Maxwell Chikumbutso, l’inventeur génial de générateur et voiture à énergie libre, marche dans les pas de Nikola Tesla

[Source : Eveil Homme]

[NdNM : il restera probablement à confirmer qu’il s’agit bien d’énergie libre à rendement sur unitaire et non pas d’une entourloupe de plus.]

Maxwell Chikumbutso de Saith Technologies est de retour avec Un générateur de puissance capable d’alimenter 10 maisons à la fois en énergie libre !

Sangulani (Maxwell) Chikumbutso est un inventeur zimbabwéen qui a mis au point diverses technologies de pointe qui vont changer la façon dont la science fonctionne. En fait, il dit avoir mis au point des inventions qui, selon lui, « défient les lois de la physique » et, à ce titre, il a eu beaucoup de mal à faire breveter certaines de ses découvertes dans le monde entier.

Parmi les prototypes exposés aujourd’hui figuraient une voiture électrique (Saith EV) qui, selon Saith Technologies, est bien meilleure que celle de Tesla, un hélicoptère (Saith Hex_Copter) qui fonctionne avec cinq carburants, un générateur alimenté par Microsonic (Greener Power Machine), un drone fabriqué localement (non assemblé), des tours de surveillance, un sac à dos de communication de diffusion mobile, un sac à dos intelligent IP Mesh et un transformateur domestique qui peut multiplier la puissance par cent.

Maxwell Chikumbutso est un homme des plus intéressant et des plus talentueux qui soit ! L’inventeur génial en 2015 d’une voiture électrique qui se recharge à l’aide de radiofréquences (oui ! similairement à Nikola Tesla il y a environ un siècle), après avoir fait profil bas plusieurs années après l’annonce de son invention, fait un retour tonitruant dans le film THRIVE II: C’est ce qu’il faut aux créateurs, Foster Gamble et Kimberly Carter Gamble qui fait la part belle aux technologies à énergies libres, tant celle de Nassion Haramein que celle de Maxwell.

Dans le film Thrive II, on voit Maxwell faire la démonstration de son générateur à énergie libre qui fonctionne en captant les radiofréquence et la transforme en électricité ! Bien entendu, on pourrait trouver cela impossible ou des plus farfelus sauf que cela reprend le principe de la transmission d’énergie sans fils de Nikola Tesla (dont faut-il le rappeler, les recherches ont été supprimées en grande partie, de nombreuses preuves et documents déclassifiés en attestent, lire ici : https://eveilhomme.com/?s=tesla ).

Le matériel qu’il a fabriqué est selon Maxwell tellement en avance sur son temps (Nota Eveilhomme: cela fait appel seulement à des principes technologiques réprimés par le système, les gouvernements, lobby et financiers) qu’il affime qu’il ne peut pas breveter certaines technologies car elles défient les lois en place et sont classées en « technologies interdites » ou secrètes par les organismes en charge d’examiner les technologies.

Quelle technologie présente Maxwell?

Eh bien, ce n’est pas exactement un nouveau produit (car déjà présenté précédemment) mais le générateur Microsonic qui est en fait de retour. Maxwell Chikumbutso a récemment organisé un événement présentant le générateur et l’un des journalistes présents l’a tweeté. Ce générateur à énergie libre qui tire son énergie de radiofréquences serait capable de produire selon le site de saithgroup (https://www.saithgroup.com/gpm/) d’alimenter 300 maisons par sa production de 0,5 mégawatts et le tout en énergie libre. C’est plus que ce qui est indiqué dans le tweet ci-dessous, il s’agit éventuellement de 2 modèles avec des puissances différentes.

La Greener Power Machine (GPM) conçue et développée par Saith Technologies. Cette machine est appelée à révolutionner le secteur de l’énergie. Elle est alimentée par un dispositif à énergie micro-sonique (MSED). Le MSED est une technologie qui génère de l’énergie électrique en convertissant directement l’énergie des hautes fréquences radio en électricité. Le MSED est en même temps une énergie renouvelable à zéro émission (empreinte de dioxyde de carbone nulle). Le MSED fonctionne en créant perpétuellement assez d’énergie pour alimenter la machine et le consommateur.

La vidéo ci-dessus n’entre pas dans les détails sur le fonctionnement de la Greener Power Machine et le seul détail technique que nous pouvons en retirer est que le générateur fonctionne en silence.

De l’événement de presse, Maxwell a partagé un clip sur sa page Facebook :

https://www.facebook.com/maxsaithtech/videos/336643770938208/

Malheureusement, cette démonstration ne contient pas tous les détails techniques mais le film thrive est venu nous apporter des éléments qui permettent de donner du crédit à cette invention. En effet, dans le film Thrive II nous avons vu que Foster Gamble et un spécialiste en électricité sont allé tester sur place la machine, à l’aide d’équipements de mesure emmenée sur place. Cela a pu se faire après de nombreuses tergiversations car des agents apparemment gouvernementaux sont arrivés en plein tournage pour intimider Maxwell, qui a ensuite refuser les tests pendant plus semaines doutant des intentions de Foster et de son équipe. Au bout de nombreux jours sur place, Foster a réussi a avoir l’accord de Maxwell et son équipe.

La machine a finalement été testée en branchant un poste à soudure énergivore sur l’appareil Greener Power Machine (déconnectée de tout réseau). Et le résultat a été concordant avec affirmations de Maxwell à savoir que non seulement les batteries du générateurs ne se sont pas déchargées mais il a été constaté que la tension a même légèrement augmentée. Les batteries ont donc été rechargées alors que le poste à souder avait été utilisé. Cela semble être la preuve indépendante des dires de la société et de l’inventeur que la Greener Power Machine se recharge automatiquement dès qu’on l’utilise (ce qui est caractéristique de l’énergie libre).

Le site Web de Saith présente les affirmations suivantes concernant la Greener Power Machine;

  • Il est auto-alimenté – «pas de combustibles fossiles et pas de ressources naturelles» selon Saith;
  • « Pin drop silence » (totalement silencieux)
  • «Nous avons poussé l’ingénierie électrique à de nouveaux niveaux, à 50 Hz, elle offre des performances de classe mondiale. La sortie d’onde sinusoïdale «parfaite» produite garantira que même les charges sensibles seront correctement alimentées, sans bruit ni interférence. »

Quoi qu’il en soit, nous leur souhaitons un très grands succès dans leurs entreprises et même que ces modules et véhicules à énergie libre soient livrés partout gratuitement !



Site internet de Maxwell et de sa société : https://saithgroup.com

Sources : 
https://www.techzim.co.zw , 
Film Thrive 2 (a voir absolument ! ) 

Texte de l’article: Eveilhomme


[Source : La Télé de Lilou Macé]

(FR) EXCLUSIF : Foster Gamble. Des idées révolutionnaires et pionnières – Thrive 2

Interview exclusive de Foster Gamble traduite en français par Anne-Laure Gex. Cette interview propose de nombres solutions encourageantes, ainsi que des explications sur les coulisses du documentaire Thrive 2.




Une neurologue allemande met en garde contre le port du masque : « La privation d’oxygène provoque des dommages neurologiques irréversibles »

[Source : Sott.net]

C’est l’un des billets les plus importants que j’aie jamais rédigés, alors je vous invite à le lire. J’ai retranscrit les extraits les plus marquants du récent et très urgent message vidéo du Dr Margarite Griesz-Brisson, qui a été traduit de l’allemand en anglais par Claudia Stauber.



Vidéo originelle du Dr Griesz-Brisson

Le Dr Margarite Griesz-Brisson, docteur en médecine, est neurologue consultante et neurophysiologiste, titulaire d’un doctorat en pharmacologie, avec un intérêt particulier pour la neurotoxicologie, la médecine environnementale, la neurorégénération et la neuroplasticité. Voici ce qu’elle a à dire sur les masques et leurs effets sur notre cerveau :

« La réinhalation de l’air que nous respirons va incontestablement générer un déficit en oxygène et une saturation en dioxyde de carbone. Nous savons que le cerveau humain est très sensible à la privation d’oxygène. Il y a des cellules nerveuses, par exemple dans l’hippocampe, qui ne peuvent pas rester plus de 3 minutes sans oxygène – elles ne peuvent pas survivre.

Les symptômes d’alerte aigus sont les maux de tête, la somnolence, les vertiges, les problèmes de concentration, le ralentissement du temps de réaction – qui sont des réactions du système cognitif.

Cependant, lorsque vous souffrez d’une privation chronique d’oxygène, tous ces symptômes disparaissent, car vous vous y habituez. Mais votre fonctionnement demeure altéré, et la sous-alimentation en oxygène de votre cerveau continue de progresser.

Nous savons que les maladies neurodégénératives mettent des années, voire des décennies, à se développer. Si aujourd’hui, vous oubliez votre numéro de téléphone, cela indique que le processus de dégradation de votre cerveau a démarré il y a 20 ou 30 ans.

Vous pensez peut-être que vous vous êtes habitué à porter un masque et à inspirer l’air que vous venez d’expirer, mais il n’en reste pas moins que les processus dégénératifs dans votre cerveau s’amplifient à mesure que votre privation d’oxygène se poursuit.

Le deuxième problème est que les cellules nerveuses de votre cerveau sont incapables de se diviser normalement. Ainsi, au cas où nos gouvernements seraient assez généreux pour nous autoriser à enlever nos masques et à respirer à nouveau librement de l’oxygène dans quelques mois, les cellules nerveuses perdues ne seront plus régénérées. Ce qui est perdu est perdu.

Je ne porte pas de masque, j’ai besoin de mon cerveau pour réfléchir. Je veux avoir les idées claires quand je m’occupe de mes patients, et ne pas être anesthésiée au dioxyde de carbone.

Il n’existe pas d’exemption médicale infondée pour les masques faciaux, car la privation d’oxygène est dangereuse pour chaque cerveau. Chaque être humain doit pouvoir décider librement s’il veut porter un masque absolument inefficace pour se protéger contre un virus.

Pour les enfants et les adolescents, les masques sont un interdit absolu. Les enfants et les adolescents ont un système immunitaire extrêmement actif et adaptatif, et ils ont besoin d’une interaction constante avec le microbiome de la Terre. Leur cerveau est également incroyablement actif, car il a beaucoup à apprendre. Le cerveau de l’enfant, ou de l’adolescent, a soif d’oxygène. Plus l’organe est métaboliquement actif, plus il a besoin d’oxygène. Chez les enfants et les adolescents, chaque organe est métaboliquement actif.

Priver le cerveau d’un enfant ou d’un adolescent d’oxygène, ou le restreindre de quelque manière que ce soit, est non seulement dangereux pour sa santé, mais aussi absolument criminel. Le manque d’oxygène inhibe le développement du cerveau, et les dommages qui en résultent ne PEUVENT PAS être réparés.

L’enfant a besoin du cerveau pour apprendre, et le cerveau a besoin d’oxygène pour fonctionner. Nous n’avons pas besoin d’étude clinique pour le savoir. C’est un fait physiologique simple et incontestable. Un manque d’oxygène provoqué consciemment et délibérément est un danger absolu pour la santé, et une contre-indication médicale absolue.

En médecine, une contre-indication médicale absolue signifie que ce médicament, cette thérapie, cette méthode ou mesure ne doit pas être utilisé, et n’est pas autorisé à être utilisé. Pour contraindre par la force toute une population à utiliser une contre-indication médicale absolue, il faut qu’il y ait des raisons précises et sérieuses à cela, et ces raisons doivent être présentées à des organismes interdisciplinaires et indépendants compétents, pour être vérifiées et autorisées.

Lorsque, dans dix ans, la démence augmentera de manière exponentielle et que les jeunes générations ne pourront pas atteindre leur potentiel inné, cela ne servira à rien de dire que « nous n’avions pas besoin des masques ».

Comment un vétérinaire, un distributeur de logiciels, un homme d’affaires, un constructeur de voitures électriques et un physicien peuvent-ils décider des questions concernant la santé d’une population entière ? S’il vous plaît, chers collègues, nous devons tous nous réveiller.

Je sais à quel point le manque d’oxygène est dommageable pour le cerveau, les cardiologues savent à quel point il est dommageable pour le cœur, les pneumologues savent à quel point il est dommageable pour les poumons. La privation d’oxygène endommage tous les organes.

Où sont nos services de santé, notre assurance maladie, nos associations médicales ? Il aurait été de leur devoir de s’opposer avec véhémence au confinement et d’y mettre fin – dès le début.

Pourquoi les autorités médicales infligent-elles des sanctions aux médecins qui accordent des exemptions aux gens ? La personne ou le médecin doivent-ils sérieusement prouver que la privation d’oxygène est nocif pour tous ? Quel genre de médecine nos médecins et nos associations médicales représentent-ils ?

Qui est responsable de ce crime ? Ceux qui veulent le faire appliquer ? Ceux qui le laissent se produire et jouent le jeu, ou ceux qui ne l’empêchent pas ?

Il ne s’agit pas de masques, ni de virus, et certainement pas de votre santé. Il s’agit de bien plus que cela. Je ne rentre pas dans ce jeu. Je n’ai pas peur.

Comme vous pouvez le remarquer, ils nous prennent déjà notre air. L’impératif à l’heure actuelle est la responsabilité personnelle. Nous sommes responsables de ce que nous pensons – pas les médias. Nous sommes responsables de ce que nous faisons – pas nos supérieurs. Nous sommes responsables de notre santé – pas l’Organisation mondiale de la santé. Et nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre pays – pas le gouvernement. »

Commentaire Il n’existe pas de preuves scientifiques de l’efficacité des masques contre la transmission des virus par voie aérienne, mais il existe des preuves scientifiques des dangers inhérents au port du masque.




120 ans d’alerte climatique

4 octobre 2019. Les scientifiques en quête de financement et les journalistes en quête d’audience sont d’accord: la panique se vend.

« Le refroidissement global va nous tuer tous! » « Non, attendez: le réchauffement climatique va nous tuer tous! »

Tout ce qui manque, c’est un va-et-vient de «Tais-toi!», «Non, tais-toi!», Réservé à ceux qui doutent de la nécessité de la panique.

C’est l’essentiel d’une étonnante chronologie des 120 dernières années de peur du climat, assemblée par butnowyouknow.net et reproduite par l’estimable Anthony Watts dans Wattsupwiththat, qui la met à jour aujourd’hui. C’est vraiment ahurissant:

1895 – Les géologues pensent que le monde pourrait être à nouveau gelé – New York Times, février 1895

1902 – «Les glaciers en voie de disparition… se détériorent lentement, avec une persistance qui signifie leur annihilation finale… un fait scientifique… disparaît sûrement.» – Los Angeles Times

1912 – Le professeur Schmidt nous met en garde contre l’ère de la glace qui s’empace – New York Times, octobre 1912

1923 – «Un scientifique dit que la glace arctique va anéantir le Canada» – Professeur Gregory de l’Université Yale, représentant américain au Congrès scientifique pan-pacifique, – Chicago Tribune

1923 – « Les découvertes des changements de la chaleur du soleil et l’avancée des glaciers au sud ces dernières années ont donné lieu à des hypothèses sur la possible apparition d’un nouvel âge glaciaire » – Washington Post

1924 – MacMillan signale des signes d’un nouvel âge glaciaire – New York Times, 18 septembre 1924

1929 – «La plupart des géologues pensent que le monde se réchauffe et qu’il continuera de se réchauffer» – Los Angeles Times, dans Une nouvelle ère glaciaire?

1932 – «Si ces choses sont vraies, il est évident que nous devons donc basculer à l’ère glaciaire» – The Atlantic magazine, This Cold, Cold World

1933 – L’Amérique dans le plus long sort de chaleur depuis 1776; La ligne de température enregistre une hausse de 25 ans – New York Times, le 27 mars 1933

1933 – «… tendance généralisée et persistante au climat plus chaud… Notre climat change-t-il?» – Federal Weather Bureau «Monthly Weather Review».

1938 – Le réchauffement de la planète, causé par l’homme qui réchauffe la planète avec du dioxyde de carbone, « aura probablement plusieurs effets bénéfiques sur l’homme, outre la fourniture de chaleur et d’électricité. » – Journal trimestriel de la Société royale de météorologie

1938 – «Les experts déconcertent la montée du mercure depuis 20 ans… Chicago figure au premier rang des milliers de villes du monde touchées par une mystérieuse tendance à la hausse du climat au cours des deux dernières décennies» – Chicago Tribune

1939 – «Les gaufriers qui prétendent que les hivers étaient plus durs quand ils étaient garçons ont tout à fait raison… les hommes du temps ne doutent pas que le monde se réchauffe au moins pour le moment» – Washington Post

1952 – «… nous avons appris que le monde se réchauffait depuis un demi-siècle» – New York Times, 10 août 1962

1954 – “… les hivers deviennent plus doux, les étés sont plus secs. Les glaciers se retirent et les déserts grandissent »- US News and World Report

1954 – Climat: la chaleur peut être annulée – Fortune Magazine

1959 – «Les conclusions sur l’Arctique appuient en particulier la théorie de la hausse des températures dans le monde» – New York Times

1969 – «… la banquise arctique s’amincit et que l’océan au pôle Nord pourrait devenir une mer ouverte dans une décennie ou deux» – New York Times, 20 février 1969

1969 – « Si j’étais un joueur, je prendrais même de l’argent que l’Angleterre n’existerait pas en l’an 2000 » – Paul Ehrlich (alors qu’il prédit maintenant la fin du réchauffement climatique, cette citation ne reçoit qu’une mention honorable, car il parlait de son folle peur de la surpopulation)

1970 – «… contrôlez bien vos longs clients, les ennemis du froid – le pire est peut-être à venir… il n’ya aucun soulagement à voir» – Washington Post

1974 – Le refroidissement global des quarante dernières années – Time Magazine

1974 – « Les cassandres climatologiques sont de plus en plus inquiets, car les aberrations climatiques qu’ils étudient pourraient être le signe avant-coureur d’un autre âge de glace » – Washington Post

1974 – «En ce qui concerne la tendance au refroidissement actuel, un certain nombre de climatologues renommés ont conclu qu’il s’agissait d’une très mauvaise nouvelle» – magazine Fortune, lauréat du prix Science Writing Award de l’American Institute of Physics pour son analyse du danger

1974 – «… les faits du changement climatique actuel sont tels que les experts les plus optimistes attribueraient presque avec certitude une perte majeure des récoltes… des morts massives de faim, et probablement d’anarchie et de violence» – New York Times
Les cassandres deviennent de plus en plus appréhensibles, car les aberrations climatiques qu’elles étudient pourraient être le signe avant-coureur d’un autre âge glaciaire.

1975 – Les scientifiques se demandent pourquoi le climat mondial change; Un refroidissement majeur largement considéré comme inévitable – New York Times, 21 mai 1975

1975 – «La menace d’une nouvelle ère glaciaire doit désormais coïncider avec la guerre nucléaire en tant que source probable de mortalité et de misère massives pour l’humanité», Nigel Calder, rédacteur en chef du magazine New Scientist, dans un article de l’International Wildlife Magazine

1976 – «Même les fermes américaines peuvent être frappées par une tendance au refroidissement» – US News and World Report

1981 – Réchauffement de la planète – «d’une ampleur presque sans précédent» – New York Times

1988 – Je voudrais tirer trois conclusions principales. Premièrement, la Terre est plus chaude en 1988 qu’à tout autre moment dans l’histoire des mesures instrumentales. Deuxièmement, le réchauffement climatique est maintenant suffisamment important pour que nous puissions attribuer avec un degré de confiance élevé une relation de cause à effet à l’effet de serre. Et troisièmement, nos simulations climatiques informatiques indiquent que l’effet de serre est déjà suffisamment important pour commencer à affecter la probabilité d’événements extrêmes, tels que les vagues de chaleur estivale. – Jim Hansen, témoignage de juin 1988 devant le Congrès, voir Sa citation ultérieure et l’objection de son supérieur hiérarchique pour le contexte.

1989 – «D’un côté, en tant que scientifiques, nous sommes éthiquement liés à la méthode scientifique, promettant en fait de dire la vérité, toute la vérité et rien d’autre – ce qui signifie que nous devons inclure tous les doutes, les mises en garde, les si ands et mais. D’autre part, nous ne sommes pas seulement des scientifiques mais aussi des êtres humains. Et comme la plupart des gens, nous aimerions voir le monde meilleur, ce qui, dans ce contexte, signifie que nous travaillons à réduire le risque de changement climatique potentiellement désastreux. Pour ce faire, nous avons besoin d’un large soutien afin de capter l’imagination du public. Cela implique bien sûr d’obtenir une couverture médiatique abondante. Nous devons donc proposer des scénarios effrayants, faire des déclarations simplifiées et dramatiques et faire peu de place aux doutes que nous pourrions avoir. Cette «double contrainte éthique» dans laquelle nous nous trouvons fréquemment ne peut être résolue par aucune formule. Chacun de nous doit décider quel est le bon équilibre entre l’efficacité et l’honnêteté. J’espère que cela signifie être les deux. »- Stephen Schneider, auteur principal du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, magazine Discover, octobre 1989

1990 – «Nous devons surmonter le problème du réchauffement climatique. Même si la théorie du réchauffement de la planète est fausse, nous agirons correctement – en termes de politique économique et de politique environnementale »- Sénateur Timothy Wirth.

1993 – «De nombreux scientifiques craignent que les changements climatiques mondiaux ne modifient les schémas de température et de précipitations, avec des conséquences incertaines pour l’agriculture.» – US News and World Report

1998 – Peu importe si la science [du réchauffement climatique] est totalement fausse. . . le changement climatique [offre] la plus grande opportunité de justice et d’égalité dans le monde. »- Christine Stewart, ministre canadienne de l’Environnement, Calgary Herald, 1998

2001 – « Les scientifiques ne doutent plus que le réchauffement climatique se produise et presque personne ne conteste le fait que les humains sont au moins en partie responsables. » – Time Magazine, lundi 9 avril 2001

2003 – L’accent mis sur les scénarios extrêmes aurait peut-être été approprié à un moment donné, alors que le public et les décideurs étaient relativement peu conscients du problème du réchauffement planétaire, et que des sources d’énergie telles que les «carburants de synthèse», le pétrole de schiste et les sables bitumineux faisaient l’objet d’une attention soutenue »- Jim Hansen, militant de la NASA pour le réchauffement de la planète, pouvons-nous désamorcer la bombe à retardement du réchauffement de la planète ?, 2003

2006 – «Je pense qu’il est approprié d’avoir une surreprésentation d’exposés factuels sur son dangerosité, comme prétexte pour ouvrir l’auditoire à l’écoute des solutions proposées et à quel point nous espérons résoudre ce problème. cette crise. »- Al Gore, magazine Grist, mai 2006

2006 – «Il n’est pas question de savoir si la terre s’est réchauffée au cours du siècle dernier. La terre se réchauffe ou se refroidit constamment, au moins de quelques dixièmes de degré… »- Richard S. Lindzen, professeur de météorologie Alfred P. Sloan au MIT
2006 – «Ce que nous avons fondamentalement oublié, c’est la science de l’école primaire. Le climat change toujours. Il fait toujours… réchauffer ou refroidir, il n’est jamais stable. Et s’il était stable, ce serait réellement intéressant du point de vue scientifique car ce serait la première fois depuis quatre milliards et demi d’années. »- Phil Stott, professeur émérite de biogéographie à l’Université de Londres.
2006 – «Depuis 1895, les médias ont alterné entre les alarmes de refroidissement global et les alarmes de réchauffement au cours de quatre périodes distinctes qui se chevauchent parfois. De 1895 aux années 1930, les médias ont colporté un âge de glace à venir. De la fin des années 1920 aux années 1960, ils ont mis en garde contre le réchauffement climatique. Des années 1950 aux années 1970, ils nous ont de nouveau mis en garde contre un âge de glace à venir. Cela fait du réchauffement climatique moderne la quatrième tentative du quatrième gouvernement du Royaume-Uni de promouvoir des peurs opposées au changement climatique au cours des 100 dernières années. « – Sénateur James Inhofe, lundi 25 septembre 2006

2007- «J’ai récemment pris la parole (sur les sophismes du réchauffement planétaire) et trois membres du gouvernement canadien, le Cabinet de l’environnement, sont venus par la suite et ont dit: » Nous sommes d’accord avec vous, mais rien ne vaut notre travail.  » Donc, on crée une industrie énorme avec des milliards de dollars d’argent du gouvernement et des emplois qui en dépendent. »- Dr Tim Ball, D’un océan à l’autre, le 6 février 2007

2008 – «Hansen n’a jamais été muselé même s’il avait violé la position de l’agence officielle de la NASA en matière de prévision climatique (c’est-à-dire que nous n’en savions pas assez pour prévoir le changement climatique ou les effets de l’humanité sur celui-ci). Hansen a donc embarrassé la NASA en faisant part de ses déclarations sur le réchauffement de la planète en 1988 lors de son témoignage devant le Congrès »- Dr. John S. Theon, chef à la retraite du programme de recherche sur les processus climatiques à la NASA, voir ci-dessus pour les citations de Hansen.
Section mise à jour par Anthony:

2009 – Changement climatique: la fonte des glaces déclenchera une vague de catastrophes naturelles. Les scientifiques lors d’une conférence à Londres la semaine prochaine avertiront des tremblements de terre, des avalanches et des éruptions volcaniques du fait de la réchauffement de l’atmosphère et de la modification de la géologie. Même la Grande-Bretagne pourrait être frappée par des tsunamis – « Non seulement les océans et l’atmosphère se conspirent contre nous, entraînant des températures de cuisson, des tempêtes et des inondations plus puissantes, mais la croûte sous nos pieds semble également être de la partie », – professeur Bill McGuire, directeur du centre de recherche Benfield Hazard, à l’University College London, – The Guardian, septembre 2009.

2010 – À quoi ressemble le réchauffement climatique? Il faisait plus de 5 ° C (environ 10 ° F) plus chaud que la climatologie dans la région de l’Europe de l’Est, y compris Moscou. Il y avait une région de l’Asie orientale qui était également exceptionnellement chaude. La partie orientale des États-Unis était exceptionnellement chaude, mais pas au point des points chauds de l’Eurasie. James Hansen – NASA GISS, 11 août 2010.

2011 – Où est allé le réchauffement climatique? «À Washington, le« changement climatique »est devenu un paratonnerre, c’est un mot de quatre lettres», a déclaré Andrew J. Hoffman, directeur de l’Institut Erb pour le développement durable de l’Université du Michigan. – New York Times, le 15 octobre 2011.

2012 – Le réchauffement climatique en passe de devenir un scientifique irréversible. «C’est la décennie critique. Si nous ne prenons pas les virages de la décennie, nous franchirons ces limites », a déclaré Will Steffen, directeur exécutif de l’Institut de la lutte contre le changement climatique de la Australian National University, lors d’une conférence à Londres. Reuters, le 26 mars 2012

2013 – La «preuve» du réchauffement de la planète s’évapore. La saison des ouragans de 2013 vient de se terminer comme l’une des cinq années les plus calmes depuis 1960. Mais ne vous attendez pas à ce que quiconque ait évoqué les ouragans de l’année dernière comme la « preuve » de la nécessité de s’attaquer au réchauffement de la planète; les warmists ne travaillent pas de cette façon. New York Post, le 5 décembre 2013

2014 – Changement climatique: C’est encore pire que ce que nous pensions. Il ya cinq ans, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat brossait un tableau sombre de l’avenir de notre planète. Alors que les climatologues rassemblent des preuves pour le prochain rapport, prévu pour 2014, Michael Le Page explique sept raisons pour lesquelles la situation semble encore plus sombre. –Nouveau scientifique (non daté en 2014)

https://www.americanthinker.com/blog/2014/08/120_years_of_climate_scares.html?fbclid=IwAR0rK83w-5VzSbeoPqZL4JFyLGvDe8z9wZDzoJss2EKYMmnvBZ0TF1RU87c#.XZSdZ6u6Ots.facebook




Extinction Rebellion, nouvelle manipulation de masse, dans quel but ?

[Source : Librairie Tropiques via Le Grand Soir]

De notre envoyé spécial :
Vincent Lenormant

À
tous ceux qui s’interrogent sur Extinction Rebellion (XR), ce «
mouvement » qui est arrivé sur le devant de la scène en moins d’un an,
et dont nous n’avons pas fini d’entendre parler.

Prenez
entre deux et quatre personnes (en fonction du monde que vous attendez)
pour accueillir les gens qui arrivent. Les gens ne doivent pas avoir le
temps de se sentir nerveux ou en insécurité. La phrase de départ
devrait ressembler à « Salut je m’appelle Jo, merci d’être venu.
Tu viens pour le problème X c’est ça ?… Super.
(laissez-les dire pourquoi ils sont venus) Super, alors voilà ce qui va se passer… pardon tu t’appelles comment ? Super. »
Note : faites en sorte qu’ils disent pourquoi ils sont venus, leur nom,
et affirmez et commentez ce qu’ils vous disent « alors cette réduction
de salaire, ça a été un coup dur, hein ? »
Ensuite parlez-leur un peu du déroulement de la soirée et conduisez-les
vers une table ou un cercle de chaises pour 7-8 personnes. Quand les
gens entre dans la pièce, remplissez les cercles les uns après les
autres. Présentez les nouveaux dans chaque cercle – comme si c’était une
fête et que vous en étiez l’hôte ! « Alors voici Jack – il vient de
Hackney lui aussi – Jack voici Joe et Tracy… » Parlez de choses qu’ils
ont en commun pour qu’ils puissent entamer une conversation. Pas de
temps pour les moments de gène : le but est qu’ils se sentent
accueillis, appréciés, et valorisés. Et hop, les voilà en train de
parler à des gens cools en petits groupes.
C’est le moment d’amener de quoi grignoter – ça leur donnera envie de
boire. Les gens aiment la nourriture. Pas seulement parce que c’est
sympa mais aussi parce que ça les met inconsciemment dans un endroit de
détente. Ça leur donne quelque chose à faire avec leur corps pour les
détendre. Le corps affecte l’esprit : ça marche comme ça. (…)

Résumé :

  •     Accueillir les gens un par un
  •     Présentations courtes
  •     Discussions en groupes de 7-8
  •     Réflexion sur de nouvelles idées et accord sur l’action collective
  •     Engagement conditionnel sur l’action collective
  •     Écrire et lire ces engagements pour consolider les actions approuvées
  •     Passer un chapeau
  •     Prendre les coordonnées de tout le monde
  •     Choisir les plus enthousiastes pour les entraîner à organiser d’autres rencontres
  •     Mettre au point un programme d’entraînement des entraîneurs : pensez croissance exponentielle !

Derrière ces idées il y a des principes basiques :
    La plupart des gens s’investissent parce qu’on les fait se sentir
accueillis et appréciés, souvent plus que pour la rationalité de la
cause en soi
    Les gens se sentent plus forts en parlant en public
    Les gens se sentent plus forts en bougeant leur corps pour faire des choses comme voter ou faire de l’exercice
    Les gens ont besoin de savoir précisément ce qu’ils ont à faire pour
transformer leurs sentiments positifs en un engagement pratique et
durable
    Tout le monde n’a que 24h dans sa journée : la croissance vient en
amenant de nouvelles personnes (entraînées et actives) à s’impliquer :
il vous faut donc recruter et avoir un programme.

C’est tout.
Bonne chance !

Le texte ci-dessus a été écrit en juillet 2016 par Roger Hallam, un des fondateurs d’Extinction Rebellion. XR n’existait pas encore, et à aucun moment il n’y est question de climat ; mais c’est le modèle proposé par XR pour organiser ses réunions. C’est un « outil » dont le but explicite est de créer de toutes pièces un mouvement populaire, une illustration parfaite de ce que les anglophones nomment Astroturfing. Ils appellent « grassroots movements » les mouvement populaires « par les racines de l’herbe » ; alors quand on veut beaucoup d’herbe rapidement, on utilise plutôt du gazon artificiel comme Astroturf TM.

Qui est Roger Hallam ?

Avant tout un professionnel du militantisme. Sa biographie est pleine de mystères : sa page wikipedia le présente comme un ancien agriculteur bio qui aurait tout perdu à la suite d’événements climatiques exceptionnels, et à partir de 2017 il aurait étudié la désobéissance civile au King’s College, prestigieuse université publique de Sa Majesté.

Il
est déjà assez étonnant d’étudier la désobéissance civile au sein d’une
université publique prestigieuse, mais si l’on se donne la peine de
quelques recherches, on voit que rien n’est exact : l’entreprise de M.
Hallam, fondée en 1999, existe toujours, il en est toujours le patron; il s’agit d’une ferme bio comme il en existe tant, avec un modèle économique qui s’appuie sur le bénévolat des jeunes écolos.

Il est au King’s College depuis 2014, et il y a sûrement fait des rencontres intéressantes. Il est en effet devenu contributeur d’Open Democracy,
la plateforme web d’Open Society. Sa première contribution date de
janvier 2015, 3 mois après sa rentrée au King’s College. Open Society,
c’est la pieuvre de George Soros, qui a accouché d’une foultitude
d’organisations, d’entreprises, de média, d’événements tous destinés à
promouvoir la « liberté » ou la « démocratie », c’est à dire
l’impérialisme US dans sa version soft. On les a vus à l’oeuvre à chaque
« révolution colorée », de la place Maïdan à la place Tahrir, où des «
mouvements spontanés » très organisés expliquaient à la foule les
techniques insurrectionnelles « non-violentes » et surtout médiatiques
qui ont permis l’arrivée au pouvoir de néo-nazis en Ukraine et des
Frères Musulmans en Tunisie et en Égypte.

Open Democracy est financé, outre Soros, par des démocrates aussi fervents que la Fondation Ford oules frères Rockefeller.

Remettons-en
une petite couche pour les « militants » d’XR qui sont toujours
dubitatifs quand on leur parle de Soros et qui dégainent très vite comme
seule réponse « c’est une fake news antisémite ». Comparez seulement les actions dont se vante l’Open Society en Ukraineavec
ce qui s’est effectivement passé. Comparez les images médiatiques du
même type que celles que vous produisez (un joyeux carnaval, la
non-violence…) et la réalité d’un coup d’état dont le bras armé était
constitué de groupes néo-nazis. Derrière chaque organisation «
non-violente » et « démocratique » créée par l’Open Society se cachaient des groupes militarisés.

Alors, qui se cache derrière vous ?

Comment se fait-il que vous bénéficiez d’une telle bienveillance de la part des autorités ?
Roger Hallam lui-même a été acquitté après avoir vandalisésa
propre université, le King’s College. Il avait tagué « divest from oil
and gas » (cessez d’investir dans le pétrole et le gaz). Il n’a pas
seulement été acquitté, l’université a déclaré annuler un investissement
de 14 millions dans les énergies fossiles et s’est engagée à la
neutralité carbone pour 2025, un des objectifs d’XR.

Si cela vous semble toujours normal, regardons à présent le profil d’une autre militante célèbre d’XR, Farhana Yamin.

Mme Yamin fait partie de la Chatham House, le pendant britannique du Council on Foreign Relations, un « think tank » financé par les plus gros industriels du monde,
et même les pétroliers : Royal Dutch Shell, Chevron, BP, ExxonMobil…
lisez bien cette liste, ils y sont tous ! Tous les pires capitalistes,
financiers, militaires, c’est la liste des pires pollueurs de la
planète.

Mme Yamin a créé Track Zero avec le soutien de la Chatham House, et que veut Track Zero ?

«
Track 0 est une organisation indépendante (!) à but non-lucratif qui
sert de plateforme pour soutenir ceux qui transitent vers un futur
propre, juste et lumineux pour les futures générations du monde entier,
en accord avec les objectifs de l’Accord de Paris. Nous nous adressons
aux dirigeants et nous fournissons de la recherche stratégique, des
formations, des conseils, de l’aide pour la communication aux
gouvernements, entreprises, investisseurs, philanthropes, communautés et
organisations de la société civile.

La
mission de Track 0, c’est de traduire l’Accord de Paris sur la limite
du réchauffement à 2ºC/1.5ºC en marches à suivre et en manières de
calculer les émissions afin d’élaborer des solutions transformatives que
tout le monde peut mettre en œuvre. (…) Atteindre la neutralité carbone
est possible et démontrable par la science. Cet objectif est reconnu
par l’Accord de Paris, qui exige que tout le monde travaille
collectivement à décarboniser l’économie globale en cherchant à
atteindre un pic d’émissions le plus vite possible afin d’équilibrer les
émissions globales dans la deuxième partie du siècle. Les scientifiques
s’accordent à dire qu’il faut pour cela réduire à zéro les émissions
liées aux énergies fossiles le plus vite possible, à partir de
maintenant. »

Chers « rebelles » d’XR. Ne vous inquiétez plus !
Les gens les plus puissants de la planète travaillent activement à la
sauver. Vous pouvez rentrer chez vous, tout est sous contrôle. Votre
seul utilité, c’est de promouvoir « d’en bas » des politiques décidées
depuis longtemps « en haut ».

Longtemps comment ?

Juin 1992 pour commencer.

À cette date, 120 chefs d’état réunis à Rio au Sommet de la Terre se sont mis d’accord sur une feuille de route, le fameux Agenda 21.
Cet Agenda 21 occupe beaucoup les fonctionnaires des collectivités
territoriales, qui doivent s’efforcer de maquiller en « développement
durable » des politiques au service des industriels. Si vous lisez cet
agenda, vous serez surpris de voir un programme écologiste radical, vous
auriez presque envie de voter pour. C’est justement l’occasion de
comparer les buts fixés il y a 30 ans à la réalité. Que s’est-il
réellement passé ? Développement des monopoles, accroissement des
inégalités, désertification des campagnes, mort des services publics,
fuite en avant technologique… et relocalisation des industries et des
déchets dans les pays pauvres, sans oublier une suite ininterrompue de
guerres atroces, source majeure de pollution environnementale (ce qui
n’intéresse pas beaucoup les écolos d’opérette). Les plus gros
capitalistes qui financent la Chatham House ont prospéré, et c’est peu
dire.

Cette feuille de route a été actualisée en septembre 2015, avant les Accords de Paris, sous le nom Agenda 2030.
En plus du développement durable et des questions écologiques, d’autres
thèmes sont abordés : la réduction des inégalités, l’égalité des sexes,
l’éducation, la santé… Les Accords de Paris ont ensuite fixé le fameux
objectif de réduction du réchauffement, sans aucune contrainte sur les
entreprises, sans remettre en cause les traités de libre-échange, en
oubliant les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation et du
transport maritime international, et sans mentionner les termes «
énergies fossiles », « pétrole » ou « charbon », l’Arabie Saoudite s’y
étant opposée.

Alors que penser de tout cela ?

Faites-vous confiance aux gouvernements et aux industriels pour sauver le monde ?

Non,
dites-vous, et c’est pour ça que vous êtes chez XR. Et pourtant, XR,
Greta Thunberg et les autres avatars de la « lutte pour le climat » ne
font rien d’autre que leur demander d’appliquer les accords signés, et
de poursuivre l’oeuvre du grand bienfaiteur Laurent Fabius, président de
la COP21.

Souvenons nous de ce moment fort en relisant cet article baveux du Monde en décembre 2015:

«
A 69 ans, Laurent Fabius a achevé un marathon entamé voilà deux ans
pour tenter de convaincre un à un les 195 pays membre de la
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de
dépasser leurs divergences et leurs propres intérêts. ‟Oui, j’ai été
très ému, a t-il confié au Journal du dimanche. Voir l’ensemble d’une
salle se lever pour célébrer un succès que le monde attendait depuis si
longtemps, c’est un moment très fort.” (…) les hommages ont été
unanimes pour saluer la maîtrise de l’homme, sa dextérité dans les
négociations, son sens de l’écoute et l’organisation millimétrique de la
COP. ‟Laurent, tu as fait un travail extraordinaire”, l’a remercié John
Kerry, le secrétaire d’Etat américain. ‟C’est la diplomatie la plus
habile que j’ai vue depuis plus de deux décennies que j’assiste à ces
réunions”, a expliqué quant à lui Al Gore, l’ex-vice-président
américain. L’Afrique a salué la ‟transparence” des Français, sans
‟arrogance ni prétention”. La presse internationale en fait ‟le cerveau”
de cette ‟task force” diplomatique. »

XR
a été créé il y a moins d’un an au Royaume-Uni, et à présent des «
actions » labellisées XR se déroulent dans de nombreuses capitales du
monde entier. XR France affirme compter 8000 adhérents, chiffre en forte
progression ces dernières semaines. Contrairement aux autres antennes
internationales du mouvement, notamment britanniques et étasuniennes,
les militants français n’ont pas accepté Climate Emergency Fund (CEF),
initié par Aileen Getty, la fameuse philanthrope dont la famille a fait
fortune dans le pétrole. Voilà qui rassure les membres d’XR France sur
leur « indépendance », mais ça ne les inquiète pas de porter les
couleurs d’une organisation dont toutes les autres antennes ont accepté
ce fond. De plus, il est tout à fait possible qu’XR France en bénéficie
malgré tout, si par exemple ils reçoivent une aide quelconque en
provenance d’XR UK.

L’organisation d’XR se veut horizontale est démocratique, mais en fait tout est fait pour centraliser les informations. Leur structure,
pleine de promesses mais terriblement opaque, ressemble à celle des
organisations pseudo-anarchistes, où on laisse la base s’organiser mais
où les postes-clé (questions internationales, médias) sont verrouillés.

Bien entendu, l’organisation est à moitié secrète : il y a des niveaux de confiance,
et les membres peuvent rapidement accéder au statut d’ « activistes »,
mais pour accéder au statut d’ « organisateurs », il leur faudra être
coopté :

« La plupart des rebelles resteront joyeusement activistes et contribueront à assurer l’impact de notre mouvement en s’impliquant in real life à ce niveau. (…) Pour accéder au niveau organisateur, l’activiste doit :

  • s’investir localement pendant un minimum de deux mois ou
  • être proposé·e par 2 rebelles organisateurs de son groupe régional pour le statut d’organisateur »

Tant
pis pour la démocratie… et ajoutons encore qu’XR utilise Google pour
noter les procès verbaux de toutes ses réunions, et Signal pour ses
communications internes (une application absolument pas sécurisée)

L’insurrection

Sur
la place du Châtelet comme au centre commercial Italie 2 (propriété
d’un groupe britannique, au passage), les flics laissent faire et les
médias bourgeois comme le Monde, Libérationou le Parisienfont des articles qui sont de véritables publicités pour XR.

À
Italie 2, les « peace keepers », c’est à dire la police interne d’XR a
dû faire beaucoup d’efforts pour contrôler les autonomes et autres
Gilets Jaunes qui croyaient vraiment qu’il s’agissait d’une occupation contre
le pouvoir. Les membres d’XR comptaient partir se coucher sur les coups
de minuit, ils furent contraints de prolonger l’aventure jusqu’à 4h,
avant de déserter les lieux sous le regard attendri de la police.
Pendant leur journée festive, ils auront pu entendre au moins deux
discours de « militants révolutionnaires » de Hong Kong, où se déroule
une nouvelle révolution colorée sous les auspices de l’Open Society.

Ces fameux démocrates qui défilent avec le drapeau étasunien et ont été planter un drapeau britannique au parlement.

Place
du Châtelet, la police protège quelques centaines de jeunes qui dansent
et font la fête. La rupture est consommée entre eux et les vieux Gilets
Jaunes, moches, pauvres, qui depuis presque un an se font massacrer par
la police et trainer dans la boue par les médias. En mettant en avant
la « non-violence », XR renforce l’étiquette médiatique de « violence »
des Gilets Jaunes. On entend régulièrement comme argument : « ce que les
Gilets n’ont pas réussi à faire par la violence, nous allons l’obtenir
par la non-violence ». « Si la police n’intervient pas, c’est parce que
nous sommes non-violents, nous. »

XR
France a donc peut-être enfin réussi à faire ce que médias et
politiques échouent à faire depuis un an : tuer les Gilets Jaunes. La
tactique n’est pas nouvelle non plus, les marches pour le climat étant
systématiquement organisées en concurrence avec les manifestations des
Gilets Jaunes. Voilà l’action positive d’XR France, du point de vue de
nos gouvernants. « Quoi de mieux pour ringardiser et décrédibiliser ces
sales Gilets Jaunes antisémites et pollueurs que le spectacle de cette
belle jeunesse non-violente qui danse pour nous faire mettre en œuvre
les politiques que nous avons déjà décidées ? ».

Cela
n’empêche pas, bien sûr, les membres d’XR de répéter le mantra de «
convergence des luttes » de manière totalement incantatoire.

Conseils aux « rebelles »

Chers
membres d’XR, prenez le temps de faire un pas de côté. Êtes-vous
vraiment des « rebelles » ? Devient-on rebelle en adhérant à une
organisation mondiale, en donnant son nom, son adresse mail et son
numéro de téléphone pour participer à des « actions » ? En apprenant des
méthodes et des procédures toutes faites, à appliquer sans se poser de
questions ?

Chers membre d’XR, vos revendications sont déjà mises en œuvre. Le Royaume-Uni a déjà déclaré l’ « état d’urgence climatique » , une assemblée de citoyens a déjà été tirée au sort pour «accélérerla transition écologique » .

Chers
membres d’XR, vous rendez-vous compte que les médias ont préparé vos
émotions, votre peur de fin du monde, et qu’XR ne fait que moissonner
cette angoisse ? Que vous êtes pour nombre d’entre vous dans un état
d’extrême fragilité psychologique ?

Chers
membres d’XR, prenez le temps de vous regarder en face. Vous êtes
majoritairement issus de la classe moyenne, vous êtes souvent des
petit-bourgeois, croyez-vous que votre classe peut être révolutionnaire ?

Chers
membres d’XR, prenez le temps d’un regard vers le mouvement des Gilets
Jaunes. Vous venez d’assister, depuis un an, au plus grand mouvement
populaire que la France ait connu depuis bien longtemps, et vous avez vu
comment le pouvoir a tout fait pour l’étouffer. Avez-vous senti
l’intensité de la répression, le vrai visage fasciste du pouvoir
dévoilé, la servilité des médias, leurs mensonges ? Vous rendez-vous
compte de la différence de traitement que vous recevez ?

 Chers
membres d’XR, être rebelle, c’est soutenir cette lutte, se solidariser
avec le prolétariat contre le pouvoir. Lutter contre le capitalisme,
c’est lutter contre le pouvoir. Et c’est beaucoup plus dangereux,
effectivement, que de danser sur un pont habillé en clown, applaudi par
les médias bourgeois et protégé par la police.

Il
est plus que probable que votre organisation ne serve qu’à légitimer
des politiques déjà décidées au niveau mondial, et ces politiques ne
feront que renforcer le capitalisme. C’est nous, le peuple, qui allons
payer la facture du climat. Le pouvoir n’a qu’un objectif : le contrôle.
Le pouvoir mondialisé cherche à rationaliser tous les échanges, faire
l’inventaire de toutes les ressources pour les marchandiser, et
contrôler les populations.

Si
on compare le phénomène XR aux précédentes œuvres de l’Open Society
dans le monde, il y a de quoi craindre que derrière les clowns, d’autres
forces se tiennent prêtes.

Chers rebelles, soyez attentifs.






Journal de bord d’une « crise » mondiale

[Source : Urantia Gaïa]

Ici les épisodes 7 et 8 [d’informations] que transmet régulièrement par mail une journaliste italienne travaillant notamment pour le journal Nexus.


Par Marielsa Salsilli.

Bonjour à chacun(e)

Nous en étions donc arrivés à la question : De quoi veut-on détourner notre attention ? Et que veut-on nous imposer ?

Plutôt que d’y répondre, j’ai envie de vous partager « comment » je m’efforce d’y répondre.
Quand je réalise une enquête pour Nexus, c’est toujours le point délicat. Trouver des informations qui montrent des incohérences, des mensonges, des impossibilités, des malversations, de la corruption, des profits indirects, des abus est finalement relativement aisé. Par exemple il est désormais public que le gouvernement Obama a financé un laboratoire en biologie à Wuhan pour 3.7 million$.
La difficulté commence, quand on cherche à savoir Pourquoi ? Dans quel but ? Voici les méthodes/repères qui m’aident à réfléchir par moi-même.

1. Suivre la piste de l’argent

Par qui est payé tel expert qui s’exprime ? Qui a financé les modèles probabilistes de gestion de la crise ? Quelle société a financé telle étude « scientifique » ? A qui appartiennent les labo qui vendent le test ? Quels sont les actionnaires des labos qui font les tests? Qui détient le capital des médias qui vous informent ?…
La piste de l’argent permet généralement de sortir très rapidement de la confusion et de l’opposition apparente entre les différentes thèses.

2. Repérer LA « recette » de toutes ces « crises »

Toujours le même plat, avec des variantes…

1- un danger IMMINENT nous menace TOUS : trou dans la couche d’ozone ou réchauffement climatique pour les crises environnementales; H1N1 ou COvid pour les crises sanitaires; terrorisme ou complotisme pour les crises politiques…
2- l’information se présente comme un lavage de cerveau : mêmes messages, répétés en permanence, à l’identique sur tous les médias
3- Les décisions sont annoncées après un événement traumatisant, auquel vous pouvez vous « associer » émotionnellement : attentat, 9/11, fonte des glaces, milliers de malades sous assistance respiratoire… (cf. la stratégie du choc)
4- Tout semble s’opposer à la résolution de la crise : échec des sommets pour le climat, rupture de masques, de gels, de tests…
5- Les libertés individuelles et collectives sont entravées, au nom de la « cause »; toute pensée ou action divergente de la ligne officielle devient un danger pour la « sécurité publique »
6- Quand la crise est à son paroxysme, LA solution miracle émerge : la main mise sur une zone pétrolière, une bonne guerre, une monnaie carbone mondiale, un polyvaccin obligatoire … La population remercie ses sauveurs, qui ne sont autre que ses bourreaux, tant qu’elle se croit encore victime… Cette SOLUTION est en général le véritable enjeu de la crise.

3. A qui profite le crime ici ?

Dans ces crises, mises en scène artificiellement (même si elles ont des conséquences bien réelles), de dimension ou de répercussion mondiale (donc gérées avec des moyens énormes) les bénéfices sont multiples et imbriqués.
On distingue les enjeux originels des bénéfices secondaires.
Dans le cas présent, en plus de nombreux enjeux secondaires, on repère 3 enjeux primaires: dépopulation, contrôle numérique et psychique des masses et concentration des richesses. Ces 3 enjeux profitent à ceux qui possèdent la finance internationale et les multinationales, ceux qui nomment ces dirigeants… que nous croyons élire.

4. Parmi les véritables enjeux qui se dessinent

1- le déploiement généralisé de la 5G, une technologie des plus toxiques, non acceptée par les populations qui n’y trouveront aucun bénéfice supplémentaire en terme de service (télécommunications) mais beaucoup d’inconvénients en terme de contrôle et de surveillance (cf. article Nexus 124 ou suivre l’expert indépendant David Bruno). Pendant qu’on se confine, les techniciens déploient les antennes 5G. s’il y a vraiment plus de personnes malades en ce moment, c’est bien de ce côté qu’il faut regarder en 1er (cf. articles cogiito ici et là). En Angleterre des citoyens commencent à démonter ces antennes.

2. l’évolution vers une vaccination généralisée et obligatoire.
NB : on remarque au passage l’intérêt d’augmenter l’exposition aux ondes électromagnétiques artificielles (5G) en même temps qu’affaiblir le système immunitaire (vaccination), pour s’attaquer de façon significative à la santé publique.

3. Un puçage généralisé et obligatoire pour vérifier si vous êtes bien vacciné, permettant un CONTRÔLE GÉNÉRALISÉ de vos position, fréquentations et activités.
NB : on remarque l’intérêt de priver temporairement les populations de leur liberté de circuler, pour que des mesures -inacceptables en temps ordinaire- apparaissent comme un moindre mal après la crise

4. La faillite ou le rachat des entreprises indépendantes (petites ou grosses), la mise au pas des travailleurs indépendants et des salariés, le rachat de terres, outils de production et compétences. Après chaque crack (économique, boursier, financier et maintenant sanitaire) des entreprises ferment, des biens familiaux sont vendus… au profit de multinationales et des banques.

5. La séparation des enfants, « criminels bactériologiques » en puissance, des autres générations et donc de leur famille ? Quel meilleur moyen de contrôler et acculturer une génération prometteuse par sa capacité d’insoumission.

Si tel est le monde que l’on nous réserve, que pouvons nous faire ?

Comment faire face à ce plan criminel contre l’humanité ? Comment éviter ce que l’on voudrait nous vendre ou nous imposer par la force, à l’issue de cette « crise » ? Avant de tenter d’y répondre, prenons le temps de mettre de la lumière en nous!

Prenons le temps d’en rire. Pour nous détendre, pour prendre du recul, pour mieux réfléchir ensuite. Parmi les moment d’anthologie, j’ai beaucoup aimé les vidéos de « Poil au Neurone » notamment celle du berger, ou Covid-19 et après ? (merci Philippe et Paul Hervé). Et tant d’autres…

Prenons ensuite le temps de voir comment nous avons réagi, comment nous réagissons à ce qui nous est imposé :
peur (santé de nos proches), colère (perte de liberté), peur (face aux enjeux cachés), colère (on nous prend pour des cons), sur responsabilité (je dois sauver le monde de ce chaos), impuissance (quoi faire ?), culpabilité (je sais et je ne fais rien), courage du désespoir (je peux me sacrifier, il n’y a plus rien à perdre). Rude épreuve! (Merci à Jean-Marc et d’autres pour ce partage de vécu).  Toutes ces émotions sont à la fois des points d’entrée, des failles, par lesquelles nous sommes manipulables; en même temps que des forces qui nous poussent à réagir et nous donnent le courage de rejeter nos chaînes, de dire NON, de cesser de consentir. Être conscient des émotions qui nous traversent, les accepter et les laisser aller, c’est gagner en force au lieu d’en être le jeu.

Prenons le temps de voir les conséquences psychosociales néfastes dans notre environnement immédiat : repli sur soi, acceptation si aisée de la  perte de nos libertés fondamentales, paranoïa « sanitaire » (entre amis, voisins et jusque dans les familles, dans le lit conjugal et vis-à-vis des « enfants potentiellement porteurs » que l’on ne prend plus dans les bras), division, méfiance, fragilisation financière, rechute de tous les racismes, hallucination collective nous amenant à accepter l’inacceptable…. Voyons-le chez les autres… mais voyons aussi cette tentation en nous. Regarder en face nos parts d’ombre c’est gagner en force. Comment sinon prétendre faire face aux forces de l’ombre qui essaient de faire main basse sur l’humanité ?

Prenons aussi le temps de voir les conséquences psychosociales positives : un nombre important et toujours croissant de personnes profitent de ce confinement forcé pour méditer, lire, consulter des vidéos, réfléchir, recouper des informations, ressentir en soi des vérités qui émergent, des évidences, se recentrer, se reconnecter à la nature, aux rythmes naturels….

Combien d’entre nous se sont redressés au cours des semaines ? Prenant en main notre équilibre émotionnel, psychique, corporel, plus que jamais. Nous avons partagé nos recherches et nos découvertes avec d’autres humains, conscients ou susceptibles de le devenir. Nous avons découvert que nous sommes plus nombreux que nous l’imaginions à ne pas être « des moutons ». Que nous sommes tous capables d’apprendre à réfléchir par nous-mêmes, de façon autonome. Nous tendons la main à nos proches, qui sont encore endoctrinés par les médias, pour créer des passerelles, sans faire de forcing. Tout cela donne du sens à notre existence. Et nous permet de (re)prendre confiance en nous, en l’humanité, en la Vie, en l’avenir !

Prenons le temps de contacter l’immense pouvoir personnel qui réside en chacun de nous. Dans notre cœur. (Re)prenons en main notre autorité intérieure. (Re)prenons conscience que personne n’a le pouvoir de nous nuire, sans notre consentement intérieur.

Prenons le temps de ressentir que nous pouvons (re)prendre en main notre pouvoir, individuel ET collectif. Ce que les américains appellent self empowerment et empowerment ((re)lire les méthodes et la pensée de l’activiste Saul Alinsky). Nous n’avons pas d’équivalent de cette notion en français, à part peut-être « autonomisation ». Attention: La notion d’empowerment est déformée sur les sites français (dommage pour ceux qui ne peuvent lire en anglais) = redonner un peu de pouvoir aux communautés pauvres; alors que le pouvoir ne se donne pas il se prend !

Prenons le temps de voir que nous avons peur, car nous prenons comme certain ce qu’un petit nombre a imaginé pour le plus grand nombre. Nous n’avons pas à adhérer à ces scénarios . Nous n’avons pas à y consentir . Nous n’avons pas à nous y soumettre, comme à une échéance qui serait inéluctable. Ils ne sont que des intentions. Ils ont la puissance qu’ont les intentions. Mais  nous pouvons, nous aussi, poser nos intentions. Les intentions d’un être humain sont aussi puissantes que celles d’un autre, sur les plans énergétiques et spirituels. Même si la répartition du pouvoir matériel semble dissymétrique en terme de moyens.

Prenons le temps de nous  imprégner de la certitude que tous les futurs sont possibles. Ce que certains ont l’intention d’imposer à l’humanité n’est en aucun cas un futur inéluctable écrit à l’avance. Ce n’est qu’un scénario, voulu par les 1% pour les 99%. Ce n’est qu’un futur potentiel, parmi des milliards d’autres futurs potentiels. Leurs intentions ne peuvent devenir réalité, que si nous y croyons, que si nous leur accordons du pouvoir. Déposons toutes nos croyances.

Prenons le temps de nous imprégner de la certitude que nous contribuons à potentialiser certains futurs, c’est à dire à rendre certains futurs plus probables que d’autres, par la seule puissance de notre intention bien placée. Voir les travaux du chercheur Philippe Guillemant. Imaginons cette intention multipliée par un nombre d’humains conscients. Imaginons cette intention multiple potentialisée par le fait que nous sommes en lien, connectés. Imaginons cette intention collective enfler en puissance parce qu’elle part, non du mental mais du cœur, du centre de notre sacré cœur ! Nous créons alors un présent exponentiel, au-delà de l’addition de toutes les bonnes volontés. Un présent qui créé de nouveaux futurs. Rien n’est écrit d’avance! Nous écrivons notre histoire ensembles, à chaque instant. Maintenant.

Prenons le temps d’observer l’évolution de l’humanité déjà à l’œuvre (sujet de mon livre). Acceptons humblement que l’Intelligence supérieure de la Vie qui se déploie est infiniment plus puissante que les intentions maléfiques de quelques uns, quelque soit l’argent, les moyens et les relais dont ils disposent. Déposons nos croyances.

Prenons le temps de remercier « ces êtres de l’ombre » , pour contribuer involontairement à ce que nous (re)prenions conscience de QUI nous sommes : des êtres de nature divine, souverains et inaliénables. Merci à eux de nous donner l’élan de nous respecter (enfin) et de nous unir. De plus en plus de simples citoyens expriment cela. Remercier, c’est à la fois un mouvement de gratitude et le mouvement de congédier, de dire STOP, de passer au autre chose.

Si nous sommes un certain nombre à parcourir ce mouvement intérieur, la situation ne peut que changer.
Elle est déjà en train de changer.

Mariesa Salsilli.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)




Innovation : du bois complètement transparent, qui pourrait remplacer les vitres conventionnelles

[Source : Anguille sous roche]

[NdNM : l’article ne mentionne pas les éventuelles conséquences négatives, comme l’existence possible de COV (Composés Organiques Volatiles) cancérigènes ou toxiques.]

Le sujet de cet article pourrait paraître quelque peu en avance sur son temps : des fenêtres en bois transparent pourraient bientôt remplacer les fenêtres en verre conventionnel.

Cependant, il s’agit bel et bien d’une technologie sur laquelle travaillent des chercheurs depuis maintenant plusieurs années et récemment, ils ont fait une avancée remarquable qui place ce produit futuriste dans un avenir proche. Les avantages d’un tel matériau sont nombreux, dont une meilleure isolation thermique, une meilleure résistance à l’impact et bien entendu, une durabilité accrue.

Junyong Zhu, chercheur du Forest Products Laboratory (FPL), en collaboration avec des collègues de l’Université du Maryland et de l’Université du Colorado, a mis au point un matériau en bois transparent qui pourrait devenir la fenêtre de demain. Les chercheurs ont découvert que le bois transparent a le potentiel de surpasser le verre actuellement utilisé dans la construction dans presque tous les domaines. Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Advanced Functional Materials.

Si le verre est le matériau le plus couramment utilisé dans la construction des fenêtres, il a un prix économique et écologique élevé. La chaleur se transfère facilement à travers le verre, en particulier les vitres simples, et entraîne une augmentation de la consommation énergétique lorsqu’elle s’échappe par temps froid et se répand lorsqu’il fait chaud. La production de verre dans le secteur de la construction a également une forte empreinte carbone. Pour donner un chiffre : les émissions mondiales de dioxyde de carbone dues à la fabrication du verre sont d’environ 25’000 tonnes par an.

