Bill Gates finance nombre des agences de presse les plus puissantes et les plus prolifiques du monde, c’est pourquoi il n’est jamais scruté par les médias
Il est rare, et exceptionnellement, de tomber sur une couverture médiatique qui critique même légèrement Bill Gates ou sa soi-disant organisation philanthropique. En effet, un nombre scandaleusement élevé de médias et d’informations sont financés d’une manière ou d’une autre par Gates lui-même.
Dans l’un des exposés les plus approfondis que nous ayons rencontrés à ce jour, les tentacules financiers de la Fondation Bill et Melinda Gates sont pleinement exposés, révélant l’ampleur de l’influence monopolistique de Gates sur la couverture médiatique d’aujourd’hui.
Comme vous l’avez sûrement remarqué depuis que la plandémie du coronavirus de Wuhan [et/ou Etats-Unis d’Amérique et alliés – MIRASTNEWS] (COVID-19) est devenue une chose, Gates n’a été que glorifié par les médias comme l’un des héros de cette saga apparemment sans fin. Tout, de sa volonté de vacciner en masse la planète à ses efforts pour suivre et tracer chaque être humain sur terre, a été soutenu par la machine à filer comme la plus grande chose depuis le pain tranché.
Pour cet écrivain, de toute façon, ce fut une expérience nauséabonde d’assister à ce spectacle d’horreur, sans un coup d’œil même en douceur de la part de quiconque dans n’importe quel média qui est assez courageux pour examiner le véritable programme de Gates. Mais il s’agit moins de bravoure que de moola qui influence la couverture médiatique de l’agenda de Gates.
En fait, la Fondation Gates utilise son vernis philanthropique pour influencer pratiquement tout ce que les médias rapportent sur son organisation. BBC, NBC, Al Jazeera, ProPublica, National Journal, The Guardian, Medium, Univision, le Financial Times, The Atlantic, et beaucoup [dont Le Monde – MIRASTNEWS], beaucoup – avez-vous compris les nombreux? – plus de noms de famille sont tous dirigés, au moins en partie, par Gates grâce au financement que leur organisation leur procure.
Il fut un temps où ce n’était pas le cas, bien sûr, mais au cours des dernières décennies en particulier, Gates s’est frayé un chemin dans pratiquement tous les médias grand public existants, le tout sous le couvert de la philanthropie.
«Il y a vingt ans, les journalistes ont examiné la première incursion de Bill Gates dans la philanthropie comme un moyen d’enrichir son entreprise de logiciels, ou un exercice de relations publiques pour sauver sa réputation déchirée à la suite de la bataille antitrust meurtrière de Microsoft avec le ministère de la Justice», explique Tim Schwab, écrivant pour Columbia. Revue de journalisme.
«Aujourd’hui, la fondation fait le plus souvent l’objet de profils doux et d’éditoriaux élogieux décrivant ses bonnes œuvres.»
Gates est le deuxième homme le plus riche du monde et sans doute le numéro un le plus dangereux
L’évaluation approfondie de Schwab sur Gates depuis sa première incursion dans la philanthropie jusqu’à présent est l’une des choses les plus révélatrices que nous ayons jamais vues. Il ne fait tout simplement aucun doute que tout le récit mondial entourant non seulement le coronavirus de Wuhan [et/ou Etats-Unis d’Amérique et alliés – MIRASTNEWS] (COVID-19) mais aussi les vaccinations, les produits pharmaceutiques, l’agriculture et l’éducation est un produit direct du financement de Gates dans les coulisses.
C’est un problème qui afflige d’autres organisations à but non lucratif, ainsi que des organes de presse dits publics comme NPR et PBS. Pratiquement chaque point de vente ou organisation qui publie tout type de nouvelles reçoit divers niveaux de financement de l’empire Gates, croyez-le ou non, ce qui est tout simplement effrayant.
«Les nouvelles sur Gates ces jours-ci sont souvent filtrées à travers les perspectives des nombreux universitaires, organisations à but non lucratif et groupes de réflexion financés par Gates», explique encore M. Schwab. «Parfois, il est livré aux lecteurs par des rédactions ayant des liens financiers avec la fondation.»
Alors que Schwab a été en mesure de retracer avec une clarté impressionnante une grande partie de la destination du financement de Gates, il y a apparemment tellement plus qui est introuvable car toutes les formes de financement de Gates ne doivent pas être signalées.
«L’ampleur des dons de Gates aux médias d’information reste inconnue, car la fondation ne divulgue publiquement que les sommes accordées par le biais de subventions caritatives, et non par le biais de contrats», explique-t-il.
Par conséquent, cela est devenu une sorte de jeu de devinettes essayant de déterminer qui est sur le chômage des portes, et qui ne fait tout simplement pas la diligence raisonnable en cherchant la vérité sur cet eugéniste milliardaire. Car regardons les choses en face: presque personne avec un niveau d’influence substantiel ne dit jamais quoi que ce soit de négatif, même de loin, à propos de Gates ou de sa fondation.
«De la même manière que les médias d’information ont donné à Gates une voix démesurée dans la pandémie, la fondation a longtemps utilisé ses dons caritatifs pour façonner le discours public sur tout, de la santé mondiale à l’éducation en passant par l’agriculture – un niveau d’influence qui a permis à Bill Gates de figurer sur la liste Forbes des personnes les plus puissantes au monde», prévient encore Schwab.
«La Fondation Gates peut souligner d’importantes réalisations caritatives au cours des deux dernières décennies – comme aider à lutter contre la poliomyélite et investir de nouveaux fonds dans la lutte contre le paludisme – mais même ces efforts ont attiré des détracteurs experts qui disent que Gates peut en fait nous causer du tort ou nous distraire de projets de santé publique plus importants et vitaux.»
Assurez-vous de lire le rapport complet de Schwab sur Bill Gates à ce lien.
Pour plus d’informations sur la tromperie qui sévit dans les médias grand public en raison d’influences extérieures telles que celle imposée par Bill Gates, assurez-vous de consulter Deception.news.
Bill Gates a donné des centaines de millions de pots-de-vin à des MSM, à des journaux et à des sociétés d’information télévisée pour enterrer des histoires négatives sur la Fondation Gates
Si vous vous demandez pourquoi les grandes entreprises de presse comme le New York Times et USA Today ainsi que NBC News et PBS – et bien d’autres – publient rarement des histoires négatives sur les problèmes et les catastrophes vaccinales (décès) causés par Bill et Melinda Gates Fondation – ils ont reçu des pots-de-vin de facto pour leur silence. Et bien payé. Par Gates. En fait, la plupart des médias aux États-Unis d’Amérique [et dans le monde – MIRASTNEWS] sont dans la poche de Bill Gates, selon des révélations sur le podcast Thomas Paine. Écoutez ci-dessus.
Gates a infiltré tous les principaux médias, se répandant autour de centaines de millions – peut-être des milliards – pour contrôler et s’assurer que seuls des articles de presse gonflés et positifs sont publiés sur sa fondation. Les histoires négatives sont enrichies, cachées. Juste qui Gates a-t-il graissé dans les MSM?? Et combien de centaines de millions a-t-il versé en pots-de-vin? Vous ne croirez pas à quel point la corruption est profonde.
Bill Gates Gave Hundreds of Millions in Bribes to MSM, Newspapers, TV News Companies to Bury Negative Stories about Gates Foundation https://t.co/BAI779Wi3I
Cette Nuit [du 2 au 3 octobre], l’Assemblée Nationale quasi déserte (que fait votre député ?) a voté la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er avril ! Seuls 17 députés s’y sont opposés !!!
Réanimatrice & médecin psychiatre, Martine Wonner explique clairement la situation COVID19 aujourd’hui avec des FAITS. En plus, elle ajoute que le CDC (santé USA) s’est excusé pour s’être trompé sur l’Hydroxychloroquine et qu’une étude du CDC confirme qu’il n’y a pas d’évidence pour le port de masque. [Source en anglais : https://www.politico.com/news/2020/09/21/cdc-coronavirus-spread-airborne-419363]
https://youtu.be/Hpk6PFtU2Tc
« La minute de Ricardo »: Le nouveau vaccin, mode d’emploi ! Un passeport numérique pour l’enfer ?
Nous allons devoir nous battre TOUS ENSEMBLE ! Pour une France Libre, sans Masque, ni Préjugé ! Une France qui dit NON à la Soumission !
« Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde. »
Général De Gaulle. Discours du 1er mars 1941 à la Réunion des Français de Grande-Bretagne.
« La minute de Ricardo » est un nouveau concept, un billet d’humeur, une nouvelle idée lancée par Richard Boutry.
Richard Boutry ex journaliste/présentateur à Soir 3 et TV5 monde, est un professionnel hors normes. Alliant rigueur et éthique. il revient chaque jour sur une idée, un concept, un mot, une phrase et décline cette idée en une minute chrono.
Le gouverneur Ron DeSantis a levé vendredi toutes les restrictions sur les restaurants et autres commerces en Floride, et a interdit les amendes locales contre les personnes qui refusent de porter des masques alors qu’il cherche à rouvrir l’économie de l’État malgré la propagation du coronavirus.
L’ordonnance du gouverneur républicain a déclenché un nouveau débat dans cet État politiquement divisé, où les réponses à la « pandémie » sont désormais liées à la prochaine élection présidentielle.
DeSantis, un allié majeur du président Donald Trump, a reconnu que la « pandémie » est loin d’être terminée, mais il a déclaré que la menace s’est atténuée et que le moment est venu de rouvrir les portes de l’économie après six mois difficiles.
L’annonce faite vendredi par le gouverneur permet aux restaurants de tout l’État de rouvrir immédiatement à pleine capacité – et empêche les villes et les comtés d’ordonner leur fermeture ou de fonctionner à moins de la moitié de leur capacité, à moins qu’ils ne puissent justifier une fermeture pour des raisons économiques ou sanitaires.
« Nous ne fermerons rien à l’avenir », a déclaré M. DeSantis, tout en insistant sur le fait que l’État est prêt à faire face à une nouvelle augmentation des infections.
Le gouverneur a toutefois autorisé les collectivités locales à limiter les bars à 50 % de leur capacité, mais a ajouté qu’il n’allait pas « faire obstacle » à leur réouverture complète.
Dans le cadre de son plan de réouverture, le gouverneur a interdit aux villes et aux comtés de percevoir des amendes sur les personnes qui violent les règles de distanciation sociale ou qui ne portent pas de masque. Le décret du gouverneur abroge pratiquement les arrêtés locaux mis en place pour limiter la propagation du coronavirus.
« Je pense que nous devons cesser d’essayer de pénaliser les gens qui ne respectent pas les règles de distanciation sociale et travailler avec les gens de manière constructive », a déclaré M. DeSantis.
Les démocrates de Floride ont déploré la hâte avec laquelle le gouverneur a décidé de rouvrir.
« Personne ne plaide en faveur d’un confinement complet en Floride. Mais nous avons demandé et continuons à demander des mesures de prévention relevant du bon sens, comme des masques faciaux, qui sont essentiels pour empêcher une plus grande propagation », a déclaré jeudi la sénatrice Audrey Gibson.
Est-ce que la population n’est pas en train de se suicider collectivement avec un poison lent ?
L’usage du masque pouvait se justifier pendant une courte période d’épidémie entre mars et mai 2020 et une pénurie a été malheureusement à la fois voulue et organisée durant cette période. Aujourd’hui, à l’opposé, le masque est devenu un instrument politique de contrainte. Ce revirement n’est pas seulement incompréhensible, il est porteur de conséquences sanitaires néfastes.
Des réactions biochimiques se produisent dans les poumons avec le frein du masque, lors de l’inspiration et de l’expiration. Dans une atmosphère plus humide et davantage chargée en carbone, des composés tels que le formaldéhyde et autres COV apparaissent. Les seuils critiques sont dépassés en une dizaine de secondes.
Masquer la population aujourd’hui, en septembre 2020, est non seulement anxiogène, mais est aussi porteur de risques sanitaires à long terme. Cette ambiance malsaine a, de surcroît, des répercussions désastreuses sur l’activité économique qui repose d’abord sur la confiance. Et elle génère une surenchère sans limites dans des mesures sanitaires de plus en plus ridicules et dictatoriales.
https://youtu.be/v_Cjet14e9M
« La minute de Ricardo » : au Danemark, pas de corruption, pas de COVID!
[Photo : La ville de Svenborg, point de départ pour explorer l’archipel du sud du Danemark. Getty images/Westersoe.]
[Au Danemark, il y a très peu de corruption de la politique et de la médecine et donc pas de confinement ni de port de masque. La conséquence logique est qu’il y a très peu de morts attribués à la Covid-19 et la vie continue comme avant.]
Covid-19 — Les articles écrits et publiés par Guy Boulianne depuis le 25 décembre 2019 et avant
J’ai écrit des articles presque quotidiennement concernant la crise de Covid-19 et tous les sujets qui y sont rattachés, par exemple les études scientifiques, les mesures sanitaires, le globalisme, la grande réinitialisation, la vaccination ID2020, le déploiement du réseau 5G, etc. J’ai fait ceci toujours avec l’objectif de bien informer les gens au mieux de mes capacités. Par contre, j’en arrive aujourd’hui à un constat personnel : malgré tous les efforts que les gens investiront à vouloir modifier le cours des événements, rien ne changera puisque cette crise que nous vivons aujourd’hui a été préparée de très longue date par des puissances qui nous dépassent. Rien ne sera fait par l’humain. D’ailleurs, j’avais conclu mon livre, “La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués”, de cette façon :
« La Guerre des mondes de Herbert George Wells a bel et bien débuté. La plupart des gens sont inconscients qu’ils sont sur le bord de l’extinction, sinon du contrôle total sur leur vie. Les droits et libertés seront bientôt abolis, d’une manière ou d’une autre. Et toute contestation sera futile puisque toute bataille qui se fait à armes inégales est perdue d’avance. » (pp. 458-459)
Certains me croiront bien pessimiste, mais ce n’est pas vraiment le cas. Disons que je crois qu’aucune transformation ne viendra de la part des Humains. Le théologien Saint François de Sales ne disait-il pas lui-même : « Là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie ». Malgré toutes les manifestations, malgré tous les discours, malgré toutes les statistiques, malgré toutes les pétitions, les politiciens continuent à se vautrer sans vergogne dans le mensonge, la perfidie et la trahison envers leurs populations.
D’un autre côté, les gens ordinaires n’ont jamais été aussi divisés et méchants les uns envers les autres. Il n’y a qu’à voir ce que l’on fait à nos personnes âgées, retenues dans leurs chambres comme de vulgaires prisonniers. Il n’y a qu’à voir comment certains individus peuvent devenir très agressifs et menaçants contre ceux qui osent contredire leurs visions étroites et leurs certitudes. Les scientifiques partagent leurs études scientifiques, les médecins émettent leurs avis médicaux, et les autorités les bâillonnent, les censurent et les bannissent. Le 26 septembre dernier, le fondateur de l’organisation allemande ACU2020, Dr Heiko Schöning, a été arrêté à Hyde Park à Londres, et placé dans le fourgon comme un criminel et un scélérat. C’est là où en est rendu notre société dite moderne.
Au Québec, l’Opération psychologique (PsyOp) a pris le dessus. Le discours unique fait force de loi, d’un côté comme de l’autre. L’opposition contrôlée mène les gens vers une acceptation de l’inacceptable, guidés à adopter sournoisement le mondialisme grâce à ce pseudo QAnon dont la devise est WWG1WGA, c’est-à-dire « where we go one, we go all » (où nous allons un, nous allons tous). Plusieurs individus profitent des événements actuels pour devenir les gourous d’une nouvelle secte. Tout ce qui leur importe est de se faire voir et se faire aduler comme étant les nouveaux héros et les libérateurs du peuple. Mais leurs prétentions ne sont pas sincères. Ils entraînent plutôt les gens vers le sectarisme et l’illusoire. Les mouvements populaires naturels sont ainsi récupérés par une petite clique d’individus qui souhaitent obtenir du capital politique et qui songent uniquement à l’avancement de leur carrière.
Mes recherches personnelles m’ont amené depuis longtemps à comprendre que tout combat contre la conspiration mondiale actuelle est futile, puisque nous nous battons « à armes inégales ». Il ne s’agit pas ici de pessimisme, comme certaines personnes pourraient le croire, mais bien d’hyper réalisme. Les cabalistes et les comploteurs ont pour finalité de détruire la société actuelle, pour en rebâtir une nouvelle selon de nouvelles normes qui ne seront pas conçues pour le bien-être de l’humanité.
J’ai donc décidé de prendre un peu de recul et de me recentrer sur des priorités qui sont miennes. Avant qu’il ne soit trop tard, je dois impérativement me concentrer à la rédaction finale de mon prochain livre, « CERN : La porte de l’enfer (La Guerre des mondes est ici, maintenant !) ». Je souhaite aussi réaliser un projet d’écriture qui perdure depuis plus de trente ans et qui gravite autour de ma quête du Saint Graal. Contrairement à cette fumisterie occulte dont nous subissons les assauts actuellement, cette quête est la réalité qui aurait du toujours nous habiter. Le véritable espoir s’y trouve peut-être.
Le 26 septembre dernier, le fondateur de l’organisation allemande ACU2020, Dr Heiko Schöning, a été arrêté à Hyde Park à Londres, et placé dans le fourgon comme un criminel et un scélérat.
La liste de mes articles sur le Covid-19
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«Bouche masquée » – Les dentistes préviennent que les maladies des gencives et les caries dentaires ont augmenté de 50% depuis le début du port obligatoire du masque
« Bouche masquée » – Les dentistes préviennent que les maladies des gencives et les caries dentaires ont augmenté de 50% depuis le début du port obligatoire du masque
Par Phillip Schneider le 2 septembre 2020
À la lumière des obligations nationales et mondiales de porter des masques à l’intérieur, les dentistes ont découvert que les patients revenant pour des examens de santé connaissent une augmentation de 50% des maladies des gencives et des caries dentaires.
Les dentistes l’ont appelé le symptôme « bouche masquée » après la fameuse «bouche de méthamphétamine» qui tend à affliger les utilisateurs de méthamphétamine. Elle affecte même ceux qui n’ont jamais eu de problèmes auparavant et on pense qu’elle est causée par une accumulation de bactéries dans un environnement sec riche en Co2 et pauvre en oxygène.
«Nous constatons une inflammation des gencives chez des patients qui sont en bonne santé depuis toujours et des caries chez des personnes qui n’en ont jamais eu auparavant»,
déclare le Dr Rob Raimondi, copropriétaire de One Manhattan Dental à New York.
Le partenaire du cabinet dentaire de Raimondi, le Dr Marc Scalfani, prévient que l’augmentation du port du masque n’entraîne pas seulement une détérioration des gencives et des dents, mais qu’elle «entraînera éventuellement des accidents vasculaires cérébraux et un risque accru de crise cardiaque» sur toute la ligne.
«La respiration par la bouche provoque la sécheresse de la bouche, ce qui entraîne une diminution de la salive – et la salive est ce qui combat les bactéries et nettoie vos dents. La salive est également ce qui neutralise l’acide dans la bouche et aide à prévenir la carie dentaire et les maladies des gencives.»
Les médecins préviennent depuis des mois que le port d’un masque peut exacerber les affections respiratoires existantes telles que l’asthme, mais il semble maintenant que les dommages ne s’étendent pas seulement aux poumons, mais également à la bouche.
« Les patients viennent nous voir en disant : « Oh ! Mon haleine sent, j’ai besoin d’un nettoyage » »,
déclare le Dr Sclafini.
« Lorsque vous avez mauvaise haleine, soit vous avez déjà une maladie parodontale, soit vous avez beaucoup de bactéries qui sont présentes sur votre langue à cause de la sécheresse de la bouche. »
Pour cette raison, Sclafini recommande à ceux qui doivent porter des masques de boire beaucoup d’eau, de se brosser les dents régulièrement et d’éviter de respirer par la bouche tout en en portant un, à tout le moins, pour éviter d’autres complications.
Alors que des centaines de médecins ont déclaré publiquement que les mesures draconiennes prises par les gouvernements du monde entier pour lutter contre les infections à coronavirus étaient « disproportionnées » par rapport au problème, il devient clair que forcer les individus à fermer leurs entreprises, à s’isoler et à porter les masques où qu’ils aillent causent également des dommages et coûtent en fait des vies.
Le confinement et l’obligation du port du masque ont non seulement provoqué une flambée des taux de suicide et de la toxicomanie, mais une augmentation des maladies des gencives signifie une augmentation inévitable des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques, provoquant des décès qui ne se seraient jamais produits sans le port obligatoire du masque.
Des données récentes des Centers for Disease Control (CDC)montrent que seulement 6 % des décès par coronavirus sont attribués au Covid-19 seul, tandis que les 94% restants ont été associés à une moyenne de 2,6 comorbidités, ajoutant à l’idée que l’isolement des personnes en bonne santé au lieu des malades et des vulnérables, cela ne fera qu’aggraver le problème.
Après avoir effectué un examen de l’efficacité des masques chirurgicaux, l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) a conclu qu ‘« aucune preuve n’a été trouvée en faveur de l’utilisation de masques chirurgicaux pour réduire la fréquence des infections sur le site opératoire » et « aucune preuve n’a été trouvée de l’efficacité du port de masques chirurgicaux pour protéger le personnel des matières infectieuses dans la salle d’opération. »
Pendant ce temps, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de renoncer aux travaux dentaires jusqu’à ce que nous en sachions davantage sur le virus ou jusqu’à ce que davantage d’équipement soit disponible pour protéger les travailleurs de la santé contre les aérosols.
«La probabilité que le COVID-19 soit transmis par des aérosols, des microparticules ou des particules en suspension… aujourd’hui, je pense est inconnue, elle est au moins sujette à caution. Cela signifie que des recherches supplémentaires sont nécessaires. »
Même l’Organisation mondiale de la santé admet dans un rapport du 5 juin que la science concernant l’utilisation actuelle à grande échelle des masques fait défaut.
« À l’heure actuelle, l’utilisation généralisée des masques par des personnes en bonne santé dans le cadre de la communauté n’est pas encore étayée par des preuves scientifiques directes de haute qualité et il y a des avantages et des inconvénients potentiels à prendre en compte. »
OMS, Directives provisoires, p. 6
Il est peut-être temps de discuter de l’aptitude des individus à prendre leurs propres décisions pour lutter contre la pandémie, plutôt que d’obligations générales émanant de gouvernements et de bureaucrates qui semblent nous causer du tort.
Pourquoi porter un masque après nous avoir vus sans masque depuis toujours et en parfaite santé ?
Pourquoi porter un masque alors que l’épidémie disparaît ?
Pourquoi porter un masque en papier quand on voit comment sont équipés les virologues (scaphandre sous pression)?
Pourquoi porter un masque quand la loi interdit de dissimuler son visage et que le port du masque ne repose que sur un décret ?
Pourquoi porter un masque quand il est clairement reconnu et décrit sur l’emballage qu’il ne protège ni des bactéries ni des virus ?
Pourquoi porter un masque debout au restaurant, quand on a le droit de s’en passer en étant assis ?
Pourquoi porter un masque durant des créneaux d’heures définis et pas au-delà ?
Pourquoi porter un masque assis à l’école et pas assis au restaurant ?
Pourquoi porter un masque pour une grippe qui n’a tuée que 0,008% de la population mondiale et uniquement en cas de comorbidité ?
Pourquoi porter un masque qui a été officiellement interdit par les mêmes qui nous obligent à le porter aujourd’hui ?
Pourquoi porter un masque quand on sait que l’on respire alors sans cesse ses propres toxines et son CO2 ?
Pourquoi porter un masque à 11 ans et pas à 10 ans ?
Pourquoi porter un masque quand on a un système immunitaire qui sert à se défendre des virus ?
Pourquoi porter un masque sous prétexte de protéger les autres quand on est en bonne santé ?
Pourquoi porter un masque quand on voit qu’en Suède tout va bien et qu’ils n’en ont pas portés ?
Pourquoi porter un masque quand de nombreux médecins, chirurgiens, virologues, etc… critiquent fermement son usage ?
Pourquoi mettre un masque partout mais pas sur les plateaux-télé ?
Pourquoi porter un masque aujourd’hui quand on a toujours fait sans auparavant ?
Pourquoi porter un masque dans une rue et pas dans une autre ?
Pourquoi porter un masque dans certains quartiers et pas dans d’autres ?
Pourquoi porter un masque dans les magasins alors que tout le monde touche à tout (caddies, objets, produits, clavier de TPE, fruits, légumes, etc…) ?
Pourquoi porter un masque quand on est seul dans sa voiture ?
Pourquoi porter un masque quand on se promène dans la nature ?
Pourquoi porter un masque partout mais pas dans les salles de sport ou l’on transpire à grosses gouttes ?
On réfléchit 5 minutes et on arrête cette manipulation de masse, ce port de la muselière, ce symbole de soumission ou on continue cette mascarade jusqu’à l’arrivée du vaccin ?
Réfléchissez !
Pourquoi les gouvernements vendus n’écoutent pas les toubibs, les anesthésistes, les virologues, les chirurgiens, etc… etc… non vendus du monde entier, français, allemands, belges, espagnols, américains, canadiens, suédois, etc… etc… mais écoutent tous les vendus qui au lieu de prendre leurs décisions en âme et conscience en pensant à la santé des personnes la prennent en écoutant ceux qui n’ont ni âmes ni conscience en pensant à leurs poches pour bousiller la vie de milliards d’être humains innocents ?
Allô Docteur 💊 Episode 01 « Un secret pour vous »
[NdNM : La vidéo présentée permet d’avoir un meilleur aperçu de l’homéopathie et de son énorme potentiel en matière de traitement des maladies, y compris en ce qui concerne la Covid-19.]
Dans ce premier épisode, nous parlons de sujets actuels brûlants.
Allô Docteur est ma nouvelle émission santé. J’ai connu le Dr Edouard Broussalian il y a plusieurs années et j’ai décidé de vous offrir des « moments santé » afin de mieux comprendre l’immunité, la gestion des symptômes et la guérison.
Dans cette émission, vous pourrez bénéficier gratuitement des conseils du Dr Broussalian et assister EN LIVE à des consultations que le Dr Broussalian fera sur ma chaîne régulièrement.
▶️ Vous ne connaissez pas encore le Dr Edouard Broussalian ? Voici quelques mots sur son parcours. Auteur prolifique d’articles, de traductions et d’ouvrages de référence sur l’homéopathie, il enseigne la nouvelle médecine depuis 1996. Il pratique la médecine générale homéopathique depuis 1989 et il a traité des maladies épidémiques comme le choléra (Haïti 2011) avec les mêmes succès que ses prédécesseurs, confirmant la supériorité du traitement homéopathique sur les vieux procédés chimiques. C’est en 2012 que commence le grand tournant de sa carrière en fondant un enseignement qui pour la première fois depuis des générations suit aphorisme après aphorisme l’Organon de Hahnemann. 1988: Diplôme d’État de docteur en médecine – Faculté de médecine de Grenoble
TRIBUNE : D’après les chiffres officiels de l’INSEE du nombre de morts toutes causes confondues du 1er janvier au 31 juillet 2020 en France, on nous annonce une surmortalité de 30 800 morts Covid en plus par rapport à l’année précédente.
Ceci n’est pas possible et nous en faisons la démonstration
Commençons par regarder le nombre total de morts en France entre le 1 janvier et le 31 juillet des 3 années : pour 2018 il est de 363 955, en 2019 de 362 900 et en 2020 de 379 200. Ceux sont les décès toutes causes pour la France. Par différence, il y a donc + 15 245 décès en plus en 2020 qu’en 2018 et + 16 300 décès en plus entre 2020 et 2019.
Logiquement, il est impossible qu’il y ait plus de 16 300 morts de plus en 2020 (quelqu’en soit la cause, COVID ou PAS COVID).
Un ajustement est aussi nécessaire
Pour être plus complet, il faut enlever de ce chiffre maximum de 16 300 morts en surplus par rapport à 2018 :
Les 2000 à 3000 morts/an qui s’ajoutent chaque année à cause de l’augmentation de la population et de son vieillissement.
Les morts en mars-avril-mai 2020 d’autres pathologies par privation de soins à cause du confinement. Et ceux-là se chiffrent en millier.
En conséquence, le chiffre ajusté du nombre de morts en France est obligatoirement très inférieur à 14 500 dont une petite partie à cause du COVID-19.
Une correction basée sur des indices mondiaux
En appliquant le taux de mortalité mondial moyen actuel de 0,011% à la France, on obtient environ 7 000 morts, ce qui serait cohérent avec l’Allemagne qui déclare 9000 morts pour 84 millions d’habitants.
Un peu de bon sens, la France qui a une des meilleures médecines du monde ne peut pas avoir 400% de morts en plus que la moyenne mondiale !
La majorité des certificats de décès cochés morts COVID-19, ne sont pas morts à cause du COVID-19
Une incitation financière à cocher la case Covid, elle est de 5000 euros/certificat dans les hôpitaux et de 55 euros en médecine de ville,
Une recommandation de pas chercher de preuve médicale (test, autopsie) mais une simple suspicion,
Une recommandation de ne pas faire de diagnostics différentiels avec les autres pathologies graves du patient (Insuffisance cardiaque, HTA, cancers, etc) présentes chez 99% des patients décédés.
Les arguments erronés qui ne manqueront pas d’être évoqués
Diminution des morts pas accidents de la route en mars-avril : les 200 morts en moins d’accidents de la route du fait du confinement ne changent rien à ces chiffres.
En 2020 il y a 14 000 personnes qui auraient dû mourir et ne sont pas mortes sans aucune raison (soit 24 000 sur l’année). Ce genre de miracle n’existe pas en médecine, cela n’est jamais arrivé dans l’histoire sauf l’année suivante d’une guerre.
14 000 personnes malades ne sont pas mortes grâce au confinement et aux masques. La réalité c’est que le confinement général est responsable au contraire de milliers de morts en plus parmi les millions de malades chroniques graves par manque de soins, les cabinets de ville et consultation hospitalières étaient vides, même en chimiothérapie !
En épidémiologie, les deux grandes causes de variations de la mortalité sont les guerres et les épidémies.
Mathématiquement il est démontré que le chiffre de 30 800 morts à cause du Covid-19 est impossible.
Que si tous les morts supplémentaires en 2020 étaient tous A CAUSE du Covid-19, leur chiffre ne peut pas dépasser 14 500 et probablement beaucoup moins.
Docteur Peter EL BAZE, Ex Médecin Attaché des Hôpitaux du CHU de Nice, ancien Chef du Service de Médecine Interne A1, Les Sources, Nice. Créateur des logiciels médicaux Megabaze et Oncobaze (chimiothérapies).
Face au masque : émouvant témoignage d’une maîtresse d’école en France
Dans la lutte contre les maladies physiologiques, nous nous devons de ne pas souffrir de maladies mentales et sociales. La santé est une totalité psychophysique et un tout, et non une absence unidimensionnelle de maladie physique.
La lutte contre le coronavirus provoque un accroissement d’étranges formes de propagande officielle anti-pandémie, qui mettent constamment l’accent sur la « distanciation sociale », et afin de ne pas infecter nos proches, les autorités recommandent de nous en éloigner le plus possible.
Les élèves sont tenus d’aller à l’école avec un masque sur le visage et les éducateurs doivent également être masqués. Toutefois, les conséquences psychologiques associées au port du masque ne sont pas négligeables. Surtout pour les enfants et les jeunes.
Note du traducteur : Le risque c’est qu’ils arrêtent d’essayer de communiquer tout court ! Le masque change aussi la voix ce qui perturbe l’enfant. Les enfants ont absolument besoin de lire les expressions sur le visage de l’autre, et le port du masque l’empêche de voir et d’analyser ces mimiques. Il est impossible de ne pas considérer que le port du masque représente un danger dans la représentation à soi et aux autres que beaucoup d’enfants n’ont pas encore affirmé même parvenus à l’adolescence. Et bien que ce ne soit pas le sujet de cet article, que dire du danger pour la santé physiologique que représente le port du masque durant plusieurs heures ?
Le danger mortel des masques – par le Dr Russell Blaylock
Dépersonnalisation
Dans une interview accordée à Pečat [magazine d’informations serbe – NdT] le 14 août 2020, la psychologue clinique Sofija Trivunac — qui a exercé en Occident pendant quatre décennies après avoir obtenu son doctorat aux États-Unis — souligne la gravité de ces conséquences. Tout en insistant sur le faible bénéfice des masques dans la protection contre les maladies — sans compter les masques médicaux plus efficients qui ne sont généralement pas accessibles aux gens ordinaires —, elle déclare :
Il s’agit d’un acte de soumission très concret qui enseigne aux enfants l’obéissance, mais aussi que la communication et la possibilité de voir un visage ne sont plus la norme. Quand un bébé naît au monde et jusqu’à ce qu’il parle, il a besoin, comme les primates, de cette image fondamentale du visage de l’autre — un sourire et des yeux — et voilà qu’ils annoncent déjà le port de lunettes. Ainsi, nos yeux et notre bouche qui constituent les deux plus grands canaux de communication dont dispose l’être humain dans ses rapports aux autres êtres humains et aux animaux sont « abolis ». Nous sommes brusquement arrivés à la situation suivante : celui qui ne porte pas de masque est catalogué comme un transmetteur d’infection ou comme un tyran, une personne qui résiste. […] Je ne veux pas que la pathologie des personnes compulsives-obsessionnelles devienne dominante ni qu’elle se banalise.
Bien sûr, il faut lutter contre la pandémie. Mais cette lutte ne doit pas négliger les conséquences psychologiques de l’état d’urgence, souligne Sofija Trivunac :
Si nous considérons le corps humain du point de vue d’un réceptacle surchargé de peurs, et donc bloqué pendant une longue période, nous constatons que son immunité est sérieusement affaiblie et qu’il n’est pas capable de « digérer » toutes ces peurs d’un point de vue énergétique. L’un des grands facteurs qui génèrent la peur est l’incertitude à laquelle nous sommes également exposés pendant une longue période, ainsi que tout ce qui nous conduit dans un premier temps à des troubles mentaux, puis à des maladies physiques. Car lorsque le cerveau qui contrôle notre psyché et notre corps tombe malade, nos autres organes tombent progressivement malades et les conséquences sont le plus souvent pénibles et extrêmement dangereuses.
Le port du masque est un moyen de plonger les élèves et les éducateurs dans un monde tordu, celui d’Alice lorsqu’elle passe de l’autre côté du miroir, un monde dans lequel il n’existe aucune réelle éducation ni la plus élémentaire socialisation. Mais le plus grand dommage [notamment chez les enfants – NdT] est porté à l’essence même des relations interpersonnelles : l’amour.
Le secret de l’amour comme fondement de l’humanité
Dans son livre « Les Éloges du sens », l’écrivain Dusko Jevtovic écrit :
Dans une maternité, deux jumelles, nées prématurément, ont été placées dans des incubateurs séparés, comme l’exige la réglementation. La vie de l’une d’entre elles était en danger. L’infirmière de service les a mis dans la même couveuse, et lorsqu’elle leur a rendu visite un peu plus tard, elle a réalisé qu’un miracle s’était produit : elle les a trouvés enlacées ! La sœur jumelle la plus vigoureuse étreignait la plus fragile, dont l’état de santé s’est à partir de ce moment soudainement amélioré ! Comme si elle avait alors acquis la volonté de vivre, ce qui lui manquait, la plus fragile des sœurs se mit à respirer de façon régulière, son cœur battant au rythme du cœur de sa jumelle dont l’amour l’avait fortifiée. Des appareils de précision ont tout enregistré. Un de mes collègues a également imprimé un article qui se terminait par la photo d’une étreinte salvatrice.
Lorsque Kiri, [qui signifie] « c’était écrit », a senti qu’elle se trouvait près de sa sœur et que celle-ci luttait pour sa vie, elle l’a serrée dans ses bras pour l’aider dans son combat. À partir de ce moment-là, Brijela a commencé à respirer normalement, son rythme cardiaque est revenu à la normale et son état général a commencé à se stabiliser. Les médecins ont décidé de laisser les bébés ensemble, car lorsqu’elles étaient ensemble, elles se maintenaient mutuellement en vie.
C’est, pourrait-on dire, la preuve scientifique des propriétés curatives de l’amour. Parce que le cœur est plus sensible que n’importe quel appareil. Le sentiment d’amour protège mieux que le verre de protection et pénètre plus profondément que les câbles et les tubes. Sous l’impulsion de l’éternité, le sentiment d’amour se met en marche et, avec la chaleur de l’étreinte, il libère l’espoir de l’armure que constitue l’indifférence glacée, synonyme de mort.
Ainsi, dans la lutte contre les maladies physiologiques, nous nous devons de ne pas souffrir de maladies mentales et sociales. La santé est une totalité psychophysique et un tout, et non une absence unidimensionnelle de maladie physique. Nous devons en prendre soin tout particulièrement lorsqu’il s’agit de nos enfants. Ils sont l’avenir, n’est-ce pas ?
Note du traducteur : Ce merveilleux témoignage plein d’espoir pour le genre humain ne constitue pas une singularité. En 2019, deux jumeaux en Angleterre ont partagé le même amour inconditionnel, quand le plus vigoureux des deux a étreint le plus fragile… pour le sauver. Et puis une autre histoire identique en 1995.
Par ailleurs, France Soir n’a pas mâché ses mots dans son article du 21 août quant à cette folie furieuse de faire porter des masques aux enfants pendant plusieurs heures d’affilée, 4 à 5 jours par semaine :
Le port obligatoire du masque pour les enfants, c’est de la maltraitance !
Veut-on vraiment casser nos enfants tant sur le plan scolaire que psychique ? L’incroyable prise de position exposée à nouveau dans Libération(1) nous a fait bondir, voire désespérer. Qu’est-ce que ce pays qui sacrifierait ses enfants au nom d’intérêts financiers et de querelles politiques et certainement pas médicales ? Nous pouvons admettre qu’en mars, les autorités craignaient que les petits transmettent le covid comme la grippe, mais cinq mois plus tard, l’ignorance n’est plus acceptable, ni des politiques, ni des médecins, surtout lorsqu’ils s’adressent au public. Les enfants ne sont pas à risque (les enfants ou adolescents de moins de 15 ans représentent moins de 1% des personnes contaminées(2) et moins de 0,01% des morts(3) ) et ils ne transmettent pas le virus ni aux autres enfants, ni aux adultes.(4)
Alors pourquoi cette rechute de folie par rapport à l’école ? Faire peur à tout prix pour imposer in fine un vaccin qui n’existe pas, mais fait déjà gagner des milliards en Bourse sans hésiter à sacrifier les petits et les jeunes dont le risque de covid grave est extrêmement faible ?
Oui Mr le Ministre, la rentrée doit être complètement normale ! Résistez, vous y gagnerez en crédibilité.
Une vingtaine de médecins menée par Karine Lacombe, (Mme Gilead et remdesivir) ose appeler le ministre de l’Éducation nationale à renoncer à la rentrée quasi normale qu’il avait prévue. Les enfants, selon ces vingt médecins dont aucun pédiatre (sauf un radiologue pédiatre ce qui est différent), ni aucun pédopsychiatre, ni psychologue (ils ont préféré un vétérinaire et un légiste) n’hésitent pas à pousser le gouvernement à entrer à nouveau dans ce cercle infernal de la privation de scolarité normale et à conseiller des mesures aussi aberrantes pour un enfant que le port du masque et l’enseignement à distance.
Pourtant s’ils avaient pris le temps de lire les témoignages des psychiatres et psychologues, mais aussi de tous ceux qui s’occupent d’enfants, adolescents et jeunes adultes, y compris les familles, ils auraient pu approcher la gravité des séquelles de ces cinq mois d’hystérie collective et de mesures délirantes prises sans évaluation préalable de leur gravité à court moyen et long terme. N’en rajoutons pas.
Sacrifier nos enfants pour une mesure d’intérêt non démontré
Nos ministres de la santé ont interdit la prescription de chloroquine par les médecins en prétextant qu’il n’existait pas d’études randomisées de la chloroquine contre le Covid19. Mais pour les masques pas de problème : le gouvernement a affirmé pendant deux mois qu’ils étaient inutiles (sans études le démontrant). Maintenant il prétend qu’ils sont indispensables (sans plus d’études randomisées) et il nous oblige à vivre masqués. Tous les médias reprennent en chœur « Sans masque pas de salut. Les cas augmentent. Vous serez confinés de nouveau si vous n’êtes pas obéissants ». Et les croisés du masque veulent maltraiter les enfants par une mesure sans aucune justification scientifique.
Rien ne prouve que les masques soient utiles contre une épidémie de Covid19
Libération publie une tribune orchestrée par la désormais célèbre K Lacombe(5), l’apôtre du remdesivir, le dr Jérôme Marty, président de l’UFML, qui en son temps s’était bien battu contre la loi de santé Touraine Véran et pour la liberté et l’indépendance des médecins (que vient-il faire dans cette galère ?), et les créateurs du collectif Stop-Postillons, réclamant partout et toujours le port du masque en exhibant de « nombreuses études » qui démontreraient que le masque pourrait prévenir la transmission du covid19. Oubliant au passage que le covid19 est curable si on accepte de le traiter, comme plus des trois quarts des médecins au monde.
Pourquoi ce déni et cette obsession du masque qui ne fait que « cacher ce traitement efficace que je ne saurais voir » ?
Des articles non convaincants éloignés de la pratique clinique
Nous avons personnellement relu tous les articles qu’ils citent à l’appui de leur obsession et aucun d’entre eux n’a étudié l’effet du masque sur la transmission du Covid19 dans la vraie vie.
L’article de Yu I.T date de 2004, bien avant le covid19 qu’il n’a donc pas pu étudier. Celui de Dyani Lewis parle de « preuve » mais n’en apporte aucune et se contente de formuler des hypothèses sur des éléments biologiques et non médicaux. Celui de Lidia Morawska relate des expériences de laboratoire qui ignorent le contact du virus avec l’homme. Celui de John A. Lednicky étudie l’air de la chambre d’un patient hospitalisé et détecte des traces de virus, ce qui ne prouve en rien que ces résidus puissent être contaminants, ni qu’un masque pourrait servir de protection. Celui de Jayaweera conclue que : « la transmission nosocomiale par des aérosols chargés de virus SARS-CoV-2 en suspension dans les établissements de santé peut être plausible. ». Il émet une hypothèse au conditionnel et en précisant qu’il ne la formule que pour des espaces médicaux (pas pour les entreprises ou les écoles).
Et c’est sur ces pseudo-preuves qu’ils veulent nous bâillonner partout et toujours, pour une maladie en voie disparition en Europe(6) ! Que leur arrivent-ils ? Tout au moins à ceux que l’on a connu valeureux soldats sincères contre la prise de pouvoir par l’état de la santé par l’article 1 de la loi santé, comme les membres de l’UFML ? La fréquentation des plateaux télé est-elle si toxique qu’elle fait perdre le bon sens aux meilleurs défenseurs de la liberté et de l’indépendance médicale ?
L’article très fouillé mérite de s’y attarder, nous conseillons à nos lecteurs de lire la suite.
Source de l’article initialement publié en serbe le 21 août 2020 : srbin.info Source de l’article traduit en anglais le 20 août 2020 : TekDeeps Traduction: Sott.net
Les féministes radicales sont désormais bannies de Twitter. Ce n’est pas parce qu’elles haïssent les hommes, fureur tout à fait convenable sur Twitter, mais parce qu’elles ont une dent contre les ‘transsexuelles’.
Qu’est-ce qu’une ‘transsexuelle’ ? Autant que je sache, il s’agit d’un homme portant pénis, sauf qu’il se dit femme et exige le droit d’utiliser les toilettes pour femmes en même temps qu’elles.
La féministe Meghan Murphy [photo ci-dessus], a tweeté un constat et une question :
Les hommes ne sont pas des femmes. Comment se pourrait-il que les transsexuelles ne soient pas des hommes ? En quoi diffèrent les hommes des transsexuelles ?
Les autorités de Twitter ont qualifié de ‘conduite haineuse’ le gazouillis de Meghan Murphy, et ils l’ont radiée.
Voilà, vous êtes au courant. Hier, c’était les féministes qui usaient du privilège de censure que leur a accordé la société. Aujourd’hui, ce sont les féministes qui sont censurées. Cette aliénation mentale de la ‘civilisation’ occidentale se poursuivant, demain ce sera au tour des transsexuelles d’être censurées et bannies.
Que se trame-t-il précisément ?
Mes lecteurs, ceux qui sont partiellement ou totalement sortis de The Matrix [du conditionnement, NdT], comprennent qu’il s’agit de fragmenter de plus en plus la société. La politique identitaire a dressé les uns contre les autres les hommes, les femmes, les Noirs, les Juifs, les Asiatiques, les Hispaniques et les Blancs. La politique identitaire est l’aboutissement naturel de la philosophie du Parti démocrate et de la gauche libérale, progressiste [et des Lumières, NdT]. Désormais, grâce à la fabrication de nouveaux ‘sexes’ inexistants, mais gratifiés de vrais par les morues sous contrôle qui se font passer pour les ‘médias occidentaux’, nous voyons des féministes radicales se faire clore le bec par des bonzes qui se prétendent gonzesses.
Je sympathise avec Meghan Murphy, mais en acceptant la politique identitaire, c’est elle et les autres qui ont provoqué ce cirque. La politique identitaire a donné à Meghan encore une autre raison de haïr les hommes, mais elle n’a pas réalisé qu’elle se rangeait ainsi dans la classe des profiteurs, celle qui doit être censurée [et maudite].
Jusqu’où cela ira-t-il ?
C’est déjà allé si loin, que très divisée et hostile envers chacun, la population étasunienne a perdu toute tutelle sur le gouvernement et les apparatchiks oligarques qui dirigent. Le peuple étasunien n’a plus de réalité, c’est plutôt une créature mythique, comme la Licorne [Minotaure irait mieux, NdT].
The Matrix, est le meilleur film sorti durant notre vie. Pourquoi ? Parce qu’il montre qu’il y a deux réalités. La vraie, dont peu de gens sont conscients, et la virtuelle de tout le monde.
Dans les États-Unis d’aujourd’hui, et dans toute la ‘civilisation’ occidentale endoctrinée, il n’y a qu’une poignée de gens capables de faire la part de la réalité et de la virtualité fabriquée, où toute explication est contrôlée et aussi éloignée que possible de la vérité. Pour contrôler ce qui nous est dit afin de nous enfermer dans The Matrix, tout ce que racontent chaque gouvernement et organe ‘de presse’ occidentaux, est mensonger.
L’aptitude à contrôler l’entendement humain est si remarquable que, malgré la masse de preuves montrant la fausseté de tout ceci, les gens croient : que Oswald, le meilleur tireur de l’histoire de l’humanité, a trucidé tout seul le président John F. Kennedy avec des balles magiques ; qu’une poignée d’Arabes saoudiens manifestement incapables de piloter un avion, ont déjoué la sécurité nationale et aplati trois gratte-ciel du World Trade Center et un pan du Pentagone ; que Saddam Hussein avait des ‘armes de destruction de masse’ qu’il allait tester sur les États-Unis ; que Assad ‘use d’armes chimiques’ contre ‘sa propre population’ ; que Mouammar Kadhafi refilait du Viagra à ses soldats pour qu’ils puissent mieux violer les Libyennes ; que la Russie a ‘envahi l’Ukraine’ ; que Trump et Poutine ont piqué à Hitlary l’élection présidentielle.
La confection de fausse réalité garantit 1000 milliards de dollars de l’argent de contribuable au budget annuel du complexe militaro-sécuritaire, au moment même où les débats au Congrès coupent les fonds de la sécurité sociale pour les détourner afin de faire plus de largesses au complexe corrompu.
Des lecteurs me demandent ce qu’ils peuvent y faire. Rien, à part se révolter et nettoyer le système, exactement comme l’a dit le père fondateur Jefferson.
Il est clair à présent que l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur le Russiagate ne permettra pas de mettre à jour une collusion entre le camp de Donald Trump et le Kremlin dans le cadre des élections présidentielles de 2016. Alors, voici trois leçons importantes que la gauche progressiste devrait tirer de cette affaire.
Leçon numéro 1 : Maquiller le visage du cochon
La gauche n’a jamais vraiment été concernée par cette affaire. Ce
n’était qu’une querelle interne entre différentes parties de
l’establishment. Le capitalisme vieillissant est en phase terminale. Et
le principal problème de nos élites est de savoir comment sortir de
cette crise tout en maintenant son pouvoir intact. L’une des ailes de
l’establishment veut s’assurer que le visage du cochon reste maquillé,
tandis que l’autre se contente de pousser son museau plus au fond de la
cuvette tant qu’il y a encore de la nourriture.
Le Russiagate n’a jamais été une question de fond. Il s’agissait de savoir qui devait gérer cette image de déclin d’un capitalisme néolibéral autodestructeur et particulièrement turbulent.
Les dirigeants du Parti Démocrate sont moins terrifiés par Trump et
par ce qu’il représente que par nous et par ce que nous pourrions faire
si nous comprenions comment ils ont façonné le système politique et
économique à leur avantage permanent.
Il semblerait que le Russiagate a été un échec pour les dirigeants du
Parti Démocrate, mais ce fut en réalité un succès. Ce parti est censé
incarner la gauche. Or, il a détourné l’attention de la corruption
endémique de sa direction. Il a détourné les énergies politiques de la
gauche vers des cibles fantasmées et bien commodes : Trump et le
président russe Vladimir Poutine.
Ce que Mueller a découvert – tout ce qu’il pouvait trouver – c’est
une corruption marginale dans le camp Trump. Et c’était inévitable,
parce que Washington est embourbé dans la corruption à tous les étages.
En fait, Mueller a révélé les formes de corruption les plus marginales
au sein l’équipe Trump. Il a occulté par la même occasion les affaires
courantes qui auraient pu rappeler la corruption endémique infectant
également les dirigeants démocrates.
Une enquête anti-corruption aurait été beaucoup plus loin et aurait
fait beaucoup plus de bruit. Elle aurait braqué les projecteurs sur la
Fondation Clinton et le rôle de méga-donateurs tels que James Simons,
George Soros et Haim Saban, qui ont financé la campagne d’Hillary avec
un objectif en tête : intégrer leurs enjeux dans un “consensus” national
bien rémunéré.
De plus, en se concentrant sur le camp Trump – et sur des petits
poissons tels que Paul Manafort et Roger Stone -, l’enquête sur le
Russiagate avait pour but de protéger les dirigeants démocrates d’une
enquête pour corruption bien pire qui avait été révélée dans le contenu
des courriels du Comité national démocrate. C’est la fuite, le piratage
de ces courriels qui a motivé les enquêtes de Mueller. Ce qui aurait dû
être au centre de toute enquête était de savoir comment le Parti
Démocrate avait tenté de truquer ses primaires pour empêcher les membres
du parti de choisir Hillary et personne d’autre comme candidate à la
présidence.
En bref, le Russiagate se résume à deux années d’énergie gaspillée
pour la gauche. Une énergie qui aurait pu être dépensée d’une part pour
cibler ce que Trump fait vraiment plutôt que des fabulations, et d’autre
part pour cibler les propres pratiques des dirigeants démocrates,
également corrompus.
Leçon numéro 2 : Trump est légitimé
Mais c’est bien pire que ça. La gauche n’a pas seulement gaspillé
deux ans d’énergie politique sur le Russiagate. Dans le même temps, elle
a légitimé Trump, donnant du souffle à ses arguments bidon selon
lesquels il est le président anti-establishment, le président du peuple
que les élites veulent absolument détruire.
Trump se heurte à l’opposition de l’establishment non pas parce qu’il
est « anti-établissement», mais parce qu’il refuse de décorer le museau
du cochon avec du rouge à lèvres. Il déchire le masque, laissant
apparaître le visage cupide et autodestructeur du capitalisme
vieillissant. Et il le fait non pas parce qu’il veut réformer ou
renverser ce capitalisme suralimenté, mais parce qu’il veut supprimer
les dernières contraintes, essentiellement cosmétiques, du système afin
que lui et ses amis puissent piller avec plus d’abandon – et détruire
plus rapidement – la planète.
L’autre branche de l’establishment néolibéral, celle représentée par
la direction du Parti Démocrate, ne veut pas exposer le capitalisme
aussi crument, en révélant ses tendances intrinsèquement brutales. Cette
partie de l’establishment craint qu’une telle méthode finisse par
réveiller les masses pour les transformer en révolutionnaires. Les
dirigeants du Parti Démocrate craignent Trump principalement à cause de
la menace qu’il fait peser sur l’image d’un système politique et
économique qu’eux-mêmes ont conçu avec tant d’amour afin de pouvoir
continuer à s’enrichir et enrichir leurs enfants.
Le génie de Trump – son seul génie – est de s’être approprié une
partie du langage de la gauche et de l’avoir détourné pour faire avancer
les intérêts des 1%. Quand il attaque les médias mainstream «
libéraux», les accusant de défendre un agenda malfaisant et de jouer les
propagandistes, il n’a pas tort. Quand il s’oppose à la politique
identitaire cultivée par les élites « libérales » au cours des deux
dernières décennies – suggérant qu’elle a affaibli les États-Unis – il
n’a pas tort. Mais il a raison pour les mauvaises raisons.
Les médias mainstream et les journalistes qu’ils emploient sont des
propagandistes, ils défendent un système qui maintient leur statut.
Quand Trump était l’un des principaux candidats du Parti Républicain,
tous les médias mainstream le chérissaient, car il était pour la
télévision l’équivalent d’un putaclic. Il l’était depuis que la
télé-réalité a commencé à usurper la place des émissions d’actualité et
des débats politiques constructifs.
La poignée de groupes qui possèdent les médias US – et une grande
partie des entreprises US par ailleurs – s’emploient à faire plus
d’argent à la fois en augmentent les profits mais aussi en maintenant la
crédibilité d’un système politique et économique qui leur permet de
gagner toujours plus.
Les médias « libéraux » partagent les valeurs de la direction du
Parti Démocrate. En d’autres termes, ils s’efforcent de faire en sorte
que le cochon ne perde pas sa trousse de maquillage. En revanche, Fox
News et les rois de la provoc, tels que Trump, accordent la priorité à
gagner de l’argent à court terme plutôt qu’à crédibiliser à long terme
un système qui leur permet de gagner de l’argent. Ils se soucient
beaucoup moins de savoir si le visage du cochon reste maquillé.
Donc, Trump a raison de dire que les médias « libéraux » ne sont pas
démocratiques et qu’ils font maintenant de la propagande contre lui.
Mais il a tort sur le pourquoi. En fait, tous les médias mainstream –
qu’ils soient « libéraux » ou non, contre Trump ou pour lui – sont
antidémocratiques. Tous les médias font de la propagande en faveur d’un
système pourri qui maintient la grande majorité des Américains dans la
pauvreté. Tous les médias se soucient davantage de Trump et des élites
auxquelles il appartient que des 99%.
Il en va de même pour les politiques identitaires. Trump dit vouloir
rendre à nouveau l’Amérique (blanche) grande. Et il utilise l’obsession
de la gauche pour les identités comme un moyen de susciter une réaction
brutale de la part de ses propres partisans.
A gauche, trop de personnes ont déambulé comme des somnambules au
cours des deux dernières années, attendant que Mueller les sauve de
Trump. Mueller… Un ancien chef du FBI, la police secrète des Etats-Unis,
bon sang ! Et pendant ce temps-là, ces somnambules ont été manipulés
par les élites libérales qui les ont conduits dans le cul-de-sac des
politiques identitaires.
Leçon numéro 3 : l’expérience Corbyn
Mais il y a encore une leçon plus importante pour la gauche : son
soutien à l’enquête de Mueller contre Trump était téméraire jusqu’à
l’extrême.
L’enquête était vouée à l’échec. En fait, elle était conçue pour
échouer. Mais elle a surtout créé un précédent pour de futures enquêtes
politisées qui seront utilisées contre la gauche progressiste si elle
devait réaliser des gains politiques significatifs. Une enquête contre
la gauche vraiment progressiste serait par ailleurs beaucoup plus
agressive et beaucoup plus « productive » que ne l’était celle de
Mueller.
S’il y a le moindre doute à ce sujet, regardez ce qui se passe en
Grande-Bretagne où l’on retrouve le premier responsable politique
réellement progressiste de mémoire d’homme. Quelqu’un qui cherche à
représenter les 99% plutôt que les 1%. Alors qu’il a réussi à
considérablement gonfler les rangs du Parti travailliste pour en faire
le plus grand parti politique d’Europe, l’expérience Corbyn est
frappante.
