vous le faites rire, il s’effondre. Sa mémoire est abattue. Il n’y a pas de remède. Il dit qu’il souhaite qu’il ne soit pas né. Je me sens incroyablement coupable de l’avoir fait vacciner »,

a déclaré sa mère38

Les familles ont subi un calvaire qui a duré 7 ans pour obtenir gain de cause en justice. Et au lieu que ça soit le laboratoire pharmaceutique qui les indemnise, c’est les états38,39 qui l’ont fait, c’est-à-dire avec l’argent du citoyen !

Le scandale du vaccin mortel contre la dengue dans un pays asiatique40, en 2018 :

Selon le bureau de la procureure Persida Acosta, 500 enfants sont décédés à la suite de ce vaccin et plusieurs milliers sont malades. Certains ont besoin d’opérations, pour résorber le sang après des hémorragies sévères. La plupart des familles n’en ont pas les moyens. Pour la procureure, les responsabilités se partagent entre le laboratoire qui a vendu « un vaccin dangereux » et le gouvernement qui a mis en place une campagne de vaccination « massive et indiscriminée », dans des conditions déplorables.

Le docteur Erwin Erfe, qui travaillait pour le bureau du procureur, pratiquait des autopsies d’enfants deux à trois par semaine avec toujours les mêmes résultats : « Des hémorragies internes, notamment au niveau du cerveau et des poumons…et des organes enflés ». Ce vaccin s’annonçait pourtant comme un triomphe planétaire ; en 2015, le laboratoire confirmait en grande pompe la mise sur le marché d’un vaccin révolutionnaire contre la dengue. C’était une première mondiale, le produit de vingt ans de recherche et 1,5 milliard d’euros d’investissements. Pourtant dès le début, des voix se sont élevées dans la communauté scientifique :

Le docteur Antonio Dans a tenté d’alerter sur les résultats non concluants des premiers essais cliniques. Aux Etats-Unis, le Professeur Scott Halstead, un spécialiste mondialement reconnu de la maladie, qui s’inquiétait, a même envoyé une vidéo diffusée au Sénat du pays en question pour l’exhorter à suspendre le programme de vaccination. L’ancienne ministre de la Santé du pays en question a été inculpée dans ce scandale.

« C’est l’appât du gain, qui a tué ces enfants »,

estime la procureure Persida Acosta.

20. 

Nous disons : STOP à toutes ces mesures folles, dictatoriales et sûrement pas sanitaires et à cause desquelles des drames se produisent chaque jour :

Une adolescente s’est suicidée en Grande Bretagne parce que le confinement pour elle durait 300 ans41, une femme enceinte a souffert le martyre lors de son accouchement en France42, un adolescent aux États-Unis nécessitera une intervention chirurgicale après avoir été agressé par un couple à qui il a demandé de porter le masque.

Une infirmière a également été agressée en France et un chauffeur de bus est même mort à cause aussi de ces mesures illégales du port obligatoire de masques, 60,000 patients cancéreux risquent de décéder en Angleterre à cause des retards de diagnostic et de traitement selon le Professeur Karol Sikora, 12,000 personnes dans le monde risquent de mourir chaque jour de la faim (selon Oxfam), le nombre d’arrêts cardiaques a été multiplié par deux dans certains pays43, des entreprises tombent en faillite, 305 millions d’emplois à plein temps sont détruits – touchant particulièrement les femmes et les jeunes- selon l’organisation internationale du travail, un homme est mort à cause du masque aux Etats-Unis44, etc. Même les oiseaux souffrent de ces mesures dangereuses et se retrouvent piégés et tués à cause des masques :

« Le pauvre animal trébuchait et tombait sans cesse. Les élastiques du masque s’étaient resserrés autour de ses pattes, dont les articulations étaient gonflées et le faisaient souffrir… J’ai bien peur que ce goéland soit la première d’une longue série de victimes »,

ont déclaré des employés de la société royale pour la prévention de la cruauté animale, à la BBC le 20 Juillet et l’oiseau a subi ce supplice pendant une semaine ! Il faut préciser aussi que la cause initiale et première du drame de George Floyd est le confinement : s’il n’y avait pas de confinement, il n’aurait pas perdu son emploi, il aurait été le 25 Mai à son travail, il n’aurait pas été assassiné, les pillages de magasins et les incendies comme les affrontements avec la police ne se seraient jamais produits, le chaos aux Etats-Unis aurait été évité et George Floyd serait aujourd’hui encore vivant parmi nous.

21. 

Nous disons aux gouvernements : TOUT doit revenir immédiatement à l’état normal (y compris la ré-ouverture des services hospitaliers, du transport aérien, de l’économie, des écoles et des universités) et cette prise d’otages mondiale doit cesser car vous avez su, preuves à l’appui, que vous comme les citoyens, vous avez été victimes de la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle. 

Le professeur Carl Heneghan a déclaré le 23 août que la peur qui empêche le pays de revenir à la normale n’est pas fondée, selon l’Express. Les Professeurs Karina Reiss et Sucharit Bhakdi ont sorti, en Juin, un livre appelé : «Corona : fausse alarme ?»45.

Le maire d’une ville en Europe a déclaré : «Le climat diffusé sur [le sujet du coronavirus] est particulièrement lourd et devient suspect»

Le Docteur Olivier Chailley a écrit un livre intitulé : «Le virus de la peur ou comment le monde entier est devenu fou».

Le Professeur Sucharit Bhakdi (qui a écrit, aussi, une lettre à Angela Merkel) a dit à propos des mesures prises, y compris celles du confinement :

« mesures grotesques, absurdes et très dangereuses… un impact horrible sur l’économie mondiale… auto- destruction et suicide collectif… ».

Une enquête internationale et indépendante doit être ouverte et les responsables doivent être jugés.

22. 

Nous disons aux citoyens :

pour vous maintenir dans le troupeau, il est possible que certains vont essayer de nous discréditer par tous les moyens, par exemple en nous accusant de conspirationnistes ou de complotistes, etc. Ne les écoutez pas, ce sont des MENTEURS car les informations qu’on vous a données sont : médicales, scientifiques et documentées.

23. 

Nous disons aux citoyens : cette lettre ne doit pas vous pousser à la violence envers qui que ce soit. Réagissez pacifiquement. Et si un professionnel de santé signataire de cette lettre sera attaqué ou diffamé ou menacé ou persécuté : soutenez-le MASSIVEMENT.

Chers citoyens : beaucoup de scientifiques, d’éminents professeurs de médecine et de professionnels de santé à travers le monde ont dénoncé ce qui se passe et il est temps de vous réveiller !

Si vous ne dites rien, de nouvelles mesures dictatoriales « made in China » seront imposées. Vous devez REFUSER ça.

Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie.

Le Docteur Anders Tegnell a dit :

« Le monde est devenu fou» en mettant en place les confinements qui «vont à l’encontre de ce que l’on sait sur la gestion des pandémies de virus ».

24. 

Nous invitons les professionnels de santé du MONDE ENTIER à être forts et courageux et à faire leur devoir de dire la vérité, à nous rejoindre MASSIVEMENT dans le collectif :

United Health Professionnals et à signer cette lettre en envoyant les 4 informations suivantes :

prénom, nom, profession et pays à :

join.unitedhealthprofessionals@gmail.com

La liste des signataires sera mise à jour régulièrement.

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».

ALBERT EINSTEIN

SIGNATAIRES :

Professor Martin Haditsh, microbiology, infectious disease and tropical medicine specialist, AustriaGhislaine Gigot, general practitioner, France
François Pesty, pharmacist, France
Catherine Raulin, general practitioner, France
Laurent Hervieux, general practitioner, France
Geneviève Magnan, nurse, France
Jean-Pierre Eudier, dental surgeon, Luxembourg
Andrée Van Den Borre, dental surgeon, Belgium
Mauricio Castillo, anesthesiologist and intensive care physician, Chile
Marie-Claude Luley-Leroide, general practitioner, France
Daniele Joulin, general practitioner, France
Mohamed Zelmat, clinical biologist, France
Nadine Blondel, nurse, France
Hélène Banoun, clinical biologist, France
Estelle Ammar, speech therapist, France
Caroline Durieu, general practitioner, Belgium
Doris Stucki, psychiatrist, Switzerland
Jessica Leddy, licensed acupuncturist, United States of America
Fabien Quedeville, general practitioner, France
Michel Angles, general practitioner, France
Dominique Carpentier, general practitioner, France
Christophe Cornil, plastic surgeon, France
Pierre Brihaye, ear, nose and throat specialist, Belgium
Elizabeth Luttrell, certified nursing assistant, United States of America
Tasha Clyde, nurse, United States of America
Walter Weber, internal medicine and oncology specialist, Germany
Professor Pierre-Francois Laterre, anesthesiologist and intensive care physician, Belgium
Sylvie Lathoud, clinical psychologist, France
Karim Boudjedir, hematologist, France
Caroline Heisch, osteopath, France
Eric Blin, physiotherapist, France
Vincent Schmutz, dental surgeon, France
Zieciak WB, ears nose and throat surgeon, South Africa
Virginie Merlin, nurse, Belgium
Gabriel Brieuc, anesthesiologist, Belgium
Marie-José Eck, general practitioner, France
Patricia Grasteau, nursing assistive personnel, France
Christine Villeneuve, psychotherapist, France
Philippe Voche, plastic surgeon, France
Gérard Bossu, osteopath, France
Elaine Walker, emergency medicine physician, United States of America Richard Amerling, nephrologist, United States of America
Phil Thomas, general practitioner, South Africa
Manfred Horst, allergologist and immunologist, France
Sybille Burtin, public health physician, France
Chantal Berge, nurse, France
Denis Agret, emergency medicine and public health physician, France Mélanie Dechamps, intensive care physician, Belgium
Prosper Aimé Seme Ntomba, dental surgeon, Cameroon
Sandrine Lejong, pharmacist, Belgium
Professor Jan Zaloudik, surgical oncology, Czech Republic
Cerise Gaugain, midwife, France
Delphine Balique, midwife, France
Marion Campo, midwife, France
Olivier Chailley, cardiologist, France
Johan Sérot, physiotherapist, France
Arlette Fauvelle, pharmacist, Belgium
Farooq Salman, ear, nose and throat specialist, Irak
Olga Goodman, Rheumatologist, United States of America
Pascal Leblond, nurse, France
Sybille Morel, nurse, France
Marie-Thérèse Nizier, physiotherapist, France
Graziella Mercy, nurse, France
Pierre Maugeais, general practitioner, France
Carrie Madej, internal medicine specialist, United States of America Victor Gomez Saviñon, cardiac surgeon, Mexico
Martin Boucher, nurse, Canada
Evelyne Nicolle, pharmacist, France
Agnès Dupond, general practitioner, France Azad Mitha, general practitioner, France Ines Heller, physiotherapist, France
Marie Laravine, nurse, France
Khaleel Kareem, anesthesiologist and intensive care physician, Irak Tonya Davis, certified nursing assistant, United States of America Mary Baty, dental hygienist, United States of America
Luis Angel Ponce Torres, physician, Peru
Professor Christophe de Brouwer, public health physician, Belgium Corinne Dodelin-Bricout, pediatrician, France
Jana Schwiek, pharmacist, Germany
Thierry Gourvénec, pédopsychiatrist, France
Stefan Landshamer, pharmacist, Germany
Christine Schirmann, physiotherapist, France
Jean Pierre Garcia, general practitioner, France
Thomas Haase, pharmacist, Germany
Louis Fouché, anesthesiologist and intensive care physician, France Michael Knoch, physician, Germany
Claire Charton Promeyrat, nurse, France
Paul-Conrad Delaëre, physiotherapist, France
Manon Dannenmuller, physioterapist, France
Catherine Solignac-Fernström, immunoallergist, France Cécile Andri, physician, Belgium
Perrine Terrasse, physiotherapist and nutritionist, France Maria Ojeda, physiotherapist, France
Cornelia Schielein, pharmacist, Germany
Felix Schielein, pharmacist, Germany
Christine Dubois, nurse, France
Angelique Huet, nursing assistive personnel, France
Noémie Marguet, general practitioner, France
Michel Charluet, physiotherapist and osteopath, France Hind Mahmoudi, nurse, Switzerland
Isabelle Riou, nurse, France
Jean-François Bertholon, physiologist, France
Clotilde Branly, midwife, France
Isabelle Ducros, nurse, France
Caroline Viane, allergist, France
Edouard Descat, radiologist, France
Matthias Pietzner, pharmacist, Germany
Catherine Salvi-Defrasne, general practitioner, Switzerland Brigitte Debourg, nurse, France
Amandine Thomasset, psychiatrist, France
Nathalie Garcia-Bonnet, general practitioner, France Christiane Conte Guiraud, endocrinologist, France
Martine Matthey, nurse, France
Daniela Engel, general practitioner, France
Florent Collonge, physiotherapist, France
Hélène Feuvrier-Romand, general practitioner, France Olivier Catry, physiotherapist, Luxembourg
Elena Andrei, general practitioner, Romania
Dorothée Bordier, pharmacist, Switzerland
Sophie Biénabe, emergency medicine physician, France Francesco Martini, digestive surgeon, France
Bruno Valois, general practitioner, France
Florence Jonville, nurse, France
Céline Deladreue, pharmacist, France
Laura Meyer, physiotherapist, Belgium
François-Xavier Clément, anesthesiologist, Switzerland Leandro Patterson Silva, general practitioner, Cuba
Pierre Gautron, nurse, France
Corinne Daurat, nurse, France
Emmanuel Agyemang, nurse, France
Jean-Philippe Wispelaere, nurse, France
Marc Keucker, legal medicine specialist, France
Marta Barreda González, general practitioner and public health specialist, Spain Carmela Scuncio, nursing assistive personnel, Switzerland
Didier Mariéthoz, nutritionnist, Switzerland
Murielle François, pediatrician and endocrinologist, France
Alain Roguet, dental surgeon, France
Christine Albanel, dental surgeon, France
Delphine Rive, general practitioner, France
Jérôme Le Bihan, general practitioner, France

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Manifeste pour un nouveau monde

Par Joseph Stroberg

Table des matières

Introduction

Alors que la Balance, avec notamment ses idées de justice, de justesse, d’harmonie, d’équilibre et d’équité, devrait symboliser et caractériser une bonne partie des systèmes d’organisations et de gouvernements humains, dans les faits, l’Humanité a presque toujours dû subir les pires aspects du symbole opposé, le Bélier(([1] Ces deux symboles astrologiques sont utilisés comme commodité pour tirer parti de leur pouvoir analogique.)). Ainsi, même sous couvert de démocratie, les peuples ont trop souvent dû endurer la tyrannie d’individus ou de groupes avides de pouvoir et de contrôle sur les autres et sur les situations. Les « chefs » de tous ordres, par autoproclamation, par ruse, par la force ou par tout moyen plus ou moins coercitif, violent ou malhonnête, se sont généralement levés pour écraser la masse de ceux qu’ils devraient au contraire servir. Leur profil psychologique a souvent relevé de psychopathie. Celle-ci était parfois extrême. Ils pouvaient alors tuer en série sans éprouver le moindre remords.

Alors que l’Humanité se rapproche davantage de la maturité après ses crises d’adolescence marquées notamment par les deux guerres mondiales et par la prétendue guerre au terrorisme, il serait temps de vivre la société sur des bases plus responsables, plus volontaires, plus créatrices, plus constructives… en bref plus adultes. Il serait donc temps d’envisager l’organisation et la vie sociales sous l’angle d’une réelle liberté telle que l’individu responsable et de bonne volonté peut y prétendre. Si un enfant peut encore devoir s’en remettre à l’autorité parentale ou tutélaire tant qu’il n’est pas capable d’assumer lui-même toutes les fonctions et tous les choix pouvant incomber à un être humain mature, un adulte responsable a-t-il encore besoin d’un gouvernement ou de toute autre forme de parent social pour vivre et s’épanouir individuellement et collectivement? La réponse qui sera développée ici est : non! Non, il n’a plus besoin de père ni de mère pour lui dicter quoi faire et ne pas faire. Il est assez grand pour décider en toute conscience de travailler ou de créer seul ou en collaboration dans le cadre de son projet de vie et de ses subsidiaires. Il est assez responsable et mature pour pouvoir s’associer au besoin dans le cas où ses objectifs rejoindraient temporairement ceux d’autres individus, ceci tout le temps nécessaire jusqu’à leur réalisation finale. Il est assez lucide pour pouvoir décider d’éventuelles personnes pouvant le représenter lorsqu’il ne peut assumer lui-même certaines tâches, ceci tant et aussi longtemps qu’il le souhaite.

La planète dispose encore de suffisamment de ressources pour que tous les individus et peuples puissent mener à terme leurs créations et leurs productions de biens et de services. Cependant, il sera nécessaire d’envisager sérieusement, puis de concrétiser, un partage de toutes les ressources planétaires, ou au moins un libre accès à ces dernières en fonction de l’importance des projets. Il sera également nécessaire de ne plus faire dépendre la concrétisation ni la réussite d’un projet de considérations financières. Et pour cela, le système économique lui-même devra être profondément réformé et ne plus dépendre de l’avidité d’une minorité d’individus thésaurisateurs ou contrôlants. Le pouvoir devra sortir des mains des élites actuelles pour passer dans celles de la grande masse des individus responsables. Seul un homme souverain est en mesure d’utiliser son plein potentiel et d’en faire bénéficier autrui librement.

Liberté, responsabilité, partage et bonne volonté seront parmi les notions les plus importantes présidant à la construction d’une nouvelle société, plus humaine, plus juste et plus sereine. Le respect des autres, de la vie en général et des lois naturelles, condition indispensable à l’établissement de relations saines, sera largement encouragé, stimulé et enseigné pour que toutes les générations, toutes les ethnies et toutes les cultures et traditions puissent vivre en harmonie suffisante et qu’enfin les guerres disparaissent de la surface de la Terre.

Un monde en Balance

Dans un monde dynamique comme celui de la Terre et de son humanité, l’équilibre ne peut être synonyme de fixité ni de rigidité. Le cycliste maîtrise son véhicule et son mouvement par la souplesse, la réactivité, les réflexes, l’adaptabilité… Tout groupe, système ou organisme humain gagne à éviter des lois et règlements trop rigides de même que toute tendance coercitive ou abusivement contraignante s’il veut durer dans une paix et une harmonie suffisantes. Un étau peut assurément maintenir un cycle en position verticale, mais tout aussi sûrement, il l’empêche d’avancer. Un groupe abusivement contrôlé n’aura guère d’autre choix que la révolte ou l’éclatement s’il veut retrouver une liberté de mouvement et pouvoir évoluer selon son souhait.

La Balance ne trouve sa pleine expression, l’entière manifestation de son symbole, que dans une perspective dynamique synonyme de liberté de mouvement et de choix. L’équilibre d’un couple ne vient pas de l’égalité de ses membres, encore moins de l’identité entre l’homme et la femme, mais d’un échange perpétuel d’énergies entre les deux, d’une libre circulation d’amour, de pensées, de sentiments, de sensations et d’actions allant de l’un à l’autre, puis de l’autre à l’un. La fluidité et la souplesse des individualités, leur accueil de la différence représentée par l’autre, leur respect pour la vie sous toutes ses formes… contribuent à l’équilibre et l’harmonisation des échanges de toutes natures au sein du groupe qu’elles constituent, ceci depuis le couple jusqu’à la nation et même à l’Humanité dans son ensemble.

Les êtres sont tous fondamentalement différents, et même deux clones physiques ne seraient pas habités par la même conscience. Dans les faits, il n’y a ni égalité physique (sachant que certains naissent aveugles, d’autres déficients intellectuels, d’autres atteints d’une maladie génétique pour l’instant incurable… alors que d’autres naissent dans un corps presque parfait, en excellente santé et avec une intelligence qui relève du génie), ni d’égalité de conditions (sachant que certains naissent dans des lieux ou des familles disposant de très peu de moyens physiques, affectifs, intellectuels, culturels ou encore spirituels… pendant que d’autres sont très bien lotis dans les mêmes secteurs). En conséquence, si la Balance peut signifier « égalité », ce n’est pas à un niveau aussi formel qu’il faut la chercher ou la revendiquer.

L’égalité à laquelle doit légitimement pouvoir prétendre n’importe quel individu est celle de « traitement », c’est-à-dire de quelle manière on va le traiter, le soigner, l’aider ou encore le considérer par rapport aux autres. À ce niveau, il peut revendiquer l’égalité. Qu’il soit de telle ethnie, de telle culture, de telle tradition ou confession religieuse, de tel milieu social, de telle intelligence… plutôt que tels autres ne doit rien changer aux rapports que l’on entretient avec lui, à ce dont les autres peuvent lui faire bénéficier, à la manière dont justice peut lui être rendue, etc. Sans une telle égalité de traitement, il n’y a ni équité, ni justice, ni harmonie possibles. En conséquence, les individus devront apprendre à faire fi de leurs différences apparentes pour chercher à se rapprocher sur le plan de la conscience et ainsi améliorer les rapports humains pour le bien de tous et de la planète.

Par-dessus tout, les êtres humains gagneront à apprendre à ne plus chercher à imposer leur propre vision des choses en tant que prétendus détenteurs de la Vérité. Si une telle vérité absolue existe et si éventuellement certains êtres peuvent percevoir certaines de ses facettes, tout individu dispose du droit légitime et naturel de ne pas voir ou de ne pas accepter cette vérité ou certaines de ses facettes, autrement dit, il a le droit à l’erreur. En conséquence, personne ne devrait chercher à imposer ses vues à autrui. Au contraire, les êtres gagnent à partager idées et points de vue. L’enrichissement mutuel provient du partage librement effectué et librement reçu.

Si un groupe veut se donner des règles, coutumes, traditions ou autres éléments pouvant traduire une certaine idée qu’il se fait de la vérité, ses membres peuvent être libres de les accepter (et restent alors intégrés à ce groupe) ou bien de les discuter, remettre en question ou refuser (et dans ce dernier cas peuvent librement quitter le groupe si celui-ci n’admet aucune dérogation). Un groupe s’enrichit et évolue d’autant plus qu’il est prêt à remettre en question règles ou fondements, ceci sous la pression d’événements extérieurs comme sous l’impulsion de certains de ses membres.

Un monde en Balance repose sur le respect, l’acceptation, l’accueil intégral de toutes ses composantes, représentants du règne humain aussi bien que des animaux, végétaux et minéraux. Ainsi notamment, une utilisation juste et judicieuse des ressources minérales présente autant d’importance et de nécessité que la justice et l’équité au sein des relations humaines.

Parmi les plus grandes significations de la Balance se trouvent les idées conjointes de justice et de justesse. Et cette dernière notion recouvre d’ailleurs aussi celles de vérité et d’authenticité. Ce qui est juste pour l’un est ce qui convient non seulement à l’individu concerné, mais aussi à l’ensemble du groupe dont il fait partie, et même à l’ensemble de l’Humanité. La justice qui lèse un être pour rendre justice à un autre n’est pas réellement juste. La sagesse permet de trouver un moyen de rendre justice sans léser personne. Au besoin, une telle sagesse est le fruit du partage des expériences et réflexions de divers individus. Un degré de sagesse qui ne peut être atteint seul peut l’être par la mise en commun des ressources intellectuelles et spirituelles de plusieurs.

Un monde en Balance est aussi un monde harmonieux, sur tous les plans. Il est beau, non seulement parce que la nature est respectée, mais également parce qu’il est mis en valeur par les « jardiniers » de la Terre. Il est pacifié par la recherche prioritaire de l’entente entre les êtres et du bénéfice commun provenant notamment de l’échange et du partage.

Une humanité ne peut devenir harmonieuse et équilibrée que par la reconnaissance des psychopathes afin de les empêcher dorénavant de nuire aux autres, à la société, à la planète et en fait aussi à eux-mêmes en tant que consciences. Une telle action relève de la responsabilité de tous ainsi que de tout éventuel dispositif éducatif mis en place. La psychopathie et la sociopathie peuvent être considérées comme des maladies psychologiques et, comme toute maladie, il faut en rechercher les causes, même lointaines, pour ensuite s’efforcer d’y remédier au mieux. Une guérison définitive ne peut provenir de l’élimination des symptômes, mais des causes, ainsi que d’un rééquilibrage de l’être après les dysharmonies et déséquilibres divers induits par sa maladie.

La psychopathie trouve une de ses causes fondamentales dans la coupure d’un lien avec la Conscience et dans une optique de vie fondamentalement matérialiste et égocentrique, optique découlant le plus souvent elle-même de peurs plus ou moins fondamentales, comme la peur de la mort et celle de perte de contrôle. Sa guérison devra faire appel à un processus d’accompagnement du malade l’amenant à retrouver son essence immortelle et la confiance en la vie, à accepter puis accueillir par conséquent sa vulnérabilité physique, à découvrir ou redécouvrir que son vrai et plein potentiel humain ne passe pas par l’exploitation des autres… Progressivement, le malade en phase de guérison et de réappropriation de sa véritable nature passera du service envers lui-même au service envers les autres et le monde.

L’inclination naturelle

Les êtres humains ont de manière naturelle et spontanée l’une des sept tendances suivantes dans leur interaction avec le monde formel (voir l’annexe I) :

  • Ils tendent à diriger les autres ou les processus amenant la création ou la disparition de formes d’organisations, d’échanges et de tout autre aspect ou système intervenant dans la vie collective;
  • Ils tendent à l’organisation cohérente ou au maintien de la cohésion de tout ce qui intervient dans la vie collective;
  • Ils stimulent les autres dans divers aspects de la vie collective, animent ou inspirent;
  • Ils tendent à l’harmonisation des individus, des diverses formes sociales ou de multiples aspects de la vie collective;
  • Ils recherchent, dans divers aspects de la vie, de nouvelles formes et les lois qui les régissent;
  • Ils cherchent à préserver les formes existantes et les acquis de la manière la plus idéale possible;
  • Ils cherchent à incarner les nouvelles formes découvertes ou envisagées, dans le respect des cycles naturels et de l’ordre des choses.

Dans la vie sociale et collective, ils peuvent tout naturellement jouer les rôles respectifs suivants :

  1. Direction (Tête, systèmes nerveux et cérébral);
  2. Organisation (Cœur, système circulatoire);
  3. Échanges, éducation (Poumons, Système respiratoire);
  4. Conciliation, assimilation, harmonisation (Systèmes digestif et urinaire);
  5. Recherche, enquête, invention (Systèmes hormonal, glandulaire et électrique);
  6. Service (Systèmes musculaire et d’entretien(([2] La notion de Système immunitaire suppose l’existence de méchants virus et autres microorganisme, alors que la théorie des germes et sa fille la théorie virale ont été scientifiquement réfutées au profit d’une approche basée sur le terrain. Dans un nouveau paradigme de la Santé, elle sera remplacée par celle de système d’entretien, de réharmonisation, et de nettoyage.)) );
  7. Création, construction (Systèmes reproductif, osseux, articulaire et tégumentaire);

Tendance à la direction

Les individus du premier groupe gagneront à considérer leur rôle non plus en termes de contrôle ou de coercition, mais de navigation. Ce seront les pilotes des projets communs. Ils seront chargés, d’un commun accord, d’amener le vaisseau à destination, celle librement choisie par tous ceux qui s’y embarquent. Chaque pilote disposera d’un plan, d’une feuille de route ou de navigation et, connaissant l’objectif du « voyage », s’efforcera au mieux de trouver la direction la plus appropriée, évitant les obstacles, prenant d’éventuels raccourcis, toujours dans un souci du bien-être des passagers. Les passagers accordent leur confiance au navigateur et celui-ci doit s’en montrer digne. Un pilote qui n’accomplit pas sa tâche de manière suffisamment humaine, efficace et sûre peut se voir retirer temporairement ou définitivement son rôle au profit d’un autre pilote espéré plus compétent ou moins fatigué.

Les notions actuelles de chef, directeur, président ou roi… seront remplacées par celle de navigateur, dans un esprit qui ne prédisposera pas aux abus de pouvoir. Tout navigateur ou pilote de projet collectif (comme celui de vivre ensemble en harmonie suffisante dans un même village ou dans une même nation) sera choisi librement d’une manière ou d’une autre par les individus qu’il mènera vers l’objectif commun. Il pourra être reconnu tacitement par ceux-ci, du fait de qualités et capacités déjà amplement démontrées, ou élu unanimement ou majoritairement par suffrage universel direct ou représentatif, etc. selon les modalités définies par toutes les personnes concernées, d’un commun accord. En d’autres termes, aucun peuple ni groupe ne se verra plus imposer un « chef » plus ou moins irresponsable et autocratique qui n’aurait pas de comptes à lui rendre. Les divers groupements humains seront libres de se choisir des pilotes divers pour tels ou tels projets et de les révoquer à tout moment. Le pouvoir émanera désormais de la base de la pyramide. Et tout navigateur sera en définitive avant tout un serviteur des peuples et des individus.

Tendance à l’organisation, à la planification ou à la cohésion

Les individus de ce second groupe montrent des prédispositions à l’organisation cohérente et inclusive des systèmes et des groupes. Ils s’efforcent d’en favoriser et d’en maintenir la cohésion. Ils établissent et entretiennent les voies concrètes et subtiles de communication entre les différentes parties d’un système ou d’un groupe. Si les navigateurs suivent les plans, eux les produisent ou peuvent servir de copilotes (les premiers décident du voyage ou de sa destination et les seconds établissent la feuille de route). Lorsqu’ils démontrent leurs qualités de cœur, ils représentent un contrepoids à l’autorité des navigateurs, un paratonnerre permettant d’éviter les abus de pouvoir grâce à la mise en avant de l’éthique. Ils sont parfaitement capables d’établir les règles de fonctionnement de tout système organisé ou social pour que celui-ci fonctionne de la manière souhaitée, du moins en théorie, car ils peuvent avoir besoin de l’appui de personnes appartenant davantage à d’autres groupes, notamment pour en peaufiner les détails relativement aux réalités concrètes et aux lois humaines, naturelles et/ou physiques. Ils savent organiser des réunions diverses entre individus ou entre groupes et peuvent également servir de ciment ou de facteur attracteur par leur charisme naturel lorsqu’il est n’est pas inhibé pour une raison ou une autre.

Les notions actuelles de ministre, gestionnaire, administrateur ou commissaire seront remplacées par celle plus générale et synthétique d’organisateur, dans un esprit d’alléger et de simplifier les divers systèmes humains et la vie sociale (comme individuelle) au lieu de chercher à mieux les contrôler, enrégimenter, catégoriser, morceler. Dans ce but, les individus de ce groupe gagneront à dépasser leurs peurs telles que celle de perte de contrôle. C’est malheureusement trop souvent la peur, particulièrement celle de la mort, qui est la cause la plus fondamentale des comportements extrêmes, aberrants ou destructeurs. Et c’est son dépassement qui permet la libération des plus belles qualités humaines. La peur transforme les capacités en défauts, alors que son dépassement réveille les qualités et le potentiel jusqu’alors endormis.

Tendance aux échanges ou à l’éducation

Les individus de ce troisième groupe montrent une inclination naturelle vers la stimulation des autres, par exemple sur le plan mental avec des idées philosophiques ou d’avant-garde, les échanges sur différents plans (commerciaux, affectifs, intellectuels)… l’éducation, l’enseignement, la transmission d’idées, l’animation de réunions ou de groupes… Ils savent trouver ce qu’il convient pour motiver les autres selon leurs centres d’intérêt que ce soit par l’argent, l’information, la connaissance, le jeu ou tout autre moyen potentiellement attracteur. Ils peuvent être ainsi les champions du marketing comme de la manipulation financière, aussi bien que des théories les plus fumeuses pourvu qu’elles aient un vif côté attrayant. Animateurs ou inspirateurs, ils ont souvent besoin de contacts et se complaisent dans les liens relationnels les plus divers, sauf dans les cas de certaines inhibitions qui peuvent les pousser au contraire à des comportements les plus misanthropes ou à de fortes tendances solitaires. Si les navigateurs sont la tête et les nerfs, et les organisateurs le cœur et le sang, eux sont les poumons et l’air dont les hommes ont besoin aussi bien pour vivre que pour se libérer de la pesanteur matérielle.

Les notions actuelles de commercial, de professeur, d’instructeur et d’animateur… seront synthétisées dans celle de motivateur pour stimuler, inspirer, favoriser non plus les préoccupations les plus matérialistes et égoïstes, mais les idées, idéaux, projets et réalisations les plus nobles, les plus libérateurs, les plus constructifs dont les individus et les peuples soient capables. En matière d’éducation et d’enseignement, l’accent sera désormais placé sur la découverte et la stimulation du potentiel individuel et collectif pour le bien-être commun.

Le motivateur, c’est à la fois le carburant dont a besoin de vaisseau pour atteindre le but de son voyage, mais aussi l’air ou le comburant sans lequel le carburant ne peut se consumer pour libérer son énergie. Dans un groupe, c’est celui qui dynamise, qui donne un élan, qui donne envie d’aller plus loin ou de se dépasser. C’est lui qui peut sans doute le mieux soutenir à la fois le pilote et le copilote ainsi même que tout l’équipage et les passagers. C’est finalement la source d’énergie du vaisseau, des projets, des groupes… et le ferment des jeunes générations qui prendront la relève.

Tendance à l’harmonisation des relations ou de l’environnement

Les personnes de ce quatrième groupe sont celles qui démontrent le plus d’intérêt, de propension et de facilité pour rendre beau et harmonieux tout ce qui les entoure, aussi bien sur le plan relationnel qu’environnemental. Si elles veulent éviter tout retard dans la matérialisation de ce qui peut effectivement contribuer à la beauté et à l’harmonie, elles gagneront à éviter tout conflit qui pourrait notamment découler d’une trop forte tendance à vouloir imposer leurs normes ou idées dans ces domaines. Elles peuvent être à l’aise en général aussi bien avec des tâches décoratives que dans l’arbitrage de conflits ou dans la recherche de solutions justes en cas de litiges. Elles sont habituellement précises, minutieuses et méthodiques et leurs éventuelles créations artistiques sont marquées par l’harmonisation des couleurs et des formes, avec une pureté des lignes toute mathématique. Elles seront recherchées pour agrémenter tout environnement aussi bien artificiel que naturel, pour améliorer aussi bien l’intérieur de maisons que l’aspect d’un paysage ou d’un jardin.

Leur rôle essentiel est celui de conciliateur entre différents individus ou groupe aussi bien qu’entre différents éléments de construction, de mobilier ou de toute autre création humaine. Elles amènent les différentes parties à collaborer, à s’entendre, à s’unir, à fonctionner en synergie… en bref, à s’harmoniser et à comprendre davantage le point de vue de l’autre dans le cas de conciliation relationnelle. Leur fonction ne doit surtout pas dériver vers l’imposition de leurs propres points de vue aux autres, mais de développer puis de mettre en œuvre leur art d’amener les autres à trouver compromis judicieux et solutions qui puissent satisfaire suffisamment toutes les parties, ou encore à leur permettre de trouver le meilleur moyen de réparer des préjudices qu’elles auraient provoqués. Les juges, notaires, avocats et autres magistrats et légistes disparaîtront au profit des conciliateurs. Les lois elles-mêmes, s’il continue à en exister certaines, ne seront plus que très générales et en nombre extrêmement réduit en comparaison des milliers de lois et règlement touchant actuellement toutes les nations et tous les secteurs de la vie.

Analogiquement, les conciliateurs sont ceux qui assurent la tenue de route du véhicule ou du vaisseau. Ils font en sorte que ce dernier arrive à destination en gardant son intégrité. Pour cela, ils contribuent à éliminer ce qui pourrait provoquer des vibrations catastrophiques, des chocs trop violents entre les diverses énergies et structures impliquées, entre les différents individus et groupes… D’un autre point de vue, ils représentent le système digestif et d’élimination des déchets. Ils assimilent ce qui peut l’être, accordant les vibrations, formes et énergies de ce qui est accueilli à l’ensemble existant et rejetant ce qui ne peut ou ne veut s’intégrer. Ils seront notamment particulièrement consultés en cas d’immigration ou de venue d’individus ou de groupes dans une région ou dans un projet existant, comme dans l’éventualité où certains d’entre eux se révéleraient réfractaires à toute intégration et pourraient nécessiter un bannissement ou une exclusion. Leur rôle sera sans doute un des plus difficiles et ils devront démontrer un grand recul face aux situations qu’ils seront amenés à gérer.

Tendance à la recherche, à l’étude, à l’enquête ou à l’exploration

Les personnes de ce cinquième groupe démontrent une tendance naturelle à la recherche, l’interrogation, l’étude, l’investigation ou l’exploration d’un ordre ou d’un autre. Elles fonctionnent de manière dominante sur le plan mental, même si leurs idées ou réflexions peuvent se concrétiser en inventions ou en découvertes (historiques, géographiques, scientifiques)… Elles sont généralement attirées par divers domaines scientifiques (y compris la criminologie), par le journalisme d’enquête ou encore par les grands voyages exploratoires (y compris l’exploration intérieure). Pour éviter cristallisation mentale et enfermement dans des raisonnements improductifs, elles gagnent à écouter leur intuition supérieure en synergie avec le mental, à laisser libre cours à leur créativité et leur imagination, à s’ouvrir l’esprit à tous les possibles…

Les différentes disciplines scientifiques actuelles pourront se fondre avantageusement dans la notion de découvreur. Si les personnes fonctionnant davantage dans ce groupe passent beaucoup de temps à chercher, étudier, enquêter ou explorer, ce qui les motive est ce qu’elles pourront découvrir au bout du compte, même si cela doit leur prendre toute la vie. Elles ont une plus grande facilité que d’autres à trouver des solutions à divers types de problèmes et de questions. Elles sont inventives et astucieuses. Elles peuvent mettre toutes leurs ressources et leur grande concentration au service de la recherche d’une solution à un problème donné ou d’une théorie explicative d’un phénomène.

Les découvreurs et tout ce que cela implique ici sont comparables au système hormonal. Les hormones sont produites pour apporter une solution à une situation donnée, par exemple pour favoriser la croissance du corps lorsque c’est nécessaire ou encore pour réguler la glycémie ou la température du corps. La réponse hormonale est fonction de la question corporelle ou du déséquilibre à régler. Les découvreurs peuvent également être en analogie avec le système électrique (connu plus traditionnellement comme le système des méridiens d’acupuncture) marquant une différence de résistance électrique de la peau en des points particuliers en rapport avec l’état d’un organe donné. En effet, par différents moyens, les découvreurs peuvent établir des diagnostics sur un système ou sur un organisme donné, notamment par des stimuli-réponses. Les découvreurs sont aussi comparables aux ingénieurs chargés de fabriquer par exemple le meilleur moteur pour le vaisseau ou de concevoir la meilleure coque (forme et matière comprises).

Tendance à la préservation, à la conservation ou au service

Les individus de ce sixième groupe sont les plus tournés vers la préservation de tout ce qui peut constituer leur environnement concret comme plus subtil. Ils protègent donc aussi bien leur famille que leur nation, leur territoire, leur maison, leur jardin, leur véhicule, leur corps, leur réputation, leurs valeurs, leurs croyances… et ceci du mieux qu’ils peuvent, de la manière la plus idéale possible à leurs yeux. Ils sont marqués par l’idéalisme en général et un certain esprit perfectionniste, cherchant les meilleurs moyens pour conserver, faire durer, entretenir, maintenir, soigner… Parmi les sept groupes, ce sont ceux qui sont naturellement les plus enclins à se dévouer corps et âme aux autres, aux organisations et aux systèmes dans le but notamment de maintenir les liens, les équilibres, les structures et les mécanismes.

Les notions de soldat, de policier, de pompier, de secouriste, de fonctionnaire… disparaîtront ou seront absorbées dans celle plus générale de veilleur. Les individus de ce groupe veilleront particulièrement à ce que toutes les formes existantes de relations humaines et de systèmes divers (philosophiques, éducatifs, religieux, sociaux, économiques)… reconnus soient maintenues en bon état, voire perfectionnées. Ils gagneront pour cela à éviter toute tendance extrémiste ou fanatique qui serait grandement préjudiciable à la poursuite de leur rôle et à l’atteinte des objectifs auxquels ils apportent leur dévotion. Leur plus grand défi sera probablement celui de savoir garder le sens de la mesure et une modération suffisante à leur dévouement pour leur tâche ou pour une cause.

Les veilleurs représentent les mécaniciens du vaisseau dans lequel l’humanité est embarquée. Ils contribuent à la réparation des pannes et dysfonctionnements, à la lubrification des rouages, à la réparation ou au soin des éléments défectueux, à l’adjonction de protections (peinture, antirouille, vernis, blindage…). Ils représentent aussi les muscles du corps, en tant que force et ardeur au travail, et le système immunitaire, dans leur capacité à protéger et à défendre. Ce sont les agents ouvriers dévoués et indispensables à la bonne marche de toute entreprise, quelle qu’en soit l’ampleur. Même le pilote ne peut rien faire sans un vaisseau en état de marche.

Tendance à la construction, à la création ou à l’ordre

Les personnes de ce septième et dernier groupe sont les plus sujettes à se préoccuper de la matérialisation des projets, de toute forme de création et même de procréation, de toute naissance… ceci en respectant au mieux l’ordre des choses et les lois naturelles tels qu’ils peuvent en avoir une connaissance instinctive ou innée. Ils cherchent à faire correspondre les mondes symboliques et archétypaux avec la forme la plus matérielle, à établir un lien entre le haut et le bas, entre le divin ou le « magique » et l’humain. Ils ont une plus grande tendance que les autres à suivre des rythmes de tâches ou de travail, à s’adonner à des rituels quotidiens ou mensuels, à calquer leurs créations sur le déroulement des saisons… Dans un groupe, ils savent spontanément qui devrait occuper telle place et effectuer telle fonction. Ils ont généralement un attrait plus marqué pour les ballets, les cérémonies et les rites de quelque domaine que ce soit. Ils représentent la structure et l’ordre, le vaisseau lui-même. Ce sont les agents de la matérialisation des projets, les maîtres d’œuvre, les maçons, les charpentiers, les artisans en général… et même les dessinateurs et autres techniciens. Si les membres humains du quatrième groupe se trouvent en affinité naturelle avec la beauté et l’harmonie, eux le sont avec l’ordre, l’agencement et l’articulation des choses. Ils connaissent ou établissent les liens entre les divers éléments d’un système, les rapports qui existent entre les choses, les correspondances, les analogies…

Les individus de ce groupe gagneront à éviter l’extrême tendance de la maniaquerie et des manies obsédantes qui finissent toujours par les emprisonner ou les hypnotiser ainsi que par provoquer des tendances au rejet de la part des autres plus ou moins assommés par la répétition implacable de ces manies ou de ces rites quasi permanents. À la base et en essence, un individu de ce groupe est un constructeur et ne devrait nullement adopter un comportement favorisant au contraire la destruction. Parfois, celle-ci peut s’avérer nécessaire ou la meilleure solution, par exemple lorsqu’une vieille bâtisse menace de s’écrouler. Cependant, elle doit être mûrement réfléchie et se faire dans un but au final constructeur (pour construire une maison neuve).

Par analogie, les constructeurs sont à la fois le système reproductif (créateur de nouvelles entités humaines ou plus exactement des véhicules amenant leur incarnation) et les systèmes assurant la structure du corps (os, peau, cheveux, articulations)… Ils représentent le vaisseau qui permet la manifestation, la concrétisation de l’objectif du voyage. Ils sont ou créent les véhicules d’incarnation des projets, ceci dans le respect des rythmes et des lois de l’Homme comme de la nature.

[Précision : les dénominations des sept groupes en termes de navigateurs, organisateurs, motivateurs, conciliateurs, découvreurs, veilleurs et constructeur représentent essentiellement un résumé de leurs caractéristiques, un peu de la même manière que l’on parlait de la noblesse, du clergé, des marchands et des serfs pour discerner dans le passé quatre grandes tendances fonctionnelles ou organisationnelles disposées alors de manière pyramidale, sachant que les sept groupes gagnent à collaborer horizontalement. Voir aussi Changer le Système ?]

Collaboration entre les tendances

Les sept différents groupes représentés par les tendances naturelles correspondantes gagnent à collaborer en sachant que leur synergie est bénéfique à tous, alors que les dissensions, la compétition, les conflits, les abus de la part des uns ou des autres… sont largement préjudiciables non seulement à ceux qui les subissent directement, mais aussi au final et par retour du bâton à ceux qui les engendrent ou les stimulent. Si certains groupes présentent des affinités plus évidentes dans la réalisation de certaines tâches ou de certains objectifs communs, tous peuvent intervenir pour parvenir plus rapidement et plus efficacement au résultat projeté.

Il existe deux lignes principales d’affinités et d’énergies entre les sept groupes. La ligne que l’on pourrait qualifier d’active ou créatrice est la suivante :

  • 1)- le navigateur décide par exemple d’un projet ou d’une direction au sein du projet;
  • 3)- le motivateur stimule pour la réalisation projetée;
  • 5)- le découvreur envisage et trouve comment réaliser le projet;
  • 7)- et finalement, le constructeur concrétise le projet.

La ligne passive ou conservatrice est constituée des groupes restants

  • 2)- l’organisateur assure la cohésion du projet et de ses participants;
  • 4)- le conciliateur harmonise les éléments relatifs au projet et ses participants;
  • 6)- et le veilleur veille à la bonne marche du projet, à sa sécurité, aux soins des participants…

Les tendances dominantes peuvent être respectivement schématisées ainsi :

  • Décision — Inspiration — Invention — Manifestation
  • et Cohésion — Harmonisation — Préservation

Les moyens ou outils utilisés sont alors :

  • Force (ou Impulsion) — Adaptation — Mental — Incarnation (ou Liaison)
  • et Conscience — Vibration — Idéalisme

Et les principes ou énergies de base correspondants sont :

  • Volonté — Intelligence — Connaissance — Ordre
  • et Amour — Harmonie — Dévotion

Pour la réalisation équilibrée, les deux lignes gagnent à coopérer. Si l’impulsion fournie par un navigateur, l’expression de sa volonté, ou encore sa décision est abusivement autoritaire ou égocentrée et ne laisse notamment pas une place suffisante à la conscience, l’amour et l’éthique, les conflits ou les souffrances engendrées amèneront au moins des effets collatéraux destructeurs ou nocifs, au point éventuellement d’interrompre prématurément le projet ou de le concrétiser dans une direction qui n’avait pas du tout été souhaitée au départ.

En dehors des deux lignes majeures précédemment évoquées, il existe d’autres affinités particulières entre les différents groupes. Voici quelques exemples :

  • La Connaissance déployée et nécessaire au niveau du cinquième groupe est transmutée en Sagesse au niveau du second par l’intervention de l’éthique, de la conscience, du respect et de l’intuition. Au contraire, la science sans conscience ni éthique n’amène le plus souvent que des inventions destructrices ou asservissantes et favorise la guerre plutôt que la paix.
  • La beauté recherchée par le quatrième groupe est plus sûrement manifestée grâce à une collaboration directe avec le septième. Dans le cas contraire, on a des situations telles que la construction d’une très belle maison en elle-même, mais dans un village de style très différent qui la rend finalement disgracieuse par rapport aux autres. Ou encore, un peintre a beaucoup de belles couleurs dans sa tête, mais ne parvient pas à les étendre adéquatement sur une toile, par manque de sens pratique ou de technique.
  • L’inventivité du cinquième groupe a besoin des aptitudes et du réalisme du septième pour produire des inventions concrètes qui soient réellement utiles à l’époque et au lieu considéré.
  • La cohésion recherchée par le second groupe est plus sûrement atteinte grâce au dévouement d’individus du sixième, largement prédisposés à la préservation des formes et systèmes existants ou au maintien des conditions permettant de faire aboutir un projet.
  • Sans le sens de l’ordre du septième groupe, l’organisation du second peut rester lettre morte.

En raison de sa complexité, un être humain peut avoir des tendances et affinités relatives à plusieurs des sept groupes, voire à tous dans certains cas, à des degrés divers. Cependant, il a généralement une tendance principale nettement dominante par rapport aux autres. Il ne sera pas aussi habile avec les tendances, aptitudes et qualités des autres groupes. Ce qu’il ne peut faire facilement seul peut par contre être grandement facilité par l’aide et l’intervention de personnes des autres groupes (au moins une personne de chacun d’eux) pour les situations les plus complexes qui font intervenir un grand nombre de paramètres.

De même que les organes fondamentaux du corps sont indispensables à sa vie et sa bonne marche, les sept groupes sont indispensables à la vie et à la bonne marche de l’Humanité. Tous les types d’individus ont donc leur importance et gagnent non seulement à se respecter, mais aussi à collaborer le plus étroitement. La santé de la planète dépend dans une large mesure de la nature des relations humaines.

Une humanité adulte

Par analogie avec l’âge adulte d’un être humain et la maturité censée le caractériser alors, une société adulte repose sur des principes bien différents de celle encore adolescente ayant marqué notamment le vingtième siècle et le début du vingt et unième. On peut légitimement attendre d’une civilisation enfin adulte qu’elle connaisse et applique les différents principes de fonctionnement suivants :

Principes fondateurs

  • Les peuples, groupes et individus sont souverains.
  • La liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence.
  • La paix, l’ordre naturel et l’harmonie du monde découlent notamment de :

    • la bonne volonté;
    • l’utilisation intelligente des connaissances;
    • le partage équitable ou la libre disposition des ressources et techniques;
    • l’orientation vers le service et l’entraide;
    • le sens des responsabilités;
    • l’expression de la compassion.

  • L’épanouissement individuel est autant utile au groupe que la cohésion du groupe est utile à l’individu.
  • Toute action constructive et optimale découle d’une juste utilisation de l’énergie, conforme à la Loi d’économie : la nature suit toujours la ligne de moindre résistance.
  • Les échanges de services et de biens entre individus et/ou groupes peuvent se faire sans recours à une quelconque forme d’argent ou de monnaie s’ils s’accordent dans ce sens.
  • Une loi humaine ne peut être juste que si elle a une application universelle, sans aucune exception. Les êtres humains qui participent à la création, l’application et le respect d’une loi y sont également assujettis. Dans une société humaine juste, il ne peut y avoir ni privilèges ni dérogations. Pour qu’une loi puisse être applicable aussi bien à tous les types de personnes et à tous les âges, elle doit être suffisamment simple et générale, comme les énoncés suivants :

    • ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas subir toi-même;
    • on reçoit d’autrui en fonction de ce que l’on donne;

  • La maturité humaine n’attend pas nécessairement le nombre des années, mais se caractérise par la capacité à assumer soi-même ses propres choix, actes, propos et idées… Elle ne peut être basée sur des critères raciaux, intellectuels, affectifs, organiques, ni physiques. Une personne limitée physiquement ou sensoriellement, par exemple, peut très bien démontrer un caractère « adulte » avant d’avoir atteint son plein développement physique, voire dans certains cas avant même son adolescence.
  • Si un individu se définit et conçoit lui-même comme étant « adulte » ou mature, tout groupe qui l’inclut doit au moins lui laisser la chance de le démontrer ou, mieux, doit le considérer comme tel tant que son comportement ne vient pas le contredire de manière flagrante ou chronique.
  • Tout individu « adulte » a le droit de ne pas reconnaître un groupe ou un individu se prévalant de le gouverner (ou d’administrer certains aspects de sa vie ou certains de ses biens) et de ne pas en suivre les directives et les lois. La reconnaissance et l’acceptation de gouvernements, d’administrations, d’organisations et de lois doivent se faire sur une base volontaire. C’est l’individu adulte qui choisit librement les éventuelles personnes qu’il charge de gérer certains aspects de sa vie sociale et collective.
  • Si une collectivité est suffisamment mûre pour se passer de gouvernements, rien ne l’oblige à se choisir un chef pour la diriger, sachant que l’organisation collective peut se faire sur la base de réseaux et de mise en commun de ressources lorsque la majorité des individus manifeste de la bonne volonté.

Liberté et sens des responsabilités

L’une des caractéristiques et qualités majeures d’un être humain adulte est le sens des responsabilités, la capacité à assumer ses propres responsabilités sans rejeter cela sur autrui. Cela sous-entend entre autres l’engagement, l’implication réelle dans les projets dont on fait partie, l’acceptation entière de son propre rôle dans un projet, un groupe ou la société en général.

La responsabilité que l’on assume ne peut par ailleurs pas être finalisée ni même réellement effective si elle ne s’accompagne pas d’un sens suffisant de l’éthique. Quelqu’un ayant peu d’éthique n’assume généralement que les fonctions et tâches pour lesquelles il a quelque chose à gagner et il ne le fait que partiellement, que dans la mesure où cela concerne sa réputation ou l’affecte d’une manière ou d’une autre. Un individu dénué d’éthique se fiche complètement des conséquences de ses actes et paroles quand ceux-ci n’ont a priori aucun impact probable sur lui-même, sa réputation et sa vie, ou encore lorsqu’il croit contrôler suffisamment ceux qui par exemple pourraient nuire à sa réputation s’ils venaient à révéler ce qu’il a réellement fait et dit. Il est souvent prêt à tout pour améliorer les conditions matérielles de sa vie et pense qu’il peut maîtriser son destin s’il a suffisamment de moyens matériels pour éviter les impondérables. Par contre, il ne se préoccupe nullement de la manière dont il peut affecter la vie des autres. Il se croit libre parce qu’il a simultanément la capacité de bousculer la destinée d’autrui et celle de préserver la sienne, ceci en usant de son argent ou de son pouvoir. Cependant, il est prisonnier de la matière, de sa vision matérialiste des êtres humains et de la vie, de sa peur de manquer ou de perdre le contrôle sur sa propre vie… Sa prison n’est peut-être pas matérielle, même si certaines de ses « victimes » pourraient le réclamer, mais elle est psychique.

Un être humain qui ne manifeste pas d’éthique lorsqu’il assume ses responsabilités ou prétend le faire, n’est en fait pas adulte, mais se comporte bien davantage comme un adolescent, voire comme un enfant capricieux. Il « achète » sa liberté matérielle au détriment de sa liberté spirituelle et psychique. Au contraire, l’individu qui démontre un sens des responsabilités doublé d’éthique sait que même s’il ne maîtrise sans doute pas les grandes lignes de son destin, même si les circonstances de la vie l’amenaient à se retrouver matériellement démuni ou enfermé, les conséquences de ses actes peuvent malgré tout se révéler déterminantes non seulement pour lui, mais aussi pour un grand nombre d’autres personnes qui lui sont liées de près ou de loin. Il libère sa conscience et son psychisme en assumant son rôle, ses tâches et ses fonctions de la manière la plus éthique possible.

« … [la] liberté reste illusoire, factice ou seulement très temporaire
si elle n’est pas fondée à la fois sur la responsabilité et sur la vérité,
car l’irresponsabilité et le mensonge la détruisent plus ou moins rapidement. »

Changer le Système ?

Liberté ⇔ Responsabilité + Vérité

La liberté intérieure, celle qui pour l’âme et conscience est de loin la plus déterminante et a le plus d’impact, n’existe pas sans la mise en œuvre d’un sens suffisant des responsabilités et d’éthique. De plus, l’absence prolongée de liberté intérieure finit par produire des effets dans la forme, dans la matière concrète, dans la vie manifestée… et l’individu en vient tôt ou tard à expérimenter une variété ou une autre de prison matérielle, même s’il détenait auparavant les plus grands moyens concrets qui auraient dû en principe lui épargner de telles conséquences.

Ce qui vaut pour l’individu vaut aussi pour les groupes. Aussi, une société qui ne se libère pas intérieurement, qui se laisse enfermer psychiquement par de la propagande, des menaces, des rêves inaccessibles ou encore une approche matérialiste qui lui fait oublier son essence, alors, tôt ou tard, elle subit une dictature plus ou moins implacable, évidente et durable. Une telle société n’est pas adulte et n’assume pas ses responsabilités ou le fait sans démontrer réellement d’éthique. Elle vit dans la peur ou dans le rêve et l’illusion. Plus elle se pose en victime, et plus elle subit de contraintes, de violence, de viols… et plus elle a peur… jusqu’à ce que l’instinct de survie ou un vif appel de la Conscience se manifeste et lui fasse relever l’échine et la tête, jusqu’à ce qu’elle décide de faire face en adulte, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’en fait elle n’a plus rien à perdre, car elle a déjà perdu l’essentiel.

Une société adulte démontre sens des responsabilités et de l’éthique. De tels sens peuvent et gagnent à être enseignés dès les plus jeunes années, dans le cadre de l’apprentissage familial comme de toute éventuelle structure sociale ou commune éducative. Et toute société s’avère finalement le reflet de ses systèmes éducatifs et de la manière d’enseigner aux jeunes générations comment devenir adultes et comment découvrir leur potentiel.

Une pédagogie favorisant la responsabilisation, l’éthique et l’épanouissement individuel et collectif peut combiner les approches suivantes :

  • stimuler le goût de la découverte et celui d’apprendre par soi-même;
  • éviter le plus souvent possible de fournir des réponses toutes faites, mais développer chez le jeune sa capacité à trouver par lui-même, à déduire, à analyser, à réfléchir, à discerner, à remettre en question…;
  • employer aussi bien la répétition que les éléments de surprise, le rythme que l’aléatoire, le structuré que l’imprévisible… pour permettre le meilleur enregistrement de ce qui est appris (la soudaineté et l’imprévu facilitant la pénétration de l’information, et le rythme et la répétition favorisant son intégration, son ancrage);
  • recourir à des formes ludiques;
  • stimuler la participation et l’implication;
  • stimuler la créativité et l’imagination;
  • remplacer l’esprit de compétition par celui d’entraide, favoriser les projets communs;
  • laisser la liberté de suivre ou non tel enseignement;
  • laisser la liberté de l’orientation des objectifs de vie;
  • stimuler la réflexion sur les conséquences des actes et des paroles, chaque fois que l’occasion se présente;
  • stimuler l’empathie et la capacité à se mettre à la place des autres;
  • éveiller la curiosité, élargir les horizons;
  • varier les supports (audiovisuel, informatique, écrit, mise en situation, jeux de rôles)…;
  • amener à réaliser l’importance du respect des autres et des enseignants.

Partage des ressources

Aucun individu, aucun groupe ne disposent de la moindre légitimité à s’approprier une partie des ressources planétaires (minérales, végétales, animales, énergétiques, géographiques)… au détriment des autres. Celles-ci n’appartiennent à personne si ce n’est à la planète elle-même.

Un monde en Balance nécessite non seulement une utilisation juste des ressources naturelles et une collaboration entre les différents règnes de la nature, mais aussi une utilisation juste et libre de toutes les formes d’énergies, dont les énergies psychiques et mentales humaines. Une conséquence en est la mise à disposition générale libre et gratuite de toutes les ressources naturelles. Une autre en est que les ressources humaines (psychiques, mentales, intellectuelles, sensorielles, émotionnelles, physiques, spirituelles, éducatives)… représentent un bien commun qu’il serait vain de vouloir s’approprier individuellement et dont la transmission libre assure la multiplication des bénéfices pour tous.

La libre circulation des énergies, notamment de pensées et de sentiments, entre divers individus ou divers groupes nécessite l’élimination de tout ce qui est susceptible de l’entraver. Les entraves à une telle circulation sont, entre autres, l’irrespect, le dédain, le goût ou l’obsession du secret, l’absence d’authenticité (ou la fabrication d’images de soi et d’une personnalité factice), la peur, la violence, la haine… La peur elle-même est souvent la cause originelle de nombreux excès émotionnels et comportementaux, dont la volonté de contrôle de soi, des situations, des ressources et/ou des individus. Et la recherche de contrôle sur des groupes et des personnes est favorisée par le non-partage de l’information et de la connaissance pour garder ainsi un pouvoir sur autrui. Dans un monde réellement harmonieux et libre, tout ce qui concourt au secret, au contrôle et aux abus de pouvoir n’a plus sa place. Et des aberrations telles que les Services secrets, les Renseignements militaires ou apparentés et les sociétés secrètes n’existent plus. Dans un tel monde, les êtres humains cherchent avant tout à faire bénéficier autrui de leurs propres ressources, connaissances et potentiels, sachant qu’au final tout le monde en tire bénéfice.

La concentration des ressources entre les mains d’une minorité qui par ailleurs tend à se considérer comme l’élite mondiale n’est possible que par l’abandon de la souveraineté individuelle et collective au profit de cette minorité manipulante. Au cours et au travers des âges, cette minorité est parvenue à faire croire au reste de l’Humanité qu’elle seule avait la capacité à gérer concrètement les affaires humaines et les ressources permettant de le faire. Elle y est parvenue en dépit du fait que cette gestion laissait dramatiquement de côté l’essence et la conscience de l’individu et qu’elle dégradait considérablement l’environnement naturel. En recourant à des artifices, des ruses, de la désinformation, de la manipulation et un abrutissement général des masses, l’élite en est venue finalement à produire deux résultats radicalement opposés :

  • d’un côté, une grande partie de l’Humanité est maintenant comparable à une armée de zombis, d’aveugles ou de dormeurs, voire de moutons qui se laissent tranquillement amener à l’abattoir;
  • de l’autre, une fraction croissante a su tirer profit de conditions contraignantes, avilissantes et/ou abrutissantes en y réagissant, transcendant ses limitations concrètes par une ouverture de plus en plus importante sur les plans plus subtils que sont les mondes émotionnels, mentaux, psychiques, spirituels, supramentaux…

Les conditions instaurées par une prétendue élite mondiale pour contrôler les peuples et les ressources naturelles sont celles qui invariablement et inéluctablement amènent la libération psychique d’une masse critique d’individus, désormais souverains et capables de ne plus fonctionner dans les systèmes imposés ainsi que de changer conséquemment le visage du monde. Cette masse critique ne reconnaît alors plus comme légitimes ni valables les conventions, règles et lois imposées par l’élite, mais leur attribue un haut degré de caractère pernicieux, déshumanisant, pervers et/ou débilitant qui éloignait l’Homme de son essence en le retournant davantage à l’état de bête. Elle recourt spontanément au partage, à la responsabilisation et à la bonne volonté tant au niveau individuel que dans ce qu’elle cherche à mettre en œuvre au profit de tous.