Un morceau de bois transparent fabriqué par le Forest Products Laboratory (FPL). Les travaux de recherche du FPL sur l’utilisation du bois pour la fabrication de fenêtres progressent à grands pas. Crédits : USDA Forest Service

Une promesse pour l’avenir

Aujourd’hui, le bois transparent apparaît comme l’un des matériaux les plus prometteurs des prochaines décennies. Le bois transparent est, pour le moment, créé à partir du bois de balsa, un arbre à croissance rapide et à faible densité. La matière première est traitée à température ambiante dans un bain oxydant, qui la blanchit de presque toute matière opaque. Le bois est ensuite pénétré avec un polymère synthétique appelé alcool polyvinylique (PVA), aboutissant à un matériau pratiquement transparent.

La cellulose naturelle de la structure du bois et la charge polymère absorbant l’énergie du bois transparent le rendent beaucoup plus durable et plus léger que le verre. Il peut résister à des impacts beaucoup plus importants que le verre conventionnel et, contrairement à ce dernier, il se plie ou se fend au lieu de se briser.

Schéma résumant le processus de fabrication du bois transparent, qui présente diverses caractéristiques exceptionnelles par rapport aux fenêtres en verre. a) Les grandes pièces initiales de bois naturellement aligné sont obtenues par une méthode de coupe rotative à échelle variable, adoptée par l’industrie. Le bois transparent présente des propriétés optiques optimisées après délignification et infiltration PVA. b) Une carte radar compare les différentes propriétés du bois transparent, du bois naturel et du verre, lorsqu’ils sont utilisés comme matériaux de construction. c) Schéma du principe d’économie d’énergie en utilisant le bois transparent dans les fenêtres extérieures d’un bâtiment, par temps froid. Crédits : Université du Maryland/ Université du Colorado/ Forest Products Lab

Le passage au bois transparent pourrait également s’avérer rentable. En effet, il est environ cinq fois plus efficace thermiquement que le verre, ce qui réduit les coûts énergétiques. Il est fabriqué à partir d’une ressource durable et renouvelable, avec de faibles émissions de carbone. Il est également compatible avec les équipements de traitement industriel existants, ce qui rend facile la transition vers la fabrication de ce nouveau verre. Avec tous ces avantages potentiels pour les consommateurs, la fabrication et l’environnement, les arguments en faveur du bois transparent ne pourraient pas être plus clairs, et son avenir dans nos futures habitations est à prévoir.

Sources : Trust My Science – Journal of Advanced Functional Materials




Des poisons sur les masques qu’on nous vend ?

[Source : François Ducrocq]

L’usage des masques est dangereux

Est-ce que la population n’est pas en train de se suicider collectivement avec un poison lent ?

L’usage du masque pouvait se justifier pendant une courte période d’épidémie entre mars et mai 2020 et une pénurie a été malheureusement à la fois voulue et organisée durant cette période. Aujourd’hui, à l’opposé, le masque est devenu un instrument politique de contrainte. Ce revirement n’est pas seulement incompréhensible, il est porteur de conséquences sanitaires néfastes.

Des réactions biochimiques se produisent dans les poumons avec le frein du masque, lors de l’inspiration et de l’expiration. Dans une atmosphère plus humide et davantage chargée en carbone, des composés tels que le formaldéhyde et autres COV apparaissent. Les seuils critiques sont dépassés en une dizaine de secondes.

Masquer la population aujourd’hui, en septembre 2020, est non seulement anxiogène, mais est aussi porteur de risques sanitaires à long terme.
Cette ambiance malsaine a, de surcroît, des répercussions désastreuses sur l’activité économique qui repose d’abord sur la confiance. Et elle génère une surenchère sans limites dans des mesures sanitaires de plus en plus ridicules et dictatoriales.

https://youtu.be/v_Cjet14e9M



La guerre de l’huile

[Source : IVERIS via Réseau International]

Auteur : Leslie Varenne

Cette étude,
réalisée seulement avec des sources ouvertes, est née après avoir lu un
post sur les réseaux sociaux. Une internaute, dont le pseudonyme
Célestine anticolonialiste parle de lui-même, pestait contre la
diabolisation de l’huile de palme « les industriels impérialistes aiment trop mentir. Moi, je la mange et en plus j’ai une belle peau ! ». Et son ami, Bakary, de lui répondre « Depuis quand l’huile de palme est mauvaise ? Pour que nous achetions leur huile d’olive ? Je ne le ferai pas. »
N’ont-ils pas raison ?  Pourquoi tant de haine versée sur l’huile de
palme et rien ou presque sur les autres oléagineux ? L’IVERIS a fait des
recherches, a tiré le fil du mensonge et tout est venu… (1)

Pour résumer les attaques d’à peu près toutes les ONG occidentales ayant pignon sur la planète, Greenpeace en tête, la culture de palmiers à huile serait responsable de la déforestation, de l’appauvrissement des sols et de la disparition des espèces telle que l’Orang-Outan (2); par conséquent, elle serait également responsable des gaz à effets de serre et donc du réchauffement climatique ; et comme si cela ne suffisait pas, elle serait aussi néfaste pour la santé (3). Chaque ONG œuvrant dans son domaine de compétence et toutes ayant à cœur de participer à la curée, Amnesty International et Oxfam ont apporté leur contribution en dénonçant le non-respect des droits humains et les conditions de travail dans les plantations de palmiers à huile (4-5).

Bien entendu, il ne s’agit pas ici de
défendre les conditions de travail imposées par les multinationales aux
travailleurs des plantations d’huile de palme. Néanmoins, elles ne sont
ni pires ni meilleures que celles en cours dans tous les autres secteurs
des pays du sud, bois, coton, café, cacao, hévéa, soja au Brésil etc.

Il est difficile de dater précisément le
début de ces attaques, elles sont montées en puissance au fur et à
mesure que l’huile de palme a commencé à supplanter le soja, le colza et
le tournesol. En vingt ans, la consommation mondiale est passée de 14.6
millions de tonnes en 1995 à 62.6 millions de tonnes en 2015, cela
donne une idée de la place prise par cette culture sur le marché des
huiles (6). 

Au cours des dix dernières années, la
campagne d’ostracisation menée par les ONG a atteint des sommets. A tel
point que leurs arguments répétés à satiété ont fini par entrer dans les
cerveaux des consommateurs qui se détournent de ce produit. Certaines
marques, clouées au pilori, se blanchissent désormais de toute satanée
trace d’huile de palme dans leur produit en mentionnant « palme free » sur leurs emballages.

La guerre de l’huile bat son plein…

La guerre des données

Sur ce sujet, il existe une importante littérature, de nombreux chercheurs ayant écrit des articles sérieux. Signalons également le site GAPKI, une association indonésienne qui fait un énorme travail de réinformation (7). – L’Indonésie est le plus important exportateur d’huile de palme, avec la Malaisie, ils produisent 90% de la consommation mondiale. – Mais, les ONG, les médias, et même le Parlement européen se contentent de raisonnements parfois justes mais partiaux, juxtaposés à des chiffres qui ne sont étayés par aucune étude scientifique, au mieux relèvent-ils de données partielles ou orientées.

L’article le plus édifiant, concernant l’utilisation peu orthodoxe des chiffres, est celui paru en 2017 dans The Conversation signé par trois scientifiques (8). Dans cette recherche, intitulée « Non, l’huile de palme n’est pas responsable de 40% de la déforestation mondiale », les auteurs ont essayé de comprendre comment le Monde, du 3 avril 2017, avait pu écrire cette révélation choc : « La conversion des terres en plantations de palmiers à huile est à elle seule à l’origine de 40 % des pertes de couvert forestier naturel autour de la planète » (9). Quelles étaient donc les sources du « journal de référence » pour arriver à un pourcentage aussi impressionnant ? En réalité, le Monde se réfère à un rapport du Parlement européen, qui lui-même s’appuie sur de nombreuses sources : une expertise commandée à trois cabinets privés, dont le citoyen ne sait rien ; la FAO ; un think tank américain, WRI, proche des démocrates (10) ; Forest trends, une ONG basée à Washington DC, dont le fondateur a travaillé pour l’USAID et est un ancien des Peace Corps au Nicaragua, etc (11). De fil en aiguille, de sources compulsées ici et là, de données de la FAO exactes, mais anciennes et mal interprétées, les 40% sortent comme un lapin du chapeau.

Selon le calcul précis et détaillé de
ces trois scientifiques, la culture du palmier à huile ne serait donc
pas responsable de 40% de la déforestation dans le monde, mais de 2,3% !
Néanmoins, ce chiffre de 40% est resté dans les esprits et a été repris
par certains médias.

En dehors du sujet traité ici, cet
article est exemplaire. Il démontre comment il est possible d’arriver à
des aberrations à partir d’une donnée exacte (12). 

Par ailleurs, pour rester sur le
chapitre déforestation, il va s’en dire que toute activité humaine, dont
l’agriculture, a un impact sur l’écosystème. Cependant le palmier à
huile ayant le plus grand rendement à l’hectare et ce, dans des
proportions importantes, 3,8 tonnes à l’hectare, contre 0,5 pour le
soja, sa culture est infiniment moins destructrice.

Concernant tous les autres points décriés, santé, environnement, pesticides, l’huile de palme n’est pas mieux traitée. Dès 2012 pourtant, deux chercheurs canadiens ont publié une étude intitulée « Huile de palme : avantages sanitaires, environnementaux et économiques » (13). Leur conclusion est sans appel : « La plupart de ceux qui militent actuellement contre l’huile de palme, en faisant pression sur les fabricants et les distributeurs, agissent au nom de la protection de l’environnement. Pourtant, ces activistes sont frappés de myopie. Leurs actions échoueront à atteindre les grands objectifs qu’ils affichent : réhabilitation de l’environnement et amélioration des conditions de vie de populations pauvres. En effet, dans la pratique, aucune autre source d’huile végétale ne saurait préserver davantage de terres et mettre à disposition autant de calories accessibles, abondantes et abordables, pour les populations du monde entier. »

Huile de palme VS Soja…

C’est pourtant en se basant sur les informations de ces activistes myopes que la Commission européenne a publié, en mars 2019, un texte réglementaire qui limite la part de l’huile de palme dans les bio-carburants et l’interdit totalement d’ici 2030 (14). A juste titre, ce texte a déclenché l’ire de l’Indonésie et de la Malaisie. Par cette action, la Commission européenne n’a pas cherché à préserver les intérêts des cultivateurs européens d’huile de colza et de tournesol, elle a avant tout protégé le soja de son allié américain.

Car, et c’est tout à fait remarquable, le texte de la Commission européenne, aboutit à condamner l’huile de palme et à blanchir le soja ! Pour arriver à ce résultat, il a fallu que la Commission joue les contorsionnistes en classant l’huile de palme à un risque très élevé (risque CASI), l’huile de soja, passant, elle, miraculeusement juste sous le seuil fatidique ! (15) Cette décision est d’autant plus scandaleuse que selon Gapki, les chercheurs canadiens et beaucoup d’autres, le soja est beaucoup plus toxique pour la planète : « le palmier à huile nécessite également beaucoup moins d’engrais, de pesticides ou de carburant par unité produite que le colza et le soja. » Au passage, pour toutes ces raisons, un boycott de l’huile de palme serait particulièrement délétère (16-17).

Mais la Commission européenne ne s’est
pas embarrassée de ces considérations scientifiques et factuelles. Par
aveuglement de certains de ses clercs et par la trahison de certains
autres, elle s’est immiscée dans la guerre commerciale sans pitié menée
par les Etats-Unis pour protéger le soja, dont ils sont les premiers
producteurs mondiaux et un acteur clé de la filière ; la part de l’huile
de palme dans le marché mondial grignotant, année après année, celle du
soja américain.

Le soja a été aussi au centre de la guerre commerciale sino-américaine commencée en janvier 2018. Pour rééquilibrer sa balance commerciale avec Pékin, Washington a imposé, en 2018, des tarifs douaniers sur 34 milliards de dollars d’importations chinoises. La Chine a répliqué en taxant à 25% certains produits américains, dont le soja (18). Comme souvent dans ce genre de conflit, soit les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous, soit ils sont contreproductifs. Ce qui devait arriver, arriva, la Chine a revu sa copie, en diversifiant ses sources protéiques et en s’approvisionnant désormais au Brésil, au grand dam des producteurs de soja américain qui, ce n’est pas inutile de le rappeler, ont largement voté pour Donald Trump aux dernières présidentielles (19-20-21). Mais grâce à Jean-claude Junker, les agriculteurs américains, et la cote de Donald Trump, ont été momentanément sauvés. En effet, après une rencontre en juillet 2018, à la Maison Blanche, entre le président de la Commission européenne et le président américain, il a été convenu que l’Union européenne s’engageait à acheter plus de gaz et de soja aux Etats-Unis. En contrepartie, ces derniers s’abstenaient de mettre en œuvre leur menace de relever les droits de douane de 25% sur les exportations d’automobiles européennes, tant redoutées par l’Allemagne.

Résultat, les exportations de soja US vers le vieux continent ont bondi de 121% entre juillet 2018 et la mi-avril 2019, garantissant ainsi le cours du soja, qui a faiblit mais n’a pas cédé (22). (Le cours du soja a été dopé ces derniers jours en raison du mauvais temps aux Etats-Unis en période de semis (23).

A deux reprises donc, par le deal passé
entre Juncker et Trump, puis par le texte réglementaire de mars 2019,
les Européens n’ont pas hésité d’une part à « sacrifier »  leurs propres producteurs de colza et de tournesol pour soutenir « l’ami américain », et, d’autre part à prendre le risque de se fâcher avec l’Indonésie et la Malaisie.

Les pays africains producteurs d’huile de palme, notamment les deux plus importants, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, n’ont, eux, pas réagi. Les raisons sont de deux ordres : certes, le Nigéria, est un important producteur mais il est aussi un gros consommateur donc il n’exporte pas son huile, mais au contraire en importe (24); la Côte d’Ivoire, elle, exporte mais en Afrique de l’Ouest seulement. Par ailleurs, ces Etats reçoivent des aides de l’UE et n’ont, par conséquent, guère de marge de manœuvre pour s’opposer.

Les bienfaiteurs de l’humanité et le royaume des ténèbres   

Au final, dans cette campagne contre l’huile de palme qu’ont obtenu les ONG ? En cinq ans, le cours de l’huile de palme a chuté de 45,92%, tandis que le soja a perdu 29,1%, (les prix de l’huile sont corrélés à la hausse ou à la baisse) (25-26). La chute des cours a poussé les petits paysans à détruire leurs plantations d’huile de palme et à se tourner vers d’autres cultures (qui ne sont pas plus COP21 compatibles), tandis que les producteurs de soja américain sont largement soutenus lors des périodes difficiles par leur gouvernement. Résultat : qui paye les pots cassés ? Les petits planteurs africains qui sont les plus touchés par cette guerre économique. 

Ce sont donc une nouvelle fois les
Africains qui trinquent et parmi eux, les plus fragiles, les petits pays
et les petits producteurs, belle réalisation pour ces ONG, ces
défenseurs de la planète et de l’humanité. Au passage, elles font coup
double, puisqu’elles sont les premières à bénéficier des fonds
distribués par l’UE pour endiguer l’immigration et essayer de
relocaliser les petits paysans qu’elles ont contribué à ruiner !

Mais que dire puisque ces ONG, comme
leurs bailleurs de fonds, elles reçoivent toutes des subsides des
mécènes américains, au premier rang desquels se trouve, Georges Soros,
bénéficient d’une sorte d’exceptionnalisme.  Elles sont LE bien et
guident les pas de l’humanité vers la lumière…

Mais il ne faut pas s’y tromper dans
cette affaire d’huile de palme, toutes ne sont pas des activistes
myopes, certaines sont bel et bien parties au conflit d’une guerre
économique (27).

Au final, l’huile de palme est moins
nocive pour la planète, pour l’économie des pays pauvres, et pour la
santé des hommes que ces ONG qui en dénoncent à tout bout de champ, le
caractère dommageable.

En conclusion : suivez les conseils de
Célestine anticolonialiste, mangez l’huile de palme, c’est bon pour la
peau, grâce à sa teneur élevée en antioxydants, en vitamines A et E…

Leslie Varenne

[Références]

(1) En référence au dernier livre de Philippe de Villiers sur l’Europe « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »
(2) https://www.greenpeace.fr/greenpeace-huile-de-palme/
(3) http://nopalm.org/article-21-les-dangers-de-lhuile-de-palme-sur-la-santA
(4) https://www.amnesty.fr/responsabilite-des-entreprises/actualites/huile-de-palme-travail-des-enfants-et-travail-force
(5) https://www.oxfamfrance.org/?s=Huile+de+palme
(6) https://www.palmoilandfood.eu/fr/la-production-d%E2%80%99huile-de-palme
(7) https://gapki.id/
(8)https://theconversation.com/non-lhuile-de-palme-nest-pas-responsable-de-40-de-la-deforestation-76955
(9)https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/04/03/les-ravages-de-la-culture-d-huile-de-palme-passes-au-crible-du-parlement-europeen_5104827_3244.html?xtmc=huile_de_palme&xtcr=4
(10) http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-8-2017-0066_FR.html?redirect
(11) https://www.forest-trends.org/team/
(12) Dans cet article « Un Président ne devrait pas dire ça » Loïk Le Floch-Prigent revient sur le chiffre totalement absurde des 48 000 morts dus au diesel : http://loikleflochprigent.com/?p=825 
(13) https://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf
(14) https://www.capital.fr/economie-politique/bras-de-fer-sur-lhuile-de-palme-entre-lue-et-lasie-du-sud-est-1333470
(15) https://www.euractiv.fr/section/energie/news/biofuels-commission-blacklists-palm-oil-throws-soybeans-lifeline/
(16) En 2011, la Malaisie et l’Indonésie ont produit à elles deux 36,3 % de l’offre mondiale totale d’huiles comestibles en utilisant seulement 5,5 % des surfaces plantées d’oléagineux. Ce résultat remarquable s’explique intégralement par la productivité élevée de la culture de l’huile de palme. En d’autres termes, le palmier à huile produit près de dix fois plus de matière grasse par hectare que le soja, et plus de cinq fois plus que le colza.
(17) http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf et http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf
(18)https://www.lepoint.fr/monde/guerre-commerciale-les-cultivateurs-americains-de-soja-entre-deux-feux-08-07-2018-2234232_24.php
(19) https://www.paysan-breton.fr/2019/06/la-chine-revoit-sa-copie-en-soja/
(20) https://www.thestreet.com/markets/commodities/why-soybeans-are-a-proxy-for-the-trade-war-14726719
(21) http://www.rfi.fr/emission/20190204-le-bresil-veut-profiter-long-terme-malheurs-soja-americain-chine
(22)http://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/union-europeenne-les-importations-de-soja-americain-senvolent-1,7,618929371.html
(23)http://www.lafranceagricole.fr/actualites/bourse-de-chicago-le-soja-dope-par-la-crainte-de-recoltes-decevantes-1,7,4152698605.html
(24)https://afrique.latribune.fr/afrique-de-l-ouest/nigeria/2019-03-20/huile-de-palme-gros-consommateur-le-nigeria-cherche-a-reduire-sa-facture-d-importation-811254.html
(25) https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-huile-de-palme-kuala-lumpur-futures,wmpcb,kpo,kpo,opid.html
(26) https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-huile-de-soja-chicago-futures,wmpcb,bo,bo,opid.html
(27) Quelques jours avant la publication de cette note, Greenpeace a bloqué un bateau chargé de soja pour protester contre l’inaction du gouvernement en matière climatique et contre la déforestation. Cependant, ce bateau arrivait en provenance du Brésil qui concurrence dorénavant le soja américain. 
https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/sete-greenpeace-bloque-l-arrivee-d-un-bateau-charge-de-soja-pour-denoncer-l-inaction-du-gouvernement-en-matiere-climatique_3512663.html




Les élites frauduleuses qui veulent nous « sauver » du coronavirus

[Source : Le Saker Francophone]


Par Brandon Smith − Le 19 mai 2020 − Source Alt-Market.com

La semaine dernière, la Réserve fédérale a publié un rapport prédisant que la prochaine tendance sur les chiffres du PIB sera probablement une perte de 34,9% au deuxième trimestre. C’est la plus forte chute du PIB depuis la Grande Dépression ; même le krach de 2008 n’est pas comparable. Et si l’on tient compte du fait que la Fed stimule artificiellement les calculs du PIB en ajoutant de nombreux programmes gouvernementaux non productifs, il faut se demander quelles sont les pertes réelles au-delà de ce que la Fed admet ?

Avec la chaîne d’approvisionnement en désordre, de nombreuses entreprises (comme Apple) tentent de déplacer leur base de production pour éviter la pandémie. Bien sûr, aucune d’entre elles ne veut ramener des usines aux États-Unis ; il n’y a tout simplement aucune incitation à le faire. Et le secteur des petites entreprises a été écrasé par le confinement, la grande majorité des demandeurs de prêts de sauvetage attendant toujours une aide et plus de 20,5 millions d’employés ayant été licenciés au cours du seul mois d’avril.

Il va sans dire que l’économie a été gravement touchée. Le problème est que beaucoup de gens sont amenés à croire que cet événement a été déclenché par la seule épidémie du virus. C’est un mensonge. Comme je l’ai noté en février dernier dans mon article « La centralisation mondiale est la cause de la crise – pas le remède « , l’effondrement de la « bulle de Tout » était déjà bien entamé bien avant la pandémie. L’effondrement a été déclenché par le relèvement des taux de la Réserve fédérale, qui ont atteint un niveau de faiblesse économique à la fin de 2018, ce qui a percé la bulle et déclenché la crise de liquidité.

La pandémie n’est que la cerise sur le gâteau d’un effondrement qui allait se produire de toute façon. C’est aussi un bouc émissaire commode, car désormais les élites bancaires vont échapper à toute responsabilité dans l’effondrement et le public va se focaliser sur le coronavirus comme coupable.

Comme je l’avais également prévu au cours des derniers mois, le gouvernement chinois a été pris dans de nombreux mensonges concernant sa réponse à l’épidémie, notamment en cachant le nombre réel de morts et de personnes infectées et en supprimant les informations au reste du monde sur le danger de transmission interhumaine. Le problème dont le public n’est toujours pas informé, cependant, est que les Chinois n’ont pas agi seuls, ils ont été aidés.

Il faut être deux pour danser le tango de la pandémie. Si les voyages aériens avaient été coupés depuis la Chine dès la confirmation de la propagation du virus jusqu’à ce que le danger puisse être évalué, l’épidémie n’aurait peut-être jamais dépassé les frontières chinoises. Pourtant, cela ne s’est pas produit. Les voyages aériens sont restés ouverts pendant des semaines à partir de la Chine après la confirmation de l’épidémie. Puis, lorsque le virus a frappé l’Italie de plein fouet, les voyages aériens ont continué à partir de l’Europe vers les États-Unis sans relâche. C’était presque comme si l’establishment voulait que le virus se répande rapidement…

Je me souviens de certains des sentiments idiots qui ont été transmis dans les forums web en janvier et février. Certains affirmaient que le virus « n’infectait que les Asiatiques ». D’autres ont dit avec sarcasme : « Oh non, que ferons-nous sans nos nouveaux i-Phones… ! » Et d’autres encore, dont l’administration Trump, ont affirmé que l’économie américaine échapperait à tout réel préjudice.

Eh bien, nous sommes quelques mois après le début de l’épidémie et les États-Unis ont maintenant le plus grand nombre de cas d’infections dans le monde. Les décès aux États-Unis sont déjà presque trois fois plus nombreux que les 30 000 décès annuels dus à la grippe signalés par le CDC. Le virus n’est pas la peste noire, mais ce n’est pas non plus quelque chose qu’il faut ignorer. Si ce virus se comporte comme les pandémies du passé, attendez-vous à ce qu’il persiste pendant quelques années, pas seulement quelques mois. Les mesures de confinement garantissent en fait que cette situation va durer un certain temps.

Les ventes d’i-Phone d’Apple ont chuté de 77 % en avril, tout comme celles de presque tous les autres secteurs de l’économie. Il est clair que l’administration Trump et Larry Kudlow nous ont menti en février, ou alors ils n’avaient aucune idée de ce dont ils parlaient.

Malgré le battage médiatique actuel pour la réouverture, la situation ne fera qu’empirer à partir de maintenant. Certainement en termes d’économie, mais aussi en termes d’épidémie. Les globalistes ont ouvertement discuté de leurs plans pour cette pandémie, y compris d’une période minimale de 18 mois de fermeture et de « réouverture ». Le public semble ignorer le fait que le plan prévoit un cycle « 1 mois ouvert, 2 mois fermé » pour l’année prochaine. C’est vrai, les fermetures vont revenir.

Certains globalistes sont sortis du marécage et ont été au centre de l’attention des médias récemment, et il est intéressant de voir à quel point le récit est devenu transparent. Comme je l’ai prédit à maintes reprises, pendant l’effondrement, les personnes mêmes qui ont contribué à créer la crise sont maintenant soudainement mises sur un piédestal par les médias comme nos sauveurs et certains sont présentés comme des « rebelles » du côté des conservateurs. Voici juste quelques élites globales qui ont été particulièrement importantes pendant ce désastre.

Bill Gates

J’en ai vraiment marre de voir Bill Gates présenté dans les médias comme une sorte de gourou de la virologie. Pourquoi devrions-nous suivre les conseils d’un programmeur informatique sur des questions de biologie et de réponse sociopolitique ? Pourquoi devrions-nous suivre les conseils d’un globaliste ouvert qui admet avoir un programme de contrôle des populations ?

Bill Gates est connu pour laisser échapper ses programmes dans des forums publics tels que ses Ted Talks. En 2010, Gates a demandé que les émissions de carbone soient réduites à zéro (une impossibilité sans une désindustrialisation complète et le meurtre économique de milliards de personnes). Dans le même discours, il a laissé entendre que les méthodes pour réduire la population pourraient inclure « de nouveaux vaccins et des services de santé reproductive… ». Il n’a pas développé à l’époque, sauf pour affirmer que les vaccins conduiraient à des « changements sociaux » qui réduiraient la population. Les vaccins ne sont-ils pas censés prolonger la vie des gens, et donc augmenter la population ?

Nous savons que Bill Gates a financé de nombreux essais expérimentaux de vaccins par l’intermédiaire de l’Organisation mondiale de la santé, y compris des programmes de vaccination contre la polio. Ce sont ces mêmes programmes qui ont conduit à des épidémies virales de polio dans divers pays et à des centaines d’enfants paralysés. En fait, les vaccins ont causé plus de cas de polio que le virus de type sauvage. C’est un fait vérifié, admis par l’OMS, bien que de nombreuses sources médiatiques de gauche aient tenté de le nier.

Tout au plus, l’OMS et M. Gates peuvent-ils prétendre que les infections étaient « accidentelles ». Mais si c’est le cas, cela suggérerait tout de même qu’il ne faut pas faire confiance aux vaccins développés par les programmes de la Fondation Gates et l’OMS. Étant donné l’obsession de M. Gates pour la dépopulation, je pense qu’il est plus sûr de ne pas lui permettre d’injecter des virus (vivants ou morts) aux gens.

La Fondation Gates a également joué un rôle central dans Event 201, un exercice de pandémie qui a « simulé » une épidémie de coronavirus et la réponse du gouvernement et des Nations unies. Cet exercice s’est déroulé quelques mois seulement avant que le vrai événement ne se produise. Quelle incroyable coïncidence. C’est également une incroyable coïncidence que presque toutes les solutions présentées dans la simulation soient maintenant mises en œuvre ou suggérées dans le monde entier pendant la véritable pandémie, y compris l’utilisation d’applications de suivi et de passeports d’immunité qui violent tous les niveaux de liberté personnelle que nous connaissons.

Note du Saker Francophone
Il est intéressant de noter qu'après les exercices anti-attentats au beau milieu de vrais attentats, permettant d'entretenir la confusion à l'envie comme à Paris et à Londres, on assiste à la même opération pour l'Antrax et maintenant le Covid-19. Comme une signature ...

M. Gates n’est pas un héros, loin de là. En fait, M. Gates et son idéologie bénéficient grandement de la pandémie.

Mohamed El-Erian

Globaliste convaincu, El-Erian a été partout dans les médias économiques ces derniers temps. Comme je l’ai examiné dans mon article « Désinformation Globaliste sous les feux de la rampe« , El-Erian est un promoteur actif d’une monnaie mondiale sous le contrôle du FMI par le biais de son panier de droits de tirage spéciaux. Il a également fait valoir l’année dernière que les fluctuations économiques étaient « hors du contrôle des banques centrales » et qu’il ne fallait pas leur reprocher les perturbations financières. Dans le même temps, El-Erian a affirmé que l’économie américaine était « forte » et qu’il n’y avait aucune chance de récession en 2020.

L’année dernière, El-Erian s’est toujours trompé sur presque tout, mais cette année, soudainement, il est devenu le personnage central des médias économiques. Mohamed a entièrement changé de vitesse en 2020, en faisant volte-face sur ses perspectives et en présentant, enfin, une analyse réaliste de la situation. Il est maintenant présenté comme l’homme sage de la montagne qui nous avertit d’une catastrophe imminente.

C’est un cas classique du récit du « sauveur » globaliste en jeu. Ils mentent sur le danger d’effondrement jusqu’à ce que l’effondrement devienne évident pour le public, puis ils commencent soudainement à avertir de l’effondrement lorsqu’il est trop tard pour que le public puisse faire quoi que ce soit à ce sujet. En d’autres termes, ils maintiennent le public non préparé et complaisant aussi longtemps que possible, puis agissent comme s’ils avaient prédit tout le gâchis à la dernière minute.

Elon Musk

Le grand milliardaire de la fausse liberté. Globaliste de longue date, Musk semble être une énigme, mais il est en réalité assez simple à décrypter. En tant que narcissique classique, Musk change de personnage pour chevaucher ce qu’il considère comme les vagues du sentiment public. Il veut être tout pour tout le monde et a mis en scène sa propre médiatisation. Il y a quelques années, Musk était un gardien globaliste, un invité de marque du Sommet mondial des gouvernements, un partisan du revenu de base universel et un défenseur du transhumanisme.

Les entreprises de Musk sont encensées par les médias malgré leur part de marché mondiale minime. Le fait d’être l’un des seuls constructeurs automobiles aux États-Unis signifie que Tesla est l’un des « plus gros » aux États-Unis, je suppose (mais combien de fois voyez-vous réellement une Tesla sur la route en dehors de la Californie ?) Le problème est que Musk survit principalement en siphonnant des milliards de dollars de fonds publics et d’argent des contribuables. Sans ces fonds, Musk aurait fait faillite depuis longtemps. Ce fait va à l’encontre du nouveau personnage Musk, une sorte de libertaire, petit homme d’affaires du gouvernement.

Gardez également à l’esprit que le modèle économique de Musk repose sur la propagande en faveur du réchauffement climatique qui provient des mêmes cercles élitistes que ceux qu’il apprécie lorsqu’il ne « parle pas » de la tyrannie du gouvernement. Si les gouvernements n’appliquent pas les mesures de contrôle du carbone (et si le prix de l’essence reste bas), les voitures électriques de Musk, dont le prix est élevé, n’ont pas de marché.

Alors que les entreprises de Musk vivent principalement de l’aide sociale du gouvernement, le gars agit comme s’il était une sorte de savant, et il a trompé beaucoup de gens sur cela des deux côtés du spectre politique. C’est vraiment stupéfiant. S’il est un « génie » dans quelque chose, c’est qu’il est un escroc efficace.

Pour l’instant, Musk tente de s’accrocher aux médias alternatifs et à la montée du mouvement de la liberté avec ses tweets anti-confinement et son opposition soudaine au globalisme. Musk a-t-il été « mis au pilori » ? Je pense qu’il fera à nouveau volte-face en temps voulu. Si Musk veut couper tout lien avec ses nombreux amis de la communauté globaliste, alors peut-être a-t-il tourné la page, mais j’en doute sérieusement.

Dr. Anthony Fauci

L’une des personnes qui a contribué à la création de l’épidémie de coronavirus est la principale administration Trump qui parle de la réponse au coronavirus. Fervent défenseur de l’OMS et, avec Trump, défenseur des données truquées de la Chine en janvier dernier, Fauci est celui qui, en 2015, a donné le feu vert aux millions de dollars de financement de la recherche sur les coronavirus dans le laboratoire de niveau 4 à Wuhan, en Chine. C’est ce même laboratoire qui fait actuellement l’objet d’une enquête pour avoir libéré le virus dans le monde, et les fonds de Fauci ont été directement consacrés à la recherche sur la transmission du coronavirus des chauves-souris à d’autres mammifères.

Tout ce que j’ai à demander, c’est pourquoi cet homme a été à l’avant-garde de la réponse américaine à la pandémie. Maintenant qu’il s’isole pour éviter une éventuelle infection, Fauci va peut-être passer au second plan, car il est davantage exposé en tant que participant à la création de cette pandémie.

Greta Thunberg

Thunberg n’est pas tant une élite mondiale qu’une idiote utile. Marionnette de ses parents militants, Thunberg ne fait que reprendre les mêmes arguments sur le réchauffement climatique qui ont déjà été déboulonnés année après année, mais elle continue à être élevée dans les médias grand public au rang de porte-parole de l’environnementalisme. Pourquoi ? Parce que « les enfants sont notre avenir », et que les gauchistes aiment l’idée d’enfants militants ayant subi un lavage de cerveau. Si Thunberg est une indication de la prochaine génération, l’avenir est sombre.

S’il n’y a toujours pas de preuves concrètes que les émissions de carbone de l’homme entraînent directement des changements dans le climat de la Terre, il est vrai que le climat « change » au fil du temps. Bien sûr, les changements d’activité du gigantesque réacteur à fusion nucléaire dans l’espace, connu sous le nom de « Soleil », sont probablement plus responsables des changements de température sur la Terre que le minuscule 0,04% de carbone dans l’atmosphère terrestre. Mais ne le dites pas à la gauche politique, sinon vous risquez d’être qualifié de « négationniste du climat »

Thunberg et d’autres militants du climat ont soudainement été poussés au premier plan récemment pour commenter la situation de la pandémie. Cela peut sembler assez bizarre, mais c’est logique quand on sait à quel point la pandémie est exploitée par les globalistes pour atteindre certains objectifs. Tous les objectifs des globalistes, de la réduction des émissions de carbone à la suppression de la fabrication industrielle, en passant par la destruction de l’agriculture à grande échelle et même la réduction de la viande dans l’alimentation des gens, sont actuellement réalisés par le coronavirus et les confinements décidés par les gouvernements. Là où les militants du climat ont échoué, le virus progresse.

Au-delà de cela, les militants pour le climat soutiennent maintenant que les restrictions mises en place en raison de la pandémie devraient être maintenues en place en raison du réchauffement climatique. Vous voyez comment cela fonctionne ? L’une n’a rien à voir avec l’autre, mais les technocrates forceront le public à les considérer comme liées s’ils le peuvent. Il suffit d’« écouter les scientifiques », les gens ! Écoutez et obéissez aux grands prêtres de l’ère technotronique. Arrêtez d’exiger des preuves, vous n’êtes pas « assez intelligent » pour les comprendre de toute façon. Seuls les laboratoires financés par l’ONU ont le pouvoir de déchiffrer les mathématiques magiques qui sous-tendent les études sur le réchauffement climatique.

La pandémie va ouvrir la porte à de nombreux mensonges et le flot de désinformation que les médias alternatifs ont travaillé si dur à contrer va exploser au-delà de tout ce que nous avons vu dans le passé. Les élites sont à la croisée des chemins. Elles doivent maintenant orienter le public vers le soutien au collectivisme et à la tyrannie, sinon elles risquent de se retrouver face à un grand nombre de torches et de fourches. Au fond, ces élites devraient être en prison, et non pas à la télévision en train de dicter au peuple comment se comporter et quelles libertés il devrait abandonner pendant la crise.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Comment leurs masques rendent bêtes et méchants

[Source : Réseau International]

par Nicolas Bonnal

Dans notre tradition chrétienne et biblique le fait de cacher sa face est un délit spirituel ; et si Dieu cache sa face, la situation est spirituellement très grave. Exemple :

11 Il dit en son cœur : Dieu a oublié, il cache sa face, il ne verra pas, à jamais (psaume 10).

Le masque comme on sait ne prétend pas (ou plus) nous guérir de cet affreux virus qui ne tue plus personne et ne sert qu’à établir le nouvel ordre mondial et son grand Reset, en abolissant ce qui restait de liberté et en diminuant la population de deux milliards à coups de vaccins – pour commencer. A court terme on a pu voir aussi que le masque altère la santé et le caractère de la personne humaine, raison pourquoi certains le veulent définitif et obligatoire. Quand on hait (Gates-Attali-Davos-Soros, etc.) on ne compte pas.

Mais voyons ce qui dit un psychiatre du système, préposé à la manipulation – ou à la location – du cerveau humain et de ses clics acheteurs. Patrick Fagan dans un article puissant paru dans le mensuel britannique The Critic explore les raisons pour lesquelles les masques “rendraient les gens stupides” et seraient une forme de “déshumanisation.”

Fagan écrit :[…]

« Les masques peuvent désormais être ajoutés à la liste des obligations qui vous rendent stupides. […] voici les faits qui expliquent pourquoi vous ne devriez absolument, catégoriquement, pas porter de masque. Ils vous rendent influençables ; ils vous rendent plus susceptible de suivre les directives de quelqu’un d’autre et de faire des choses que vous ne feriez pas autrement. En bref, ils vous privent de votre fonction exécutive — votre conscience. »

Le masque déresponsabilise et rend plus fou : voyez les BLM et les Antifa que Trump laisse faire aux USA pour obéir à ses sponsors, tout en espérant être réélu par son électorat de petits blancs affolés (les oligarques étant eux euphoriques et patients comme on sait).

Fagan donne deux exemples caractéristiques de cette répugnante civilisation consumériste (je rappelle que le mot consommation veut aussi dire mort en latin) :

« Un excellent exemple nous vient d’une étude réalisée par Mathes et Guest (1976), qui ont demandé aux participants s’ils seraient prêts, et combien ils devraient être payés, pour porter une pancarte à la cafétéria de l’université disant “la masturbation, c’est chouette” Les résultats ont montré que lorsque les gens portaient un masque, ils étaient plus susceptibles de porter l’affiche et qu’il leur fallait moins d’argent pour le faire (30 dollars contre 48 dollars en moyenne).

Pendant ce temps, Miller et Rowold (1979) ont présenté un bol de chocolats aux participants à Halloween et leur ont dit qu’ils n’avaient le droit d’en prendre que deux chacun. Lorsque les enfants pensaient qu’ils n’étaient pas surveillés, ils se servaient eux-mêmes. Les enfants sans masque ont enfreint la règle, en prenant plus de chocolats, 37% du temps, contre 62% pour les enfants masqués. Les auteurs ont conclu que les masques “entraînent une diminution des inhibitions comportementales”. […] »

Le masque sert à désinhiber : qu’il s’agisse de BLM, des racailles, de Macron ou de sa police toujours sordide et brutale (quoiqu’en pensent certains), on voit très bien les effets de cette désinhibition. Depuis qu’on ne voit plus leurs visages, casqués ou masqués, les flics sont odieux. Fagan :

« Les effets désinhibiteurs du port d’un masque sont décrits par les psychologues en termes de suspension des mécanismes de contrôle du surmoi, permettant aux impulsions subconscientes de prendre le dessus. Saigre (1989) a écrit que les masques “raccourcissent” les systèmes de défense conscients et encouragent une “régression massive” vers un état plus primitif ; Castle (1986) a écrit que les mascarades du XVIIIe siècle permettaient aux porteurs de masques de libérer leurs pulsions hédonistes et sexuelles réprimées ; et Caillois (1962) a écrit de la même façon sur les carnavals masqués européens impliquant des activités libidinales, notamment “les indécences, les bousculades, les rires provocateurs, les seins à découvert, les imitations de bouffonnerie, une incitation permanente à l’émeute, les festins et les excès de paroles, de bruit et de mouvement”. Au XIIe siècle, le pape Innocent III a interdit les masques dans le cadre de sa lutte contre l’immoralité ; et en 1845, l’État de New York a rendu illégal le port de masques en public par plus de deux personnes, après que des agriculteurs aient porté des masques pour attaquer leurs propriétaires. »

[NdNM : ces effets désinhibiteurs semblent similaires à ceux de l’alcool]

L’altération de l’identité est évidente, ce qui explique la symbolique contre-initiatique des bals masqués de Venise aux Rothschild en passant par Fanny Hill :

« Du point de vue de la neuro-imagerie, les masques sont connus pour inhiber l’identité et le contrôle des impulsions – tous deux associés à la fonction exécutive dans le cortex préfrontal (par exemple, Glannon, 2005 ; Tacikowski, Berger & Ehrsson, 2017). En d’autres termes, les masques font taire le Jiminy Cricket dans le cerveau. »

Grâce aux masques on doit aussi se taire (cf. la muselière) :

« Il n’est pas étonnant que le fait de se couvrir la bouche nous fasse taire psychologiquement. Des études ont montré que les vêtements ont un effet puissant sur notre façon de penser (ou non), via un principe connu sous le nom de cognition encapsulée : le port d’une blouse de laboratoire améliore la fonction cognitive (Adam & Galinsky, 2012), le port d’une blouse d’infirmière augmente l’empathie (López-Pérez et al., 2016), et le port de marques contrefaites augmente la probabilité de tricher dans un test (Gino, Norton & Ariely, 2010). De même, dans le monde du langage corporel, le fait qu’une personne mette sa main sur sa bouche est un signe qu’elle écoute attentivement : elle est prête à recevoir des informations, et non à les remettre en question. »

On pense à Tom Cruise dans la scène du billard du film incontournable Eyes Wide Shut. J’ai expliqué ailleurs la haute symbolique maçonnique de cette « tenue ».

Les masques rendent stupides en nous privant d’air, ajoute Fagan :

« Il existe également une raison plus fondamentale pour laquelle les masques peuvent rendre stupide : la diminution du flux d’oxygène vers le cerveau. Les voiles faciaux réduisent la fonction ventilatoire à long terme (Alghadir, Aly & Zafar, 2012), et les masques chirurgicaux peuvent réduire l’oxygénation du sang chez les chirurgiens (Beder et al., 2008) : croyez-le ou non, se couvrir la bouche rend la respiration plus difficile. En examinant le masque facial N95, une étude de 2010 (Roberge et al.) a conclu que “les niveaux de dioxyde de carbone et d’oxygène étaient respectivement nettement supérieurs et inférieurs aux normes ambiantes du lieu de travail” à l’intérieur du masque. »

Les gouvernements soumis au N.O.M. étendent leur pouvoir pour fabriquer le gentil troupeau résigné prophétisé par Tocqueville :

« Le fait que les masques ne fonctionnent probablement même pas nous amène à la dernière raison pour laquelle le port d’un masque inculque la stupidité et la conformité : à travers un bombardement de mensonges, de contradictions et de confusion, l’État submerge votre capacité à raisonner clairement. »

Fagan donne l’exemple du communisme. On pourrait donner celui de Robinson obligeant le pauvre Vendredi à faire n’importe quoi (creuser et boucher des trous) pour éprouver sa puissance de colonial armé et la soumission de l’indigène. Fagan :

« Comme l’a écrit Theodore Dalrymple, “Dans mon étude des sociétés communistes, je suis arrivé à la conclusion que le but de la propagande communiste n’était pas de persuader ou de convaincre, ni d’informer, mais d’humilier ; et donc, moins elle correspondait à la réalité, mieux c’était. Lorsque les gens sont contraints de se taire lorsqu’on leur raconte les mensonges les plus évidents, ou pire encore lorsqu’ils sont contraints de répéter eux-mêmes ces mensonges, ils perdent une fois pour toutes leur sens de la probité. Consentir à des mensonges évidents, c’est en quelque sorte devenir soi-même mauvais. La volonté de résister à quoi que ce soit est ainsi érodée, et même détruite. Une société de menteurs émasculés est facile à contrôler ».

Fagan conclut un texte brillant et courageux :

« Le but des masques faciaux n’est pas de protéger les humains, mais de diminuer l’humanité – de voler aux gens leur ego, leur identité et leur autonomie. »

Et nous citerons encore la bible, tout en demandant à nos lecteurs de découvrir les vidéos de l’extraordinaire rabbin Amnon Itshak qui a dénoncé la volonté folle de Netanyahou de pucer tous les enfants israéliens :

9 Ne me cache pas ta face, ne repousse point ton serviteur avec colère (psaume 27)

Ou aussi :

7 tu as caché ta face, j’ai été épouvanté (psaume 30)

Nicolas Bonnal


Sources :

https://thecritic.co.uk/face-masks-make-you-stupid/

https://covidinfos.net/covid19/les-masques-vous-rendent-stupides-selon-le-psychologue-patrick-fagan-qui-denonce-une-forme-de-deshumanisation/1939/

Bonnal –  Les mystères de Stanley Kubrick (Dualpha, Amazon.fr)




L’arnaque du réchauffement climatique ?

Comme l’article ci-dessous le démontre, la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine ne fait pas l’unanimité parmi les scientifiques. Si elle semble obtenir un certain consensus (du moins selon les médias dominants), celui-ci ne peut empêcher une minorité de chercheurs d’émettre des arguments contradictoires.
[Source : Boulevard Voltaire]

L’arnaque du réchauffement climatique et de la transition écolo

L’émission qu’anime André Bercoff sur Sud Radio avait, la semaine dernière, pour thème « Le réchauffement climatique, info ou intox ? » Il est fort dommage que notre mal-aimé président de la République (24 % des sondés) n’ait pas écouté l’invité du jour, le professeur François Gervais, directeur de recherche au CNRS et qui vient de publier un livre explosif, L’urgence climatique est un leurre.

« La terre se réchauffe dangereusement et si nous ne faisons rien, demain verra la fin du monde ». En matière de climat, le marché de la peur est florissant. Une peur bien utile, véritable instrument de pouvoir fondé sur la manipulation des émotions au détriment de la raison. Faut-il en effet rappeler quelques-unes des prophéties émises en 1970 par les premières assises écologistes du « jour de la Terre », pour l’horizon de l’an 2000 : plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur tout le globe et réduction de l’espérance de vie à 49 ans aux Etats-Unis… Sans oublier le cri d’alarme lancé en 2008 par Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 et ancien vice-président américain, qui annonçait la disparition totale de la calotte glacière estivale au pôle nord en 2013… Pour François Gervais, s’il y a une urgence, c’est celle de retrouver nos esprits… scientifiques. Car, contrairement à ce que disent les responsables du GIEC, il est absolument faux d’affirmer qu’il existe un « consensus » des chercheurs autour des questions climatiques. Ce livre le prouve en détails. Le catastrophisme des modèles virtuels actuels, source de politiques énergétiques dispendieuses dont certaines n’ont de durable que l’affichage, est en revanche une vraie catastrophe annoncée.

Un livre qui vient à point nommé avec le lancement de la nouvelle lubie présidentielle qu’est le Haut Conseil sur le climat et qui a donné l’ubuesque one-man-show de mardi matin sur la manière de réaliser la transition écologique, à des années-lumière de la préoccupation immédiate des gilets jaunes, c’est-à-dire du peuple d’en bas !

Car François Gervais, qui a consacré sa vie aux problèmes engendrés par l’écologie, démontre, point par point, que le réchauffement climatique qui entraîne cette transition écologique est l’arnaque du XXIe siècle, une véritable intox. Et, personnellement, je ferais plus confiance à un savant qu’à un jeune homme issu de la haute finance.

Le professeur Gervais se bat contre des idées préconçues qui semblent être la bible de l’Élysée. Il affirme que la pollution a grandement diminué. Le climat change tous les trente ans, mais pas toujours dans le même sens. En 1945, par exemple, lorsque les émissions de gaz carbonique (CO2) se sont accélérées, la température a baissé pendant trente ans… pour remonter de 0,4 % depuis, mais nos experts occultent la variabilité du climat.

« Il est un fait avéré que le CO2 est un bienfait, car c’est la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation. Sans gaz carbonique, nous n’aurions plus de végétation et la planète mourrait. » François Gervais affirme que le CO2, cause première de la hausse des taxes, est passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle sur la planète Terre, ce qui a permis aux récoltes et à la biomasse végétale d’augmenter de 20 %, conduisant, selon un savant américain, à un gain de trois mille milliards d’euros !

Un autre chiffre relevé par François Gervais : « Si l’on réduit de 20 % le CO2 d’ici 2020, on éviterait à la planète de se réchauffer de moins de 1 millième de degré pour un coût exorbitant puisqu’au niveau de l’Europe, il s’agit de 20 % du budget européen. »

Si, donc, la transition énergétique est nécessaire car les ressources fossiles ne sont pas inépuisables, il faut travailler sur l’énergie de substitution et faire le contraire de ce que notre Président préconise, lui qui veut des moyens intermittents comme l’énergie solaire ou l’éolien qui ne produisent de l’énergie, comme l’aurait écrit M. de La Palice, que s’il y a du soleil et du vent !

Alors, oui, la COP21 ne sert à rien. Selon le MIT, en 2100, on aurait gagné 0,2 °C si tous les pays signataires respectaient les objectifs de la COP. Alors que l’on constate que, grâce au CO2, en 33 ans, la planète verte s’est agrandie de 18 millions de km². Elle a reverdi !

Il faut donc, selon ce professeur émérite, développer des énergies nouvelles renouvelables non intermittentes, comme les micro-algues qui, à partir de CO2 récupéré, par exemple, auprès de cimenteries voisines, permettent de refabriquer un carburant. Comme, aussi, la fusion nucléaire qui, avec le projet ITER, en construction depuis 2010 à Saint-Paul-lez-Durance, permettra d’utiliser sur Terre la même énergie que celle qui alimente les étoiles.

Alors, le prétexte des taxes est fallacieux. Car la pollution atmosphérique du CO2 n’a aucune influence mesurable sur le climat. Le professeur Gervais est formel.

Voilà de quoi rassurer le combat des gilets jaunes !

[En complément (anglais) : L’homme est-il responsable des changements climatiques ?]




La théorie incohérente de l’évolution et ses effets pernicieux sur notre mode de pensée

[Source : Sott.net]

[Auteur :] Mandatory Itellectomy

Selon mon expérience, la plupart des gens enclins à croire en l’évolution darwinienne en savent aussi peu sur le réel contenu de la théorie que sur son fonctionnement supposé. Pour eux, il n’y a pas lieu de douter de ses préceptes, mais peu ont des réponses lorsqu’il s’agit d’aborder les détails. Et s’ils en ont, elles s’avéreront probablement erronées.

Evolution bactérie Spider-Man
© Sott.net

La théorie de l’évolution par sélection naturelle peut être vue comme un folklore luxuriant, truffé de mythes indécrottables dont l’obstination à vivre n’a d’égal que le nombre de fois où vous prouvez qu’ils sont faux. Notre système éducatif très imparfait favorise le dogme établi aux dépens de l’examen sérieux d’une science censée le soutenir, et remettre ce dogme en cause mène souvent à une franche agressivité.

L’école nous enseigne la version standard de EvolutionIsTrue™ [La théorie de l’évolution est vraie – NdT], catéchisée en termes très clairs comme étant « avérée » — même si aucune preuve concrète ne peut nous être présentée. Et si comme la plupart des gens nous n’y pensons plus vraiment une fois sortis de l’école, il est dès lors peu probable de la remettre en cause un jour. L’idée complètement fausse que l’on se fait de l’évolution ne cesse de se renforcer avec les documentaires sur la nature qui régurgitent les mêmes références à l’évolution, tout aussi fallacieuses que celles de nos professeurs.

On pourrait penser en savoir beaucoup plus sur l’évolution après
être allé à l’université, mais ce savoir est en réalité à la mesure — à
savoir peu — de ce que l’université veut bien enseigner. Écouter
quelqu’un ayant effectué des recherches sur le sujet et qui évoque des
concepts qui diffèrent de la version standard porte le plus souvent à
rire, sans même imaginer qu’il pourrait y avoir anguille sous roche.

Toutefois, est-il possible de déterminer l’ancrage dans la réalité de la
version standard ? Et quel est le degré de similarité entre la version
populaire que tout le monde « connaît », et celle utilisée par les
scientifiques dans leurs laboratoires ? Examinons quelques exemples qui
illustrent l’antagonisme entre la réalité et ce qui nous est présenté,
et son influence sur notre esprit d’analyse et notre mentalité.

Evolution cube
© Sott.net
Le casse-tête de niveau très difficile du cube 13x13x13

L’usage abusif du mot « évoluer »

La croyance religieuse en l’évolution a tellement conditionné
les darwinistes que leur quasi incapacité à dire « cet organisme possède
ceci ou cela » n’a d’égal que leur frénésie à dire « cet organisme a
évolué en ceci ou cela », quand bien même nulle preuve d’une telle
évolution à un moment quelconque puisse être fournie
. Chaque
fois que vous lisez ce type d’affirmations, vous êtes indûment amenés à
penser que cette évolution s’est réellement produite et que les preuves
doivent exister puisque le texte ne vous donne aucune raison de penser
autrement. C’est plutôt problématique.

Exception faite des rares cas relatifs à la seule micro-évolution,
il s’agit pourtant d’une simple supposition. C’est comme si les
créationnistes affirmaient que « dans cet organisme, Dieu a créé ceci ou
cela » — ce qui, bien sûr, rendrait tous les évolutionnistes furieux.
Faire passer une hypothèse pour un fait se révèle extrêmement peu
scientifique et toxique pour l’esprit. C’est une imposture. La
perception donnée par de telles allégations dans la plupart des textes
modernes sur l’histoire des organismes vivants fourni à l’évolution un cachet d’authenticité auquel la plupart des gens adhèrent à tort. Sans jamais en vérifier les faits, ils acceptent ces déclarations parce qu’elles font autorité.

Si nous prêtons attention aux preuves qui sont données pour appuyer la
théorie que présente un livre qui fait l’éloge de l’évolution, nous
constatons en général qu’il y en a peu, voire pas du tout. Il est
constitué de simples affirmations du type « le cou des girafes a évolué
pour devenir plus long », suivis d’explications sur l’utilité d’une
telle évolution. Nulle indication sur la façon dont le cou a évolué et encore moins de preuve que c’est le cas.
Pour ce qu’on en sait, les girafes ont un long cou depuis que les
girafes existent. Bien sûr, nous connaissons des espèces dotées d’un cou
plus court qui ressemblent aux girafes, mais la seule chose que cela
prouve c’est qu’il existe des espèces dotées d’un cou plus court qui
ressemblent aux girafes, ce qui n’explique en rien le lien entre ces
espèces. L’affirmation selon laquelle ce long cou a « évolué » se fonde
sur la seule croyance préformée qu’il en est ainsi, et quand bien même
la réalité ou même la science en sont à des années-lumières, c’est ce
que l’on trouve dans 99 pour cent des textes sur l’évolution.

Le mot « évoluer » devrait être dans la plupart des cas soit remplacé
par « s’adapter » — si toutefois des signes d’évolution dans le temps
peuvent être observés — soit tout bonnement abandonné. On nous dit par
exemple que « les virus évoluent rapidement ». Mais en quoi ont-ils
vraiment « évolué » ? Y a-t-il de nouveaux gènes ? Non. De nouveaux
organes ? Non. Il n’y a que des contournements mineurs face à des
contraintes environnementales, principalement caractérisés par
la suppression de gènes et une diminution de la taille du génome qui
sera moins adaptable à long terme
. Il serait donc bien plus
exact de dire que les virus s’adaptent rapidement ou, mieux encore, que
les virus mutent rapidement. Toutefois, quelles que soient les vitesse
et quantité de mutation d’un virus, encore faut-il qu’il mute en quelque
chose qui n’est pas un virus — et le mot « évoluer » prendrait dans ce
cas tout son sens.

Pour mettre les choses en perspective, disons que vous avez une voiture
depuis dix ans. Elle est aujourd’hui quelque peu différente de ce
qu’elle était au début : quelques rayures sont apparues, différentes
petites choses sont cassées ou endommagées, certains équipements ne
fonctionnent plus aussi bien qu’avant et rien n’est aussi net que
lorsque vous l’avez acquise. D’un autre côté, le siège peut présenter un
plus grand confort après avoir épousé les formes de votre corps pendant
dix ans, et vous pourriez même apprécier quelques bizarreries apparues
durant la décennie. Si l’on applique le langage darwinien à votre
voiture, elle a « évolué ». Est-ce bien rationnel ? Votre voiture
s’est-elle améliorée depuis que vous l’avez achetée ? Présente-t-elle
quelque chose de nouveau et d’utile que vous n’avez pas vous-même
ajoutée ? Peut-elle accomplir plus de choses qu’à ses débuts ? En fait,
il est plus probable qu’elle ait perdu des fonctionnalités.

Si nous considérons le terme « évolution » comme le reflet d’un
changement survenu au fil du temps, alors son usage est évidemment
correct — pourtant, la portée informative de telles déclarations est
proche de zéro puisque la seule chose que l’on peut en déduire c’est que
les « choses changent ». Dans le contexte de la théorie de Darwin, le mot implique toutefois que des espèces ont « évolué » à partir d’autres espèces.
Rien ne permet de prouver que c’est le cas. Si vous pensez qu’il existe
des preuves, merci de nous les présenter. Je persiste à mettre les gens
au défi de le faire, et quand bien même nombreux sont ceux qui ont
contesté mes conclusions, nous attendons tous ne serait-ce qu’une seule
preuve attestant de l’évolution d’une espèce depuis une autre.

L’expérience de Lenski avec E. Coli est souvent citée comme preuve
d’évolution. Laissez-moi donc vous montrer dans un simple diagramme ce
que cette expérience a produit :

E. Coli —> Évolution (nous dit-on) —> E. Coli

Stupéfiant, n’est-ce pas ? Et chaque « preuve d’évolution » est
présentée de la manière manière. Pas un seul cas qui aboutit à un
élément qui n’était pas là au départ. « E. Coli » a évolué en « E. Coli
s’est adapté à un environnement différent » en perdant des parties de
son génome. Et ce, après quelques 60 000 générations.

Quand on a demandé à des étudiants et professeurs d’université
s’ils croyaient en l’évolution, ils ont tous répondu par l’affirmative,
mais quand on les a pressés de donner un seul exemple d’une espèce
évoluant vers une autre, personne n’a pu avancer quoi que ce soit.

Il est encore plus stupide de dire que les organismes ont « évolué »
vers un certain type de comportement. Pourquoi ne pas simplement dire
qu’ils ont appris quelque chose ? Devrions-nous dire que les humains ont
évolué vers quelque chose de différent par le simple fait de
téléphoner, de jouer aux échecs ou de regarder des peintures dans des
galeries d’art ? C’est pourtant le concept régulièrement formulé
lorsqu’il est question des comportements animaux, quels qu’ils soient.
C’est comme si certaines personnes avaient du mal à construire une
phrase traitant de biologie sans y inclure le mot « évoluer ».
Malheureusement, cet usage linguistique incorrect conduit à penser de
façon inexacte, à déformer la perspective et à conclure à tort. La vidéo
du lien présent dans le paragraphe précédent montre à quel point les
gens sont convaincus que l’évolution est une réalité tout en étant
incapables de justifier cette croyance de manière substantielle. D’où
vient cette conviction ? Principalement de la répétition ad nauseam de fausses affirmations.

En enfer avec Dieu

Bien sûr, si vous n’êtes pas darwiniste/évolutionniste, vous devez être
croyant ; c’est l’un des plus grands préjugés des tenants de
l’évolution. Aux États-Unis — parce que les choses y sont toujours un
peu plus simplistes que partout ailleurs — le fait d’être croyant
implique automatiquement que vous êtes un créationniste. Je n’ai jamais
fourni à qui que ce soit la moindre indication permettant de penser que
je suis croyant, et je n’ai jamais rien écrit dans ce sens dans mes
articles ; pourtant, il y a toujours un crétin qui débarque et prétend
que je présente un point de vue religieux ou apparenté. Il est
probablement impossible d’expliquer quoi que ce soit aux personnes qui
font preuve d’un tel degré d’étroitesse d’esprit et/ou d’illusion, mais
je vais quand même essayer.