Au cours des quatre dernières années, j’ai régulièrement documenté sur mon blog les difficultés de Corbyn aux mains de la classe politique et des médias britanniques. Vous pouvez trouver de nombreux exemples ici.
Corbyn, encore plus que la nouvelle et modeste vague de politiciens
insurgés du Congrès US, a été confronté à un flot incessant de critiques
émanant de tout le spectre politique particulièrement étroit du
Royaume-Uni. Il a été attaqué à la fois par les médias de droite et par
les médias soi-disant « libéraux ». Il a été malmené par le Parti
conservateur au pouvoir, comme il pouvait s’y attendre, mais aussi par
son propre parti au Parlement. Le système à deux partis du Royaume-Uni
s’est ainsi montré aussi creux que celui des Etats-Unis.
Les attaques devaient être féroces. En effet, aux Etats-Unis, le
Parti démocrate est parvenu à écarter de la campagne présidentielle
celui qui incarnait son aile gauche progressiste. Mais le système
britannique a accidentellement permis à un socialiste de glisser entre
les mailles du filet. Depuis, l’enfer s’est ouvert.
Ce qui est tellement remarquable, c’est que Corbyn est rarement
attaqué pour son action politique – principalement parce qu’elle jouit
d’un large attrait populaire. Au lieu de cela, dès le moment où les
membres de son parti l’ont désigné comme chef, il a été harcelé à partir
d’affirmations fantaisistes selon lesquelles il était soudainement
devenu antisémite alors que c’est ostensiblement un militant
anti-raciste de longue date.
Je ne démontrerai pas à nouveau à quel point ces affirmations sont invraisemblables. Il suffit de jeter un œil à ces articles précédents en cas de doute.
Mais ce qui est incroyable, c’est que comme pour l’enquête Mueller,
une grande partie de la gauche britannique, y compris des personnalités
telles qu’Owen Jones ou le soi-disant média de contre-culture Novara,
ont dépensé leur énergie politique à apaiser ou à soutenir ceux qui
accusaient stupidement le Pari travailliste d’être devenu
“institutionnellement antisémite” sous la présidence de Corbyn. A
nouveau, la promotion d’une politique identitaire naïve, celle qui
oppose les droits des Palestiniens aux susceptibilités des juifs
sionistes à l’égard d’Israël, a été exploitée pour diviser la gauche.
Au plus la gauche concédait du terrain à cette campagne, au plus les
opposants de Corbyn devenaient hargneux, implacables et suffisants. A
tel point que le Parti travailliste risque maintenant d’imploser.
Si les États-Unis avaient leur propre Corby comme président, il
serait sans aucun doute confronté à une enquête du type Mueller,
beaucoup plus efficace, pour assurer sa destitution.
Non pas qu’un président US de gauche serait plus corrompu ou plus
susceptible d’être entré en collusion avec une puissance étrangère. Mais
comme le montre l’exemple britannique, un tel président aurait contre
lui tout le système médiatique, du New York Times à Fox News. Et comme
le montre l’exemple britannique, les dirigeants des partis républicain
et démocrate travailleraient de concert pour achever un tel président.
A travers les succès et les échecs de l’enquête Mueller, la gauche a
l’occasion de comprendre de manière beaucoup plus complexe comment
fonctionne réellement le pouvoir et en faveur de qui il est exercé.
C’est un moment important qui doit être clarifié si nous voulons ouvrir
nos yeux sur les véritables leçons de l’enquête Mueller.
Les événements récents – y compris le voyage de Poutine et de
Zelenskii en Israël ou la dernière théorie polono-ukrainienne sur l’URSS
complice de l’Holocauste – m’ont à nouveau donné ce fort sentiment que
la façon dont les Juifs sont vus en Occident est vraiment très
différente de la façon dont les Juifs sont vus en Russie. Pourtant, en
Occident, cette différence est souvent – presque toujours, vraiment ! –
négligée et des hypothèses sont faites à propos de la Russie et des
Russes qui ne sont tout simplement pas justifiées et qui finissent par
être très trompeuses. C’est pourquoi j’essaierai de démystifier
certaines de ces hypothèses aujourd’hui.
Tout d’abord, un regard très rapide et très court sur notre histoire récente
Le meilleur livre à lire sur les relations russo-juives est «200 ans ensemble» d’Alexandre Soljenitsyne. Le problème avec ce livre est qu’il n’a jamais été officiellement traduit en anglais. Mais ouais, c’est vrai. Un livre crucial, d’un lauréat du prix Nobel, si controversé que personne dans le secteur de l’édition n’a osé l’imprimer. Heureusement, un certain nombre de sites Web proposent des traductions non officielles de «samizdat», voir ici, ici et ici. Je ne peux pas garantir la qualité de ces traductions car j’ai lu le livre en russe, pas en anglais. Mais oui, au «pays de la liberté», les prétendus «courageux» ne lisent pas un livre si ce livre démystifie le récit occidental sur la Russie et les Juifs. Soit dit en passant, le chef-d’œuvre de Soljenitsyne n’est pas le seul livre de ce type qui n’existe qu’en russe, il y en a beaucoup d’autres, y compris les «Juifs en Russie et en URSS» d’Andrei Dikii, qui ne peuvent également être trouvés que dans les archives d’Internet ici.
Je ne peux même pas essayer de résumer ici cette histoire très
intéressante et controversée. Tout ce que je dirai pour l’instant, c’est
que lorsque nous parlons de «Russes» et de «Juifs», nous devons séparer ces catégories en quatre sous-catégories :
Les Russes dans ce qui serait considéré comme la Russie aujourd’hui, en d’autres termes, les «Grands-Russes» – ici «grand»
n’indique pas une supériorité, mais seulement un lieu de résidence
périphérique, c’est-à-dire des Russes qui ne vivent pas dans le centre
de la Russie. Pour nos fins, je les appellerai désormais simplement «Russes».
Des Russes dans ce que l’on considère aujourd’hui comme l’Ukraine en d’autres termes, des «Petits russes» –
c’est-à-dire des Russes vivant près du berceau de la civilisation
russe, Kiev. Pour notre propos, je les désignerai désormais comme des «Ukrainiens», mais uniquement dans un sens géographique et non culturel.
Les Juifs russes, par opposition aux juifs ukrainiens.
Les Juifs ukrainiens, par opposition aux juifs russes.
Ces quatre sous-groupes ont eu une expérience historique très
différente et doivent être considérés séparément, car les regrouper tous
ensemble ne permet vraiment aucune analyse.
En outre, et comme je l’ai également mentionné dans le passé, la propagande nationaliste ukrainienne contient, en fait, une certaine vérité. Oui, c’est une vérité grossièrement déformée, et elle est mélangée à une avalanche de mensonges, mais tout de même, tout ne peut pas être simplement rejeté. Par exemple, bien qu’il n’y ait jamais eu d ‘«Ukraine» dans l’histoire et que ce que l’on appelle aujourd’hui la «langue ukrainienne» ne soit pas du tout ukrainienne – «surzhik» serait la vraie dénomination – il n’en demeure pas moins un fait indéniable que l’occupation polonaise du sud et de l’ouest de la Russie – ce qu’est étymologiquement «l’Ukraine», le «pays limitrophe» du sud-ouest de la Russie – a laissé une marque extrêmement profonde sur les Russes qui vivaient sous l’occupation polono-latine. Je n’entrerai pas dans les détails historiques aujourd’hui comme je l’ai déjà fait ici et ici, mais je dirai simplement que cette histoire tragique a finalement inspiré l’un des slogans préférés des nationalistes ukrainiens : «Noyer tous les Polak et les Moskal dans le sang des Kikes [youpins]» (Ou toute variation de ces trois nationalités).
Charmant, non ?
La vérité historique indéniable est que l’occupation séculaire des
terres de la frontière occidentale russe par les Polonais et leurs
maîtres latins a créé tellement de haine entre toutes les nationalités
impliquées qu’il semble que chaque fois qu’elles ont eu
l’opportunité d’essayer de se persécuter ou de s’entretuer, elles l’ont
fait immédiatement.
Voici quelques exemples de ce type de violence :
Les infamants «pogroms» : il s’agissait de soulèvements spontanés et violents et d’émeutes brutales conséquentes contre les Juifs par leurs voisins rancuniers. Soit dit en passant, pendant la guerre civile russe, les rouges étaient souvent les pires auteurs de ces pogroms parce qu’ils considéraient également les juifs relativement riches comme des ennemis de classe au sens marxiste du terme.
Le pourcentage très élevé de Juifs parmi les bolcheviks de première génération – 80% à 85% selon Vladimir Poutine ; pour ce que ça vaut, je suis d’accord avec ce chiffre. Ces Juifs bolcheviks étaient généralement concentrés dans les organes de la police secrète et ils ont dirigé le massacre de millions de chrétiens orthodoxes – qui ont depuis été glorifiés par l’Église orthodoxe russe en exil et, plus tard, à contrecœur, et seulement partiellement, par le Patriarcat de Moscou, comme les «nouveaux martyrs et confesseurs de Russie».
Un pourcentage très élevé de Juifs parmi les dirigeants du Parti lors de la collectivisation et de la dékoulakisation – vraiment horriblement brutales – qui ont eu lieu dans toute l’Union soviétique, mais que les nationalistes ukrainiens – et la machine de propagande occidentale – qualifient de génocide délibérément anti-ukrainien qu’ils appelleront «l’Holodomor» – oui, je sais, les articles de Wikipédia sur tous ces sujets sont de la pure propagande, mais je fais le lien précisément pour que vous puissiez voir ce que la propagande ukrainienne écrit.
Un pourcentage très élevé d’Ukrainiens dans les élites soviétiques post-staliniennes, dont beaucoup ont participé aux purges sanglantes du PCUS par Staline ; et comme environ 80%, ou plus, des hauts responsables du Parti étaient juifs, ces purges impliquaient nécessairement beaucoup de victimes juives, qu’il s’agisse de coupables eux-mêmes couverts de sang innocent, ou d’innocents, qui étaient simplement réprimés avec les autres.
Je pourrais énumérer d’autres exemples, mais je pense que ceux-ci
sont suffisants pour nos besoins. Ce que nous pouvons voir
immédiatement, c’est qu’il existe des différences importantes entre ce
qui s’est passé dans la Russie moderne et dans l’Ukraine moderne,
notamment un exemple de différence géographique cruciale se trouve dans les «pogroms» qui, contrairement à la propagande occidentale, ont eu lieu dans ce qui sera l’Ukraine moderne aujourd’hui, jamais en Russie.
Il y a aussi une différence dans la durée : les
Russes en Ukraine ont été persécutés par les Polonais et les Juifs
pendant des siècles, tandis que les Russes dans ce qui est aujourd’hui
la Russie moderne ont été principalement persécutés par les Juifs
bolcheviks «seulement» entre 1917 et les purges du parti par Staline à la fin des années ’30.
Et puis, il y a la différence cruciale, vraiment immense, que la Seconde Guerre mondiale a faite.
Voici ensuite, un regard sur ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation nazie.
Lorsque les nazis ont lancé leur attaque contre l’Union soviétique,
en juin 1941, beaucoup de Russes et d’Ukrainiens ont accueilli les
nazis, pas nécessairement parce qu’ils aimaient l’idéologie nazie, mais
parce que beaucoup d’entre eux haïssaient leurs oppresseurs bolcheviks
encore plus qu’ils détestaient les Allemands. Après tout, les horreurs
de la guerre civile et de la collectivisation en URSS étaient toujours
présentes dans l’esprit de millions de personnes à la fois dans la RSS
d’Ukraine nouvellement créée et dans le reste de la Russie.
Aparté
Je voudrais rappeler à tous ceux qui, de nos jours, s'efforcent de l'oublier, que l'idéologie nazie caractérise les Russes et les Ukrainiens comme des sous-hommes (Untermensch) dont le seul but serait de servir leurs seigneurs maîtres aryens (Herrenvolk) dans l'espace de vie nouvellement conquis (Lebensraum). En termes simples : Hitler a promis à ses adeptes qu'ils seraient des propriétaires d'esclaves très heureux ! Il n'est pas étonnant que les futurs esclaves aient considéré la chose autrement …
Mais, pendant la guerre, de profondes différences ont commencé à émerger :
Premièrement, en Ukraine, l’idéologie nazie a vraiment inspiré beaucoup de nationalistes pour les mêmes raisons que l’idéologie nazie a inspiré les Polonais nationalistes, qui ont été les premiers alliés les plus fidèles d’Hitler avant d’être trahis par ce dernier. Au cours des siècles, la papauté n’a pas seulement créé l’identité nationaliste ukrainienne, elle l’a ensuite activement encouragée chaque fois que la Russie était affaiblie – si ce sujet vous intéresse, voir ici. L’amère vérité que les gens en Occident n’aiment pas se remémorer est que les régimes de Pétain, Franco, Pavelic, Pilsudksi, etc. ont tous été créés et soutenus par la papauté qui, bien sûr, a également soutenu Bandera et ses escadrons de la mort ukronazi. Quant à Hitler lui-même, il était initialement fortement soutenu par le Royaume-Uni, tout comme Trotsky était soutenu par les banquiers juifs aux États-Unis. En effet, la russophobie a une histoire longue et «distinguée» en Occident : les dirigeants occidentaux changent dans leurs rationalisations idéologiques, mais leur haine et leur peur de la Russie demeurent toujours là.
En revanche, le général Andrei Vlasov, qui a créé«l’Armée de libération russe» (ROA) en 1944, n’a reçu aucun soutien en Occident et très peu en Russie proprement dite. L’idéologie de la ROA était un mélange de nationalisme modéré et de socialisme non moins modéré. Rétrospectivement, cela n’a jamais eu de chance de devenir vraiment populaire en Russie simplement parce que la vue d’un général russe portant un uniforme nazi n’était pas quelque chose que la plupart des Russes pouvaient regarder sereinement, alors que dans l’Ukraine actuelle occupée par les nazis, les uniformes et symboles nazis sont toujours très populaires. Dernier point, mais non des moindres, la politique démente et purement et simplement génocidaire des nazis en Russie occupée a entraîné un tel retour de flamme que la guerre pour libérer la Russie des nazis est devenue une guerre de survie nationale que la grande majorité des Russes a entièrement appuyée.
Aparté
Il est également intéressant de voir comment les puissances anglo-saxonnes ont traité différemment les Ukronazis et les Russes de la ROA : l'Occident a donné asile avec amour, aux États-Unis et au Canada, à tous les Ukronazis sur lesquels il pouvait mettre la main, mais en même temps, l'Occident a livré de force à la Russie des millions de Russes, y compris les prisonniers de guerre [que Staline considérait comme des traîtres déserteurs] et du ROA, avec des conséquences souvent horribles pour les personnes livrées. Quant au général Vlasov lui-même, il a été torturé et pendu avec d'autres officiers accusés de trahison.
Pour les nationalistes ukrainiens, la Seconde Guerre mondiale a commencé comme une chance envoyée par Dieu pour réaliser enfin leur rêve de «noyer tous les Polaks et les Moskals dans le sang des Kike [youpins]», puis ce rêve a été détruit par la contre-attaque soviétique et l’anéantissement ultérieur de l’essentiel – environ 80% – de la machine militaire allemande. Et tandis que de nombreux Ukrainiens et Polonais considéraient les Soviétiques comme leurs libérateurs des horreurs nazies, les Ukronazis voyaient évidemment l’armée soviétique uniquement comme une force d’occupation à laquelle ils ont résisté aussi longtemps qu’ils l’ont pu, après la fin de la guerre, il a fallu encore plusieurs années aux Soviétiques pour finalement écraser les Ukronazis clandestins. Et alors que la plupart des Russes se sentaient comme les vrais vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, les nationalistes ukronazis sentaient qu’ils avaient été vaincus. Encore. Il en va de même pour les Polonais, soit dit en passant, ce traumatisme a donné naissance à quelque chose que j’appelle le «syndrome de Pilban» [ mot-valise formé avec la première syllabe des noms propres de Jozef Pilsudski and Stepan Bandera, nationalistes respectivement polonais et ukrainien, NdT]
Maintenant, au sujet du truisme sur les Juifs : alors que de nombreux
Russes restaient profondément conscients du rôle juif dans la
révolution bolchevique et, en particulier, dans la terreur de classe qui
a suivi, ils ne voyaient pas tous les Juifs comme des ennemis de la Russie, surtout pas quand :
Il y avait beaucoup de Juifs patriotes qui aimaient la Russie et / ou l’URSS
Le racisme démentiel d’Hitler devait inévitablement rapprocher les Juifs et les Russes, ne serait-ce que pendant un certain temps et principalement sous la rubrique «ennemi commun».
Beaucoup – la plupart ? – des Russes savent pertinemment que les camps de concentration / extermination nazis existaient, en fait, même s’ils n’avaient pas tué 6 millions de Juifs, même s’ils n’avaient pas de chambres à gaz et pas de crématoires – sauf pour faire face aux maladies contagieuses. Pourquoi ? Parce que c’est l’armée soviétique qui a libéré la plupart de ces camps et parce qu’il y avait beaucoup de Russes / Soviétiques non juifs dans ces camps. Enfin, outre les camps eux-mêmes, la plupart des Russes connaissent également les fameux et sinistresEinsatzgruppen qui ont probablement assassiné encore plus de Juifs, et de non-Juifs, que tous les camps de concentration / extermination réunis. Le fait est que les atrocités nazies ne sont pas sérieusement contestées par la plupart des historiens russes.
Le bilan est le suivant : quelle que soit l’histoire – à l’époque
très réelle – de l’hostilité entre Juifs et Russes, la Seconde Guerre
mondiale a eu un impact énorme sur ces perceptions. Cela ne veut pas
dire que les Russes ont oublié les politiques génocidaires de Lénine et
de Trotsky, mais seulement qu’après la Seconde Guerre mondiale, la
plupart des Russes ont estimé à juste titre qu’ils étaient des
vainqueurs et non des perdants défaits.
Les nationalistes ukrainiens, en revanche, étaient des perdants «multi-défaits» :
ils ont été vaincus par les Allemands, les Russes et même les Polonais –
qui attaquent rarement qui que ce soit, à moins que leur future victime
ne soit déjà agonisante ou qu’il y ait un «gros malabar» pour les protéger, comme Churchill, qui avait tout à fait raison en qualifiant la Pologne de «hyène cupide de l’Europe» ! Et maintenant, plus récemment, ils ont été solidement vaincus non pas une fois, mais deux fois, par les Novorussiens. Ce genre de «performance» se traduit souvent par une réaction nationaliste.
Et cela est vrai non seulement pour l’Ukraine, mais s’applique également à l’Ouest en 2020.
L’Occident collectif souffre-t-il également du même complexe «multi-défaite» ?
Il me semble que la plupart des gens qui lisent ces lignes savent déjà que «l’Occident collectif» alias «l’Empire anglo-sioniste»
est en très mauvais état. Il suffit de regarder le chaos politique aux
États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et dans tous les
autres pays de l’OTAN / UE. L’Occident ne perd pas seulement
militairement et économiquement, il agonise aussi culturellement,
socialement, moralement et spirituellement. En outre, ce que nous
considérions tous comme des «valeurs occidentales» est maintenant remplacé par un «multiculturalisme» béat,
creux et insipide qui semble un pieux euphémisme pour le plan évident
d’effacer à peu près tout l’héritage historique et culturel occidental.
Comme toutes les formes de persécution, celle-ci se traduit également
par un retour idéologique de plus en plus puissant : une résurgence très
dangereuse et toxique du fascisme et du national-socialisme.
Comment une personne (Hitler) et une idéologie (le
national-socialisme) peuvent-elles toutes deux être déclarées
exceptionnellement mauvaises et, en même temps, connaître
au moins une réhabilitation partielle dans la même société ? Facile !
La seule condition nécessaire pour que cela se produise est de
conditionner les gens à accepter les dissonances cognitives [autrefois appelées tout simplement arnaques, NdT]
et à ne pas être trop troublés lorsqu’elles se produisent. Le citoyen
moyen de l’Empire a été conditionné à accepter, et même à embrasser, de
telles dissonances cognitives littéralement depuis sa naissance et il
est devenu très, très bon dans ce domaine. Mais il y a aussi un retour
de flamme historique en action ici.
Après la Seconde Guerre mondiale et, surtout, après les années 1970,
les sionistes ont fait ce que je considère comme une erreur
désastreuse : ils ont décidé de présenter Hitler et son idéologie comme
une sorte de forme spéciale et unique du Mal qui remplace toutes les autres formes imaginables du mal, passées ou même futures. Et juste pour s’assurer que cette affirmation prospérerait, ils ont décidé d’ajouter quelques affirmations extrêmement précises, y compris le chiffre «officiel»
de 6 millions de Juifs assassinés, les chambres à gaz et les
crématoires étant les plus célèbres, mais il y en avait beaucoup plus – y
compris les piscines d’électrocution, les abats-jour en peau humaine,
les savons de graisse humaine – mais qui ont dû être abandonnés après
avoir été prouvés faussaires. Finalement, ces affirmations ont toutes
été attaquées très efficacement par les soi-disant «historiens révisionnistes» qui ont depuis prouvé hors de tout doute raisonnable que ces affirmations spécifiques
étaient fausses. Cela n’a pas rendu ces historiens très populaires
auprès des dirigeants de l’Empire qui, au lieu de permettre un débat
historique sain, ont décidé de faire du «révisionnisme» un crime de la pensée
pénalement punissable pour lequel des historiens pourraient être
emprisonnés, parfois pendant des années ! La réaction à ce genre d’abus
de pouvoir était inévitable.
L’un des résultats les plus pernicieux de cette politique de
criminalisation des enquêtes historiques sur la Seconde Guerre mondiale a
été que de nombreuses personnes en Occident ont conclu que, puisque ces
allégations très précises étaient démasquées, toutes les allégations
d’atrocités nazies étaient également fausses. Énorme erreur logique ! Le
fait que ces revendications spécifiques aient déjà été démystifiées
n’implique en aucune manière que d’autres atrocités largement signalées
ne se sont pas produites.
Par exemple, le fait que les chambres à gaz n’aient probablement pas
été utilisées pour tuer – du moins pas en quantité importante –
n’implique nullement que plusieurs centaines de milliers, voire des
millions de personnes, n’ont pas été tuées par des exécutions, la famine
ou la maladie (typhus, dysenterie, etc.) Il suffit de regarder les taux
de mortalité dans les camps de prisonniers de guerre japonais [américains ou russes, NdT], et ils n’avaient ni chambres à gaz, ni crématoires. Quant aux Soviétiques, ils ont déporté des «ennemis de classe»
de leurs maisons et les ont simplement relâchés au milieu de la taïga
sibérienne pendant l’hiver et sans équipement de survie : la plupart
d’entre eux sont également rapidement morts, simplement par exposition.
La simple vérité est que tout État moderne a les moyens de tuer des
gens à l’échelle industrielle même sans utiliser des techniques
exotiques – et, franchement, mal adaptées – comme les chambres à gaz ou
les crématoires. Au Rwanda, ils ont utilisé principalement de simples
machettes. Mais les historiens occidentaux n’ont même pas le droit
d’enquêter sur ces sujets !
Cette situation a abouti à un environnement en Occident dans lequel
on ne peut pas critiquer les Juifs ou les choses les concernant – ou
même en douter ! – sans être immédiatement qualifié d ‘«antisémite».
Idem pour tous ceux qui osent présenter une autre version de la Seconde
Guerre mondiale. Il était facile de prévoir que ce type de lavage de
cerveau collectif entraînerait inévitablement un retour de flamme
massif, mais, hélas, les sionistes n’ont jamais eu l’intelligence de
voir cela arriver, ou alors ils l’ont vu, mais étaient trop heureux de
dénoncer une «montée de l’antisémitisme» en Occident pour extorquer encore plus de pouvoir politique, d’argent ! [et de marges de manœuvre en Palestine, NdT]. Quoi qu’il en soit, il est presque impossible dans l’Occident actuel de discuter librement et ouvertement de ces sujets.
Maintenant une comparaison rapide avec la Russie moderne
L’environnement politique en Russie est radicalement différent. D’une part, il n’est pas illégal, ou même inapproprié, en Russie de critiquer les juifs, le «judaïsme» moderne – en réalité une forme moderne de pharisianisme rabbinique – ou Israël et l’idéologie sioniste, que, soit dit en passant, l’URSS avait dénoncés, en s’y opposant, comme une forme de racisme. Oui, il y a encore des lois – assez mal faites – interdisant la promotion de la haine nationale et du «discours extrémiste», mais la vérité est que tant que vous étudiez uniquement des sujets historiques, comme le nombre réel de Juifs assassinés par les nazis, et que vous ne préconisez pas, ni ne vous livrez, à la violence, tout ira bien. Non seulement cela, mais vous pouvez trouver à peu près tous les livres anti-juifs / sionistes sur l’Internet russe pour un téléchargement facile et gratuit. Enfin, alors que beaucoup de Juifs ont quitté l’URSS, ceux qui sont restés, ou sont revenus depuis, l’ont fait de leur plein gré et cela suggère fortement que, contrairement à leurs frères en Israël, beaucoup – la plupart ? – des Juifs russes n’ont pas de sentiment de haine pour la Russie, le peuple russe ou même l’Église orthodoxe – certains en ont bien sûr, mais c’est une minorité.
Certains Juifs myopes déplorent régulièrement que le discours politique en Russie ne soit pas aussi étroitement contrôlé que celui de l’Occident. Je voudrais simplement leur rappeler que l’environnement intellectuel beaucoup plus permissif de la Russie n’a pas entraîné une fusion automatique entre le patriotisme et l’hostilité envers les Juifs, comme c’est malheureusement le cas en Occident – à moins, bien sûr, que nous ayons affaire à ce que le philosophe français et dissident Alain Soral appelle le «national-sionisme», qui est un phénomène distinct dont j’ai discuté en détail ici.
Certes, lorsque le patriotisme, l’amour pour son pays, se transforme
en nationalisme, l’amour de son appartenance ethnique, alors les choses
partent généralement en vrille, mais c’est un danger dont le Kremlin est
parfaitement conscient et c’est pourquoi les nationalistes russes sont,
après les Wahhabites russes, les personnes les plus fréquemment
emprisonnées en Russie en vertu des lois anti-extrémisme. Il faut garder
à l’esprit que les nationalistes russes et les Wahhabites russes
diffusent généralement non seulement de la «littérature extrémiste»,
mais sont également généralement impliqués dans une forme ou une autre
de violence, ils sont donc également souvent emprisonnés pour
terrorisme.
Un nombre croissant de Russes sont cependant perplexes devant ce qu’ils considèrent comme une réhabilitation en sourdine d’Hitler et du régime nazi. Par exemple, alors qu’en Occident la doxa officielle est toujours qu’Hitler et les nazis étaient le pire mal de l’histoire, il existe un point de vue «alternatif» en croissance rapide, principalement trouvé sur Internet, bien sûr, dans lequel Hitler est considéré comme une personne beaucoup plus complexe, qui a été injustement diabolisée et dont les actions doivent être placées dans un contexte historique «correct». Et, en fait, il y a une part de vérité dans cela – Hitler était une personnalité complexe et les nazis étaient diabolisés au-delà du raisonnable. Enfin, les partisans de cette «réhabilitation» indiqueront toujours que les ennemis de Hitler étaient au moins aussi impitoyables et mauvais que lui. Encore une fois, il y a aussi beaucoup de vérité là aussi. Cependant, lorsque l’UE déclare lors d’un vote solennel que l’Allemagne nazie et l’Union soviétique étaient toutes deux également responsables de la Seconde Guerre mondiale, une ligne rouge fondamentale est franchie, une ligne qui place un signe «égal» non seulement entre l’agresseur et l’agressé, mais aussi entre ceux qui ont été vaincus et ceux qui ont été victorieux.
Aparté
Comme je l'ai souvent écrit dans le passé, selon le droit international, le crime ultime et le plus malfaisant n'est pas le «génocide» ou le «crime contre l'humanité». Il s'agit du «crime d'agression» car, selon les termes du juge américain qui a déclaré ce principe, «le crime d'agression contient tous les autres crimes», ce qui est logique. Ainsi, en accusant l'URSS d'agression, l'UE annule essentiellement les conclusions du Tribunal de Nuremberg, elle rend l'URSS tout aussi coupable de toutes les atrocités de la Seconde Guerre mondiale que les nazis.
Les Russes ont-ils raison lorsqu’ils disent qu’il y a une réhabilitation lente d’Hitler et de son idéologie en Occident ?
Absolument !
Le fait que cette réhabilitation au ralenti soit encore actuellement
et principalement confinée aux marges du discours politique ne change
pas la conscience russe que peu importe combien Hitler et ses serviteurs
sont détestés ou même haïs en Occident, la Russie et les Russes seront
toujours détestés encore plus. Cela est également vrai de ce que
l’Occident appelle «l’extrémisme islamique» qui n’est «mauvais» que lorsqu’il n’est pas entièrement contrôlé par l’Occident – les terroristes ! – et qui est «bon», axiomatiquement, lorsqu’il est dirigé contre la Russie ou d’autres Nations orthodoxes, car combattant pour la liberté !
Dans ces circonstances, est-il vraiment surprenant que beaucoup – la
plupart ? – des Russes pensent que l’Occident représente un danger
beaucoup plus grand pour la civilisation russe que tout plan anti-russe
concocté par des juifs, des sionistes ou des israéliens ?
Absolument pas !
Non seulement la plupart des Russes détestent Hitler et tout ce qu’il défendait, ils comprennent également que la grande majorité des Juifs assassinés par le Troisième Reich étaient des gens simples et innocents dont le seul crime devait être de la même origine ethnique / religieuse que certains autres Juifs. qui, en effet, méritaient largement d’être haïs pour leur messianisme raciste, qu’il soit religieux ou laïc. C’est une injustice fondamentale que les Russes n’accepteront jamais car l’accepter serait une trahison de la vérité – un concept extrêmement important pour la civilisation russe – et rien moins qu’une trahison de la mémoire de tous les innocents assassinés par les nazis.
Première conclusion : l’histoire compte, énormément !
Quoi que nous pensions tous de la politique identitaire juive ou quelle que soit notre opinion sur l’Union soviétique, il est indéniable que la politique d’Hitler a infligé des souffrances indicibles aux Russes et aux Juifs. Les Alt-Righters occidentaux, qui se trompent encore en pensant que les Russes partagent leurs illusions racistes, peuvent le nier et le dénoncer, mais le fait est que l’histoire a toujours créé un lien entre les Juifs et les Russes : leur mémoire commune des atrocités de masse perpétrées par les nazis. Aucune gesticulation politique ne changera cela.
Cela ne signifie pas, bien sûr, que Poutine, le Kremlin ou quelqu’un d’autre est un «allié»
d’Israël ou que Poutine et Bibi Netanyahu travaillent ensemble, ou l’un
pour l’autre. Cette absurdité totale est une conclusion complètement
fausse résultant d’une lecture erronée fondamentale et profonde de
l’histoire et de la culture russes. Mais cela va encore plus loin. Je
dirais que l’histoire de la culture russe est également fondamentalement
incompatible avec toute idée raciste / raciale.
L’idéologie de la Russie d’avant 1917 peut être qualifiée de «monarchisme orthodoxe».
Ce n’est pas vraiment correct pour une longue liste de raisons – la
réalité est toujours plus complexe que les mots à la mode et les
slogans – mais, dans l’ensemble, on pourrait dire que ce qui était
considéré comme moralement bon ou moralement mauvais a été défini par
l’Église orthodoxe russe. Eh bien, il se trouve que si le christianisme d’origine, c’est-à-dire l’orthodoxie, était très critique à l’égard du «judaïsme»
rabbinique, sa religion et sa vision du monde, ce même christianisme
d’origine était beaucoup moins hostile aux juifs (ethniques) qu’aux
dénominations chrétiennes occidentales. En fait, le vrai
christianisme a toujours été patriotique mais anti-nationaliste. C’était
aussi la pratique dans l’Empire romain oriental, dont la structure
politique a été héritée par la Russie. Soit dit en passant, cela est
également vrai pour la deuxième religion de la Russie, l’Islam.
Puis, après la Révolution de 1917, la Russie a d’abord été soumise à
deux décennies de terreur juive, en particulier une sorte de terreur
dirigée contre le peuple russe et la religion orthodoxe. Cependant, avec
l’arrivée au pouvoir de Staline, des changements majeurs ont eu lieu,
et la plupart de ceux qui avaient noyé la Russie dans le sang innocent
ont eux-mêmes été exécutés lors des fameuses «purges». Et bien que Staline n’ait jamais été un «antisémite», c’est
un non-sens stupide que les actions et les écrits de Staline
contredisent directement, ses purges et réformes ont profondément changé
la nature du régime soviétique, y compris la composition ethnique des
dirigeants du PCUS qui est devenu beaucoup plus diversifié.
En parlant de l’Union soviétique en général, il est également important de se rappeler que l’idéologie
marxiste-léniniste rejette également les différences raciales et
ethniques et, au lieu de cela, préconise une solidarité de tous les
peuples contre leurs oppresseurs de classe.
Ainsi, ni l’idéologie, ni la vision du monde, dominantes en
Russie avant 1917, ou après, ne sont un terrain viable pour essayer de
promouvoir des idées racistes. Et, heureusement, la Russie moderne de Poutine ne l’est pas non plus.
La vérité est que la Russie qui, comme je l’ai mentionné ci-dessus,
est l’héritière politique de l’Empire romain d’orient – alias «Byzance» dans le langage occidental – a toujours été multireligieuse, multiculturelle, multiethnique et à peu près tout ce que vous pouvez imaginer de «multi-quelque chose». Malgré tous les nombreux péchés du peuple russe au cours de son histoire, le racisme n’a jamais été l’un d’entre eux !
Par exemple, c’est aussi pourquoi, alors que la plupart des gens en Occident considèrent l’Islam, et les musulmans, comme des «étrangers», la plupart des Russes y sont complètement habitués et les considèrent comme des voisins
de longue date. Cela ne signifie pas que les Russes ne se souviennent
pas de la douzaine de guerres que la Russie a menées contre les
Ottomans, ni que la Russie a pardonné les atrocités wahhabites en
Tchétchénie. Cela signifie simplement, et seulement, que les musulmans,
et même les Turcs, ne sont pas considérés comme des «ennemis nationaux» par les Russes.
Il en va de même pour les juifs. Oui, les Russes se souviennent de ce
que les Juifs leur ont fait pendant les premières années du régime
bolchevique, mais cette mémoire, cette prise de conscience, n’entraîne généralement pas de racisme,
y compris de racisme anti-juif. Les horreurs commises par les
bolcheviks juifs ne masquent pas non plus toutes les contributions très
réelles de divers juifs à la culture russe.
Aparté
À propos, il est important de se rappeler ici que s'il est vrai que la plupart des bolcheviks de première génération étaient juifs, il n'est pas vrai que la plupart des juifs étaient bolcheviks. En fait, des Juifs ont été trouvés à peu près partout, y compris parmi les mencheviks, les anarchistes, les bundistes, etc.
Alors oui, les Juifs et les Russes ont surtout vécu ensemble pendant
environ 200 ans, et une grande partie de notre histoire commune est
tragique, douloureuse et même honteuse, mais au bout du compte, il
serait faux de penser que la plupart des Russes n’aiment pas ou
craignent les Juifs. Ce n’est pas le cas. Même lorsqu’ils critiquent
telle ou telle personnalité, idéologie ou religion – le christianisme
originel sera toujours l’ennemi ultime du judaïsme rabbinique, tout
comme le judaïsme rabbinique restera toujours l’ennemi ultime du
christianisme originel. Nous pouvons comprendre pourquoi il en est
ainsi, ou nous pouvons le déplorer, mais nous ne devons jamais l’oublier
ou le nier !
Aparté
Si un antisémite autoproclamé lit ces mots et qu'il est absolument indigné par ce que je viens d'écrire, assurez-vous également de lire«L'Invention du peuple juif» de Shlomo Sand qui vous montrera que la notion d'«ethnicité» (qu'elle soit juive ou non) est en elle-même une invention moderne avec très peu de fondement réel dans l'histoire, en particulier dans l'histoire des empires multiculturels. En termes simples : dans une culture qui ne croit pas vraiment à l'importance de l'ethnicité, aucune idéologie véritablement raciste ne peut se développer. C'est vraiment aussi simple !
Oui, je connais l’aversion de Dostoïevski et de Rozanov pour les Juifs, et les Polonais, soit dit en passant, et oui je connais le Pale of Settlement – je n’en dirai rien ici, mais ce n’était certainement pas ce que les historiens occidentaux en pensent – il suffit de lire Soljenitsyne ! Je connais aussi le «Blood Libel»[Rituel mythique de meurtre d’enfants chrétiens par les Juifs, NdT] – je ne dirai rien de celui-ci non plus, mais je vous recommande de lire le livre de 2007 de l’historien israélien Ariel Toaff «Passovers of Blood» – et tous les autres mythes répandus en Occident, par les Juifs et non-Juifs, sur «l’antisémitisme russe». Mais la vérité est simple : alors qu’il y a eu de nombreux cas dans l’histoire où les Juifs et les Russes se sont affrontés, y compris la destruction au 10ème siècle des Khazars par les forces russes ou la lutte au 15ème siècle contre l’ »hérésie des judaïsants », à qui, soit dit en passant, Wikipedia fait un très mauvais sort dans sa description : en réalité, ce fut une tentative précoce des Kabbalistes pour infiltrer l’Église orthodoxe russe comme ils avaient réussi à infiltrer la papauté. Pourtant, ces conflits n’ont pas entraîné d’hostilité majeure des Russes envers les Juifs, l’inverse n’est hélas pas aussi vrai.
Deuxième conclusion : Poutine, Zelenskii et les Israéliens
Le récent voyage de Zelenskii et de Poutine en Israël a, une fois de plus, porté le sujet du «triangle»
juif, russe et ukrainien à la une des journaux. Les Polonais ont
également saisi l’occasion d’aggraver les choses pour eux-mêmes
lorsqu’ils ont carillonné sur tout ça. Vous lisez les histoires, donc
pas besoin de tout répéter ici. Ce qui était le plus impressionnant à
propos de cet événement, c’est que Zelenskii a décidé qu’il se rendrait
en Israël, pour ensuite déclarer qu’il ne participerait pas aux
événements commémoratifs. Pourquoi ? De toute évidence, il était
terrifié que les Ukronazis le dénoncent pour avoir cédé à la pression
sioniste.
Poutine a fait exactement le contraire, non seulement il s’est rendu
en Israël et il a pris la parole lors de l’événement, il a également
rappelé au public, principalement juif, les horreurs que le peuple russe
a aussi subies aux mains des nazis. De toute évidence, Poutine ne
craignait pas que certains nationalistes russes l’accusent de céder aux
pressions sionistes. Et pourquoi ?
Pourquoi Poutine pouvait-il parler si librement ?
Pour deux raisons très simples :
Premièrement, et contrairement aux Ukrainiens ou aux Polonais, les Russes n’ont aucune culpabilité sur ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré tous les mensonges actuellement répandus en Occident, l’Union soviétique n’a pas commencé la Seconde Guerre mondiale – l’Union soviétique a à peu près battu Hitler à elle seule et a mis fin à la guerre, l’ensemble de l’effort anglo-saxon ne valait pas plus de 20%, et il est survenu après que les Soviétiques ont cassé les reins de la Wehrmacht et des SS à Stalingrad et ailleurs.
Deuxièmement, la suprématie juive a été de très courte durée en URSS ,
à peu près de 1917 à 1937, et ni Poutine ni aucun autre dirigeant
politique russe ne laisseront non contestées les affirmations sur l’exclusive spécificité
des souffrances juives. Et bien que la plupart des politiciens russes
ne ressentent pas le besoin d’exprimer des doutes sur le chiffre «officiel»
de 6 millions, ils aiment rappeler à leurs amis juifs que la nation
russe a souffert de 20 à 27 millions de morts pendant la Seconde Guerre
mondiale, niant ainsi aux victimes juives tout statut de victime
supérieur à celui des victimes non juives.
Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler et les Juifs
De même, c’est parce que les Russes n’ont aucun sentiment de culpabilité envers les Juifs, que Poutine pouvait mentionner, devant une assemblée de rabbins Haredi, ce chiffre de 80 à 85% de Juifs dans le premier gouvernement bolchevique, voir la vidéo ici.
Pouvez-vous imaginer Merkel ou Trump oser dire ces choses devant un tel public ?
Impensable !
Troisième conclusion
Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, la Russie s’est
graduellement et constamment séparée de l’Occident collectif. Ce
processus n’est pas tant «contre» l’Occident que «différent»
de l’Occident, mais sans vergogne ! Cela est particulièrement visible
dans la nature et la qualité du discours politique en Russie, qui est
vraiment radicalement différent du type de discours politique
hyper-contrôlé – et, bien sûr, hyper-manipulé – en Occident. En termes
simples, les Russes vivent dans un paysage intellectuel beaucoup plus
ouvert et diversifié que leurs voisins occidentaux. En conséquence, ce
serait une grave erreur de supposer, par exemple, que les patriotes
russes ont des opinions similaires à celles des nationalistes
occidentaux. D’où l’existence de ce que nous pourrions appeler «Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler, les Juifs et la race».
The Saker
Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone
Les commentaires de poutine sur le satanisme et la pédophilie des politiques se confirment
Qu’est-ce que la politique ? C’est un monde où l’humanité donne son pouvoir à d’autres qui prétendent prendre les décisions qui conviennent le mieux à leur pays et à l’humanité dans son ensemble. Du moins, c’est ce que ça devrait être. Le monde de la politique devrait être rempli de gens qui sont au service des autres, mais malheureusement, il est devenu évident qu’il est rempli de gens qui servent simplement leurs maîtres, tout en remplissant leurs propres poches.
Aux plus hauts niveaux de gouvernement, en particulier en Occident, la volonté des peuples et le bien-être de notre planète sont peu ou pas pris en compte, on nous donne plutôt une version illusoire. Certes, les grandes figures politiques se réunissent tous les ans pour discuter de sujets tels que le réchauffement climatique, par exemple, mais y a-t-il quelque chose qui se passe ? Il semble que nous nous en remettons à eux, au lieu de nous regarder nous-mêmes à l’intérieur.
Ces gens se réunissent à des sommets depuis des décennies, et ce que cela réussit à faire, c’est nous enlever le pouvoir de nos propres mains. Nous ne comprenons pas que c’est NOUS qui sommes les moyens et les outils du changement, pas ceux que nous nommons pour s’occuper de cela pour nous. La politique est devenue si corrompue qu’elle est truffée d’intérêts commerciaux et financiers, qui dominent complètement la politique gouvernementale.
La Montée en puissance de l’Etat Profond
« L’acquisition d’une influence injustifiée » que recherchait le complexe militaro-industriel selon les avertissements d’Eisenhower, est maintenant réelle, et elle s’est transformée en ce que nous appelons aujourd’hui l’État profond, ou le gouvernement de l’ombre. Ce sont des termes qui ont été utilisés par de nombreux présidents et politiciens qui ont essayé d’éclairer le public sur ce qui se passe dans les coulisses. Aujourd’hui, notre occasion de le constater est plus claire que jamais, car sa domination est devenue évidente.
Il est question de meurtriers de masse, qui attaquent et bombardent leurs propres citoyens (11 septembre) pour justifier l’infiltration et la prise de contrôle d’autres pays pour des motifs cachés. Pendant ce temps, ils massacrent des innocents, comme les millions de personnes qui sont mortes en Irak, par exemple, et celles qui continuent de souffrir en Syrie et dans d’autres régions du Moyen-Orient.
Vladimir Poutine a affirmé que ce pouvoir a recours à “des menaces imaginaires et mythiques” pour imposer sa volonté aux autres. Ce n’est pas de la propagande russe, c’est une stratégie qui existe depuis le début de la politique. Il s’agit d’un comportement psychopathe, mais il est masqué par des quantités massives de propagande et de lavage de cerveau, à tel point que des personnes au bon cœur y participent parce qu’elles croient se consacrer à une bonne cause.
Nous devrions réfléchir sérieusement à la réalité de la guerre. La plupart d’entre nous ont été conditionnés à voir la guerre comme passionnante et glamour – une occasion pour les hommes de prouver leur habileté et leur courage. Puisque les armées sont légales, nous estimons que la guerre est acceptable ; en général, personne ne pense que la guerre est criminelle, ou qu’il faut accepter son attitude criminelle. En fait, on nous a lavé le cerveau. La guerre n’est ni glamour ni attirante. Elle est monstrueuse. C’est la nature même de la tragédie et de la souffrance.
Le Dalaï Lama
Non seulement, beaucoup de ces gens sont des marionnettes de l’État Profond, et des esclaves de leur volonté, comme les Clinton par exemple, mais ils sont activement impliqués dans des crimes contre l’humanité.
Poutine & la Russie
Ces dernières années ont vraiment fait la lumière sur ce qui se passe depuis des décennies, les “puissances en place” ont en quelque sorte mis la Russie en cause pour de nombreuses accusations, comme vous le savez sûrement. J’ai écrit un certain nombre d’articles qui ont été qualifiés de propagande russe, par exemple des articles sur les attaques sous faux drapeau en Syrie. Beaucoup de gens mal informés sont prompts à qualifier quelque chose de propagande russe, simplement sur la base des informations qu’ils reçoivent des médias grand public. Ils ne sont pas conscients que le terrorisme sous faux drapeau, y compris l’infiltration de la Syrie, n’est pas simplement une revendication russe, c’est une revendication qui remonte à des décennies ! Cela ne vient pas de Russie, et c’est quelque chose dont beaucoup de gens en Amérique du Nord sont en train de prendre conscience.
Le fait que Poutine ait volontairement et ouvertement qualifié ces événements d’attaques sous faux drapeau, et d’attaques complètement fabriquées, a simplement attiré l’attention de ceux qui étaient déjà au courant de cette information avant les aveux de Poutine. Nous savions déjà que presque tous les politiciens de haut rang dans le monde le savent, et nous comptons sur ceux qui sont prêts à se faire entendre.
C’est exactement la raison pour laquelle, lorsque Poutine a évoqué le satanisme et la pédophilie, il y a quelques années, cela a attiré mon attention. Après avoir étudié le sujet pendant un certain nombre d’années, il est tout à fait clair que ceux qui sont au sommet de cette pyramide, et qui dominent la politique occidentale, sont peut-être encore plus impliqués dans des tendances psychopathes. Oui, nous devons être conscients de leur éducation et de leurs caractéristiques, la plupart de ceux qui maltraitent les autres de cette manière ont subi la même chose, et le cycle se répète donc.
Poutine a déclaré :
Les excès du politiquement correct ont atteint un point où l’on parle sérieusement d’enregistrer des partis politiques dont le but est de promouvoir la pédophilie. Dans de nombreux pays européens, les gens sont gênés ou ont peur de parler de leur appartenance religieuse. les jours fériés sont abolis ou même appelés autrement ; leur essence est cachée, tout comme leur fondement moral. Et les gens essaient agressivement d’exporter ce modèle dans le monde entier. Je suis convaincu que cela ouvre la voie directe à la dégradation et au primitivisme, entraînant une profonde crise démographique et morale.
Des extraits de ses déclarations sont également disponibles sur YouTube.
Ces informations se retrouvent plus que jamais auparavant dans les actualités, comme par exemple le reportage de NBC qui a impliqué Hillary Clinton dans la dissimulation d’un réseau pédophile massif au sein du département d’État, ou de multiples anciens hauts responsables politiques affirmant que les deux Clinton ont des relations sexuelles avec des mineurs, indiquant leur étroite collaboration avec Jeffrey Epstein (qui a également des relations avec la Famille Royale). Epstein est maintenant un délinquant sexuel reconnu. En ce qui concerne le Vatican, ce n’est pas un secret qu’il s’y est toujours produit des choses dérangeantes. À l’heure actuelle, le bras droit du pape, George Pell, est en cours de jugement pour agression sexuelle, et un réseau massif de pédophiles a été exposé pour avoir torturé et abusé sexuellement des centaines de garçons. Le frère du pape Benoît XVI était à l’avant-garde de cette controverse. Pour en savoir plus à ce sujet, cliquez ici.
En ce qui concerne le complexe militaro-industriel, la députée Cynthia McKinney a interrogé Donald Rumsfeld sur DynCorp, au sujet d’un entrepreneur militaire privé ayant des liens avec la traite des femmes et des enfants. Des années plus tard, un général américain de haut rang, qui assurait la liaison entre DynCorp et l’armée américaine, a été impliqué dans des agressions sexuelles d’adolescentes. N’oublions pas PizzaGate… Cette liste est longue, et le trafic des femmes et des enfants est quelque chose que l’administration Trump a annoncé qu’elle travaillerait à révéler au public.
En ce qui concerne le satanisme au sein de la politique, ainsi qu’au Vatican, il semble être tout aussi documenté, sinon plus.
Hugo Chavez a également fait allusion au satanisme au sein de la politique occidentale aux Nations Unies, ce clip s’est retrouvé partout sur YouTube lorsqu’il a fait la remarque que le podium sentait le soufre après que George Bush y ait fait un discours.
La normalisation de la pédophilie
Vous pouvez penser que ce genre de chose était normal et d’accepté dans la Grèce antique, mais tout le monde n’était pas d’accord avec cela, et beaucoup de gens se sont levés contre. Cela dit, ce n’est pas comme si ces enfants étaient soumis à la torture, au meurtre et à une vie pleine de circonstances horribles. Nous devons comprendre que la pédophilie dans le domaine de la politique va bien au-delà de cela, qu’elle s’accompagne d’abus rituels et de satanisme. C’est juste les politiques, et Hollywood aussi. Vous pouvez la retrouver dans beaucoup d’endroits où se réunissent les gens qui ont accumulé énormément de pouvoir.
Des liens étranges ont toujours été observés au sein de l’administration Obama (un exemple parmi tant d’autres). Comme lorsqu’il a nommé Kevin Jennings au poste de sous-secrétaire adjoint du Bureau des Ecoles Sûres et Sans Drogues du ministère américain de l’Éducation. Il est partisan de la NAMBLA (North American Man/Boy Love Association) sous la forme de soutien à Harry Hay, qui, à son tour, soutient également la NAMBLA. C’était il y a plus d’une décennie, mais ces liens étranges existent partout dans la sphère politique.
Un autre signe de la normalisation de la pédophilie sont des événements étranges comme le fait que le gouvernement britannique et l’Église catholique, par exemple, ont fait l’objet d’un examen public pour avoir affirmé que les victimes d’abus pédosexuels peuvent “consentir” à leur viol. Ils l’ont fait pour éviter d’indemniser les victimes. L’Office d’indemnisation des victimes d’actes criminels (ICCA) détermine quelles victimes sont indemnisées, et ce, en déterminant si la victime a donné son consentement ou non, même si cette victime est un enfant… Vous pouvez en lire plus à ce sujet ici.
Ensuite, il y a le monde d’Hollywood, une industrie qui semble être en tête de peloton. Elle fait constamment porter aux jeunes filles des vêtements sexuels inappropriés, et plus encore. Ces initiatives sont introduites lentement, subtilement, mais il y a beaucoup d’exemples, dont celui de Millie Bobby Brown, qui est devenue célèbre pour son rôle dans Stranger Things, et selon une histoire de W Magazine, cette jeune fille de 13 ans est une des “preuves que la télévision n’a jamais été aussi excitante” et “aussi sexy”.
Ces idées prennent une telle importance dans le courant dominant qu’elles sont qualifiées de “théorie du complot” ou de “fausses nouvelles” lorsque quelqu’un attire l’attention sur elles et, ce faisant, ne tient aucun compte de toutes les preuves qui en sont faites.
Richard Enos, mon collègue de Collective Evolution, en a parlé plus en détail. Voici un extrait d’un de ses articles à ce sujet :
« Même l’observateur occasionnel remarquera qu’il y a eu une explosion soudaine d’informations et de complexité dans notre société autour de l’identité sexuelle et de l’expression sexuelle. Bien qu’il y ait une certaine valeur évidente dans l’acceptation croissante de différentes formes d’expression de soi chez les individus, il semble que ces mouvements de conscience particuliers aient été détournés et utilisés pour promouvoir un environnement de confusion, non seulement autour du genre, mais plus spécifiquement autour de la préférence sexuelle et du désir sexuel. Et cette confusion semble viser directement nos enfants. »
Richard Enos
Donc, c’est pour cela que, quand Poutine a dit ce qu’il a dit, certains d’entre nous, dans la communauté des médias alternatifs, y avons prêté attention. Il est rare qu’un politicien parle de telles choses sans disparaître peu après. Cela me rappelle Hugo Chavez, qui accusait les États-Unis d’avoir utilisé la géo-ingénierie pour créer le tremblement de terre d’Haïti à leurs propres fins. Poutine a non seulement évoqué le sujet abordé dans cet article, mais aussi celui de l’État profond et des hommes en “costumes noirs” qui rencontrent le président et leur disent qui est leur patron, le terrorisme sous faux drapeau, et plus encore. Cela ne veut pas dire qu’il est “innocent”, mais il est intéressant pour les médias alternatifs, car nous savons qu’il ne s’agit clairement pas de “propagande russe” ou simplement de “théories du complot”, la discussion à ce sujet a commencé bien avant que Poutine n’ait décidé de s’y mettre…
Ce qu’il faut retenir
Il s’agit ici de comprendre ce que le courant dominant appelle de la “propagande russe” et que, lorsqu’une chose est qualifiée de “propagande russe”, il s’agit en fait d’une méthode de propagande occidentale. Il peut être difficile de n’avoir aucun doute, mais quand en ce qui concerne ces sujets, au lieu d’avoir une réaction instinctive d’incrédulité, gardez peut-être un esprit ouvert tant que vous n’avez pas fait un nombre important de recherches et d’enquêtes vous-même.
« Le problème des fausses nouvelles ne se résout pas en espérant un arbitre, mais plutôt parce que nous, citoyens, en tant qu’usagers de ces services, nous nous entraidons. nous parlons, nous partageons et nous signalons ce qui est faux. Nous soulignons ce qui est vrai. La réponse à un mauvais discours n’est pas la censure, la réponse à un mauvais discours est davantage de discours. Nous devons exercer et répandre l’idée que la pensée critique est plus importante que jamais, étant donné que les mensonges semblent de plus en plus populaires. »
Est-ce que ce sont ces gens que nous voulons continuer à élire ? La politique et la mainmise des entreprises qu’ont les institutions financières dessus sont-elles quelque chose que nous voulons continuer à soutenir en votant tous les cinq ans ?
Les cochons de guerre se dévoilent enfin – et ce n’est que le début…
[Source : Le Saker Francophone]
Par Brandon Smith − Le 8 janvier 2020 − Source Alt-Market.com
En 2016, pendant la campagne électorale de Donald Trump, l’un
des principaux facteurs de sa popularité auprès des conservateurs a été
qu’il a été l’un des premiers candidats depuis Ron Paul à plaider pour
le retour des troupes américaines à la maison et la fin de l’implication
américaine dans les diverses guerres élitistes fabriquées au
Moyen-Orient. De l’Irak à l’Afghanistan, en passant par la Syrie et le
Yémen et au-delà, les néo-conservateurs et les néo-libéraux, à la
demande de leurs maîtres globalistes, ont mené des guerres sans relâche
pendant plus de 15 ans. Le temps était venu de changer et les gens
étaient convaincus que si Hillary Clinton entrait à la Maison Blanche,
une autre guerre de 4 à 8 ans était garantie.
Il n’y avait rien à gagner de ces
guerres. Elles ne faisaient qu’entraîner les États-Unis vers le bas
socialement et économiquement, et même l’idée d’« obtenir le pétrole »
s’était transformée en farce puisque la majorité du pétrole irakien
allait en Chine, et non aux États-Unis. Les estimations générales sur
les coûts des guerres s’élèvent à 5 000 milliards de dollars US de taxes
et plus de 4 500 morts américains ainsi qu’environ 40 000 blessés. Les
seules personnes qui profitent de la situation sont les globalistes et
les élites bancaires, qui réclament à cor et à cri la déstabilisation du
Moyen-Orient depuis le jour où ils ont lancé leur « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC). En vérité, toutes les guerres sont des guerres de banquiers.
Les tentatives de l’administration Obama pour attirer les Américains à
soutenir une guerre ouverte avec le régime d’Assad en Syrie ont échoué.
Les tentatives constantes de George W. Bush et d’Obama pour accroître
les tensions avec l’Iran ont échoué. Les Américains montraient des
signes de fatigue, ils en ont eu FINALEMENT marre des mensonges
construits pour les amener à être complices des guerres de banquiers.