Le partage profite à tous, autant à ceux qui donnent qu’à ceux qui ont davantage besoin de recevoir. Ce qu’un individu donne lui est retourné d’une manière ou d’une autre, sur un plan ou un autre, au moins par la vie et ses circonstances, ainsi que par la gratification subtile que cela procure. Au contraire, ce qu’il thésaurise ou s’approprie abusivement contribue à l’enfermer dans des peurs (comme celle de manquer ou de perdre), dans des mécanismes autodestructeurs (par culpabilité, même étouffée), dans une tour d’ivoire ou encore dans des attitudes et énergies noires (méchanceté, égoïsme, avarice, misanthropie, cruauté)… qui peuvent toujours finir par nuire un jour à sa santé mentale ou physique.

Le partage des ressources est une des conditions indispensables à la création d’un monde de paix, de beauté et d’harmonie.

Argent et échanges

L’argent étant une forme d’énergie (voir l’annexe II), s’il est utilisé dans des échanges de services ou de biens, son équivalence est celle de l’énergie dépensée pour réaliser le service ou créer le bien. En conséquence, s’il continue à circuler et à être utilisé dans certaines régions ou nations, il ne sera plus basé sur l’or ni sur un quelconque arbitraire tel qu’une monnaie locale, mais sera compté en unités énergétiques telles que la Calorie ou le Joule (ou éventuellement en unités horaires si l’on considère qu’en première ou grossière approximation les êtres humains travaillent en moyenne à peu près à la même vitesse).

L’énergie dépensée en un temps donné pour effectuer un certain travail, une action ou un mouvement sur un plan formel (comprenant physique, émotionnel et intellectuel) sera directement monnayable. Son estimation sera effectuée au besoin par les personnes compétentes dans le domaine des ressources énergétiques (physiciens en thermodynamique, notamment) et auxquelles on reconnaîtra ce type de compétences.

En absence d’estimation précise de la valeur d’un travail, d’une action ou d’un mouvement, une approximation plus ou moins grossière (basée, par exemple, sur une connaissance empirique de l’énergie moyenne habituellement dépensée en un temps donné pour accomplir un travail, une action ou un mouvement équivalents), pourvu que les différentes parties s’accordent sur cette approximation.

La valeur d’une ressource naturelle (minérale, par exemple) sera déterminée et modifiable en fonction de la technique particulière et de l’énergie conséquente utilisées pour son exploitation.

La valeur d’un objet ou d’un bien sera déterminée ou estimée en fonction de l’énergie dépensée pour le créer, selon les moyens utilisés et la dépense d’énergie physique (électrique, mécanique, musculaire…), émotionnelle et/ou intellectuelle pour y parvenir.

Un service est considéré comme un travail ou une action. Il peut être gratuit ou monnayable, selon le souhait de la personne qui le rend. En cas de demande de rémunération, sa valeur sera basée sur les mêmes critères que pour tout autre travail ou toute autre action, comme exposé plus haut.

Un travail, une action, un mouvement, un service, un bien… ne seront monnayés à un prix donné que si les deux parties (le donneur et le receveur) s’accordent sur sa valeur.

L’argent n’est pas indispensable et les échanges peuvent reposer sur la notion de don, sachant que ce que l’on donne un jour peut être retourné sous une forme ou une autre un jour suivant. On donne un jour et l’on reçoit un autre jour.

Centre monétaire

Pour faciliter les échanges accomplis par le moyen monétaire (par ceux qui choisiront ce moyen), il sera établi, si possible au niveau international, un centre monétaire unique remplaçant toutes les banques, y compris « centrales » ayant existé jusqu’alors. Un tel centre pourra cependant être d’abord mis en place uniquement dans une nation ou une région particulière, comme prototype.

Ce centre monétaire sera le cœur du nouveau système économique et la nouvelle forme d’argent, d’inspiration énergétique pure, en sera le sang, le fluide vital.

Le potentiel monétaire (et donc de prêt) du centre monétaire sera évalué sur la base de la totalité des ressources naturelles (de la planète, de la nation, ou de la région, selon l’échelle du centre institué), augmentée du produit intérieur brut sur un an et du capital immobilier privé et public.

Chaque année, le total des prêts alloués ne pourra dépasser le potentiel monétaire ainsi défini.

Tout prêt sera consenti au taux fixe de zéro pour cent, soit sans aucun intérêt.

Le centre monétaire sera la seule institution habilitée à prêter de l’argent aux êtres humains de la planète, de la nation ou de la région au sein de laquelle il sera institué, et toutes les transactions telles que le paiement de salaires pourront passer par lui.

Contrairement aux systèmes actuels pour lesquels les individus travaillent pour gagner de l’argent, ils recevront de l’argent pour travailler! Plus précisément, les salaires seront payés en début de périodes (semaines, quinzaines ou mois)… et remboursés par le travail. De même, les artistes et autres créateurs emprunteront l’argent qui sera estimé nécessaire à un travail créateur donné et rembourseront par la réalisation de la création.

Tous les échanges monétaires pourront passer par le centre, sans que ce soit une obligation. Les créateurs et les travailleurs du centre monétaire lui-même seront payés selon le même principe.

En fait, un tel centre monétaire pourrait très bien se ramener à l’équivalent d’un livre comptable d’enregistrement des entrées et des sorties (ou des dettes et des crédits).

Lorsque deux individus s’accordent sur la valeur d’un travail, d’un bien ou d’un service, celui qui achète peut choisir de recourir au centre financier s’il ne dispose pas d’un montant d’argent équivalent ni ne peut fournir en échange un autre travail, bien ou service de valeur équivalente et accepté comme terme de l’échange. Auquel cas, le receveur emprunte l’argent au centre et le donneur diminue d’autant sa propre dette éventuelle au centre, voire y dispose maintenant d’un crédit.

Pour les transactions avec les planètes, nations ou régions étrangères (selon l’échelle du centre) qui ne voudront ou ne pourront pas suivre le modèle d’échange ainsi institué, il sera adopté des taux d’intérêt et de change d’un commun accord en tenant compte des potentiels et réalités économiques des autres planètes, nations et régions considérées, ou les échanges pourront se faire par troc, au moins tant que l’économie de ces autres planètes, nations ou régions reposera sur un système d’intérêts ou d’usures.

Les régions et les villes elles-mêmes, en tant que regroupements humains, emprunteront à la banque centrale pour la réalisation de leurs grands travaux et pour leur fonctionnement annuel. Il n’y aura donc plus besoin d’un système d’impôts et de taxes.

Pouvoir et potentiel

Le pouvoir individuel est la capacité à utiliser la volonté transpersonnelle ou divine, ou le désir personnel ou égoïste pour produire des actions d’un ordre ou d’un autre. Dérivé de la notion scientifique de puissance, le pouvoir est, en d’autres termes, la capacité à effectuer un certain nombre de tâches, travaux ou actions en un temps donné. Plus l’individu est capable d’accomplir d’actions diverses (paroles, écrits, créations, manipulations, ordres, travaux)… ou d’atteindre d’objectifs différents en un temps donné et plus son pouvoir est grand.

Le pouvoir se conjugue selon les plans et les moyens considérés. Un individu peut ainsi disposer d’un grand pouvoir concret, notamment sur les événements sociaux ou sur les conflits, mais n’avoir qu’un pouvoir insignifiant sur des sphères plus subtiles, comme celles relatives à l’éducation ou aux mondes spirituels.

À puissance ou pouvoir donné, il peut y avoir des différences de résultats dans les faits. Cela dépend pratiquement de la manière dont l’individu utilise et applique son pouvoir dans et sur la Forme (les mondes formels ou concrets). Certaines orientations peuvent être destructrices ou au contraire constructrices. Certaines peuvent contribuer à façonner quand d’autres déforment ou dénaturent. Certaines produisent des souffrances alors que d’autres les soulagent…

Dans un monde en Balance, on ne recherche pas une application coercitive, mégalomane, psychopathe, ni égoïste du pouvoir, mais on utilise le pouvoir personnel avec intelligence et amour dans le but du développement puis de l’utilisation du potentiel personnel et collectif au service du bien commun.

L’enrichissement maximal d’un groupe, sur tous les plans, provient au départ du libre développement du potentiel de chacun de ses membres, puis de l’expression de ce potentiel dans le respect des autres et en toute conscience et responsabilité. Le développement du potentiel devrait être une des préoccupations principales de tout éducateur.

Le véritable pouvoir, c’est avant tout celui d’être soi-même et d’assumer ses propres choix, le pouvoir d’être et de donner de soi avant celui d’avoir ou de prendre des autres. Une société matérialiste, mettant en avant la possession matérielle et l’assouvissement égoïste des désirs sans se préoccuper des répercussions sur les autres, favorise le pouvoir formel destructeur ou contrôlant. Au contraire, une société basée sur des valeurs plus idéalistes ou spirituelles telles que l’altruisme, le respect des autres et de soi, la bonne volonté et le partage favorise l’expression du pouvoir intérieur, de création, de manifestation et de transcendance du potentiel humain quasi illimité.

La vie est mouvement et lorsque l’inertie d’une forme, d’un objet, d’un être ou d’un groupe s’oppose au mouvement de la vie, de la volonté ou du pouvoir d’action d’un être ou d’un groupe, alors, il y a friction et cette friction engendre généralement de la souffrance. Pour éliminer la friction entre vie ou mouvement d’une part et forme ou matière d’autre part, un troisième élément, un lubrifiant, est nécessaire. Entre la vie et la forme, le lubrifiant est la conscience. Entre le pouvoir et l’individu ou le groupe qui l’exerce, le lubrifiant est l’éthique. Le troisième élément est celui qui permet le lien, la synthèse, la cohésion, la synergie entre les deux autres qui autrement engendrent de la friction (ou de la souffrance) en raison de leurs natures ou de leurs mouvements antagonistes.

Vie Conscience Forme individuelle ou collective

Pouvoir Éthique Action individuelle ou collective

Volonté de mouvement — LubrifiantInertie s’opposant au mouvement

Potentiel créateur Inspiration Création

Le potentiel créateur et le pouvoir personnel ne portent des fruits mûrs et sains dans la matière, ne se concrétisent sous forme de manifestations tangibles et de créations concrètes constructives que par l’intervention de la conscience, de l’éthique et de l’inspiration. En absence de conscience, d’éthique, d’inspiration…, les fruits produits sont empoisonnés, engendrent la souffrance et la destruction. En présence de ces dernières, au contraire, l’être humain se réalise pleinement, développe et exprime son potentiel quasi infini… et la société commune, résultat et synthèse des potentiels et actions individuels, se dirige vers un nouvel âge d’or.

Conclusion

Face à toute nouvelle perspective socioculturelle et politique, on peut se poser la question de son caractère éventuellement utopique. Quand et comment alors passe-t-on de l’utopie au réalisable? De manière générale, un projet ou une vision devient concrétisable par un groupe lorsque les conditions suivantes sont réunies :

  • les moyens concrets, notamment technologiques et scientifiques, de le réaliser existent;
  • certains aspects au moins du projet ou de la vision ont déjà pu être manifestés à petite échelle, spatialement et temporellement;
  • une partie suffisante du groupe impliqué a développé une conscience adaptée à ce projet ou cette vision et devient apte à en percevoir et comprendre les implications, les fondements et même la nécessité (ceci devant le caractère critique d’une situation présente, par exemple);
  • la volonté collective de voir le projet réalisé ou la vision manifestée devient plus importante que la résistance inertielle des volontés opposées, pour une raison ou une autre, au projet ou à la vision.

Face à la vision présentée dans le manifeste, au début du vingt et unième siècle, les deux premières conditions sont remplies, au moins en grande partie, et la troisième semble en voie de réalisation. La condition cruciale, non encore effective, est la dernière.

L’Humanité ou un groupe particulier peut satisfaire les quatre conditions par les moyens respectifs suivants :

  • le progrès scientifique et technologique et/ou le progrès parapsychique de l’Homme;
  • l’imagination, la créativité, l’inspiration et le désir ou la volonté de nouveauté;
  • l’éducation des consciences, processus plus ou moins subtil ne passant pas nécessairement par les structures éducatives existantes;
  • le phénomène d’entrainement des consciences et du mental humain par des pionniers qui dans certains cas extrêmes vont jusqu’à sacrifier leur vie et permettre que leur sang nourrisse le germe de la vision jusqu’à la complète floraison, parfois des centaines ou même des milliers d’années plus tard.

Des pionniers sacrifiés ont parsemé l’Histoire humaine et même si leur vision et le message subséquent ont parfois rarement été compris, les traces qu’ils ont laissées dans les consciences sont indélébiles, les germes vitaux qu’ils y ont déposés croissent lentement, mais implacablement et la puissance de leur exemple sert encore des millions d’êtres. Aujourd’hui, l’Humanité en crise est mûre pour une des plus importantes remises en question des formes sociales, culturelles, éducatives, économiques et autres, pour un changement radical d’orientation, pour la naissance effective d’un nouveau paradigme, pour un pas de géant dans l’avenir…

Annexes

Annexe I
Correspondances

1 2 3 4 5 6 7
Navigateurs Organisateurs Motivateurs Conciliateurs Découvreurs Veilleurs Constructeurs
Choix des formes à incarner, à préserver et à détruire Organisation cohérente et inclusive des formes Inspiration et stimulation pour amener les nouvelles formes adaptables aux formes existantes ou pour fonctionner efficacement avec les formes établies Harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus fonctionnant par ou dans des formes sociales ou collectives. Adaptation des formes (et des lois qui les régissent) Découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent Préservation des formes de la manière la plus idéale possible Incarnation des nouvelles formes dans le respect des cycles de vie naturels des diverses formes existantes et de l’ordre des choses
(Légende  : C = conscience ; V = vie ; F = forme)

Affinités des groupes

Le tableau suivant (en deux parties) représente essentiellement une base de réflexion par analogies.

Rôle Navigateur Organisateur Motivateur
Organes Tête Cœur Poumons
Chakra Coronal Cardiaque Laryngé
Systèmes Nerveux Circulatoire Respiratoire
Plan Essence/
Esprit
Conscience/
Âme
Intuition/
Inspiration
Qualité Volonté Amour/Sagesse Intelligence
Action Décider Organiser Communiquer
Concepts liés Liberté Responsabilité Échange
Sentier octuple Moyens justes et Éveil Attention juste et Éveil Parole juste et Éveil
Gestion de la Forme Choix des formes à incarner, à préserver ou à détruire Organisation cohérente et inclusive des formes Adaptation inspirée des nouvelles formes à l’existant et stimulation pour fonctionner avec
Rôle Conciliateur Découvreur Veilleur Constructeur
Organes Estomac Glandes endocrines Organes sensoriels Squelette et gonades
Chakra Solaire Frontal Sacré Coccygien
Systèmes Digestif et urinaire Hormonal et électrique Sensoriel et d’entretien Reproducteur et musculaire
Plan Forme/
Personnalité
Mental/
Intellect
Émotionnel/
Affectif
Physique/
Matériel
Qualité Justice Connaissance Dévotion Ordre
Action Harmoniser Imaginer Idéaliser Manifester
Concepts liés Assimilation/
Élimination
Réflexion Sécurité (Pro)création
Sentier octuple Vision juste et Éveil Pensée juste et Éveil Effort juste et Éveil Action juste et Éveil
Gestion de la Forme Harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus qui les utilisent ou y participent Découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent Préservation idéale des formes Incarnation des nouvelles formes dans le respect des lois naturelles et de l’ordre des choses

Annexe II
La nature de l’argent




La mondialisation… en marche — 9 alertes rouges

[Source et auteur :] Alain Nicolaï
[Cf : L’Assemblée nationale face à ses responsabilités]

[Avec la participation de Nouveau Monde]

Neuf alertes rouges pour vous faire bien comprendre que leur « Monde d’après » sera bien pire que le monde d’hier.

Alerte rouge n° 1 : La haute finance.

Préambule :

À l’origine, la monnaie était créée et gérée par les États, au fil du temps des intérêts privés ont réussi, à force de manigances et de coups tordus, à déposséder les États de la création monétaire. Par exemple, la FED, Federal Reserve System [Système de Réserve Fédérale], la Réserve fédérale est la banque centrale des États-Unis, est un organisme privé.

« Il y a tant de présidents (américains) qui ont lancé des avertissements à répétition contre le pouvoir de l’argent ! Tant de sessions au Congrès et d’affaires juridiques qui ont incontestablement démontré le caractère privé de la Réserve Fédérale ! »

Hongbing Song, La guerre des monnaies, Le Retour aux Sources, Paris, 2013, page 123.

Ce système propulsé par le FMI, c’est étendu pratiquement à l’ensemble de la planète, actuellement de très rares États sont encore maîtres de leurs monnaies comme la Corée du Nord et Cuba.

« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois. »

Mayer Amschel Rothschild (1743–1812)

« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières dressées. »

Thomas Jefferson, président des États-Unis de 1801 à 1809.

« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque “la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit”. […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »

Napoléon Bonaparte 

« Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé, un des plus contrôlés et dominés, non pas par la conviction et le vote de la majorité, mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants. »

Woodrow Wilson, président des États-Unis de 1913 à 1921.

Alerte rouge n° 2 : Le capital et le capitalisme

« Au demeurant, la survie de l’entreprise n’est pas un objectif de l’économie de marché : celle-ci cherche en effet à assurer la maximisation de la rentabilité du capital, ce qui passe par la réallocation (sic) permanente dans les secteurs les plus rentables, fut-ce au prix de la destruction des entreprises qui, à un moment donné, l’utilisent. Leur survie n’est donc pas de l’intérêt du capitalisme et elles ne survivent qu’aussi longtemps qu’elles permettent à ceux qui y investissent de faire le maximum de plus-values et de profits : et leur loyauté ne résiste pas à une chute de l’espérance de gains. L’entreprise est ainsi, pour l’actionnaire, comme une sorte de prostituée dont le mépris qu’elle inspire à son client augmente avec le plaisir qu’elle lui procure. »

Jacques AttaliSurvivre aux crises Fayard, Paris, 2009, page 207.

Qu’en conclure ?

1) À la lecture de ce texte, on comprend facilement que le sort des travailleurs, et donc de leurs familles, est le cadet de leurs soucis. Plus surprenants, l’entreprise et donc les entrepreneurs sont aussi jetés sans état d’âme avec l’eau du bain !

2) On comprend aussi facilement que ces gens-là n’ont aucun respect pour le travail. Ils n’ont de considération que pour la rente et les profits.

3) La dernière phrase est d’un cynisme absolu, elle révèle abruptement la mentalité égoïste de certains capitalistes. Par respect pour l’espèce humaine, on ose cependant croire que cet état d’esprit est exceptionnel !

« Le moteur du capitalisme financier apparaît plus clairement que jamais : la cupidité. »

« Les marchés, étant globaux sans que l’état de droit le soit, prennent peu à peu le pas sur l’état de droit de chaque nation et sur la démocratie supposée le fonder. »

« Nul ne peut évidemment croire que le capitalisme financier se moralisera tout seul. À l’heure actuelle, il est prêt à tout, ou presque, pour que les contribuables aient assez peur de leur propre avenir pour accepter sans trop rechigner de financer ses erreurs. Mais, sitôt qu’il le pourra, il recouvrera sa superbe et recommencera à se développer dans son intérêt propre, en poussant les autres à s’endetter pour son seul bénéfice. »

« Depuis que le capitalisme a pris le pouvoir, la crise semble même être son état naturel. »

Jacques AttaliLa crise, et après ? Fayard, Paris, 2008.

« Les pouvoirs n’aiment terroriser les peuples que lorsqu’ils disposent aussi d’un moyen de les rassurer. »

Jacques Attali, Au-delà de nulle part. LGF — Livre de Poche, Paris, 1999.

Alerte rouge n° 3 : Les médias et le pouvoir.

4 agences de presse influencent toute la population mondiale. www.réseauinternational.net

« Les agences de presse sont rarement le point de mire du public. Pourtant, elles sont parmi les catégories de médias les plus influentes et en même temps parmi les moins connues. Ce sont des institutions clés avec une importance substantielle pour chaque système de médias. Elles sont le centre nerveux invisible qui relie toutes les parties de ce système. »

(Wolfang Vyslozil, ancien gérant d’APA)

C’est l’un des aspects les plus importants de notre système médiatique, et pourtant presque inconnu du public ; la plus grande partie des nouvelles internationales dans tous les médias principaux provient de quatre agences de presse seulement : New York, Londres, Paris et Berlin. La position de monopole de ces agences a plusieurs conséquences : elles déterminent le choix des reportages, elles décident de quoi on parle et de quoi on ne parle pas, et il est évident que les reportages sont très uniformes et ils sont souvent simplement copiés. (www.réseauinternational.net)

Rappel :

« Les riches achètent les médias pour donner de l’information bien choisie aux pauvres » ce qui dit autrement veut dire qu’on nous cache beaucoup de choses.

Bourdieu

Encore une manipulation de Macron : faire payer les Français pour la dette de la presse, Les médias officiels vous enfument, Macron veut nous faire payer l’addition. (Résistance verte)

Dans son édito du Trimestriel d’informations Tous contribuables de septembre — novembre 2020, son directeur Eudes Beaufreton résume parfaitement la situation actuelle :

« Car avec la crise du covid, l’État a réussi ce tour de force extraordinaire (avec l’aide des médias dominants) de nous faire croire que sans son intervention à tout bout de champ, nous allions tous mourir. »

Le Viol des foules par la propagande politique, Serge Tchakhotine, Tel Gallimard, Paris, Présentation par l’éditeur. Quatrième de couverture.

Censuré en 1939 par le ministère français des Affaires étrangères, détruit en 1940 par les Allemands, ce livre a été finalement réédité au début des années 1950 dans sa version actuelle augmentée et actualisée. C’est un traité classique de psychologie sociale qui cherche à démonter comme à comprendre les mécanismes auxquels obéissent les foules, les masses et, plus généralement, la formation de la volonté politique et l’action politique. Quatre impulsions affectives primaires sont mises en œuvre par la manipulation propagandiste et idéologique : l’agressivité, l’intérêt matériel immédiat, l’attirance sexuelle au sens large, la recherche de la sécurité et de la norme. Cette psychologie sociale discute, bien sûr, Freud, mais aussi Jung, Tarde et Pavlov. C’est bien évidemment sur le terrain historique de l’affrontement entre propagande nazie et résistance social-démocrate que l’auteur se situe dans un premier temps pour analyser les raisons du fulgurant succès de Hitler et celles de l’échec de la démocratie. Mais il étend ses investigations au-delà de ces événements, et traite aussi de la propagande soviétique, de l’affrontement idéologique de la guerre froide, du pacifisme, bref des formes générales de la propagande, de sa réussite ou de son échec, ainsi que des moyens d’y résister, ce qui conduit l’auteur, savant biologiste, à parler ici en sociologue et, surtout, en pédagogue.

Alerte rouge n° 4 : La politique politicienne.

« La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent. » « Quand vous êtes embêtés, embrouillez tout. »

Henri Queuille, membre du parti radical-socialiste, plusieurs fois ministre sous la Troisième République française.

Un bel exemple de politicards qui a fait des émules… En premier et essentiellement, ce genre de chenilles républicaines ne fondent leurs causes que sur leurs intérêts personnels. Ils cherchent le pouvoir, non pas pour aider honnêtement leurs semblables, mais pour les dominer et en tirer, seul, ou avec d’autres, des avantages et/ou des profits.

« La majorité des hommes politiques, à en croire les éléments dont nous disposons, ne s’intéressent pas à la vérité, mais au pouvoir et au maintien de ce pouvoir. Pour maintenir ce pouvoir, il est essentiel que les gens demeurent dans l’ignorance, qu’ils vivent dans l’ignorance de la vérité, jusqu’à la vérité de leur propre vie. Ce qui nous entoure est donc un vaste tissu de mensonges, dont nous nous nourrissons. »

Harold Pinter, prix Nobel de littérature en 2005.

« Des tireurs de ficelles aux sociétés plus au moins secrètes, des organisations de parti aux comités, tous ont une action sournoise d’accaparement des institutions et d’emprise sur les fonctionnaires ; ils choisissent les candidats, font les élections, domestiquent et corrompent les élus, pour aboutir à ce que le monde de l’argent et le monde de la politique tendent, de plus en plus, à ne faire qu’un. »

André Tardieu, Ancien Président du Conseil, 1936.

La Théatrocratie de Platon

La mise en scène du pouvoir politique est la façon dont ses détenteurs donnent à voir la nature de ce pouvoir aux yeux de ceux qu’ils gouvernent, de leurs pairs ou leurs rivaux.

Il semble qu’assez vite le principe de l’affichage symbolique des différences se transforme en un exercice psychologique du pouvoir, et l’autorité des hommes et femmes qui détiennent le pouvoir politique va être non seulement affichée, mais également dramatisée et mise en scène au travers d’une symbolique stéréotypée ou non.

En fonction des sociétés, de la conjoncture historique, ces mises en scène ont été destinées à impressionner, rassurer, mystifier, terrifier, ou simplement berner les spectateurs.

La mise en scène peut donc avoir une fonction heuristique, illustrant les différentes responsabilités du pouvoir aux yeux des sujets, promouvoir l’éthos de la personne publique ou au contraire jouer un rôle de désinformation analogue à celui de la propagande en insistant sur le pathos. Certaines mises en scène peuvent même être classées dans l’arsenal de propagande du pouvoir.

Ce souci de jouer sur l’apparence, à l’aide de techniques proches de celles du théâtre et du spectacle en général, existe dans de nombreux domaines du pouvoir, et dans toutes les formes de pouvoir politique. (Préambule de l’article de Wikipédia sur la Théocratie)

Alerte rouge n° 5 : Le Nouvel Ordre Mondial.

Nous avons vu dans un précédent article, que la société secrète des Skull & Bones, issue de l’Université de Yale, « dont les membres les plus actifs de l’organisation viennent d’un noyau d’environ 20 à 30 familles, attachées à la défense de leur héritage et de leur lignée. » (Skull and Bones, l’élite de l’Empire) n’hésite pas à signer leurs interventions dans la crise du covid-19.

Par ailleurs, il faut savoir que des réunions soi-disant informelles, avec des participants triés sur le volet, se tiennent régulièrement depuis des années, comme celles du groupe Bildeberg, de la Trilatérale, ou du Forum de Davos… sans que la grande presse s’en occupe particulièrement. Le groupe Bilderberg, Conférence de Bilderberg ou Club Bilderberg, créé en 1954 est un rassemblement annuel d’environ cent trente personnes, composé en majorité de personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Les fondateurs et promoteurs étaient le prince Bernhard des Pays-Bas (qui était le président de la réunion jusqu’en 1976) et le conseiller politique polonais Józef Retinger. La Trilatérale (ou Commission trilatérale) est une organisation privée créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinsk et David Rockefeller. Le Forum de Davos ou Forum Économique Mondial est plus connu… Suite à la crise du covid-19, ce dernier, et sans aucun doute les précédents, veulent nous imposer des décisions prises dans notre dos… comme le montre clairement le site du Forum Économique Mondial (Davos) qui propose unilatéralement leurs soi-disant solutions pour leur « Monde d’après », en annonçant un « Great Reset », une « grande réinitialisation », c’est-à-dire un nouveau système mondial basé sur leurs seules décisions prisent en dehors du système démocratique.

En fait, la crise du covid-19, et la crise économique qui en découle, ne leur sert que de prétexte pour camoufler la faillite du système monétaire actuel. Elle leur permettra de justifier la création à plus ou moins long terme d’un gouvernement mondial et l’édification d’un nouveau système monétaire basé sur une monnaie (dématérialisé ?) entièrement sous leur contrôle. En résumé, les citoyens verront les pouvoirs s’éloigner encore plus d’eux, ils n’auront plus aucune prise sur les décisions les concernant, ils deviendront les jouets de forces obscures… et pour finir, pour le mieux, ils seront plumés.

Valérie Bugault le dit clairement :

« J’ajoute que la fin du dollar en tant que monnaie internationale est la condition sine qua non pour qu’advienne une monnaie mondiale viable, du moins selon les critères de fonctionnement économiques et monétaires imposés par les banquiers internationaux. Or, la fin du dollar comme monnaie mondiale suppose la fin de l’hégémonie de l’empire américain. Dès lors, il devient facile de comprendre que certains membres décisionnaires de cet empire se sont violemment opposés, et s’opposent encore violemment, à ce projet qui aboutira à une disparition de leur situation dominante. Cette partie des dirigeants américains qui se rebellent peut être qualifiée de patriote, il s’agit des gens qui étaient ouvertement impliqués dans la domination du monde par les Américains eux-mêmes. À l’opposé, ces derniers ont pour pires ennemis internes les globalistes apatrides, dont la tête se situe à la City of London, et qui œuvrent en sous-main pour l’avènement d’un gouvernement mondial, lequel suppose la disparition de l’empire US. »

Extrait de l’article Géopolitique du coronavirus I – entretien avec Valérie Bugault 
Stratégika. 15 avril 2020.

De plus, en consultant le site du Forum Économique Mondial (Forum de Davos) vous pourrez constater qu’après avoir pendant des décennies pollué la planète, ils veulent maintenant nous faire croire qu’ils se sont transformés en écologistes vertueux, ils prennent vraiment les gens pour des imbéciles…

Un exemple flagrant est le décret passé en douce début juillet 2020 par le gouvernement Macron sur les milieux aquatiques. Il fera sans doute comprendre définitivement aux écolos et aux amoureux de la nature que ce gouvernement se moque d’eux. Un décret scélérat autorise la destruction des moulins, canaux, étangs et plans d’eau sur simple formalité, sans étude d’impact ni enquête publique ! (hydrauxois)

Alerte rouge n° 6 : L’OMS, Bill Gates et le mauvais usage du pouvoir et de l’argent.

« Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur loyauté aux traditions familiales, leur patriotisme national, et leurs dogmes religieux. »

Dr George Brock Chisholm, premier Directeur général de l’OMS, de 1948 à 1953.

OMS — Fonds privés… (L’OMS dans les griffes des lobbyistes ?). Le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée en grande partie par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont la fondation Bill et Mélinda Gates, son plus grand « donateur », qui prône la vaccination à outrance tous azimuts (BILL GATES : L’INCROYABLE ARNAQUE DERRIÈRE SA FONDATION)

C’est pour cela, sans aucun doute, que Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui n’a aucun diplôme en médecine, a été nommé Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé en 2017 malgré les très lourdes casseroles qu’ils traînent derrière lui. (Les crimes de Tedros Adhanom, directeur général de l’OMS)

« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. »

Montesquieu — Du pouvoir.

Alerte rouge n° 7 : La crise protéiforme du Covid-19 en France et dans le monde, symptôme d’un monde en perdition.

1) Depuis plusieurs siècles, on sait que la méthode la plus efficace pour stopper une épidémie est la quarantaine. Quarantaine (XIIs) dérivé de quarante d’abord au sens de « espace de quarante jours », au XVIIs, âge de quarante ans » et « « isolement de quarante jours » (pour éviter la contagion). Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Baumgartner et Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 655.

2) De nombreux pays dans le monde ont utilisé ce processus avec un franc succès. Ils ont testé les malades et les ont immédiatement isolés de la population, cassant ainsi la chaîne de propagation du virus.

3) Le point sur les différents tests (Journal des femmes).

4) Les tests PCR n’isolent pas et ne détectent pas le covid-19 comme tel, ils montrent simplement que les testés ont toute une série de virus et de bactéries dans leur corps, ceci n’ont peut-être aucun rapport avec le covid-19. Cependant, quand l’individu est déclaré positif (après un délai de plusieurs jours), il est déclaré systématiquement positif au covid-19. (Il y a des directives pour surestimer considérablement le nombre de décès dans tous les pays)
Article FranceSoir : La grande supercherie des tests PCR, 90 % des cas positifs ne sont pas malades ni contagieux.
[Voir aussi : Le directeur scientifique de Pfizer déclare que la « deuxième vague » a été truquée lors de tests covid faussement positifs, « la pandémie est terminée ».]

5) Des tests nettement plus précis et rapides (30 min) existent, ils furent utilisés depuis le début de la crise par plusieurs pays, au début en Asie, Japon, Corée du Sud, Hong-kong… puis en Europe, Luxembourg, Allemagne, Autriche… ils permirent de détecter rapidement les positifs et de les isoler pour éviter la contagion. (ASIE – ÉPIDÉMIE: Sortir du confinement par les tests sérologiques d’immunité au Covid 19)

6) Un Conseil Scientifique dont plusieurs membres ont des liens avec des intérêts privés, des entreprises pharmaceutiques. Cette collusion a été dénoncée par le Pr Raoul lors de son audition par le Parlement, le 24 juin 2020. Didier Raoult explique, par ce constat, alors qu’il en est membre, son refus d’y siéger. Malgré cette dénonciation faite il y a plusieurs mois déjà aux yeux de tous, ce Conseil Scientifique continue de fonctionner en l’état comme si de rien n’était, en donnant son avis au gouvernement qui le suit.

7) Vous voulez voir quelle est la nature des liens avec des intérêts privés ? Il est bien évident que ceux qui profitent de cette manne ne peuvent pas avoir de jugements objectifs. Ils ne peuvent pas être impartiaux. (Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique et Crise sanitaire : le retour des accusations de conflit d’intérêt)

8) Le gouvernement français, s’appuyant sur les recommandations du conseil scientifique, décide le confinement de l’ensemble de la population. Avant le confinement le port du masque est déconseillé, après le confinement il est imposé !!!

9) En nombre de décès, les pays ayant confiné, comparés avec ceux qui ont testé avec des tests fiables et rapides et n’ont pas confiné l’ensemble de la population (CONFINEMENT MEURTRIER: TOUT CE QUE L’ON NE VOUS A PAS DIT, ABERRATION HUMAINE, SANITAIRE, ÉCONOMIQUE)

10) En France, les effets pervers du confinement. Conclusion de l’article Évaluation de la virulence du SRAS-CoV-2 en France… à partir de la mortalité toutes causes confondues de 1946 à 2020 — Denis G. Rancourt, Ontario Civil Liberties Association, Marine Baudin et Jérémie Mercier, Mercier Production.

“La politique nationale soudainement appliquée de quarantaine forcée et le stress psychologique qu’elle a généré chez les personnes âgées fragiles ont certainement contribué de manière importante à la diminution de l’efficacité de la réponse du système immunitaire à une maladie respiratoire virale (Comas-Herrera, Zalakaín, et al., 2020) et c’est aujourd’hui l’explication la plus probable de la majeure partie du pic de mortalité massif et étroit qui s’est produit en mars-avril 2020 en France. Le même mécanisme fonctionnerait dans n’importe quel cadre (établissement, foyer de groupe, maison, hôpital) où les personnes vulnérables sur le plan de la santé sont isolées et sensibles au stress psychologique.” (Comment le stress rend malade).

11) La France est le seul pays au monde à avoir interdit l’hydroxychloroquine le 27 mai 2020 à la suite d’un article de la revue médicale The Lancet publié quelques jours avant. “L’hydroxychloroquine n’est plus autorisée contre le Covid-19. À la suite d’un avis défavorable du Haut Conseil de la santé publique, le gouvernement a abrogé les dispositions dérogatoires autorisant la prescription de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 à l’hôpital en France, hors essais cliniques. « Que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19 », a réagi le Ministère de la Santé dans un communiqué.” Journal Le Monde du 27 mai 2020. Suite aux protestations d’une partie de la communauté scientifique mondiale ayant démontré que l’article de The Lancet était une falsification grossière écrite par des « scientifiques » à la solde de laboratoires privés, l’hydroxychloroquine a été de nouveau autorisée ultérieurement en France, mais sans publicité. Cependant, les Français peuvent regretter amèrement une telle prévention contre ce traitement. (Tout comme l’Allemagne , le petit Luxembourg a été sauvé par l’hydroxychloroquine)

12) Tous les médecins savent qu’en cas d’épidémie le terrain est primordial. Un sujet ayant de faibles défenses immunitaires aura nettement plus de prédispositions à attraper un mauvais virus. Cela tombe sous le sens, en cas d’épidémie, il est indispensable pour la population de renforcer ses défenses immunitaires. Pour cela il faut prendre des compléments alimentaires, des vitamines par exemple, des probiotiques, pratiquer une ou des activités physiques modérées, bien dormir et… se déstresser. Pourtant en France lors de cette épidémie, et encore de nos jours, une chose ahurissante c’est produite, le gouvernement nous a bombardé incessamment de messages officiels du Ministère des Solidarités et de la Santé nous recommandant, la distanciation, le port du masque (avec retard à l’allumage)… mais jamais, au grand jamais, nous n’avons reçu de sa part, avec autant d’acharnement, le message pourtant fondamental, et même vital, que nous devons impérativement renforcer nos défenses immunitaires !!!

La mise à jour de cette omission plus que suspecte est d’une portée considérable, à l’évidence, ce gouvernement privilégie la contrainte abrupte, l’infantilisation, la peur…, au détriment du bon sens.

13) Cet aspect essentiel de la prévention n’ayant pas manifestement été pris suffisamment en compte par les autorités sanitaires françaises et les responsables politiques, on peut se demander si en droit juridique ils ne peuvent pas être attaqués pour « Abstention volontaire ». L’article 223-6 du Code pénal (article 63-1 de l’ancien Code pénal) condamne l’abstention volontaire de porter assistance à une personne ou des personnes en périls.

14) Rappel : Dans l’article précédent Le Choc en Retour nous avons présenté le livre du Pr Perronne Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? Ce qui dit autrement veut dire : ils ont commis toutes les erreurs possibles. (https://www.alternativesante.fr/coronavirus/y-a-t-il-une-erreur-qu-ils-n-ont-pas-commise)

15) Antoine Hubert : La gestion de la crise du covid est délirante, par Chantale de Senger. L’administrateur délégué d’Aevis Victoria, Antoine Hubert, déplore la gestion actuelle de la crise du Covid-19. (https://www.bilan.ch/economie/antoine-hubert-la-gestion-de-la-crise-du-covid-est-delirante ou “Il faut arrêter d’écouter les médias français. La France est probablement le pays d’Europe qui a le plus mal géré cette crise” selon A. Hubert)

16) Le seuil épidémique a été modifié en juillet 2020 par les autorités sanitaires françaises sans que la population en soit avertie. (FranceSoir) Une preuve irréfutable d’une manipulation à grande échelle.

17) En termes d’importance et de décès, l’épidémie du covid-19 n’arrive qu’en dixième position des épidémies depuis 1945. Alors pourquoi un tel battage ? [NdNM : En fait, il ne semble y avoir eu que la Grippe asiatique
et la Grippe de Hong Kong à atteindre un niveau comparable ou supérieur à la mortalité attribuée à la covid-19, si l’on fait abstraction des maladies endémiques ou épidémiques comme le sida, la tuberculose, le paludisme, etc.. Voir Mortalité dans le monde]

https://www.youtube.com/watch?v=baRauK8yV04

18) On a la méchante impression que tout est fait pour bidouiller les chiffres. (Chronique Covid N°29 – « Santé Publique France a-t-elle manipulé les chiffres d’incidence pour faire croire à une aggravation de la pandémie dans plusieurs gros départements ? » et le point 6 dans Message d’alerte international de professionnels de santé aux gouvernements et aux citoyens du monde)

https://youtu.be/JeliScgfETY
Excellente intervention de Martine Wonner à l’Assemblée Nationale

19) À ce stade, au niveau des rapports de l’État et des citoyens, on se demande où est passé le vrai débat démocratique. Peut-on encore avoir encore dans ce pays, et dans d’autres, un vrai débat contradictoire, où l’avis de ceux qui n’ont pas le pouvoir est pris en compte, afin de comprendre ce qu’il en est réellement dans la réalité ? Ne sommes-nous pas tombés directement dans un système qui impose de force sa vision des choses, sans s’occuper de l’objectivité ?

20) Laurent Toubiana, Chercheur épidémiologiste à l’INSERM et directeur de l’Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (IRSAN), étudie l’évolution de la Covid-19 en France depuis début mars. Son analyse est sans appel : l’épidémie est terminée ! Il l’affirme par un article publié le 15 septembre 2020 (lien). Nous sommes curieux de voir combien de temps mettra le gouvernement pour prendre en compte cette bonne nouvelle… (« J’affirme que l’épidémie est terminée » : entretien exclusif avec un épidémiologiste en colère)

21) La fin de l’épidémie en France est confirmée par les propos des Drs Nicole et Gérard Delepine lors d’une émission du 17 septembre 2020 de LCI. À la fin, André Bercoff, nous surprend en nous disant qu’à cette date, à Amsterdam tout le monde circule sans masque.

22) Décompte morbide faux présenté le week-end du 20 septembre 2020 aux journaux télévisés de 20 h et démenti 3 h 30 plus tard quand les gens dormaient. (https://qactus.fr/2020/10/03/q-infos-excellentissime-toussaint-detruit-le-gouvernement-en-7-minutes/)

23) Le 2 octobre 2020 L’épidémie est terminée en Europe.

24) Comme à Wuhan. (D’après Philippe Klein, médecin français à Wuhan : « L’épidémie est terminée en Chine, la vie a repris son cours »).

25) À l’évidence nous sommes en présence d’un gouvernement partial et mal conseillé par des intérêts privés. Ce gouvernement, qui fait principalement de la communication, est, à l’évidence, pour le moins, d’une insigne incompétence. Toute une série de mesures basées sur aucun fondement scientifique le prouve abondamment, citons un seul exemple, dans une liste qui est longue comme le bras : l’interdiction d’achat d’alcool à partir de 20 h. Ce qui signifie qu’un client peut acheter le contenu d’un caddy de vodka à 19 h 59, mais pas une bouteille à 20 h. Conséquence de toutes ces aberrations scientifiquement injustifiables, les citoyens sont les vrais cocus de cette crise. Une preuve de plus ci-dessous, avec la promotion du vaccin anti-covid qui ne servira à rien compte tenu des mutations du virus.

26) Raoult explique qu’il existe déjà sept mutants de la Covid et vous ne devez pas le savoir ; car c’est toute la stratégie de vaccination qui est en cause — YouTube le censure…, par Patrice Gibertie.

“Les virus mutent, cela ne fait aucun doute, c’est d’ailleurs pour cette raison que le vaccin de la grippe doit être mis à jour chaque année.

La vidéo où s’exprimaient hier Laurence Camoin, Professeur d’Hématologie, et Didier Raoult a été censurée un temps par YouTube. Pourquoi ? 

De « grandes personnalités du monde scientifique » qui se répandent sur les réseaux sociaux en messages de haine irrépressible (après être allées jusqu’à déblatérer sur Didier Raoult dans le New York Times) sont probablement à l’origine de signalements multiples.

Vous ne devez rien savoir des différentes mutations du virus, et des facteurs thrombotiques sur lesquels agit l’hydroxychloroquine, médicament utilisé de façon de plus en plus massive dans le monde. « Il n’y a pas un seul virus. Nous, on a détecté sept mutants qui ont circulé », a indiqué le chercheur marseillais. Selon lui, « ce n’est probablement pas une mauvaise nouvelle ».

“Depuis juillet, depuis l’apparition de ce deuxième acte, les génomes que nous avons ne sont pas les mêmes que ceux que nous avions avant […] Il n’y a pas un seul virus. Nous, on a détecté sept mutants qui ont circulé […] Les mutations que nous voyons sont associées avec la dégradation des organismes [du virus, NDLR]. Quand ça se passe, c’est que ça va mal pour la bestiole”, a affirmé Didier Raoult à Radio Classique…………………..

Le gouvernement français, d’autres états, la Commission Européenne, l’OMS… après avoir dédouané l’industrie pharmaceutique en cas de problèmes résultant de la vaccination (Le Figaro) continuent imperturbablement à prôner la vaccination de masse…

27) L’État allemand, comme l’État français, a profité du confinement pour installer dans notre dos des antennes pour la 5G qui est au demeurant, d’après de nombreux scientifiques, très nocive. (Expansion rapide de la 5G pendant le confinement : coïncidence ou calcul ?)

28) Le 11 octobre 2020, un des hauts responsables de l’OMS, le Dr David Nabarro, candidat présenté par le gouvernement britannique pour le poste de Directeur général de l’OMS en 2017, a fait l’annonce que le confinement entier d’une population est nuisible. Qui en France vous l’a fait savoir ? Certainement pas le gouvernement ! (Coronavirus : L’OMS déconseille aux dirigeants de recourir de nouveau au confinement et Strategika)

29) Une  décision inacceptable : le port du masque est obligatoire dans les écoles à partir de six ans. (Ils osent imposer le masque aux enfants de 6 ans !)

30) Pour couronner le tout, nous apprenons par l’intermédiaire d’avocats que la mise en place des mesures sanitaires prises en France lors de la crise du covid-19 est anticonstitutionnelle. !!!!  Elles ont été prises en dehors du cadre juridique légal défini par la Constitution, prouvant incontestablement de la sorte que le gouvernement français en ne respectant pas le processus légal défini par la Constitution a agi en dehors de La Loi. (https://youtu.be/SVNUhN20igY)

Toutes les mesures prises par le gouvernement depuis le début de la crise sont anticonstitutionnelles

Valérie Bugault, Avocate

31) Se pose alors une question, ne serait-on pas face à une gigantesque manipulation aux services d’intérêts privés ? Une manipulation qui nous ramène aux heures les plus sombres de l’Histoire, et qui fera passer l’anticyclone des Açores qui avait repoussé le nuage de Tchernobyl, ou, la soi-disant présence d’armes de destructions massives en Irak, qui avait motivé la seconde guerre du Golfe, pour des mensonges d’enfants de chœur.(Covid-19: Le jeu des chiffres: La « deuxième vague » est basée sur des statistiques « fake »)

Alerte rouge n° 8 : La stratégie du choc

La stratégie du chocmontée d’un capitalisme du désastre, Naomi Klein, Actes Sud, Arles, 2010.

Présentation de l’Éditeur. Quatrième de couverture.

Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’État de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux — Abou Ghraïb ou Guantanamo — aujourd’hui ?

Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l’avènement d’un « capitalisme du désastre ».

Approfondissant la réflexion militante entamée avec son best-seller No Logo, Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour substituer aux valeurs démocratiques, auxquelles les sociétés aspirent, la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

Remarquablement conduite et documentée, cette histoire secrète du libre marché, qui dessine une nouvelle éthique de l’investigation journalistique, s’affirme comme une lecture indispensable pour réévaluer les enjeux des temps présent et à venir, vis-à-vis desquels les citoyens du monde portent, ensemble, une responsabilité impossible à déléguer.

« Au lendemain de la Grande Dépression, Keynes proposa l’instauration d’une économie mixte et réglementée, c’est-à-dire la révolution de la politique gouvernementale qui instaura le New Deal et ses diverses incarnations aux quatre coins du monde. C’est ce système de compromis, de freins et de contrepoids que la contre-révolution lancée par Milton Friedman visait à démanteler, un pays après l’autre. Vu sous cet angle, le capitalisme prôné par l’École de Chicago a effectivement un point commun avec d’autres idéologies dangereuses : la recherche d’une pureté inaccessible, d’une table rase à partir de laquelle bâtir une société modèle entièrement revue et corrigée.

C’est du reste cette volonté de création totale, de puissance divine, qui explique l’attrait qu’exercent les crises et les catastrophes sur les idéologues néolibéraux. Seule l’apocalypse est à la hauteur de leurs ambitions. »

Page 37. 

Alerte rouge n° 9 : La mort de la démocratie.

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » 

Jean-Claude Junker, 28/01/2015.

Jean-Claude Junker, ancien président de la Commission Européenne, retranscrit dans Der Spiegel en décembre 1999 :

« Nous prenons une décision, nous la mettons sur la table et nous attendons pour voir ce qui se passe, si elle ne provoque pas de rejet, parce que la plupart des gens ne comprennent rien à ce qui a été décidé, nous poursuivons, pas à pas, jusqu’au point de non-retour ».

Qu’en conclure ?

1) Si un président d’un organisme démocratique se permet de prononcer de telles affirmations sans être sanctionné par ceux qui l’ont élu, cela signifie qu’au moins la majorité des membres de cette institution ne les trouve pas choquantes et les partage.

2) Compter sur l’ignorance de la population pour prendre des décisions ne peut pas être considéré comme un principe de gouvernement honnête.

3) Devant de tels propos et l’absence de réactions des députés européens, il ne faut pas qu’ils s’étonnent de l’écœurement d’une grande partie de la population pour le monde politique. Sans compter qu’ils ont le culot de se faire passer pour des démocrates respectueux de leurs électeurs alors, qu’en fait, consciemment ou inconsciemment, la plupart sont fascinés par le pouvoir, ce qui, dans les cas extrêmes, aboutit au fascisme.

À propos de la crise du covid-19. Certains sont tellement imbus de leur personne, sont tellement sûrs de ne risquer rien et d’être aux dessus des Lois, qu’ils n’hésitent pas sur le site du Forum Économique Mondial 5fem) à étaler leur plan au grand jour en prônant « The Great Reset » (https://www.weforum.org/great-reset). La crise du covid-19 n’est pas une pandémie, c’est une « plandémie ». Elle a été planifiée longtemps à l’avance. La preuve ci-après. (lien disque, à la rubrique covid du FEM) Un travail aussi considérable, publié sur leur site ne peut pas se faire dans l’urgence. Le site du Forum Économique Mondial a publié ces textes sur son site dès le lendemain de la déclaration par l’OMS d’une pandémie mondiale !!!!!!! 

Pour confirmer cette impression, il nous semble nécessaire de porter à la connaissance des lecteurs, les deux articles suivants que les médias dominants se gardent bien de vous faire connaître : le premier nous alerte sur les manœuvres de la haute finance et le deuxième sur les menaces technologiques dues aux progrès d’une science sans conscience et pervertie !!!! Premier article : Le bon virus au bon moment (et LE PHARMA-DOLLAR) par Andréas Cecchi. Deuxième article : Décryptage de la Pandémie de Covid-19. Un exercice d’ingénierie sociale machiavélique par Amar.

À ce stade, un faisceau d’informations et de preuves s’accumule pour nous faire comprendre que la mondialisation est en marche et qu’elle touche quasiment l’ensemble des pays à des degrés divers.

Quoiqu’il en soit, nous partageons entièrement le point de vue de Kenneth Roth qui est un procureur général américain et le directeur exécutif de Human Rigth Watch depuis 1993. « Le covid-19 pourrait devenir notre prochaine guerre contre le terrorisme. » Ci-dessous, début de l’Article de Serge Bussart dans le journal Le Temps.

“Les restrictions imposées pour combattre la crise sanitaire due au coronavirus inquiètent les défenseurs des droits fondamentaux. Elles pourraient durer bien au-delà de la fin de la pandémie. Directeur exécutif de Human Rights Watch, Kenneth Roth rappelle les effets encore durables de telles mesures aux États-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

Le Covid-19 est-il l’occasion rêvée pour les autocrates en puissance de renforcer leur pouvoir ? Certains scientifiques voient une corrélation entre une plus forte prévalence de maladies au sein d’une population et un surcroît de politiques autoritaires.

Guantanamo toujours ouverte

Le prolongement des confinements, l’engagement de l’armée et de la police pour les faire respecter, la suspension apparemment temporaire des parlements au profit du pouvoir exécutif sont des mesures sans doute nécessaires. Mais leurs effets à long terme inquiètent. Des mesures d’exception sont nécessaires face à l’urgence sanitaire de la pandémie de SARS-CoV-2. Montesquieu ne disait-il pas : « Il y a des cas où il faut mettre, pour un moment, un voile sur la liberté comme on cache les statues des dieux. » Selon les défenseurs des droits fondamentaux toutefois, nombre de libertés qui sont au cœur des démocraties, liberté d’expression, d’association, de manifestation, de la presse, etc. sont en danger. Ils tirent la sonnette d’alarme.

Directeur exécutif de Human Rights Watch (HRW), Kenneth Roth le dit sans ambages :

“Il y a un vrai danger que la pandémie de Covid-19 devienne notre nouvelle guerre contre le terrorisme, une excuse pour divers gouvernements pour saper les droits fondamentaux en exploitant les peurs des gens.”

Le New-Yorkais a pu observer ce phénomène :

“Une fois que les gouvernements ont acquis de nouveaux pouvoirs, il est difficile pour les citoyens d’exiger de retrouver leurs droits, analyse-t-il. Prenez les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Certaines des mesures d’exception prises par le gouvernement américain sont toujours en place. La prison de Guantanamo est toujours ouverte. Les assassinats ciblés sont toujours pratiqués et la surveillance de masse continue.”

Le Patriot Act américain a laissé des traces.

Dans le contexte du Printemps arabe, en 2011, les peuples ont pu s’exprimer l’espace de quelques mois, mais lorsque la répression s’est mise en route, il a été écrasé. “Or aujourd’hui, le Printemps arabe a vécu. Mais, poursuit Kenneth Roth, les mesures d’exception sont toujours là. L’Égypte est un État policier, la Syrie mène une guerre désastreuse.”

Abus de l’état d’urgence en France

Les organisations de défense des droits humains ont dénoncé à l’époque les abus de l’état d’urgence en France au lendemain des attentats terroristes de novembre 2015. Les dispositions d’exception prises à cette période appartiennent désormais au droit commun. Quand le président Emmanuel Macron déclare que “nous sommes en guerre” contre le coronavirus, la métaphore est forte et susceptible de sensibiliser un public au vrai danger de la pandémie. Mais un tel vocabulaire guerrier pourrait justifier des mesures répressives “et transformer une crise sanitaire en crise sécuritaire”, prévient Florian Bieber dans Foreign Policy.

Face au Covid-19, la Chine a limité comme peu d’autres les libertés individuelles en usant du bâton autoritaire. Les démocraties limitent elles aussi ces libertés au nom du combat justifié contre la pandémie. Tout est question de proportionnalité. Ces jours-ci (avril 2020), la Corée du Sud est montrée en exemple pour son dépistage systématique qui a permis de contenir la propagation du Covid-19.

Séoul “a transmis des informations détaillées et très claires sur le mouvement de personnes à tout individu qui aurait pu avoir des contacts avec eux”, nuance toutefois le directeur de HRW.

Le Covid-19 est un prétexte tout trouvé pour renforcer de façon massive la surveillance digitale des citoyens…”

La mort de la démocratie

Il devient de plus de plus évident que la démocratie française est en voie d’extinction. Sa disparition ne se produit pas sous la forme de l’instauration d’une dictature sanglante: élimination physique des opposants, interdictions des partis, suppression du droit de vote et de la liberté de presse. Mais ce n’est guère mieux: elle meurt de l’indifférence. Les Français votent de moins en moins. Aux six législatives partielles de dimanche, la participation connaissait un nouvel effondrement. L’abstention dépasse 79 % dans la 1re circonscription du Haut-Rhin, 82 % dans la 5e de Seine-Maritime et dans la 3e de Maine-et-Loire, 84 % dans la 1re de la Réunion, 83,4 % dans les Yvelines et atteint même 87 % dans la 9e circonscription du Val-de-Marne. Dans ce contexte, le parti présidentiel LREM se ridiculise: aucun de ses candidats n’atteint le niveau pour se présenter au second tour. L’un d’eux réalise à peine 3%! Certains se rassurent à l’idée que seule l’élection présidentielle intéresse les Français. Ils se voilent la face, refusent de voir la réalité. Qu’est-ce qu’une démocratie sans partis politiques, sans projets ni débat d’idées, avec des médias largement formatés, sans parlement, sans députés, sans électeurs, sans peuple? Dans l’avenir tel qu’il s’esquisse, il ne restera in fine en guise de paysage politique qu’un petit pitre élyséen élu avec l’adhésion initiale de 10% des électeurs*, un pantin bavard, gesticulant du matin au soir, au-dessus des cendres de feue, la démocratie, pour donner l’illusion du mouvement.  Mais qui aura l’indécence ou la stupidité de qualifier un tel système de démocratie?

Maxime Tandonnet

Conclusion sur la crise covid-19.

En octobre 2019 un virus inconnu apparaît subitement à Wuhan, puis touche quasiment l’ensemble de la planète, dont la France en février 2020. Le gouvernement français prend des mesures pour limiter la prolifération de l’épidémie dans notre pays. Cependant, face aux trop nombreuses décisions non scientifiques, apparemment incohérentes et absurdes, prises par les pouvoirs publics, auquel s’additionne le suspect feu roulant de la puissance médiatique qui assènent ses « vérités » sans créer de véritables débats, petit à petit, des citoyens, peut-être plus lucides, ou moins naïfs, sont amenés à s’interroger sur la vraie nature de cette crise… Nous avons limité sciemment à trente et un points notre séquence sur le coronavirus, comprenant qu’une fois lancée leur opération de manipulation, celle-ci deviendra permanente tant qu’ils n’auront pas atteint leur objectif… ou qu’ils soient arrêtés par les citoyens les plus conscients.

Quoiqu’il en soit, à la lecture de tout ce qui précède, et plus particulièrement de ce qui est annoncé comme imminent sur le site du gang du Forum Économique Mondial, on peut se rendre compte que la mafia du Nouvel Ordre Mondial est prête à tout pour en finir définitivement avec la démocratie et nos républiques.

Ce qui est prévisible, c’est qu’en France ceux qui jouent constamment sur la peur, nous donneront le coup de grâce quand la grippe saisonnière fera son apparition et saturera comme chaque année les hôpitaux. (lien hôpitaux Delepine) À moins que les perquisitions en cours ou la Commission d’Enquête Sénatoriale composée d’hommes politiques intègres nous en débarrassent avant. 

Aussi, nous les citoyens de bases, nous les travailleurs, nous les abstentionnistes, nous les véritables Gilets Jaunes de la Victoire…, nous qui voulons simplement vivre en paix, une vie libre, dans une République la plus exemplaire que possible, nous vous disons qu’en tant que citoyens conscients de vos manipulations grossières nous ne tomberons jamais dans votre piège diabolique.

En conséquence, nous, en tant qu’authentiques républicains, en tant qu’authentiques démocrates, sachant que la crise du covid-19 a forcément complètement bouleversé le paysage politique français, nous vous attendons pacifiquement avec nos bulletins de vote aux prochaines échéances électorales.

Conclusion générale.

« La crétinisation des mieux éduqués est extraordinaire. »

« La vraie fracture n’est aujourd’hui plus sociale, mais éducative. »

Emanuel Todd. Libération du 6 septembre 2017.

C’est bien ce que révèle la crise du covid-19. Ne nous voilons pas la face devant ces vérités énoncées par ce sociologue reconnu.  Les gogos de tous les milieux sociaux se font enfumer, certains ont même contribués, de bonne foi, à l’établissement de ce régime d’asservissement. Cela  ne vous rappelle t-il pas  les heures les plus sombre de notre histoire.    

« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. »

Françoise Giroud.  

Surtout ne vous voilez pas la face, depuis le 5 novembre 2020 nous sommes en dictature

Voir aussi :

Médias : on nous cache tout :

Pétition qui porte notamment sur Un collectif de médecins et de scientifiques qui alerte sur les dangers du nouveau confinement, sur le problème de la saturation des hôpitaux par manque de lits et sur la saisonnalité de l’accès aux urgences.

https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps :

La réalité des chiffres sur le Covid-19 d’après des sources officielles européennes. (La comparaison des statistiques européennes prouve combien nous nous plantons…).


Diffusion libre de droits 




La vallée européenne de ceux qui sont tombés : réflexions sur Franco, le féminisme et la fin de l’homme.

[Source : Le blog de Moïra Forest]

Par Gearóid Ó Colmáin

La
Journée internationale des femmes est devenue plus militante ces
dernières années. Alors que la civilisation européenne entre dans
une période de crise terminale, le féminisme et la confusion des
genres sont devenues les composants clé de la dictature de classe.
Nous sommes retournés au chaos de la Chute ; sinon dans cet épisode,
Eve tue Adam, bloquant tout espoir de salut.

Le
8 mars dernier, Journée internationale des femmes, j’ai visité la
Valle de los Caídos – la Vallée de ceux qui sont tombés, à San
Lorenzo de El Escorial, à l’extérieur de Madrid. Une gigantesque
croix de 150 mètres est érigée sur la coupole d’une basilique
taillée dans les montagnes de la Sierra de Guadarrama. Taillée dans
une crête de granit, la Basilique de la Santa Cruz del Valle de los
Caídos (basilique de la Sainte Croix de la Vallée de ceux qui sont
tombés) est l’une des merveilles du monde.

L’ancien
dictateur d’Espagne, Francisco Franco et le leader phalangiste José
Antonio Primo de Rivera sont enterrés dans la basilique. Franco a
ordonné aux architectes Pedro Muguruza et Diego Méndez de
construire la basilique dans le style Renaissance espagnole pour
refléter la « grandeur des monuments anciens qui défient le temps
et la mémoire. » L’enceinte qui abrite la basilique couvre 1300
hectares de forêts. Le site abrite aussi une abbaye bénédictine et
une auberge.