Non seulement je ne suis pas croyant, mais j’ai toujours eu une aversion
pour la religion. J’ai même pendant longtemps carrément détesté le
christianisme — auquel je suis toutefois plus tolérant aujourd’hui,
réservant ma haine exclusivement à Google. Personnellement, je pense que
la religion est stupide et que les gens devraient un jour ou l’autre
passer à autre chose. Je fais toutefois la différence entre la religion
et la spiritualité, que l’on pourrait décrire — à défaut d’un meilleur
mot — comme à peu près tout ce qui n’est pas du matérialisme. La
spiritualité correspond plus ou moins à la vision selon laquelle il y a
plus que la matière, et qui considère la Conscience comme une partie qui
lui est distincte et dont elle ne dépend pas. La religion, par contre,
consiste à transformer la spiritualité en foutaises dogmatiques
comportant toutes sortes de stupides inventions que les gens ont le
commandement de croire. Le matérialisme est une sorte d’extrême opposé
dont la stupidité n’a rien à envier à la religion. À mon avis,
les croyants créationnistes et les darwinistes matérialistes participent
d’un même délire absolu et s’accrochent à un dogme que notre science et
notre bon sens auraient dû envoyer aux oubliettes il y a belle lurette
.
Ces deux groupes constituent les deux plus grands obstacles au progrès
sur l’histoire et l’origine de la vie, et nos connaissances dans ce
domaine seraient bien plus avancées si nous les avions catapultés dans
l’espace il y a des décennies.

Postuler que ne pas être darwiniste revient à être croyant équivaut tout
aussi bêtement à dire que ne pas être noir revient à être blanc, comme
si les autres couleurs n’existaient pas. Les preuves
scientifiques indiquent clairement l’impossibilité pour une espèce
d’évoluer vers une autre, du moins pas par le biais de mutations
aléatoires
(une idée absurde si on y réfléchit quelques secondes), et rien ne prouve non plus que Dieu y soit pour quelque chose. Si vous trouvez une montre dans la forêt, pour reprendre l’analogie de l’horloger,
pourquoi diable vos seules options quant à sa provenance seraient soit
une évolution issue des sources naturels de la forêt, soit l’œuvre de
Dieu ? À moins d’être stupide, comme Richard Dawkins, on peut avancer
que la montre a été conçue par un esprit pensant, mais pourquoi en
conclure sur le champ qu’il s’agit de Dieu ? Bien sûr, nul ne s’en remet
à la foi pour une montre, mais beaucoup le font pourtant lorsqu’il
s’agit d’organismes vivants. Je suppose que certaines personnes sont
tellement limitées qu’elles ne peuvent concevoir aucune autre forme
d’intelligence que celles d’origine humaine ou divine.

Surprise, surprise, ce ne sont pas les croyants qui concluent plus
souvent que si je ne crois pas à l’évolution alors je dois penser que
Dieu a créé les êtres vivants, ce sont les défenseurs du darwinisme. Je
suppose que c’est leur façon de tourner le dos aux éléments factuels
comme aux preuves. Le fait de vous cataloguer comme croyant — donc «
loufoque » dans leur esprit — leur permet de discréditer vos propos.
Toute excuse est bonne pour vous ignorer, car s’ils étaient confrontés à
l’examen des preuves tangibles, l’absurdité de leurs propres idées
qu’ils érigent en foi aveugle serait flagrante.

Les gens assimilent étrangement le dessein intelligent à Dieu en dépit
du fait que la grande majorité des choses — non vivantes — que nous
connaissons ont été conçues à dessein par l’intelligence humaine — voire
dans certains cas rares par des animaux. L’intelligence et le dessein
peuvent clairement être attribués à une intelligence qui n’est pas Dieu.
Bien sûr, la vie sur Terre n’a pas pu être conçue par des Terriens,
mais d’autres êtres intelligents — non divins — n’auraient-ils pas pu
introduire des organismes vivants sur Terre ? Ne peut-il exister des
êtres intelligents au-delà de la Terre — quelque part dans l’Univers —
sous prétexte que nous ne les avons pas vus ? Les darwinistes croient
mordicus que la vie peut surgir de la matière morte et nous n’avons
pourtant jamais pu le voir non plus ! (Pour eux, Jésus ressuscitant les
morts est une idée ridicule, mais la matière morte qui devient vivante
toute seule par un coup du sort, c’est cool. Et ils s’estiment plus
intelligents.) Qu’est-ce qui cloche alors ? Pourquoi supposer qu’une
motivation religieuse est à l’origine de tout effort visant à démanteler
le conte de fées darwinien ?

Qu’il y ait un Dieu ou pas est sujet à débat, mais je ne crois
certainement pas en un Dieu qui écoute les prières, qui installe des
créatures vivantes sur les planètes le samedi et qui se joue des humains
de façon mesquine, comme l’abject Yahvé. Qu’un tel Dieu existe n’est
pas prouvé, et le concept même est absurde. De toute façon, tout ce qui
est conçu ou créé doit venir de la Conscience, pas de la matière. Notre
expérience le confirme. Alors, d’où vient cette Conscience ? C’est une
question intéressante, mais y répondre nous est probablement impossible.
Sous une forme ou une autre et pour ce que nous en savons, la
Conscience a toujours existé. Après tout, les matérialistes considèrent
la matière comme inhérente à l’Univers depuis son origine, alors
pourquoi pas la Conscience ? Si encore ils avaient une explication
raisonnable sur l’origine de la matière… C’est quoi leur théorie, déjà
? D’abord, il n’y avait rien, pas même le temps. Puis, soudainement —
notez que « puis » et « soudainement » requièrent du temps — un truc a
explosé, et voilà qu’apparaît subito toute la matière qui
existe encore aujourd’hui — bien qu’aucun truc ne prévalait et qu’une
explosion nécessite un déclencheur — quand rien n’existait — et du temps
— qui n’existait pas. Ouah ! Tour de magie ? Cette notion est aussi
niaise que celle d’une émergence fortuite de la vie à partir de la
matière morte. Rien de tout cela n’est rationnel. Et les gens enclins à
croire ces balivernes me disent qu’aucun être conscient n’aurait pu
introduire des cellules vivantes sur Terre parce que… parce que quoi,
exactement ? De grâce.

La survie du plus apte n’existe pas

Une variante plus appropriée de ce terme serait « l’élimination des
moins aptes ». Les plus aptes survivent en général — hors accidents,
meurtres et autres — mais les moins aptes aussi, et même la plupart de
ceux qui ne le sont que moyennement. Selon l’espèce, même les plus
inaptes survivent, ce qui est manifeste dans le cas des humains.
La sélection naturelle peut éliminer les individus totalement inaptes,
mais elle ne peut pas vraiment séparer les plus aptes de ceux qui ne le
sont que moyennement, sauf peut-être chez quelques espèces où la
concurrence est rude. Néanmoins, la sélection naturelle peut
difficilement être considérée comme le mécanisme responsable de toute
l’évolution à partir du moment où elle ne fonctionne que chez quelques
espèces
.

Sélection de femmes
© Inconnu

Les différences de l’illustration ci-dessus actionnent-elles la sélection naturelle ? Absolument pas. Les variétés survivent et se reproduisent toutes. Pourtant, nous sommes censés croire qu’une modification d’un nucléotide est le moteur de l’évolution, car cette seule mutation améliore considérablement le taux de survie. Si l’une de ces femmes avait des cornes, des ailes ou une queue, ses chances de survie ne changeraient toujours pas de manière significative, et cela nécessiterait des centaines, voire des milliers de mutations. Étant donné que de grandes variations de toutes natures persistent dans les espèces, l’idée que de minuscules différences puissent être le moteur de l’évolution n’a aucun sens. Les gens gros survivent. Les gens paresseux survivent. Les gens stupides survivent. La survie du plus apte comme moteur de l’évolution est une fiction.

Et si je vous demandais laquelle de ces quatre femmes est susceptible de
mettre au monde le plus d’enfants, vous prendriez conscience que non
seulement vous n’avez aucun moyen de le savoir, mais l’évidence selon
laquelle mettre des enfants au monde n’a même pas de rapport avec le «
fitness darwinien », [en tant que valeur sélective ou adaptative, ou
succès reproducteur – NdT] vous sauterait aux yeux. La femme décide le
plus souvent du nombre d’enfants qu’elle veut avoir. Et contrairement à
la prétendue norme du darwinisme, pas une seule d’entre elles n’aura
autant d’enfants qu’elle peut en concevoir.

Et n’oublions pas que pour parler de la « survie du plus apte », il faut
ignorer ce que le darwinisme considère comme le « fitness darwinien »,
puisque cette valeur est fonction du nombre de descendants engendrés.
Selon les évolutionnistes, les plus aptes survivent, et les plus aptes
sont ceux qui survivent. Donc en gros, ils disent que ceux qui survivent
sont ceux qui survivent. Et ce n’est pas l’unique pléonasme de la «
science » de l’évolution. Alors oui, la théorie de l’évolution ne
dépasse pas le niveau intellectuel d’un enfant de quatre ans — y compris
les crises de colère quand les autres ne sont pas d’accord.

La sélection naturelle ne peut rien créer

Les évolutionnistes ont élevé la sélection naturelle au rang de
divinité. Ils acceptent parfois — mais pas toujours — de considérer les
mutations comme non seulement peu susceptibles de créer quoique ce soit —
puisqu’elles sont aléatoires — mais de plus dotées d’une franche
tendance à la destruction, reléguant ainsi les pouvoirs créateurs à la
sélection naturelle. Mais — surprise ! — il s’agit d’un sophisme
résultant du besoin désespéré d’invoquer des pouvoirs créateurs issus de
quelque part — ou plutôt, de nulle part.

Puisque la sélection naturelle ne peut agir que sur le résultat des
mutations, il est peu probable de construire quoique ce soit avec une
matière première de piètre qualité. Si les entrées d’un système sont
mauvaises, les sorties le sont forcément aussi [GIGO
– NdT]. Quand l’apport consiste en un parasitage aléatoire, le résultat
ne peut pas être une œuvre d’art. Pour reprendre l’exemple du cube
magique dans l’illustration présentée plus haut, les mutations génèrent
le brouillage, la sélection naturelle préserve les « bons brouillages » —
tant est qu’une telle chose existe — et la proximité d’un état de
résolution est corrélée à de meilleures chances de survie. Les
évolutionnistes sont convaincus que les mutations aléatoires parviennent
à résoudre le casse-tête de façon graduelle et que la sélection
préserve de façon tout aussi graduelle chacune des meilleures étapes. En
réalité, jamais les mutations aléatoires ne le résoudront et la
sélection naturelle peut se contenter d’observer impuissante l’inertie
de la chose. L’idée selon laquelle des protéines seraient créées
accidentellement par des mutations aléatoires revient à vouloir résoudre
par une rotation aléatoire le casse-tête de niveau très difficile d’un
cube 13x13x13. Ce n’est possible que dans des romans fictionnels comme L’horloger aveugle.

Résoudre un cube magique s’avère en fait un bon exemple de l’idée naïve
de « sélection cumulative » — et laissons de côté le fait que ce terme
soit totalement dénué de sens. Structure complexe dont
l’état souhaité nécessite que de nombreuses pièces soient dans une
configuration spécifique les unes par rapport aux autres, le cube requiert pour être résolu que certaines parties déjà solutionnées soient décomposées afin de résoudre d’autres parties
— comme vous le dira toute personne capable de le faire. Les systèmes
complexes fonctionnent ainsi. La complexité n’est pas constituée d’une
accumulation aléatoire de petites étapes ; elle est le résultat d’une
accumulation coordonnée d’étapes ; elle nécessite une planification.

rubix 3 sided
© Sott.net

Lorsque je résous la dernière phase d’un 3x3x3, je me retrouve généralement avec trois bords qui doivent être inversés comme dernière phase du processus — illustration ci-dessus. Selon l’algorithme et le comptage des rotations, 7 à 11 étapes rotatoires sont pour cela nécessaires. Arrivé au milieu de cet algorithme, environ la moitié du cube semble mélangée, même si j’avais déjà 51 des 54 petits carrés au bon endroit. Aucune solution étape par étape n’existe pour résoudre le cube en améliorant une case à la fois. Mais c’est la seule façon pour que la sélection naturelle puisse jouer un rôle dans un tel processus. Une fois que j’aurai lancé l’algorithme qui résoudra le cube, tout ce que verra la sélection naturelle n’est qu’un cube encore plus mélangé. La complexité est par définition plus qu’une simple accumulation de petites étapes à la fois. Là encore, elle nécessite une coordination et une planification. Et les créatures vivantes sont de loin les choses les plus complexes que nous connaissions.

Le processus de résolution du cube est similaire à l’évolution
darwinienne. Chaque tour est une mutation, et l’ordre augmente dans le
processus. Mais il est facile de noter que les mutations aléatoires — tours aléatoires — ne conduisent jamais à la résolution du cube — vous pouvez essayer —, et
non seulement la sélection naturelle ne serait d’aucune aide, mais elle
entraverait de plus la résolution du cube de façon active, parce que la
progression exige de multiples étapes coordonnées
. Et aucune
preuve ne démontre que cela soit différent pour les organismes vivants.
Il est irréaliste de penser que les mutations produisent parfois quelque
chose de nouveau, d’étonnant et de complexe. Comme je l’ai écrit ailleurs,
les probabilités de produire de nouveaux gènes par des mutations
aléatoires sont pratiquement inexistantes. Et les probabilités qu’un
gène fonctionnel soit amélioré par une modification sont également
extrêmement faibles. Cela se produit généralement lorsque les conditions
externes sont modifiées et que l’organisme doit s’y adapter. Ce qui
signifie en outre que la fonction originelle sous son ancienne forme
n’est plus optimale. La modification du gène en faveur d’un
fonctionnement plus adapté aux nouvelles conditions devient donc
plausible, puisqu’une marge de progression est désormais possible.
Toutefois, les mutations sont très simples et peu nombreuses et rien de
nouveau n’est créé au niveau génétique, et, sauf preuve du contraire,
ces mutations ne surviennent que dans de très petits organismes —
généralement unicellulaires.

Même avec l’apparition concrète d’un petit avantage, la sélection
naturelle dispose d’une très faible aptitude à « favoriser » cette
nouvelle modification. La mutation ne peut être avantagée qu’en
éliminant les non-mutants, mais les conditions externes doivent
radicalement changer pour que cela se produise — comme un nouveau
médicament qui éradique certaines bactéries. Sinon, pourquoi ayant
jusqu’alors survécu l’organisme d’origine devrait-il soudainement
disparaître ? Ce n’est pas parce qu’un organisme légèrement amélioré
émerge que l’organisme d’origine disparaît. La sélection
naturelle n’est pas une force agissante capable de faire avancer quoi
que ce soit. Ce n’est pas une force du tout. Ce n’est qu’un énoncé
posthume qui dit : « Cet organisme est mort avant de pouvoir se
reproduire et n’a donc pas transmis ses gènes »
.

Si la sélection s’effectuait sur les meilleures variantes en écartant
les pires, le déclin de la diversité serait la norme. Tout devrait
converger vers la variante la plus efficace. Mais ce n’est pas ce que
nous observons. À l’inverse, nous observons de nombreuses variantes, et
si certaines modifications sont « plus avantageuses », nous ne pouvons
que constater la rémanence de celles qui le sont moins. La sélection
naturelle ne fait donc pas vraiment de distinction, et le terme «
maladie génétique » n’existerait pas si c’était le cas.

Si la taille et la force du spécimen le plus balèze d’un groupe de
gorilles prévalaient, tous les individus deviendraient bientôt tous
grands et forts. Et s’ils étaient globalement considérés comme des
atouts, la taille et la force des nouvelles générations devraient —
selon les principes de l’évolution — continuer de croître. Pourquoi y
aurait-il une limite ? C’est pourtant le cas, puisque non seulement
aucun nouveau gène n’est produit, mais et en dépit de leurs avantages,
les atouts atteignent rapidement un seuil infranchissable.

Comme je l’ai mentionné dans l’article précédent, les éleveurs de bétail
connaissent bien ces limites et on y observe en fait un phénomène
décrit comme le « retour à la moyenne ». Non seulement l’amélioration
d’un atout particulier est limité après une certaine période, mais il a
tendance à revenir à des valeurs moyennes une fois que la nature a
repris ses droits. Ce processus va si loin qu’un croisement de mutants
aveugles finit par produire des individus dotés du sens de la vue, alors
que ce dernier aurait dû être éliminé — et cet aspect déconcerte et
embarrasse tellement les darwinistes que vous ne les entendrez
probablement pas l’évoquer. Par conséquent, quand bien même l’effort
humain tente de faire « avancer » l’évolution, la Nature a tendance à
ramener les choses à leur conception initiale, contrairement à la
croyance évolutionniste.

La sélection naturelle ne peut rien créer. Elle ne peut même pas laisser
une caractéristique franchir un certain seuil qui d’une certaine
manière semble inhérent à l’organisme. Son pouvoir se limite à «
éliminer les faibles », et encore, ce processus ne fonctionne même pas
chez de nombreuses espèces. A minima, la sélection naturelle tend plutôt à entraver le changement qu’à le favoriser.

« Si c’est possible a minima et que l’on dispose d’assez de temps, alors tout est possible »

Si l’on peut créditer la théorie de l’évolution d’une qualité, c’est sa
persistance à s’accrocher à des idées irrationnelles qui seraient illico
rejetées dans tout autre domaine. Les darwinistes confondent sans cesse
ce que font les mutations et l’idée qu’ils ont de ce que les mutations
peuvent faire — mais qu’elles ne peuvent pas. L’incapacité de la plupart
des évolutionnistes à comprendre la différence entre micro-évolution et
macro-évolution est ahurissante. Tout comme l’idée qu’avec suffisamment
de temps, on peut extrapoler à l’infini.

Ce que peut devenir un organisme par le biais des mutations est
sérieusement limité. Un cheval peut « évoluer » en allongeant un peu ses
jambes, mais jamais de dix mètres de long, même en dépit d’une
éventuelle utilité. Comme je l’ai dit, les choses ont tendance à revenir
naturellement à une taille inhérente à l’espèce. Et même si un cheval
pouvait muter pour être plus grand ou plus petit, avoir des jambes plus
longues, des sabots plus durs, une crinière plus longue ou des dents
plus grosses, il ne lui poussera jamais des ailes. Le cheval ne dispose
tout simplement pas du matériel génétique requis, et il est impossible de créer du matériel génétique accidentellement.

Le manque de réalisme des concepts avancés par les évolutionnistes est
saisissant. Nous savons tous qu’on peut construire un château de sable
en jouant sur la plage. Mais nous savons tous aussi qu’on ne pourra pas y
construire un chêne de dix mètres de haut, ni reproduire la complexité
de ses branches et de son feuillage. Les lois de la physique et les
propriétés du sable nous en empêchent. Si nous pouvons tous comprendre
les limites de création du sable, pourquoi certaines personnes ne
peuvent-elles pas le faire pour l’évolution, et pourquoi
s’obstinent-elles à dire que tout peut évoluer à partir de rien, alors
qu’elles sont incapables d’expliquer comment ?

Les évolutionnistes s’imaginent que les chevaux pourraient devenir
ailés. Après tout, ils croient aussi que certains dinosaures seraient
devenus des oiseaux sous l’impulsion évolutive. Mais les chevaux ne sont
pas faits de pâte à modeler. Ce n’est pas parce qu’un Richard Dawkins
prétend qu’ils le peuvent, que les chevaux vont déployer des ailes
chimériques. L’idée selon laquelle des ailes peuvent surgir d’un simple
modelage progressif de la peau du dos est complètement farfelue. Les
ailes requièrent toute une panoplie de tissus variés qui exigent des
gènes très spécifiques. Et puis les mutations se produisent au
niveau des nucléotides, pas en modifiant la forme de la structure
extérieure. Il est temps que les évolutionnistes cessent d’ignorer le
mécanisme de la biologie
.

L’autre problème posé par l’argument « avec assez de temps » est le
manque de temps tout court, puisque tout le temps du monde ne suffirait
pas à créer une seule protéine par hasard. Il est temps que les
évolutionnistes apprennent à comprendre les chiffres.

Extrapoler la macro-évolution à partir de la micro-évolution
revient à dire qu’avec assez de temps, vous pourrez manger une planète
entière parce que vous pouvez manger une pomme ; c’est impossible pour
un million de raisons. Le possible a des limites et les vœux pieux ne
feront pas de miracle. Un tel défaut de raisonnement constitue pourtant
la marque de fabrique du darwinisme
.

« Consensus scientifique », mon œil !

Si une personne tente de vous convaincre qu’une théorie scientifique est
avérée parce qu’il existe un « consensus scientifique » ou que « tous
les hommes de science en conviennent », vous pouvez être sûr que cette
personne est aux abois. L’usage de cet argument intervient lorsque la
recherche de preuves a échoué — par manque de preuves convaincantes — ou
qu’il est impossible de les fournir — parce qu’elles n’existent pas. En
dernier recours, on utilise donc l’argument du « consensus scientifique
». Il ne s’agit pourtant pas d’un argument mais juste d’une référence à
l’autorité. C’est un peu comme dire : « Si tu n’es pas d’accord avec
moi, je vais appeler mon père, il t’en collera une, et tu verras ! ».
C’est un comportement enfantin qui consiste à se cacher derrière
l’autorité, réelle ou imaginaire, et à éviter le vrai problème.

Tout au long de l’histoire, des consensus scientifiques se sont formés
autour de nombreuses affirmations qui ont par la suite été réfutées, ce
qui donne peu de valeur au-dit consensus. Non seulement le « consensus scientifique » sur le darwinisme n’est pas un argument utile, mais il n’existe même pas. Il suffit de consulter le site disentfromdarwin.org
[Dissidence scientifique sur le darwinisme – NdT] pour s’en rendre
compte. De nombreux scientifiques, en particulier des biologistes,
observent toutes sortes de problèmes inhérents au darwinisme et à
l’évolution. Prétendre qu’un consensus sur une théorie existe entre les
scientifiques est particulièrement pathétique surtout si mille d’entre
eux sont en désaccord avec. Une telle prétention témoigne d’une nette
déconnexion avec la réalité. Et plus une théorie doit être présentée au
public de manière agressive et trompeuse, moins ses fondements sont
solides. Invoquer le « consensus scientifique » est une tentative
désespérée visant à nous laver le cerveau.

« L’évolution est un fait »

Est-ce le cas ? Sur quelle base ? Celle de l’autorité religieuse de Darwin ?

Rappelons les faits :

  • Les informations requises pour l’évolution sont très spécifiques.
    Les mutations sont aléatoires. L’aléatoire ne produit pas de
    spécificité.
  • Les mutations ont pour la plupart peu ou pas d’impact sur la survie mais dégradent le code génétique.
  • La sélection naturelle est impuissante à éliminer les non-mutants dans la majorité des cas.
  • La complexité ne peut pas résulter de mutations ponctuelles — même non aléatoires — ni de la sélection.
  • La création de nouvelles protéines de façon aléatoire est pratiquement impossible. L’évolution en exige des millions.
  • Les étapes infiniment petites sont impossibles en raison de la nécessité de nouveaux gènes, c’est-à-dire de grandes étapes.
  • Les nouveaux gènes nécessitent des régions de contrôle spécifiques, ce qui exige une coordination.
  • Les mutations dommageables l’emportent sur les mutations bénéfiques dans une proportion de mille contre un.
  • Les archives fossiles ne soutiennent pas du tout le modèle darwiniste.
  • Les
    vertèbres se forment chez les poissons depuis différents composants
    embryonnaires que ceux des mammifères, réfutant ainsi une ascendance
    commune — parmi de nombreux autres exemples.
  • Les observations et les expériences n’ont révélé que des gènes brisés et une adaptation très rudimentaire.
  • Les mutations induites par les radiations n’entraînent aucune amélioration, seulement des dommages.
  • La
    similarité de la structure n’est pas une preuve d’évolution. BMW et VW
    n’ont pas non plus muté de manière aléatoire à partir d’un ancêtre
    commun.
  • L’idée qu’avec le temps, tout est possible est une erreur.
  • Il n’y a aucune preuve qu’un type d’animal/plante ait jamais évolué en un autre.

Comment l’évolution peut-elle être un « fait » si tant
d’éléments révèlent sa haute improbabilité, voire sa totale
impossibilité ? Les faits ne sont pas le fruit de revendications
dogmatiques. Les faits exigent des preuves. Personne n’a jamais démontré
de quelque façon que ce soit que la macro-évolution est possible, et
encore moins qu’elle est vraie
.

L’évolution a-t-elle une raison d’être, ou pas ?

La façon dont le darwinisme aborde la raison d’être de l’évolution
constitue une de ses plus grandes bizarreries. Même si Richard Dawkins
affirme dans ses livres que les gènes n’ont ni raison d’être, ni
intention, ni but, le reste de ce qu’il écrit laisse de toute évidence
supposer le contraire. Et rien dans ses livres n’a de sens si nous
devons vraiment accepter que les gènes n’ont ni raison d’être, ni
intention, ni but. Selon lui, les gènes manipulent les organismes pour
leurs propres bénéfices, et les humains ou toute autre créature ne sont
que des outils permettant à l’ADN de fabriquer plus d’ADN, etc. Mais la
manipulation et l’utilisation d’outils nécessitent pourtant des
intentions et des finalités, et il n’y a aucun moyen de sortir de ce
paradoxe. Dawkins nous explique — sans jamais préciser sa véritable
pensée — qu’il ne veut pas dire que les gènes sont littéralement
égoïstes, tandis que tous ses écrits nous donne par ailleurs
l’impression que les gènes sont vraiment égoïstes au sens habituel du
terme.

Et bien sûr, il ne s’agit pas seulement de Dawkins ; c’était déjà le cas
avec Darwin. L’une des idées-forces de l’évolution par sélection
naturelle c’est que tout est accidentel et sans dessein, quand bien même
toute explication darwinienne des faits biologiques trahit cette idée.
C’est le constat fait par David Stove, dans son livre Darwinian Fairytales
[Les contes de fées darwiniens – ouvrage non traduit en français –
NdT]. En examinant la question sous tous les angles possibles, l’auteur —
avec une méticulosité douloureuse — démontre les incohérences, les
inconsistances et les contradictions qui caractérisent les idées
fondamentales de Darwin, en soulignant le fait que nul n’a même essayé
d’expliquer ces incongruités manifestes. Il observe également que si
nombreux sont ceux qui se réfèrent aux « gènes égoïstes », aux « gènes
manipulateurs » ou à une adaptation dans un but précis, puis affirment
ou sous-entendent « Bon, nous ne le pensons pas vraiment au sens
littéral », personne ne précise ce qu’ils entendent tous par là.

Cela pose un sérieux problème pour la théorie, parce qu’à y réfléchir un
peu plus, on ne peut s’empêcher de se demander : « Mais alors, que
veulent-ils vraiment dire ? ». Aucune réponse satisfaisante ne semble
exister. Si les adaptations ont une finalité et si les gènes nous
manipulent dans un dessein égoïste — le tout au sens intelligible des
termes — alors les gènes sont apparemment des êtres invisibles
tout-puissants étrangement semblables aux dieux, et le darwinisme est
fondamentalement une religion qui attribue à ces êtres invisibles tout
le sens de la vie. En revanche, si ce n’est pas le cas et que l’ADN
n’est qu’une molécule inerte qui ne peut rien faire à personne, alors
aucune explication darwinienne n’a de sens. Les darwinistes évoquent
l’intelligence lorsqu’ils parlent d’adaptations ingénieuses, avant de le
nier avec véhémence dans le même souffle. S’ils ne pensent pas ce
qu’ils disent, que veulent-ils dire ? En fait, personne ne le sait.

Le résultat de tout ceci est assez tragique. Voici ce que nous observons
dans l’« enseignement » de l’évolution dispensé au public :

  • on lui dit qu’aucun dessein quel qu’il soit n’existe ;
  • on lui donne d’abondantes explications qui fourmillent de desseins ;
  • on
    lui fait subir un lavage de cerveau l’inclinant à penser que les deux
    sont simultanément vrais sans qu’aucune contradiction n’existe.

Cet « enseignement » rend le public littéralement idiot. Toute
personne capable d’assimiler l’évolution darwinienne sans ressentir de
fortes dissonances cognitives souffre déjà d’une défaillance dans la
structuration de sa pensée
.

Quand bien même — et comme certains se plaisent souvent à le dire — les organismes ne sont animés que
par la survie et la reproduction, cette impulsion indique bien un
dessein, une finalité, un sens. Mais d’où vient-elle, puisque ce sont
les mêmes qui insistent sur la stupidité des gènes auxquels les
organismes eux-mêmes se soumettraient ? La quadrature du cercle se
renforce, car comment peut-on être esclave de ce qui n’a ni
intelligence, ni dessein, et relève de l’aléatoire ?

Si nous devons prendre au sérieux à la fois l’idée que les gènes
sont vraiment des agents inconscients sans intelligence ni dessein, et
le caractère complètement accidentel et sans but de toute adaptation,
alors ni la lutte pour la vie, ni la manipulation par les gènes, ni
l’égoïsme, ni la nécessité de survivre ou de se reproduire de quelque
manière que ce soit ne peuvent exister. Pas plus qu’il ne peut exister
de raison à la reproduction des gènes, et encore moins une nécessité impérieuse qu’ils le fassent. Bien que toute la littérature évolutionniste laisse entendre que c’est le cas, un gène ne tire aucun avantage à s’auto-répliquer.
Ce sophisme est si répandu que la plupart l’acceptent sans réfléchir,
même si c’est royalement absurde. Si la réplication était « bonne » ou «
mauvaise » du point de vue du gène, ce dernier serait alors
implicitement en mesure d’en reconnaître la valeur, ce dont il est
incapable, et les darwiniens eux-mêmes en conviennent. Un gène n’a pas
plus d’impératif à se reproduire que n’en a une calculatrice à vous
donner le bon résultat quand vous tapez 6+6=. Dans les deux cas, ce sont
juste des programmations qui, par définition, n’attachent pas et ne
peuvent attacher une quelconque importance au résultat.

Mais si c’est le cas, alors toute la littérature de Richard Dawkins — et
presque toute la littérature darwinienne — n’est qu’un ramassis
d’inepties qui sont non seulement intrinsèquement stupides, mais sont
surtout incohérentes avec l’affirmation darwinienne selon laquelle les
gènes n’ont ni raison d’être, ni intention, ni but. Avec une fierté et
un sentiment d’accomplissement considérables, les darwinistes ont exclu
de l’équation la Conscience et l’intelligence sans jamais vraiment
réaliser qu’ils ne disposaient dès lors plus d’aucun moyen d’expliquer
la raison d’être des gènes. Il est pourtant clair qu’ils ont par
ailleurs le sentiment d’observer une raison d’être à tout ce qui nous
entoure. C’est ainsi que les darwinistes ont — pendant 160 ans — assumé
deux croyances contradictoires et prétendu avoir élucidé tous les
mystères de l’Univers. Les gènes sont égoïstes, sauf que dénués de
raison d’être, ils ne le sont pas. Les gènes nous manipulent, sauf que
dénué d’intelligence, ils en sont incapables. Les gènes sont uniquement
préoccupés par leur auto-reproduction, sauf que dénué d’une capacité
d’intention, ils ne s’auto-reproduisent pas. Les gènes luttent contre
d’autres gènes ou allèles, sauf que dénué de toute Conscience, ils ne le
font pas. Et ainsi de suite, ad absurdum.

Que nous révèle ces observations sur les personnes qui ont fait des
études et ont accepté l’évolution par sélection naturelle comme
factuelle, sans s’être préoccupées des contradictions omniprésentes ni
même de les avoir remarquées ? Cela ne témoigne guère d’une grande
aptitude au raisonnement. En réalité, la plupart d’entre eux n’y ont
bien sûr pas vraiment réfléchi. Et ce ne serait pas bien grave s’ils ne
tenaient pour vrai toutes ces absurdités en méprisant ceux qui n’y
croient pas. Leur conviction est très disproportionnée en regard de
leurs connaissances réelles. Les évolutionnistes constituent l’un des
principaux groupes qui accusent les chrétiens de ne pas être capables de
résoudre exactement ces problèmes. Quelle ironie quand la littérature
évolutionniste est tourmentée par les mêmes écueils que la Bible —
d’interminables contradictions, la croyance en des êtres invisibles qui
nous manipulent tous, et une tonne d’absurdités illogiques.

Les propres prémisses du darwinisme — selon lesquels rien n’a
d’objectif à atteindre — rendent impossible l’idée largement répandue
qui considère la survie et la reproduction comme les « finalités » de la
vie. En fait, si nous devions prendre les principes matérialistes
darwiniens au pied de la lettre, nous ne trouverions presque rien du
tout qui puisse être la « vie » en tant que telle. La vie darwinienne,
c’est la fin de la vie
. L’ADN n’est pas vivant. La Conscience
n’est prétendument qu’un effet secondaire de certaines mutations
aléatoires. Puisque nul Conscience intrinsèquement libre de poursuivre
ses propres objectifs n’existe, aucune finalité, y compris la survie, ne
peut exister. Selon le darwinisme, un grand nombre d’organismes vivants
— voire la plupart — ne possèdent en fait aucune Conscience de quelque
nature soit-elle, quand bien même on nous dit que leur finalité consiste
à se reproduire. Mais alors, quelle partie de ces êtres poursuit cet
objectif ? La contradiction imprègne tellement le darwinisme qu’être
capable d’avaler toutes ces absurdités sans les vomir ou de les lire
sans se retrouver avec un sérieux mal de tête est vraiment
impressionnant.

L’entière narration de l’évolution ne fonctionne que par la
personnification des gènes, et pourtant on nous assure que les gènes ne
possèdent ni Conscience ni aucune raison d’être. On dirait la religion
d’un dieu mort. Le dieu est mort, mais il nous pousse malgré tout à agir
selon ses désirs, et même s’il n’en a pas… il le fait quand même.
Sans le vouloir. Mais il faut quand même lui obéir. Même s’il est mort.
Parce que nous n’avons pas le choix. C’est bizarre mais c’est comme ça.
Ben oui. C’est vrai. Nous ne faisons que servir Celui qui n’existe pas.
Et nous ferions mieux de vite proliférer si nous ne voulons pas que son
esprit qui n’existe pas se fâche contre nous. Je sais, faire partie de
cette secte n’est pas facile, mais essayez de suivre, s’il vous plaît.

Les implications

Quelles sont les implications à tout cela ? Pensez-y… Toutes les
créatures vivantes, y compris chacun d’entre nous et les autres êtres
humains constituent une composante majeure de nos vies. Mais que
savons-nous vraiment d’eux et de leurs origines ? Depuis l’enfance, on
nous abreuve d’une imposture sophistiquée comprenant de nombreuses
données que l’on sait fausses (voir le livre de Jonathan Wells La science zombie),
et considérées comme tel y compris par les darwinistes eux-mêmes.
L’idée que la matière seule existe, que tout est mécanique et aléatoire,
que toute vie est un accident, que notre esprit n’est qu’une illusion
et que rien n’a de sens constituent la vision globale du monde qui
accompagne cette imposture. Nous sommes conditionnés à voir le monde
selon cette perspective. Est-ce important ? C’est à chacun d’en décider,
mais il convient d’examiner où nous mène cette influence.

Guide du darwiniste cohérent

Si vous croyez que les darwinistes ont raison et que l’évolution par
sélection naturelle est réelle, je vous propose de découvrir comment
cette croyance vous définit en tant qu’individu. Si vous n’êtes pas
d’accord, c’est que vous n’y croyez pas vraiment ou que vous vous
trompez sur toute la ligne. Croire en l’évolution nécessite d’être
cohérent. Vous ne pouvez pas prétendre y croire et agir comme si ce
n’était pas le cas. Voici donc à quoi ressemble le néo-darwinisme quand
on n’y renonce pas à chaque obstacle.

Vous n’êtes qu’un sac de viande et d’os, constitué de molécules et
d’atomes inconscients qui de façon complètement accidentelle ont pendant
des milliards d’années abouti à la forme que vous avez actuellement.
Votre ancêtre est une bactérie unicellulaire. Vous n’êtes que le
résultat d’une longue série d’erreurs dans le processus de réplication
de l’ADN de cette bactérie. Votre esprit pensant est une illusion. Votre
perception n’est que le résultat de l’activation de vos neurones,
eux-mêmes dirigés par vos gènes. Vos gènes sont des chaînes de molécules
composées de carbone, d’oxygène, d’hydrogène, d’azote et de phosphore
dont le QI total est égal à zéro. Pourtant, ils « décident » de tout ce
que vous faites. En réalité, vous ne faites aucun choix. Vous n’avez pas
de libre arbitre, car la volonté n’existe pas. C’est une illusion. À ce
stade, vous ne pouvez rien faire de plus que ce que vous faites, et ce
que vous faites est déterminé par vos gènes et votre environnement.

Vos gènes n’ont peut-être pas de raison d’être, mais cela ne les empêche
pas de vous manipuler toute votre vie — et cette contradiction ne vous
dérange pas du tout, car vos gènes vous ont manipulé pour que vous n’y
pensiez même pas. Vous êtes esclave de votre ADN, et votre finalité est
d’en fabriquer davantage. Vous êtes vraiment une piètre créature parce
que tout ce que vous faites est contrôlé par quelque chose qui n’a
aucune conscience de vous — ou de quoi que ce soit d’autre.

Votre femme/mari/enfant est aussi un sac de viande sans véritable
esprit, sans intelligence et sans libre arbitre, et son existence n’a
aucun sens. Votre relation est déterminée par des hormones et par
l’activation de vos neurones, eux-mêmes dirigés par des gènes « égoïstes
». Ce n’est pas à vous de décider comment votre vie va se dérouler.
Vous n’êtes pas aux commandes. Vous n’êtes qu’un spectateur, qui observe
ce que vos gènes vous font faire, et vous croyez probablement à tort
que vous faites réellement vos propres choix. Ce n’est pas le cas. Pas
si l’évolution darwinienne est vraie. Vous n’avez aucun contrôle ni sur
votre vie ni sur votre existence. Et avant toute chose, la notion de «
vous » n’existe pratiquement pas.

Les personnes dévotes ne sont pas stupides. Les criminels ne
sont pas « mauvais ». De telles choses n’existent pas. Tout n’est que
stratégie de survie et adaptation à l’environnement sous la gouvernance
des gènes. Si une personne survit et se reproduit, c’est la preuve d’une
bonne adaptation à son environnement. Si elle survit en assassinant et
se reproduit en violant, tout va bien parce que la survie prime sur tout
le reste et que seuls ses gènes lui imposent ce comportement. Elle n’a
pas le choix, pas plus que vous ne l’avez. La moralité n’existe pas
puisque le contexte de l’évolution par sélection naturelle n’offre
aucune place pour un tel concept. Le viol et le meurtre ne sont pas des «
mauvais comportements », sauf dans vos fantasmes. Ce sont des
stratégies de survie, et si elles fonctionnent, c’est qu’elles sont les «
meilleures » possibles. On ne peut pas se soustraire à ces inévitables
conclusions.

Croire en l’évolution néodarwinienne par sélection naturelle suppose
d’accepter sans doute aucun que la vie a surgi lorsque des atomes se
sont accidentellement heurtés les uns les autres dans un ordre
aléatoirement spécifique — un oxymore s’il en est un. C’est croire au
remplacement fortuit de l’adénine par la cytosine ou la thymine ayant
permis à un poisson de se transformer en ours. C’est croire en
l’existence de preuves d’un ancêtre commun à toutes les créatures, même
s’il n’y en a pas. Et pourtant, pas une seule de vos croyances ne
résulte de votre pensée puisqu’elles sont toutes insufflées par vos
gènes — même si personne ne sait pourquoi ou comment. La confusion règne
quant à savoir pourquoi l’évolution pousse certaines personnes à croire
en Dieu et d’autres à être athées. Mais vos croyances importent peu,
survivre est tout ce qui compte. Après tout, la vérité n’a aucune
valeur. Si vous survivez grâce au mensonge, vous avez clairement
fait le bon choix. Si vous mourez pour la vérité, vous êtes un échec de
l’évolution
.

Jours après jours, vous vous levez et allez travailler parce que vos
gènes vous pousse à le faire. Ce n’est pas par amour que vous embrassez
votre conjoint, (l’amour n’existe pas — ce n’est qu’une illusion), vous
le faites, à l’instar de tout le reste, parce que c’est la stratégie de
survie de vos gènes. Survivre est la seule chose qui compte. Si le
nombre d’enfants de votre voisin(e) est supérieur au vôtre, le principe
de l’évolution en fait un spécimen plus performant que vous. Si vous
consacrez votre temps aux études ou au bénévolat, les gènes de votre
ami(e) qui se consacre au sexe et à la procréation sont meilleurs que
les vôtres qui sont merdiques, puisque la qualité des gènes se mesure au
nombre de descendants. Votre ami(e) assure l’avenir de l’humanité. Vous
êtes une aberration.

Vous serez soumis à tout ce que vos gènes vous imposeront pour le
restant de votre insignifiante existence. Vous avez lu cet article parce
que vos gènes vous ont poussé à le faire. Si vous laissez un
commentaire en désaccord avec l’article, ce sont vos gènes qui vous ont
poussé à le faire. Si la rédaction de votre commentaire ne produit pas
de descendance, il ne sert à rien du tout. Toute autre action est sans
valeur si aucune descendance n’en résulte. Quel est l’intérêt de
survivre et de se reproduire si tout le reste est insignifiant ? Je n’en
sais rien. Demandez à vos gènes.

Si vous croyez en l’évolution par mutations aléatoires et sélection
naturelle, il ne fait alors aucun doute que cette vision de la vie, de
l’Univers et de tout le reste est aussi la vôtre. Si elle ne l’est pas,
c’est que vous adaptez vos croyances au gré des obstacles mis en
lumière, ce qui fait de vous un hypocrite.

L’article original a été publié le 15 janvier 2020




Catastrophes naturelles et pollution mentale

[Source : www.spirit-science.fr (merci à l’auteur)]

[Voir aussi : Terre vivante ?]


La Terre se délivre des énergies mentales de lutte, division, concurrence et pouvoir

[Auteur :] Alain Boudet
Dr en Sciences Physiques

Télécharger l’article
dans sa version de 2007
prête à l’impression
sur Academia

Résumé: Inondations, ouragans, tremblements de terre, éruptions volcaniques, la Terre subit de terribles catastrophes. Sont-elles vraiment des accidents qui surviennent au hasard? Cette hypothèse ne fait que créer ou renforcer la peur en suggérant qu'aucune protection n'est efficace, aucun salut n'est possible. L'hypothèse alternative est que les bouleversements terrestres sont la conséquence logique de causes profondes qui ont été annoncées et explicitées depuis fort longtemps par les peuples de la terre tels que les amérindiens. La cause la plus importante est notre façon de penser en termes d'opposition, concurrence, lutte, conquête et divisions. Dans ce cas, nous pouvons atténuer ou supprimer les phénomènes terrestres et les souffrances humaines consécutives. Il suffit d'adopter un comportement de bienveillance et de compréhension vis-à-vis de la nature et des autres humains en prenant conscience que nous sommes unis. Chacun doit se dégager de ses propres comportements égoïstes, souvent issus de blessures d'enfance, en entreprenant une observation honnête de soi-même.

Contenu de l’article:


La Terre est secouée de violents cataclysmes

Les catastrophes naturelles surviennent de plus en plus fréquemment et sont de plus en plus destructrices. Nous avons été bouleversés par les images terribles que nous ont présentées les chaines de télévision et les journaux, dévoilant les nombreuses victimes et les dégâts matériels considérables: tsunami dans l’océan pacifique (26 décembre 2004), inondations à La Nouvelle Orléans (ouragan Katrina, aout 2005), tremblements de terre au Pakistan (8 octobre 2005) ou à l’Île de Java (2006), tempête en France du 26 décembre 1999, glissements de terrain aux Philippines (17 février 2006), au Mexique, au Vénézuela, etc…

En plus de ces cataclysmes violents qui font la une des journaux, il en est d’autres qui passent inaperçus dans le grand public parce qu’ils sont situés hors des zones d’habitation dense et font beaucoup moins de dégâts: tremblements de terre, inondations, tornades, éruptions volcaniques, etc. Chaque jour, la terre est parcourue de séismes petits ou gros, et balayée par les orages et les vents. Il suffit pour s’en rendre compte de consulter les organismes spécialisés, tels que les Instituts de surveillance ou de recherche (par exemple, pour les séismes, le service universitaire Incorporated Research Institutions for Seismology aux États-Unis ou le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen- EMSC). On y constate que de gros séismes (magnitude > 6) se produisent plusieurs fois par semaine!  L’équilibre géologique et climatique de la Terre est fortement malmené.

Le climat se modifie, et il est reconnu que les saisons ne présentent plus leurs caractéristiques habituelles. On assiste à des records climatiques, trop chaud ou trop froid, abondance de pluie ou sécheresse, violence des vents et présence de tornades là où elles n’existaient pas.

Le nombre d’événements catastrophiques est en augmentation constante

Augmentation du nombre de catastrophes naturelles
Statistiques de la Compagnie Suisse d’assurances Swiss Re (Revue Sigma)

Certains prétendent que cette augmentation n’est qu’illusion, effet de l’information rapide et abondante que nous recevons à notre époque de communication technologique. C’est éviter de regarder en face les données accumulées par les études multiples accomplies par des instituts scientifiques et différents organismes.

Certains d’entre eux ont rassemblé une documentation minutieuse. Ainsi, des compagnies d’assurance qui en subissent les conséquences financières directes; des cabinets d’expertises d’évaluation de risques; des services universitaires et des institutions officielles; des mouvements d’aide aux victimes.

En voici quelques-uns, débusqués sur Internet:
Notre planète info
, où l’on peut aussi bien avoir des explications pédagogiques sur les risques naturels que des données statistiques.
CatNat
, un cabinet d’expertise, affiche l’actualité de ces catastrophes naturelles.

Contraindre la Nature, se résigner, ou l’écouter?

L’homme pensait être capable d’imposer sa volonté et ses désirs à la nature. Par sa technologie, il a crû qu’il pouvait considérer la nature comme un réservoir inerte de matières premières, implanter ses constructions et creuser ses mines selon ses caprices. Il ne s’est pas soucié des conséquences de ses choix sur la nature et l’humanité.

L’homme s’est conduit comme un mari violent qui impose à sa femme tous ses désirs, sans tenir compte qu’elle est un être sensible, qu’elle a besoin d’être écoutée et respectée. Et voici que sa femme, la Nature, lui renvoie sa sensibilité, ses lois, sa force.

Que nous éprouvions de la tristesse devant le spectacle de tant de souffrances, de l’insécurité en nous demandant ce que nous réserve l’avenir, ou indifférence, terreur, inquiétude, ces phénomènes soulèvent un questionnement incontournable: quelle est notre place dans la Nature?

Devant ces forces naturelles gigantesques qui nous dépassent, nous nous sentons petits et faibles. Notre destin est-il d’être perdus tels des fétus de paille dans la tempête, ou ballottés comme des bouchons dans l’océan déchainé? N’avons-nous pas d’autre solution que d’assister passivement à ces destructions? Et de nous résigner aux déconvenues et aux malheurs en croyant que nous n’y pouvons rien?Au-delà de la peur et de la résignation, y a-t-il une autre attitude possible?
OUI ! Mais pour l’envisager, il faut comprendre que les catastrophes n’arrivent pas comme une fatalité implacable. Elles sont liées à la façon dont nous envisageons notre rapport avec la Nature.
Cela nous donne la possibilité d’agir pour construire un monde de paix et d’harmonie avec la Nature. C’est ce que je vais montrer.

Le réchauffement global

Parallèlement à ces excès climatiques, on constate une fonte ultrarapide des calottes glaciaires, et un recul des glaciers. Cela entraine une élévation du niveau de la mer qui risque de submerger des côtes très peuplées dans différents pays.

Tempête en France, 26 décembre 1999, Auvergne
Merci à Michel Vérollet

Cela indique que la Terre subit un réchauffement global, entrainant des modifications dans les cycles écologiques des plantes et des animaux. Cela perturbe la circulation des grands courants marins comme le gulf stream. Or le gulf stream régule les températures des continents, réchauffant la côte européenne. Aussi, un scénario calculé par les scientifiques prévoit que les perturbations des courants dues au réchauffement global entraineront un refroidissement du continent européen.

Le réchauffement global est fréquemment mis sur le compte de l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en gaz carbonique (CO2) et autres gaz à effet de serre, à cause des technologies humaines et du choix de sources d’énergie polluantes. Mais cette hypothèse est très controversée.

En effet, d’autres scientifiques ont montré qu’on assiste au même phénomène de réchauffement dans d’autres planètes du système solaire. Sur la planète Mars, le satellite Odyssey a révélé que la glace se retirait. Le Dr. William Feldman du Laboratoire national de Los Alamos (USA) dit qu’une explication possible est que Mars est en train de sortir d’une période glaciaire. Plusieurs rapports indiquent que le climat du système solaire entier évolue, probablement sous l’influence du soleil et aussi de rayonnements galactiques.

Voir entre autres:
le rapport de l’ONU Report shows UN admitting solar activity may play significant role in global warming;
Sun Blamed for Warming of Earth and Other Worlds;
The Solar System Climate Is Changing, Not Just Earth;
Interplanetary “Day After Tomorrow?”

Si cette hypothèse est vraie, la montée de la teneur en CO2 serait la conséquence du réchauffement, non sa cause. Cela ne signifie pas que nous pouvons rejeter n’importe quoi dans notre atmosphère. Il reste important que nous nous soucions des sources polluantes dues aux activités industrielles humaines et que nous révisions notre mode de vie irrespectueux de la nature. Car, faire du CO2 la seule cause de bouleversements climatiques, c’est détourner l’attention de toutes les pollutions chimiques déversées à doses horrifiantes dans l’atmosphère, dans les rivières, la mer, dans la Terre. C’est ignorer la déforestation massive, qui ignore, voire méprise, les conséquences sur l’humanité.

Or tous ces paramètres ont une influence sur l’équilibre écologique, climatique et électromagnétique de la Terre. Certains analystes soupçonnent que la théorie du réchauffement global arrange surtout ceux qui profitent de la taxe carbone. La taxe carbone n’arrête pas la pollution globale de la planète.

Les manipulations technologiques du climat

Parallèlement aux discours politiques et aux grands rassemblements sur l’urgence de réduire la production de gaz carbonique, le réchauffement global devient le prétexte pour recourir à un autre type de pollution introduit sous la forme de la géo-ingénierie, autrement dit la technologie qui permet de manipuler le climat et le fonctionnement de la Terre.

L’expérimentation et la recherche dans ce domaine ne sont pas nouvelles. Des études déjà anciennes ont été menées par l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère (NOOA). Comme il se doit, les institutions militaires y ont trouvé un intérêt considérable, comme pour ce qui est de toute technique qui permet d’avoir un pouvoir sur l’ennemi, et les études se sont rapidement développées aux États-Unis comme en Union soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elles ont été utilisées par les États-Unis dans la guerre du Vietnam dans des tentatives d’ensemencement des nuages de façon à provoquer des intempéries au-dessus de la piste Ho Chi Minh, afin de rendre impraticables les voies de communication nord-vietnamiennes.

Alors que les gouvernements restent muets sur le sujet de l’utilisation de produits chimiques dans l’atmosphère, des rapports publics (par exemple une étude de l’Institut Carnegie) montrent qu’actuellement, il existe un programme consistant à voiler les rayons du soleil. Le procédé consiste à épandre des trainées nuageuses (appelées chemtrails en anglais) contenant des particules réfléchissantes d’aluminium et de baryum. Pour justifier ce procédé employé sans l’accord des populations, sans même les informer, les autorités scientifiques prennent pour prétexte qu’on n’a plus d’autre choix, au nom du sauvetage de la planète, du moins selon leur façon de considérer ce qu’est un sauvetage. Les experts du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat) affirment que nous sommes impuissants à enrayer le réchauffement climatique, même si nous changeons notre mode de vie. Aussi, selon eux, il est nécessaire d’employer une géo-ingénierie massive de la chimie de l’atmosphère. Tout ceci est conduit de façon très discrète, sans souci de l’impact que de tels produits chimiques peuvent avoir sur la santé des populations, des plantes et des animaux, et sur les équilibres écologiques.

En septembre 2014, Jacques Daidié est parti à la rencontre, en Italie, de Rosario Marciano, militant connu contre la géo-ingénierie et de sa famille. Le présent travail est né de cette rencontre. L’association Ciel voilé remercie Rosario Marciano pour son autorisation de sous-titrage du documentaire italien dont il est le producteur : »Chemtrails : la guerre secrète ». Nous remercions aussi chaleureusement tous ceux qui ont contribué à la traduction : Jacques, Dominique d’Avignon, Marie de Monteux, Sébastien de St Firmin en Valgaudemard et Danielle de Gap.
Documentaire de www.tankerenemy.com
Sous-titré en français par l’association : www.cielvoile.fr

Voir UN: ‘The World Won’t Cool Without Chemtrails’ (No Matter What) par Melissa Melton, 26-09-2013, traduction française geopolintel; Les chemtrails qu’est-ce que c’est?; Épandage de produits chimiques dans l’atmosphère: on vous trompe, on vous ment; Le projet de la CIA pour contrôler le climat, Le nouvel Observateur, 18-07-2013; Geoengineering Climate: Technical Evaluation and Discussion of Impacts)

ciel empli de chemtrails Le réseau d'antennes HAARP en Alaska Fonctionnement de HAARP
Ciel empli de trainées chimiques
Merci à Chemtrail France
Le réseau d’antennes HAARP en Alaska
Merci à Justin Ames, The Velvet Rocket
© 2007 Thomson Higher Education
Merci à Maxime Pour,  Études géostratégiques

Il est un autre procédé de la géo-ingénierie encore plus puissant et d’un niveau technique plus avancé que l’épandage de substances chimiques, c’est l’utilisation d’ondes électromagnétiques. Le programme HAARP, conduit par l’armée de l’air et de la marine des États-Unis et par l’Institut de géophysique de l’université d’Alaska, est l’un des éléments les plus ambitieux de cette quête de contrôle.

Comme l’indique le nom HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project), il utilise des rayonnements de haute fréquence. Ceux-ci sont envoyés dans l’ionosphère par un champ d’antennes installées à Gakona en Alaska. Il existe d’autres ensembles d’antennes plus petits installés à Arecibo dans l’ile de Porto Rico, à Fairbanks en Alaska, à Tromso en Norvège, à Moscou, Nizhny Novgorod et Apatity en Russie, à Kharkov en Ukraine et à Dushanbe en Tadjikistan et probablement ailleurs, y compris sur l’Antarctique.

Les rayonnements émis modifient les conditions électriques de l’ionosphère sur une zone localisée qui devient un miroir ou une lentille sur laquelle d’autres ondes de télécommunication sont envoyées et rebondissent vers une cible choisie située pratiquement n’importe où sur la planète.

Cette technologie est présentée comme permettant d’améliorer la communication avec les sous-marins. Mais elle peut aussi être utilisée pour des applications militaires et comme arme. Elle a la capacité d’un radar de pénétration de sol à longue portée pour découvrir des installations souterraines. Elle peut à volonté perturber ou bloquer les communications électroniques d’un pays. Enfin, elle permet de manipuler le climat à un endroit choisi et de désorganiser les équilibres écologiques et les systèmes agricoles. C’est donc un système puissant et invisible.

En modifiant les conditions électriques de la haute atmosphère, les ingénieurs jouent aux apprentis sorciers car ils ne se soucient absolument pas des conséquences graves que cela peut avoir sur le climat mondial et sur l’écosystème. C’est pourquoi la Commission européenne des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense s’en est inquiétée (rapport A4-0005/99 en date du 14 janvier 1999). Mais sans doute a-t-elle eu affaire à des intérêts puissants?

Sources:
HAARP – Un système d’armement modifiant le climat, Maldoror, Agoravox, 28-01-2010;
HAARP, un programme américain de guerre climatique?, Maxime Pour, Études Géostratégiques, 04-01-2013;
Our climate, Dead or alive, R.A. Miller et I. Miller, 2003;
The Ultimate Weapon of Mass Destruction: “Owning the Weather” for Military Use, Prof Michel Chossudovsky;
HAARP Project, portail d’articles en anglais et en espagnol

I-TELE, 02-10-2008: HAARP, Arme Climatique

Les bouleversements terrestres ont un sens

Les bouleversements terrestres ont été annoncés depuis fort longtemps dans les traditions des peuples indigènes. Par d’anciennes prophéties transmises de génération en génération, les amérindiens avaient été prévenus de leur propre extermination par les hommes blancs et des troubles terrestres qui s’ensuivraient (voir articles sur les prophéties des Hopis et les prophéties ojibwés des 7 feux). Ces prophéties sont réaffirmées et renouvelées par des sages et visionnaires contemporains qui lancent des appels et des avertissements (voir l’appel d’Arvol Looking Horse dans ce site).

Dans son ouvrage L’envol du Phényx (1985), Mary Summer Rain raconte l’enseignement que lui a transmis une vieille guérisseuse amérindienne Chippewa aveugle nommée Sans-Yeux (No-Eyes), dans le Colorado (USA), dans les années 70-80. Elle expose ses visions de la planète dans le futur. « Mère-Terre souffrir beaucoup »:

  • Cataclysmes écologiques: Tremblements de Terre, éruptions volcaniques, réveil de volcans éteints. Inondations. Accroissement des dégâts dus aux ouragans, orages d’été avec grêle et éclairs violents, brusques coups de vent.
  • Catastrophes dues aux activités humaines: Accidents d’avions. Déraillements de trains. Apparition d’épidémies. Explosions catastrophiques de gaz. Accidents nucléaires.
  • Événements sociaux: Effondrement économique, agitation sociale, faillites, grèves, relocalisations, accroissement du chômage, fiscalité trop lourde, augmentation de la criminalité financière. Augmentation du terrorisme.
  • Phénomènes surnaturels: Accroissement du nombre d’observations d’OVNI.

Il est important de noter que les visions de No-Eyes ne sont pas limitées aux changements climatiques. Les éruptions volcaniques et les tremblements de terre y figurent en bonne place, ainsi que des troubles sociaux et techniques. On reste ébahi par la justesse de ces prévisions qui ont reçu et reçoivent actuellement une confirmation par les faits.

Que ces événements puissent avoir été « pré-vus » ou « pré-dits », voilà qui porte à réfléchir. Dans ce cas, on ne peut plus parler de leur caractère aléatoire. Selon les messages des peuples de la Terre, les bouleversements ne surviennent pas par accident, dont les humains en seraient de pauvres victimes. Ils ont un sens qui met en cause la responsabilité de l’homme.

D’où les interrogations auxquelles je vais tenter d’apporter des éléments de réponse:

  • Quelles sont les véritables causes des bouleversements terrestres?
  • Quelle est notre part de responsabilité?
  • Quelle attitude avoir pour influer sur ces événements dans un sens favorable?

Les catastrophes naturelles, un processus d’élimination des pollutions

L’essentiel des messages de No-Eyes, des Hopis ou des Ojibwés n’est pas de prédire un futur, il est d’avertir et de mettre en garde. Les messages veulent nous faire comprendre que ces manifestations terrestres constituent des signes émis par la Terre c’est-à-dire, comme l’indique l’étymologie du terme, qu’elles portent une signification. C’est un langage. No-Eyes nous invite à l’écouter, à en comprendre le sens et à suivre ses indications en changeant nos comportements.

Le mari est invité à écouter sa femme et à s’occuper de son bien-être. Nous sommes invités à faire de même avec la Nature.

Par ses bouleversements climatiques et géophysiques, la Terre nous signifie qu’elle ne peut plus endurer de telles souffrances et qu’elle a entamé un processus de purification. La Terre se délivre de ses pollutions.

La femme bafouée veut retrouver sa dignité et sa grandeur.

On peut comparer ce processus à celui de la maladie d’une personne humaine. La maladie n’est pas due à l’attaque aléatoire d’un virus. Un tel concept ne fait que nous considérer comme les pauvres victimes d’une nature cruelle qui frappe aveuglément, tout comme les catastrophes naturelles. En réalité, la maladie s’installe sur un terrain affaibli par des toxines et un mode de vie erroné (alimentation, rythme de vie, façon de penser et d’envisager sa place dans la société). La fièvre d’une personne, par exemple, a pour fonction d’éliminer ses toxines, de restructurer certains tissus et de rétablir l’intégrité corporelle (voir l’article Santé naturelle). De la même façon, la Terre fait sa fièvre pour éliminer ce qui l’empêche d’être pleinement saine. Elle s’ébroue pour se débarrasser des corps étrangers qui ont été enfoncés en elle comme des poignards, ou inoculés comme des poisons, sans aucun égard pour elle. Elle veut retrouver son intégrité. Bien entendu la Terre n’agit pas à la façon d’une volonté humaine, mais selon une loi organique et cosmique.

Pour No-Eyes et les sages des peuples indigènes, la Terre n’en peut plus de subir des violences (viols) et des profanations. Elle est saignée avec mépris afin d’extraire à outrance pétrole, minéraux, substances radioactives, et autres matières pour le profit de quelques grandes compagnies. Des toxines dangereuses sont déversées en permanence dans l’environnement, dans l’atmosphère, l’eau et le sol. Ces exactions s’accompagnent de maltraitance vis-à-vis des plantes, des animaux, et aussi des humains, y compris les ouvriers des usines polluantes et les populations locales.