Trump était une bouffée d’air frais… mais bien sûr, comme toutes les
autres marionnettes des globalistes, ses promesses étaient vides.
Dans mon article « Clinton contre Trump et la co-option du Mouvement de la Liberté« , publié avant les élections de 2016, j’ai averti que la rhétorique de Trump pourrait être un grand spectacle, et qu’elle pourrait être scénarisée par l’establishment pour ramener les conservateurs dans le giron républicain/néo-con. A l’époque, le média de gauche Bloomberg a ouvertement révélé l’idée que Trump pourrait absorber et détruire le « Tea Party » et le Mouvement de Liberté et les transformer en quelque chose de bien plus gérable. La question était de savoir si le Mouvement de la Liberté allait ou non adhérer complètement aux idées de Trump, ou rester sceptique.
Au départ, je ne pense pas que le mouvement ait conservé son
objectivité. Beaucoup trop de gens ont acheté Trump aveuglément et
immédiatement sur la base d’espoirs erronés et d’un désir de « gagner » contre les gauchistes. Le culte fou de la gauche politique n’a pas beaucoup aidé non plus.
Quand Trump a commencé à saturer son cabinet avec les élites bancaires et les globalistes du CFR dès son entrée en fonction, je savais sans aucun doute qu’il était un imposteur. Les associations étroites avec les créatures des marais de l’establishment étaient une chose pour laquelle il avait constamment critiqué Clinton et d’autres politiciens pendant la campagne, mais Trump n’était ni meilleur ni différent de Clinton ; il n’était qu’un coursier pour les élites. La différence singulière était que sa rhétorique était conçue pour plaire directement aux conservateurs épris de liberté.
Cela signifie que ce n’était qu’une question de temps avant que Trump
ne rompe la plupart de ses promesses de campagne, y compris ses
affirmations qu’il ramènerait les troupes américaines au pays.
Finalement, le masque devait tomber si Trump voulait continuer à mettre
en œuvre le programme de ses maîtres.
Aujourd’hui, le masque est effectivement tombé. Au cours des trois
dernières années, Trump a annoncé un retrait imminent des troupes au
Moyen-Orient, y compris la récente affirmation que les troupes
quitteraient la Syrie. Toutes ces annonces ont été suivies d’une
augmentation de la présence des troupes américaines dans la région. Des
tentatives constantes ont été faites pour fomenter de nouveaux conflits
avec l’Iran. L’intensification de la guerre a été évidente, mais
certaines personnes montées dans le train Trump n’ont toujours pas
compris.
L’argument le plus courant que j’ai entendu en soulignant toutes les
incohérences dans les affirmations de Trump ainsi que ses liens directs
avec les globalistes était que « Il n’avait pas déclenché de guerre, alors comment pouvait-il être une marionnette globaliste… » Ma réponse a toujours été : « Donnez-lui un peu de temps, et il le fera. »
Un de mes lecteurs a récemment noté que le « Syndrome de Dérèglement Trump »
(SDT) va en fait dans les deux sens. Les gauchistes doublent leur haine
contre Trump à chaque occasion, mais ses adeptes doublent leur
soutien, peu importe le nombre de promesses qu’il ne tient pas. Cela a
toujours été ma plus grande préoccupation – que les conservateurs du
Mouvement de la Liberté finissent par abandonner leurs principes de
gouvernement limité, la fin des élites bancaires à la Maison Blanche et
la fin des guerres illégales parce qu’ils se sont investis si
complètement dans la farce Trump qu’ils seraient trop gênés pour
admettre qu’ils ont été dupés.
Une autre préoccupation est que le Mouvement pour la Liberté serait infecté par un afflux de personnes qui sont des néo-conservateurs au fond d’eux. Ces gens prétendent être des conservateurs épris de liberté, mais quand le voile est levé, ils montrent leur vraie nature de Cochons de Guerre. Il faut faire une distinction entre les monstres du contrôle néoconservateur de l’ère Bush et les conservateurs constitutionnels ; il y a peu ou pas de similitudes entre les deux groupes, mais l’establishment espère que les premiers dévoreront les seconds.
J’ai remarqué que les Cochons de Guerre sont sortis en force la semaine dernière, se frappant la poitrine et réclamant plus de sang. Le gouvernement américain a assassiné le commandant militaire iranien Qasem Soleimani, les représailles contre les cibles américaines ont commencé, et maintenant le gouvernement irakien a exigé que les troupes américaines soient retirées de la région, ce à quoi Trump a répondu « non » et a exigé un paiement à la place. Une nouvelle augmentation des troupes a été initiée et cela se terminera par une guerre totale. Le combat vient de commencer.
Comment les adeptes de Trump réagissent-ils ? « Tuez ces terroristes ! »
Oui, bon nombre des mêmes personnes qui ont applaudi la prétendue
opposition de Trump aux guerres il y a trois ans applaudissent
maintenant avec fanatisme le début de la guerre peut-être la plus
destructrice de toutes. Les justifications pour cela abondent. Soleimani
planifiait des attaques sur des cibles américaines en Irak, disent-ils.
Et c’est peut-être vrai, bien qu’aucune preuve solide n’ait encore été
présentée.
Cela me rappelle les prétentions de l’ère Bush sur les « armes de destruction massive »
irakiennes, des armes qui n’ont jamais été trouvées et dont on n’a pas
trouvé la preuve qu’elles aient jamais existé. Les seules armes dont
disposait l’Irak étaient celles que les États-Unis lui avaient vendues
des décennies auparavant. Tout gouvernement peut fabriquer une excuse
pour un assassinat ou une guerre pour la consommation publique ;
l’administration Trump n’est pas différente.
Cela dit, je pense que le facteur le plus important dans ce débat est tombé à l’eau. En fin de compte, les troupes américaines et les bases américaines ne devraient PAS être en Irak. Trump lui-même l’a déclaré à maintes reprises. Même si Soleimani était derrière les attaques et les émeutes en Irak, les actifs américains ne peuvent pas être attaqués dans la région s’ils sont retirés de la région comme Trump a dit qu’il le ferait.
Il n’y a qu’une seule raison de maintenir des actifs américains en
Irak, en Afghanistan ou en Syrie en ce moment, et c’est de créer des
tensions continues dans la région qui peuvent être utilisées par l’establishment pour déclencher une nouvelle guerre, spécifiquement avec l’Iran.
Les Cochons de Guerre ont toujours des raisons et des justifications,
cependant. Ils disent que le monde musulman est une menace pour notre
mode de vie, et je suis d’accord pour dire que leur idéologie est
totalement incompatible avec les valeurs occidentales. Cela dit, la
solution n’est pas d’envoyer de jeunes Américains mourir à l’étranger
dans des guerres fondées sur le mensonge. Encore une fois, ces guerres
ne profitent qu’aux banquiers et aux globalistes ; elles ne nous rendent
pas plus sûrs en tant que peuple. La seule solution morale est de
s’assurer que les éléments fascistes de l’extrémisme musulman ne sont
pas importés sur nos côtes.
Les Cochons de Guerre disent que nous méritons d’être payés pour nos « services rendus »
dans la région avant notre départ, faisant ainsi écho aux sentiments de
Donald Trump. Je demande : quels services ? Un paiement pour quoi ?
L’invasion dont les Irakiens ne voulaient pas, sur la base d’erreurs qui
ont été publiquement exposées ? Les bases américaines qui ne devraient
pas être là ? Les centaines de milliers de morts d’une guerre qui
n’avait d’autre but que de déstabiliser délibérément la région ?
Nous n’obtiendrons jamais de « paiement » des Irakiens en
compensation de ces folles entreprises, et les Cochons de Guerre le
savent. Ils veulent la guerre. Ils veulent qu’elle se poursuive
indéfiniment. Ils veulent attacher leur ego à l’événement. Ils veulent
revendiquer la gloire pour eux-mêmes par procuration lorsque nous
gagnons, et ils veulent revendiquer le statut de victime pour eux-mêmes
par procuration lorsque nos soldats ou nos citoyens sont tués. Ce sont
des perdants qui ne peuvent être des gagnants que grâce aux sacrifices
des autres.
Les Cochons de Guerre défendent l’idée que le président devrait être
autorisé à faire la guerre unilatéralement sans l’appui du Congrès. Ils
disent que ce type d’action est légal et, techniquement, ils ont raison.
Il est « légal » parce que les freins et contrepoids de la
guerre ont été supprimés sous les administrations Bush et Obama.
L’adoption de l’AUMF (Authorization For Use Of Military Force)
en 2001 a donné au pouvoir exécutif des pouvoirs dictatoriaux pour
déclencher une guerre sur un coup de tête sans surveillance. Ce n’est
pas parce que c’est « légal » que cela signifie que c’est constitutionnel, ou juste.
En fin de compte, le train Trump est destiné à accomplir beaucoup de choses pour les globalistes ; le but principal est cependant qu’il est là pour changer les conservateurs du Mouvement de la liberté en étatistes enragés. Il est conçu pour faire de militants pro-constitution anti-guerre des faiseurs de guerre et des partisans du grand gouvernement, tant que ce dernier est sous « notre contrôle ». Mais il n’est pas sous notre contrôle. Trump n’est PAS notre homme. Il est un agent de l’establishment et l’a toujours été.
Pour l’instant, le cliquetis du sabre est agressif mais les actions
ont été limitées. Ce ne sera pas le cas pour longtemps. Certains peuvent
se demander pourquoi l’establishment n’a pas simplement lancé
toute la guerre maintenant ? Pourquoi commencer petit ? D’abord, il faut
que des conservateurs s’investissent psychologiquement dans l’idée.
Cela peut nécessiter un événement sous faux drapeau ou une attaque
contre des civils américains. Deuxièmement, ils ont besoin de mettre en
place une importante augmentation des troupes, ce qui pourrait prendre
quelques mois. Les déclarations d’un « besoin de paix » sont toujours utilisées pour gagner du temps pendant que les élites se positionnent pour la guerre.
La guerre avec l’Iran est inutile, et franchement, impossible à
gagner, et les élites le savent. Ce n’est pas seulement une guerre avec
l’Iran, c’est une guerre avec l’Iran, ses alliés et tous les autres pays
qui réagissent négativement à nos actions. Et, ces nations n’ont pas à
réagir militairement, elles peuvent réagir économiquement en se
débarrassant des bons du trésor américain et du dollar comme monnaie de
réserve mondiale.
L’establishment veut que les États-Unis s’embarquent en
Afghanistan, en Irak, en Iran, etc… jusqu’à ce que nous soyons tellement
vidés de nos forces que nous nous effondrions.
Ils ont également besoin d’une distraction considérable pour cacher leur responsabilité dans l’implosion de la bulle de tout et la douleur économique qui l’accompagnera. Le jeu final pour l’establishment est que l’Amérique s’autodétruise, afin de pouvoir être reconstruite en quelque chose d’inconnaissable et d’éternellement monstrueux. Ils veulent que tout vestige de nos principes originaux soit effacé et pour ce faire, ils ont besoin que nous soyons complices de notre propre destruction. Ils ont besoin que nous participions. Ne participez pas, et refusez de soutenir de nouvelles guerres de banquiers. Ne soyez pas un Cochon de Guerre.
Brandon Smith
Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone
Il est dans l’air du temps de considérer les épisodes
troubles que nous vivons aujourd’hui comme une réplique à ce que furent
hier les « années folles » de l’entre-deux guerres. Ce n’est pas une
perspective encourageante, car cet entracte convulsif de vingt ans tout
juste (1919/1939), loin d’être seulement une explosion des libertés, un
foisonnement des innovations, une envolée du progrès, allait déboucher
sur le festival de boucherie et d’horreur que nous savons, suite logique
de son échec. Peut-on recréer un ordre universel, alors que la moitié
de la planète reste sous le joug colonial ? Rétablir la stabilité alors
que quatre empires viennent de disparaître, deux d’entre eux, Russie et
Allemagne, ne se voyant nullement comme des vaincus, et que le statut
des deux « superpuissances » coloniales est ébranlé par l’ascension de
l’Amérique ? Quand cette dernière refuse d’adhérer à la Société des
Nations qu’elle a patronnée, comment donc garantir la paix ?
La démocratie américaine à l’œuvre
Folles ou non, les présentes années sont écervelées, ou décervelées.
Mais en 2020, l’heure n’est plus à renifler un séisme attendu, car
celui-ci gronde déjà de toutes parts. Pourtant, si le monde revisité est
bien devenu universel, l’Occident préfère s’identifier à une «
communauté internationale » qui ne l’est pas. Le refus de prendre en
compte cette « fracture » est à l’origine de la rage et/ou de la démence
de ses élites pensantes, dirigeantes et rugissantes.
Pour ne parler que de nos bons maîtres, nous dispensant ainsi de
parler de ses vassaux, aimeriez-vous rencontrer au fond d’une ruelle
John Bolton, le schtroumpf grognon, partir en croisière avec Pompeo, le
père fouettard de la diplomatie étatsunienne, discuter des droits de
l’homme avec Nikkie Halley, la harpie du Conseil de Sécurité ? Que
feriez-vous si Trump vous proposait de parler dans un coin tranquille de
la gestion de votre plan d’épargne ? Ou d’écrire l’histoire du
Moyen-Orient avec Wolfowitz ? Auriez-vous envie d’évoquer l’Irak avec
Mme Albright ou Dick Cheney, ou la Palestine avec Jared Kushner ?
De l’Irak à la Syrie, de Bush à Trump, la mission achevée de l’Amérique
Pour comprendre comment on en est arrivé à cette folie, il est
essentiel de répondre, quitte à enfoncer les portes ouvertes, à
l’interrogation historique du génie qui savait poser les bonnes
questions, ce George W. Bush, qui allait imprimer sa marque indélébile à
la Maison-Blanche, de 2001 à 2009.
Tandis que Bill, son frivole prédécesseur, avait fait du bureau ovale
un jardin secret, et que Barack allait en faire une chaire d’où il
prêcherait la paix des Nobel tout en faisant la guerre – par derrière –
mieux que quiconque, notre Debeliou (c’est le nom de scène de Bush fils)
transformera les lieux en oratoire où l’on marmonne entre bigots de
pieuses oraisons avant de prendre les décisions mettant à sac la
planète. Bien qu’il n’ait ni découvert l’Amérique ni inventé la poudre,
il endossera la géostratégie néoconservatrice du début de millénaire, et
le rôle de chef de file des « grandes démocraties ».
Rattrapé sur ses vieux jours par Alzheimer, Ronald Reagan, premier à
déclarer « la guerre contre la terreur », ne se souvenait plus avoir été
Président. Retiré dans son ranch, Debeliou, lui, consacre ses loisirs à
peindre de blancs moutons. C’est un sain divertissement, dont le choix
témoigne d’une heureuse nature. Ce « good guy » a manifestement la
conscience tranquille : n’a-t-il pas accompli la mission qui lui avait
été confiée par le Ciel de guider l’Axe du Bien au milieu de la cohorte
des « parias » ? Dans son cocon paisible, comment aurait-il pris la
mesure des crimes qu’il a ordonnés et couverts, à l’abri de toute
poursuite de la Cour Pénale Internationale ou de ses avatars, le « monde
civilisé » et ses succursales n’étant pas de leur compétence. ? Il
n’aura jamais soupçonné, même en cauchemar, la haine dont son Amérique
est l’objet, de l’arrière-cour latino-américaine à l’Asie éternelle, en
passant par la complaisante Europe et ce Grand-Moyen-Orient qui s’étend
désormais de la Mauritanie au Pacifique et du sud de la Moscovie à
l’équateur africain ? Il mourra sans savoir que l’Amérique est devenue
sous son règne l’Etat-voyou par excellence avant de sombrer dans le
banditisme « from behind » d’Obama, puis carrément dans le gangstérisme
international de l’oncle Donald.
USA Über Alles
Notre propos d’aujourd’hui n’est pas de faire, comme le veut la mode,
une lettre ouverte qu’ils ne liront pas à G. W. Bush et ses
ex-acolytes, ses prédécesseurs ou ses successeurs. Il n’est même pas de
passer en revue les fioretti du pape de l’Axe du Bien et les florilèges
de ses conseillers neocons, dont le cynisme et l’arrogance dépassent
l’entendement. Laissant Debeliou à ses petits moutons, on essaiera de
répondre in absentia à l’angoisse métaphysique qui le tenaille en 2001
alors qu’il s’apprête à venger les attentats du 11 septembre en semant
mort, destruction et chaos dans les sept pays programmés : l’Irak ; la
Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, l’Afghanistan, le Soudan.
C’est durant cette phase particulièrement fébrile de sa vie
intellectuelle, le 20 septembre 2001, que Debeliou, s’adressant au
Congrès sérieux comme un Pape, lance à la ville et au monde la question «
des Américains » : « Pourquoi des gens peuvent-ils nous haïr, alors que
nous sommes si bons ? ». Il fallait y penser et aussi l’oser, mais l’on
sait depuis Audiard que c’est à cela que l’on reconnaît les gens que
rien n’arrête. Puisqu’aux Etats-Unis on est démocrate même quand on est
républicain, car c’est à peu près la même chose, notre tribun répond,
sûr de son fait : « Ils haïssent ce qu’ils voient dans cette salle : un
gouvernement élu démocratiquement. Leurs chefs sont auto-désignés. Ils
haïssent nos libertés, de religion, d’expression, notre droit de voter,
de nous rassembler et d’exprimer nos désaccords ».
Sans queue ni tête, cet amalgame entre les « terroristes » du 11
septembre (saoudiens pour la plupart) et les sept pays précédemment
mentionnés, est évidemment arbitraire, visant à justifier la « pensée
stratégique » qui va inspirer Debeliou dans sa « guerre contre la
terreur ». On peut toutefois se demander si, visant les « Etats
préoccupants », il n’est pas en train de dénoncer ses propres impostures
: « Nous ne sommes pas dupes de leur feinte piété (…). Ce sont les
héritiers de toutes les idéologies sanglantes du XXème siècle. (…) Ils
marchent dans la foulée du fascisme, du nazisme et du totalitarisme. Ils
suivront ce chemin jusqu’à sa fin, dans la tombe anonyme des mensonges
répudiés de l’Histoire ». Ne dirait-on pas une condamnation des menées
néoconservatrices, dont la ceinture verte arabo-musulmane est le théâtre
privilégié depuis un quart de siècle ? Signe des temps et du ciel, des
Israéliens se poseront la même question, comme Rishon Lezion dans le
Yediot Aharonot du 26 juillet 2006 : Pourquoi nous haïssent-ils tant ?
On ne peut s’empêcher de rappeler l’anecdote rapportée en 2007 à la
revue Democracy Now par le Général Wesley Clark, ex-commandant en chef
des troupes de l’Otan en 1999 en Yougoslavie, lors de la dislocation de
celle-ci par les Occidentaux. Quelques jours après le 11 septembre, ce
haut responsable se rend au Pentagone, où sévissent alors Donald
Rumsfeld et Paul Wolfowitz. Il rapporte un intéressant et surprenant
dialogue :
– Nous avons décidé de partir en guerre contre l’Irak, lui dit-on.
– En guerre contre l’Irak, mais pourquoi ? demande W. Clark
– Je ne sais pas. Je pense qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre.
– A-t-on trouvé un lien entre Saddam et Al Qaeda ?
– Non…Rien de neuf…Ils ont juste pris la décision de faire la guerre
contre l’Irak. Sans doute parce qu’on ne sait pas quoi faire des
terroristes. Mais nous avons de bons militaires et nous pouvons
renverser des gouvernements…
Trois semaines après, on bombarde l’Afghanistan, et le dialogue
reprend : Toujours une guerre en Irak ? Réplique : C’est bien pire que
ça. Voici un papier expliquant comment nous allons nous emparer de sept
pays en cinq ans, l’Irak d’abord, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la
Somalie, le Soudan et, pour finir, l’Iran. C’est ce programme qui est
suivi depuis vingt ans.
Paul Craig Roberts, journaliste, ancien Secrétaire-adjoint au Trésor
de Ronald Reagan, économiste inventeur de la Reaganomics, l’affirme en
janvier 2016 : « Le gouvernement des Etats-Unis est l’organisation
criminelle la plus achevée de l’histoire humaine ». Robert Mac Namara
parlera d’un « Etat voyou »…Par leur présence militaire (de 750 à 1200
bases dans tous les recoins du monde), leurs implications officielles
passées (en Corée, au Vietnam, en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak)
ou présentes (Irak, Afghanistan, Pakistan, Somalie, Yémen, Syrie), par
leurs ingérences et leurs intimidations secrètes ou avouées (au
Moyen-Orient, en Amérique Latine, en Europe, en Asie), ils constituent
la plus grande menace contre la paix et la sécurité. Sous la présidence
de G. W. Bush, les forces d’opérations spéciales sévissaient dans 66
pays. En 2010, ce nombre était passé à 75 selon le Washington Post, et à
120 en 2011, selon le Commandement de ces forces. En 2013, on en
comptait 134, hormis les guerres
Hiroshima, « chef d’œuvre » de la puissance américaine
conventionnelles et les opérations par drones (de plus en plus
fréquentes), le pacifique Obama ayant à son actif une progression de
123%. En 2019/2020, les dépenses militaires US devraient friser les 750
milliards de dollars, soit environ 37 % du total mondial : énorme mais,
comme dirait Picsou, « des cacahuètes » pour un pays qui imprime
lui-même ses billets !
Les opérations ne sont pas forcément défensives (face à des menaces
contre la présence et les intérêts de l’Amérique), ou ponctuellement
offensives (pour le contrôle du pouvoir et l’accès gratuit ou bon marché
aux ressources, pétrole en premier). Il s’agit de plus en plus souvent,
au Grand Moyen-Orient notamment, de plans d’action préventive, mis en
œuvre avec la couverture de médias aux ordres qui se chargent de
justifier des crimes de guerre dûment programmés en servant des
narratives ad hoc et des infos truquées. Ajoutons à ce bilan les «
sanctions » qui arrosent tous les « régimes » qui déplaisent à
Washington, soit environ 120 pays de la « communauté internationale ».
C’est beaucoup pour un axe du Bien.
Des millions de victimes, de blessés, de réfugiés et déplacés, des
trillions de dollars dépensés pour tuer ou détruire, le résultat est
accablant, mais il permet de répondre à la question surréaliste de
Debeliou. Voilà pourquoi ils vous haïssent tant, Mr Bush and Co.
L’invention de l’Amérique
C’est par hasard que Christophe Colomb débarque le 12 octobre 1492
sur une plage des Caraïbes (dans les actuelles Bahamas, paradis fiscal
et centre de blanchiments divers). Il pense être aux Indes, mais on dira
après coup qu’il a découvert l’Amérique. Or, c’est déjà fait, des
Vikings ayant abordé et exploré ses marges nordiques sept ou huit
siècles plus tôt. Et ce « nouveau monde » est loin d’avoir une
population clairsemée ou d’implantation récente. Les Amérindiens ont
pour ancêtres des vagues de migrants venus d’Asie… quelques dizaines de
millénaires plus tôt. Il faudra attendre le 20ème siècle pour que l’on
admette qu’à la fin du 15ème les Amériques comptent entre 45 et 80
millions d’habitants, autant que l’Europe (environ 15% du total
mondial). Les autochtones seront moins de cinq millions un siècle plus
tard, rhume de cerveau et varicelle ayant le dos très large. Qu’est-ce
donc si ce n’est pas un génocide, le plus grand de l’histoire ? Centre
et sud confondus, c’est mal parti pour les Amérindiens. Avant de n’y
voir qu’une lointaine réminiscence, il faudrait interroger les
descendants des survivants, là où ils sont encore en nombres
conséquents, demander par exemple à Evo Morales ce qu’il en pense…
L’Ambassadeur Michel Raimbaud
On dira « oui mais le Nord, ce n’est pas pareil ». En fait un bon
siècle plus tard, ce sera le même scénario. Lorsque le « Mayflower » et
120 colons guidés par les « Pères pèlerins » venus d’Europe y touchent
terre en novembre 1620, le territoire est habité. Si la prise de contact
est pacifique, la prise de possession ressemblera assez vite à un
western grandeur nature, où le tir à l’indien sera le sport favori des «
gardiens de vaches », pour la distraction des générations futures. Qui
d’entre nous, tapi dans l’anonymat des salles obscures, n’a pas applaudi
frénétiquement les courageux cow-boys quand ils abattaient à la chaîne
des Indiens emplumés tournicotant autour de leurs chariots ?
Indomptables ou denrée rare, les aborigènes seront bientôt remplacés
par des esclaves venus d’Afrique. Pour ces derniers, les décennies de
supplice seront oubliées sinon absoutes, grâce à la case de l’Oncle Tom
et au rêve de Martin Luther King. La ségrégation est-elle pourtant si
ancienne qu’il faille l’oublier ?
Bref, le « rêve américain » des immigrants européens se traduira par
un cauchemar pour les Amérindiens comme pour les Africains asservis.
L’Amérique n’existerait pas sans ce double cauchemar.
Le rêve américain et le mythe de l’Amérique si bonne
Intervenue dans le cadre du rezzou de l’Occident sur la planète,
l’ascension irrésistible de l’Amérique, dont le nom usuel illustre
l’annexion intellectuelle de deux continents, a fait oublier qu’elle
devait son existence au génocide et à la spoliation des Amérindiens, sa
prospérité en partie à l’esclavage, puis au pillage des ressources
d’autrui. Qu’ils remontent à quatre siècles ou à quarante ans, ces «
souvenirs » ne sont plus guère rappelés. Classés parmi les faits
accomplis selon la volonté divine ou les miracles de la civilisation
européenne, il ne fait pas bon les mentionner, sous peine d’être tenu
pour un redoutable pisse-vinaigre.
La diffusion invasive du « rêve américain », génération après
génération, est l’un des résultats de l’accession de cette fille de
l’Europe au rang de puissance dès la grande guerre. Dans la mythologie,
sinon dans la réalité, et à en croire certains historiens,
l’intervention de l’Amérique aurait été décisive dans la victoire de
1918, puis dans l’organisation de la paix, avec la création en 1920 de
la Société des Nations, ancêtre de l’ONU, grâce au Président Woodrow
Wilson.
Mais c’est surtout à la faveur du second conflit mondial que les
Etats-Unis sont promus au rang de superpuissance, libératrice, amicale,
ouverte et généreuse. Ce cliché aura la vie dure, jusqu’à aujourd’hui,
bien qu’il soit battu en brèche. Il fera oublier ce qui doit l’être :
-L’Amérique bonne et pacifique reste le seul pays à avoir trucidé à
l’arme atomique trois centaines de milliers de civils, japonais en
l’occurrence.
-Elle a une tendance fâcheuse à bombarder avant de libérer ou
vice-versa, qu’il s’agisse de l’Allemagne nazie ou des pays amis comme
la France.
-Elle est impitoyable pour les vaincus ou ceux tenus comme tels, voués à
devenir des AMGOT (Territoires Occupés par le Gouvernement Américain).
Notre pays devra au Général De Gaulle d’avoir échappé à ce statut peu
flatteur.
-Elle est volontiers hégémonique : après l’Amérique (de l’Alaska à la
Terre de Feu) aux Américains de Monroe, ce sera bientôt le Plan Marshall
de l’après-guerre, qui impose la suzeraineté de Washington sur l’Europe
occidentale. Au prétexte d’aider à la reconstruction, des armées de
fonctionnaires US établiront une tutelle de facto sur l’ensemble des
administrations du vieux continent. L’euphorie de l’époque et la crainte
du communisme feront gober cette sujétion à notre Quatrième République…
Bien qu’elle se soit présentée comme vertueuse et protectrice face à
l’URSS et au bloc communiste, l’Amérique de la guerre froide avait
pourtant dévoilé certains faux-semblants, une démocratie en trompe-l’œil
malgré les alternances, blanc bonnet et bonnet blanc, autoritaire,
oppressive et répressive, n’ayant pas d’amis mais des intérêts, pas de
partenaires mais des vassaux, une Amérique qui considère le monde comme
son arrière-cour. Mais elle préservait l’essentiel de son aura, ses
défaillances restant des tabous.
L’accession à l’hyper-puissance en 1991, à la fin de la guerre
froide, allait tétaniser la planète, contraignant peuples et Etats à un «
choix » lapidaire entre la soumission ou la destruction, la prétention à
l’hégémonie globale débouchant sur un cauchemar pour ceux qui
refuseraient l’ordre imposé par Washington et ses alliés…Voici donc le «
moment unipolaire américain » qui durant vingt ans repoussera les
limites de l’arrogance et du cynisme.
Les guerres de Syrie, de Michel Raimbaud
Dès la chute de l’URSS, on ne peut que noter ce mépris croissant des
institutions internationales, du multilatéralisme, des compromis, et
cette tendance à peine voilée à faire prévaloir la constitution et les
lois étatsuniennes sur la légalité onusienne, des comportements tels
qu’on les dénonce sur les rives du Potomac. Le vocabulaire travestissant
les mots et les concepts, les narratives contrefaisant systématiquement
faits et réalités achèveront de rendre tout dialogue insensé et toute
diplomatie illusoire. Simple exemple parmi d’autres, la notion de Rogue
State qui, selon Avraham Shlaim, l’un des « nouveaux historiens »
israéliens, professeur à l’Université d’Oxford, se définit par les trois
critères suivants : (1) Violer régulièrement la légalité
internationale, (2) Détenir des armes de destruction massive, (3)
Utiliser le terrorisme pour terroriser les populations civiles. Destiné à
cibler Moscou ou Téhéran ou Damas, ce logiciel dévoyé ne conduirait-il
pas à Washington, à Tel-Aviv, ou à telle capitale « civilisée » ?
Dès la seconde guerre d’Irak, les « grandes démocraties » entameront
leur longue dérive vers une diplomatie du mensonge de plus en plus
insolente, prenant des libertés avec règles et principes, en osmose avec
leur idole américaine et son cœur battant israélien. Merci pour ce
moment, dirait un auteur contemporain.
Pourtant, à ce stade, la pétulance de Bill, la pieuse candeur de
Debeliou, l’élégance nobélienne de Barack ont un effet anesthésiant sur
les partenaires occidentaux ou autres, réticents à voir de la vilénie
dans les postures de leur bon suzerain. L’Amérique, Etat mafieux,
comploteur, peu fiable ? Tout mais pas ça…On a pu se leurrer quant à
l’ADN du système américain, où se côtoient l’esprit pionnier, la culture
cow-boy, le messianisme militant, le culte de la réussite, les
néoconservateurs américano-israéliens étant les gâte-sauces de ce
cocktail détonnant, degré zéro de la politique et de la diplomatie.
L’arrivée de l’oncle Picsou aux affaires a eu le mérite de lever le
masque.
Pour l’Amérique first, tout se vend tout s’achète, rien n’est
gratuit. Plus de désinvolture, plus de discours bien balancés, plus
d’invocations célestes. Mais des décisions brutales, un mépris total de
ce qui est autre, une ignorance crasse des réalités du monde, une
approche éléphantesque, plus de circonlocutions diplomatiques, plus
d’engagements internationaux, plus de traités, mais des tweets
provocateurs, des pluies de menaces, des sanctions à tous vents, des
insultes à tout va.
Plus rien à attendre de bon de l’Amérique si bonne. Nixon doit se
retourner dans sa tombe : la théorie du fou est mise en pratique, non
plus comme un leurre, mais comme une politique en soi, imprévisible,
insensée, violente, brutale. Ce n’est plus un simple Etat sans-gêne,
avec des manières de mauvais garçons, mais un Etat gangster, d’autant
plus brutal et menaçant qu’il n’a plus la maitrise des situations.
Chahuté et contesté, le maître du monde ne sait plus où donner de la
tête, de la Syrie à l’Irak et l’Iran et à la Russie, à la Chine, du
Venezuela à la Corée du Nord, de la Turquie à l’Arabie et au Yémen.
Sommes-nous tous des Américains ?
Raison de plus pour apostropher les innombrables propagandistes du «
rêve américain », pour interpeller les multiples adeptes et apôtres de
cette « dame bêtise », Mère des gens sans inquiétude, Mère de ceux que
l’on dit forts, Mère des saintes habitudes, Princesse des gens sans
remords, que stigmatise Jacques Brel : Salut à toi Dame bêtise, toi dont
le règne est méconnu, Mais dis-le moi, comment fais-tu, Pour avoir tant
d’amants, et tant de fiancés, Tant de représentants et tant de
prisonniers, Pour tisser de tes mains tant de malentendus, et faire
croire aux crétins que nous sommes vaincus.
On n’arrête pas ce qui est en marche, qu’il s’agisse de la république
ou de la civilisation. Cinq siècles et des poussières après la
découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, un certain Colombani
allait découvrir que « nous sommes tous des Américains », assertion
relevant de la méthode Coué, aurait-on dit jadis. Il n’en est rien.
Malgré les efforts ardents des beautiful people qui gouvernent notre
vieux pays, c’est toujours du wishful thinking…
D’ailleurs, serait-il vraiment sage pour un pays aussi cartésien que
la France de faire comme si nous étions tous des compatriotes de
Debeliou, de Donald Trump, John Bolton, Rumsfeld, Pence ou Pompeo ? Si
tel n’est pas le cas, quoi qu’en pensent nos élites vol-au-vent, de quel
droit un gouvernement s’engage-t-il au nom du peuple français, mais
sans son accord, dans des aventures dangereuses. Pourquoi s’enferre-t-il
sur des positions injustes et illégales, au mépris du droit
international, des principes de la charte onusienne, violant les
principes dont notre pays, membre permanent du Conseil de Sécurité, est
censé être le gardien ?
Est-il nécessaire de manifester une solidarité sans faille aux pays
agresseurs, l’Amérique et ses complices orientaux, adeptes des « frappes
punitives », des crimes de guerre, des occupations illégales de
territoires (syriens, irakiens ou autres), des sanctions inhumaines ?
Est-il compréhensible que, dans l’affrontement actuel entre Washington
et Téhéran, l’on choisisse d’appeler à la retenue et au retour à la
négociation la partie, déjà sous blocus et sous sanctions, dont un
officiel vient d’être assassiné ? Est-il honorable que l’on marque sa
solidarité avec un Etat qui viole systématiquement lois internationales
et souverainetés, vole ouvertement le pétrole syrien et pratique
l’assassinat ciblé au nom d’une « doctrine Bethlehem d’autodéfense
préventive » ?
Non, décidément, face aux évènements dramatiques qui menacent à tout
instant de faire exploser la poudrière du Moyen-Orient, mettant en péril
une paix mondiale plus fragile que jamais, la France n’a rien à gagner à
s’aligner systématiquement sur des gouvernements sans foi ni loi ni
vergogne. Vingt ans après la question idiote de Debeliou, dans nos pays
où l’on s’arroge « le droit de dire le droit », tout se passe comme si
penseurs et décideurs n’avaient pas encore saisi « pourquoi ils nous
haïssent tant ». A l’heure de tous les dangers, ne serait-il pas urgent
d’accélérer la réflexion et surtout d’en tirer les leçons ?
Michel Raimbaud, le 20 janvier 2020
Michel Raimbaud est ancien ambassadeur de France, professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques, officier de l’ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d’honneur.
Derniers livres parus :
Tempête sur le Grand Moyen-Orient, aux éditions Ellipse.
Les guerres de Syrie, aux éditions Glyphe.
Comment la crise pandémique va probablement évoluer au cours de l’année prochaine
Par Brandon Smith − Le 4 mars 2020 − Source Alt-Market.com
Depuis un certain temps, j’entends dire que les Américains sont « en panique » face à l’épidémie de coronavirus aux États-Unis et que les grands médias « alimentent la peur ». C’est une conclusion étrange à laquelle il faut arriver et qui mérite d’être notée, car la vérité est plutôt le contraire. Depuis quelques mois, l’OMS, le CDC et même Donald Trump ont considéré que le Covid 19 n’était pas une source d’inquiétude. En fait, l’OMS refuse toujours de l’appeler une pandémie même si le virus répond à tous ses propres critères.
Jusqu’à récemment, les grands médias ont également publié de nombreux articles expliquant pourquoi le Covid 19 n’est « pas plus dangereux que la grippe ». Avec un taux de mortalité officiel de 2,3 à 3 % (qui change chaque semaine) [des gens infectés, NdT],
le virus a déjà un taux de mortalité plus élevé que la grippe moyenne.
Si l’on tient compte du fait que de nombreux professionnels de la santé
en Chine ont révélé (malgré les menaces de punition) que le gouvernement
chinois cache les véritables statistiques (bien plus élevées) sur les
décès et les infections, alors les données officielles disparaissent.
Nous ne pouvons même pas nous fier aux chiffres d’infection diffusés par
le CDC aux États-Unis, car ils refusent de tester la plupart des gens à
moins qu’ils n’aient récemment voyagé en Chine.
En raison des mensonges du gouvernement, nous devons supposer que la
crise est plus répandue que nous ne le pensons. Et jusqu’à présent,
l’Américain moyen n’en a pas conscience.
Bien que nous voyions quelques vidéos de foules stockant des
fournitures chez Costco ou Walmart, le phénomène n’est tout simplement
pas assez généralisé. Franchement, je préférerais voir une ruée
nationale sur les produits de première nécessité ; au moins, nous
saurions alors qu’un grand nombre de personnes ne mourront pas de faim
immédiatement après une rupture de la chaîne d’approvisionnement. Plus
il y aura de gens qui auront des provisions, moins il y aura de
désespoir et de criminalité potentielle.
Ce n’est que la semaine dernière que les médias et certains représentants du gouvernement ont soudainement décidé de prendre la question de la pandémie au sérieux. Pourquoi attendre qu’il y ait de grandes communautés touchées en Corée du Sud, en Iran et en Italie avant de mettre en place des directives pour les voyageurs ? Pourquoi les vols à destination des États-Unis continuent-ils à faire l’aller-retour avec ces pays ? Pourquoi le conseiller économique de Trump, Larry Kudlow, dit-il au pays que la pandémie est « contenue » et qu’il n’y a pas de menace pour l’économie ? Pourquoi le ministre de la santé des États-Unis dit-il aux gens de « cesser d’acheter des masques N95 » parce qu’ils ne seront pas efficaces pour vous ; ils ne marchent que pour les professionnels de la santé et du CDC ? C’est une logique floue et tordue, et c’est bizarre.
Je crois que ce comportement est tout à fait délibéré et que depuis
deux mois, il y a une conspiration pour minimiser le danger et maintenir
le plus grand nombre possible de personnes passives et non préparées.
Les gouvernements et les médias ont changé de ton la semaine dernière
parce que la menace ne peut plus être cachée. L’épidémie est là, comme
nous l’avons vu dans l’État de Washington où neuf personnes sont déjà
mortes.
Maintenant qu’il n’est plus exclu que les États-Unis connaissent des
conditions d’épidémie, nous devons nous demander comment cela se passera
dans les mois à venir, car cela déterminera la façon dont nous nous
préparerons et les problèmes auxquels nous serons confrontés. C’est
ainsi que je vois l’escalade de la pandémie en 2020…
Multiples flambées communautaires aux États-Unis
Préparez-vous à ce que l’État de Washington devienne un grand
événement d’infection communautaire impliquant des milliers de
personnes. La période d’incubation du virus, qui peut aller jusqu’à 24
jours alors qu’une personne est encore contagieuse. cela rend
l’isolement et la quarantaine impossibles. Ce qui se passe dans l’État
de Washington se produira dans d’autres États.
Si l’on en juge par la rapidité de propagation de l’épidémie en
Italie et en Corée du Sud, il est probable que dans deux semaines, le
public américain se rendra enfin compte de la gravité de la situation. À
ce stade, le gouvernement exigera une « quarantaine volontaire »
des individus qui pensent être porteurs du virus. Le nombre de tests va
finalement augmenter, bien que les hôpitaux devront tester chaque
personne 2 à 3 fois pour obtenir des résultats précis. Il faut
s’attendre à un grand nombre de faux négatifs qui finiront par être
positifs pour l’infection.
Le gouvernement, tout en admettant que le virus se propage,
continuera à minimiser la menace pour maintenir les gens aussi
apathiques que possible. Les autorités clameront que cela a été fait « pour le plus grand bien » afin d’éviter une panique générale, mais elles ne se soucient pas de prévenir la « panique »,
elles se soucient du contrôle. Plus les gens sont désespérés au
lendemain d’une crise, plus ils sont susceptibles d’échanger leurs
libertés contre un semblant de sécurité.
Arrêt des voyages
Dans les deux prochains mois, nous verrons probablement au moins une
poignée de quarantaines imposées par le gouvernement. Surveillez la
montée des contrôles sur les routes principales et les autoroutes pour
vérifier la présence de fièvre et de symptômes. Si vous vivez dans une
zone à forte densité de population, il est peut-être temps de partir. La
plus grande menace n’est peut-être pas le virus, mais le crash
économique qui s’ensuivra lorsque les lignes d’approvisionnement seront
coupées. Je trouve que la plupart des gens sont plus guidés par leur
conscience que ce que l’on voit souvent dans les films et les émissions
de télévision, mais sans organisation et sans une volonté de devenir
autonomes, certaines personnes se tourneront inévitablement vers la
violence pour obtenir ce dont elles ont besoin.
En l’espace de trois mois peut-être, la majorité des vols aériens au
départ des États-Unis cesseront. Tous les voyages inter-états seront
limités. Si vous avez besoin d’aller ailleurs que là où vous vivez
actuellement, c’est maintenant que vous avez l’occasion de le faire.
Promesses de vaccins
Des centaines d’annonces seront faites par des représentants du gouvernement et les médias, laissant entendre qu’un vaccin est « au coin de la rue ». Il ne faut pas y croire. En moyenne, il faut au moins un an pour mettre au point un vaccin. C’est le délai le plus court qu’il soit possible d’atteindre et ce, dans les meilleures circonstances possibles. Gardez également à l’esprit que le Covid-19 présente de nombreuses similitudes avec le SRAS, et que la dernière fois qu’ils ont essayé de développer un vaccin contre le SRAS, il a provoqué une « réaction immunopathologique pulmonaire » chez les animaux de laboratoire c’est-à-dire une réaction négative pouvant entraîner la mort. Ils ont également découvert que le vaccin provoquait des lésions hépatiques. Je ne ferais confiance à aucun vaccin ou cocktail de médicaments provenant du CDC et de la FEMA, surtout s’ils sont mis au point rapidement.
Le seul but de l’injection constante de promesses de vaccins dans la
conscience du public serait de donner de faux espoirs aux gens et de les
rendre dociles alors qu’ils restent inactifs en attendant que les
autorités sauvent la situation ; ainsi que d’empêcher les marchés
boursiers de plonger trop rapidement. En fin de compte, la production
d’un vaccin peut prendre jusqu’à dix ans, un an en cas d’effort massif
et de montagnes d’argent investis. Il n’y aura pas de vaccin légitime en
2020.
Perturbation des élections
Le comportement de Donald Trump à l’occasion de cet événement peut
paraître étrange à beaucoup de gens, car il continue à écarter les
inquiétudes concernant le virus, s’intéresse davantage à la bourse qu’à
la crise sanitaire et parle d’un vaccin qui ne viendra pas de sitôt.
Comme je l’ai noté dans de nombreux articles, Trump est une marionnette des globalistes, et ce depuis des décennies. Sa relation avec la famille de banquiers Rothschild remonte aux années 1990, lorsqu’il a été renfloué de ses dettes dans de nombreuses propriétés d’Atlantic City. Le banquier Rothschild Wilber Ross a arrangé l’affaire et aujourd’hui, Ross est le secrétaire au commerce de Trump. Le nombre de membres et d’élites du CFR au sein du cabinet de Trump indique qu’il est pour le moins un participant réticent, voire complètement complice de leur agenda.
Le comportement de Trump est logique si l’on tient compte de ce fait.
Le rôle de Trump est de devenir un joueur de flûte pour les
conservateurs, et alors qu’il mène les États-Unis au désastre, son
travail consiste à agir comme un méchant maladroit. Au fur et à mesure
que l’image de Trump se dégrade, il est censé entraîner avec lui dans la
tombe tous les conservateurs et les principes conservateurs de
souveraineté et de gouvernement limité.
Dans le cadre de ce récit, je vois une chance que Trump annonce des « retards »
sur l’élection de 2020 en novembre. Ne soyez pas surpris si l’élection
est entièrement annulée. Cela enragerait les gauchistes et des
accusations de dictature seraient portées contre Trump. La question est
de savoir si un grand nombre de conservateurs vont soutenir cette
action. N’oubliez pas que les élections ne sont pas pertinentes ; les
deux camps sont contrôlés, mais pourquoi ne pas les utiliser pour
déclencher une guerre civile aux États-Unis en plus de la crise
pandémique ?
Fermeture des médias alternatifs
Les sites web défendant la liberté comme le mien et bien d’autres
seront éventuellement fermés ou bloqués à la vue du public par le
gouvernement. Ils prétendront que nous « semons la panique » ou que nous diffusons de « fausses nouvelles » et que nous « mettons le public en danger ».
C’est ce qui se passe en Chine et cela pourrait tout aussi bien se
produire ici. Ils affirmeront que la SEULE autorité sur la pandémie est
le gouvernement, et que l’on ne peut pas permettre l’existence de
sources alternatives. Toute personne qui remettra en question l’argument
selon lequel la centralisation est la solution sera visée.
Je m’attends à ce genre de verrouillage du web à l’approche de la
saison électorale et de la fin de l’année si la tendance actuelle du
virus se poursuit. Les médias traditionnels et les sites web de contrôle
des médias resteront intacts. Leur travail consistera à inonder le
public de fausses nouvelles et à maintenir la domination du gouvernement
sur le récit.
À ce stade, le seul moyen de faire parvenir des informations
légitimes au citoyen moyen serait les réseaux de radioamateurs, que la
FCC tentera également d’interférer (bien que cela soit très difficile).
L’extension de la crise
Un crash économique est intégré à cet événement. Il n’y a pas d’autre
solution, et je ne parle pas seulement des marchés boursiers, qui sont
un indicateur insignifiant à la traîne. En cas de perturbations de la
chaîne d’approvisionnement et du travail, les banques centrales ne
peuvent rien faire pour intervenir, et les mesures de relance seraient
inutiles si ce n’est comme un placebo pour les masses. Mais à quel point
la situation va-t-elle s’aggraver ?
Je doute d’un effondrement total du gouvernement, à moins qu’il n’y
ait une rébellion à plus grande échelle contre les mesures de loi
martiale. Le système restera quelque peu fonctionnel, mais constamment
insuffisant pour aider le public. Le seul but du système sera de
maintenir les gens inactifs et de les contrôler à mesure que leurs
perspectives d’avenir se détérioreront. Des agences comme la FEMA et le
CDC tenteront de rassembler le public dans des « centres de traitement » et des camps dans les zones les plus touchées. La confiscation des armes à feu pour des raisons d’« urgence nationale »
sera éventuellement suggérée, car certaines personnes résisteront. Si
vous et votre communauté avez réussi à vous mettre en auto quarantaine,
ne vous attendez pas à être laissés seuls. En fait, attendez-vous à des
interférences qui vous mettront en danger, vous et votre communauté.
Enfin, une « solution » sera présentée au monde par des institutions mondiales telles que l’OMS et le FMI. Comme l’ont suggéré les globalistes dans leur exercice de pandémie « Event 201« qui simulait une épidémie de coronavirus ayant fait 65 millions de victimes et qui a été mis en scène DEUX MOIS avant le début de la véritable pandémie, la grande solution sera de former une autorité financière mondiale pour gérer la réponse. Et c’est ainsi que nous voyons le début d’une gouvernance mondiale…
La solution au problème n’est pas plus de centralisation, plus de
globalisation et plus de pouvoir gouvernemental ; la solution est la
décentralisation et la réponse localisée. La solution est que les gens
soient moins dépendants du système et plus autosuffisants. Et la
solution est l’auto quarantaine organisée autour d’un modèle local, et
non son application par le gouvernement fédéral. Si ces mesures ne sont
pas prises rapidement par des individus prévoyants, les élites au sein
de l’establishment feront de cette crise particulière un enfer sur terre
pour tout le monde.
Brandon Smith
Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone
Tour de Contrôle à Planète en Confinement : Ce n’est qu’un test
Autant le Covid-19 est un disjoncteur, une bombe à retardement et une véritable arme de destruction massive (ADM), un débat acharné fait rage dans le monde entier sur le bien-fondé d’une quarantaine de masse appliquée à des villes, des États et des nations entières.
Ceux qui s’y opposent affirment que le confinement de la planète non seulement n’arrête pas la propagation du Covid-19, mais qu’il a également fait basculer l’économie mondiale dans un état de cryogénie – avec des conséquences imprévues et désastreuses. Ainsi, la quarantaine devrait s’appliquer essentiellement à la population présentant le plus grand risque de décès : les personnes âgées.
Avec le confinement de la planète stupéfiée par les rapports déchirants de la ligne de front du Covid-19, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une affirmation incendiaire.
En parallèle, une prise de contrôle totale des médias corporatifs insinue que si les chiffres ne diminuent pas substantiellement, le Confinement de la Planète – un euphémisme pour dire « assignation à résidence » – sera maintenu, indéfiniment.
Michael Levitt, Prix Nobel de Chimie 2013 et Biophysicien de Stanford, était dans le vrai lorsqu’il a calculé que la Chine allait passer le pire du Covid-19 bien avant que des foules d’experts de la santé ne le pensaient, et que « ce dont nous avons besoin, c’est de contrôler la panique ».
Passons en revue les faits et les opinions dissidentes, afin de favoriser un débat éclairé.
Le rapport « Covid-19 – Navigating the Uncharted » a été co-écrit par le Dr Anthony Fauci – le visage de la lutte de la Maison Blanche -, H. Clifford Lane, et le Directeur du CDC Robert R. Redfield. Il vient donc du cœur de l’establishment américain de la santé.
Le rapport indique explicitement que « les conséquences cliniques globales du Covid-19 pourraient finalement s’apparenter davantage à celles d’une grippe saisonnière grave (qui a un taux de létalité d’environ 0,1%) ou d’une grippe pandémique (semblable à celles de 1957 et 1968) plutôt qu’à une maladie semblable au SRAS ou au MERS, qui ont eu des taux de létalité de 9 à 10% et 36%, respectivement ».
Le 19 mars, quatre jours avant que Downing Street n’ordonne le confinement britannique, le Covid-19 a été déclassé du statut de « Maladie Infectieuse à Hautes Conséquences ».
John Lee, Professeur de Pathologie récemment retraité et ancien Pathologiste consultant du NHS, a récemment déclaré : « les 18 944 décès par coronavirus dans le monde représentent 0,14% du total. Ces chiffres pourraient augmenter, mais ils sont, à l’heure actuelle, inférieurs à ceux d’autres maladies infectieuses avec lesquelles nous vivons (comme la grippe) ».
Il recommande « de maintenir un certain degré de distanciation sociale pendant un certain temps, en particulier pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Mais lorsque des mesures drastiques sont introduites, elles doivent être basées sur des preuves claires. Dans le cas de Covid-19, les preuves ne sont pas claires ».
Pas moins de 22 scientifiques – voir ici et ici – ont développé leurs doutes sur la stratégie occidentale.
Le Dr Sucharit Bhakdi, Professeur émérite de Microbiologie Médicale à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence, a provoqué une immense controverse avec sa lettre ouverte à la Chancelière Merkel, soulignant les « conséquences complètement imprévisibles des mesures de confinement drastiques qui sont actuellement appliquées dans de grandes parties de l’Europe ».
Même le Gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a reconnu officiellement l’erreur de mettre en quarantaine les personnes âgées malades aux côtés de la population jeune en bonne santé.
La question absolument essentielle est de savoir comment l’Occident a été pris au dépourvu dans la propagation du Covid-19 – même après avoir bénéficié d’une avance de deux mois grâce à la Chine, et avoir eu le temps d’étudier différentes stratégies efficaces appliquées à travers l’Asie.
Le succès du modèle sud-coréen n’a de secret pour personne.
La Corée du Sud produisait déjà des kits de test début janvier et, en mars, elle testait 100 000 personnes par jour, après avoir établi un contrôle strict de toute la population – sous les cris occidentaux de « pas de protection de la vie privée ». C’était avant que l’Occident ne se lance dans le mode « Planète en Confinement ».
En Corée du Sud, il s’agissait de procéder à des tests précoces, fréquents et sûrs – en parallèle avec une recherche rapide et approfondie des contacts, l’isolement et la surveillance.
Les porteurs du Covid-19 sont surveillés à l’aide de caméras de vidéosurveillance, des achats par carte de crédit, des enregistrements de smartphones. Ajoutez à cela des SMS envoyés à tout le monde lorsqu’un nouveau cas est détecté près de chez eux ou de leur lieu de travail. Les personnes en auto-isolement ont besoin d’une application pour être constamment surveillées ; le non-respect de cette règle entraîne une amende équivalant à 2 800 $.
Démolition contrôlée en vigueur
Début mars, le Chinese Journal of Infectious Diseases, hébergé par l’Association Médicale de Shanghai, a pré-publié un Consensus d’Expert sur le Traitement du Coronavirus à Shanghai. Les recommandations de traitement comprenaient « fortes doses de vitamine C… injectées par voie intraveineuse à une dose de 100 à 200 mg/kg par jour. L’utilisation continue doit permettre d’améliorer significativement l’indice d’oxygénation ».
C’est la raison pour laquelle 50 tonnes de vitamine C ont été expédiées dans la province de Hubei au début du mois de février. C’est un exemple frappant de solution simple « d’atténuation » capable de minimiser la catastrophe économique.
En revanche, c’est comme si le contrecoup de la « guerre du peuple » chinoise brutalement rapide contre le Covid-19 avait pris Washington totalement au dépourvu. Les rumeurs persistantes sur le réseau chinois indiquent que Pékin a déjà étudié toutes les pistes plausibles concernant l’origine du virus Sars-Cov-2 – une information vitale qui sera certainement utilisée comme arme, à la Sun Tzu, au bon moment.
En l’état actuel des choses, la durabilité du projet complexe d’intégration eurasiatique n’a pas été substantiellement compromise. Alors que l’UE a fourni à l’ensemble de la planète une preuve flagrante de son impuissance et de son ignorance, le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine se renforce de jour en jour, misant de plus en plus sur le « soft power » et faisant progresser le dialogue pan-euroasiatique qui inclut, de manière cruciale, l’aide médicale.
Face à ce processus, le plus haut diplomate de l’UE, Joseph Borrell, semble en effet si impuissant : « Il y a une bataille mondiale de récits dans laquelle le timing est un facteur crucial. […] La Chine a ramené le nombre de nouvelles infections locales à un seul chiffre – et elle envoie maintenant du matériel et des médecins en Europe, comme d’autres le font également. La Chine s’efforce de faire passer le message que, contrairement aux États-Unis, elle est un partenaire responsable et fiable. Dans la bataille des récits, nous avons également vu des tentatives pour discréditer l’UE (…) Nous devons être conscients qu’il y a une composante géopolitique comprenant une lutte d’influence par le biais de la filature et de la « politique de générosité ». Armés de faits, nous devons défendre l’Europe contre ses détracteurs ».
Cela nous entraîne sur un territoire véritablement explosif. Une critique de la stratégie Planète en Confinement soulève inévitablement de sérieuses questions qui pointent vers une démolition contrôlée de l’économie mondiale. Ce qui est déjà en vigueur, ce sont les myriades de déclinaisons de la loi martiale, le contrôle sévère des médias sociaux en mode « Ministère de la Vérité » et le retour de contrôles stricts aux frontières.
Ce sont là les marques sans équivoque d’un projet massif de restructuration sociale, avec une surveillance complète, un contrôle de la population et une distanciation sociale promue comme la nouvelle norme.
Cela reviendrait à pousser à l’extrême la déclaration du Secrétaire d’État Mike « nous mentons, nous trichons, nous volons » Pompeo, selon laquelle le Covid-19 est un exercice militaire en temps réel : « Cette affaire va de l’avant – nous sommes dans un exercice en temps réel ici pour faire les choses bien ».
Tous saluent BlackRock
Alors que nous sommes confrontés à une Nouvelle Grande Dépression, des étapes menant à un Nouveau Monde Meilleur sont déjà perceptibles. Cela va bien au-delà d’un simple Bretton Woods 2.0, de la manière dont Pam et Russ Martens ont superbement déconstruit le récent plan de relance de l’économie américaine de 2 000 milliards de dollars approuvé par Capitol Hill.