Le
général Franco voulait que le monument constitue « un acte
national d’expiation » pour les horreurs de la Guerre d’Espagne
(1936 – 1939). 40.000 personnes des côtés républicains et
nationalistes du conflit sont enterrés là. La gauche espagnole veut
que le corps de Franco soit exhumé de la basilique pour transformer
le bâtiment en musée contre le fascisme mais Santiago Cantera, le
prieur de l’abbaye bénédictine adjacente à la basilique, refuse
de permettre aux autorités d’entrer dans le bâtiment. Il dit que
le gouvernement ne peut exhumer le corps sans le consentement de
la famille de Franco. Cantera, un universitaire et intellectuel, a
été auparavant un politicien du parti phalangiste indépendant
avant de devenir un moine bénédictin.

La
Vallée de ceux qui sont tombés détient les dépouilles de
centaines de victimes des deux côtés de la Guerre d’Espagne (1936
– 1939). Il a été construit comme une tentative de réconcilier un
pays divisé. On ne peut imaginer endroit du monde plus « patriarcal
» à visiter pour la Journée internationale des femmes que la tombe
de Franco car à coup sûr, le régime de Franco était la
quintessence de l’oppression masculiniste des femmes. Cependant,
Pio Moa, un ancien opposant communiste de Franco, dans son
livre Franco
para Antifranquistas – 36 preguntas clave – Franco pour les anti-
franquistes, 36 questions clés, 
dit
que l’inverse est le cas en fait. L’étude qui suit est une
réflection sur le concept de la libération dans le contexte de
l’Espagne de Franco et le patriarcat en général. Les régimes
autoritaires et patriarcaux oppressent-ils les femmes ? L’Église
catholique romaine est-elle misogyne ?

Le
patriarcat est la condition de la libération des femmes

Durant
la dictature de Franco, les femmes espagnoles, argumente-t-il, se
sont plus épanouies qu’auparavant. Quelques statistiques
intéressantes ont été rassemblées pour soutenir ses déclarations.
Bien que Franco n’ait jamais été un membre de la Phalange
espagnole, beaucoup de ses membres ont collaboré avec son régime.
La Phalange a une idéologie sociale révolutionnaire. Ils voulaient
transformer et renouveler la société espagnole qu’ils
voyaient comme décadente et corrompue par le capitalisme.

La
Phalange avait une section spéciale féminine. la Sección
Feminina 
glorifiait
les scientifiques femmes Marie Curie et Lisa Meitner comme modèles à
suivre pour les femmes espagnoles.Même la célèbre nonne
lieutenant, Catalina de Erauso, était étudiée. Catalina de Erauso
était une religieuse espagnole qui s’est échappée de son couvent
déguisée en homme et qui s’est embarquée dans une série
d’aventures militaires et lesbiennes en Amérique Latine. Dans le
discours post-structuraliste, Catalina de Erauso est un parfait
exemple de « fluidité de genre » – un exemple à suivre. Mais dans
l’Espagne franquiste, elle a été considérée comme une
merveilleuse excentrique devant être étudiée et appréciée en
tant que part de l’histoire et du folklore – et non un modèle à
suivre.

L’éducation des femmes s’est développée de façon exponentielle pendant la dictature de Franco. En fait, le nombre de filles surpassait celui des garçons dans les écoles primaires et l’éducation du troisième cycle était encouragée.

Avant
1970, la participation des femmes dans l’industrie avait augmenté
de 25%. Pilar Primo de Rivera, la chef de la Sección
Feminina 
de
la Phalange, était responsable de la promulgation des droits
politiques, professionnels et ouvrières des femmes de 1961. On dit
que les phalangistes ont promu une vision de la femme inférieure aux
hommes. Il n y a aucune preuve de telles déclarations. La vision
phalangiste des femmes était qu’elles étaient différentes des
hommes, et par conséquent, avaient des roles différents dans la
société – ce qui ne serait pas une position particulièrement
radicale ou sujet à controverse dans une culture rationnelle.

La
Phalange espagnole voulait une Espagne moderne et progressiste où,
comme ils l’avaient souligné, les femmes seraient plus propres,
les enfants en meilleure santé, les gens plus heureux et les foyers
plus lumineux. C’est vrai que le vote à l’échelon municipal
était le fait des hommes car ils étaient les chefs de leurs
familles et la famille était la base de la société. Encore une
fois, pourquoi cela serait-il un problème pour les femmes ?
Aujourd’hui bien des femmes tendent à se fier à leurs maris pour
décider comment elles vont voter, et dans le même temps, des femmes
informées politiquement vont souvent influencer leurs maris.

Dans une famille unie, le vote des hommes devraient représenter tous les intérêts de la famille dans son ensemble. Dans l’arène politique, la famille parlerait d’une seule voix.

La
vue phalangiste des femmes étaient en accord avec l’enseignement
social de l’Église catholique : les femmes avaient un rôle
spécial dans la société en tant que mères et premières
pourvoyeuses de soins aux enfants. Cela a été souvent interprété
comme étant la promotion de la femme « inférieure » à
l’homme, mais quelle sorte de culture considérerait la
reproduction de la vie comme inférieure aux autres activités ?
Peut-être une société hyper capitaliste où le but de la vie
humaine est de servir pour maximiser les profits des prêteurs
d’argent ?

Pendant
la dictature de Franco, l’économie espagnole était deuxième
derrière le Japon dans le rythme rapide de son développement
économique. 

Le
modèle d’économie politique corporatiste et protectionniste a
assuré l’augmentation des salaires modestes et des gains
importants pour la classe ouvrière. Le chômage est resté en
dessous des 2% pendant la plus grande partie des années Franco grâce
au rapide développement industriel du pays. Il a immédiatement
augmenté de façon astronomique après 1975.

Pendant
cette période, l’Espagne est devenue l’un des pays les plus
développés du monde. Les femmes ont énormément bénéficié de la
stabilité sociale. La violence domestique contre les femmes était
bien plus faible qu’elle ne l’est aujourd’hui. Le viol était
rare ; aujourd’hui, il augmente de façon exponentielle.

Pour justifier l’introduction du divorce dans les années 1980, la gauche espagnole a déclaré qu’un demi million de personnes étaient en attente de séparation. Cependant, en 1987, seul 20.000 couples avaient divorcé. Dès 2006, le nombre avait monté à 100.000.

Aujourd’hui,
plus de 30% des mères ne sont pas mariées, le taux de natalité est
en chute et comme par exemple en 2011, 118.000 avortements ont été
pratiqués en Espagne. Nous sommes bien loin des suppliantes voilées
dans la basilique de Franco ! Avec 63%, l’Espagne a le cinquième
plus haut taux de divorce en Europe. L’avortement a été légalisé
en 1937 par le régime « socialiste » de Francisco Largo Caballero.
Il est nécessaire de savoir que les sociétés réellement
socialistes comme l’URSS de Staline avaient interdit l’avortement
et encourageaient les familles nombreuses. Demandez à n’importe
quel gauchiste ce qu’il pense de l’avortement et vous obtiendrez
de la tergiversation. Les gauchistes proclament leur opposition aux
guerres et à l’oppression des plus faibles mais arracher des bébés
des ventres de leurs mères à une échelle industrielle, les jeter
dans des poubelles et utiliser leurs membres pour des expériences
médicales est parfaitement civilisé et progressiste !

Alors
que j’étais dans la Vallée de ceux qui sont tombés, j’ai parlé
au frère Cantera. A la porte de l’accueil du monastère, j’ai
été reçu froidement par un moine assez méfiant. Il semblait qu’il
croyait que j’allais être hostile. Je pouvais voir de la peur dans
ses yeux. Une fois qu’il sembla satisfait que je ne sois pas un
autre ennemi, il est devenu la personne la plus aimable du monde et a
arrangé une rencontre avec le frère Cantera.

 Pendant
ma rencontre avec frère Cantera, nous avons parlé du  déclin
de la Chrétienté en Europe et de l’effondrement de la
civilisation.

Il m’a montré un article au sujet de la « conversion écologique » des oecuménistes dans l’Église catholique, qui désormais organisent des groupes de prières avec des membres d’autres croyances pour adorer la Mère Nature.

«
Cela ressemble à une rencontre de druides ». Il a secoué la tête.
« C’est fondamentalement diabolique » s’est-il lamenté. Frère
Santiago est régulièrement diabolisé dans la presse espagnole.
J’ai trouvé que c’est un homme réfléchi, gentil et
profondément humble.

Lorsque
je suis retourné à Madrid, les rues étaient remplies de féministes
avec des cheveux tondus aux couleurs criardes, des bottillons
Dr.Martens et des piercings au nez. Nombre d’entre elles
ressemblaient à Catalina de Erauso !

Franco
était un ennemi invétéré et sans pitié de la franc-maçonnerie
et des sociétés secrètes. A l’extérieur de l’un des
principaux cinémas, une publicité énorme pour une série télévisée
américaine récente « American Gods » avec l’habituelle et
rabâchée symbolique illuminati de la culture poubelle.
Contrairement à un mythe populaire, Franco ne s’est jamais opposé
à la République espagnole. Son opposition était contre la montée
de la franc-maçonnerie et des sociétés secrètes. En tant que
général dans l’armée espagnole, il a été témoin de la montée
néfaste des francs-maçons parmi ses rangs et dans l’arène
politique.

Les
francs-maçons ont parlé de « démocratie » et de la «
volonté populaire » mais Franco avait compris que la volonté
populaire en Espagne à cette époque, c’était le catholicisme.

Le
gens ne voulaient pas d’un soi-dans « état laïc » mais
d’emplois et de progrès économique.

La
soi-disante séparation de l’Eglise et de l’Etat est un mythe.
L’Église catholique a toujours fait la distinction entre la sphère
spirituelle et la sphère temporelle.

Le
fascisme est-il l’idéologie de la classe ouvrière ?

Arrivés
à ce point, les esprits de certains lecteurs doivent résonner
d’échos intempestifs du mot fascisme. Ainsi, qu’en est-il du
fascisme ? Franco était-il fasciste et suis-je moi-même fasciste ?
peu de gens en fait comprennent le terme fascisme.

Le mouvement fasciste en Italie s’est développé au sein des luttes ouvrières et paysannes à la fin du XIXe siècle en Sicile. C’était un mouvement des pauvres contre les riches propriétaires terriens et les capitalistes.

Les Fasci
Siciliani dei Lavoratori 
(ligues
de travailleurs siciliens) était un mouvement de gauche, composé
principalement de socialistes et de communistes qui se battaient pour
l’émancipation prolétarienne en Sicile.

Le
mot fascio signifie
faisceau. Un fasciste est un confectionneur de faisceaux. Les batons
peuvent facilement être cassés mais il est plus difficile de casser
des faisceaux. En s’unissant, la classe ouvrière peut réaliser
des gains importants contre les capitalistes et quelque fois même
les renverser. Dans un sens étymologique, néanmoins, tout groupe
d’intérêt ouvrier est fasciste. Mais il y a par conséquent un
sens sociologique qui est aussi vraie aujourd’hui. Si vous soutenez
la classe ouvrière, vous êtes un fasciste. L’idéologie de
l’élite dirigeante n’est-elle pas anti-fasciste ?

Si
nous devons faire le moindre progrès politique ce siècle-ci, nous
devons nous ré-approprier la langue et la décontaminer.

Le
fascisme signifie le collectivisme et en tant que tel, cela peut être
une bonne comme une mauvaise chose, qui dépendent de ce que sont les
politiques concrètes.

Le
fascisme était une idéologie radicale qui cherchait à combiner ce
qu’il y avait d’important dans la tradition, en clair le
catholicisme avec ce qu’il y avait de nécessaire pour le travail,
en clair une rémunération décente. C’était de gauche en terme
de travail et de droite en terme de valeurs. Mais les conservateurs
considérait le fascisme comme un mouvement radical et de gauche.
Franco était conservateur. Alors qu’il admirait bien des aspects
du national-socialisme allemand et du fascisme italien, son idéologie
est mieux décrite en tant que catholique, monarchiste et
conservatrice. C’est la raison pour laquelle Franco a marginalisé
la Phalange radicale espagnole.

La
Phalange espagnole a été dirigée par José Antonio Primo de
Rivera, un intellectuel dont les idées ont été inspirées par José
Ortega Y Gasset, Lénine, Spengler, Nietzsche et Mussolini.

La
Phalange espagnole luttait contre la classe dirigeante mais voulait
un état corporatiste organique.

Beaucoup
d’analystes font la confusion entre le corporatisme et la
corporatocratie. La dernière étant une société contrôlée par
les corporations.

Le
corporatisme est une forme de société basée sur les corporations
professionnelles ou les guildes et la collaboration de classe.
Cela correspond aux structures des guildes médiévales. Certains s’y
réfèrent comme une forme de socialisme de guilde.

Les corporatistes croient que la démocratie au travail devrait remplacer la démocratie parlementaire. Mais, au contraire des communistes, Ils croient dans les hiérarchies naturelles et la loi naturelle.

Les
communistes ont toujours considéré le fascisme comme une forme
d’oligarchie financière – un système terroriste utilisé par les
oligarques pour éviter la révolution sociale. Mais cela correspond
plus à la démocratie libérale qu’au fascisme. Comme le
communisme, le fascisme est devenu un mot vide de sens dans le
discours contemporain. Le terme est utilisé par les élites pour
faire taire la classe ouvrière. Le problème du militantisme ouvrier
aujourd’hui n’est pas qu’il soit fasciste mais plutôt qu’il
ne le soit pas !

Franco
l’anti-fasciste

Lorsque
Franco a pris le pouvoir, il a marginalisé les phalangistes radicaux
et a crée un régime hybride qui a préservé une bonne partie de la
classe dirigeante corrompue. Pour cette raison, les phalangistes
d’Espagne l’ont considéré comme un traître.

La différence entre le franquisme et le phalangisme pourrait être comparé aux Menchéviks et aux Bolchéviks au sein des démocrates sociaux russes.

Les
Menchéviks, dont Trotksy était un membre, étaient compatibles avec
les intérêts impérialistes, alors que les Bolchéviques voulaient
une révolution sociale.

Plus
qu’une dictature du prolétariat comme dans l’Union Soviétique de
Staline où les moyens de production étaient socialisés, José
Antonio Primo de Rivera appelait à un état dirigiste travaillant de
façon organique avec les syndicats. En termes marxistes, la vision
de

Riviera
serait parvenu au capitalisme alors que l’extraction du la valeur en
surplus provenant du travail aurait été maintenu.

La
critique marxiste classique du phalangisme est qu’il s’agit d’une
idéologie petite bourgeoise qui échoue à surmonter les
contradictions fondamentales de l’accumulation du capital.

Mais
il est néanmoins intéressant d’imaginer comment une telle société
aurait fonctionné dans le contexte d’une Église revigorée
prêchant contre l’usure.

Le
fascisme soviétique

Après
1957, les réformes de Krouchtchev en URSS qui établissaient à
nouveau les relations capitalistes de production, il n’y avait plus
de morale supérieure pour guider les travailleurs autres que le
« parti » quasi divin et la nomenklatura de plus en plus
corrompue. Ce n’est pas le socialisme qui a échoué en URSS, mais
plutôt le capitalisme d’état. Le socialisme sous Staline a amené
le plus grand progrès social et économique de l’histoire de la
Russie.

Après la contre-révolution khrouchtchévienne en 1956, si subtilement décrite par le grand communiste irlandais Neil Gould, des marxistes-léninistes comme Bill Bland ont décrit l’URSS comme un état fasciste.

En
d’autres mots, pour Bland, l’URSS post-Staline était un état qui
proclamait être socialiste mais dans lequel les relations
capitalistes de production dirigeait l’économie. La restauration
capitaliste en URSS a entraîné 30 ans de déclin économique
jusqu’au surgissement du néo-libéralisme dans les années 1990.

C’est
aussi l’Amérique « socialiste » de Roosevelt qui a mené à
la plus grande prospérité économique et pas seulement en Amérique.

Goebbels a loué les politiques économiques de Roosevelt qui avaient des similitudes avec celles des nationaux-socialistes allemands.

Lorsque
José Antonio Primo de Rivera a été arrêté et jugé par le
gouvernement Républicain en 1936, il a expliqué que lui aussi avait
combattu contre l’élite dirigeante espagnole. Il a été néanmoins
exécuté. Cela atteste de la médiocrité de la gauche
petite-bourgeoise en Espagne du fait qu’il avait fusillé un ennemi
sympathisant sur bien des points à leur propre cause.

La
collaboration finale de Franco avec l’OTAN et les institutions
financières américaines dans les années 1960 étaient opposée par
les phalangistes. Dans notre monde post-moderne de slogans sans
aucun sens, de clichés et d’enseignement de l’ignorance, nous nous
engageons rarement dans un débat qui a du sens, de discussion ou
d’échanges d’idées. En m’instruisant sur José Antonio Primo de
rivera, les Fasci
Siciliani 
et
d’autres mouvements, cela m’a fait comprendre que peut-être que je
suis sous certains aspects, un « fasciste » ou un
phalangiste.

Bien sûr, la subtilité des polémiques que j’essaye d’articuler ici va être perdue pour le simple d’esprit.

J’ai
souvent été accusé d’être un fasciste. Désormais, je
considérerai l’appellation comme un compliment pour lequel je n’ai
peu de mérite !

Comme
les fascistes et les phalangistes, je ne crois pas à la démocratie
parlementaire. Comme les phalangistes espagnols, mais au contraire de
bien des fascistes, je crois que seul une résurgence du catholicisme
romain traditionnel en Europe sauvera l’humanité de
l’auto-destruction. La doctrine catholique sur la dignité du travail
et les maux de l’usure la rend incompatible avec le capitalisme.

En
tant qu’ancien communiste, j’apprécie la valeur, le sens de l’amitié
et l’héroïsme de la lutte communiste dans la Guerre d’Espagne, si
bien documentée dans le livre d’Arthur Landis Spain
: the Unfinished Revolution (Espagne : la révolution inachevée
).
Les phalangistes affirment que les communistes ont commis des
atrocités contre les catholiques pendant la Guerre d’Espagne mais
ils ignorent le fait que des trotskystes ont, dans une proportion
importante, infiltré le mouvement communiste. Dans son livre, Soviet
Policy and Its Critics (Politique soviétique et sa critique
),
J.R. Cambell a écrit :

 » Cependant, l’un des problèmes les plus importants auquel faisaient face les travailleurs espagnols était de gagner lespaysans à la mentalité religieuse pour le Front Populaire. L’incendie d’églises créait des difficultés à cette tâche vitale et aidait la contre-révolution à un tel point que dans différentes parties du pays, avant la rébellion fasciste, les groupes fascistes étaient surpris la main dans le sac en train de brûler des églises. Il n y avait pas d’illusion à se faire sur l’utilisation qu’ils pouvaient faire de l’incendie d’églises « dans la manière ancestrale de paysans opprimés ». La résistance de la masse de travailleurs catholique en dehors de l’Espagne à l’organisation d’actions de solidarité effectives est quelque part le prix à payer pour l’incendie d’églises. »

Les
anti-communistes feraient mieux de méditer les lignes au dessus.

Exactement
comme les anti-franquistes ont servi l’opportunisme néolibéral, les
mensonges anti communistes ont servi les mêmes forces.

Les
vues phalangistes et communistes sur la Guerre d’Espagne ont été
effacées de l’histoire. A la place, beaucoup d’opinions sur la
guerre se sont basé sur le trotskyste britannique et espion de la
police George Orwell et son livre Hommage
à la Catalogne
.
Il est vrai néanmoins que les nationalistes espagnols ont de bonnes
raisons de détester les Soviétiques pour leur intervention dans la
guerre séparatiste catalane mais peu de nationalistes espagnols sont
conscients que des milliers de crimes atroces commis contre le clergé
catholique ont été menés par des trotskystes et des anarchistes et
ont été condamnés par les communistes.

Le
catalan et l’Union des républiques russes sionistes

Aujourd’hui
l’Espagne fait face à une autre crise séparatiste en Catalogne. Il
est évident selon les reportages biaisés de la presse russe à
l’étranger que Moscou soutient les séparatistes. Ils sont aussi,
ironiquement, soutenus par l’UE. Et par Israël. Le plan mondialiste
à long terme pour les nations européennes est la régionalisation.
L’Espagne va se fragmenter en micro- états « indépendants »
contrôlés – non pas par l’Union Européenne qui va s’effondrer –
mais par l’Union Eurasienne. C’est la raison pour laquelle
l’eurasisme n’est pas la réponse à long terme à nos problèmes.
Comme Orwell l’a exprimé : « Océania était en guerre contre
Eurasia ; par conséquent, Océania avait toujours été en guerre
contre Eurasia. »

Selon l’ancien député du parti populaire Milián Mestre, La Russie et Israël veulent des bases militaires en Catalogne. Dans un article précédent, j’ai déjà démontré la proximité des liens financiers et sécuritaires entre les séparatistes catalans et Israël. Milián Mestre, qui a rencontré personnellement Poutine, déclare que les Russes aimerait étendre leur influence dans la Méditerranée occidentale.

Les
Russes déclarent être des négociateurs de paix dans l’affaire
séparatiste catalane mais il est clair qu’ils sont du côté des
séparatistes, les élites européennes les soutiennent. Ils
comprennent que les nations doivent disparaître et laisser la place
à un système d’un état global en « deux-partis »
avec Eurasia à droite et Océania à gauche, les deux étant
contrôlés par la même oligarchie mondialiste.

Il
y a quelque chose de troublant concernant ces auteurs de dystopies du
XXe siècle : Orwell, Huxley et Wells. C’est comme s’ils avait eu
l’histoire interne sur l’avenir ou peut-être, en tant qu’importantes
figures politiques parmi l’élite, ils avaient secrètement accès à
des plans qu’ils pouvaient divulguer uniquement sous forme de
fiction.

Le but à long terme des sionistes est de provoquer une guerre entre la Russie et les Etats-Unis pour qu’Israël puisse soutenir les deux côtés et émerger en tant qu’état dirigeant du monde.

Il
est probable que l’Europe va encore être le théâtre de cette
guerre. Cela prend un sens géopolitique pour la Russie de soutenir
le mouvement d’indépendance catalan mais cela ne consolera pas les
nationalistes espagnols qui veulent sauver un état-nation qui existe
depuis au moins le douzième concile de Tolède en 681.

Nous ne pouvons pas dire que la Russie de Poutine est un acteur volontaire ou involontaire dans les plans d’Israël pour la guerre mondiale. Ce qui est certain cependant, c’est que les juifs russes sont lourdement impliqués en Catalogne ; ils ont un pouvoir significatif en Russie et Israël est leur état. La force de police catalane, les « Mossos » sont entraînés par les Israéliens et les officiels catalans de haut-rang ont dit qu’Israël est leur banque. Nous pouvons remarquer sans surprise que les gauchistes juifs « pro russes » en Occident sont déjà ralliés autour du mouvement sioniste catalan pour « l’indépendance ».

Comme
c’est ironique que les féministes et les anarchistes catalans aient
une couverture favorable des agences de presse de leur némésis
Poutine ! 

Le
retour au jardin d’Eden

(Adam et Eve (1932) par le peintre phalangiste Rosario de Velasco)

Pour
approfondir notre conceptualisation des femmes sous les régimes
autoritaires catholiques, nous devons retourner à la théologie.

Dans
la Genèse, Eve, séduite par les fruits de l’Arbre de Vie, succombe
à Satan, causant la chute d’Adam. Dans le Christ, Dieu est devenu un
nouvel Adam et a été lui même cloué sur l’arbre pour qu’il puisse
être réconcilié avec Lui et ne pas être condamné à erreur pour
toujours dans la vallée de ceux qui sont tombés sous la
tyrannie de Satan. C’est peut-être la signification la plus profonde
de la Valle de los Caídos dans notre contexte contemporain.

Alors qu’il agonisait sur la croix, le Christ dit à sa mère Marie :  » Mère, voilà votre fils. ». Il faisait allusion à l’apôtre Jean qui était debout près d’elle au pied de la croix. Puis le Christ dit à Jean : « Voilà ta mère « . A la suite, Notre seigneur s’exclama : « tout est consommé !  » Marie est devenue l’Église catholique et apostolique romaine qui restera jusque la fin des temps, le roc éternel contre lequel les pouvoirs de l’Enfer ne prévaudront pas.

En
tant qu’Église, elle devient la mère de l’humanité. La mort du
Fils de l’Homme devient des noces divines : la sanctification de
l’éternelle régénération de la vie. La Vierge bénie est une
nouvelle Eve à qui les enfants bannis du Jardin d’Eden pleurent de
la vallée du deuil et des sanglots, la Vallée de Ceux qui sont
tombés. Fulton Sheen nous dit que la Vierge bénie passe à travers
trois phases. La première, comme un rêve dans l’esprit de Dieu,
puis en tant que mère et finalement en tant qu’épouse. Le Nouveau
et l’Ancien Testament de la Bible peuvent être vus comme un mariage
entre Dieu et Israël. Dans Isaïe 54:5, Dieu dit à Israël : « car
ton créateur est ton époux. »

Marie représente l’Israël de l’Ancien Testament attendant le futur Messie. Au pied de la croix, Marie, en tant qu’Israël, deviens l’épouse du Seigneur, de l’Eglise universelle.

L’Ancien
Testament est matriarcal, violent et irrationnel. Doit-on s’étonner
que les Juifs se conduisent de cette façon, ayant voilé leur coeurs
de la vérité du Nouveau Testament ? Doit-on s’étonner qu’ils
fassent la promotion du féminisme, de l’homosexualité, de toutes
sortes de pseudo-science et de la perversion morale du monde ? Car si
Marie était restée l’Ancien Testament, ne serait-elle pas plutôt
Marie-Madeleine avant sa repentance, la prostituée de Babylone
? Et n’est-ce pas l’idéal de l’éco-féminisme, de l’Union
Européenne, de notre Nouvelle Babylone ?

Le
christianisme est la structure neurologique de la raison humaine.

Notre chute de la grâce nous a banni du monde sombre et barbare de l’Ancien Testament, dans les mains du matriarcat et de l’irrationalité, en clair, de la tyrannie. La prêtrise de la nouvelle tyrannie est la judéo-maçonnerie. L’objet de sa dévotion est la Mère Nature qui tue Dieu dans son ventre.

Le
christianisme est accusé de façon erronée de dénigrer les femmes.
La vérité est qu’aucune civilisation dans l’histoire n’a élevé le
statut de la femme dans la société plus que le christianisme. C’est
une femme, et non un homme, qui est couronnée aux Cieux. Dieu est
venu au monde par l’intermédiaire d’une femme et chaque homme est
appelé à imiter les souffrances du Christ pour son bien-être.
Chaque homme vient à la vie par une femme et passe à la vie
éternelle par le ventre de la Mère Eglise.

Avant
l’infiltration maçonnique de l’Église catholique à la
conférence de Vatican II de 1962-1965, les femmes portaient le voile
à l’Eglise – non pas parce qu’elles étaient inférieures aux
hommes mais parce que, dans la théologie catholique, les femmes ont
une relation particulière avec Dieu. Le rôle de l’homme est
d’être à la tête de la famille. Il lui est par conséquent
demandé de se sacrifier pour sa famille, comme le Christ l’a fait
sur la croix.

Être le chef de famille ne rend pas les hommes maîtres de leurs femmes et libres de les traiter selon leurs caprices. Au contraire, cela demande une totale dévotion à elles ; une perspective qui terrifierait bien des hommes modernes. 

Le
sacrifice du Christ sur la croix donne naissance à l’Église et
Marie est sa mère. L’Église est le seul moyen par lequel la
perdition des âmes peut être évité ; c’est le ventre de la vie
éternelle où la création se produit. Pendant la messe, nous
mourrons spirituellement et nous renaissons par le corps mystique du
Christ dans l’Eucharistie.

Tout
comme le tabernacle et le ciboire sont couverts pendant la messe, la
femme l’est aussi ; son voile signifie sa sainteté. Dans le
catholicisme, le but de la vie n’est pas la carrière, le pouvoir
et le profit mais la sainteté. Le catéchisme du l’Eglise
catholique est simplement un livre de règles de base visant à
sortir de ce monde de souffrance vivante ! Il ne nous permet pas
l’utopie dans cette vie-ci mais les outils de base pour rester
humain face à la souffrance.

Dans
une Europe post-chrétienne, l’homme est devenu une personne en
deuil dans la Vallée des ceux qui sont tombés. Dans ce ténébreux
Théâtre de l’Absurde, la géolocalisation de la gauche et de la
droite est devenue un bavardage sans aucun sens.

La
guerre contre le christianisme est une guerre contre la vérité.

Partout
en Europe, les églises sont vandalisées et profanées. Bien des
attaques sont à peine mentionnées dans les médias libéraux. En
Espagne, les religieuses sont de façon routinière attaquées
verbalement et physiquement par les féministes. Des activistes Femen
nues protestent dans les églises.

Le
mouvement féministe tout entier est une insulte à l’intelligence
humaine ; il a été conçu par des oligarques américains dans les
années 1960 pour aliéner les femmes de leur nature, les
incitant à imiter les hommes et les transformer en esclaves du
salariat.

Le féminisme est la misogynie ultime. les oligarques qui font la promotion du féminisme se sont vantés de leurs exploits.

C’est
le féminisme qui rend nos femmes esclaves, et non le patriarcat. Les
filles dans nos écoles sont endoctrinées dans le nouveau culte ;
c’est une forme perverse de rébellion institutionnalisée : les «
rebelles » sont aidées et soutenue par le système auquel elles
affirment s’opposer. J’ai vu une illustration poignante de cela à
Madrid lors de la Journée internationale des femmes : un supermarché
avait fait une offre spéciale pour ses clients pour célébrer la
journée des femmes. Un groupe de féministes ont inscrit un graffiti
sur la publicité avec les mots « féminisme ou barbarie ». Que
c’est ironique et d’une stupidité abêtissante !

Cela
a pris 18 ans au régime de Franco pour construire la basilique de la
Vallée de ceux qui sont tombés. La gauche espagnole a essayé
d’affirmer que le travail esclavagiste a été utilisé dans sa
construction. En fait, les travailleurs ont eu de bon salaires et les
prisonniers de guerre ont eu des réductions de peine massives en
échange de leur labeur.

En
2010, le gouvernement socialiste espagnol a fermé la basilique sous
le prétexte que la sécurité n’y était pas assurée. Après une
protestation massive par les catholiques espagnols, la basilique a
été ouverte à nouveau. La Vallée de ceux qui sont tombés est un
symbole convaincant de l’Europe elle- même : un corps pourrissant
disputé par les vautours. La controverse sur la tombe de Franco est
vraiment sur les mondialistes essayant de s’approprier l’histoire.

Franco en est venu à représenter tout ce que les mondialistes essayent de détruire : la loi naturelle, la famille, la Chrétienté et le patriotisme.

La
basilique et la croix sont des symboles puissants de la capacité du
christianisme à ressurgir. Alors que je quittais la Vallée de ceux
qui sont tombés, on venait d’annoncer que le recours en justice
des moines pour retarder l’exhumation de Franco avait été
accepté. Cela n’a rien avoir avec Franco ; les mondialistes
veulent transformer la basilique en un temple de Satan. Le recours
bénédictin est la dernière bataille du catholicisme contre le
Nouvel Ordre Mondial. 

Article source : http://www.gearoidocolmain.org/europes-valley-of-the-fallen-reflections-on-franco-feminism-and-the-end-of-man/




Changer de régimes politiques ?

[Source : Réseau Voltaire via Réseau International]

par Thierry Meyssan

Dans 48 pays simultanément, de très importantes manifestations mettent en cause le régime politique de l’État. La suprématie du modèle démocratique, acceptée par presque tous à la fin du XXème siècle est aujourd’hui remise en cause. Pour Thierry Meyssan, aucun système constitutionnel ne permettra de résoudre les problèmes actuels qui sont d’abord la conséquence de valeurs et de comportements.

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« Aujourd’hui s’est installée dans notre société — et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables —, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée. Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime ou une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez ! »

Emmanuel Macron, 24 janvier 2020.

Sur plusieurs continents, 48 peuples se soulèvent
actuellement contre leurs gouvernements. Un mouvement d’une telle
ampleur n’a jamais été observé à l’échelle planétaire. Après la période
de globalisation financière, nous assistons à une contestation des
systèmes politiques et imaginons l’émergence de nouvelles formes de
gouvernement.

La « suprématie » de la démocratie

Les XIXème et XXème siècles ont vu à la fois le triomphe du recours
aux élections et l’élargissement des corps électoraux (les hommes
libres, les pauvres, les femmes, les minorités ethniques etc.).

Le développement de classes moyennes a accordé du temps à un plus
grand nombre pour s’intéresser à la politique. Il a favorisé les débats
et a contribué à adoucir les mœurs sociales.

Les moyens de communication naissants ont donné la possibilité de
participer à la vie publique à ceux qui le voulaient. Ce n’est pas pour
répondre à des luttes sociales que l’on élit des présidents, c’est parce
qu’on peut le faire aujourd’hui. Auparavant, on privilégiait les
successions automatiques, généralement héréditaires, mais par toujours.
Il était en effet impossible à tous d’être informés de la chose publique
et de transmettre rapidement son avis.

Stupidement nous avons assimilé la transformation sociologique des
sociétés et cette avancée technique à un choix de régime : la
démocratie. Or, celle-ci n’est pas une loi, mais un état d’esprit, un
idéal : « le gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple »,
selon la formule d’Abraham Lincoln.

Nous avons vite réalisé que des institutions démocratiques ne sont
pas meilleures que les autres. Elles élargissent le nombre de
privilégiés, mais en définitive, elle laissent une majorité exploiter
une minorité. Nous avons donc conçu toutes sortes de lois pour améliorer
ce système. Nous avons assimilé la séparation des pouvoirs et la
protection des minorités.

Cependant, le modèle démocratique ne fonctionne plus. Beaucoup de
citoyens constatent que leur opinion n’est plus prise en compte. Cela ne
provient pas des institutions qui n’ont guère changé sur le fond, mais
de la manière dont elles sont utilisées.

En outre, après nous être convaincus avec Winston Churchill que « La
démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de
tous les systèmes », nous réalisons que chaque régime politique doit
répondre aux préoccupations des gens qui sont différentes selon leur
histoire, leur culture ; que ce qui est bon ici, ne le sera ni là, ni à
une autre époque.

Il faut se méfier du vocabulaire en politique. La signification des
mots change avec le temps. Ils sont souvent introduits avec de belles
intentions et dévoyés avec de mauvaises. Nous confondons nos idées avec
les mots que nous utilisons pour les exprimer, mais que d’autres
emploient pour les trahir. Je préciserai donc dans ce texte ce que
j’entends par les plus importants.

Nous devons reposer la question de notre gouvernance. Pas à la mode d’Emmanuel Macron qui oppose « démocratie » et « dictature » de manière à clore la réflexion avant qu’elle n’ait commencé. Ces deux mots recouvrent des réalités d’ordre différent. La démocratie désigne un régime où le plus grand nombre participe. Elle s’oppose à l’oligarchie où le pouvoir n’est exercé que par quelques-uns. Au contraire, si l’on ne parle plus du nombre des gens impliqués dans la décision, mais de manière dont celle-ci est prise, la dictature désigne un régime où le chef, un commandant militaire, peut avoir à prendre sa décision sans pouvoir en débattre. Elle s’oppose au parlementarisme.

La légitimité de la République

Avant toute chose, nous devons poser la question de la légitimité,
c’est-à-dire des raisons pour lesquelles nous reconnaissons le
gouvernement, puis l’État, comme utiles au point que nous acceptons leur
autorité.

Nous obéissons à un gouvernement dont nous pensons qu’il sert nos
intérêts. C’est l’idée de « république » au sens romain. Ainsi, les rois
de France ont patiemment construit l’idée d’« intérêt général » à
laquelle les Anglo-Saxons se sont opposés à partir du XVIIème siècle et
de l’expérience d’Oliver Cromwell. Aujourd’hui, le Royaume-Uni et les
États-Unis sont les seuls pays où l’on affirme qu’il n’existe pas
d’intérêt général, mais uniquement une somme —la plus élevée possible—
d’intérêts disparates et contradictoires.

Les Britanniques suspectent a priori toute personne évoquant
l’intérêt général de vouloir rétablir le sanglant régime républicain
d’Oliver Cromwell. Les États-Uniens entendent que chaque État fédéré
soit républicain (c’est-dire qu’il serve les intérêts de la population
locale), mais surtout pas que l’État fédéral —dont ils se méfient— le
soit (car, pensent-ils, il ne peut servir les intérêts de toutes les
composantes de cette nation d’immigrés). C’est la raison pour laquelle,
un candidat aux USA ne présente pas de programme exposant sa vision de
la société comme dans le reste du monde, mais une liste de groupes
d’intérêts qui le soutiennent.

La pensée des Anglos-Saxons me paraît étrange, mais c’est la leur. Je
continuerai ma réflexion avec les peuples qui acceptent l’idée de
l’intérêt général. Pour eux, tous les régimes politiques sont
acceptables, pourvu qu’ils servent l’intérêt général, ce qui
malheureusement n’est en général plus le cas de nos démocraties. Le
problème, c’est qu’aucune constitution ne peut garantir ce service. Il
s’agit d’une pratique, rien de plus.

La vertu républicaine

Se pose alors la question des qualités nécessaires au bon
fonctionnement d’un régime politique, démocratique ou pas. Dès le XVIème
siècle, Machiavel avait répondu à cette question en énonçant le
principe de la « vertu ». Par vertu, il ne faut aucunement entendre une
morale quelle qu’elle soit, mais une forme de désintéressement qui
permet de s’occuper de l’intérêt général sans chercher à en tirer un
profit personnel ; une qualité dont la quasi totalité du personnel
politique occidental semble aujourd’hui dépourvue.

On cite souvent Machiavel comme le penseur de la rouerie en politique
et on le décrit comme un manipulateur. Certes, ce n’était pas un naïf,
mais un homme qui enseignait à la fois au prince comment utiliser son
pouvoir pour triompher de ses ennemis et comment ne pas abuser de son
pouvoir.

Nous ne savons pas comment développer la vertu, mais nous savons ce
qui l’a fait disparaître : nous n’avons plus d’égard que pour ceux qui
ont de l’argent, nous n’éprouvons plus aucun respect pour ceux qui se
consacrent à l’intérêt général. Pire, lorsque nous trouvons une personne
qui se consacre à l’intérêt général, nous pensons a priori
qu’elle est riche. Or, si nous nous souvenons de personnalités
politiques vertueuses, nous savons qu’elles n’étaient riches que si
elles avaient hérité d’une fortune ou gagné de l’argent avant d’entrer
en politique, généralement elles ne l’étaient donc pas.

Les travaux de Gene Sharp et l’expérience des révolutions colorées
nous montrent que, quel que soit le régime politique qui nous gouverne,
nous avons toujours les dirigeants que nous méritons. Aucun régime ne
peut durer sans l’aval de son peuple.

Par conséquent, nous sommes collectivement responsables de l’absence
de vertu de nos dirigeants. Plus encore que de changer nos institutions,
nous devons donc nous changer nous-mêmes et ne plus considérer les
autres en fonction de l’épaisseur de leur portefeuille, mais d’abord de
leur vertu.

La fraternité révolutionnaire

À la vertu, la Révolution française ajouta la fraternité. Là encore,
il ne s’agissait aucunement d’une question morale ou religieuse, ni
d’une quelconque aide sociale, mais de la fraternité d’armes des soldats
de l’an II. Ils s’étaient portés volontaires pour sauver le pays de
l’invasion prussienne, face à une armée de métier. Entre eux, ils ne
faisaient plus la différence entre aristocratie et tiers-état, réalisant
leur idéal d’égalité. Et ils furent victorieux.

Leur hymne, La Marseillaise, est devenu aussi bien celui de la République française que de la Révolution soviétique à ses débuts (avant le goulag). Son refrain est aujourd’hui incompris :

Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons !

On l’interprète à tort comme si nous allions abreuver nos sillons avec le sang de nos ennemis. Mais le sang des soldats du tyran ne peut qu’empoisonner notre terre. Dans l’imaginaire de l’époque, le « sang impur » du Peuple s’oppose au « sang bleu » des officiers de l’empire prussien. C’est l’exaltation du sacrifice suprême qui fonde la fraternité d’armes des Révolutionnaires.

La fraternité d’armes du Peuple correspond à la vertu des dirigeants. Les deux se répondent.

Et maintenant ?

Nous vivons aujourd’hui une période qui n’est pas sans rappeler celle
de la Révolution française : la société est à nouveau divisée en
ordres. D’un côté des dirigeants choisis depuis leur naissance, puis des
clercs dispensant leur morale sociale par les médias, en enfin un
tiers-état que l’on repousse à coup de gaz lacrymogène et de LBD
(Lanceur de balles de défense). Mais il n’y a aucune raison pour le
moment de mourir pour la patrie face aux intérêts représentés par le
millier de chefs d’entreprise qui se réunit à Davos.

Quoi qu’il en soit, un peu partout, les peuples cherchent de nouvelles formes de gouvernance, conformes à leur histoire et à leurs aspirations.

Thierry Meyssan

Thierry Meyssan

Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire.
Dernier ouvrage en français :
Sous nos yeux – Du 11-Septembre à Donald Trump (2017).




Obama Gate : Histoire d’un coup d’Etat Foireux.

[Source : Institut des Libertés via Sott.net]

[Auteur :] Charles Gave

Novembre 2016, Donald Trump est élu Président des Etats-Unis à la surprise de tous les gens bien informés. De nombreuses tentatives de déstabilisation de sa campagne avaient eu lieu avant l’élection (Carter-Page, Papadopoulos, Malafort etc..), dont je ne vais pas parler, faute de place. En fait, je vais m’intéresser presque exclusivement au cas du général Flynn tant il me parait évident qu’il est l’homme qui devait être détruit car sans doute aucun il en savait trop.

Avant de présenter les faits et uniquement les faits, il me faut d’abord, comme dans une pièce de théâtre, répertorier les principaux acteurs ainsi que les fonctions qu’ils occupaient.

Tout le monde connait Obama et Trump, mais dans ce cas-là, les personnages secondaires sont tout aussi intéressants et je vais commencer par la constellation de ceux qui entouraient Obama.

En voici la liste, avec leurs fonctions. Jo Biden, Vice-Président des USA et candidat en 2020 contre Trump. Loretta Lynch, ministre de la Justice, secondée dans ses fonctions par Sally Yates, numéro deux du même ministère (le DOJ) qui a la tutelle sur le FBI, la police fédérale US, dont le patron était James Comey. La conseillère pour les affaires de sécurité (Nationale Security Advisor) était Susan Rice tandis que le chef de la CIA était John Brennan et le patron des organisations de sécurité James Clapper.

Venons-en au général Michael T Flynn. Démocrate, issu d’une famille démocrate, grand soldat s’il en fût, spécialiste du renseignement et de l’action psychologique, Lieutenant Général, c’est-à-dire général trois étoiles, il est nommé à la tête des services de renseignement de l’armée en Juillet 2012 par le Président Obama et donnera sa démission en Avril 2014, le pouvoir en place n’aimant guère ses discours sur les dangers que représentaient l’Islam militant ainsi que son apparente indifférence au danger Russe.

Il rejoint la campagne de Trump pour être nommé, après l’élection au poste prestigieux de « National Security Advisor », celui qui murmure à l’oreille du Président pour toutes les questions relatives à la défense et à la sécurité des USA. Inutile de dire qu’en tant que chef du service de renseignement de l’armée, il devait être au courant de l’endroit où tous les cadavres étaient enterrés en Lybie (Benghazi), en Ukraine, au Moyen-Orient, en Syrie avec le financement d’Isis par Hilary Clinton pour faire tomber Assad et que sais-je encore. Il était donc l’homme à abattre, car ses révélations auraient pu mettre en cause tout l’appareil du parti démocrate et en conduire un certain nombre en prison, pour corruption (voir le fils de Jo Biden en Ukraine et en Chine).

Et abattu, il le fut très vite, et voici la façon dont cela s’est passé.

Commençons par la version officielle.

  • En Décembre 2016, le parti Démocrate aux USA se rend compte que son ordinateur central a été « hacké « et fait savoir que les coupables sont les services secrets Russes, qui ont transmis les informations ensuite à Wikileaks, qui les publient, ce qui est bien sûr une preuve que les Russes cherchaient à faire élire Donald Trump. Notons que le FBI n’a jamais eu accès à cette machine pour vérifier ces affirmations, ce qui est …étonnant et sans précédent.
  • Le 12 Janvier 2017, après l’élection de Trump, Ignatius, grand reporter au New-York Times, sort un dossier extrêmement compromettant sur le futur Président Trump, qui, lors d’une visite antérieure en Russie, se serait livré à quelques fantaisies sexuelles à Moscou. Le message est clair. Poutine a suffisamment d’informations de ce type sur Trump pour forcer le nouveau Président des USA à faire ce qu’il lui dira de faire.
  • Le 24 Janvier, le général Flynn, qui a pris ses fonctions à la maison blanche le 20 janvier précèdent prend un coup de téléphone du numéro trois du FBI, Peter Stzrock lui demandant si lui et l’un de ses collègues peuvent passer le voir pour faire connaissance, ce qu’il accepte. Les deux compères arrivent et lui posent quelques questions sur un coup de téléphone qu’il a donné à l’ambassadeur Russe (sous écoute bien entendu, et dont le personnel du FBI avait les minutes), et dans lequel il demandait à l’ambassadeur de faire passer le message que Trump voulait revenir à de meilleures relations avec la Russie. Le général dit qu’il ne se souvient pas très bien, refusant ainsi de répondre aux questions du FBI, et tout le monde se sépare bons amis. Coup de tonnerre : Dans les jours qui suivent, le FBI met en accusation le général pour avoir refusé de répondre au FBI lors de son interview et notre homme est obligé de démissionner, pour être ensuite trainé devant les tribunaux, forcé de vendre sa maison pour payer sa défense et finir par se reconnaitre coupable d’un crime qu’il n’a pas commis lorsque le FBI lui dit que s’il continue à se défendre, ils vont s’en prendre à son fils.

Le cas Trump semble clos : Pénétration de l’ordinateur du parti Démocrate par des Russes, dossier salace prouvant que Trump était susceptible d’être la victime d’un chantage de la part de Moscou et principal conseiller faisant des offres d’apaisement à l’ambassadeur de Russie avant même d’être au pouvoir à Washington. La messe était dite, Trump était un agent au service de la Russie.

Une commission d’enquête est demandée contre Trump par les démocrates. Le ministre de la Justice de l’époque, choisi par Trump, monsieur Session, ancien Sénateur du Sud qui avait pris un verre avec l’ambassadeur Russe un an avant et dont nul ne saura jamais s’il était idiot, complice ou les deux à la fois, se désiste et confie le dossier au numéro deux du DOJ de l’époque, un monsieur Rosenstein, homme de l’état profond s’il en fut qui enclenche les mécanismes légaux qui mèneront à la création de la commission d’enquête dite de « Muller », ancien patron du FBI et grand copain de Comey où ne figureront que des juristes démocrates. Cette commission va empoisonner la vie de Trump pendant deux ans avant de rendre ses conclusions en 2020 en concluant qu’ils n’ont rien trouvé et qu’il n’y a rien dans le dossier, ce que tout le monde savait au bout de trois mois.

Premier coup dur pour les démocrates. Mais ce n’est que le début. Le général Flynn change d’avocat, car le FBI, loin de le laisser tranquille après ses « aveux », veut lui faire faire six mois de prison. Il demande à un avocat absolument remarquable, une femme, Sydney Powell, de le défendre, virant la grande firme d’avocats qui l’avaient for mal défendu jusque-là. Et cette femme fait découverte stupéfiante après découverte stupéfiante et je vais les citer non pas dans l’ordre où elle les a faites, mais dans leur chronologie

1. Elle découvre que le FBI avait mis sous surveillance et sous écoute le général Flynn dès qu’il avait rejoint la campagne de Trump, en Mars 2016, ce qui était strictement illégal. Elle découvre de plus que le FBI, après neuf mois d’écoutes, concluait le 4 Janvier 2017 que rien ne pouvait être reproché au général et qu’il fallait fermer le dossier. Ce à quoi, Peter Stzrock s’oppose sur ordre de Comey et le général reste sous surveillance.

2. Elle découvre que le 5 Janvier, Obama demande à Comey de ne pas dire à Trump que le général est sous surveillance parce qu’Obama ne serait pas sûr que Trump ne soit pas un agent Russe, ce à quoi Comey acquiesce, alors que ni lui ni Obama n’ont la moindre preuve de quoi que ce soit contre Trump ou Flynn. En fait, Comey continuera à obéir à Obama et à trahir Trump ce qui est une forfaiture, jusqu’à ce qu’il soit viré par Trump.

3. Elle découvre que le même 5 Janvier 2017, une réunion a eu lieu à la Maison Blanche où sont présents Obama, Biden, Clapper, Susan Rice, Sally Yates, Brennan, Comey… et que la décision est prise à la fin de la réunion de tout faire pour faire tomber notre général. Et l’ordre est donné (par qui ?) de monter un piège pour faire tomber Flynn. Ce qui fut fait lors de la visite à Flynn du 24 Janvier. On a retrouvé les notes manuscrites de l’agent qui accompagnait Stzrock lors de la visite et il voulait savoir si le but était 1) de le faire virer,2) de le mettre en prison ou 3) de discréditer l’administration Trump. Et l’ordre, parfaitement illégal de faire cette visite, fut donné par Comey qui s’en est vanté dans une réunion publique dans laquelle ses propos ont été enregistrés. Et c’est pendant cette visite que les deux mafieux ont piégé le général en créant un crime (refus de répondre aux questions du FBI), là où il n’y en avait pas alors que le général pensait que c’était une visite amicale. Par exemple, ils n’ont pas précisé au général quels étaient ses droits (Miranda), qu’il pouvait se faire aider d’un avocat. Qui plus est, il est parfaitement légal de mentir au FBI si cela porte sur question pour laquelle ils ne sont pas mandatés. Or ils n’étaient mandatés pour rien du tout, ayant été envoyés par James Comey « au culot ». On pense à la phrase de Beria à Staline : « Désignez- moi le criminel, je me charge de trouver le crime ».

4. Elle découvre que James Comey avait montré le dossier crapuleux le 6 Janvier 2017, le lendemain de la réunion avec Obama à la maison blanche à Trump et Flynn en sachant qu’il était faux de bout en bout (ce que les notes internes du FBI prouvent) et que ce dossier monté par un agent secret anglais en poste en Russie pendant des années a été payé par le Democratic National Congress (DNC) pour 50 % et par la campagne d’Hillary Clinton pour les 50 % restant, ce que savait parfaitement Comey. Or le code électoral américain interdit de faire travailler un non-citoyen lors d’une campagne, ce qu’ont fait le DNC et Hillary Clinton.

5. Par d’autres sources, on apprend que Comey, Clapper, Brennan & Co ont demandé la mise sous écoutes d’une grande partie des équipes de Donald Trump avant et après le 20 Janvier, en utilisant ce faux dossier comme justification, ce qui fût fait, en sachant qu’il était faux et sans en prévenir les juges qui délivraient les autorisations, ce qui est crime passible de la prison à vie.

6. La chambre des représentants, conduite par monsieur Schiff, un fanatique anti Trump, a fait passer de nombreuses auditions à tous ces gens, Comey, Brennan, Claper, Sally Yates, Susan Rice qui passaient ensuite sur NBC, CBS, CNN ou donnaient des articles au Washington Post ou au New York Times etc. en assurant qu’ils avaient vu, de leurs yeux vu les preuves de la culpabilité de Trump. Les minutes officielles de ces auditions viennent d’être publiées par Richard Grenelle, le haut fonctionnaire en charge de la conservation de ce genre de dossiers à la grande fureur de monsieur Schiff, des démocrates et des media. Aucune de ces personnes n’indique avoir jamais vu la moindre preuve d’une quelconque culpabilité de Trump, car cette fois- là, chacun était sous serment et risquait la prison à vie en cas de parjure. Ce qui ne les empêchait pas continuer de mentir dès qu’ils étaient sortis. Le plus étonnant est cependant la réalité suivante : pourquoi donc les Républicains présents lors de ces auditions n’ont-ils pas fait « fuiter » ces informations à leurs amis dans la presse ? D’où j’en déduis que Trump n’a pas que des amis au parti Républicain et que l’état profond a soigneusement noyauté le parti républicain aussi… (Le Sénateur Graham vient à l’esprit, je ne sais pas pourquoi.).

7. Dans ces auditions – et sous serment-le patron de CrowdStrike, la firme qui gérait l’ordinateur soi-disant hacké du parti démocrate, a dit qu’il n’avait aucune preuve que l’ordinateur ait été attaqué et encore moins par les Russes. Il est donc probable que cela aussi était un mensonge, mais alors pourquoi Julien Assange est-il encore en prison en Grande-Bretagne pour avoir été complice du viol de l’ordinateur du DNC, qui n’a probablement jamais eu lieu, et cela à la demande du ministère de la Justice des USA, ce repaire de brigands ? Assange doit être libéré tout de suite.

8. On vient d’apprendre- vendredi dernier- que Jo Biden avait demandé et obtenu la mise sur écoutes non pas des ennemis des USA mais de ses adversaires politiques américains, ce qui est un autre crime. Et de même pour Sally Yates, Susan Rice, Clapper Brennan qui tous, et en particulier à la fin du deuxième mandat d’Obama, voulaient absolument savoir ce que préparait Trump. Et toutes ces écoutes étaient illégales. Déjà, le Sénateur Républicain Rand Paul va les convoquer tous pour qu’ils répondent à ses questions sous serment, y compris monsieur Biden, qui ne semble pas avoir un respect très élevé pour la Loi et va devoir venir s’expliquer avant les élections, au Sénat et devant des Républicains. A mon avis la carrière de Biden va connaitre un arrêt brutal et il va peut-être devoir passer par la case « prison » où il risque d’être entouré de camarades du parti. Qui sera le candidat Démocrate et comment ce candidat sera t’il désigné ? … est donc la question suivante.

9. Et pour finir, cerise sur le gâteau, le DOJ, à la demande de Sidney Powell, a retiré toutes les charges contre notre général, ce qui n’empêche pas le Juge Sullivan, grand copain d’Éric Holder, lui-même ex-ministre de la Justice d’Obama pendant quelques années, de vouloir continuer à le juger pour un parjure qui n’a jamais eu lieu. Ce doit être le premier cas dans l’histoire des USA où le parquet dit que le prévenu est complètement innocent et qu’il a été victime d’une tentative d’assassinat judiciaire abominable et que le juge entend continuer à le juger. A mon avis la Cour Supreme va devoir intervenir.

Je m’arrête ici non faute de matériel, je pourrais écrire le double de ce que j’ai déjà écrit mais je suis arrivé au point « CQFD », où il n’y a plus rien à prouver tant les faits sont accablants. Rajoutons que maintenant que Flynn a été innocenté, il va pouvoir parler…

Résumons.

Cette affaire est infiniment plus grave que le Watergate, où Nixon avait simplement essayé de couvrir maladroitement quelques bras cassés qui avaient tenté de cambrioler les locaux du DNC sans en avoir reçu l’ordre. Là, il s’agit d’une tentative de coup d’état, préparé avec soin par un groupe criminel, qui avait pris le contrôle des services secrets, du FBI et du Ministère de la Justice, tous noyautés à mort avant le changement d’administration, pour se débarrasser d’un homme qui avait gagné les élections à la loyale.

Et cette action a été totalement couverte par ce qu’il est convenu d’appeler les media officiels (CNN, NBC, CBS. NYT, Washington Post) qui, pour l’instant, refusent de mentionner ce qui est sans doute le plus grand scandale politique de l’histoire des Etats-Unis, en parlant d’une manœuvre de diversion. Seuls Fox et Breitbart se sont battus pour soutenir le Président élu sous les lazzis des bien-pensants.

Et voici ma conclusion : je crois que depuis Watergate, les journalistes du monde entier se sont dits que leur rôle était de faire tomber les régimes « de droite » et que pour cela, puisque la droite était dans son essence mauvaise, tous les moyens étaient bons, y compris criminels. Pour beaucoup de journalistes, aujourd’hui, la fin -détruire la droite-justifie les moyens. Et c’est comme cela que l’état de droit disparait.

Et comme toujours, cette maladie est arrivée chez nous quelques années après et nous souffrons donc du même mal. Le but de nombre de journalistes français est aujourd’hui purement et simplement de détruire les gens de droite, en les empêchant de s’exprimer par tous les moyens. Conclusion : A quoi donc aujourd’hui reconnait -on un journaliste de gauche (pléonasme) ? Au fait qu’il est favorable à la censure…

Il faut donc que ces criminels et leurs complices dans les media passent en jugement et aillent en prison et pour tres longtemps. Je fais confiance à messieurs Barr (le nouveau ministre de la Justice, qui ressemble beaucoup à Droopy le basset et qui a l’air d’en avoir la ténacité) et Durham (le procureur spécial choisi par monsieur Barr, qui lui ressemble à un furet) pour terminer leurs enquêtes avant la prochaine élection présidentielle, car si Trump était battu, tout cela resterait impuni. L’été va être chaud, voire caniculaire à Washington et va durer jusqu’au début Novembre, date des élections présidentielles.

Et ma dernière remarque sera pour dire que le Président Trump a fait preuve d’une incroyable force et d’une résistance stupéfiante pendant toute cette période. N’importe qui d’autre y aurait laissé sa peau et sa santé mentale, ce qui lui vaut toute mon admiration. S’il est réélu, je ne doute pas que les Clinton et en particulier madame Clinton, rejoindront en prison tous les autres criminels qui se sont essayés à fomenter un coup d’état aux USA. Reste la question de ce qui arrivera à Obama, le comploteur en chef. Peut-être Trump le graciera-t-il par respect pour la fonction Présidentielle ? Voilà qui serait un coup mortel pour la vanité immense de ce tartuffe sanctimonieux.

Si tout cela est suivi de condamnations, alors l’atmosphère dans le monde deviendra à nouveau respirable et le danger de guerre reculera partout, l’état profond américain ayant été détruit, ce qui, après tout, était la première promesse électorale du Président Trump. Souhaitons que la même chose arrive en France !


Écoutez l’intervention de Charles Gave sur Sud Radio, le 20/05/20 :



Auteur : Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l’IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).




L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »

[Sources : Guy Boulianne et Le blog de Jeanne Smits]


[Le blog de Jeanne Smits]
Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Il s’agit pour l’heure d’une traduction non officielle de cet appel à l’espérance. – J.S.


[Guy Boulianne]
[Traduction Benoît & Moi]  À la veille de l’élection présidentielle américaine, et au moment où la pandémie du covid a permis l’imposition de mesures liberticides qui auraient été impensables il y a encore quelques mois, il devient moins facile de liquider comme complotistes ceux qui dénoncent le plan global de « Great reset » (Grande Réinitialisation) contre Dieu et l’homme dont les différentes formes de confinement en cours sont les prémisses sous les yeux de tous. L’ex-nonce à Washington s’adresse solennellement à l’homme en qui il voit – peut-être contre toute attente – celui que la Providence a choisi pour être le Katechon, empêchant l’accomplissement du « mystère d’iniquité ».

L’archevêque Carlo Maria Viganò s’est fait connaître sur la scène internationale en 2018 en tant que dénonciateur du Vatican, appelant le pape François à démissionner et l’accusant de couvrir des accusations d’abus sexuels contre des religieux de premier plan, dont le cardinal Theodore McCarrick, et de promouvoir un « courant homosexuel » dans la curie du Vatican.

En 2009, Carlo Maria Viganò fut nommé secrétaire général pour le gouvernorat du Vatican. À ce titre, il mit en place des procédures comptables, ce qui permit de dégager un déficit de 10,5 millions de dollars pour le Vatican et un excédent de 44 millions de dollars en un an. En 2010, Viganò proposa que la Cité du Vatican sorte de l’euro afin d’éviter de nouvelles réglementations bancaires. Le Vatican rejeta sa proposition et accepta les contrôles exigés ainsi que des réglementations bancaires plus strictes.

Au Vatican, il lutta contre la corruption et le népotisme, jusqu’à remettre en cause le cardinal Tarcisio Bertone, alors secrétaire d’État. Des documents confidentiels et des correspondances sont révélés aux yeux de tous, c’est le scandale du vatileaks. Dans certains de ces courriers, Viganò se plaint d’avoir été muté en 2011 comme nonce apostolique à Washington pour, selon ses dires, avoir révélé l’existence d’affaires de corruption, népotisme et favoritisme entre le Vatican et des partenaires italiens. D’autres pièces évoquent des conflits internes concernant la supervision de l’Institut pour les œuvres de religion, dont le président Ettore Gotti Tedeschi, accusé de « mauvaise gouvernance », a été limogé.

En janvier 2016, à 75 ans, il présenta sa démission en raison de son âge au pape François qui le 12 avril 2016 l’accepta. Mgr Christophe Pierre lui succéda à la tête de la nonciature.


« Jusqu’à il y a quelques mois, il était facile de réduire au rang de “conspirationnistes” ceux qui dénonçaient ces terribles plans, que nous voyons maintenant réalisés dans les moindres détails. » — Mgr Carlo Maria Viganò




Lettre ouverte au président des États-Unis Donald Trump

Dimanche, 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi

Monsieur le Président,

Mgr Carlo Maria Viganò (blason)
« Je sais en Qui j’ai cru »

Permettez-moi de m’adresser à vous, en cette heure où le sort du monde entier est menacé par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’archevêque, en tant que successeur des apôtres, en tant qu’ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités civiles et religieuses: puissiez-vous accueillir mes paroles comme la « voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1:23).

Comme j’ai eu l’occasion de vous l’écrire dans ma Lettre en juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal déployées dans une bataille sans merci contre les forces du Bien; des forces du Mal qui semblent puissantes et organisées face aux enfants de la Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs chefs temporels et spirituels.