Les réactions de la nature se produisent régulièrement, mais elles ont pris une intensité particulière à notre époque, parce que nous sommes allés aussi loin qu’il était possible dans notre pouvoir de destruction. Aller encore plus loin serait anéantir toute vie sur terre.

Est-il encore temps de réorienter notre destin? Oui, nous pouvons agir et influer sur lui, comme je le développe plus bas.

Mais pour les organismes des États qui refusent d’envisager un dialogue profond et respectueux avec la Terre, l’éventualité qu’il est trop tard pour sauver la Terre est sérieusement envisagée. Aussi, dans leurs programmes spatiaux, ils étudient des possibilités d’évacuation d’une partie de l’humanité (sélectionnée par eux!) sur la planète Mars. Comme celle-ci est actuellement impropre à la vie, des scientifiques sont engagés pour étudier comment la transformer pour créer des conditions identiques à la vie sur terre (ce qu’ils appellent la terraformation). Bien entendu, cela nécessitera des interventions gigantesques, tels que faire fondre les calottes glaciaires polaires (par des explosions nucléaires!!)pour créer une atmosphère. Quelle absurdité et quelle folie!!! Nous pouvons nous interroger sur la personnalité profonde de ceux qui mènent le monde.

Les changements rapides du magnétisme terrestre

Parmi les signes géologiques de changement, les scientifiques ont constaté que le magnétisme terrestre était en train de chuter. Les valeurs de ce champ ont été collectées par plusieurs satellites dès la fin des années 1960 (par exemple POGO), mais surtout après 1980 (par exemple Magsat, Oersted). Auparavant, il y a eu des relevés maritimes et des mesures d’observatoires sur terre à partir de 1835.

Si le taux actuel de décroissance persistait, les scientifiques disent le champ serait nul dans 2000 ans environ, mais d’autres disent 200 ans. En fait il est difficile de prévoir si cette tendance va continuer ou s’inverser. Mais comme elle peut aussi bien s’accentuer, cela suscite des interrogations profondes sur ses conséquences, surtout si on place ce phénomène dans le contexte des autres signes de changement, liés à des changements importants de conscience.

De plus d’autres données provenant de sources archéologiques montrent qu’on peut faire remonter la décroissance du champ magnétique à des temps plus anciens. C’est ce que nous révèlent les argiles utilisées dans les poteries. Elles contiennent des minéraux magnétiques sensibles au champ. Lors de leur refroidissement à la sortie du four, ces argiles conservent l’empreinte du champ et cette empreinte peut être mesurée (une science appelée archéomagnétisme). Les résultats montrent que le champ magnétique terrestre a décliné de 50% environ depuis 4000 ans.

décroissance du champ magnétique
Décroissance du champ magnétique terrestre
Source: Commission géologique du Canada
carte du magnétisme terrestre

Répartition de l’intensité et des directions
du champ magnétique terrestre en l’an 2000
selon G. Glatzmaier et P. Olson
© Extrait de Scientific American 2005

Les mesures satellitaires fournissent également la répartition cartographique des valeurs et de la direction du champ. Globalement, le champ est polarisé, c’est-à-dire qu’il pointe vers l’intérieur de la Terre au pôle nord et vers l’extérieur au pôle sud. Mais ce n’est là qu’une vision très simplifiée.

En effet, si on représente sur une carte les zones de champ de direction intérieure (nord) par une couleur (bleue), et par une autre (rouge) les champs de direction extérieure (sud), on s’aperçoit que des zones de polarisation nord sont incluses dans les zones de polarisation sud; mais encore, qu il y a eu une évolution très nette de ces inclusions entre 1980 et 2000. Les taches nord sont de plus en plus larges dans la zone sud. Cela donne l’impression que le pôle sud tend à devenir un pôle nord. De même le pôle nord a tendance à devenir un pôle sud; autrement dit il semble se produire une inversion des pôles.

Cette interprétation est renforcée par le fait que des inversions de pôles magnétiques se sont produites plusieurs fois par le passé. Il est possible de lire l’histoire du champ magnétique car elle est enregistrée dans les laves. Les laves contiennent du basalte qui est une roche faiblement magnétique. Elle sort liquide du volcan. Au moment du refroidissement, en-dessous d’une certaine température, les particules magnétiques s’orientent dans le sens du champ magnétique existant localement à ce moment. En se solidifiant, la lave garde la trace de l’orientation du champ. Le résultat des mesures sur des millions d’années est que le champ s’est inversé souvent, sans régularité visible, avec une moyenne d’environ 250’000 ans. La dernière inversion a eu lieu il y a 780’000 ans.

Certains pensent que ces changements rapides du magnétisme terrestre font partie des manifestations qui accompagnent la transition vers un monde débarrassé de ses pollutions. Cette transition est en marche et les signes annoncés par No-Eyes sont bien présents.

Sources: Probing the geodynamo, G. Glatzmaier et P. Olson, Scientific American, 2005, 50; Des recherches complémentaires ont été conduites par Gauthier Hulot et l’équipe de géomagnétisme de l’Institut de Physique du Globe de Paris

La purification précède l’arrivée d’un monde de PAIX

La Terre est en transition, oui, mais vers quoi? Puisque les bouleversements terrestres sont destinés à évacuer les pollutions, nous allons vers un monde débarrassé de TOUTES les pollutions. La Terre progresse dans cette direction, indépendamment de l’action et de l’attitude des humains, que ce soit avec eux ou malgré eux. La transition se fera avec ou sans l’humanité, ou avec une partie seulement, en fonction des choix de vie et de pensée de chacun.

No-Eyes dit que ce monde sera l’Âge de la Paix et il verra la renaissance de l’Arbre Sacré dans la grand cercle des Nations. Elle dit que cela s’accompagnera d’innovations dans les types de constructions, dans l’usage d’énergies non polluantes. Que ce sera un monde où toutes les formes de vie seront respectées, où régneront l’égalité sociale et l’harmonie avec la nature. L’humanité profitera des nouvelles conditions terrestres pour bâtir sa vie sur de nouvelles bases.

Beaucoup déjà inventent de nouvelles formes d’interactions, de solidarité, d’habitat, de soins de santé, d’économie, de pratiques alimentaires ou énergétiques, même sans avoir connaissance de ces prophéties, ou sans y accorder d’attention particulière (voir parmi bien d’autres les réseaux français et internationaux suivants: Terre et Humanisme, banque NEF, Finances solidaires, Villes en transition, Monnaies locales, Économie solidaire, Agriculture paysanne, Jardins partagés, etc.). Le monde solidaire est déjà dans l’air du temps. Quant au monde de paix, il est en germe, mais il demande un plongeon plus important dans le tréfonds de nos âmes.

La transition vers un monde de paix, annoncée par les amérindiens, est évoquée dans de nombreuses autres traditions sur la planète. L’islam est lui-aussi dépositaire de prophéties (Voir le livre de Jean Ezechiel, Les prophéties de l’Islam). La philosophie védique parle de différentes périodes par lesquelles est passée la Terre, et nous sommes à la fin de l’ère du Kali-Yuga, une ère plutôt sombre à laquelle succédera une ère de lumière.

L’avènement d’un monde de lumière est annoncé dans la Bible lorsqu’elle parle de l’Apocalypse. Ce mot Apocalypse a aujourd’hui  pris le sens de cataclysmes, survenant comme une punition et provoquant la fin du monde. Mais c’est déformer vers un sentiment peur le beau message original de ces révélations, qui nous parle en réalité de la fin d’un monde, le monde corrompu et violent qui est le nôtre. Le sens exact d’Apocalypse est Révélation. Ce qui est révélé est la réalité profonde et multidimensionnelle de qui nous sommes, de ce qu’est l’univers, comment nous sommes reliés à lui. Des éléments de réponse sont exposés dans d’autres articles de ce site:
Les corps subtils et les chakras;
Des diagrammes dans les champs;
Spiritualité et développement personnel;
Le sens de la vie;
L’origine de la Vie;
etc.

Sommes-nous le fleuron de l’évolution?

Le monde de paix ne pourra s’établir que si les actes de destruction et d’agression de l’Homme envers la Terre cessent. Or ces actes sont la manifestation extériorisée de notre façon de penser. Les faire cesser implique que nous devons changer notre conscience et notre rapport à la Terre. Actuellement, nous nous comportons globalement comme si la Terre ne mérite pas d’être prise en considération. Nous n’envisageons pas d’avoir un dialogue avec elle et d’établir une synergie. Nous pensons que nous pouvons agir pour notre intérêt personnel sans se soucier d’elle. 

Cette façon d’être s’infiltre de façon courante et anodine dans tous les supports de notre culture, les médias, l’enseignement que l’on délivre aux enfants. Voici à titre d’illustration ce qu’on relève dans un livre sur la danse (1986): « L’homme a adoré la nature tant qu’il s’est senti écrasé par sa puissance, et a cessé de le faire quand sa technologie s’est montrée capable de la dominer. Pour influencer l’univers, l’homme a d’abord dû en prendre possession. »

Les archéologues, ethnologues et historiens appuient cette vision en la justifiant par la théorie de l’évolution. Dans leurs écrits et productions médiatiques, ils sous-entendent systématiquement que nous en sommes le produit le plus élaboré, le résultat d’une progression qui a débuté à l’âge de pierre. Selon la théorie de la sélection darwinienne, ce sont les plus malins qui ont réussi à survivre et à se développer, grâce à leurs savoir-faire et à leurs inventions techniques. Nous sommes donc ceux qui ont la connaissance scientifique et la technologie les plus évoluées. Nous sommes ceux qui savent!

Selon cette conviction, les anciens qui vivaient à l’âge de pierre étaient des êtres rustres et ignorants qui avaient peur de la nature. De celle-ci, ils avaient une représentation imaginaire, magique et illusoire car ils n’en comprenaient pas la réalité scientifique. À l’opposé, nous, grâce à notre connaissance de la matière, des atomes, des cellules, de la génétique, nous savons ce qu’est cette réalité. Nous avons compris que la peur de la nature était sans fondement, puisqu’il n’y a pas de magie. Nous? Tout au moins nos scientifiques, à qui nous pouvons nous en remettre pour ce qui concerne la compréhension de l’univers et de l’homme et pour faire les choix de société qui en découlent.

Bâtiments écroulés à Muzaffarabad, capitale du Pakistan,
à la suite du séisme du 8/10/2005
Source: Earth Quake in Pakistan

Tout naturellement, les journalistes et cinéastes relayent ces idées conventionnelles et stéréotypées, parce qu’ils en sont imprégnés. La façon dont tous les membres d’une communauté (scientifique, religieuse, médiatique) adoptent la même façon de penser est ahurissante; ils suivent les mêmes paradigmes, sans les expliciter, même si ces paradigmes recèlent des contradictions internes importantes, parce que pour eux tout cela va de soi.

La conformation des esprits est un obstacle important pour envisager un monde de paix. La paix ne peut être établie que sur la base de l’écoute approfondie des autres sans jugement préalable, donc sans idée préconçue.

Se considérer comme le fleuron de la création est le contraire de l’écoute. Cela a conduit à imposer nos conceptions et notre mode de vie aux peuples indigènes qu’on a appelés peuples primitifs sans nous soucier de ce qu’ils pensaient et ressentaient. Les missionnaires avaient pour but de leur inculquer la « vraie » connaissance, avec notre morale, notre conception du bien et du mal. Dans l’ouvrage La leçon indienne, les secrets d’un homme médecine, l’amérindien Wallace Black Elk interviewé par Paco Rabanne, raconte comment les amérindiens ont été forcés d’abandonner leur culture, leurs rites, leurs connaissances jusqu’à en avoir honte, ou être emprisonnés s’ils les pratiquaient, alors qu’en réalité ils avaient une connaissance plus profonde et plus vaste de l’éducation, du développement personnel et de la santé.

D’ailleurs, les connaissances occidentales plus récentes sur le développement humain et la psychologie rejoignent ces sagesses anciennes. Certes, notre attitude envers les peuples dits primitifs a évolué et nous les considérons comme des personnes à part entière aussi intelligentes et talentueuses que les autres. Il n’en reste pas moins que sous couvert de programme d’aide humanitaire et avec les intentions les plus généreuses, on cherche souvent encore à leur transmettre tous les « bénéfices » de NOS conceptions.

À cause de notre esprit prétentieux et arrogant, nous sommes incapables d’imaginer que des êtres aient pu être plus intelligents que nous et disposer d’une technologie que nous ne connaissons pas encore. Si des énigmes se posent, telles que la construction et la fonction des Pyramides d’Égypte, les monuments mégalithiques de Stonehenge, ou la découverte du Disque de Nébra, alors les solutions sont envisagées seulement dans le cadre strict de la pensée du « nous sommes les plus évolués », en attribuant aux habitants les outils et les connaissances qu’on suppose être de l’âge de pierre. Heureusement, de plus en plus d’archéologues en viennent à des conclusions qui montrent que ces hommes d’autrefois étaient bien plus évolués qu’on ne le supposait. Les trouvailles d’objets archéologiques, la construction des sites sacrés et leur implantation en réseau organisé supposent qu’ils détenaient des connaissances cosmologiques, mathématiques et techniques poussées (voir Alignements de sites sacrés).

Il est remarquable que ce sont les peuples qui ont été appelés primitifs qui nous ré-apprennent à dialoguer avec la Nature et la Terre, et peu à peu dévoilent leurs savoirs subtils.

La plus grande pollution est l’agressivité entre les hommes

Lorsque les amérindiens disent que la Terre se délivre des pollutions accumulées, ils précisent que les pollutions chimiques sont un fléau majeur, mais qu’il en est un plus grand encore. C’est la pollution mentale: notre esprit de division, nos pensées conformistes et arrogantes, nos émotions négatives. Les émotions négatives apparaissent dans la façon agressive dont nous nous comportons les uns vis-à-vis des autres, avec conflits, luttes, ressentiments, agressions et vengeance.

Dans tous les domaines, à tous les niveaux, cet esprit agressif se manifeste, des luttes entre nations aux conflits familiaux. Il n’y a qu’une différence de degré entre les guerres des peuples et des ethnies, les conflits nationaux ou locaux pour posséder un territoire ou la gloire, les jalousies et ressentiments au sein d’une famille ou avec les collègues, et le désir impérieux d’anéantir les concurrents économiques, ou le parti politique adverse. Dans tous les cas, le ressort est le même.

Le moteur de ce comportement agressif est de déposséder l’autre pour posséder soi-même. La vie sociale contemporaine est fondée sur ce postulat: si l’autre gagne, moi je perds. Si je perds, je ne peux pas vivre. La seule façon de vivre (de survivre) est de mener en permanence une lutte fratricide. Si l’autre perd, je gagne. Pourquoi notre apprentissage n’est-il pas orienté sur la mise en commun de nos richesses, nos idées, notre créativité? Pourquoi faut-il que deux candidats à la fonction de maire, talentueux et complémentaires, emploient-ils leur temps, leur énergie et leur argent (celui de leurs supporteurs!) à se battre farouchement et médiatiquement l’un contre l’autre au lieu de s’associer, tout cela uniquement parce qu’ils sont inscrits dans un parti différent? Je trouve cette situation très symbolique de la folie des hommes.

L’anxiété fondamentale de perdre est dévastatrice. Elle repose sur la croyance sans fondement que nous sommes séparés les uns des autres, séparés de la nature. Nous croyons que détruire l’autre n’aura pas de conséquence négative pour soi. L’enseignement scolaire français contribue à implanter cette croyance, car il met en avant l’apprentissage de la compétition et de la lutte, la valorisation des meilleurs (voir dans ce site le dossier Éducation).

Or il existe un lien direct entre notre façon de penser et l’équilibre énergétique et la santé de la terre. Notre pensée agit comme une énergie électrique qui est accumulée dans des sortes de réservoirs. Ces réservoirs de charges énergétiques (égrégores) influencent l’état de la terre (voir en annexe 3 une hypothèse scientifique d’explication). A titre d’exemple, il a été démontré que des pensées/émotions cumulées de toute une communauté sont très puissantes et sont capables d’influencer les calculs d’ordinateurs dédiés à cette détection (voir le programme de conscience globale dans Ma vie, miroir de mes pensées). Aussi, si nos pensées dominantes sont constituées de sentiments négatifs et d’idées de guerre, et que ces énergies négatives se sont accumulées pendant des générations, ces égrégores sont devenus de véritables poisons, poisons pour l’humanité, poisons pour la terre.

Si nous comprenons ce lien, la parade est évidente: changer notre façon de penser et de vivre. Prendre conscience que nous sommes tous reliés et unis, tous les êtres humains, les autres êtres vivants et la terre. C’est ce que savent et affirment depuis toujours les traditions des peuples de la terre. Ils se sont toujours sentis en union avec la nature, ils savent l’écouter, la respecter, la comprendre.

En définitive et sans que nous le choisissions consciemment, les catastrophes nous obligent à adopter cette attitude de solidarité. De merveilleux élans de générosité sont nés spontanément du plus profond de nous pour venir en aide aux victimes. A ce moment-là, beaucoup ont oublié leurs intérêts particuliers, et sont passés au-delà des différences de culture, de races et de conventions. Nous nous sommes rendus compte que nous sommes l’équipage communautaire d’un même bateau, que notre destin est lié. Peut-être vaudrait-il mieux évoluer en pleine conscience, par un choix de vie, au lieu d’y être acculés par des destructions et des souffrances!

Le mari violent s’est d’abord prostré un moment en se rendant compte de son impuissance. Puis le couple a réalisé que leurs sorts étaient liés. Dorénavant, ils s’écoutent mutuellement et se respectent. Ils entament ensemble la danse de la vie.

Amener la paix dans la nature et l’humanité

Quelle attitude sage pouvons-nous adopter face aux cataclysmes et aux changements planétaires?

Si l’hypothèse du lien entre nos pensées et les cataclysmes est vraie, alors nous détenons la responsabilité de notre destin (voir un développement de cette idée en annexe 2). Si nous avons compris que les manifestations planétaires sont liées à notre façon d’être, alors, nous avons la solution pour éviter les catastrophes: penser et être autrement. L’ère de paix annoncée par les sages amérindiens se définit par le fait que les humains auront cessé de se quereller et de s’agresser.

La technologie respectueuse du vivant

Beaucoup de trouvailles ont été faites pour produire de l’énergie, pour nourrir l’humanité, en respectant la Terre et en favorisant le vivant. Malheureusement, la plupart sont restées secrètes ou ont été enterrées par des achats de brevets et des clauses de confidentialité.

Par exemple, les sources alternatives d’énergies propres qui nous sont présentées concernent les énergies solaires ou éoliennes. Il est rare que soit mentionnée l’énergie « libre », c’est-à-dire puisée dans l’environnement sans besoin de se brancher à un réseau national. Or depuis les découvertes de Tesla au début du 20e siècle, on connait l’existence et on sait exploiter des sources d’énergie et des moteurs basés sur le magnétisme et l’électricité terrestres (pour détails voir le site Quanthomme). Pourquoi de telles solutions bienfaisantes sont-elles détournées, confisquées? Pourquoi ne met-on pas à disposition de l’humanité ce qui est vital pour elle? Il est temps de diffuser ces vérités.

Solidarité et respect pour la vie et pour les autres

Changer sa conscience, c’est d’abord apprendre à écouter. D’abord écouter la nature.

Ressentons comment elle souffre, et inversement comment elle répond à notre bienveillance. Respectons le sol, l’eau, l’atmosphère, les animaux et les plantes. Communiquons avec la nature comme avec une amie. Elle est comme une mère et aussi comme un enfant qui a besoin de soins. Traditionnellement, les amérindiens et autres peuples de la Terre qui ont besoin de couper un arbre lui demandent la permission. S’ils veulent construire un bâtiment, ils demandent à la terre où ils peuvent le faire sans dommage pour elle et pour le plus grand bien de tous. Si elle ne veut pas, ils ne le construisent pas.

Les blancs se gaussent et jugent cela naïf. Ils s’imaginent qu’ils en savent plus par leur science. C’est seulement là leur croyance mue par leur orgueil et leur malaise. Leur science est coupée du cœur, coupée des forces de la nature. Leur orgueil n’est en fait que la manifestation de leur incompréhension. C’est ce type de pensée qui introduit des divisions entre humains. Si inversement nous faisons preuve d’humilité et que nous interrogeons les amérindiens ou d’autres gardiens de la Terre, ils nous apprennent à porter attention aux multiples signes par lesquels répond la Terre, par exemple des signes physiques dans la nature, dans notre corps, ou dans nos rêves. L’expérience leur a montré que si on ignore ces signes, la terre réagit.

Cultivons des pensées d’humilité et de respect. Agir avec des pensées de compréhension et de bienveillance dans notre quotidien, c’est contribuer au nettoyage de la terre et de la conscience collective de l’humanité.

Écoutons et respectons également les autres humains. Prenons conscience que nous sommes tous et toutes les cellules d’un même corps. Nous avons trop tendance à nous critiquer et à nous juger. Aidons à construire un monde sans guerre, sans lutte territoriale ou économique. Mettons en place la coopération, le partage, la générosité.

L’école de l’écoute de soi

Être dans la générosité, l’humilité et l’harmonie, il est facile de le concevoir et d’en faire des discours éloquents, mais souvent difficile à mettre en pratique. Cela semble seulement possible avec les gens que nous apprécions et qui partagent nos idées, mais beaucoup plus difficile avec ceux qui nous nuisent. Comment pouvons-nous nous détacher de nos comportements de critique, de nos idées de lutte pour la vie? Ce genre de croyance est profondément ancré en nous, et il n’est pas facile d’élargir notre vision. Notre comportement extérieur correspond à notre état intérieur. Le non-respect de la Terre et des autres correspond au non-respect de soi-même.

Le moyen d’élever notre conscience est de réfléchir aux causes profondes personnelles de notre comportement égoïste et agressif et d’examiner quels en sont les déclencheurs. On va mettre au jour des appréhensions et des craintes: peur de ne pas être considéré, d’être laissé pour compte, d’être indigne, de ne pas obtenir de reconnaissance, de manquer d’attention, de ne plus compter pour quelqu’un. Peur de manquer d’argent, d’espace. Donc peur de manquer, sous des formes diverses. Il y a aussi la peur d’être détruit, manipulé, violenté ou violé. Dans les conflits et les guerres, que ce soit entre nations ou entre personnes proches, l’agresseur cherche à conquérir ou soumettre l’autre par crainte que ses besoins profonds ne soient pas satisfaits. Les peurs et les luttes sont fondamentalement issues de la notion erronées de séparation et d’isolement.

Les peurs sont fondées sur des incompréhensions et des croyances qui ont été élaborées au cours de la vie, essentiellement dans l’enfance. Il est donc essentiel de d’en libérer. Est-ce possible? Oui, en premier lieu par une prise de conscience, autrement dit par l’observation de soi-même, au cours de laquelle on constate que ces peurs sont à l’œuvre. Cette observation sera honnête et sans concession, mais bienveillante. (voir L’enfant intérieur et le langage des émotions)

C’est un vrai travail sur soi qui peut se faire seul ou accompagné: faire connaissance avec soi, avec ses ressorts psychologiques profonds, son enfant intérieur; guérir ses blessures, reconnaitre sa propre valeur et sa richesse intérieure.

Nous découvrons que le monde que nous vivons au quotidien est le reflet de ce que nous sommes (voir Ma vie, miroir de mes pensées et émotions). Les autres personnes reflètent des parties de nous-mêmes. Être coupé de la nature, de l’abondance, de la beauté, de la sagesse, de l’amour, vient d’une coupure en soi et avec soi. Il est certaines parties de nous que nous rejetons et ne voulons pas voir. Il est bénéfique de prendre conscience de nos conflits intérieurs, de notre cloisonnement intérieur et faire la paix à l’intérieur de soi.

Faire la paix dans le monde, faire la paix avec la nature, c’est d’abord faire la paix en soi. S’unifier aux autres et à la terre, c’est d’abord s’unifier à soi-même.

Ne cédez pas à la peur, restez centrés

Le spectacle des cataclysmes peut soulever en nous la peur d’en être victimes et un sentiment d’injustice et de révolte contre tant de souffrances et de détresse. Il est conseillé de ne pas se laisser emporter par ces émotions, de les observer et de rester centré. On peut agir pour les victimes avec sérénité et bienveillance.

C’est apprendre à être dans ce qu’on appelle le détachement ou le lâcher-prise. Être détaché, ce n’est pas être indifférent ou insensible. Ce n’est pas non plus se débarrasser de ses biens et de ce qui fait la douceur de notre vie. C’est seulement accepter que la vie ne se déroule pas selon notre volonté et qu’elle a sa logique propre. Dans son développement ultime, le lâcher-prise, c’est accepter de se séparer de ce qui fait notre confort, notre identité et notre sécurité (biens, parents, pays, etc), si la situation l’exige. Cela revient à agir pleinement dans le moment présent, certes avec des intentions et des envies pour le futur, mais en étant prêt à les abandonner au besoin. J’agis dans la justesse pour aujourd’hui. Je vis dans le moment présent en faisant ma part de ce jour.

Il s’ensuit que je ne considère pas les prophéties comme une vérité absolue, mais seulement comme un moyen de réflexion et de mise en garde. Elles représentent une idée du futur, mais l’essentiel est ma propre perception du présent (voir ci-dessous, annexe 1). Que savons-nous du futur? Même les prophéties ne peuvent pas le préciser, car nous sommes les artisans de notre futur. Nous l’inventons et nous l’écrivons de jour en jour.

Sommes-nous prêts à transformer nos propres sentiments de manque, de dépendance et nos ressentiments? Sommes-nous prêts à inventer notre monde le plus merveilleux possible, fait de beauté, d’harmonie, de solidarité, d’abondance, de compréhension, de grandeur, de créativité, d’humilité? Sommes-nous prêts à lâcher prise et à recueillir le bien-être et la joie?

La femme qui se sent aimée et respectée s’abandonne et s’ouvre totalement à son compagnon. Du plus profond d’elle-même, elle laisse exhaler des parfums insoupçonnés. Que nous offrira la Terre quand nous saurons l’aimer?


Une preuve irréfutable du réchauffement climatique
Merci à Histoire du costume




ANNEXE 1: Quelle confiance accorder aux prophéties?

Il est de bon ton de rigoler des prophéties. Ce ne serait que superstitions issues de cerveaux primitifs qui ont besoin de se rassurer en s’inventant des histoires. Et de citer le nombre de fois où des événements annoncés par des prophéties n’ont pas été réalisés. N’est-ce pas juger un peu vite? À propos, quelle est la pensée qui se trouve derrière ce jugement? À nouveau l’idée de supériorité et de division entre personnes. Mais également une certaine représentation tout à fait erronée de ce que serait une prophétie: un programme solidement établi et immuable qui se déroulerait de façon précise. Autrement dit on juge ceux qui prophétisent en leur attribuant nos propres modèles de pensée. C’est éviter de les interroger pour examiner comment ça fonctionne et les comprendre. Je vous invite à le faire. Alors vous découvrirez peut-être ceci:

Un médium reçoit des informations sous des formes très variées (images, sons, idées, sensations physiques, etc.), données qui sont liées au moment où il les perçoit. Ce sont des informations du présent. Le futur en est le déploiement si rien ne change dans le comportement et dans la façon d’être des personnes. Car il est sans cesse répété ceci: vous avez le libre arbitre, vous avez le choix de ce que vous êtes, vous êtes libres, vous êtes maitres de votre destin.

La description des événements du futur est comparable à la description du projet de construction d’un architecte. Il a un plan de réalisation, il sait ce qu’il veut construire. Il a imaginé un calendrier d’après les données qu’il détient (nombre d’ouvriers, machines employées, etc.). Or le calendrier, comme le projet lui-même, vont peut-être subir des modifications. Si les ouvriers font grève, s’ils travaillent plus vite que prévu, si de nouveaux renforts se présentent, si le terrain révèle des difficultés inattendues. Mais aussi, si la réalisation de la construction fait naitre des idées encore plus formidables. On avait prévu telle pièce, or sur le terrain, il se révèle qu’avec la lumière et l’espace, il serait mieux d’en ajouter une autre, etc. Il se peut que des solutions nouvelles émergent, donnant une vision renouvelée du projet pour le rendre encore plus magnifique, avec des buts qui n’étaient pas envisagés au départ. Voilà pourquoi les visions prophétiques peuvent changer.

Toutefois, certains rendez-vous sont prévus et incontournables. Il est nécessaire qu’ils aient lieu pour faire le point, à la manière des réunions de chantier. Encore y a-t-il toujours une possibilité de modifier la date. Ainsi, le calendrier Maya laisse supposer que l’essentiel des purifications ont eu lieu avant 2013. Il semble que c’est de leur enclenchement qui a eu lieu dans cette période, et qu’elles se poursuivent rapidement, afin de laisser place à une nouvelle ère où tout sera à construire.

ANNEXE 2: Choisir entre destruction planétaire ou éveil spirituel

Nous avons le choix: rester dans la violence et la prostration ou être dans l’écoute de soi et des autres. C’est ce que disait l’instructeur de M.L. Young dans les entretiens qu’elle rapporte dans son livre A journey to the stars.

Le monde en tant que communauté peut demeurer un corps peu intégré et non viable ou il peut devenir une communauté unifiée et promise au succès. La communauté mondiale a le choix. Elle a le pouvoir de manifester une dévastation planétaire gigantesque, détruisant la plus grande partie de la vie terrestre dans la foulée. La communauté mondiale détient également le pouvoir de manifester une réalité différente de façon créative, une réalité d’éveil spirituel, chacun selon sa vision propre. Donc, lequel choisira-t-elle?

[…] Tandis que les semences du nouvel éveil ou mutation de conscience éclosent et commencent à pousser partout dans le monde, la soif prédominante de l’homme est néanmoins toujours orientée vers une conduite guerrière agressive. Cette prédisposition vers l’agressivité épuise et détériore le corps de la Terre aussi sûrement que si des sangsues suçaient son sang. La planète, sur les plans physique et éthérique, ne peut pas supporter cette saignée constante sans décliner dans une dépression de plus en plus profonde.

La réaction pour surmonter cette dépression et se débarrasser de cette douleur terrible, peut provoquer des changements physiques gigantesques impliquant tous les aspects de la Terre physique. […] C’est à la Terre de choisir. L’avènement d’un monde spirituellement accordé peut se produire avec ou sans ces changements physiques qui se forment en réponse à l’indifférence et la négativité humaines.

Si l’homme veut bien renverser la vapeur et s’éloigner de la destruction physique de la planète, alors la communauté mondiale dont je parle aura de lourdes responsabilités. Elle doit comprendre son pouvoir en tant que groupe. Elle doit apprendre à être un corps qui gouverne de façon avisée. Elle doit apprendre à diriger l’orchestre de façon égale pour le bénéfice de tous. Elle doit apprendre en fait à utiliser sa puissance personnelle à sa façon. Elle doit trouver et utiliser sa puissance de groupe et sa connexion de groupe à l’univers. […] Tous les systèmes de puissance communautaire se fondront en un corps fonctionnel et opérationnel d’énergie totale. Plus tôt l’individu deviendra conscient de sa responsabilité envers lui-même et envers la communauté, plus tôt les guerres et les pensées agressives vont cesser.

A journey to the stars
Meredith Lady Young

ANNEXE 3: L’ionosphère, lien entre nos pensées et les bouleversements terrestres. Une tentative d’explication scientifique

Concevoir un lien entre nos pensées et les mouvements de la nature est plutôt révolutionnaire. Pourtant, un mécanisme physique assez simple a été proposé pour l’expliquer. Si nous nous rappelons qu’à notre échelle, la matière se manifeste par ses forces électriques (forces chimiques, forces de frottement, forces de contact, etc. sont des expressions des forces électriques), on peut facilement concevoir que les communications entre les différentes formes de la matière transitent par l’électricité. Nos cellules sont de petits oscillateurs électriques qui émettent des ondes électromagnétiques. Ceci est particulièrement important dans le cas des cellules du cerveau. Les ondes cérébrales sont bien connues et à l’origine du développement des examens par électroencéphalogramme (EEG), mot qui signifie: tracé (-gramme) de l’onde électrique (électro-) du cerveau (encéphalo-) (voir aussi l’article sur l’ADN électrique).

L’instructeur de M.L. Young explique comment les ondes agissent sur l’ionosphère:

La négativité, sous la forme des schémas de pensée individuelle amplifiés des milliards de fois, est capable de créer un déséquilibre physique dans la structure moléculaire de l’ionosphère, causant un abaissement de sa densité de masse. Une ionosphère affaiblie permet à une pression de l’espace extérieur de s’exercer plus fortement sur la surface de la Terre, augmentant considérablement les tiraillements gravitationnels déjà éprouvés par la Terre. Cet ajout de tension par l’atmosphère peut créer une pression de plus en plus forte vers le centre de la Terre. En définitive, cette pression vers le cœur de la Terre devient suffisamment forte pour déformer la croûte extérieure de la planète, provoquant un effondrement vers l’intérieur.

Si l’on accepte le fait que les schémas de pensée sont la base réelle de la communication et que les pensées ont la même puissance que les mots, alors c’est ce qui est projeté sous forme d’onde de pensée aussi bien que de mots, dans les esprits et les cœurs de la population mondiale, qui est le facteur déterminant de la croissance ou de la décroissance de la densité de l’ionosphère. Ceci se produit parce que les ondes de pensée colorent leur contrepartie moléculaire dans l’ionosphère par un transfert d’énergie. Ces transferts énergétiques chargent l’ionosphère positivement ou négativement. Parce que cette couche de l’atmosphère terrestre est tellement sensible au renvoi énergétique de la planète, elle est un indicateur très précis de la prédisposition submergeante du mental sur la Terre. L’ionosphère existe en tant qu’aura de la Terre…

L’ionosphère est la couche de l’atmosphère qui existe au-dessus de la stratosphère, commençant environ à 100 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre et s’étendant sur plusieurs centaines de kilomètres dans l’espace. Elle forme une barrière protectrice autour de la Terre, préservant l’équilibre et l’intensité avec laquelle la matière est attirée vers la surface terrestre, et protégeant la Terre en filtrant les excès de chaleur, les radiations et les nombreuses toxines. La Terre fonctionne tranquillement aussi longtemps que prévalent ces conditions atmosphériques nourrissantes. La destruction de ce bouclier protecteur par les explosions nucléaires ou autres moyens mécaniques semblables, ou par la négativité qui s’accumule de façon implacable et accablante, peut provoquer la fin de l’ionosphère et ainsi de la Planète Terre sous la forme que connaissez.

A journey to the stars
Meredith Lady Young


En savoir plus

Articles dans ce site [www.spirit-science.fr]

  • La nouvelle grille cristalline et l’évolution des consciences. Sur tous les continents, la Terre porte des édifices sacrés qui sont disposés sur les mailles d’une vaste grille de flux énergétiques. Sur certains édifices, on a relevé des indices qui indiquent qu’ils ont été bâtis par une civilisation techniquement et spirituellement très avancée. Les sites sacrés avaient des fonctions de régulation énergétique des flux et d’élévation de la conscience. Après un long sommeil, la grille est actuellement réactivée progressivement jusqu’à sa pleine puissance en 2012. Ce processus entraine des bouleversements terrestres et des modifications dans nos consciences. Nos corps sont progressivement reconnectés à la grille et sont également touchés. Tout cela a un sens précis: nous sommes invités à devenir pleinement responsables de notre vie et à créer un nouveau monde en harmonie avec la Terre.
  • Les  codes géométriques et sonores de l’Être humain. Une vision nouvelle de l’évolution. Les corps énergétiques de l’être humain sont régis par des champs d’information qui englobent l’organisme. Ces champs transmettent des schémas directeurs inscrits dans des plans supérieurs de réalité, qui se manifestent sous forme géométrique ou sonore. Mais ceux-ci ont été faussés par le passé. L’humanité est dans le processus délicat où elle retrouve ses codes d’origine. Cela ne va pas sans heurts et sans épreuves, qui sont autant d’incitations à retrouver de nouvelles formes de responsabilité et de sagesse.
  • Les résonances de Schumann, des ondes électromagnétiques qui circulent autour de la Terre et influencent notre santé. L’atmosphère terrestre est animée par des ondes électromagnétiques de très basses fréquences, dont certaines sont amplifiées par résonance (résonances de Schumann, environ 8, 14, 20, 26, 33, 39 et 45 Hz).
    La puissance des résonances de Schumann épouse les variations de la production d’éclairs et de l’activité solaire. Leur fréquence fluctue très légèrement autour d’une valeur moyenne constante.
    Les résonances de Schumann s’insèrent dans le même domaine de fréquences que les ondes cérébrales. Aussi toute variation notoire de leurs caractéristiques, due soit à des phénomènes naturels soit à des technologies humaines comme le système HAARP, a une incidence sur le cerveau et sur la santé humaine.
  • La Terre, planète en perdition – réveiller les consciences, Pierre Rabhi. La planète et l’humanité sont dans un état dramatique. Dans quelques années, il sera trop tard pour les sauver si nous ne changeons pas nos consciences dès aujourd’hui. Rien n’est fait pour redresser la barre malgré les nombreux avertissements qui ont été lancés et les multiples alertes. Heureusement les « graines de possibles » se multiplient.
  • La prophétie des sept feux. Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés. La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc. 
  • Prophéties Hopi: Créons un monde nouveau. L’appel au changement de vie par les chefs spirituels Hopi Dan Katchongva et Dan Evehema
  • Prophétie Lakota: La légende de la femme Bison Blanc. L’annonce de temps nouveaux. Un récit d’Archie Lame Deer
  • Sauvetage de la planète: l’appel d’un chef amérindien, Arvol Looking Horse. Les Anciennes Prophéties amérindiennes annoncent que les destructions de notre Mère la Terre causeront un désastre mondial. Nous en sommes arrivés au point de l’extrême urgence. Nous restons libres de choisir l’une des deux voies qui se présentent devant nous: la voie spirituelle ou la voie matérialiste. Arvol Looking Horse appelle les peuples de tous les continents à se réunir et prier et chacun d’entre nous à vivre en respectant et honorant la terre.
  • Ma vie est le miroir de mes pensées et de mes sentiments. Le pouvoir de l’intention consciente et des pensées inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestée de nos pensées, le plus souvent à notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l’influence de la pensée sur la matière au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensées dans la matière est commandée par l’impact émotionnel que ces pensées exercent sur nous. Les émotions agissent comme de puissants aimants. En étudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre à jour les pensées et les sentiments négatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et créer une vie qui soit à l’image de nos aspirations les plus élevées. Enfin, munis de cet outil de transformation, élargissant notre vision, nous pouvons participer à l’établissement de la paix et de l’harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire.
  • Agriculture biologique; interview de Paul Pascotto, Ingénieur Agricole, auteur des ouvrages « Cours de jardinage biologique » et « Production biologique du fruit ». Qu’est-ce que l’agriculture biologique, quels sont ses buts et ses méthodes, en quoi diffère-t-elle de l’agriculture chimique. Des réponses synthétiques.
  • Recommandations à l’humanité, Omnec Onnec. Nous sommes une âme, issue de la Source d’Energie, qui est venue faire l’expérience de la densité terrienne. Les expériences que nous vivons dans de multiples vies ont pour but de nous conduire à la plénitude de l’âme. Toutefois, l’âme est dotée du libre arbitre. Il est urgent que chacun choisisse la voie positive de l’énergie d’amour afin d’enrayer les luttes, conflits, violences et destructions.

Articles sur internet

  • Réseau Hopi Network
  • Prophéties des Sioux (Lakotas – Nakotas – Dakotas): la naissance d’un bison blanc annonce les changements
  • Notre-planete.info a été lancé en octobre 2001 du constat qu’il n’existait pas véritablement de sites généralistes sur les grandes problématiques environnementales et leurs conséquences. Et parce que l’Homme est l’enfant insolent de la Nature et qu’il faut sans cesse rappeler à l’ordre! A ce titre, notre-planete.info se définit comme un portail d’informations et de communication qui fournit au grand public des notions vulgarisées et actualisées en environnement et géographie.
  • Charte Internationale Espace et catastrophes majeures. La Charte internationale vise à offrir un système unifié d’acquisition et de livraison des données satellites dans les cas de catastrophes d’origine naturelle ou humaine par l’entremise d’utilisateurs autorisés.
  • L’état de la planète. Le point sur l’état de la planète, avec l’inventaire des dégâts causés par l’homme à l’environnement.
  • Magnétisme terrestre: Archéomagnétisme; Inversion du champ magnétique terrestre sur Wikipedia; L’inversion du champ géomagnétique, dans le site Luxorion,  Fatal attraction: Earth’s magnetic field is showing strong signs that the poles are due to switch over. It could be the end of the world as we know it, Paul Simons, The Guardian, 4 juillet 2002; Reversals: Magnetic Flip, British geological survey
  • Les Évolutions de la Terre et les Déluges
  • Cosmic Changes, Mind-boggling Phenomena rapporté par des chercheurs russes. Drunvalo. Revue Spirit of Ma’at, Vol.2 Mars 2002, Free Energy & Alternative Energy, Part II
  • Terre et Humanisme. Quelle planète laisserons-nous à nos enfants? Quels enfants laisserons-nous à la planète? Réunissant, entre autres, les différentes structures déjà existantes autour de Pierre Rabhi, Terre et Humanisme tend à devenir une plate-forme d’échanges et d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à un nouveau projet de société replaçant l’humain et la nature au centre de nos préoccupations.
    Association Terre et Humanisme
    Mas de Beaulieu, BP 19 – 07230 Lablachère, tél. 04.75.36.64.01
  • Conseil international des treize grands-mères indigènes
    13 grands-mères
    Nous, le conseil international des treize grands-mères indigènes, nous représentons une alliance globale de prière, d’éducation et de guérison pour notre Terre Mère, tous ses habitants, tous ses enfants, pour les 7 générations à venir. Nous sommes profondément concernées par la destruction sans précédent de notre Terre Mère, et par la destruction des modes de vie indigènes. Nous sommes persuadées que les enseignements de nos ancêtres éclaireront notre chemin à travers le futur incertain. Nous avons comme objectif de prolonger notre vision par la réalisation de projets de protection de nos diverses cultures: terres, médecines, langages et cérémonies de prière, et par des projets d’éducation et de nourrissement de nos enfants. Voir les sites:
    The international council of thirteen indigenous grandmothers
    For the next 7 generations, the grandmothers speak

Ouvrages sur papier

  • Après nous le déluge? Jean-Marie Pelt et Gilles-Éric Séralini, Ed. Flammarion/Fayard, 2006. « L’urgence nous dicte aujourd’hui de vous livrer notre expérience de biologistes pour que vous puissiez juger de la situation: votre situation d’êtres humains bientôt incapables de léguer à leur descendance une planète en bonne santé. Peut-être même incapables de léguer la vie telle que nous la connaissons. »
  • Mal de Terre, Hubert Reeves, Ed. Seuil, 2005. « Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l’eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d’extinction effarant des espèces vivantes, etc. La situation est-elle vraiment dramatique? Que penser des thèses qui contestent ce pessimisme? A partir des données scientifiques les plus crédibles -et de leurs incertitudes, Hubert Reeves dresse un bilan précis des menaces qui pèsent sur la planète. Son diagnostic est alarmant: si la vie sur Terre est robuste, c’est l’avenir de l’espèce humaine qui est en cause. Le sort de l’aventure humaine, entamée il y a des millions d’années, va-t-il se jouer en l’espace de quelques décennies? Notre avenir est entre nos mains. Il faut réagir, et vite, avant qu’il ne soit trop tard. »
  • Le chant de l’Esprit, la sagesse visionnaire de No-Eyes. Mary Summer Rain, Editions SUM
  • L’envol du Phénix, No-Eyes parle des changements à venir. Mary Summer Rain, Editions SUM, 1994
  • A journey to the stars. Meredith Lady Young, Stillpoint publishing, 1984
  • Sun Bear: The path of power. Sun Bear, Wabun et Barry Weinstock, Bear Tribe Publishing, USA, 1983
  • La leçon indienne, les secrets d’un homme médecine. Entretiens avec Wallace Black Elk. Paco Rabanne, Ed. Michel Lafon, 1996. « Wallace Black Elk nous réapprend les vrais chemins du bien-être, physique et moral… Laissez-vous porter par la proximité de la nature, l’humble conscience de l’univers, le respect obligé de l’Autre et l’écoute des Esprits, à moins que ce ne soit vous-même ».

3 janvier 2007 – Révisé le 3 février 2014 © Copyright 2007 – Alain Boudet
www.spirit-science.fr – France –  Flux RSS
Tous les documents présents sur ce site sont protégés par les lois sur les droits d’auteur.
Les publications de ce site sont identifiées par le numéro international ISSN 2430-5626

Cet article est l’aboutissement d’études, d’investigations, de compréhensions, de synthèse, de réflexions, de clarifications et de reformulation en langage simple, qui ont demandé une somme importante de travail.
Si vous deviez en tirer parti devant un public de lecteurs ou de spectateurs ou pour quoi que ce soit, merci de le citer.




Au nom des environnementalistes, je m’excuse pour la peur du climat

[Source en anglais : Environmental Progress]

29 juin 2020

The author in Maranhão, Brazil, 1995
L’AUTEUR À MARANHÃO, BRÉSIL, 1995

Au nom des environnementalistes du monde entier, je voudrais m’excuser officiellement pour la peur climatique que nous avons créée au cours des 30 dernières années. Le changement climatique se produit. Ce n’est pas la fin du monde. Ce n’est même pas notre problème environnemental le plus grave.

Je peux sembler être une personne étrange en disant tout cela. Je suis activiste climatique depuis 20 ans et environnementaliste depuis 30 ans.

Mais en tant qu’expert en énergie à qui il a été demandé par le Congrès de fournir un témoignage objectif et invité par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Évolution du Climat (GIEC) à servir de réviseur expert de son prochain rapport d’évaluation, je me sens obligé de m’excuser pour la façon dont nous, écologistes, avons induit le public en erreur.

Voici quelques faits que peu de gens connaissent :

  • Les humains ne provoquent pas une «sixième extinction de masse»;
  • L’Amazonie n’est pas «le poumon du monde»;
  • Le changement climatique n’aggrave pas les catastrophes naturelles;
  • Les incendies ont diminué de 25% dans le monde depuis 2003;
  • La quantité de terres que nous utilisons pour la viande — la plus grande utilisation des terres par l’humanité — a diminué d’une superficie presque aussi grande que l’Alaska;
  • L’accumulation de combustibles ligneux et davantage de maisons situées près des forêts, et non le changement climatique, expliquent pourquoi il y a de plus et plus de dangereux incendies en Australie et en Californie;
  • Les émissions de carbone diminuent dans la plupart des pays riches et diminuent en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France depuis le milieu des années 1970;
  • Les Pays-Bas sont devenus riches et non pauvres tout en s’adaptant à la vie sous le niveau de la mer;
  • Nous produisons 25 % de nourriture de plus que ce dont nous avons besoin et les excédents alimentaires continueront d’augmenter à mesure que le monde se réchauffera;
  • La perte d’habitat et la mise à mort directe d’animaux sauvages sont des menaces plus importantes pour les espèces que le changement climatique;
  • Les combustibles ligneux sont bien pires pour les humains et la faune que les combustibles fossiles;
  • La prévention de futures pandémies nécessite une agriculture «moins industrielle».

Je sais que les faits ci-dessus sonneront comme du «déni du climat» pour beaucoup de gens. Mais cela montre juste la puissance de l’alarmisme climatique.

En réalité, les faits ci-dessus proviennent des meilleures études scientifiques disponibles, y compris celles menées par le GIEC ou acceptées par le GIEC, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et d’autres organismes scientifiques de premier plan.

Certaines personnes imagineront, en lisant ceci, que je suis un anti-environnementaliste de droite. Je ne le suis pas. À 17 ans, j’ai vécu au Nicaragua pour montrer ma solidarité avec la révolution socialiste sandiniste. À 23 ans, j’ai collecté des fonds pour les coopératives de femmes guatémaltèques. Au début de la vingtaine, je vivais dans la semi-Amazonie, faisant des recherches avec de petits agriculteurs qui luttaient contre l’invasion de leurs terres. À 26 ans, j’ai aidé à dénoncer les mauvaises conditions de travail dans les usines Nike en Asie.

Je suis devenu environnementaliste à 16 ans lorsque j’ai organisé une collecte de fonds pour Rainforest Action Network. À 27 ans, j’ai aidé à sauver les derniers vieux séquoias non protégés de Californie. Dans la trentaine, j’ai préconisé l’utilisation des énergies renouvelables et réussi à persuader l’administration Obama d’y investir 90 milliards de dollars. Au cours des dernières années, j’ai aidé à sauver suffisamment de centrales nucléaires de leur remplacement par des combustibles fossiles pour éviter une forte augmentation des émissions.

Mais jusqu’à l’année dernière, j’ai surtout évité de dénoncer la peur du climat. C’est en partie parce que j’étais gêné. Après tout, je suis aussi coupable d’alarmisme que n’importe quel autre environnementaliste. Pendant des années, j’ai qualifié le changement climatique de menace «existentielle» pour la civilisation humaine et l’ai qualifié de «crise».

Mais surtout, j’avais peur. Je suis resté silencieux sur la campagne de désinformation climatique parce que j’avais peur de perdre des amis et du financement. Les quelques fois où j’ai eu le courage de défendre la science du climat contre ceux qui la dénaturent, j’ai subi des conséquences dures. Et donc je me suis surtout tenu à l’écart et je n’ai pratiquement rien fait pendant que mes collègues environnementalistes terrifiaient le public.

Je suis même resté aux côtés de gens de la Maison Blanche et de nombreux médias qui ont tenté de détruire la réputation et la carrière d’un scientifique exceptionnel, d’un homme bon et d’un de mes amis, Roger Pielke, Jr., un démocrate et environnementaliste progressiste de longue date qui a témoigné en faveur d’une réglementation carbone. Pourquoi ont-ils fait ça? Parce que ses recherches prouvent que les catastrophes naturelles ne s’empirent pas.

Mais ensuite, l’année dernière, les choses sont devenues incontrôlables.

Alexandria Ocasio-Cortez a déclaré : « Le monde va se terminer dans douze ans si nous ne nous attaquons pas au changement climatique. » Le groupe environnemental le plus en vue de Grande-Bretagne a déclaré que «le changement climatique tue les enfants».

Le journaliste écologiste le plus influent du monde, Bill McKibben, a qualifié le changement climatique de «plus grand défi que l’homme ait jamais rencontré» et a déclaré qu’il «anéantirait les civilisations».

Les journalistes des médias dominants ont rapporté à plusieurs reprises que l’Amazonie était «le poumon du monde» et que la déforestation était comme une bombe nucléaire qui explosait.

En conséquence, la moitié des personnes interrogées dans le monde l’année dernière ont déclaré qu’elles pensaient que le changement climatique entraînerait l’extinction de l’humanité. Et en janvier, un enfant britannique sur cinq a déclaré aux sondeurs qu’il faisait des cauchemars sur le changement climatique.

Que vous ayez ou non des enfants, vous devez voir à quel point c’est faux. J’avoue que je suis peut-être sensible parce que j’ai une fille adolescente. Après avoir parlé de la science, elle a été rassurée. Mais ses amis sont profondément mal informés et donc, naturellement, effrayés.

J’ai donc décidé que je devais parler. Je savais qu’écrire quelques articles ne serait pas suffisant. J’avais besoin d’un livre pour présenter correctement toutes les preuves.

Et donc mes excuses formelles pour notre alarmisme viennent sous la forme de mon nouveau livre Apocalypse Never: Why Environmental Alarmism Hurts Us All [Jamais l’Apocalypse : Pourquoi l’alarmisme environnemental nous blesse tous].

Il est basé sur deux décennies de recherche et trois décennies d’activisme environnemental. Avec 400 pages, dont 100 notes de fin, Apocalypse Never couvre le changement climatique, la déforestation, les déchets plastiques, l’extinction des espèces, l’industrialisation, la viande, l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.

Quelques faits saillants du livre :

  • Les usines et l’agriculture moderne sont les clés de la libération humaine et du progrès environnemental;
  • La chose la plus importante pour sauver l’environnement est de produire plus de nourriture, en particulier de viande, sur moins de terres;
  • La chose la plus importante pour réduire la pollution atmosphérique et les émissions de carbone est de passer du bois au charbon, puis au pétrole, puis au gaz naturel, puis à l’uranium;
  • 100 % d’énergies renouvelables nécessiterait d’augmenter la superficie utilisée pour l’énergie de 0,5 % aujourd’hui à 50 %;
  • Nous devrions vouloir que les villes, les fermes et les centrales électriques aient des densités de puissance plus élevées, et non plus faibles;
  • Le végétarisme réduit les émissions de moins de 4%;
  • Greenpeace n’a pas sauvé les baleines, mais le passage de l’huile de baleine au pétrole et à l’huile de palme l’a fait;
  • Le bœuf «fermier» nécessiterait 20 fois plus de terres et produirait 300 % d’émissions en plus;
  • Le dogmatisme de Greenpeace a aggravé la fragmentation des forêts de l’Amazonie;
  • L’approche colonialiste de la conservation des gorilles au Congo a produit un contrecoup qui pourrait avoir entraîné la mort de 250 éléphants.

Pourquoi avons-nous tous été induits en erreur?

Dans les trois derniers chapitres d’Apocalypse Never j’expose les motivations financières, politiques et idéologiques. Les groupes environnementaux ont accepté des centaines de millions de dollars provenant d’intérêts dans les combustibles fossiles. Des groupes motivés par des croyances anti-humanistes ont forcé la Banque mondiale à cesser d’essayer de mettre fin à la pauvreté, mais ont rendu celle-ci «durable». Et l’anxiété au sujet de la situation planétaire, la dépression et l’hostilité face à la civilisation moderne sont à l’origine d’une grande partie de l’alarmisme.

Une fois que vous vous rendez compte à quel point nous avons été mal informés, souvent par des personnes aux motivations manifestement peu recommandables ou malsaines, il est difficile de ne pas se sentir dupé.

Apocalypse Never fera-t-il une différence? Il y a certainement des raisons d’en douter.

Les médias ont fait des déclarations apocalyptiques sur le changement climatique depuis la fin des années 80 et ne semblent pas disposés à s’arrêter.

L’idéologie derrière l’alarme environnementale — le malthusianisme — a été démystifiée à plusieurs reprises pendant 200 ans et pourtant elle est plus puissante que jamais.

Mais il y a aussi des raisons de croire que l’alarmisme environnemental, s’il ne prend pas fin, aura une puissance culturelle décroissante.

La pandémie de coronavirus est une véritable crise qui met en perspective la «crise» climatique. Même si vous pensez que nous avons réagi de manière excessive, Covid-19 a tué près de 500 000 personnes et bouleversé les économies du monde entier.

Les institutions scientifiques, dont l’OMS et le GIEC, ont sapé leur crédibilité en raison de la politisation répétée de la science. Leur existence et leur pertinence futures dépendent de nouveaux dirigeants et de réformes sérieuses.

Les faits comptent toujours et les médias sociaux permettent à un plus large éventail de voix nouvelles et indépendantes de surpasser les journalistes environnementaux alarmistes dans les publications existantes.

Les nations reviennent ouvertement à l’intérêt personnel et s’éloignent du malthusianisme et du néolibéralisme, ce qui est bon pour le nucléaire et mauvais pour les énergies renouvelables.

La preuve est accablante que notre civilisation à haute énergie est meilleure pour les gens et la nature que la civilisation à basse énergie vers laquelle les alarmistes climatiques nous ramèneraient.

Les invitations du GIEC et du Congrès sont des signes d’une ouverture croissante à une nouvelle réflexion sur le changement climatique et l’environnement. Un autre a été la réponse des climatologues, des écologistes et des spécialistes de l’environnement à mon livre. «Apocalypse Never est un livre extrêmement important», écrit Richard Rhodes, l’auteur lauréat du prix Pulitzer de The Making of the Atomic Bomb. «Il s’agit peut-être du livre le plus important jamais écrit sur l’environnement», déclare Tom Wigley, l’un des pères de la science climatique moderne.

« Nous, écologistes, condamnons ceux qui ont des vues antithétiques d’être ignorants de la science et susceptibles de biais de confirmation », a écrit Steve McCormick, l’ancien chef de The Nature Conservancy. « Mais trop souvent, nous en sommes coupables. Shellenberger offre un «amour dur»: un défi pour les orthodoxies enracinées et les mentalités rigides et autodestructrices. Apocalypse Never propose des points de vue parfois factuels, mais bien conçus qui aideront à développer le «muscle mental» dont nous avons besoin pour envisager et concevoir un avenir non seulement plein d’espoir, mais réalisable. »

C’est tout ce que j’espérais en l’écrivant. Si vous êtes arrivé jusqu’ici, j’espère que vous conviendrez que ce n’est peut-être pas aussi étrange que cela semble qu’un écologiste de longue date, progressiste et militant pour le climat ait ressenti le besoin de dénoncer l’alarmisme.

J’espère en outre que vous accepterez mes excuses.




5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom

[Source : Sott.net]

[Source originale :] Robert F. Kennedy – Children’s Health Defense

Robert F. Kennedy, Jr. a écrit la semaine dernière au sujet des contraventions de 1 000 dollars chacune que la police de Malibu a infligées aux surfeurs de Point Dume pour avoir profité de l’océan pendant le confinement. S’agissait-il simplement d’une décision policière outrancière dont nous rirons plus tard ? Ou quelqu’un d’autre a-t-il aussi le sentiment qu’il s’agit de la première vague d’un programme test visant à imposer conformité et obéissance en vue de mesures plus permanentes ? Les puissants États et les entreprises utilisent-ils la « crise » actuelle pour supprimer les droits fondamentaux et intensifier les pressions en vue de promouvoir les vaccins et la surveillance ? Quelqu’un d’autre ressent-il l’obscurité étouffante de la tyrannie qui s’abat sur nous tous ? Et enfin, quelqu’un partage-t-il ma crainte que Bill Gates et son associé de longue date Tony Fauci dirige d’une manière ou d’une autre notre Meilleur des mondes ?

Surveillance selon Bill Gates

Imaginez un monde où le gouvernement n’a pas besoin de policiers pour appréhender ces surfers ou vous mettre une contravention lorsque vous violez la distanciation sociale avec votre petite amie. Supposez que les ordinateurs détectent votre sortie à la plage en suivant vos mouvements grâce à un flux d’informations provenant de votre téléphone portable, de votre voiture, de votre GPS, de la technologie de reconnaissance faciale intégrée à la surveillance en temps réel grâce aux satellites, aux caméras fixes et embarquées et aux puces implantées. Des procureurs ou des robots collés à leurs bureaux vous informeront de votre infraction par SMS tout en prélevant directement de votre salaire et de façon simultanée votre amende de 1 000 dollars en monnaie cryptographique. Bienvenue danslemondede Bill Gates. Il approche à grands pas.

Les stratégies de la 5G

Bill Gates a récemment annoncé son soutien financier d’un milliard de dollars en faveur d’un plan destiné à englober la Terre de satellites de surveillance vidéo. La société EarthNow lancera 500 satellites pour surveiller en direct presque tous les « recoins » de la Terre, fournissant un retour vidéo instantané avec un délai d’une seconde seulement. Selon Wikipedia, la société s’attend à ce que « des gouvernements et des grandes entreprises » fassent partie de ses clients.

Les antennes 5G sont quant à elles déployées par le biais d’un vaste réseau terrestre d’antennes espions. Par l’intermédiaire de sa fondation Bill & Melinda Gates, Gates a acheté 5,3 millions d’actions de Crown Castle dont la valeur totale atteint un milliard de dollars. Deuxième holding technologique de la Fondation après Microsoft, Crown Castle possède des infrastructures 5G dans tous les secteurs majeurs du marché étatsunien. Il exploite et loue plus de 40 000 tours de téléphonie cellulaire, 65 000 point d’accès à un réseau de télécommunications mobiles qui constituent l’infrastructure centrale de la 5G, et 75 000 kilomètres de fibre optique qui, au lieu de fournir à votre foyer un Internet sûr, rapide et câblé, ont été confisqués pour connecter les tours de téléphonie cellulaire 5G.

L’extraction de données

Big Telecom, Big Data et Bill Gates attirent les Étatsuniens dans un piège de tyrannie numérique avec des publicités télévisées à plusieurs millions de dollars qui prétendent que leur investissement de plusieurs milliards de dollars dans la 5G concerne des vitesses de téléchargement plus rapides pour les jeux vidéo et les films. Mais la 5G n’a presque rien à voir avec le fait d’améliorer votre vie ; il s’agit plutôt de contrôler votre vie, de commercialiser des produits et de récolter vos données à des fins d’intelligence artificielle.

L’« or noir » du XXIe siècle, ce sont les données. La 5G est l’infrastructure de l’« Internet des objets » de Gates un monde où des dizaines de milliards d’appareils « intelligents » comme les téléphones portables, les ordinateurs, les automobiles, les ouvre-portes de garage, les montres Apple, les couches pour bébés et même nos propres corps sont interconnectés sans fil pour permettre à Big Data de recueillir et de vendre nos informations personnelles.