Essentiellement, la Fed va « transformer la caisse noire de fonds de sauvetage de 454 millions de dollars du projet de loi en 4,5 billions de dollars ». Et aucune question n’est autorisée sur l’identité de la personne qui recevra l’argent, car le projet de loi annule simplement la Loi sur la Liberté de l’Information pour la Fed.
L’entrepreneur privé privilégié de la caisse noire n’est autre que BlackRock. Voici la version extrêmement courte de l’ensemble du projet, étonnant, magistralement détaillé ici.
Wall Street a transformé la Fed en un fonds spéculatif. La Fed va détenir au moins deux tiers de tous les bons du Trésor américain qui se retrouvent sur le marché avant la fin de l’année.
Le Trésor américain achètera tous les titres et prêts en vue, tandis que la Fed sera le banquier – finançant l’ensemble du projet.
Il s’agit donc essentiellement d’une fusion entre la Fed et le Trésor. Un mastodonte qui distribue des tonnes d’argent hélicoptère – avec BlackRock comme vainqueur incontestable.
BlackRock est largement connu comme le plus grand gestionnaire d’argent de la planète. Leurs tentacules sont partout. Ils détiennent 5% d’Apple, 5% d’Exxon Mobil, 6% de Google, deuxième actionnaire d’AT&T (Turner, HBO, CNN, Warner Brothers) – ce ne sont là que quelques exemples.
Ils achèteront tous ces titres et géreront ces Fonds Commun de Créances (FCC) douteux pour le compte du Trésor.
BlackRock n’est pas seulement le principal investisseur de Goldman Sachs. Mieux encore, il est plus important que Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank réunis. BlackRock est un important donateur de Trump. Maintenant, à toutes fins pratiques, ce sera le système d’exploitation – le Chrome, Firefox, Safari – de la Fed/Trésor.
Cela représente la Wall Streetisation définitive de la Fed – sans aucune preuve que cela conduira à une amélioration de la vie de l’Américain moyen.
Les médias corporatifs occidentaux, en masse, ont pratiquement ignoré la myriade de conséquences économiques dévastatrices du confinement de la planète. Les reportages mentionnent à peine l’étonnant gâchis économique humain déjà en cours – surtout pour les masses qui survivent à peine, jusqu’à présent, dans l’économie informelle.
À toutes fins utiles, la Guerre Mondiale contre le Terrorisme a été remplacée par la Guerre Mondiale contre les Virus. Mais ce qui n’est pas sérieusement analysé, c’est la Tempête Toxique Parfaite : une économie totalement brisée ; la Mère de Tous les Crashs Financiers – à peine masquée par les billions d’argent hélicoptère de la Fed et de la BCE ; les dizaines de millions de chômeurs engendrés par la Nouvelle Grande Dépression ; les millions de petites entreprises qui vont tout simplement disparaître ; une crise de santé mentale généralisée et mondiale. Sans parler des masses de personnes âgées, en particulier aux États-Unis, qui recevront un avis de décès tacite.
Au-delà de toute rhétorique sur le « découplage », l’économie mondiale est déjà, de facto, divisée en deux. D’un côté, nous avons l’Eurasie, l’Afrique et des pans entiers de l’Amérique Latine – que la Chine s’efforcera de relier et de reconnecter par les Nouvelles Routes de la Soie. De l’autre côté, nous avons l’Amérique du Nord et certains vassaux occidentaux. Au milieu se trouve une Europe perplexe.
Une économie mondiale induite cryogéniquement facilite certainement un redémarrage. Le Trumpisme est le Nouvel Exceptionnalisme – cela signifie donc un MAGA isolationniste sous stéroïdes. En revanche, la Chine va laborieusement relancer sa base de marché le long des Nouvelles Routes de la Soie – Afrique et Amérique Latine comprises – pour remplacer les 20 % de commerce/exportations qui seront perdus avec les États-Unis.
Les maigres 1 200 dollars de chèques promis aux Américains sont un précurseur de facto du Revenu Universel de Base (RUB) tellement vanté. Ils pourraient devenir permanents, car des dizaines de millions de personnes seront au chômage de façon permanente. Cela facilitera la transition vers une économie totalement automatisée, gérée 24/7 par l’IA – d’où l’importance de la 5G.
Et c’est là qu’intervient l’ID2020.
L’IA et l’ID2020
La Commission Européenne est impliquée dans un projet crucial mais pratiquement inconnu, CREMA (Cloud Based Rapid Elastic Manufacturing) qui vise à faciliter la mise en œuvre la plus large possible de l’IA en conjonction avec l’avènement d’un système One-World sans argent liquide.
La fin de l’argent liquide implique nécessairement un gouvernement « One-World » capable de distribuer – et de contrôler – le RUB ; un accomplissement total de facto des études de Foucault sur la biopolitique. Toute personne est susceptible d’être effacée du système si un algorithme assimile cet individu à un dissident.
C’est encore plus sexy lorsque le contrôle social absolu est promu comme un vaccin innocent.
L’ID2020 se décrit elle-même comme une alliance bénigne de « partenaires public-privé ». Il s’agit essentiellement d’une plateforme d’identification électronique basée sur la vaccination généralisée. Et cela commence dès la naissance ; les nouveau-nés recevront une « identité numérique portable et persistante liée à la biométrie ».
GAVI, l’Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation, s’engage à « protéger la santé des personnes » et à fournir une « immunisation pour tous ». Les principaux partenaires et sponsors, outre l’OMS, comprennent, comme on pouvait s’y attendre, les grandes entreprises pharmaceutiques.
Lors du sommet de l’Alliance ID2020 en septembre dernier à New York, il a été décidé que le programme « Rising to the Good ID Challenge » serait lancé en 2020. Cela a été confirmé par le Forum Économique Mondial (WEF) en janvier dernier à Davos. L’identité numérique sera testée avec le gouvernement du Bangladesh.
Cela pose une question sérieuse : l’ID2020 a-t-elle été programmée pour coïncider avec ce qu’un sponsor crucial, l’OMS, a qualifié de pandémie ? Ou une pandémie était-elle absolument cruciale pour justifier le lancement de l’ID2020 ?
Alors que des simulations de changement total de la donne continuent, rien ne bat bien sûr l’Événement 201, qui a eu lieu moins d’un mois après l’ID2020.
Le Johns Hopkins Center for Health Security, en partenariat avec, une fois de plus, le Forum Économique Mondial, ainsi que la Fondation Bill et Melinda Gates, a décrit l’Événement 201 comme « un exercice de pandémie de haut niveau ». L’exercice « a illustré les domaines dans lesquels des partenariats public/privé seront nécessaires lors de la réponse à une pandémie grave afin de diminuer les conséquences économiques et sociétales à grande échelle ».
Avec le Covid-19 en vigueur comme pandémie, l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg a été obligée de publier une déclaration disant essentiellement qu’ils ont juste « modélisé une pandémie fictive de coronavirus, mais nous avons explicitement déclaré que ce n’était pas une prédiction ».
Il ne fait aucun doute qu’une « grave pandémie, qui deviendrait « l’Événement 201 », nécessiterait une coopération fiable entre plusieurs industries, gouvernements nationaux et institutions internationales clés », comme l’affirment les sponsors. Le Covid-19 suscite exactement ce type de « coopération ». La question de savoir si elle est « fiable » est sujette à un débat sans fin.
Le fait est que, partout sur la Planète en Confinement, une vague de fond de l’opinion publique tend à définir l’état actuel des choses comme une opération psychologique mondiale : un effondrement mondial délibéré – la Nouvelle Grande Dépression – imposé à des citoyens peu méfiants à dessein.
Les pouvoirs en place, s’inspirant des méthodes éprouvées de la CIA depuis des décennies, appellent bien sûr cela une « théorie de la conspiration ». Pourtant, ce que de vastes pans de l’opinion publique mondiale constatent, c’est qu’un virus – dangereux – est utilisé comme prétexte pour justifier l’avènement d’un nouveau système financier numérique, avec un vaccin forcé et une nanopuce créant une identité numérique complète et individuelle.
Le scénario le plus plausible pour notre avenir immédiat se lit comme des regroupements de villes intelligentes reliées par IA, avec des personnes contrôlées en permanence et dûment micro-pucées faisant ce dont elles ont besoin avec une monnaie numérique unifiée, dans une atmosphère de Panopticum de Bentham et Foucault en surrégime.
Donc, si c’est vraiment notre avenir, le système mondial existant doit disparaître. C’est un test, ce n’est qu’un test.
Le professeur Yitzhak Ben Israel de l’Université de Tel Aviv, qui siège également au conseil consultatif de recherche et développement de Teva Pharmaceutical Industries, a tracé les taux de nouvelles infections à coronavirus aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède, en Italie, en Israël, en Suisse, en France, en Allemagne et en Espagne. Les chiffres racontent une histoire choquante : indépendamment du fait que le pays soit mis en quarantaine comme Israël, ou qu’il laisse les gens travailler normalement comme la Suède, le coronavirus a atteint son apogée et a diminué de la même manière. De la même manière ! Ses graphiques montrent que tous les pays ont connu des schémas d’infection à coronavirus apparemment identiques, le nombre de personnes infectées atteignant un pic au cours de la sixième semaine et diminuant rapidement à la huitième semaine.
Le virus de Wuhan suit son propre modèle, a-t-il déclaré à Mako, une agence de presse israélienne. Il s’agit d’un modèle fixe qui ne dépend pas de la liberté ou de la quarantaine. « Il y a une baisse du nombre d’infections même [dans les pays] sans confinement, et c’est similaire aux pays [qui ont adopté des mesures] de confinement », écrit-il dans son article.
« L’expansion du coronavirus est-elle exponentielle ? La réponse en chiffres est simple : non. L’expansion commence de façon exponentielle, mais s’estompe rapidement après environ huit semaines », a conclu le professeur Yitzhak Ben Israel. La raison pour laquelle le coronavirus suit un schéma fixe est encore inconnue. « Je n’ai aucune explication», a-t-il dit à Mako, « Il y a des sortes de spéculations : peut-être que c’est lié au climat, peut-être que le virus a son propre cycle de vie. »
Mais qu’en est-il de l’Italie et de son taux de mortalité stupéfiant de 12 % ? « Le système de santé en Italie a ses propres problèmes. Cela n’a rien à voir avec le coronavirus. En 2017, il s’est également effondré à cause de la grippe », a déclaré le professeur Yitzhak Ben Israel à l’agence de presse. En effet, le taux de mortalité exceptionnellement élevé des coronavirus en Italie rappelle étrangement leurs taux de mortalité grippale inhabituellement élevés. À l’appui de cette théorie, l’Allemagne a de faibles taux d’infection et de mortalité grippales et des taux de coronavirus également faibles.
Le professeur Yitzhak Ben Israel conclut dans son résumé analytique que les données des 50 derniers jours indiquent que les politiques de confinement des pays de quarantaine peuvent être remplacées par des politiques de distanciation sociale plus modérées. Les chiffres n’appuient tout simplement pas la mise en quarantaine ou la fermeture économique.
Sur le caractère raisonnable de la mise en quarantaine et de la fermeture sans précédent d’Israël, il a déclaré à l’agence de presse: « Je pense que c’est une hystérie de masse. Je n’ai pas d’autre façon de le décrire. 4 500 personnes meurent chaque année de la grippe en Israël à cause de complications, alors fermer le pays à cause de cela ? Non ! Je ne vois aucune raison de le faire en raison d’une épidémie à moindre risque. »
Bien que les politiques américaines restent moins restrictives que celles d’Israël, il est important de comprendre les origines de notre propre réponse « d’hystérie de masse ». Le président Trump a appelé à une forte réponse contre les coronavirus après avoir consulté le Dr Fauci et son équipe, qui se sont appuyés sur un modèle britannique prédisant 2,2 millions de décès aux États-Unis et 500 000 décès au Royaume-Uni. Mais ce modèle a été développé par le professeur Neil Ferguson, qui avait une tendance à surestimer de façon extravagante les taux de mortalité dans ses modèles prédictifs. Le professeur Ferguson n’était pas connu pour sa fiabilité, et son modèle de la maladie de 2001 a été critiqué comme étant « impropre à l’usage » après avoir prédit que jusqu’à 150 000 personnes pourraient mourir au Royaume-Uni de la maladie de la vache folle (177 décès à ce jour). La prévision de décès par coronavirus au Royaume-Uni par Ferguson est désormais de 20 000 personnes, soit 4% de la prévision initiale.
Le professeur Yitzhak Ben Israel nous a montré mathématiquement que le confinement contre le coronavirus était une erreur. C’est une dure réalité. Les Américains ont perdu leur emploi et les entreprises ont fait faillite parce que les États-Unis, avec la plupart des premières nations du monde, ont agi en fonction des prévisions effrayantes d’un modèle gravement défectueux : une lecture des cartes de tarot du professeur Ferguson. La remise en question est totale, nous devons donc être réalistes avec nos critiques. Le président Trump ne voulait pas que 2,2 millions d’Américains meurent et a fait ce qu’il pensait nécessaire pour sauver nos vies, en s’appuyant sur un modèle que ses conseillers lui avaient dit être digne de confiance. C’est fait. C’est arrivé. Mais cela ne signifie pas qu’il devrait continuer dans cette voie.
Cela fait un mois que notre pays a déclaré une urgence nationale à cause du coronavirus, et la vie que nous connaissions a cessé. Les Américains sont devenus agités, ne voulant pas continuer de cette façon, sachant que quelque chose ne va pas. Trump a senti que sa base électorale était mécontente de la prise de pouvoir autoritaire par nos gouverneurs et a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait rouvrir le pays, mais qu’il avait besoin de plus d’informations pour prendre la bonne décision. L’analyse des données du professeur Yitzhak Ben Israel donne à Trump l’assurance qu’il a besoin de rouvrir l’Amérique.
Monsieur le Président, veuillez examiner les recherches du professeur Yitzhak Ben Israel et prendre des mesures audacieuses pour atténuer les dommages faits à notre économie. Maintenant que nous voyons les données réelles, continuer le confinement est une plus grande erreur, une erreur connue, qui ne peut plus être justifiée par de bonnes intentions.
Un professeur israélien réfute les affirmations du gouvernement selon lesquelles le confinement ralentit l’épidémie, et prouve le déclin mondial de la propagation
Le professeur Isaac Ben-Israel (également connu sous le nom de Yitzhak Ben Israel) a publié une traduction en anglais de son analyse sur le déclin mondial des infections à coronavirus, The End of Exponential Growth: The Decline in the Spread of Coronavirus.
Comme je l’ai écrit la semaine dernière, le professeur Ben-Israel a publié un article en hébreu comparant les taux d’infections à coronavirus aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède, en Italie, en Israël, en Suisse, en France, en Allemagne et en Espagne sur une période de huit semaines. Les graphiques de son équipe montraient une contradiction avec ce que les Américains se seraient attendus à voir après avoir écouté les ordonnances de confinement de nos gouverneurs : indépendamment du fait qu’un pays soit mis en quarantaine comme Israël, ou qu’il maintienne l’activité comme la Suède, le coronavirus a culminé et s’est calmé de la même manière. De la même manière ! Les graphiques de Ben-Israël montrent que tous les pays ont connu des schémas d’infection à coronavirus apparemment identiques, le nombre d’infection atteignant un pic au cours de la sixième semaine et diminuant rapidement à la huitième semaine.
« Notre analyse montre qu’il s’agit d’un schéma constant d’un pays à l’autre. Étonnamment, ce schéma est commun aux pays qui ont subi un blocage sévère, y compris une paralysie de l’économie, ainsi qu’aux pays qui ont mis en œuvre une politique beaucoup plus clémente et qui ont continué de fonctionner de manière normale « , écrit le professeur Isaac Ben-Israel dans l’introduction de l’étude traduite. Sa conclusion est simple : le coronavirus « décline même sans verrouillage complet ».
Le professeur Ben-Israel a commencé l’analyse pour découvrir si le taux de croissance exponentiel hypothétique du coronavirus est exact. Ses recherches ont prouvé que la réponse est « non ». Mais en plus de prouver que le taux d’infection n’était pas exponentiel en Israël ou ailleurs dans le monde, son enquête a montré « un phénomène mondial » de baisse du taux d’infection par opposition à une croissance exponentielle [continue]. « La propagation du virus commence à un rythme exponentiel, cependant, il tend à se modérer, puis s’estompe finalement après environ 8 semaines », explique le professeur Ben-Israel.
« Il est intéressant de noter », écrit-il, « que ce schéma, principalement la croissance rapide et la baisse du nombre de nouveaux patients par jour, est toujours partagé entre les pays qui ont répondu de manière sensiblement différente. » Il démontre ce point en comparant les taux d’infection en Italie, un pays qui a imposé un verrouillage complet, avec la Suède, qui ne l’a pas fait.
Plus important encore, le professeur Ben-Israel réfute l’idée fausse des confinements ou des contrôles gouvernementaux en tant que principale cause de réduction du taux d’infection par les coronavirus. « Certains pourraient prétendre que la diminution du nombre de patients supplémentaires chaque jour est le résultat du verrouillage strict imposé par le gouvernement et les autorités sanitaires. L’examen des données de différents pays à travers le monde jette un lourd doute sur la déclaration ci-dessus. Il se révèle qu’un schéma similaire – une augmentation rapide des infections qui atteint un pic au cours de la sixième semaine et diminue à partir de la huitième semaine – est commun à tous les pays dans lesquels la maladie a été découverte, quelles que soient leurs politiques de réponse : certains ont imposé un sévère et immédiat verrouillage qui comprenait non seulement la « distanciation sociale » et l’interdiction des regroupements, mais aussi un arrêt économique (comme Israël); certains « ont [NdNM: relativement] ignoré » l’infection et ont poursuivi une vie presque normale (comme Taïwan, la Corée ou la Suède), et certains ont initialement adopté une politique indulgente, mais rapidement inversée pour un verrouillage complet (comme l’Italie ou l’État de New York). Néanmoins, les données montrent des constantes de temps similaires dans tous ces pays en ce qui concerne le croissance rapide puis le déclin de la maladie. «
Le professeur Ben-Israel conclut la même chose que nous avons entendue de certains experts conservateurs, comme Jesse Kelly. « Le verrouillage sévère a des implications négatives. Son résultat immédiat est une augmentation du niveau de chômage et une baisse du PIB… Cela conduira finalement à une augmentation de la pauvreté, ainsi qu’à une augmentation des pertes en vies humaines dues à d’autres maladies. »
Néanmoins, Ben-Israël reconnaît le risque de la maladie et note qu' »il est conseillé de continuer avec des mesures à faible coût, telles que le port de masques, l’extension des tests pour des populations définies et l’interdiction des rassemblements de masse ».
Les lignes directrices du président Trump pour ouvrir à nouveau l’Amérique incluent ces mesures de prévention des infections à faible coût telles que la distanciation sociale et les masques. Pourtant, les gouverneurs libéraux, comme Ralph Northam, de Virginie, ne sont pas enclins à renoncer à leur contrôle autoritaire sur les gens et les entreprises. Entre-temps, 78% des employés des restaurants de Virginie ont perdu leur emploi depuis que Northam a mis en place ses fermetures en mars. Northam a informé il y a juste un jour qu’il ne bougeait pas et a doublé cette politique de fermeture obligatoire, affirmant que sa politique sauve des vies. Le bien-être économique, bien qu’il soit une exigence légale pour l’exercice du pouvoir d’un gouverneur de Virginie, ne semble pas préoccuper Northam.
Tous les dirigeants américains doivent revoir l’analyse du professeur Isaac Ben-Israel. Nous devons cesser de nous fier au Dr Fauci et compagnie, qui ont démontré à maintes reprises que la réalité et l’économie ne jouent aucun rôle dans leur prise de décision. Fauci ne comprend pas les limites des pouvoirs gouvernementaux aux États-Unis, ni l’esprit du peuple américain. Le professeur Ben-Israel nous a montré que les fermetures ne réduisent pas la propagation du coronavirus. Nous devons accepter cette réalité, nous devons admettre que nous avons réagi de manière excessive et que les confinements contre le coronavirus étaient une erreur, et nous devons retourner au travail. Maintenant !
L’escroquerie du confinement enfin révélée par les modèles mathématiques bidons du Prof Ferguson
Vous ne le saviez pas, mais la décision des gouvernements français, anglais, italien, espagnol, américain, etc., reposait sur le modèle mathématique de dispersion du virus dans la population d’un professeur anglais, Neil Ferguson, de l’Imperial College de Londres.
À coups de vidéoconférences classées top secret, il leur a expliqué qu’ils devaient nous mettre sous cloche, littéralement en prison à domicile, pour stopper la propagation, AVEC INTERDICTION DE SE DÉPLACER, sous peine d’avoir 2 millions de morts. Les Anglais l’ont même surnommé « Professor Lockdown » [« Professeur Confinement »].
Mais ce professeur, en revanche, n’a pas hésité à quitter son domicile pour traverser tout Londres afin de retrouver la femme d’un autre professeur. Et l’affaire s’est retrouvée à la une de la presse anglo-saxonne qui, folle de rage, a sorti les lance-missiles.
Précisément, c’est là que ça devient le plus intéressant, car on a appris que Ferguson a placé sa femme comme salariée dans une organisation appartenant à George Soros !!!
…
Ah oui, on commence à voir un fil là… Et même deux:
@JordanSchachtel écrit :
« Professor Doomsday’s married « partner » works for a notorious Soros-funded organization known for its anti-Semitism, hard-left politics, climate change fanaticism, and campaigns to unseat President Trump. Consider me shocked«
[Traduction : Le "partenaire" marié du professeur Doomsday ("Doomsday" = "Le jour du Jugement dernier") travaille pour une organisation notoire financée par Soros connue pour son antisémitisme, sa politique de gauche, son fanatisme du changement climatique et ses campagnes pour renverser le président Trump. Considérez-moi choqué]
Sa femme est chez Soros, et lui, devinez par qui il est sponsorisé ??? Bill Gates bien sûr !
Dans mes articles précédents vous avez vu à quel point je pressentais ce confinement comme une arnaque, mais là on tient, non plus une piste, mais carrément l’avenue des Champs Élysées. Regardez :
Tout montre que le gouvernement français à œuvré pour que le VIRUS fasse le maximum de victimes : pas de fermetures des frontières, pas d’examens dans les aéroports des voyageurs, pas de masques, dire à la population qu’un masque ne sert à rien, DESTRUCTION des stocks de masques dont la moitié était valide, et surtout, surtout, enfermer les gens chez eux dans des appartements sans lumière, ce qui les prive de vitamine D, donc qui les rend encore meilleurs réceptacles au Covid19. Un médecin avait expliqué que « le confinement est criminel, car il prive les gens de vitamine D ».
Notez que Ferguson, payé par Bill Gates, a imposé le confinement à toute l’Angleterre sauf à lui-même, estimant qu’il ne risquait rien.
Du coup, tous les mathématiciens se sont précipités pour vérifier son modèle « mathématique ».
Surpriiiise !
Exclusif : le scientifique du Gouvernement, Neil Ferguson, a démissionné après avoir enfreint les règles de confinement pour rencontrer son amante mariée Le professeur Ferguson a permis à la femme de lui rendre visite durant le confinement, alors qu’il sermonne le public sur la nécessité d’une stricte distanciation sociale
« Neil Ferguson’s model is based on a shit code software that doesn’t work at all ! We are lock down because of this massive fraud !«
@NicolasNominoe
[Traduction : Le modèle de Neil Ferguson est basé sur un logiciel à code merdique qui ne fonctionne pas du tout ! Nous sommes bloqués à cause de cette fraude massive !]
Même le savant fou américain Elon Musk s’est mis en colère:
« Musk leads US anger at ‘hypocritical’ British ‘Professor Lockdown’ Neil Ferguson’ over his rule-breaking trysts after issuing report that predicted 2 millions deaths in America Prof Neil Ferguson forecast grim coronavirus death tolls in the UK and US. His apocalyptic worst-case scenarios spooked governments into lockdown. Musk, a fierce critic of the lockdown, branded the scientist a ‘tool’ and a ‘moron’« .
[Traduction : Musk dirige la colère des États-Unis contre l’hypocrite professeur britannique "Confinement", Neil Ferguson, à propos de ses rendez-vous violateurs après avoir publié un rapport qui prédit 2 millions de décès en Amérique. Le professeur Neil Ferguson prévoit de sinistres décès parmi les gens affectés par le coronavirus au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ses pires scénarios apocalyptiques ont effrayé les gouvernements et les a conduit au verrouillage. Musk, féroce critique du verrouillage, a qualifié le scientifique d '«outil» et de «crétin».]
« The billionaire SpaceX and Tesla tycoon is among many Americans who oppose strict social distancing measures and are voicing their anger at Professor Neil Ferguson for his hypocrisy. Musk also rubbished Prof Ferguson’s ‘fake science’ which forecast apocalyptic death tolls in the UK and US if both governments did not enforce social distancing.
The Imperial College London scientist’s worst-case scenarios of 2.2million victims in the US is credited with spurring President Trump and the White House into action on on March 17 – the CDC issued social distancing guidelines days after Ferguson’s report reached American experts.
But the 51-year-old last night quit Britain’s top scientific body after it was revealed his left-leaning lover Antonia Staats, 38, left her $2.5million home and traveled across London to spend the night with him. Ms Staats has an open marriage with her husband«
[Traduction : Le magnat milliardaire de SpaceX et Tesla fait partie des nombreux Américains qui s'opposent aux mesures strictes de distanciation sociale et expriment leur colère contre le professeur Neil Ferguson pour son hypocrisie. Musk a également critiqué la "fausse science" du professeur Ferguson, qui prévoit des morts apocalyptiques au Royaume-Uni et aux États-Unis si les deux gouvernements n'imposent pas de distanciation sociale.
Le pire des scénarios du scientifique de l'Imperial College de Londres, avec 2,2 millions de victimes aux États-Unis, a incité le président Trump et la Maison Blanche à agir le 17 mars - le CDC a publié des lignes directrices sur la distanciation sociale quelques jours après que le rapport de Ferguson a été transmis aux experts américains.
Mais la nuit dernière, l'homme de 51 ans a quitté le principal organisme scientifique britannique après qu'il a été révélé que son amante de gauche, Antonia Staats, 38 ans, avait quitté sa maison de 2,5 millions de dollars et parcouru Londres pour passer la nuit avec lui. Mme Staats a un mariage ouvert avec son mari.]
Ferguson a aussitôt donné sa démission à Boris Johnson. Ce qui n’a pas arrêté les attaques virulentes (c’est le cas de le dire). Le journaliste de FoxNews Tucker Carlson l’a traité de sale hypocrite, et d’autres, comme @AlexBerenson ont écrit la pensée de tous les Anglais sur Twitter :
« Hey @neil_ferguson : Fuck you. You shut down the world but ignored the lockdown to fuck a married woman? How’s that for tone?« .
[Traduction : "Hé @neil_ferguson : Va te faire foutre ! Tu as fermé le monde mais ignoré le verrouillage pour baiser une femme mariée ? Comment cela sonne-t-il ?"]
Mais ce que révèle cette affaire est surtout la présence en arrière-plan de Bill Gates. D’ailleurs on le retrouve souvent en compagnie de deux médecins de la Fondation Gates lors d’un congrès de spécialistes. Un petit exemple ici avec l’ISIRV.
Et devinez qui l’a aidé à établir son modèle mathématique conduisant au confinement global ???? Bill Gates bien sûr !!!
Quelle immense escroquerie mondialisée !
« The day after release of the Imperial College report, the New York Times wrote, « With ties to the World Health Organization and a team of 50 scientists led by a prominent epidemiologist, Neil Ferguson, Imperial is treated as a sort of gold standard, its mathematical models feeding directly into government policies. » Ferguson’s department is staffed with 200 researchers, but it turned out that his COVID-19 predictions relied on an old model he first created to plot the spread of an influenza outbreak in Thailand back in 2005.
Within a week of his report’s release, questions were being asked about Ferguson’s methodology. His response only rang more alarm bells: “I wrote the code (thousands of lines of undocumented C) 13+ years ago to model flu pandemics.«
[Traduction : Le lendemain de la publication du rapport de l’Imperial College, le New York Times écrivait: « Avec des liens avec l’Organisation mondiale de la santé et une équipe de 50 scientifiques dirigée par un épidémiologiste de renom, Neil Ferguson, l’Impérial est traité comme une sorte d’étalon. Or, ses modèles mathématiques alimentent directement les politiques gouvernementales. » Le département de Ferguson compte 200 chercheurs, mais il s’est avéré que ses prévisions COVID-19 s’appuyaient sur un ancien modèle qu’il avait créé pour tracer la propagation d’une épidémie de grippe en Thaïlande en 2005.
Dans la semaine qui a suivi la publication de son rapport, des questions ont été posées sur la méthodologie de Ferguson. Sa réponse n’a tiré que plus de sonnettes d’alarme : « J’ai écrit le code (des milliers de lignes de C non documenté) il y a 13 ans ou plus pour modéliser les pandémies de grippe.]
Je suis conscient que de nombreuses personnes voudraient voir tourner le code de simulation pandémique que nous utilisons pour modéliser les mesures contre la covid-19. Pour expliquer l’arrière-plan, j’ai écrit le code (des milliers de ligne en C non documentées) il y a 13 ans ou plus pour modéliser les épidémies de grippe.
Ferguson a ensuite déclaré qu’il était incapable de publier son modèle jusqu’à ce que Microsoft ne commence à l’aider à faire le ménage dans son code, dans les derniers jours avant que Bill Gates se retire du conseil d’administration du géant [la multinationale Microsoft]
Ferguson : « Je suis content de dire que @Microsoft et @Github travaillent avec @Imperial_JIDEA et @MRC_Outbreak pour documenter, reprendre et étendre le code, afin de permettre à d’autres de l’utiliser sans les nombreux jours de formation que cela nécessiterait autrement (et que nous n’avons pas le temps de donner) »
Son modèle date de 2005, basé sur une grippe virale en Thaïlande !!!
Chers lectrices et lecteurs, sachez que nous avons enduré ces 2 mois de prison à domicile et que 400.000 commerces et PME français iront au tapis à cause de cette petite ordure financée par Bill Gates et Microsoft. C’est clair, ce ne sont pas des informations que vous verrez chez BFM-WC ou dans le Figaro. Bien trop gênant (et de plus, Microsoft est un gros annonceur publicitaire).
Tout a été très bien organisé de main de maître, sauf qu’ils ont oublié le « facteur humain » de Graham Greene.
P.S. : De notre lecteur Mr Cazalis: « La Bill and Melinda Gates Foundation a versé en 2019 » des millions de dollars aux journaux de gauche pour supporter l’idée du vaccin et du confinement : – Der Spiegel : 2 537 294 $ – Die Zeit : 297 124 $ – Le Monde : 2 126 790 $ – The Atlantic : 500 222 $ – The Bureau of Investigative Journalism : 1 068 169 $ – The Guardian : 175 000 $ – The Project Syndicate (tribunes libres) : 1 619 861 $ « S’il fallait des preuves supplémentaires…
Valérie Bugault : Interview avec Jeanne Baron pour BFM
Questions de Jeanne Baron (JB), réponses de Valérie Bugault (VB)
Présentation JB : Valérie Bugault, bonjour, vous êtes docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Après une brillante carrière d’avocate, vous décidez de cesser votre activité pour vous consacrer à l’analyse des problématiques de géopolitique économique.
En 2016, vous publiez sur le site du Saker francophone une série d’études intitulée« Décryptage du système économique global », où vous racontez les paradis fiscaux et le système monétaire international. Vous pensez qu’il est capital de mettre en place un assainissement financier et économique de la planète en croyant qu’il est grand temps de sortir de l’état actuel des choses qui favorise les paradis fiscaux.
Avec vous aujourd’hui, nous allons tenter de décrypter cette grave crise sanitaire, sociétale et économique.
JB : Que pensez-vous de la gestion de la crise nationale par notre gouvernement ? On entend beaucoup de choses contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?
VB : Nous avons, depuis le début de cette « crise », une dialectique qui s’est installée dans les allées du pouvoir consistant à mobiliser les citoyens afin de leur faire accepter un maximum de contraintes individuelles et collectives dans le même temps que le gouvernement et les instances publiques, parapubliques ou simplement en lien avec le pouvoir central font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les français d’accéder aux protections et soins élémentaires 1. Le Conseil d’État lui-même a longtemps résisté aux demandes du public, notamment en matière de distribution de masques ou de libéralisation de la prescription de chloroquine et d’hydroxychloroquine 2. Cela va de la disparition des stocks de masques, de chloroquine, à la qualification intempestive de ce médicament, en libre disposition depuis plus de trente ans, comme substance vénéneuse.
En passant par un harcèlement institutionnel et médiatique, sans précédent, contre le protocole médical préconisé en France par les équipes du Professeur Didier Raoult, protocole appliqué et confirmé notamment par des médecins chinois, qui a par ailleurs eu des résultats très satisfaisants à tel point que des pays comme le Sénégal et plus récemment le Cameroun le pratiquent d’une façon générale ou l’ont recommandé en tant que protocole d’État. Des pays comme l’Italie ont, très tôt, fait distribuer gratuitement les deux médicaments du protocole Raoult dans toutes les pharmacies alors que le président Trump lui-même se prononçait en faveur de la chloroquine.
Ajoutons, pour compléter le tableau, le harcèlement affligeant de l’Ordre des médecins contre ses membres ayant l’audace de soigner les gens et/ou de faire savoir au public qu’ils avaient guéri des patients atteints de covid-19 par une association d’antibiotiques anciens et très connus 3.
Il faut d’ailleurs remarquer que le harcèlement des médecins et personnels de santé qui trouvent des remèdes médicaux peu onéreux à cette maladie du Covid-19 n’est pas propre à la France. Ce phénomène de dénigrement est, semble-t-il, généralisé à l’ensemble du monde ; nous en avons récemment eu l’illustration avec la menace, par l’OMS, d’un médecin congolais qui revendique un remède issu de médecine naturelle, l’artemisia.
Nous avons, en conclusion, un tableau qui se dessine de la façon suivante : un réel refus d’accès aux soins utilisé par les pouvoirs publics pour justifier un recul radical de la liberté de circulation au moyen d’un confinement général de la population pour une durée indéfinie 4, dont l’efficacité est contestable et à ce titre contestée 5.
Alors par ailleurs que les zones sensibles – réparties sur tout le territoire – que constituent les banlieues ne sont de facto pas confinées par manque de contrôle, en conséquence de quoi la Covid-19 a toute liberté de continuer de se répandre sur le territoire à partir de ces zones.
En outre, alors que le gouvernement a affirmé avec force et conviction la mise en quarantaine des personnes arrivant aux frontières 6, dès le lendemain circulait le démenti selon lequel le confinement contraint ne concernait pas les individus de l’espace Schengen. Ce qui me donne l’occasion de rappeler que la France est l’un des rares, pour ne pas dire seuls, pays au monde, y compris les pays de l’UE, à n’avoir pas fermé et contrôlé ses frontières lors de la déclaration d’urgence sanitaire.
La lutte effective contre la circulation du virus se présente finalement comme une farce politique de grande envergure alors que la réalité quotidienne de la majorité des français est une interdiction de circuler librement sur le territoire, sanctionnée par des amendes, voire de la prison en cas de récidive. Dans le même temps que lesdites prisons ont été allégées, vidées, d’une partie des prisonniers de droit commun afin de lutter contre la circulation et la prorogation du coronavirus !
Enfin, n’oublions pas que, dans le contexte de la restriction du travail, une future pénurie alimentaire est possible – pour ne pas dire probable – elle a d’ailleurs d’ores et déjà été anticipée par des agents du marché. Face à ce risque de « disette » ou de « pénurie alimentaire » qui agirait comme un facteur aggravant du risque sanitaire, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire que de brader ses stocks de blé. Ce qui n’est pas sans nous rappeler, sous le gouvernement Sarkozy, la braderie par la banque de France d’une partie de ses stocks d’or en pleine crise financière et monétaire.
Pour conclure, il faut comprendre que tout est politiquement fait pour que le virus circule le plus librement possible tandis que les Français sont empêchés de se soigner. Cette situation particulière est exploitée par le pouvoir et les médias de façon à justifier la pérennité d’un confinement en alternance, total ou partiel, pour une très longue durée. Ce confinement, justifié par des motifs préalablement consciencieusement organisés par le pouvoir, devrait durer jusqu’à l’arrivée d’un vaccin, utilisant ou non des méthodes génétiques révolutionnaires tels que les ARN messagers ; vaccin appelé de leurs vœux par les laboratoires pharmaceutiques, dûment relayés, par la fondation Bill et Melinda Gates mais aussi par leur organisation internationale qu’est l’OMS.
JB : L’OMS est de plus en plus pointée du doigt, on lui reproche notamment ses financements privés par des personnalités ou des grands groupes. Peut-on remettre en cause sa neutralité, son intégrité et les recommandations faîtes aux différents gouvernements dans le monde ?
VB : Comme je l’ai déjà dit et écrit, s’agissant de l’OMS, toutes les informations convergent vers une parodie d’organisation internationale en réalité aux mains d’entités et d’intérêts strictement privés et non public comme la forme de cette organisation internationale le laisse croire.
De l’aveu même de l’OMS : ces dernières années, plus du trois-quart des contributions viennent de partenaires volontaires : « Le budget de l’OMS est financé au moyen d’une combinaison de contributions fixées et de contributions volontaires. Les contributions volontaires proviennent des États Membres (en supplément de leur contribution fixée) ou de divers partenaires. Ces dernières années, les contributions volontaires ont représenté plus des trois quarts du financement de l’Organisation. ».
Un reportage d’ARTE de 2017 nous apprend que l’OMS est financée à 79% par des fonds américains et par les lobbies pharmaceutiques… 7.
Depuis que le président Trump a décidé, fort justement, de suspendre le financement de l’OMS, cet organisme est donc officiellement devenu une entité qualifiée de publique mais qui est au seul service des intérêts privés qui la finance, la fondation Bill Gates et le conglomérat des grands laboratoires pharmaceutiques : « L’enquête d’Arte en 2017 interrogeait : comment est-il possible pour l’OMS de prendre une décision transparente et autonome quand un groupe pharmaceutique lui aurait donné pour 30 milliards de dollars de médicaments ? Arte signalait également que la fondation Bill et Melinda Gates a versé plus de 2 milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90. Or, l’un des principaux objectifs de la Fondation Gates était, à l’époque, de fournir le plus de vaccins possibles à travers le monde. En 1999, Bill Gates a versé 750 millions de dollars pour initier GAVI, une alliance entre le public et le privé (afin de vacciner les enfants des pays en développement) à laquelle participent l’OMS, UNICEF, la Fondation Gates, et l’industrie pharmaceutique.
GAVI comme l’OMS prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels. Cependant, l’enquête d’Arte démontrait que des employés (dont un haut dirigeant) de l’OMS figurent sur la liste de la fondation Gates. Et cela malgré les déclarations de conflits d’intérêts que doivent remplir les employés de l’organisation à un certain niveau hiérarchique. Selon l’enquête d’Arte datant de 2017, la Fondation Gates serait en réalité directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS. Comment en serait-il autrement aujourd’hui ? »
Écoutons enfin William Enghdal sur la fondation Gates 8 : « la Fondation Gates et les entités connexes telles que la CEPI constituent les plus grands bailleurs de fonds de l’entité public-privé connue sous le nom d’OMS, et que son directeur actuel, Tedros Adhanom, le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin, a travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque Tedros était Ministre du gouvernement en Éthiopie, et nous voyons qu’il n’y a pratiquement aucune région où sévit la pandémie actuelle de coronavirus qui ne porte pas les empreintes de l’omniprésent Gates… »
Ajoutons qu’une journaliste du Washington Times suspecte l’OMS d’avoir décrété la pandémie de Covid-19 après réception d’un don substantiel de la fondation Bill et Melinda Gates.
Il faut encore mentionner que les agissements de la fondation Gates sont de plus en plus publiquement, et devant les juridictions, mis en cause par des personnalités américaines de tout premier plan, en particulier par l’avocat Robert Kennedy junior, mais aussi par le journaliste Roger Stone et la femme politique Candace Owen 9.
JB : Le Président Trump qui a coupé toutes les subventions américaines à l’Organisation Mondiale de la Santé, lui reproche d’avoir caché la vérité sur ce qui se passait en Chine. Vous en pensez quoi ?
VB : Je n’ai pas personnellement suivi de très près ce que Trump a dit et surtout ce qu’il a eu comme information en provenance de l’OMS. Il est possible que, la Chine ayant transmis les informations concernant le séquençage du virus, l’OMS ait tardé à diffuser cette information à tous les pays. Mais je ne peux pas être sûre que les choses se soient passées ainsi.
Quoiqu’il en soit, Trump n’a pas retiré le financement américain officiel de l’OMS sans de bonnes raisons. L’une de ces raisons est la guerre impitoyable qui sévit sur le territoire américain entre patriotes et globalistes. Il faut se rappeler que l’OMS est de longue date influencée par des décideurs qui sont des entités privées. Dans ce contexte – et contrairement à ce que j’avais cru dans un premier temps – en manifestant aussi clairement le désaccord de l’État américain à participer et à suivre l’OMS qui, de facto, émanent d’intérêts strictement privés le président Trump, se place – peut-être temporairement ? – dans le camp patriotique.
A ma connaissance, la Chine a identifié, c’est-à-dire séquencé, le virus qui causait ces maladies pulmonaires atypiques, apparues fin novembre, dès le 8 janvier 2020. Dès l’identification dudit virus, le SARS-Cov-2 , qui provoque la maladie dite Covid-19, la Chine a immédiatement communiqué tous ses résultats à l’OMS et pris d’énergiques mesures de confinement de sa population géographiquement la plus exposée. En conséquence, je vois mal ce qui peut être reproché à la Chine en matière de capacité technique de réaction et de transmission mondiale des informations.
En revanche, en raison d’un faisceau concordant d’indices, je me pose de plus en plus de questions sur l’administration de la province du Hubei, dans laquelle se situe Wuhan, que je suspecte d’être sous administration globaliste – c’est-à-dire de n’être pas sous le réel contrôle du gouvernement chinois central. En effet, beaucoup d’entités globalistes ont leur siège à Wuhan qui est aussi à la pointe de toutes les nouvelles technologies de l’information (5G) impliquées dans la diminution de l’immunité naturelle et donc, par voie de conséquence, dans l’augmentation artificielle de la propagation des maladies virales. Par ailleurs, le laboratoire controversé P4 de Wuhan, qui a été incriminé, à tort ou à raison, dans la fuite du virus se trouve être, pour sa partie française, sous le contrôle de personnalités acquises à la cause globaliste, telles qu’Yves Levy ancien directeur de l’INSERM et mari d’Agnès Buzyn. D’après certaines sources, il semble également que le laboratoire Mérieux, impliqué dans les développements de ce laboratoire P4, a subi un changement d’orientation dans le sens «financiarisation» et « globalisation» après que Charles Mérieux en eût cédé la direction à son fils Alain ; nous en sommes aujourd’hui à la troisième génération des Mérieux, à Alexandre, fils d’Alain…
JB : Pourriez-vous nous éclairer sur cette simulation de l’OMS, l’Event 201 ?
VB : A l’automne 2019 s’est tenue une simulation (appelée Event 201) sous l’égide du Centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, du Forum économique mondial et de la fondation Bill et Melinda Gates10.
Sachant que la fondation Bill et Melinda Gates, promotrice de la vaccination obligatoire tout azimut, est l’un des principaux généreux donateur de l’OMS. Nous pouvons déduire que Bill Gates se cache, à peine, derrière toutes les organisations qui s’intéressent de près aux pandémies et aux virus. C’est ce phénomène précis qui mérite d’être pris en compte, plus que le phénomène Event 201 considéré de façon isolée.
Event 201 ne prend une dimension inquiétante que parce qu’il est inclus dans ce contexte où une fondation ultra-riche à vocation mondiale et dotée d’outils juridiques internationaux tel que l’OMS, intervient directement ou indirectement dans tous les pays et soutient par ses financements un calendrier sanitaire répondant aux intérêts particuliers de ses propriétaires, visibles et cachés.
Il faut en effet insister sur les énormes moyens financiers de la fondation Gates. «Regina Rabinovich gère un portefeuille supérieur à 1 milliard de dollars de subventions liées aux travaux sur les maladies infectieuses à la Fondation Bill & Melinda Gates.». On découvre également, en y regardant d’un peu plus près, que cette fondation Bill et Melinda Gates a aussi financé en 2019, de façon substantielle, entre autres choses, le journal Le Monde.
N’oublions pas de rappeler que Bill Gates était un proche d’Epstein. A ce titre, Gates est, par hypothèse, nécessairement impliqué dans les réseaux globalistes mafieux 11.
JB : Retard à l’allumage, morts minimisés, doutes sur le laboratoire P4 de Wuhan et sur l’émergence de ce virus, est-ce que la Chine a une responsabilité incontestable par rapport à cette pandémie ?
VB : Rappelons quelques faits chronologiques. Premièrement, ce virus, responsable du Covid-19, était un phénomène nouveau et la Chine, première victime désignée, a évidemment été surprise par cette nouvelle maladie, dont elle ignorait tout et en particulier la potentielle gravité. Dans ce contexte d’ignorance, aucun gouvernement censé au monde n’aurait été crier au loup et affoler toute sa population en pariant sur un épisode de peste noire, que de facto ce virus n’est d’ailleurs pas.
Le gouvernement chinois a, tout au contraire, rapidement pris des mesures techniques pour tenter de déchiffrer le génome de ce nouveau virus, qu’il a immédiatement rendu public.
Ensuite, il a pris des mesures politiques extrêmement énergiques – peut-être trop (?) – en confinant l’intégralité de la population du Wuhan puis d’ailleurs, avec les énormes risques psycho-sociaux que cette mesure impliquait ! En faisant cela, le gouvernement chinois a peut-être eu davantage à cœur la protection des autres pays, en évitant ainsi la propagation du virus, que le confort de sa propre population locale. Il est un peu fort, de la part des gouvernements occidentaux, d’aller le leur reprocher !
Il faut ajouter que le gouvernement chinois a, depuis lors et à plusieurs reprises, expliqué que le virus ne venait pas de Chine et a impliqué une fuite des laboratoires américains dans sa libération ainsi que des GI’s américains dans sa propagation. Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de Chine en Russie a expliqué que le séquençage du virus montre de façon indiscutable que sa paternité ne se situe pas en Chine mais aux USA et que c’est précisément la fuite de ce virus qui avait justifié la fermeture, par le gouvernement américain, du laboratoire de Fort Detrick à l’été 2019. De fait, plusieurs cas de grippes atypiques ont été décelés aux USA avant d’apparaître sur le territoire de Wuhan. Certains de ces cas avaient été mis sur le mauvais compte de l’industrie du vapotage par le puissant lobby du tabac. De plus, d’après plusieurs études concernant l’épidémie, le territoire américain est le seul à connaître toutes les formes du virus en question, ce qui, de facto, le désigne comme étant la source du virus incriminé 12. Le gouvernement chinois a également dénoncé le rôle des GI’s dans la propagation du virus à l’occasion des jeux mondiaux militaires qui ont eu lieu au Wuhan à la fin du mois d’octobre 2019.
Tout récemment, les chinois viennent d’expliquer que le séquençage du virus en question ne laisse aucun doute sur le fait que ce dernier ne provient pas de Chine.
Une fois que l’on a mentionné cela, on ne sait pas pour autant si le président Trump était ou non effectivement informé de ce qui se passait réellement sur le territoire américain et plus précisément du caractère volontaire ou fortuit des fuites en provenance des laboratoires bactériologiques américains prétendument sécurisés. Comme je l’ai déjà expliqué, cette fuite peut avoir été organisée par certains membres du laboratoire tandis que la plupart de leurs confrères ignoraient tout. Les choses ne sont pas simples…
Aussi, il est possible de considérer qu’en impliquant la responsabilité du gouvernement chinois, Trump a – très maladroitement – cherché à leur transmettre le message selon lequel il n’était pas personnellement impliqué dans ces malversations et que le gouvernement chinois devait peut-être, lui aussi, investiguer sur la présence d’éventuels traîtres en son sein.
Ce n’est qu’une hypothèse, mais celle-ci me semble devoir être considérée. Car il faut toujours conserver à l’esprit que tous les gouvernements et toutes les institutions du monde comportent une composante patriote et une composante au service du globalisme. La distinction entre globalistes et patriotes, relativement aisée à voir en Russie, existe également aux USA, en Iran, et dans tous les pays du monde, même dans les pays européens vassaux, à l’exception sans doute de l’actuelle Syrie dont la guerre a de facto purgé le gouvernement de sa composante compradore.
JB : Un conflit Chine-USA est-il possible dans les mois à venir ?
VB : Le conflit a commencé depuis déjà un bon moment. Toutefois, si ce conflit existe bel et bien, la présentation qui en est faite est fallacieuse et propre à induire en erreur sur ses protagonistes réels.
J’ai déjà expliqué que les États, comme les organisations nationales et internationales, sont essentiellement en guerre contre eux-mêmes : plus précisément, leurs deux composantes globalistes et patriotiques se font la guerre. Les globalistes de tous les pays sont fédérés pour faire la guerre aux forces patriotiques, non fédérées, de tous les pays, ce qui génère une asymétrie entre les deux camps adverses dans les moyens de lutte. Cette guerre, qui existe et qui est féroce, n’est pas géolocalisée, elle ne consiste pas à ce qu’une entité politique géographique, comme les USA, fasse la guerre à une autre entité géographique, comme la Chine. Je répète que cette guerre consiste, pour les partisans des globalistes à faire la guerre aux patriotes.
Ainsi, si l’on veut bien considérer la guerre sous cet angle, on constate que les forces économiques qui œuvrent à instituer un gouvernement mondial sont derrières toutes les manœuvres qui ont consisté dans un premier temps à développer économiquement la Chine pour, dans un second temps, utiliser ce développement à leurs propres fins. L’objectif des globalistes n’a cependant strictement rien à voir avec le bien-être des chinois, il consiste à instituer une monnaie mondiale, ce qui nécessite la chute du dollar en tant que devise principale des échanges mondiaux. Pour cela, les globalistes s’appuient, temporairement, sur le renouveau économique chinois.
Il faut comprendre que, d’un point de vue stratégique, l’édification d’une monnaie mondiale et d’un gouvernement mondial supposent la disparition de tous les empires qui ont été précédemment financés et créés par les globalistes eux-mêmes dans une optique tactique de bon déroulement de leur plan. Il est très important de comprendre que les deux composantes, globaliste et patriotique sont présentes aussi bien en Amérique, qu’en Chine et qu’en Europe…
D’une façon un peu cynique, on peut constater que ce nouveau virus engendrant la maladie dite Covid-19, entre parfaitement dans le plan consistant à passer à l’étape monétaire suivante. En effet, la déclaration pandémique et les confinements économiques de la plupart des pays vont avoir pour conséquence une remise à plat de leurs économies, qui facilitera l’évolution des structures monétaires et étatiques vers la réalisation du projet globaliste.
Si l’on veut bien considérer le Covid comme une composante de cette guerre que les globalistes fédérés mènent aux patriotes éparpillés et non fédérés – ce qui réalise une guerre asymétrique par l’inégalité structurelle des forces -, on remarque que la ville de Wuhan, et plus largement la province de Hubei, semblent principalement investies et administrées par des forces globalistes, lesquelles s’opposent aux forces patriotiques du gouvernement chinois mais aussi du gouvernement américain.
JB : Revenons à l’Europe. Pourra-t-elle restée unie malgré les graves défaillances que cette crise révèle ?
VB : Vous savez sans doute, car c’est aujourd’hui parfaitement documenté, que l’Europe institutionnelle que nous connaissons a été artificiellement unifiée par les USA, puissance financière dominante depuis la seconde Guerre mondiale. Cette unification artificielle a connu un coup d’accélérateur à partir du traité de Maastricht, qui est né à la suite de la disparition du bloc soviétique – encore plus ou moins dominé par les forces patriotiques issues de la période Stalinienne – lequel opérait, à l’échelle mondiale comme un contre-pouvoir aux puissances financières de l’Ouest.
Au sein du gouvernement américain – contrairement à ce qui se passait en Union Soviétique – les factions globalistes et patriotiques n’étaient pas clairement identifiées au cours du XXème siècle. Pour dire les choses autrement, s’agissant de l’Union Européenne, ces deux factions étaient d’accord entre elles pour asservir les anciens empires européens.
Or, maintenant que l’empire américain lui-même se voit condamné, la dissociation de ses forces intérieures entre globalistes et patriotes est devenue un fait accompli. La construction européenne artificielle, fruit d’un attelage qui se dissocie, va immanquablement subir des tiraillements destructeurs entre les forces globalistes et patriotes.
En particulier, je vois mal comment la faction patriote des dirigeants allemands pourra accepter, en vertu de son histoire propre, de financer les énormes déficits qui seront générés dans tous les pays européens par les longues périodes de confinement, c’est-à-dire d’arrêt d’une grande partie des échanges économiques. Non seulement l’Allemagne est, et sera, durement touchée par ces périodes d’inactivité forcée mais les pays européens du sud, déjà extrêmement endettés, verront leurs propres niveaux d’endettement atteindre des sommets inégalés et vertigineux. Dans ces conditions, il est effectivement loisible de penser que l’euro ne survivra pas au Covid-19. La chute de la monnaie artificielle pourrait, à sa suite, emporter la chute de la construction politique artificielle. Toutefois, n’oublions pas qu’à l’opposé, il existe de très puissantes forces globalistes, dont le gouvernement français est le parfait représentant, qui feront tout pour pérenniser et consolider la construction européenne, monnaie et institutions comprises. Ces forces obscures disposent de la force publique – en particulier de la police – des mercenaires à vocation terroriste financés par des entités privées, d’immenses richesses matérielles et immatérielles, ainsi que d’énormes concentrations de données dématérialisées qu’elles utiliseront pour maintenir et consolider leur pouvoir, c’est-à-dire pour renforcer la cohésion des institutions européennes.
JB : Notre système politique français et la Vème République sont-ils devenus obsolètes ?
VB : Cette crise sanitaire laisse apparaître en réalité une véritable crise de légitimité politique et de caducité de nos institutions dans la mesure où l’État de droit n’existe de facto plus. D’une part, cet état d’urgence sanitaire, véritable OVNI juridique, ne respecte pas le cadre constitutionnel de l’État d’urgence décrit à l’article 16 de la Constitution. D’autre part, le Parlement n’est lui-même pas en mesure de travailler dans des conditions normales. Enfin et pour finir, le gouvernement utilise cet état d’urgence pour s’autoriser, à ratifier des traités internationaux au mépris de la hiérarchie des normes et en outrepassant ouvertement les prescriptions de l’article 53 de la Constitution.
Ainsi, pour ce gouvernement, il est devenu évident que la Constitution est considérée comme une ressource juridique optionnelle. Nous nous trouvons donc collectivement plongés dans un État de non droit, les français étant dès lors dépourvus de toute garantie de sécurité individuelle et collective.
Récemment, le projet de loi du gouvernement prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, alors que le 24 juillet avait été annoncé dans la presse, et complétant ses dispositions est tellement attentatoire aux libertés que, devant les plaintes pénales d’ores et déjà annoncées, le Sénat a pris peur et s’est permis, par réflexe corporatiste, d’édicter un amendement exonérant de responsabilité pénale les décideurs qui exposeraient autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, sauf à démontrer l’intention de l’auteur, son imprudence ou sa négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative, ou encore la violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application de cet état d’urgence sanitaire 13. L’avocat Régis de Castelnau a parfaitement décrypté et démonté cet amendement : inutile par rapport à l’état de la législation intérieure, illégal au regard des principes généraux du droit, mais pourvu d’une nuisance consistant à rendre subrepticement rétroactive l’amnistie pénale en question.
Cette mesure prise par les sénateurs, contre l’avis du gouvernement notons-le, qui s’apparente à une amnistie préalable, est une illustration symptomatique de l’état de non droit dans lequel le gouvernement a plongé la France. Ainsi, l’amendement des sénateurs s’analyse en un réflexe corporatiste des élus qui, contrairement aux membres du gouvernement, protégés par la Cour de Justice de la République, se retrouveront de facto en position de devoir faire face, seuls, aux conséquences juridictionnelles de la dictature sanitaire qui se met en place et surtout au fait que cette dictature s’avérera inefficace à résoudre le problème sanitaire que les mesures étatiques font par ailleurs tout pour empirer, comme nous l’avons vu plus haut.