Nous entendons se multiplier les attaques de ceux qui veulent démolir les fondements mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté d’éducation et d’entreprise. Nous voyons les dirigeants des nations et les chefs religieux soutenir ce suicide de la culture occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les citoyens et les croyants sont privés de leurs droits fondamentaux, au nom d’une urgence sanitaire qui se révèle de plus en plus une instrumentalisation pour l’instauration d’une tyrannie inhumaine sans visage.

Un plan global, appelé Great Reset, est en voie de réalisation. Les artisans en sont une élite qui veut soumettre l’ensemble de l’humanité, en imposant des mesures coercitives qui limitent drastiquement les libertés des personnes et des peuples. Dans certains pays, ce projet a déjà été approuvé et financé ; dans d’autres, il en est encore à ses débuts. Derrière les dirigeants mondiaux, les complices et les exécutants de ce projet infernal, il y a des gens sans scrupules qui financent le World Economic Forum et l’Event 201 [ndt: exercice de simulation de pandémie, mené en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial, qui a eu lieu en octobre 2019], en faisant la promotion de son programme.

Le but du Great Reset est l’imposition d’une dictature sanitaire visant à imposer des mesures liberticides, cachées derrière des promesses attrayantes d’assurer un revenu universel et d’annuler la dette des individus. Le prix de ces concessions du Fonds monétaire international devrait être la renonciation à la propriété privée et l’adhésion à un programme de vaccination contre les infections Covid-19 et Covid-21 promu par Bill Gates avec la collaboration de grands groupes pharmaceutiques. Au-delà des énormes intérêts économiques qui animent les promoteurs du Great Reset, l’imposition de la vaccination sera accompagnée de l’obligation d’un passeport sanitaire et d’une carte d’identité numérique, avec pour conséquence le suivi des contacts de toute la population mondiale. Toute personne qui n’accepte pas de se soumettre à ces mesures sera confinée dans des camps de détention ou assignée à résidence, et tous ses biens seront confisqués.

Monsieur le Président, j’imagine que cette nouvelle vous est déjà connue : dans certains pays, le Great Reset devrait être activé entre la fin de cette année et le premier trimestre de 2021. À cette fin, d’autres mesures de confinement sont prévues, officiellement justifiées par une deuxième et une troisième vague présumées de la pandémie. Vous savez quels moyens ont été déployés pour semer la panique et légitimer des restrictions draconiennes des libertés individuelles, provoquant habilement une crise économique mondiale. Dans les intentions de ses créateurs, cette crise sert à rendre irréversible le recours des États au Great Reset, donnant le coup de grâce à un monde dont on veut effacer complètement l’existence et la mémoire. Mais ce monde, Monsieur le Président, porte avec lui personnes, affections, institutions, foi, culture, traditions, idéaux : des personnes et des valeurs qui n’agissent pas comme des automates, qui n’obéissent pas comme des machines, parce qu’elles ont une âme et un cœur, parce qu’elles sont liées entre elles par un lien spirituel qui tire sa force d’en haut, de ce Dieu que nos adversaires veulent défier, comme Lucifer l’a fait au début des temps avec son « non serviam » (Je ne servirai pas).

Beaucoup – nous le savons bien – considèrent avec agacement cet appel au choc entre le Bien et le Mal, l’utilisation de tons « apocalyptiques », qui selon eux exaspèrent les âmes et aiguisent les divisions. Il n’est pas surprenant que l’ennemi se sente découvert au moment même où il croit avoir atteint sans être dérangé la citadelle à conquérir. Il est toutefois surprenant qu’il n’y ait personne pour tirer la sonnette d’alarme. La réaction du Deep State à ceux qui dénoncent son plan est incohérente, mais compréhensible. Juste au moment où la complicité des médias mainstream a réussi à rendre la transition vers le nouvel ordre mondial presque indolore et inaperçue, des tromperies, des scandales et des crimes sont mis au jour.

Jusqu’à il y a quelques mois, il était facile de réduire au rang de « conspirationnistes » ceux qui dénonçaient ces terribles plans, que nous voyons maintenant réalisés dans les moindres détails. Personne, jusqu’en février dernier, n’aurait jamais pensé qu’on en viendrait, dans toutes nos villes, à arrêter des citoyens pour le seul fait de vouloir marcher dans la rue, de respirer, de vouloir garder son négoce ouvert, d’aller à la messe le dimanche. Pourtant, cela se passe partout dans le monde, même dans cette Italie de carte postale que beaucoup d’Américains considèrent comme un petit pays enchanté, avec ses monuments anciens, ses églises, ses villes enchanteresses, ses villages caractéristiques. Et tandis que les politiciens sont barricadés dans leurs palais pour promulguer des décrets comme les satrapes persans, les activités font faillite, les magasins ferment, les gens sont empêchés de vivre, de se déplacer, de travailler, de prier. Les conséquences psychologiques désastreuses de cette opération sont déjà visibles, à commencer par les suicides d’entrepreneurs désespérés, et par nos enfants, séparés de leurs amis et de leurs camarades pour suivre leurs cours devant un ordinateur.

Dans l’Écriture Sainte, saint Paul nous parle de « celui qui s’oppose » à la manifestation du mystère d’iniquité, le kathèkon (2 Th 2:6-7). Dans le domaine religieux, cet obstacle est l’Église et en particulier la papauté; dans le domaine politique, c’est lui qui empêche l’établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Comme c’est désormais évident, celui qui occupe le siège de Pierre a, dès le début, trahi son propre rôle, pour défendre et promouvoir l’idéologie mondialiste, en suivant l’agenda de la Deep Church, qui l’a choisi dans son sein.

Monsieur le Président, vous avez clairement déclaré que vous vouliez défendre la nation – One Nation under God -, les libertés fondamentales, les valeurs non négociables qui sont niées et combattues aujourd’hui. C’est vous, cher Président, « celui qui s’oppose » au Deep State, à l’assaut final des enfants des ténèbres.

C’est pourquoi toutes les personnes de bonne volonté doivent être persuadées de l’importance capitale des prochaines élections : non pas tant à cause de tel ou tel point du programme politique, mais plutôt parce que c’est l’inspiration générale de votre action qui incarne le mieux – dans ce contexte historique particulier – ce monde, notre monde, que l’on voudrait effacer par le lockdown. Votre adversaire est aussi le nôtre : il est l’Ennemi de l’humanité, celui qui est « meurtrier dès le commencement » (Jean 8:44).

Autour de vous se rassemblent avec confiance et courage ceux qui vous considèrent comme l’ultime garnison contre la dictature mondiale. L’alternative est de voter pour un personnage manipulé par le Deep Stategravement compromis dans les scandales et la corruption, qui fera aux États-Unis ce que Jorge Mario Bergoglio fait à l’Église, le Premier ministre Conte à l’Italie, le président Macron à la France, le Premier ministre Sanchez à l’Espagne, etc. La possibilité de faire chanter Joe Biden – comme les prélats du « cercle magique » vatican – permettra de l’utiliser sans scrupules, consentant à des pouvoirs illégitimes de s’immiscer dans la politique intérieure et les équilibres internationaux. Il est clair que ceux qui le manœuvrent ont déjà quelqu’un de pire que lui prêt à le remplacer dès que l’occasion se présente.

Pourtant, dans ce tableau désolant, dans cette avancée apparemment inexorable de « l’Ennemi invisible », un élément d’espoir émerge. L’adversaire ne sait pas aimer, et ne comprend pas qu’il ne suffit pas d’assurer un revenu universel ou d’annuler les hypothèques pour assujettir les masses et les convaincre de se faire marquer comme du bétail. Ce peuple, qui a trop longtemps subi les abus d’un pouvoir haineux et tyrannique, redécouvre qu’il a une âme; il comprend qu’il n’est pas disposé à troquer sa liberté contre l’uniformisation et l’effacement de son identité; il commence à comprendre la valeur des liens familiaux et sociaux, des liens de foi et de culture qui unissent les honnêtes gens. Ce Great Reset est voué à l’échec parce que ceux qui l’ont planifié ne comprennent pas qu’il y a encore des gens qui sont prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs droits, protéger leurs proches, donner un avenir à leurs enfants. L’inhumanité nivelante du projet mondialiste sera misérablement brisée face à l’opposition ferme et courageuse des enfants de la Lumière. L’ennemi a Satan à ses côtés, qui ne sait que haïr. Nous avons à nos côtés le Seigneur tout-puissant, le Dieu des armées déployées dans la bataille, et la Très Sainte Vierge, qui écrasera la tête de l’ancien Serpent. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:31).

Monsieur le Président, vous savez parfaitement combien les États-Unis d’Amérique, en cette heure cruciale, sont considérés comme le rempart contre lequel s’est déchaînée la guerre déclarée par les partisans du mondialisme. Mettez votre confiance dans le Seigneur, renforcé par les paroles de l’Apôtre : « Je peux tout en celui qui me donne la force » (Philippiens 4:13). Être un instrument de la divine Providence est une grande responsabilité, à laquelle correspondront certainement les grâces d’état nécessaires, ardemment implorées par les nombreux qui vous soutiennent par leurs prières.

Avec ce souhait céleste et l’assurance de ma prière pour vous, pour la Première Dame et pour vos collaborateurs, de tout cœur je vous adresse ma bénédiction

Que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique!

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò
Archevêque titulaire d’Ulpiana
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique


[Voir aussi : LE CANADA DEVIENT TYRANNIQUE! 2nd verrouillage «total»; CAMPS DE CONCENTRATION pour réfractaires]




Le Vatican conclut une «alliance mondiale» avec les Rothschild, la Fondation Rockefeller et les banques pour créer une Grande Réinitialisation

[Source : Guy Boulianne]

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. »

(Apocalypse 17:1-2)

Le pape François a annoncé que le Vatican conclurait une « alliance mondiale » avec les grandes banques mondiales, les entreprises internationales et les fondations mondialistes pour créer un conseil économique visant à redistribuer la richesse à travers le monde.

L’initiative mondialiste, appelée « Le Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican » (The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican), se présente comme une organisation pro-capitaliste qui vise à créer « des économies et des sociétés plus fortes, plus justes et plus collaboratives ». Le groupe d’élite, qui s’appelle pompeusement « Les Gardiens » (The Guardians), se qualifie lui-même de « collaboration historique de PDG et de dirigeants mondiaux travaillant avec la direction morale du pape François pour exploiter le pouvoir des affaires pour de bon », indique le site internet.

Selon le communiqué de presse du Conseil, le partenariat avec le Vatican signifie « l’urgence d’unir les impératifs moraux et commerciaux pour réformer le capitalisme en une force puissante pour le bien de l’humanité. » L’héritière bancaire Lynn Forester de Rothschild déclare dans une vidéo : « Nous répondons au défi du pape François de créer des économies plus inclusives qui répartissent plus équitablement les bénéfices du capitalisme et permettent aux individus de réaliser leur plein potentiel ». En réalité, ceux qui se prénomment les « Gardiens » sont la même bande mégalomaniaque habituelle de mondialistes déterminés à mettre en œuvre des politiques d’extrême gauche radicale dans le monde entier, comme le Green New Deal et les initiatives de politique identitaire.

Le Conseil se compose d’entreprises et d’organisations mondiales qui partagent la mission de « mobiliser le secteur privé pour créer un système économique plus inclusif, durable et fiable », selon son site internet. Parmi la liste des « Gardiens » en plus du pape François figurent les PDG de Visa, Mastercard, Bank of America, DuPont, The Estée Lauder Companies, Johnson & Johnson et BP, ainsi que le secrétaire général de l’OCDE, le président de la Fondation Ford Darren Walker, le président de la Fondation Rockefeller Rajiv Shah et l’envoyé spécial des Nations Unies pour le climat, Mark Carney.

On lit sur le site Web de l’organisation : « Le Conseil est déterminé à agir. Il recherche un changement réel et durable pour le bien. Les organisations membres adopteront chacune une approche différente pour mettre en œuvre les Principes pour le capitalisme inclusif, mais chacune s’engage à promouvoir des économies durables, inclusives, fortes et fiables dans le monde entier. (…) Cela comprend une nouvelle amélioration des mesures environnementales, sociales et de gouvernance dans nos opérations quotidiennes alors que nous contribuons à atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies. »

Cela vient après que le Forum économique mondial, les Nations Unies et d’autres institutions ont récemment appelé à une « grande réinitialisation » pour réorganiser le système capitaliste mondial en un ordre mondial transhumaniste socialiste qui éliminerait la propriété privée et la monnaie.


« Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. »

(Apo 17:16)


Les projets subversifs de la Société fabienne

La Base fabienne de 1887

Comment des compagnies mondialistes qui se sont évertué durant toute leur existence à ruiner les peuples comme Visa et Mastercard, à polluer l’environnement comme British Petroleum Company (BP) et à répandre leurs organismes génétiquement modifiés (OGM) comme Johnson & Johnson peuvent-elles prétendre aujourd’hui se mobiliser pour créer « un système économique plus inclusif » et contribuer à atteindre les objectifs de développement durable incluant une nouvelle amélioration des mesures environnementales et sociales ? Je vous rappelle que le vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson est un vaccin OGM (le généticien Axel Kahn, L’Usine Nouvelle, 27-11-2020).

« Le capitalisme a créé une énorme prospérité à l’échelle mondiale, mais il a aussi laissé trop de gens pour compte, a entraîné la dégradation de notre planète et n’inspire pas largement confiance dans la société », a déclaré Lynn Forester de Rothschild, fondatrice du Conseil et associée directrice d’Inclusive Capital Partners. Mais d’où provient donc cet élan d’humanisme alors que la famille Rothschild a de tout temps cherché à causer du tort à des sociétés et à des individus, sans aucun remord ?

À la fin du XIXe siècle, les grands capitalistes libéraux (Rothschild, Carnegie, Rockefeller, etc.) ont soutenu la réforme sociale comme un moyen d’apaiser les classes ouvrières rétives et, finalement, de les placer sous leur contrôle. La Société fabienne était l’organisation clé mise en place à cet effet. Lord Nathan Mayer Rothschild fut donc l’un des premiers partenaires de Sidney et Beatrice Webb à financer leurs projets subversifs. Lord Rothschild lui-même a été personnellement impliqué, avec Sidney Webb, dans la restructuration de l’Université de Londres dans laquelle la London School of Economics (LSE) des Fabiens a été incorporée en 1898. Il a également fourni des fonds pour la LSE et en a été le troisième président, après son parent Lord Archibald Primrose, 5e comte de Rosebery.

Les Rothschild sont sans doute les principaux actionnaires du système mondial de banque centrale. La carrière de Victor Rothschild [1] comme agent soviétique confirme que le plan de ces banquiers basés à Londres pour imposer un “gouvernement mondial” dictatorial s’appuyait sur le Communisme. Le souci de la Société fabienne vis-à-vis de l’organisation internationale fut articulé dès le début dans les documents Fabiens comme le « Gouvernement International » qui fut à l’origine de la création, trois ans plus tard, de la Société des Nations, qui fut remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies reprenant un certain nombre de ses agences et organismes. [2]

Or, le concept mortifère de l’Agenda 21 est profondément ancré dans la pensée et la stratégie fabienne. En effet, la Base fabienne de 1887 — que tous les membres devaient signer et respecter — stipule ceci :

« La Société fabienne est composée de socialistes. Elle vise donc à réorganiser la société par l’émancipation de la terre et du capital industriel de la propriété individuelle et à leur attribution en communauté pour le bénéfice général. De cette manière, seuls les avantages naturels et acquis du pays peuvent être équitablement partagés par l’ensemble du peuple.

« La Société travaille donc à l’extinction de la propriété privée et en conséquence de l’appropriation individuelle, sous la forme d’un loyer, un prix à payer pour l’autorisation d’utiliser la terre, ainsi que des avantages des sols et des territoires. » [3]

Depuis sa création, la Société fabienne entretient des objectifs ténébreux et diaboliques. Beatrice Potter Webb admirait le fondateur de l’eugénisme, Francis Galton. Elle poussa son époux Sidney Webb à adhérer à la Société eugénique à partir de 1890. Cependant, tous deux rejetaient l’idée d’eugénisme positif de Francis Galton. Ils préconisaient une action sur l’environnement plutôt que sur la biologie. [4] L’un des quatre fondateurs principaux de la Société fabienne, George Bernard Shaw, admirait le chef du parti national-socialiste, Adolf Hitler, et son programme génocidaire. Il disait explicitement :

« Vous connaissez presque tous au moins une demi-douzaine de personnes qui ne sont d’aucune utilité dans ce monde. Qui sont plus de problèmes que ce qu’ils valent. Il suffit de les mettre là et de dire, Monsieur ou Madame, allez-vous maintenant avoir la gentillesse de justifier votre existence? Si vous ne pouvez pas justifier votre existence, si vous ne tirez pas votre poids dans le bateau social, si vous ne produisez pas autant que vous consommez ou peut-être un peu plus, alors, clairement, nous ne pouvons pas utiliser la grande organisation de notre société dans le but de vous garder en vie. Parce que votre vie ne nous profite pas et qu’elle ne peut pas vous être très utile. »

Nous voyons donc que l’Agenda 21/2030 respecte en tout points les objectifs eugéniques et totalitaires de la Société fabienne. Le Dr Igor Shepherd écrit : « La grande réinitialisation (Great Reset) est un gouvernement mondial planifié de style régime communiste, actuellement en cours (par la force) via la pandémie Covid-19 pré-planifiée et canularisée. C’est un programme mondial totalitaire qui est devenu populaire en 1987 grâce aux Nations Unies. Il s’intitulait Agenda 21, car l’objectif était de réinitialiser complètement tous les gouvernements et économies du monde d’ici 2021. » [5] C’est exactement la tâche que les « Gardiens du Conseil » se proposent de réaliser selon le calendrier qui leur est imparti.


« Il cria d’une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. »

(Apocalypse 18:2-3)


Les Rothschild s’asseoient dans le temple de Dieu

Le « Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican » (The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican) a été fondé par Lynn Forester de Rothschild, une femme d’affaires américano-britannique qui est la directrice générale d’E. L. Rothschild, une société holding qu’elle possède avec son troisième mari, Sir Evelyn Robert de Rothschild, membre de la famille Rothschild. Elle siège actuellement au conseil d’administration d’Estée Lauder Companies, de The Economist Group, de Bronfman-Rothschild, de E. L. Rothschild LP et de Christies International.

Elle est membre du Council on Foreign Relations (États-Unis), de Chatham House (Royaume-Uni), de l’Institute for Strategic Studies (Royaume-Uni), de l’International Advisory Council of Asia House (Royaume-Uni) et de la Foreign Policy Association (États-Unis).

Lynn Forester de Rothschild a été mariée trois fois. Son troisième mari est Sir Evelyn de Rothschild (né le 29 août 1931), à qui elle a été présentée par Henry Kissinger lors de la conférence du Groupe Bilderberg en 1998 en Écosse. Ils se sont mariés le 30 novembre 2000, à Londres, en Angleterre, après que de Rothschild a divorcé de sa femme en 2000. À l’annonce du mariage, le couple Rothschild a été invité à passer leur lune de miel à la Maison Blanche par les Clinton.

Sir Evelyn Robert Adrian de Rothschild est un financier britannique. Il a été nommé administrateur de Rothschild Frères à Paris en 1968 alors que Guy de Rothschild de la branche française de la famille est devenu associé chez NM Rothschild & Sons. En 1976, il a succédé à son cousin, l’agent soviétique Victor Rothschild, en tant que président de la banque et en 1982, il est devenu président de Rothschilds Continuation Holdings AG, la société de coordination du groupe de banque d’affaires. Il est devenu co-président de Rothschild Bank AG, Zurich en 1994, servant jusqu’en 2003, date à laquelle il a supervisé la fusion des maisons françaises et britanniques de la famille. David René de Rothschild de la succursale française a pris la relève en tant que président exécutif de Rothschild International après la fusion des différentes succursales et Sir Evelyn est resté président non exécutif de NM Rothschild & Sons.

Evelyn de Rothschild a été le président du journal The Economist de 1972 à 1989. Il fut le gouverneur de la London School of Economics, fondée en 1895 par les membres de la Société fabienne Sidney Webb, Beatrice Webb, Graham Wallas et George Bernard Shaw. Sir Evelyn a été nommé “Knight Bachelor” [6] dans les honneurs du Nouvel An 1989. Il sert de conseiller financier de la reine Elizabeth II.

Sceau découvert lors des fouilles sur les sites khazars. Cependant, plutôt que d’avoir été fabriqués par des Juifs, ceux-ci semblent être des disques solaires chamaniques.

Contrairement à la croyance populaire, la famille Rothschild n’a rien à voir avec le peuple juif, et encore moins avec le peuple sémite. En fait, les Rothschild descendent des Khazars, un peuple semi-nomade turc d’Asie centrale dont la religion d’origine était un mélange de chamanisme nomade et de sorcellerie. L’aspect chamanique implique généralement des chamanes qui entrent dans des états de transe pour tenter « d’entrer en contact direct et immédiat avec des êtres dans le domaine spirituel afin d’effectuer divers souhaits ».

L’une des pratiques chamaniques des Turcs que les Khazars avaient adoptées était la méthode d’installation d’un nouveau dirigeant. L’étranglement cérémonial d’un dirigeant nouvellement élu a amené ce dirigeant à entrer « dans un état d’inconscience avant la mort » afin « qu’il puisse devenir un médium pour la réception et la communication d’oracles ». [7]

Les Khazars se sont convertis au judaïsme autour de 735, au contact des marchands juifs venus de Byzance, ou par le biais des populations de Crimée. Cette conversion est généralement expliquée par un choix stratégique des élites khazares, leur permettant d’échapper à l’influence islamique et à l’influence chrétienne de leurs puissants voisins arabes et byzantins. Malgré cette conversion, les Khazars conservèrent leurs traditions occultes tout en s’imprégnant du Tamuld de Babylone.

Malgré la fin apparente de l’Empire khazar, nous nous retrouverons dix siècles plus tard avec le « faux messie » Sabbataï Tsevi, l’inspirateur de la secte turque des Sabbatéens ainsi que de celle des frankistes. Ce courant spirituel découlait d’un réexamen de la kabbale lourianique, qui enseignait que « tout acte a un certain contenu par lequel l’homme se trouve rattaché à la racine spirituelle des mondes ». Ce précepte fut exacerbé jusqu’à ce que s’élabore l’idée de « rédemption par le péché ». L’argument théologique était le suivant : si, après la rupture des vases, les étincelles divines se sont répandues sur toute la surface du monde, cela signifie qu’il est nécessaire de s’abîmer jusque dans le domaine impur du mal (kelipot) pour parvenir à les rassembler intégralement, sans quoi la Rédemption ne peut arriver à son terme :

« Telle est donc l’œuvre qui a été laissée au Rédempteur, le plus saint de tous les hommes: il doit accomplir ce que les âmes les plus justes du passé n’ont pas été elles-mêmes capables de faire ; il doit descendre par les portes de l’impureté dans le domaine des kelipot et sauver les étincelles divines qui s’y trouvent emprisonnées. »

La sataniste Marina Abramovic posant avec Lord Jacob Rothschild devant le tableau intitulé « Satan convoquant ses légions »

Absolument hétérodoxe, ce courant juif manifeste la fine ligne qui sépare le nihilisme pur de la spiritualité radicale : il fait de la duplicité, c’est-à-dire du fait d’épouser des comportements contraire à ses convictions, une preuve de sainteté.

Les sabbatéens soutenaient en effet que la vraie foi ne peut être professée en public, car elle doit toujours restée cachée : « Chacun a le devoir de la nier extérieurement, car elle est comme une semence qui a été plantée dans le lit de l’âme et qui ne peut croître sans avoir été d’abord recouverte ». Encourageant ainsi la transgression de tous les tabous, le sabbatéisme donna lieu à un complet renversement des valeurs qui déboucha sur une massification des rituels orgiastiques et blasphématoires. Il fut considéré comme une immense « hérésie révolutionnaire » au sein du judaïsme. Poussant les contradictions à leur limite suprême, Sabbatai Zevi alla en 1683 jusqu’à se convertir volontairement à l’islam, « afin de conquérir la Kelipah de l’intérieur ». [8]

Passés maîtres du mensonge et de la duperie, les Rothschild ont poursuivi sans relâche les préceptes de leurs ancêtres et utilisèrent sans ménagement la kabbale et la magie babylonienne pour arriver à leur fin de domination mondiale. L’historien israélien Shlomo Sand écrit : « Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale. » [9]


« Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent. »

(Apocalypse 3:9)


L’allégeance de David Mayer de Rothschild

À l’ouverture d’une conférence TEDx le 16 décembre 2010, David Mayer de Rothschild dit : « Je suis un grand fan de Google, alors j’ai pensé, voyons quel est le message général sur la nature et je ne suis pas surpris. Lorsque vous cherchez ce qu’est la nature, la première chose qui se présente est : «la nature est L’église de Satan». (…) J’aime le fait que c’est comme si la nature était une île gastronomique tropicale. Mais c’est comme si la nature était l’église de Satan. Donc je veux profiter de cette opportunité pour dire que si c’est l’église de Satan, je suis un adorateur du diable. Je vais le dire maintenant : j’aime Satan. » (sur Youtube, à partir de 1:38 minutes).

Sous le couvert d’une plaisanterie, David de Rothschild proclame en fait son allégeance au prince de ce monde, puisque les Écritures révèlent que le diable – Satan – est actuellement en charge de la planète Terre. [10] Même Jésus-Christ, peu avant Son arrestation et Sa crucifixion, a reconnu l’autorité de Satan : « Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. » (Jean 14:30). Alors qu’il se trouvait devant Ponce Pilate, Jésus déclara : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. » (Jean 18:37)

Fils cadet de Sir Evelyn de Rothschild, né le 25 août 1978 à Londres, David de Rothschild est le plus jeune héritier de la fortune bancaire de sa famille. À l’âge de 20 ans, de Rothschild avait lancé sa propre entreprise de marchandisage de musique et l’avait vendue. En 2001, il a acheté une ferme biologique de 1100 acres en Nouvelle-Zélande et a été invité à participer à une expédition polaire. Cette expérience a fait de Rothschild un éco-aventurier entreprenant, ainsi que le chantre du réchauffement climatique et du développement durable. Il a reçu le prix d’« Explorateur émergent » par le National Geographic, nommé « ambassadeur international » par l’ONG Clean Up the World et nommé « Young Global Leader » par le Forum économique mondial, En 2009, Rothschild a été nommé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) en tant que « héros du climat ».

Certains le considèrent comme un candidat possible en tant qu’Antéchrist. Lorsqu’il a entrepris son voyage « Palastiki » sur un catamaran de 60 pieds composé de 12500 bouteilles en plastique, certains l’ont même surnommé « Plastic  Jesus ». Henry Makow Ph.D. écrivait en 2016 :

« Son entreprise de marque lifestyle orientée vers l’écologie, « The Lost Explorer » a été lancée en 2015. Sous le logo occulte de son entreprise se trouvaient les mots « Est. 1978 » (Établi en 1978), une référence à l’année de la naissance de Rothschild. Le logo le plus récent indique « Est. 2025 ». Est-ce l’année où Rothschild passera de l’activisme, de la culture et des affaires à la scène politique et à un rôle de leadership mondial comme prévu par le Forum économique mondial ?

« Des aperçus rapides de l’écriture et de l’activité en ligne de cet homme révèlent un personnage à plusieurs niveaux qui n’est pas seulement calculé, mais également de nature psychologique. Son compte Twitter le montre audacieusement présidant une salle de réunion vide de type Nations Unies représentant la “Nature”. La bannière sur la page se lit simplement “Donnez une voix à la nature” et sa description indique : “Se perdre n’est pas un destin à éviter, mais un destin à embrasser”. » [11]

La question que nous sommes tous en droit de nous poser est celle-ci : Comment le pape François a-t-il pu conclure une « alliance mondiale » avec une famille qui a de tout temps évolué dans la sphère des illuminati et du satanisme ? La réponse ne se trouve-t-elle pas dans ce verset : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Ecritures. » (Luc 24:44-45) En tant que successeur de l’apôtre saint Pierre, sachant très bien ce qu’il en est des temps eschatologiques, Jorge Mario Bergoglio lança tout de même un cri du cœur — une sorte d’appel au secours — lors de l’homélie de la messe à la maison Sainte-Marthe le 13 février 2020 :

« Se laisser glisser lentement dans le péché, relativiser les choses et entrer en «négociation» avec les dieux de l’argent, de la vanité et de l’orgueil. Se laisser lentement glisser car c’est une chute avec anesthésie, tu ne t’en aperçois pas, mais lentement on glisse, on relativise les choses et l’on perd la fidélité à Dieu. Et pour nous, ce lent glissement de la vie vers la mondanité, c’est le grave péché : “Ils le font tous, mais oui, il n’y a pas de problème, oui, ce n’est vraiment pas l’idéal, mais…”.

« Ces paroles nous justifient au prix de la perte de la fidélité au Dieu unique. Ce sont des idoles modernes. Réfléchissons à ce péché de mondanité. De perdre l’authenticité de l’Évangile. L’authenticité de la Parole de Dieu, de perdre l’amour de ce Dieu qui a donné sa vie pour nous. On ne peut pas être bon avec Dieu et le diable. » [12] [13]

« Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né. »

(Matthieu 26:24)


« Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. »

(2 Thessaloniciens 2:3-4)

https://youtu.be/PGbPXq8OJE4?list=PL0ZzLfn9ACdpCf7wscVI8Lx_zy63O1zz_

RÉFÉRENCES :
NOTES :
  1. Victor Rothschild (père de Lord Jacob Rothschild) avait épousé Teresa “Tess” Mayor, la petite-nièce de la fondatrice de la London School of Economics, Béatrice Webb, cette dernière ayant joué un rôle crucial dans la formation de la Société fabienne.
  2. Leonard Woolf : « International government. Together with a project by Fabian Committee for a Supernational Authority that will prevent War ». Introduction by Bernard Shaw. Fabian Research Department, Brentano’s, New York 1916.
  3. George Bernard Shaw : « Basis of the Fabian Society », in: The Fabian Society : its early history. Fabian Society, tract n ° 41, 2nd ed., London, p. 31.
  4. Daniel Becquemont : « Eugénisme et socialisme en Grande-Bretagne. 1890-1900 ». In: Mil neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle (Cahiers Georges Sorel). Année 2000 / 18 / pp. 53-79.
  5. Guy Boulianne : « La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19 ». Publié le 10 décembre 2020.
  6. Le rang de Knight Bachelor (Chevalier Bachelor) fait partie des distinctions du Royaume-Uni. Il s’agit du rang le plus bas acquis par celui qui est décoré par le monarque sans pour autant être membre d’un ordre de chevalerie. Les Knight Bachelor constituent la plus ancienne famille de chevaliers anglais — ce rang existe depuis le règne de Henri III d’Angleterre (1207-1272) — mais leur rang est inférieur aux chevaliers membres d’un ordre, bien qu’ils portent le prédicat Sir.
  7. Kevin Alan Brook : « An Exploration of Khazarian Shamanism ». The American Center of Khazar Studies. A Resource for Turkic and Jewish History in Russia and Ukraine.
  8. Élise Gonthier-Gignac : « Les anges déchus. Politiques messianiques de la littérature dans des Anges mineurs d’Antoine Volodine, Faber le Destructeur de Tristan Garcia et les Renards pâles de Y Annick Haenel ». Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise en études littéraires. Université di Québec à Montréal, octobre 2015, p. 57.
  9. Shlomo Sand : « Déconstruction d’une histoire mythique. Comment fut inventé le peuple juif ». Le Monde diplomatique, Août 2008, page 3.
  10. La rédaction : « Pourquoi Satan est-il le “dieu de ce siècle” ? ». Le Monde de Demain, 2009 Juillet-Septembre, p. 5. [PDF]
  11. Henry Makow Ph.D. : « David Mayer de Rothschild – Groomed as Antichrist? ». An Oasis for the Awake, October 3, 2016.
  12. Debora Donnini : Pape François: la lente apostasie du cœur est un glissement vers la mondanité. Vatican News, 13 février 2020.
  13. Anne Kurian-Montabone : Sainte-Marthe : attention à la chute lente anesthésiée. ZENIT, le monde vu de Rome, 13 février 2020.



Bill Gates dicte aussi et en toute discrétion la politique alimentaire mondiale, et plus encore

[Source : Sott.net via Réseau International]

[Auteur :] Dr Joseph Mercola

Bill Gates a bâti un empire mondial autour de ses technologies et de ses entreprises « philanthropiques », dont l’ampleur est aujourd’hui de plus en plus évidente. Sa richesse absolue lui a permis de devenir une véritable superpuissance à part entière. Il est non seulement devenu le plus grand bailleur de fonds de l’Organisation mondiale de la santé et le tsar mondial non élu de la santé face au Covid-19, mais il exerce également une grande influence sur le système alimentaire mondial [et plus encore, comme nous le verrons tout au long de l’article – NdT].

Bill Gates exerce une puissante influence sur la politique alimentaire et agricole mondiale grâce au financement qu’il accorde à un grand nombre d’organisations impliquées dans le développement agricole et l’élaboration des politiques, comme le révèle le rapport d’AGRA Watch[1], « L’homme derrière le rideau — L’influence de la Fondation Gates sur le Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires », publié en août 2020 [Pdf en anglais – NdT].

Note du traducteur : Bill Gates ne peut toutefois pas véritablement être qualifié d’« homme derrière le rideau » — encore que l’on puisse le penser au vu de tout ce qui suit. Il est au contraire la figure de proue bien visible qui permet de cacher à la vue de tous les quelques individus parfaitement inconnus qui eux, sont derrière le rideau.

Par ailleurs, l’AGRA Watch a été créée pour contester la participation — ou la main-mise, peut-être ? — de la Fondation Gates au sein de l’AGRA.

Quant à l’AGRA elle-même, elle fut lancée il y a quatorze ans par les fondations Bill & Melinda Gates et Rockefeller. L’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) a pour objectif d’apporter à l’Afrique sa propre révolution verte en matière de productivité agricole, armée de semences commerciales à haut rendement, d’engrais et de pesticides. Il s’agissait pour l’AGRA de doubler la productivité et les revenus d’ici à 2020 (et nous y sommes) pour trente millions de familles de petits exploitants agricoles tout en réduisant de moitié l’insécurité alimentaire dans vingt pays.

Hélas, et selon le rapport mentionné plus bas par le Dr Mercola, il n’y a pas eu, sur les quatorze années en question, d’augmentation de la productivité, et le nombre de personnes sous-alimentées dans les treize pays cibles par l’AGRA a augmenté de 30 pour cent, et celui du Rwanda, « l’enfant affamé de l’Afrique », s’est accru lui de 15 pour cent. Il est à noter qu’aucune évaluation globale des effets de ces programmes n’a pour le moment été publiée, ni par l’AGRA elle-même, ni par la Fondation Gates — Voir la troisième note de traduction pour des données issues des recherches de Timothy Wise.

Les organisations financées par Bill Gates défendent l’envoyée de l’ONU financée par Bill Gates

Bien qu’il ne soit qu’un homme, Bill Gates finance un si grand nombre d’entreprises et d’organisations que son influence considérablement renforcée et amplifiée lui permet par leurs biais d’imposer ses choix en catimini [pour les non-initiés, à savoir presque tout le monde – NdT].

À la vue des longues listes de ces groupes, on est automatiquement amenés à penser qu’il existe de nombreux acteurs différents impliqués alors qu’en fait, Gates constitue le fil conducteur de la plupart ou de la totalité d’entre eux. Le rapport d’AGRA Watch[2] en est un parfait exemple si l’on considère l’histoire d’Agnes Kalibata.

Note du traducteur : Il est possible que les lecteurs ne connaissent pas Agnes Kalibata, en voici donc un peu plus, depuis la page Wikipedia en anglais qui lui est consacrée ; notons au passage qu’il n’est pas fait mention ne serait-ce que d’une année de naissance, et les recherches en ce sens n’ont rien donné :

Agnes Matilda Kalibata est une agronome et responsable politique rwandaise, elle a été ministre rwandaise de l’agriculture et des ressources animales de 2008 à 2014 e elle est présidente de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique depuis 2014.

Elle est née au Rwanda et a été élevée en Ouganda en tant que réfugiée par des parents petits exploitants. Elle a obtenu une licence en entomologie et biochimie, suivie d’une maîtrise en agriculture. Elle a ensuite obtenu un doctorat en entomologie.

Elle a été louée par beaucoup pour ses réalisations lorsqu’elle était ministre, mais certains groupes de défense des droits de l’homme les ont critiqué parce que le soutien financier n’était accordé qu’aux agriculteurs qui suivaient les politiques gouvernementales de regroupement des terres.

Kalibata est membre du conseil d’administration du Centre international de développement des engrais (IDFC) depuis 2008, où elle préside le Comité Afrique et est membre de son comité exécutif et de son comité d’audit. Elle est également membre de nombreux conseils d’administration nationaux et internationaux, notamment pour l’Université du Rwanda, Africa Risk Capacity, le Conseil de l’agenda mondial du Forum économique mondial, la Commission mondiale sur l’adaptation et le Groupe d’experts de Malabo Montpellier sur l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Agnes Kalibata est présidente de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, une organisation financée par la Fondation Bill & Melinda Gates. En décembre 2019, elle a été nommée envoyée spécial au Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires de 2021 par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

En réponse, 176 organisations de la société civile et des groupes d’agriculteurs de 83 pays ont demandé à António Guterres de retirer la nomination de Kalibata en raison de ses conflits d’intérêts évidents avec des entreprises. Une deuxième déclaration, signée par plus de 500 universitaires et organisations, s’est également opposée à sa nomination et au fait qu’elle organise le sommet.

© Inconnu

La Fondation Gates cherche à exercer une influence non seulement en finançant des projets et en façonnant l’expertise, mais aussi en finançant les plateformes de gouvernance qui déterminent la politique alimentaire et agricole.

~ AGRA Watch

C’est un recul important, qui illustre l’inquiétude générale que suscite la nomination de Kalibata. Une douzaine de personnes représentant des banques de développement, des institutions universitaires et le secteur privé sont intervenues pour la défendre.

Elles ont exhorté António Guterres à maintenir Kalibata dans sa fonction, en citant notamment ses qualités de leader et son éthique professionnelle. Cependant, parmi ces douze défenseurs, « onze entretenaient des liens passés ou actuels avec la Fondation Gates », indique AGRA Watch, qui ajoute[3] :

Dans certains cas, les organisations ont directement été financées par la Fondation Bill & Melinda Gates, et dans d’autres, la Fondation Bill & Melinda Gates a financé des programmes spécifiques dans lesquels les signataires avaient joué un rôle. Une organisation était subventionnée par l’AGRA, elle-même financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.

L’excessive influence de Bill Gates sur le Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires

En d’autres termes, bien qu’il puisse sembler que Kalibata ait eu le soutien d’une douzaine d’individus ou de groupes distincts et indépendants, en réalité, seules deux voix s’expriment pour sa défense. C’est juste que la voix de Gates est multipliée par onze. De plus, puisque son nom n’est jamais mentionné, les non-initiés considèrent généralement qu’il n’est en rien partie prenante.

Ces résultats illustrent l’influence de la Fondation Bill & Melinda Gates sur la politique alimentaire et agricole mondiale. AGRA Watch a continuellement documenté son rôle dans l’influence du développement agricole, qui a connu une croissance considérable ces dernières années.

La Fondation Gates cherche à exercer une influence non seulement par le financement de projets et la mise en forme de l’expertise, mais aussi par le financement des plateformes de gouvernance qui déterminent la politique alimentaire et agricole. Ce rôle de la Fondation Bill & Melinda Gates dans la prise de décisions politiques basées sur son modèle technologique de développement agricole dont elle est propriétaire est souvent négligé…

Dans ce rapport, nous avons démontré quelques-uns des liens entre la Fondation Bill & Melinda Gates et ceux qui ont soutenu la nomination de Kalibata à la tête du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires.

Alors que des centaines d’organisations de la société civile ont demandé sa destitution, seuls douze signataires ont accepté de soutenir sa nomination, presque tous bénéficiant directement des subsides de la Fondation Bill & Melinda Gates. Cette situation soulève des questions cruciales sur le rôle de Bill Gates dans l’élaboration de l’ordre du jour du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires ainsi que sur ses résultats.

~ AGRA Watch

Le graphique suivant, inclus dans le rapport d’AGRA Watch, illustre les liens de financement directs et indirects entre la Fondation Bill & Melinda Gates et l’envoyé spécial du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, Agnes Kalibata.

© AGRA Watch
En vert : Financements directs – En rouge : Financements indirects de la Fondation Gates à des programmes spécifiques affiliés aux signataires

La Fondation Bill & Melinda Gatesouvre la porte à Monsanto

AGRA Watch s’inquiète depuis de nombreuses années de l’influence de la Fondation Bill & Melinda Gates sur l’agro-business :

Par exemple, parmi ses nombreux rapports de recherche[4] figure le rapport 2010 intitulé « La porte tournante : Les liens Monsanto-Gates »[5], qui détaille les liens directs entre la Fondation Bill & Melinda Gates et les représentants de Monsanto que sont Rob Horsch, Florence Wambugu, Don Doering[6], feu Sam Dryden et Lawrence Kent. Un autre rapport de 2010, intitulé « Les liens de la Fondation Gates avec Monsanto et le développement des cultures transgéniques au Kenya », souligne[7] les liens entre la Fondation Gates et Monsanto :

« AGRA Watch a été créé en 2008 pour contester la participation de la Fondation Gates à la problématique de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), et pour soutenir les alternatives agro-écologiques durables déjà pratiquées en Afrique.

Nous avons assisté à l’accélération de la pression en faveur du génie génétique comme solution à la faim en Afrique, à la criminalisation de ses opposants en tant qu’éco-impérialistes peu enclins à accepter les avancées scientifiques, et à un respect mal placé pour le soutien philanthropique aux solutions d’entreprises vis-à-vis des problèmes alimentaires mondiaux. Les intérêts des entreprises sont clairement exposés dans le programme de l’AGRA, comme on le voit ci-dessous ».

© AGRA Watch

La Fondation Bill & Melinda Gates n’est pas là pour résoudre les réels problèmes du monde

Dans son rapport de 2014[8], « Trois exemples de problèmes avec les subventions de la Fondation Bill & Melinda Gates », AGRA Watch souligne pourquoi les investissements massifs de Gates dans la production alimentaire mondiale n’ont résolu aucun des problèmes très réels auxquels nous sommes confrontés. Avant tout, nombre des solutions qu’il soutient sont des « solutions de façade » qui aggravent en fait les problèmes à la racine.

Citons par exemple le financement du développement d’aliments génétiquement modifiés conçus pour être plus riches en certains nutriments. Le problème est que ces cultures finissent par remplacer la diversité locale par quelques variétés génétiquement modifiées qui ne tiennent même pas compte des conditions locales. Ainsi, en poussant à la création de variétés de cultures « enrichies », la biodiversité diminue et la malnutrition s’aggrave.

Par ailleurs, « une focalisation obstinée sur le rendement » est en contradiction avec les recherches qui montrent qu’un faible rendement ou une production insuffisante n’est pas la cause de la faim dans le monde. AGRA Watch fait le constat suivant :

Il existe aujourd’hui de nombreuses preuves que le problème est plutôt la pauvreté et le manque d’accès, qui sont eux-mêmes aggravés par la destruction des systèmes alimentaires locaux et la commercialisation des aliments. Les subventions de la Fondation Gates et de l’AGRA continuent à se concentrer sur le rendement, en préparant l’Afrique à un système adapté aux besoins de l’agriculteur commercial à la recherche de profits et axé sur le rendement plutôt qu’adapté au paysan ou au petit agriculteur qui produisent des cultures diverses pour une communauté locale.

Un troisième problème souligné dans le rapport AGRA Watch concerne le financement par Bill Gates des organisations de recherche et des scientifiques européens et américains plutôt qu’africains, même si les programmes sont mis en œuvre en Afrique :

Cette situation peut ne pas être le résultat d’intentions conscientes, mais d’un préjugé structurel profondément ancré qui fait que les scientifiques et les institutions scientifiques africains ne sont pas suffisamment qualifiés ou légitimes pour recevoir le financement des subventions.

© Fotokostic – Shutterstock.com
L’agriculture se développe en Afrique, les pesticides aussi

Note du traducteur : Puisqu’il n’existe à échéance 2020 aucune publication relative à l’efficacité ou pas du programme de l’AGRA dans sa globalité et que cette dernière a refusé de lui fournir les informations nécessaires à ses recherchesTimothy Wise a utilisé les données nationales de treize pays « bénéficiaires » de l’AGRA jusqu’en 2018, données portant sur la production, le rendement et la superficie récoltée pour la plupart des cultures vivrières importantes de la région, afin d’évaluer dans quelle mesure les programmes de cette révolution verte augmentent sensiblement la productivité.

L’AGRA a par ailleurs reçu près d’un milliard de dollars de contributions, dont la grande majorité provient de la Fondation Gates, mais également des contributions importantes des gouvernements donateurs, notamment des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et d’autres pays. L’AGRA a versé plus de 500 millions de dollars en subventions pour promouvoir sa vision d’une agriculture africaine « modernisée », libérée de sa technologie peu développée et de ses faibles rendements.

Timothy Wise a également examiné les données sur la pauvreté et la faim afin de déterminer s’il existe des signes d’amélioration des revenus et de la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles dans la région, qui se situeraient à des niveaux correspondant aux objectifs de l’AGRA en matière d’amélioration du bien-être des agriculteurs.

Il n’a trouvé aucune preuve que la productivité, les revenus ou la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles augmentent de manière significative. Il déplore au contraire « n’avoir trouvé aucune preuve que la productivité, les revenus ou la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles augmentent de manière significative. » Et plus précisément, il a constaté ce qui suit :

  • Peu de preuves que l’AGRA atteignait un nombre important d’agriculteurs. Son dernier rapport d’étape indique seulement que l’AGRA a formé 5,3 millions d’agriculteurs aux pratiques modernes, dont « 1,86 million d’agriculteurs » utilisent directement ces méthodes. Ce chiffre est vague et bien loin de l’objectif déclaré de doubler directement la productivité et les revenus de 7 millions d’agriculteurs, et indirectement pour 21 millions d’autres.
  • Aucune preuve d’une augmentation significative des revenus des petits exploitants ou d’une sécurité alimentaire. Pour l’ensemble des pays cibles de l’AGRA, il y a eu une augmentation de 30 pour cent du nombre de personnes souffrant de la faim extrême depuis le début, une situation qui touche 130 millions de personnes dans les pays cibles de l’AGRA. Le Kenya, où se trouve son siège, a connu une augmentation de la proportion de ses habitants souffrant de sous-alimentation pendant les mêmes années.
  • Il n’existe aucune preuve d’une augmentation importante de la productivité. Pour l’ensemble des cultures de base, les rendements n’ont augmenté que de 18 pour cent sur douze ans dans les treize pays cibles de l’AGRA. Même le maïs, fortement encouragé par les programmes de la Révolution verte, n’a connu qu’une croissance de 29 pour cent de son rendement, bien loin de l’objectif de l’AGRA d’en doubler la productivité, ce qui représenterait une augmentation de 100 pour cent.
  • Là où l’adoption des technologies a eu lieu, les subventions aux intrants fournies par les gouvernements africains semblent avoir beaucoup plus d’influence que les programmes de l’AGRA. Il est difficile de trouver des preuves que les programmes de l’AGRA auraient un impact significatif en l’absence de subventions aussi importantes de la part des gouvernements africains.
  • Même là où la production a augmenté, comme en Zambie, la production de maïs qui a quasiment triplée n’a pas entraîné de réduction de la pauvreté ou de la faim en milieu rural. Les petits agriculteurs n’en ont pas profité ; la pauvreté et la faim sont restées incroyablement élevées, 78 pour cent des Zambiens vivant en milieu rural étant dans une pauvreté extrême.
  • Les incitations de la Révolution verte pour les cultures prioritaires comme le maïs ont conduit à l’abandon des cultures traditionnelles plus nutritives et plus résistantes au climat comme le millet et le sorgho, ce qui a érodé la sécurité alimentaire et la nutrition des agriculteurs pauvres. La production de millet a diminué de 24 pour cent, les rendements ayant chuté de 21 pour cent pendant les années de l’AGRA.
  • Aucun signe d’« intensification durable », l’objectif étant d’augmenter durablement la production sur les terres agricoles existantes. Les impacts environnementaux sont négatifs, notamment l’acidification des sols dans le cadre de la culture en monoculture avec des engrais à base de combustibles fossiles. L’augmentation de la production provient davantage des agriculteurs qui mettent de nouvelles terres en culture — par « extension » — que de l’augmentation de la productivité. Ces deux tendances ont des implications pour l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à celui-ci.

Il s’agit donc d’un bilan d’échec pour l’AGRA — sauf à penser que l’objectif n’était pas celui-là même qui a été mis en avant — et il serait temps que les gouvernements africains qui en sont « bénéficiaires » changent de cap…

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La spécialité de Gates — Le philanthro-capitalisme

Des observations supplémentaires peuvent être trouvées dans l’article de l’AGRA Watch[9] « Philanthro-capitalisme : Les programmes africains de la Fondation Bill & Melinda Gates ne sont pas de la charité », publié en décembre 2017, dans lequel le philanthro-capitalisme est décrit comme « une tentative d’utiliser les processus du marché pour faire le bien », mais qui se révèle intrinsèquement problématique « parce que les marchés sont mal adaptés pour produire des résultats socialement constructifs ».

En d’autres termes, la marque de fabrique de la philanthropie de Gates engendre plusieurs nouveaux problèmes pour chacun de ceux qu’elle résout. Comme l’indique l’article, les partisans de la philanthro-capitalisation…

… attendent souvent de leurs investissements dans les programmes sociaux des retours financiers ou des bénéfices secondaires à long terme. La philanthropie devient une autre partie du moteur du profit et du contrôle des entreprises. La stratégie de développement de la Fondation Bill & Melinda Gates encourage en fait les politiques économiques néolibérales et la mondialisation des entreprises.

Il est […] probable que Bill Gates, qui a un accès régulier aux dirigeants mondiaux et qui finance personnellement des centaines d’universités, d’organisations internationales, d’ONGs et de médias, soit devenu la voix la plus influente en matière de développement international.

Un examen plus approfondi de la Fondation Bill & Melinda Gates est essentiel étant donné que son influence est vaste, voire plus grande que celle de la plupart des gouvernements donateurs. La Fondation Bill & Melinda Gates fournit plus d’aide à la santé mondiale que tout autre pays donateur et est le cinquième plus grand donateur pour l’agriculture dans les pays en développement.

En 2013, seuls onze pays ont dépensé plus que la Fondation Bill & Melinda Gates, ce qui en fait le douzième donateur mondial. La Fondation Bill & Melinda Gates est devenue un donateur plus important que des pays tels que la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Irlande et l’Italie[10].

Le plan médical de Gates — Immunisation et surveillance mondiales

L’une des raisons pour lesquelles beaucoup prennent conscience de la puissance de Gates est sa présence fréquente en tant qu’expert du jour du Covid-19. C’est un choix étrange, compte tenu de son absence totale de formation médicale formelle. C’est d’autant plus troublant que les opinions des médecins, des scientifiques etdes chercheurs qui sont en conflit avec ses vuessont effacées de l’Internet.

Note du traducteur : Le Dr Jospeh Mercola fait lui-même l’objet d’attaques sur Internet. Voici ce qu’il écrivait le 17 août dernier :


Deux décennies de journalisme sur la santé sont en jeu

Ces vingt-trois dernières années, je me suis battu contre l’introduction de fluorure neurotoxique dans l’eau. J’ai été l’un des premiers médecins à alerter le monde sur les dangers du Vioxx, qui a tué plus de 60 000 patients avant d’être finalement retiré du marché. J’ai fait campagne contre les OGMs et les produits agrochimiques toxiques, en finançant en 2012 la première collecte de signatures pour obtenir l’étiquetage des OGMs en Californie.

Pendant plus de dix ans, j’ai financé la lutte pour mettre fin à l’utilisation des plombages dentaires au mercure dans le monde entier. J’ai mis en garde contre la sur-utilisation des antibiotiques en médecine humaine et les dangers de leur consommation dans les viandes CAFO [c’est-à-dire issues de l’élevage intensif – NdT]

J’ai financé des recherches et j’ai été l’un des premiers médecins journalistes à sensibiliser aux dangers de la carence en vitamine D. Je sensibilise maintenant le public à l’importance d’optimiser la vitamine D pour minimiser les risques du Covid-19.

Ce plaidoyer en faveur de la santé publique a créé une armée d’adversaires bien financés. Ils m’ont attaqué en utilisant des groupes de relations publiques coûteux et des médias de masse, ont saisi des agences de régulation fédérales et des groupes pharmaceutiques de façade pour tenter de me faire taire et de me discréditer.

Jamais auparavant les Américains n’ont été exposés à un tel assortiment coordonné de mensonges et de censure. Le lavage de cerveau, la surveillance des médias sociaux, la coercition et la destruction des dissidents s’accélèrent. Pour un aperçu complet de ce nouvel ordre mondial, un empire construit et dirigé par des milliardaires, voir ma série d’articles « Le fantôme dans la machine ».

Bill Gates a déclaré à plusieurs reprises que la vie ne pourrait pas revenir à la normale tant que nous n’aurons pas vacciné contre le Covid-19 l’ensemble de la population mondiale. Et ce, en dépit du fait que les scientifiques et les chercheurs médicaux ont découvert une variété de stratégies sûres, simples et peu coûteuses pour prévenir et traiter le Covid-19.

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Lorsque vous ou vos enfants vous faites vacciner, vous devez être certain de savoir qui injecte quoi dans votre sang et pour quelle raison.

Le fait que les opinions irrationnelles et scientifiquement non fondées de Bill Gates façonnent dans le monde entier les réponses à la pandémie alors que les vrais professionnels de la santé sont censurés par les médias grand public et les plateformes de médias sociaux constitue la preuve que nous ne fonctionnons plus sur une base scientifique et de vérité médicale.

Au lieu de cela, le monde entier devrait s’aligner sur le programme créé par Bill Gates qui sert ses propres intérêts et ceux de ses nombreux alliés dans le domaine de la technologie et de la médecine. Dans un article publié dans GatesNotes[11-12] le 30 avril 2020, Gates déclare même qu’il « soupçonne que le vaccin Covid-19 fera partie du calendrier de vaccination systématique des nouveaux-nés » — un joli petit morceau de programmation prédictive, si vous voulez mon avis.

Note du traducteur : Pour appuyer les propos du Dr Mercola, voici ce que Bill-Gates-le-psychopathe-de-service-aux-ordres-du-consortium-en-haut-de-la-pyramide explique aussi dans cet article :

La plupart des gens s’accordent à dire que les professionnels de la santé devraient d’abord se faire vacciner. Mais qui le reçoit ensuite ? Les personnes âgées ? Les enseignants ? Les travailleurs occupant des emplois essentiels ?

Je pense que les pays à faible revenu devraient être parmi les premiers à le recevoir, car les gens risquent beaucoup plus de mourir dans ces pays. Le Covid-19 se répandra beaucoup plus rapidement dans les pays pauvres, car des mesures comme l’éloignement physique sont plus difficiles à mettre en œuvre. Un plus grand nombre de personnes ont un mauvais état de santé sous-jacent qui les rend plus vulnérables aux complications, et la faiblesse des systèmes de santé fera qu’il leur sera plus difficile de recevoir les soins dont ils ont besoin. La mise en circulation du vaccin dans les pays à faible revenu pourrait sauver des millions de vies. La bonne nouvelle, c’est que nous disposons déjà d’une organisation spécialisée dans ce domaine, la Vaccine Alliance (Gavi).

Il s’agit donc d’attaquer les plus faibles d’abord, sous couvert d’humanisme et de bonnes intentions, on s’occupera des autres ensuite ; d’ici là, des lois d’obligation vaccinale auront peut-être eu le temps de voir le jour un peu partout. Peut-être…

Les vaccins à ARNm développés contre le Covid-19 modifieront votre expression génétique, transformant votre corps en une usine à protéines virales. Est-il vraiment judicieux d’envisager l’utilisation d’un tel nouveau vaccin sur les nouveau-nés ? Dans un monde sain et rationnel, la réponse serait un non catégorique. Malheureusement, nous vivons aujourd’hui dans un monde dirigé par les hommes de main de Gates [lui-même sacrifiable s’il est besoin par le même consortium qui a permis qu’il soit là où il est à dessein – NdT], et la raison et la logique ont donc largement disparues de l’équation.

Dans une dialectique hégélienne prévisible de type problème-réaction-solution, le problème du Covid-19 a conduit à des stratégies anti-pandémiques illogiques et mal conçues telles que l’obligation de porter un masque et l’assignation à résidence de personnes en bonne santé, suivies de la « solution ultime » offerte par un vaccin élaboré à la hâte qui repose sur l’usage d’une nouvelle technologie d’ARNm.

Aussi radical que tout cela puisse paraître, les projets de Gates pour le monde ne s’arrêtent pas là. Il fait également pression pour la mise en place d’un vaste système de surveillance mondial permettant de suivre et de retracer le statut de chacun en matière infectieuse et vaccinale. Il finance même, avec George Soros, le groupe de recherche des contacts Partners in Health. (La Fondation William J. Clinton a également financé Partners in Health dans le passé[13]).

Il n’est pas surprenant que les recommandations de Bill Gates finissent par lui profiter avant tout. Comme nous l’avons vu dans « Bill Gates — Le philanthrope le plus dangereux de l’histoire moderne », la Fondation Bill & Melinda Gates fait des dons de plusieurs milliards de dollars aux mêmes entreprises et industries que celles dans lesquelles la Fondation détient des actions et des obligations.

Utiliser l’argent des associations à but non lucratif pour faire avancer la recherche au sein des entreprises dans lesquelles vous investissez est illégal, mais Bill Gates continue depuis de nombreuses années à ne rendre aucun compte à la justice. Sa fondation bénéficie parallèlement d’avantages fiscaux au titre des donations qu’elle reçoit.

N’oubliez pas qu’au fil des ans il a « donné » des dizaines de milliards de dollars et pourtant la valeur nette de sa fondation n’a pas diminué — elle a même doublé, et cela est dû en grande partie au fait que ses dons sont traités comme des investissements fiscalement déductibles. C’est du philanthro-capitalisme dans sa plus grande expression.

Note du traducteur : Le journaliste Lionel Astruc a enquêté sur la fondation de l’ex-patron de Microsoft, Bill Gates, l’un des hommes les plus riches de la planète. Avec un budget annuel de près de 5 milliards de dollars, et sous prétexte de lutter contre les inégalités, la Fondation Gates nourrirait un système destructeur.

Entretien.

Bill Gates est celui qui bénéficie le plus d’une peur propagée de pandémie

À ce jour, la pandémie de Covid-19 est indéniablement le plus grand projet philanthro-capitaliste de Bill Gates, et il s’apprête à engranger d’énormes sommes d’argent, puisqu’il finance et investit à la fois dans les traitements et dans les vaccins contre le Covid-19.

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En mars 2020, la Fondation Gates a annoncé[14] un nouveau partenariat, baptisé « The Covid-19 Therapeutics Accelerator », avec Wellcome et Mastercard pour « coordonner les efforts de recherche et développement, et éliminer les obstacles au développement des médicaments [et intensifier les traitements pour faire face à la pandémie » — Voir le site en anglais ici – NdT] ». Selon le communiqué de presse[15] :

L’accélérateur thérapeutique Covid-19 jouera un rôle de catalyseur en accélérant et en évaluant des médicaments et des produits biologiques nouveaux et reconvertis pour traiter à court terme les patients atteints du Covid-19, puis d’autres agents pathogènes viraux à plus long terme.

La Fondation Gates s’est également associée au Serum Institute of India pour fabriquer 100 millions de doses de vaccins contre le Covid-19 développés par AstraZeneca et Novavax. Les vaccins, qui coûteront moins de 3 dollars par dose, sont destinés à être livrés aux pays à faible revenu[16-17].

Le financement est acheminé sous la forme d’un prêt sans intérêt et remboursable à Gavi, la Vaccine Alliance, fondée par la Fondation Gates en 2000, qui fournira ensuite le capital nécessaire au Serum Institute of India. Au cours des cinq prochaines années, la Fondation s’est également engagée à fournir à Gavi un total de 1,6 milliard de dollars de fonds supplémentaires[18].

Note du traducteur : Le Wellcome Trust est une fondation caritative fondée en 1936 dédiée à la médecine dont le siège est en Grande-Bretagne, dont la mission générale consiste à « encourager et promouvoir la recherche dans le but d’améliorer la santé de l’homme et des animaux », et qui finance la recherche biomédicale à hauteur d’une moyenne de 725 millions d’euros par an. Au 30 septembre 2007, ses actifs nets se montaient à 16,8 milliards d’euros. Au 30 septembre 2018sa dotation s’élevaient à près de 29 milliards d’euros. En termes d’avoirs, il s’agit de la seconde fondation la plus riche après la Fondation Bill & Melinda Gates.

Cette influence générale sur la technologie, l’alimentation et la médecine — et sur les vaccins en particulier — ne décrit pourtant pas de manière adéquate l’emprise de Bill Gates sur notre vie quotidienne. Il a également eu une profonde influence sur l’éducation. Le très critiqué programme Common Core [Tronc commun, fondé en 2009 – NdT] fut une tentative de la Fondation Gates de redéfinir l’éducation américaine[19] et la plupart des parents vous diront à quel point cette tentative était stupide[20].