© Inconnu
Note du traducteur : Dans son livre, La Route du futur (publié en 1995 en anglais), Bill Gates se proposait globalement de « nous accompagner » et parlait de l'évolution de l'informatique personnelle :

« Nous surestimons toujours le changement qui se produira dans les deux prochaines années et nous sous-estimons celui qui se produira dans les dix prochaines. Ne vous laissez pas bercer par l’inaction. »

Lui, par contre, semblait déjà savoir où nous allions, puisque dans son livre on peut lire qu'il « détient les clefs de notre avenir », qu'à dix-neuf ans il a eu « une vision du futur » et qu'il s'est avéré « qu'il avait vu juste ».
Allez, encore un peu :

« Le réseau sera le nouveau terrain de jeux, le nouveau lieu de travail, la nouvelle salle de classe, de la société. Il remplacera le papier-monnaie […] Il sera notre album photo, notre journal, notre vidéocassette […] Bientôt, tout cela, et plus encore, tiendra dans un PC-portefeuille […] nous parlerons à notre télévision, à notre PC, aux extensions, à tous nos supports d’information […] les parents d’élèves pourront évaluer directement la qualité des cours et assurer un contrôle sur leur contenu […] ce qui nous apparaît aujourd’hui comme une sorte de Big Brother numérique pourrait devenir la norme si l’alternative est laissée à la merci des terroristes et des criminels. »

La plupart des technologies dont il parle ci-dessus nous étaient à l'époque (1995) inconnues. Aujourd'hui, nous comprenons tous exactement de quoi il parle, n'est-ce-pas ?

Gates, Elon Musk, Amazon, Facebook et Telecom lancent les vaisseaux phares de la nouvelle ruée vers l’or, une flotte grouillante de 50 000 satellites et un réseau de 2 000 000 d’antennes terrestres et de tours de téléphonie cellulaire pour extraire les données de nos appareils intelligents. Cette toile d’araignée émettant des radiations micro-ondes permettra à Big Data/Big Telecom et Big Brother de capturer ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de chaque personne à chaque moment de sa vie.

Gates récoltera, contrôlera, triera, caractérisera, analysera et vendra des millions de téraoctets d’informations personnelles provenant d’appareils intelligents données de santé privées, dossiers médicaux, nos habitudes d’achat, nos réponses biométriques et comportementales à la publicité, la capacité d’apprentissage de nos enfants, nos expressions faciales et les conversations entendues par Siri, Alexa et les micros ouverts de nos téléphones portables. Sa société et d’autres sociétés utiliseront ces analyses pour développer l’intelligence artificielle et faire de nous une machine de consommation prévisible et facile à manipuler.

La prochaine fois que vous achèterez un appareil « intelligent », souvenez-vous que l’appareil n’est pas le produit vous êtes le produit.

Surveillance gouvernementale et transhumanisme

Les entreprises utiliseront le système de surveillance 5G de Gates pour vendre leurs produits et augmenter la capacité de l’intelligence artificielle. Les gouvernements l’utiliseront pour faire passer le monde à une singularité totalitaire plus despotique encore que tout ce qu’a pu imaginer Orwell. Les titans de la Silicon Valley comme Elon Musk, Peter Thiel et l’ingénieur en chef de Google, Ray Kurzweil, parlent de « transhumanisme » avec délectation, un processus par lequel grâce au génie génétique et aux implants chirurgicaux les êtres humains seront transformés pour devenir mi-humains, mi-machines. Pour accélérer cette nouvelle réalité, Bill Gates investit massivement [« J’ai dépensé sans compter ! » – NdT]. Son ambition de marquer la totalité d’entre nous via des injections sous-cutanées de nano-puces électroniques enregistrant les données de vaccination semble n’être qu’un tremplin vers un Système de surveillance globale.

Commentaire : Et le hasard du calendrier faisant bien les choses, cette injection pourrait se produire en même temps que celle d'un vaccin obligatoire contre le Covid-19... Fin 2020 ? Début 2021 ? Ou d'autres événements viendront-ils bousculé leur Agenda ?

Récompenser la conformité

Microsoft a breveté une sinistre technologie qui utilise des capteurs implantés pour surveiller l’activité du corps et du cerveau. Elle récompensera les humains qui se conforment à la loi par des paiements en monnaie cryptée lorsqu’ils effectueront les activités qui leur sont assignées.

Le brevet WO |2020| 060606 a gagné en notoriété et a été surnommé « World Order 2020 666 ». Microsoft décrit ce dispositif comme un « Système de monnaie cryptée » et explique qu’il est « capable » d’utiliser les données d’activité du corps pour extraire des bitcoins en réponse à la conformité des tâches qui sont imparties au sujet.

Commentaire : Ce qui ressemble beaucoup  ce n'est que légèrement plus avancé  à ce qui est mis en place en Chine, et notamment dans la région autonome Ouigour du Xinjiang. Là-bas, et bientôt chez nous, le « crédit social » s'apparente à un jeu vidéo (il en est d'ailleurs issu) : vous perdez ou gagnez des points en fonction de votre comportement en tant que citoyen. Plus votre note est bonne, plus vous accès à des « facilités » ; au contraire, si votre note est mauvaise, vous perdez la possibilité d'accès à ces « facilités » ; vous devenez un paria. Ah ! oui. Ne pas oublier que dans « ce jeu », tout délateur gagne des points !

Les personnes qui acceptent d’installer les capteurs sans fil nuisibles de Microsoft recevront périodiquement depuis leur smartphone des instructions d’« obligation » de regarder une certaine publicité, d’écouter une chanson spécifique, de marcher dans une allée d’épicerie spécifique ou d’accepter l’injection d’un certain vaccin. Cette puce recueillera des données provenant de capteurs intégrés qui surveillent les ondes cérébrales, le flux sanguin et d’autres réactions du corps. Le système transférera la crypto-monnaie sur le compte du sujet après l’accomplissement de l’« obligation » qui lui aura été imposée.

Vue sous son aspect « positif », l’invention dystopique de Microsoft devrait être une source de revenus bienvenue pour les plus de 30 millions d’Américains mis au chômage par les quarantaines périodiques dus au Covid-19, par les voitures électroniques à conduite automatique de Musk, qui dépendent également du déploiement de la 5G, et par l’intelligence artificielle, y compris les robots. Bill Gates vendra-t-il les données que nous lui donnons gratuitement à des entreprises qui nous priveront de nos emplois ?

© Inconnu

Posséder des villes intelligentes

La maintenance et l’analyse des données collectées par une infrastructure 5G nécessitent des ordinateurs massifs logés dans de grands complexes de stockage de données. Pour garder le contrôle de cette infrastructure, Bill Gates est en train de construire sa propre « ville intelligente » en Arizona. Selon KPNX-TV, il a dépensé 80 millions de dollars pour un terrain de 10 000 hectares près de Phoenix dans le but d’en faire une « ville intelligente » où tout est interconnecté via un réseau sans fil, y compris des flottes de véhicules autonomes. Les 80 000 habitants de la ville de Gates travailleront principalement dans des centres de données.

Pour consolider son contrôle sur ce que les gens entendent, apprennent et pensent, Gates a acheté des actions de Liberty Global, l’une des plus grandes sociétés internationales de télévision et d’Internet, présente dans 30 pays et en pleine expansion. [Il en est l’un des principaux actionnaires – NdT]

Contrôle de la croissance de la population

Gates contrôlera même notre corps, notre chambre à coucher, notre armoire à pharmacie et même les cycles menstruels et d’ovulation des femmes. Il a investi environ 18 millions de dollars dans MicroCHIPS, une société qui, entre autres dispositifs à base de puces électroniques, développent des implants contraceptifs munies d’interrupteurs marche/arrêt sans fil et d’autres pour l’administration de médicaments qui permettent à un seul implant de stocker et d’administrer avec précision des centaines de doses thérapeutiques sur des mois ou des années. Pour délivrer les médicaments, les implants seront actionnés sans fil par le patient. Connaissant le zèle missionnaire de Gates pour le contrôle de la croissance de la population, certains usagers pourraient toutefois craindre que le système soit également activé à distance.

Contrôler le climat par la géo-ingénierie

La conviction apparente de Gates selon laquelle Dieu lui a ordonné d’utiliser la technologie pour le salut de l’humanité est illustrée dans l’un de ses projets les plus ambitieux. Gates finance des scientifiques de Harvard pour qu’ils utilisent la géo-ingénierie afin de bloquer le Soleil pour inverser le « réchauffement de la planète » et agir sur le changement climatique.

Commentaire : Vu que nous nous dirigeons plutôt vers un refroidissement global, soit Gates le sait et utilise le prétexte-poule-aux-œufs-d'or du « réchauffement climatique » pour autre chose, soit il ne le sait pas, mais c'est douteux... Quant à l'hubris qui le caractérise, il se pourrait bien que le Cosmos toujours en recherche d'équilibre se rappelle à son  et notre  bon souvenir.
Voir L'effervescence volcanique et sismique associée au cycle cométaire de 3 600 ans

Ce projet est un modèle à la fois d’orgueil, d’hypocrisie et de risque. L’expansion massive de l’utilisation du sans fil et le réseau sans fil de la 5G dont Gates est un acteur majeur est le facteur le plus important dans l’augmentation de la consommation d’énergie. L’expansion du réseau sans fil entre 2012-2015 équivaut à l’ajout de 4,9 millions de voitures sur les routes. La 5G devrait augmenter de manière exponentielle la consommation d’énergie de plus de 170 % d’ici 2026. Proposer d’utiliser le réseau « intelligent » sans fil pour lutter contre l’empreinte carbone grâce à la géo-technologie est une idée saugrenue, et non une solution au changement climatique.

Société sans cash

Pour consolider le contrôle mondial, Gates a déclaré la guerre à l’argent liquide, et les confinement dus au Covid-19 ont fourni aux gouvernements un prétexte pratique pour saborder l’argent liquide en tant que risque sanitaire. Gates et sa fondation sont le fer de lance de la transition mondiale d’une économie monétaire vers les transactions numériques. Gates et Microsoft sont parfaitement placés pour tirer profit d’un système de paiement numérique. En contrôlant les transactions numériques — et en supprimant l’argent liquide — Gates peut contrôler et surveiller tout le volet commercial des pays et des citoyens.

© Inconnu

Les institutions financières occidentales Mastercard, PayPal, Visa, eBay et Citi ont depuis longtemps fait pression pour un monde sans cash. La banque électronique permet aux banques et aux consortiums financiers de prélever des frais sur chaque transaction.

L’économie numérique permettra au gouvernement de surveiller et d’examinerchaque transaction, de geler les comptes numériques et de bloquer les « flux financiers » pour punir la désobéissance. Dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le gouvernement, les milliardaires de la technologie contrôleront non seulement le pays, mais pourront également assurer la micro-gestion de la population mondiale. La monnaie numérisée est l’instrument ultime de contrôle social. Après tout, dans une société sans cash, la survie est impossible sans accès au système économique numérisé. Les pauvres — qui n’ont pas de compte bancaire — en souffriront de manière disproportionnée.

Le Borg trilliardaire

Si le confinement est un cataclysme pour l’économie mondiale, il constitue pour Bill Gates une opportunité. En achetant nos actifs dévalués à un centime de dollar, les 100 milliards de dollars de Gates pourraient faire de lui le premier trilliardaire du monde. Mais la quarantaine est aussi une opportunité d’élargir son pouvoir et sa domination. Sous la direction de Gates, Microsoft a été surnommé « The Borg » en raison de son appétit pour le contrôle total du marché. Aujourd’hui, Gates cherche à mettre toute l’humanité sous sa botte. Son culte de la technologie et sa mégalomanie menacent nos libertés, notre démocratie, notre biologie, notre planète, notre humanité et nos âmes.

© Inconnu

Le rayonnement micro-ondes utilisé pour la surveillance sans fil du monde entier n’est pas biologiquement tolérable, en particulier pour les enfants en plein développement. Des milliers d’études publiées, évaluées par des pairs, documentent abondamment les effets physiques profonds et néfastes de la technologie sans fil sur les humains, les animaux et les plantes. Les maladies et la dégradation de l’environnement dues à la technologie sans fil sont déjà très répandues. Le contrôle exercé par Big Telecom sur les agences de régulation et les médias mondiaux, et le contrôle financier de Gates sur l’Organisation mondiale de la santé ont permis à quelques milliardaires de propager le mensonge manifeste selon lequel le sans fil est sûr.

Les rêves technologiques de Gates ne sont pas viables d’un point de vue biologique. Sa tour de Babel est vouée à s’effondrer, avec un impact catastrophique pour les humains de moindre importance. Il est temps de démanteler la Tour avant qu’il ne soit trop tard.

Commentaire : Avec tout ça, on en viendrait à croire que Bill Gates est un sur-homme. Et pourtant, il ne l'est certainement pas. N'oublions pas que Gates est la face visible d'un consortium qui, lui, reste dans l'ombre, pendant que leur pantin prend la lumière...

Source de l’article initialement publié en anglais le 8 mai 2020 :
Children’s Health Defense
Traduction : Sott.net




Odeurs de soufre dans plusieurs villes du monde

[NdNM : Merci à Carlos pour avoir relevé le commentaire source sur le site Effondrement de civilisations]

« Demandez au soleil de ne pas briller parce que vous le voulez… » chantait Madonna.

Justement, la revue scientifique Nature du 14 décembre 2018 annonçait qu’une série d’épandages de produits chimiques aurait lieu en 2019 dans la très haute atmosphère (entre 10 et 50 km d’altitude).
https://www.climat-artificiel.com/Bill-Gates-finance-des-experiences-de-geo-ingenierie

Le but : essayer de bloquer en partie les rayons solaires afin d’atténuer le réchauffement climatique. Les produits utilisés : le carbonate de calcium (CaCO3), des oxydes d’aluminium et le dioxyde de soufre (SO2). Et cela malgré [le fait] que le souffre a des effets désastreux sur la couche d’ozone et [qu’il] acidifie les océans. C’est un laboratoire de l’université d’Harvard qui s’est mis à travailler sur ce projet de géo-ingénierie dans l’espoir de baisser la température terrestre (Stratospheric Controlled Perturbation Experiment : SCoPEx).
https://projects.iq.harvard.edu/keutschgroup/scopex

Ce genre de pratiques est pourtant interdit depuis le sommet de la terre de 1992 à Rio de Janeiro. Mais cela ne semble aucunement gêner les contributeurs financiers (notamment Bill Gates). Pourtant le dioxyde de soufre a aussi des effets sur les êtres vivants. Il est toxique, irritant, c’est un perturbateur gastrique (diarrhée), dégage une odeur d’œuf pourri. Étant un poison à large spectre, il peut occasionner la dégénérescence du nerf olfactif et même être mortel. Il irrite les yeux, la gorge en donnant une toux douloureuse, un souffle court et un épanchement de fluide dans les poumons. Heureusement, ces symptômes peuvent disparaître après quelques semaines.

Ce qui est étrange, cette odeur et ces symptômes sont apparus dans différents endroits de l’hémisphère nord : à Wuhan, Los Angeles, Belgique, Île de France, région de Rennes, en Vendée …




APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace

[Source : BibiCabaya]

la 5g - l'internet des objets connectés

Le document original correspondant à la traduction ci-dessous comprend pléthore de liens vers des documents, études, directives internationales, etc. et vers des sites de langue anglaise. Afin de rendre la lecture plus aisée pour un public français, j’ai recherché les équivalents des documents en français, et chaque fois que j’en ai trouvé, je les ai remplacés. Vous les reconnaîtrez au signalement [FR]. Tous les nombreux autres liens ont été effacés (à l’exception d’un petit nombre d’entre eux). Pour les consulter, veuillez vous reporter à l’article original.


[PDF en français]

[Pétition en anglais]

[Voir aussi :


APPEL INTERNATIONAL

Arrêt de la 5G sur Terre et dans l’espace

À l’ONU, à l’OMS, à l’UE et au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de toutes les nations

Nous soussignés, scientifiques, médecins, organisations de protection de l’environnement,
et citoyens de (__) pays, appelons de toute urgence l’arrêt du
déploiement du réseau sans fil 5G (cinquième génération), y compris la
5G depuis des satellites spatiaux. La 5G augmentera considérablement
l’exposition au rayonnement
de radio-fréquences(RF)en plus des réseaux 2G, 3G et 4G déjà en place pour les télécommunications. Le rayonnement RF s’est avéré nocif pour l’homme et l’environnement. Le déploiement de la 5G constitue une expérience sur l’humanité et sur l’environnement qualifié de crime par le droit international.

Résumé

Les
entreprises de télécommunications du monde entier, avec le soutien des
gouvernements, sont prêtes à déployer le réseau sans fil de cinquième
génération (5G) dans les deux prochaines années. Cela devrait permettre
de réaliser ce qui est reconnu comme un changement sociétal sans
précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons des maisons “intelligentes”,
des entreprises “intelligentes”, des autoroutes “intelligentes”, des
villes “intelligentes” et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce
que nous possédons et achetons, des réfrigérateurs et des machines à
laver aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les
couches pour bébés, contiendra des antennes et des micro-puces et sera
connecté sans fil à Internet. Chaque personne sur Terre aura un accès
instantané à des communications sans fil à très haute vitesse et à
faible temps de latence depuis n’importe quel point de la planète, même
dans les forêts tropicales et au milieu de l’océan et de l’Antarctique.

Ce
qui n’est pas largement reconnu c’est que cela entraînera également des
changements environnementaux sans précédent à l’échelle mondiale. La
densité prévue d’émetteurs de radiofréquences est impossible à prévoir.
En outre, des millions de nouvelles bornes 5G sur Terre et 20 000
nouveaux satellites dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs,
selon les estimations, feront partie de l’Internet des Objets (IdO)
d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard. La 5G
commerciale à des fréquences plus basses et à des vitesses plus faibles a
été déployée au Qatar, en Finlande et en Estonie à la mi-2018. Le
déploiement de la 5G à des fréquences extrêmement élevées (onde
millimétrique) devrait commencer à la fin de 2018.

Malgré
le démenti généralisé, les preuves selon lesquelles le rayonnement de
radiofréquence est nocif pour la vie sont déjà accablantes. Les preuves
cliniques accumulées d’êtres humains malades et blessés, les preuves
expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux systèmes
d’organes dans une grande variété de plantes et d’animaux, et la preuve
épidémiologique que les principales maladies de la civilisation moderne –
le cancer, les maladies cardiaques et le diabète – sont en grande
partie causée par la pollution électromagnétique, constitue une base
documentaire de plus de 10 000 études évaluées par des pairs.

Si
les projets de la 5G de l’industrie des télécommunications se
concrétisent, aucune personne, aucun animal, aucun oiseau, aucun insecte
ni aucune plante sur Terre ne pourra éviter l’exposition, 24 heures par
jour, 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement RF qui sont des
dizaines à des centaines de fois plus grands que ce qui existe
aujourd’hui, sans aucune possibilité d’évasion où que ce soit sur la
planète. Ces plans de la 5G risquent de provoquer des effets graves et
irréversibles sur l’être humain ainsi que des dommages permanents à tous
les écosystèmes de la Terre.

Des
mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et
l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux accords
internationaux car la 5G entraînera une augmentation massive de
l’exposition inévitable et involontaire au rayonnement sans fil.

5G au sol

Afin
de transmettre les énormes quantités de données nécessaires à
l’Internet des objets, la technologie 5G, lorsqu’elle sera pleinement
déployée, utilisera des ondes millimétriques qui sont mal transmises à
travers des matériaux solides. Cela obligera chaque transporteur à
installer des stations de base tous les 100 mètres [1]
dans toutes les zones urbaines du monde. Contrairement aux générations
précédentes de technologie sans fil dans lesquelles une seule antenne
diffuse sur une zone étendue, les stations de base 5G et les appareils
5G disposeront de multiples antennes disposées en “tableaux à commande
de phase” [2],[3] qui fonctionnent ensemble pour émettre de manière focalisée, orientable des faisceaux de type laser qui se suivent.

Chaque
téléphone 5G contiendra des dizaines d’antennes minuscules travaillant
ensemble pour suivre et diriger un faisceau étroitement focalisé vers la
tour cellulaire la plus proche. La Federal Communications Commission
(FCC) des États-Unis a adopté des règles [4]
permettant à la puissance effective de ces faisceaux d’atteindre 20
watts, soit dix fois plus que les niveaux autorisés pour les téléphones
actuels.

Chaque
borne 5G contiendra des centaines ou des milliers d’antennes orientant
simultanément plusieurs faisceaux de type laser sur tous les téléphones
cellulaires et tous les appareils des utilisateurs de sa zone de
service. Cette technologie s’appelle “entrée multiple sortie multiple”
ou MIMO [Mutiple Input Multiple Output]. Les règles de la FCC permettent
que la puissance apparente rayonnée des faisceaux d’une borne 5G atteigne 30 000 watts
par 100 MHz de spectre [cf. note iv] ce qui équivaut à 300 000 watts
par GHz de spectre, des dizaines à des centaines de fois plus puissante
que les niveaux autorisés des bornes actuelles.

5G spatiale

Au moins cinq entreprises [5]
proposent de fournir la 5G depuis l’espace provenant de 20 000
satellites combinés en orbite terrestre basse et moyenne qui couvriront
la Terre de puissants faisceaux orientables émis de façon focalisée.
Chaque satellite émettra des ondes millimétriques d’une puissance
effective rayonnée allant jusqu’à 5 millions de watts [6]
émises par des milliers d’antennes disposées en réseau phasé. Bien que
l’énergie atteignant le sol par les satellites soit inférieure à celle
des antennes au sol, elle irradiera des zones de la Terre non atteintes
par d’autres émetteurs et s’ajoutera aux émissions 5G au sol émises par
des milliards d’objets de l’IdO. Plus important encore, les satellites
seront situés dans la magnétosphère de la Terre qui exerce une influence
considérable sur les propriétés électriques de l’atmosphère. L’altération
de l’environnement électromagnétique terrestre peut représenter une
menace encore plus grande pour la vie que les rayonnements émis par les
antennes au sol (voir ci-dessous)
.

Les effets nocifs du rayonnement radioélectrique sont déjà prouvés

Même avant que la 5G ne soit proposée, des dizaines de pétitions et d’appels [7] de scientifiques internationaux, y compris l’Appel de Fribourg [FR]
signé par plus de 3 000 médecins, ont appelé à un arrêt de l’expansion
de la technologie sans fil et à un moratoire sur les nouvelles bornes [8].

En 2015, 215 scientifiques de 41 pays [FR] ont communiqué leur alerte aux Nations Unies (ONU) et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [9] Ils ont déclaré que «de
nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les
champs électromagnétiques (CEM) affectent les organismes vivants à des
niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et
nationales»
. Plus de 10 000 études scientifiques évaluées
par des pairs démontrent les effets nocifs du rayonnement RF sur la
santé humaine. [10] [11] Ces effets incluent :

  • Altération du rythme cardiaque [12]
  • Altération de l’expression des gènes [13]
  • Métabolisme altéré [14]
  • Développement altéré des cellules souches [15]
  • Cancers [16]
  • Maladie cardiovasculaire [17]
  • Déficience cognitive [18]
  • Dommages à l’ADN [19]
  • Impacts sur le bien-être général [20]
  • Augmentation des radicaux libres [21]
  • Déficits d’apprentissage et de mémoire [22]
  • Dysfonctionnement et qualité du sperme [23]
  • Fausse couche [24]
  • Lésion neurologique [25]
  • Obésité et diabète [26]
  • Stress oxydant [27]

Les effets chez les enfants incluent l’autisme [28], le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) [29] [30] et l’asthme [31].

Les
dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine car d’abondantes preuves
existent sur les dommages causés à la faune et la flore sauvages [32] [33] ainsi qu’aux animaux de laboratoire, y compris:

  • Fourmis [34]
  • Oiseaux [35] [36]
  • Forêts [37]
  • Grenouilles [38]
  • Mouches de fruits [39]
  • Abeilles [40]
  • Insectes [41]
  • Mammifères [42]
  • Souris [43] [44]
  • Plantes [45]
  • Rats [46]
  • Arbres [47]

Des effets microbiologiques négatifs [48] ont également été enregistrés.

Le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a
conclu en 2011 que le rayonnement RF de fréquences comprises entre 30
kHz et 300 GHz étaient peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) [FR] [49]
Cependant, des preuves récentes, y compris les dernières études sur
l’utilisation du téléphone cellulaire et les risques de cancer du
cerveau, indiquent que le rayonnement RF est véritablement cancérogène
pour l’homme [50] et qu’il devrait désormais être classé dans la catégorie “cancérogène du groupe 1” avec la fumée de tabac et l’amiante.

La
plupart des signaux sans fil contemporains sont modulés par impulsions.
Leurs dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse de haute
fréquence et par les pulsations de basse fréquence [51].

Le déploiement de satellites 5G doit être interdit

La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère forment le circuit électrique global [52] dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes biologiques — des humains [53] [54], des oiseaux [55], des hamsters [56] et des araignées [57] [58]
— sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la
Terre, et que le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité
de cet environnement, y compris des propriétés électriques de l’atmosphère [FR] [59] [60] [61] [62]. Neil Cherry, dans un document révolutionnaire [63], a expliqué l’importance des résonances de Schumann [FR] [64] et pourquoi les perturbations ionosphériques peuvent modifier la pression artérielle et la mélatonine, et provoquer «des cancers, des maladies de la reproduction, des maladies cardiaques et neurologiques et la mort».

Ces
éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été modifiés
par le rayonnement des lignes électriques. Le rayonnement harmonique
des lignes électriques [65] atteint l’ionosphère et la magnétosphère de la Terre où il est amplifié par les interactions onde-particule [66] [67].
En 1985, le Dr Robert O. Becker a averti que le rayonnement harmonique
des lignes électriques avait déjà modifié la structure de la
magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet «menaçait la viabilité de toute la vie sur Terre». [68]
L’emplacement de dizaines de milliers de satellites directement dans
l’ionosphère et la magnétosphère, émettant des signaux modulés à des
millions de watts et des millions de fréquences, est susceptible de
modifier notre environnement électromagnétique au-delà de notre capacité
d’adaptation [69].

Depuis
1998, une surveillance informelle a déjà fourni des preuves d’effets
graves sur les humains et les animaux provenant de la centaine de
satellites qui fournissent des services téléphoniques 2G et 3G depuis
une orbite basse. Ces effets ne peuvent être compris uniquement à la
lumière des faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances
provenant d’autres disciplines scientifiques pertinentes doivent être
prises en compte, y compris les domaines de la physique atmosphérique et
de l’acupuncture [70] [71] [72] [73]. L’ajout de 20 000 satellites 5G va davantage polluer le circuit électrique mondial [74] [75] et pourrait altérer les résonances de Schumann [76] avec lesquelles toute la vie sur Terre a évolué. Les effets seront universels et peuvent être profondément dommageables.

La 5G est qualitativement et quantitativement différente de la 4G

L’idée
selon laquelle nous tolérerons des dizaines, voire des centaines de
fois plus de radiations à des longueurs d’onde millimétriques repose sur
une modélisation erronée du corps humain sous la forme d’une coque
remplie d’un liquide homogène [77] [78]. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne pénètrent pas au-delà de la peau ignore complètement les nerfs [79], les vaisseaux sanguins [80] [81]
et les autres structures électro-conductrices capables de véhiculer des
courants de rayonnement induit profondément dans le corps [82] [83] [84].
Une autre erreur potentiellement plus grave est que les réseaux phasés
ne sont pas des antennes ordinaires. Lorsqu’un champ électromagnétique
ordinaire pénètre dans le corps, il provoque le déplacement des charges
et la circulation des courants. Mais lorsque des impulsions
électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, quelque
chose d’autre se produit : les charges en mouvement deviennent
elles-mêmes de petites antennes qui retransmettent le champ
électromagnétique et l’envoient plus profondément dans le corps. Ces
ondes radiées à nouveau sont appelées précurseurs de Brillouin [85]. Elles deviennent importantes lorsque la puissance ou la phase des vagues change assez rapidement [86]. La 5G satisfera probablement les deux critères.

En
outre, une pénétration peu profonde constitue en soi un danger unique
pour les yeux et pour le plus grand organe du corps, la peau, ainsi que
pour les très petites créatures. Des études escientifiques ont récemment
été publiées, prédisant des brûlures thermiques de la peau [87] chez l’homme à partir du rayonnement 5G et de l’absorption résonnante par les insectes [88]
qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de rayonnement à des longueurs
d’onde millimétriques comme ils le font aux longueurs d’onde
actuellement utilisées. Les populations d’insectes volants ayant diminué
de 75 à 80% depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées [89],
le rayonnement 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les
populations d’insectes à travers le monde. Une étude réalisée en 1986
par Om Gandhi a averti que les ondes millimétriques sont fortement
absorbées par la cornée de l’œil et que les vêtements ordinaires,
d’épaisseur millimétrique, augmentent l’absorption d’énergie par la peau
par un effet de type résonance [90]. Russell (2018) [FR]
examine les effets connus des ondes millimétriques sur la peau, les
yeux (y compris la cataracte), la fréquence cardiaque, le système
immunitaire et l’ADN. [91]

Les régulateurs ont délibérément exclu la preuve scientifique du préjudice

L’industrie
et les gouvernements ont jusqu’à présent pris part au développement de
la 5G, tandis que des scientifiques de renommée internationale — qui ont
documenté les effets biologiques sur les humains, les animaux, les
insectes et les plantes, ainsi que des effets alarmants sur la santé et
l’environnement dans des milliers d’études scientifiques — ont été
exclus. La raison de la faiblesse des directives de sécurité actuelles
vient du fait des conflits d’intérêts des organismes de normalisation
“en raison de leurs relations avec les entreprises de télécommunications
ou compagnies d’électricité qui nuisent à l’impartialité qui devrait
régir la réglementation des normes d’exposition publique relatives aux
rayonnements non ionisants” [92].
Le professeur émérite Martin L. Pall expose en détail les conflits
d’intérêts et les listes des études importantes qui ont été exclues dans
son analyse documentaire [93].

L’hypothèse thermique est obsolète — de nouvelles normes de sécurité sont nécessaires

Les
directives de sécurité actuelles reposent sur l’hypothèse obsolète
selon laquelle le chauffage est le seul effet nocif des champs
électromagnétiques. Comme Markov et Grigoriev l’ont déclaré, «les normes actuelles ne tiennent pas compte de la pollution réelle de l’environnement par des rayonnements non ionisants» [94].
Des centaines de scientifiques, y compris de nombreux signataires du
présent appel, ont prouvé que d’innombrables types de maladies et de
blessures aiguës et chroniques étaient causés sans réchauffement (“effet
non thermique”) à partir de niveaux de rayonnement bien inférieurs aux
recommandations internationales (cf. note 94).

Les
effets biologiques se produisent même à des niveaux de puissance
proches de zéro. Les effets constatés à 0,02 picowatts (billion de
watts) par centimètre carré ou moins incluent une modification de la
structure génétique de E. coli [95] et des rats [96], une modification de l’électro-encéphalogramme chez l’homme [97], une stimulation de la croissance chez le haricot [98], et la stimulation de l’ovulation chez les poulets [99].

Pour
se protéger des effets non thermiques, la durée d’exposition doit être
prise en compte. La 5G exposera tout le monde à de nombreuses autres
transmissions simultanément et en continu, jour et nuit, sans
interruption. De nouvelles normes de sécurité sont nécessaires et
devraient être basées sur l’exposition cumulative et non seulement sur
les niveaux de puissance, mais également sur la fréquence, la largeur de
bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur d’impulsion et
d’autres propriétés importantes sur le plan biologique. Les antennes
doivent être confinées à des emplacements spécifiques identifiés
publiquement. Pour protéger les humains, les antennes doivent être
situées loin des lieux d’habitation et de travail, et doivent être
exclues des lieux de passage publics où les gens se promènent. Pour
protéger la faune et la flore, les antennes doivent être exclues des
sanctuaires de nature vierge et strictement minimisés dans les régions
isolées de la Terre. Pour protéger toute la vie, les satellites de
communication commerciale doivent être en nombre limité et interdits sur
les orbites terrestres basses et moyennes. Les réseaux phasés doivent
être interdits sur Terre et dans l’espace.

Le rayonnement RF a des effets aigus et chroniques

Le
rayonnement RF a des effets à la fois immédiats et à long terme. Le
cancer et les maladies cardiaques sont des exemples d’effets à long
terme. L’altération du rythme cardiaque [100] et les modifications du fonctionnement cérébral (EEG) [101] sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome appelé maladie des ondes radioélectriques [102] dans l’ex-Union soviétique et appelé hypersensibilité électromagnétique (EHS) dans le monde aujourd’hui [103]
peut être aigu ou chronique. Le professeur Karl Hecht a publié un
historique détaillé de ces syndromes, établi à partir d’une analyse de
plus de 1 500 articles scientifiques russes et des antécédents cliniques
de plus de 1 000 de ses propres patients en Allemagne. Les résultats
objectifs comprennent : troubles du sommeil, pression artérielle et
rythme cardiaque anormaux, troubles digestifs, perte de cheveux,
acouphènes et éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs comprennent :
vertiges, nausées, maux de tête, perte de mémoire, incapacité de se
concentrer, fatigue, symptômes pseudo-grippaux et douleurs cardiaques [104].

La directive EUROPAEM de 2016 relative aux CEM [FR] stipule que l’EHS se développe lorsque les personnes sont «continuellement exposées dans leur vie quotidienne» à des niveaux croissants de CÉM, et que «la réduction et la prévention de l’exposition aux CÉM» sont nécessaires pour rétablir la santé de ces patients [105].
L’EHS ne devrait plus être considérée comme une maladie, mais comme une
blessure provoquée par un environnement toxique qui touche une partie
de plus en plus importante de la population, estimée à 100 millions de
personnes dans le monde [106] [107], et qui pourrait bientôt toucher tout le monde [FR] [108] si le déploiement mondial de la 5G est autorisé.

La Déclaration scientifique internationale sur l’EHS et la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) [FR], Bruxelles, stipulait en 2015 que l’ «[in]action
comporte un coût pour la société et n’est plus une option… [Nous]
reconnaissons unanimement ce grave danger pour la santé publique … [qui
exige de manière urgente] que les principales mesures de prévention primaire soient adoptées et hiérarchisées afin de faire face à cette épidémie mondiale en perspective»
(soulignement ajouté) [109].

Les gouvernements du monde manquent à leur devoir de sollicitude envers les populations qu’ils gouvernent

Dans
leur hâte de mettre en œuvre la 5G et d’encourager une utilisation sans
contrainte de l’espace extra-atmosphérique, l’Union européenne, les
États-Unis et les gouvernements nationaux du monde entier prennent des
mesures pour assurer un environnement réglementaire “sans obstacles” [110]. Ils interdisent aux autorités locales de faire respecter les lois environnementales [111]
et “dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable”, ils suppriment
“les fardeaux inutiles … tels que les procédures de planification
locales [et] les nombreuses limites spécifiques imposées aux émissions
du champ électromagnétique (CEM) ainsi que les méthodes requises pour
les agréger”. [112].

Les
gouvernements promulguent également des lois visant à rendre
l’utilisation des installations sans fil autorisée dans tous les lieux
de passage publics [113].
À ce jour, la plupart des installations sans fil ont été installées
dans des propriétés privées à une certaine distance des habitations et
des entreprises. Afin de pouvoir être espacés de moins de 100 mètres,
comme l’exige la 5G, ils seront désormais situés sur le trottoir devant
les maisons et les commerces et au-dessus de la tête des piétons, y
compris des mères avec des bébés.

Les
exigences relatives aux annonces publiques et aux audiences publiques
sont éliminées. Même s’il y avait une audience et que 100 experts
scientifiques devaient témoigner contre la 5G, des lois ont été adoptées qui rendent illégal
le fait pour les autorités locales de prendre en compte leur
témoignage. La loi américaine, par exemple, interdit aux gouvernements
locaux de réglementer la technologie sans fil «sur la base des effets environnementaux des rayonnements radioélectriques» [114],
et les tribunaux ont annulé des décisions réglementaires concernant
l’emplacement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart
des témoignages publics portaient sur la santé [115]. Les assureurs ne fourniront aucune couverture contre les risques liés aux champs électromagnétiques [116],
et l’entité qui assumera la responsabilité juridique des dommages à la
vie, aux membres et aux biens résultant de l’exposition à la 5G (qu’elle
soit terrestre ou spatiale) n’est pas clairement définie. [117].

En
l’absence d’un régime juridique global convenu régissant les activités
dans l’espace, la responsabilité juridique de ces activités est
inexistante, en dépit du fait que des continents entiers, l’atmosphère
et les océans sont menacés par elles.

Les accords internationaux sont violés

Les enfants et la responsabilité morale

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] prévoit que «les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être» (Art. 3), «assurent … la survie et le développement de l’enfant» (Art. 6) et «prendre
les mesures appropriées pour lutter contre les maladies… en tenant
compte des dangers et des risques de pollution de l’environnement»
(Art. 24 c).

Le Code de Nuremberg (1947) [FR]
s’applique à toutes les expériences sur des humains, ce qui inclut le
déploiement de la 5G avec une nouvelle exposition à un rayonnement RF
plus élevée, qui n’a pas été testée avant la commercialisation pour la
sécurité. «Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel» (Art. 1). L’exposition à la 5G sera involontaire. «Aucune expérience ne devrait être menée s’il existe une raison a priori de croire à la mort ou à une blessure invalidante»
(Art. 5). Les résultats de plus de 10 000 études scientifiques et les
voix de centaines d’organisations internationales représentant des
centaines de milliers de membres qui ont subi des blessures invalidantes
et qui ont été déplacées de leurs foyers par des installations de
télécommunications sans fil déjà existantes sont des raisons «a priori de croire que la mort ou des dommages corporels invalidants se produiront».

Obligation d’informer et CEM

L’Assemblée mondiale de la normalisation des télécommunications (2012) [FR] de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a déclaré qu’il était «nécessaire d’informer le public des effets potentiels de l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM)» et a invité les États Membres «à
adopter les mesures appropriées pour assurer le respect des
recommandations internationales pertinentes en matière de protection de
la santé contre les effets néfastes des CEM»
.

L’évaluation de mi-parcours du plan d’action européen en faveur de l’environnement et de la santé 2004-2010 (2008) [FR] : «Le
Parlement européen […] constate que les limites d’exposition au public
appliquées aux champs électromagnétiques sont obsolètes,… évidemment. ne
tiennent pas compte de l’évolution des technologies de l’information et
de la communication, des recommandations de l’Agence européenne pour
l’environnement ou des normes plus strictes en matière d’émissions
adoptées, par exemple, par la Belgique, l’Italie et l’Autriche, et
n’abordent pas la question des groupes vulnérables, tels que les femmes
enceintes, les nouveau-nés et les enfants.»

La Résolution 1815 (Conseil de l’Europe, 2011) [FR] : «Prendre
toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs
électromagnétiques, en particulier l’exposition aux radiofréquences des
téléphones portables, et l’exposition des enfants et des jeunes.»

Environnement

Le Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (1972) [FR] : «Les
rejets de matières toxiques… en des quantités ou… concentrations telles
que l’environnement ne puisse plus en neutraliser les effets doivent
être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des
dommages graves ou irréversibles.»
(Principe 6).

La Charte Mondiale de la Nature (1982) [FR] : «Les
activités susceptibles de causer un préjudice irréversible à la nature
doivent être évitées… [Si les effets néfastes potentiels ne sont pas
pleinement compris, les activités ne doivent pas être menées à bien.»
(Art. 11)

Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992) [FR] : «Les
États ont… le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans
les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans des zones ne
relevant d’aucune juridiction nationale.»
(Principe 2)

Sommet Mondial des Nations Unies sur le Développement Durable (2002) [FR] : «[Il
est urgent de… créer des réponses politiques nationales, régionales et
locales plus efficaces aux menaces environnementales pour la santé
humaine.]»
(clause 21, page 20).

Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (2017) [FR] : «Les
Parties… prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir,
atténuer et éliminer, le plus possible, les effets nuisibles sur
l’environnement, notamment ceux causés par les substances radioactives,
toxiques et autres substances et déchets dangereux.»
(Article XIII, page 9).

Santé et droits de l’homme

La Déclaration universelle des droits de l’homme [FR] : «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» (Article 3).

La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents des Nations Unies (2016-2030) [FR]
a pour objectifs et cibles de «transformer» en développant des
environnements favorables; «survivre» en réduisant la mortalité
maternelle et néonatale; et «prospérer» en assurant la santé et le
bien-être et en réduisant le nombre de décès et de maladies liés à la
pollution.

Espace

Le Traité sur l’espace extra-atmosphérique (1967) [FR]
exige que l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique soit conduite
“de manière à éviter sa contamination nocive ainsi que les modifications
néfastes de l’environnement de la Terre.” (Article IX).

Principes directeurs des Nations Unies pour la durabilité des activités spatiales (2018) [FR]
: «Les États et les organisations intergouvernementales internationales
devraient faire face aux… risques pour la santé, les biens, la santé
publique et l’environnement associés au lancement, au fonctionnement en
orbite et à la restauration. entrée d’objets spatiaux.» (directive 2.2
c)).

Les gouvernements du monde jouent aux dés avec la vie sur Terre

Albert Einstein a déclaré que «Dieu ne joue pas aux dés» [118].
Pourtant, en poursuivant la diffusion sur Terre et dans l’espace de la
5G, une technologie sans précédent d’ondes millimétriques autrefois
utilisées comme arme énergétique dans les opérations militaires et le
contrôle des foules [119], les gouvernements du monde jouent imprudemment des dés avec l’avenir de la vie sur Terre.

Refuser
d’accepter et d’appliquer des connaissances scientifiques pertinentes
et valides est éthiquement inacceptable. Les recherches existantes
montrent que la 5G, et en particulier la 5G spatiale, contrevient aux
principes consacrés dans de nombreux accords internationaux.

Nous appelons l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et les gouvernements de toutes les nations,

a)
à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au déploiement de la
5G sur Terre et dans l’espace afin de protéger l’ensemble de l’humanité,
en particulier les enfants à naître, les nourrissons, les enfants, les
adolescents et les femmes enceintes, ainsi que l’environnement [les
HOMMES aussi, quoi !];

(b) à suivre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] et la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe [FR]
en informant les citoyens, y compris les enseignants et les médecins,
des risques pour la santé (pour les adultes et les enfants) des
rayonnements RF, et pourquoi ils devraient et comment ils peuvent éviter
les communications sans fil et les bornes, en particulier dans ou à proximité des crèches, des écoles, des hôpitaux, des maisons et des lieux de travail ;

c) à favoriser et mettre en place des télécommunications filaires plutôt que sans fil ;

d)
à interdire l’industrie des télécommunications/du sans fil, par
l’intermédiaire de ses organisations de lobbying, de persuader les
fonctionnaires de prendre des décisions permettant d’accroître
l’expansion du rayonnement RF, y compris la 5G au sol et dans l’espace ;

e)
à désigner immédiatement – sans influence du secteur — des groupes
internationaux de spécialistes des champs électromagnétiques
indépendants et réellement impartiaux, ainsi que des scientifiques de la
santé ne présentant aucun conflit d’intérêts [120],
afin d’établir de nouvelles normes internationales de sécurité pour les
rayonnements RF qui ne reposent pas uniquement sur les degrés de
pouvoir, qui tiennent compte de l’exposition cumulative, et qui
protègent contre tous les effets sur la santé et l’environnement, pas
seulement les effets thermiques ni les seuls effets sur l’Homme ;

f)
à désigner immédiatement — hors de l’influence de l’industrie — des
groupes internationaux de scientifiques spécialisés dans les champs
électromagnétiques, la santé, la biologie et la physique de
l’atmosphère, afin de mettre en place un cadre réglementaire complet
garantissant que les utilisations de l’espace extra-atmosphérique sont
sûres pour l’Homme et l’environnement, en tenant compte des rayonnements
RF, des gaz d’échappement des fusées, de la suie noire et des débris
spatiaux et de leurs effets sur l’ozone [121], le réchauffement climatique [122] l’atmosphère et la préservation de la vie sur Terre. Les technologies terrestres mais aussi spatiales doivent être durables [123] pour les adultes et les enfants, les animaux et les plantes.

Veuillez répondre à l’administrateur d’appel indiqué ci-dessous,

détaillant
les mesures que vous avez l’intention de prendre pour protéger la
population mondiale contre l’exposition aux rayonnements RF, en
particulier le rayonnement 5G. Cet appel et votre réponse seront
accessibles au public sur www.5gSpaceAppeal.org.

Soumis avec respect,

Arthur Firstenberg, administrateur des appels, info@5gSpaceAppeal.org

Signataires initiaux

AFRIQUE

Lauraine
Margaret Helen Vivian, PhD, anthropologie et psychiatrie ; Associée de
recherche honoraire, Faculté de la santé et des sciences médicales,
Université de Copenhague, Danemark. Signataire pour l’Afrique du Sud

ASIE

Girish Kumar, PhD, professeur, département de génie électrique, Institut indien de technologie de Bombay, Powai, Mumbai, Inde

AUSTRALIE

Don Maisch, PhD, chercheur indépendant, auteur de “The Procrustean Approach”, Lindisfarne, Tasmanie, Australie

EUROPE

Alfonso Balmori, B.Sc., maître en éducation à l’environnement, biologiste. Valladolid, Espagne

Klaus
Buchner, Dr. rer. Nat., Professeur, député européen – Membre du
Parlement européen, Association pour la promotion de la jeunesse, Droits
de l’homme et droits de la vie, Munich, Allemagne

Daniel Favre, Dr. phil. nat., biologiste, A.R.A. (Association Romande Alerte aux Ondes Electromagnétiques), Suisse

Annie
Sasco, MD, DrPH, SM, HDR, ancienne chef de l’unité de recherche en
épidémiologie pour la prévention du cancer au Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC), Lyon ; ancien chef par intérim du
Programme de lutte contre le cancer de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) ; ancien directeur de recherche à l’Institut national de la
santé et de la recherche médicale (INSERM) ; France

AMÉRIQUE DU NORD

Martin
Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à
la Washington State University, demeurant à Portland, Oregon,
États-Unis

Kate
Showers, PhD, Science des sols, chercheuse principale, Centre pour
l’histoire mondiale de l’environnement, Université de Sussex, Falmer,
Brighton, Royaume-Uni, résidant à Bolton-Est, Québec, Canada

AMÉRIQUE DU SUD

Carlos Sosa, MD, Université d’Antioquia, Medellín, Colombie

SIGNEZ L’APPEL – INDIVIDU   —   SIGNEZ L’APPEL – ORGANISATION

Source : INTERNATIONAL APPEAL Stop 5G on Earth and in Space https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal/#fn107b.

Traduction de l’anglais et recherche de documentation française par BibiCabaya (29 janvier 2019).


Autres liens :

NEXT-UP Organization : http://www.next-up.org/ et http://www.next-up.org/Newsoftheworld/2019.php

Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil) : 55 rue des Orteaux, 75020 Paris — Tél. : 33 1 47 00 96 33 — Courriel : contact@robindestoits.org — Site : http://www.robindestoits.org.


Références

[1] De Grasse M. AT & T décrit l’architecture de réseau 5G. RCR Wireless News, 20 octobre 2016. https://www.rcrwireless.com/20161020/network-infrastructure/att-outlines-5g-network-architecture-tag4. Consulté le 9 juillet 2018.

[2] Hong
W, Jiang ZH, Yu C et al. Technologies d’antenne multi-faisceaux pour
les communications sans fil 5G. IEEE Tr Ant Prop. 2017; 65 (12):
6231-6249. doi: 10.1109 / TAP.2017.2712819.

[3] Chou
H-T. Méthodologie de conception du réseau d’antennes multi-phases à
faisceaux multiples avec secteur de couverture relativement arbitraire.
Document de conférence: 11ème Conférence européenne sur les antennes et
la propagation 2017; Paris, France. doi: 10.23919 / EuCAP.2017.7928095.

[4] 47 CFR § 30.202 – Limites de puissance.

[5] SpaceX, WorldVu, Boeing, Télésat Canada et Iridium.

[6] Commission
fédérale de la communication. Demande en attente d’autorisation
d’espace par satellite et de station terrienne. Annexe S, Rapport
technique. Daté d’avril 2016, déposé le 1er mars 2017. http://licensing.fcc.gov/myibfs/download.do?attachment_key=1200245. Consulté le 17 juin 2018.

[7] Gouvernements
et organisations qui interdisent ou mettent en garde contre les
technologies sans fil. Site Web du groupe de travail sur les téléphones
cellulaires. http://www.cellphonetaskforce.org/governments-and-organizations-that-ban-or-warn-against-wireless-technology/. Consulté le 10 juin 2018. Continuellement mis à jour.

[8] Appel interjeté par International Doctors (appel de Freiburger). http://freiburger-appell-2012.info/fr/home.php?lang=EN. Publié en 2012. Consulté le 10 juin 2018.

[9] Appel
international: les scientifiques appellent à la protection contre
l’exposition aux champs électromagnétiques non ionisants. Site Web de
l’appel international des scientifiques de la FEM. https://emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal.
Publié le 11 mai 2015. Consulté le 10 juin 2018. Au mois de mars 2018,
237 scientifiques de 41 pays dans le domaine des champs
électromagnétiques avaient signé l’appel.

[10] Glaser
Z. Index cumulatif de la bibliographie sur les effets biologiques
signalés et les manifestations cliniques attribuées aux rayonnements
hyperfréquences et radiofréquences : rapport, suppléments (n o 1 à 9).
Bulletin d’information de BEMS (B-1 à B-464), 1971-1981. http://www.cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2018/06/Zory-Glasers-index.pdf.
Consulté le 26 juin 2018. Rapport et 9 suppléments publiés par le Naval
Medical Research Institute, Bethesda, MD ; Division de la recherche,
Bureau de médecine et de chirurgie, Département de la marine,
Washington, DC ; Bureau de projet sur les radiations électromagnétiques,
Commandement de la recherche et du développement dans le domaine
médical naval, Bethesda, MD ; Centre naval d’armes de surface, Dahlgren,
VA ; et Institut national pour la sécurité et la santé au travail,
Rockville, MD. Index de Julie Moore et associés, Riverside, Californie,
1984. Le lieutenant Zorach Glaser, PhD, a répertorié 5 083 études,
livres et rapports de conférence pour la marine américaine jusqu’en
1981.

[11] Sage
C, Carpenter D., éds. Rapport Biolnitiative : Justification d’une norme
d’exposition du public fondée sur la biologie pour le rayonnement
électromagnétique. Sage Associates; 2012. www.bioinitiative.org.
Consulté le 10 juin 2018. Le rapport BioInitiative de 1 470 pages,
rédigé par un groupe international de 29 experts, a passé en revue plus
de 1 800 nouvelles études et est continuellement mis à jour.

[12] Grigoriev
Y. Bioeffets des champs électromagnétiques modulés dans les expériences
de toxicité aiguë (résultats de recherches russes). Annu Russ Natl Comm
Protéger Radiat Non-Ionizing. 2004 : 16-73. http://bemri.org/publications/biological-effects-of-non-ionizing-radiation/78-grigoriev-bioeffects07/file.html. Consulté le 17 juin 2018.

[13] Obajuluwa
AO, Akinyemi AJ, Afolabi OB et al. L’exposition aux ondes
électromagnétiques radiofréquences modifie l’expression des gènes de
l’acétylcholinestérase, ainsi que le comportement lié à la coordination
exploratoire et motrice chez le rat mâle.Toxicol Rep. 2017 ; 4 :
530-534. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S221475001730063X/pdfft?md5=0af5af76124b1f89f6d23c90c5c7764f&pid=1-s2.0-S221475171730063X-main.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[14] ND
Volkow, D. Tomasi, Wang G-J, et al. Effets de l’exposition du signal de
radiofréquence d’un téléphone portable sur le métabolisme du glucose
dans le cerveau. JAMA. 2012; 305 (8) : 808-813. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3184892. Consulté le 17 juin 2018.

[15] Eghlidospour
M, Ghanbari A, Mortazavi S, Azari H. Effets de l’exposition aux
radiofréquences émises par un téléphone portable GSM sur la
prolifération, la différenciation et l’apoptose des cellules souches
neurales. Anat Cell Biol. 2017; 50 (2) : 115-123. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5509895. Consulté le 17 juin 2018.

[16] Hardell
L, Carlberg C. Les téléphones mobiles, les téléphones sans fil et le
risque de tumeurs cérébrales. Int J Oncol.2009; 35 (1): 5-17. https://www.spandidos-publications.com/ijo/35/1/5/download. Consulté le 17 juin 2018.

[17] Bandara
P, Weller S. Maladie cardiovasculaire: il est temps d’identifier les
facteurs de risque environnementaux émergents. Eur J Prev Cardiol. 2017;
24 (17) : 1819-1823. http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/2047487317734898. Consulté le 17 juin 2018.

[18] Deshmukh
P et al. Déficience cognitive et effets neurogénotoxiques chez le rat
exposé à un rayonnement micro-ondes de faible intensité. Int J Toxicol.
2015; 34 (3): 284-290. Doi : 10.1177 / 1091581815574348.

[19] Zothansiama,
Zosangzuali M, Lalramdinpuii M, Jagetia GC. Impact des rayonnements RF
sur les dommages de l’ADN et les antioxydants dans les lymphocytes du
sang périphérique d’êtres humains résidant à proximité des stations de
base pour téléphones portables. Electromag Biol Med. 2017 ; 36 (3):
295-305. doi: 10.1080 / 15368378.2017.1350584.

[20] Zwamborn
A, S Vossen, B van Leersum, M Ouwens, Mäkel W. Effets des champs de
radiofréquence du système de communication globale sur le bien-être et
les fonctions cognitives de sujets humains avec et sans plaintes
subjectives. Rapport TNO FEL-03-C148. La Haye : Laboratoire TNO de
physique et d’électronique ; 2003. http://www.milieugezondheid.be/dossiers/gsm/TNO_rapport_Nederland_sept_2003.pdf. Consulté le 16 juin 2018.

[21] Havas
M. Quand théorie et observation se rencontrent : les rayonnements non
ionisants peuvent-ils causer le cancer ? Environ Pollut. 2017; 221:
501-505. doi: 10.1016 / j.envpol.2016.10.018.

[22] Narayanan
SN, RS Kumar, Potu BK, Nayak S., Mailankot M. Performances de mémoire
spatiale de rats Wistar exposés à un téléphone portable. Cliniques.
2009; 64 (3): 231-234. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2666459. Consulté le 17 juin 2018.

[23] Houston
BJ, Nixon B, King BV, De Iuliis GN, Aitken RJ. Les effets du
rayonnement électromagnétique radiofréquence sur la fonction du sperme.
La reproduction. 2016; 152 (6) : R263-R266. http://www.reproduction-online.org/content/152/6/R263.long. Consulté le 17 juin 2018.

[24] Han
J, Cao Z, Liu X, Zhang W, Zhang S. Effet de l’exposition du champ
électromagnétique au début de la grossesse sur l’arrêt de la croissance
des embryons. Wei Sheng Yan Jiu. 2010 ; 39 (3) : 349-52 (en chinois). https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20568468.

[25] Salford
LG, Brun AE, Eberhardt JL, Malmgren L, Persson BRR. Dommages causés aux
cellules nerveuses dans le cerveau des mammifères après l’exposition
aux micro-ondes de téléphones mobiles GSM. Environ Health Perspect. 2003
; 111 (7) : 881-883. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1241519/pdf/ehp0111-000881.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[26] Milham
S. Preuve que l’électricité sale est à l’origine des épidémies
mondiales d’obésité et de diabète. Electromagn Biol Med. 2014; 33 (1):
75-78. doi: 10.3109 / 15368378.2013.783853.

[27] Yakymenko
I, Tsybulin O, Sidorik E, Henshel D, Kyrylenko O, Kyrylenko S.
Mécanismes oxydants de l’activité biologique du rayonnement
radiofréquence de faible intensité. Electromagn Biol Med. 2016; 35 (2):
186-202. doi: 10.3109 / 15368378.2015.1043557.

[28] Herbert
M, Sage C. Résultats concernant l’autisme (ASD) compatibles avec les
champs électromagnétiques (CEM) et le rayonnement radiofréquence (RFR).
Dans : Sage C, Carpenter D., eds. Rapport Biolnitiative : Justification
d’une norme d’exposition du public fondée sur la biologie pour le
rayonnement électromagnétique. Seconde. 20. Sage Associates ; 2012. http://www.bioinitiative.org/report/wp-content/upload/pdfs/sec20_2012_Findings_in_Autism.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[29] Divan
HA, Kheifets L, Obel C, Olsen J. Exposition prénatale et postnatale à
l’utilisation du téléphone cellulaire et à des problèmes de comportement
chez les enfants. Epidemiology 2008 ; 19 : 523–529. http://www.wifiinschools.com/uploads/3/0/4/2/3042232/divan_08_prenatal_postnatal_cell_phone_use.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[30] HA
Divan, Kheifets L, Obel C, Olsen J. Utilisation du téléphone portable
et problèmes de comportement chez les jeunes enfants. J Epidemiol
Community Health. 2010 ; 66 (6) : 524-529. doi : 10.1136 /
jech.2010.115402. Consulté le 16 juillet 2018.

[31] Li
D-K, Chen H, Odouli R. Exposition maternelle aux champs magnétiques
pendant la grossesse en relation avec le risque d’asthme chez les
enfants. Arch Pediatr Adolesc Med. 2011 ; 165 (10) : 945-950. https://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/1107612https://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/1107612. Consulté le 29 juin 2018.

[32] Warnke
U. Abeilles, oiseaux et homme : Détruire la nature par l’Electrosmog.
Initiative «Compétence» pour la protection de l’humanité, de
l’environnement et de la démocratie ; 2009. www.naturalscience.org/wp-content/uploads/2015/01/kompetenzinitiative-ev_study_bees-birds-and-human-human_04-08_english.pdf [lien caduc]. Consulté le 10 juin 2018.

[33] Balmori
A. Pollution électromagnétique par les mâts de téléphone. Effets sur la
faune. Physiopathologie. 2009; 16: 191-199. doi: 10.1016 /
j.pathophys.2009.01.007. Consulté le 10 juin 2018.

[34] Cammaerts
MC, Johansson O. Les fourmis peuvent être utilisées comme
bio-indicateurs pour révéler les effets biologiques des ondes
électromagnétiques émises par certains appareils sans fil. Electromagn
Biol Med. 2014 ; 33 (4) : 282-288. doi : 10.3109 / 15368378.2013.817336.

[35] Broomhall
M. Rapport détaillant l’exode des espèces du mont. Zone Nardi du parc
national du Nightcap Zone du patrimoine mondial pendant une période de
15 ans (2000-2015). Rapport pour l’Organisation des Nations Unies pour
l’éducation, la science et la culture (UNESCO). https://ehtrust.org/wp-content/uploads/Mt-Nardi-Wildlife-Report-to-UNESCO-FINAL.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[36] Kordas D. Oiseaux et arbres du nord de la Grèce: changements intervenus depuis l’avènement de la 4G Wireless. 2017. https://einarflydal.files.wordpress.com/2017/08/kordas-birds-and-trees-of-northern-greece-2017-final.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[37] C
Waldwald-Selsam, Balmori-de la Puente A, H Breunig, Balmori A. Les
rayons radiofréquences blessent des arbres autour des stations de base
de téléphonie mobile. Sci Total Environ. 2016 ; 572 : 554-569. doi :
10.1016 / j.scitotenv.2016.08.045.

[38] Balmori
A. Effets du mât de téléphone portable sur les têtards de grenouille
(Rana temporaria) : La ville s’est transformée en laboratoire.
Electromagn Biol Med. 2010 (1-2): 31-35. doi : 10.3109 /
15368371003685363.

[39] Margaritis
LH, Manta, AK, Kokkaliaris KD, et al. L’oogenèse de Drosophila en tant
que marqueur biologique répondant aux sources de champs
électromagnétiques. Electromagn Biol Med. 2014 ; 33 (3) : 165-189. doi:
10.3109 / 15368378.2013.800102.

[40] NR
Kumar, S Sangwan, Badotra P. L’exposition aux radiations des téléphones
portables produit des changements biochimiques chez les abeilles
ouvrières. Toxicol Int. 2011 ; 18 (1) : 70-72. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3052591. Consulté le 17 juin 2018.

[41] Balmori
A. Efectos de las radiaciones electromagnética de telefonía mobile
sobre los insectos.Ecosistemas. 2006 ; 15 (1) : 87-95. https://www.revistaecosistemas.net/index.php/ecosistemas/article/download/520/495. Consulté le 17 juin 2018.

[42] Balmori
A. L’incidence de la pollution électromagnétique sur les mammifères
sauvages: un nouveau “poison” à effet lent sur la nature ?
Environnementaliste. 2010 ; 30 (1) : 90-97. doi : 10.1007 /
s10669-009-9248-y.