Dans ces conditions, le gouvernement n’a sans doute pas prévu l’effet boomerang consistant, pour les parlementaires, à se désolidariser des membres du gouvernement, c’est-à-dire à ne pas filtrer et jouer d’effets dilatoires sur le filtrage des dépôts de plaintes qui auront lieu devant la Cour de Justice de la République.
A ce tableau de rupture définitive de l’ordre juridique interne, il faut ajouter la soumission totale du gouvernement français aux instances internationales et mondialistes. A titre d’illustration, mentionnons que le président de la République a refusé de s’allier à une plainte dont l’objectif aurait été une enquête sur l’OMS. Cette demande, initiée par le premier ministre australien Scott Morrisson, a été adressée aux présidents français, américain ainsi qu’à la Chancelière allemande 14. Nous ignorons, à ce jour, les retours des dirigeants américain et allemand à cette demande…
Un pas plus loin, Macron, Merkel et la présidente de la Commission européenne lancent une collecte mondiale de fonds, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, la fondation Bill et Melinda Gates jouant un rôle important dans cette levée de fonds. Il s’agit ni plus ni moins que de « jeter les bases d’une véritable alliance internationale pour lutter contre le Covid-19 ».
Pour mettre en œuvre cette alliance d’intérêts réunis autour de la fondation Gates, les Macron ont entrepris de vendre le patrimoine mobilier de l’État français au bénéfice d’une association privée, la fondation des hôpitaux de France, fondée par Bernadette Chirac et actuellement présidée par Brigitte Macron. Le tout dans un mépris aussi parfait que complet, par le couple Macron, de la distinction entre biens publics et biens privés …
Mais nous avons un cas encore plus emblématique de la soumission totale du gouvernement français aux instances globalistes. Il s’agit de la récente décision du ministère de la santé de confier la stratégie de dépistage de la France à l’antenne « française » du cabinet américain Bain & Co.
Si l’on ajoute le fait que les différentes options de stratégies de déconfinement ont été développées – au niveau mondial et en France – notamment par le Cabinet, à vocation globaliste, BCG qui cite des sources issues de Johns Hopkins, centre lui-même très liés aux intérêts Gates, il s’agit du même cabinet qui a embauché Pierre De Villiers après que ce dernier ait quitté, en 2017, ses fonctions de Chef d’Etat major des Armées 15, on obtient une vision assez claire des forces globalistes à la manœuvre derrière le « gouvernement » français.
Enfin, rappelons que ce tableau français, politiquement très sombre, se situe dans un contexte institutionnel problématique que j’ai déjà souvent évoqué : le système politique fondé sur le parlementarisme représentatif n’est structurellement pas en mesure de mettre en œuvre un système démocratique ! Ce parlementarisme à la mode britannique, qui s’est répandu un peu partout sur la planète, est un système structurellement fondé sur les partis politiques et sur la corruption. Je renvoie les auditeurs intéressés à en savoir plus à mes articles et conférence traitant de ce sujet.
JB : Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?
VB : La réponse est oui, étant donné que le virus continue de circuler et qu’il y aura d’autres virus aux prochains automnes et hivers : soit des mutations de l’actuel coronavirus, soit des nouveaux virus respiratoires, essentiellement différents mais tout aussi dangereux.
Dans le contexte d’hystérisation et de pénurie sanitaire actuel, s’il demeure une incertitude sur la forme future des virus qui circuleront, il n’y en a malheureusement aucune, sur la pérennité de l’enfermement collectif 16. Il est clair que le déconfinement réel et sans condition ne verra pas le jour avant de nombreuses semaines pour ne pas dire de nombreux mois ou de nombreuses années.
Ce confinement forcé, partiel ou total selon les périodes, aura de façon spontanée et imparable, des retentissements énormes sur les économies des différents pays du monde et, en particulier, sur les plus endettés d’entre eux, dont la France fait évidemment partie.
Des économies locales à l’arrêt pour une période indéterminée auront mécaniquement les effets suivants :
une augmentation de l’endettement des États afin de continuer à assurer le minimum de dépenses collectives, ce qui entraînera ;
une augmentation des impôts dans le même temps que les anciens services publics deviendront payants ;
une concentration radicale des richesses en forme d’accaparement : les survivants économiques s’empareront pour une bouchée de pain des actifs et des activités des entrepreneurs liquidés ; phénomène qui aura notamment – mais pas seulement – lieu au niveau bancaire 17.
Dans ces conditions, la spoliation du peuple, par tout moyen économique, juridique, financier, fiscal, monétaire, est une absolue certitude.
Ces phénomènes engendreront inévitablement de très graves troubles sociaux puisque la grande majorité des gens sera plongée dans un véritable état d’insécurité, tant au niveau social, économique, juridique que sanitaire.
Afin de contrer ce risque, les États et les organisations bancaires supérieures développent avec de plus en plus d’insistance la notion de revenu universel. Mais attention, ce revenu universel ne sera, pour tout ou partie, pas inconditionnel, ce qui permettra de rendre leurs bénéficiaires plus dociles. Ainsi, nous trouvons chez Microsoft une idée de génie consistant à associer la détention de parts d’une cryptomonnaie avec une activité corporelle déterminée 18. Ce brevet, déposé le 20 juin 2019 par Microsoft, a pour objet d’utiliser l’activité du corps humain dans un processus de « minage » d’un système de cryptomonnaie ! Il s’agit, dans ce système de cryptomonnaie couplée avec le dispositif de l’utilisateur, de vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, afin de n’attribuer une cryptomonnaie qu’à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées ! ON NE PEUT EXPRIMER PLUS CLAIREMENT LA DÉFINITION MÊME DE L’ESCLAVAGISME NOUVELLE NORME !
JB : Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial ?
VB : Les conséquences de cette pandémie sont relativement imprévisibles. Il est difficile de dire avec précision quand et dans quelle mesure de violences les soulèvements populaires se produiront ; mais leur survenue est à peu près certaine dans un contexte de crise économique et politique majeure. Le basculement des pays soit dans le gouvernement mondial, soit dans le rétablissement de leur propre intégrité politique dépendra du degré de préparation et d’auto-organisation de leur population face au chaos social et politique.
Si les populations ont la capacité d’imposer un nouveau mode d’organisation, qui soit vraiment politique et au service de l’intérêt commun, le basculement se fera dans le sens du rétablissement de l’intégrité politique des États.
A contrario, si le chaos social dégénère en guerre civile sans aucun projet d’organisation politique à la clef, la situation basculera dans le sens des puissances globalistes, c’est-à-dire dans le sens de l’avènement du gouvernement mondial, dont les structures sont déjà parfaitement prévues et partiellement en place. Une telle évolution signifiera une mise en esclavage définitive des peuples au profit des oligarques globalistes.
Note de l'auteure
L'émission a été enregistrée en live sur Instagram mais elle n'a pas pu être enregistrée et rediffusée sur un autre support car Instagram l'a supprimée immédiatement après la diffusion.
Notes
A tel point qu’un collectif d’avocats œuvre à mener une action collective revendiquant le « droit de soigner »
Voir l’article II (nouveau) du projet de loi, ainsi rédigé : « – Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination, à moins que les faits n’aient été commis : 1° Intentionnellement ; 2° Par imprudence ou négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative prévus au chapitre Ier bis du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique ; 3° Ou en violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application du même chapitre ou d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. »…
Voir : les hypothèses de durée de confinement allant de 6 à 18 mois, faites le 2 avril et diffusées auprès des anciens salariés du monde entier mentionnées en page 7 du support ; je me réfère également à ce qui a été diffusé le 6 avril en audio pour les alumnis français. En gros, le BCG ne voit qu’une seule réelle issue au confinement : l’arrivée d’un vaccin ! Ces précisions nous ont été rapportées par plusieurs alumnis du BCG, lesquels bénéficient des exposés explicatifs précis diffusés par groupe
Les manifestations ne sont plus dirigées contre le racisme, mais contre les symboles de l’histoire du pays. La Garde nationale a été déployée pour protéger des monuments. Ici, le 2 juin 2020, au Lincoln Memorial de Washington.
Les manifestations qui se déroulent un peu partout en Occident contre le racisme aux États-Unis masquent l’évolution du conflit là-bas. Celui-ci est passé d’une mise en cause des reliquats de l’esclavage des Noirs vers un tout autre conflit susceptible de remettre en cause l’intégrité du pays.
La semaine dernière je rappelais que les États-Unis auraient dû se dissoudre après la dislocation de l’Union soviétique à laquelle ils étaient adossés. Cependant, le projet impérialiste (la « Guerre sans fin ») porté par George W. Bush avait permis de relancer le pays après les attentats du 11 septembre 2001. Je soulignais aussi qu’au cours des dernières décennies, la population s’était beaucoup déplacée pour se regrouper par affinités culturelles [1]. Les mariages interraciaux se raréfiaient à nouveau. Je concluais que l’intégrité du pays serait menacée lorsque d’autres minorités que les Noirs entreraient dans la contestation [2].
C’est précisément ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Le conflit n’oppose plus Noirs et Blancs puisque les Blancs sont devenus majoritaires dans certaines manifestations antiracistes, que des Hispaniques et des Asiatiques ont rejoint les cortèges et que désormais le Parti démocrate s’y implique.
Depuis le mandat de Bill Clinton, le Parti démocrate s’est identifié avec le processus de globalisation financière ; une position que le Parti républicain a tardivement soutenue, sans jamais l’adopter pleinement. Donald Trump représente une troisième voie : celle du « rêve américain », c’est à dire de l’entreprenariat opposé à la Finance. Il s’est fait élire en déclarant America First !, ce qui ne faisait pas référence au mouvement isolationniste pronazi des années 30 comme on l’a prétendu, mais à la relocalisation des emplois comme on l’a vérifié par la suite. Il a certes été soutenu par le Parti républicain, mais reste un « jacksonien » et pas du tout un « conservateur ».
Ainsi que l’a montré l’historien Kevin Phillips — le conseiller électoral de Richard Nixon —, la culture anglo-saxonne a donné lieu à trois guerres civiles successives [3] : la première guerre civile anglaise, dite « Grande rébellion » (qui opposa Lord Cromwell et Charles Ier 1642-1651) ; la seconde guerre civile anglaise ou « Guerre d’indépendance des États-Unis » (1775-1783) ; et la troisième guerre civile anglo-saxonne ou « Guerre de sécession » aux États-Unis (1861-1865).
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui pourrait conduire à la quatrième. C’est ce que semble penser l’ancien secrétaire à la Défense, le général Jim Mattis, qui vient de déclarer à The Atlantic son inquiétude face à la politique clivante et non pas rassembleuse du président Trump.
Revenons à l’histoire des États-Unis pour situer les camps en présence. Le président populiste Andrew Jackson (1829-1837) mit son veto à la Banque fédérale (Fed) instituée par Alexander Hamilton, l’un des pères de la Constitution favorable au fédéralisme parce que violemment opposé à la démocratie. Exactement comme le disciple de Jackson, Donald Trump, est aujourd’hui en opposition à la Fed.
Vingt ans après Jackson, survint la « Guerre de sécession » auquel les manifestants actuels font tous référence. Selon eux, elle opposa un Sud esclavagiste à un Nord humaniste. Le mouvement qui a débuté par un fait divers raciste (le lynchage du Noir George Flyod par un policier blanc de Minneapolis) se poursuit aujourd’hui avec la destruction des statues des généraux sudistes, notamment de Robert Lee. Des actions de ce type avaient déjà eu lieu en 2017 [4], mais cette fois elles prennent de l’ampleur et des gouverneurs issus du Parti démocrate y participent.
Le gouverneur démocrate de Virginie, Ralph Northam, a annoncé le retrait d’une célèbre statue du général Lee à la demande de manifestants blancs. Il ne s’agit plus de lutter contre le racisme, mais de détruire les symboles de l’unité du pays.
Or cette narration ne correspond pas du tout à la réalité : au début de la Guerre de sécession, les deux camps étaient esclavagistes, et à la fin, les deux camps étaient antiesclavagistes. La fin de l’esclavage ne doit rien aux abolitionnistes et tout à la nécessité pour les deux camps d’enrôler de nouveaux soldats.
La Guerre de sécession a opposé un Sud agricole, catholique et riche à un Nord industriel, protestant, et aspirant à faire fortune. Elle s’est cristallisée autour de la question des droits de douane qui selon les Sudistes devaient être fixés par les États fédérés, mais que les Nordistes entendaient abolir entre les États fédérés et faire déterminer par le Gouvernement fédéral.
Par conséquent, en déboulonnant les symboles sudistes, les manifestants actuels ne s’en prennent pas aux reliquats de l’esclavage, mais dénoncent la vision sudiste de l’Union. Il est particulièrement injuste de s’en prendre au général Lee qui a mis fin à la Guerre de sécession en refusant de la poursuivre par une guérilla depuis les montagnes et en choisissant l’unité nationale. Quoi qu’il en soit, ces dégradations ouvrent effectivement la voie à une quatrième guerre civile anglo-saxonne.
Aujourd’hui les notions de Sud et de Nord ne correspondent plus à des réalités géographiques : ce serait plutôt Dallas contre New York et Los Angeles.
Il n’est pas possible de choisir les aspects que l’on juge bons de l’histoire d’un pays et de détruire ceux que l’on juge mauvais sans remettre en cause tout ce que l’on a construit sur cet ensemble.
En faisant référence au slogan de Richard Nixon lors des élections de 1968, « La Loi et l’Ordre » (Law and Order), le président Donald Trump ne tente pas de prêcher la haine raciste comme le prétendent de nombreux commentateurs, mais revient à la pensée de l’auteur de ce slogan, Kevin Philipps (cité plus haut). Il entend toujours faire triompher la pensée d’Andrew Jackson contre la Finance en s’appuyant sur la culture sudiste et non pas provoquer la dislocation de son pays.
Le président Donald Trump se trouve dans la situation qu’a connue Mikhaïl Gorbatchev à la fin des années 80 : l’Économie —pas la Finance— de son pays est en net déclin depuis des décennies, mais ses concitoyens refusent d’en reconnaître les conséquences [5]. Les États-Unis ne peuvent survivre qu’en se fixant de nouveaux objectifs. Or, un tel changement est particulièrement difficile en période de récession.
Paradoxalement, Donald Trump s’accroche au « rêve américain » (c’est-à-dire à la possibilité de faire fortune) alors que la société US est bloquée, que les classes moyennes sont en voie de disparition et que les nouveaux immigrants ne sont plus européens. Simultanément seuls ses opposants (la Fed, Wall Street et la Silicon Valley) proposent un nouveau modèle, mais au détriment des masses.
Le problème de l’URSS était différent, mais la situation était la même. Gorbatchev a échoué et elle a été dissoute. Il serait surprenant que le prochain président US, quel qu’il soit, y parvienne.
Né en 1961 à Tunis, Nicolas Bonnal étudie beaucoup, voyage plus encore et commence à publier en 1995 : Mitterrand le grand initié. Il publie ensuite aux belles lettres le Coq hérétique sur l’exception française, la première étude en français sur Tolkien et Internet nouvelle voie initiatique. Il publie aussi des romans (les territoires protocolaires) et un recueil de contes (les mirages de Huaraz) après une vacance de cinq ans en Amérique du sud. Il revient vivre en Andalousie, puis publie des livres sur le cinéma (le paganisme, Kubrick, Ridley Scott, sans oublier les westerns). Anarchiste réactionnaire, proche des libertariens américains et des traditionalistes européens, Nicolas Bonnal se réclame aussi du genre pamphlétaire (un livre sur Céline) et décidément antimoderne. Il a publié des textes sur une dizaine de sites dont Francecourtoise.info,
bvoltaire.fr,
dedefensa.org,
fr.sputniknews.com
et pravdareport.com.
Plusieurs de ses livres ont été traduits (russe, brésilien, ukrainien, espagnol).
Son blog : nicolasbonnal.worpress.com
Je revoyais le film de Peter Bogdanovitch sur John Ford et je tombais sur cette juste observation de Spielberg : le cinéma de John Ford est un cinéma de rituel. Ayant écrit un livre sur le folklore au cinéma et un autre sur les westerns, je ne peux que souscrire à cette assertion (les bals, les chants irlandais, les marches militaires, la hiérarchie, la courtoisie, le monde indien, la cavalerie, etc.). Revoyant aussi Eyes Wide Shut, je suis resté étonné par la force des images de masques dans le château des Rothschild (Mentmore Towers – Polanski a tourné la neuvième porte à Ferrières, autre demeure Rothschild) et celle, dans la salle de billard, où Tom Cruise se couvre la partie inférieure du visage de sa main, éminent signe de rituel maçonnique. Il montre sa soumission au moment où Ziegler confesse ses crimes d’un air ennuyé et entendu – en lui offrant une caisse de whisky, la Wise key de nos initiés de Seagram (les Bronfman-ADL) qui dirigent le monde avec une poignée de milliardaires et de vaccinateurs branchés mineures et rituels.
C’est pour cela que j’écris des livres sur le cinéma, pour montrer que comme les hexagrammes de mon Yi King, les films trouvent souvent dans la réalité une manifestation grossière, matérielle, massifiée et bien sûr politique. Revoyons donc ce que nous avons vécu depuis peu, et qui va à une vitesse extraordinaire – même si les protocoles ont été écrits il y a cent-vingt ans – et que l’on peut se demander ce que les Elders ont fait depuis. Tout n’était-il pas nécrosé, hiérarchisé et bloqué depuis la fin du dix-neuvième siècle ? Relisez Drumont, Hobson, Eco, Dostoïevski pour le comprendre. Nos tout-puissants n’avancent pas si vite qu’ils le croient. Ils patinent.
Mais voyons la symbolique de ce qui nous arrive, qui a été recensée par Henry Makow sur son site.
On a donc commencé par un grand confinement et on s’est tous retrouvés coincés devant un écran. Cette opération maçonnique se nomme cabinet de réflexion et elle précède la grande sortie vers la lumière pour le futur initié (pensez à Jack Lang et à Mitterrand au Panthéon, voyez mon livre sur ce maître en manipulation de symboles). On est entouré d’objets comme le sablier, le crâne (vanité, symbole de la mort, via le terrorisant virus), le miroir (l’écran, comme dans la Belle et la Bête de Cocteau), et on se prépare.
Ensuite on sort et on doit être équipé et surtout briefé. L’espace est compartimenté et réglementé et nos maîtres de cérémonie nous expliquent comme nous nous disposons dans cet espace que l’on nommait la terre et qui devient un temple maçonnique, une simple loge où l’on s’exécute avant de livrer ses enfants. Dans cet espace on porte un masque, qui couvre la partie inférieure du visage, nouvelle marque de soumission (cf. Tom Cruise). Le bal masqué au dix-neuvième siècle (voyez le bal Rothschild – toujours eux, mais qu’y faire ? – avec Audrey Hepburn) a des connotations symboliques et contre-initiatiques très fortes, que j’ai recensées dans mon livre sur le maître des maîtres Kubrick. On trouve aussi dans la légendaire série le Prisonnier (d’actualité puisqu’on ne peut plus sortir du village et que les masqués nous font la chasse) un épisode sur un bal masqué (Dance of dead) et un autre sur le harcèlement (Change of mind). Dans le film de Kubrick le masque est aussi un signe d’appartenance à la communauté des censeurs et des maîtres. Dans mon bled en Espagne les masqués sont de plus en plus autoritaires, arrogants, haineux, et je présume que ce fanatisme démasqué procède ainsi partout. J’oubliais que les maçons comme les masqués portent des gants (revoyez encore la Belle et la Bête, c’est une mine ce film/conte).
Le tout sert évidemment à accéder à une nouvelle réalité : une réalité avec plus de lumière, moins de pollution, et aussi moins de gens –les non-initiés – car on veut les exterminer ces gens et ils ont été tellement hypnotisés depuis si longtemps qu’ils ne s’en rendront même pas compte (voyez la bande au colonel Kurz dans Apocalypse now qui finit noyée sous les bombes tout de même). J’ai évoqué ailleurs le film de Don Siegel l’invasion des profanateurs de sépulture qui montre le grand remplacement de nos âmes et de nos corps par des entités extraterrestres qui passent par des pods (cosses en anglais). Aujourd’hui la smart (douleur, mort) faune a permis de vider ce qui pouvait rester d’esprit aux gens, et fissa (vite, en arabe) en plus, comme on dit chez moi.
Et puis sont arrivées les émeutes. Je m’y attendais car on aime en haut lieu appliquer la formule : ordo ab chaos. Elles ne sont pas antigouvernementales – ils sont tous bien soumis nos « mutins de Panurge ») mais racistes anti-blanches. Détruire ce qui reste d’ordre blanc, de classe moyenne de fond chrétien (avec ce pape maçon, déiste et je-m’en-foutiste, comme c’est facile) et amener un chaos mondialiste qui permettra de promouvoir l’ordre nouveau voulu par Gates, Soros et tous nos susnommés. C’est ce que j’appelle la théorie de la constatation.
Henry Makow a admirablement montré le contenu maçonnique des grotesques manifestations planétaires d’agenouillement. Le kneeling est expliqué et commenté dans tous les dictionnaires maçonniques et il a été imposé comme par enchantement à tous les crétins de la planète (chez lesquels on trouve comme chez nos médecins plastifiés du virus pas mal d’acteurs tout de même). Le kneeling a été ritualisé comme les cérémonies de pardon, comme aussi les tas de briques au beau symbolisme maçonnique (revoyez les dix commandements pour vous amuser avec ces histoires de briques) soigneusement préparés pour détruire ce qui reste de petits et moyens commerces, ces symboles des blancs, invités à disparaître dans la propagande maoïste du frère Biden. Ce n’est pas que le Trump vaille mieux, il est leur idiot utile, leur faire-valoir, et si la sorcière Hilary n’avait pas été volée de son élection et avait été élue on n’en serait certainement pas là, mais à des années-lumière – sic. Trump a servi à bloquer, anesthésier notre résistance.
Tout de même ce qui m’émerveille –et je m’arrête là, sachant que le smart faune empêche de se concentrer plus de neuf secondes, faisant de nos cervelles celles de poissons rouges), c’est la facilité avec laquelle 90% des gens, comme dans le test de Milgram, vont se soumettre et coopérer. Des kapos et des zombis, comme a dit un lecteur. C’est Guénon qui a parlé du caractère hallucinatoire du monde moderne.
Mortalité toutes causes confondues pendant la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement
Les dernières données sur la mortalité toutes causes confondues par semaine ne montrent pas une charge hivernale de mortalité statistiquement plus importante que pour les hivers précédents. Il n’y a pas eu de peste. Cependant, un « pic COVID » étroit est présent dans les données, pour plusieurs juridictions en Europe et aux États-Unis.
Ce « pic COVID » de mortalité, toutes causes confondues, présente des caractéristiques uniques :
Sa netteté, avec une largeur à mi-hauteur maximale de seulement 4 semaines environ ;
Son retard dans le cycle de la saison infectieuse, avec une augmentation subite après la semaine 11 de 2020, ce qui est sans précédent pour tout pic aigu ;
La synchronisation du début de sa poussée, sur tous les continents, immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS ; et
Son absence ou sa présence d’un état à l’autre des États-Unis pour la même écologie virale sur le même territoire, étant corrélée aux événements des maisons de retraite et aux actions du gouvernement plutôt qu’à un quelconque discernement de la souche virale connue.
Ces caractéristiques du « pic COVID », ainsi qu’un examen de l’histoire épidémiologique et des connaissances pertinentes sur les maladies respiratoires virales, m’amènent à postuler que le « pic COVID » résulte d’un homicide de masse accéléré de personnes immunovulnérables et de personnes rendues plus immunovulnérables par des actions gouvernementales et institutionnelles, plutôt que d’être la signature épidémiologique d’un nouveau virus, quel que soit le degré de nouveauté du virus du point de vue de la spéciation virale.
Les données sur les causes de décès sont intrinsèquement peu fiables
L’attribution de la cause de la mort, avec les maladies infectieuses et la comorbidité, est non seulement techniquement difficile (par exemple, Simonsen et al., 1997 ; Marti-Soler et al., 2014) mais aussi contaminée par les préjugés des médecins, la politique et les médias.
Cela est connu depuis que l’épidémiologie moderne a été pratiquée pour la première fois. Voici Langmuir (1976) qui cite le célèbre pionnier William Farr, à propos de l’épidémie de grippe de 1847 :
Farr utilise cette épidémie pour réprimander légèrement les médecins sur leurs vues étroites en soulignant que de fortes augmentations ont été observées non seulement avec la grippe elle-même, mais aussi la bronchite, la pneumonie et l’asthme et de nombreuses autres causes non respiratoires, déclare-t-il : … il existe une forte disposition chez certains praticiens anglais non seulement à localiser la maladie, mais aussi à ne voir que la maladie locale. Par conséquent, bien qu’il soit certain que la mortalité élevée enregistrée soit le résultat immédiat de l’épidémie de grippe, les décès évoqués pour cette cause ne sont que de 1 157.
Et, ce biais est généralement reconnu par les principaux épidémiologistes (Lui et Kendal, 1987) :
… la décision de classer les décès en « pneumonie et grippe » est subjective et potentiellement incohérente. D’une part, l’effet de la grippe ou de la pneumonie liée à la grippe peut être sous-estimé car les maladies chroniques sous-jacentes, en particulier chez les personnes âgées, sont généralement mentionnées comme cause de décès sur le certificat de décès. D’autre part, après que l’activité grippale a été publiquement déclarée, il peut y avoir une tendance accrue à classer les décès comme étant dus à « la pneumonie et la grippe », ce qui amplifie le taux d’augmentation des décès liés aux 2 ou, lorsqu’une baisse de l’activité grippale est déclarée, il peut en résulter un biais vers la diminution de la classification des décès liés à « la pneumonie et la grippe ». Aucune enquête n’a été réalisée pour évaluer ces possibilités.
On peut raisonnablement s’attendre à ce que dans le monde actuel des médias sociaux, avec une « pandémie » déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce biais ne soit que plus important par rapport à sa présence lors d’épidémies passées de maladies respiratoires virales.
Par exemple, il est difficile d’interpréter la synchronicité de la déclaration du COVID-19 par l’OMS comme une pandémie et le début de l’augmentation observée des cas et des décès de COVID-19 comme étant le produit d’une coïncidence ou de la capacité de prévision extraordinaire du système mondial de surveillance de la santé :
Figure 1 : Nombre de cas COVID-19 signalés dans le monde et nombre de décès attribués à la COVID-19 signalés, par jour. Les données de l’OMS ont été consultées le 30 mai 2020. Les lignes verticales au crayon indiquent la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.Figure 2 : Nouveaux cas de COVID-19 signalés dans le monde, par jour, en distinguant les continents. Les données de l’OMS ont été consultées le 30 mai 2020. La ligne verticale au crayon indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.
Au contraire, à la lumière des épidémies passées, il est plus probable que ce remarquable phénomène de synchronicité résulte d’attributions biaisées, dans le contexte souple de l’utilisation de tests de laboratoire fabriqués en urgence et non validés, d’évaluations cliniques d’un ensemble générique de symptômes et d’une attribution incertaine de la cause du décès dans des circonstances de comorbidité complexes.
C’est pourquoi les études épidémiologiques rigoureuses s’appuient plutôt sur des données de mortalité toutes causes confondues, qui ne peuvent être modifiées par un biais d’observation ou de déclaration (comme l’indiquent Simonsen et al., 1997 ; et voir Marti-Soler et al., 2014). Un décès est un décès définitif.
La mortalité dans la charge hivernale d’une année sur l’autre dans les pays des latitudes moyennes est très régulière
La mortalité humaine moderne dans les régions à climat tempéré des latitudes moyennes est fortement saisonnière. Les graphiques du nombre de décès toutes causes confondues par unité de temps (mois, semaine, jour), dans des régions données, présentent un schéma annuel, avec une amplitude de pic à creux de 10 à 30 % de la valeur de base du creux, en grande partie indépendamment des agents pathogènes spécifiques qui peuplent les saisons spécifiques. Une forte mortalité se produit en hiver, et est donc inversée dans les hémisphères nord et sud (par exemple, Marti-Soler et al., 2014).
Pour les États-Unis, le phénomène est bien illustré dans cette figure de Simonsen et al. (1997) :
Figure 3 : Mortalité toutes causes confondues, par semaine, pour les États-Unis, 1972 à 1993 (Simonsen et al., 1997 ; d’après leur Fig. 1).
Dans un tel graphique, la zone située sous un pic, par rapport à son niveau de référence minimal, est le nombre total de décès annuels l’hiver, au-dessus du niveau de référence minimal. Le nombre « excédentaire » de décès annuel ainsi calculé, ici (dans la période 1972-1993), est toujours d’environ 8 à 11 % du total des décès annuels au niveau de référence minimal, ainsi que d’environ 8 à 11 % de la mortalité annuelle toutes causes confondues.
Cette « surmortalité » régulière et saisonnière, ou charge hivernale, a été un défi épidémiologique à comprendre, même si, à commencer par Farr, de nombreux épidémiologistes l’ont initialement attribuée presque entièrement aux maladies respiratoires virales de type grippe saisonnière.
Néanmoins, l’angoissante difficulté à comprendre la ou les causes de ce schéma remarquablement régulier et global (les deux hémisphères, mais inversé) persiste, comme l’illustrent les propos de Marti-Soler et al. (2014) (références omises) :
Étant donné que la mortalité due au cancer ne présente pratiquement pas de schéma de saisonnalité, la saisonnalité de la mortalité globale est principalement due à la saisonnalité de la mortalité due aux MCV [maladies cardiovasculaires] et à la mortalité non due aux MCV et non due au cancer. Pour ces conditions, et en particulier pour les MCV, l’exposition au froid est une explication plausible de la saisonnalité observée, étant donné la relation entre le climat froid et la latitude. Plusieurs études longitudinales ont démontré qu’une baisse de la température extérieure était associée à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues. Cependant, d’autres facteurs dépendant de la latitude, tels que les habitudes alimentaires, l’exposition au soleil (taux de vitamine D) et les agents parasitaires et infectieux humains pourraient également jouer un rôle. L’ampleur du schéma saisonnier de la mortalité due aux MCV était plus élevée que celle de la mortalité toutes causes confondues. Le caractère saisonnier de la mortalité due aux MCV pourrait être dû en partie à la saisonnalité conjointe de plusieurs facteurs de risque connus de MCV, comme décrit précédemment. De même, les facteurs liés au mode de vie, tels que l’alimentation et l’activité physique, ont également tendance à différer pendant les mois d’été et d’hiver. De plus, l’exposition au froid augmente la dépense énergétique, la vasoconstriction périphérique et la post-charge cardiaque, ce qui peut déclencher une ischémie myocardique et un accident vasculaire cérébral. Enfin, l’infection grippale à tendance hivernale peut également être un déclencheur de décès dus à des maladies cardio-vasculaires en exacerbant les conditions de ces maladies ou en raison de complications secondaires. C’est probablement le cas de la concentration des polluants atmosphériques.
La saisonnalité de la mortalité non liée aux MCV et non liée au cancer peut être liée au fait que les maladies pulmonaires obstructives chroniques et la pneumonie sont des maladies fréquentes dans cette catégorie et que ces maladies sont exacerbées par la grippe, d’autres infections de type grippal et les concentrations de polluants atmosphériques, qui sont toutes plus fréquentes en hiver. Quelques autres maladies de la catégorie des maladies non dues aux MCV et non dues au cancer présentent également un schéma saisonnier, par exemple la dépression, le suicide et les hémorragies variqueuses de l’œsophage.
Pourquoi la mortalité dans sa charge hivernale est-elle si régulière et persistante ?
Même la saisonnalité de la partie « pneumonie et grippe » (P&G) qui représente une grande partie de ce que Marti-Soler et al. quantifient comme « mortalité non due aux MCV et non due au cancer » n’a été comprise qu’il y a dix ans. Jusqu’à récemment, on se demandait si le schéma annuel des P&G était principalement dû aux changements saisonniers de la virulence des agents pathogènes ou aux changements saisonniers de la sensibilité de l’hôte (par exemple, l’air sec provoquant une irritation des tissus, ou la diminution de la lumière du jour entraînant une carence en vitamines ou un stress hormonal). Voir, par exemple, Dowell (2001). Dans un sens, la réponse est « ni l’un ni l’autre ».
Dans une étude qui fait date, Shaman et al. (2010) ont montré que le schéma saisonnier de surmortalité des maladies respiratoires (P&G) peut être expliqué quantitativement sur la seule base de l’humidité absolue, et son impact direct sur la transmission des pathogènes aéroportés.
Lowen et ses collègues (2007) ont démontré que le phénomène de contagiosité des virus aériens dépend de l’humidité dans la transmission réelle de maladies entre cobayes, et ont examiné les mécanismes sous-jacents potentiels de l’effet de contrôle mesuré de l’humidité.
Le mécanisme sous-jacent est que les particules ou les gouttelettes de la taille d’un aérosol chargées d’agents pathogènes sont neutralisées à une demi-vie et diminuent de manière linéaire et significative avec l’augmentation de l’humidité absolue ambiante. Ce mécanisme est basé sur les travaux fondateurs de Harper (1961). Harper a montré expérimentalement que les gouttelettes porteuses de virus et d’agents pathogènes étaient inactivées dans des délais de plus en plus courts, à mesure que l’humidité absolue ambiante augmentait.
Harper a soutenu que les virus eux-mêmes étaient rendus inopérants par l’humidité (« décomposition viable »), mais il a admis que l’effet pouvait être dû à l’élimination physique ou à la sédimentation gravitationnelle des gouttelettes (« perte physique ») : « Les viabilités des aérosols rapportées dans cet article sont basées sur le rapport entre la charge virale et la numération radioactive dans les échantillons de suspension et de nuages, et peuvent être critiquées au motif que les matériaux de test et de traçage n’étaient pas physiquement identiques ».
Cette dernière (« perte physique ») me semble plus plausible, puisque l’humidité absolue aurait pour effet physique universel de provoquer la croissance par condensation et la sédimentation gravitationnelle des particules/gouttelettes (et, inversement, la perte par évaporation et aérosolisation), et que tous les agents pathogènes viraux testés ont essentiellement la même « décomposition » due à l’humidité. En outre, il est difficile de comprendre comment un virion (de n’importe quel type de virus) dans une gouttelette serait attaqué ou endommagé au niveau moléculaire ou structurel par une augmentation de l’humidité ambiante. Un « virion » est la forme complète et infectieuse d’un virus en dehors d’une cellule hôte, avec un noyau d’ARN ou d’ADN et une capside. Aucun mécanisme moléculaire réel ou autre de la « décomposition viable » d’un virion par l’humidité à l’intérieur d’une gouttelette, postulée par Harper (1961), n’a, à ce jour, été expliqué ou étudié, alors que la sédimentation gravitationnelle (« perte physique ») est bien comprise.
Quoi qu’il en soit, l’explication et le modèle de Shaman et al. (2010) ne dépendent pas du mécanisme particulier de la décomposition des virions en aérosol/gouttelettes induite par l’humidité absolue. Le modèle d’épidémiologie virale régionale saisonnière quantitativement démontré par Shaman est valable pour l’un ou l’autre mécanisme (ou combinaison de mécanismes), que ce soit la « décomposition viable » ou la « perte physique ».
La percée réalisée par Shaman et al. n’est pas seulement un sujet académique. Elle a de profondes implications en matière de politique de santé, qui ont été entièrement ignorées ou négligées dans la pandémie actuelle de coronavirus :
Cela signifie que le caractère saisonnier de la mortalité des P&G est directement lié à la contagiosité des maladies respiratoires virales contrôlée par l’humidité absolue.
Si mon point de vue sur le mécanisme est correct (c’est-à-dire « perte physique » plutôt que « décomposition viable »), alors :
Cela implique en outre que le vecteur de transmission doit être de petites particules d’aérosol en suspension dans l’air, respirées profondément dans les poumons, à l’intérieur ; et non des voies de transmission hypothétiques comme un contact réel avec un fluide ou un fomite, et non de grosses gouttelettes et de la salive (qui sont rapidement éliminées de l’air par gravitation, ou capturées dans la bouche et le système digestif).
Et cela signifie que la distanciation sociale, les masques et le lavage des mains peuvent avoir peu d’effet sur la propagation réelle de l’épidémie pendant la saison hivernale (voir : Rancourt, 2020).
En ce qui concerne la modélisation épidémiologique, les travaux de Shaman impliquent que, plutôt que d’être un nombre fixe (dépendant uniquement de la structure spatio-temporelle des interactions sociales dans une population complètement et variablement sensible, et de la souche virale), le nombre de reproduction de base de l’épidémie (R0) dépend principalement de l’humidité absolue ambiante. Pour une définition du R0, voir HealthKnowlege-UK (2020) : R0 est « le nombre moyen d’infections secondaires produites par un cas typique d’infection dans une population où tout le monde est sensible ».
Shaman et al. ont montré que le R0 doit être compris comme variant selon les saisons entre des valeurs d’été humide légèrement supérieures à « 1 » et des valeurs d’hiver sec généralement aussi élevées que « 4 » (voir par exemple leur tableau 2). En d’autres termes, les maladies respiratoires virales infectieuses saisonnières qui sévissent chaque année dans les régions à climat tempéré passent d’une contagion intrinsèquement légère à une contagion virulente, simplement en raison du mode de transmission biophysique contrôlé par l’humidité absolue de l’air, largement indépendamment de toute autre considération.
En outre, il a été démontré que les concentrations de virus dans l’air intérieur (dans les garderies, les centres de santé et à bord des avions) existent principalement sous forme de particules d’aérosol de diamètre inférieur à 2,5 μm, comme le montrent les travaux de Yang et al. (2011) :
La moitié des 16 échantillons étaient positifs, et leurs concentrations totales en virus variaient de 5 800 à 37 000 copies du génome m-3. En moyenne, 64 % des copies du génome viral étaient associées à des particules fines de diamètre inférieur à 2,5 μm, qui peuvent rester en suspension pendant des heures. La modélisation des concentrations de virus à l’intérieur a suggéré une force de source de 1,6 ± 1,2 × 105 copies du génome m-3 dans l’air h-1 et un flux de dépôt sur les surfaces de 13 ± 7 copies du génome m-2 h-1 par mouvement brownien. Sur une heure, la dose d’inhalation a été estimée à 30 ± 18 dose infectieuse médiane en culture tissulaire (TCID50), suffisante pour induire l’infection. Ces résultats apportent un soutien quantitatif à l’idée que la voie aérosol pourrait être un mode important de transmission de la grippe.
Note de l'auteur"h-1" signifie "par heure".
"m-3" signifie "par mètre cube" et indique un volume. "m-2" signifie "par mètre carré" et indique une surface.
"m-3 h-1" signifie donc "par mètre cube par heure".
Ces petites particules (inférieures à 2,5 μm) font partie de la fluidité de l’air, ne sont pas soumises à la sédimentation gravitationnelle et peuvent donc être respirées profondément dans les poumons.
La question suivante est la suivante : combien de particules chargées d’agents pathogènes de ce type sont nécessaires pour provoquer une infection chez une personne ayant une capacité moyenne de réponse immunitaire ?
Yezli et Otter (2011), dans leur examen de la dose infectieuse minimale (DIM), soulignent les caractéristiques pertinentes :
la plupart des virus respiratoires sont aussi infectieux chez l’homme que dans les cultures de tissus ayant une sensibilité optimale en laboratoire
la MID à 50 % de probabilité (« TCID50 ») se situe, de manière variable, entre 100 et 1000 virions
il y a généralement 103-107 virions par gouttelette de grippe aérosol de 1 μm à 10 μm de diamètre
la MID à 50 % de probabilité s’insère facilement dans une seule gouttelette aérosolisée
Pour en savoir plus :
Haas (1993) fournit une description classique de l’évaluation dose-réponse.
Zwart et al. (2009) ont fourni la première preuve en laboratoire, dans un système virus-insecte, que l’action d’un seul virion peut être suffisante pour provoquer une maladie.
Baccam et al. (2006) ont calculé, à partir de données empiriques, qu’avec la grippe A chez l’homme, « nous estimons qu’après un délai de ~6 h, les cellules infectées commencent à produire le virus de la grippe et continuent à le faire pendant ~5 h. La durée de vie moyenne des cellules infectées est de ~11 h, et la demi-vie du virus infectieux libre est de ~3 h. Nous avons calculé le nombre de reproduction de base [dans le corps], R0, qui indique qu’une seule cellule infectée peut produire ~22 nouvelles infections productives ».
Brooke et al. (2013) ont montré que, contrairement aux hypothèses de modélisation précédentes, bien que toutes les cellules infectées par le virus de la grippe A dans le corps humain ne produisent pas une progéniture infectieuse (virions), néanmoins, 90 % des cellules infectées sont significativement affectées.
L’examen ci-dessus signifie que toutes les maladies respiratoires virales qui frappent chaque année les populations des régions tempérées sont extrêmement contagieuses pour deux raisons : (1) elles sont transmises par de petites particules d’aérosol qui font partie de l’air fluide et remplissent pratiquement tous les espaces d’air clos occupés par les humains, et (2) une seule de ces particules d’aérosol porte la dose infectieuse minimale (DIM) suffisante pour provoquer une infection chez une personne, si elle est inhalée dans les poumons, où l’infection est initiée.
C’est pourquoi le schéma de mortalité toutes causes confondues est si solidement stable et réparti dans le monde entier, si l’on admet que la majorité de la charge est induite par des maladies respiratoires virales, tout en étant relativement insensible à l’écologie virale saisonnière particulière pour cette classe opérationnelle de virus. Cela explique également pourquoi le schéma est inversé entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud, indépendamment des voyages aériens touristiques et d’affaires et ainsi de suite.
Les virologues et les généticiens voient les souches, les mutations et les espèces virales (Alimpiev, 2019), comme un homme avec un marteau voit des clous. De même, il existe des récompenses professionnelles pour l’identification de nouveaux agents pathogènes viraux et la description de nouvelles maladies. Pour ces raisons, les scientifiques n’ont pas vu la forêt mais les arbres.
Mais les données montrent qu’il existe un schéma persistant et régulier de mortalité dans la charge hivernale, indépendamment des détails, et que la répartition du nombre de décès excédentaires d’une année sur l’autre est bien limitée (environ 8 à 11 % de la mortalité annuelle totale, aux États-Unis, de 1972 à 1993). Malgré tout ce qu’on dit sur les épidémies, les pandémies et les nouveaux virus, le schéma est résolument constant.
Une anomalie digne de panique, et d’une ingénierie socio-économique mondiale nocives, devrait consister en une mortalité de charge hivernale annuelle d’origine naturelle statistiquement supérieure à la norme. Cela ne s’est pas produit depuis l’unique pandémie de grippe de 1918 (Hsieh et al., 2006).
Les trois épidémies récentes qualifiées de pandémies, à savoir la pandémie H2N2 de 1957, la pandémie H3N2 de 1968 et la pandémie H1N1 de 2009, n’ont pas été plus virulentes (en termes de mortalité annuelle dans la charge hivernale) que les épidémies saisonnières régulières (Viboud et al., 2010 ; Viboud et al., 2006 ; Viboud et al., 2005). En fait, l’épidémie de 1951 a été jugée plus meurtrière, sur la base des données de P&G, en Angleterre, au Pays de Galles et au Canada, que les pandémies de 1957 et 1968 (Viboud et al., 2006).
Un modèle simple de virulence de facto des maladies respiratoires virales
Face à la persistance et à la régularité de la charge hivernale de la mortalité, on est tenté de proposer que les propriétés spécifiques (structurelles, moléculaires et de liaison) de l’agent pathogène viral d’une maladie respiratoire particulière ne sont pas aussi déterminantes pour la mortalité que les virologues le suggèrent. Au contraire, il est possible que la mortalité, dans une population donnée exposée à ces agents pathogènes viraux hautement contagieux qui envahissent les poumons, soit principalement contrôlée par la répartition de la population en terme de capacité et de préparation du système immunitaire.
Une charge virale pénètre dans les poumons. Une fois que l’antigène viral est reconnu, une réponse immunitaire se met en place1. Une « guerre » dynamique s’ensuit entre le virus qui se reproduit et se propage en infectant les cellules de la paroi des poumons, et le système immunitaire qui fait tout ce qu’il peut pour identifier, localiser et détruire les cellules infectées avant que lesdites cellules infectées ne puissent être productives du virus.
La réponse immunitaire est extraordinairement exigeante pour les ressources énergétiques métaboliques de l’organisme (c’est pourquoi il faut « nourrir un rhume », « se reposer » et « rester au chaud »). La demande en énergie métabolique est prioritaire et peut concurrencer les demandes des fonctions corporelles essentielles et les réponses immunitaires à d’autres agents pathogènes. C’est pourquoi les personnes souffrant de maladies « liées à l’âge » et de comorbidité sont particulièrement exposées : leur taux d’apport d’énergie métabolique au système immunitaire est limité par leurs co-conditions, et la demande n’est pas satisfaite à un rythme suffisamment élevé pour gagner la « guerre ». Voir : Straub (2017) ; Bajgar et al. (2015).
Dans une vue simple de l’infection (que je propose pour illustration), un individu donné, ayant un état de santé donné, ne peut fournir de l’énergie métabolique au système immunitaire que jusqu’à un certain taux maximum de fourniture, pendant la phase cruciale de la « guerre ». C’est ce que l’on appelle le « taux d’apport énergétique pour la réponse immunitaire » : RS. Le RS est exprimé en unités d’énergie par unité de temps, J/s, ou en calories par seconde. Si le RS est suffisant pour « gagner la guerre » et est maintenu suffisamment longtemps, alors l’individu se remet de l’infection et le système immunitaire stocke une mémoire moléculaire de l’antigène viral, ce qui réduit considérablement la demande en énergie pour les futures réponses immunitaires aux attaques du même virus ou d’un virus suffisamment similaire. Si la réponse immunitaire est insuffisante, l’individu succombe au virus et meurt.
Par conséquent, le virus saisonnier peut être caractérisé comme ayant une valeur de RS spécifique au virus, dites RSv, qui est le seuil de RS pour la survie de la personne infectée. Si RS > RSv, alors la personne se rétablit. Si RS < RSv, alors la personne meurt. Plus le RSv est élevé, plus le virus est virulent, et vice versa.
Une population humaine donnée (nationale ou régionale) aura une distribution donnée des valeurs de RS associée aux différents membres de la population.
Mathématiquement, cette distribution peut être représentée comme une densité de probabilité des valeurs de RS. Une valeur de densité de probabilité comporte des unités de nombre de personnes par unité d’intervalle de RS. La surface totale sous la courbe de densité de probabilité est la population, de la nation ou de la région.
La figure 4 illustre trois distributions hypothétiques des valeurs de RS, dans trois populations différentes de taille égale. Ici : « Allemagne/Germany » (ligne bleue continue) correspond à une population occidentale actuelle, qui ne compte pas une population âgée particulièrement nombreuse ; « Italie » (ligne bleue pointillée) correspond à une population occidentale actuelle qui compte une population âgée nombreuse ; et « Stressed » (ligne rouge continue) correspond à une population d’individus soumis à un stress métabolique (ou sanitaire) élevé, comme cela a pu être le cas en Angleterre en 1918.
Un tel stress pour la santé peut être dû à une carence nutritionnelle, à un manque de nutriments essentiels ou de vitamines, à des niveaux élevés d’agents stressants environnementaux, de toxines ou d’agents pathogènes, à une pénurie de logements [ou de la capacité à le chauffer, NdSF](« fuel poverty« ), à des conditions de travail oppressives, à l’oppression de la domination sociale, à l’abus de substances provoquant des lésions organiques, etc. Il existe une vaste littérature sur ces facteurs. Comme point d’ancrage, voir : Sapolsky (2015) ; Sapolsky (2005).
Figure 4 : Densités de probabilité des valeurs de RS, pour trois populations de taille égale mais différant par leur niveau de stress et leur vulnérabilité en matière de santé, comme expliqué dans le texte. Les trois lignes verticales, tracées au crayon et intitulées « 1 », « 2 » et « 3 », montrent trois valeurs de RSv différentes, spécifiques à chaque virus, comme expliqué dans le texte. Les zones hachurées sont les fractions (de la surface totale) représentant les fractions de mortalité pour le virus le moins virulent ayant la valeur RSv étiquetée « 1 ».
Dans ce modèle, la mortalité comparative entre les populations, pour un agent pathogène viral donné, est donc déterminée par les différents états de santé (distributions des valeurs de RS des individus) des populations infectées comparées.
Cela concerne le cycle complet de l’infection et de la guérison. Il en dit peu sur les taux de mortalité quotidiens et les distributions par âge, qui dépendent de la propagation naturelle ou forcée de l’infection, qui à son tour n’est pas nécessairement uniforme dans le temps et l’espace mais peut plutôt cibler des segments particuliers de la population, comme les personnes confinées dans des institutions.
En outre, la distribution des valeurs de RS pour une population donnée peut changer de manière significative au cours d’une épidémie, si les segments vulnérables sont soumis à des facteurs de stress supplémentaires en matière de santé, par exemple.
Analyse de la mortalité toutes causes confondues de COVID-19 et les modélisations de déconvolutions
À la lumière du contexte et des outils conceptuels ci-dessus, nous pouvons maintenant examiner les données liées au COVID-19, à ce jour. Pour de bonnes raisons (voir ci-dessus), nous ignorons les données relatives aux décès et les modélisations de déconvolutions des décès P&G par rapport à d’autres décès jugés saisonniers pour des raisons non liées aux agents pathogènes viraux saisonniers. Nous nous concentrons sur la mortalité toutes causes confondues, par semaine.
La mortalité toutes causes confondues n’est pas susceptible de biais et est actuellement disponible pour plusieurs juridictions. Nous utilisons les données brutes sans aucune manipulation, et nous ne modifions pas les données pour les « corriger » en fonction des changements de la population totale ou de la structure d’âge d’une population.
Pour les données, nous nous appuyons sur le CDC (USA), les données des instituts nationaux pour l’Angleterre et le Pays de Galles, et les compilations graphiques du centre EuroMOMO. Nous n’utilisons que les dernières semaines qui sont déclarées complètes (« >100% », CDC) ou jugées de qualité suffisante pour être publiées. Malheureusement, certaines juridictions telles que le Canada peuvent être caractérisées comme lentes et réfractaires aux demandes.
La figure 5 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour l’Angleterre et le Pays de Galles, à partir de 2010. Les baisses soudaines sur une semaine sont des incohérences dans la comptabilité et dans les délais de certification des décès, qui sont comptées dans la ou les semaines suivantes. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.
En déclarant la pandémie, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom, a notamment déclaré2 :
[…] Dans les jours et les semaines à venir, nous nous attendons à voir le nombre de cas, le nombre de décès et le nombre de pays touchés augmenter encore plus. […] Et nous avons appelé chaque jour les pays à prendre des mesures urgentes et énergiques. Nous avons tiré la sonnette d’alarme haut et fort. […]
Il ne s’agit pas seulement d’une crise de santé publique, mais d’une crise qui touchera tous les secteurs – chaque secteur et chaque individu doit donc être impliqué dans la lutte.
J’ai dit dès le début que les pays doivent adopter une approche pan-gouvernementale et sociétale, construite autour d’une stratégie globale pour prévenir les infections, sauver des vies et minimiser l’impact. […]
Je rappelle à tous les pays que nous vous demandons d’activer et de renforcer vos mécanismes d’intervention d’urgence ; de communiquer avec votre population sur les risques et la manière dont elle peut se protéger – c’est l’affaire de tous ; de trouver, isoler, tester et traiter chaque cas et de retracer chaque contact ; de préparer vos hôpitaux ; [C’est moi qui souligne, NdA].
Les propos d’Adhanom ont soit constitué la prévision de santé publique la plus remarquable jamais faite pour l’Angleterre et le Pays de Galles (et de nombreuses juridictions dans le monde, voir ci-dessous), soit quelque chose d’autre pourrait expliquer le pic de mortalité toutes causes confondues qui a immédiatement suivi sa déclaration.
Figure 5 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour l’Angleterre et le Pays de Galles, à partir de 2010. Les baisses soudaines d’une semaine sont des incohérences dans la comptabilité et dans le délai de certification des décès, qui sont comptées dans la ou les semaines suivantes. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19.
Il est important de noter que le nombre total de décès « excédentaires », toutes causes confondues, la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base de l’été), n’est pas statistiquement plus élevé que pour les années passées, et il reste à voir jusqu’à quel point le creux de l’été 2020 sera bas.
Ce que l’on peut appeler le « pic COVID » est une caractéristique étroite (figure 5). Par rapport à la ligne de base estivale, la largeur totale à mi-hauteur du pic est d’environ 5 semaines. Il se distingue par le fait qu’il se situe à la fin de la saison infectieuse et qu’il s’élève bien au-dessus de la bosse plus large de la charge hivernale.
Ce « pic COVID » est un événement unique dans l’histoire épidémiologique de l’Angleterre et du Pays de Galles. Cette caractéristique unique est-elle due à un agent pathogène viral inhabituellement nouveau, ou à la réponse unique, sans précédent et massive du gouvernement à la déclaration de pandémie de l’OMS ?
Notez qu’un tel « pic COVID » n’implique pas une virulence intrinsèque du virus. Cela signifie seulement que les décès de personnes vulnérables, ou de personnes rendues vulnérables, sont survenus dans un court laps de temps. Par exemple, les personnes qui seraient mortes dans les semaines ou les mois suivants peuvent voir leur décès accéléré par l’intervention humaine, ou celles qui se remettent encore d’une infection virale peuvent être poussées dans des conditions de vie plus précaires et plus stressantes.
Un « pic COVID » analogue s’est produit dans les données du centre EuroMOMO pour l’Europe (figure 6). Là encore, le nombre total de décès excessifs, toutes causes confondues, de la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base estivale) n’est pas statistiquement plus élevé que pour les années passées, et la date de déclaration de la pandémie est indiquée par une ligne rouge verticale.
Figure 6 : Mortalité toutes causes confondues par semaine. Données du centre EuroMOMO pour l’Europe, consultées le 1er juin 2020. La date de déclaration de la pandémie est indiquée par une ligne verticale rouge.
Ce qui ressemblait à une saison 2020 « douce » et concluante s’est transformé en « pic COVID » immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS.
Passons maintenant aux États-Unis, où les données actuelles sont facilement accessibles, tant au niveau national qu’au niveau de chaque État, grâce au CDC.
La figure 7 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour les États-Unis, à partir de 2014. Ici, la base de référence pour l’été est d’environ de 46 000 à 52 000 décès par semaine, qui augmentent avec l’augmentation de la population totale. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19.
Figure 7 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour les États-Unis, à partir de 2014. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues de la charge hivernale pour chaque année.
Ici encore, nous constatons que le nombre total de décès toutes causes confondues de la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base estivale) n’est pas statistiquement plus élevé que pour les dernières années. Il n’y a aucune preuve, uniquement en termes de nombre de décès saisonniers, qui suggère un événement catastrophique ou un agent pathogène exceptionnellement virulent. Il n’y a pas eu de « fléau ». La charge hivernale, au cours de ces années, se situe constamment dans une fourchette d’environ 6 à 9 % de la mortalité annuelle totale toutes causes confondues, et les variations d’une année sur l’autre sont typiques des variations historiques.
D’autre part, il existe à nouveau un « pic COVID », qui présente les caractéristiques uniques suivantes :
Il est remarquablement net ou étroit, sa largeur à mi-hauteur du pic, par rapport à la ligne de base de l’été, n’étant que de 4 semaines environ. En comparaison, les pics importants des saisons infectieuses se terminant en 2015 et 2018 ont une largeur maximale de 14 et 9 semaines, respectivement.
Il se produit plus tard dans la saison infectieuse que tout autre pic important jamais observé aux États-Unis, et il augmente après la semaine 11 de 2020.
Sa montée survient immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS, en parfaite synchronisation, comme on peut le voir en Europe, en Angleterre et au Pays de Galles, qui sont séparés des États-Unis par un océan.
Le « pic COVID » dans les données américaines provient de « points chauds », comme la ville de New York (NYC). La figure 8 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour NYC, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19.
Figure 8 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour NYC, à partir de 2013, en noir. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19. La ligne grise représente simplement les mêmes données sur une échelle verticalement élargie et décalée, à des fins de visualisation. (156 correspond à 2016)
Les données de NYC n’ont aucun sens épidémiologique. Le « pic COVID » ici, à première vue, ne peut pas être interprété comme un processus normal de maladie respiratoire virale dans une population sensible. Des effets locaux, tels que l’importation de patients d’autres juridictions ou de fortes densités de personnes vulnérables institutionnalisées ou hébergées, doivent au moins être en jeu.