Note du traducteur : Selon un article de Forbes de mai 2020,

Bill Gates n’a pas inventé ce Tronc commun, mais comme l’a expliqué Lyndsey Layton en 2014, il a fourni le soutien financier, l’organisation et l’influence nécessaire pour les faire entrer rapidement dans tous les États de la nation. Il est difficile de savoir exactement combien d’argent Bill Gates a dépensé pour soutenir son projet de Tronc commun, le nombre de groupes et le nombre des chèques émis étant stupéfiants. Mais les dépenses de Bill Gates en matière d’éducation aux États-Unis se chiffrent en milliards de dollars et ont directement influencé la façon dont ont été dépensés des milliards de milliards de dollars du contribuable. Et si certains continuent à affirmer que ce projet de Tronc commun fut un succès, il est pour le moins difficile de conclure à un consensus général. Ce que le Tronc commun de Bill Gates a cependant réussi, c’est d’aider à faire accepter dans le système scolaire américain les deux aspects majeurs qui définissent Bill Gates — mettre l’accent sur la collecte des données, et définir qu’une moins bonne réussite scolaire s’assimile à « de bons résultats à un test de mathématiques et de lecture ».

Malgré cet échec lamentable, le 6 mai 2020, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, annonçait que l’État s’associait à la Fondation Bill & Melinda Gates pour développer « un système d’éducation plus intelligent » pour le monde post-Covid, système qui se concentrera sur l’apprentissage en ligne et intégrera de façon permanente la technologie dans tous les aspects de la vie civique[21].

L’État de New York s’est également associé à Google, et Cuomo a demandé à son ancien PDG, Eric Schmidt, de diriger un nouveau panel chargé de planifier l’infrastructure technologique de l’État[22]. Comme l’a noté Naomi Klein dans son article publié dans The Intercept[23], l’appareil de surveillance contre lequel les consommateurs se sont insurgés est maintenant rebaptisé en réponse aux préoccupations de chacun en matière de santé.

Note du traducteur : dans son article, Naomi Klein écrit aussi ceci :

C’est un avenir dans lequel nos maisons ne seront plus jamais exclusivement des espaces personnels mais aussi, grâce à la connectivité numérique à haut débit, nos écoles, nos cabinets médicaux, nos gymnases et, si l’État le détermine, nos prisons.

Bill Gates est la figure de proue la plus visible de la technocratie moderne

Qu’elle soit planifiée ou pas, la pandémie de Covid-19 est de toute évidence utilisée pour introduire des changements très controversés qui sont indubitablement totalitaires, y compris la prise de contrôle du gouvernement par le secteur privé dans le cadre de partenariats public-privé.

La surveillance est devenue la plus grande industrie à but lucratif de la planète, et toute votre existence est désormais la cible des profits. Et parmi ceux qui sont le plus susceptibles d’engranger d’énormes profits, on trouve Bill Gates lui-même.

Pour mieux comprendre ce à quoi vous renoncez en suivant le discours dominant selon lequel nous avons besoin de Big-Technologie pour être sauvés, voir mon article à propos de la psychologue sociale et professeure à Harvard, Shoshana Zuboff, et son livre extraordinaire, L’Âge du capitalisme de surveillance.

Vous ne voudrez pas non plus manquer mon récent entretien avec Patrick Wood, présenté dans « Les plus impérieux dangers de la technocratie ». J’ai intégré cette interview ci-dessous pour vous faciliter la tâche.

Note du traducteur : Pour les lecteurs qui souhaitent visionner cette vidéo en anglais, suivez ce lien. Pour accéder à la transcription de l’interview en anglais, suivez ce lien. Sinon voici quelques paragraphes concernant les grandes lignes de son contenu :

  • La technocratie est un système économique qui a vu le jour dans les années 1930, au plus fort de la Grande Dépression, lorsque des scientifiques et des ingénieurs se sont réunis pour résoudre les problèmes économiques de la nation [les États-Unis – NdT]. Depuis lors, les technocrates ont silencieusement et sans relâche progressé, et leur programme devient de plus en plus visible.
  • Les technocrates ont inventé un nouveau système économique à partir de zéro — un système économique basé sur les ressources dans lequel l’énergie et l’ingénierie sociale dirigent l’économie plutôt que des mécanismes de prix tels que l’offre et la demande.
  • La technocratie appelle au démantèlement total du système politique, qui inclut la Constitution américaine. Les nations doivent être dirigées par des dirigeants non élus qui décident des ressources que les entreprises peuvent utiliser et des produits que les consommateurs sont finalement autorisés à acheter.
  • La Commission trilatérale est un groupe technocratique clé qui a dominé le système politique américain depuis Jimmy Carter.
  • La seule raison pour laquelle la technocratie n’a pas encore réussi à supplanter les États-Unis — bien qu’elle s’en rapproche de façon incroyable — c’est à cause de notre Constitution [ou grâce à elle, selon le point de vue – NdT]. C’est pourquoi nous devons nous battre pour protéger notre Constitution à tout prix. L’un des moyens les plus efficaces pour y parvenir est de créer des mouvements de base et de s’impliquer dans la politique locale.

Patrick Wood est un économiste, analyste financier et constitutionnaliste américain qui a consacré sa vie à découvrir le mystère de ce qui contrôle la plupart des folies que nous observons actuellement, et qui a été exacerbé par la pandémie de Covid-19.

Il a écrit deux livres sur ce sujet : Technocracy Rising: The Trojan Horse of Global Transformation et Technocracy: The Hard Road to World Order [« La montée de la technocratie — Le cheval de Troie de la transformation globale » et « Technocratie — La dure route vers l’ordre mondial », ouvrages non traduits en français – Ndt].

Patrick Wood brosse un tableau qui peut être difficile à avaler, surtout si vous venez d’entendre tout cela pour la première fois, mais il est vraiment crucial que tout le monde commence à comprendre ce à quoi nous sommes confrontés. Le temps nous est compté. Pour avoir une chance de l’arrêter, nous devons comprendre notre trajectoire et nous unir pour changer le cap que Bill Gates et d’autres comme lui nous ont tracé.

Sources et références

Source de l’article initialement publié en anglais le 21 août 2020 : Mercola
Traduction: Sott.net

Commentaire : Voici une liste d’articles sur Bill Gates en particulier et sur le Covid-19 en général

Bill Gates


Covid-19

[Voir aussi : Bill Gates sur Nouveau Monde]




Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »

[Source : Guy Boulianne]

[NdNM : L’époque actuelle semble être marquée par un affrontement d’ordre spirituel entre deux parties de l’Humanité.]

Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial » (24 octobre 2020)

Voici la conférence que l’archevêque Carlo Maria Viganò donna le 24 octobre dernier lors de la Conférence sur l’identité catholique 2020, « Christ ou Chaos: Défier le Nouvel Ordre Mondial », qui se tint du 23 au 25 octobre dernier. Il s’agit de la première apparition de l’archevêque devant la caméra en deux ans, abordant la crise de l’Église catholique et plus particulièrement le lien entre Vatican II et la révolution du pape François.
La transcription de l’intégralité de la conférence apparaît sous la vidéo.

« Dans la sphère civile, l’État profond a géré la dissidence politique et sociale en utilisant des organisations et des mouvements qui ne sont qu’apparemment de l’opposition, mais qui contribuent en fait au maintien du pouvoir. »

— Mgr Carlo Maria Viganò


CONFÉRENCE D’IDENTITÉ CATHOLIQUE
24 octobre 2020

LE BOUC ÉMISSAIRE FRANÇOIS
Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial

Mgr Carlo Maria Viganò, Nonce apostolique

« Suivez-moi et laissez les morts enterrer leurs propres morts. »
Mt 8:22

1. NOUS VIVONS À DES TEMPS EXTRAORDINAIRES

Comme chacun de nous l’a probablement compris, nous nous trouvons dans un moment historique dans le temps; les événements du passé, qui semblaient autrefois déconnectés, se révèlent désormais indiscutablement liés, tant dans les principes qui les inspirent que dans les objectifs qu’ils cherchent à atteindre. Un regard juste et objectif sur la situation actuelle ne peut que saisir la parfaite cohérence entre l’évolution du cadre politique mondial et le rôle que l’Église catholique a assumé dans l’établissement du nouvel ordre mondial. Pour être plus précis, il convient de parler du rôle de cette apparente majorité dans l’Église, qui est en fait peu nombreuse mais extrêmement puissante, et que, par souci de brièveté, je résumerai comme l’Église profonde (deep church).

Évidemment, il n’y a pas deux Églises, ce qui serait impossible, blasphématoire et hérétique. La seule véritable Eglise du Christ n’a pas non plus failli aujourd’hui dans sa mission, se pervertissant en secte. L’Église du Christ n’a rien à voir avec ceux qui, depuis soixante ans, exécutent un plan pour l’occuper. Le chevauchement entre la Hiérarchie catholique et les membres de l’Église profonde n’est pas un fait théologique, mais plutôt une réalité historique qui défie les catégories habituelles et, en tant que telle, doit être analysée .

Nous savons que le projet du Nouvel Ordre Mondial consiste en l’instauration de la tyrannie par la franc-maçonnerie : un projet qui remonte à la Révolution française, au siècle des Lumières, à la fin des monarchies catholiques et à la déclaration de guerre à l’Église. On peut dire que le Nouvel Ordre Mondial est l’antithèse de la société chrétienne, ce serait la réalisation de la diabolique Civitas Diaboli — Cité du Diable — opposée à la Civitas Dei — Cité de Dieu — dans la lutte éternelle entre Lumière et Ténèbres, Le bien et le mal, Dieu et Satan.

Dans cette lutte, la Providence a placé l’Église du Christ, et en particulier le Souverain Pontife, comme kathèkon — c’est-à-dire celui qui s’oppose à la manifestation du mystère de l’iniquité (2 Th 2, 6-7). Et la Sainte Écriture nous avertit qu’à la manifestation de l’Antéchrist, cet obstacle — le kathèkon — aura cessé d’exister. Il me semble bien évident que la fin des temps approche maintenant sous nos yeux, puisque le mystère de l’iniquité s’est répandu dans le monde avec la disparition de la courageuse opposition des kathèkon.

En ce qui concerne l’incompatibilité entre la Cité de Dieu et la Cité de Satan, le conseiller jésuite de François, Antonio Spadaro, met de côté la Sainte Écriture et la Tradition, faisant sien les embrassons-nous bergogliens. Selon le directeur de La Civiltà Cattolica, l’encyclique Fratelli Tutti :

« Reste aussi un message à forte valeur politique, car — pourrait-on dire — il renverse la logique de l’apocalypse qui prévaut aujourd’hui. C’est la logique fondamentaliste qui lutte contre le monde, car elle croit que c’est l’opposé de Dieu, c’est-à-dire une idole, et donc à détruire le plus tôt possible afin d’accélérer la fin des temps. L’abîme de l’apocalypse, en effet, devant lequel il n’y a plus de frères : seuls des apostats ou des martyrs qui courent «contre» le temps. […] Nous ne sommes ni militants ni apostats, mais tous frères. » [1]

Cette stratégie de discrédit de l’interlocuteur avec l’insulte d’« intégriste » vise évidemment à faciliter l’action de l’ennemi au sein de l’Église, cherchant à désarmer l’opposition et à décourager la dissidence. On la retrouve aussi dans la sphère civile, où les démocrates et l’État profond s’arrogent le droit de décider à qui accorder la légitimité politique et à qui condamner sans faire appel à l’ostracisme médiatique. La méthode est toujours la même, car celle qui inspire est la même. De même que la falsification de l’Histoire et des sources, est toujours la même : si le passé renie le récit révolutionnaire, les adeptes de la Révolution censurent le passé et remplacent le fait historique par un mythe. Même saint François est victime de cette adultération qui ferait de lui le porte-étendard de la pauvreté et du pacifisme, qui sont aussi étrangers à l’esprit de l’orthodoxie catholique qu’ils sont instrumentaux de l’idéologie dominante. Preuve en est le dernier recours frauduleux au Poverello d’Assise à Fratelli Tutti pour justifier le dialogue, l’œcuménisme et la fraternité universelle de l’anti-église bergoglienne.

Ne commettons pas l’erreur de présenter les événements actuels comme « normaux », en jugeant ce qui se passe avec les paramètres juridiques, canoniques et sociologiques qu’une telle normalité supposerait. En des temps extraordinaires — et la crise actuelle de l’Église est en effet extraordinaire — les événements dépassent l’ordinaire connu de nos pères. Dans des temps extraordinaires, nous pouvons entendre un pape tromper les fidèles; voir les princes de l’Église accusés de crimes qui, en d’autres temps, auraient suscité l’horreur et été punis sévèrement; témoigner dans nos églises des rites liturgiques qui semblent avoir été inventés par l’esprit pervers de Cranmer; voir les prélats transformer l’idole impure du pachamama dans la basilique Saint-Pierre; et entendez le Vicaire du Christ s’excuser auprès des adorateurs de ce simulacre si un catholique ose le jeter dans le Tibre. En ces temps extraordinaires, nous entendons un conspirateur — le cardinal Godfried Danneels — nous dire que, depuis la mort de Jean-Paul II, la mafia de Saint-Gall avait comploté pour élire l’un des leurs à la chaire de Pierre, ce qui s’est avéré plus tard en être Jorge Mario Bergoglio. Face à cette révélation déconcertante, on peut s’étonner que ni les cardinaux ni les évêques n’aient exprimé leur indignation ni demandé que la vérité soit révélée.

La coexistence du bien et du mal, des saints et des damnés, dans le corps ecclésial, a toujours accompagné les événements terrestres de l’Église, à commencer par la trahison de Judas Iscariote. Et il est en effet significatif que l’anti-église tente de réhabiliter Judas — et avec lui les pires hérésiarques — en tant que modèles exemplaires, « anti-saints » et « anti-martyrs », et se légitimer ainsi dans leurs propres hérésies, immoralité et vices. La coexistence — je disais — des bons et des méchants, dont parle l’Évangile dans la parabole du blé et de l’ivraie, semble s’être transformée en la prédominance des seconds sur les premiers. La différence est que le vice et les déviations autrefois méprisés sont aujourd’hui non seulement plus pratiqués et tolérés, mais même encouragés et loués, tandis que la vertu et la fidélité à l’enseignement du Christ sont méprisées.

2. L’ÉCLIPSE DE LA VRAIE ÉGLISE

Depuis soixante ans, nous assistons à l’éclipse de la véritable Église par une anti-église qui s’est progressivement appropriée son nom, a occupé la Curie romaine et ses Dicastères, Diocèses et Paroisses, Séminaires et Universités, Couvents et Monastères. L’anti-église a usurpé son autorité, et ses ministres portent ses vêtements sacrés; elle utilise son prestige et son pouvoir pour s’approprier ses trésors, ses actifs et ses finances.

Tout comme cela se produit dans la nature, cette éclipse n’a pas lieu d’un seul coup; il passe de la lumière aux ténèbres lorsqu’un corps céleste s’insère entre le soleil et nous. Il s’agit d’un processus relativement lent mais inexorable, dans lequel la lune de l’anti-église suit son orbite jusqu’à ce qu’elle chevauche le soleil, générant un cône d’ombre qui se projette sur la terre. Nous nous trouvons maintenant dans ce cône d’ombre doctrinal, moral, liturgique et disciplinaire. Ce n’est pas encore l’éclipse totale que nous verrons à la fin des temps, sous le règne de l’Antéchrist. Mais c’est une éclipse partielle, qui permet de voir la couronne lumineuse du soleil encerclant le disque noir de la lune.

Le processus qui a conduit à l’éclipse d’aujourd’hui de l’Église a commencé avec le modernisme, sans aucun doute. L’anti-église a suivi son orbite malgré les condamnations solennelles du Magistère, qui dans cette phase a brillé avec la splendeur de la Vérité. Mais avec le Concile Vatican II, les ténèbres de cette fausse entité ont envahi l’Église. Au départ, il n’en obscurcissait qu’une petite partie, mais l’obscurité augmentait progressivement. Quiconque montrait alors le soleil, en déduisant que la lune l’obscurcirait certainement, était accusé d’être un « prophète de malheur », avec ces formes de fanatisme et d’intempérance qui découlent de l’ignorance et des préjugés. Le cas de Mgr Marcel Lefebvre et de quelques autres prélats confirme, d’une part, la clairvoyance de ces bergers et, d’autre part, la réaction décousue de leurs adversaires; qui, par crainte de perdre le pouvoir, ont utilisé toute leur autorité pour nier les preuves et ont caché leurs véritables intentions.

Pour continuer l’analogie : on peut dire que, dans le ciel de la Foi, une éclipse est un phénomène rare et extraordinaire. Mais nier que, pendant l’éclipse, les ténèbres se propagent — simplement parce que cela ne se produit pas dans des conditions ordinaires — n’est pas un signe de foi en l’indéfectibilité de l’Église, mais plutôt un déni obstiné des preuves, ou de la mauvaise foi. La Sainte Église, selon les promesses du Christ, ne sera jamais submergée par les portes de l’enfer, mais cela ne signifie pas qu’elle ne sera pas — ou n’est pas déjà — éclipsée par son faux infernal, cette lune qui, non par hasard, nous voyons sous les pieds de la femme de la révélation : « Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. » (Ap 12, 1).

La lune se trouve sous les pieds de la Femme qui est au-dessus de toute mutabilité, au-dessus de toute corruption terrestre, au-dessus de la loi du destin et du royaume de l’esprit de ce monde. Et c’est parce que cette Femme, qui est à la fois l’image de la Très Sainte Marie et de l’Église, est amicta sole, revêtue du Soleil de Justice qu’est le Christ, « exempte de toute puissance démoniaque en participant au mystère de l’immuabilité du Christ » (Saint Ambroise). Elle reste intacte sinon dans son royaume militant, certainement dans celui qui souffre au Purgatoire et dans celui qui triomphe au Paradis. Saint Jérôme, commentant les paroles des Écritures, nous rappelle que « les portes de l’enfer sont des péchés et des vices, en particulier les enseignements des hérétiques ». Nous savons donc que même la « synthèse de toutes les hérésies » représentée par le modernisme et sa version conciliaire actualisée, ne pourra jamais obscurcir définitivement la splendeur de l’Épouse du Christ, mais seulement pour la brève période de l’éclipse que la Providence, dans son infinie sagesse, a permis, d’en tirer un bien plus grand.

3. L’ABANDON DE LA DIMENSION SUPERNATURALE

Dans cet entretien, je souhaite en particulier traiter de la relation entre la révolution de Vatican II et l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. L’élément central de cette analyse consiste à mettre en évidence l’abandon de la part de la Hiérarchie ecclésiastique, même au sommet, de la dimension surnaturelle de l’Église et de son rôle eschatologique. Avec le Concile, les Innovateurs ont effacé l’origine divine de l’Église de leur horizon théologique, créant une entité d’origine humaine semblable à une organisation philanthropique. La première conséquence de cette subversion ontologique a été le refus nécessaire du fait que l’Épouse du Christ n’est pas, et ne peut pas être sujet au changement par ceux qui exercent l’autorité par procuration au nom du Seigneur. Elle n’est la propriété ni du Pape ni des évêques ou des théologiens, et, à ce titre, toute tentative d’« Aggiornamento » la rabaisse au niveau d’une société qui, pour en tirer des bénéfices, renouvelle sa propre offre commerciale, vend les restes, stockent et suivent la mode du moment. L’Église, au contraire, est une réalité surnaturelle et divine : elle adapte sa manière de prêcher l’Évangile aux nations, mais elle ne peut jamais changer le contenu d’un seul iota (Mt 5, 18), ni nier son élan transcendant, en s’abaissant à un simple service social. De l’autre côté, l’anti-église revendique fièrement le droit d’effectuer un changement de paradigme non seulement en changeant la façon dont la doctrine est exposée, mais la doctrine elle-même. Ceci est confirmé par les propos du commentaire de Massimo Faggioli sur la nouvelle encyclique Fratelli Tutti :

« Le pontificat du pape François est comme une norme élevée devant les intégristes catholiques et ceux qui assimilent continuité matérielle et tradition : la doctrine catholique ne se développe pas seulement. Parfois, cela change vraiment : par exemple sur [la] peine de mort, [et] la guerre. » [2]

Insister sur ce que le Magistère enseigne est inutile. La prétention effrontée des innovateurs d’avoir le droit de changer la foi suit obstinément l’approche moderniste.

La première erreur du Concile consiste principalement en l’absence de perspective transcendante — résultat d’une crise spirituelle déjà latente — et dans la tentative d’établir un paradis sur terre, avec un horizon humain stérile. Conformément à cette approche, Fratelli Tutti voit l’accomplissement d’une utopie terrestre et d’une rédemption sociale dans la fraternité humaine, la pax œcumenica entre les religions et l’accueil des migrants.

4. LE SENS DE L’INFÉRIORITÉ ET DE L’INADÉQUATION

Comme je l’ai écrit à d’autres occasions, les revendications révolutionnaires de la Nouvelle Théologie ont trouvé un terrain fertile chez les Pères conciliaires à cause d’un grave complexe d’infériorité vis-à-vis du monde. Il fut un temps, dans la période d’après-guerre, où la révolution menée par la franc-maçonnerie dans les sphères civile, politique et culturelle, brisa l’élite catholique, la persuadant de son insuffisance face à un défi d’époque qui est désormais incontournable. Au lieu de se remettre en question et de remettre en question leur foi, cette élite — évêques, théologiens, intellectuels — a impudemment attribué la responsabilité de l’échec imminent de l’Église à sa structure hiérarchique solide comme le roc et à son enseignement doctrinal et moral monolithique. En regardant la défaite de la civilisation européenne que l’Église avait contribué à former, l’élite pensait que le manque d’accord avec le monde était causé par l’intransigeance de la papauté et la rigidité morale des prêtres ne voulant pas accepter le Zeitgeist (esprit du temps) et « s’ouvrir ». Cette approche idéologique découle de la fausse hypothèse selon laquelle, entre l’Église et le monde contemporain, il peut y avoir une alliance, une consonance d’intention, une amitié. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, car il ne peut y avoir de répit dans la lutte entre Dieu et Satan, entre la lumière et les ténèbres. « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » (Gn 3, 15) C’est une inimitié voulue par Dieu lui-même, qui place Marie très sainte — et l’Église — comme des ennemis éternels de l’ancien serpent. Le monde a son propre prince (Jn 12, 31), qui est « l’ennemi » (Mt 13, 28), un « meurtrier du commencement » (Jn 8, 44) et un « menteur » (Jn 8, 44). Courtiser un pacte de non-belligérance avec le monde signifie s’entendre avec Satan. Cela renverse et pervertit l’essence même de l’Église, dont la mission est de convertir autant d’âmes au Christ pour la plus grande gloire de Dieu, sans jamais déposer les armes contre ceux qui veulent les attirer vers eux-mêmes et vers la damnation.

Le sentiment d’infériorité et d’échec de l’Église devant le monde a créé la « tempête parfaite » pour que la révolution prenne racine dans les Pères conciliaires et par extension dans le peuple chrétien, chez qui l’obéissance à la Hiérarchie avait été cultivée peut-être plus que la fidélité au dépôt fidei. Que ce soit clair : l’obéissance aux Sacrés Pasteurs est certainement louable si les commandements sont légitimes. Mais l’obéissance cesse d’être une vertu et, en fait, devient servilité si elle est une fin en soi et si elle contredit le but auquel elle est ordonnée, à savoir la foi et la morale. Nous devons ajouter que ce sentiment d’infériorité a été introduit dans le corps ecclésial avec des démonstrations de grand théâtre, comme le retrait de la tiare par Paul VI, le retour des bannières phares ottomanes conquises à Lépante, les étreintes œcuméniques étalées avec le schismatique Athénagoras, les demandes de pardon pour les croisades, l’abolition de l’Index, la concentration du clergé sur les pauvres en place au prétendu triomphalisme de Pie XII. Le coup de grâce de cette attitude a été codifiée dans la liturgie réformée, qui manifeste son embarras du dogme catholique en le faisant taire — et ainsi en le niant indirectement. Le changement rituel a engendré un changement doctrinal, qui a conduit les fidèles à croire que la messe est un simple banquet fraternel et que la très sainte Eucharistie n’est qu’un symbole de la présence du Christ parmi nous.

5. « IDEM SENTIRE » DE LA RÉVOLUTION ET DU CONSEIL

Le sentiment d’insuffisance des Pères du Concile n’a été accru que par le travail des Innovateurs, dont les idées hérétiques coïncidaient avec les exigences du monde. Une analyse comparative de la pensée moderne confirme l’idem sentire [même sentiment ou même esprit] des conspirateurs avec chaque élément de l’idéologie révolutionnaire :

• l’acceptation du principe démocratique comme source de légitimation du pouvoir, à la place du droit divin de la monarchie catholique (y compris la papauté);

• la création et l’accumulation d’organes de pouvoir, à la place de la responsabilité personnelle et de la hiérarchie institutionnelle;

• l’effacement du passé historique, évalué avec les paramètres d’aujourd’hui, qui ne parviennent pas à défendre la tradition et le patrimoine culturel;

• l’accent mis sur la liberté des individus et l’affaiblissement du concept de responsabilité et de devoir;

• l’évolution continue de la morale et de l’éthique, ainsi privées de leur nature immuable et de toute référence transcendante;

• le caractère séculier présumé de l’État, à la place de la soumission légitime de l’ordre civil à la Royauté de Jésus-Christ et la supériorité ontologique de la mission de l’Église sur celle de la sphère temporelle;

• l’égalité des religions non seulement devant l’État, mais même en tant que concept général auquel l’Église doit se conformer, contre la défense objective et nécessaire de la Vérité et la condamnation de l’erreur;

• le concept faux et blasphématoire de la dignité de l’homme comme connatural pour lui, basé sur la négation du péché originel et du besoin de la Rédemption comme prémisse pour plaire à Dieu, mériter sa grâce et atteindre la béatitude éternelle;

• la remise en cause du rôle de la femme, le mépris et un mépris du privilège de la maternité;

• la primauté de la matière sur l’esprit;

• le rapport fidéiste à la science [3], face à une critique impitoyable de la religion sur de fausses bases scientifiques.

Tous ces principes, propagés par les idéologues de la franc-maçonnerie et les partisans du Nouvel Ordre Mondial, coïncident avec les idées révolutionnaires du Concile :

• la démocratisation de l’Église a commencé avec Lumen Gentium et se réalise aujourd’hui dans le chemin synodal bergoglien;

• la création et l’accumulation d’organes de pouvoir ont été réalisées en déléguant des rôles décisionnels aux Conférences épiscopales, synodes d’évêques, commissions, conseils pastoraux, etc.

• le passé et les glorieuses traditions de l’Église sont jugés selon la mentalité moderne et condamnés pour se faire la faveur du monde moderne;

• la « liberté des enfants de Dieu » théorisée par Vatican II a été établie indépendamment des devoirs moraux d’individus qui, selon les contes de fées conciliaires, sont tous sauvés indépendamment de leurs dispositions intérieures et de l’état de leur âme;

• l’obscurcissement de références morales éternelles a conduit à la révision de la doctrine de la peine capitale; et, avec Amoris Laetitia, l’admission des adultères publics aux sacrements, brisant l’édifice sacramentel;

• l’adoption du concept de laïcité a conduit à l’abolition d’une religion d’État dans les nations catholiques. Encouragé par le Saint-Siège et l’épiscopat, cela a conduit à une perte d’identité religieuse et à la reconnaissance des droits des sectes, ainsi qu’à l’approbation de normes qui violent la loi naturelle et divine;

• la liberté religieuse théorisée dans Dignitatis Humanae est aujourd’hui portée à ses conséquences logiques et extrêmes avec la Déclaration d’Abu Dhabi et la dernière Encyclique Fratelli Tutti, rendant obsolète la mission salvifique de l’Église et de l’Incarnation elle-même;

• les théories sur la dignité humaine dans la sphère catholique ont conduit à une confusion sur le rôle des laïcs par rapport au rôle ministériel du clergé et à un affaiblissement de la structure hiérarchique de l’Église. Alors que l’adhésion à l’idéologie féministe est un prélude à l’admission des femmes aux ordres sacrés;

• une préoccupation démesurée des besoins temporels des pauvres, si typique de la gauche, a transformé l’Église en une sorte d’association de bien-être, limitant son activité à la simple sphère matérielle, presque au point d’abandonner le spirituel;

• la soumission à la science moderne et au progrès technologique a conduit l’Église à désavouer la « reine de la science » [la foi], à « démythifier » les miracles, à nier l’inerrance de la Sainte Écriture, à regarder les mystères les plus sacrés de notre sainte religion comme « mythes » ou « métaphores », suggérant sacrilège que la transsubstantiation et la résurrection elle-même sont « magiques » (à ne pas prendre au pied de la lettre mais plutôt symboliquement), et pour décrire les sublimes dogmes mariaux comme des « tontérias » [absurdités].

Il y a un aspect presque grotesque de ce nivellement et de l’abaissement de la Hiérarchie pour se conformer à la pensée dominante. Le désir de la hiérarchie de plaire à ses persécuteurs et de servir ses ennemis arrive toujours trop tard et se désynchronise, donnant l’impression que les évêques sont irrémédiablement dépassés, voire pas dans l’air du temps. Ils amènent ceux qui les voient comploter avec tant d’enthousiasme leur propre extinction à croire que cette démonstration de soumission courtisane à un politiquement correct ne vient pas tant d’une vraie persuasion idéologique, mais plutôt de la peur d’être emporté, de perdre le pouvoir, et de ne plus avoir ce prestige que le monde leur paie encore, néanmoins. Ils ne se rendent pas compte — ou ne veulent pas admettre — que le prestige et l’autorité dont ils sont les gardiens viennent de l’autorité et du prestige de l’Église du Christ, et non de la misérable et pitoyable contrefaçon de celle-ci qu’ils ont façonnée.

Lorsque cette anti-église sera pleinement établie dans l’éclipse totale de l’Église catholique, l’autorité de ses dirigeants dépendra du degré d’assujettissement au Nouvel Ordre Mondial, qui ne tolérera aucune divergence par rapport à son propre credo et appliquera impitoyablement cela. dogmatisme, fanatisme et fondamentalisme que de nombreux prélats et intellectuels autoproclamés critiquent chez ceux qui restent fidèles au Magistère aujourd’hui. De cette façon, l’Église profonde peut continuer à porter la marque de fabrique « Église catholique », mais elle sera l’esclave de la pensée de l’Ordre Nouveau, rappelant les Juifs qui, après avoir nié la Royauté du Christ avant Pilate, étaient esclaves de l’autorité de leur temps : « Nous n’avons d’autre roi que César » (Jn 19:15). César d’aujourd’hui nous ordonne de fermer les églises, de porter un masque et de suspendre les célébrations sous le prétexte d’une pseudo-pandémie. Le régime communiste persécute les catholiques chinois, et le monde n’entend que le silence de Rome. Demain, un nouveau Titus saccagera le temple du Conseil, transportant ses restes dans un musée, et la vengeance divine aux mains des païens aura de nouveau été accomplie.

6. LE RÔLE INSTRUMENTAL DES CATHOLIQUES MODÉRÉS DANS LA RÉVOLUTION

Certains pourraient dire que les Pères et Papes conciliaires qui ont présidé cette assemblée n’ont pas réalisé les implications que leur approbation des documents de Vatican II aurait pour l’avenir de l’Église. Si tel était le cas — c’est -à- dire s’il y avait eu des regrets ultérieurs dans leur approbation hâtive de textes hérétiques ou proches de l’hérésie — il est difficile de comprendre pourquoi ils n’ont pas pu mettre un terme immédiat aux abus, corriger les erreurs, clarifier les malentendus et les omissions. Et par-dessus tout, il est incompréhensible pourquoi l’Autorité ecclésiastique a été si impitoyable contre ceux qui ont défendu la Vérité catholique, et, en même temps, ont été si terriblement accommodants envers les rebelles et les hérétiques. Dans tout les cas, la responsabilité de la crise conciliaire doit être portée aux pieds de l’Autorité qui, même au milieu de mille appels à la collégialité et au pastoralisme, a jalousement gardé ses prérogatives, ne les exerçant que dans un seul sens, c’est-à-dire contre le pusillus grex [petit troupeau] et jamais contre les ennemis de Dieu et de l’Église. Les très rares exceptions, lorsqu’un théologien hérétique ou un religieux révolutionnaire a été censuré par le Saint-Office, n’offrent que la confirmation tragique d’une règle qui est appliquée depuis des décennies; sans compter que beaucoup d’entre eux, ces derniers temps, ont été réhabilités sans aucune abjuration de leurs erreurs et même promus à des postes institutionnels dans la Curie romaine ou dans les Athénées pontificales.

Telle est la réalité, telle qu’elle ressort de mon analyse. Cependant, nous savons qu’en plus de l’aile progressiste du Concile et de l’aile catholique traditionnelle, il y a une partie de l’épiscopat, le clergé et le peuple qui tente de se tenir à égale distance de ce qu’il considère comme deux extrêmes. Je parle des soi-disant « conservateurs », qui est une partie centriste du corps ecclésial qui finit « transportant de l’eau » pour les Révolutionnaires parce que, tout en rejetant leurs excès, il partage les mêmes principes. L’erreur des « conservateurs » consiste à donner une connotation négative au traditionalisme et à le placer à l’opposé du progressisme. Leur aurea mediocritas [via les médias] consiste à se placer arbitrairement non pas entre deux vices, mais entre la vertu et le vice. Ce sont eux qui critiquent les excès de la pachamama ou des propos les plus extrêmes de Bergoglio, mais qui ne tolèrent pas la remise en cause du Concile, encore moins le lien intrinsèque entre le cancer conciliaire et la métastase actuelle. La corrélation entre conservatisme politique et conservatisme religieux consiste à adopter le « centre », synthèse entre la thèse « droite » et l’antithèse « gauche », selon l’approche hégélienne si chère aux modérés du Concile.

Dans la sphère civile, l’État profond a géré la dissidence politique et sociale en utilisant des organisations et des mouvements qui ne sont qu’apparemment de l’opposition, mais qui contribuent en fait au maintien du pouvoir. De même, dans la sphère ecclésiale, l’Église profonde utilise les « conservateurs » modérés pour donner l’impression d’offrir la liberté aux fidèles. Le Motu Proprio Summorum Pontificum lui-même, par exemple, tout en accordant la célébration sous une forme extraordinaire, exige saltem impliciter [au moins implicitement] que nous acceptons le Concile et reconnaissons la légalité de la liturgie réformée. Ce stratagème empêche ceux qui bénéficient du Motu Proprio de soulever des objections, ou ils risquent la dissolution des communautés Ecclesia Dei. Et cela insuffle au peuple chrétien l’idée dangereuse qu’une bonne chose, pour avoir une légitimité dans l’Église et la société, doit nécessairement être accompagnée d’une mauvaise chose ou du moins de quelque chose de moins bon. Cependant, seul un esprit égaré chercherait à accorder des droits égaux au bien et au mal. Peu importe si l’on est personnellement en faveur du bien, quand on reconnaît la légitimité de ceux qui sont en faveur du mal. En ce sens, la « liberté de choisir » l’avortement théorisée par les politiciens démocrates trouve son contrepoids dans la non moins aberrante «liberté religieuse» théorisée par le Conseil, qui est aujourd’hui obstinément défendue par l’anti-église. S’il n’est pas permis à un catholique de soutenir un politicien qui défend le droit à l’avortement, il est encore moins permis d’approuver un prélat qui défend la « liberté » d’un individu de mettre en danger son âme immortelle en « choisissant » de rester dans la condition de péché mortel. Ce n’est pas de la miséricorde; c’est un manquement flagrant au devoir spirituel devant Dieu pour attirer la faveur et l’approbation de l’homme.

7. « SOCIÉTÉ OUVERTE » ET « RELIGION OUVERTE »

Cette analyse ne serait guère complète sans un mot sur la néo-langue si populaire dans la sphère ecclésiastique. Le vocabulaire catholique traditionnel a été délibérément modifié, afin de changer le contenu qu’il exprime. La même chose s’est produite dans la liturgie et la prédication, où la clarté de l’exposition catholique a été remplacée par l’ambiguïté ou le déni implicite de la vérité dogmatique. Les exemples sont infinis. Ce phénomène remonte également à Vatican II, qui cherchait à développer des versions « catholiques » des slogans du monde. Néanmoins, je tiens à souligner que toutes ces expressions empruntées aux lexiques laïques font également partie du néolangage. Considérons l’insistance du Bergoglio sur l’« église sortante » sur l’ouverture comme valeur positive. De même, je cite maintenant le Fratelli tutti :

« Un peuple vivant et dynamique, un peuple d’avenir, est constamment ouvert à une nouvelle synthèse par sa capacité à accueillir les différences » (Fratelli Tutti, 160).

« L’Église est une maison aux portes ouvertes » (ibid. 276).

« Nous voulons être une Église qui sert, qui sort de chez elle et sort de ses lieux de culte, sort de ses sacristies, pour accompagner la vie, pour entretenir l’espérance, pour être le signe de l’unité… pour construire des ponts, pour abattre les murs, semer les graines de la réconciliation » (ibid).

La similitude avec l’Open Society recherchée par l’idéologie mondialiste de Soros est si frappante qu’elle en constitue presque un contrepoint de religion ouverte.

Et cette religion ouverte est parfaitement en phase avec les intentions du mondialisme. Des réunions politiques « pour un nouvel humanisme » bénies par les dirigeants de l’Église à la participation de l’intelligentsia progressiste à la propagande verte, tout court après la pensée dominante, dans la triste et grotesque tentative de plaire au monde. Le contraste frappant avec les paroles de l’apôtre est clair : « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » (Gal. 1:10)

L’Église catholique vit sous le regard de Dieu; elle existe pour sa gloire et pour le salut des âmes. L’anti-église vit sous le regard du monde, se pliant à l’apothéose blasphématoire de l’homme et à la damnation des âmes. Lors de la dernière session du Concile Œcuménique Vatican II, devant tous les Pères synodaux, ces paroles étonnantes de Paul VI ont retenti dans la Basilique du Vatican :

« La religion du Dieu qui s’est fait homme a rencontré la religion (car telle est) de l’homme qui se fait Dieu. Et ce qui est arrivé ? Y a-t-il eu un affrontement, une bataille, une condamnation ? Il aurait pu y en avoir, mais il n’y en avait pas. La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du concile. Un sentiment de sympathie sans bornes a imprégné tout cela. L’attention de notre conseil a été absorbée par la découverte des besoins humains (et ces besoins croissent proportionnellement à la grandeur que le fils de la terre revendique pour lui-même). Mais nous appelons ceux qui se qualifient d’humanistes modernes, et qui ont renoncé à la valeur transcendante des plus hautes réalités, à donner au conseil le crédit au moins pour une qualité et à reconnaître notre propre nouveau type d’humanisme: nous aussi, en fait, plus que tout autre, nous honorons l’humanité. » [4]

Cette sympathie — au sens étymologique de συμπάϑεια, c’est-à-dire participation au sentiment de l’autre — est la figure du concile et de la nouvelle religion (car telle est) de l’anti-église. Une anti-église née de l’union impure entre l’Église et le monde, entre la Jérusalem céleste et la Babylone infernale. Remarquez bien : la première fois qu’un Pontife a mentionné le « nouvel humanisme », c’était lors de la dernière session de Vatican II, et aujourd’hui nous le trouvons répété comme un mantra par ceux qui le considèrent comme une expression parfaite et cohérente de la mentalité révolutionnaire du Conseil. [5]

Toujours en vue de cette communion d’intention entre le Nouvel Ordre Mondial et l’anti-église, il faut se souvenir du Global Compact on Education, un projet conçu par Bergoglio « pour générer un changement à l’échelle planétaire, afin que l’éducation soit créatrice de fraternité, paix et justice. Un besoin encore plus urgent en cette période marquée par la pandémie ». [6] Promu en collaboration avec les Nations Unies, ce « processus de formation à la relation et à la culture de la rencontre trouve également un espace et une valeur dans le “foyer commun” de toutes les créatures, puisque les personnes, telles qu’elles sont formées à la logique de communion et solidarité, travaillent déjà à “Retrouver une harmonie sereine avec la création”, et à configurer le monde comme “un espace de vraie fraternité”. (Gaudium et Spes, 37) » [7] Comme on peut le voir, la référence idéologique est toujours et uniquement à Vatican II, car ce n’est qu’à partir de ce moment que l’anti-église a mis l’homme à la place de Dieu, la créature à la place du Créateur.

Le « nouvel humanisme » a évidemment un cadre environnemental et écologique dans lequel se greffent à la fois l’encyclique Laudato Sì et la théologie verte — « l’Église à visage amazonien » du Synode des évêques 2019, avec son culte idolâtre de pachamama (la terre mère) en présence du Sanhédrin romain. L’attitude de l’Église lors du Covid-19 a démontré, d’une part, la soumission de la hiérarchie aux diktats de l’État, en violation de la Libertas Ecclesiae, que le Pape aurait dû défendre fermement. Il a également mis en évidence le déni de toute signification surnaturelle de la pandémie, remplaçant la juste colère de Dieu offensée par les innombrables péchés de l’humanité et des nations par une fureur plus inquiétante et destructrice de la nature, offensée par le manque de respect de l’environnement. Je tiens à souligner que l’attribution d’une identité personnelle à la Nature, presque dotée d’intellect et de volonté, est un prélude à sa divinisation. Nous avons déjà vu un prélude sacrilège à cela, sous le dôme même de la basilique Saint-Pierre.

L’essentiel est le suivant : la conformité de la part de l’anti-église avec l’idéologie dominante du monde moderne établit une réelle coopération avec de puissants représentants de l’État profond, à commencer par ceux qui œuvrent pour une « économie durable » impliquant Jorge Mario Bergoglio, Bill Gates, Jeffrey Sachs, John Elkann, Gunter Pauli. [8]

Il sera utile de se rappeler que l’économie durable a également des implications pour l’agriculture et le monde du travail en général. L’État profond doit garantir une main-d’œuvre à bas prix grâce à l’immigration, qui contribue en même temps à l’annulation de l’identité religieuse, culturelle et linguistique des nations concernées. L’église profonde prête une base idéologique et pseudo-théologique à ce plan d’invasion et garantit en même temps une part dans le commerce lucratif de l’hospitalité. On comprend l’insistance de Bergoglio sur le thème des migrants, également réitérée dans Fratelli Tutti : « Une mentalité xénophobe de fermeture et de maîtrise de soi se répand » (ibid. 39). « Les migrations constitueront un élément fondateur de l’avenir du monde » (ibid. 40). Bergoglio a utilisé l’expression « élément fondateur », affirmant qu’il n’est pas possible de faire l’hypothèse d’un avenir sans migrations.

Permettez-moi un bref mot sur la situation politique aux États-Unis à la veille de l’élection présidentielle. Fratelli Tutti semble être une forme de soutien du Vatican au candidat démocrate, en opposition claire à Donald Trump, et intervient quelques jours après que François a refusé d’accorder une audience au secrétaire d’État Mike Pompeo à Rome. Cela confirme de quel côté se trouvent les enfants de la lumière et qui sont les enfants des ténèbres.

8. LES FONDEMENTS IDÉOLOGIQUES DE LA « FRATERNITÉ »

Le thème de la fraternité, obsession pour Bergoglio, trouve sa première formulation dans Nostra Ætate et Dignitatis Humanae. La dernière encyclique, Fratelli Tutti, est le manifeste de cette vision maçonnique, dans laquelle le cri Liberté, Égalité, Fraternité a remplacé l’Évangile, au nom d’une unité entre les hommes qui exclut Dieu. Notez que le Document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble signé à Abu Dhabi le 4 février 2019 a été fièrement défendu par Bergoglio avec ces mots :

« Du point de vue catholique, le document n’a pas dépassé d’un millimètre le Concile Vatican II. »

Le cardinal Miguel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, commente dans La Civiltà Cattolica :

« Avec le Conseil, le remblai s’est progressivement fissuré puis s’est rompu : le fleuve du dialogue s’est répandu avec le Conseil Déclarations Nostra Ætate sur les relations entre l’Église et les croyants d’autres religions et Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse, des thèmes et des documents étroitement liés et ont permis à saint Jean-Paul II de donner vie à des rencontres comme la Journée mondiale de prière pour la paix en Assision le 27 octobre 1986 et Benoît XVI, vingt-cinq ans plus tard, pour nous faire vivre dans la ville de Saint François le jour de réflexion, de dialogue et de prière pour la paix et la justice dans le monde — Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix. Donc, l’engagement de l’Église catholique en faveur du dialogue interreligieux, qui ouvre la voie à la paix et à la fraternité, fait partie de sa mission originale et trouve ses racines dans l’événement du concile. » [9]

Une fois de plus, le cancer de Vatican II confirme qu’il est à l’origine de métastases bergogliennes. Le fil rouge [fil conducteur] qui unit le Concile au culte de la pachamama passe également par Assise, comme mon frère Athanasius Schneider l’a souligné à juste titre dans son récent discours. [dix]

Et en parlant de l’anti-église, Mgr Fulton Sheen décrit l’Antéchrist : « Puisque sa religion sera la fraternité sans la paternité de Dieu, il trompera même les élus. » [11] Nous semblons voir la prophétie du vénérable archevêque américain se réaliser sous nos yeux.

Il n’est donc pas surprenant que la tristement célèbre Grande Loge d’Espagne, après avoir chaleureusement félicité son paladin élevé au trône, ait à nouveau rendu hommage à Bergoglio par ces mots :

« Le grand principe de cette école initiatique n’a pas changé depuis trois siècles : la construction d’une fraternité universelle où les êtres humains se disent frères les uns aux autres au-delà de leurs croyances spécifiques, de leurs idéologies, de la couleur de leur peau, de leur extraction sociale, de leur langue, leur culture ou leur nationalité. Ce rêve fraternel s’est heurté au fondamentalisme religieux qui, dans le cas de l’Église catholique, a conduit à des textes durs condamnant la tolérance de la franc-maçonnerie au XIXe siècle. La dernière encyclique du pape François montre à quel point l’Église catholique actuelle est éloignée de ses positions antérieures. Dans “Fratelli Tutti”, le pape a embrassé la Fraternité universelle, le grand principe de la franc-maçonnerie moderne. » [12]

La réaction du Grand Orient d’Italie n’est pas différente :

« Ce sont les principes que la franc-maçonnerie a toujours poursuivis et gardés pour l’élévation de l’humanité. » [13]

Austen Ivereigh, l’hagiographe de Bergoglio, confirme avec satisfaction cette interprétation qu’un catholique jugerait à juste titre au moins dérangeante. [14]

Je me souviens que dans les documents maçonniques de l’Alta Vendita, depuis le XIXe siècle, une infiltration de la franc-maçonnerie dans l’Église était prévue :

« Vous aussi, vous pêcherez des amis et les conduirez aux pieds du Siège apostolique. Vous aurez prêché la révolution dans Tiara and Cope, procédé sous la croix et la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’un peu d’aide pour mettre le feu aux quartiers du monde. » [15]

9. LA SUBVERSION DE LA RELATION INDIVIDUELLE ET SOCIALE AVEC DIEU

Permettez-moi de conclure cet examen des liens entre le Conseil et la crise actuelle en soulignant un renversement que je considère comme extrêmement important et significatif. Je parle de la relation du laïc individuel et de la communauté des fidèles avec Dieu. Alors que dans l’Église du Christ la relation de l’âme avec le Seigneur est éminemment personnelle même lorsqu’elle est véhiculée par le Sacré Ministre dans l’action liturgique, dans l’Église conciliaire la communauté et la relation de groupe prévalent. Pensez à leur insistance à vouloir faire du baptême d’un enfant, ou du mariage d’un couple marié, « un acte de communauté »; ou l’impossibilité de recevoir la sainte communion individuellement en dehors de la messe, et de la pratique courante d’approcher la communion pendant la messe même sans les conditions nécessaires. Tout ceci est sanctionné sur la base d’un concept protestantisé de participation au banquet eucharistique, dont aucun invité n’est exclu. Sous cette compréhension de la communauté, la personne perd son individualité, se perdant dans la communauté anonyme de la célébration. De même, la relation du corps social avec Dieu disparaît dans un personnalisme qui élimine le rôle de médiation à la fois de l’Église et de l’État. L’individualisation dans le domaine moral entre également dans ce domaine, où les droits et les préférences de l’individu deviennent des motifs d’éradication de la moralité sociale. Cela se fait au nom d’une « inclusivité » qui légitime tous les vices et aberrations morales. La société — entendue comme l’union de plusieurs individus visant à la poursuite d’un but commun — est divisée en une multiplicité d’individus, chacun ayant son propre but. C’est le résultat d’un bouleversement idéologique qui mérite d’être analysé en profondeur, en raison de ses implications tant dans la sphère ecclésiale que civile. Il est évident, cependant, que la première étape de cette révolution se trouve dans la mentalité conciliaire, à commencer par l’endoctrinement du peuple chrétien constitué par la liturgie réformée, dans laquelle l’individu se fond dans l’assemblée en se dépersonnalisant, et la communauté se transforme en un ensemble d’individus en perdant leur identité.

10. CAUSE ET EFFET

La philosophie nous enseigne qu’à une cause correspond toujours un certain effet. Nous avons vu que les actions menées au cours de Vatican II ont eu l’effet désiré, donner une forme concrète à ce tournant anthropologique le point qui, aujourd’hui, a conduit à l’apostasie de l’anti-église et l’éclipse de la véritable Eglise du Christ. Nous devons donc comprendre que si nous voulons annuler les effets néfastes que nous voyons devant nous, il est nécessaire et indispensable de supprimer les facteurs qui les ont causés. Si tel est notre objectif, il est clair qu’accepter — ou même accepter partiellement — ces principes révolutionnaires rendrait nos efforts inutiles et contre-productifs. Nous devons donc être clairs sur les objectifs à atteindre, en ordonnant notre action aux buts. Mais nous devons tous être conscients que dans ce travail de restauration, aucune exception aux principes n’est possible, précisément parce que le fait de ne pas les partager empêcherait toute chance de succès.

Laissons donc de côté, une fois pour toutes, les vaines distinctions concernant la bonté présumée du Concile, la trahison de la volonté des Pères synodaux, la lettre et l’esprit de Vatican II, le poids magistral (ou son absence) de ses actes, et l’herméneutique de la continuité contre celle de la rupture. L’anti-église a utilisé l’étiquette de « Conseil œcuménique » pour donner autorité et force juridique à son programme révolutionnaire, tout comme Bergoglio appelle son manifeste politique d’allégeance au Nouvel Ordre Mondial une « lettre encyclique ». La ruse de l’ennemi a isolé la partie saine de l’Église, déchirée entre devoir reconnaître le caractère subversif des documents conciliaires, et donc les exclure du Magistère corpus, et devoir nier la réalité en les déclarant apodictiquement orthodoxes afin de sauvegarder l’infaillibilité du Magistère. La Dubia représentait une humiliation pour ces princes de l’Église, mais sans dénouer les nœuds doctrinaux portés à l’attention du pontife romain. Bergoglio ne répond pas, précisément parce qu’il ne veut ni nier ni confirmer les erreurs implicites, s’exposant ainsi au risque d’être déclaré hérétique et de perdre la papauté. Il s’agit de la même méthode utilisée avec le Conseil, où l’ambiguïté et l’utilisation d’une terminologie imprécise empêchent de condamner l’erreur qui a été implicite. Mais le juriste sait très bien que, outre la violation flagrante de la loi, on peut aussi commettre un crime en le contournant, en l’utilisant à des fins maléfiques : contra legem fit, quod in fraudem legis fit [ce qui contourne la loi est contre elle].

11. CONCLUSION

La seule façon de gagner cette bataille est de recommencer à faire ce que l’Église a toujours fait et d’arrêter de faire ce que l’anti-église nous demande aujourd’hui — ce que la véritable Église a toujours condamné. Remettons Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi et Souverain Sacrificateur, au centre de la vie de l’Église; et avant cela, au centre de la vie de nos communautés, de nos familles, de nous-mêmes. Rendons la couronne à Notre-Dame Marie Très Sainte, Reine et Mère de l’Église.

Revenons célébrer dignement la sainte liturgie traditionnelle et prions avec les paroles des saints, non avec les divagations des modernistes et des hérétiques. Recommençons à savourer les écrits des Pères de l’Église et des Mystiques, et jetons au feu les œuvres empreintes de modernisme et de sentimentalisme immanentiste. Soutenons, par la prière et l’aide matérielle, les nombreux bons prêtres qui restent fidèles à la vraie Foi, et retirons tout soutien à ceux qui ont accepté le monde et ses mensonges.

Et surtout — je vous le demande au nom de Dieu ! — abandonnons ce sentiment d’infériorité que nos adversaires nous ont habitués à accepter : dans la guerre du Seigneur, ils ne nous humilient pas (nous méritons certainement toute humiliation pour nos péchés). Non, ils humilient la Majesté de Dieu et l’Epouse de l’Agneau Immaculé. La vérité que nous embrassons ne vient pas de nous, mais de Dieu ! Que la Vérité soit niée, admettre qu’elle doit se justifier devant les hérésies et les erreurs de l’anti-église, n’est pas un acte d’humilité, mais de lâcheté et de pusillanimité. Laissez-nous inspirer par l’exemple des saints martyrs des Maccabées, devant un nouvel Antiochus qui nous demande de sacrifier aux idoles et d’abandonner le vrai Dieu. Répondons par leurs paroles en priant le Seigneur : « Maintenant encore, ô Souverain des cieux, envoyez votre bon ange devant nous, pour qu’il répande la crainte et l’effroi. Que par la grandeur de votre bras soient frappés ceux qui sont venus, le blasphème à la bouche, contre votre peuple saint! » (2 Mac 15:23-24).

Permettez-moi de conclure mon discours aujourd’hui avec un souvenir personnel. Lorsque j’étais nonce apostolique au Nigéria, j’ai découvert une magnifique tradition populaire issue de la terrible guerre du Biafra et qui se poursuit encore aujourd’hui. J’y ai personnellement participé lors d’une visite pastorale à l’archidiocèse d’Onitsha, et j’en ai été très impressionné. Cette tradition — appelée « Block Rosary Children » — consiste à rassembler des milliers d’enfants (même très jeunes) dans chaque village ou quartier pour la récitation du Saint Rosaire pour implorer la paix — chaque enfant tenant un petit morceau de bois, comme un mini autel, avec une image de Notre-Dame et une petite bougie dessus.

Dans les jours précédant le 3 novembre, j’invite tout le monde à se joindre à une croisade du Rosaire : une sorte de siège de Jéricho, non pas avec sept trompettes faites de cornes de bélier sonnées par des prêtres, mais avec le « Je vous salue Marie des petits et des innocents » pour abattre les murs de l’État profond et de l’Église profonde.

Rejoignons-nous aux petits dans un Bloc du Rosaire Enfants, implorant la Femme vêtue du Soleil, que le Règne de Notre-Dame et Mère soit rétabli, et l’éclipse qui nous afflige raccourcie.

Et que Dieu bénisse ces saintes intentions.

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò
Archevêque titulaire d’Ulpiana
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique

RÉFÉRENCES :

  1. Padre Antonio Spadaro sj, Fratelli Tutti, la risposta di Francesco alla crisi del nostro tempo, in Formiche, 4 Ottobre 2020 (qui).
  2. « Le pontificat du pape François est comme une norme élevée devant les intégristes catholiques et ceux qui assimilent continuité matérielle et tradition: la doctrine catholique ne se développe pas seulement. Parfois ça change vraiment: par exemple sur la peine de mort, la guerre. » (Massimo Faggioli – Twitter)
  3. Redazione Internet : Clima. Il Papa: basta negazionismi sul riscaldamento globale. Avvenire, 16 novembre 2017. — « Dovremmo evitare di cadere in questi quattro atteggiamenti perversi, che certo non aiutano alla ricerca onesta e al dialogo sincero e produttivo sulla costruzione del futuro del nostro pianeta: negazione, indifferenza, rassegnazione e fiducia in soluzioni inadeguate. »
  4. Paolo VI : Allocuzione per l’ultima sessione del Concilio Ecumenico Vaticano II, 7 Dicembre 1965 : « Religio, id est cultus Dei, qui homo fieri voluit, atque religio – talis enim est aestimanda – id est cultus hominis, qui fieri vult Deus, inter se congressae sunt. Quid tamen accidit? Certamen, proelium, anathema? Id sane haberi potuerat, sed plane non accidit. Vetus illa de bono Samaritano narratio excmplum fuit atque norma, ad quam Concilii nostri spiritualis ratio directa est. Etenim, immensus quidam erga homines amor Concilium penitus pervasit. Perspectae et iterum consideratae hominum necessitates, quae eo molestiores fiunt, quo magis huius terrae filius crescit, totum nostrae huius Synodi studium detinuerunt. Hanc saltem laudem Concilio tribuite, vos, nostra hac aetate cultores humanitatis, qui veritates rerum naturam transcendentes renuitis, iidemque novum nostrum humanitatis studium agnoscite: nam nos etiam, immo nos prae ceteris, hominis sumus cultores ».
  5. Il Pedante (@EuroMasochismo) : https://twitter.com/i/status/1312837860442210304.
  6. Pacte mondial sur l’éducation : www.educationglobalcompact.org.
  7. Congregazione per l’Educazione Cattolica : Lettera Circolare alle scuole, università e istituzioni educative, 10 Settembre 2020.
  8. NICCOLÒ CARRATELLI : Green&Blue, la nuova voce dell’economia sostenibile. Via con il Papa e Bill Gates. La Stampa, 03 Ottobre 2020.
  9. Card. Miguel Ángel Ayuso Guixot : Il documento sulla Fraternità umana nel solco del Concilio Vaticano II. 3 Febbraio 2020.
  10. Maike Hickman : Bishop Schneider: Pachamama worship in Rome was ‘prepared by Assisi meetings’. Catholic Family, 8th October 2020.
  11. Mons. Fulton Sheen, discorso radiofonico del 26 Gennaio 1947.
  12. InfoCatólica : La Gran Logia de España considera que Francisco abraza el concepto de fraternidad de la Masonería. 5/10/20 3:14 PM.
  13. Grande Oriente d’Italia (@GrandeOrienteit) : Liberté, égalité, fraternité. Le Grand Maître du Grand Orient d’Italie, Stefano Bisi: « Ce sont les principes que la franc-maçonnerie a toujours poursuivis et défendus pour l’élévation de l’humanité ». Twitter, 5 octobre 2020.
  14. Jesuits Global : Without fraternity, liberty and equality don’t make sense – Austen Ivereigh on Fratelli Tutti. Youtube, 4 octobre 2020.
  15. Jacques Cretineau-Joly : L’Église romaine en face de la Révolution. Parigi, Henri Plon, 1859. — « Vous amènerez des amis autour de la Chaire apostolique. Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde ».



Guerre civile contre les musulmans : qui veut la déclencher ?

[Source : Média ZOne]

[Photo : © AFP 2020 Thomas SAMSON]

Nous savons tous à quelle fin est utilisé le « terrorisme islamiste », le « séparatisme islamiste » et nous savons même qui en sont les concepteurs, les planificateurs et les bénéficiaires. On n’est pas tous cons au point d’avaler les thèses officielles invérifiables car les « terroristes » sont systématiquement tués pour éviter qu’ils ne parlent… Drôle de manière de lutter contre le terrorisme. On évite surtout de remonter aux sources, cela pourrait devenir gênant pour certains…

Eric Montana

[Auteur :]
Eric Montana

La guerre civile qui vient…

[Voir Guerre de religion possible en France ?]

La guerre civile sera à coup sûr l’abîme, la fin de la France, sa tombe.

Cela fait des années que le plan est prévu. Cela fait des années que la mouvance sioniste attend ce moment fatidique où les Français athées, cathos intégristes, fachos, racistes et musulmans vont s’entretuer pendant que le « petit coq élu et blotti dans un coin » jouira du spectacle. Cela fait des années que l’on alimente la division, la haine, l’intolérance raciale et religieuse contre nos compatriotes musulmans.

Cela fait des années qu’on manipule l’opinion, qu’on la conditionne, qu’on la pousse à la violence contre tous ceux qui ont encore la foi en un Dieu, pratiquent leur religion sans faire chier personne, contribuent à faire fonctionner ce pays par leur travail et leurs impôts, l’enrichissent de leur culture et de leurs traditions, et le nourrissent de leur humanité.

Cela fait des années que nous détruisons leurs pays d’origine, que nous déversons sur le monde musulman plus de bombes que les chiffres n’en peuvent compter, que nous assassinons leurs dirigeants, que nous y mettons des corrompus à leur place, que nous pillons leurs ressources, que nous massacrons des millions d’êtres humains au nom de la guerre contre le terrorisme, alors que nous avons fabriqué et avons créés ces terroristes, que nous les avons financés et armés pour servir nos objectifs politiques, stratégiques et économiques.

En France, les actes terroristes sous faux drapeau sont devenus tellement nombreux, qu’il n’y a plus que les journalistes du Système pour croire à ces mises en scène macabres.

Nous savons tous à quelle fin est utilisé le « terrorisme islamiste », le « séparatisme islamiste » et nous savons même qui en sont les concepteurs, les planificateurs et les bénéficiaires. On n’est pas tous cons au point d’avaler les thèses officielles invérifiables car les « terroristes » sont systématiquement tués pour éviter qu’ils ne parlent… Drôle de manière de lutter contre le terrorisme. On évite surtout de remonter aux sources, cela pourrait devenir gênant pour certains…

Donc tous les ingrédients sont maintenant réunis pour provoquer une guerre civile entre catholiques intégristes, sionistes d’extrême droite, nationalistes racistes et autres fanatiques contre nos compatriotes musulmans.