[43] Magras
IN, Xenos TD. Changements induits par les rayonnements RF dans le
développement prénatal de la souris.Bioelectromagnetics 1997 ; 18 (6) :
455-461. http://collectiveactionquebec.com/uploads/8/0/9/7/80976394/exhibit_r-62_magras_mice_study.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[44] AA
Otitoloju, Osunkalu VO, Oduware R, et al. Effets hématologiques des
rayonnements RF de stations de base GSM sur quatre générations
successives (F1 – F4) de souris albinos, Mus Musculus. J Environ Occup
Sci. 2012 ; 1 (1) : 17-22. https://www.ejmanager.com/mnstemps/62/62-1332160631.pdf?t=1532966199. Consulté le 30 juillet 2018.

[45] Magone
I. Effet du rayonnement électromagnétique de la station de localisation
radio de Skrunda sur les cultures de Spirodela polyrhiza (L.)
Schleiden. Sci Total Environ. 1996 ; 180 (1) : 75-80. Doi : 0048-9697
(95) 04922-3.

[46] Nittby
H., Brun A, Strömblad S, et al. Effets des champs électromagnétiques
non RF et radio RF et ELF sur la perméabilité à la BBB du rat. 2011 ; 31
(2) : 140-148. doi : 10.1007 / s10669-011-9307-z.

[47] Haggerty
K. Influence défavorable du fond radioélectrique sur les semis de
peuplier faux-tremble : observations préliminaires. Journal
international de recherche forestière. 2010 ; Article ID 836278. http://downloads.hindawi.com/journals/ijfr/2010/836278.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[48] Taheri
M, SM Mortazavi, Moradi M et al. Évaluation de l’effet des rayonnements
RF de radiofréquences émis par un routeur Wi-Fi et un simulateur de
téléphonie mobile sur la sensibilité aux batéries des bactéries
pathogènes Listeria monocytogenes et Escherichia coli. Réponse à la
dose. 2017 ; 15 (1) : 1559325816688527. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5298474. Consulté le 18 juin 2018.

[49] Centre
international de recherche sur le cancer. Rayonnement non ionisant,
partie 2 : champs électromagnétiques radiofréquences. In : Monographies
du CIRC sur l’évaluation des risques cancérogènes chez l’homme. Vol 102.
Lyon, France : Presses OMS ; 2013. http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol102/mono102.pdf. Consulté le 2 juillet 2018.

[50] Carlberg
M, Hardell L. Évaluation de l’utilisation du téléphone portable et du
téléphone sans fil et du risque de gliome à l’aide des points de vue de
Bradford Hill de 1965 sur l’association et la causalité. Biomed Res Int.
2017 : 9218486. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5376454. Consulté le 17 juin 2018.

[51] Blackman
CF. Preuve de la perturbation par le signal modulant. Dans : Sage C,
Carpenter D., eds. Rapport Biolnitiative : Justification d’une norme
d’exposition du public fondée sur la biologie pour le rayonnement
électromagnétique. Seconde. 15. Sage Associates ; 2012. http://www.bioinitiative.org/report/wp-content/uploads/pdfs/sec15_2007_Modulation_Blackman.pdf. Consulté le 19 juin 2018.

[52] Williams ER. Le circuit électrique global : un bilan. Atmos Res. 2009 ; 91 (2) : 140-152. doi : 10.1016 / j.atmosres.2008.05.018

[53] Wever
R. Rythmes circadiens humains sous l’influence de faibles champs
électriques et des différents aspects de ces études. Int J Biometeorol.
1973 ; 17 (3) : 227-232. www.vitatec.com/docs/referenz-umgebungsstrahlung/wever-1973.pdf. Consulté le 10 juin 2018.

[54] Wever
R. ELF-effets sur les rythmes circadiens humains. Dans : Effets de
champs électromagnétiques ELF et VLF. (Persinger M, ed.) New York :
Plénum ; 1974 : 101-144.

[55] Engels
S, Schneider N-L, N Lefeldt et al. Le bruit électromagnétique
anthropique perturbe l’orientation du compas magnétique chez un oiseau
migrateur. La nature. 2014 ; 509 : 353-356. doi : 10.1038 / nature13290.

[56] Ludwig
W. Mecke R. Wirkung Kunstlicher Atmospherics auf Säuger. Archives pour
la météorologie, la géophysique et la bioklimatologie, série B (Archives
de météorologie, géophysique et bioclimatologie, série B Climatologie
théorique et appliquée). 1968 ; 16 (2-3) : 251-261. doi : 10.1007 /
BF02243273.

[57] Morley
EL, Robert D. Les champs électriques provoquent des ballonnements chez
les araignées. Biologie actuelle. 2018 ; 28 : 1-7. https://www.cell.com/current-biology/pdf/S0960-9822(18)30693-6.pdf. Consulté le 14 juillet 2018.

[58] Weber
J. Die Spinnen de Düter des Kommenden Wetters (les araignées sont des
indicateurs du temps à venir). 1800 ; Landshut, Allemagne. «Le matériel
électrique fonctionne toujours dans l’atmosphère. aucune campagne ne
peut retarder son action. Ses effets sur le climat sont presque
incontestés. les araignées le sentent et modifient leur comportement en
conséquence.»

[59] König
H. Effets biologiques de phénomènes électriques extrêmement basse
fréquence dans l’atmosphère. J Cycle Interdisciplinaire Res. 2 (3) :
317-323. www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/09291017109359276. Consulté le 10 juin 2018.

[60] Sulman
F. L’effet de l’ionisation de l’air, des champs électriques, des
atmosphériques et d’autres phénomènes électriques sur l’homme et
l’animal. Série de conférences américaines. Vol 1029. Springfield, Ill :
Thomas ; 1980.

[61] König
HL, Krüger, AP, Lang S, Sönning, W. Effets biologiques de
l’électromagnétisme environnemental. New York: Springer-Verlag ; 1981.
doi : 10.1007 / 978-1-4612-5859-9.

[62] Sazanova
E, Sazanov A, N Sergeenko, Ionova V, Varakin Y. Influence des
résonances électromagnétiques proches de la terre sur le système
cérébro-vasculaire humain en période de perturbations héliogéophysiques.
Symposium sur les progrès de l’électromagnétique. Août 2013: 1661-1665.

[63] Résonances
Cherry N. Schumann, mécanisme biophysique plausible des effets de
l’activité solaire / géomagnétique sur la santé humaine. Risques
Naturels. 2002 ; 26 (3) : 279-331. doi : 10.1023 / A : 1015637127504.

[64] Résonances
Polk C. Schumann. Dans Volland H, éd. CRC Handbook of Atmospics. Vol.
1. Boca Raton, Floride : CRC Press ; 1982 : 111-178. https://archive.org/stream/in.ernet.dli.2015.132044/2015.132044. Consulté le 18 juin 2018.

[65] Parc
C, Helliwell R. Effets magnétosphériques du rayonnement de ligne
électrique. Science. 1978 ; 200 (4343) : 727-730. doi : 10.1126 /
science.200.4343.727.

[66] Bullough
K, Kaiser TR, Strangeways HJ. Effets de modification artificiels non
intentionnels dans la magnétosphère. J Atm Terr Phys. 1985 ; 47 (12) :
1211-1223.

[67] Luette
JP, Park CG, RA Helliwell. Le contrôle de la magnétosphère par le
rayonnement de la ligne électrique. J Geophys Res. 1979 ; 84 :
2657-2660.

[68] Becker RO, Selden G. Le corps électrique : électromagnétisme et fondement de la vie. New York: Morrow; 1985 : 325-326.

[69] Firstenberg A. Urgence planétaire. Site Web du groupe de travail sur les téléphones cellulaires. http://www.cellphonetaskforce.org/planetary-emergency. Publié en 2018. Consulté le 10 juin 2018.

[70] Becker
RO. Système de base de transmission et de contrôle de données
biologiques influencé par des forces électriques. Ann NY Acad Sci. 1974 ;
238 : 236-241. doi : 10.1111 / j.1749-6632.1974.tb26793.x.

[71] Maxey
ES, Beal JB. L’électrophysiologie de l’acupuncture ; Comment les champs
électriques et magnétiques terrestres influencent les échanges
d’énergie des ions de l’air via les points d’acupuncture. Journal
international de biométéorologie. 1975 ; 19 (Supp. 1) : 124. doi :
10.1007 / BF01737335.

[72] Ćosić
I, D Cvetković, Fang Q, E Jovanov, Lazoura H. Réponses du signal
électrophysiologique humain à la résonance ELFSchumann et aux champs
électromagnétiques artificiels. Transactions FME. 2006 ; 34 : 93-103. http://scindeks-clanci.ceon.rs/data/pdf/1450-8230/2006/1450-82300602093C.pdf. Consulté le 18 juillet 2018.

[73] Cohen
M, Behrenbruch C, Cossić I. Existe-t-il un lien entre les méridiens
d’acupuncture, les résonances Terre-ionosphère et l’activité cérébrale ?
Actes de la 2e Conférence internationale sur le bio-électromagnétisme,
Melbourne, Australie. 1998 : 173-174. doi : 10.1109 / ICBEM.1998.666451.

[74] Chevalier
G, K Mori, JS Oschman. L’effet de la mise à la terre sur la physiologie
humaine. Biologie européenne et bioélectromagnétique. Janvier 2006 :
600-621. http://162.214.7.219/~earthio0/wp-content/uploads/2016/07/Effects-of-Earthing-on-Human-Physiology-Part-1.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Des
résultats extrêmement significatifs en EEG, EMG et BVP démontrent que
la restauration du potentiel électrique naturel de la Terre sur le corps
humain (mise à la terre) affecte rapidement les paramètres
électrophysiologiques et physiologiques de l’homme. La rapidité extrême
de ces changements indique un mécanisme physique / bioélectrique plutôt
qu’un changement biochimique.»

[75] Enveloppe
électrique Firstenberg A. Earth. In : The Invisible Rainbow: Une
histoire de l’électricité et de la vie. Santa Fe, NM : Presse AGB ; 2017
: 113-131.

[76] PS
Canon, Rycroft MJ. Variations de fréquence de résonance Schumann au
cours de perturbations ionosphériques soudaines. J Atmos Sol Terr Phys.
1982 ; 44 (2) : 201-206. doi : 10.1016 / 0021-9169 (82) 90124-6.

[77] Rapport technique. Institut européen de normalisation des télécommunications; 2007: 7. https://www.etsi.org/deliver/etsi_tr/125900_125999/125914/07.00.00_60/tr_125914v070000p.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Le
mannequin anthropomorphique spécifique (SAM) est utilisé pour mesurer
les performances par rayonnement [et est] rempli de liquide simulant un
tissu.»

[78] Recherche
sur les technologies permettant d’évaluer la conformité aux directives
de protection RF. Laboratoire de compatibilité électromagnétique, Tokyo.
http://emc.nict.go.jp/bio/phantom/index_e.html. Consulté le 18 juillet 2018. «Le
SAR est mesuré en remplissant un liquide fantôme possédant les mêmes
propriétés électriques que celles du corps humain dans un récipient en
forme de corps humain, et en balayant l’intérieur à l’aide d’une sonde
SAR.»

[79] Becker RO, Marino AA. Electromagnétisme et Vie. Albany: Presses de l’Université d’État de New York; 1982: 39. «Les
preuves semblent assez concluantes à l’effet que des courants
électriques continus continus circulent à l’extérieur des neurones
proprement dits dans l’ensemble du système nerveux.»

[80] Nordenström B. Circuits électriques biologiquement fermés. Stockholm: Publications médicales nordiques; 1983.

[81] Nordenström
B. Impact des circuits électriques biologiquement fermés (BCEC) sur la
structure et la fonction. Integr Physiol Behav Sci. 1992; 27 (4):
285-303. doi: 10.1007 / BF02691165.

[82] ND Devyatkov, éd. Effets non thermiques du rayonnement millimétrique. Moscou: URSS Acad. Sci .; 1981 (russe).

[83] ND
Devyatkov, Golant MB, Betskiy OV. Les ondes millimétriques et leur rôle
dans les processus de la vie. (Millimetrovye volny i ikh rol ‘v
protsessakh zhiznedeyatel’nosti). Moscou: Radio i svyaz ‘(radio et
communication); 1991 (russe).

[84] Betskii
OV. Effets biologiques des ondes millimétriques de faible intensité
(Review). Journal of Biomedical Electronics. 2015 (1): 31-47. http://www.radiotec.ru/article/15678. Consulté le 31 juillet 2018.

[85] Albanese R, J Blaschak, Medina R, signaux électromagnétiques Penn J. Ultrashort: «questions biophysiques, questions de sécurité et opportunités médicales», Aviat Space Environ Med. 1994; 65 (5 Supp): A116-A120. http://www.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a282990.pdf. Consulté le 18 juin 2018.

[86] Pepe
D, Aluigi L, Zito D. Impulsions de monocycle inférieures à 100 ps pour
les communications 5G UWB. 10ème Conférence européenne sur les antennes
et la propagation (EuCAP). 2016; 1-4. doi: 10.1109 / EuCAP.2016.7481123.

[87] Nasim I, Kim S. Exposition humaine aux champs RF dans la liaison descendante 5G. arXiv: 1711.03683v1. https://arxiv.org/pdf/1711.03683.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[88] Thielens
A, Bell D, Mortimore DB. Exposition des insectes aux champs
électromagnétiques radiofréquences de 2 à 120 GHz. Nature / Rapports
scientifiques. 2018; 8: 3924. https://www.nature.com/articles/s41598-018-22271-3.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[89] Hallmann
CA, Sorg M, Jongejans E. Plus de 75% de réduction de la biomasse totale
d’insectes volants sur 27 ans dans les zones protégées. PLOS One. 2017;
12 (10): e0185809. http://journals.plos.org/plosone/article/file?id=10.1371/journal.pone.0185809&type=printable. Consulté le 17 juin 2018.

[90] Gandhi
O, Riazi A. Absorption des ondes millimétriques par l’homme et ses
implications biologiques. IEEE Trans Microw Theory Tech. 1986; 34 (2):
228-235. doi: 10.1109 / TMTT.1986.1133316.

[91] Russell
CL. Expansion des télécommunications sans fil 5G: incidences sur la
santé publique et l’environnement. Environ Res 2018; 165: 484-495. https://zero5g.com/wp-content/uploads/2018/07/5-G-wireless-telecommunications-expansion-Public-health-and-environmental-implications-Cindy-L.-russell.pdf. Consulté le 1 novembre 2018.

[92] Hardell
L. Organisation mondiale de la santé, Les rayonnements RF et la santé:
un problème difficile à résoudre (étude). Int J Oncol. 2017; 51:
405-413. doi: 10.3892 / ijo.2017.4046.

[93] Pall
M. 5G: Risque élevé pour la santé en Europe, aux États-Unis et dans le
monde: preuves irréfutables de huit types distincts de dommages graves
causés par les expositions aux champs électromagnétiques (CEM) et le
mécanisme les causant. Académie européenne de médecine environnementale.
http://www.5gappeal.eu/wp-content/uploads/2018/06/pall_2018.pdf. Publié en mai 2018. Consulté le 22 juin 2018.

[94] Markov
M, technologie Wi-Fi Grigoriev Y. : Une expérience mondiale incontrôlée
sur la santé de l’humanité, Electromagn Biol Med. 2013 ; 32 (2) :
200-208. http://www.avaate.org/IMG/pdf/Wi-fi_Technology_-_An_Uncontrolled_Global_Experiment_on_the_Health_of_Mankind_-Marko_Markov_Yuri_G._Grigoriev.pdf. Consulté le 23 juin 2018.

[95] Belyaev
I, Y Alipov, V Shcheglov, Polunin V, Aizenberg O. Réponse coopérative
de cellules Escherichia coli à l’effet de résonance d’ondes
millimétriques à très basse intensité. Electromagn Biol Med. 1994; 13
(1): 53-66. doi: 10.3109 / 15368379409030698.

[96] Belyaev
I. Effets biologiques non thermiques des micro-ondes: connaissances
actuelles, perspectives et besoins urgents. Electromagn Biol Med. 2005;
24 (3): 375-403. Doi: 10.1080 / 15368370500381844.

[97] Bise
W. Effets de radiofréquence et de micro-ondes de faible puissance sur
l’électroencéphalogramme et le comportement humains. Physiol Chem Phys.
1978; 10 (5): 387-398.

[98] Brauer
I. Experimentelle Untersuchungen – Würkung von Meterwellen –
Verschiedener Feldstärke auf das Teilungswachstum der Pflanzen.
Chromosome 1950; 3 (1): 483-509. doi: 10.1007 / BF00319492.

[99] Kondra
P, Smith W, Hodgson G, D Bragg, Gavora J, Hamid M. Croissance et
reproduction de poulets soumis à un rayonnement hyperfréquence. Can J
Anim Sci. 1970; 50 (3): 639 à 644. doi: 10.4141 / cjas70-087.

[100] Frey
AH, Seifert E. Illumination d’énergie UHF UHF modulée par impulsion
associée à une modification de la fréquence cardiaque. Sciences de la
vie. 1968; 7 (10 Part 2): 505-512. doi: 10.1016 / 0024-3205 (68)
90068-4.

[101] Mann
K, Röschke J. Effets des champs électromagnétiques à haute fréquence
puisés sur le sommeil humain. Neuropsychobiologie. 1996; 33 (1): 41-47.
doi: 10,1159 / 000119247.

[102] Tiagin NV. Aspects cliniques de l’exposition aux rayonnements micro-ondes. Moscou: Meditsina; 1971 (russe).

[103] Belpomme
D, C Campagnac, Irigaray P. Biomarqueurs fiables de la maladie,
caractérisant et identifiant l’électrohypersensibilité et la sensibilité
chimique multiple, constituant deux aspects étiopathogéniques d’un
trouble pathologique unique. Rev Environ Health 2015; 30 (4): 251–271. https://www.jrseco.com/wp-content/uploads/Belpomme-Environmental-health-2015.pdf. Consulté le 18 juin 2018.

[104] Hecht
K. Conséquences sur la santé d’une exposition à long terme à
l’électrosmog. Initiative de compétences pour la protection de
l’humanité, de l’environnement et de la démocratie. 2016: 16, 42-46. http://kompetenzinitiative.net/KIT/wp-content/uploads/2016/07/KI_Brochure-6_K_Hecht_web.pdf. Consulté le 20 juin 2018.

[105] Belyaev
I, Dean A, Eger H, et al. Directive EUROPAEM EMF 2016 pour la
prévention, le diagnostic et le traitement des problèmes de santé et des
maladies liés aux CEM. Rev Environ Health. 2016; 31 (3): 363-397. Date:
10.1515 / reveh-2016-0011.

[106] Schreier
N, Huss A, Röösli M. La prévalence des symptômes attribués à
l’exposition aux champs électromagnétiques: enquête représentative
transversale réalisée en Suisse. Soz Praventivmed. 2006; 51 (4):
202-209. doi: 10.1007 / s00038-006-5061-2. Consulté le 16 juillet 2018.

[107] Schroeder
E. Perspectives des parties prenantes 26. BImSchV: Rapport sur les
perspectives des parties prenantes sur le processus de révision de la
26ème ordonnance fédérale sur le contrôle des émissions: résultats de
l’enquête téléphonique menée par le gouvernement fédéral Protection
contre les radiations). Schr / bba 04.02.26536.020. Munich, Allemagne.
2002 (allemand).https://www.bfs.de/SharedDocs/Downloads/BfS/DE/berichte/emf/befuerchtungen.pdf?__blob=publicationFile&v=3. Consulté le 19 juillet 2018.

[108] Hallberg
Ö, Oberfeld G. Lettre au rédacteur en chef : Allons-nous tous devenir
électrosensibles ? Electromagn Biol Med. 2006 ; 25 : 189-191. https://www.criirem.org/wp-content/uploads/2006/03/ehs2006_hallbergoberfeld.pdf. Consulté le 22 juin 2018.

[109] Déclaration
scientifique internationale de Bruxelles sur l’hypersensibilité
électromagnétique et la sensibilité chimique multiple. Institut ECRI. http://eceri-institute.org/fichiers/%201441982765_Statement_EN_DEFINITIF.pdf. Publié en 2015, consulté le 10 juin 2018.

[110] Suppression des barrières à l’entrée, 47 États-Unis d’Amérique. § 253. https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2015-title47/pdf/USCODE-2015-title47-chap5-subchapII-partII-sec253.pdf ; 5G pour l’Europe: un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[111] Federal
Register – Règles et règlements. 47 CFR, partie 1 [Dossier WT n °
17–79; FCC 18–30] Accélérer le déploiement du haut débit sans fil en
éliminant les obstacles aux investissements dans l’infrastructure. 2018;
83 (86). Consulté le 10 juin 2018.

[112] 5G Pour l’Europe: Un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[113] PCIA
– The Wireless Infrastructure Association. Modèle d’ordonnance
d’implantation des installations de télécommunications sans fil. 2012.https://wia.org/wp-content/uploads/Advocacy_Docs/PCIA_Model_Zoning_Ordinance_June_2012.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[114] Services mobiles, 47 U.S.C. § 332 (c) (7) (B) (iv). https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2016-title47/pdf/USCODE-2016-title47-chap5-subchapIII-partI-sec332.pdf : «Aucun
État ni gouvernement local ni aucun de leurs pouvoirs ne peuvent
réglementer des événements personnels installations de services sans fil
sur la base des effets environnementaux des émissions de fréquences
radioélectriques dans la mesure où ces installations sont conformes aux
règles de la Commission [Federal Communications] concernant ces
émissions»
.
Les tribunaux ont infirmé les décisions réglementaires en matière de
placement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart des
témoignages publics était sur la santé.

[115] Cellular Telephone Company v. Ville d’Oyster Bay, 166 F.3d 490, 495 (2nd Cir. 1999). https://openjurist.org/166/f3d/490/cellular-telephone-company-at-v-town-of-oyster-bay. Consulté le 10 juin 2018 .; T-Mobile Northeast LLC c. Loudoun County Bd. of Sup’rs, 903 F.Supp.2d 385, 407 (E.D.Va. 2012). https://caselaw.findlaw.com/us-4th-circuit/1662394.html. Consulté le 10 juin 2018.

[116] Vogel G. Une tempête à venir pour le sans fil? TalkMarkets. Juillet 2017. http://talkmarkets.com/content/stocks–equities/a-coming-storm-for-wireless?post=143501&page=2. Consulté le 13 septembre 2018.

[117] Swiss Re: SONAR – Nouvelles perspectives sur les risques émergents. Juillet 2014: 22. http://media.swissre.com/documents/SONAR_2014.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Un
niveau croissant d’interconnectivité et la prévalence croissante des
systèmes de guidage et de retour numériques créent également de
nouvelles vulnérabilités. Celles-ci pourraient impliquer des effets en
cascade avec des dommages multiples ainsi que des interruptions durables
si les problèmes s’avéraient complexes et / ou difficiles à réparer.
L’interconnectivité et la génération permanente de données suscitent des
inquiétudes quant à la confidentialité des données, et l’exposition aux
champs électromagnétiques peut également augmenter.»

[118] Albert Einstein, lettre à Max Born, le 4 décembre 1926.

[119] Technologie de refus actif. Programme d’armes non létales. https://jnlwp.defense.gov/Press-Room/Fact-Sheets/Article-View-Fact-sheets/Article/577989/active-denial-technology/. Publié le 11 mai 2016. Consulté le 10 juin 2018.

[120] Les
conflits d’intérêts sont fréquents dans le passé. Par exemple, la
Commission européenne (2008/721 / CE) a nommé des membres du SCENIHR
soutenant le secteur, qui ont soumis à l’UE un rapport trompeur du
SCENIHR sur les risques pour la santé, qui donnait carte blanche à
l’industrie des télécommunications pour irradier les citoyens de l’UE.
Le rapport est maintenant cité par les agences de radioprotection de
l’UE. Un autre exemple est le programme américain de toxicologie
nationale qui a passé un contrat avec la Fondation IT’IS, financée par
l’ensemble du secteur des télécommunications, pour concevoir, construire
et surveiller l’installation d’exposition dans le cadre d’une étude de
25 millions de dollars réalisée sur deux ans. Téléphones. Il a par la
suite produit un rapport trompeur qui est maintenant cité par des
responsables de l’industrie aux États-Unis.

[121] Ross
M, Mills M, Toohey D. Impact potentiel sur le climat du carbone noir
émis par les roquettes. Geophys Res Lett. 2010 ; 37 : L24810. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1029/2010GL044548. Consulté le 17 juin 2018.

[122] Ross MN, PM Schaeffer. Forçage radiatif causé par les émissions des moteurs de fusée. L’avenir de la Terre. 2014 ; 2 : 177-196. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/2013EF000160. Consulté le 17 juin 2018.

[123] Callicott
JB, Mumford K. La durabilité écologique en tant que concept de
conservation. Biologie de la conservation. 1997 ; 11 (1) : 32-40. https://www.sierraforestlegacy.org/Resources/Community/Sustainability/SY_CallicottMumford1997.pdf. Consulté le 20 juin 2018.




L’Esprit du Cœur et le Cœur de l’Esprit

[Source : Urantia Gaïa]

L’Esprit du Cœur et le Cœur à l’Esprit

Publié le 3 janvier 2019 par Le Passeur

Par Le Passeur.

Il
n’est pas toujours aisé d’avoir une lecture mentale claire de ce qui
est en train d’émerger, tant convergent en ce point précis de
l’espace-temps une multitude de chaînes de paramètres, dont certaines se
sont formées très loin dans le temps.

Tout nous
ramène donc en nous pour ressentir en profondeur que ce qui se joue
aujourd’hui en France a une dimension bien plus vaste que ce qu’il n’y
paraît encore. Et quelle que soit la vitesse de progression des
événements à venir, leurs temps d’arrêt, leurs soubresauts, leurs
changements de direction et leur apparente anarchie, quelle que soit
l’illusion des victoires des uns et des défaites des autres, il se lève
une lame de fond où il n’y aura plus ni victoire ni défaite, mais, dans
un moment assez proche, juste la Conscience dans sa pleine lucidité et
sa pleine intelligence. Après quoi, plus rien ne sera comme avant.

Ce
que nous en voyons pour le moment n’est que la petite partie visible
d’un changement de Conscience extrêmement profond qui remue les êtres
sans qu’ils aient forcément eux-mêmes la compréhension de ce qu’ils
vivent au fond d’eux. L’aspect social collectif noie d’ailleurs un peu
plus cette compréhension profonde et intime de ce qui s’éveille en
chacun. Cette confusion aura un temps, plus bref qu’on ne pourrait
croire, tant que l’Homme se contentera des apparences et incarnera le
conditionnement qu’il a reçu à croire que le pouvoir sur sa vie n’est
pas dans ses seules mains.

Pour mieux nous guider,
nous devons avoir à l’esprit les choses concrètes liées à ce qui est
encore, mais de moins en moins, dissimulé.

Les
puissances occultes dirigent ce monde, en aucun cas les valets à qui les
Hommes pensent confier leur pouvoir. N’entendez pas par là que la
puissance occulte ne se situe qu’en-dehors du monde matériel, encore que
les forces qui sourcent ces pouvoirs œuvrent, elles, bien en-dehors de
la densité. Le pouvoir dont je parle est celui de quelques initiés
humains et non-humains, regroupés en des dynasties, entourés de tribus
asservies mais profitant des privilèges qu’ils leur octroient.

Au
regard de l’humanité, cela représente bien peu de gens concentrant
beaucoup de pouvoir, mais tant que les Hommes n’auront pas compris que
ceux-là n’ont aucune bienveillance pour eux, ils auront tout pouvoir
d’exercer leur mainmise grâce à cette faiblesse. Parlons donc de choses
concrètes. Pour eux, la couleur politique des dirigeants ou des Nations
n’a aucune importance, ce n’est qu’un leurre pour donner aux populations
ignorantes l’impression qu’elles ont la décision, ils maîtrisent tout
des nations qui représentent un levier de pouvoir et exploitent sans
vergogne les autres.

Maîtriser tout des nations
riches et influentes signifie que rien n’y est laissé hors de contrôle.
On y détruit toute forme d’individuation en la diabolisant dans l’esprit
des gens puis en appliquant les mesures propres à l’annihiler. Ce au
niveau des Nations en détruisant politiquement, économiquement et
culturellement ce qui a fait leur substance et en les asservissant à des
organismes internationaux qui n’appartiennent qu’à quelques uns, mais
aussi au niveau des êtres humains en alimentant le stress permanent, la
confusion des genres et tout ce qui peut affaiblir l’identité et la
pensée par soi-même. On y pousse là à l’abêtissement organisé, via
l’éducation des enfants, l’abrutissement et le conditionnement par les
médias grand public, l’affaiblissement de la conscience via les ondes
(écrans, wi-fi, 3G, 4G, 5G, etc.), l’empoisonnement par adjuvants de
l’eau du robinet, de la chimie médicamenteuse, de la nourriture
industrielle et de l’air, par les épandages chimiques destinés aussi à
nous voiler de plus en plus la lumière solaire qui transmet massivement
en ce temps du cycle cosmique des particules propices à stimuler
l’Éveil.

Mais encore à travers le consumérisme
forcené qui est devenu une véritable hypnose collective et qui
entretient le système d’esclavage des nations pauvres, avec la
complicité d’êtres corrompus imposés à leur tête. Ainsi demandez-vous
par exemple d’où viennent les terres rares nécessaires aux batteries
perfectionnées du dernier smartphone tant attendu ? Qui va vouloir
savoir qui sont les enfants des pays d’Afrique qui extraient et portent
ces matériaux en mangeant un jour sur trois quand tout va bien ? Nations
pauvres où quelques pays riches créent et entretiennent les guerres,
les maladies, la misère, l’esclavage et les pires trafics, dans
l’ignorance choisie des populations qui n’ont plus la capacité de penser
par elles-mêmes ou n’ont plus la volonté de prendre leurs
responsabilités.

Loin
de moi l’idée de vouloir ici tenter de culpabiliser qui que ce soit, la
solution n’est pas là. La solution c’est de se réveiller du long
sommeil du théâtre de cette humanité qui n’en est pas encore une mais
qui va le devenir. Et dans un premier temps, prosaïquement, d’informer
tout autour de soi et de prendre conscience que le monde où nous vivons
est la proie de forces obscures agissant sur plusieurs dimensions,
d’informer autrui afin que l’ignorance se dissipe et, pleinement
conscient de cela, ce qui est capital, conserver la paix en soi, sans
aucune vindicte, sans aucune violence, mais en ouvrant son cœur à
l’Amour de la Vie qui vibre en chaque homme et en sachant encore voir et
soutenir en ces êtres sombres l’étincelle de lumière qui ne peut pas
par nature ne pas exister.

L’information est la
seule arme qu’ils craignent, car elle éveillera le cœur et le cœur de
l’Homme les dévastera, sans les tuer, mais en leur tendant la main.


est la véritable force de l’Homme, dans l’Amour dont il est capable, un
amour loin des considérations mielleuses et du déni de cette part
sombre qui cherche à détruire ce qu’il a de meilleur en lui.

Pour
répondre à certains qui s’en sont étonnés, c’est une des raisons pour
lesquelles je dénonce souvent le petit monde du new âge, qui au lieu de
nous asséner les canalisations du peuple des lombrics ou je ne sais
quelle autre plaisanterie astrale, ferait mieux de voir en face ce
qu’est le piège qui s’est tissé en ce monde dense et inciter chacun à
reprendre sa souveraineté, en connaissance de cause et dans la pleine
force de la paix et de l’amour qui règnent en-dehors des vicissitudes de
nos incarnations ici-bas et de nos désincarnations dans la matrice
astrale.

Nous sommes tous potentiellement des
êtres puissants. Mais voilà… potentiellement. Et comment ce potentiel
peut-il émerger dans nos réalités sans un maximum d’effort sur soi-même,
une véritable volonté de déconditionnement de soi et une vigilance
quotidiennement soutenue ? Certes nous avons le potentiel de déjouer les
pièges si nous sommes suffisamment honnêtes envers nous-mêmes, pour
autant sous-estimer leur redoutable efficacité serait une grave erreur.
Comme je l’ai déjà dit nous jouons dans cette matrice avec un adversaire
qui a plusieurs coups d’avance sur nous, pour la simple et bonne raison
qu’il a la connaissance occultée, qu’il a les moyens d’explorer le
futur, ou tout au moins les lignes du Temps possibles et qu’il a parmi
nous tous énormément d’alliés, conscients ou non, infiltrés au plus
près.

L’année 2019 va très certainement être
cruciale, à la fois difficile sous certains aspects, mais aussi,
épanouissante. Le mouvement social né en France et qui s’exporte au
moment où j’écris ces mots dans déjà une trentaine de pays, est à double
tranchant.

Il est à la fois légitime et porteur
d’un éveil attendu et nécessaire, mais il est aussi voulu et attendu par
les forces occultes qui ont pressé leurs bras armés d’accroître
toujours plus la pression sur le peuple gaulois pour l’amener à
s’insurger. Je l’ai dit, il y a un cycle planétaire qui a commencé ici
et qui doit s’achever ici.

A présent que cela a
commencé, malgré les déclarations hypocrites et les effets de manches,
les décisions prises au niveau de l’État vont pour l’instant toutes dans
le sens d’accroître la pression, que ce soit à travers la violence
policière disproportionnée, mais ordonnée, les peines judiciaires
prononcées par les tribunaux, les arrestations abusives, les multiples
viols de la Constitution. Les discours politiques jusqu’au plus haut
niveau et les dernières sanctions prises contre les chômeurs assimilés à
des délinquants, poussent clairement à un durcissement de la rébellion.
Attention à la façon de répondre à ces provocations.

Car
tout ceci n’est pas que le fruit d’une incompréhension ou d’une pulsion
totalitariste, tout ceci est ordonné pour conduire vers une guerre
civile si le peuple répond dans la violence, l’instauration de la loi
martiale et cimenter ainsi les fondations du Nouvel Ordre Mondial
totalitariste qu’ils ont organisé au plus haut niveau des États depuis
plusieurs décennies déjà.

Là où le pouvoir du
Maître ne s’exerce que dans la bienveillance et le respect du Vivant, le
pouvoir de l’ego est toujours plus avide de pouvoir pour la jouissance
du pouvoir et les richesses qu’elles lui octroient.

Pour ajouter à la confusion, des attentats à venir sous fausse bannière sont programmés, comme il y en a déjà eu tant, pour attiser comme jamais les peurs et diviser les populations, d’ailleurs certaines informations que je pense assez fiables sont consultables à ce sujet. D’autres événements, plus traumatiques encore, viendront probablement selon la réponse des peuples. Le quotidien, lui, est déjà ponctué partout dans le monde d’attentats perpétués par des individus solitaires sous contrôle mental (voir projets Montauk et Monarch).

La
confusion toujours, est largement alimentée par les combats inventés de
toutes pièces sur les questions écologiques. Sujet tabou. Tant de gens
s’émeuvent, se divisent et se mobilisent pour des causes justes à
travers des idées fausses que c’en est devenu, en plus d’une source de
richesses et d’énergie, un grand amusement pour ceux qui tirent les
ficelles.

Comment faut-il encore convaincre que
les changements climatiques à l’œuvre sont des cycles naturels en grande
partie liés à l’activité de notre soleil ? Qu’il n’y a contrairement à
ce que qu’en dit la presse, aucun consensus scientifique autour des
affirmations du GIEC quant au réchauffement climatique global, à la
responsabilité du CO2 et par voie de conséquence à la production de CO2
par l’homme ? Que bien au contraire, les preuves scientifiques
s’accumulent pour démontrer le très faible impact de l’homme sur la
production de CO2 dans l’atmosphère, qu’il n’y a pas de réchauffement
global mais un bouleversement des équilibres climatiques aux
conséquences locales différentes ? Que c’est l’ensemble du système
solaire qui est en proie à ces modifications climatiques… et j’en
passe ?

Mieux encore, Les observations et les
calculs des scientifiques Karl Zeller et Ned Nikolov, maintes fois
vérifiés par la communauté scientifique et donc confirmés à ce jour à
chaque nouvelle vérification, démontre que le dioxyde de carbone n’est
pour rien dans la chaleur d’une atmosphère, pas plus sur Terre que sur
Vénus. Qu’il n’y a donc pas d’effet de serre mais que c’est la
compression des gaz sous le poids de l’atmosphère qui détermine la
température ambiante. Autrement dit, le CO2 n’est pour rien dans la
température de notre climat.

Et si on pousse un
peu plus loin, on découvrira que la théorie des gaz à effet de serre,
qui date de 1986 et qui est devenue depuis une religion médiatique, n’a
elle-même jamais été scientifiquement validée… J’ajouterai enfin que les
climats et la sismologie sont de surcroît partiellement sous contrôle
des marionnettistes de ce monde.

Et pourtant
malgré tout cela, certains, animés de bons sentiments, mais naïfs et
servant malgré eux les intérêts financiers qui les manipulent, prônent
des technologies dont ils n’ont pas creusé la connaissance en ignorant
encore que leur mise en œuvre suscite toujours plus d’exploitation et de
destruction des ressources de la Terre.

Il n’y a
que l’énergie libre, qui est maîtrisée depuis plus d’un siècle dans le
cycle de notre histoire récente, qui est la solution à ces problèmes.
Encore un peu de patience, elle va se libérer des mains qui l’enferment.

En
attendant, ce sujet du climat, qu’il est tabou de remettre en question,
est une manipulation de plus propre à dresser les hommes les uns contre
les autres, à les affaiblir et à s’enrichir sur leur dos à force de
taxes et de marchés économiques fallacieux et corrompus.

Ce qui bien entendu, n’enlève rien à la profonde responsabilité que l’Homme doit avoir en chaque instant et en toute circonstance auprès du Vivant sous toutes ses formes. Par sa place et sa capacité destructrice, il a l’obligation sans compromis de préserver la Terre, ses océans, ses forêts et l’ensemble du Vivant qu’elle héberge. Ce qu’il est loin d’assumer à ce jour.

Toutes ces actions de
tromperie et de manipulation des Hommes, que je crois nécessaire de
citer à titre d’exemple, ne sont là que pour pousser le peuple à
incarner dans la haine et la violence le rite occulte souhaité par ceux
qui agissent dans l’ombre afin de l’asservir pleinement. Et la seule
bonne réponse du peuple, qui je le sais est véritablement possible, est
une réponse massive et déterminée, dans une totale non-violence quelles
que soient les provocations. Ce qui demande un dépassement de chacun,
dont chacun j’en suis sûr est capable.

Comme
l’aspect occulte échappe à la presque totalité de ceux et celles qui
aujourd’hui commencent à se lever, le danger est réel de servir le plan
occulte dans l’ignorance de l’existence de celui-ci.

Si quelques uns doutent, qu’ils se souviennent de ce que je disais récemment à propos du rite dont était lui-même victime le Président français, façonné par ceux qui l’ont mis en place. Et qu’ils stimulent leur perplexité en constatant ce qu’il faisait lors du premier week-end du soulèvement à Paris. Ils verront qu’il était à Bruxelles où la famille royale belge l’a emmené visiter la restauration d’une toile au Musée des Beaux Arts. Et quelle était cette toile ?.. L’Agneau mystique des frères Van Eyc… où l’agneau est sacrifié.

Certains n’y verront rien, d’autres une
coïncidence et d’autres percevront les concordances habituelles de la
sombre alchimie à l’œuvre. Je n’en ferai pas plus de commentaires.

Les mois et le peu d’années qui viennent sont ces temps tant attendus de la Fin des Temps, qui ouvriront un tout autre cycle. Je ne peux faire autrement que vous inviter à lire ou relire ces écrits de Bernard de Montréal que j’avais publiés en 2015, d’une actualité salutaire. Que chacun se souvienne que nous sommes la clé de ce que nous allons vivre, que nous ne sommes victimes de rien, si ce n’est nos peurs illusoires, que nous sommes souverains et que de là, de notre Vivant, nous n’avons rien à craindre et tout en nous à Réaliser.

Fraternellement,

© Le Passeur – 3 Janvier 2019 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est volontiers autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».




Quelques bons gros mensonges scientifiques

[Source : Le Saker Francophone]

Par Denis G. Rancourt − Le 8 juin 2010 − Source Activist Teacher

Denis Rancourt.JPG

« La majorité des politiciens, selon les preuves dont nous disposons, ne sont pas motivés par la vérité, mais par le pouvoir, et par la préservation de ce pouvoir. Pour qu’ils puissent conserver ce pouvoir, il est essentiel que les gens restent dans l’ignorance, qu’ils vivent sans connaître la vérité, y compris la vérité de leur propre vie. Nous ne sommes donc environnés que d’un étalage de mensonges, dont nous nous nourrissons. »

Harold Pinter, discours du Prix Nobel (de Littérature), 2005.

La préservation des structures hiérarchiques qui contrôlent nos vies dépend du « vaste étalage de mensonges duquel nous nous nourrissons »
de Pinter. Les institutions en place, qui nous positionnent dans la
hiérarchie, comme les écoles, les universités, les médias de masse ou
les sociétés de productions audiovisuelles, ont comme fonction
principale de créer et de préserver cet étalage. Les scientifiques de
l’establishment répondent à ces mécanismes, ainsi que tous les
intellectuels ayant pour fonction d’« interpréter » la réalité.

En fait, scientifiques et « experts » définissent
la réalité afin qu’elle se conforme avec l’étalage mental dominant, qui
mute pour s’adapter en permanence au moment. Ils inventent et
construisent également de nouvelles branches de l’étalage, afin de
souscrire aux intérêts de groupes de pouvoir spécifiques, en leur
offrant de nouvelles voies ouvertes à l’exploitation. Ces grands prêtres
sont récompensés de leurs bons et loyaux services par un statut de
classe élevé.

Le mensonge de l’argent

Les économistes en constituent un exemple des plus probants. Ce n’est
sans doute pas par accident que ce soit aux États-Unis, à la fin du XIXe siècle, que les économistes soient devenus les premiers analystes professionnels à « pénétrer par effraction »
dans une bataille visant à définir les limites de la liberté académique
des universités. À partir de ce point, le système académique allait
imposer une stricte séparation opérationnelle entre le travail d’enquête
et la théorisation, considérés comme des disciplines acceptables, et la
réforme sociale considérée comme inacceptable 1.

Tout universitaire désireux de préserver sa position comprit ce que
cela signifiait. L’effet de bord en fut que les universitaires devinrent
maîtres en l’art de cultiver une image importante de soi, malgré la
limitation mortelle de leur pertinence sociale, avec des verbiages du
genre : « La vérité est notre arme la plus puissante », « la plume est plus forte que l’épée », « une bonne idée peut changer le monde », « la raison nous sortira des ténèbres », etc.

Ainsi l’entreprise de l’économie fut-elle dévolue à masquer le
mensonge de l’argent. La pratique d’emprunts toxiques, la fixation des
prix, et les contrôles monopolistiques étaient les principales menaces à
la justice naturelle d’un marché libre, et ne constituaient que des
erreurs dans le cadre d’un système autorégulé, qui restait modérable par
l’ajustement des taux d’intérêts et par d’autres « protections ».

Pendant tout ce temps, aucune théorie économique dominante ne fit
jamais mention du fait que tout l’argent qui circule, sans exception,
est créé de toutes pièces par un système bancaire à réserve
fractionnaire, détenu par des intérêts privés obscurs et secrets, et
disposant du permis de fabriquer et de distribuer de la dette qui doit
être remboursée (avec intérêts) par l’économie réelle ; de quoi
poursuivre la concentration de la propriété et du pouvoir face à toute
économie, locale ou régionale.

Aux restants, la tâche de gagner de l’argent plutôt que simplement le
fabriquer, sans jamais en accumuler. La classe moyenne court en
permanence derrière le paiement d’un loyer ou le remboursement d’un
emprunt immobilier. L’esclavage salarial est perpétré et de plus en plus
déclassé dans les zones stables, et se voit installé, dans ses
variantes les plus vicieuses, dans tous les territoires nouvellement
conquis.

Il est tout à fait singulier que la plus grande escroquerie à l’exploitation (la création monétaire privatisée, ou dette) jamais promulguée et appliquée à la planète tout entière ne figure même pas dans les théories économiques.

Les économistes sont tellement occupés à modéliser les évolutions des
profits, des retours sur investissements, des chiffres de l’emploi, de
la valeur des marchés boursiers, et les bénéfices des
fusions-acquisitions pour les exploiteurs du milieu de l’échelle, qu’ils
ne remarquent pas leur propre évitement de ces éléments fondamentaux.
Ils modélisent le schéma de construction tout en refusant de reconnaître
que le terrain où l’édifice est bâti se situe en zone sismique, et que
les vautours planent déjà en cercle au-dessus de leurs têtes.

Et pendant ce temps, les financiers rédigent et amendent les règles à
leur gré, selon un processus qui, lui non plus, ne figure pas dans les
théories macroéconomiques. Le seul élément humain considéré par les
économistes dans leurs modèles mathématiques « prédictifs » est
le comportement du consommateur de bas niveau, en aucun cas les
manipulations en haut du système. La corruption est la norme, mais non
écrite. Les économies, les cultures, les infrastructures des nations
sont volontairement détruites pour s’attirer de nouveaux bataillons
d’esclaves, via des dettes nationales grandissantes, pour les
générations à venir ; et les économistes couvrent ces dettes en
expliquant les conséquences catastrophiques supposées qui surviendraient
si ces dettes n’étaient pas remboursées…

Des outils de gestion pour les maîtres, un rideau de fumée pour nous autres — merci les experts économistes.

La médecine : le mensonge de la santé

Qui n’a pas entendu quelque DM (Docteur en Médecine) interviewé à la
radio, émettant l’affirmation assurée que l’espérance de vie a augmenté
grâce à la médecine moderne ? Rien n’est plus éloigné de la vérité.

L’espérance de vie a augmenté dans le monde développé du fait de
l’absence historique de guerres civiles et territoriales, d’une
nourriture meilleure et plus accessible, d’une baisse des accidents (du
travail, et autres), et de meilleures conditions de vie et de travail en
général. Le seul indicateur de santé individuelle au sein d’un pays, et
d’un pays à l’autre, est le statut économique, indépendamment de
l’accès aux technologies médicales et pharmaceutiques.

C’est en fait pire que cela : la médecine porte en fait des impacts
négatifs sur la santé. Les erreurs médicales (sans compter les décès non
attribués à l’administration d’un « traitement » dans les
règles) constituent le troisième vecteur de décès aux USA, après les
troubles cardiaques et les cancers, et l’écart est très important entre
cette sous-estimation très conservatrice des décès par erreurs médicales
et la quatrième cause de décès2.
La médecine n’ayant que peu de moyens de régler les problèmes
cardiaques et les cancers, et la médecine n’ayant qu’un impact positif
statistiquement marginal dans le domaine des interventions traumatiques,
nous en concluons que la santé publique se trouverait améliorée si tous
les docteurs en médecine s’évaporaient purement et simplement. Et
pensez une minute au temps perdu et au stress que les gens malades
s’épargneraient…

L’hôpital constitue l’un des endroits les plus dangereux de notre
société. On compte parmi les erreurs médicales les mauvais diagnostics,
les erreurs de prescriptions, les prescriptions de médicaments qui ne
devraient pas être combinés entre eux, les interventions non
nécessaires, et les traitements mal administrés, dont chimiothérapies,
traitements par radiations, et opérations réparatrices.

Le mensonge s’étend jusqu’au mythe selon lequel les docteurs en
médecine sont proches de comprendre le corps humain. Et ce mensonge bien
gardé nous encourage à faire confiance aux docteurs, ce qui ouvre la
porte à un filon fort juteux pour la big pharma.

La première chose que les volontaires de Médecins sans frontière (MSF) doivent faire pour apporter une aide significative aux zones sinistrées est d’« oublier leur formation médicale » et d’aller travailler sur les tâches prioritaires : l’eau, la nourriture, les abris, et la prévention de propagation des épidémies ; pas la vaccination, ni les opérations, ou les prescriptions médicales… La santé publique résulte de la sûreté, de la stabilité, de la justice sociale, et du pouvoir d’achat économique, pas d’unités d’IRM (Imagerie par résonance magnétique) ou de prescriptions de traitements.

Ces têtes de nœud appliquent de manière routinière des « traitements recommandés »
et prescrivent des médicaments dangereux pour tout : pour les niveaux
de tensions élevés dus à un mode de vie sédentaire et à une mauvaise
nutrition, pour l’apathie à l’école, pour l’anxiété à se trouver dans un
lieu public, pour les fonctions érectiles postadolescence, pour les
troubles du sommeil non conventionnels, et pour tous les effets
secondaires des propres drogues qu’ils prescrivent.

Dans un renversement de la logique professionnelle mais non moins
remarquable, les docteurs prescrivent des drogues pour supprimer des
symptômes qui sont des indicateurs de risques, au lieu de s’occuper des
causes de ces risques : ils ne font qu’agresser le corps encore plus.

Les effets que la médecine a eu et continue d’avoir sur nous sont
incroyables : il s’agit simplement d’une manière de plus de nous garder à
l’état de stupidité (l’ignorance de notre propre corps) et
artificiellement dépendants de la hiérarchie de contrôle. Les gens
économiquement défavorisés ne meurent pas d’un manque de « soins »
médicaux — ils meurent des contraintes qui pèsent sur leurs vies et des
dettes résultant directement de leur pauvreté. Combien de docteurs en
médecine ont formulé cette vérité évidente à la radio?

LES MENSONGES DES SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

L’exploitation par extraction de ressources, par expropriation
territoriale, et par la création et la préservation d’esclaves salariés
dévastent les populations indigènes et l’environnement sur des échelles
continentales. Il est donc vital de couvrir ces crimes sous un voile
d’analyses d’experts et sous une diversion de politiques de
développement. Une classe importante d’intellectuels rend ici service,
en la matière des scientifiques et consultants en environnement.

Les scientifiques en environnement travaillent naïvement ou en
connaissance de cause main dans la main avec les charlatans de la
finance et du monde de l’entreprise, les médias dominants, les
politiciens, les bureaucrates d’état et internationaux, pour masquer les
vrais problème et pour générer des opportunités de profits aux élites
au pouvoir. Voici des exemples notables de cas spécifiques.

Le fréon et la couche d’Ozone

Connaissez-vous quelqu’un qui a été tué par le trou dans la couche d’ozone ?

Le protocole de Montréal de 1987, interdisant les chlorofluorocarbones (CFC), est considéré
comme un cas d’école, voyant la science, conjuguée à une gouvernance
responsable, amènent à un traité emblématique protégeant la Terre et
tous ses habitants. N’est-ce pas merveilleux ?

Au moment où le brevet de DuPont [Une entreprise géante de chimie, NdT]
sur le Fréon (TM), le réfrigérant CFC le plus usité au monde, allait
expirer, les médias dominants s’emparèrent d’observations et
d’hypothèses scientifiques impénétrables quant à la concentration de
l’ozone dans les hautes couches de l’atmosphère, aux abords des pôles.

Il s’ensuivit une mobilisation internationale pour criminaliser les
CFC ; et DuPont développa et breveta un réfrigérant de remplacement, qui
fut promptement homologué.

Un prix Nobel de chimie fut attribué en 1995 à une preuve en
laboratoire que les CFC peuvent appauvrir l’ozone dans des conditions
atmosphériques simulées. En 2007, il fut démontré que ces travaux
avaient pu être fortement biaisés par une surestimation du taux
d’épuisement d’un ordre de grandeur, ce qui invalidait le mécanisme
proposé d’épuisement de la couche d’ozone par les CFC 3.
Sans parler du fait que les expériences en laboratoires sont très
différentes des hautes couches de l’atmosphère… L’attribution du prix
Nobel serait-elle biaisée par les médias et les pressions d’intérêts
particuliers ?

Mais c’est encore mieux que cela. Il s’avère que le réfrigérant de
remplacement de DuPont est, sans grande surprise, moins inerte que ne
l’était le Fréon. Il s’ensuit qu’il corrode les composants du cycle de
réfrigération beaucoup plus rapidement. Les anciens frigidaires et
congélateurs avaient une durée de vie pratiquement illimitée, et voilà
qu’à présent ils sont bons à jeter en huit ans environ. La conséquence
en a été un empilement dans des proportions inédites d’appareils
électroménagers en fin de vie dans les sites de décharges en Amérique du
Nord ; encouragés par la propagande verte vantant des consommations
électriques ultraefficaces des nouveaux appareils, testés à porte fermée
(vous avez bien lu, ces modélisations supposent que l’on n’ouvre jamais
la porte du frigo, pour consommer moins et obtenir la note « A+++ »).

En outre, on nous a frénétiquement exhortés à éviter le soleil,
l’index des UV maintient entières notre peur du cancer et notre
dépendance à l’establishment médical, et une nouvelle industrie de
blocage du soleil, comparable à une ligue de protection des vampires »,
a été créée. Et, bien sûr, les chimistes universitaires sont à la
recherche de la molécule de blocage du soleil parfaite, qui pourra être
brevetée par la big pharma. Et dès que le brevet sera posé, ma
prédiction est que nous verrons des interviews dans les médias, avec des
experts en cancer de la peau…

Les pluies acides et la forêt boréale

Dans les années 1970, c’étaient les pluies acides. Des milliers de
scientifiques du monde entier (comprendre : de l’hémisphère nord)
étudiaient ce « problème des plus urgents pour la planète ».
La forêt boréale constitue le plus grand écosystème terrestre, et on
signalait que ses millions de lacs mouraient du fait des pluies acides
qui tombaient du ciel.

Les centrales à charbon laissaient s’échapper des sulfures dans
l’atmosphère, rendant la pluie acide. Il fut postulé que les pluies
acides rendaient les sols et les lacs acides dans la forêt boréale, mais
cette acidification fut en pratique impossible à détecter. Des lacs
sauvages, au cœur des parcs nationaux, devaient faire l’objet d’études
pour essayer de détecter une acidification statistiquement
significative.

Pendant ce temps, les lacs et leurs bassins versants étaient en cours
de destruction du fait de l’industrie des maisons de campagne, de
l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’extraction minière, de
la surpêche et du tourisme. Aucune de ces destructions, locales ou
régionales, ne fit jamais l’objet de la moindre étude ni de la moindre
médiatisation. Au lieu de cela, les scientifiques pointèrent leur regard
vers de lointaines centrales à charbon, vers la distribution
atmosphérique, et postulèrent que des réactions chimiques se
produisaient au sein des gouttes de pluie. Une étude découvrit que la
reproduction en aquarium d’une espèce de poissons se montrait très
sensible à l’acidité (pH). On écrivit de longs traités sur l’équilibre
des charges des cations et sur leur transport, et l’attention fut
détournée du terrain, vers un problème aseptisé de chimie atmosphérique,
résultant de l’industrialisation et du progrès, mais pas d’exploitants
identifiables.

Pour ce qui me concerne, physicien et praticien des sciences de la
terre, devenu scientifique de l’environnement, j’ai moi-même lu
pratiquement chaque article scientifique écrit au sujet des pluies
acides ; je n’y ai pas trouvé un seul exemple de démonstration d’un
impact négatif sur les lacs ou sur les forêts du aux pluies acides. À
mon avis, en opposition des affirmations répétées des auteurs
scientifiques, la recherche sur les pluies acides démontre que les
pluies acides ne peuvent pas constituer la source du problème.

Ce modèle de blanchiment des exploiteurs, coordonné par les élites,
allait se répéter à une échelle encore plus importante quelques
décennies plus tard, avec le réchauffement climatique mondial.

Le réchauffement climatique : une menace pour l’humanité

En 2005 et 2006, plusieurs années avant que le scandale du Climategate de novembre 2009 n’explose la bulle médiatique qui maintenait l’opinion publique dans l’acceptation des crédits de carbone, du système de plafonnement, et du filon financier associé, chiffré en milliers de milliards de dollars, qui peut encore fonctionner, j’exposai le scandale de la cooptation au réchauffement planétaire dans un article qu’Alexander Cockburn, décrivit dans The Nation comme « l’une des meilleures études sur la fabrication du mythe de l’effet de serre, du point de vue de la gauche » 4 5 6.

Mon étude amena David F. Noble à explorer la question, et à écrire The Corporate Climate Coup [« Le coup d’État climatique des multinationales », NdT],
pour exposer la manière dont les médias s’emparèrent du sujet par suite
de la compréhension par le secteur de la finance du potentiel
gigantesque de bénéfices que le passage au vert pouvait constituer7.

Les paragraphes d’introduction de Global Warming: Truth or Dare? sont reproduits ici 4.:

J’avance également qu’il existe de fortes motivations
sociétales, institutionnelles, et psychologiques, derrière la
construction puis le maintien du mythe d’une grande menace de
réchauffement planétaire (le mythe du réchauffement climatique, pour
faire court). Je décris ces motivations s’agissant des travaux de la
profession scientifique, ainsi que du réseau des multinationales, de la
finance mondiale, et de ses ombres gouvernementales.

J’affirme que la force la plus destructrice de la planète, et de
loin, réside dans les financiers menés par le pouvoir, et les sociétés
mues par la recherche du profit, ainsi que leurs cartels soutenus par la
puissance militaire ; et que le mythe du réchauffement planétaire
constitue une fausse piste qui contribue à cacher cette vérité. À mon
avis, les activistes qui, quelles que soient leurs justifications,
entretiennent le mythe du réchauffement planétaire, ont été mis sous
contrôle, ou à tout le moins, se sont fait neutraliser.

D’autres extraits suivent 4.:

Les scientifiques en environnement et les agences
gouvernementales sont financés pour étudier et examiner des problèmes
qui ne menacent pas les intérêts corporatifs ni financiers. Il n’est
donc pas surprenant qu’ils s’en prennent à la dévastation à l’échelle
d’un continent, due à l’extraction des ressources, par la lorgnette du
CO2. Le principal inconvénient de cette stratégie et qu’on ne prend pas
le contrôle d’un monstre affamé en lui demandant de chier moins que ce
qu’il avale.

Le réchauffement climatique constitue un problème strictement dans
l’imaginaire de la classe moyenne du monde développé. Personne d’autre
ne s’en préoccupe. Les travailleurs des usines, exploités dans le Tiers
Monde se fichent du réchauffement climatique. Les enfants irakiens ayant
subi des mutations génétiques du fait de l’uranium appauvri qui y a été
répandu par les guerres étasuniennes se fichent du réchauffement
climatique. Les populations indigènes dévastées ne sont pas non plus
concernées par le réchauffement climatique, sauf peut-être comme
représentation de la seule solidarité à laquelle nous pourrions
souscrire.

Ce n’est pas un sujet de limitation des ressources. [« Les montants
dépensés pour l’alimentation des animaux de compagnie aux USA et en
Europe chaque année équivalent aux montants nécessaires pour apporter
une nourriture et des soins médicaux de base à l’ensemble des
populations du Tiers Monde, et encore resterait-il une assez coquette
somme à dépenser. » (rapport de développement de l’ONU, 1999)]. C’est un
sujet d’exploitation, d’oppression, de racisme, de pouvoir, et
d’avidité. La justice économique, humaine, et animale amène d’elle-même
une pérennité économique qui est elle-même toujours fondée sur des
pratiques renouvelables. La reconnaissance des droits élémentaires des
populations indigènes modère automatiquement l’extraction de ressources
et préserve les habitats naturels. Empêcher les guerres et les
interventions impérialistes tarit automatiquement l’exploitation à
l’échelle des nations. Un vrai contrôle démocratique de la politique
monétaire permet très largement de supprimer l’extorsion basée sur la
dette. Etc.

Et il y a une critique approfondie de la science qui sert à nourrir une tendance à grand bruit, et un aveuglement intéressé 4.. Le Climategate ne fait que confirmer ce qui devrait sauter aux yeux de tout scientifique en exercice : cette science constitue une mafia quand elle ne se résume pas à une pilule soporifique.

[Développement récent (mars 2011) : déconstruction tranchante du récit de la science climatique dominante – ICI.]

Conclusion

Cela continue sans s’arrêter. Que reste-t-il, qui n’est pas mensonge ?

Considérez l’escroquerie récente au H1N1 — un autre cas d’école. Le
cirque se poursuit et fait dans le grotesque : des gels antiseptiques à
chaque porte en un clin d’œil, des lycéens se shootant en buvant
l’alcool des gels, obsolescence de la souche virale avant que le vaccin —
pré-payé — ne puisse même être produit, efficacité non prouvée, aucune
exigence que l’efficacité en soit garantie, des garanties du
gouvernement aux fabricants contre les poursuites lancées par les
clients, dans les universités, des agents de sécurité enseignant aux
étudiant la bonne manière de tousser, etc.

De la folie pure. Quelque chose a-t-il déclenché notre réflexe de stupidité génétiquement enraciné de pays développé ? Cela s’inscrit-il dans notre marche vers le fascisme8 ?