Ce qui est également frappant, c’est que certains des États américains les plus peuplés, qui comptent un grand nombre de cas mesurés et signalés, et un grand nombre de personnes présentant les anticorps, ne présentent pas de « pic de COVID ». (Les anticorps caractéristiques sont produits et présents dans le corps des individus qui ont été infectés et récupérés suite à leurs réponses immunitaires. Par exemple, voir l’étude de terrain sur les anticorps pour la Californie réalisée par Bendavid et al, 2020).
Ceci est illustré pour la Californie à la figure 9 et pour le Texas à la figure 10.
Figure 9 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour la Californie, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues dans la charge hivernale pour chaque année.Figure 10 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour le Texas, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues dans la charge hivernale pour chaque année.
De plus, aucun des sept États qui n’ont pas imposé de confinement (Iowa, Nebraska, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Utah, Wyoming et Arkansas) n’a de « pic COVID ».
La présence d’un « pic COVID » est positivement corrélée avec la part des décès attribués selon COVID-19 survenant dans les maisons de retraite et les centres de vie assistée, selon cette carte :
Interprétation du « pic COVID » dans la mortalité toutes causes confondues
Étant donné le caractère unique du « pic COVID » de la mortalité toutes causes confondues :
Sa netteté, avec une largeur à mi-hauteur maximale de seulement 4 semaines environ ;
Son retard dans le cycle de la saison infectieuse, qui augmente après la semaine 11 de 2020, ce qui est sans précédent pour toute caractéristique de pic aigu ;
La synchronisation du début de sa poussée, sur tous les continents, et immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS ; et
Son absence ou sa présence d’un état à l’autre des États-Unis pour la même écologie virale sur le même territoire, est corrélée aux événements dans les maisons de retraite et aux actions du gouvernement plutôt qu’à un quelconque discernement de la souche virale connue.
Compte tenu de l’examen ci-dessus des connaissances sur les maladies respiratoires virales saisonnières :
Les schémas de mortalité toutes causes confondues, robustes, persistants et réguliers de la charge hivernale, à travers l’ère moderne de l’épidémiologie et entre les nations de deux hémisphères ;
La nouvelle compréhension (2010) que la transmissivité est contrôlée par l’humidité absolue, et que le vecteur de transmission est constitué de petites particules d’aérosol qui pénètrent profondément dans les poumons ;
La reconnaissance croissante de la budgétisation de l’énergie métabolique comme paradigme pour comprendre la mort par maladies infectieuses avec des conditions de comorbidité, tout en reconnaissant que le système immunitaire a un contrôle hiérarchique sur la budgétisation de l’énergie métabolique, en second lieu après la connaissance d’un danger externe imminent ; et
La compréhension croissante du rôle dominant du stress métabolique (y compris la cognition du stress, le stress perçu) dans la diminution de la capacité de réponse du système immunitaire.
Je postule que le « pic COVID » représente un homicide de masse accéléré de personnes immunovulnérables, et de personnes rendues plus immunovulnérables, par des actions gouvernementales et institutionnelles, plutôt qu’une signature épidémiologique d’un nouveau virus, indépendamment du degré de nouveauté du virus du point de vue de la spéciation virale.
Enfin, mon interprétation du « pic COVID » comme étant la signature d’un homicide de masse par la réaction du gouvernement est étayée par plusieurs documents institutionnels, rapports de médias et articles scientifiques, comme les exemples suivants.
Deux articles scientifiques abordent ce sujet :
Hawryluck et autres (2004), sur le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) résultant d’une quarantaine médicale.
Richardson et al. (2020), sur la preuve statistique que les ventilateurs mécaniques ont tué des patients atteints de COVID-19 critique.
Parmi les articles de presse et les mémos institutionnels, on peut citer
« Une nouvelle étude révèle que presque tous les patients atteints de coronavirus mis sous respirateur sont morts« , News Break | The Hill 04-23, 23 avril 2020. « De nouvelles données sur les soins de santé suggèrent que près de la moitié des patients atteints de coronavirus placés sous respirateur meurent, selon le premier rapport de CNN. Les données ont été recueillies à Northwell Health, le plus grand système hospitalier de l’État de New York. Elles ont révélé qu’environ 20% des patients atteints de COVID-19 sont décédés, et que 88 % des patients placés sous respirateur sont morts ».
« La fille blâme le ‘chaos’ de la pandémie de COVID-19 pour le déclin rapide de sa mère« , par Arthur White-Crummey, Regina Leader-Post, 29 mai 2020. « La mère de Sue Nimegeers n’a jamais eu le COVID-19, mais elle la compte toujours parmi les victimes de la maladie. Elle n’a jamais été testée positive, mais le chaos de la pandémie elle-même autour de nous, nous le pensons, nous l’a prise beaucoup trop tôt », a déclaré Nimegeers au conseil d’administration de l’Autorité sanitaire du Saskatchewan (SHA) vendredi.
« Un rapport « profondément inquiétant » sur les foyers de soins de l’Ontario a été publié« , BBC, 27 mai 2020. « M. Ford a déclaré qu’une enquête complète a été lancée sur les allégations selon lesquelles les installations sentaient la nourriture pourrie, infestée de cafards et de mouches, et que des personnes âgées étaient laissées pendant des heures criant au secours alors que le personnel ne répondait pas ».
« Rien ne peut justifier cette destruction de vies humaines« , Yoram Lass, ancien directeur du ministère de la santé israélien, sur l’hystérie autour de Covid-19, spiked-online, 22 mai 2020. « Yoram Lass : C’est la première épidémie de l’histoire qui s’accompagne d’une autre épidémie – le virus des réseaux sociaux. Ces nouveaux médias ont entraîné un lavage de cerveau de populations entières. Ce que vous obtenez, c’est de la peur et de l’anxiété, et une incapacité à regarder les vraies données. Et donc, vous avez tous les ingrédients pour une hystérie monstrueuse. C’est ce qu’on appelle en science un feedback positif ou un effet boule de neige. Le gouvernement a peur de ses électeurs. C’est pourquoi il met en œuvre des mesures draconiennes. Les électeurs regardent les mesures draconiennes et deviennent encore plus hystériques ». – Cuomo minimise les appels à une enquête fédérale sur les décès dus aux coronavirus dans les maisons de retraite : « Demandez au président Trump« , par Andrew O’Reilly | Fox News, 20 mai 2020. « Le gouverneur new-yorkais Andrew Cuomo a rejeté mercredi les appels au ministère de la justice pour qu’il ouvre une enquête sur le nombre massif de décès dans les maisons de retraite de l’État lors de la pandémie de coronavirus – affirmant qu’il ne faisait que suivre les directives de l’administration Trump et des Centers for Disease Control and Prevention. Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée, cette spéculation intervient alors que sa directive du 25 mars dernier, qui exigeait que les maisons de retraite accueillent de nouveaux patients infectés par le COVID-19, est passée au crible ».
DATE : 25 mars 2020 A : Administrateurs de maisons de soins infirmiers, directeurs de soins infirmiers et planificateurs de sorties d’hôpital DE : Département de la santé de l’État de New York Conseil : sorties d’hôpital et admissions dans les maisons de soins (Supprimé de : coronavirus.health.ny.gov) « Pendant cette urgence sanitaire mondiale, toutes les maisons de retraite doivent se conformer à la réception accélérée des résidents qui reviennent des hôpitaux. Les résidents sont jugés aptes à retourner dans un établissement de soins de santé lorsque le médecin de l’hôpital ou son représentant détermine que le résident est médicalement stable pour le retour. […] Aucun résident ne peut se voir refuser sa réadmission uniquement sur la base d’un diagnostic confiné ou suspecté de COVID-19. Il est interdit aux maisons de retraite d’exiger d’un résident hospitalisé qui est déterminé comme étant médicalement stable qu’il subisse un test de COVID-19 avant son admission ou sa réadmission ».
« Les foyers de soins et les centres de vie assistée représentent 42 % des décès par COVID-19 : Une statistique surprenante qui a de profondes implications sur la façon dont nous avons géré la pandémie de coronavirus », par Gregg Girvan, FREOPP, 7 mai 2020. « Sur la base d’une nouvelle analyse des rapports de décès COVID-19 par État, il est clair que l’aspect le plus sous-estimé de la nouvelle pandémie de coronavirus est son effet sur une population spécifique d’Américains : ceux qui vivent dans des maisons de soins infirmiers et des centres d’assistance ».
« Coupable – de respirer« , par Tony Heller, Tony Heller YouTube Channel, 24 mai 2020. « Les confinements ont été vendus il y a des mois dans l’idée d’ »aplatir la courbe ». Dans la plupart des endroits, il n’y a jamais eu beaucoup de courbe à aplatir, mais les dispositifs de confinement sont toujours en place. Des dizaines de millions de personnes voient aujourd’hui leur vie détruite – pour crime de respiration ».
« Le « massacre » des résidents des maisons de retraite en Italie : Les patients atteints de Covid-19 dans l’épicentre du virus en Italie, en Lombardie, ont été transférés dans des maisons de retraite par une résolution officielle aux conséquences catastrophiques », par Maria Tavernini et Alessandro Di Rienzo, TRT World, 20 avril 2020. « Accueillir des patients du Covid-19 dans des maisons de retraite, c’était comme allumer une allumette dans une botte de foin. »
« Il n’y a pas de preuve que les confinements ont sauvé des vies. Il est incontestable qu’ils ont causé un grand préjudice« , par Briggs, wmbriggs.com, 14 mai 2020. « En fin de compte, cela ne se résume pas à des statistiques au niveau du pays ou même de la ville. C’est une question de personnes. Chaque individu attrape le virus ou non, vit ou meurt. Pas à cause de son pays, mais à cause de lui-même, de sa santé, de sa situation. Tout individu peut avoir bénéficié d’une mise en quarantaine et d’une perte d’emploi. Tout comme n’importe quel individu peut avoir connu une mauvaise fin après un confinement ».
« Les hôpitaux sont mieux payés pour inscrire leurs patients sur la liste COVID-19« , par Tom Kertscher, POLITIFACT, 21 avril 2020. « La norme veut que l’assurance maladie paie à l’hôpital environ trois fois plus pour un patient qui utilise un respirateur que pour un autre. L’assurance-maladie ajoute 20 % à ses paiements réguliers aux hôpitaux pour le traitement des victimes du COVID-19. C’est le résultat d’une loi fédérale de relance ».
« CDC : 80 000 personnes sont mortes de la grippe l’hiver dernier aux États-Unis, le plus grand nombre de décès en 40 ans« , par Associated Press, STAT News, 26 septembre 2018. « On estime que 80 000 Américains sont morts de la grippe et de ses complications l’hiver dernier – le plus grand nombre de décès dus à cette maladie depuis au moins quatre décennies. Le directeur des Centers for Disease Control and Prevention, le Dr Robert Redfield, a révélé ce total dans une interview accordée mardi soir à The Associated Press ».
HealthKnowlege-UK (2020) « Charte 1a – Epidémiologie : Théorie des épidémies (chiffres de reproduction effective et de base, seuils épidémiques) et techniques d’analyse des données relatives aux maladies infectieuses (construction et utilisation de courbes épidémiques, chiffres de génération, rapports exceptionnels et identification des groupes importants) », HealthKnowledge.org.uk, consulté le 2020-04-10.
Hsieh, Y.C. et autres (2006) « Influenza pandemics : past, present and future », J Formos Med Assoc. 105(1):1-6. doi:10.1016/S0929-6646(09)60102-9
Note du traducteur : Bien qu'en grande partie vus d'un point situé aux États-Unis, tous les éléments contenus dans cet article s'appliquent à la plupart des pays occidentaux et notamment à la France. Seize faits imparables à l'aune des publications scientifiques censurées par les médias aux ordres du Mondialisme délétère et impur au sens « entaché d'éléments incontrôlés, indésirables », un esprit du mal qui souille la morale, le social et le religieux par lequel l'âme des humains est attachée à un totalitarisme qui véhicule ses idées psychopathiques. Comme indiqué en fin d'article, l'original en anglais a été publié le 30 mai 2020 et a fait l'objet de mises à jour jusqu'au 8 juin.
Pour qui veut bien regarder, il y a tant de faits qui racontent la vérité, et cette vérité ressemble à cela :
« Compte tenu de ce que nous savons aujourd’hui du taux de mortalité par infection du Covid-19, de l’impact asymétrique selon l’âge et l’état de santé, de la non-transmissibilité par des personnes asymptomatiques et dans des environnements extérieurs, du taux de mortalité quasi nul pour les enfants et de la compréhension de base des virus par la loi de Farr, le confinement de la société fut une stupide décision politique à ce point dévastatrice pour la société que les historiens pourraient la juger comme la pire décision jamais prise. Pire encore, bien que ces dommages soient maintenant reconnus et en dépit du fait que chaque heure passée dans une phase de confinement produit un effet domino dévastateur sur la société, de nombreux décideurs politiques n’ont toujours pas changé d’avis. Pendant ce temps, les médias — à quelques exceptions notables près — sont étrangement silencieux quant aux informations positives. Heureusement, et malgré les critiques extrêmes et la censure d’une foule en colère, désespérée de continuer à mener une guerre imaginaire, un groupe inattendu de héros à travers le paysage politique — dont beaucoup de médecins et de scientifiques — se sont manifestés pour dire la vérité. »
Mon but est de m’engager dans des faits connus. Vous, le lecteur, pouvez décider si tous ces faits, lorsque vous les rassemblez, correspondent à l’histoire ci-dessus.
Fait n° 1 — Le taux de mortalité par infection du Covid-19 se situe entre 0,07 et 0,20 %, ce qui correspond à la grippe saisonnière
Le taux de mortalité par infection de tout nouveau virus diminue TOUJOURS au fil du temps, à mesure que de nouvelles données sont disponibles, comme pourrait vous le dire n’importe quel virologue. Dans les premiers temps du Covid-19, où nous ne disposions que de données provenant de Chine, on craignait que le taux de mortalité infectieuse puisse atteindre 3,4 pour cent, ce qui eut effectivement été cataclysmique. Le 17 avril, la première étude fut publiée par des scientifiques de Stanford et elle aurait dû mettre immédiatement fin à tous les confinements, les scientifiques ayant indiqué que leurs recherches « impliquent que l’infection est bien plus répandue que ce qu’indique le nombre de cas confirmés » et avaient fixé le taux de mortalité lié à l’infection entre 0,12 et 0,2 pour cent. Ils avaient également spéculé, à mesure que de nouvelles données émergeaient, que le taux final de mortalité lié à l’infection serait probablement « inférieur ». Pour situer le contexte, la grippe saisonnière a un taux de mortalité lié à l’infection de 0,1 pour cent. La variole ? 30 pour cent.
L’étude de Stanford fut la première étude à établir le taux de mortalité par infection du Covid-19, et elle fit alors l’objet de critiques sévères, ce qui a incité le chercheur principal, le Dr John Ioannidis, à souligner ce qui suit :
« On notera la manifestation ici d’une sorte de pensée de groupe qui insiste sur le fait que c’est la fin du monde et que le ciel est en train de nous tomber sur la tête. Elle attaque les études avec des données basées sur la spéculation et la science-fiction. Mais il est ahurissant d’écarter les données réelles en faveur d’une spéculation mathématique. »
Comme toute bonne science, les données de Stanford sur le taux de mortalité par infection ont été reproduites tellement de fois que nos propres Centres de contrôle des maladies ont annoncé cette semaine que leur « meilleure estimation » indiquait un taux de mortalité par infection inférieur à 0,3 pour cent. Dans cet article sur les nouvelles données du CDC, ils ont également souligné comment les baisses en cascade du taux de mortalité par infection ont fait disparaître toutes les craintes apocalyptiques :
« Ce scénario d’« estimation au plus juste » suppose également que 35 pour cent des infections sont asymptomatiques, ce qui signifie que le nombre total d’infections est supérieur de plus de 50 pour cent au nombre de cas symptomatiques. Il implique donc que le taux de mortalité par infection se situe entre 0,2 pour cent et 0,3 pour cent. En revanche, les projections effectuées en mars par le CDC — qui prévoyaient que jusqu’à 1,7 million d’Américains pourraient, sans intervention, mourir du Covid-19 — supposaient un taux de mortalité par infection de 0,8 pour cent. À peu près au même moment, des scientifiques de l’Imperial College avaient élaboré un scénario catastrophe dans lequel 2,2 millions d’Américains mourraient, sur la base d’un taux de mortalité par infection de 0,9 pour cent. »
Si vous n’êtes toujours pas convaincu que le taux de mortalité par infection du Covid-19 correspond à peu près à une mauvaise saison de grippe, l’analyse la plus complète qu’il m’ait été donné de lire provient de l’université d’Oxford, qui a récemment déclaré :
« En tenant compte de l’expérience historique, des tendances des données, du nombre accru d’infections dans la population au sens large et de l’impact potentiel d’une mauvaise classification des décès, on obtient une estimation présumée du taux de mortalité par infection du Covid-19 qui se situe entre 0,1 pour cent et 0,41 pour cent. »
Grâce au nombre important d’études du taux de mortalité par infection qui ont été réalisées dans le monde entier en avril et début mai, le Dr Ioannidis de Stanford a finalement publié la semaine dernière une méta-analyse dans laquelle il a examiné DOUZE études distinctes du taux de mortalité par infection et sa conclusion est à ce point excellente que je vous laisse la découvrir :
« Le taux de mortalité par infection (IFR), c’est-à-dire la probabilité pour une personne infectée de mourir, est l’une des caractéristiques les plus critiques et les plus contestées de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). La charge de mortalité totale attendue pour le Covid-19 est directement liée à l’IFR. En outre, la justification de diverses interventions de santé publique non pharmacologiques dépend de manière cruciale de cet IFR. Certaines interventions agressives susceptibles d’induire également des dommages collatéraux plus prononcés peuvent être considérées comme appropriées, si l’IFR est élevé. À l’inverse, les mêmes mesures peuvent ne pas atteindre les seuils de risque et de bénéfice acceptables si l’IFR est faible… Il est intéressant de noter qu’en dépit de leurs différences de conception, d’exécution et d’analyse, la plupart des études fournissent des estimations d’IFR ponctuelles qui se situent dans une fourchette relativement étroite. Sept des douze IFR estimés se situent dans une fourchette de 0,07 à 0,20 (IFR corrigé de 0,06 à 0,16), ce qui est similaire aux valeurs IFR de la grippe saisonnière. Trois valeurs sont légèrement supérieures (IFR corrigé de 0,25-0,40 à Gangelt, Genève et Wuhan) et deux sont légèrement inférieures à cette fourchette (IFR corrigé de 0,02-0,03 à Kobe et dans l’Oise). »
« La récente étude de l’université de Stanford sur les anticorps estime maintenant que le taux de mortalité en cas d’infection est probablement de 0,1 à 0,2 pour cent, ce qui constitue un risque bien inférieur aux précédentes estimations de l’Organisation mondiale de la santé qui étaient 20 à 30 fois plus élevées et qui motivaient les politiques d’isolement… Arrêtons de sous-estimer les preuves empiriques et doublons plutôt les modèles hypothétiques. Les faits sont importants. »
Les faits sont importants, mais personne n’a écouté. L’article du Dr Atlas sert également de cadre de référence au Fait n°2.
Fait n° 2 — Le risque de mourir du Covid-19 est bien plus élevé que l’IFR moyen pour les personnes âgées et celles souffrant de comorbidité, bien plus faible que l’IFR moyen pour les jeunes personnes en bonne santé, et proche de zéro pour les enfants
En janvier 2020, Los Angeles a connu une épidémie de grippe qui a causé la mort de plusieurs enfants ; le Los Angeles Times notait qu’« une souche improbable de grippe a rendu malade et tué en cette saison de grippale un nombre inhabituellement élevé de jeunes en Californie ». Le Covid-19 est à l’opposé de cela. Le Dr Ioannidis, de Stanford, a déclaré : « Comparé à presque toutes les autres causes de maladie auxquelles je peux penser, [le Covid] épargne vraiment les jeunes. »
Le rapport du CDC sur les décès par Covid selon l’âge — Du 1er février au 16 mai
L’Italie a indiqué il y a trois jours que 96 pour cent des Italiens qui sont morts du Covid-19 souffraient déjà « d’autres maladies » et étaient en moyenne âgés de 80 ans. Selon Bloomberg, le chef de l’ISS [Institut supérieur de Santé en Italie – NdT], Silvio Brusaferro, a déclaré lors d’une conférence de presse vendredi :
« Les derniers chiffres montrent que les nouveaux cas et les décès ont un profil commun : ce sont principalement des personnes âgées souffrant d’autres maladies. »
Les meilleures données sur la répartition de l’âge des populations atteintes qu’il m’ait été donné de lire proviennent de Worldometers.info. Voici leur graphique d’estimation du taux de mortalité par groupe d’âge. Veuillez noter que le taux de mortalité est BIEN plus élevé que le taux de mortalité en cas d’infection parce que le taux de mortalité utilise les cas confirmés de Covid-19 comme dénominateur, mais il indique à quel point les taux de mortalité sont différents selon l’âge.
TRADUCTION — Taux de mortalité = (nombre de décès / nombre de cas) = probabilité de décès en cas d'infection par le virus (%). Cette probabilité diffère selon le groupe d'âge. Les pourcentages indiqués ci-dessous ne doivent pas nécessairement totaliser 100 pour cent , car ils ne représentent PAS la part des décès par groupe d'âge. Ils représentent plutôt, pour une personne d'un groupe d'âge donné, le risque de mourir si elle est infectée par le Covid-19.
Bien que ces données soient « brutes », on peut extrapoler sans risque qu’une personne de plus de 80 ans risque sérieusement de mourir du Covid-19 alors qu’un enfant ne court pratiquement aucun risque. Ce fait devrait orienter les politiques, comme l’explique le Dr Atlas :
« Dans l’État de New York, les deux tiers des cas mortels concernaient des patients de plus de 70 ans, plus de 95 pour cent avaient plus de 50 ans et environ 90 pour cent de tous les cas mortels souffraient déjà d’une autre maladie. Sur les 6 570 décès par Covid-19 confirmés et ayant fait l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer à ce jour la présence d’une comorbidité, 6 520, soit 99,2 pour cent, souffraient d’une maladie sous-jacente. Si vous ne souffrez pas à la base d’une maladie chronique, vos chances de mourir sont faibles, quel que soit votre âge. Et les jeunes adultes et les enfants en bonne santé ne courent pratiquement aucun risque de contracter une maladie grave à cause du Covid-19. »
« Protéger les personnes qui risquent le plus de mourir du Covid-19 tout en assouplissant les restrictions imposées aux autres permet de progresser dans l’épidémie de SRAS-CoV-2, étant donné que le virus a peu de chances de disparaître dans un avenir prévisible. De telles approches ciblées nécessiteraient toutefois de s’éloigner de l’idée que nous sommes tous gravement menacés par la maladie, ce qui a conduit à des niveaux de panique individuelle étonnamment inadaptés au risque concret de décès. L’objectif devrait plutôt être de communiquer des niveaux de risque réalistes tels qu’ils s’appliquent à différents groupes, non pas pour rassurer ou effrayer, mais pour permettre des décisions individuelles éclairées dans un contexte d’incertitude inévitable. »
Un exemple simple : fermer les écoles n’a pratiquement aucun sens compte tenu de ce que nous savons du Covid-19 ; les laisser ouvertes et protéger les enseignants de plus de 60 ans — pour choisir une limite d’âge quelque peu défendable — pourrait s’avérer bien plus sensé. C’est pourquoi tant de pays apparemment désireux de respecter davantage les données que nous ne le faisons ici aux États-Unis ont déjà rouvert leurs écoles. En fait, les écoles du Danemark sont ouvertes depuis la mi-avril ! Et, pour ceux qui tiennent les comptes,Reuters a déclaré juste hierque «la réouverture des écoles au Danemark n’a pas aggravé l’épidémie, comme le montrent les données». Voici une citation :
« Peter Andersen, docteur en épidémiologie et prévention des maladies infectieuses à l’Institut danois du sérum a déclaré jeudi à Reuters qu’« On ne voit aucun effet négatif lié à la réouverture des écoles ». En Finlande, un haut fonctionnaire a annoncé mercredi des résultats similaires, en précisant que rien jusqu’ici ne suggérait que le coronavirus s’était propagé plus rapidement depuis la réouverture des écoles à la mi-mai. »
Voici un autre excellent article sur les écoles, intitulé « C’est la peur — et non la science — qui empêche nos enfants d’être éduqués », paru la semaine dernière dans le journal The Telegraph :
« Il y a peu de choses dont nous pouvons être absolument certains à propos du coronavirus — c’est une maladie toute nouvelle et nos connaissances s’enrichissent de jour en jour — mais la plupart des preuves disponibles jusqu’à présent suggèrent fortement que les enfants ne souffrent pas du coronavirus et ne le propagent pas. Des études menées en Corée du Sud, en Islande, en Italie, au Japon, en France, en Chine, aux Pays-Bas et en Australie s’accordent toutes à dire que les jeunes ne sont « pas impliqués de manière significative dans la transmission du Covid », pas même à leurs parents et à leurs frères et sœurs.
La paranoïa des adultes, alimentée par des messages gouvernementaux exagérés, l’intransigeance des syndicats et les connivences avec les médias, est maintenant infligée aux plus jeunes membres de notre société pour lesquels le virus représente une menace que de si rares scientifiques qualifient de « statistiquement non pertinente ». Au lieu de comptines, les jeunes enfants pourraient bientôt être invités à chanter une sorte de ritournelle intitulée La chanson des deux mètres en tendant les bras pour tenir leurs amis à distance. »
« Ces résultats suggèrent que les écoles ne sont pas un lieu à haut risque pour la transmission du Covid-19 entre élèves ou entre le personnel et les élèves. Compte tenu du caractère problématique de la fermeture des écoles décrit par Bayhem [4] et Van Lanker [5], leurs réouvertures devraient être considérées comme une mesure à prendre de façon précoce plutôt que tardive. »
Enfin, le Dr Scott Atlas a abordé le thème des écoles dans cette récente interview :
« Il n’y a aucune raison scientifique de fermer les écoles de la maternelle à la terminale, d’imposer des masques ou une distanciation sociale aux enfants, ni de suspendre les activités estivales. Nous savons maintenant que le risque de décès et le risque de maladie, même grave, sont presque nuls chez les moins de 18 ans.»
Mise à jour rapide — Après que j’aie rédigé ceci, le Wall Street Journal a publié un article intitulé « La réouverture des écoles est-elle sans danger ? ». Ces pays disent oui. Pour moi, il s’agit d’une sorte de test décisif destiné aux pays dont les responsables de la santé publique sont indépendants et s’appuient sur des données objectives pour mener leurs actions, et je donne un « F » aux États-Unis pour son approche actuelle :
« Mais le Danemark, l’Autriche, la Norvège, la Finlande, Singapour, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la plupart des autres pays qui ont rouvert les établissements scolaires et les jardins d’enfants n’ont enregistré aucune épidémie… « Au Danemark, l’ouverture des écoles n’a pas eu d’impact sur la progression de l’épidémie », a déclaré Tyra Grove Krause, un haut fonctionnaire de l’Institut national du sérum, l’agence de contrôle des maladies du pays… « Depuis la réouverture des écoles et des jardins d’enfants en Autriche le 18 mai, aucune augmentation des infections n’y a été observée », a déclaré un porte-parole du gouvernement… En Norvège, le gouvernement « ne refermera pas les écoles même si le nombre de cas se mettait à augmenter, car la réouverture des écoles le 20 avril n’a eu de aucune incidence négative », a déclaré le ministre de l’éducation Guri Melby. »
Combien d’autres pays doivent rouvrir leurs écoles avant que les États-Unis ne suivent ? Sérieusement, c’est un peu gênant d’être américain… à mon avis, on a l’air d’abrutis.
Mise à jour n°2 — Le Dr Scott Atlas a doublé la mise le 1er juin avec cet excellent opus en regard de la page éditoriale, une fois de plus dans The Hill, intitulé « La Science dit qu’il faut ouvrir les écoles ». Comme d’habitude, il est incroyablement éloquent, en voici un extrait, bien qu’en lire chaque mot en vaille la peine, ça déchire tout simplement :
« Tout cela frise l’absurde, alors que nous savons maintenant que la distanciation sociale et l’application d’un masque sur le visage des enfants sont totalement inutiles.
Jamais les écoles n’ont soumis les enfants à un environnement aussi malsain, inconfortable et anti-éducatif, de sorte que la science n’est pas capable de définir précisément le préjudice total qui en résultera. Mais la science nous dit que les risques liés au Covid-19 sont trop minimes pour sacrifier le bien-être éducatif, social, émotionnel et physique — sans parler de la santé même — de nos jeunes. »
Note spéciale — Il existe un nouveau croque-mitaine, la maladie de Kawasaki, que certains essaient de relier au Covid-19. Voici un excellent article à ce sujet, ou consultez le site web de la Fondation britannique pour la maladie de Kawasaki, où il est question de la « mauvaise gestion des informations » concernant cette même maladie. Le dernier article du Dr Atlas aborde également ce sujet :
« Qu’en est-il de cette nouvelle menace assimilée à la maladie de Kawasaki, récemment montée en épingle en l’associant au Covid-19 ? En fait, l’association est extrêmement faible, et l’incidence de la maladie est elle-même rare, ne touchant que 3 000 à 5 000 enfants aux États-Unis chaque année. Il est important de noter que le syndrome est typiquement traitable et n’a jamais été considéré auparavant comme un risque grave au point que les écoles doivent être fermées. »
Fait n° 3 — Les personnes infectées par le Covid-19 qui sont asymptomatiques (c’est-à-dire la plupart d’entre elles) ne propagent PAS le Covid-19
Le 13 janvier 2020, une femme de 22 ans ayant des antécédents de cardiopathie congénitale s’est rendue aux urgences de l’hôpital populaire de la province de Guangdong, se plaignant de divers symptômes communs aux personnes atteintes de son affection, notamment l’hypertension pulmonaire et l’essoufflement dû à une déformation inter-auriculaire — un trou dans le cœur. Elle était loin de se douter que son cas déclencherait une cascade d’événements qui a donné lieu à un article récemment publié qui aurait dû mettre fin simultanément à tous les confinements dans le monde. Après trois jours d’hospitalisation, son état s’améliorait. Des tests de routine ont été effectués et, à la surprise des cliniciens, elle a été testée positive au Covid-19. Comme l’ont noté les médecins, « la patiente n’a jamais eu de fièvre, de mal de gorge, de myalgie ou d’autres symptômes associés à une infection virale ». Autrement dit, elle était totalement asymptomatique au Covid-19.
Trouver des personnes infectées par le Covid-19 qui sont asymptomatiques est laborieux, dans la mesure elles ne cherchent pas à se faire soigner. Ici, dans l’Oregon où je vis, effectuer le test du Covid-19 n’est même pas possible à moins d’avoir des symptômes. Les astres se sont donc alignés pour placer cette femme dans un hôpital avec des scientifiques étudiant le Covid-19, et elle a fait l’objet d’une vaste étude de contact relationnel publiée le 13 mai dans Respiratory Medicine, intitulée « Une étude sur l’infectiosité des porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 ».
Les chercheurs voulaient savoir si cette femme, infectée par le Covid-19 mais ne présentant aucun symptôme, avait infecté quelqu’un d’autre. Ils ont donc choisi d’examiner chacun de ses contacts qu’ils ont pu identifier au cours des cinq jours précédant son test positif. Combien de personnes ont-ils dû dépister ? 455. Ce n’est pas un petit nombre, comme l’expliquent les chercheurs :
« 455 contacts exposés au porteur asymptomatique du virus Covid-19 ont fait l’objet de nos recherches. Ils ont été répartis en trois groupes : 35 patients, 196 membres de la famille et 224 membres du personnel hospitalier. Nous avons extrait leurs informations épidémiologiques, leurs dossiers cliniques, leurs résultats d’examens auxiliaires et leurs historiques thérapeutiques. »
Comme vous pouvez le voir, l’hospitalisation de cette femme fut à l’origine de la plupart des contacts qu’elle a pu avoir, tant avec d’autres patients qu’avec de nombreux membres du personnel de l’hôpital. De façon notable, tous ces contacts ont eu lieu dans un cadre intérieur et on peut dire que beaucoup d’entre eux — du moins avec le personnel hospitalier — auraient impliqué des contacts relativement intimes. Parmi les patients, la moyenne d’âge était de 62 ans, ce qui les rendait sans doute plus à risque, et beaucoup de ces patients étaient immunodéprimés pour diverses raisons, notamment des chimiothérapies et des maladies cardiovasculaires. Donc, sur les 455 personnes, combien ont été infectées par la femme asymptomatique de 22 ans ?
« En résumé, les 455 contacts ont été exclus de l’infection par le SRAS-CoV-2… »
Autrement dit, aucune personne n’a été infectée. Les scientifiques, en en minimisant l’importance de façon typique, commentent la question que, j’espère, vous vous posez en ce moment — à savoir, pourquoi sommes-nous tous confinés si les personnes asymptomatiques atteintes du Covid-19 ne peuvent pas propager l’infection — en déclarant : « le résultat de cette étude pourrait atténuer une partie des inquiétudes du public concernant les personnes infectées asymptomatiques. »
Si cette étude avait été publiée au début du mois de mars, les probabilités que le monde soit confiné auraient été très, très faibles. Pourtant, cette étude, publiée il y a seulement deux semaines, n’est mentionnée nulle part dans les médias pas plus qu’elle ne l’est par les décideurs politiques. Elle existe simplement, et communique la vérité à quiconque veut bien y prêter attention.
Mise à jour rapide sur le fait n°3 — De tous les faits présentés, ce dernier a reçu le plus de commentaires négatifs de la part des sceptiques qui affirment qu’il est basé sur une seule étude publiée. Bien sûr, la science se construit dans le temps, donc la critique est légitime, c’est pourquoi cette annonce de l’Organisation mondiale de la santé aujourd’hui — 8 juin — constitue un coup de griffe pour quiconque prétend encore que des personnes asymptomatiques peuvent propager le Covid-19 :
Contrairement à moi, l’Organisation mondiale de la santé est au courant des nouvelles données provenant des études menées dans le monde entier. C’est pourquoi cette citation de Maria Van Kerkhove, responsable technique de l’OMS pour la lutte contre le coronavirus, est si importante :
« D’après les données dont nous disposons, il semble toujours aussi rare qu’une personne asymptomatique transmette effectivement à un individu secondaire. Nous disposons d’un certain nombre de rapports émanant de plusieurs pays effectuant des recherches très détaillées sur les contacts. Ils suivent les cas asymptomatiques, ils suivent les contacts et ils ne trouvent aucune transmission secondaire ultérieure. C’est très rare — et une grande partie de ces faits n’est pas publié dans la littérature [scientifique – NdT]. Nous examinons constamment ces données et nous essayons d’obtenir plus d’informations issus des différents pays pour répondre vraiment à cette question. Qu’un individu asymptomatique transmette ultérieurement la maladie de façon effective semble toujours aussi rare. »
Pendant ce temps, tant de règles absurdes ont été élaborées que l’on présume que les personnes asymptomatiques PEUVENT répandre le Covid-19. En fait, j’ai également lu aujourd’hui que le surintendant de Californie a publié des directives pour l’ouverture des écoles à l’automne, qui incluront probablement le port du masque pour tous les élèves… c’est tout simplement incroyable à quel point les fonctionnaires semblent diverger de ce que les FAITS nous disent ! Savoir que le Covid-19 n’est pas transmis par les personnes asymptomatiques fait que 99 pour cent des mesures prises contre le Covid-19 sont complètement inutiles et que les conseils de santé publique devraient devenir également extrêmement simples : si vous êtes malade, restez chez vous. Tous les autres ? Continuez à vivre normalement. À quel moment les faits observés sur le terrain et l’imposition absurde de règles aléatoires vont-ils se confronter d’une manière ou d’une autre ? Bientôt, je l’espère, et je m’appuie sur les faits.
Fait n° 4 — La science émergente ne montre aucune propagation du Covid-19 dans les espaces collectifs (magasins, restaurants, coiffeurs, etc.)
« Il n’existe pas de risque significatif de contracter la maladie en faisant ses courses. Les cas graves d’infection ont toujours été le résultat d’un contact rapproché entre des individus pendant une longue période… »
~ Professeur Hendrick Streek, Université de Bonn
Nous venons d’apprendre que les personnes asymptomatiques infectées par le Covid-19 ont très peu de chances de pouvoir transmettre l’infection à d’autres individus. Des études scientifiques récentes ont été publiées et elles montrent que la transmission du Covid-19 dans les établissements de vente au détail estextrêmement improbable. Le professeur Hendrik Streeck de l’université de Bonn dirige une étude en
Allemagne concernant la région durement touchée de Heinsberg et ses conclusions, issues de travaux de laboratoire déjà réalisés, sont très claires :
« Il n’existe pas de risque significatif de contracter la maladie en faisant ses courses. Les cas graves d’infection ont toujours été le résultat d’un contact rapproché entre des individus pendant une longue période.
Lorsque nous avons prélevé des échantillons sur les poignées de porte, les téléphones ou les toilettes, il n’a pas été possible — sur la base de ces prélèvements — de cultiver le virus en laboratoire… »
Houlà ! Voulez-vous dire que fermer les parcs, fermer les magasins, porter des gants et des masques à l’épicerie, fumiger nos courses, et que faire preuve d’une paranoïa générale n’était pas nécessaire ? Comme le confirme le Dr. Streeck :
« Il est important d’obtenir ces données afin de s’assurer que les décisions sont prises sur la base de faits plutôt que d’hypothèses. Les données doivent servir de base d’information pour le gouvernement afin qu’il puisse ensuite réfléchir à la suite de ses actions. »
Et il continue :
« Les gens pourraient perdre leur emploi. Ils pourraient ne plus être en mesure de payer leur loyer et rester plus longtemps confiné peut entraîner un affaiblissement de notre système immunitaire.
L’objectif n’est pas d’endiguer complètement le virus. Nous devons savoir où se situent les limites de capacité réelles de nos hôpitaux. À partir de combien d’infections estime-t-on qu’il y en a trop ? Que disent les médecins des soins intensifs ? »
Pour finir avec :
« Il est important de commencer à réfléchir à une stratégie de « retour en arrière » et l’espoir qu’elle porte consiste à fournir les faits pertinents afin que les décisions soient prises sur une bonne base. »
Fait n° 5 — Les publications scientifiques montrent que le Covid-19 ne se propage PAS dans les espaces extérieurs
Dans une étude intitulée « Transmission du SRAS-CoV-2 dans les espaces intérieurs » et publiée le 2 avril 2020, des scientifiques ont étudié des potentielles épidémies issues de trois personnes ou plus dans 320 villes différentes en Chine sur une période de cinq semaines à partir de janvier 2020 en essayant de déterminer OÙ les épidémies ont commencé : à la maison, sur le lieu de travail, à l’extérieur, etc. Qu’ont-ils découvert ? Près de 80 pour cent des épidémies se sont produites dans l’environnement domestique. Le reste s’est produit dans des bus et des trains bondés. Mais qu’en est-il de l’extérieur ? Les scientifiques ont écrit :
« Tous les foyers identifiés de trois cas ou plus se sont produits dans un environnement intérieur, ce qui confirme que le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection par le SRAS-CoV-2. »
Autrement dit, il n’existe pas vraiment de données scientifiques pour étayer toutes les interdictions d’activités extérieures que mon État d’origine, l’Oregon, et tant d’autres États ont mises en place. Je vous laisse sur ma citation préférée de l’étude parce qu’il est vraiment exaspérant de la lire quand on considère certaines des façons dont les gouverneurs ici aux États-Unis [et ailleurs – NdT] se sont comportés — et certains le font encore — en interdisant toutes sortes d’activités de plein air, en arrêtant les pagayeurs sur l’eau, etc. :
« La transmission d’infections respiratoires telles que le SRAS-CoV-2 des personnes infectées aux personnes sensibles est un phénomène propre aux espaces intérieurs. »
Mise à jour rapide — Apparemment, le ministre de la santé de la Colombie britannique au Canada est entré en possession de cette information comme le montre cet article paru le 1er juin :
« L’un des principaux responsables de la santé en Colombie-Britannique, cependant, affirme que les professionnels de la santé ont une idée assez précise de la façon dont le virus est transmis. Il n’y a absolument aucune preuve que cette maladie est aéroportée, et nous savons que si elle l’était, alors les mesures que nous avons prises pour contrôler le Covid-19 n’auraient pas fonctionné », a déclaré le Dr Reka Gustafson, l’agent sanitaire provincial adjoint de la Colombie-Britannique, à CTV Morning Live Monday. « La grande majorité des transmissions du Covid-19 se fait par contact étroit et prolongé, et ce n’est pas le mode de transmission que nous observons pour les maladies transmises de façon aéroportée », a-t-elle ajouté. »
J’espère vraiment que la Major League Baseball, la National Football League et le Championnat NCAA de basket-ball y prêtent attention… sans parler de tous les habitants de Portland qui continuent à faire du vélo et à courir avec des masques sur le visage.
Fait n°6 — La science montre que les masques sont inefficaces pour stopper la propagation du Covid-19, et l’OMS recommande qu’ils ne soient portés que par des personnes en bonne santé si elles traitent ou vivent avec une personne infectée par le Covid-19
Aujourd’hui même, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que les masques ne devraient être portés par les personnes en bonne santé que si elles prennent soin d’une personne infectée par le Covid-19 :
« Si vous n’avez pas de symptômes respiratoires tels que fièvre, toux ou écoulement nasal, vous n’avez pas besoin de porter un masque », déclare le Dr April Baller, spécialiste de la santé publique à l’OMS, dans une vidéo publiée en mars sur le site web de l’Organisation mondiale de la santé. « Les masques ne doivent être utilisés que par les professionnels de santé, les soignants ou les personnes qui présentent des symptômes de fièvre et de toux. »
« Dans notre étude méthodique, nous avons identifié dix essais randomisés contrôlés qui ont rapporté des estimations de l’efficacité, confirmées en laboratoire, de l’utilisation des masques faciaux dans la réduction des infections par le virus de la grippe au sein de la communauté et à partir de la littérature publiée entre 1946 et le 27 juillet 2018… Dans l’analyse regroupée, nous n’avons trouvé aucune réduction significative de la transmission de la grippe avec l’utilisation de masques faciaux… Notre étude méthodique n’a trouvé aucun effet significatif, confirmé en laboratoire, dans le port des masques faciaux sur la transmission de la grippe… L’utilisation correcte des masques faciaux est essentielle car une mauvaise utilisation pourrait augmenter le risque de transmission. »
En clair : rien ne prouve que le port de masques réduit la transmission des maladies respiratoires et, si les masques sont portés de manière inappropriée — comme lorsque les gens réutilisent des masques en tissu — la transmission pourrait en fait AUGMENTER. De plus, cette étude était une méta-analyse, ce qui signifie qu’elle a creusé profondément dans les archives de la science — jusqu’en 1946 ! — pour arriver à ses conclusions. En d’autres termes, il s’agit d’une étude aussi complète que possible, et ses conclusions sont très claires : le port des masques dans la population générale ne montrent aucun signe d’efficacité dans le ralentissement de la propagation des virus respiratoires ou dans la protection des individus.
Cette étude est loin d’être la seule à parvenir à cette conclusion — ce qui rend d’autant plus incroyable le choix d’une chaîne d’épicerie comme ma chère « New Seasons » de rendre les masques obligatoires pour tous ses clients. Le but de la science est d’arbitrer ces questions épineuses et, bien que la science soit claire, l’hystérie continue. Il s’avère que l’efficacité des masques fait depuis longtemps l’objet de débats au sein de la communauté médicale, ce qui explique pourquoi tant de travaux scientifiques ont été réalisés sur le sujet. Je me contenterai de souligner quelques études avant que vous ne vous endormiez :
Mon article préféré est en fait une revue d’une grande partie de la science et c’est un excellent point de départ pour tous ceux qui aiment faire leurs propres recherches. Intitulé « Pourquoi les masques faciaux ne fonctionnent pas — Une étude révélatrice », il a été écrit pour contester la nécessité pour les dentistes de porter des masques, mais toutes les données scientifiques citées et les conclusions tirées s’appliquent aux agents pathogènes aéroportés dans n’importe quel contexte. Quelques-unes des meilleures citations :
« La science relative à la transmission des maladies infectieuses aéroportées est basée depuis des années sur ce qui est maintenant considéré comme « une recherche très dépassée et une interprétation trop simpliste des données ». Les études modernes utilisent des instruments sensibles et des techniques d’interprétation pour mieux comprendre la taille et la distribution des particules d’aérosols potentiellement infectieuses… La raison principale pour laquelle le port du masque facial est obligatoire est de protéger le personnel dentaire des agents pathogènes transmis par l’air. Cet examen a établi que les masques faciaux sont incapables d’assurer un tel niveau de protection. »
Et ma citation favorite :
« Il faut conclure de ces études et d’autres similaires que le matériau filtrant des masques faciaux ne retient ni ne filtre les virus ou autres particules sub-microniques. Si l’on ajoute à cette constatation la mauvaise adaptation des masques, on comprend aisément que ni la performance des filtres ni les caractéristiques d’adaptation des masques ne les qualifient de dispositifs de protection contre les infections respiratoires. »
« Les masques et les respirateurs artificiels ne fonctionnent pas. Des études approfondies d’essais contrôlés randomisés (ECR) et des méta-analyses d’études d’ECR ont montré que les masques et les respirateurs artificiels ne fonctionnent pas dans la prévention des maladies respiratoires de type grippal, ou les maladies respiratoires que l’on pense être transmises par des gouttelettes et des particules d’aérosol. En outre, les données physiques et biologiques pertinentes que j’ai examinées sont telles que les masques et les respirateurs artificiels ne devraient pas fonctionner. Il serait paradoxal que les masques et les respirateurs artificiels fonctionnent, compte tenu de ce que nous savons sur les maladies respiratoires virales, à savoir que la principale voie de transmission est celle des particules d’aérosols qui séjournent sur une longue période (< 2,5 μm), celles qui sont trop fines pour être filtrées, et que la dose infectieuse minimale est inférieure à une particule d’aérosol. »
Pour le dire simplement : pour qu’un masque couvrant à la fois le nez et la bouche soit vraiment efficace, il faut que vous vous asphyxiez. Dès que le masque vous permet de respirer, il ne peut plus filtrer les microparticules qui vous rendent malade.
Enfin, je vois souvent cette étude de 2015 citée dans le British Medical Journal : « Un essai randomisé par groupe de masques en tissu comparés à des masques médicaux utilisés par les professionnels de santé », et elle mérite d’être citée à nouveau, car la PLUPART des masques que je vois actuellement qui sont portés dans la ville sont des masques en tissu. Non seulement ces masques sont inefficaces à 100 pour cent pour réduire la propagation du Covid-19, mais ils peuvent même vous nuire. Comme l’expliquent les scientifiques :
« Cette étude est le premier essai contrôlé randomisé (ECR) sur les masques en tissu, et les résultats mettent en garde contre leur utilisation. C’est une conclusion importante pour prévenir la santé et la sécurité au travail. La rétention d’humidité, la réutilisation des masques en tissu et une mauvaise filtrationpeuvent entraîner un risque accru d’infection. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour prévenir l’utilisation généralisée des masques en tissu dans le monde. »
Un risque accru d’infection ? Oui, c’est ce qui est écrit. D’autres études ont également examiné l’impact des masques sur votre niveau d’oxygène — puisque vous êtes obligé de respirer à nouveau votre propre CO2 — et le résultat de cet impact n’est pas bon. Les scientifiques ont examiné les niveaux d’oxygène des chirurgiens qui portent des masques lors d’une opération et ont constaté que « une diminution du taux de saturation en oxygène des pulsations artérielles (SpO2) et une légère augmentation de la fréquence des pulsations cardiaques par rapport aux valeurs préopératoires dans tous les groupes de chirurgiens ».
Pas plus tard que la semaine dernière, cet article est paru dans le New England Journal of Medicine, écrit par plusieurs médecins et responsables de la santé publique sous le titre « Le port du masque généralisé dans les hôpitaux à l’ère du Covid-19 », et cette déclaration semble parfaite pour conclure cette discussion sur les masques :
« Nous savons que le port d’un masque en dehors des établissements de santé n’offre que peu, voire aucune protection contre les infections. Les autorités de santé publique définissent une exposition significative au Covid-19 par un contact face à face dans un rayon d’un mètre avec un patient présentant un Covid-19 symptomatique, si ce contact persiste pendant au moins quelques minutes — et certains disent plus de 10 minutes ou même 30 minutes. La probabilité d’attraper le Covid-19 lors d’une interaction passagère dans un espace public est donc minime. Dans de nombreux cas, le désir de porter un masque de façon généralisée est une réaction instinctive à l’anxiété suscitée par la pandémie. »
Fait n° 7 — Aucune donnée scientifique ne vient étayer la magie d’une barrière induite par une distance de deux mètres
Selon cet article, l’Islande a déjà rendu la règle de distanciation à deux mètres facultative. La raison de cette recommandation de garder deux mètres de distance avec vos concitoyens pendant la pandémie remonte à 1930, comme expliquée ici par la BBC :
Heu… non.
« D’où vient la règle des deux mètres ? Il est surprenant de constater qu’elle remonte à des recherches menées dans les années 1930. À l’époque, les scientifiques ont établi que les gouttelettes de liquide libérées par la toux ou les éternuements s’évaporent rapidement dans l’air ou sont entraînées par la gravité jusqu’au sol. Et la majorité de ces gouttelettes, selon eux, atterriraient dans un rayon de un à deux mètres. C’est pourquoi on dit que les plus grands risques découlent du virus qui sera projeté par quelqu’un qui tousse près de vous ou lorsqu’il entre en contact avec une surface près de laquelle quelqu’un a toussé — et que vous touchez vous-mêmes cette surface pour ensuite toucher votre visage. Peut-on en être sûr ? »
« Quelques études préliminaires suggèrent que les gouttelettes contaminées pourraient rester en suspension dans l’air pendant quelques heures et présenter un risque. Mais cette recherche s’accompagne d’une mise en garde : «Bien que cette recherche indique que les particules virales peuvent se propager par l’intermédiaire des bio-aérosols, les auteurs ont déclaré que la découverte de virus infectieux s’est avérée impossible et que des expériences sont en cours pour déterminer l’activité virale dans les échantillons collectés », a écrit le Dr Harvey Fineberg des National Academies of Science, Engineering, and Medicine au début de ce mois. »
Il va plus loin :
« Et la crainte répandue qu’un passant au hasard infecte un étranger ? Voici d’autres informations du CDC sur les écoles primaires : « On pense que le Covid-19 se propage principalement par contact étroit de personne à personne dans les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée. Les personnes infectées présentent souvent des symptômes de maladie. Certaines personnes ne présentant pas de symptômes peuvent être capables de propager le virus », [ce que la science chinoise a prouvé être faux].
Non seulement ce genre de conclusion justifierait une note d’échec dans tout programme post-doctoral, mais je suis presque sûr que le professeur de sciences moyen de huitième année prendrait un gros stylo rouge pour ces passages : « On pense » « Certaines personnes ? » « Peuvent être capables ? » Gardez à l’esprit qu’il n’existe aucun lien avec des études ou des documents scientifiques que le commun des mortels qui pense ne serait-ce qu’un peu pourrait examiner pour décider si ces affirmations sont légitimes.
Le CDC ne peut pas non plus se prononcer sur la sécurité des grands rassemblements de l’ère du Covid. À la mi-mars, l’agence a demandé aux Américains de limiter les rassemblements de 250 personnes ou plus. Quelques semaines plus tard, la Maison Blanche, à la demande du CDC, a recommandé avec insistance aux Américains d’éviter les rassemblements de plus de 10 personnes. Cependant, aucune donnée scientifique ne permet d’étayer l’un ou l’autre de ces chiffres. (Qu’y a-t-il de si fatidique au chiffre de 250 personnes ? Pourquoi pas 175 ? Et pourquoi 10 personnes ? Pourquoi pas 16 ou 17) ? »
L’article s’en prend directement à tous ces gouverneurs qui appliquent aveuglément ces recommandations totalement insupportables :
« Même ces conseils flous ont été sali par le petit tyran qui se cache au sein de chaque grand gouverneur d’État, maire de petite ville et président de syndics de propriétaires. Ce week-end, le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer, a interdit aux habitants de se rendre chez un voisin. « Tous les rassemblements publics et privés, quelle que soit leur taille, sont interdits », a annoncé Mme Whitmer. « Les citoyens peuvent toujours quitter leur maison pour des activités de plein air… les activités récréatives sont toujours autorisées tant qu’elles se déroulent à plus d’un mètre cinquante de toute autre personne »… Il y aura beaucoup de questions après la fin de la crise : celle de connaître les raisons scientifiques qui justifient le maintien d’une distance de deux mètres entre les personnes au moment où elles ont le plus besoin les unes des autres devrait être en tête de liste. »
« Je pense qu’il sera beaucoup plus difficile de faire respecter certaines des mesures qui n’ont pas vraiment de base factuelle. Je veux dire que la règle des deux mètres a été inventée de toutes pièces. »
Quand on digère tous les faits que nous connaissons maintenant sur le Covid-19, la recommandation politique la plus simple est en fait la plus logique à mon avis : si vous avez le Covid-19, restez chez vous. Si vous devez sortir, portez un masque. Tous les autres, lavez-vous les mains et continuez votre vie. Cela aurait dû être aussi simple que cela, mais nous avons choisi de cadenasser la société, une mesure sans précédent. Pourquoi ?
Oh, et c’est une vraie manchette. Que Dieu nous aide tous.
Les stormtroopers utilisés pour imposer la distanciation sociale à Disney World
En effet, pourquoi avons-nous cadenassé la société, et cela a-t-il fonctionné ? J’ai emprunté la phrase ci-dessus d’un article d’opinion du Wall Street Journal écrit par Holman W. Jenkins, Jr. membre du comité de rédaction, je crois qu’il a parfaitement saisi la chose :
« Nous avons commencé de manière sensée. « Les familles américaines ne devraient pas d’une manière générale s’inquiéter », a déclaré le Dr Nancy Messonnier du CDC à la mi-janvier. « C’est un risque très, très faible pour les États-Unis », déclarait une semaine plus tard le Dr Anthony Fauci. Bill de Blasio, maire de New York, a, dès le 11 mars, exhorté les habitants à poursuivre normalement leurs activités. Bien que ces déclarations puissent sembler insensibles, elles étaient à l’époque appropriées. Dans la rubrique « aplatir la courbe », il n’est pas nécessaire de modifier le comportement du public jusqu’à ce que cela le devienne. Réfléchissez un peu à ça. Mieux nous équiperons les hôpitaux locaux, moins nous aurons besoin de mettre en faillite les entreprises locales et leurs employés pour ralentir le virus dans son évolution au sein de la société. C’est avec cette idée que nous avons commencé. Même l’étude de l’Imperial College du Royaume-Uni, qui a tant alarmé les décideurs politiques du monde entier, n’a pas recommandé de tout verrouiller aveuglément ni de confiner tout le monde chez soi. Pour être honnêtes, nous avons dépassé les bornes en de nombreux endroits. Les lits sont vides. La pénurie de respirateurs artificiels ne s’est pas concrétisée. Nous avons échoué à mettre en place une capacité hospitalière suffisante pour traiter d’autres problèmes médicaux comme les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Cette situation provoque des pertes de vies humaines.
Que s’est-il passé ? De Bill Gates à votre éditorialiste local, une nouvelle priorité est apparue. Nous avons décidé que, quelle que soit la cause de la mort d’environ 8 000 Américains par jour, il ne fallait pas que ce soit du coronavirus.
Les accidents, oui — 6 pour cent des décès. Les maladies cardiaques, oui — 23 pour cent. La grippe et la pneumonie, oui — 2 pour cent.
Ces décès sont acceptables, mais pas ceux dus au coronavirus, même au prix de la ruine économique pour des millions de personnes. Bien sûr, les médias et le public sont libres de décider maintenant qu’ils ne voulaient pas aplatir la courbe ; ils voulaient être totalement épargnés par le virus. Mais il faudrait expliquer comment procéder pour y parvenir. Et expliquer pourquoi. Le magazine The Economist affirme que nous ne pouvons pas relancer l’économie sans un dépistage « sans précédent » d’un coût de 180 milliards de dollars. Sans précédent est un mot intéressant parce que la Chine, un pays de 1,4 milliard d’habitants avec huit villes plus grandes que New York, a dû soit développer un tel dispositif sans que personne ne s’en aperçoive soit ne l’a pas jugé nécessaire. »
Et d’abord, pourquoi le confinement a été mis en place ? Voici les faits.