Même Zemmour est dans la confidence de ce que certains militaires préparent. C’est lui qui était heureux de révéler le plan « Ronces » pour « nettoyer » les banlieues. Et « nettoyer » veut dire tuer, éliminer. A la manière des Israéliens…

Et derrière ce plan macabre se cache la main de « Gladio », cette organisation occulte liée à l’OTAN, responsable de tueries de masses et d’attentats meurtriers en Italie pendant les années 70. L’attentat de la gare de Bologne qui a fait près d’une centaine de victimes reste dans la mémoire de beaucoup d’entre nous. Ces actes criminels ont été attribués aux Brigades Rouges, mouvance d’extrême gauche à qui on a fait porter le chapeau comme on le fait aujourd’hui avec les « islamistes ».

Pourquoi changer une formule qui gagne ? Mais comment ne pas établir le lien avec ce qui se passe en France en ce moment alors que nous assistons à des actes barbares comme la décapitation de Samuel Paty à Conflans Sainte Honorine et ces catholiques en prière dans la cathédrale de Nice.

Le signal a été lancé par Charlie Hebdo dont les caricatures du prophète Mahomet n’avaient pas d’autre objectif que d’enflammer le monde arabo-musulman, provoquer en réponse quelques actes « terroristes » et ainsi attiser un climat de haine dans notre pays contre les Musulmans. Tout ça ne doit rien au hasard…

Dans ces vidéos vous allez découvrir comment cette guerre civile va être déclenchée et par qui. Regardez-les et écoutez-les avec attention car tout y est expliqué en détail et vous identifierez les imposteurs. Un homme averti en vaut deux.

Bien évidemment, si cela se produit, notre pays sera détruit, des vies innocentes seront sacrifiées de part et d’autre. Il n’y a rien de pire que la guerre civile car elle autorise tous les crimes, toutes les atrocités, toutes les horreurs.

Pourtant, tous nous savons qui vont être les bénéficiaires de cette catastrophe. Youssef Hindi l’a longuement expliqué et documenté. Aussi incroyable que cela puisse être, la main de Gladio qui déclenchera ce drame, le fait pour accélérer la venue du Messie des judéo-sionistes, celui que nous, nous nommons l’Antéchrist. Et notre pays, la France est l’un des pays clés pour faire basculer le reste de l’Occident dans le Choc des civilisations théorisé par Samuel Huntington.

Nous simples citoyens ordinaires, sommes maintenus dans l’obscurité par ceux qui dirigent notre pays dans l’ombre. Nous ignorons tout de leurs complots, de leurs manigances au sein de nos institutions. Les guerres qui sont menées en notre nom dans de nombreuses parties du monde nous sont toujours présentées de manière à nous faire croire que nous agissons pour le bien, pour la liberté, pour les valeurs qui sont la fierté du « monde libre ».

Mais soyons en sûrs, rien n’est plus faux ! Nous sommes gouvernés par des criminels, des corrompus, des menteurs, des manipulateurs qui nous mènent tout droit vers l’abîme car ces guerres n’ont aucun rapport avec la liberté, le bien et les valeurs désuètes du prétendu monde libre. Les objectifs sont morbides, abjects, innommables…

Et n’en doutons pas, la guerre civile sera à coup sûr l’abîme, la fin de la France, sa tombe.

Le projet ALFI

https://www.youtube.com/embed/-eQNJfTH95U

Le Général Tauzin, serviteur de tous les imposteurs qui ont gouverné le pays…

https://www.youtube.com/embed/TOgl50GOoEs

Le double discours de Macron…

La liberté d’expression n’est pas la liberté d’insulter…



Riss, la mèche de la guerre civile reçu au CRIF…

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La médecine par les plantes est utilisée depuis l’antiquité

[Source : Anguille sous roche]

Vous seriez surpris de voir comment votre connaissance des médecines naturelles peut bénéficier de la sagesse de nos ancêtres. La médecine par les plantes est utilisée depuis au moins la période paléolithique.

Les archéologues travaillant dans le nord de l’Irak, par exemple, ont trouvé une sélection de pollen de plantes provenant de mauves, de jacinthe de raisin, d’éphédra, d’achillée millefeuille, de séneçon et de centaurée, des plantes qui, selon eux, étaient utilisées il y a 60 000 ans par les Néandertaliens à des fins médicinales. Mais la phytothérapie a continué à évoluer.

Beaucoup plus tard, il y a environ 3 000 à 5 000 ans, certains des premiers documents écrits relatifs à la médecine par les plantes ont vu le jour. Ces premiers documents sur les plantes médicinales ont été créés par les Sumériens et décrivent avec soin les noms de 250 plantes et 12 recettes de remèdes. Un exemple suggère que la feuille d’aloès peut être utilisée comme laxatif.

Deux ou trois millénaires plus tard, les guérisseurs babyloniens se sont tournés vers des plantes telles que le cresson, la menthe, le cèdre et le palmier-dattier pour se soigner, parfois en combinaison avec une forme de magie. Une prescription babylonienne pour une blessure au visage indique : « Si un homme est malade et qu’il reçoit un coup sur la joue, pilonnez ensemble de la térébenthine de sapin, de la térébenthine de pin, du tamaris, de la marguerite, de la farine d’Inninnu [orge] ; mélangez du lait et de la bière dans une petite casserole en cuivre ; étendez sur la peau, attachez sur lui, et il se remettra. »

Les anciens Égyptiens décrivaient également des herbes médicinales sur leurs papyrus. Le papyrus Ebers, qui est l’un des plus importants papyrus médicaux de cette culture, date de 1550 avant J.-C. et comprend plus de 700 composés, pour la plupart dérivés de plantes.

Des graines qui ont été liées à l’herboristerie ont été trouvées dans des sites de l’âge du bronze de la Chine de la dynastie Shang (c. 1600-1046 av. J.-C.). Un premier texte médical chinois appelé le Huangdi Neijing a été écrit entre 221 et 206 avant J.-C. et présente plus de 100 des 224 composés comme des remèdes à base de plantes.

Les plus anciens textes médicaux grecs à base de plantes sont apparus à partir du 4e siècle avant J.-C. Seuls quelques fragments de ces ouvrages sont restés intacts, mais ils ont tendance à recouvrir les textes égyptiens sur le sujet écrits à peu près à la même époque.

Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé estime que 80 % de la population de certains pays d’Asie et d’Afrique utilisent la phytothérapie comme stratégie de soins de santé primaires.

Les plantes médicinales peuvent être absorbées par l’organisme de différentes manières, mais la consommation de thé à base de plantes médicinales est probablement la plus courante.

Les façons d’administrer les herbes

Boire : Les tisanes sont la méthode la plus populaire pour administrer des herbes à des fins de guérison. Elles comprennent les infusions (trempage d’une herbe, comme la menthe ou la camomille, dans de l’eau chaude pour en extraire les propriétés) et les décoctions (ébullition d’une substance plus dure, comme les racines ou l’écorce). Les teintures sont souvent plus fortes que les tisanes et elles comprennent l’alcool. Pour créer une teinture, un herboriste peut combiner de l’éthanol pur à 100 %, ou un mélange d’éthanol à 100 % et d’eau, avec l’herbe.

Application topique : Certaines huiles essentielles, qui contiennent l’« essence » ou l’arôme d’une plante, sont appliquées sur la peau, si elles sont diluées avec une huile porteuse telle que l’huile d’amande ou d’olive. Les pommades, baumes, crèmes et lotions sont également populaires. Souvent, les herbes médicinales sont trempées dans une huile de qualité alimentaire pendant des semaines ou des mois pour permettre l’extraction de certains produits phytochimiques dans l’huile. Une fois ce processus terminé, l’huile peut être transformée en pommade, crème ou lotion. C’est ainsi que l’on fabrique des huiles de massage, des pommades antibactériennes et des composés cicatrisants.

Inhalation : La forme d’inhalation la plus courante est connue sous le nom d’aromathérapie, une médecine alternative ou une thérapie complémentaire qui est censée améliorer le bien-être psychologique ou physique.

Un herboriste au travail qui broie et mélange des herbes médicinales.

L’herboristerie du XXe siècle

L’herboristerie, ou médecine par les plantes, a été négligée ou ignorée par de nombreuses institutions de soins officielles depuis le 20e siècle. Cependant, de nouvelles recherches, comme les travaux de la Clinique Mayo, montrent que certaines herbes sont des remèdes scientifiquement valables lorsqu’elles sont utilisées de la bonne manière.

La formation des herboristes varie d’un endroit à l’autre mais comprend souvent l’apprentissage de la culture des herbes (wildcrafting), le diagnostic, la préparation et le traitement par les plantes médicinales. L’apprentissage est une approche de formation populaire parmi les herboristes non professionnels et les personnes pratiquant la médecine traditionnelle.

Remarque importante : le mélange d’herbes et de médicaments peut ne pas être une bonne idée, alors consultez votre médecin avant d’essayer de traiter quoi que ce soit avec des herbes. La liste suivante est fournie à titre d’information uniquement et ne doit pas être considérée comme un avis médical.

10 herbes et épices populaires couramment utilisées en phytothérapie

Ail

L’ail est originaire d’Asie centrale et du nord-est de l’Iran. Il est utilisé comme assaisonnement alimentaire et en médecine depuis des milliers d’années. Il a été étudié dans le monde entier et il a été démontré qu’il avait des propriétés antifongiques et antimicrobiennes. On pense que l’ail est particulièrement efficace contre les maladies liées aux levures et aux champignons. Il semblerait également que l’ail ait des propriétés antivirales, antibactériennes et anticancéreuses, et qu’il soit bénéfique pour notre système cardiovasculaire. Certaines personnes mâchent une ou deux gousses d’ail crues par jour et d’autres l’écrasent dans leurs salades.

Des bulbes d’ail et des clous de girofle sur une table en bois.

Origan

L’origan provient de l’Eurasie occidentale et du sud-ouest tempérés et de la région méditerranéenne. Les feuilles de la plante sont généralement séchées et moulues à des fins culinaires. On pense que cette herbe contient des antioxydants et possède des propriétés antibactériennes. Hippocrate l’utilisait comme antiseptique. Il a été démontré que l’huile d’origan a des propriétés antimicrobiennes qui peuvent être utilisées contre les troubles des voies respiratoires et des voies urinaires. Elle a également été utilisée de manière topique pour traiter certaines affections cutanées telles que l’acné et les pellicules.

Plante d’origan et feuilles d’origan séchées.

Menthe

La menthe est une plante que l’on trouve partout dans le monde. Toutefois, la plupart des menthes sont originaires d’Europe et d’Asie, tandis que certaines sont originaires d’Amérique du Nord et du Sud, d’Afrique du Sud et d’Australie. Il a été démontré que la plupart des espèces de menthe favorisent la digestion et aident à soulager les maux d’estomac. L’odeur de cette herbe active les glandes salivaires dans notre bouche et les glandes qui sécrètent des enzymes digestives qui aident à la digestion. C’est un remède populaire pour les brûlures d’estomac, les indigestions et les nausées. Les gens utilisent généralement la menthe comme thé.

Des feuilles de menthe.

Camomille

La camomille est originaire d’Europe occidentale, d’Inde et d’Asie occidentale. C’est une autre herbe qui est recherchée pour les problèmes de ventre. Les tisanes de camomille ont été utilisées à travers les âges pour aider à soulager les brûlures d’estomac, les indigestions et les coliques. C’est aussi un relaxant et un sédatif léger, c’est donc une boisson populaire à prendre avant de se coucher si quelqu’un a des difficultés à dormir.

Camomille médicale.

Cayenne

Christophe Colomb a ramené du Nouveau Monde le poivre de Cayenne en Europe, où il est rapidement devenu une épice culinaire et médicinale populaire. Cette épice a été utilisée pour soulager les maux de dents et apaiser les douleurs. La capsaïcine est l’ingrédient qui aide à soulager la douleur et elle apparaît parfois dans les onguents contre la douleur arthritique.

Poivre de Cayenne et poivrons séchés.

Gingembre

Le gingembre est originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Depuis plus de 3 000 ans, il est utilisé en phytothérapie. Le gingembre en poudre a été utilisé pour traiter l’arthrite, et le thé au gingembre est bon pour la congestion de la tête et de la poitrine. Cependant, cette racine est surtout populaire pour soigner les problèmes d’estomac, en particulier les nausées. Il est considérée comme ayant des propriétés anti-inflammatoires, anti-nausées et peut-être anti-diabétiques. Certaines études suggèrent que le gingembre pourrait aider à prévenir le cancer et à réduire le taux de cholestérol.

Gingembre

Noix de muscade

La noix de muscade provient des îles Banda, une des « îles aux épices », en Indonésie. Les anciens Romains utilisaient la noix de muscade pour fumiger leurs maisons, mais les Byzantins l’utilisaient comme médicament. Au Moyen-Âge, elle était considérée comme une épice magique qui pouvait réconforter les nerfs et l’estomac et stimuler la circulation. Aujourd’hui, elle est également un ingrédient populaire dans certains mélanges d’épices pour la cuisine asiatique. Des recherches modernes ont montré que la noix de muscade contient des antioxydants et qu’elle a des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. La plupart des gens utilisent de petites quantités de noix de muscade lorsqu’ils préparent des plats sucrés ou salés ou en saupoudrent sur des boissons chaudes.

Noix de muscade fraîche.

Persil

Le persil est originaire de la région de la Méditerranée centrale. Il est largement utilisé dans différentes cuisines et constitue une garniture populaire. Certaines personnes aiment également boire du thé au persil comme diurétique. Des recherches montrent que ses flavonoïdes et ses antioxydants peuvent aider à prévenir le cancer. Le pourcentage élevé de vitamine K que contient cette herbe pourrait également contribuer à améliorer la santé des os.

Persil.

Cannelle

La cannelle est originaire de Ceylan (Sri Lanka). La cannelle est référencée dans la Bible et dans les papyrus de l’Égypte ancienne. Les anciens Romains considéraient autrefois la cannelle comme plus précieuse que l’or. C’est une épice très populaire dans les plats sucrés et aussi dans les mélanges d’épices pour certains plats salés. Elle est particulièrement appréciée dans la cuisine turque et persane. Des études montrent que la cannelle de Ceylan peut aider à contrôler le taux de sucre dans le sang, diminuer le cholestérol, abaisser la pression sanguine, améliorer la mémoire et agir comme un agent anti-microbien.

Bâtonnets et poudre de cannelle et de casse de Ceylan.

Curcuma

Le curcuma est originaire du sous-continent indien et de l’Asie du Sud-Est. Il est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise et la médecine ayurvédique indienne depuis des milliers d’années. Le curcuma est également un ingrédient clé de nombreux aliments salés et de certains plats asiatiques sucrés. L’aliment le plus populaire associé au curcuma est probablement le curry. La curcumine est le principal ingrédient actif du curcuma. Elle a de puissants effets anti-inflammatoires et est également un antioxydant. Des recherches ont montré que le curcuma peut aider à traiter la dépression, la maladie d’Alzheimer et l’arthrite.

Racine de curcuma et poudre de curcuma.

Source : Ancient Origins – Traduit par Anguille sous roche




Michel Maffesoli : « Le transhumanisme est l’aboutissement de la paranoïa moderne » [Interview]

[Source : Breizh-Info]

Au dernier colloque de l’Institut Iliade, en date du 19 septembre 2020, dont le thème était « La nature comme socle », la question du transhumanisme aurait dû être abordée lors d’une table ronde avec l’éminent sociologue Michel Maffesoli, professeur émérite à la Sorbonne, et François Bousquet, essayiste et directeur de La Nouvelle Librairie. Faute de temps, le sujet est resté en suspens et notre curiosité de même ! Histoire de rattraper l’opportunité manquée, nous avons interrogé Michel Maffesoli.

Breizh-info : Le transhumanisme est régulièrement évoqué dans les médias, sans que le commun des mortels sache réellement de quoi il s’agit. À mi-chemin entre la science-fiction et la science tout court, le transhumanisme peut vite devenir sujet de fantasmes. Est-ce que vous pourriez proposer une définition de ce qui est avant tout un courant de pensées ?

Michel Maffesoli : Il est toujours difficile de donner des définitions. Le transhumanisme, comme beaucoup d’autres sujets, n’est pas unique. Ses tenants peuvent avoir des positions différentes les uns des autres. Néanmoins, il est possible de considérer le transhumanisme comme l’aboutissement logique du mythe du progrès tel qu’il s’est élaboré au XIXe siècle, dans le sillage de la philosophie des Lumières et de sa grande ligne directrice qui veut que rien ne soit étranger à la raison. Le transhumanisme est en ce sens un « rationalisme exacerbé ». Il pousse cette idée de rationalisme jusqu’au bout. Attention à bien distinguer le rationalisme de la rationalité. Cette dernière est notre spécificité humaine, alors que le rationalisme est une position qui évacue tout ce qui n’est pas rationnel (le sensible, le spirituel, etc.) C’est une façon de penser, sur laquelle notre esprit critique est parfaitement libre de s’exercer.

Effectivement, le transhumanisme peut devenir sujet de fantasme. Il exacerbe cette pensée de Descartes, selon laquelle les hommes peuvent se rendre « maîtres et possesseurs de la nature » grâce à la technique. Cette citation bien connue du Discours de la méthode est au centre de la modernité. Le transhumanisme l’incarne jusqu’à la paranoïa (étymologiquement, la paranoïa est une « pensée par le haut », une pensée surplombante). Il est l’aboutissement de la paranoïa moderne.

Breizh-info : Au cœur du sujet, on voit bien que c’est la conception de l’homme qui est en jeu. Le transhumanisme ne semble pas considérer l’homme dans son ensemble, comme un être vivant, mais comme un « homme-machine », pour paraphraser Descartes qui le disait de l’animal. Les antispécistes bondissent s’ils entendent parler de l’animal-machine, mais peu de monde semble s’offusquer que l’homme puisse aujourd’hui être vu comme une addition de parties pouvant être analysées, démontées, réparées, remplacées…, indépendamment les unes des autres. Comment en est-on arrivé là ?

Michel Maffesoli : Le transhumanisme s’inscrit en effet dans une certaine conception de l’homme. Il suit notamment la logique de l’une des idées du XIXe siècle, qui est le grand siècle moderne, le temps de l’élaboration du progrès, du rationalisme social, etc. Cette idée est celle que Freud nommait la coupure (« die Spaltung »). Mon maître, l’anthropologue Gilbert Durand, parlait du « principe de coupure ».

Le transhumanisme suit donc ce principe de coupure, qui veut séparer la nature de la culture, le corps de l’esprit, etc. Le matériel et le corporel sont privilégiés, au détriment, entre autres, du religieux, du mystique, de l’imaginaire. La majeure partie des tenants du transhumanisme ont une vision dichotomisée du monde.

Mais il existe, au contraire, un mouvement de fond qui résiste à cette idée de coupure et vient heurter le transhumanisme dans sa caractéristique dominante. Il s’agit d’une tendance que l’on peut observer dans les sociétés, ce que j’ai appelé une « sensibilité écosophique » [NDLR : cette perception a été explicitée dans l’article accessible ici]. Cette sensibilité considère l’homme dans son ensemble – vision holiste –, et va donc à l’encontre du transhumanisme qui ne voit que l’homme-machine.

Le transhumanisme s’inscrit-il donc dans la logique de Descartes ? Oui. Mais on peut apporter une nuance : il suit la logique de l’interprétation de Descartes, c’est-à-dire le cartésianisme. Descartes en tant que tel est plus subtil. On se réfère toujours au Discours de la méthode, mais ses cinquième et sixième Méditations métaphysiques nuancent le cartésianisme. Comme quoi, il faut toujours faire la distinction entre le penseur et le « -isme » qui en découle ! Toutefois, c’est évidemment le cartésianisme qui a dominé au cours de l’Histoire.

Breizh-info : Depuis des lustres, la médecine tente de guérir les hommes et allonge par conséquent la durée de vie. À une époque, mourir à 40 ans pouvait passer pour un âge raisonnable, on est passé à 60 ans, puis à 90 ans. Finalement, on pourrait très bien aller jusqu’à 120 ans, 150 ans, tout ceci n’est peut-être qu’affaire de seuil psychologique. Le transhumanisme considère le vieillissement comme une maladie contre laquelle il faut lutter. Que répondre à cela ?

Michel Maffesoli : Je dirais qu’on a toujours voulu dépasser l’âge de la mort, et non repousser. Toujours au XIXe, en ce siècle de l’avènement de la modernité, Hegel a mis en lumière l’idée d’« Aufhebung », du « dépassement ». Celle-ci s’était en effet répandue dans toute la vie sociale et a participé à l’essor du scientisme.

Il faut bien comprendre que l’instrument logique que nous utilisons toujours est celui de la dialectique, cette fameuse suite ternaire : thèse, antithèse, synthèse. Lorsque la médecine entend dépasser la maladie, la vieillesse, la mort, cela signifie qu’elle veut concrètement arriver au stade de la synthèse.

Depuis le XIXe siècle, ce mouvement de dépassement a effectivement été conforté par l’allongement notable de la durée de vie. Mais aujourd’hui, on touche à une certaine limite. On se rend compte que cette synthèse à laquelle on s’est habitué ne va plus fonctionner longtemps. On veut toujours le dépassement de la mort – et les actuelles mesures sanitaires contre le covid-19 en sont un bel exemple –, mais on se rend compte que l’humaine nature est ainsi faite que la mort en fait partie. Et c’est précisément cette crise sanitaire qui nous rappelle l’existence de la mort. On avait cru l’évacuer. Elle revient en force. Cet épisode laissera des traces.

Le transhumanisme, dans son fantasme, entend dépasser la mort, la nier. Or, à vouloir nier la mort, c’est la vie que l’on perd. Ne pas accepter la mort, c’est refuser toute cette tradition de ce que l’on pourrait appeler l’« homéopathisation » de la mort. Depuis toujours, il y a eu des croyances, des rituels religieux, des traditions qui avaient pour rôle d’adoucir l’idée de la mort en la laissant entrer dans la vie sociale. On peut penser par exemple au carnaval, à la fête des fous, aux danses macabres, à la Vierge Marie qui était honorée comme Notre Dame de la bonne mort, etc. La philosophie est également une préparation à la mort. Dans toute l’Histoire, les sociétés équilibrées sont celles qui ont su intégrer la mort.

Si on reprend Aristote et sa notion de catharsis, l’idée est bien de se purger, de se purifier des passions par le spectacle, par le jeu. Mais en aucun cas on ne les nie.

En se cantonnant à la négation de la mort, à cause de sa logique progressiste, le transhumanisme perd toute cette dimension vitale.

Breizh-info : De la même façon, on recourt déjà aux prothèses ou aux greffes, depuis longtemps. Des manipulations génétiques sont déjà effectuées sur des lymphocytes pour guérir certains cancers. La frontière avec le transhumanisme peut parfois sembler extrêmement perméable. Y a-t-il un critère objectif qui pourrait être mis en évidence et permettrait de savoir à quel moment on s’avance sur des sables mouvants ?

Michel Maffesoli : Il existe en effet déjà des manipulations sous différentes formes. Mais mon hypothèse est encore une fois que nous sommes dans une période de mutation, comme je l’ai écrit dans mon ouvrage Écosophie [NDLR : paru aux éditions du Cerf en 2017]. Un sentiment diffus, une sensibilité écosophique résiste de plus en plus à ce genre de choses. D’un point de vue sociologique, on voit bien qu’un autre rapport à la nature se développe aujourd’hui. On se rend compte que la domination exercée par l’homme « maître et possesseur de la nature » n’a abouti qu’à la « dévastation » – un terme cher à Heidegger.

On ne peut qu’observer l’évolution des tendances sociétales et voir ce que cela donnera.

Breizh-info : Malgré son grand discours quasi théologique en vue d’améliorer le sort de l’humanité et de la sauver de la mort, le transhumanisme ne concernera certainement qu’une frange très aisée de la population, accroissant encore les écarts économiques. Comme tous les progrès techniques depuis la Préhistoire, il conduira sûrement à toujours plus de domination de la part de l’élite ayant accès à ces nouveaux outils. Qu’en pensez-vous ?

Michel Maffesoli : Il est clair que le transhumanisme est une affaire élitiste, et même élitaire [NDLR : « élitiste » désigne un comportement promouvant l’élitisme, tandis que « élitaire » caractérise le comportement d’une élite en particulier]. Quant à son discours franchement théologique, cela me rappelle la réflexion de Carl Schmitt sur la sécularisation en concepts politiques de concepts, à l’origine, théologiques !

Il existe actuellement un vrai décalage entre les élites et le peuple [NDLR : en 2019, Michel Maffesoli a publié La faillite des élites, en collaboration avec Hélène Strohl, aux éditions du Cerf, collection LeXio]. Mais outre cet état de fait, on ne peut que se réjouir de la manière dont les jeunes générations usent de la technique pour ruser avec la technique ! Je pense évidemment aux réseaux sociaux, sur lesquels on peut voir que ces populations se soumettent de moins en moins aux injonctions d’améliorer le sort de l’humanité. Elles sont davantage ancrées dans l’action présente, pas dans les projections abstraites. Notons au passage que, outre-Atlantique, les réflexions portant sur le net-activisme, la citoyenneté numérique, etc. sont bien plus avancées que chez nous.

La postmodernité est précisément ce moment de synergie de l’archaïsme et du développement technologique. Internet a par exemple permis l’essor du « co- » : colocation, covoiturage, coworking, etc.

Donc, oui, le transhumanisme se conforte dans sa dimension élitiste et élitaire, mais paradoxalement, l’usage de la technique permet aussi de lutter contre les dérives de la technique. En contrepoint du « désenchantement du monde » selon Max Weber, j’irais même jusqu’à dire que la technologie peut réenchanter le monde [NDLR : Le réenchantement du monde, publié aux éditions de La Table ronde en 2007].

Big Pharma, le progressisme transhumaniste sont la partie dominante, visible du monde actuel. Mais à l’image du « roi clandestin » décrit par le philosophe et sociologue Georg Simmel au début du XXe siècle, il existe une véritable tendance de fond. Elle est encore souterraine, mais elle résiste déjà.

Breizh-info : Votre posture est très optimiste !

Michel Maffesoli : On me le dit souvent. Mais je ne suis pas optimiste, je suis réaliste ! Le réalisme, dans la perspective d’Aristote ou de Thomas d’Aquin, consiste à constater ce qui est, et non à promulguer ce qui devrait être, ou ce que l’on aimerait qui soit.

Breizh-info : Le transhumanisme est véritablement le fruit de la modernité nihiliste telle que vous l’avez définie lors du colloque Iliade, cette modernité qui a extrait l’homme de sa participation à un cosmos, qui l’a coupé de Dieu si on se place dans le contexte chrétien de la révolution cartésienne. La start-up Neuralink est un bel exemple de cet hybris californien ; lancée par Elon Musk, elle entend connecter le cerveau humain à tout support informatique au moyen d’un implant cérébral. Face à une telle démesure, la sensibilité écosophique dont vous avez parlé est-elle de taille à lutter ?

Michel Maffesoli : Je crois que l’éclosion de cette sensibilité est inéluctable. La toute-puissance du progrès est un phénomène qui arrive à saturation, comme lors du processus chimique du même nom.

Effectivement il y a hybris, utilisation à outrance de la technologie. Nous sommes arrivés à une forme paroxystique du rationalisme. Mais l’expérience montre qu’il y a toujours une ruse. L’idée de limite se réimpose, en réaction à la modernité. Il faut être attentif à cette sensibilité diffuse. Elle n’évolue pas dans la société officielle, mais on la constate dans la société officieuse.

À titre d’anecdote, j’avais travaillé il y a longtemps sur l’importance du numérique dans la vie sociale, à l’époque où il commençait tout juste à poindre. En ce temps-là, le 3615 du Minitel était à l’origine un instrument de l’armée utilisé à des fins d’organisation logistique. Il a été détourné pour la création de sites de rencontres et de messageries roses. Comme quoi, on voit bien à toutes les époques que la ruse est un processus anthropologique. Kierkegaard la nommait « als ob » : « comme si »…

Propos recueillis par Isabelle Lainé

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V




Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?

[Source : Nicocible]

Avant-propos sur le harcèlement électromagnétique.

28 AOÛT 2019 / NICOCIBLE

Article mis à jour le 12/08/2020.

À toutes et à tous,

Une communauté de personnes victimes d’un type de harcèlement peu connu du grand public veut vous alerter. Ma mère et moi en faisons parti.

Ce harcèlement est physique, psychologique et s’empare de tous les aspects de la vie de la personne ciblée. Le mode opératoire de ce type de harcèlement est mondial. Sans rentrer dans tous les détails, allons au plus important :

Le type de technologie utilisé est si perfectionné, qu’elle ne peut appartenir qu’à une organisation de type militaro industrielle.

Ce matériel de pointe reconnu scientifiquement, est breveté et dénoncé par de nombreux lanceurs d’alerte à travers le monde, à savoir les victimes elles-mêmes, des scientifiques, des juristes, et de nombreuses personnes ayant travaillées dans les services de renseignements occidentaux.

Aujourd’hui, l’une de ces technologies arrive dans notre vie quotidienne, et elle nous est présentée sous son meilleur jour, à travers ses applications en matière de santé.

Il s’agit de la Puce bioélectronique, qui fait office d’antenne émettrice et réceptrice de signaux électriques comme une vulgaire radio.

Cette puce bioélectronique peut par exemple servir aux handicapés, ou à mieux traiter l’épilepsie. Hélas, elle a été étudiée, et ce depuis des années, par de nombreux scientifiques des complexes militaro-industriels (le Dr José M.R. Delgado, le Dr Ross Adey, et bien d’autres…).

Elle peut donc agir sur la dégradation du fonctionnement de nombreux processus physiologiques de l’être humain.

Par exemple, si on envoie l’ordre, à distance, de stimuler une certaine zone du cerveau qui s’appelle l’hypothalamus, cela peut provoquer une chute de la tension artérielle, un ralentissement de la respiration, des réactions comme la faim, la soif. On peut aussi induire le sommeil ou l’interrompre, et bien pire encore, éliminer la cible…

L’appareil donneur d’ordre est confié au voisinage de la cible, pour lui faire vivre les pires horreurs qui soit 24h sur 24, 7 jours sur 7.

Ceci constitue véritablement une nouvelle forme d’ESCLAVAGE où cette fois ci tout le monde est concerné par l’utilisation de ces armes nouvelle génération, détenus par un petit nombre. Je rappelle que le mode opératoire est mondial.

Le principe de cette technologie est pourtant vieux de plus de 2 siècles, c’est celui de la stimulation électrique de la cuisse de grenouille de Luigi Galvani.

C’est par la suite, que l’on s’est intéressé au cerveau, qui fait parti du système nerveux central, avec la moëlle épinière. C’est grâce à ce principe de stimulation que l’on a pu cartographier le cerveau.

Sauf que maintenant cette stimulation peut se faire à distance, et sans implants, via des ondes électromagnétique ( Extrêmement Basses Fréquences, acoustique, radioélectrique, micro-onde…), à savoir la même énergie que vos portables utilisent pour communiquer.

Je vous transmets donc ces informations afin de faire connaitre et dénoncer cette abomination.                              

Nicocible.

Nota Bene: Les pionniers dans ce type de recherche scientifique, sont les docteurs en physiologie commele Dr Walter Rudolf Hess (Prix Nobel 1949), le Dr José M. R. Delgado et le Dr William Ross Adey parmi bien d’autres.

De plus amples informations seront fournis sur ce blog.

Rappel: Ce n’est pas parce qu’on « ne voit pas » un objet ou un phénomène qu’il n’existe pas !

Invisibles, incolores, inodores et silencieuses, les ondes EM se propagent tout autour de nous à la vitesse de la lumière (300.000km/s), et sont pratiquement indétectables par nos sens et par la plupart des individus.

Traduction: « Bonjour. Je sais que vous n’avez aucune idée de qui je suis. Je suis ce qu’on appelle une Personne Cible. Une prisonnière d’une expérimentation humaine non-éthique. Et le TOUT se fait à DISTANCE ! Aidez-nous à nous battre ! Éduquez le public ! Nous voulons notre liberté ! Je vous remercie ! »

1989 – Affaire Pierre R. Levesque contre Time Warner et agence étatique (dont la CIA et FBI). Les faits ont été qualifiés d’ « opération de guerre électronique».

1992 – Affaire John St Clair Akwei contre son ex-employeur la NSA. (Agence étatique). Il s’agit d’une plainte pour harcèlement électromagnétique.

1997 – Bill Clinton publie un mémorandum sur la « protection renforcée pour les sujets humains de recherche classifiée ».

1999 – Le point 30 de la proposition de résolution A4-005/99 du 14 janvier, au Parlement Européen « demande en particulier que soit établi un accord international visant à interdire au niveau global tout projet de recherche et de développement, tant militaire que civil, qui cherche à appliquer la connaissance des processus du fonctionnement du cerveau humain dans les domaines chimique, électrique, des ondes sonores ou autres développement d’armes, ce qui pourrait ouvrir la porte à toute forme de manipulation de l’homme; un tel accord devrait également interdire toute possibilité d’utilisation réelle ou potentielle de tels systèmes; ».

2001 – Vladimir Poutine en Russie, a promulgué une loi adoptée par la Douma d’État rendant illégal l’emploi de générateurs électromagnétiques, infrasoniques et ultrasoniques et d’autres armes d’ « influence psychotronique».

2003 – Interdiction des armes électromagnétique au Michigan.

2004 – Interdiction des armes électronique dans le Massachussets.

2005 – Interdiction des armes électronique dans le Maine.

2008 – L’affaire James Walbert, jugée en 2008, a vu la reconnaissance par le tribunal d’un « harcèlement électronique » sur la victime, à qui une puce RFID avait été implantée.

2011 – France: Loi n°2011-814 du 7 juillet 2011 – art. 45 Les techniques d’imagerie cérébrale ne peuvent être employées qu’à des fins médicales ou de recherche scientifique, ou dans le cadre d’expertises judiciaires. Le consentement exprès de la personne doit être recueilli par écrit préalablement à la réalisation de l’examen, après qu’elle a été dûment informée de sa nature et de sa finalité. Le consentement mentionne la finalité de l’examen. Il est révocable sans forme et à tout moment.

2019 – France: Proposition de loi d’élargir celle du 7 juillet 2011 n°2011-814 à l’ensemble des techniques d’enregistrement de l’activité cérébrale.

2020 – Les Nations Unies ont commencé leur enquête après avoir reçu des milliers de témoignages de personnes dites « ciblées ».
Sourcehttps://nanobrainimplant.com/2020/03/09/un-starts-investigation-to-ban-cyber-torture/ ; 
Traduction ici : https://preview.mailerlite.com/u4a5x3 ;

et le site de la coalition contre la cybertorture:
cyber-torture.com

Tract cybertorture 2 : Télécharger

Voir en fin d’article une interview de Nils Melzer

Plus d’historiques notamment sur les origines de ces technologies en cliquant ici.

Les Militaires ont utilisé la Chimie pour faire des Armes Chimiques, Savez-vous qu’ils utilisent les Neurosciences, pour faire des Armes Neurologiques ?

Les Brevets du Gouvernement Américain:

Plus de brevets en cliquant ici et la découverte de 2 brevets ci-dessous.

Si vous comprenez bien ce harcèlement, vous vous rendrez compte que l’humanité entière est concernée.

Traduction enrichie:

Spectre EM : Regroupe l’ensemble des ondes électromagnétiques (voir tableau). Les radiations, émissions, rayonnements, ou propagation d’ondes (comme tout déplacement de signaux électriques, magnétiques, EM ou thermiques) peuvent être d’origine naturelle (soleil) ou artificielle (radar, lampe, wifi etc…).

En communication, une émission d’onde sert à transmettre une information ( * voir schéma sur la modulation d’un signal ci dessous).

Les rayonnements d’ondes permettent aussi d’identifier ou détecter n’importe quel objet qui émet une fréquence.

Le corps humain émet des rayonnements naturels très faible comme la chaleur (température ou signaux thermique).

Willem Einthoven a mesuré le champ du cœur humain, qui a le champ électromagnétique le plus fort de tous les organes du corps humain. En 1924, il a reçu le Prix Nobel pour ses travaux.

Les neurones du cerveau génèrent en permanence des millions d’influx nerveux (signaux bioélectriques). L’ensemble de ces activités électriques forme les ondes cérébrales.

De la même manière qu’un article est identifiable grâce à sa puce RFID (Identification (ID) au moyen d’ondes RadioFréquence (RF)), un être humain peut être identifiable grâce à ses émissions bioélectromagnétiques unique.  

De même, un objet inerte, peut être identifiable grâce à ses propres émissions d’ondes: on parle alors de signature spectrale.

Les émissions bioélectromagnétiques de chaque personne sont donc unique, tout comme ses empreintes digitales, palmaires et vocales.

Ce sont ses fréquences spécifiques, qui sont détectées, mesurées et enregistrées par des dispositifs comme les radars, capteurs, senseurs, biocapteurs ou biosenseurs.

Si vous pouvez les détecter à distance, vous pouvez les décoderles traquer et les cibler.

Commandement des opérations spéciales des États-Unis / Marquage, suivi et localisation en continu de façon clandestine – 2007.

Source de l’image: https://everydayconcerned.net/tag/clovis/

Le ciblage des victimes de harcèlement électromagnétique, comme pour n’importe qui, peut donc se faire sans implants.

Il suffit juste de connaitre les fréquences spécifiques uniques de leurs organes (cœur, poumons, cerveau, moelle épinière, etc…)

Vos fréquences spécifiques uniques, peuvent donc être récupérées, très tranquillement, en temps réel, dans le couloir d’un aéroport…

Informez-vous, Informez le public.

(*)Schéma de la modulation d’un signal (le son):

On peut moduler (transporter, faire voyager) du son, des images, mais aussi vos ondes cérébrale, comme c’est l’objet du Brevet des Etats Unis n° 3 951 134, du 20 avril 1976. Appareil et méthode de contrôle continu et d’altération des ondes du cerveau à distance. [ https://patents.google.com/patent/US3951134A/en lien à traduire avec chrome ou autre ]

Depuis 1976 on peut surveiller les ondes cérébrales, grâce à un dispositif où « tous les composants de l’appareil utilisé sont éloignés du sujet testé » (tiré du brevet US_n°3’951’134). Observez donc ce qui se fait de mieux dans le domaine des neurosciences, et rajoutez l’option « à distance » à chacune de ses prouesses, où l’on nous présente souvent des électrodes non invasive (à l’extérieur mais proche du crâne).

[Avec Implant, avec Fil] ; [Avec Implant sans Fil] ; et [Sans Implants, sans Fil]

Exemple de Dispositif Non Invasif : Le casque sans fil de Facebook

Exemple de Dispositif Invasif : l’implant sans fil de Neuralink

Voilà comment s’opère souvent le transfert de compétences entre la technologie militaire et civil:

Sinon vous pouvez prendre connaissance de ce brevet US6011991 (que vous pouvez traduire via le navigateur chrome) daté du 04 Janvier 2000. Il nous précise clairement qu’il existe un système qui permet de lire dans les pensées d’un individu en le ciblant « par exemple par satellite » (une antenne améliorée en fait) et même de cibler des zones spécifiques de son cerveau par des tirs à distance:

Ce dont sont victime les personnes cibles (en majorité car une partie d’entre elles ne l’ont pas) :

Infos de Base Complémentaire sur la bioélectricité:

L’électricité est partout dans le corps humain. Ce sont, par exemple, des signaux électriques qui permettent d’assurer la circulation sanguine ou encore d’animer les muscles, le cerveau et le cœur.

– En l’absence du courant électrique, les fonctions vitales s’arrêtent. D’ailleurs un EEG plat correspond à une mort cérébrale.

– L’influx nerveux, qui permet de transporter les informations reçues par les différents capteurs sensoriels du corps (nez, yeux, bouche, oreilles, peau…) vers le cerveau, est aussi un phénomène électrique.

Exemple : Les nerfs sensoriels de la peau transmettent des impulsions électriques au système nerveux central. Et ces signaux sont interprétés en sensations, pressions, douleurs, températures, vibrations, etc…

– Les êtres humains, tout comme les animaux, communiquent, agissent et utilisent leurs cinq sens (la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher) par l’intermédiaire de l’électricité produite dans leurs corps.

– Nos pensées, notre habilité à agir, voir, rêver, toutes ces fonctions sont menées essentiellement par des pulsions électriques.

– Le système immunitaire, le système endocrinien, jusqu’à la division cellulaire sont aussi électriques. En fait, tous les changements chimiques sont basés sur l’électricité, les électrons étant transférés à un niveau moléculaire.

– Tous nos organes et toutes nos fonctions physiologiques sont parfaitement orchestrés par notre cerveau au moyen de pulsions électriques, et ceci tout au long de notre vie.

– Les mouvements de charges issues des signaux bioélectriques, génèrent un champ biomagnétique. L’un ne va pas sans l’autre.

– Toute activité électrique, peut être mesurée par un oscilloscope. Dans le cas de l’activité cérébrale, cet appareil est rebaptisé électroencéphalogramme (EEG). L’étude de la fréquence permet d’analyser le type d’ondes qui prédominent (ondes alpha, bêta, delta, thêta…), en lien avec l’état mental de l’individu, ainsi que son comportement.

Enfin, l’EEG permet d’établir une carte du cerveau et fait partie de l’arsenal offrant des possibilités d’imagerie cérébrale, permettant par exemple, de visualiser les structures du cerveau et du système nerveux, en temps réel.

C’est donc avec une précision redoutable que les ARMES NEUROLOGIQUES (ou psychotroniques) utilisent les progrès en neurosciences pour surveiller, et cibler l’équilibre de tous nos processus biologiques!

Informez-vous, Informez le public.

Briser un verre par le chant est tout à fait possible. Cette performance est due à un phénomène appelé fréquence de résonance.

Le principe est relativement simple : la voix humaine devrait produire un son d’une fréquence identique à la fréquence naturelle de l’objet en question.

Pour induire l’éclatement , la vibration de la voix de la personne doit correspondre à la fréquence de résonance du verre, de plus en plus fort jusqu’à ce que le verre se brise enfin.

Comme nous l’avons vu, les émissions bioélectromagnétiques de chaque personne sont unique. Tout constituants d’organismes vivants (organes, cellules, molécules, atomes…) ont aussi leurs propres fréquences.

Sources des images: https://www.cem-vivant.com/admin/userfiles/files/Effets_biologiques_des_Ondes_CMO_Sept15_Complet.pdf Pages 17-18

Remarque Importante: Je ne fais pas de pub pour les appareils CMO. Selon Jonathan Tennenbaum, seul « le même type de technologie peut permettre de créer un environnement électromagnétique afin de contrecarrer l’onde exploratrice » des dispositifs militaire qui agissent sur les systèmes biologiques. Source de la citationhttps://www.fichier-zip.com/2012/03/28/technologie-psychotronique/ document word « Telepathie Synthetique » page 10. Voir réf. [92] et [93].

La technologie permet aujourd’hui de répliquer ces fréquences à l’identique, pour des besoins en matière de santé, mais aussi pour des objectifs « militaire« .

Vos organes, en particulier le cerveau et ses régions, peuvent entrer en résonnance (s’accorder, se coupler, s’ajuster) avec des ondes électromagnétiques d’origine artificielle, porteuses de signaux externes destinées à prendre le dessus sur vos signaux internes.

Hormis l’éclatement ou la destruction, des énergies peuvent être dirigées contre votre cerveau, ayant pour finalité, la détection, la lecture, la stimulation par l’imposition des rythmes de vos signaux internes et donc tromper vos 5 sensvos pensées, vos émotions, votre système musculaire, cardiovasculaire, endocrinien etc

On n’a donc pas besoin de puce RFID pour générer à distancetoute une gamme d’effets sur le corps humain et le cerveau (Voir les travaux du Dr Ross Adey, ceux du Dr José Delgado ont été classifiés…).

Je ne rentre pas plus dans les détails, ce sera l’objet d’un autre article et d’une prochaine vidéo.

Informez-vous, Informez le public.

« On sait à travers les travaux de Blackman et de Ross Adey que les ondes pulsées provoquent des variations de la tension artérielle et modifient les flux d’ions de calcium, potassium et sodium. En traversant la membrane cellulaire, ces derniers génèrent des signaux micro électriques qui se propagent dans un axone du système nerveux et informent le cerveau de ce qui se passe autour de nous. Celui-ci déclenchera à son tour une action sur un muscle, une maladie ou autre. Or il est parfaitement possible de moduler les impulsions d’un radar, non seulement au niveau du nombre d’impulsions par seconde et de leur durée, mais aussi de leur amplitude. »

Source de la citation: « Les armes de l’ombre » de Marc Filterman Page 9.

Il y a courant électriquequand des électrons se déplacent, dans les matériaux conducteur comme le cuivre.

L’électricité en milieu aqueux est due à des mouvements d’ions (pas d’électrons). L’influx nerveux (le courant électrique) qui est transmis le long d’un neurone, est engendré par la diffusion des ions.

Rappel de la définition d’un ion: Un ion est un atome, ou un groupe d’atomes, ayant perdu ou gagné un ou plusieurs électrons.

Sir Andrew Fielding Huxley, Alan Lloyd Hodgkin et John Carew Eccles ont obtenu le prix Nobel de Médecine et de Physiologie, en 1963, pour leurs rôles dans la découverte des mécanismes ioniques de la transmission nerveuse.

Leurs expériences sur les neurones géants de calmar à la fin des années 1930, se sont poursuivit jusqu’à la fin des années 1940, après la fin de la 2ème Guerre Mondiale. Leurs travaux furent publiés en 1952.

Concernant la nocivité des téléphones portables, le Dr Ross Adey a déclaré ceci: « Pour la première fois de l’histoire, nous tenons un émetteur de grande puissance contre la tête  » Et cet émetteur est à environ un pouce de votre cerveau ( Source: http://www.goaegis.com/articles/pccomputing_1299.html ). Mais fait intéressant, l’une de ses études a révélé que certaines fréquences RF (Radio-fréquence) diminuaient l’incidence des tumeurs chez le rat :

« Le Dr Ross Adey a suscité un autre émoi lorsque ses travaux sur l’exposition à long terme aux radiations des téléphones portables ont mis en évidence ce qui semblait être un effet protecteur, c’est-à-dire que les souris exposées développaient moins de tumeurs (voir MWN (Micro Waves News), M/J96, p.8 ; J/A96, p.11 ; et S/O99, p.13).

Motorola, qui a payé les expériences d’Adey, a rejeté cette conclusion et a par la suite cessé de soutenir son laboratoire. Il a fermé ses portes peu de temps après.

Dans une interview accordée au magazine Fortune en octobre 2000, Adey a insisté pour que les recherches se poursuivent : « Il y a une grande tâche à accomplir pour définir ce que pourrait être le plus haut niveau d’exposition sans DANGER« , a-t-il déclaré, prédisant aussi que, « où que nous allions, nous serons immergés dans une mer de signaux micro-ondes pulsés de faible niveau« . »

Source: Traduction du dernier paragraphe de l’article de Microwavenews.com sur sa biographie. https://microwavenews.com/news-center/ross-adey

« Les radiations Radio-fréquence et Micro-ondes (RF/MO) de faible niveau ne pourraient plus être considérées comme biologiquement NEUTRES. »

Source: https://microwavenews.com/sites/default/files/sites/default/files/backissues/j-a96issue.pdf Page 11

Aujourd’hui, de nombreuses études indépendantes montrent les effets biologiques NEGATIFS mais aussi POSITIFS des rayonnements dits non ionnisants (voir tableau du spectre des ondes EM). On le voit dans le domaine de la santé, mais aussi dans celui de l’armée… Il n’y a que dans l’industrie des télécom, que ces rayonnements dit non ionisants sont et doivent rester NEUTRES…

Voir le résumé des conclusions du Rapport Bioinitativeen particulier la section 14 et 15 (page 18 et 19): https://www.criirem.org/wp-content/uploads/2015/11/bioinitiative_vf-3.pdf

L’utilisation des armes à impulsion électromagnétique permet de contourner les traités sur les armes nucléaire:

« Dans une autre partie du rapport, on traite en détail des armes futures utilisant des micro-ondes de haute énergie. Cette partie décrit les fréquences micro-ondes développés pour leur utilisation dans des armes, contre des machines et les gens. »

« La principale différence est que l’on ne peut conrôler cette technologie et que l’on peut l’utiliser, sans violer les traités sur les armes nucléaires. Cette partie du rapport décrit ensuite les niveaux d’énergie nécéssaire pour faire apparaître les effets suivants:

– tissus animaux brulés et endommagés;

– possibilité d’influer sur le système nerveux;

– seuil d’audition par micro-onde;

– erreurs sur les bits dans les ordinateurs non protégé;

– diodes réceptrices grillées dans les antennes non protégées. »

Sources des citations: « Techniques de Contrôle Mental » du Dr Nick Begich. Pages 192-193. Ref utilisé: « Expert Meeting on Certain Weapon Systems and on Implementation Mechanism in International Law » Rapport de la Croix Rouge, Genève, Suisse, 30 mai – 1 juin 1994. Publié en juillet 1994.

Des références comme celle-ci, sur l’existence de ces armes et leurs brevets, il y en a tout au long du livre du Dr Nick Begich: « Techniques de Contrôle Mental ». Et il est loin d’être le seul à traiter de ce sujet…

Magnifique cas d’école (celui d’Assange et de Wikileaks ) qui vous montre à quel point les gouvernements protègent leur activités criminelles dans le cadre du secret défense. Voir l’article d’Investig’Action pour tout comprendre.

Le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture: « Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux »

Allez sur https://www.ohchr.org/en/issues/torture/srtorture/pages/srtortureindex.aspx et cliquez sur E Advance Edited Version, page 19 du fichier Word

Voir aussi le site de la coalition contre la cybertorture:

cyber-torture.com

Source de l’image: https://www.covertharassmentconference.com/

Références, Sources, Brevets, et Historique

Mes Sources et Références en cliquant ici.

Définition du Harcèlement Électromagnétique

Un groupe de psychopathes ont les moyens financiers et militaires à leur disposition, pour réaliser « le crime parfait ». Comment s’y prennent ils ?

La GLOBALITÉ du CRIME des harceleurs et commanditaires en cliquant ici.

A partagez partout, et pour plus de saveur dans les communautés noires…
(que ces porcs craignent par dessus tout)
Parmi les traitres à l’humanité:
Mme Nicholson & sa fille.
Mr Canval patrick & son amie Brenda
Mme Calme patricia
Mr Cornano Alain
Mr Casaco Georges
Pour ne citer qu’eux…

La Traduction en français du tract de l’Association Japonaise qui lutte contre cette Criminalité en cliquant ici

La pointe de l’Iceberg de notre harcèlement en VIDEO
surYouTube en cliquant ici (Plus de videos à venir)

Témoignages et Noms de mes Voisins, en cliquant ici

Rappel: il existe un vide juridique sur l’utilisation des armes électromagnétique.

Solutions

– Partagez car c’est la masse qui met la pression.

– Défendre les lanceurs d’alerte.

– Braquer les projecteurs sur les crapules, ils craignent la lumière.

Mots Clefs

Mots clefs: Armes Neurologiques, Targeted Individual, Personne Cible, Gang Stalking, Harcèlement en Réseau et Électromagnétique, Electronic Harassment, Implants, Implants Microscopiques et Nanoscopiques, Torture Sans contact, No Touch Torture, Voix dans la Tête, Voice To Skull (V2K), Armes Psychotroniques, Armes à Énergies Dirigées, Directed Energy Weapon (DEW), Surveillance Neuronale à Distance, Remote Neural Monitoring (RNM), Fréquence, Modulation, Signal, Télédétection, Télémétrie, Mini Magnétomètre, SQUID, Analyseur de Spectre, EEG, MEG, DARPA N3 program…

ions, ionosphère, réchauffeur ionosphérique, antennes HAARP, « Les Anges ne jouent pas de cette HAARP » de Jeane Manning et Nick Begich, Point 30 de la Proposition de Résolution A4-005/99 du Parlement Européen, Travaux des Drs Persinger, Ludwig et Osenkopp (voir conclusion de cet article en cliquant ici).

Appel à agir :

Passez ce tract, ou recommandez l’article à au moins 2 personnes, qui feront de même, et ainsi de suite.

tract cybertorture 2TéléchargerTract nicocibleTélécharger

Voici un Contre Argument à donner avec respect, sur la fatalitéla peur ou la croyance en un messie sauveur (je suis chrétien):

Si un enfant ( le votre ou non), de 3 ou 4 ans, sur un trottoir se dirige imprudemment vers la rue, qui que vous soyez, est ce qu’un messie viendra le sauver ?

Par contre, l’intervention du messie dans votre cœur, vous fera agir.

Un grand merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Paix sur vous.

nicocible@gmail.com

Citations

Celui qui a surmonté ses peurs sera véritablement libre. Aristote

Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre. Marie Curie

La curiosité va conquérir la peur encore plus que la bravoure. James Stephens

Le danger que l’on pressent, mais que l’on ne voit pas, est celui qui trouble le plus. Jules César

La peur est inévitable, je dois l’accepter, mais je ne dois pas la laisser me paralyser. Isabel Allende

Fais que ta peur soit toute petite, car si tu la laisses grandir, c’est toi qui seras tout petit. Peuple d’Amazonie

Le véritable héroïsme n’est pas l’absence de peur, mais la canalisation de la peur vers l’action. Doric Germain

La seule chose dont nous devons avoir peur, c’est de la peur elle-même, cette terreur sans nom, irrationnelle, injustifiée, qui paralyse les efforts pour transformer un recul en progrès. Franklin Delano Roosevelt

La peur rend le loup plus gros qu’il ne l’est. Proverbe allemand

Le monde appartient aux optimistes, les pessimistes ne sont que des spectateurs. François Guizot

L’optimisme est la voie du succès. Rien de grand ne se fait sans espoir ni confiance. Helen Keller

Chaque expérience où vous vous arrêtez vraiment pour regarder la peur bien en face augmente votre force, votre courage et votre confiance. Vous devez faire la chose que vous n’êtes pas capable de faire. Eleanor Roosevelt

L’objectif premier de tout être humain devrait être de maîtriser ses peurs, ses doutes et ses anxiétés. Une fois qu’on a surmonté ses propres peurs, on peut s’ouvrir aux autres et les aider à dominer les leurs. Cette noble tâche ne fera que resserrer le lien primordial qui nous unit tous. A.C. Ping

Ils (Ceux qui) cherchent à établir des systèmes de gouvernement basés sur la régulation de tous les êtres humains par une poignée de dirigeants… appellent cela un nouvel ordre. Ce n’est pas nouveau et ce n’est pas de l’ordre. Franklin Delano Roosevelt


[Voir aussi :




Bill Gates appelle les chefs religieux à manipuler leurs paroissiens pour qu’ils se fassent vacciner contre le coronavirus

[Source : MirastNews]

Parce que moins de la moitié de la population des Etats-Unis d’Amérique envisage de se faire vacciner contre la COVID-19, même avec une prime en espèces de 100 $, l’eugéniste milliardaire Bill Gates appelle désespérément les pro-vaxxeurs au pouvoir à trouver de nouvelles façons de manipuler les gens pour qu’ils soient piqués, y compris à l’église.

Image: Bill Gates calls on religious leaders to manipulate their parishioners into getting vaccinated for coronavirus

Ayant déjà eu du succès au Nigéria en utilisant des chefs religieux pour tromper leurs fidèles paroissiens en se faisant piéger, Gates veut amener les mêmes campagnes de propagande ici aux États-Unis d’Amérique. Les pasteurs, les prêtres et les révérends pourraient être utilisés pour proclamer depuis la chaire que les vaccins COVID-19 sont sûrs et efficaces, conduisant à une plus grande conformité des vaccins.

Lors d’une récente interview avec le Conseil des PDG du Wall Street Journal, Gates a menacé que les «pays riches» comme les États-Unis d’Amérique pourraient revenir à la normale d’ici la fin de 2021 si seulement les gens acceptaient de se faire vacciner. Pour y arriver, Gates espère que les pro-vaxxers pourront envahir avec succès les «réseaux de confiance» des gens et les convaincre que les vaccins COVID-19 sont le remède à sa plandémie – [, étant donné que leur entreprise étant mauvaise, ils se sont arrangés de capter tous les médias mainstream, y compris les réseaux sociaux pour empêcher que la vérité sur les vaccins et l’origine du coronavirus transparaisse – MIRASTNEWS].

«L’hésitation à l’égard des vaccins est présente dans tous les pays et est antérieure à la pandémie», a gémi Gates pendant le segment, tout en poussant les responsables de la santé à commencer activement à «réfléchir aux voix qui aideront à réduire l’hésitation afin que nous puissions obtenir un niveau de vaccination qui a vraiment une chance d’arrêter» la plandémie.

Bill Gates veut que les entreprises de médias sociaux censurent le scepticisme concernant COVID-19

Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), a exprimé des sentiments similaires en juin. Fauci a annoncé ouvertement que le gouvernement, en utilisant l’argent des contribuables, a déjà mis en place un plan pour que «les gens [Américains hésitants à la vaccination] puissent s’identifier dans la communauté – des personnalités du sport, des héros communautaires, des gens qu’ils admirent» répandent l’évangile pro-vaccin.

C’est un début, mais Gates souhaite que les campagnes de relations publiques passent à la vitesse supérieure, et bientôt, afin de sauver le plus possible de la plandémie. Alors que beaucoup de gens se rendent compte que tout est exagéré, c’est le moins qu’on puisse dire, Gates se rend compte que la fenêtre d’opportunité se referme sur lui.

Gates est particulièrement contrarié par le fait que les gens apprennent la vérité sur lui en ligne – bien que, pour Gates, la vérité ne soit que des «théories du complot» qui doivent être «démystifiées» par les mêmes personnes qui poussent à la vaccination de masse contre le COVID-19.

Il y a «des choses très excitantes» qui se répandent en ligne, selon Gates, qui jettent une clé majeure dans son agenda. Beaucoup sont convaincus que «quelqu’un a intentionnellement créé ce virus, ou qu’il y a une conspiration» entourant sa propagation, déplore Gates.

Pire encore, ces «théories du complot» se répandent «tellement plus vite que la vérité, c’est-à-dire qu’elles proviennent d’une chauve-souris», soutient Gates.

Gates espère que les plateformes de médias sociaux comme Facebook et Twitter «ralentiront ou annoteront les choses qui causent réellement d’énormes dégâts, comme ne pas porter de masques ou ne pas vouloir prendre le vaccin si cela prouve que c’est cet outil clé pour revenir à la normale.»

En d’autres termes, tout scepticisme concernant le coronavirus ou les «remèdes» prescrits pour le tenir à distance doit être étouffé dans l’environnement en ligne si le récit de Bill Gates a une chance de survivre à tous les examens.

Le président Trump fait également partie du problème, dit Gates, car il a retiré des fonds des Etats-Unis d’Amérique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela signifie que le nouveau principal bailleur de fonds de l’OMS n’est autre que Gates lui-même.

«Nous ne savons toujours pas si ces vaccins réussiront», a admis à contrecœur Gates, ajoutant que s’ils le faisaient, «je doute que beaucoup de vaccins russes ou chinois sortent de ces pays.»

Les sources de cet article incluent:

Traduction : MIRASTNEWS

Source : Natural News




Gouvernement de l’ombre

[Source : Réseau International]

The Invisible Government : ces politiciens ayant révélé au monde qui prend vraiment les décisions [Vidéos]

The Invisible Government : ces politiciens ayant révélé au monde qui prend vraiment les décisions [Vidéos]

C’est un article qui a vu le jour sur Collective Evolution en 2015. Nous le republions maintenant pour faire prendre conscience de «l’État profond» qui contrôle depuis longtemps la politique mondiale et les grandes institutions.

À la fin de la journée, NOUS (l’humanité) prenons les décisions finales quant à la direction que nous voulons prendre pour notre planète. Au moment que nous choisissons, nous pouvons changer l’expérience humaine à tout moment.

« La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est la véritable puissance dirigeante de notre pays. Nous sommes gouvernés, nos esprits sont façonnés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler. »

Edward Bernays (“le père des relations publiques”), Propaganda, 1928 (à noter que le livre de Bernays, Propaganda, commence par la citation ci-dessus).


Si vous aviez dit à quelqu’un il y a 10 ans qu’il existait une sorte de groupe secret ou de gouvernement secret tirant les ficelles derrière les coulisses de la politique gouvernementale, du droit international, de diverses règles/réglementations mondiales, et plus encore, ils vous auraient traité de “théoricien du complot”. Aujourd’hui, les choses ont changé, en grande partie à la suite de fuites d’information par Edward SnowdenJulian Assange et divers autres dénonciateurs et activistes au cours des dernières années. Leur bravoure a fait la lumière sur le monde du secret qui aveugle les masses depuis sa création.

Je l’ai déjà dit, et je le répète, saviez-vous que le gouvernement américain classe plus de 500 millions de pages de documents chaque année ? Saviez-vous que les États-Unis ont une histoire d’organismes gouvernementaux qui existent en secret ? Par exemple, la National Security Agency (NSA) a été fondée en 1952, mais son existence a été cachée jusqu’au milieu des années 1960. Le National Reconnaissance Office (NRO), fondé en 1960, est encore plus secret, mais il est resté complètement dans l’ombre pendant 30 ans. Ensuite, nous avons tout le monde du budget noir, un monde dominé par le secret qui a été officiellement révélé par Edward Snowden il y a quelques années. Il s’agit de ce que l’on appelle les “programmes d’accès spécial”.