En voici encore un échantillon. Les éducateurs promeuvent le mensonge selon lequel nous apprenons parce que nous recevons un enseignement. Le mensonge de l’éducation est franchement dénoncé par les éducateurs radicaux9 10.

Les professeurs d’université conçoivent des programmes comme si les étudiants apprenaient effectivement chaque élément qui y est professé, alors qu’en réalité les étudiants n’apprennent pas les éléments qui y sont professés : chacun n’apprend que ce qu’il apprend. On pourrait chambouler complètement l’ordre dans lequel les cours sont donnés, et l’on ne verrait pas de différence notable quant à ce que les étudiants en retiennent. Les étudiants produisent des absurdités et les professeurs n’en sont pas gênés. L’obéissance et l’endoctrinement sont les vrais composantes de tout le processus, et la seule compétence réellement exigée est de faire semblant. Les étudiants le savent, et ceux qui l’ignorent ne savent pas ce qu’ils savent, et ne se connaissent pas eux-mêmes. 8.9.10..

Choisissez n’importe quelle opinion d’expert ou n’importe quel paradigme dominant : ils sont les constituants d’un racket.

Nous n’acceptons pas la vérité, parce que la vérité est brutale.

Denis G. Rancourt était professeur titulaire à 
temps plein de l’Université d’Ottawa au Canada. Il suivit une formation 
de physicien et pratiqua la physique, les sciences de la terre, et la 
science de l’environnement, domaines en lesquels il fut financé par une 
agence nationale et dirigea un laboratoire reconnu à l’international. Il
 a publié plus de cent articles dans des journaux scientifiques de 
premier plan. Il a développé des cours d’activisme populaire et a 
constitué un critique franc de l’administration universitaire. Il est un
 défenseur des droits des Palestiniens. Il a été mis à la porte en 2009 
par un président qui est un défenseur inconditionnel de la politique 
israélienne. [Voir www.academicfreedom.ca]
Note du Saker Francophone

Il a aussi publié une longue étude sur les tenants et les aboutissants de la globalisation.

Traduit par Vincent, relu par Olivier pour le Saker Francophone

Notes

  1. « No Ivory Tower – book » écrit par Ellen W. Schrecker
  2. Interview radiophonique du Dr. Barbara Starfield: CHUO 89.1 FM, Ottawa; 21 janvier 2010
  3. Nature 449, 382-383 (2007)
  4. « Global Warming: Truth or Dare? – essay » par Denis G. Rancourt
  5. « Questioning Climate Politics – Denis Rancourt says the ‘global warming myth’ is part of the problem »; April 11, 2007, interview par The Dominion
  6. Climate Guy blog
  7. « The Corporate Climate Coup – essay » par David F. Noble
  8. “Canadian Education as an Impetus towards Fascism – essay” par Denis G. Rancourt
  9. « Pedagogy of the Oppressed – book » par Paulo Freire
  10. “The Ignorant Schoolmaster – book” par Jacques Rancière



Le climat et la piste du fric

[Source : Réseau International]

par F. William Engdahl.

Le climat. Qui aurait pu penser ? Les mêmes mega-entreprises et
mega-milliardaires qui sont derrière le mondialisme, la mondialisation
de l’économie ces dernières décennies, dont la poursuite de la valeur et
du profit d’actionnaire et la réduction des coûts, qui ont tant et tant
ruiné notre environnement à la fois dans le monde industrialisé et dans
les économies sous-développées d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine,
sont les soutiens les plus importants du mouvement  de
la “décarbonisation par la base” qui va de la Suède à l’Allemagne en
passant par les Etats-Unis et au-delà. Est-ce le remords ou serait-ce en
accord avec un agenda plus profond de la monétarisation de l’air même
que nous respirons ?…

Indépendamment de ce qu’on peut penser des dangers représentés par le
CO2 et les risques que le réchauffement global crée une catastrophe
planétaire avec une augmentation moyenne de température de 1,5 à 2 degré
Celsius dans les prochaines douze années, il convient néanmoins de
noter qui fait la promotion de ce flot actuel de propagande et
d’activisme climatique.

La finance verte

Plusieurs années avant qu’Al Gore et d’autres ne décident d’utiliser
une jeune écolière suédoise pour être l’égérie de l’urgence climatique,
ou aux Etats-Unis d’appeler une Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) pour une
réorganisation complète de l’économie autour de la Nouvelle Donne Verte,
les géants de la finance ont commencé à cogiter sur des plans efficaces
pour diriger les centaines et milliers de milliards de dollars des
futurs fonds d’investissement dans des entreprises “climatiques” souvent
sans valeur et inutiles.

En 2013, après des années de préparation attentive, une entreprise immobilière suédoise, Vasakronan, a émis la première obligation entrepreneuriale “l’obligation verte”. Elle fut suivie par bien d’autres comme Apple, la SNCF et la banque majeure française du Crédit Agricole. En novembre 2013, Tesla Energy plombée par le problème Elon Musk, a émis la première sécurité basée sur le solaire/photovoltaïque. Aujourd’hui, d’après quelque chose qui est appelé la Climate Bonds Initiative (Initiative sur les Obligations du Climat), plus de 500 milliards de dollars de ces obligations sont disséminées. Les créateurs de l’idée de cette obligation disent que leur but est de gagner une part majeure de 45 000 milliards de dollars en acquisitions globalement sous gestion et qui ont investi nominalement dans des “projets climato-sympathiques” (“climate friendly” projects.)

Bonnie Prince Charles, futur roi d’Angleterre et du Royaume-Uni, avec
la Banque d’Angleterre et la finance de la City de Londres, ont promu
les “instruments financiers verts”, emmenés par les “obligations
vertes”, pour rediriger les plans de retraite et les fonds mutuels vers
des projets verts. Un joueur clef dans le lien entre les institutions
financières mondiales avec l’Agenda Vert est le patron sortant de la
Banque d’Angleterre Mark Carney. En décembre 2015, la Banque des
Règlements Internationaux (NdT: Bâle, GQG des banques centrales, toutes
privées rappelons-le…) et son comité pour la stabilité financière (CSF),
alors présidé par Carney, créa une force spéciale sur la divulgation
financière en relation avec le climat afin de “conseiller les investisseurs, prêteurs et assurances au sujet des risques liés au climat”. Ceci fut sans aucun doute un point de focalisation des plus bizarres pour des banquiers centraux.

En 2016, ce comité, avec la Corporation de la City de Londres et le
gouvernement britannique, lancèrent l’initiative de la finance verte,
visant à engranger des milliers de milliards au gré d’investissements
“verts”. Les banquiers nommèrent 31 personnes pour former le comité.
Présidé par le milliardaire de la finance Michael Bloomberg, ce comité
inclut des personnes clefs en provenance d’institutions telles que la JP
Morgan Chase, BlackRock-one, un des plus gros gérants de biens au monde
avec un portefeuille de gestion de près de 7000 milliards de dollars,
la banque Barclays, la HSBC, la banque londonienne de Hong Kong qui a
été mis à l’amende moultes fois pour blanchiment de l’argent de la
drogue et autres malversations, Swiss Re, la banque chinoise de l’ICBC,
les Aciers Tata, ENI oil le géant italien, Dow Chemical, le géant minier
BHP Bellington et David Blood de Generation Investment LLC d’Al Gore…
De fait, il semble que les renards écrivent les règles de gestion de ce
nouveau poulailler vert.

Carney de la Banque d’Angleterre fut aussi un acteur clef dans les
efforts de rendre la City de Londres le centre financier de la finance
verte mondiale. Le Chancelor of the Exchequer sortant de GB, Philip
Hammond, publia une marche à suivre en juillet 2019 sur “La stratégie de
la finance verte : transformer la finance pour un futur plus vert”.
L’article dit: “Une des initiatives les plus influentes qui a émergé
est la force spéciale sur la divulgation financière en relation avec le
climat (TCFD) du comité de stabilité financière, soutenu par Mark Carney
et présidé par Michael Bloomberg. Il a été endorsé par des institutions
représentant globalement quelques 118 000 miliards de dollars.

On dirait bien qu’il y a un plan derrière tout cela. Le plan est la
financiarisation de l’économie mondiale en utilisant la peur d’un
scenario de fin du monde (climatique) afin d’atteindre des buts
arbitraires tels que “des émissions zéro nettes de gaz à effet de
serre”.

Goldman Sachs, acteur clef

La banque omniprésente de Wall Street de la Goldman Sachs, qui a
pondu entre autre, le président sortant de la Banque Centrale Européenne
Mario Draghi et le patron de la Banque d’Angleterre Mark Carney, vient
juste de dévoiler le premier index mondial des top actions boursières
pour l’environnement, fait avec la CDP de Londres, anciennement le
Carbon Disclosure Project. Celui-ci est notoirement financé par des
investisseurs comme HSBC, JP Morgan Chase, Bank of America, Merrill
Lynch, Goldman Sachs, American International Group (AIG) et la State
Street Corp.

Ce nouvel index, appelé CDP Environment EW et CDP Eurozone EW, vise à
leurrer les fonds d’investissement, les systèmes de retraites des états
comme CalPERS (the California Public Employees’ Retirement System) and
CalSTRS (the California State Teachers’ Retirement System) qui ont des
biens combinés de quelques 600 milliards de dollars, à investir dans
leurs cibles choisies avec attention. Des entreprises du haut de cet
index incluent Alphabet de Google, Microsoft, ING Group, Diageo,
Philips, Danone et de manière fort à propos… Goldman Sachs.

Entre Greta, AOC and Co.

A ce point, les évènements prennent une tournure des plus cyniques
alors que nous sommes confrontés avec des activistes climatiques des
plus populaires et très bien promus comme par exemple la suédoise Greta
Thunberg ou la New-Yorkaise de 29 ans Alexandria Ocasio-Cortez et la Nouvelle Donne Verte.
Quelque soit le niveau de sincérité de ces activistes, il y a derrière
eux, une très belle machine financière bien huilée, qui les promeut afin
d’y gagner et d’y gagner gros.

Greta Thunberg fait partie d’un réseau très bien connecté lié à
l’organisation de Al Gore, qui est professionnellement et cyniquement
promue et utilisé par des agences comme l’ONU, la Commission Européenne
et les intérêts financiers se trouvant derrière l’agenda climatique
actuel.
Comme le documente très bien le chercheur et activiste
climatique canadien, Cory Morningstar dans une excellente série
d’articles, la jeune Greta travaille avec un réseau bien tricoté qui est
lié à l’investisseur  climatique
américain et grand profiteur de la “crise climatique”, Al Gore,
président du Generation Investment Group. L’associé de Gore,
l’ex-Goldman Sachs David Blood, est un membre du TCFD créé par la BRI de
Bâle. Greta Thunberg et son ami de 17 ans américain, Jamie Margolin,
furent tous deux listés comme “special youth advisor and trustee” par la
NGO suédoise “We Don’t Have Time”, fondée par son CEO Ingmar
Rentzhog, qui est un membre de la Climate Reality Organization Leaders,
de Al Gore et fait partie de la European Climate Policy Task Force. Il
fut formé par Al Gore en mars 2017 à Denver, Colorado, puis en juin 2018
à Berlin. Le Climate Reality Project d’Al Gore est un associé de l’ONG “We Don’t Have Time”.

Greta Thunberg et Jamie Margolin

La membre du congrès américain (députée) Alexandria Ocasio-Cortez
(AOC), qui fit l’effet d’une bombe lors de ses premiers jours en
fonction en dévoilant la “Nouvelle Donne Verte” pour réorganiser
complètement l’économie américaine à un coût qui sera probablement de
l’ordre de 100 000 milliards de dollars, n’est pas non plus sans guide
avisé. elle a ouvertement admis qu’elle s’est présentée aux élections à
l’instance d’un groupe appelé Justice Democrats. elle a dit à un
journaliste dans un entretien: “Je ne participerai pas à cette
élection si ce nétait pour le soutien de Justice Democrats et de Brand
New Congress. Euh, en fait ce furent ces organisations, JD et BNC,
toutes deux qui m’ont demandé de me présenter. Ce sont elles qui m’ont
appelé il y a un an et demi…
” Maintenant, en tant que députée, les
conseillers d’AOC incluent le co-fondateur de JD, Zack Exley, qui fut un
Open Society Fellow (NdT: George Soros) et fut financé par, entra
autre, l’Open Society Foundation de Soros et la Ford Foundation (NdT:
gestion et intérêt Rockefeller) qui créèrent un prédécessur à JD pour
recruter des candidats triés sur le volet pour participer aux campagnes
électorale et être élus députés.

Le véritable agenda est économique

Les liens entre les plus grands groupes financiers au monde,
les banques centrales et les entreprises transnationales avec la poussée
actuelle pour une stratégie climatique extrémiste d’abandon de
l’économie fondée sur les hydrocarbures en faveur d’une vague économie
verte largement inexpliquée, est semble t’il, moins au sujet de la
véritable préoccupation de rendre notre planète plus propre et plus
saine à vivre, mais ceci serait plutôt un agenda, intimement lié à
l’Agenda 2030 de l’ONU pour une économie “durable” et pour développer
littéralement des milliers de milliards de dollars en nouvelle richesse
pour les banques transnationales et les géants de la finance qui
constituent le véritable pouvoir en place.

En février 2019, après un discours à la Commission Européenne de
Bruxelles par Greta Thunberg, le président de la CE, Jean-Claude
Juncker, après avoir élégamment embrassé la main de Greta, est apparu
passer aux véritables actes. Il a dit à Greta et à la presse que l’UE
devrait dépenser des milliards d’Euros pour combattre la changement
climatique ces 10 prochaines années. Juncker a proposé qu’entre 2021 et
2027, “un euro sur quatre dépensé au sein de l’UE et de son budget le
sera pour une action envers la limitation du changement climatique.” Ce
que le rusé Juncker n’a pas dit, est que cette décision n’a absolument
rien à voir avec la plaidoirie de la jeune suédoise. Ceci avait été
décidé en conjonction avec la Banque Mondiale une année complète avant
le 26 septembre 2018 au sommet One Planet et impliquant la BM, les
fondations Bloomberg le World Economic Forum et autres. Juncker a
intelligemment utilisé l’attention des médias donnée à la jeune Greta
pour promouvoir son agenda climatique.

Le 17 octobre 2018, quelques jours après l’accord de l’UE au One
Planet Summit, l’UE de Juncker signa un Memmorandum de Compréhension
avec Breakthrough Energy-Europe dans lequel des membres associés de
Breakthrough Energy-Europe auront un accès préférentiel à tout financement à ce sujet.

Les membres de Breakthrough Energy incluent: Virgin Air’s Richard Branson, Bill Gates, Alibaba’s Jack Ma, Facebook’s Mark Zuckerberg, HRH Prince Al-waleed bin Talal (NdT: Qatar), Bridgewater Associates’ Ray Dalio; Julian Robertson of hedge fund giant, Tiger Management; David Rubenstein, founder Carlyle Group; George Soros, Chairman Soros Fund Management LLC; Masayoshi Son, fondateur Softbank, Japon. 

Ne vous y trompez pas. Lorsque des
entreprises multinationales des plus influentes, des investisseurs du
plus haut niveau mondial incluant BlackRock et la Goldman Sachs, l’ONU,
la Banque Mondiale, la Banque d’Angleterre (NdT: et la City de Londres
derrière) et autres banques centrales, leur GQG de la BRI de Bâle,
s’alignent derrière le financement d’un soi-disant “agenda vert”,
appelez-le Nouvelle Donne Verte ou ce que vous voulez, il est grand
temps de regarder sous la surface publique de ces campagnes d’activistes
climatiques et l’image qui en émerge est celle d’une tentative de
réorganisation financière de l’économie mondiale en utilisant la “crise
climatique”, quelque chose sur quoi le soleil et son énergie naturelle
auront toujours par ordre de magnitude, beaucoup plus à voir que
l’humanité ne l’aura jamais, pour essayer de nous convaincre, nous les
gens ordinaires, de faire des sacrifices incommensurables pour “sauver
notre planète”.

En 2010, le patron du Working Group 3 du GIEC, le Dr Otmar Edenhofer a dit à un journaliste qui l’interviewait: “
on doit dire clairement que nous redistribuons de facto la richesse
mondiale par la politique climatique. On doit se libérer de l’illusion
que la politique internationale sur le climat est une politique pour
l’environnement. Ceci n’a plus rien à voir avec l’environnement, avec
des problèmes comme la déforestation ou le trou dans la couche d’ozone.
” Depuis, la stratégie de la politique économique s’est développée bien plus avant.

source : Climate and the Money Trail

Traduit de l’anglais par Résistance 71

via https://resistance71.wordpress.com/




L’armée Américaine (US Air Force) admet qu’elle peut contrôler la météo, un brevet le prouve

Par Eveil Homme

[Source : eveilhomme]

L’US Air Force et la DARPA (Agence des projets de recherche avancée pour la défense) voudraient nous faire croire qu’elles ont cessé d’utiliser HAARP (https://fr.wikipedia.org/wiki/High_frequency_active_auroral_research_program ou Programme de recherche auroral activé par haute fréquence) en Alaska à des fins de recherche et d’expérience. Cependant, même dans ces conditions, nous savons tous qu’il existe d’autres systèmes HAARP, sous la forme de systèmes de communication et de surveillance radar, qui sont installés sur des plates-formes mobiles déployables dans toutes les eaux internationales du monde.

Il leur suffit de « tourner un bouton »
pour modifier la plage de fréquence en hyperfréquences et d’augmenter
suffisamment la puissance de transmission [FM] modulée en fréquence pour
atteindre et réchauffer l’atmosphère au-dessus de la cible.

La technologie est couverte par le brevet US 4 686 605 sur la « Méthode et appareil pour modifier une région de l’atmosphère, de l’ionosphère et / ou de la magnétosphère de la Terre».

us-patent-4686605

Comment ça marche?

Pour ceux qui n’ont pas d’appétit pour la
technique, imaginez le même signal de fréquence utilisé dans votre four
à micro-ondes pour préparer votre petit-déjeuner…

microwave_diagram

… qui est dirige vers l’atmosphère depuis la pointe des antennes dans la matrice indiquée ci-dessous.

antennae_haarp

Là encore, le même principe que celui
utilisé pour la télévision, ou le site cellulaire, est utilisé sur ces
plates-formes HAARP et radar. La seule différence « dans la préparation
du ciel », par opposition à votre petit-déjeuner, est que la tension
nécessaire pour transmettre le même signal hyperfréquence se situe dans
la plage de centaines de millions de volts, en raison de la distance que
doit parcourir le même signal entre l’antenne et la cible.

Cependant,

« Un four à micro-ondes grand public
typique consomme 1 100 W CA et produit 700 W de puissance micro-ondes,
soit un rendement de 64%. Les 400 W restants sont dissipés sous forme de
chaleur, principalement dans le tube à magnétron. ”

… L’émetteur HAARP de notre gouvernement
peut avoir besoin de 100 milliards de watts d’énergie, comme l’indique
le brevet ci-dessus, pour obtenir un résultat spécifique. Bien entendu,
il n’y a pas de limite théorique quant à la part d’ego dans le
processus.

Que pourrait-il arriver à la région
présélectionnée dans l’atmosphère si le réseau de transmission reçoit
suffisamment d’énergie?

Comprenez que même une augmentation de
seulement 1 Celsius de la température atmosphérique est plus que
suffisante pour initier une perturbation météorologique
significative. N’oubliez pas que tous les gaz passent d’une pression
élevée à une pression basse et que la pression de gaz est directement
proportionnelle à sa température.

En bref, si on réchauffe au moins trois
endroits spécifiques dans l’atmosphère, la région centrale commune ayant
une pression relativement plus basse que ces trois points chauffés
deviendra l’œil du cyclone. Trois forces en concurrence se dirigeant
vers une région commune ne peuvent être résolues que par une rotation en
spirale descendante, les gaz les plus froids étant plus lourds que les
premiers. En fonction de la quantité d’énergie utilisée, l’ensemble du
processus peut prendre des jours à se développer.

Le chemtrailing (épandage de produit
toxique dans l’atmosphère) et l’ensemencement des nuages ​​pourraient
certainement améliorer le processus bien au-delà de petites
manipulations météorologiques. Il est notoire que ces maniaques ont
presque toujours plusieurs objectifs pour une seule action.

Pour ceux qui comprennent la modulation de fréquence ,
ils savent que tout signal basse fréquence peut être intégré au signal
radio haute fréquence. En bref, il est possible de modifier le
comportement humain en diffusant en modulation de fréquence des ondes
cérébrales, à savoir:

  • Les ondes delta (inférieures à 4 Hz) se produisent pendant le sommeil
  • Les ondes thêta (4-7 hz) sont associées au sommeil, à la relaxation
    profonde (comme la relaxation hypnotique) et à la visualisation
  • Les ondes alpha (8-13 hz) se produisent lorsque nous sommes détendus et calmes
  • Les ondes bêta (13-38 hz) se produisent lorsque nous réfléchissons activement, résolvons des problèmes, etc.
  • Le rythme moteur sensoriel (ou SMR; environ 14 hz) a été découvert à
    l’origine pour empêcher l’activité épileptique chez les
    chats. L’activité SMR semble lier les fonctions du cerveau et du corps.
  • Les ondes cérébrales gamma (39-100 hz) sont impliquées dans une
    activité mentale plus intense et une consolidation de l’information. Une
    étude intéressante a montré que les méditants tibétains avancés
    produisent des niveaux de gamma plus élevés que les non-méditants, à la
    fois avant et pendant la méditation.

Ce sont les « bonnes vagues ». Mais il
existe également une bande d’ondes pouvant provoquer des
hallucinations. En bref, les possibilités sont infinies avec cette
technologie de diffusion simple, incitant le Tesla à la diffuser dans
plusieurs pays après que M. George Scherff, Jr., alias George W. Bush,
n’ait introduit en fraude les plans électriques de la technologie en
provenance d’un laboratoire « de sorcier » pour le compte et à
l’avantage de l’état profond.

Autres effets de la transmission radio

Pour avoir une idée de la dangerosité
réelle de cette technologie sous le contrôle des « personnes malades »
contrôlant le gouvernement, nous devons examiner l’article de
l’Organisation mondiale de la santé sur quelques-uns des effets
possibles de l’exposition au radar [1 mégawatt] et émissions de radio
[50 kilowatts]:

Effets possibles sur la santé

La plupart des études menées à ce jour
ont porté sur des effets sur la santé autres que le cancer. Ils ont
étudié les réponses physiologiques et thermorégulatrices, les
changements de comportement et les effets tels que l’induction
d’opacités du cristallin (cataractes) et les effets néfastes sur la
reproduction suite à une exposition aiguë à des niveaux relativement
élevés de champs RF. Un certain nombre d’études font également état
d’effets non thermiques, dans lesquels aucune augmentation sensible de
la température ne peut être mesurée.

Études sur le cancer: de nombreuses
études épidémiologiques ont examiné les liens possibles entre
l’exposition aux RF et un risque de cancer excessif. Cependant, en
raison des différences dans la conception et la réalisation de ces
études, leurs résultats sont difficiles à interpréter. Un certain nombre
de groupes d’évaluation par les pairs nationaux et internationaux ont
conclu qu’il n’existait aucune preuve claire de liens entre l’exposition
aux RF et un risque de cancer excessif. L’OMS a également conclu qu’il
n’existait aucune preuve scientifique convaincante que l’exposition aux
RF raccourcisse la durée de vie des humains ou que les RF soient un
inducteur ou un promoteur du cancer. Cependant, d’autres études sont
nécessaires.

Effets thermiques: Les champs
RF ont été étudiés chez les animaux, y compris les primates. Les
premiers signes de conséquences néfastes sur la santé, constatés chez
les animaux à mesure que le niveau des champs RF augmentait,
comprenaient une diminution de l’endurance, une aversion du champ et une
diminution de la capacité à effectuer des tâches mentales. Ces études
suggèrent également que des effets néfastes pourraient survenir chez les
humains soumis à une exposition totale ou à une exposition localisée à
des champs RF suffisants pour augmenter la température des tissus de
plus de 1 ° C. Les effets possibles incluent l’induction de cataractes
oculaires et diverses réactions physiologiques et thermorégulatrices
lorsque la température corporelle augmente. Ces effets sont bien établis
et constituent la base scientifique permettant de limiter l’exposition
professionnelle et publique aux champs RF.

Effets non thermiques: Plusieurs groupes ont rapporté que l’exposition à des niveaux de RF trop faibles pour entraîner un échauffement (c.-à-d. Des SAR https://fr.wikipedia.org/SAR très faibles) altère la mobilité des ions calcium, responsable de la transmission des informations dans les cellules tissulaires. Cependant, ces effets ne sont pas suffisamment établis pour permettre de limiter l’exposition humaine.

Champs RF pulsés: Il a
été rapporté que l’exposition à des champs RF pulsés très intenses,
similaires à ceux utilisés par les systèmes radar, supprime la réponse
de reflexe à une surprise et provoque des mouvements corporels chez des
souris conscientes. De plus, les personnes ayant une audition normale
ont perçu des champs RF d’impulsions avec des fréquences comprises entre
environ 200 MHz et 6,5 GHz. C’est ce qu’on appelle l’effet auditif à
micro-ondes. Le son a été décrit de différentes manières comme étant un
bourdonnement, un clic, un sifflement ou un bruit sourd, en fonction des
caractéristiques de pulsation RF. Une exposition prolongée ou répétée
peut être stressante et doit être évitée autant que possible.

Chocs et brûlures RF: à
des fréquences inférieures à 100 MHz, les charges induites par les
radiofréquences peuvent résulter de charges induites sur des objets
métalliques situés à proximité de radars. Les personnes qui se trouvent
dans des champs RF peuvent également avoir une absorption locale élevée
des champs dans les zones de leur corps ayant une petite section
transversale, telles que les chevilles. En général, en raison des
fréquences plus élevées utilisées par la plupart des systèmes radar
modernes, combinées à leurs faibles largeurs de faisceau, le potentiel
d’effets de ce type est très faible.

HAARP peut être envisager comme outil de progrès

Il faut comprendre que HAARP,
comme de nombreuses technologies, n’est pas mauvais en soi, mais que ce
sont les personnes qui l’utilisent qui le sont à l’heure actuelle.
 Toutes
les technologies sont des armes à double tranchant qui peuvent être
utilisées au profit de tous, ou au contraire vouées à la destruction.

haarp-uses

Voici pourquoi selon le même brevet:

En bref, ils pourraient mettre fin à leur
extrêmement toxiques et dangereuses actions et expérimentations liées
au «contrôle climatique» en produisant suffisamment d’ozone pour
reconstituer cette couche protectrice, réduire le monoxyde de carbone et
les oxydes toxiques similaires dans l’atmosphère, etc., et fournir des
précipitations suffisantes dans le désert aride d’Afrique.

Ils peuvent également éliminer la
toxicité dans les océans pour produire autant de planctons que possible
et augmenter les prises du pêcheur. Finis les mammifères échoués sur les
plages de sable partout.

Cependant, les mêmes personnes ayant la
capacité de contrôler le temps font elles-mêmes la promotion des
canulars liés au «changement climatique» ou du «réchauffement de la
planète». Alors, comment pouvons-nous nous attendre à ce que ces
irrespondables soient la solution?

En bref, ces mêmes personnes qui occupent
les arcanes du pouvoir créent elles-mêmes toutes ces absurdités
qu’elles-mêmes peuvent évidemment aussi résoudre avec ce qui est déjà
entre leurs mains et retardent notre plein potentiel en tant que
civilisation en raison de la mauvaise application de ces connaissances
scientifiques. C’est le nœud du problème.

L’armée de l’air US lance une BOMBE: ils peuvent contrôler les conditions météorologiques – HAARP

haarp-28

Alors que HAARP et le contrôle des
conditions météorologiques ont été qualifiés de théorie du complot par
les médias de masse et les responsables gouvernementaux, lors d’une
audition au Sénat mercredi, David Walker, secrétaire adjoint du
Département de la science, de la technologie et de l’ingénierie de l’Air
Force, a lancé une bombe en
réponse à Lisa Murkowski qui a posé une question sur le démantèlement
cet été du programme de recherche sur les aurores activés par haute
fréquence (HAARP), doté d’un budget de 300 millions de dollars.

Walker a déclaré que ce n’était «pas un
domaine dont nous aurions besoin à l’avenir» et que l’utilisation des
fonds de recherche de la Force aérienne pour le maintien de HAARP ne
serait pas une bonne utilisation. «Nous passons à d’autres méthodes de
gestion de l’ionosphère, pour lesquelles HAARP a vraiment été conçu»,
a-t-il déclaré. « Injecter de l’énergie dans l’ionosphère pour pouvoir la contrôler. Mais ce travail est terminé. 

afficher-les-sous-titres-1

Beaucoup de personnes pensent que HAARP a
été créé et a été utilisé pour le contrôle des conditions
météorologiques, avec suffisamment de courant pour déclencher les
ouragans, les tornades et les tremblements de terre. Des commentaires
comme celui-ci soulèvent la question de savoir si les théoriciens du
complot sont plus ciblés que personne ne l’a admis à ce jour.

Nous devons être la solution. Nous devons
agir. Sinon, seules trois unités de ces plates-formes HAARP mobiles, se
faisant passer pour des radars, peuvent rendre l’ouragan contrôlable
par une méthode courante appelée triangulation .

Ont-ils vraiment démantelé le HAARP basé en Alaska?

Les conditions météorologiques peu
naturelles suggèrent que HAARP est toujours actif. Mais, à supposer que
ce soit le cas, nous soupçonnons que le système n’a que muté.

Ils ne ressemblent peut-être pas à cela,
mais les radars Doopler fournissent le même ensemble de fonctions utiles
et perfides, lorsque cela est souhaité.

labnexrad

Vous trouverez ci-dessus un des 159 radars météo Doppler haute résolution  WSR-88D en bande S disséminés aux États-Unis et faisant partie du système NEXRAD, comme indiqué ci-dessous, et censés surveiller la météo.

nexrad_network

Comme indiqué ci-dessus, le système de surveillance météorologique NEXRAD Doopler fonctionne dans la bande de fréquences de bande S comprise entre 2 et 4 GHz (ou 2 à 4 milliards d’impulsions par seconde), soit la même fréquence à laquelle nos fours à micro-ondes et autres appareils sans fil courants fonctionner.

La bande S est une désignation de l’ Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) pour une partie de la bande des hyperfréquences du spectre électromagnétique couvrant des fréquences comprises entre 2 et 4  gigahertz (GHz)… La bande S contient également l’ ISM de 2,4 à 2,483 GHz bande , largement utilisé pour les dispositifs à micro-ondes sans licence de faible puissance tels que les téléphones sans fil, les casques sans fil ( Bluetooth ), les réseaux sans fil (WiFi), les ouvre-portes de garageles serrures de véhicule sans clé , les moniteurs pour bébé ainsi que pour les soins médicaux, les appareils de diathermie et fours à micro-ondes (généralement à 2,495 GHz).

En bref, nous n’inventons rien. Le
cancer, l’euphorie au milieu des difficultés économiques, les
intempéries et le réchauffement de la planète, sont généralement
provoqués artificiellement à ce stade de notre existence.

Ce n’est pas la première fois qu’un
responsable public reconnaît que HAARP et le contrôle des conditions
météorologiques sont non seulement possibles, mais ont été et sont
toujours utilisés comme une «super arme», comme le prouve une déclaration faite en 1997 par l’ancien secrétaire américain à la Défense William Cohen, où il a dit:

« D’autres [terroristes] se lancent même dans un terrorisme de type écologique, leur permettant de modifier le climat, de déclencher des tremblements de terre, des volcans à distance grâce à l’utilisation d’ondes électromagnétiques… Il existe donc de nombreux esprits ingénieux qui travaillent pour trouver des moyens dans lesquels ils peuvent semer la terreur chez d’autres nations… C’est réel, et c’est la raison pour laquelle nous devons intensifier nos efforts [antiterroristes] ».

Est-ce toujours une théorie du complot si les fonctionnaires reconnaissent que c’est vrai?

Le système de surveillance météorologique
NEXRAD Doopler ne peut pas être installé le long de grandes voies de
circulation sans susciter suffisamment de curiosité et
d’inquiétude. Bienvenue dans la technologie sans fil 5G!

Source: https://geopolitics.co/2015/06/06/us-air-force-admits-they-can-control-weather/

Traduction libre d’Eveilhomme.com


Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.

Notre discernement doit prévaloir à
tout moment; les opinions exprimées dans cet article sont les opinions
de leurs auteurs et ne reflètent éventuellement pas totalement celles
d’Eveilhomme.




Le brasier de la haine

[NdNM : Israel Shamir est un Juif converti au catholicisme.

De nombreux Juifs s’opposent aux actions de certaines de leurs élites ou de certains coreligionnaires influencés par le Talmud plutôt que par la Torah.

Le Talmud n’est qu’un ensemble de commentaires de la Torah.

Voir aussi : Le rabbin Gabriel Hagaï : « Notre Torah est basée sur la justice, l’amour, l’humilité, l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. »]

[Source : Entre la Plume et l’Enclume]

Le brasier de la haine

Publié le 21/04/2019

par Israël Shamir

L’Eglise en proie aux flammes

Les rabbins ne regrettent nullement le désastre parisien. « C’est le châtiment divin pour avoir brûlé le Talmud », vaticine un rabbin très en vue, celui de Bethel, Shlomo Aviner, au sujet de Notre-Dame en feu. En 1242, les Français avaient fait des recherches dans le Talmud, établi que le codex contient des volumes entiers d’appels à la haine, et ils ont fini par envoyer au bûcher 1200 échantillons du codex dans le square de la cathédrale Notre-Dame fraîchement édifiée. « Le temps du châtiment est venu », entonne dramatiquement ce rabbin. Pas si vite, rabbin! Si nous devons mettre en relation les deux évènements – l’incinération du Talmud et la récente destruction de l’église – ce qui est en cause, dans l’histoire, c’est que jadis la France avait un système immunitaire solide et viril. La destruction médiévale de ce livre funeste fortifia une salutaire immunité collective face aux légalismes talmudiques, et cela permit à la cathédrale de survivre aux guerres et aux révolutions pendant le nombre magique de 777 années. Mais rien ne dure éternellement, hélas, et la résistance du peuple de France s’est épuisée.

Peut-être est-ce le moment de lui ré-inoculer un vaccin contre les schémas talmudiques. Peut-être que le malfaisant esprit de l’intolérance talmudique et de la suprématie judaïque devait se voir exorcisé une fois de plus, chassé du cœur de la France pour encore 777 ans. Espérons que l’édification de la cathédrale de remplacement inspirera un nouvel esprit de fidélité envers Notre Dame. Mais on n’en prend pas le chemin. Certes, dans le climat actuel, les autorités françaises ont plutôt envie de profiter du naufrage de Notre-Dame pour en faire le prochain Musée de la tolérance.

Il y a 777 ans, un juif qui reniait le Talmud avait coupé les ponts avec la Juiverie, accueillait le Christ et entrait dans l’Eglise: Nicholas Danin exposa publiquement le tintamarre talmudique; cela fit l’objet d’un débat, et l’assemblée, choquée et amèrement offensée, décida de rassembler les exemplaires existants et de les brûler en place publique. Dans la France de Macron, Nicholas Danin serait traîné en justice par la LICRA, et condamné à la prison, voire brûlé vif. C’est Danin, et non le Talmud, qui serait déclaré coupable du propos haineux si ses juges étaient préalablement bien formés, comme nous le sommes, dans le philosémitisme. Y a-t-il la moindre raison de rendre les ruines de Notre-Dame à l’Eglise catholique? Pourquoi ne pas la refiler directement au CRIF?

Dans le même article, le rabbin Shlomo Aviner, Français
de naissance, rappelle à ses disciples que toutes les églises
chrétiennes peuvent se voir démolies prochainement (au moins en Israël),
mais que les temps ne sont pas encore mûrs.

Pour ce qui est de la cathédrale française, « nous ne sommes pas obligés de la détruire », même si « le christianisme est le plus grand ennemi des juifs ». Un juif est censé se réjouir à la vue d’une église carbonisée, et doit réciter une bénédiction spéciale du dieu de la vengeance qui renverse la maison des orgueilleux. Le pouvoir juif en France ne cesse de monter tandis que l’Eglise voit sa signification s’amenuiser; la vieille cathédrale avait peu de chances de survivre à un tel retournement du destin. Elle sera reconstruite mais avec une autre identité: quelque chose qui ne sera pas catholique, quelque chose qui ne sera plus une église. Elle sera conçue pour attirer les touristes; nul besoin de consulter les autochtones. On a déjà tout décidé  à la place des Français.

La destruction de la cathédrale était dans les tuyaux depuis longtemps. Quand les sorcières dénudées des Femen y ont célébré leur messe noire, ont trompé les prêtres et fouetté les vénérables cloches dans les tours de Notre-Dame, un tribunal français les a aussitôt acquittées et a infligé des sanctions aux gardiens qui avaient tenté d’arrêter le sacrilège. Et ce n’était pas encore suffisant pour les ennemis de l’Eglise: pour leur pur blasphème, les Femen ont été présentées au concours de l’ International Secularism Award 2017, et leur cheffe a vu sa tête honorée sur un timbre postal; elle a en outre servi de modèle pour une nouvelle Marianne. Dominique Venner, écrivain et historien catholique français, s’est suicidé dans la cathédrale en 2013 pour alerter ses concitoyens sur les nuages menaçant sa chère France, mais en vain.

En France, le combat sans relâche contre l’Eglise, conduit par les juifs et leurs alliés, continue à porter des fruits. En 2013, le gouvernement de Hollande a forcé les citoyens à accepter le mariage gay malgré les manifestations sans égal des catholiques français. L’influence de la LICRA en France dépasse même celle de l’ADL en Amérique. Les catholiques comme Soral et Dieudonné sont désormais envoyés en prison parce qu’ils heurtent la sensibilité juive (et comme vous le savez, les juifs sont des gens très sensibles). Ils poursuivent les Gilets jaunes tout comme ils persécutent l’Eglise et pour la même raison: il s’agit de provinciaux têtus qui veulent écouter les leçons du temps de la France chrétienne.

Le
terrible brasier de Paris devrait être un présage et un avertissement
pour les Français: retrouvez le lien avec votre Eglise! Sauvez-la et
chérissez-la, car elle ne sera pas toujours à vos côtés. Et qui vous
sauvera une fois qu’elle vous aura quittés? L’Eglise de France devrait
tendre la main au peuple en soutenant les Gilets jaunes contre le
gouvernement anti-chrétien de Macron. Son gouvernement n’a rien fait
pour défendre l’Eglise, et cet incendie n’est pas sorti de nulle part.
Macron est absolument coupable, si ce n’est par action, par sa
négligence criminelle. C’est trop facile de l’imaginer trinquant avec
une coupe de champagne en recevant la nouvelle. Nous devrions nous
méfier des gens de pouvoir qui sont susceptibles de se réjouir de la
destruction de nos églises.

Les meneurs du combat contre l’Eglise
de France livrent bataille en France comme ils l’ont fait aux US, sous
l’étendard des « prêtres pédophiles ». Ces accusations ad hominem (ces
ragots, ou ces tropismes, devrions-nous dire?) visent directement le
cœur  de l’Eglise. Personne ne pipe mot sur la malhonnêteté du coup
fourré, tout le monde est trop occupé à battre sa coulpe. Certes si vous
faites une allusion aux « escrocs juifs », vous allez avoir la LICRA sur
le dos, ou ses pieux agents viendront frapper à votre porte pour vous
expliquer qu’il « peut y avoir des escrocs qui soient juifs, mais cela ne
fait pas d’eux des escrocs juifs ». Et si vous vous avisez de parler
d' »escrocs juifs », vous êtes coupables d’antisémitisme. L’histoire des
« prêtres pédophiles » est un truc génial: l’Eglise se retrouve forcée de
faire des purges en son sein, d’elle-même, et les juifs se retrouvent
débarrassés d’elle, libres de poursuivre leur route vers un dénouement
auto-destructeur.

 Les juifs se décrivent eux-mêmes comme « une
nation de prêtres », les prêtres de l’obédience la plus antichrétienne au
monde. A mesure que l’influence de l’église juive resplendit, la
fermeté de l’église chrétienne s’évanouit. C’est un jeu à somme nulle.

Même ceux qui ne s’intéressent pas aux choses de l’esprit peuvent constater que l’histoire menace de se répéter. Chaque fois que les forces de l’ombre préparent une nouvelle attaque contre l’humanité, ils se servent de leur redoutable artillerie pour mettre à bas toute éventuelle résistance, en commençant toujours par viser leur ennemi honni, l’Eglise.  Le Troisième Reich l’avait fait: avant d’entrer en guerre, ils avaient commencé une  campagne sur  les prêtres « amis du sexe », pour forcer l’Eglise au silence. Maintenant c’est au tour du Quatrième Reich: l’Eglise était contre la guerre en Irak; l’Eglise est prompte à défendre la Palestine; l’Eglise est contre une attaque menaçant l’Iran; l’Eglise s’oppose,  implacable, à une guerre contre la Russie. Il faut la mettre à genoux, cela saute aux yeux.

Mais l’Eglise ne peut pas être salie par les errements
commis par ses serviteurs. Si un prêtre abuse d’un garçonnet, c’est son
crime, et non pas celui de l’Eglise. De même, si un soldat abuse d’un
jeune homme, ce n’est pas la faute de l’armée, et si un homme politique
abuse d’un enfant, ce n’est pas la nation qui est à blâmer. Dans la
mesure où nous voyons maintenant l’Eglise catholique traînée en justice
pour des délits commis par des prêtres, ne devrions-nous pas être
capables de traduire en justice ses concurrents traditionnels, les
juifs, pour chaque crime commis par un juif? Si l’Eglise porte la
responsabilité pour « les abus de prêtres », peut-être serait-il temps de
poursuivre la communauté juive organisée à l’échelle internationale pour
« escroqueries envers les juifs? » Ou pour les entraîner dans une guerre
mondiale? Ou pour les massacres de non-juifs en Palestine?

Mon
petit doigt me dit que les juifs modernes n’accepteraient jamais une
responsabilité collective. Ils regrettent le temps de leur hubris, quand
ils avaient tenu tête à Ponce Pilate. Les juifs d’aujourd’hui sont
prêts à agir en tant que corps constitué pour récolter des offrandes,
mais pas pour payer. L’actuelle génération de gentilles colombes
ecclésiastiques devrait apprendre quelques leçons pragmatiques de ces
vieux serpents avisés, pour trouver le moyen de survivre dans ce monde
juif.

 Un petit conseil: oubliez les supposées victimes d’abus
cléricaux au siècle dernier. Je n’éprouve aucune pitié pour ces
plaignants tardifs. Pourquoi ont-ils attendu vingt ans ou plus pour
porter plainte? Les enfants qu’on agresse se mettent à hurler et courent
chez eux demander la protection de leurs parents et de la police. S’ils
n’ont pas pris leurs jambes à leur cou en hurlant, c’est qu’il ne
s’agissait pas d’une agression.

Mettez cela sur le compte d’un
geste maladroit de la part d’un amateur pathétique; c’est une expérience
désagréable et honteuse, certes, mais peu susceptible de se reproduire
après un blâme énergique.

Ne vous en prenez qu’à vous si vous
envoyez des signaux ambigus, et reprenez votre chemin. Rejoignez
l’humanité: chacun d’entre nous, même vos père et mère, ont eu à subir
des baisers non souhaités ou des étreintes qui les dégoûtaient. Les lois
devraient être raisonnables. Recevoir des plaintes au bout de vingt ans
pour des transgressions non signalées à l’époque, ce n’est pas
raisonnable. Seule une accusation immédiate devrait être reconnue comme
valable, et 24 heures, c’est plus que suffisant dans la plupart des cas
pour déposer plainte dans les formes.

Si un viol a été perpétré,
bien sûr que le coupable devrait être puni. Mais ne laissez pas le
délateur tirer profit de son rapport. C’est la règle indispensable pour
que justice se fasse. Il y a eu une époque où un délateur pouvait
réclamer un tiers des biens de celui qu’il dénonçait. Et souvent nous
allons au-delà, dans notre environnement porté aux litiges. L’angle
« pédo » nous égare. Un « enfant », c’est quoi? Etes-vous révoltés par Roméo
et Juliette? En tant que bons citoyens américains, vous devriez l’être;
Juliette avait 14 ans, et donc Romeo de nos jours devrait être jugé et
enfermé en tant que pédophile, ainsi que son complice le bon Frère
Laurence. Et celui-ci serait certainement considéré comme un prêtre
coupable, et un Dershowitz quelconque raflerait un million de ducats,
prélevé sur le diocèse de Vérone pour le péché d’avoir prêté son
concours aux rendez-vous galants des amoureux. Edgar Allan Poe avait
épousé une jeune fille de 14 ans, et sous les lois actuelles, le poète
américain aurait estampé à son Corbeau son « nevermore » entre quatre
murs. Le prophète Mohammed avait épousé Aicha à neuf ans, mais Jacob, le
patriarche biblique, avait fait mieux encore, en épousant Rachel qui
n’avait que sept ans. Dans notre monde moderne, Jacob et Mohammed
seraient pris en chasse, extradés et mis sous les verrous. Et les
Personnes encore plus haut placées ne s’en tireraient pas avec notre
justice « éclairée »: la Mère de notre Sauveur avait à peine 14 ans lors
de l’Annonciation.

La tradition grecque approuve les femmes mûres qui veulent bien partager leur expérience avec des garçons en plein bourgeonnement. Dans le classique grec Daphnis et Chloé, une dame mûre du nom de Lycaenium enseigne au jeune Daphnis comment donner du plaisir à sa petite amie pour leur mutuelle satisfaction. La BBC rapporte le cas d’une maîtresse d’école de 26 ans qui a été arrêtée pour des relations sexuelles avec un élève de 15 ans. Même le procureur a admis que c’est le « fantasme de tout écolier de recevoir ce genre d’attention de la part d’une éducatrice jeune et attirante », ce qui ne l’a pas empêché de sévir. Aux US, Pamela Rogers a été envoyée en prison pour avoir eu une relation avec un garçon aussi grand que vous et moi; il n’avait que 13 ans à l’époque, mais c’est exactement l’âge où s’était marié mon grand-père. Si Mrs Rogers s’était plutôt concentrée sur le moyen de torturer émotionnellement et d’humilier le garçon, elle aurait certainement mené une belle carrière dans l’éducation publique. Qui sait, elle serait peut-être devenue secrétaire d’Etat.

Les Américains et les Britanniques ont inventé
le concept absurde de « détournement de mineur » [en anglais: viol
statutaire]; comme si un procureur savait mieux que les garçons et les
filles ce qu’ils veulent. Les grands penseurs français Sartre et
Derrida, Foucault et Simone de Beauvoir, avaient appelé en 1977 à
déchirer ce piège de papier, cet outil pour des poursuites sélectives.
Les sages Espagnols ont établi l’âge du consentement à 13 ans, tandis
que les musulmans encore plus sages ne fixent pas d’âge minimum pour le
mariage du tout, parce qu’ils réprouvent plus que tous les rapports en
dehors du mariage. Les juifs se guidaient par le Talmud, qui stipule que
l’âge permis aux filles pour le mariage est de trois ans et un jour
(mais on conseille plutôt d’attendre ses neuf ans), et il interdit
sagement la sodomie.

De fait, presque tous les cas allégués en matière d’abus sexuel dans le clergé sont le fait d’homosexuels; les victimes éventuelles devraient plutôt incriminer les organisations pour les droits des gays qui ont infesté l’Eglise, plutôt que de harceler l’Eglise quand elle n’est pas parvenue à les en protéger. Mais les dirigeants de l’Eglise ne sont même pas autorisés à envisager une telle suggestion. Ils ne peuvent pas dire « pédérastie », ils doivent prétendre que c’est de la « pédophilie ». Il leur est interdit de défroquer un prêtre homosexuel , sans quoi il seront accusés d’homophobie.

La violence sexuelle envers un garçon ou une petite
fille de la part d’un adulte est répugnante et criminelle, mais ces
accusations sont extrêmement rares dans l’histoire des abus dans le
clergé.

Nous ne devons pas rester indifférents aux tribulations de
l’Eglise, parce qu’elle seule a le potentiel pour remplacer l’état de
choses prédateur néo-judaïque par un cadre chrétien et aimant la paix.
L’Eglise affirme la primauté de l’esprit, et de nos capacités d’origine
divine pour la pensée et la reproduction; de telles opinions chargées
d’espérance sont anathèmes aux yeux de nos maîtres du monde. Au niveau
le plus profond l’Eglise est le principal adversaire du mal dans  notre
monde. Les despotes ont constitué une sorte d’église concurrente,
l’église des ténèbres, et ils ne souffriront pas de compétitrice. Mais
tout dominants qu’ils sont, ils ne sont pas tout-puissants. Il n’y a pas
de force magique dans leurs incantations. Ils n’ont pas de pouvoirs
divins pour les protéger. Ce sont des imposteurs. Ils exploitent les
vieux mythes de l’humanité, en oubliant que rien ne marche sans Dieu. En
tant que rebelles contre Dieu, ils seront vaincus. En tant que
charlatans, ils seront désossés. Leur chute est imminente. Nous devrions
les rejeter complètement, aussi complètement que nous sommes appelés à
le faire lorsque nous confessons notre foi.

L’Eglise catholique
est l’un des plus grands champions de la Palestine. Elle a un patriarche
palestinien, son clergé fait de son mieux pour défendre le peuple
palestinien. Toutes les églises instituées soutiennent la Palestine;
avec les églises apostoliques prenant le premier rôle, et les
catholiques étant souvent en tête.

Lors du siège de Bethléem par les juifs en 2002, c’est l’Eglise catholique qui a dirigé la résistance. Je le sais parce que j’y étais résistant aussi. Jadis, l’Eglise avait lancé la croisade pour libérer la Terre sainte. Avec un esprit courageux et généreux, elle pourrait se mettre à la tête d’une croisade pour la Paix, et libérer à nouveau la Terre sainte. La France a autrefois atteint des sommets de justice économique, de sophistication sociale et d’intégrité morale, en union avec l’Eglise. Le terrible avertissement du brasier de Notre-Dame devrait provoquer un choc chez les Français, les faire basculer dans le giron de l’Eglise, tout comme devrait susciter un réveil de l’Eglise la vision des « fumées de Satan » imprégnant ses murailles.

Ecrit en collaboration avec Paul Bennet

Voir aussi le texte écrit par Israël Shamir en 2007: http://www.unz.com/ishamir/darkness-from-the-west

Pour joindre Israel Shamir: adam@israelshamir.net

Traduction: Maria Poumier

Source: The Unz Review.




10 produits cancérigènes à éliminer de votre maison et dangers du Wi-Fi

[Source anglaise : https://www.healthyandnaturalworld.com/cancer-causing-products-to-remove-from-your-home/]

Par Jenny Hills, nutritionniste et écrivain médical

En
tant que parent et conjoint, vous essayez de faire en sorte que votre
famille soit en bonne santé et heureuse et vous faites tout ce qui
est en votre pouvoir pour assurer sa sécurité. Vous ne pensez pas
que les produits que vous utilisez pour les protéger peuvent les
mettre en danger.

Lorsque
vous pensez à la santé et au bien-être, une nutrition adéquate et
des suppléments figurent souvent en tête de liste des moyens de
protéger votre famille. Vous n’envisagez pas, par exemple,
d’analyser les produits que vous utilisez pour le nettoyage.

La
vérité est qu’il existe dans notre maison un certain nombre de
substances cancérogènes connues qui se cachent sous la douche, dans
les toilettes, dans l’armoire de la cuisine et dans le reste de la
maison et qui sont susceptibles d’augmenter considérablement le
risque de cancer.

Voici
une liste des dangers potentiels, des désodorisants et des bougies
parfumées aux rideaux de douche, auxquels vous pouvez vous attendre
pour rendre votre maison plus sûre. À la fin de l’article, je
discuterai également des signes avant-coureurs que les rayonnements
Wi-Fi / cellulaires affectent votre santé et de la façon de réduire
les dangers du Wi-Fi.

1. Désodorisants

Selon un rapport publié par le Natural Resources Defense Council, de nombreux désodorisants que nous utilisons régulièrement chez nous contiennent des composés à potentiel cancérigène. La grande majorité des assainisseurs d’air, même certains marqués «tout naturel» ou «non parfumé», contiennent des composés appelés phtalates.

Différents
types de phtalates ont des conséquences différentes sur la santé,
bien que la majorité d’eux affecte la santé de la reproduction.
Beaucoup d’entre eux peuvent exacerber des problèmes respiratoires
tels que l’asthme.

Lorsque
les gens utilisent des assainisseurs d’air, les phtalates sont
libérés dans l’air où ils peuvent être inhalés ou peuvent se
poser sur la peau et être absorbés. Une fois que ces produits
chimiques pénètrent dans le sang, ils peuvent modifier les niveaux
d’hormones et causer d’autres problèmes de santé.

Un article paru dans le Journal of Environmental Health Perspectives mentionnait que l’exposition aux phtalates pouvait être liée à un risque accru de cancer du sein.

Un autre rapport médical suggère que les phtalates favorisent la prolifération des cellules cancéreuses de la prostate.

Les
assainisseurs d’air faits maison sont l’un des produits les plus
simples à fabriquer. L’eau distillée et quelques gouttes de vos
huiles essentielles préférées dans une bouteille de spritz, c’est
tout ce dont vous avez besoin pour que votre maison garde une bonne
odeur. Bien agiter avant chaque utilisation et vaporiser le
brouillard autour de votre maison lorsque vous souhaitez rafraîchir
l’air. Ou vous pouvez l’utiliser dans un diffuseur d’aromathérapie.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les huiles essentielles, vous pouvez trouver des informations utiles dans mon e-book Magical Aromatherapy . Ce livre électronique vous aidera à découvrir le pouvoir des huiles essentielles et les moyens les plus efficaces de les utiliser.

Vous pouvez également utiliser ces 10 installations de filtrage d’air .

2. bougies

Selon
plusieurs études, les particules de bougies allumées sont
extrêmement dangereuses pour la santé.

Les particules de bougies allumées ont un effet plus puissant que les particules d’échappement de diesel

Une expérience scientifique sur des souris a révélé que des particules provenant de bougies allumées provoquaient des réactions inflammatoires dans les poumons et des cellules endommagées. Les chercheurs ont également constaté que les particules provenant de bougies allumées avaient un effet plus puissant que les particules d’échappement de diesel .

Le Dr Amid Hamidi de l’Université de Caroline du Sud, qui a dirigé l’étude, a déclaré qu’une exposition occasionnelle à une bougie à la paraffine et à ses émissions ne vous affectera probablement pas. Cependant, en éclairer un grand nombre tous les jours pendant des années, ou fréquemment dans une salle de bain non ventilée, par exemple, peut poser problème.

L’exposition aux particules de bougies allumées peut raccourcir la vie

Une autre étude scientifique sur des souris a révélé que l’exposition aux particules provenant de bougies allumées augmentait considérablement la progression des artères obstruées (athérosclérose). Les artères obstruées augmentent considérablement le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et même de décès.

La même expérience a également révélé que l’exposition aux particules provenant de bougies allumées induisait le raccourcissement des télomères dans les poumons et la rate. Des études récentes indiquent que la longueur des télomères, qui peut être affectée par divers facteurs liés au mode de vie, peut influer sur le rythme du vieillissement et l’apparition de maladies associées à l’âge.

Les bougies peuvent contenir du plomb

Bien
que le Conseil américain des consommateurs ait interdit la vente de
bougies contenant des mèches en plomb, il est toujours judicieux de
vérifier vos bougies pour vous assurer qu’elles ne contiennent pas
cette substance potentiellement dangereuse. De nombreux produits
parfumés contiennent également des dizaines de toxines et de
substances cancérigènes nocives. Vérifiez donc les produits
chimiques utilisés pour créer les odeurs de vos produits.

Un
moyen simple de vérifier vos bougies consiste à utiliser un morceau
de papier. En tenant la mèche, essayez de tracer une ligne sur le
papier. S’il n’y a pas de ligne, la mèche ne contient probablement
pas de plomb. Vous pouvez également allumer la bougie et tenir le
papier bien au-dessus de la flamme. Si un résidu de suie grise se
forme, vos bougies peuvent contenir du plomb.

La US Environmental Protection Agency a constaté que les bougies parfumées dégagent plus de suie que les bougies non parfumées.

Toujours
brûler vos bougies dans un endroit bien ventilé.

Essayez
de choisir des bougies à base de cire d’abeille non toxique ( comme
celle-ci

). Une autre option pour apporter un parfum apaisant dans votre
maison consiste à utiliser cet
ensemble diffuseur d’aromathérapie et huiles essentielles

.

3. Rideaux de douche et autres plastiques

Le
prochain danger vient des toxines plastiques qui semblent être
partout dans la maison. Vous pouvez reconnaître le polychlorure de
vinyle par son abréviation: PVC. Le PVC est le troisième type de
plastique le plus produit au monde. Bien que le PVC puisse être sans
danger pour certaines applications, comme les canalisations d’égout
par exemple, mais lorsqu’il est utilisé dans des environnements
pouvant libérer des composés toxiques cancérigènes du PVC, ce
polymère plastique pourrait devenir une bombe à retardement.

Les rideaux de douche contiennent du PVC et d’autres composés toxiques qui peuvent être libérés sous la douche. Ces toxines peuvent affecter le système reproducteur, le système respiratoire et peuvent également être cancérigènes. Certains des produits en plastique utilisés dans la fabrication de jouets, de contenants et d’autres matières plastiques pour enfants peuvent également constituer un risque pour la santé (lisez mon article précédent sur 7 bonnes raisons de laisser tomber les contenants en plastique ).

Des
alternatives plus saines pour les rideaux de douche comprennent les
rideaux en coton naturel (comme celui-ci
) ou les rideaux en EVA (l’EVA est une alternative non toxique au
PVC) comme celui-ci
. Vérifiez les jouets de vos enfants et vos emballages en plastique
pour vous assurer qu’ils ne contiennent pas de PVC.

4. Nettoyants à tapis et shampooings textiles

De nombreux shampooings pour tapis et nettoyants pour tissus conçus pour offrir un pouvoir anti-taches supérieur utilisent un produit appelé perchloréthylène. Le perchloréthylène, également appelé tétrachloréthylène, a été associé à une augmentation des risques de cancer du poumon .

Les
produits de nettoyage pour tapis et les shampooings pour tissus
contiennent parfois un composé appelé naphtalène. Le naphtalène
est l’ingrédient principal des boules antimites et l’exposition
au naphtalène est liée à un risque accru de cancer de la gorge et
du poumon.

Le
bicarbonate de soude est un excellent désodorisant et le vinaigre
blanc est efficace pour enlever la saleté et les taches. Si vous
souhaitez vous débarrasser de votre shampooing pour tapis,
saupoudrez vos tapis de bicarbonate de soude, ajoutez du vinaigre à
votre eau pour shampooing, puis attendez que vos tapis soient secs.
Saupoudrez de nouveau du bicarbonate de soude si nécessaire, puis
aspirez la poudre restante.

Le nettoyage à la vapeur est une autre option saine pour garder vos tapis propres sans les produits chimiques contenus dans le shampooing pour tapis. Vous pouvez trouver plus d’utilisations du vinaigre blanc dans mon article sur les 10 utilisations surprenantes du vinaigre dans les ménages .

5. Produits de nettoyage à sec

Selon
l’American Cancer Society, un autre agent cancérigène dissimulé
dans vos armoires pourrait être le tétrachloréthylène ou le
perchloréthylène qui a été utilisé pour vos articles nettoyés à
sec. Ces produits chimiques sont souvent inclus en tant que solvants
dans des produits tels que les produits de nettoyage à sec.

Le
port de vêtements nettoyés à sec peut vous exposer
involontairement à ces substances nocives. Assurez-vous que votre
nettoyeur local n’utilise pas de perchloréthylène pour nettoyer vos
chiffons.

6. Insecticides et pesticides

Le terme famille s’applique généralement à nos amis à fourrure. On pourrait penser que les produits promus comme acceptant les animaux de compagnie seraient effectivement favorables aux animaux de compagnie et aux humains. Cependant, à l’instar de vos produits de nettoyage, de nombreux produits chimiques potentiellement cancérogènes sont également présents dans de nombreux produits de lutte contre les tiques, les puces et les poux.

Certains
produits contre les tiques et les puces contiennent des insecticides
organophosphatés, de la perméthrine et des carbamates. Ces produits
sont répertoriés comme susceptibles d’être cancérogènes pour
l’homme.

Vous pouvez utiliser des méthodes naturelles et obtenir plus d’informations dans mon article sur la façon de se débarrasser naturellement des puces de votre maison, de votre jardin et de vos animaux de compagnie . Vous pouvez également lire mes articles sur la façon de se débarrasser naturellement des araignées , des fourmis , des moustiques et des mouches .