Fait n° 8 — L’idée de cadenasser une société entière était inédite et ne repose sur aucun fondement scientifique, mais sur une simple modélisation théorique
En fait, l’idée de confiner tout le monde fut lancée pour la première fois en 2006, dans ce document intitulé « Stratégies ciblées de distanciation sociale en cas de pandémie de grippe ». Ce document décrivait en détail « comment concevoir un axe réseau-centré limitant les contacts sociaux » et modélisait — plus d’informations à ce sujet dans un instant ! — divers résultats en fonction du comportement des populations. À l’époque, des esprits plus calmes prévalaient et critiquaient les idées contenues dans le document, comme c’est le cas avec les objections soulevées par le Dr D.A. Henderson, l’homme qui a mené la campagne pour éradiquer la variole. D’après le New York Times :
« Le Dr Henderson était convaincu qu’il était illogique de contraindre les écoles à fermer ou d’interdire les rassemblements publics. Les adolescents s’échapperaient de chez eux pour aller traîner au centre commercial. Les programmes de repas scolaires fermeraient, et les enfants pauvres n’auraient pas assez à manger. Le personnel hospitalier aurait du mal à aller travailler si leurs enfants étaient à la maison.
Les mesures préconisées par les docteurs Mecher et Hatchett « entraîneraient une perturbation significative du fonctionnement social des communautés et pourraient provoquer de graves problèmes économiques », écrivait dans son propre article académique le Dr Henderson en réponse à leurs idées.
Il a insisté sur le fait que la réponse à donner était de tenir bon en laissant la pandémie se propager, soigner les personnes malades et travailler rapidement à la mise au point d’un vaccin pour éviter qu’elle ne revienne. »
Peu de temps après, le Dr Henderson et plusieurs autres collègues clairvoyants ont rédigé un important document résumant nombre de ces idées, intitulé « Mesures d’atténuation de la maladie dans la lutte contre la grippe pandémique », dont cette étonnante conclusion — compte tenu de ce qui vient de se produire :
« Il n’existe pas d’observations historiques ou d’études scientifiques qui soutiennent le confinement par quarantaine de groupes de personnes potentiellement infectées pendant des périodes prolongées afin de ralentir la propagation de la grippe. Un groupe de rédaction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après avoir examiné la littérature et pris en compte l’expérience internationale contemporaine, a conclu que «l’isolement forcé et la quarantaine sont inefficaces et peu pratiques». Malgré cette recommandation des experts, la quarantaine obligatoire à grande échelle continue d’être considérée comme une option par certaines autorités et certains responsables gouvernementaux.
L’intérêt pour la quarantaine reflète les opinions et les conditions qui prévalaient il y a plus de 50 ans, lorsque l’on en savait beaucoup moins sur l’épidémiologie des maladies infectieuses et que les voyages internationaux et nationaux étaient beaucoup moins nombreux dans un monde moins densément peuplé. Il est difficile d’identifier les circonstances dans lesquelles, au cours du dernier demi-siècle, la quarantaine à grande échelle a été utilisée efficacement pour lutter contre une quelconque maladie. »
Et ils ont conclu avec une phrase si importante que je vais utiliser une très grosse police de caractères :
« Les conséquences négatives d’une quarantaine à grande échelle sont si extrêmes — confinement forcé des personnes malades avec celles qui ne le sont pas ; restriction complète des mouvements de larges populations ; difficulté d’acheminer les fournitures essentielles, les médicaments et la nourriture aux personnes se trouvant dans la zone de quarantaine — que cette mesure d’atténuation devrait être exclue de toute considération sérieuse. »
Vous êtes probablement tout aussi choqué de voir qu’en 2019, l’Organisation mondiale de la santé N’AVAIT MÊME PAS INSCRIT l’idée d’un confinement total dans son rapport intitulé «Mesures de santé publique non pharmaceutiques pour atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique». Voici leur tableau des 18 mesures non pharmaceutiques que les pays pourraient prendre en cas de pandémie. Notez toutes les choses énumérées dans la ligne « Non recommandé en aucune circonstance » qui se produisent maintenant tous les jours !
TRADUCTION de la dernière ligne — Non recommandé en aucune circonstance : Pandémie : Lumière UV ; Modification de l'humidité ; Traçage des contacts ; Quarantaine pour les individus exposés ; Contrôle d'entrée et de sortie ; Fermeture des frontières. Épidémie : même liste à laquelle est ajouté : Restrictions dans les voyages intérieurs au pays.
Question évidente — S’il n’y avait pas de données scientifiques pour étayer un confinement et qu’aucun n’avait jamais été mis en place avant, et que de nombreux acteurs de la santé publique affirmaient que ce serait une idée épouvantable, pourquoi est-ce arrivé ? Il y a en fait deux réponses, pour autant que je sache. La première est que l’Organisation mondiale de la santé, au début de la pandémie, a choisi de faire l’éloge de la réaction chinoise qui a confiné la province du Hubei, ce qui a effectivement servi à légitimer la pratique, en dépit des énormes carences de données disponibles sur l’efficacité réelle du confinement chinois. Cet article aborde la question, et soulève le problème :
« Qu’est-ce qui a fait changer d’avis l’OMS et l’a incitée à applaudir la réponse des autorités chinoises dans la province de Hubei, qui comprenait une quasi incarcération de 60 millions de personnes ? C’est cette réaction, plus que toute autre chose, qui a persuadé les gouvernements du monde entier à confiner leurs citoyens. »
La deuxième réponse est que les récentes modélisations de la maladie ont littéralement fichu la frousse aux leaders mondiaux, et les modélisateurs étaient prêts à proposer une solution simple à leurs chiffres inventés : tout verrouiller, MAINTENANT !
Fait n° 9 — Les modèles épidémiques du Covid-19 se sont révélés faux et néfastes, et le passif de la modélisation est terrible tant dans sa pratique que dans son application
Si de nombreuses modélisations de maladies ont été utilisés pendant la pandémie de Covid-19, deux d’entre elles ont particulièrement influencé la politique publique de confinement : l’Imperial College (Royaume-Uni) et l’IHME (Washington, États-Unis) [Institute for Health Metrics and Evaluation, institut de statistique sur la santé publique, basé à Seattle sous la houlette de l’université de Washington, et financé notamment par la Fondation Bill & Melinda Gates – NdT]. Tous deux se sont révélés être des désastres monumentaux.
Imperial College — On peut dire sans risque de se tromper que la raison pour laquelle les États-Unis s’est confinée et la raison pour laquelle la Maison Blanche a prolongé ce confinement est presque exclusivement due aux modélisations créées par le professeur Neil Ferguson de l’Imperial College. Comme l’a expliqué le Washington Post :
« Les responsables ont déclaré que les 2,2 millions de décès prévus par l’Imperial College ont convaincu M. Trump de cesser de minimiser l’épidémie et de la prendre plus au sérieux. De même, les fonctionnaires ont déclaré que la nouvelle projection de 100 000 à 240 000 décès est ce qui a convaincu M. Trump de prolonger les restrictions pendant 30 jours et d’abandonner ses efforts pour déconfiner certaines parties du pays avant Pâques, ce qui, selon de nombreux experts de la santé, aurait pu aggraver l’épidémie. »
Curieusement, le professeur Ferguson est connu pour avoir massivement surestimé des pandémies, mais apparemment personne ne s’est donné la peine d’en tenir compte et tout le monde a suivi ses conseils. The Spectator a expliqué ses annonces incroyablement fausses concernant trois maladies émergentes précédentes — il a en fait effectué des annonces encore plus terribles, je n’en souligne que trois :
2002 — La maladie de la vache folle :
« En 2002, Ferguson a prédit qu’entre 50 et 50 000 personnes mourraient probablement d’une exposition à l’ESB [encéphalopathie spongiforme bovine – NdT] — présente dans la viande bovine. Il a également prédit que ce nombre pourrait atteindre 150 000 en cas d’épidémie affectant aussi les ovins. Au Royaume-Uni, il n’y a eu que 177 décès dus à l’ESB. »
2005 — Grippe aviaire :
« En 2005, Ferguson a déclaré que jusqu’à 200 millions de personnes pourraient mourir de la grippe aviaire. Il a déclaré à The Guardian qu’« environ 40 millions de personnes sont mortes lors de l’épidémie de grippe espagnole de 1918… Il y a six fois plus de personnes sur la planète aujourd’hui, donc on pourrait probablement atteindre 200 millions de personnes ». Au final, seules 282 personnes sont mortes de la maladie dans le monde entre 2003 et 2009. »
2009 — Grippe porcine :
« En 2009, Ferguson et son équipe impériale ont prédit que la grippe porcine avait un taux de létalité de 0,3 à 1,5 pour cent. Son estimation la plus probable était que le taux de mortalité était de 0,4 pour cent. Selon une estimation du gouvernement, basée sur les conseils de Ferguson, le « pire scénario raisonnable » était que la maladie entraînerait 65 000 décès au Royaume-Uni. En fin de compte, la grippe porcine a tué 457 personnes au Royaume-Uni et le taux de mortalité des personnes infectées n’était que de 0,026 pour cent. »
Je ne sais pas, ne pensez-vous pas que le passé aurait dû compter davantage avant que l’on s’appuie sur son modèle pour verrouiller tout notre pays ? En fait, c’est pire. D’après laNational Review :
« Johan Giesecke, l’ancien responsable scientifique du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies, a qualifié le modèle de Ferguson de « document scientifique le plus influent » jamais publié. Il a également déclaré que c’était, malheureusement, l’un des plus mauvais. »
Il y a plus :
« Jay Schnitzer, expert en biologie vasculaire et ancien directeur scientifique du Sidney Kimmel Cancer Center de San Diego, me dit : « Normalement, j’hésite à dire cela d’un scientifique, mais il est en passe de devenir un charlatan avide de notoriété ». »
Encore un autre scientifique qui ne croit pas un mot de ce qu’il dit : « moi ? confiné ? peu probable »
Un exemple simple qui montre à quel point la modélisation de l’Imperial College était mauvaise serait la Suède, voici les détails :
« En effet, la modélisation de Ferguson de l’Imperial College s’est avérée totalement inexacte. Pour ne citer qu’un exemple, la Suède paierait un lourd tribut à l’absence de confinement, avec 40 000 décès par Covid au 1er mai et 100 000 au mois de juin. La Suède compte maintenant 2 854 décès et a atteint son pic il y a deux semaines. Comme le fait remarquer Fraser Nelson, rédacteur en chef du journal britannique The Spectator : « La modélisation de l’Imperial College est démesurément erronée ». »
Et, enfin :
« En effet, Ferguson s’est trompé si souvent que certains de ses collègues modélistes l’appellent Le maître du désastre. »
Oh, et le professeur Ferguson a récemment démissionné de son poste parce qu’il a enfreint le confinement… pour coucher avec une femme mariée. Je terminerai par une citation de l’homme qui, je crois, deviendra le plus grand héros de tout ce gâchis, le Suédois Anders Tegnell, l’homme qui a choisi de ne pas confiner son pays :
« Anders Tegnell, l’épidémiologiste qui conseille le gouvernement suédois, est sceptique quant à la modélisation du professeur Ferguson. « Ce n’est pas un article évalué par des pairs », a-t-il déclaré, en se référant à l’article du 16 mars de l’Imperial College. « C’est peut-être vrai, mais c’est peut-être aussi terriblement faux. En Suède, nous sommes un peu surpris qu’il ait eu un tel impact ». »
IHME — IHME : Si la modélisation de l’Imperial College a réellement motivé le président Trump, Boris Johnson, puis de nombreux autres dirigeants mondiaux à mettre en place un confinement, les modèles de l’IHME ont presque toujours été la « science » que les gouverneurs des États citent pour démontrer combien de vies peuvent être sauvés grâce à leurs décisions de confiner. C’est un beau concert, vraiment. Trouvez une modélisation qui surestime massivement les décès dans votre État, confinez-le, puis demandez aux modélisateurs de vous montrer combien de vies vous avez sauvées. Heureusement, d’autres scientifiques ont suivi l’évolution de la situation, et la modélisation de l’IHME a reçu l’un des coups les plus féroces que j’ai jamais vus dans la littérature scientifique de la part de professeurs de l’université de Sydney, Northwestern et UTEP. Intitulée « Apprendre au fur et à mesure — Examen de l’exactitude statistique des prédictions Covid-19 sur le décompte quotidien des décès », et publiée la semaine dernière, l’étude indique effectivement que le modèle IHME est dangereusement inexact, mais il l’est de manière scientifique et quelque peu cordiale. Les auteurs écrivent :
« Plus précisément, le nombre réel de décès du lendemain est sorti des intervalles de prévision de l’IHME dans 76 pour cent des cas, contre 5 pour cent prévus. En ce qui concerne les modélisations mises à jour, nos analyses indiquent que celles d’avril montrent peu, voire aucune amélioration de la précision des prédictions des estimations ponctuelles. »
Et puis, ils font le grand saut :
« Notre analyse remet en question l’utilité des prévisions pour orienter l’élaboration des politiques et la répartition des ressources. »
Plus clairement : les modélisations IHME sont à ce point mauvaises en termes de prévisions qu’il ne faut s’y fier en aucune circonstance. Besoin de plus ? Andrew McCarthy, de la National Review, a été, dès le 9 avril, très éloquent en critiquant l’inexactitude et l’inutilité des modélisations de l’IMHE :
« La modélisation sur laquelle le gouvernement s’appuie n’est tout simplement pas fiable. Ce n’est pas que la distanciation sociale ait changé l’équation ; c’est que les hypothèses fondamentales de l’équation sont tellement fausses qu’elles ne peuvent pas rester raisonnablement stables ne serait-ce que 72 heures. Et n’oubliez pas que lorsque nous constatons que le gouvernement s’appuie sur les modélisations, nous entendons par là qu’il s’appuie sur les politiques, y compris la fermeture totale des entreprises américaines et la tentative de confiner les gens chez eux parce que, dit-on, aucune mesure plus modeste ne peut suffire. »
Et quel est l’avis de M. McCarthy, chercheur principal au National Review Institute, quant au fonctionnement de ces modélisations ?
« Décrire comme stupéfiant l’effondrement d’une modélisation clé utilisée par le gouvernement pour alarmer la nation sur la menace catastrophique du coronavirus serait par trop complaisant. »
Mon propre gouverneur ici dans l’Oregon, Kate Brown, aime à invoquer la phrase selon laquelle elle « suit la science ». Récemment, une Cour de circuit [nom donné à certaines Cours de justice dans les pays anglo-saxons – NdT] a annulé son ordonnance de confinement après qu’une action en justice ait été intentée par un certain nombre d’églises. Le gouverneur Brown a publié cette déclaration :
« Depuis le début de cette crise, j’ai travaillé dans les limites de mon autorité, en me servant de la science et des données comme guide, en tenant compte des conseils des experts médicaux. Cette stratégie a permis de sauver des vies et de protéger les Oregoniens du pire de la pandémie de Covid-19. »
Sur quelle « science » le gouverneur Brown s’appuie-t-elle ? La modélisation de l’IHME. Vous pensez toujours que c’est de la « science » ?
« Les modélisations ont essentiellement trois objectifs : 1) satisfaire le besoin du public d’avoir des données chiffrées, n’importe lesquelles ; 2) attirer l’attention des médias sur le modélisateur ; et 3) effrayer les gens pour les amener à « faire ce qu’il faut ». Cela peut être défini comme un « aplatissement de la courbe » pour que les systèmes de santé ne soient pas surchargés, ou comme un encouragement donné à la population pour qu’elle adopte un comportement grégaire et accepte des restrictions de libertés qui n’ont jamais été imposées, même en temps de guerre. Comme Ferguson, tous les modélisateurs savent que, quelle que soit la limite inférieure, les gros titres refléteront toujours la limite supérieure. En supposant qu’il soit possible de modéliser une épidémie, tous les relais de la presse grand public auront été conçus pour promouvoir la panique. »
Avis n°2 — Roger Koppl, voyage dans la tête d’un modélisateur de maladies
« Imaginez que ce soit vous. Vous êtes épidémiologiste et le Premier ministre vous appelle pour vous demander combien de personnes vont mourir si nous ne mettons pas de confinement en place. Que lui dites-vous ? Vous ne pouvez pas vous contenter de chercher le chiffre. La pandémie ne fait que commencer et votre connaissance de la situation est donc très limitée. C’est difficile à dire. Chaque chiffre est une supposition. Si vous donnez au Premier ministre un chiffre peu élevé, il n’y aura pas de confinement. Et s’il accepte votre chiffre plancher et que nous n’avons pas de confinement ? Peut-être que tout se passera bien. Mais il y aura peut-être beaucoup plus de morts que vous ne l’aviez prédit. Vous serez blâmé. Les gens vous traiteront de mauvais scientifique. Et, parce que vous êtes une personne bonne et décente, vous vous sentirez coupable. Le blâme, la honte et la culpabilité. C’est un mauvais résultat.
Si vous lui donnez un chiffre élevé, il y aura un confinement. Personne ne pourra jamais dire que votre estimation était trop élevée, parce que votre estimation supposait qu’il n’y aurait pas de confinement. Même si beaucoup de gens meurent pendant le confinement, vous pouvez dire : « Vous voyez ? Pensez à quel point la situation aurait été pire sans le confinement ». Ainsi, si vous donnez au Premier ministre un chiffre élevé, vous aurez le mérite d’avoir sauvé des vies. Vous pourrez être fier de votre excellente réputation en tant que scientifique. Et vous n’aurez pas à vous sentir coupable des vies perdues. L’éloge, la fierté et l’innocence. C’est un bon résultat. La logique de la situation est claire. Vous avez tout intérêt à prévoir le malheur et la sinistrose si aucun confinement n’est ordonné. »
C’est logique, et je pense que la plupart des gouverneurs américains qui ont confiné sont d’accord avec cela : la modélisation disait que nous aurions X nombre de morts. Maintenant, la modélisation dit que le confinement a permis de sauver une fraction de ces X morts — Je suis votre sauveur !
Fait n° 10 — Les données montrent que les mesures de confinement n’ont PAS eu d’impact sur l’évolution de la maladie
Ce qui suit constitue très certainement le fait le plus difficilement acceptable par les populations : qui veut croire que toutes ces souffrances et cet isolement n’avaient aucune raison d’être ? Mais, il y a plus qu’assez d’États et de pays qui n’ont pas confiné, ou qui ont confiné pendant une période bien plus courte, ou d’une manière très différente, pour fournir pléthore de données. L’explication la plus simple quant au pourquoi les confinements ont été inefficaces est peut-être la plus facile : le Covid-19 était en circulation bien PLUS TÔT que ne le pensaient les experts. Ce seul fait expliquerait pourquoi les confinements ont été si inefficaces, mais quelle que soit l’explication finale, voyons ce que disent les données.
Je vais commencer par une source que vous pourriez considérer comme inhabituelle, la banque mondiale JP Morgan. De tous les faits que j’ai couverts, celui-ci — sur l’inefficacité des confinements — est devenu le plus politisé, car il est utilisé pour commencer à distribuer les blâmes à droite et à gauche. JP Morgan, quant à elle, crée son analyse pour accomplir quelque chose d’apolitique : faire de l’argent. Leurs analystes examinent les données pour voir quelles économies sont susceptibles de redémarrer en premier, et vous ne devriez pas être surpris à ce stade de découvrir trois choses :
Les économies les moins endommagées sont celles qui ont effectué les confinements les moins contraignants ;
La levée des confinements n’a pas eu d’impact négatif sur les décès ou les hospitalisations ; et
La levée des confinements n’a pas augmenté la transmission virale.
La lecture des conclusions de JP Morgan est profondément déprimante, car ici aux États-Unis, de nombreuses communautés sont TOUJOURS soumises à de nombreux mandats de confinement différents, malgré les preuves accablantes de leur inefficacité. Ce graphique de JP Morgan montre que « de nombreux pays ont vu leur taux d’infection baisser plutôt que de remonter lorsqu’ils ont mis fin à leurs mesures de confinement, ce qui suggère que le virus peut avoir sa propre « dynamique » qui n’a aucun lien avec les mesures d’urgence ».
Marko Kolanovic, stratège de JP Morgan et auteur de publications, est un autre de mes héros, parce que, eh bien, il dit tout ce que je souhaite que beaucoup d’autres personnes disent… Considérez cette citation :
« Contrairement aux tests rigoureux des nouveaux médicaments, les mesures de confinement ont été administrées sans tenir compte du fait qu’elles pouvaient non seulement causer une dévastation économique, mais aussi potentiellement plus de décès que le Covid-19 lui-même. »
Kolanovic et son équipe montrent également que la transmissibilité du virus a en fait DIMINUÉ après la levée des mesures de confinement dans les États américains, grâce à la mesure connue sous le nom de « R0 ». Comme l’explique le Daily Mail, « de nombreux États ont vu un taux de transmission (R) plus faible après la fin des mesures de confinement à grande échelle ».
« Nous avons effectué une corrélation simple à une variable du nombre de décès par million et de jours avant le confinement, qui allait de moins 10 jours — certains États confinent avant tout signe de Covid-19 — à 35 jours pour le Dakota du Sud, l’un des sept États où le confinement est limitée ou inexistant. Le coefficient de corrélation était de 5,5 pour cent — si faible que les ingénieurs que j’employais l’auraient résumé par « aucune corrélation » et seraient allés plus loin pour trouver la véritable cause du problème. »
« Nos résultats montrent une tendance générale à la baisse des taux de croissance et du nombre de transmission de la maladie deux à trois semaines avant que les politiques de confinement complet ne produisent des effets visibles. La comparaison des observations avant et après le confinement révèle un ralentissement contre-intuitif de la décroissance de l’épidémie après la mise en place du confinement. »
Et, l’argument décisif :
« Les estimations du nombre de décès quotidiens et totaux en utilisant les tendances pré-confinement suggèrent qu’aucune vie n’a été sauvée par cette stratégie, en comparaison avec les politiques moins restrictives de distanciation sociale menées avant le confinement. »
Elain He et ses collègues de Bloomberg ont également analysé les données dans cet article intitulé « Les résultats de l’expérience du confinement en Europe sont disponibles ». Il est peu probable que leur conclusion vous surprenne :
« Mais, comme le montre notre prochain graphique, il y a peu de corrélation entre la gravité des restrictions d’une nation et le fait qu’elle ait réussi ou non à réduire le nombre excessif de décès — une mesure qui examine le nombre global de décès par rapport aux tendances normales. »
En parlant d’Europe, nous devrions tous remercier Dieu pour la Suède. En choisissant de ne pas confiner, les Suédois ont prouvé que la société peut survivre sans un confinement strict, et nous espérons que leurs résultats permettront d’éviter que des confinements ne se reproduisent. Si vous avez suivi cette histoire de près, vous savez que les opposants prédisaient le malheur pour la Suède — et pour la Floride et la Géorgie, nous en dirons plus dans un instant — et rien de tout cela ne s’est jamais produit. L’Organisation mondiale de la santé est passée des louanges adressées à la Chine pour sa réaction à Wuhan — qui a probablement déclenché la manie du confinement — aux éloges adressés à la Suède pour avoir été un modèle dans la lutte contre l’épidémie. [Lire : « Retourner le scénario : L’OMS loue le fait que la Suède à ignoré le confinement et dit que c’est un « modèle » pour les pays qui vont de l’avant » – NdT].
Fait n° 11 — La Floride a confiné tardivement et déconfiné précocement, et se porte bien en dépit des prédictions de malheur
Le meilleur article qu’il m’ait été donné de lire sur le gouverneur de Floride Ron DeSantis fut publié dans la National Review du 20 mai dernier. J’ai été agréablement surpris de découvrir à quel point le gouverneur Desantis fait preuve d’un intérêt rationnel pour l’Histoire, comme il l’explique :
« L’une des choses qui m’a le plus dérangé pendant tout ce temps, c’est que j’ai fait des recherches sur la pandémie de 1918, celles de 1957 et 1968, et que des efforts d’atténuation ont été menés en mai 1918, mais jamais ne serait-ce qu’une fois un accord de type « confinement national ». Il n’existait pas vraiment d’expérience d’observation sur les impacts négatifs de cette pandémie. »
Contrairement à beaucoup de ses pairs, le gouverneur Desantis a estimé que les modélisations apocalyptiques étaient peu utiles :
« L’équipe de DeSantis n’a pas non plus fait grand cas des projections catastrophiques. « Nous avons en quelque sorte perdu confiance très tôt dans les modélisations », déclare un responsable de la santé de Floride. « Nous les regardons de près, mais comment peut-on s’y fier quand il est dit que vous atteindrez le pic dans une semaine et que le lendemain vous l’avez déjà atteint ? » En lieu et place, « nous avons commencé à nous concentrer sur ce que nous observions ». »
Ils ont par contre adopté une approche ciblée des citoyens les plus à risque : les résidents des maisons de retraite, dont la Floride compte le plus grand nombre dans le pays :
« Des inspecteurs et des équipes d’évaluation ont visité les maisons de retraite. L’État s’est penché sur les établissements où, selon M. Mayhew, « nous avions historiquement mené un contrôle des infections ». Nous avons utilisé cela pour établir les priorités de nos visites dans ces établissements, sachant que les directives du CDC changeaient fréquemment. Notre objectif initial était donc de fournir une formation efficace à ces établissements afin de s’assurer qu’ils comprenaient comment demander à l’État de leur fournir des équipements de protection individuelle.
La Floride, note DeSantis, « exigeait que tout le personnel et tout travailleur qui entrait soit soumis à un dépistage du Covid-19 et à des contrôles de température. Toute personne présentant des symptômes ne serait tout simplement pas autorisée à entrer ». Et il exigeait que le personnel porte des équipement de protection individuelle. « Nous joignons le geste à la parole », poursuit-il. « Nous avons reconnu que beaucoup de ces établissements n’étaient pas préparés à faire face à une telle situation. Nous avons donc fini par envoyer un total de 10 millions de masques rien que dans nos établissements de soins de longue durée, un million de paires de gants et un demi-million d’écrans faciaux ».
La Floride a également renforcé les hôpitaux avec des équipement de protection individuelle, mais DeSantis a réalisé que cela ne servirait pas les hôpitaux si l’infection dans les maisons de retraite était incontrôlée : « Si je peux envoyer des équipement de protection individuelle dans les maisons de retraite, et qu’ils peuvent y prévenir une épidémie, cela fera plus pour réduire la charge des hôpitaux que de leur envoyer 500 000 masques N95 supplémentaires ».
Il est impossible de surestimer l’importance de cette perspective, et à quel point elle a conduit l’approche adoptée par la Floride, à l’encontre des politiques de New York et d’autres États. Le responsable de la santé de Floride déclare : « Je ne veux pas jeter l’opprobre sur les autres, mais je trouve incroyable et choquant que le gouverneur Cuomo [et d’autres] soient capables en quelque sorte d’éviter les vraies questionnements sur leurs politiques mises en place dès le début en envoyant des personnes [malades – NdT] dans les maisons de retraite, ce qui est complètement contraire aux données réelles. »
Ce qui nous amène à New York, l’État que tous les autres gouverneurs qui ont confiné leur peuple montrent du doigt et disent en substance « en confinant tôt, nous avons évité une situation à la New York ». Est-ce vraiment vrai ?
Remarque particulière — Il existe de nombreux autres États et pays dont les données sont similaires à celles de la Floride, notamment la Géorgie, le Texas, l’Arkansas, l’Utah, le Japon et, bien sûr, la Suède, pour n’en citer que quelques-uns. Dans TOUS les cas, les médias ont prédit le malheur, et même le président Trump a critiqué le déconfinement précoce de la Géorgie effectué par leur courageux gouverneur Brian Kemp, tandis que les chiffres de la Géorgie sont aujourd’hui excellents.
Fait n° 12 — Le taux de mortalité supérieur à la moyenne à New York semble être dû à une erreur politique fatale combinée à des intubations agressives
« 2,1 millions d’Américains, soit 0,62 pour cent de la population américaine, vivent dans des maisons de retraite et des établissements de vie assistée… Selon une analyse que Gregg Girvan et moi-même avons menée pour la Fondation pour la Recherche sur l’égalité des chances, au 22 mai, dans les 43 États qui rapportent actuellement de tels chiffres, un pourcentage étonnant de 42 pour cent de tous les décès par Covid-19 ont eu lieu dans des maisons de retraite et des établissements de vie assistée. »
Forbes souligne également que le risque que représentent les maladies de type coronavirus pour les populations des maisons de retraite n’est pas nouveau :
« Le drame est qu’il n’était pas nécessaire que cela se passe ainsi. Le 17 mars, alors que la pandémie commençait à peine à s’accélérer, l’épidémiologiste de Stanford John Ioannidis a signalé que « même certains coronavirus dits légers ou communs de type froid sont connus depuis des décennies pour avoir des taux de létalité allant jusqu’à 8 pour cent lorsqu’ils infectent les personnes dans les maisons de retraite ». Ioannidis a été ignoré. »
Dans sa récente méta-analyse sur le réel taux de mortalité par infection du Covid-19, le Dr Ioannidis a expliqué l’erreur des mesures politiques de New York qui a probablement contribué à des centaines de morts évitables :
« Les décès en masse de personnes âgées dans les maisons de retraite, les infections nosocomiales et les hôpitaux débordés peuvent également expliquer le taux de mortalité très élevé observé dans des endroits spécifiques du nord de l’Italie, et à New York et dans le New Jersey. Une décision très malheureuse des gouverneurs de New York et du New Jersey a été d’envoyer les patients atteints de Covid-19 dans des maisons de retraite. »
« Le recours à une gestion inutilement agressive — par exemple, la ventilation mécanique — peut également avoir contribué à aggraver les résultats. »
Le New York Post s’est montré particulièrement sévère en critiquant la politique des maisons de retraite de New York :
« Le carnage a commencé en mars, lorsque les hôpitaux inondés de patients atteints du Covid-19 ont insisté pour évacuer les patients âgés, même s’ils étaient encore infectés, et les envoyer dans les maisons de retraite qui disposaient de lits vides. Pour y parvenir, ils ont dû se débarrasser d’un règlement de sécurité exigeant que les patients soient testés deux fois négatifs au Covid-19 avant d’être placés dans une maison de retraite. Le ministère de la santé de l’État s’est volontairement plié à cette exigence.
Le 25 mars, le ministère de la santé du gouvernement Cuomo a imposé aux maisons de retraite d’accepter les patients Covid et a interdit d’exiger des tests Covid pour l’admission. Des établissements comme Newfane devaient avancer à l’aveuglette, ne sachant pas quels patients arrivaient avec le Covid.
L’Association américaine des soins de santé a appelé cela une « recette pour un désastre ». Le Comité pour la réduction des décès dus aux infections a exhorté Cuomo à changer de cap… Résultat : 11 000 à 12 000 résidents de maisons de retraite et de résidences assistées sont morts du Covid-19, soit la moitié des décès dus au virus dans l’État… Ce terrible bilan n’avait pas à se produire. C’est six fois plus de décès dans les maisons de retraite qu’en Floride ou en Californie, deux États plus peuplés. »
Lorsque votre gouverneur essaie de vous dire que sa décision destructrice de confiner tout le monde vous a sauvé de vivre la même chose qu’à New York, souvenez-vous de la Floride et de la Suède. Oh, et n’oubliez pas le pays dont les tenants de l’apocalypse ne veulent même pas parler : le Japon :
« Le Japon a déclaré hier [25 mai] une victoire au moins temporaire dans sa bataille contre le Covid-19, et a triomphé en suivant ses propres règles. Il a fait baisser le nombre de nouveaux cas quotidiens à un niveau proche de l’objectif de 0,5 pour 100 000 personnes, en établissant une distanciation sociale volontaire et peu restrictive et sans effectuer de dépistage à grande échelle… La diminution du nombre de nouveaux cas a conduit le gouvernement à commencer à lever l’état d’urgence pour une grande partie du Japon le 14 mai, avant la date prévue du 31 mai. L’annonce d’hier a complété la levée de l’état d’urgence, soulageant ainsi Tokyo et quatre autres préfectures. »
Fait n°13 — Les responsables de la santé publique et les épidémiologistes ne tiennent PAS compte des autres conséquences sociales négatives du confinement
Si vous me demandiez si je connais un moyen pour perdre quelques kilos et que je vous répondais : « Arrêtez de manger ou de boire quoi que ce soit », suivriez-vous mon conseil ? Cela vous aiderait à atteindre vos objectifs, mais vous n’en apprécierez peut-être pas les effets secondaires. C’est en gros ce qui s’est passé ici. Plutôt que de participer à l’élaboration de la politique, les responsables de la santé publique ont reçu les clés de la décapotable sans avoir de permis, et ils sont partis à toute berzingue ! Voici ce que le Dr Anthony Fauci a déclaré au Congrès au début de ce mois :
« Je suis un scientifique, un médecin et un responsable de la santé publique. Je donne des conseils en fonction des meilleures preuves scientifiques. Il y a un certain nombre d’autres personnes qui interviennent et donnent des conseils qui sont plus en rapport avec les choses dont vous avez parlé, comme la nécessité de déconfiner le pays et l’économie. Je ne donne pas de conseils sur des questions économiques. Je ne donne des conseils que sur la santé publique. »
Le Wall Street Journal a activement critiqué cette pensée unidimensionnelle des responsables américains de la santé publique, notant que « le Dr Fauci est clair sur le fait que les Américains ne devraient pas compter sur lui pour effectuer une analyse coûts-avantages des politiques qu’il recommande ». Cette excellente critique du modèle de l’Imperial College va dans le même sens : « Le document de l’Imperial College est une analyse unilatérale. Il examine les avantages d’un confinement sans entrer dans les coûts ».
Alors, attendez, toutes ces modélisations qui prédisaient le malheur dû au Covid-19 ne tenaient pas compte des décès causés par le confinement avec les suicides, les rendez-vous médicaux supprimés et le chômage ? Alors qui devrait prendre ces complexes décisions politiques ? Au moins aux États-Unis, je tiens 51 personnes responsables : le président et 50 gouverneurs d’État. Et, si vous vous attendez à ce que l’un d’entre eux émette un mea culpa pour une décision terrible, ne retenez pas votre souffle, de la part du comité de rédaction de Issues & Insights :
« Ne vous attendez pas à ce que qui que ce soit admette qu’il a eu tort. La communauté de la santé publique — qui a colporté des prédictions de décès exagérées — ne le fera jamais. Les démocrates et la presse — qui sont attachés à l’idée que chaque décès aux États-Unis est la faute du président Donald Trump — ne le feront pas non plus. Trump ne le fera probablement pas non plus, puisqu’il a accepté de verrouiller l’économie après avoir commencé à suivre les conseils des alarmistes de la santé publique. »
Avis n°3 — Yoram Lass, ancien directeur général du ministère israélien de la santé
Contrairement aux responsables de la santé publique américaine, qui semblent être attachés à l’idée de prévenir le Covid-19 quel qu’en soit le coût, j’ai été rassuré de voir des responsables de la santé publique d’autres pays ayant une compréhension beaucoup plus complète du coût TOTAL pour la société que n’importe quelle cause de décision de santé publique. Et de tous les responsables de la santé publique internationaux qui parlent franchement, personne ne le dit plus directement que mon préféré : Yoram Lass d’Israël. Dans cette excellente interview avec Spiked Online — que vous devriez lire en entier — le Dr Lass nous offre la pépite suivante :
« C’est la première épidémie de l’histoire qui s’accompagne de l’ascension d’une autre épidémie — le virus des réseaux sociaux. Ces nouveaux médias ont entraîné un lavage de cerveau de populations entières. Il en résulte la peur et l’anxiété, et une incapacité à regarder les données réelles. Et donc vous avez tous les ingrédients d’une monstrueuse hystérie… Par rapport à cette ascension, les mesures draconiennes sont de proportions bibliques. Des centaines de millions de personnes souffrent. Dans les pays en développement, beaucoup mourront de faim.Dans les pays développés, beaucoup mourront du chômage. Le chômage, c’est la mortalité. Plus de personnes mourront à cause de ces mesures que du virus lui-même. Et les personnes qui meurent à cause des mesures sont les soutiens de famille. Ils sont plus jeunes. Parmi les personnes qui meurent du coronavirus, l’âge médian est souvent plus élevé que l’espérance de vie de la population. Ce qui a été fait n’est pas proportionné. Mais les gens ont peur. Les gens subissent un lavage de cerveau. Ils n’écoutent pas les données. Et cela inclut les gouvernements. »
Fait n° 14 — Il existe un modèle prédictif de l’arc viral du Covid-19, appelé loi de Farr et découvert il y a plus de 100 ans
Le Dr Lass, dans l’interview mentionnée ci-dessus, a également fait remarquer que nous savions déjà, bien avant le confinement, comment le Covid-19 allait probablement se comporter car, eh bien, nous avons affaire à de nouveaux virus depuis l’aube de l’humanité :
« Si vous regardez la vague de coronavirus sur un graphique, vous verrez qu’elle ressemble à un pic. Le coronavirus arrive très vite, mais il s’en va aussi très vite. La vague de grippe est courte puisqu’elle met trois mois à passer, mais le coronavirus met un mois. »
Le fait que TOUS les virus suivent une courbe en cloche naturelle, avec des pentes à peu près égales dans la montée et la descente, a été découvert par le Dr William Farr il y a plus de 100 ans, et c’est ce qu’on appelle la loi de Farr. Récemment, des scientifiques chinois et américains ont publié une étude pour voir si le Covid-19 se comporterait selon la loi de Farr, et voici le graphique de leur récent article :
Comme vous pouvez le voir, la trajectoire prévue du virus en Chine (ligne pointillée orange) et la trajectoire réelle du virus (ligne pointillée bleue) correspondent. Ce document, créé le 8 février dernier, aurait pu épargner bien des soucis aux décideurs politiques. Un scientifique israélien renommé a fait la même remarque sur l’arc naturel du virus il y a plus d’un mois, en plein milieu du confinement en Israël :
« Un éminent mathématicien, analyste et ancien général israélien affirme qu’une simple analyse statistique démontre que la propagation du Covid-19 atteint son maximum après environ 40 jours et qu’elle diminue pour atteindre presque zéro après 70 jours — peu importe où elle frappe et peu importe les mesures que les gouvernements imposent pour tenter de la contrecarrer.
Le professeur Isaac Ben-Israel, directeur du programme d’études de sécurité à l’université de Tel-Aviv et président du Conseil national pour la recherche et le développement, a déclaré lundi soir à la chaîne israélienne Channel 12 (en hébreu) que les recherches qu’il a menées avec un collègue professeur, analysant la croissance et le déclin des nouveaux cas dans les pays du monde entier, ont montré à plusieurs reprises qu’« il existe un schéma établi » et que « les chiffres parlent d’eux-mêmes ».
Bien qu’il se déclare favorable à la distanciation sociale, le blocage généralisé des économies dans le monde entier constitue une erreur démontrable à la lumière de ces statistiques. Il note que dans le cas d’Israël, environ 140 personnes meurent normalement chaque jour. Il ajoute qu’avoir bloqué une grande partie de l’économie à cause d’un virus qui tue une ou deux personnes par jour est une erreur radicale qui coûte inutilement à Israël 20 pour cent de son PIB. »
Le Dr Ben-Israel, pour votre information, est sans doute le scientifique le plus célèbre d’Israël, lisez son CV. J’ai appliqué le principe de la loi Farr à aux données locales que j’ai ici en Oregon, et ce que vous pouvez clairement voir, c’est que le Covid-19 suivait déjà un arc viral naturel et attendu AVANT que notre gouverneur Kate Brown n’impose un confinement.Note : L’ordre de confinement ayant été émis le 23 mars, il aurait fallu deux semaines pour voir un impact positif sur le nombre d’hospitalisations, mais le virus était déjà en déclin, tout comme le Dr Lass et le Dr Ben-Israel l’avaient prédit.
J’ai beaucoup apprécié cette explication de la loi de Farr par Michael Fumento :
« Le seul « modèle » qui ait un quelconque succès est en fait assez abouti et est apparu en 1840, à l’époque ou le boulier servait d’« ordinateur ». Il s’agit de la loi de Farr, qui est en fait plutôt une observation selon laquelle les épidémies croissent d’abord plus rapidement, puis ralentissent jusqu’à un pic, puis déclinent selon un schéma plus ou moins symétrique. Comme vous pouvez le deviner d’après la date, elle précède les services de santé publique et ne nécessite aucun confinement ni aucune intervention. Au contraire, la maladie s’empare des cibles les plus faciles — avec le Covid-19, il s’agit des personnes âgées souffrant de comorbidité — avant de peiner progressivement à faire davantage de victimes. »
Fait n° 15 — Les confinements causeront plus de morts et de destruction que le Covid-19 lui-même
Mon avant-dernier fait est le plus déprimant. Bien sûr, il est impossible aujourd’hui de trouver toutes les données permettant de montrer à quel point les confinements inutiles ont été destructeurs, mais beaucoup de gens essaient déjà. Sur le plan économique, les coûts pour les États-Unis se chiffreront en milliers de milliards. Il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi, la Suède vient d’annoncer que son PIB a augmenté au cours de son premier trimestre !
Je vais mettre en avant un certain nombre de prises différentes pour que vous ayez une idée de base, et c’est vraiment moche. La semaine dernière, un groupe de professeurs de Stanford, Duke, de l’université de Chicago et de l’université hébraïque ont écrit un article dans The Hill qui donne à réfléchir, intitulé « Le confinement dû au Covid-19 coûtera des millions d’années de vie aux Américains » :
« Bien que bien intentionné, le confinement a été imposé sans tenir compte de ses conséquences au-delà de celles directement liées à la pandémie… Ces politiques ont créé la plus grande perturbation économique mondiale de l’histoire, avec desmilliers de milliards de dollars de perte de production économique. Ces pertes financières ont été faussement présentées comme étant purement économiques. Au contraire, en utilisant de nombreuses publications du National Institutes of Health Public Access, les données des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et du Bureau of Labor Statistics, ainsi que divers tableaux actuariels, nous calculons que ces politiques auront des conséquences non économiques dévastatrices qui totaliseront des millions d’années de vie perdues aux États-Unis, bien au-delà de ce que le virus lui-même a causé… Si l’on considère uniquement les pertes de vie dues aux soins de santé annulés et au chômage dus uniquement à la politique de confinement, nous estimons de manière prudente que le confinement national est responsable d’au moins 700 000 années de vie perdues chaque mois, soit environ 1,5 millions à ce jour — dépassant déjà largement le total du Covid-19. »
L’un des principaux auteurs de l’étude, le Dr Scott Atlas, déjà mentionné, est allé sur Fox News pour expliquer plus en détail les résultats de leur analyse :
« Le CDC vient de publier les différents taux de mortalité et je pense qu’il s’agit là d’une chose qui, pour une raison ou une autre, ne fait pas le Une. Et voilà qu’ils vérifient ce que les gens disent depuis plus d’un mois maintenant, y compris mes collègues épidémiologistes de Stanford et tous ceux qui ont fait cette analyse dans le monde — à savoir que le taux de mortalité dû aux infections est inférieur à un dixième de l’estimation initiale. Ce sont les mesures politiques prises qui tuent des gens. Je veux dire, je pense que tout le monde a entendu parler des 650 000 personnes atteintes de cancer et suivies en chimio, dont la moitié n’est pas venue. Deux tiers des dépistages de cancer n’ont pas eu lieu. 40 pour cent des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral nécessitant des soins urgents ne sont pas venus. »
« Il n’y a pas que les cabinets de médecins à New York — épicentre de l’épidémie de coronavirus aux États-Unis — qui connaissent des difficultés financières. Quelques 51 pour cent des prestataires de soins primaires sont incertains quant à leur avenir financier au cours des quatre prochaines semaines, et 42 pour cent ont licencié ou mis leur personnel en congé, selon une enquête menée auprès de 2 700 cabinets à travers les États-Unis par l’association à but non lucratif Primary Care Collaborative et le Larry A. Green Center. En outre, 13 pour cent prévoient la fermeture de ces cabinets au cours du mois prochain. »
Le Dr John Ioaniddis, de Stanford, a rédigé un excellent article pour le Boston Review, expliquant l’impact catastrophique du blocus sur les soins de santé :
« Dans le même temps, nous ne devons pas détourner notre regard des préjudices réels de nos interventions les plus radicales, qui touchent également de manière disproportionnée les personnes défavorisées. Nous savons que le confinement prolongé de l’ensemble de la population a retardé les traitements contre le cancer et a incité les personnes souffrant de maladies graves comme les crises cardiaques à ne pas se rendre à l’hôpital. Il conduit les systèmes hospitaliers à licencier et à mettre du personnel en congé, il dévaste la santé mentale, il augmente la violence domestique et la maltraitance des enfants, et il a ajouté au moins 36,5 millions de nouvelles personnes aux rangs des chômeurs rien qu’aux États-Unis. Beaucoup de ces personnes perdront leur assurance maladie, ce qui les exposera davantage au risque d’une détérioration de leur santé et à la détresse économique. On estime que le chômage prolongé entraînera 75 000 décès supplémentaires dus au désespoir rien qu’aux États-Unis au cours de la prochaine décennie. Au niveau mondial, les perturbations ont porté à plus d’un milliard le nombre de personnes menacées de famine, la suspension des campagnes de vaccination massives fait peser la menace d’une résurgence des maladies infectieuses qui tuent les enfants, les modélisations suggèrent un excès de 1,4 million de décès dus à la tuberculose d’ici 2025, et l’on s’attend à ce que le nombre de décès dus au paludisme double en 2020 par rapport à 2018. J’espère que ces prévisions modélisées se révéleront aussi fausses que celles de plusieurs effectuées pour le Covid-19, mais ce n’est peut-être pas le cas. Tous ces impacts sont également importants. Les décideurs politiques doivent prendre en compte les inconvénients des politiques restrictives, et pas seulement leurs avantages. »
Ouch… Selon Forbes, plus de 600 médecins ont récemment demandé au président Trump de lever les confinements.
Plus de 600 médecins du pays ont en effet envoyé cette semaine une lettre au président Trump, qualifiant les confinements dus au coronavirus d’« incident faisant un grand nombre de victimes » avec des « conséquences négatives sur la santé en croissance exponentielle » pour des millions de patients non atteints du Covid.
« Les effets sur la santé en aval… sont massivement sous-estimés et sous-signalés. C’est une erreur d’une magnitude considérable », selon la lettre initiée par Simone Gold, M.D., spécialiste en médecine d’urgence à Los Angeles.
Il n’est pas surprenant que les suicides soient en hausse dans les localités qui ont confiné, et que les prescriptions de médicaments pour le sommeil et contre l’anxiété aient grimpé en flèche. Et il vient d’être rapporté que « l’isolement social peut augmenter le risque de décès précoce d’une personne jusqu’à 50 pour cent, selon une nouvelle étude ». Même le Dr Fauci, sans doute le plus fervent défenseur de l’isolement, en est récemment devenu un adepte, comme l’a rapporté CNBC. Le conseiller en santé de la Maison Blanche a déclaré vendredi :
« Les commandements de rester-confiné-à-domicile destinés à freiner la propagation du coronavirus pourraient finir par causer des dommages irréparables s’ils sont imposés trop longtemps. »
« Je ne veux pas que les gens pensent que l’un d’entre nous estime que rester enfermé pendant une période prolongée est la voie à suivre. »
Dr Fauci, vous êtes très, très en retard à la fête. En fait, l’un de mes plus grands problèmes avec tout ce bazar, c’est la façon dont le Dr Fauci et d’autres comme lui n’ont presque rien fait pour éduquer le public américain sur les nouvelles données scientifiques et les informations dont nous disposons maintenant sur le Covid-19, ce qui aurait non seulement réduit de façon significative la panique mais aurait peut-être aussi donné aux gouverneurs un plus grand soutien pour déconfiner plus rapidement…
Fait n° 16 — Tous ces déconfinements progressifs sont totalement absurdes et ne reposent sur aucune base scientifique, mais ils seront tous déclarés réussis
J’ai trouvé cet article du Wall Street Journal sur le gouverneur de Washington, Jay Inslee, particulièrement révélateur :
« Le Tableau de bord du Covid-19 de M. Inslee, qui est censé fournir une voie scientifique pour le rétablissement de Washington, est à peu près la même histoire. Le tableau de bord en ligne comprend des cadrans pour cinq variables de sécurité publique mais ne donne aucune indication sur la façon dont chacune est calculée ou sur l’emplacement des cadrans pour commencer les différentes phases du déconfinement. Quand les constructeurs seront-ils autorisés à commencer les nouvelles constructions ? Quand les petits magasins comme Home Depot pourront-ils ouvrir ? Le tableau de bord est conçu pour impliquer la science, mais il manque de données significatives. »
Oui, vous attendez toujours la phase 1 ou 2 de votre déconfinement ? Croyez-moi, celui qui a élaboré le plan propre à votre État invente littéralement les choses au fur et à mesure. Et, étant donné l’extrême diversité des plans en cours, même dans les comtés voisins, les chances qu’ils aient QUOI QUE CE SOIT à voir avec l’arc du virus sont exactement nulles, mais vous le saviez déjà si vous avez lu tout ce qui précède. La bonne nouvelle, c’est qu’ils réussiront TOUS, parce que le confinement n’était pas nécessaire pour commencer — MISSION ACCOMPLIE.
« Épidémiologiste : La réponse de la Suède au Covid n’est pas peu orthodoxe. Le reste du monde l’est » Si les nations semblent aujourd’hui à l’aise pour mettre en place des mesures massives de confinement afin d’empêcher la propagation d’un virus respiratoire mortel, cette pratique semble sans précédent.
« Comme l’a récemment expliqué le principal expert suédois en maladies infectieuses, l’approche de la Suède face à la pandémie est plus orthodoxe que l’approche actuelle de confinement, du moins par rapport aux normes historiques.
« Ceux qui bouclent complètement la société, ce qui n’a vraiment jamais été fait auparavant, sont-ils plus ou moins orthodoxes que la Suède ? », a demandé récemment Anders Tegnell. « La Suède fait] ce que nous faisons habituellement en matière de santé publique : accorder une large part de responsabilités à la population, essayer d’établir avec elle un bon dialogue, et avec cela obtenir de bons résultats. »
Le point soulevé par Tegnell mérite l’attention. Si les nations semblent aujourd’hui à l’aise pour mettre en place des mesures massives de confinement afin d’empêcher la propagation d’un virus respiratoire mortel, cette pratique semble sans précédent. »
Le Dr Scott Atlas de Stanford est, selon mon opinion, l’un des véritables héros de ce bourbier, et j’ai trouvé que son essai sur le manque de leadership des responsables américains de la santé publique pendant cette crise était l’un de ses meilleurs. Si ces mêmes responsables ont fait un excellent travail en effrayant les Américains, ils n’ont pas fait grand-chose pour les informer sur les nouvelles données scientifiques qui ont prouvé que nombre de nos craintes initiales n’étaient pas fondées sur la science. Il y a encore des MILLIONS d’Américains qui ont peur de quitter leur maison, et je pense que beaucoup pensent que le taux de mortalité par infection du Covid-19 est plus proche de la variole (30 pour cent) que de la grippe saisonnière. Comme l’a écrit le Dr Atlas le 3 mai dans The Hill :
« La base pour rassurer le public sur le déconfinement est de rappeler les données factuelles sur la menace et les personnes qu’elle vise. À l’heure actuelle, les études menées en Europe et aux États-Unis indiquent toutes que le taux global de mortalité est bien inférieur aux premières estimations. Et nous savons qui protéger, car cette maladie — d’après les preuves — est inégalement dangereuse au sein de la population. Dans le comté d’Oakland, dans le Michigan, 75 pour cent des décès concernent des personnes de plus de 70 ans ; 91 pour cent concernent des personnes de plus de 60 ans, ce qui est similaire à ce qui a été constaté à New York. Et les personnes plus jeunes et en meilleure santé ont un risque de décès pratiquement nul et un faible risque de maladie grave ; comme je l’ai déjà noté, moins d’un pour cent des hospitalisations à New York ont concerné des patients de moins de 18 ans, et moins d’un pour cent des décès à tout âge sont dus à l’absence de conditions sous-jacentes. »
J’ai encore du mal à comprendre comment nous en sommes arrivés là. Je pense que l’un des meilleurs essais que vous aurez jamais lu sur ce sujet est une série en deux parties écrite par la bio-ingénieur Yinon Weiss :
Partie 1 — Comment la peur et la pensée de groupe ont conduit à des confinements mondiaux inutiles.Extrait :
« Face à une nouvelle menace virale, la Chine a pris des mesures de répression contre ses citoyens. Les universitaires ont utilisé des informations erronées pour construire des modélisations défectueuses. Les dirigeants se sont appuyés sur ces modélisations défectueuses. Les opinions dissidentes ont été supprimées. Les médias ont attisé les craintes et le monde a paniqué. C’est l’histoire de ce qui pourrait bien être connu comme l’une des plus grandes gaffes médicales et économiques de tous les temps. L’échec collectif de toutes les nations occidentales, sauf une, à remettre en question la pensée de groupe sera certainement étudié par les économistes, les médecins et les psychologues pendant les décennies à venir. »
Partie 2 — Comment le sensationnalisme des médias, la partialité des grandes technologies ont prolongé les confinements.Extrait :
« Les épidémiologistes ont créé des modélisations de confinement défectueuses. Les médias ont encouragé la peur. Les politiciens ont imaginé les pires scénarios, et la technologie a supprimé les opinions divergentes. C’est ainsi que les craintes des populations sont devenues disproportionnées par rapport à la réalité et que des mesures de confinement en apparence provisoires se sont étendues sur plusieurs mois. »
« C’est ce qu’on appelle en science un retour d’information positif ou un effet boule de neige. Le gouvernement a peur de ses électeurs. C’est pourquoi il met en œuvre des mesures draconiennes. Les électeurs regardent ces mesures draconiennes et deviennent encore plus hystériques. Ils se nourrissent les uns les autres et la boule de neige devient de plus en plus grande jusqu’à ce que vous atteigniez un seuil irrationnel. Si vous vous intéressez aux chiffres et aux données, ce n’est rien d’autre qu’une épidémie de grippe, mais les populations qui sont dans un état d’anxiété sont aveugles. Si je prenais les décisions, j’essaierais de leur donner les vrais chiffres. Et je ne détruirais jamais mon pays. »
Et maintenant ?
Selon mon opinion, ce qui devrait être fait est tellement simple, mais ce ne sera jamais fait, car trop de gens devraient admettre qu’ils ont tort. Mais, je vais quand même le dire. Ma recommandation politique : supprimer 100 pour cent des règles de confinement nouvellement créées, sécuriser les maisons de retraite en utilisant l’approche de la Floride, dire à toutes les personnes atteintes d’une infection active de Covid-19 de rester chez elles jusqu’à la disparition des symptômes ou de porter un masque si elles doivent sortir en public, et encourager tous les autres à se laver les mains. Marché conclu.
J’ai gardé pour la fin une de mes citations préférées de Johan Giesecke de l’Institut Karolinska — il est suédois, ce n’est pas étonnant — tirée d’un essai paru début mai dans The Lancet :
« Ces faits m’ont conduit aux conclusions suivantes. Tout le monde sera exposé au coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, et la plupart des individus seront infectés. Le Covid-19 se répand comme une traînée de poudre dans tous les pays, mais nous ne le voyons pas — il se propage presque toujours des jeunes gens qui ne présentent pas de symptômes ou qui en présentent peu à d’autres qui en présenteront tout aussi peu. Il s’agit de la véritable pandémie, mais elle se poursuit discrètement et atteint probablement aujourd’hui son apogée dans de nombreux pays européens. Nous ne pouvons pas faire grand-chose pour empêcher cette propagation : un confinement pourrait retarder les cas graves pendant un certain temps, mais une fois les restrictions assouplies, les cas réapparaîtront. Je pense que lorsque dans un an nous compterons le nombre de décès dus au Covid-19 dans chaque pays, les chiffres seront similaires, quelles que soient les mesures prises.