Il ne s’agit pas seulement de déclarations que ces personnes “de haut niveau” font. Ce sont toutes les preuves qui vont avec.


Le ministre de la Défense du Canada Paul Hellyer

L’ancien ministre de la Défense nationale, Paul Hellyer, est l’un des politiciens les plus connus et les plus controversés du Canada. Il a été élu pour la première fois en 1949 et a été le plus jeune ministre nommé au gouvernement de Louis S. St-Laurent huit ans plus tard. Il a occupé des postes supérieurs dans les gouvernements de Lester B. Pearson et Pierre E. Trudeau. Il a obtenu le grade de maître principal (vice-premier ministre) et est devenu ministre de la Défense du Canada. Il est surtout connu pour l’unification des Forces armées canadiennes et en septembre 2005, il est devenu la première personne de rang ministériel dans le groupe de pays du G8 à affirmer sans équivoque que « Les ovnis sont aussi réels que les avions qui volent.»

Voici ce qu’il avait à dire sur le monde du secret :

« Il est ironique que les États-Unis commencent une guerre dévastatrice, prétendument à la recherche d’armes de destruction massive, alors que les développements les plus inquiétants dans ce domaine se produisent dans votre propre cour. Il est ironique que les États-Unis se livrent à des guerres monstrueuses en Irak et en Afghanistan, prétendument pour apporter la démocratie à ces pays, alors qu’ils ne peuvent plus prétendre être qualifiés de démocratie, alors que des milliers de milliards de dollars ont été dépensés pour des projets pour lesquels le Congrès et le commandant en chef ont été délibérément tenus dans l’ignorance. » [1]


 Le 28e président des États-Unis Woodrow Wilson

Woodrow Wilson, universitaire américain, homme politique et 28e président des États-Unis, avait ceci à dire (entre autres choses) dans son livre The New Freedom. Le livre contient également plusieurs autres déclarations tout aussi révélatrices :

« Depuis mon entrée en politique, les opinions des hommes m’ont été confiées en privé. Certains des plus grands hommes aux États-Unis, dans le domaine du commerce et de la fabrication, ont peur de quelqu’un, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il y a un pouvoir quelque part si organisé, si subtil, si discret, si vigilant, si imbriqué, si complet, si omniprésent, qu’il vaut mieux ne pas en parler publiquement. » (source)


 Le 35e président des États-Unis John F. Kennedy

Voici ce que JFK avait à dire dans l’un de ses discours les plus célèbres :

« Le mot même “secret” est répugnant dans une société libre et ouverte ; et nous sommes, en tant que peuple, intrinsèquement et historiquement opposés aux sociétés secrètes, aux serments secrets et aux procédures secrètes.

Nous avons décidé il y a longtemps que les dangers d’une dissimulation excessive et injustifiée de faits pertinents l’emportent de loin sur les dangers qui sont cités pour le justifier. Même aujourd’hui, il est peu utile de s’opposer à la menace d’une société fermée en imitant ses restrictions arbitraires. Même aujourd’hui, il est peu utile d’assurer la survie de notre nation si nos traditions ne survivent pas avec elle. Et il existe un très grave danger qu’un besoin annoncé d’une sécurité accrue soit saisi par ceux qui veulent étendre son sens jusqu’aux limites mêmes de la censure et de la dissimulation officielles.

Je n’ai pas l’intention de le permettre dans la mesure où il est sous mon contrôle. Car nous sommes opposés dans le monde entier par une conspiration monolithique et impitoyable qui s’appuie principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence ; sur l’infiltration au lieu de l’invasion, sur la subversion au lieu des élections, sur l’intimidation au lieu du libre choix, sur la guérilla la nuit au lieu des armées le jour.

C’est un système qui a mobilisé de vastes ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine très soudée et très efficace qui combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques. Ses préparations sont cachées, non publiées. Ses erreurs sont enterrées, elles ne sont pas en tête d’affiche. Ses dissidents sont réduits au silence et discrédités. Aucune dépense n’est remise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé. » (source)


John C. Calhoun, 7e vice-président des États-Unis

John C. Calhoun a été le 7e vice-président des États-Unis, de 1825 à 1832. Il a également été un théoricien politique pendant la première moitié du 19e siècle.

Voilà ce qu’il avait à dire : « Un pouvoir s’est levé dans le gouvernement plus grand que le peuple lui-même, composé d’intérêts multiples, divers et puissants, réunis en une seule masse, et maintenus ensemble par le pouvoir cohésif du vaste surplus des banques. » (source)


 John F. Hylan, maire de la ville de New York

John F. Hylan a été maire de New York de 1918 à 1925. Il a été célèbre pour avoir dit :

« La vraie menace de notre République est le gouvernement invisible, qui s’étend comme une pieuvre géante sur nos villes, états et nations… La petite coterie de puissants banquiers internationaux dirige virtuellement le gouvernement des États-Unis à leurs propres fins égoïstes.

Ils contrôlent pratiquement les deux partis…. [et] contrôlent la majorité des journaux et des magazines de ce pays. Ils utilisent les colonnes de ces journaux pour se soumettre ou chasser des fonctionnaires qui refusent d’obéir aux ordres des puissantes cliques corrompues qui composent le gouvernement invisible. Il fonctionne sous le couvert d’un écran [et] s’empare de nos exécutifs, des organes législatifs, des écoles, des tribunaux, des journaux et de toutes les agences créées pour la protection du public. » (source)(source)


Le sénateur William Jenner

Un sénateur américain qui a dit cela au Congrès en 1954 :

« Aujourd’hui, la voie vers la dictature totale aux États-Unis peut être tracée par des moyens strictement légaux… Nous avons un groupe d’action politique bien organisé dans ce pays, déterminé à détruire notre Constitution et à établir un État à parti unique… Il opère secrètement, silencieusement, continuellement pour transformer notre gouvernement… Cette élite impitoyable à la recherche du pouvoir est une maladie de notre siècle… Ce groupe… n’est responsable ni devant le président, ni devant le Congrès, ni devant les tribunaux. Il est pratiquement inamovible. » (source)


Le sénateur Daniel K. Inouye

Inouye a été le politicien asiatico-américain le plus haut placé dans l’histoire des États-Unis, au service du parti démocratique de 1963 jusqu’à sa mort en 2012.

« Il existe un gouvernement fantôme avec sa propre Force aérienne, sa propre Marine, son propre mécanisme de collecte de fonds et la capacité de poursuivre ses propres idées sur l’intérêt national, libre de tout contrôle et contrepoids et libre de la loi elle-même. » (source)


Le 34e président des États-Unis et général 5 étoiles, Dwight Eisenhower

Dans son discours d’adieu à la nation, le président Eisenhower a fait preuve de prudence :

« Dans les conseils de gouvernement, nous devons nous garder de l’acquisition d’une influence injustifiée, qu’elle soit recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. La possibilité d’une montée désastreuse du pouvoir mal placé existe et persistera. Seul un citoyen alerte et bien informé peut contraindre les énormes machines industrielles et militaires de la défense à s’aligner sur notre message et nos objectifs pacifiques. » (source)

Ce discours est pertinent à partager ici, car la montée désastreuse du pouvoir mal placé au sein du complexe militaro-industriel s’est effectivement produite…


Benjamin Disraeli, premier ministre britannique

« Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qu’imaginent ceux qui ne sont pas dans les coulisses. » (Coningsby, Book 4, Chap. 15.) – Page 131


Le 26e président des États-Unis Theodore Roosevelt

Le président Roosevelt a révélé cette information :

« Les partis politiques existent pour assurer un gouvernement responsable et pour exécuter la volonté du peuple. De ces grands états-majors, les deux anciens partis se sont mis à l’écart. Au lieu d’instruments pour promouvoir le bien-être général, ils sont devenus les outils d’intérêts corrompus pour servir leurs buts égoïstes.

Derrière le gouvernement ostensible se trouve un gouvernement invisible qui n’a aucune allégeance et ne reconnaît aucune responsabilité envers le peuple.

Détruire ce gouvernement invisible, salir l’alliance impie entre les affaires corrompues et la politique corrompue est la première tâche de l’homme d’État de l’époque. Libéré de la tradition, non corrompu par le pouvoir, non déstabilisé par l’ampleur de la tâche, le nouveau parti s’offre comme instrument du peuple, pour balayer les anciens abus, pour construire un gouvernement nouveau et plus noble. » (source)


La liste des citations est très longue et pourrait remplir un certain nombre de pages, alors je vais m’arrêter là.

C’est pourquoi l’État profond est loin d’être une théorie du complot

Source :

http://lesmoutonsrebelles.com/les-presidents-et-politiciens-ayant-revele-au-monde-qui-prend-vraiment-les-decisions/

https://www.collective-evolution.com/2018/05/05/presidents-politicians-that-told-the-world-who-the-political-decision-makers-really-are/

Traduction : Les Moutons Rebelles

Référence :

[1] https://www.youtube.com/watch?v=Vx1bCUXD_jE


Vidéos :

[1] Le lobby militaro-industriel – Président Dwight D. Eisenhower – Mr Aphadolie

[2] Sociétés secrètes : Discourt du Pt John Fitzgerald Kennedy – Mr Aphadolie

via:https://aphadolie.com/2019/02/28/the-invisible-government-ces-politiciens-ayant-revele-au-monde-qui-prend-vraiment-les-decisions-videos/




Quand des féministes harcèlent des scientifiques

[Source : Le Point]

Peggy Sastre – Quand des féministes harcèlent des scientifiques

CHRONIQUE. Au nom d’une discrimination positive devenue folle, des
physiciens se voient cloués au pilori, sans rapport aucun avec leur
compétence scientifique.

Par Peggy Sastre

Publié le
14/03/2019 à 11:11
| Le Point.fr

Le Cern a suspendu sa collaboration avec un scientifique italien apres des accusations de sexisme.
Le Cern a suspendu sa collaboration avec un scientifique italien après des accusations de sexisme.
© FABRICE COFFRINI / AFP

L’ère de l’investigation scientifique factuelle est-elle terminée ?
Dans les labos, la frontière entre discrimination positive et
harcèlement idéologique ne cesse de s’effacer. Mais privilégier les
opinions et l’identité des scientifiques à la qualité de leurs
recherches entrave des carrières et génère de véritables persécutions.

« Pour le moment, je préfère rester anonyme. Je n’en suis pas fier, mais il faut que je mange et je suis aussi responsable des opportunités de recherche de mes étudiants et de mes postdocs. » L’astrophysicien qui me dit cela n’a tué personne, il vient simplement de me raconter qu’il a choisi de quitter l’Australie, le pays où il a été diplômé et où s’est déroulé le gros de sa carrière, pour la Chine. Pourquoi ? Parce que, en tant que chercheur, il s’y sent plus libre. C’est sans doute un comble, mais c’est la réalité. Pour de plus en plus de scientifiques, les pressions et la mise au pas du « politiquement correct » (faute de meilleure formule) au sein des universités et autres établissements de recherche sont telles que s’exiler dans un pays non démocratique, où les opposants disparaissent et les minorités religieuses sont parquées dans des camps de rééducation, devient un pis-aller si vous souhaitez travailler normalement. « J’ai quitté l’Australie parce que j’en avais marre de voir les postes et les financements se réduire comme peau de chagrin pour les vrais astrophysiciens », résume, dépité, ce spécialiste de radioastronomie.

Nous sommes aujourd’hui (à peu près) tous d’accord : qu’il soit sexuel, scolaire, moral ou en Ligue du LOL, le harcèlement est un fléau à combattre. Mais le consensus est bien moins solide quand les individus persécutés, jusqu’à en perdre le goût de travailler ou de vivre, sont des scientifiques ostracisés pour « mauvaise pensée », indépendamment de l’intégrité, du sérieux et de la qualité de leurs travaux. Et ce, même lorsque les brimades reposent sur des cabales mensongères et diffamatoires.

« Déclaration de diversité »

« Le climat politique dans les universités australiennes a effectivement été l’une des raisons principales de mon départ. C’est aujourd’hui très difficile d’obtenir un poste permanent si vous ne faites pas partie d’un groupe protégé (hélas, je suis un homme blanc, hétérosexuel et chrétien, pas de bol !) et/ou si vous ne faites pas suffisamment d’activisme visible (ou, du moins, de virtue signalling) pour un certain nombre de sujets chéris par la gauche écologiste », précise mon interlocuteur. « En Chine, il est très probable que des astronomes chinois subissent l’interférence politique du Parti communiste, mais, en tant qu’étranger, on me laisse tranquille. Je peux faire de l’astronomie en paix, sans perdre de temps sur des projets “diversitaires”. Ici, les postes sont toujours donnés aux meilleurs candidats, qu’importe leur sexe, leur genre ou leur origine ethnique. Et contrairement à mon patron australien, mon patron chinois ne m’a jamais reproché de ne pas être assez socialiste. »

Comme ailleurs, les tracas qui ont poussé ce physicien à l’exil académique relèvent globalement d’une discrimination positive devenue folle. « Les degrés de discrimination sont nombreux », m’explique l’astrophysicien. « Déjà, il y a de plus en plus de postes, de bourses et de subventions qui sont officiellement réservés aux femmes et aux membres des “nations premières”. Ensuite, dans les postes ouverts aux hommes blancs, vous avez des clauses spéciales garantissant l’embauche de candidats d’un seul profil idéologique. Par exemple, on va vous demander de rédiger une “déclaration de diversité” [qui n’est rien d’autre qu’un serment d’allégeance] dans laquelle vous devrez détailler tout le “leadership” dont vous avez su témoigner dans vos recherches ou vos enseignements antérieurs (en organisant des séminaires ou des conférences réservées aux femmes, par exemple). »

Préjugés idéologiques

Il y a
quelques semaines, dans le cadre d’une enquête en cours sur le
darwinisme contemporain, deux chercheurs français en sciences cognitives
m’ont demandé le « off » pour une raison similaire : apparaître
nommément dans Le Point, publication jugée trop « à droite »,
équivaudrait à se tirer une balle dans le pied auprès de leurs collègues
et étudiants. Le souci, c’est qu’il est très difficile de ne pas
comprendre – voire de donner tort – aux scientifiques préférant se
cacher ou changer de pays pour ne pas avoir à subir les foudres de
l’orthodoxie morale contemporaine. Alessandro Strumia, professeur de
physique des particules à l’université de Pise et entre autres coauteur
de l’étude sur la découverte du boson de Higgs, en est l’une des toutes dernières victimes.

Le 28 septembre
2018, au Cern (Genève), le physicien intervient dans un séminaire
intitulé « Théorie des hautes énergies et genre ». Œuvrant depuis
plusieurs mois à la conception d’algorithmes visant à améliorer le système d’évaluation des publications scientifiques, Strumia profite de sa conférence pour présenter des données bibliométriques
– internationales et courant sur un demi-siècle – relatives à l’autorat
et à l’embauche en physique fondamentale. Selon ses calculs, elles
permettent d’attester d’un fait somme toute réjouissant : les femmes ne
sont pas victimes de discriminations sexistes dans sa discipline. Des
observations cohérentes, par exemple, avec un grand rapport
publié en octobre 2014 par l’Association américaine de psychologie
scientifique (APS) qui concluait que, « malgré de fréquentes
affirmations contraires », la « neutralité de genre » – les chercheurs
sont jugés en fonction de leurs compétences, pas de leur identité – est
la règle en physique, comme en géosciences, ingénierie, économie,
mathématiques et sciences informatiques. Soit autant de champs
scientifiques où les hommes sont en général beaucoup plus nombreux que
les femmes et que l’on soupçonne, pour cela, de carburer aux
« discriminations systémiques ». Selon Strumia, une telle appréciation
tiendrait davantage d’un préjugé idéologique empreint de « marxisme culturel » que
d’une réalité tangible et mesurable. Si discrimination il y a, Strumia
observe qu’elle serait plutôt favorable aux femmes, qui obtiennent en
moyenne des postes plus tôt dans leur carrière et avec moins de
publications et de citations que leurs collègues mâles.

Deux jours plus tard, la chasse est lancée sur Twitter. Jessica Wade, physicienne affiliée à l’Imperial College de Londres et militante engagée pour une plus grande participation féminine dans les STEM (acronyme de « science, technology, engineering and mathematics »), accuse Strumia (qu’elle identifie à tort comme le directeur du département de physique théorique du Cern) d’avoir déroulé un exposé « sexiste » dans lequel il aurait argué de l’infériorité des femmes physiciennes (une autre contre-vérité, et non des moindres). Après des centaines de likes et retweets, Wade en vient à susciter une réaction de Marika Taylor, l’une des organisatrices du séminaire, qui confirme que la présentation de Strumia était pleine d’« attaques personnelles », de « faits erronés », et traduisait un « manque de professionnalisme patent ». Taylor, par ailleurs directrice du département de mathématiques appliquées de l’université de Southampton, annonce l’imminence de plaintes officielles. Quelques heures plus tard, malgré la « procédure équitable » promise par Taylor – donnant donc à Strumia le droit de se défendre –, les captations audio et vidéo de sa conférence ainsi que ses slides sont retirés manu militari du site du Cern. Quand l’affaire en vient à être révélée par la BBC, la messe est dite : Strumia est un dangereux misogyne persuadé que les femmes ne sont « pas faites » pour la physique.

Lire aussi Sur Twitter, on récolte ce qu’on sème

Campagne d’indignation

Ce qu’il n’a jamais dit. Mais ni la machine médiatique, ni la campagne d’indignation, ni les procédures disciplinaires décidées par le Cern et l’université de Pise ne s’embarrasseront de telles nuances. Le 18 janvier 2019,
c’est sur la base de propos faussement attribués à Strumia dans la
presse – notamment, qu’il aurait insulté Fabiola Gianotti, directrice
générale du Cern – que l’université de Pise l’accuse de violations
déontologiques. Le 7 mars, le Cern annonce
retirer au physicien son statut de « chercheur invité » et réaffirme
son « attachement aux valeurs capitales de respect et de diversité sur
le lieu de travail ».

Dans l’article qui en fait état, la BBC tronque une nouvelle fois les propos du physicien. De son slide sur les discriminations qu’ont pu effectivement subir les femmes au cours de l’histoire de la physique, le journal ne retient que « la physique a été inventée et construite par des hommes, pas par invitation », en omettant le reste de son propos et sa référence à Marie Curie. « Historiquement », explique Strumia, « la physique moderne a été inventée il y a des siècles par des hommes comme Galilée ou Newton. Nous savons qu’à l’époque, la majorité des gens (et en particulier les femmes) n’avaient pas la possibilité d’étudier. Et des hommes se sont donc mis à concevoir les institutions nécessaires pour développer une culture fondée sur l’intégrité et le mérite scientifiques. Personne n’avait d’accès privilégié, tout le monde pouvait venir, essayer, et être jugé sur ses seules réussites, pas sur son genre, sa race, etc. Marie Curie est un exemple de la façon dont des femmes brillantes sont appréciées dans la communauté des physiciens depuis maintenant de nombreuses années. Même si, à l’époque, personne n’avait entendu parler d’une femme étudiant la physique, grâce à son travail extraordinaire, elle n’a pas reçu un, mais deux Nobel ». Un cercle prodigieusement exclusif, quelles que soient vos caractéristiques identitaires.

Lire aussi La « féminité toxique » existe-t-elle ?

En réalité, Strumia ne défend rien d’autre qu’une « égalité des opportunités » en sciences. En d’autres termes, comme il le précise : « C’est la personne la plus qualifiée qui doit avoir le boulot, indépendamment de son genre, sa race, son orientation politique, etc. » Sauf qu’à l’heure actuelle, cette position, pourtant en phase avec les fondamentaux de la méthode scientifique, ne cesse d’être remise en question, quand elle n’est pas assimilée à une « micro-agression ». Strumia, comme d’autres, déplore les glissements autoritaires et sectaires de la défense de la diversité, de l’inclusion et de l’égalité. Il estime que ces « slogans » cachent une « idéologie politique ne cherchant pas l’égalité des opportunités, mais l’égalité des résultats ». Ce qui exige d’en passer par « des discriminations pour que des groupes […] deviennent plus égaux que les autres. En pratique, l’égalité des opportunités fait en sorte que des groupes surreprésentés ne tirent pas avantage de leur position. Mais l’égalité des résultats signifie imposer des quotas en attaquant des groupes surreprésentés par des récits victimaires et une mauvaise compréhension des différences humaines ». Et Strumia d’ajouter qu’il a « osé parler » parce qu’il a fait « passer [s]on intégrité scientifique avant ce [qu’il] risquai[t] de perdre ». Ce qui n’aurait jamais dû être un motif de sanctions.

Une « chasse aux sorcières »

Janice Fiamengo, professeure de littérature anglaise à l’université d’Ottawa et par ailleurs spécialiste des attaques féministes contre la liberté d’expression, a suivi l’affaire Strumia depuis le début. Et elle n’est pas optimiste. Selon elle, la décision du Cern « envoie un signal évident à l’ensemble de la communauté scientifique : l’ère de l’investigation scientifique factuelle (qui a sans doute toujours été imparfaite et qui était en voie de disparition ces derniers temps) est réellement terminée.

Lire aussi Pourquoi la science n’est pas à l’abri de la censure

À
partir d’aujourd’hui, tout scientifique saura qu’il doit s’assurer que
tous ses déclarations, travaux et recherches sont approuvés par les
féministes. Toute recherche portant sur des questions sociales
contemporaines, et notamment celles liées au statut de la femme (mais
aussi à la race, la religion et d’autres questions brûlantes), devra
désormais confirmer les orthodoxies idéologiques de notre époque.
À savoir : il n’y a pas de différence d’intérêts et d’aptitudes entre
les populations ou les groupes, et toute inégalité de résultat est
forcément la conséquence d’injustices généralisées et des
discriminations que subissent les groupes sous-représentés. Même
lorsqu’il existe des données factuelles démontrant que ces injustices et
ces discriminations n’existent pas (voire que c’est en réalité le
“groupe opprimé” qui est avantagé, comme dans la présentation de
Strumia). À partir d’aujourd’hui, ces données devront être ignorées,
niées et, encore mieux, conspuées ».

« Le Cern vient d’annoncer
qu’il prêtait allégeance à un groupe fanatique d’idéologues plutôt
qu’aux impératifs d’une recherche fondée sur la vérité », résume
Fiamengo, excédée. « C’est une chasse aux sorcières, purement et
simplement, qui montre combien les nouveaux puritains ont réussi à
percer jusque dans les sciences physiques, forteresse jadis
imprenable. »

Une dernière ironie de l’histoire pour la route ? C’est aussi à l’université de Pise que fut professeur un certain Galilée.

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Tian An Men et la propagande occidentale

[Source : Le Saker Francophone]

Place Tian An Men – Ce qui s’est vraiment passé


2015-05-21_11h17_05

Par Moon of Alabama − Le 4 juin 2019

Depuis 1989, les médias occidentaux écrivent des textes commémorant l’anniversaire de la répression des manifestants de la place Tian’anmen à Beijing, le 4 juin. La vision semble toujours partiale et stéréotypée avec une armée brutale qui réprime des manifestations pacifiques.

Ce n’est pas l’image complète. Grâce à Wikileaks, nous avons quelques rapports de situation de l’ambassade américaine à Beijing à cette époque. Ils décrivent une scène différente de celle peinte par les médias occidentaux jusqu’à ce jour.

Des dizaines de milliers de personnes, principalement des étudiants,
ont occupé la place pendant six semaines. Ils ont protesté contre les
conséquences politiques et individuelles de la révolution culturelle
chaotique de Mao qui avait bouleversé tout le pays. La libéralisation et
le passage à un modèle plus capitaliste sous Deng Xiaoping avaient
encore à prouver leur succès et étaient alors combattus par les durs du
Parti communiste.

La partie la plus libérale du gouvernement a négocié avec les
manifestants, mais aucun accord n’a été trouvé. Les durs du parti ont
insisté pour que les manifestants soient évacués. Lorsque le
gouvernement a finalement tenté de déloger les manifestants hors de la
très grande place, ils ont résisté.

Le 3 juin, le gouvernement a déplacé des troupes vers le centre-ville de Beijing. Mais les convois militaires ont été retenus. Certains ont été attaqués. L’ambassade des États-Unis a rapporté que des soldats avaient été pris en otages:

LA TENSION EST MONTÉE PENDANT L'APRÈS-MIDI ALORS QUE DES RÉSIDENTS DE BEIJING DÉCHARGEAIENT LEUR COLÈRE  EN HARASSANT LE PERSONNEL MILITAIRE ET LA POLICE ET EN ATTAQUANT LEURS VÉHICULES. LES ÉTUDIANTS ONT MONTRÉ DES ARMES, DES ÉQUIPEMENTS ET DES VÉHICULES MILITAIRES CAPTURÉS, Y COMPRIS DANS LE PARC  ZHONGNANHAI [Siège du gouvernement]. UN EFFORT POUR LIBÉRER LES PERSONNELS MILITAIRES ENCORE CAPTIFS OU POUR DÉGAGER L'ENTRÉE SUD DE ZHONGNANHAI A PEUT ÊTRE ÉTÉ LA CAUSE D'UNE ATTAQUE LIMITÉE AU GAZ LACRYMOGÈNE DANS CETTE ZONE VERS ENVIRON 15HEURES.

Il y a quelques images horribles des victimes de ces événements du côté du gouvernement.

Un autre câble du 3 juin note :

LES TROUPES N'ONT MANIFESTEMENT PAS REÇU L'ORDRE LEUR PERMETTANT D'UTILISER LA FORCE. LEUR GRAND NOMBRE, LE FAIT QU'ILS SOIENT EN TENUE PROTÉGÉE ET LES ARMES AUTOMATIQUES QU'ILS PORTENT, INDIQUENT QUE L'OPTION DE LA FORCE EST RÉELLE.

Au début de la matinée du 4 juin, les militaires ont finalement atteint le centre-ville et ont essayé de pousser la foule hors de la place Tiananmen :

LES ÉTUDIANTS ONT PROJETÉ DES DÉBRIS AU MOINS SUR UN TRANSPORTEUR DE PERSONNEL BLINDÉ ET ONT MIS LE FEU AUX DÉBRIS, SELON DES OFFICIELS D'AMBASSADE PROCHES DE LA SCÈNE. ABC A DÉCLARÉ QU'UN AUTRE VÉHICULE BLINDÉ DE TRANSPORT DE PERSONNEL ÉTAIT EN FEU. AU MOINS UN BUS AURAIT ÉGALEMENT ÉTÉ BRÛLÉ, SELON LES REPORTERS DE ABC NEWS PRÉSENTS SUR LE SQUARE À 01H20.

Les soldats ont réagi comme tous les soldats quand ils ont vu que leurs camarades avaient été cramés :

DES TIRS INDISCRIMINÉS DE MITRAILLETTE DE LA PART DES TROUPES SUR  PLACE ONT ÉTÉ SIGNALÉS. NOUS POUVONS ENTENDRE LES RAFALES DEPUIS L’AMBASSADE ET LE COMPLEXE DIPLOMATIQUE JIANGUOMENWAI. LES TÉMOINS SIGNALENT DES TIRS DE GAZ LACRYMOGÈNE SUR LA PLACE, DES FUSÉES ONT ÉTÉ TIRÉES AU DESSUS AINSI QUE DES TRACEURS.

La plupart des actes de violence ne se sont pas déroulés sur la
place, qui était déjà presque vide à ce moment là, mais dans les rues
avoisinantes. Les soldats ont essayé de repousser la foule sans utiliser
leurs armes :

LA SITUATION AU CENTRE DE LA VILLE EST TRÈS CONFUSE. LES OFFICIERS DE POLICE  DE L’HÔTEL DE BEIJING ONT DIT QUE LES TROUPES POUSSENT UNE GRANDE FOULE DE MANIFESTANTS À L’EST DE CHANGANJIE. BIEN QUE CES TROUPES NE SEMBLENT PAS TIRER SUR LA FOULE, UN OFFICIER RAPPORTE DES TIRS DERRIÈRE LES TROUPES VENANT DE LA PLACE.

La place étant enfin dégagée, le mouvement de protestation des étudiants s’est dissipé.

Mise à jour (5 juin)

Peter Lee, alias Chinahand, était sur le terrain. Il vient de publier son récit de témoin oculaire écrit à cette époque.

Les services secrets occidentaux ont fait sortir clandestinement quelque 800 des dirigeants de leur « révolution de la couleur », a rapporté le Financial Times :

Beaucoup sont allés d'abord en France, mais la plupart sont allés aux États-Unis pour des bourses dans les universités de l'Ivy League.
 
Les missions d’exfiltration aidées par le MI6, le service de renseignement secret du Royaume-Uni, et la CIA, disposaient, selon de nombreux témoignages, de dispositifs de brouillage, de signalisation infrarouge, de lunettes de vision nocturne et d’armes.

Fin de mise à jour

On ignore combien de personnes sont mortes lors de la manifestation.
Les chiffres varient entre des dizaines et plusieurs centaines. Il n’y a
aucune preuve que les nombres les plus élevés sont corrects. On ignore
également combien de victimes étaient des soldats ou combien étaient des
manifestants violents ou des passants innocents.

Le New York Times utilise le 30e anniversaire des incidents du 4 juin pour promouvoir à nouveau une scène interprétée comme une résistance civile réussie.

Il est devenu un symbole mondial de liberté et de défi, immortalisé par des photos, des émissions de télévision, des affiches et des t-shirts.
 
Trois décennies après que l'armée chinoise eut écrasé les manifestations sur la place Tiananmen, le "Tank Man" - la personne qui affronta hardiment un convoi de chars déboulant sur Beijing avenue - est toujours aussi mystérieux.

Mais l’homme était-il vraiment un héros ? On ignore ce que l’homme voulait réellement ou s’il participait même aux manifestations :

Selon l’homme qui a pris la photo, le photographe de l’AP, Jeff Widener, la photo date du 5 juin, au lendemain de l’incident de la place Tiananmen. Les chars se sont éloignés de la place et non pas vers celle-ci. Ils ont été bloqués non pas par un étudiant, mais par un homme portant un sac de shopping qui traversait la rue et qui avait choisi de jouer au plus fin avec les chars qui partaient. Le char de tête avait fait tout son possible pour ne pas le blesser.

La vidéo plus longue du face à face avec le tank  – éteignez la musique horrible – montre que l’homme a parlé avec le commandant du char qui n’essaye pas de le forcer à partir. La scène se termine au bout de deux minutes lorsque des passants civils disent finalement à l’homme de se déplacer. Le NYT écrit également :

Mais plus récemment, le gouvernement s'est efforcé d'éliminer la mémoire de Tank Man, en censurant ses images en ligne et en punissant ceux qui l'ont évoqué. ...
 
À la suite de la campagne du gouvernement, de nombreux Chinois, surtout les plus jeunes, ne reconnaissent pas son image.

A quoi Carl Zha, qui voyage actuellement en Chine et parle la langue, répond :

Carl Zha @CarlZha - 15h23 utc - 4 juin 2019
 
Pour la petite histoire, tout le monde en Chine est au courant de ce qui s’est passé le 4 juin 1989. Le gouvernement chinois leur rappelle chaque année en augmentant la censure aux environs de l'anniversaire. Les reporters occidentaux qui affirment que les Chinois ne savent pas sont stupides / sans intelligence ou délibérément trompeurs

En fait, cela s'applique à la Chine en général. Je ne sais tout simplement pas si les reporters occidentaux sont aussi stupides ou délibérément trompeurs. Je pensais que les gens ne pouvaient pas être aussi stupides mais je suis constamment surpris ...

et

Carl Zha @CarlZha - 15:42 utc - 4 juin 2019
 
Cette image a été partagée dans l'un des groupes Wechat dans lequel j'étais aujourd'hui. Oui, tout le monde a compris la référence

Carl recommande le film en deux parties, The Gate To Heavenly Peace (vidéo), comme le meilleur documentaire sur les manifestations de la place Tiananmen. Il explore le contexte politique et social de l’incident et inclut de nombreuses voix et scènes originales.

Moon of Alabama

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone


[Source : Le Grand Soir]

Tienanmen 20 ans après

Par Domenico LOSURDO

Ces
jours ci la grande presse d’ « information » s’emploie à rappeler le
vingtième anniversaire du « massacre » de la place Tienanmen. Les
évocations « émues » des événements, les interviews des « dissidents »
et les éditoriaux « indignés », les multiples articles qui se succèdent
et se préparent visent à couvrir la République Populaire Chinoise
d’infamie perpétuelle, et à rendre un hommage solennel à la
civilisation supérieure de l’Occident libéral. Mais qu’est-il réellement
advenu il y a vingt ans ?

En
2001 furent publiés et traduits, ensuite, dans les principales langues
du monde ce qu’on a appelé les Tienanmen Papers qui, si l’on en croit
les déclarations de ceux qui les ont présentés, reproduisent des
rapports secrets et des procès-verbaux réservés, du processus
décisionnel qui a débouché sur la répression du mouvement de
contestation. Livre qui, toujours selon les intentions de ses promoteurs
et éditeurs, devrait montrer l’extrême brutalité d’une direction
(communiste) qui n’hésite pas à réprimer une protestation « pacifique »
dans un bain de sang. Si ce n’est qu’une lecture attentive du livre en
question finit par faire émerger un tableau bien différent de la
tragédie qui se joua à Pékin entre mai et juin 1989.

Lisons quelques pages ça et là  :

Plus
de cinq cents camions de l’armée ont été incendiés au même moment à des
dizaines de carrefours […] Sur le boulevard Chang’an un camion de
l’armée s’est arrêté à cause d’un problème de moteur et deux cents
révoltés ont assailli le conducteur en le tabassant à mort […] Au
carrefour Cuiwei, un camion qui transportait six soldats a ralenti pour
éviter de heurter la foule. Un groupe de manifestants a alors commencé
à lancer des pierres, des cocktails Molotov et des torches contre
celui-ci, qui à un moment a commencé à s’incliner du côté gauche car un
de ses pneus avait été crevé par des clous que les révoltés avaient
répandus. Les manifestants ont alors mis le feu à des objets qu’ils ont
lancé contre le véhicule, dont le réservoir a explosé. Les six soldats
sont tous morts dans les flammes.

Non seulement l’on a eu recours à la violence mais parfois ce sont des armes surprenantes qui sont utilisées :

Une
fumée vert-jaune s’est élevée de façon subite à une extrémité d’un
pont. Elle provenait d’un blindé endommagé qui était ensuite lui-même
devenu un élément du blocus routier […] Les blindés et les chars
d’assaut qui étaient venus déblayer la route n’ont rien pu faire d’autre
que de se retrouver en file à la tête du pont. Tout d’un coup un jeune
est arrivé en courant, a jeté quelque chose sur un blindé et a pris la
fuite. Quelques secondes après on a vu sortir la même fumée vert-jaune
du véhicule, tandis que les soldats se traînaient dehors, se couchaient
par terre sur la route, et se tenaient la gorge en agonisant. Quelqu’un a
dit qu’ils avaient inhalé du gaz toxique. Mais les officiers et les
soldats, malgré leur rage sont arrivés à garder le contrôle d’eux-mêmes.

Ces
actes de guerre, avec recours répété à des armes interdites par les
conventions internationales, croisent des initiatives qui laissent
encore plus penseurs : comme la « contrefaçon de la couverture du
« Quotidien du peuple » .

Du côté opposé, voyons les directives
imparties par les dirigeants du parti communiste et du gouvernement
chinois aux forces militaires chargées de la répression :

S’il
devait arriver que les troupes subissent des coups et blessures
jusqu’à la mort, de la part des masses obscurantistes, ou si elles
devaient subir l’attaque d’éléments hors-la-loi avec des barres de fer,
des pierres ou des cocktails Molotov, elles doivent garder leur contrôle
et se défendre sans utiliser les armes. Les matraques seront leurs
armes d’autodéfense et les troupes ne doivent pas ouvrir le feu contre
les masses. Les transgressions seront immédiatement punies.

S’il
faut en croire le tableau tracé dans un livre publié et promu par
l’Occident, ceux qui donnent des preuves de prudence et de modération ne
sont pas les manifestants mais plutôt l’Armée Populaire de Libération !

Le
caractère armé de la révolte devient plus évident les jours suivants.
Un dirigeant de premier plan du parti communiste va attirer l’attention
sur un fait extrêmement alarmant : « Les insurgés ont capturé des
blindés et y ont monté des mitrailleuses, dans le seul but de les
exhiber ». Se limiteront-ils à une exhibition menaçante ? Et pourtant,
les directives imparties par l’armée ne subissent pas de changement
substantiel : « Le Commandement de la loi martiale tient à ce qu’il soit
clair pour toutes les unités qu’il est nécessaire de n’ouvrir le feu
qu’en dernière instance » .
Même l’épisode du jeune manifestant qui bloque un char d’assaut avec son
corps, célébré en Occident comme un symbole de l’héroïsme non-violent
en lutte contre une violence aveugle et sans discrimination, est perçu
par les dirigeants chinois, toujours à en croire le livre maintes fois
cité, dans une grille de lecture bien diverse et opposée :

Nous
avons tous vu les images du jeune homme qui bloque le char d’assaut.
Notre char a cédé le pas de nombreuses fois, mais le jeune restait
toujours là au milieu de la route, et même quand il a tenté de grimper
dessus, les soldats se sont retenus et n’ont pas tiré sur lui. Ce qui en
dit long ! Si les militaires avaient fait feu, les répercussions
auraient été très différentes. Nos soldats ont suivi à la perfection les
ordres du Parti central. Il est stupéfiant qu’ils soient arrivés
à maintenir le calme dans une situation de ce genre !

Le
recours de la part des manifestants à des gaz asphyxiants ou toxiques,
et, surtout, l’édition pirate du « Quotidien du peuple » démontrent
clairement que les incidents de la Place Tienanmen ne sont pas une
affaire exclusivement interne à la Chine. D’autres détails ressortent
du livre célébré en Occident : « « Voice of America’ a eu un rôle
proprement peu glorieux dans sa façon de jeter de l’huile sur le feu » ;
de façon incessante, elle « diffuse des nouvelles sans fondements et
pousse aux désordres ». De plus : « D’Amérique, de Grande-Bretagne et de
Hong Kong sont arrivés plus d’un million de dollars de Hong Kong. Une
partie des fonds a été utilisée pour l’achat de tentes, nourritures,
ordinateurs, imprimantes rapides et matériel sophistiqué pour les
communications » .

Ce que visaient l’Occident et les Etats-Unis
nous pouvons le déduire d’un autre livre, écrit par deux auteurs
étasuniens fièrement anti-communistes. Ceux-ci rappellent comment
à cette période Winston Lord, ex-ambassadeur à Pékin et conseiller de
premier plan du futur président Clinton, n’avait de cesse de répéter que
la chute du régime communiste en Chine était « une question de semaines
ou de mois ». Cette prévision apparaissait d’autant plus fondée que se
détachait, au sommet du gouvernement et du Parti, la figure de Zhao
Ziyang, qui -soulignent les deux auteurs étasuniens- est à considérer
« probablement comme le leader chinois le plus pro-américain de
l’histoire récente » .

Ces jours ci, dans un entretien avec le
« Financial Times », l’ex-secrétaire de Zhao Ziyang, Bao Tong, aux
arrêts domiciliaires à Pékin, semble regretter le coup d’Etat manqué
auquel aspiraient des personnalités et des cercles importants en Chine
et aux USA, en 1989, tandis que le « socialisme réel » tombait en
morceaux : malheureusement, « pas un seul soldat n’aurait prêté
attention à Zhao » ; les soldats « écoutaient leurs officiers, les
officiers leurs généraux et les généraux écoutaient Den Xiaoping » .

Vus
rétrospectivement, les événements qui se sont passés il y a vingt ans
Place Tienanmen se présentent comme un coup d’Etat manqué, et une
tentative échouée d’instauration d’un Empire mondial prêt à défier les
siècles…

D’ici peu va arriver un autre anniversaire. En décembre
1989, sans même avoir été précédés d’une déclaration de guerre, les
bombardiers étasuniens se déchaînaient sur Panama et sa capitale. Comme
il en résulte de la reconstruction d’un auteur – encore une fois –
étasunien, des quartiers densément peuplés furent surpris en pleine nuit
par les bombes et les flammes ; en très grande partie, ce furent des
« civils, pauvres et à la peau foncée » qui perdirent la vie ; plus de
15.000 personnes se retrouvèrent sans toit ; il s’agit en tout cas de l’
« épisode le plus sanglant » de l’histoire du petit pays. On peut
prévoir facilement que les journaux engagés à répandre leurs larmes sur
la Place Tienanmen voleront très au dessus de l’anniversaire de Panama,
comme d’ailleurs cela s’est produit toutes ces dernières années. Les
grands organes d’ « information » sont les grands organes de sélection
des informations, et d’orientation et de contrôle de la mémoire.

Domenico Losurdo

Références bibliographiques :

Jamil Anderlini 2009
« Thanks were roaring and bullets flying », in « Financial Times », p. 3 (« Life and Arts » )

Richard Bernstein, Ross H. Munro 1997
The coming Conflict with China, Knopf, New York

Kevin Buckley 1991
Panama. The Whole Story, Simon & Schuster, New York

Andrew J. Nathan, Perry Link (éditeurs) 2001
The Tienanmen Papers (2001), traduction italienne de Michela Benuzzi et alt. Tienanmen, Rizzoli, Milan

Reçu de l’auteur et traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
Article paru lundi 1er juin 2009 sur le blog de l’auteur :
http://www.domenicolosurdoblogtienanmen.blogspot.com/
URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/tienanmen-20-ans-apres.html




Les vraies raisons pour lesquelles nous n’avons pas encore eu la divulgation complète

[Source : https://elishean-portesdutemps.com]

Transmis par Chris Thompson

Premièrement, j’aimerais souligner que de nombreux gouvernements
importants, y compris les gouvernements britannique, australien et
russe, ont rendu leurs informations sur les ovnis entièrement à la
disposition du public… le public ne peut simplement pas être dérangé par
les procédures juridiques nécessaires d’accéder à cette information.

Pour ce qui est des médias qui ont accès à cette information… eh
bien, qui a dit le contraire? Mais les médias (à l’exception de Youtube)
sont contrôlés par les Illuminati, et les Illuminati conspirent avec
des extraterrestres diaboliques pour asservir la race humaine.

Les médias nieront donc toujours l’existence des extraterrestres (les
Illuminati ne veulent pas que vous sachiez ce qu’ils font).

La NASA (l’anagramme signifie vraiment Jamais une réponse directe) était au courant de la possibilité d’une vie extraterrestre avant de voir la moindre preuve, et a décidé à l’avance que si elle découvrait une telle preuve, elle la cacherait. Leur raisonnement était le suivant:

« Les archives anthropologiques contiennent de nombreux exemples de sociétés, sûres de leur place dans l’univers, qui se sont désintégrées lorsqu’elles ont dû s’associer à des sociétés auparavant inconnues, exposant des idées différentes et des modes de vie différents.
D’autres, qui ont survécu à une telle expérience, l’ont généralement fait en payant le prix des changements de valeurs, d’attitudes et de comportements.« 

Voici une citation de la page 215 du rapport Brookings, sur laquelle
la charte originale de la NASA était fondée. Ce que le rapport (du moins
cette partie) dit en gros, c’est que la découverte d’extraterrestres,
ou même leurs artefacts, pourrait provoquer la fin de la civilisation
telle que nous la connaissons. Personnellement, je n’y crois pas, mais
c’est ce que pense la NASA.

Leur raisonnement est erroné, car il semble basé sur la
«désintégration» de la société amérindienne, après avoir été exposée aux
colons européens. L’erreur dans cette logique est que lorsque les
Européens sont venus en Amérique, ils sont venus en envahisseurs et en
conquérants. Ce n’était pas un simple savoir des Européens et leur
technologie supérieure, qui a détruit la société des Indiens d’Amérique.
Ce sont les envahisseurs européens qui utilisent leur technologie
supérieure (armes à feu) pour tuer délibérément les Indiens et les
terroriser jusqu’à se soumettre, ce qui détruit leur culture.

Il est même exagéré d’affirmer que leur culture a été «détruite», car
dans de nombreuses petites villes ayant des réserves aux États-Unis, la
culture amérindienne subsiste malgré les efforts résolus déployés pour
la détruire (par diverses méthodes) pendant des centaines d’années.

Le simple fait de savoir que les extraterrestres existent ne nous
fera pas de mal, et rien ne prouve que, lorsque les extraterrestres
choisiront de se révéler à nous, ils viendront en conquérants et
envahisseurs, comme l’ont fait les colons européens de l’Amérique.

Des centaines de films hollywoodiens décrivant les extra-terrestres comme des conquérants et des envahisseurs ne sont pas une preuve , c’est bien ce à quoi ils ressemblent. La NASA semble coupable d’être anthropomorphisants : de les accuser de penser comme les humains. La NASA semble supposer que, parce que nous (humains) avons utilisé notre technologie supérieure pour conquérir, les extraterrestres doivent faire de même. Mais cette hypothèse doit reposer sur l’ hypothèse supplémentaire selon laquelle les ET n’ont pas déjà la technologie pour nous conquérir. Sinon, nous devons nous demander: si les extraterrestres veulent nous conquérir et qu’ils ont la technologie, pourquoi ne l’ont-ils pas déjà fait?

Et c’est précisément la question que nous devrions nous poser avant
de partir en supposant que les extraterrestres ont des intentions
hostiles à notre égard. Chaque livre que j’ai lu sur les ET (et j’en ai
lu des dizaines) suggère que certains ET ont des technologies, voire des
millions d’années devant nous, et si cela est vrai, ils auraient pu
conquérir notre planète à tout moment. Une civilisation âgée d’un
million d’années seulement (étant donné que l’univers a 15 milliards
d’années, il est fort possible, sinon probable, que de nombreuses
civilisations de ce type existent) aurait facilement pu conquérir la
Terre il y a des centaines de milliers d’années, lorsque nos ancêtres
n’étaient que des hommes des cavernes, incapables de résister de quelque
manière que ce soit. Mais ils n’ont pas et ils n’ont pas, donc il n’y a
aucune raison de supposer qu’ils le feront.

Pensez-vous vraiment qu’ils se retiennent parce qu’ils ont peur de
nous? De notre technologie d’armes? N’avez-vous pas lu la partie où j’ai
dit que leur technologie avait des milliers, voire des millions
d’années devant nous? Des films comme Independence Day , qui
représentent des êtres humains ayant une chance de se défendre, contre
une invasion extraterrestre, sont complètement irréalistes. Dans le cas
d’une véritable invasion de l’ET, nous aurions autant de chances de
riposter que les hommes des cavernes auraient contre les armes
nucléaires. La seule chose qui empêche les ET de nous envahir, c’est
qu’ils ne veulent pas .

Ainsi, l’argument de la NASA contre la divulgation de sa connaissance
des extraterrestres au public est sans fondement, mais tant qu’ils s’y
accrocheront, la NASA ne dira jamais au public la vérité sur les
extraterrestres.

Mais les véritables moteurs de ce complot de négation sont le pouvoir et l’argent.

Quiconque a accès aux technologies ET et contrôle ces technologies, a
le pouvoir sur ceux qui n’en ont pas, et peut gagner de l’argent en
limitant l’accès des autres à ces technologies. Les Illuminati ont des
technologies de contrôle mental (fournies par leurs alliés ET), mais
bien sûr, ils ne veulent pas que nous sachions à ce sujet, car si
suffisamment de gens le faisaient, sachez que ce serait une menace pour
le pouvoir des Illuminati et leurs projets de domination mondiale.

De même, les Illuminati possèdent une importante flotte de véhicules
de reproduction extraterrestres (antirétroviraux, fabriqués à partir de
vaisseaux spatiaux extraterrestres capturés, et indiscernables de la
réalité, à moins que vous ne regardiez de très près), mais si
suffisamment de gens le savaient, ils ne pourraient jamais utiliser ces
ARV pour mettre en scène une fausse invasion extraterrestre de la Terre.

Les Illuminati préparent une telle attaque sous un faux drapeau
depuis des décennies afin de créer une telle panique que la race humaine
souscrira à un gouvernement Un Monde Mondial, qui sera, bien sûr, contrôlé par les Illuminati.

Le jeu final des Illuminati consiste à organiser une invasion de la
Terre sous un faux drapeau «étranger», afin qu’ils puissent unir tous
les gouvernements et toutes les armées du monde sous le règne des
Illuminati. Si les Illuminati peuvent nous conditionner à considérer les
extraterrestres comme des envahisseurs «extraterrestres» diaboliques,
même s’ils les décrivent comme tels à travers des films, il est peu
probable que nous remettions en question la réalité d’une invasion
fausse (extraterrestre) Illuminati.

Les Illuminati pouvaient poursuivre «l’invasion» aussi longtemps
qu’ils le souhaitaient, en utilisant leur flotte d’ARV pour attaquer de
malheureux civils dans le monde entier. Parce que les antirétroviraux
sont indissociables du véritable artisanat extraterrestre (sauf pour
ceux qui ont des connaissances initiales), la plupart des gens seraient
trompés et imploreraient les Illuminati de les sauver. Les Illuminati
auraient ainsi le contrôle des deux côtés de cette «guerre»: l’armée de
la Terre unie (ou une telle entité) et les «envahisseurs
extraterrestres», et ils pourraient continuer la guerre aussi longtemps
que cela conviendrait. Ce but étant de terroriser la majorité humaine
sans méfiance, afin qu’ils acceptent les Illuminati (peut-être en
s’appelant désormais Gouvernement de la Terre Unie; ils ne s’appellent
jamais de leur vrai nom) comme des sauveurs et des dirigeants, sans
aucun doute.

Les Illuminati ont d’autres motifs, sinistres, de s’assurer que vous
ne découvrez jamais les technologies extraterrestres qu’ils possèdent.
Les engins ET sont alimentés par l’énergie du point zéro: une source d’énergie renouvelable, illimitée, propre, qui éliminerait complètement le besoin de combustibles fossiles.

Pire encore (du point de vue des Illuminati), les générateurs Zero
Point pourraient être fabriqués à partir de matériaux aussi bon marché
et couramment disponibles que n’importe qui pourrait en fabriquer un
dans leur arrière-cour (s’ils savaient seulement comment assembler les
matériaux de manière correcte).

Une connaissance et une utilisation généralisées de la
technologie Zero Point signifieraient la fin de l’industrie des
combustibles fossiles et de la domination du monde Illuminati, via le
contrôle de l’approvisionnement énergétique mondial.

Les Illuminati feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que cela
ne se produise pas. Et leur pouvoir est considérable. L’industrie des
combustibles fossiles (que possèdent les Illuminati) représente environ
600 billions de dollars dans le monde. 600 trillions de dollars achètent
beaucoup de pouvoir pour corrompre et faire taire toute personne qui
menace de révéler une énergie de zéro point au monde.

Si jamais vous construisez votre propre dispositif d’énergie
sur-unité (sur-unité signifie que l’appareil produit plus d’énergie
qu’il n’en consomme ), soyez très attentif à qui vous en parlez. Si les
Illuminati le découvrent, ils pourraient vous proposer de vous acheter.
Ils offriraient assez d’argent pour vous préparer à la vie et, comme on
pouvait s’y attendre, cela fonctionne pour la plupart des gens. C’est
pourquoi l’Office américain des brevets a plus de 5 000 brevets sur les
technologies énergétiques à l’unité excessive… aucune dont ont été mis
en service. Les Illuminati achètent votre technologie pour pouvoir la
breveter et l’enterrer.

Dieu nous en préserve, il devrait toujours tomber entre de bonnes mains: les mains de quelqu’un qui pourrait l’utiliser pour libérer le monde de l’industrie des fossiles.

Mais si vous étiez cette personne, et vous a fait avoir une vision de mettre fin à des combustibles fossiles et fournir de l’ énergie propre, gratuite pour tous. Et si vous n’étiez pas disposé à vendre votre vision, peu importe combien d’ argent vous a été offert? Ensuite, les Illuminati détruiraient votre atelier, votre technologie et toutes vos recherches (généralement en le brûlant). Ils pourraient vous tabasser, ou même vous emmener pour la torture. Si rien de tout cela ne suffisait pour vous faire taire, ils pourraient menacer votre famille et vos amis et même répondre à ces menaces. Si même cela ne vous empêchait pas, ils vous tueraient. Il existe une longue liste de scientifiques qui ont «disparu» et dont les ateliers ont été incendiés après avoir créé des dispositifs de sur-unité.

Une autre technologie, qui pourrait changer le monde autant que l’énergie du point zéro, est l’anti-gravité (mise au point à partir de systèmes de propulsion d’engins spatiaux ET).

Un navire anti-gravité conçu par l’homme serait comme une véritable
soucoupe volante ET: fonctionnant aussi bien pour les voyages dans
l’atmosphère terrestre que pour les voyages interplanétaires ou les
voyages inter-stellaires. L’utilisation généralisée de cette technologie
rendrait les véhicules à roues obsolètes, mettrait l’industrie
automobile (en grande partie détenue par Illuminati) à la faillite, et
porterait un coup fatal à l’industrie des carburants fossiles.

Les avantages pour la race humaine seraient un voyage quasi instantané d’un point de la Terre à un autre point de la Terre; la possibilité de voyager entre les planètes en quelques secondes (parce que les entraînements anti-gravité permettent le déplacement FTL); voyager entre les étoiles en quelques minutes; et voyager entre les galaxies en heures.

Pouvez-vous imaginer ce que serait le monde si une telle technologie était disponible pour l’ être humain moyen … pas seulement une poignée de riches? Les Illuminati peuvent l’imaginer, et c’est leur pire cauchemar… ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher que cela ne se produise.

Voici pourquoi.

Si tout le monde avait accès à sa propre soucoupe volante, les humains se répandraient très rapidement dans la galaxie. Nous ne serions plus limités à une seule planète, ce qui empêcherait les Illuminati de nous contrôler: si nous n’aimions pas les planètes sous le contrôle des Illuminati, nous pourrions simplement aller sur d’autres planètes; peut-être même commencer nos propres colonies sur d’autres planètes ou astéroïdes. Un voyage FTL (plus rapide que la lumière) mettrait des milliers de planètes et d’astéroïdes à portée de main. Et toutes les ressources de ces planètes et astéroïdes seraient également facilement accessibles.

Nous aurions une liberté illimitée, avec une abondance infinie: les
ressources de l’ univers entierà notre disposition. Il n’y aurait plus
besoin d’argent, ce qui est le principal moyen des Illuminati de nous
contrôler depuis des milliers d’années. Si nous pouvions briser cette
chaîne, nous serions libérés des Illuminati pour toujours.

Le meilleur de tous, si nous avions le voyage FTL, nous pourrions
enfin prendre notre place légitime dans la société intergalactique,
parmi toutes les races extraterrestres bienveillantes qui attendent
depuis si longtemps que nous les rejoignions. Si leurs civilisations ont
des milliers, voire des millions d’années d’avance sur les nôtres,
alors certaines d’entre elles pourraient posséder des empires
galactiques s’étendant sur des milliers de planètes. Avec ces êtres
comme alliés et partenaires commerciaux, nous aurions vraiment une
abondance infinie et une liberté infinie, en tant qu’espèce,
d’apprendre, de grandir et d’explorer. Liberté, en tant qu’individus, de
vivre notre vie comme bon nous semble , sans que les Illuminati (sous
l’apparence de gouvernements, de banques, de sociétés et de sociétés du
secteur des énergies fossiles et de l’énergie) ne nous disent quoi
faire.

Mais, comme je l’ai dit, c’est le pire cauchemar des Illuminati. Pourquoi pensez-vous qu’ils ne permettent pas de voyager dans l’espace? Pourquoi pensez-vous que nous ne sommes pas encore allés sur Mars? Pourquoi pensez-vous que nous ne sommes même pas retournés sur la Lune depuis 50 ans ?!

C’est simple. Tant que nous sommes confinés à une seule planète , les
Illuminati peuvent nous contrôler, comme des moutons dans un enclos. Je
pense que nous sommes prêts à sortir de cette plume (depuis des
décennies, en fait) et à devenir une course étoilée. Mais nous devons
d’abord trouver un moyen de retirer la botte des Illuminati de notre
gorge collective.

https://medium.com/we-are-not-alone-the-disclosure-lobby/the-real-reasons-we-havent-had-full-disclosure-yet-67402c76f74a

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De « Décodeurs de l’info » à « Décorateurs de l’info » : Le Monde a t-il franchi le pas ?

[Source : France Soir]

Auteur(s): Gérard Delépine et FranceSoir

Contrairement à l’avis du « décodeur » du Monde, nous confirmons que le confinement aveugle et policier a augmenté la mortalité.

Dans un article des décodeurs du monde du 15 juin[1],  en réponse à notre article sur le confinement dans France soir [2] William Audureau, journaliste, présente le docteur G Delépine chirurgien orthopédiste et cancérologue[3] comme un « cancérologue controversé ».   Réaction de l’intéressé : « première nouvelle, je suis très surpris de l’apprendre, car pour la communauté internationale des chirurgiens des cancers des membres, je représente plutôt un chirurgien novateur de la chirurgie évitant l’amputation, reconnu dans le monde entier, ainsi qu’en attestent les invitations qui m’ont été faites d’aider des collègues dans plus de 10 pays d’Europe et d’Afrique, mes articles référencés dans PubMed[4] , et des conférences ou des modérations de séminaires de congrès de très nombreuses sociétés internationales dans plus d’une trentaine de pays depuis plus de 30 ans. Je suis encore souvent sollicité pour des avis tant en France qu’à l’étranger, n’en déplaise à nos critiques du Monde ».

Il est clair que lorsque l’on ose émettre un avis différent de la pensée unique officielle, on devient au minimum « controversé » et rapidement complotiste. Le Pr Raoult pourtant sommité internationale et souvent récompensé y compris en France est devenu « controversé ». Finalement, il suffit de décoder le langage orwellien.

Monsieur Audureau manque peut-être d’expérience, de temps et/ou n’a éventuellement qu’une vision franco-française de la probité et de la notoriété qui peut s’ensuivre. Il est vrai qu’à l’occasion de cette crise, nous avons tous constaté que la France semblait relever d’une autre planète que le reste du monde, osant laisser calomnier sur des chaines de télévision un éminent infectiologue admiré à l’étranger, un prix Nobel de médecine etc. par certains journalistes et/ou chroniqueurs.  Cette crise mortifère démontre la limite de capacités de certains journalistes à tout simplement interpréter et/ou comprendre l’information, aveuglés par la publication de The Lancet à en oublier le devoir critique sur l’information de base. L’erreur commise par le Pr Mehra est observable dans bien des médias : ne pas questionner « l’origine des données ».  Dans le cas présent monsieur Audureau, plutot que de faire un travail originel en observant et analysant les effets du confinement, préfère évaluer le travail de fond fait par son confrère FranceSoir, en s’appuyant sur des experts statistiques qui parlent hors contexte.    

Effectivement, nous avons des mots très durs contre le confinement policier mortifère qui nous a été imposé et ils sont nécessaires pour éviter aux autorités d’oser y recourir à nouveau. Comment pourrait-on parler à la légère d’une action sanitaire qui a causé inutilement la mort d’environ 50 000 français au moins, dont la moitié assez directement et autant de victimes ou plus des conséquences directes et indirectes de ce confinement meurtrier ? 

25000 français n’auraient pas dû mourir du Covid19 ou d’euthanasie par Rivotril (parce que Covid ou supposés Covid, alors qu’ils ne souffraient parfois que d’une simple grippe, d’une embolie pulmonaire ou d’un infarctus, le tout classé détresse respiratoire au téléphone et donc refusés en hospitalisation). Ils avaient pour seul tort d’être âgés ou handicapés et la malchance de ne pas avoir reçu un traitement précoce par chloroquine et azithromycine interdit par le gouvernement pour les vrais Covid19. Ils n’avaient pas non plus eu la chance d’avoir été examinés, par un médecin au lit du malade, pour établir un vrai diagnostic et donc se voir prescrire un traitement adapté.

Pourquoi le Covid19 a-t-il conduit à l’arrêt de tous les soins habituels ? Qui en a décidé ? Au nom de quelle médecine ?

Si on avait suivi l’exemple de la Corée, de Taiwan, du Japon ou de l’Allemagne, (qui n’ont pas confiné, mais seulement pratiqué des quarantaines ciblées), on aurait probablement pu éviter une grande majorité de ces décès.

Les « morts politiques » par interdiction de soigner via le plan Blanc

D’autres décès ont aggravé le bilan du Covid19  et de ce confinement aveugle et général : plus de 25000 victimes au minimum seront à déplorer, conséquence de l’interdiction de soigner, qu’ils soient déjà morts (d’arrêt cardiaque, d’accidents vasculaires cérébraux, de suicide) ou qui vont mourir dans les mois ou les années qui viennent, car leurs chances de guérison ont été définitivement compromises par le retard de diagnostic et de traitements imposé par le plan Blanc.[5] Parmi eux 10000 à 15000 des 90000 cancéreux qui auraient dû être reconnus durant les 3 mois du plan blanc, mais aussi combien de cardiaques , d’hypertendus, de malades neurologiques, de diabétiques..[6]

Pour un docteur qui a juré de défendre ses malades, toutes ces victimes du Covid non traitées et ces malades abandonnés constituent une violation directe du serment d’Hippocrate et de l’arrêt Mercier de 1936.  Celui-ci impose de donner à chaque patient les meilleurs soins en fonction des données acquises de la science et non pas des recherches en cours. Le refus de traitement doublé du confinement a mis la France dans la plus mauvaise position

puisqu’à ce jour, nous sommes le pays au monde qui a la plus forte mortalité par rapport au nombre de contaminés.

Quelles compétences pour oser afficher ce graphique avec la mention « faux » ?

William Audureau, journaliste se permet de traiter notre graphique sur la mortalité mondiale du Covid en fonction du type de confinement, de « grossier et manipulateur » et l’affuble d’un « faux » alors que toutes les données sont exactes et vérifiables par tous : il s’agit des données publiées par l’OMS [7] . Les remet-il en cause ? Dans ce cas, il devrait nous le dire.

Dans son texte, il sous-entend par un « sic » que le confinement aveugle ne pourrait jamais être suivi d’une multiplication de la mortalité par 200. Pourtant ce coefficient était vrai au 15 mai ; au 17 juin 2020 les données de l’OMS donnent une mortalité de 834 par million d’habitants en Belgique, confinée aveuglément à la française, contre 4,4 à Singapour, soit 190 fois plus, attribuable à ce confinement délirant.

Faire appel à un statisticien pour parler de corrélation et de causalité sans lui fournir toutes les données de l’analyse est trop facile, mais « les décodeurs du Monde » se le permettent.  Afin de tirer conclusion de causalité il faut un peu plus de temps qu’une simple question au téléphone et un propos pris hors de son contexte.  Nous aurions pu facilement faire de même et leur faire dire l’inverse des propos tenus.   

La nouvelle médecine pratiquée par des non-médecins

 Pour étayer son argumentation, le journaliste du Monde ne recueille pas l’avis de médecins cliniciens, mais de non-médecins selon la coutume « moderne » qui sévit depuis quelques années :  faire des séminaires de refondation de la santé, avec des sociologues, des économistes, des biologistes, mais exceptionnellement de vrais docteurs, parfois un médecin de santé publique, mais de médecins de terrain au lit du malade, quasiment jamais.

Ainsi, il interroge des non-médecins (Patrick Pintus, professeur d’économie, Pierrick Tranouez, ingénieur de recherche, Olivier Borraz, directeur du Centre de sociologie des organisations). Ces trois-là trouvent le graphique contestable parce qu’il n’y aurait qu’une corrélation statistique entre le confinement et mortalité.

Ils ont raison sur la réalité d’une corrélation statistique significative forte mais paraissent ignorer qu’en médecine d’observation la mise en évidence d’une corrélation statistique évoque la possibilité d’un lien de causalité directe et constitue la première étape de sa démonstration. Ces notions furent agitées sur les ondes ces trois derniers mois à propos de la polémique ubuesque sur la chloroquine.

Ce graphique dont les données sont indiscutables soulève donc un problème crucial qu’ils refusent d’aborder : pour quelle autre raison les pays qui confinent sans séparer les infectés des autres seraient-ils dans le top 5 mondial de la mortalité ?

Aucune autre raison valable exposée dans cet article pour expliquer l’importance de la mortalité dans les pays confinés aveuglément

Et lorsque ces chercheurs évoquent quelques hypothèses susceptibles d’être responsables des différences de mortalité observée, ils se gardent bien de rechercher les corrélations statistiques nécessaires à leur crédibilité. Non, ils préfèrent se fier à leur intuition et/ou à leur croyance, ce qui est paradoxal dans le cadre d’une critique soi-disant scientifique d’un graphique.

Ils prétendent que la diminution des cas de contamination dans les quatre pays confinés à la française serait liée au confinement aveugle, mais cette hypothèse est totalement incompatible avec la durée d’incubation de la maladie[8], les dates des confinements et les courbes de contaminations qui ne paraissent pas avoir intéressé nos contradicteurs non-médecins.

L’analyse la plus récente de la maladie[9], comme celles qui l’ont précédé ont démontré que la durée d’incubation, (temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes permettant le diagnostic clinique), est d’environ 5 jours. S’il était efficace sur la transmission de la maladie, le confinement aveugle devrait entraîner une diminution du nombre de contaminations quotidiennes dès les 5-6e jours du confinement.

Le confinement italien, un échec majeur

En Italie, instauré le 9 mars, le confinement aurait dû entraîner une décroissance du rythme des contaminations ou au moins sa stabilisation dès le 14-15 mars. Or les données de l’OMS objectivent une explosion des contaminations jusqu’au 30 mars.

L’échec patent du confinement aveugle a d’ailleurs contraint les autorités sanitaires italiennes (plus souples que les Françaises) à recommander le traitement par l’hydroxychloroquine des infectés confinés à domicile.

C’est 8 à 10 jours après l’instauration du traitement par l’hydroxychloroquine que la courbe des contaminations s’est inversée en Italie, double preuve de l’inefficacité du confinement aveugle, policier et de l’efficacité de la chloroquine qui aurait largement suffi à traiter l’épidémie en évitant le drame économique, social et psychologique de l’enfermement carcéral d’une population innocente.

Evolution des contaminations en Italie

Evolution des contaminations en Italie - FranceSoir

Espagne et France, échecs patents du confinement

En Espagne et en France la baisse des contaminations a été également beaucoup trop tardive (une vingtaine de jours) pour être attribuée au confinement

Evolution des contaminations en France

Evolution des contaminations en France - FranceSoir

En Belgique, le confinement parait même avoir été franchement nocif, puisque c’est après celui-ci que les contaminations ont explosé, contrairement à la situation dans les Pays-Bas voisins non confinés et qui s’en sortent avec une mortalité deux fois plus faible.

Pourquoi refuser la comparaison entre les pays ?

Nos contradicteurs affirment que comparer les situations des différents pays n’a pas d’intérêt.  Pourtant chaque soir, dans les journaux télévisés, s’étalent encore les mortalités comparées dans le monde. Peut-être pour tenter de critiquer les USA ou le Brésil qui, relativement, ont plutôt moins de morts que nous ?

Les adeptes des modélisations qui ont coûté si cher au monde ?

Comment analyser autrement l’effet des différentes politiques sanitaires ? En tout cas, pas avec des modélisations dont le modèle achevé a été celle de Ferguson[10] qui a servi de prétexte pour nous confiner. Il prédisait 2,2 millions de morts aux USA, 500000 en Grande Bretagne et en France, 100000 aux Pays-Bas et 70000 en Suède si on ne confinait pas aveuglément.

Ces deux derniers pays ont refusé le confinement et ne pleurent respectivement au 17 juin[11] que 6070 et 4939 morts, soit 14 à 16 fois moins que ce qu’avait prévu Ferguson !

Les décodeurs se basent sur leur intuition et non sur les faits

Pierrick Tranouez affirme aussi péremptoirement que : « quand on voit les courbes de la Suède [qui n’a pas opté pour un confinement généralisé], de la Norvège et de la Finlande, cela donne l’intuition que c’était une bonne idée de confiner ».

Mais intuition mal informée n’est pas scientifique. Sait-il que Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique a affirmé fin mai que le confinement n’était vraisemblablement pas responsable[12] des bons résultats sanitaires de son pays en précisant[13] « le taux de reproduction effectif était déjà tombé à 1,1 le 12 mars » [avant le confinement]. De ce fait, « les résultats obtenus avec confinement ou sans confinement auraient été similaires ». « Nous aurions pu rester non confinés en prenant simplement une série de précautions pour ralentir l’épidémie. Il est important que nous en soyons conscients ».

Mea culpa de la première ministre norvégienne

L’agence norvégienne des statistiques a calculé les dommages permanents causés par les fermetures d’écoles : « chaque semaine d’enseignement en classe refusée aux élèves, freine les chances de réussir sa vie et réduit de façon permanente le potentiel futur des revenus ».

C’est sur ces données que la première ministre norvégienne Erna Solberg vient courageusement de reconnaitre à la télévision nationale qu’elle aurait dû suivre l’exemple de ses voisins suédois et a regretté les contraintes sanitaires qu’elle a imposées[14]. Nous accordons à notre contradicteur aux intuitions erronées la présomption de bonne foi : il ne regarde peut-être pas cette chaine où la ministre s’est exprimée en norvégien… 

Pierrick Tranouez affirme encore : « plus cela se passait mal dans un pays, plus on a confiné. Quand ça se passait mieux, on confinait moins. »   Ce qui n’est évidemment qu’un constat des faits, non de leur intérêt, mais reflet de la pression des organisations internationales sur les gouvernements via la manipulation de la peur sur les peuples.  Rien d’une démonstration scientifique.

Que disent les courbes de progression de l’épidémie ?

Lorsqu’on examine les courbes de contamination des Pays-Bas et de la Belgique, on peut vérifier que le confinement belge a été décidé et imposé alors que tout se passait aussi bien en Belgique que chez ses voisins néerlandais et que c’est après le confinement que la situation belge a échappé à tout contrôle.

Confinement Belgique

Confinement Belgique - FranceSoir

Décision prise sur la panique créée par les prédictions et non sur un état critique réel

Même chose en France : la décision de confiner aveuglément n’a pas été motivée par une situation menaçante, mais par la crainte des prédictions cataclysmiques de Ferguson promettant 500000 morts, si on ne confinait pas.

Evolution reelle de l’épidemie mais par la peur

Evolution reelle de l'épidemie mais par la peur - FranceSoir

Patrick Pintus prétend aussi que l’âge avancé des populations en Espagne, l’Italie et la France, expliquerait le surplus de mortalité observé, ce qui ne serait pas le cas en Asie.

Ignore-t-il ou feint-il d’ignorer que le Japon possède la population la plus vieille du monde et que la mortalité au 17 juin y est de 7,25/ million contre 580/ million en Espagne, 559/ million en Italie, et 467/ million en France (soit 64 fois plus que le Japon) dont les populations sont pourtant plus jeunes ? A-t-il recherché une corrélation statistique (qui n’existe pas) entre l’âge médian des populations et les mortalités observées en Europe ?

Il n’hésite pas non plus à prétendre qu’en « Europe, le déclenchement le plus fort de la pandémie a eu lieu dans les pays les plus touristiques » pour une épidémie qui a frappé précisément en dehors de la saison touristique. Heureusement pour nous qu’elle n’est pas apparue en été, et pour la Grèce, qu’elle n’est pas un pays touristique !

Quant à expliquer les différences de mortalité entre les pays par la conscience du risque épidémiologique comme le fait Peter Piot, c’est reporter sur les populations la responsabilité écrasante de nos décideurs, ceux qui nous ont imposé leur décision totalitaire de confinement aveugle et une mortifère interdiction de la chloroquine.

Il ne fallait pas confiner globalement, seulement isoler les malades cliniques, et les traiter dès le début par chloroquine, comme près de 3 milliards de personnes au monde.

Soulignons à ce propos que contrairement à ce que les médias répètent la chloroquine est prescrit dans la majorité des pays du monde et que la population des pays qui recommandent officiellement la chloroquine (Chine, Russie, Inde, Maroc, Algérie, Malaisie) atteint actuellement près de 3 milliards d’êtres humains.

Pour le plaisir des décodeurs, nous leur dédions un autre graphique, lui aussi basé sur les données de l’OMS, qui montre une corrélation fortement significative entre la politique officielle des autorités sanitaires des différents pays envers la chloroquine et la mortalité observée.

Mortalité (Nb décès/infectés) selon l’usage des antipaludéens

Mortalité (Nb décès/infectés) selon l’usage des antipaludéens

Il est important que tous ceux qui s’intéressent aux résultats réels de la politique de confinement et de l’interdiction de la chloroquine se concentrent sur les faits observés.  Le reste n’est que petite politique qui met malheureusement la vie des êtres humains en jeu.

Intuitions, approximations, rumeurs n’ont pas leur place en médecine.

Peut-on encore croire le Monde ?

Les décodeurs du Monde déploient beaucoup d’efforts pour éluder les responsabilités de nos dirigeants dans la catastrophe sanitaire, sociale et économique due au confinement et pour minimiser leur inconduite dans la crise du Covid19.

Ils ont été les avocats zélés de K Lacombe fustigée pour n’avoir pas mentionné ses liens d’intérêt avec Gilead lors de son agression publique contre le professeur Raoult. Curieusement, l’article destiné à la blanchir a oublié de rappeler la loi française sur la transparence en santé qui impose à tout médecin qui prend publiquement la parole de révéler ses liens d’intérêts.

Ne pas le faire constitue une infraction à cette loi et au code de santé publique.

Les décodeurs du Monde se sentent-ils obligés de défendre les protégés de Bill Gates (Neil Ferguson, l’OMS et les médecins français liés à Gilead), instigateurs du confinement en contrepartie

du don de 4 millions de dollars que le journal le Monde a reçu[15] des fondations Bill Gates ? Nous n’osons pas l’imaginer.

Sont-ils comme les rédacteurs du Lancet et du New England Journal of Medicine qui ont reconnu être « contraints » d’accepter les articles truqués concoctés par l’industrie pharmaceutique qui assure une part importante de leur budget ?

Il est triste de constater que le Monde a suivi la dérive financière des grandes revues médicales préférant faire la propagande des puissants qui les financent au détriment de l’information équilibrée qui constituait jadis l’éthique des journalistes d’investigation et la réputation du journal.

Après le Lancet Gate et le NEJMGate, assisterons-nous à un « le Monde Gate » ?

Si on revenait au bon sens, la médecine aux médecins !

Il faudrait qu’enfin ce soient des médecins qui décident du traitement des malades, discutent des résultats des politiques médicales, plutôt que des spécialistes non-médecins, des épidémiologistes et des virologues même très compétents dans leur domaine, mais pour lesquels les malades ne sont que des abstractions numériques modélisables.

Un patient n’est pas modélisable

Et bien sûr le système de santé devrait être rendu aux médecins cliniciens, ceux qui examinent, touchent, palpent, auscultent les malades, les autres spécialités qui ont pris le pouvoir depuis 50 ans « au nom de la science » ne devraient être là que pour aider le clinicien !

Stop le hold-up ! Faites médecine si vous voulez faire de la médecine

Il suffit ! Le hold-up de la médecine par les technocrates du ministère et son bras armé, les préfets directeurs d’agences régionales de santé, a cassé ce qui fonctionnait si bien jusque dans les années 90[16].

Au nom d’une médecine « quantifiée » qui devait remplacer les soins individuels, notre santé a été mise entre les mains de personnes ayant sûrement de grandes compétences dans leur domaine, mais ne savent pas ce qu’est un malade.

Les feuilletons grotesques des masques, des tests et de la chloroquine ont illustré avec brio le délire de la médecine de soins confondue avec science et recherche. Deux univers.

Qui appelez-vous au lit de votre fille quand elle a 40° ? Le sociologue ? L’économiste ? L’épidémiologiste ?  Le virologue et ses éprouvettes ? La réponse vous appartient.


[1] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/06/15/les-conclusions-…

[2] http://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-…

[3] Et diplômé de statistiques médicales

[4]Pub med est le principal moteur de recherche de données bibliographiques de l’ensemble des domaines de la médecine. Hébergé par la Bibliothèque américaine de médecine des Instituts américains de la santé Il a été développé par le Centre américain pour les informations biotechnologiques (NCBI). Il est ouvert, accessible à tous.

[5] Le plan Blanc décidé par Matignon dès le 15 mars a interdit aux établissements publics et privés de prendre en charge toute pathologie hors Covid, sauf les urgences dont le degré réel d’urgence est jugé par l’ARS et non pas par le malade ni le médecin.

[6] http://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-et-confinement-aveugle-combien-…

[7] https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situatio…

[8] La durée d’incubation est le temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes permettant le diagnostic clinique

[9] LauerS A et all: The Incubation Period of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) From Publicly Reported Confirmed Cases: Estimation and Application, Annals of Internal Medicine, 20 Mars 2020

[10] http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

[11] OMS Covid 19 situation report 149

[12] D Dewitte Norvège : ‘Le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19’Business AM 28/5/2020

[13] COVID-19-EPIDEMIEN : Kunnskap, situasjon, prognose, risiko og respons i Norge etter uke 18 Folkehelseinstituttet, 5. mai https://www.fhi.no/contentassets/c9e459cd7cc24991810a0d28d7803bd0/notat-…

[14] Erna Solberg le 27 mai à la télévision d’état : « J’ai probablement pris de nombreuses décisions par peur »

[15] Nexus Pourquoi la Fondation Bill & Melinda Gates a subventionné le journal Le Monde à hauteur de 4 millions de dollars ? 6 MAI 2020 https://www.nexus.fr/actualite/news/fondation-bill-melinda-gates-le-monde/

[16] canempechepasnicolas.over-blog.com/2020/05/le-hold-up-de-la-medecine-par-la-bureaucratie-au-service-de-la-finance.le-role-des-ars.html
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sante-et-argent-magique-le…

Auteur(s): Gérard Delépine et FranceSoir




La face cachée du rapport Yale

[Source : PDF sur le site Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique]

Par Pascal Gélinas,
Réalisateur aux émissions Science-Réalité et Découverte
(ICI Radio-Canada Télé) de 1984 à 2009.

« Collectivement, nous n’avons pas droit à l’échec : notre souveraineté culturelle et nationale, notre prospérité économique et nos valeurs démocratiques sont en jeu », indique d’entrée de jeu le comité d’experts qui a rédigé le rapport Yale. Ses 97 recommandations visent à conseiller le gouvernement sur la révision de trois lois adoptées il y a des décennies (Loi sur la radiodiffusion, Loi sur les télécommunications et Loi sur la radiocommunication).

Depuis longtemps le milieu culturel réclame des lois qui obligeraient les géants du Web (Netflix, Facebook, etc.) à financer la production culturelle et médiatique canadienne. Et il y a urgence pour les médias canadiens qui souffrent de l’accaparement des revenus publicitaires par Facebook et Google. En somme, on attend urgemment des mesures concrètes pour réglementer les géants du Web et pour soutenir le secteur de la culture et des médias. Plusieurs s’inquiètent aussi à juste titre de la pérennité de la radiodiffusion publique et du respect du droit d’auteur. C’est principalement en fonction de ces attentes que le milieu culturel a réagi au rapport Yale, déposé fin janvier 2020 par le Groupe d’examen du cadre législatif en matière de radiodiffusion et de télécommunications. Toute l’attention s’est donc portée sur ces points, largement débattus et commentés.

Entrée par effraction

Par contre, un aspect majeur du rapport Yale est littéralement passé sous silence, comme si sa légitimité relevait de l’évidence. Prétextant l’innovation, l’épanouissement des Canadiens et la compétitivité internationale, le comité Yale recommande au gouvernement de donner au CRTC les pleins pouvoirs pour décréter unilatéralement l’installation accélérée du système de téléphonie 5G à travers le pays. Vous ne connaissez pas bien le système de téléphonie 5G ? Qu’importe, on veut vous l’imposer de force ! En effet, plusieurs des recommandations de ce rapport visent à supprimer toute résistance au déploiement de la 5G et à affirmer la suprématie de l’industrie des télécommunications sur les lois et règlements du gouvernement. Faut-il s’en étonner puisque Janet Yale, la présidente du groupe, celle qui a donné son nom au rapport, a été vice-présidente de Telus Canada [NdNM : Société de télécommunications].

Chers lecteurs, la 5G n’est pas qu’une simple amélioration dans notre service cellulaire. Il s’agit d’une augmentation et d’une modification majeures du type de rayonnement auquel nous serons tous exposés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, que nous utilisions le service ou non. Ce fait me préoccupe grandement, et je vous remercie de prendre le temps de lire l’ensemble de ce texte.

Au chapitre « Libérer les réseaux évolués de demain », le rapport Yale déclare :

« Le déploiement efficace de réseaux évolués sûrs et sécuritaires, y compris la mise en œuvre des réseaux 5G, est crucial pour assurer la connectivité des Canadiens et des Canadiennes, et l’innovation par les entreprises canadiennes… Il faudrait donner accès à toutes les formes de propriété publique, comme les réverbères et les poteaux électriques, pour l’installation des infrastructures passives nécessaires au déploiement des réseaux. »

On l’aura compris, les télécoms veulent que ce soit le CRTC, perçu comme plus favorable à leurs demandes, qui encadre leurs activités. Le rapport Yale précise :

« Les connexions réseau, en particulier les connexions sans fil 5G, devraient se densifier et devenir omniprésentes : elles occuperont de l’espace sur les bâtiments, les abribus et d’autres éléments usuels du paysage urbain…

À l’heure actuelle, le CRTC a compétence sur l’accès aux poteaux, aux conduits et aux autres structures de soutènement des anciennes compagnies de services locaux monopolistiques… Cela voudrait dire rendre obligatoire un accès similaire aux structures de soutènement des réseaux de télécommunication, quel qu’en soit le propriétaire…

En élargissant la portée de l’accès à la propriété tel que décrit ci-dessus pour y inclure l’accès au déploiement d’installations de radiocommunication comme les antennes radio, le CRTC aurait le pouvoir d’ordonner l’accès à l’emplacement des antennes, sous réserve des conditions qu’il juge indiquées. »

Ordonner l’accès à l’emplacement, c’est légaliser l’entrée par effraction, rien de moins. Allons-y par la force, recommande candidement le rapport Yale! Sa recommandation #36 demande donc que « les pouvoirs du CRTC liés aux infrastructures passives comprennent expressément l’accès à toutes les propriétés publiques en mesure d’accueillir ces installations, comme le mobilier urbain » et que « la Loi sur les télécommunications soit modifiée afin de permettre au CRTC d’exiger l’accès au câblage intérieur et intra-muros, aux structures de soutènement et dans et sur les toits des immeubles à logements multiples, ainsi que la disponibilité de cet accès à tous les fournisseurs des services de communication électronique. »

Une forêt d’antennes

Pourquoi l’industrie du sans-fil demande-t-elle l’invraisemblable passe-droit de s’installer où elle le veut, quand elles le veut, en faisant fi du droit de propriété, des normes environnementales, esthétiques ou sanitaires? Parce qu’elle s’est donné la tâche colossale d’installer des millions de nouvelles antennes pour son futur réseau 5G. Dans son Annexe B, le point de vue du rapport Yale est très clair :

« Un accès inefficace peut augmenter considérablement le coût du déploiement ou l’empêcher complètement. »

Alors que les auteurs du rapport Yale clament que « nos valeurs démocratiques sont en jeu », ils trouvent du même souffle qu’il y a trop d’intervenants qui ont leur mot à dire, lorsqu’on érige une tour ou une antenne de télécommunication : le propriétaire du terrain, la compagnie qui possède les poteaux électriques, la municipalité qui gère le mobilier urbain, ou le conseil municipal qui peut manifester son opposition. Trop d’obstacles qui risquent de ralentir la marche triomphale du réseau sans fil de cinquième génération 5G.

Disons–le haut et fort, la 5G n’a pas causé l’apparition de l’épidémie de la Covid-19, et tout geste de destruction des installations de télécommunications est un acte criminel. Par contre, nos gouvernements ont trouvé dans l’actuelle pandémie l’alibi parfait pour donner carte blanche aux compagnies de téléphonie. En France, par exemple, le 25 mars dernier, à peine 10 jours après le décret de confinement généralisé, le gouvernement publiait une ordonnance donnant tout pouvoir aux opérateurs téléphoniques pour installer des antennes relais sur le territoire Cette même dynamique prévaut également au Canada. Ce que l’industrie met en place sans consultation aucune, c’est un réseau qui, à partir de 2022, utilisera pour la première fois des fréquences millimétriques. Parce qu’elles se propagent sur des distances beaucoup plus courtes que celles de la 4G, il faudrait installer au Canada plusieurs centaines de milliers d’antennes supplémentaires. Et abattre beaucoup d’arbres dont les feuilles gênent la propagation des fréquences millimétriques.

Dans les villes, il faudrait une antenne à tous les 150 mètres environ. Pour faire fonctionner le réseau 5G à Montréal, il en faudrait de 40 000 à 60 000, alors qu’il y en a 1 200 aujourd’hui. Elles envahiront nos rues et seront visibles partout autour de nous, fixées à des poteaux d’éclairage et de téléphone, sur les clochers d’église (déjà utilisés pour la 3G et la 4G), sur les toits des édifices élevés, des écoles, des gares et des immeubles à bureaux.

Suite à la campagne Stoppons la 5G, vivons sans danG, plus de 25 000 citoyens québécois ont signé une pétition réclamant l’arrêt de l’installation des 400 antennes du Laboratoire 5G à Montréal. Ce genre d’opposition se développe dans plusieurs pays. En Italie, plus de 500 municipalités ont adopté des résolutions pour s’opposer au déploiement de la 5G. La Suisse a imposé un moratoire sur la 5G tant qu’une étude n’aura pas évalué ses risques pour la santé humaine. C’est justement ce que veut éviter l’industrie. Elle a absolument besoin rapidement de ces milliards d’antennes et de ces hyperfréquences millimétriques ultracourtes pour faire transiter l’énorme volume de données que nécessitera l’Internet des objets.

La ruée vers l’or

Vous qui me lisez, rêvez-vous à l’Internet des objets ? Cela répond-il à un besoin pressant dans votre vie ? Avez-vous été consultés à ce sujet ? Pourtant le rapport Yale nous l’annonce : nos objets seront reliés en permanence par un réseau très dense d’antennes micro et macro cellulaires, dont les rayonnements probablement cancérogènes contamineront en permanence nos milieux de vie.

En contrepartie, l’industrie des télécommunications nous fait miroiter le rêve d’une ville intelligente qui se régente toute seule comme une grande pendant que nous allons jouer au golf dans une voiture sans chauffeur. Le rêve d’un film qu’on télécharge en quelques secondes, au lieu de l’interminable minute actuelle. Le rêve de dizaines de milliers de spectateurs, dans un stade en délire, qui peuvent simultanément utiliser leur portable. Le rêve du litre de lait, au frigo, qui vous avertit lorsqu’il est vide. Le rêve de la couche du bébé, au berceau, qui vous avertit lorsqu’elle est pleine.

Techniquement, ce rêve délirant de connecter en permanence des centaines de milliards d’objets nécessitera la production massive d’équipements électroniques. Des équipements qu’aujourd’hui on parvient difficilement à recycler. Or un épuisement des gisements de métaux rares est déjà annoncé pour la prochaine décennie. Ajoutons à cela les énormes émissions de gaz à effet de serre requises pour installer et faire fonctionner tout ca. L’IEEE, une association internationale d’ingénieurs en électricité, a constaté que la technologie sans fil consomme en moyenne dix fois plus d’énergie que les connexions câblées. Pour l’industrie des télécommunications, les préoccupations environnementales ne font clairement pas le poids devant le pactole que représente notre vie privée transformée en données numériques, que des millions d’antennes s’échangeront constamment. Une mine d’or pour qui saura les monnayer.

Le recours à la 5G aggravera aussi la menace des cyberattaques, des atteintes à la vie privée et du vol des renseignements personnels. Cette nouvelle technologie simplifiera la tâche aux pirates informatiques qui pourront beaucoup plus facilement l‘infiltrer en raison de la multiplication exponentielle des points d’accès. La partie n’est-elle pas déjà assez belle pour eux ?

Vous croyez pouvoir échapper à cette congestion de fréquences en vous réfugiant à la campagne, ou même dans une région sauvage ? Détrompez-vous. Pour l’industrie, the sky is no limit [NdNM : le ciel est sans limites]. Avec la bénédiction du gouvernement américain, Elon Musk, le propriétaire des compagnies Tesla et SpaceX, souhaite éventuellement ceinturer la Terre avec plus de 42 000 satellites. Chaque lancement de fusée transportant 320 satellites met en péril la couche d’ozone qui nous protège des rayons ultraviolets cancérigènes. Elon Musk espère à terme gagner 3 à 5 % du marché mondial de l’Internet. Mais sa contribution au cimetière de l’espace risque d’être beaucoup plus élevée. De quel droit le gouvernement américain peut-il imposer à tous les humains de la planète un ciel où il y aura plus de satellites visibles à l’œil nu que d’étoiles, au détriment de la recherche astronomique et de la précision des prévisions météorologiques? Depuis le 4 février 2020, plus de 2 000 astronomes du monde entier appellent à stopper le lancement des satellites de la constellation StarLink.

En attendant, retombons les pieds sur terre. Lorsqu’elle aura atteint sa pleine capacité, la 5G triplera l’exposition aux rayonnements radiofréquences (RF) pour chaque femme enceinte, chaque enfant et chaque adulte, qu’ils utilisent ou non des appareils 5G. Voilà toute la cause de mon indignation. Nulle part le rapport Yale ne mentionne que ce déploiement est déjà en train de se faire sans qu’aucune étude n’ait démontré que la technologie 5G est sans danger pour les humains et l’environnement. Son déploiement est donc un jeu de roulette russe où nous servons de cobayes à notre insu, sans notre consentement, et en violation de nos droits les plus fondamentaux tels que définis par le code de Nuremberg.

Les preuves du danger de l’exposition aux radiofréquences

Pourtant depuis plus de deux décennies de nombreuses recherches sur les impacts sanitaires de la 2, 3 et 4G révèlent leur ampleur. Bien avant qu’il soit question de la 5G, le rapport BioInitiative, produit et mis à jour depuis 2007 par un groupe de 14 chercheurs internationaux soutenus par une douzaine de réviseurs, a compilé plus de 1 800 articles révisés par des pairs démontrant les effets nocifs des rayonnements sans fil pour les humains et l’environnement. En plus de ses effets délétères sur les insectes, les plantes et les animaux, on note chez l’humain une augmentation des cancers, des troubles de la reproduction, des troubles de la mémoire et de l’apprentissage, en particulier chez les enfants, ainsi que des dommages à l’ADN, au système nerveux et aux cellules. Malgré ce constat accablant, cette notion de pollution électromagnétique ayant des impacts sur la santé est difficile à accepter parce qu’invisible. Les cancers n’apparaissent souvent qu’au bout de 20 ou 30 ans d’exposition. C’est ce délai de latence qui pose problème.

Mais il y a deux ans, un coup de massue a été assené au scepticisme ambiant et au déni officiel. Le 1er novembre 2018, le très réputé National Toxicology Program (NTP), programme gouvernemental de recherche américain en toxicologie, a publié les résultats d’études sur les effets des champs électromagnétiques de radiofréquences chez le rat et la souris. Il s’agit des recherches les plus complètes jamais réalisées pour évaluer les effets d’une exposition aux ondes de la téléphonie mobile. Elles ont été initiées en 2003 et réalisée avec un budget de 25 millions de dollars US, avec l’hypothèse de départ que les ondes étaient sans danger.

Le concepteur de cette étude, Ron Melnick, résume :

« Les études du NTP ont non seulement révélé que le rayonnement des téléphones portables augmentait les tumeurs dans le cœur et le cerveau, mais induisait également des lésions cardiaques (cardiomyopathie du ventricule droit chez les rats mâles et femelles) et des dommages à l’ADN dans les cellules cérébrales des rats et des souris… Les organismes de santé et de réglementation doivent avertir le public des effets sur la santé des rayonnements radiofréquences et fournir des informations claires sur la façon de réduire les expositions, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes. »

La même année, le prestigieux Institut Ramazzini, de Bologne en Italie, a publié une étude à long terme sur les effets des rayonnements RF (simulant l’exposition au rayonnement d’antennes cellulaires) sur la santé de près de 500 rats. Tout comme l’étude du NTP, cette étude a clairement démontré que l’exposition chronique aux radiofréquences causent chez les rats les mêmes types de tumeurs que l’on constate chez certaines personnes qui parlent au cellulaire 30 minutes par jour pendant au moins dix ans ou qui habitent à moins de 500 m d’une antenne.

Fabiana Manservisi, biologiste et co-signataire de l’étude, précise :

« Les données de notre étude montrent la corrélation entre l’émission de radiofréquences et l’apparition des tumeurs de l’oreille, ainsi que des tumeurs multiformes du cerveau. Cela signifie que l’on pourrait faire le parallèle avec ce qui pourrait se passer chez l’humain. »

https://youtu.be/V6aO_4ioP1g

Puisque cette étude de l’institut Ramazzini a été menée avec des ondes 3G et 4G, elle ajoute :

« ce qui est sûr, c’est que notre expérimentation a démontré un risque. Et ce risque doit être pris en considération concernant des fréquences qui n’ont pas encore été testées. Ce que nous voulons dire, c’est : prudence! Il faut respecter le principe de précaution. Il faut explorer ces fréquences 5G avant que toute la population n’y soit exposée ».

Depuis 1933, la science a établi que les humains sont des organismes bioélectriques dont les cellules communiquent à l’aide de faibles impulsions électriques. Notre organisme capte les ondes comme une antenne. Les rayonnements des communications sans fil peuvent interférer avec le fonctionnement de nos cellules et l’altérer. Les effets non-thermiques des micro-ondes sur la santé humaine sont documentés par les militaires depuis plus de 70 ans.

La science ou l’industrie ?

Mais Santé Canada est là pour nous protéger, me direz-vous ! Hélas, Santé Canada continue de défendre l’idée absurde que le seul danger de tout rayonnement de micro-ondes est l’échauffement des tissus… un critère totalement arbitraire établi au début des années 1950 par les militaires américains et repris il y a 22 ans par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), une organisation non gouvernementale privée basée en Allemagne (et principalement financée par ce pays). La plupart des membres de l’ICNIRP ont des liens avec l’industrie qui dépend de ses lignes directrices, ce qui les place en conflit d’intérêt. Des lignes directrices définies en accord avec l’industrie, et non pas en fonction de la science. Pourtant ces directives de l’ICNIRP, en niant les effets biologiques sous le seuil thermique des rayonnements RF, sont inadéquates (trois organismes fédéraux américains le dénonçaient en 1993, tout comme l’Académie américaine de pédiatrie en 2012) et menacent directement la santé publique. En se fiant à ces mêmes directives, le site Web de Radio-Canada affirmait récemment que la 5G serait sans danger pour la santé humaine. Si cela est vrai, pourquoi alors les compagnies d’assurance refusentelles catégoriquement depuis plus de 10 ans de couvrir les dommages reliés aux tours cellulaires et aux communications sans fil ?

Selon les recommandations de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe faites en 2011 à tous les pays de l’Union européenne, les humains ne devraient pas être exposés à plus de 0,6 volt par mètre (V/m) ou 1 000 microwatts par mètre carré (μ/m2) à l’intérieur de leur maison, et idéalement, pour plus de prudence, précisait-elle, ça ne devrait pas dépasser 0,2 V/m ou 100 microwatts par mètre carré (μ/m2). À de nombreux endroits au centre-ville de Montréal, les mesures prises en janvier dernier indiquaient un niveau dépassant largement 20 000 microwatts par mètre carré (μ/m2)! L’ajout du rayonnement des fréquences millimétriques de la 5G, à compter de 2022, va éventuellement faire tripler cette exposition, surtout quand il y aura dans nos villes, selon les dires de l’industrie, un million d’objets au kilomètre carré connectés à Internet via la 5G qui émettront de façon intermittente.

Cet énorme smog électromagnétique va accroitre les revenus des gouvernements et les profits des entreprises de télécommunications, mais aussi le cancer, les maladies cardiaques, le diabète, l’Alzheimer, l’infertilité, en plus d’une foule de symptômes handicapants tels que pertes de mémoire, insomnie, maux de tête, nausées, vertiges, acouphènes, confusion mentale et dépression. La situation est pire pour les enfants, dont le corps absorbe deux fois plus de radiations que celui des adultes. Et les femmes enceintes risquent d’accoucher de plus en plus souvent d’enfants souffrant de leucémie, d’autisme, ou du trouble du déficit de l’attention.

Rappelons qu’en 2011 l’OMS a classé ce type de rayonnement dans le Groupe 2B, « peut-être cancérogène pour l’homme », tout comme le plomb et le DDT. Tout indique qu’en raison de nombreuses études scientifiques récentes, dont 500 études probantes parues depuis août 2016, la classification des radiofréquences devrait en principe être prochainement révisée à la catégorie du Groupe 2A « probablement cancérogène pour l’homme », voire au Groupe 1 « cancérogène avéré pour l’homme », tel que le recommande un conseiller de l’OMS, le Dr Anthony B. Miller, professeur émérite de médecine à l’Université de Toronto et qui a dirigé pendant 15 ans l’unité d’épidémiologie de l’Institut national du cancer.

J’ai 74 ans et quatre petits-enfants. La rapidité et l’absence totale de consultation qui prévalent, durant ce déploiement de la 5G, m’indignent et me révoltent au plus haut point. Je ne peux accepter l’idée que les marchands de cellulaires, avec la complicité de Santé Canada, soient prêts à mettre la santé, la sécurité et l’avenir de la population en jeu pour engranger des profits. Et je suis loin d’être le seul. Cette préoccupation est mondiale.

La riposte

Le 25 janvier dernier, quatre jours avant la parution du rapport Yale, la Journée mondiale de protestation contre la 5G a donné lieu à l’organisation de 205 événements dans plus de 195 villes de 32 pays. Au Canada, une douzaine d’événements et manifestations ont eu lieu de Vancouver à Halifax en passant par Calgary, Winnipeg, Toronto et Montréal ! En 2017, plus de 250 scientifiques de 37 pays ont lancé un appel à l’OMS et aux Nations Unies, dénonçant les effets nocifs de la technologie sans fil et demandant un moratoire sur la technologie 5G jusqu’à ce que des études d’impacts sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes soient réalisées. Le 19 septembre 2019, pendant que les auteurs du rapport Yale achevaient leurs délibérations, un nouvel appel signé par 261 scientifiques de plus de 40 pays affirmait que la santé humaine, animale et végétale serait compromise par le déploiement du réseau sans fil de cinquième génération (5G). En Suisse, où les limites de rayonnement sont six fois plus basses que les nôtres, un moratoire est en cours. La Fédération suisse des médecins (FMH) explique que « tant qu’il ne sera pas prouvé scientifiquement qu’une augmentation des valeurs limites de rayonnement actuelles n’a aucun impact sur la santé, il faudrait renoncer à les augmenter ». Chypre vient de retirer le signal Wi-Fi de ses écoles élémentaires, et de limiter le signal à l’hôpital de l’Archevêque Makarios III. Le pays entreprend une campagne d’éducation populaire sur les risques d’une exposition aux radiofréquences. En France, plusieurs nouveaux maires écologistes s’opposent au déploiement du réseau 5G dans leur commune. L’opposition grandit dans de nombreux pays.

Professeur émérite en biochimie et sciences médicales fondamentales à l’Université d’État de Washington, Martin Pall affirme [NdNM : ou ici]:

« Déployer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test pour vérifier si c’est sans danger au plan biologique doit être l’idée la plus stupide que quiconque ait eue dans l’histoire du monde ».

Parmi de multiples atteintes à la santé, il constate une augmentation de quatre types de cécité associés à la technologie 5G : les cataractes, le détachement de la rétine, le glaucome et la dégénérescence maculaire. Leurs villes intelligentes pourraient donc nous rendre aveugles !

Notre nouveau ministre du Patrimoine, Steven Guilbeault, s’est engagé à déposer d’ici la fin 2020 un projet de loi qui prendra les mesures appropriées pour veiller à ce que les fournisseurs de contenu, y compris les géants du Web, offrent plus de contenu canadien dans leur répertoire, contribuent à la création de contenu canadien dans les deux langues officielles, fassent la promotion de ce contenu et le rendent facilement accessible sur leur plateforme. Ce sont des enjeux cruciaux pour la survie de notre culture. Plusieurs des recommandations qui lui sont soumises dans le rapport Yale vont dans ce sens. Mais les recommandations qui réclament une imposition forcée du réseau sans fil de cinquième génération (5G) doivent être totalement dénoncées et rejetées tant que la science n’aura pas fait la lumière sur ces enjeux de sécurité et de santé publique. Rappelons que dans le cas de l’amiante, du tabac, du bisphénol-A, de la thalidomide ou de l’urée formaldéhyde, les risques pour la santé publique ont été initialement ignorés. Il incombe maintenant à nos dirigeants de prendre des décisions qui visent à placer la sécurité des citoyens au-dessus des intérêts des entreprises de télécommunications.

Le fil d’Ariane

Le cellulaire a fait ses preuves comme outil de communication, mais nous devons maintenant apprendre à l’utiliser de façon plus sécuritaire. La technologie 5G tente de le transformer en centre d’amusement et de stimulation visuelle pour des motifs purement commerciaux. Puisque nous avons impérativement besoin d’Internet, il existe une solution toute simple et éprouvée pour éviter ces problèmes. Celle de favoriser les connexions par fibre optique et filaires. Elles n’émettent pas de rayonnements. Elles assurent une meilleure protection de la santé et de la vie privée. Mais surtout elles sont cent fois plus rapides et plus fiables que la 5G.

C’est ce que réclame l’Appel urgent au gouvernement du Canada. Fruit d’une concertation de scientifiques et de militants pour l’environnement de 4 provinces canadiennes, dont Frank Clegg, ex PDG de Microsoft Canada, cette plateforme formule des demandes précises et pertinentes pour mieux encadrer la prolifération des antennes 4G et 5G. Alors que le gouvernement fédéral se prépare à encaisser des milliards de dollars en vendant les droits d’utilisation du spectre des ondes, cet appel réclame un moratoire sur le déploiement de la 5G et sur la vente des licences d’utilisation des fréquences 5G, tant que leur innocuité n’aura pas été prouvée par des études indépendantes. Il demande aussi une analyse économique globale des revenus potentiels, mais aussi des coûts liés aux technologies sans fil, incluant l’augmentation des soins de santé, la perte de productivité, les atteintes à la vie privée et à la sécurité, ainsi que les impacts environnementaux. Lancé le 14 mai 2020, L’Appel urgent au gouvernement du Canada a déjà reçu l’appui de 17 800 personnes et d’une quarantaine d’organisations à travers le Canada.

Sur les panneaux publicitaires de nos villes, l’industrie de la téléphonie sans fil a commencé à nous vendre son nouveau rêve. Cet Appel urgent au gouvernement du Canada est la seule façon de lui dire: STOP! On a besoin des lumières de la science avant d’imposer aux humains et à l’environnement une technologie qui n’a jamais été évaluée. Et on a surtout besoin d’être nombreux, individus, regroupements, syndicats et organisations, à le faire. Je vous invite à prendre connaissance de cet appel, à le rendre accessible autour de vous, à le signer et à recommander à vos organisations d’en faire autant.

Depuis longtemps nous nous unissions pour défendre notre culture et notre identité. Ne devrions-nous pas aussi nous unir pour défendre notre santé, notre environnement et l’avenir de nos enfants ? Des scientifiques et des médecins du monde entier nous avertissent du danger de l’exposition aux radiofréquences. C’est le temps de les écouter, le temps d’agir* !

Pascal Gélinas

gelinas.realisateur@gmail.com

Note

*Titre du rapport Yale.


[Voir aussi : dossier 5G et ondes pulsées]




L’OMS veut immuniser le public contre la désinformation : tous les moyens de contrôle et de persuasion sont mis en œuvre!

[Source : Organisation Mondiale de la Santé]

[Traduction : Conscience du peuple]

[Note de Isabelle :]

Voici un communiqué de l’OMS daté du 25 août 2020 qui nous informe que l’agence internationale a mandaté des agences d’analyse de l’information, qui utilisent l’intelligence artificielle, pour mesurer et identifier les opinions qui circulent sur les réseaux sociaux ainsi que les humeurs/émotions des citoyens et ce, afin d’affiner leurs stratégies de contrôle de l’information et de persuasion en vue d’une vaccination massive.

Tout comme dans une campagne électorale, la cible à atteindre ce sont les « indécis », dans ce cas précis ce sont les indécis concernant la vaccination. 👉Toute cette manigance médiatique se concentre sur créer une forte adhésion à la vaccination et sur rétablir la crédibilité de la Science et de l’OMS.

Lisez jusqu’à la fin ou concentrez-vous sur le signe 👉 pour comprendre à quel point le contrôle de l’information est un enjeu majeur dans la poursuite de l’Agenda.


Immuniser le public contre la désinformation

Peu de temps après que le monde ait commencé à s’habituer aux termes coronavirus et COVID-19, l’OMS a inventé un autre mot: «infodémie»,  soit une surabondance d’informations et une propagation rapide de nouvelles, d’images et de vidéos trompeuses ou fabriquées. Comme le virus, « l’infodémie » est très contagieuse et croît de façon exponentielle. Cela complique les efforts de réponse à la pandémie de COVID-19.

«Nous ne combattons pas seulement le virus», a déclaré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Nous luttons également contre les trolls et les théoriciens du complot 👉qui poussent à la désinformation et sapent la réponse à l’épidémie.»

La prolifération de la désinformation – même lorsque le contenu est, dans le meilleur des cas, inoffensif – 👉peut avoir des ramifications sanitaires graves et même sociales et mortelles dans le contexte d’une pandémie mondiale. Dans certains pays, les rumeurs sur une pénurie alimentaire imminente ont incité les gens à faire des réserves dès le début de l’épidémie et ont provoqué de réelles pénuries. Aux États-Unis d’Amérique, une personne est décédée après avoir ingéré un produit de nettoyage d’aquarium contenant de la chloroquine après que des rapports aient mentionné l’hydroxychloroquine comme un remède possible – mais non prouvé – pour le traitement du COVID-19. En République islamique d’Iran, des centaines de personnes sont mortes après avoir bu de l’alcool méthanolique qui, selon les messages des médias sociaux, avait guéri d’autres personnes du coronavirus. C’est le genre de désinformation dangereuse qui inquiète le plus l’OMS.

👉Alors même que le monde se concentre sur la recherche d’un vaccin sûr et efficace, la désinformation continue de se répandre sur la vaccination. Les experts de la santé en Allemagne craignent que le mouvement anti-vaccination du pays ne dissuade de nombreuses personnes à se faire vacciner lorsqu’un vaccin sûr devient disponible. Une étude récente qui a examiné les opinions de vaccination de 100 millions d’utilisateurs de Facebook dans le monde a révélé que si le camp pro-vaccination (6,9 millions de personnes) était plus nombreux que celui contre la vaccination (4,2 millions), le groupe anti-vaccin était moins isolé et avait plus d’interaction 👉avec les individus (de loin le plus grand groupe, avec 74,1 millions) qui sont indécis au sujet de la vaccination. 👉 Ces «vaxxers swing» sont importants à cibler et à embarquer avec la vaccination qui sauve des vies.

Pour en savoir plus sur la manière dont l’OMS s’attaque à la lutte contre l’infodémie, la Fondation des Nations Unies a rencontré Tim Nguyen en marge de la première conférence mondiale sur l’ infodémiologie, qui a réuni des experts mondiaux pour discuter de la science en développement de la gestion des infodémies. 👉L’équipe de Nguyen gère le Réseau d’information sur les épidémies (EPI-WIN), qui dirige les travaux de l’OMS sur la gestion des infodémies.

Traverser la toile de la désinformation

« Les infodémies se sont déjà produites d’une manière ou d’une autre lors d’épidémies passées, mais ce qui se passe en ce moment est à l’échelle mondiale, où les gens sont connectés par différents moyens et partagent des informations plus rapidement », a déclaré Nguyen. 👉«Cela a créé une nouvelle situation dans laquelle nous repensons et remodelons notre approche de la gestion des infodémies dans les situations d’urgence.»

👉Selon une étude récente évaluant la désinformation en anglais, la plus grande catégorie de publications qualifiées de fausses ou trompeuses par les vérificateurs de faits était le contenu qui remettait délibérément en cause ou remettait en question les politiques et les actions des fonctionnaires, des gouvernements et des institutions internationales telles que les Nations Unies et OMS.

Un exemple flagrant de ceci est «Plandemic», une vidéo de 26 minutes sur la théorie du complot qui accuse à tort le Dr Anthony Fauci, le principal spécialiste des maladies infectieuses aux États-Unis, d’avoir fabriqué le virus et de l’avoir envoyé en Chine. La même vidéo prétend à tort que le port de masques entraînera une auto-infection. Plus de 8 millions de personnes ont regardé la vidéo sur les réseaux sociaux avant qu’elle ne soit supprimée.

Un tel contenu peut éroder la confiance du public dans les organisations mêmes qui mènent la lutte contre le COVID-19. 

👉Pour rappeler au public la primauté de la science, l’OMS identifie d’abord le type de désinformation qui circule, puis répond avec ses propres directives fondées sur des preuves. La communauté des Nations Unies dans son ensemble a contribué à amplifier ces informations grâce à sa propre initiative de lutte contre la désinformation. Par exemple, l’initiative «Pause. Faites attention avant de partager ». La campagne encourage les gens à prendre le temps de vérifier les sources avant de décider de partager du contenu en ligne.

L’OMS a également travaillé en étroite collaboration avec les entreprises de médias sociaux et de technologie pour aider à freiner une partie de la désinformation qui se répand sur leurs plateformes. En février, des responsables de l’agence de santé se sont réunis au siège de Facebook pour savoir comment promouvoir des informations de santé précises sur le COVID-19. 

👉À présent, l’OMS travaille avec plus de 50 entreprises numériques et plates-formes de médias sociaux, notamment TikTok, Google, Viber, WhatsApp et YouTube, pour garantir que les messages de santé basés sur la science de l’organisation ou d’autres sources officielles apparaissent en premier lorsque les gens recherchent des informations liées au COVID-19. Même l’application de rencontres Tinder propose désormais des rappels de santé de l’OMS, car la distance sociale est toujours appropriée pendant un rendez-vous.

👉Écoute sociale avec intelligence artificielle 

«Ce que nous avons mis en place au début de la pandémie, c’est ce que nous appelons une approche d’écoute sociale», a déclaré Nguyen.

L’OMS travaille avec une société d’analyse pour intégrer l’écoute sociale dans son élaboration de messages de santé publique – une première pour l’Organisation.

Écoute des médias sociaux

👉Chaque semaine, la société examine 1,6 million d’informations sur diverses plateformes de médias sociaux, puis utilise l’apprentissage automatique pour effectuer des recherches basées sur une taxonomie de santé publique nouvellement développée afin de classer les informations en quatre sujets: la cause, la maladie, les interventions et le traitement. Cela aide l’OMS à suivre les sujets de santé publique qui gagnent en popularité et à élaborer et adapter des messages de santé en temps opportun. Les exemples incluent «Comment une pandémie se termine-t-elle?» et « Comment savons-nous quand nous avons une deuxième vague? ».

👉L’apprentissage automatique fournit également des informations sur les types d’émotions que les utilisateurs ressentent. Au lieu de simplement diviser les données par type de sentiment (positif, neutre, négatif), 👉 l’analyse du langage peut mettre en lumière l’anxiété, la tristesse, le déni, l’acceptation et d’autres émotions exprimées dans les publications sur les réseaux sociaux. 👉Ce niveau de détail permet à l’OMS de développer une stratégie offensive efficace et d’apaiser les inquiétudes du public avant que la désinformation ne prenne pas plus l’ampleur.

«Ce que nous avons appris maintenant, après deux mois et demi à faire ce genre d’analyse, c’est qu’il y a des thèmes et des sujets récurrents qui reviennent encore et encore», a déclaré Nguyen. 

Tout le monde n’a pas accès aux médias sociaux ou à Internet, mais ils restent tout aussi enclins que quiconque à être exposés à la désinformation. Pour surmonter cette lacune numérique, l’OMS collabore avec des collègues de l’initiative UN Global Pulse, qui utilise l’intelligence artificielle et les mégadonnées pour s’attaquer aux problèmes de développement et humanitaires et ce, pour appliquer l’écoute sociale aux pays où la radio est un moyen d’information populaire.

👉En Ouganda, par exemple, plus de la moitié des ménages dépendent de la radio pour leurs informations, et des milliers d’Ougandais appellent chaque jour à des programmes locaux pour parler de questions allant des sujets les plus banals aux sujets les plus graves tels que les soins de santé. 👉 La branche de Kampala de UN Global Pulse utilise un outil de reconnaissance vocale automatisé alimenté par l’intelligence artificielle pour traduire les enregistrements radio du dialecte local en texte numérique anglais. L’initiative a été présentée dans la série « Innovation in Action » de la Fondation des Nations Unies l’année dernière, montrant comment l’ONU tire parti de l’innovation et d’une nouvelle réflexion pour relever les défis les plus urgents du monde.

L’équipe UN Global Pulse utilise maintenant l’outil pour identifier le langage lié au COVID en Ouganda et toute désinformation diffusée par les communautés locales. L’équipe a constaté que les communautés locales faisaient la promotion de la sorcellerie et des herbes comme remèdes contre le COVID-19; des rumeurs circulaient même au sujet d’un vaccin fabriqué en Ouganda. Ce type de données est inestimable pour les organisations telles que l’OMS pour éclairer leurs messages et l’élaboration de directives. L’OMS travaille avec les Nations Unies pour étendre et piloter ce projet dans deux autres pays d’Afrique subsaharienne et deux en Asie du Sud-Est.

«Vous devez disposer d’un certain degré de bonnes informations pour atteindre les populations afin qu’elles soient inoculées et qu’elles ne soient pas sensibles aux fausses informations ou à la désinformation», a déclaré Nguyen. 👉 «Nous pensons que nous devons vacciner 30% de la population avec de« bonnes informations », afin d’avoir un certain degré d’immunité « collective » contre la désinformation.»

C’est là que la communauté locale devient particulièrement importante pour aider à amplifier le message de l’OMS.

Intégrer les voix de la communauté

Étant donné qu’une grande partie de la désinformation provient des communautés et peut se répandre dans des messages privés et des conversations entre amis et familles, l’OMS encourage les individus à vérifier les faits avec leurs proches si nécessaire. Ils ont créé une page dédiée de «mythbusters», contenant des réponses factuelles aux idées fausses les plus courantes sur le COVID-19, notamment: si les chaussures peuvent propager le virus (très faible probabilité), si les bains chauds peuvent maintenir le nouveau coronavirus (non, et vous risquez de vous brûler), et si les sèche-mains peuvent tuer le virus (non, ils ne le font pas).

Alors que l’OMS est habituée à travailler avec les ministères de la Santé et d’autres organes et responsables gouvernementaux pour développer et amplifier les messages de santé publique. Nguyen a déclaré que dans une crise de l’ampleur du COVID-19, une approche à l’échelle de la société est nécessaire pour s’assurer que tous les communautés sont atteintes.

👉Par exemple, au lieu d’une stratégie descendante, l’OMS travaille avec des groupes spécifiques tels que les jeunes, les journalistes et les organisations confessionnelles pour co-développer des orientations adaptées à chaque contexte et communauté. Ces groupes servent d’amplificateurs et diffusent de manière organique des informations précises sur la santé.

Nguyen a noté qu’au niveau mondial, les besoins d’information peuvent être très différents. «Prenons les conseils sur le lavage des mains, par exemple. C’est important et il y a une recommandation mondiale sur la durée et la façon dont vous devez le faire », a-t-il déclaré,« mais soyons aussi honnêtes. Il y a certaines régions du monde où il n’est pas possible de le faire comme recommandé.»

Les dirigeants communautaires peuvent aider à adapter les conseils d’hygiène dans des contextes où il n’y a pas assez de sources d’eau ou de savon pour se laver correctement les mains, ou dans des conditions exiguës où la distanciation sociale peut sembler presque impossible. Les directives révisées et co-élaborées par l’OMS et les chefs religieux incluent le remplacement des salutations de contact physique par un simple contact visuel et un salut; encourager les fidèles à effectuer les ablutions rituelles à la maison plutôt qu’au lieu de culte; et même offrir des conseils dans des situations douloureuses telles que la façon d’enterrer des êtres chers tout en respectant les restrictions du COVID-19.

«Il est important de travailler avec ces groupes d’amplification qui comprennent bien mieux que nous les personnes dont ils se soucient», a déclaré Nguyen. «Nous développons conjointement des conseils avec des personnes directement concernées et pouvons nous aider à mettre en œuvre une certaine pratique qui conduit à un changement de comportement.»

👉Une nouvelle alliance des Nations Unies pour lutter contre l’infodémie – comprenant l’OMS, l’UNESCO, l’Union internationale des télécommunications et UN Global Pulse – a récemment reçu un peu plus de 4,5 millions de dollars américains du Fonds de réponse de solidarité COVID-19 pour étendre son travail d’amplification communautaire, initiative d’écoute sociale et d’autres projets, notamment la création d’un centre centralisé de vérification des faits et de désinformation pour fournir aux pays des outils pour lutter contre l’infodémie.

👉Le 29 juin, l’OMS a également organisé la première conférence mondiale sur l’infodémiologie, qui a réuni des scientifiques de divers horizons pour se concentrer systématiquement sur la question et réfléchir à des moyens scientifiques pour mieux la gérer.

«Nous avons des physiciens, des mathématiciens, assis avec des épidémiologistes, avec des spécialistes des sciences sociales pour discuter d’approches fondées sur des preuves pour gérer l’infodémie», a déclaré Nguyen. «Tous ces domaines scientifiques ont leurs propres écoles de pensées, leurs cadres, comment ils font de la recherche, il est donc intéressant de voir comment une perspective peut aider à fertiliser l’autre.

👉Bien qu’un vaccin et un traitement contre le COVID-19 ne soient pas encore prêts, les mesures proactives de l’OMS aident à neutraliser l’infodémie de désinformation.  

«Pour lutter contre cette infodémie, nous devons faire les choses différemment de ce que nous avons fait dans le passé», a déclaré Nguyen. «Grâce au leadership du Dr Tedros, nous sommes de plus en plus ouverts à l’innovation et à repenser la façon dont nous faisons les choses.»

https://www.who.int/news-room/feature-stories/detail/immunizing-the-public-against-misinformation




Un chercheur suggère qu’une campagne de propagande chinoise délibérée a forcé le monde à se confiner

[Source : Aube digitale]

[NdNM : Cette hypothèse plausible est digne de L’art de la guerre de Sun TZU]

Le régime communiste a inondé les médias sociaux de fausses vidéos et de bots pour attiser l’hystérie du COVID.

Le chercheur et avocat Michael P. Senger suggère que le gouvernement chinois a lancé une campagne de propagande agressive pour exagérer la gravité des coronavirus afin de contraindre le reste du monde à un confinement draconien qui profiterait à Pékin.

Dans un article pour Tablet Magazine, Senger explique comment, fin janvier, « l’hystérie internationale du COVID-19 a commencé » avec une série de vidéos suspectes postées sur des sites de médias sociaux montrant des personnes en Chine s’effondrant soudainement dans les rues, dont un cas où un homme a tendu le bras pour amortir sa chute, ce qui suggère que la chute était mise en scène.

Après que des dizaines de millions de personnes ont été confinées chez elles au cours de l’un des confinement les plus brutalement appliqués de l’histoire, Senger note qu’en février, le PCC « a signalé une baisse exponentielle des cas de coronavirus, jusqu’au 19 mars, date à laquelle ils ont annoncé que leur confinement avait entièrement éliminé les cas nationaux ».

La Chine n’a officiellement enregistré que 4 634 décès dus aux coronavirus, malgré une population presque cinq fois plus importante que celle des États-Unis, où le nombre de décès s’élève actuellement à plus de 205 000.

L’Organisation mondiale de la santé et d’autres experts scientifiques ont ensuite parlé de la réaction de la Chine au COVID-19, ce qui a amené pratiquement tous les autres pays de la planète à adopter la même approche.

Cependant, Senger soutient que l’hystérie initiale à propos de COVID et du confinement qui a suivi pourrait avoir été une campagne de propagande chinoise soigneusement orchestrée pour tromper ses concurrents hégémoniques et les amener à détruire leurs propres économies en réponse à un virus dont le taux de mortalité est relativement faible.

Le chercheur montre comment les armées de comptes de robots chinois sur Twitter ont contribué à promouvoir un confinement précoce dans des pays comme l’Italie tout en bombardant de critiques et d’abus les personnalités politiques qui refusaient d’ordonner un confinement strict, comme la gouverneure du Dakota du Sud Kristi Noem.

Il souligne également comment les organes de presse de l’État chinois ont attaqué l’approche de l’ »immunité collective », qui a été initialement considérée, puis rejetée par plusieurs dirigeants occidentaux, comme une violation des « droits de l’homme ».

La Suède, qui a opté pour l’approche de l’immunité collective en refusant d’imposer un embargo et qui s’en est sortie économiquement mieux que tout autre pays européen, a également été la cible des bots, tout comme le Premier ministre britannique Boris Johnson, accusé de « génocide » en envisageant initialement l’approche de l’immunité collective.

La conclusion de Senger explore les raisons pour lesquelles la Chine a insisté de manière agressive sur la nécessité d’un confinement mondial.

« L’explication la plus bénigne possible de la campagne du PCC en faveur d’un confinement mondial est que le parti a promu de manière agressive le même mensonge à l’échelle internationale qu’à l’échelle nationale, à savoir que le confinement a fonctionné.

Pour les membres du parti, lorsque Wuhan a décrété le confinement, il allait sans doute de soi que le confinement « éliminerait » le coronavirus ; si Xi voulait que ce soit vrai, alors il devait en être ainsi. C’est la pathologie totalitaire que George Orwell a appelé « la double-pensée ». Mais le fait que les régimes autoritaires mentent toujours ne leur donne pas le droit de répandre des mensonges mortels au reste du monde, surtout par des moyens clandestins ».

« Et puis il y a la possibilité qu’en fermant le monde, Xi Jinping, qui a gravi les échelons du parti, cite d’anciens érudits chinois, a maîtrisé les dettes et leurs dérivés, étudie la science de la complexité, et envisage un avenir socialiste avec la Chine en son centre, savait exactement ce qu’il faisait. »

La théorie de Senger a du poids si l’on considère que la Chine est revenue à la « normale » depuis des mois, alors que les pays occidentaux, toujours paniqués par l’hystérie du COVID, continuent à enfermer leurs citoyens et à paralyser leurs propres économies malgré les hospitalisations et les décès dus au coronavirus qui ont stagné dans des pays comme le Royaume-Uni.