Les mesures visant à aplatir la courbe pourraient avoir un effet, mais un confinement ne fait que repousser les cas graves à plus tard — il ne les empêchera pas. Certes, les pays ont réussi à ralentir la propagation pour ne pas surcharger les systèmes de santé et, oui, des médicaments efficaces qui sauvent des vies pourraient bientôt être mis au point, mais cette pandémie est rapide et ces médicaments doivent être développés, testés et commercialisés rapidement. On fonde beaucoup d’espoir sur les vaccins, mais il faudra du temps pour les mettre au point et, compte tenu du manque de clarté de la réponse immunologique protectrice face à l’infection, il n’est pas certain que les vaccins soient très efficaces.
En résumé, le Covid-19 est une maladie hautement infectieuse qui se propage rapidement dans la société. Elle est souvent asymptomatique et peut passer inaperçue, mais elle provoque également des maladies graves, voire la mort d’une partie de la population, et notre tâche la plus importante n’est pas d’arrêter la propagation, ce qui est pratiquement inutile, mais de nous concentrer sur la fourniture de soins optimaux aux malheureuses victimes. »
Si vous êtes arrivé jusqu’ici, merci. Vous partagez maintenant mon fardeau en connaissant les faits sur les raisons absurdes du confinement [« impures » en tant qu’« entachées d’éléments incontrôlés, indésirables » qui ont produit des décisions des plus mal avisées – NdT]. Et merci aux nombreux professionnels de la santé et scientifiques courageux qui prennent de sérieux risques pour leur carrière en disant publiquement la vérité. Si vous souhaitez vous tenir informés de ce sujet complexe, je vous recommande les fils Twitter d’Aaron Ginn et d’Alex Berenson qui représentent un répit bienvenu dans l’« attelage apocalyptique ».
Une dernière note personnelle — Par rapport au sujet sur lequel j’écris habituellement — le fait scientifique avéré que les vaccins peuvent déclencher l’autisme chez un sous-ensemble vulnérable d’enfants — écrire sur la folie du confinement constitue une promenade de santé, parce que de nombreuses personnes intelligentes sont arrivées à la même conclusion que moi. J’aimerais que beaucoup d’entre eux puissent voir les parallèles avec l’épidémie d’autisme : la bonne science est évitée ou censurée, les médias intimident les dissidents, les intérêts particuliers prévalent, les parents ne sont jamais écoutés et les médecins qui s’expriment sont qualifiés de « charlatans »… et l’épidémie d’autisme se poursuit sans relâche.
À propos de l’auteur
J.B. Handley est l’auteur du best-sellerHow to End the Autism Epidemic [« Comment mettre fin à l’épidémie d’autisme », ouvrage non traduit en français – NdT]. Il est diplômé avec mention de l’université de Stanford et est actuellement membre directeur de Bochi Investments, une société d’investissement privée. Il peut être contacté à l’adresse suivante : jbhandleyblog@gmail.com
Source de l’article initialement publié en anglais le 30 mai 2020 : j.b.handley blog Traduction: Sott.net
Commentaire : La plupart des hyperliens présents dans l'article sont en anglais et nous n'avons pas ajouté de commentaires pour ne pas alourdir l'article déjà très dense. Voici donc une liste d'articles qui vous permettront de relier les points sur les différents sujets abordés ici en élargissant le contexte aux vaccins, Bill Gates et autres philanthropes psychopathes :
[Image d’en-tête :] Des émeutiers blancs incendient un poste de police à Minneapolis à l’occasion du lynchage du noir George Flyod par un policier blanc.
Les communautés humaines ont tendance à surestimer leur mode de vie et à se méfier de celui des autres. Pour maintenir la cohésion de leur groupe, certains de ses membres ont un réflexe de rejet des nouveaux arrivants. Cependant, dès qu’ils font leur connaissance, qu’ils comprennent que ce sont des hommes comme eux, les tensions s’apaisent.
À ce fonctionnement ethnologique, des idéologies sont venues s’ajouter au XIXème et XXème siècle : le racisme et l’antiracisme. Dans le contexte de l’impérialisme britannique et du développement de la biologie et de la génétique, ces théories permettaient de justifier la hiérarchie ou l’égalité en droits des populations.
Pour le Prix Nobel de médecine (1912) Alexis Carrel (chercheur à la Fondation Rockefeller et soutien de Philippe Pétain et d’Adolf Hitler), il conviendrait d’éliminer les minorités, les aliénés, les criminels lorsqu’ils se montrent dangereux.
Le racisme scientifique
Suite aux théories de Charles Darwin (1809-1882) sur l’évolution des espèces animales, Herbert Spencer (1820–1903), posa qu’il existait des races humaines distinctes et que la sélection naturelle avait abouti à la supériorité des Blancs. C’était le début du « social-darwinisme ». Un cousin de Darwin, Sir Francis Galton (1822-1911), étalonna les races et relia le taux de fécondité des femmes à la dégénérescence des individus. Il put ainsi non seulement prouver la supériorité des Blancs sur les gens de couleur, mais aussi des riches sur les pauvres.
Un « consensus scientifique » établit que les accouplements interraciaux étaient à l’origine de nombreux handicaps. Dès lors, il devenait indispensable de les interdire au même titre que l’inceste pour préserver chaque race. C’était l’« eugénisme ». La mise en application de ce principe fut d’autant complexe que, quelle que soit la définition de chaque race, aucun individu n’est de race pure, par conséquent chaque situation est sujette à discussion. Aux États-Unis cette logique ne conduisit pas seulement à décourager la formation de couples entre Européens d’un côté et Indiens, Noirs ou Chinois de l’autre, mais aussi à privilégier les Blancs Anglo-Saxons sur les Blancs non-Anglo-Saxons (Italiens, Polonais, Serbes, Grecs etc.) (Immigration Act en vigueur de 1924 à 1965).
L’Institut du Kaiser Wilhelm (équivalent allemand du CNRS français) démontra que non seulement la préservation de la race exigeait de ne pas se reproduire avec des individus de race différente, mais aussi de ne pas s’accoupler du tout. En effet, dans le cas de pénétration anale, les gènes de l’un et de l’autre se mêlaient bien que n’ayant pas de descendance. D’où la prohibition de l’homosexualité par les nazis.
Il fallut attendre la chute du nazisme et la décolonisation pour que le « consensus scientifique » se retourne et que l’on prenne conscience de l’incroyable diversité au sein de chaque race supposée. Ce qui nous ressemble chez certains individus d’autres races supposées est beaucoup plus important que ce qui nous distingue d’individus de notre race supposée.
En juillet 1950, l’Unesco proclame l’inanité du « darwinisme social » et de l’« eugénisme ». Tout simplement, l’humanité est certes issue de plusieurs races d’homo sapiens préhistoriques distinctes, mais ne constitue qu’une seule race dont les individus peuvent s’accoupler sans risques. Évidemment, il n’était pas nécessaire d’être scientifique pour le remarquer, mais les idéologies impérialiste et coloniale avaient provisoirement obscurci l’esprit des « savants ».
Contrairement à une idée reçue, l’esclavage n’a pas été aboli aux USA du fait des mouvements abolitionnistes, mais parce que les deux camps de la Guerre de sécession avaient besoin d’enrôler de nouveaux soldats. De même, la ségrégation raciale n’a pas été abolie du fait de Martin Luther King, mais parce que le Pentagone avait besoin de soldats contre le Vietnam. Il fut d’ailleurs assassiné par le FBI non pour son engagement en faveur des droits civiques, mais parce qu’il était opposé à cette guerre.
Le racisme juridique
Alors que les scientifiques retrouvaient leur unité, les juristes se divisaient en deux manières différentes d’aborder la question. Cette fois ce ne sont pas les idéologies impérialiste et coloniale qui les séparent, mais leurs conceptions de la Nation. Pour les Anglo-Saxons, celle-ci est un rassemblement ethnique (au sens culturel), tandis que pour les Français, elle est un choix politique. Le principal dictionnaire juridique US dispose : « Nation : Un grand groupe de personnes ayant une origine, une langue, une tradition et des coutumes communes constituant une entité politique » (“Nation : A large group of people having a common origin, language, and tradition and usu. constituting a political entity,” Black’s Law Dictionary, 2014). Au contraire la France depuis la Révolution dispose : Nation : « Personne juridique constituée par l’ensemble des individus composant l’État » (Arrêté du roi Louis XVI du 23 juillet 1789).
La vision française est aujourd’hui à peu près universelle, celle des Britanniques n’est défendue que par eux et par leurs créations coloniales : les Frères musulmans et le RSS indien [1].
Ainsi malgré les progrès de la science, les Britanniques vivent aujourd’hui sous le Race Relations Act 1976 (Lois sur les relations raciales de 1976) et sont arbitrés par la Commission for Racial Equality (Commission pour l’égalité raciale), tandis que les textes officiels français parlent de « prétendue race ». Dans la pratique, les deux sociétés n’établissent pas de différences « raciales », mais de classe sociale pour les Britanniques et de niveau social pour les Français.
Aux USA, les médias établissent un lien entre les émeutes antiracistes et les séquelles de l’esclavage. Pourtant, les premiers esclaves ne furent pas des Africains, mais des Européens (indentured servants) et les États-Unis sont un pays d’immigration : l’écrasante majorité de la population actuelle n’y avait pas d’ancêtre à l’époque de l’esclavage.
L’antiracisme
En Occident, l’antiracisme est désormais confondu avec l’antifascisme. Alors même qu’il n’y a plus de racisme faute de races, ni de fascisme, faute des situations économiques auxquelles cette pensée répondait. Les groupes qui se réclament de ces idées ont aujourd’hui la particularité de se réclamer de l’extrême-gauche anticapitaliste, mais d’être subventionnés par le spéculateur George Soros et de travailler pour le compte de l’Otan, champion du capitalisme. Ils disposent donc d’un entraînement militaire.
Le président Erdoğan relate sa discussion avec le président Trump à la télévision turque. Reprenant nos révélations qui ont été validées par le MIT, il met en cause le Pentagone et l’Otan dans l’organisation des manifestations antiracistes aux États-Unis et en Europe.
C’est non sans délectation que le président turc Recep Tayyip Erdoğan n’a pas manqué de souligner, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue US le 8 juin 2020, que l’Otan avait utilisé les Brigades internationales antifascistes à la fois contre la Syrie et contre la Turquie [2] ; les mêmes « Antifas » qui coordonnent les émeutes antiracistes actuelles aux États-Unis.
Le probable candidat du parti démocrate, Joe Biden —dont la proximité avec le Pentagone lui a déjà valu d’être élu vice-président de Barack Obama— s’exprime par vidéo lors des obsèques de George Floyd. Les médias rendent compte d’une cérémonie antiraciste. Or, le service d’ordre de la célébration chrétienne a été confié à Nation of Islam, solidaire de la communauté noire. Cette organisation vit en circuit fermé et interdit les mariages interraciaux à ses membres.
En réalité, le racisme et l’antiracisme sont les deux faces d’une même pièce. Tous deux se fondent sur le fantasme des races dont nous savons pourtant qu’elles n’existent pas. Dans les deux cas, il s’agit d’un conformisme à l’air du temps. Les racistes correspondaient aux idéologies impérialiste et coloniale, les antiracistes à la globalisation financière. Leur unique utilité politique commune est d’occuper le terrain pour masquer les authentiques luttes sociales.
Bill Gates, à gauche, le directeur des NIH, le Dr Francis Collins et le directeur du NIAID, le Dr Anthony Fauci, lors d’un atelier sur la santé mondiale 2017 de la Fondation Gates sur des sujets qui comprenaient la recherche sur les vaccins.
« Il est temps que tous les vrais patriotes prennent position ou risquent d’être menés aveuglément dans un nouvel âge sombre. »
Lorsque la députée Alexandria Ocasio Cortez a réécrit les objectifs de développement durable des Nations Unies et les a rebaptisés Green New Deal [= Nouvelle Donne Verte], de nombreux conservateurs ont été entendus en riant à haute voix.
L’AOC ne pouvait pas être sérieux, n’est-ce pas ? Mais qui rit maintenant ? L’AOC a obtenu presque tout ce qu’elle voulait dans le cadre du Green New Deal.
Le trafic aérien est beaucoup moins robuste, avec de longues attentes dans les aéroports un souvenir lointain.
Le trafic automobile sur les autoroutes autrefois animées a été réduit à un filet dans certaines des plus grandes villes américaines, comme New York, Chicago et LA, qui restent fermées.
On a dit à la plupart des Américains de travailler à domicile ou de ne pas travailler du tout. Ils reçoivent des chèques de paie du gouvernement pour rester chez eux et ne rien faire. L’AOC l’a appelé le «revenu de base universel». C’est ici.
Il est temps que le président Trump mette fin à cette expérience cauchemardesque.
Nous avons besoin de clarté et d’un leadership fort.
Arrêtez les points de presse quotidiens, où 90% du contenu consiste à se féliciter lui-même et les gouverneurs pour leur merveilleuse gestion de cette crise.
Soyons honnêtes, la plupart ont ignoré la Constitution et outrepassé leur autorité.
Nous avons besoin d’une date ferme pour la fin de ces blocages et nos dirigeants doivent s’en tenir à cette date, et pas seulement lancer une date, mais pour la prolonger plus tard.
Nous voulons que tout notre pays revienne. Pas par étapes, pas par phases.
Les conseillers du président, les Drs. Fauci et Birx ont été dénoncés comme des fraudes et ne doivent plus être autorisés à dicter leur politique.
Ils ont convaincu le président des États-Unis de prendre de mauvaises décisions basées sur une science défectueuse et des modèles informatiques spéculatifs remplis de fausses hypothèses.
Ils sont dans les conflits d’intérêts jusqu’au cou, principalement liés à la Fondation Bill et Melinda Gates et à ses nombreux partenaires mondiaux qui poussent les vaccins obligatoires et un système d’identification mondial qui peut être utilisé pour suivre les Américains.
Pour tout politicien, dire à des petites entreprises qu’elles ne sont «pas essentielles» sur la base des conseils de ces deux comparses financés par Gates équivaut à ce que le comité central de l’URSS dise aux koulaks de quitter leurs terres et d’aller travailler dans une usine.
Sous Staline, l’État soviétique ne pouvait pas contrôler les koulaks travaillant sur leur terre, alors ils les ont expropriée.
Est-ce la stratégie Gates-Fauci pour les propriétaires de petites entreprises américaines ? Les forcer à sortir et les faire travailler pour Amazon, Walmart ou une autre méga-société où ils peuvent être surveillés de plus près ?
Désolé, mais ce n’est pas l’Union soviétique ou la Chine communiste.
L’État n’a pas le pouvoir en vertu de la Constitution américaine de priver un Américain de son droit de gagner sa vie honnêtement. Virus ou pas de virus.
Livré à lui-même, l’État gravitera toujours vers l’accumulation du pouvoir. Une fois que l’État a revendiqué le droit d’exercer un pouvoir sur un certain domaine de votre vie, il le rend rarement.
Les gouverneurs ont revendiqué le pouvoir de nous dire quand nous pouvons aller à l’église, où nous pouvons et ne pouvons pas travailler.
Jusqu’à présent, la plupart des Américains semblent s’accorder avec ça. Mais il y a aussi une nuance de malaise qui commence à bouillir, comme en témoigne le nombre croissant de protestations, d’abord au Michigan et bientôt dans d’autres États.
Dans la situation actuelle, l’exercice arbitraire du pouvoir de l’État est à couper le souffle, pourtant si peu [de personnes] sont capables de le discerner.
Pourquoi, par exemple, était-il considéré comme non essentiel d’acheter des graines, des fleurs, des plantes et de la peinture dans le Michigan alors que de l’autre côté de l’Ohio, ces achats étaient légaux ?
Pourquoi avez-vous le droit d’aller dans un magasin de vins et alcools, un dispensaire ou un Walmart bondé, mais pas dans une église ou un magasin d’armes à feu ?
Ce sont des décisions que le gouvernement n’a aucun fondement constitutionnel à prendre pour les citoyens américains.
Si les politiciens veulent enfreindre ces droits fondamentaux, ils devraient cesser d’être des lâches et déclarer la loi martiale, suspendant ainsi officiellement la Constitution américaine.
Vous n’avez pas la chance d’avoir votre gâteau ni de le manger, en vous arrachant aux libertés civiles tout en affirmant que la Constitution est toujours en place.
Qui est Anthony Fauci ?
Une certaine clarté est également de mise sur les antécédents des «experts» sur lesquels nos politiciens se sont appuyés pour ordonner le confinement.
Le COVID-19 est un virus contagieux qui doit être pris au sérieux.
Mais n’oublions pas que plus de 99% de ceux qui attrapent le COVID-19 se rétablissent complètement. Il est temps que nous abordions tous la question pertinente :
Sommes-nous prêts à sacrifier nos libertés, notre mode de vie, sur l’autel d’une crise sanitaire qui comporte moins de 1% de risque de décès ?
Il est sûr de dire que les Drs. Anthony Fauci et Deborah Birx, les deux experts en maladies infectieuses à la tête du groupe de travail sur le coronavirus du président Trump, ne changeront pas leurs conseils, même si les données originales sur lesquelles ils se sont appuyés pour recommander ces interdictions se sont révélées fausses.
Il n’y a pas eu des centaines de milliers de cadavres et les prédictions apocalyptiques d ‘«hôpitaux débordés» ne se sont jamais concrétisées.
Fauci et Birx ont une longue expérience de travail avec Bill Gates et sa vision eugéniste du monde.
Fauci siège au Conseil de direction du Plan d’action mondial pour les vaccins, un projet de la Fondation Gates qui travaille de concert avec les Nations Unies. [Voir le communiqué de presse de Gates sur ce projet qui documente le rôle de Fauci ].
L’Agenda 2030 des Nations Unies, adopté en 2015 et farouchement promu et financé par la Fondation Gates , comprend 17 objectifs de développement durable [alias Green New Deal] à atteindre d’ici 2030.
– L’objectif numéro 3, «bonne santé et bien-être », commence par l’exigence de l’ONU de «vacciner sa famille». L’objectif 3.8 stipule: «Assurer la couverture sanitaire universelle, y compris la protection contre les risques financiers, l’accès à des services de santé essentiels de qualité et l’accès à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et abordables pour tous». [Italiques ajoutés]
– L’objectif 16.9 indique «D’ici 2030, fournir une identité juridique à tous, y compris l’enregistrement des naissances.»
La devise de l’Agenda 2030 de l’ONU, répétée à l’infini dans ses documents, est que cet agenda « ne laissera personne de côté ».
Comment l’ONU propose-t-elle de ne laisser personne de côté si le but ultime n’est pas de rendre ces «vaccins vitaux» obligatoires pour tous?
Nous devons également nous demander pourquoi l’agenda mondialiste de Gates de vaccins forcés et de stérilisation n’est jamais exposé dans les médias grand public ?
Se pourrait-il que l’establishment des médias soit d’accord avec l’agenda de Gates et veuille le cacher au peuple américain?
Gates a investi des milliards dans l’amélioration de l’accès à l’avortement. (foetus dans les vaccins) Ses projets de vaccination ont laissé des milliers de femmes stériles au Kenya et ses vaccins contre la polio ont provoqué la paralysie en Afghanistan, en Inde, au Congo et aux Philippines. [Pour en savoir plus sur le bilan horrible de Gates en matière de vaccins, laissant une trace de décès et de blessures graves, lisez le rapport cinglant de Robert F. Kennedy Jr., publié par Children’s Health Defense le 9 avril 2020 sous le titre Gates ‘Globalist Vaccine Agenda : Un gagnant-gagnant pour la pharmacie et la vaccination obligatoire .]
En 2017, le gouvernement indien a rappelé le schéma vaccinal de Gates et a demandé à Gates et à ses politiques en matière de vaccins, de quitter l’Inde. Les taux du paralysie flasque aiguë non polio NPAFP ont chuté brusquement. »
Gates est le plus grand donateur privé de l’Organisation mondiale de la santé, une agence des Nations Unies qui, comme le dit le président Trump, est extrêmement «centrée sur la Chine» et couvre à chaque instant les dictateurs communistes chinois.
La Chine est toujours le modèle de réussite aux yeux de l’OMS, jamais le méchant à traiter, comme lorsqu’elle a délibérément donné de fausses informations sur le COVID-19.
Le père de Bill Gates, William Gates Sr., est coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates et ancien membre du conseil d’administration de Planned Parenthood. Fauci et le clan Gates évoluent dans les mêmes cercles que le milliardaire américain d’ingénierie sociale détestant George Soros [voir la photo ci-dessous de 2001] .
Il est impossible d’échapper au fait que Bill Gates est un mondialiste.
Il est également un eugéniste pathologique profondément investi dans le contrôle de la population mondiale, l’un des objectifs de longue date des Nations Unies.
S’il est raisonnable de croire qu’aucun de ces deux médecins, Fauci et Birx, ne romprait ses liens avec Gates et ne changerait de couleur simplement parce qu’il fait partie d’un groupe de travail de la Maison Blanche, alors nous devons demander au président Trump : pourquoi écoutez-vous ces deux-là ?
Un nouvel ordre économique et social
Pourquoi ces conseillers profondément en conflit [d’intérêt] conduisent-ils les décisions politiques – de la Maison Blanche aux hôtels particuliers et aux mairies du gouverneur?
De telles décisions, si elles se poursuivent, placent notre nation sur la voie rapide vers un nouvel âge sombre. Et pas seulement un âge sombre politico-économique. Lorsque nous regardons l’ordre social qui évolue rapidement, la lumière s’assombrit également.
De nouvelles règles sont en train d’être élaborées pour nous au moment où nous parlons.
Des changements sont à venir pour tout – comment nous achetons des produits d’épicerie [masques requis], comment nous payons les produits [sans espèces?], même la façon dont nous saluons notre prochain [pas de poignée de main!].
Si vous n’obéissez pas à ces règles, vous serez publiquement honteux et blâmé comme présentant des comportements antisociaux préjudiciables au bien commun.
La façon dont nous «nous vivons notre vie» pourrait ne jamais revenir à la normale si le président Trump n’intervenait pas et ne reprenait pas les rênes de ces deux médecins alignés sur la vision des Nations Unies, Bill Gates et une foule d’ONG effrayantes comme la Fondation Rockefeller et le Forum économique mondial.
Nous avons déjà rendu compte de la conférence Event 201 du WEF en octobre de l’année dernière, où le CDC, l’OMS, la CIA, l’Université Johns Hopkins, NBC et d’autres sponsors se sont réunis pour dresser la carte de leur réponse mondiale à une pandémie de coronavirus – deux mois avant que quiconque ait entendu parler d’une épidémie de coronavirus.
Dans cet opuscule, la fondation a évoqué une future pandémie basée sur un virus pseudo-grippal qui attaque le système respiratoire humain. À la page 18 de ce document, il décrit un scénario hypothétique surnommé «lockstep»:
« En 2012, la pandémie que le monde attendait depuis des années a finalement frappé. Contrairement au H1N1 de 2009, cette nouvelle souche de grippe – provenant d’oies sauvages – était extrêmement virulente et mortelle. Même les nations les plus préparées à une pandémie ont été rapidement submergées lorsque le virus s’est propagé dans le monde entier, infectant près de 20% de la population mondiale et tuant 8 millions de personnes en seulement sept mois, la majorité d’entre eux étant de jeunes adultes en bonne santé. La pandémie a également eu un effet mortel sur les économies : la mobilité internationale des personnes et des biens a été interrompue, affaiblissant des secteurs comme le tourisme et brisant les chaînes d’approvisionnement mondiales. Même localement, des magasins et des immeubles de bureaux normalement animés sont restés vides pendant des mois, sans employés ni clients. »
Aux États-Unis, «le confinement était un défi», poursuit le journal Rockefeller, car les États-Unis n’ont pas suivi l’exemple de la Chine dans la mise en œuvre des verrouillages obligatoires.
La politique initiale des États-Unis de « décourager fortement » les citoyens de prendre l’avion s’est avérée mortelle dans sa tolérance, accélérant la propagation du virus non seulement aux États-Unis, mais au-delà des frontières. Cependant, quelques pays s’en sont mieux sortis – la Chine en particulier. L’imposition et l’application rapides par le gouvernement chinois de la quarantaine obligatoire pour tous les citoyens, ainsi que sa fermeture instantanée et quasi hermétique de toutes les frontières, ont sauvé des millions de vies, arrêtant la propagation du virus beaucoup plus tôt que dans d’autres pays et permettant une reprise post-pandémique accélérée.
Partout où vous trouvez les traces de la Fondation Rockefeller, la famille Gates n’est pas loin, travaillant en tant que «partenaire» ou co-fondateur. Ils partagent le même programme eugéniste.
Le Dr Fauci et le Dr Birx sont directement liés à ce groupe corrompu et Trump doit les lâcher avant qu’ils n’entraînent leur programme pourri dans nos vies à tous.
Michael Matt, rédacteur en chef de Remnant TV, a exposé cette cabale et a connecté les points mieux que n’importe qui, et je recommande fortement son podcast, « Trumping the Gates of Hell« .
Matt discerne à juste titre que ce qui se passe est plus important que la politique partisane, démocrates contre républicains.
« Cela implique une intrigue internationale, l’OMS, George Soros, Bill Gates, le phénomène Trump et le pape François, mondialiste du Vatican », dit-il.
« Mais comment? Pourquoi? Quelle est la fin du jeu? »
Dans des détails effrayants, il déballe la phase finale, qui n’a pratiquement rien à voir avec le fait de vous garder en vie et en bonne santé, mais tout avec le remplacement de la puissance américaine dans le monde par quelque chose de plus centralisé, et avec plus de contrôle des masses.
Nous assistons à l’aube d’une nouvelle ère «technocratique» qui se tient sur le plateau de l’ONU depuis plusieurs décennies, attendant juste un événement déclencheur pour qu’il puisse être mis en œuvre.
Une partie du plan de Gates pour un nouveau système utopique technocratique est le marquage et le suivi de chaque être humain à l’aide d’un système d’identification numérique.
Ce système d’identification mondial est actuellement conçu par l’ Alliance ID2020, basée à New York. Microsoft Corp. de Gates est devenu l’un des partenaires fondateurs en janvier 2018 avec Gavi Vaccine Alliance, un autre projet financé par Gates.
Le financement provient également d’un collaborateur de longue date de Gates, la Fondation Rockefeller.
Afin d’introduire pleinement ce système, Gates et ses camarades mondialistes savent depuis longtemps qu’ils doivent abattre l’Amérique, la faire tomber de sa position de superpuissance la plus importante du monde et «égaliser les chances» entre les nations.
Maintenant, j’ai la sauvegarde intellectuelle de Michael Matt, qui prend 43 minutes pour documenter et expliquer le réseau de tromperie qui se tisse.
Matt n’utilise pas le mot «technocratique» mais c’est exactement ce qu’il décrit – un nouvel ordre mondial dans lequel le capitalisme et la libre entreprise sont remplacés par une forme hybride de socialisme et de capitalisme semblable à celui qui asservit la population en Chine.
Dans une technocratie, des scientifiques corrompus et des bureaucrates fouilleurs de données appellent les vaccins, et les politiciens élus font leurs enchères. Que le peuple soit damné !
Ce n’est pas une coïncidence si Gates était également le principal pourvoyeur de fonds derrière les normes éducatives du tronc commun, qui se concentrent sur la collecte de données sur les élèves à travers des tests et des sondages incessants pour créer ce qui équivaut à un dossier sur les attitudes, les valeurs et les croyances de chaque élève. Il s’agit d’informations privées qui ne regardent en rien les bureaucrates de l’éducation, pas plus que ceux de la santé ne devraient acheter vos données de santé.
Comme l’épouse de Bill Gates, Melinda, l’a déclaré en 2017, capturé dans la vidéo ci-dessus, «Bill et moi aimons les données. Les chiffres nous importent… »
Ah oui, les données. Ils adorent les données car elles peuvent facilement être utilisées contre certains secteurs de la société.
En Chine, modèle technocrate du monde, le gouvernement utilise des données pour gérer un système de notation sociale. Ceux qui ont de faibles scores sociaux, tels que les chrétiens, sont ignorés pour les emplois principaux et forcés de se rencontrer dans des églises souterraines.
Oui, nous avons vu comment fonctionnent les minorités pauvres en données.
En faisant exploser la crise du COVID, en utilisant des modèles informatiques non scientifiques qui prévoyaient un nombre incroyablement inexact de près d’un million d’Américains morts, ils ont pu attirer l’attention du public américain, pour nous faire coopérer à l’avancement de notre propre asservissement.
Gates a déclaré, dans une interview avec Chris Wallace de Fox News:
«Il est juste de dire que les choses ne reviendront pas à la normale tant que nous n’aurons pas un vaccin que nous aurons distribué dans le monde entier.»
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau est sorti cette semaine avec une déclaration qui semblait étrangement similaire.
«Nous ne reviendrons pas à notre ancienne situation normale; nous ne pouvons pas le faire avant d’avoir développé un vaccin, et cela pourrait prendre de 12 à 18 mois »,
a déclaré Trudeau aux journalistes jeudi dernier.
Zeke Emanuel, l’ancien collaborateur d’Obama qui conseille désormais Joe Biden, a déclaré à MSNBC :
«De manière réaliste, le COVID-19 sera là pour les 18 prochains mois ou plus. Nous ne pourrons pas revenir à la normale tant que nous n’aurons pas trouvé un vaccin ou des médicaments efficaces. »
Qui sera notre sauveur?
Vous pouvez donc voir que la gauche, et certains mannequins à droite, sont tous sur la même longueur d’ondes avec Bill Gates.
Les médias coopèrent en continuant à attiser la peur. Ils omettent de signaler que 99% des Américains qui contractent un coronavirus se rétablissent complètement. Et les médicaments nécessaires pour le traiter sont déjà là; ils sont bon marché et largement disponibles.
Dr. Shiva Ayyadurai
Nous devrions nous concentrer sur le renforcement de notre système immunitaire, comme le préconise le Dr Shiva dans un article publié ici . Nous n’avons pas besoin des vaccins forcés de Gates.
Il est temps de faire savoir à ces mondialistes que c’est fini. Leur couverture a été grillée.
Les patriotes du Michigan reprennent en main leur gouvernement
Suivons l’exemple du Michigan . Les patriotes sont descendus dans les rues en signe de protestation pacifique. Ils se sont rendus en masse au State Capitol à Lansing aujourd’hui [mercredi 15 avril] pour exiger que le gouvernement socialiste Getchen Whitmer rouvre l’économie.
Nous ne voulons pas d’un nouveau chèque de «relance» du gouvernement. Nous voulons retourner au travail.
L’alternative est de continuer à écouter Fauci. Ce qui revient à écouter le psychopathe Gates.
Des manifestants se rassemblent lors de «l’Opération Gridlock» au Capitole de l’État à Lansing, Michigan, le mercredi 15 avril 2020. Photo gracieuseté de Fox 2 Detroit .
Fauci a répété le mensonge de Bill Gates selon lequel la seule issue est d’attendre un vaccin.
De cette façon, il arrive à faire de Gates et des mondialistes nos sauveurs. Ils feront ressembler notre président à un bouffon maladroit, qui a créé un gâchis que seuls les globalistes, chevauchant sur leurs chevaux blancs, peuvent réparer.
Au final, seul Jésus-Christ peut nous sauver. Nous le savons.
Les mondialistes finiront par arriver à leurs fins, pour un temps, et ce sera une période d’enfer sur terre. Priez pour plus de temps. Je pense que nous en avons besoin. Sinon, nous nous soumettons aux mondialistes, qui nous mèneront dans un nouvel âge sombre.
Alors que le 11 septembre nous obligeait à nous soumettre aux coups de fouet de notre personne physique dans les aéroports, les palais de justice et autres lieux publics, la pandémie de COVID19 se terminera avec chaque Américain se soumettant à une analyse de son histoire de santé numérique. A moins que les gens ne rejettent ce système, nous nous dirigeons vers…
Une ère de «distanciation sociale» et de fracture d’unité.
Une ère de honte et de blâme dictés par l’agenda
Un âge de suspicion et de «montrer ses papiers»
Une ère de verrous, de suivi, d’étiquetage et de surveillance.
Trop c’est trop.
[À propos de l’auteur]
Leo Hohmann est un journaliste indépendant, auteur du livre de 2017 «Stealth Invasion: Muslim Conquest through Immigration and Resettlement Jihad». Pour soutenir ses projets de recherche et d’écriture, veuillez considérer un don de toute taille.
Dans notre tradition chrétienne et biblique le fait de cacher sa face est un délit spirituel ; et si Dieu cache sa face, la situation est spirituellement très grave. Exemple :
11 Il dit en son cœur : Dieu a oublié, il cache sa face, il ne verra pas, à jamais (psaume 10).
Le masque comme on sait ne prétend pas (ou plus) nous guérir de cet affreux virus qui ne tue plus personne et ne sert qu’à établir le nouvel ordre mondial et son grand Reset, en abolissant ce qui restait de liberté et en diminuant la population de deux milliards à coups de vaccins – pour commencer. A court terme on a pu voir aussi que le masque altère la santé et le caractère de la personne humaine, raison pourquoi certains le veulent définitif et obligatoire. Quand on hait (Gates-Attali-Davos-Soros, etc.) on ne compte pas.
Mais voyons ce qui dit un psychiatre du système, préposé à la manipulation – ou à la location – du cerveau humain et de ses clics acheteurs. Patrick Fagan dans un article puissant paru dans le mensuel britannique The Critic explore les raisons pour lesquelles les masques “rendraient les gens stupides” et seraient une forme de “déshumanisation.”
Fagan écrit :[…]
« Les masques peuvent désormais être ajoutés à la liste des obligations qui vous rendent stupides. […] voici les faits qui expliquent pourquoi vous ne devriez absolument, catégoriquement, pas porter de masque. Ils vous rendent influençables ; ils vous rendent plus susceptible de suivre les directives de quelqu’un d’autre et de faire des choses que vous ne feriez pas autrement. En bref, ils vous privent de votre fonction exécutive — votre conscience. »
Le masque déresponsabilise et rend plus fou : voyez les BLM et les Antifa que Trump laisse faire aux USA pour obéir à ses sponsors, tout en espérant être réélu par son électorat de petits blancs affolés (les oligarques étant eux euphoriques et patients comme on sait).
Fagan donne deux exemples caractéristiques de cette répugnante civilisation consumériste (je rappelle que le mot consommation veut aussi dire mort en latin) :
« Un excellent exemple nous vient d’une étude réalisée par Mathes et Guest (1976), qui ont demandé aux participants s’ils seraient prêts, et combien ils devraient être payés, pour porter une pancarte à la cafétéria de l’université disant “la masturbation, c’est chouette” Les résultats ont montré que lorsque les gens portaient un masque, ils étaient plus susceptibles de porter l’affiche et qu’il leur fallait moins d’argent pour le faire (30 dollars contre 48 dollars en moyenne).
Pendant ce temps, Miller et Rowold (1979) ont présenté un bol de chocolats aux participants à Halloween et leur ont dit qu’ils n’avaient le droit d’en prendre que deux chacun. Lorsque les enfants pensaient qu’ils n’étaient pas surveillés, ils se servaient eux-mêmes. Les enfants sans masque ont enfreint la règle, en prenant plus de chocolats, 37% du temps, contre 62% pour les enfants masqués. Les auteurs ont conclu que les masques “entraînent une diminution des inhibitions comportementales”. […] »
Le masque sert à désinhiber : qu’il s’agisse de BLM, des racailles, de Macron ou de sa police toujours sordide et brutale (quoiqu’en pensent certains), on voit très bien les effets de cette désinhibition. Depuis qu’on ne voit plus leurs visages, casqués ou masqués, les flics sont odieux. Fagan :
« Les effets désinhibiteurs du port d’un masque sont décrits par les psychologues en termes de suspension des mécanismes de contrôle du surmoi, permettant aux impulsions subconscientes de prendre le dessus. Saigre (1989) a écrit que les masques “raccourcissent” les systèmes de défense conscients et encouragent une “régression massive” vers un état plus primitif ; Castle (1986) a écrit que les mascarades du XVIIIe siècle permettaient aux porteurs de masques de libérer leurs pulsions hédonistes et sexuelles réprimées ; et Caillois (1962) a écrit de la même façon sur les carnavals masqués européens impliquant des activités libidinales, notamment “les indécences, les bousculades, les rires provocateurs, les seins à découvert, les imitations de bouffonnerie, une incitation permanente à l’émeute, les festins et les excès de paroles, de bruit et de mouvement”. Au XIIe siècle, le pape Innocent III a interdit les masques dans le cadre de sa lutte contre l’immoralité ; et en 1845, l’État de New York a rendu illégal le port de masques en public par plus de deux personnes, après que des agriculteurs aient porté des masques pour attaquer leurs propriétaires. »
[NdNM : ces effets désinhibiteurs semblent similaires à ceux de l’alcool]
L’altération de l’identité est évidente, ce qui explique la symbolique contre-initiatique des bals masqués de Venise aux Rothschild en passant par Fanny Hill :
« Du point de vue de la neuro-imagerie, les masques sont connus pour inhiber l’identité et le contrôle des impulsions – tous deux associés à la fonction exécutive dans le cortex préfrontal (par exemple, Glannon, 2005 ; Tacikowski, Berger & Ehrsson, 2017). En d’autres termes, les masques font taire le Jiminy Cricket dans le cerveau. »
Grâce aux masques on doit aussi se taire (cf. la muselière) :
« Il n’est pas étonnant que le fait de se couvrir la bouche nous fasse taire psychologiquement. Des études ont montré que les vêtements ont un effet puissant sur notre façon de penser (ou non), via un principe connu sous le nom de cognition encapsulée : le port d’une blouse de laboratoire améliore la fonction cognitive (Adam & Galinsky, 2012), le port d’une blouse d’infirmière augmente l’empathie (López-Pérez et al., 2016), et le port de marques contrefaites augmente la probabilité de tricher dans un test (Gino, Norton & Ariely, 2010). De même, dans le monde du langage corporel, le fait qu’une personne mette sa main sur sa bouche est un signe qu’elle écoute attentivement : elle est prête à recevoir des informations, et non à les remettre en question. »
On pense à Tom Cruise dans la scène du billard du film incontournable Eyes Wide Shut. J’ai expliqué ailleurs la haute symbolique maçonnique de cette « tenue ».
Les masques rendent stupides en nous privant d’air, ajoute Fagan :
« Il existe également une raison plus fondamentale pour laquelle les masques peuvent rendre stupide : la diminution du flux d’oxygène vers le cerveau. Les voiles faciaux réduisent la fonction ventilatoire à long terme (Alghadir, Aly & Zafar, 2012), et les masques chirurgicaux peuvent réduire l’oxygénation du sang chez les chirurgiens (Beder et al., 2008) : croyez-le ou non, se couvrir la bouche rend la respiration plus difficile. En examinant le masque facial N95, une étude de 2010 (Roberge et al.) a conclu que “les niveaux de dioxyde de carbone et d’oxygène étaient respectivement nettement supérieurs et inférieurs aux normes ambiantes du lieu de travail” à l’intérieur du masque. »
Les gouvernements soumis au N.O.M. étendent leur pouvoir pour fabriquer le gentil troupeau résigné prophétisé par Tocqueville :
« Le fait que les masques ne fonctionnent probablement même pas nous amène à la dernière raison pour laquelle le port d’un masque inculque la stupidité et la conformité : à travers un bombardement de mensonges, de contradictions et de confusion, l’État submerge votre capacité à raisonner clairement. »
Fagan donne l’exemple du communisme. On pourrait donner celui de Robinson obligeant le pauvre Vendredi à faire n’importe quoi (creuser et boucher des trous) pour éprouver sa puissance de colonial armé et la soumission de l’indigène. Fagan :
« Comme l’a écrit Theodore Dalrymple, “Dans mon étude des sociétés communistes, je suis arrivé à la conclusion que le but de la propagande communiste n’était pas de persuader ou de convaincre, ni d’informer, mais d’humilier ; et donc, moins elle correspondait à la réalité, mieux c’était. Lorsque les gens sont contraints de se taire lorsqu’on leur raconte les mensonges les plus évidents, ou pire encore lorsqu’ils sont contraints de répéter eux-mêmes ces mensonges, ils perdent une fois pour toutes leur sens de la probité. Consentir à des mensonges évidents, c’est en quelque sorte devenir soi-même mauvais. La volonté de résister à quoi que ce soit est ainsi érodée, et même détruite. Une société de menteurs émasculés est facile à contrôler ».
Fagan conclut un texte brillant et courageux :
« Le but des masques faciaux n’est pas de protéger les humains, mais de diminuer l’humanité – de voler aux gens leur ego, leur identité et leur autonomie. »
Et nous citerons encore la bible, tout en demandant à nos lecteurs de découvrir les vidéos de l’extraordinaire rabbin Amnon Itshak qui a dénoncé la volonté folle de Netanyahou de pucer tous les enfants israéliens :
9 Ne me cache pas ta face, ne repousse point ton serviteur avec colère (psaume 27)
Ou aussi :
7 tu as caché ta face, j’ai été épouvanté (psaume 30)
Robert F. Kennedy Jr. a récemment lâché une série de bombes au sujet de l’arnaque des vaccins de Bill Gates, censés rapporter des milliards de dollars à l’équipe anti-Covid 19 nommée par Trump en février dernier. Le 4 mai, le président américain a annoncé son démantèlement pour la fin du mois en cours, avant de faire brusquement volte-face 24 heures plus tard. Cherchez à qui profite le crime…suivez la piste de l’argent, si vous voulez comprendre l’insistance à noircir le tableau et à vacciner la planète entière, a déclaré Kennedy dans une interview du 17 avril dernier. Belle imposture que celle de cette collusion entre Big Pharma, la Fondation Gates et l’agence gouvernementale qui emploie le Dr Anthony Fauci, chef de l’équipe du Covid 19, et qui pourrait recevoir jusqu’à 50 % du produit des ventes des vaccins de Gates. Le NIH (Institut national de la santé) est l’acteur clé dans le processus décisionnel en matière de vaccination et il touchera des sommes colossales si la société pharmaceutique soutenue par Gates, Moderna Inc., obtient le feu vert.
Bobby Kennedy Jr, un démocrate, est le neveu du President assassiné en 1963 et le fils de Robert Kennedy Sr, Procureur général et Sénateur, lui aussi assassiné cinq ans plus tard. Avocat de renom et passionné des questions d’environnement et de santé, il est devenu depuis une quinzaine d’années un ardent activiste anti-vaccins.
Le 15 avril dernier, Bobby Kennedy avait déjà fait d’autres révélations troublantes sur la carrière médicale du Dr Anthony Fauci au sein du gouvernement, dénonçant ses agissements douteux allant de la dissimulation à la fraude pure et simple. Kennedy avait également pris pour cible Dr. Deborah Birx, élève de Fauci et coordinatrice de l’équipe anti-Covid 19, torpillant au passage Bill Gates, les grandes entreprises pharmaceutiques et les médias.
Le 30 avril, c’était au tour du Sénateur Scott Jensen de faire trembler les murs dans une interview au cours de laquelle il évoqua les magouilles du Covid-19, en se prévalant de son expérience de médecin :
“A l’heure actuelle, l’assurance maladie détermine que si un patient est admis à l’hôpital pour un COVID-19, l’établissement hospitalier reçoit 13.000 dollars (trois fois plus que pour un autre malade).Si ce patient COVID-19 est placé sous respirateur, l’hôpital reçoit 39.000 dollars, soit trois fois plus que sans respirateur. C’est une pratique courante : vous essayez toujours d’augmenter l’indice de gravité de la pathologie pour obtenir plus de fonds. Et les hôpitaux sont mieux payés quand ils désignent le “coronavirus” comme cause du décès. C’est donc ce qu’on marque sur les certificats de décès.”
Dr Judy Mikovits, une éminente scientifique américaine et une pionnière dans le domaine de la recherche, qui avait brisé le 21 avril un silence de 30 ans pour démasquer le Dr. Fauci, donna le 4 mai une interview explosive qui peut être visionnée ici à la journaliste Tina Aguayo, sur la plateforme d’AmericasVoice.News. Le compte twitter de la journaliste vient d’être suspendu et si la vidéo de l’émission est pour l’instant encore visible sur YouTube, il vaut mieux en faire immédiatement une sauvegarde car elle sera bientôt censurée.
Dr Mikovits y raconte en detail le cauchemar enduré durant ses longues années de recherche sous le contrôle administratif du Dr. Fauci au sein du NIH, la corruption et la cupidité qui y sont les mots d’ordre: menaces, vaccins contaminés, fraude, dissimulation…rien ne manque à son récit.Pas même son emprisonnement de 5 ans par les bons soins du Dr Fauci, sur la base d’un faux témoignage, après qu’il lui ait volé ses découvertes scientifiques non pas une, mais deux fois. Les vaccins tuent, affirme Dr. Mikovits, ou sont à tout le moins responsables de quantité de maux modernes jadis quasi-inexistants, l’autisme, les allergies chroniques, les maladies épidémiques. L’extrême toxicité de leur composition est due aux métaux utilisés comme adjuvants, mais également au fait que les vaccins sont mis au point à partir de cultures de cellules animales (quand elles ne sont pas fœtales).
Les deux dernières minutes de l’interview sont un message adressé au Président Trump :
“Mettez fin aux masques faciaux qui activent les virus et tuent littéralement les gens, en particulier ceux qui ont reçu le vaccin contre la grippe. Nous ne devons pas continuer à respirer notre propre air vicié, les personnes les plus vulnérables peuvent en mourir.Mettez fin au confinement. Licenciez les Dr Anthony Fauci et Deborah Birx.Fermez la FDA [Food and Drug Administration] qui empêche les gens d’avoir accès aux médicaments susceptibles de leur sauver la vie [comme l’hydroxychloroquine]. Mettez fin au programme de vaccination, imposez un moratoire de 5 ans, ne permettez plus qu’aucun autre vaccin ne soit prescrit.Le Covid 19 est un fléau, mais c’est un fléau créé par la corruption, pas par une maladie”.
Comme l’indique cette capture d’écran d’un tweet publié sur la page de Tina Aguayo peu avant qu’elle ne soit censurée, le même Dr Fauci qui s’était opposé à Trump pour l’usage de l’hydroxychloroquine dans le traitement du coronavirus, l’avait adoptée avec enthousiasme en 2013 sans avoir besoin d’aucun test clinique.
Le témoignage du Dr Judy Mikovits est également accessible dans un ouvrage * dont elle est l’auteur, préfacé par Robert Kennedy et paru le 14 avril dernier : “Plague of Corruption: Restoring Faith in the Promise of Science”. [Le fléau de la corruption ou comment rétablir la confiance dans les promesses de la science]
Quelques heures après son interview, Dr. Mikovits se réjouissait dans un tweet du fait que le President l’avait visionnée avec intérêt. La chose lui avait été rapportée. Elle annonçait aussi une grande nouvelle qui devait être annoncée prochainement.
Et en fait, dès le lendemain, semblant prendre acte de ses dénonciations, Trump annonçait le démantèlement de son équipe anti-Covid 19 pour la fin mai, ainsi que la réouverture de l’économie qui, jusqu’en février dernier, avait été son meilleur atout.Du reste, depuis quelque temps déjà, des doutes l’assaillaient sur le petit jeu malsain joué en coulisse par le Dr Fauci. Il lui en avait même manifesté de l’irritation, notamment le 13 avril dernier en retweetant un appel au renvoi de Fauci.
Or voici qu’en l’espace de 24 heures, un coup de tonnerre est venu trouer cette belle éclaircie : lorsque dans une volte-face inattendue, Trump a déclaré que tous comptes faits, il entendait “conserver indéfiniment” son équipe Covid 19 et, en particulier, les Dr Fauci et Birx. Même CNN en était estomaqué. Pressé de s’expliquer, le président a déclaré qu’en raison de “la popularité de son équipe”, il s’était “rangé à l’avis de ses conseillers”.Dr. Fauci doit comparaitre le 12 mai pour être examiné par une commission du Sénat américain sur la réponse donnée par l’Administration à la crise du Covid 19. Trump a-t-il voulu esquiver une guerre ouverte avec son expert épidémiologiste pour ne pas mettre en danger ses perspectives de réélection à 6 mois des présidentielles de novembre ? Cela est plus que probable. Saura-t-il mener son embarcation à bon port sans la faire chavirer dans des eaux où pullulent les requins aux dents longues ? C’est à voir.
Covid-19 – Etats-Unis, deux combats divergents : les Démocrates ciblent Trump, les Républicains, la santé des citoyens ?
Auteur(s): Xavier Azalbert et Sylvestre de Oliveira Costa pour FranceSoir
En France, les thèmes du moment sur les masques et leur utilisation obligatoire, la précision et l’usage généralisé des tests, ainsi que les traitements pour la Covid 19 polarisent les esprits. Et ne parlons pas des attaques que subissent les professeurs Raoult ou Perronne. D’un côté, le gouvernement essaie d’asseoir avec autorité des mesures, dont certaines peuvent être liberticides, comme l’usage obligatoire des masques en extérieur ou l’augmentation du nombre de tests (capacité de plus de 1 million de tests par semaine). De l’autre, l’association savante la SPILFattaque le Pr Raoult devant le Conseil de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône au motif qu’il aurait, entre autres, fait un mauvais usage de l’hydroxychloroquine. La situation en devient complexe à analyser tant les deux camps s’opposent en instrumentalisant la science à des niveaux micro.
En essayant de prendre un peu de hauteur, nous nous sommes déjà intéressés à ce qui se passe dans d’autres pays (qui soigne le mieux entre la France et l’Italie) afin d’apprendre de nos voisins. Nous proposons aujourd’hui de traverser l’Atlantique pour étudier le cas des Etats-Unis. Le débat sur l’hydroxychloroquine y a pris des tournures politiques avec les recommandations de la FDA de ne pas faire usage de ce traitement pour la Covid-19. Simone Gold, médecin aux Etats-Unis s’est battue, aux côtés de bien d’autres, contre cette décision. Avec l’association America’s Front Line Doctor (les docteurs de terrains), ces médecins ont été censurés sur les réseaux sociaux.
Qu’en est-il vraiment aux Etats-Unis ?
Le diagramme ci-dessous permet de visuellement résumer la situation américaine en regardant les taux de mortalité par million d’habitants en fonction de la politique sanitaire des Etats vis-à-vis de l’usage de l’hydroxychloroquine.
Les Etats ont été séparés en trois groupes en fonction de leur politique sanitaire sur l’hydroxychloroquine pour le traitement de la Covid-19. La politique sanitaire de chaque Etat se réfère à l’information fournie par le site AFLDS.
En vert : les Etats où l’hydroxychloroquine est librement prescrite (prescription standard)
En jaune : les Etats où il est plus difficile d’obtenir l’hydroxychloroquine
En rouge : les Etats où il est impossible d’obtenir l’hydroxychloroquine
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Les Etats où l’hydroxychloroquine est prescrite comme « prescription standard » ont un taux de mortalité moyen de 390 décès par million d’habitants (intervalle compris entre 53 à 530 décès par million). Les Etats où il est plus compliqué de l’obtenir ont une moyenne de 515 décès par million d’habitants (intervalle de 52 à 1315) et ceux où il est impossible de l’obtenir ont une moyenne de 1011 décès par million d’habitants (intervalle 128 à 1807).
Plus intéressant encore, les taux de mortalité sont de 18.2% pour les Etats avec une prescription standard de l’hydroxychloroquine et de 40% et plus pour les Etats où il est évalué difficile ou impossible de l’obtenir. Les Etats prescrivant l’hydroxychloroquine ont donc un taux de mortalité de plus de 56% en moins.
Ces chiffres statistiquement différents demandent à être interprétés plus en profondeur.
Parmi les Etats qui prescrivent l’hydroxychloroquine, on retrouve la Floride qui a une population plus âgée (20.6% de sa population a plus de 65 ans Vs 14.3% en moyenne aux USA) et son taux de mortalité (530 décès par million d’habitants) est inférieur à celui de la moyenne nationale (563 décès par million d’habitants). A l’opposé, parmi les Etats où il est impossible d’obtenir de l’hydroxychloroquine, on retrouve l’Utah où la population est la plus jeune des USA (seulement 11% ont plus de 65 ans) et où 62% des habitants se disent mormons. Rappelons que les mormons ne boivent pas d’alcool, de thé ni de café et doivent s’abstenir de prendre des médicaments sur ordonnance ou en vente libre.
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Ces quelques éléments permettent de mieux appréhender la situation d’un pays aussi grand que l’Europe. Dans un pays continent, où l’usage de l’hydroxychloroquine divise plus qu’en France où elle a été interdite, le taux de mortalité par million d’habitants est de 563 versus 458 en France. Le taux de mortalité en France est quand même significativement supérieur à celui des Etats ayant prescrit l’hydroxychloroquine en standard (390 par million d’habitants), Etats qui représentent 26% de la population américaine avec approximativement 80 millions d’habitants, donc un peu plus que la population française.
André Savarino, chercheur au Département des Maladies Infectieuses, Instituto Superiore di Sanità à Rome en Italie, avec plus de 3000 citations à son actif, a expliqué à FranceSoir combien l’hydroxychloroquine était politisée aux Etats-Unis, polarisant les débats entre Républicains et Démocrates à quelques deux mois des élections présidentielles américaines.
Le graphique suivant illustre les taux de mortalité des Etats en fonction de leur couleur politique.
Les Etats en bleu (37% de la population) sont ceux qui sont historiquement démocrates et les Etats en rouge (32% de la population) ceux historiquement républicains, ces Etats n’ayant pas changé de couleur politique au cours des quatre dernières élections présidentielles. Les Etats, que nous avons appelé « incertain » ont changé de couleur politique sur cette même période sont en violet au milieu.
Une tendance apparait. Les Etats démocrates (37.2% de la population) ont un taux de mortalité Covid-19 de 779 décès par millions d’habitants (intervalle 52- 1807) versus 427 décès par millions d’habitants (intervalle 53 – 1072) pour les Etats républicains (31.9% de la population). Il y a donc une nette tendance qui se révèle : le taux de mortalité dans les Etats républicains est 45% inférieur à celui des Etats démocrates.
Focalisons-nous maintenant sur les standards de prescription
La prochaine étape pour analyser la situation américaine est de superposer les pratiques de prescription de l’hydroxychloroquine et la couleur politique des Etats.
Une tendance apparait là encore. Les Etats ayant prescrit l’hydroxychloroquine en soins standards sont en majorité républicains ou incertains, et les Etats ayant rendu impossible sa prescription sont en majorité démocrates. Cela peut paraitre logique puisque le président Trump, républicain, a été un fervent supporteur de l’hydroxychloroquine alors que la FDA (Federal Drug Administration) et le NAID dirigé par le docteur Fauci (proche de Gilead et opposant de l’hydroxychloroquine, encore à ce jour), qui sont plutôt à tendance social-démocrate, s’y sont opposés.
En se focalisant sur les exceptions parmi les Etats ayant prescrit l’hydroxychloroquine, et pas nettement républicains, on retrouve la Floride, l’un des Etats avec la population la plus à risque puisque relativement âgée. A l’inverse dans les états ayant rendu l’usage de l’hydroxychloroquine quasiment impossible, on retrouve l’Utah et l’Arkansas parmi les bons élèves en termes de taux de mortalité.
A mieux y réfléchir, cette situation aux USA est vraiment très surprenante puisque les Démocrates sont historiquement en faveur des soins pour les Américains. Rappelons que le président Obama a mis en place le programme de santé ObamaCare et avait prévenu le président Trump en 2017 :
« Nous devrions toujours partir d’un postulat : tout changement apporté à notre système de santé doit le rendre meilleur, pas pire pour les travailleurs américains ».
En s’opposant à la prescription standard de l’hydroxychloroquine, un médicament générique et peu onéreux et en favorisant le remdesivir, très coûteux avec des effets secondaires sérieux, approuvé par la FDA et promu par le Dr Fauci, les Démocrates auraient-ils oubliés les paroles de leur ancien président ?
Andréa Savarino a manifestement raison dans son analyse de la politisation des débats autour de l’hydroxychloroquine aux Etats-Unis. Cela a entrainé une inversion des rôles où les Démocrates, historiquement en faveur des plans de santé pour tous, auront été vent debout contre l’hydroxychloroquine. Cette position politique se traduit dans les faits par des taux de mortalité beaucoup plus importants dans les Etats qu’ils contrôlent. Dans le camp d’en face, les Républicains ont fait preuve de pragmatisme. Gageons que ce n’est pas la fin de l’histoire et que se cache encore peut-être derrière la guerre du vaccin. Mais ce combat politique au travers de l’hydroxychloroquine pourrait peser lourd dans la balance lors des élections américaines. Car il s’agit de la vie des gens. Les Etats-Unis déplorent à ce jour plus de 188 000 décès liés à la Covid-19.