7. Produits antibactériens

Nous
sommes souvent trompés en pensant que certains produits sont
automatiquement sûrs. Cela est particulièrement vrai des produits
tels que les produits antibactériens qui sont supposés être conçus
pour rendre nos environnements plus sûrs.

Les
préoccupations récentes concernant un ingrédient utilisé dans de
nombreux produits antibactériens ont conduit à une interdiction
d’utilisation de ce produit dans des régions telles que l’UE. Le
triclosan est un ingrédient antibactérien et antifongique présent
dans de nombreux produits cosmétiques, savons, détergents et même
dans les dentifrices (comme Colgate Total).

Les
preuves suggèrent que le triclosan peut être cancérogène. Bien
que les tests initiaux n’aient été effectués que sur des souris,
les inquiétudes étaient suffisantes pour interdire le produit dans
l’UE.

Des produits tels que l’argent ont été utilisés pour leurs propriétés antibactériennes et antimicrobiennes (par exemple, les biotechnologies avancées incorporent de l’argent ionisable dans les tissus à usage clinique afin de réduire le risque d’infections), et l’utilisation de l’argent ne semble pas poser de danger majeur pour l’homme. Cependant, à la maison, vous pouvez fabriquer votre propre savon antiseptique naturel ou votre propre nettoyant ménager naturel assainissant .

8. Déodorants

Certains
affirment que les déodorants pourraient vous être nocifs et même
causer le cancer.

Le Dr Philip Harvey, rédacteur en chef du Journal of Applied Toxicology, a examiné les interactions entre les cosmétiques et votre corps. Il dit qu’essuyer les produits chimiques trouvés dans les déodorants sous vos bras et sur les côtés de votre poitrine ou de vos seins «pourrait constituer une voie d’exposition presque directe au tissu sous-jacent contenant des récepteurs d’oestrogènes».

Cela est préoccupant, car les parabènes et l’aluminium, présents dans les déodorants, sont des produits chimiques «œstrogéniques», ce qui signifie qu’ils interagissent avec les hormones ou les cellules de votre corps de manière similaire à l’œstrogène. Selon le National Cancer Institute, un excès d’œstrogènes joue un rôle dans la croissance des cellules cancéreuses, ce qui est très préoccupant en raison de notre exposition quotidienne aux déodorants. Harvey dit que ses calculs suggèrent que ces produits chimiques cosmétiques peuvent «considérablement alourdir les charges œstrogéniques».

Il existe des points de vue opposés sur le lien entre l’utilisation de déodorants et le cancer. Une étude médicale n’a pas trouvé de corrélation entre l’utilisation d’anti-transpirants et le cancer du sein. La FDA a déclaré: «À l’heure actuelle, nous ne disposons pas d’informations indiquant que les parabens, tels qu’ils sont utilisés dans les cosmétiques, ont un effet sur la santé humaine. »

Mais le Dr Philip Harvey a déclaré que « l’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence ».

Pourquoi prendre le risque? Au lieu d’utiliser des déodorants du commerce, vous pouvez facilement fabriquer un déodorant à l’huile de noix de coco ou un déodorant à la lavande naturelle .

9. Dentifrices contenant du triclosan

L’utilisation
d’un produit chimique appelé triclosan dans un dentifrice très
vendu, Colgate Total, a provoqué de nombreux débats par le passé.
Le dentifrice en question, fabriqué par Colgate-Palmolive Co., a été
approuvé par la Federal Drug Administration (FDA) en 1997.

À
la suite d’un procès en vertu de la loi sur la liberté
d’information (FOIA), l’agence a publié toutes les données de
sécurité qu’elle avait dissimulées sur ce produit. Il est apparu
qu’au cours des 18 dernières années, des millions de personnes ont
régulièrement mis dans la bouche une toxine potentiellement liée
au cancer, aux troubles endocriniens, à la stérilité et à
d’autres problèmes de santé.

Qu’est-ce que le triclosan?

Le
triclosan est un pesticide et ressemble à un composant majeur de
l’arme chimique Agent Orange pulvérisée pendant la guerre du
Vietnam. Il est également connu sous le nom de 5-chloro-2-
(2,4-dichlorophénoxy) phénol, et a été initialement utilisé dans
les exfoliants chirurgicaux pour les mains et autres désinfectants.
C’est un dérivé du 2,4-D, qui est un herbicide hautement toxique.
Pas exactement une substance que vous vous attendriez à trouver dans
votre dentifrice.

Colgate
affirme que son dentifrice est sans danger; une affirmation étayée
par plus de 80 études cliniques portant sur 19 000 personnes. Le
porte-parole de Colgate, Thomas DiPiazza, cite une étude
indépendante menée en 2013 par Cochrane, qui n’a révélé aucune
preuve d’effets nocifs associés à l’utilisation de Total.

Cependant,
le triclosan a été progressivement éliminé des autres produits de
soins personnels courants, à l’exception de ce dentifrice. De plus,
l’Union européenne a interdit le triclosan à tous les produits en
contact avec les aliments.

Cela
soulève des questions. La FDA elle-même n’était pas tellement
sûre de l’approbation du dentifrice en tant que médicament en
vente libre, et craignait que le produit chimique n’augmente le
risque de cancer. Pourtant, ça a marché et ça a marché.

La recherche sur le triclosan

Une
partie du problème réside dans le fait que, lorsque la FDA a pris
sa décision concernant Total, elle n’a examiné que les résultats
de la recherche provenant des laboratoires de Colgate. La société a
mené une étude sur le cancer, mais même la FDA admet qu’il est
difficile de savoir à quel point elle était complète.

Les
études montrant des malformations osseuses mortelles chez la souris
et le rat, susceptibles de signaler des perturbations du système
endocrinien, ont été écartées comme non pertinentes. Cependant,
les experts s’accordent à dire que lorsqu’un produit chimique est
considéré comme dangereux pour les animaux, il serait extrêmement
risqué de le transmettre à la population humaine.

Lorsqu’une étude présumée indépendante a montré que le triclosan n’avait aucun effet détectable sur la fonction thyroïdienne chez l’homme, il a été révélé que trois auteurs sur cinq avaient reçu une subvention de Colgate. L’un des auteurs affirme que la société n’a pas contribué à la collecte ou à l’analyse de données, mais les doutes ont néanmoins été soulevés.

Produits sans triclosan

D’autres
entreprises n’utilisent pas de triclosan dans leurs produits de soin
buccal. Comme le produit chimique est également utilisé dans une
gamme d’autres produits, à la suite du débat, de nombreuses
entreprises ont annoncé l’arrivée d’une gamme de produits sans
triclosan, tels que les distributeurs d’aliments pour animaux
domestiques.

Toutefois,
le fabricant de Total n’envisage pas de modifier la formule de son
dentifrice et continue de le commercialiser comme produit qui
favorise la santé de vos dents et de vos gencives. Tous avec les
bénédictions de la FDA.

10. Batterie de cuisine antiadhésive en téflon

Chimiquement,
le téflon est connu sous le nom de polytétrafluoroéthylène.
Il s’agissait à l’origine d’un sous-produit résiduaire de la
production de Fréon, nom commercial des liquides ou gaz
ininflammables moyennement toxiques qui sont utilisés comme
réfrigérants et comme propulseurs d’aérosols. Le fréon et le
téflon sont tous deux produits par la même société, DuPont.

Le
téflon est fabriqué à partir d’ acide
perfluorooctanoïque

(PFOA), associé à des tumeurs et à des problèmes de développement
chez les animaux.

Selon la London School of Hygiene and Tropical Medicine , un certain nombre de maladies sont liées à l’exposition à l’APFO:

  • Diabète
    (type 2)

  • Cancer

  • Faible
    poids de naissance

  • Puberté
    précoce

  • Infertilité
    et troubles de la reproduction

  • Troubles
    auto-immuns

  • Maladie
    du foie et des reins

  • Maladie
    thyroïdienne

  • Taux
    de cholestérol élevé

Que pouvez-vous faire pour réduire les risques associés au téflon?

  • Ne
    préchauffez jamais une casserole vide.

  • Si
    vous utilisez des casseroles antiadhésives, n’allez pas au-dessus
    de la chaleur moyenne.

  • Si
    vous voyez que votre casserole est déchiquetée ou endommagée,
    jetez-la. Les batteries de cuisine antiadhésives doivent être
    remplacées tous les deux ans pour éviter les fuites toxiques.

  • Utilisez
    uniquement des cuillères en bois pour mélanger les aliments et
    évitez les ustensiles en métal sur les casseroles antiadhésives.

  • Les
    batteries de cuisine plus lourdes sont généralement de meilleure
    qualité et chauffent un peu plus lentement, alors choisissez-les.

  • Utilisez
    une batterie de cuisine sans produits chimiques. Optez pour les
    ustensiles en verre et en argile, les casseroles en acier inoxydable
    et en cuivre, ainsi que les marmites en fonte. La fonte et l’acier
    inoxydable sont une bonne alternative aux casseroles antiadhésives
    et sont durables.

Alternatives au téflon

Verre

Le
verre convient parfaitement à la cuisson, comme les plats en pyrex.
Ils ne sont généralement pas conçus pour une utilisation sur une
cuisinière.

De
plus en plus de gens choisissent des pots en verre pour leur design
simple, leur couleur élégante et leur style élégant. De plus, la
surface lisse des pots en verre facilite leur nettoyage.

Fonte
de fer

La
fonte est parfaite pour une utilisation au four ou sur une
cuisinière. La fonte est ma préférée parce qu’elle est si
polyvalente. Bien que les ustensiles de cuisson en fonte ne
contiennent pas d’APDFO, il est important de s’assurer que les
ustensiles de cuisine que vous choisissez répondent à toutes les
réglementations en matière de niveaux de plomb et de cadmium.

Acier
inoxydable

Cela
peut être un peu délicat, car je trouve que la nourriture a
tendance à coller à ma batterie de cuisine en acier inoxydable,
mais beaucoup de gens préfèrent l’utiliser.

Bien
que des recherches soient nécessaires pour trouver les meilleures
alternatives non collantes à votre goût, je le recommande vivement.
Si vous préparez la plupart de vos repas à la maison, il est
important de ne pas vous exposer aux risques inhérents à la cuisson
avec un antiadhésif.

Ne prenez pas la sécurité pour acquis

La
liste de produits ci-dessus n’est qu’un échantillon des dangers
potentiels des produits que nous prenons pour acquis. Vous devez vous
intéresser activement aux produits sur lesquels vous comptez pour
assurer la sécurité de votre famille. Recherchez les produits que
vous utilisez régulièrement et recherchez les ingrédients.

La détoxification de votre maison fait partie intégrante du concept de désintoxication. Cela inclut non seulement la détoxification de votre corps, mais également la détoxification de votre esprit et des environnements les plus proches. Vous pouvez trouver plus d’informations sur ce concept dans mon livre électronique The Detox Guide ( Guide de désintoxication) , qui vous apprendra comment utiliser la détoxication pour purifier et dynamiser votre corps et votre esprit, et comment désintoxiquer votre maison.

Panneaux d’avertissement indiquant que le rayonnement Wi-Fi / cellulaire affecte votre santé et comment réduire les dangers du Wi-Fi

Il
est pompé dans nos ordinateurs, téléphones, ordinateurs portables
et tablettes. Il flotte autour de nos maisons, de notre lieu de
travail, de nos trains et même de nos avions. Depuis sa création au
début des années 90, le Wi-Fi fait désormais partie de notre
quotidien, mais devrions-nous lui faire aveuglément confiance? Le
Wi-Fi est-il mauvais pour la santé?

Bien
sûr, le Wi-Fi est une commodité miraculeuse pour la personne
moderne. Des centaines de millions de personnes l’utilisent
quotidiennement pour se connecter au Web. Cela nous aide à
travailler, à rester divertis et à communiquer avec les autres.
Mais est-ce bon pour notre santé?

Les
dangers du Wi-Fi font encore l’objet de spéculations dans le monde
médical car il est devenu trop commode de le remettre en question.
Le fait est que les champs électromagnétiques générés par notre
technologie ne sont pas naturellement conçus pour être absorbés
par notre corps. La question de l’impact des champs
électromagnétiques sur notre santé ne vient que récemment de
susciter l’inquiétude des experts médicaux.

Syndrome d’hypersensibilité électromagnétique (EHS)

Le
syndrome d’hypersensibilité électromagnétique, ou EMS, concerne
les personnes exposées à des champs électromagnétiques. Des
études montrent à présent que ce problème médical est beaucoup
plus crédible que nous l’aurions pensé.

Selon une étude , une station de base de téléphone sans fil placée à environ un mètre de votre tête et branchée pendant trois minutes à la fois peut perturber considérablement le rythme cardiaque. Cette étude est dirigée par Magda Havas, Ph.D., du département des études environnementales et des ressources de l’Université Trent, au Canada.

Jusqu’à
présent, les experts ont pu classer les personnes touchées en deux
groupes. Il y a les personnes qui souffrent de symptômes mineurs et
celles qui sont plus gravement touchées.

Le
docteur suisse Thomas Rau de la clinique Paracelsus a constaté que
dans les zones modernisées, près de 40% des patients avaient des
effets secondaires négatifs dus aux CÉM, tandis que 8% présentaient
des symptômes plus graves.

Symptômes mineurs d’EHS

Vous
êtes peut-être quelqu’un avec EHS et vous ne le réalisez même
pas. Se promener simplement dans les zones à fortes concentrations
de CEM peut aggraver les symptômes suivants:

  • Sensations
    de faiblesse, étourdissements ou vertiges

  • Sensations
    de démangeaisons et de brûlures sur votre peau

  • Maux
    de tête spontanés et obstinés

  • Douleur,
    inconfort et douleur dans les muscles

  • Sensation
    de nausée ou de maladie

  • Manque
    de concentration et de clarté

Des dangers plus graves d’EHS

Certains
médecins pensent que l’exposition aux champs électromagnétiques
peut également entraîner des problèmes plus graves chez les
personnes extrêmement sensibles. Selon le Dr Rau, l’exposition à
des charges électromagnétiques peut contribuer aux problèmes
médicaux suivants:

  • ADD et ADHD
  • Migraine chronique
  • Insomnie
  • la maladie de Parkinson
  • Mal de dos chronique
  • Arythmie
  • Cancer

Presque inévitable

Il
semble étrange qu’un problème médical ayant un potentiel négatif
aussi grave retienne si peu l’attention. Comment une partie aussi
commode de notre vie quotidienne peut-elle avoir ces effets négatifs?
Pourquoi n’y a-t-il pas plus de recherche en cours?

Les
entreprises qui économisent des millions de dollars grâce à leurs
services Wi-Fi ne veulent probablement pas répondre à cette
question autant qu’elles ne veulent pas que vous leur posiez la
question. Le Wi-Fi et les CEM connaissent une croissance
exponentielle et ne montrent aucun signe de ralentissement. Selon
certaines estimations, le nombre de points chauds devrait tripler
d’ici à 2015.

Vous
n’avez pas besoin d’être un expert en technologie pour être exposé
aux CEM tous les jours, ils vous trouveront quand même. Une forte
majorité des personnes autour de vous émettent des signaux
directement dans leurs poches et leurs sacs à dos.

Les
magasins et les restaurants exploitent le potentiel de revenus du
Wi-Fi et l’installent dans leurs établissements. Même si vous
n’avez pas du tout de téléphone portable, vous pouvez être une
victime.

Il
peut être difficile d’éviter de s’imprégner de notre culture
saturée de médias, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas
prendre de mesures pour réduire l’exposition. Quelques changements
mineurs dans la vie peuvent vous épargner le risque d’une absorption
excessive des CEM.

7 étapes pour réduire les dangers du Wi-Fi

Renforcez la force de votre système immunitaire. C’est le plan d’action le plus important car il permettra à votre corps de rejeter plus efficacement les effets des radiations. Un régime solide d’aliments biologiques, une grande quantité d’eau et une quantité adéquate de vitamines et de minéraux vous feront du bien. Vous pouvez également lire mon autre article sur la manière de renforcer votre système immunitaire naturellement .

Utilisez
des lignes fixes à la maison, au travail et partout où cela est
possible. Cela cause beaucoup moins d’exposition qu’un téléphone
cellulaire. Si possible, restez sur les téléphones avec fil – ils
constituent le moyen le plus sûr de communiquer sans pénétration
de CEM.

Ne
gardez pas votre téléphone dans vos poches, vos vêtements ou votre
ceinture. Essayez de le transporter quelque part en dehors de votre
corps, comme dans une valise ou un sac à main.

Gardez
les ordinateurs portables sur vos genoux. Je sais que le nom de
l’appareil contredit ce concept, mais les ordinateurs portables
reçoivent et émettent constamment des ondes électriques.

Si
vous devez utiliser un téléphone portable, faites de la messagerie
une priorité sur les appels. Non seulement il est plus pratique,
mais il est également moins dangereux que de placer le téléphone
directement à côté de votre cerveau.

Si
vous avez des enfants, éloignez-les des téléphones portables. Les
enfants ayant un corps en développement sont les plus vulnérables
aux effets mystérieux du Wi-Fi et des autres champs
électromagnétiques. Ils peuvent vous en vouloir, mais c’est pour le
mieux.

Apprenez
à utiliser le mode avion chaque fois que vous le pouvez avec vos
appareils. Il désactive les données Wi-Fi et cellulaires, ce qui
permettra également d’économiser une tonne de vie de la batterie.
Si vous ne vous attendez pas à donner ou à recevoir une
communication pendant la nuit, éteignez complètement votre
téléphone avant de vous coucher.

Notre
connaissance des champs électromagnétiques est encore limitée,
mais pourquoi le risquer? Avec la spéculation que cela pourrait agir
comme cancérigène et nuire à votre ADN, il est clair qu’il ne faut
pas en tenir compte. Si vous prenez les choses en main et tentez de
réduire l’exposition, vous pourriez vous préparer un avenir heureux
et plus sain. Ne croyez pas que le monde sera fini non plus – les
humains s’entendraient bien sans technologie pendant des milliers
d’années!

Articles Liés:

Resources

[1]Hidden Hazards of Air Fresheners
[2]http://www.cpsc.gov
[3]http://www.snopes.com/
[4]http://www.washington.edu/
[5]http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25015929
[6]http://www.epa.gov/
[7]http://www.cancer.org/
[8]http://www.humanesociety.org/
[9]http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16766878
[10]http://time.com/3922814/deodorant-cancer/
[11]http://www.bloomberg.com/news/2014-08-11/in-35-pages-buried-at-fda-worries-over-colgate-s-total.html
[12]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14639125
[13]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12381712
[14]https://www.cancer.gov/about-cancer/causes-prevention/risk/myths/antiperspirants-fact-sheet
[15]https://www.cancer.org/cancer/cancer-causes/antiperspirants-and-breast-cancer-risk.html
[16]Lung inflammation and genotoxicity in mice lungs after pulmonary exposure to candle light combustion particles

Source URL – https://www.healthyandnaturalworld.com/cancer-causing-products-to-remove-from-your-home/




Note sur la féminité et la masculinité

Le point de vue
exposé ici suit la ligne essentialiste selon laquelle l’essence ou
l’Esprit précède l’existence (dans la matière). La masculinité
et la féminité biologiques sont alors la conséquence d’archétypes
ou des modèles plus subtils. Ces derniers sont issus eux-mêmes des
principes cosmiques (ou universels) ou encore du divin. L’essence
masculine est la cause de la biologie masculine. Celle-ci conditionne
ensuite le comportement masculin. De même, l’essence féminine est
la cause de la biologie féminine. Et celle-ci conditionne le
comportement féminin.

Pour appréhender la
différence fondamentale entre ces deux essences ou archétypes
initiaux que sont la masculinité et la féminité avant de
s’incarner dans le biologique, on peut partir de l’Esprit
lui-même par rapport à son incarnation dans la matière. On a
coutume d’opposer l’Esprit et la Matière alors que celle-ci en
serait plutôt la périphérie si l’on conçoit cet Esprit ou la
Cause créatrice comme Une et universelle (à la fois Un et Tout). La
matière fait en effet partie de ce Tout. Dans cette optique, la
matière est comme la surface d’une sphère alors que l’Esprit
est la sphère en totalité, intérieur et centre compris. La dualité
n’est alors pas celle entre Esprit et Matière, puisque la seconde
est la surface du premier. Elle se trouve plutôt entre l’extérieur
et l’intérieur de la création, donc entre la Vie manifestée dans
la matière et la Conscience qui l’observe (voir aussi Genèse
des trois Rayons majeurs). Et ces deux polarités (la Vie et la
Conscience) d’une seule réalité aspirent à retrouver l’unité.
Elles s’attirent selon la loi d’attraction. L’attirance
sexuelle en est une conséquence subsidiaire.

Les essences
masculines et féminines découlent de deux mouvements fondamentaux
dus à la loi d’attraction : celui qui part du centre pour
aller vers la surface (ou encore de la Conscience ou du centre de la
sphère vers la Vie manifestée en surface de cette même sphère) et
celui qui au contraire part de la surface pour rejoindre le centre.
Le mouvement d’essence féminine est le premier, celui qui amène
l’Esprit (ou la Conscience) à s’incarner dans la matière et à
y faire apparaître ainsi la vie physique. Sur Terre, cette forme de
vie est de nature biologique et organique, basée sur le carbone. La
Femme est la forme physique et biologique chargée de l’incarnation
de l’esprit dans la matière, par sa matrice et sous l’effet de
la semence masculine. D’un point de vue matériel, le mouvement
féminin est comparable à la descente de l’Esprit saint dans la
Forme où il se manifeste en tant que vie ou facteur d’animation.
D’une certaine manière, il est soumis à la gravitation ou à
l’attraction magnétique de la matière.

Le second mouvement,
celui d’essence masculine, résulte de l’attraction de la surface
vers le centre ou encore de la Vie manifestée en surface envers la
Conscience centrale. D’un point de vue matériel, il part de la
surface manifestée pour s’élever vers la Conscience ou vers le
Supramental cosmique. L’Homme est la forme physique qui aspire à
s’abstraire ou à se retirer de la Matière pour s’élever vers
les sphères plus subtiles de la Conscience. Au contraire de la Femme
qui engendre la vie physique, il peut avoir la propension à la
retirer, à l’abréger, par l’usage de l’épée. Pour lui,
cette vie charnelle peut avoir bien moins d’importance que la vie
spirituelle ou mystique, ou que la vie post-mortem.

La Femme reçoit la
semence de l’Homme comme celle de la Conscience centrale pour
l’incarner dans une nouvelle vie manifestée, celle de son enfant
comme celle du nid qu’elle peut créer pour lui. Elle reçoit les
graines et les fait pousser dans une terre fertile. Dans le mouvement
opposé, l’Homme et la Conscience centrale produisent la semence,
sont les initiateurs responsables autant de l’apparition de la Vie
manifestée que de son retrait. Le mouvement féminin divise l’unité
en dualité puis la dualité en matérialité, à l’image de la
cellule initiale qui se divise encore et encore jusqu’à engendrer
le corps du bébé. Alors que le mouvement masculin tend au retrait
de la matérialité vers sa nature duelle fondamentale de créateur
et destructeur, puis vers l’unité originelle. Ainsi, l’Homme
peut aussi bien détruire les êtres vivants et les choses qu’amorcer
les processus qui permettront d’en amener de nouveaux.

Ces fondements étant
posés, on peut facilement comprendre pourquoi par nature les hommes
s’orientent aussi bien vers la guerre, les révolutions, les
conflits que vers la création de nouvelles idéologies, de nouvelles
structures, de nouvelles organisations, ou encore vers l’invention,
les découvertes scientifiques, la philosophie, la métaphysique, le
mysticisme… De leur côté, les femmes sont davantage prédisposées
à l’éducation des enfants, à la décoration, aux soins physiques
et psychologiques, à l’accumulation des ressources pour remplir
les besoins de leur progéniture et la survie du milieu familial…

Cependant, un
facteur supplémentaire peut compliquer ce schéma directeur. Il
provient du fait que chaque être est à l’image du Tout ou de
l’Unité et comporte donc en lui la dualité qui aspire à reformer
son unité. En d’autres termes, chaque être vivant, qu’il soit
biologiquement masculin, féminin ou androgyne, comporte aussi en
lui-même une dimension masculine et une dimension féminine. Chaque
être vivant est un microcosme du macrocosme, une parcelle de la
grande fractale universelle. Même incarné pour représenter
prioritairement la dimension masculine, il comporte en lui également
une partie féminine. Et incarné pour représenter prioritairement
la dimension féminine, il contient en lui également une partie
masculine.

La technologie et
l’abandon, dans une large proportion, de la conscience morale font
que l’on voit maintenant de plus en plus d’êtres humains ne pas
assumer leur biologie et leur rôle fondamental en tant que
conscience incarnée. Stimulés par exemple par leurs désirs ou par
la propagande de ceux qui gagnent à voir le chaos social se
répandre, ils préfèrent changer de sexe ou prétendre ne pas en
avoir un qui soit déterminé par la nature. C’est leur choix et si
l’on veut favoriser l’entente entre les êtres humains, on doit
le respecter, même si par ailleurs on ne l’approuve pas ou ne le
partage pas. Notons ici que ne pas approuver un choix ou un
comportement ne signifie nullement haïr la personne qui fait ce
choix ou adopte ce comportement. On peut au contraire éprouver
beaucoup d’amour et de compassion pour cette personne. On peut
comprendre ses souffrances et ce qui l’a amenée à ses choix et
comportements, même si on ne les souhaite pas pour soi-même ou pour
l’Humanité en général.




Monnaies sociales et complémentaires

Dans divers endroits du monde, il existe déjà des dispositifs alternatifs aux monnaies officielles pour faciliter les échanges de travaux, de services, de produits ou de biens.
Par exemple, la page https://www.ritimo.org/Monnaies-sociales-complementaires mentionne :

Monnaies sociales & complémentaires

8 décembre 2011

Les monnaies dites sociales et complémentaires (ou Monnaies Complémentaires Communautaires, MCC) désignent des dispositifs d’échange, des outils de paiement, organisés autour d’une unité de compte spécifique, permettant d’échanger des biens et services et utilisés en complément du système monétaire officiel du pays en question (le dollar, l’euro, etc.). Largement ignorées de la science économique dominante, ces monnaies occupent pourtant une place de choix dans la recherche de modèles économiques alternatifs, et attirent de plus en plus d’intérêt des acteurs locaux. Dans le contexte français, elles s’inscrivent dans la mouvance de l’économie sociale et solidaire, mais il s’agit d’un phénomène à l’échelle mondiale, visible notamment en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Europe et en Asie (notamment au Japon). Si les innovations foisonnent, notamment depuis les années 1980, leur impact réel reste encore marginal, que ça soit en termes économiques, sociaux ou environnementaux.

Définition développée

Partout où elles émergent, les sociales et complémentaires s’inscrivent dans une histoire et un contexte particuliers, et le mouvement d’ensemble se caractérise par une diversité foisonnante. D’après certaines estimations, il y aurait dans les années 2000 plus de 4000 dispositifs de ce type à l’œuvre dans le monde [1], mais ce chiffre est à prendre avec beaucoup de précaution, vu l’absence de données fiables. Par exemple l’enquête de l’économiste Jérôme Blanc sur la période de 1988-1996 a répertorié 465 monnaies dans 135 pays différents [2].
Cette diversité va au-delà des monnaies sociales et complémentaires : celles-ci ne sont en réalité qu’une partie d’une catégorie plus large, celle des « monnaies parallèles », où on retrouve également des dispositifs mis en place par les entreprises (cartes de fidélité, différentes sortes de « points » gagnés, etc.) dans un but strictement commercial, notamment pour fidéliser leurs clients. Comme ces dernières, les monnaies sociales et complémentaires circulent en parallèle de la monnaie principale du pays donné, en la complétant mais sans vouloir la remplacer. Ce qui distingue les deux groupes, ce sont les objectifs assignés aux monnaies et les motivations de leurs promoteurs : les monnaies sociales et complémentaires poursuivent des objectifs d’ordre social : cohésion territoriale, renforcement du lien social, relocalisation des échanges locaux, sobriété énergétique, consommation responsable, etc.
Ces objectifs sociaux peuvent s’appuyer sur des outils techniques différents : billets physiques ou transactions électroniques, monnaie locale ou monnaie-temps, systèmes d’échange locaux… Quelle que soient leurs modalités concrètes, explique l’économiste Marie Fare, « toutes ces monnaies ont pour caractéristique essentielle d’être restreintes dans leur usage, qu’il s’agisse d’une frontière territoriale ou d’un groupe spécifique d’utilisateurs. Cette limite représente une contrainte mais offre aussi, en retour, trois effets potentiellement positifs au regard du développement soutenable :
 relocalisation des activités ;
 stimulation des échanges locaux ;
 changement des comportements individuels [3] ».
Soulignant le lien entre monnaie, emploi et crédit, Bernard Lietaer vante les mérites du WIR qui, selon James Stodder, est un facteur explicatif de la stabilité de l’économie suisse, de par sa capacité de résilience face aux mouvements financiers mondiaux [4]. Qu’elles soient comptabilisées sur la base du temps horaire (« banques du temps » en Italie, Time dollar en Amérique du Nord), ou pour financer des prestations non couvertes par l’Assurance maladie (Fureai Kippu au Japon) ou dans le cadre d’échanges locaux (LETS, SEL, projet SOL, etc.), elles font preuve d’une réelle utilité sociale, voire écologique (Voir le cas du Projet Interreg Européen pour une monnaie de réduction carbone, avec les villes de Breme, Bristol, Bruxelles et Dublin). Certaines d’entre elles (Chiemgauer en Bavière) sont des monnaies fondantes appelées encore monnaies franches [5], qui sont périssables dans la mesure où elles se déprécient si elles sont thésaurisées et qu’elles ne circulent pas dans le cadre d’échanges.
S’inscrivant à l’encontre de l’utopie d’une suppression de l’outil monétaire, qui omet son rôle de vecteur des échanges et d’instrument de médiation sociale, les monnaies sociales et complémentaires véhiculent ainsi une autre approche de l’économie : la monnaie et le système monétaire doivent répondre aux besoins de la société, et les objectifs économiques doivent être subordonnés aux objectifs sociaux et/ou environnementaux.
Face à la compétence régalienne des États de batte la monnaie (constitutive de la souveraineté), les monnaies complémentaires supposent donc une véritable révolution des mentalités et sont, comme l’évoque Jérôme Blanc « une invite à une révision critique du concept de monnaie [6] ». Raison qui amène également Pierre Calame, dans la réflexion sur l’œconomie, à invoquer « le droit de créer des monnaies locales et la possibilité de paiement partiel des impôts locaux en monnaies locales [7] ».

Exemples

Parmi les monnaies complémentaires en circulation, on peut citer :
 le Wir Suisse, qui serait utilisé par près d’une PME sur cinq ;
 le Ithaca Hours (créée en 1997 à Ithaca, État de New York) ou le Time dollar : on signalerait l’existence de plus de 400 réseaux de la sorte en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) ;
 au Japon, le Fureai Kippu ou le Yamato Love (LOcal Value Exchange, initié par la mairie de la ville de Yamato où un tiers des habitants utilisent ce système de monnaie complémentaire, chacun créant son propre sous-système à partir d’une carte à puce qui permet de comptabiliser et d’effectuer les échanges) [8] ;
 en Allemagne, le Chiemgauer, le Roland, ou encore le Regio (RegioNetzwerk, avec 28 systèmes locaux opérationnels et 35 autres en formation).
 le C3 en Uruguay : Circuito de Crédito Comercial, une monnaie alternative développée en Uruguay afin de soutenir le développement des PME et dans une perspective de relocalisation de l’économie.
 les SOL, comme le SolViolette à Toulouse [9],
 le Banco Palmas dans le Nordeste du Brésil,
 Etc.

Parmi d’autres projets de monnaies complémentaires ou parallèles :
 le Terra TRC (Trade Reference Currency), projet sur lequel travaille Bernard Lietaer , conçu pour fonctionner à l’échelle mondiale, réservé à des transactions multimillionnaires entre grandes entreprises. Le Terra « est une monnaie complémentaire dont l’objectif spécifique est d’encourager les entreprises à penser à long terme [10] » et qui « a la caractéristique « de s’appuyer sur un panier de ressources en matière première afin d’éviter le décollage par rapport à l’économie réelle [11] » ;
 les systèmes envisagés dans le cadre du programme européen EQUAL et préconisé dans le Rapport “Reconsidérer la Richesse” de Patrick Viveret ; le Saber, la création d’une monnaie favorisant la réduction carbone dans le cadre d’un projet Interreg européen, ou encore celui du WIR européen ;
 Enfin, le principe de l’Open Money ou monnaie libre développé par le français Jean-François Noubel et le Canadien Michael Linton, qui repose sur une question en apparence simple : pourquoi chacun n’aurait-il pas le droit d’inventer sa monnaie ?

Historique de la définition et de sa diffusion

Sur le plan théorique, ce débat concerne le rôle de la monnaie (et de la création monétaire) dans l’économie. Pour l’économie néoclassique (la théorie « quantitative » de la monnaie), la monnaie est un intermédiaire neutre aux échanges, un bien particulier qui facilite les échanges mais qui n’y intervient pas. Pour les critiques de cette théorie, la monnaie est au contraire un outil à la fois malléable et puissant, dont l’impact sur l’économie réelle est profond : différents systèmes monétaires façonnent différemment le comportement des agents économiques et donnent lieu à des formes d’échanges différents. Aussi Bernard Lietaer, un des principaux promoteurs des monnaies sociales et complémentaires aujourd’hui, affirme-il que « l’effet du type d’argent utilisé n’est pas neutre ni sur la transaction, ni sur la relation entre les utilisateurs [12] ; par exemple, il n’est pas neutre pour l’économie réelle que « Moins de 5% des échanges quotidiens sur les marchés financiers correspondent à des biens et services réels [13] ».
Ce courant critique parmi les économistes, qui inspire souvent les promoteurs des monnaies sociales et complémentaires, remonte à Silvio Gesell et son ouvrage L’ordre économique naturel [14]. Gesell retrace les trois fonctions de la monnaie – moyen d’échange, unité de compte et réserve de valeur – et observe les contradictions qui émergent lorsque la même monnaie est utilisée pour stimuler les activités (faciliter la production et les échanges) et pour accumuler des réserves de valeur (l’épargne qui cherche tantôt un retour sur capital maximal, tantôt la sécurité). Formulée par Gesell au début du XIXe siècle, cette analyse trouverait sa démonstration avec la Grande dépression et résonnerait dans la Théorie générale de John Maynard Keynes, malgré les critiques de ce dernier à l’égard de l’auteur de L’ordre économique naturel. En temps de crise économique, la préférence à liquidité réduit la circulation de la monnaie (réduction des crédits par les banques, préférence aux placements à vue des épargnants) et étouffe encore l’économie réelle. La solution proposée par Gesell consiste à séparer les deux fonctions en créant une monnaie « fondante » (qui perd une partie de sa valeur de façon programmée, incitant les acteurs à la dépenser et lieu d’accumuler les réserves), dédiée uniquement à stimuler les échanges. De cette distinction fondamentale découle l’idée d’une pluralité des monnaies qui est à la base des projets de monnaies sociales et complémentaires, qu’ils soient ou non inspirés des travaux de S. Gesell.

Utilisations et citations

La pluralité monétaire ne commence pourtant pas avec S. Gesell ; historiquement, c’est la pluralité et la complémentarité, et non une monnaie unique contrôlée par l’Etat central, qui est la règle. Pourtant, observe Jérôme Blanc, « nos économies contemporaines fonctionnent généralement sur la base d’un principe d’exclusivité monétaire nationale, au sens où, dans un État contemporain quelconque, la monnaie doit généralement être :
  unique car elle ne relève que d’une seule autorité et l’ensemble des instruments monétaires dérive de cette autorité ;
  exclusive car on lui confie le rôle de pouvoir d’achat généralisé et elle est la seule à posséder ce rôle. Elle est ainsi censée couvrir la totalité du champ des pratiques monétaires internes au territoire considéré,
  et propre à l’État dans le territoire duquel elle circule, au sens où l’autorité monétaire en question est l’État lui-même [15] ».

Les monnaies parallèles, qu’elles soient sociales ou autres, viennent bousculer ce principe ; d’où les controverses dont elles font l’objet. Si l’histoire moderne a vu l’instauration du monopole des Etats (ou plutôt du système bancaire formés par les banques privées et la banque centrale) sur la création monétaire, le thème de la pluralité monétaire est revenu dans les années 1920, dans le sillage de la Grande dépression. Les années d’entre-deux-guerres donneraient ainsi lieu à une série d’expérimentations monétaires dans le but de relancer l’économie locale. De cette première génération des monnaies complémentaires, ne reste aujourd’hui que la monnaie suisse WIR, utilisée actuellement par environ 60 000 PME suisses. Son intérêt principal est de fournir aux entreprises l’accès au crédit lorsque le système bancaire traditionnel le leur refuse : « Confrontées au resserrement du crédit et à la crise de liquidité, les PME suisses augmentent leurs transactions en WIR ; lorsque la conjoncture s’améliore, elles reviennent au franc suisse [16] », ce qui explique la capacité de résilience de l’économie suisse.
Une nouvelle vague de monnaies sociales et complémentaires commence au début des années 1980 ; Marie Fare parle à cet égard de quatre générations des monnaies. Les deux premières apparaissent dans les années 1980 avec les systèmes d’échange locaux (SEL) et les banques de temps. « Il s’agit de systèmes de crédit mutuel basés sur une unité de compte interne (…) ou sur le temps, donc avec l’heure d’activité comme unité de compte [17] ». Une troisième génération débute en 1991 avec l’Ithaca Hour. « Ces modèles visent à insérer la monnaie sociale dans la consommation quotidienne, et dépendent par conséquent de la participation des entreprises et des commerces locaux. Ils se veulent plus efficaces dans leur gestion et prétendent avoir plus d’impact que les générations précédentes, puisque les échanges ne concernent pas un cercle restreint des adhérents mais un territoire entier. » Le cas le plus connu mondialement est celui la monnaie brésilienne Palmas, lancée à Fortaleza en 2000.
Enfin, une quatrième génération de monnaies sociales a émergé au début des années 2000. « Elle a pour particularité de combiner plusieurs objectifs jusqu’ici demeurés séparés et d’impliquer plusieurs types d’acteurs. La complexité technique de ces projets alourdit leur coût financier et conduit leurs promoteurs à nouer des partenariats avec les collectivités locales, les entreprises, voire les organisations nationales ou internationales – et à expérimenter avant de se lancer à une échelle plus large ».

Si les innovations foisonnent [18], notamment depuis les années 1980, leur impact réel reste encore marginal, que ça soit en termes économiques, sociaux ou environnementaux. En termes de volumes échangés, la monnaie suisse WIR reste loin devant toutes les autres. Son volume des échanges s’élevait en 2008 à 1,5 milliards de francs suisses [19], un chiffre très supérieur au poids d’autres monnaies parallèles mais qui reste modique (0,35%) une fois rapporté à la masse monétaire globale.

Notes

[1Jérôme Blanc, Exclusion et liens financiers : Monnaies sociales, rapport 2005-2006, Paris : Economica, 2006, 547 p. & Marie Fare, Monnaies sociales comme outil du développement soutenable, février 2012, publié sur le site de l’Institut Veblen pour les réformes économiques : http://veblen-institute.org/Monnaies-sociales-comme-outil-du?lang=fr

[2Jérôme Blanc, Les monnaies parallèles : évaluation du phénomène et enjeux théoriques, publié sur le site de l’IRE : http://i-r-e.org/fiche-analyse-219_fr.html ; Version originale publiée dans la Revue d’économie financière, septembre 1998, n°49, pp.81-102

[3Marie Fare, Op. cit.

[4Bernard Lietaer, Créer des monnaies régionales pour traiter la crise globale, séance du 13 mai 2009 à l’Ecole de Paris du management, organisée en collaboration avec l’IRE (Initiative internationale pour repenser l’économie) et Prospective 2100, Compte rendu rédigé par Yves Dougin : http://www.i-r-e.org/bdf/docs/bl130509.pdf

[5Selon le principe popularisé par l’économiste états-unien Irving Fisher et imaginé avant lui par Silvio Gesell, selon lequel cette monnaie se déprécie à chaque période donnée, si on ne lui applique pas un timbre d’un montant équivalent à la perte

[6Cf. Jérôme Blanc, Les monnaies parallèles : évaluation du phénomène et enjeux théoriques : http://www.i-r-e.org/bdf/docs/blancmops1998hal.pdf

[7cf. Pierre Calame « essai sur l’œconomie », Éditions Charles Léopold Mayer, février 2009, http://www.i-re.org/bdf/docs/annexe_7_aot_avec_intro_agencements_institutionnels_oeconomie.pdf

[8Bernard Lietaer, Créer des monnaies régionales pour traiter la crise globale, Op.cit.

[9Sur l’engouement autour du Sol Violette, voir : Sol Violette : quatre fois plus d’utilisateurs que prévu, http://www.recma.org/node/1546

[10Terra economica (revue) N°40, Op. Cit

[11Patrick Viveret, Reconsidérer la richesse, Op.cit

[12Bernard Lietaer, 2009, Op.cit.

[13Chiffres donnés lors de sa conférence à Lille : Mutation mondiale, crise et innovation monétaire, Éditions de l’Aube, juin 2008, cité par Patrick Viveret, Reconsidérer la richesse, EDD : http://encyclopedie-dd.org/encyclopedie/developpement-durable/1-1-de-l-eco-developpement-au/reconsiderer-la-richesse.html ; et « Bernard Lietaer, a pu avancer qu’avant la crise, sur les 3 200 milliards de dollars qui s’échangeaient quotidiennement sur les marchés financiers, seuls 2,7% correspondaient à des biens et services réels !… » Vive la sobriété heureuse, Avant première de la leçon inaugurale 2009 de Patrick Viveret in Les défis de l’agriculture au XXIe siècle – Leçons inaugurales du Groupe ESA : www.vintagemaster.com/IMG/pdf/Post3_Les_defis_de_l_agri.pdf ; voir à ce sujet la carte proposée par le Monde Diplomatique : http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/speculation

[14Gesell, Silvio, L’ordre économique naturel, traduit de l’allemand : Die natürliche Wirtschaftsordnung durch Freiland und Freigeld, 1911, 8e édition, par Swinne Félix, Marcel Rivière, Paris, 1948

[15Jérôme Blanc, 1998, Op.cit.

[16Wojtek Kalinowski (2012), Pluralité monétaire et stabilité économique : l’expérience suisse, Institut Veblen pour les réformes économiques, février 2012 : http://veblen-institute.org/IMG/pdf/pluralite_monetaire_et_stabilite_economique_fr_oct_2011_.pdf

[17cette citation et les suivantes sont extraites de Marie Fare, Monnaies sociales comme outil du développement soutenable, février 2012, Op.cit.

[18Bernard Lietaer déclare ainsi : « Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à ce phénomène, au début des années 1990, il y avait environ 300 monnaies complémentaires dans le monde, dont le WIR. Il y en a aujourd’hui plus de 5 000 ! », cf. Bernard Lietaer, Créer des monnaies régionales pour traiter la crise globale, Op.cit

[19Gwendolyn Hallsmith & Bernard Lietaer, Creating Wealth : Growing Local Economies with Local Currencies, New Society Publishers, 2011




Éviter la venue de l’ère glaciaire

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Le 28 novembre – Source Club Orlov

La
plupart des gens aiment la prévisibilité dans leur vie. Certains aiment
un peu d’excitation et de folie, mais même là, ils ont tendance à
préférer que le résultat soit prévisible ; finalement, ils veulent
rentrer à la maison et retourner au travail plutôt que de se retrouver
coincés sur une île déserte ou mangés par un ours blanc. Les désirs de
prévisibilité du public créent un marché de niche pour les gens qui font
des prédictions. Curieusement, peu importe que les prédictions soient
exactes ou non. La météo est chaotique, et donc pas particulièrement
prévisible au-delà de quelques jours, mais les gens aiment se plaindre,
et les prévisions météorologiques leur donnent de quoi se plaindre. Les
marchés boursiers sont également chaotiques, mais il y a des analystes
pour tous les goûts, de très haussier à très baissier.

Les phénomènes cycliques sont les plus faciles à prévoir avec précision.
L’industrie de la prédiction a commencé il y a des milliers d’années,
lorsque les prêtres et les chamans ont commencé à regarder les étoiles
et les planètes et à aligner des cailloux pour les représenter. Ils ont
utilisé l’information obtenue par l’observation des étoiles pour prédire
avec précision les meilleurs moments pour planter des cultures ou aller
pêcher. Les gens ont été dûment impressionnés par de tels exploits et
ont pensé qu’il s’agissait d’une sorte de magie. Parfois, ils sont
restés impressionnés pendant des milliers d’années. Dans l’Égypte
ancienne, par exemple, ils croyaient que le Nil n’inonderait et
n’irriguerait pas leurs champs à moins que le Pharaon n’accomplisse ses
rituels et ne s’accouple avec sa sœur pour produire le prochain Pharaon.
C’est ce qu’on appelle la « pensée magique » et, d’une
certaine manière, elle continue encore aujourd’hui. Aux États-Unis, par
exemple, les gens croient que si le président de la Réserve fédérale
continue d’accomplir ses rituels, leur pays ne sera pas en défaut de
paiement sur sa dette et que l’argent circulera à jamais.

Les phénomènes parfaitement cycliques sont très faciles à prédire si
vous savez quoi chercher mais, à part les phénomènes célestes, il n’y en
a pas beaucoup. Les phénomènes semi-cycliques sont beaucoup plus
fréquents ; pour ces derniers, les cycles sont apparents mais il y a
aussi beaucoup de variabilité et de chaos. Ici aussi il est possible de
faire des prédictions précises, sauf en ce qui concerne le calendrier.
Par exemple, il y a plus d’une décennie, j’avais courageusement prédit
que l’empire américain s’effondrerait à un moment donné (parce que tous
les empires finissent par s’effondrer – sans exception !), mais j’ai
hésité à faire des prédictions quant au moment de son effondrement. J’ai
suivi sa progression vers l’effondrement depuis, avec de bons
résultats. À ce stade, je suis tenté de me mettre dans une situation
délicate et de prédire que si tout va bien (pour moi), je serai encore
en vie lorsque cet effondrement se produira réellement. Quand ce sera le
cas, je serai sans doute insupportablement suffisant pendant une courte
période de temps, mais je devrai ensuite prédire d’autres choses parce
que les prédictions ne sont intéressantes que si elles concernent
l’avenir, alors que les prédictions concernant le passé sont totalement
sans intérêts.

C’est pareil pour les prédictions sur l’avenir lointain. Les
astrophysiciens prédisent que dans un milliard d’années, ou plus, notre
soleil va gonfler au-delà de l’orbite terrestre et nous brûler. C’est,
bien sûr, sans importance pour nous, puisque des espèces de mammifères
comme la nôtre disparaissent après quelques millions d’années. Nos
espèces en particulier ont tendance à courir un risque d’extinction
beaucoup plus élevé chaque fois qu’il y a une période glaciaire. Pendant
ces périodes, de petits groupes de personnes vêtues de fourrure
s’assoient dans des grottes humides (où il fait plus chaud), brûlent des
os pour se tenir au chaud et rongent des carcasses. Les périodes
glaciaires se produisent assez régulièrement, durent des dizaines de
milliers d’années et, durant cette période, les populations humaines se
réduisent à presque rien. D’après les preuves historiques, nous pouvons
bravement prédire qu’une autre ère glaciaire approche à grands pas et
qu’elle pourrait commencer n’importe quel siècle à partir de maintenant.
Puisque cette prédiction particulière sur l’avenir n’est pas non plus
excitante, essayons de faire des prédictions sur le passé.

Un type de prédiction sur le passé est actuellement considéré comme
très excitant. Cette prédiction est faite sur la base de modèles
climatiques : des programmes informatiques qui simulent le climat de la
Terre à partir de théories scientifiques sur le fonctionnement du climat
et de divers types de preuves indirectes comme les cernes des arbres et
les carottes de glace et de sédiment. Ils sont considérés comme plus
fiables que, disons, les feuilles de thé ou les entrailles de chèvre
parce qu’ils sont rétro-validés : leurs prédictions sur l’avenir sont
supposées être exactes en raison de l’exactitude de leurs prédictions
sur le passé. Ils sont modifiés jusqu’à ce qu’ils correspondent aux
données historiques en truquant divers paramètres. Puis, sur la base
d’un gigantesque acte de foi, ils sont supposés être capables de voir
dans l’avenir. Cette imputation repose sur l’hypothèse rarement discutée
que le climat est prévisible plutôt que chaotique.

Le climat semble plutôt chaotique, du moins à court terme (siècles et
millénaires). Il y a eu un épisode de refroidissement qui a coïncidé
avec l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. Puis il y a eu un
épisode de réchauffement au cours duquel les tribus slaves ont proliféré
dans toute l’Europe de l’Est et ont cultivé la terre jusqu’au cercle
polaire arctique. Au cours de cette même période, la population de
nomades pastoraux de toute la steppe eurasienne a explosé. Finalement,
elle s’est organisée autour des Mongols dirigés par Gengis Khan et a
créé un empire qui, à un moment donné, comprenait la majeure partie de
l’Eurasie, y compris la Chine, la Russie, l’Inde et la Perse, et
l’Europe orientale jusqu’aux portes de Vienne. S’ensuivit une vague de
froid au cours de laquelle l’Empire mongol s’effondra. L’information sur
ce qui s’est exactement passé est incomplète parce que les données
fiables sont rares et les explications des raisons pour lesquelles ces
changements climatiques se sont produits quand ils se sont produits sont
encore plus incomplètes. En matière de climatologie, le passé est un
peu obscur, mais l’avenir est aussi radieux que possible.

Tout cela est très intéressant, mais il y a un point essentiel à
faire valoir : les prévisions basées sur des modèles climatiques n’ont
pas été validées par l’observation. Bien sûr, elles peuvent être
rétro-validés par rapport aux données historiques, mais ce n’est qu’une
ruse scientifique. Si vous voulez faire rire un courtier en valeurs
mobilières, dites-lui que vous avez un programme informatique qui prédit
avec précision le cours des actions de la semaine dernière. Il faudra
attendre quelques siècles pour savoir si les prédictions faites à partir
des modèles climatiques auront été exactes. Entre-temps, un peu de
scepticisme à l’égard de ces prédictions semble tout à fait justifié.
Les prédictions qui n’ont pas été validées par une observation
subséquente ne peuvent pas être considérées comme de la « science établie »
– par définition. Elles sont purement théoriques. Jusqu’à présent, nous
avons environ une alerte de 1ºC par rapport à ce qui est supposé être « la température moyenne mondiale préindustrielle »
qui n’a jamais été mesuré directement. Ce niveau d’avertissement est
plus que subjectif. Pendant le maximum thermique paléocène-éocène, il y a
environ 55,5 millions d’années, les températures moyennes mondiales
auraient été jusqu’à 14ºC plus chaudes qu’aujourd’hui.

Comme la science ne connaît pas encore l’ampleur de l’augmentation
future de la température mondiale (faute de temps pour faire les
observations nécessaires à la validation de la théorie), nous devons
supposer qu’il ne s’agit pas d’une science mais d’une secte
scientifique. En fait, le degré d’émotivité dont fait preuve
actuellement le thermomètre à l’égard de ce qu’il a à dire est tout à
fait inhabituel pour quiconque participe à une entreprise scientifique,
quelle qu’elle soit, et indique plutôt une quelconque expérience
religieuse. Il y a aussi un aspect politique désagréable à cette
rhétorique en surchauffe concernant le réchauffement de la planète : les
pays développés, qui ont déjà dilapidé leurs ressources en combustibles
fossiles et ne sont donc plus en développement, peuvent être soupçonnés
d’utiliser la moralisation basée sur la science climatique pour
contrecarrer les efforts des pays en développement pour combler leur
retard et même dépasser les pays développés. Mais cela ne marche pas, ce
qui peut expliquer l’hystérie inexplicable provoquée par une hausse de
1ºC de la température moyenne mondiale.

Puisque c’est le cas, il est justifié de s’engager dans une
méta-théorie : former des théories politiques et sociologiques sur les
théories du climat. Particulièrement intéressants sont celles que nous
pouvons tester. Une hypothèse particulière est que les théories
climatiques qui prédisent le réchauffement climatique sont plus
susceptibles d’être populaires que celles qui ne prédisent rien de
particulièrement dramatique ou ne prédisent rien du tout, et que les
théories qui prédisent un réchauffement climatique vraiment dramatique
seront probablement encore plus populaires. Nous pouvons vérifier ces
prédictions à l’aide de tests AB, qui sont largement utilisés dans la
publicité. Supposons que vous dirigiez une agence de publicité et que
vous ayez un concepteur qui veut ajouter des lignes sinueuses à une
publicité et un directeur de compte qui déteste les lignes sinueuses.
Vous pouvez résoudre ce dilemme en publiant des annonces avec des lignes
sinueuses (A), et d’autres sans (B), sur différents marchés aux publics
similaires pour déterminer laquelle fonctionne le mieux en fonction de
ses effets sur les ventes.

Je crois que ces tests AB des théories climatiques montreront définitivement que les gens préféreront les théories qui prédisent avec confiance le réchauffement climatique et les calamités associées plutôt que celles qui prédisent plus ou moins un statu quo ou ne prédisent rien en particulier. Mais de tels tests ne sont peut-être même pas nécessaires. Dans les années 1970, la théorie du climat prévoyait que la prochaine période glaciaire pourrait commencer n’importe quand à partir de maintenant, mais cette théorie a été abandonnée il y a quelque temps. Cela n’a tout simplement pas retenu l’attention du public de la même façon que le réchauffement de la planète. L’Age de Glace est l’histoire pour enfant d’un écureuil obsédé par les glands nommé Scrat, alors que le réchauffement climatique est un genre adulte et héroïque qui inclut Mad Max et Waterworld. Les périodes glaciaires interminables sont difficiles à vendre ; personne ne veut vraiment passer des heures à regarder des gens poilus vêtus de fourrure essayer de tuer des animaux avec des bâtons pointus, puis se blottir autour d’un feu en rongeant des os.

Les climatologues ont clairement compris que le réchauffement de la
planète est porteur et que l’ère glaciaire ne l’est pas, et ils se sont
comportés en conséquence. On peut facilement observer des gens utiliser
des termes tels que « opinion scientifique » et « consensus scientifique » sur le réchauffement de la planète, et certains qualifient même d’« écrasantes »
les preuves d’un changement climatique catastrophique. Notez,
cependant, que en science, le terme opinion n’a aucune consistance. La
mode scientifique non plus. Ce qui fait de la science une science, c’est
l’utilisation de la méthode scientifique. Les scientifiques élaborent
des théories, utilisent ces théories pour faire des prédictions,
conçoivent des expériences pour tester ces prédictions, mènent les
expériences et observent les résultats. Si les résultats correspondent
aux prédictions, la théorie demeure ; sinon, elle est rejetée, peu
importe à quel point elle s’est avérée à la mode. En ce qui concerne le
changement climatique, l’expérience n’a pas encore été menée (puisque
cela prendra au moins quelques siècles), nous n’avons donc que de la
théorie et quelques prévisions à la mode mais non testées.

Néanmoins, beaucoup de gens à l’heure actuelle sont très émotifs au
sujet des prévisions du réchauffement de la planète qui sont basées sur
des modèles climatiques informatiques non testés. Certains préconisent
de prendre des mesures draconiennes pour tenter d’y mettre un terme,
notamment en réduisant les émissions de dioxyde de carbone. Pourtant,
les gens préconisent depuis des décennies de prendre de telles mesures,
sans grands résultats. Mais il y a de bonnes nouvelles pour eux : les
ressources en combustibles fossiles faciles d’accès s’amenuisent
rapidement, et bien que les réserves globales d’hydrocarbures fossiles
soient, à toutes fins pratiques, illimitées, les quantités qui peuvent
encore être produites de manière rentable sont elles plutôt limitées ; à
savoir, l’extraction de pétrole et de gaz de schistes aux États-Unis a
été un gaspillage net d’argent. La plupart des pays ont déjà dépassé
leur pic en tant que producteurs de combustibles fossiles. C’est une
bonne nouvelle si vous voyez le réchauffement climatique comme un
problème et une mauvaise nouvelle si vous le voyez comme la solution à
un problème encore plus grand, qui est son contraire : le
refroidissement global, suivi par le gel global.

A l’échelle des décennies et des siècles, le climat semble plutôt
chaotique, mais si vous faites un zoom arrière à l’échelle des
millénaires et plus loin dans le temps, un modèle semi-cyclique devient
évident. Il y a des indications que les cycles sont liés aux
fluctuations du rayonnement solaire et de l’orbite de la Terre, mais ce
qui est intéressant, ce n’est pas ce qui donne naissance à ce modèle,
mais ce qu’il signifie pour le climat futur. Étant donné toute
l’attention accordée au réchauffement de la planète, vous serez
peut-être surpris d’apprendre que la Terre est actuellement en période
glaciaire – et l’a été au cours des 2,6 millions d’années passées.
L’Antarctique est recouvert d’une moyenne de 2000m de glace ; c’est
pareil pour le Groenland. Le permafrost couvre 22,8 millions de km2 de
l’hémisphère Nord, soit environ 23 000 milliards de dollars de terres
agricoles (aux prix moyens américains actuels) qui ne peuvent être
exploitées parce qu’il fait trop froid. Soit dit en passant, c’est aussi
la valeur de la dette fédérale américaine.

Dans le graphique ci-dessous, les périodes interglaciaires sont
indiquées en vert. Notez qu’elles ont été plutôt courtes par rapport aux
périodes glaciaires, et que notre période actuelle est beaucoup plus
longue que toutes les autres.

La Terre n’a pas toujours été aussi froide. La période « récente »
la plus chaude se situe entre -60 et -100 millions d’années, alors que
les températures moyennes mondiales étaient de 10ºC plus chaudes, qu’il y
avait très peu de glace sur la surface du globe, que le Sahara était
luxuriant et boisé et que les alligators folâtraient dans l’Arctique. Si
les humains avaient existé à l’époque, ils se seraient amusés à chasser
les dinosaures jusqu’en Arctique. Depuis, les températures mondiales
n’ont cessé de chuter, avec une séquence de longues périodes glaciaires
interrompues par des périodes plus chaudes beaucoup plus courtes. La
vague de chaleur actuelle, qui dure depuis 10 à 12 000 ans, est
anormalement longue, et une nouvelle ère glaciaire nous attend d’ici un
siècle. Cette nouvelle devrait être plutôt alarmante pour les millions
de personnes qui vivent dans des endroits qui finiront par être gelés en
permanence et éventuellement écrasés par l’avancée des glaciers.

Heureusement, il y a quelque chose que nous pouvons faire pour
repousser le prochain âge d’au moins un demi-million d’années : brûler
plus de combustibles fossiles. Selon certains calculs, la quantité de
combustibles fossiles brûlés à ce jour est loin d’être suffisante ; pour
obtenir l’effet désiré, il faudrait tripler cette quantité. Dans le
graphique ci-dessous, la ligne rouge supérieure sinueuse modélise
l’effet du triplement du dioxyde de carbone atmosphérique par rapport à
ses niveaux actuels, et prédit courageusement que cela permettra
d’éviter l’ère glaciaire pendant au moins un demi-million d’années, ce
qui pourrait être assez long pour que les humains disparaissent comme
c’est le lot de tous les mammifères.

La seule source d’énergie fossile suffisamment abondante est le charbon. En tant que source d’émissions de dioxyde de carbone, le charbon est très puissant, étant trois fois plus efficace par unité d’énergie que le gaz naturel. Malheureusement, il n’y a peut-être plus assez de charbon accessible et la plupart des réserves de charbon restantes sont de qualité plutôt médiocre : une grande partie de l’anthracite de la meilleure qualité, comme le charbon gallois, a déjà été extraite, et ce qui reste est du lignite de qualité bien inférieure qui n’est pas aussi dense en énergie. Si l’on ne trouve pas assez de charbon pour éviter la prochaine période glaciaire, il peut s’avérer nécessaire de libérer autant de méthane que possible. Il existe d’abondantes quantités de méthane sous forme de clathrates océaniques, ou de glace de méthane, à de grandes profondeurs, et elles pourraient être libérées, peut-être en faisant tomber périodiquement de petites charges nucléaires en profondeur sur les dépôts de clathrate plus importants. Le méthane est un gaz à effet de serre très puissant – 30 fois plus efficace que le dioxyde de carbone – mais il ne dure pas aussi longtemps dans l’atmosphère, de sorte qu’il faudrait répéter périodiquement cette procédure d’atomisation des océans.

Certains craignent que les émissions de gaz à effet de serre ne
provoquent un réchauffement climatique galopant et ne rendent la Terre
aussi chaude et sans vie que Vénus. Un peu de physique et de
mathématiques de secondaire contribuerait grandement à dissiper ce mythe
ridicule. La distance du Soleil à Vénus est de 108 millions de km
tandis que du Soleil à la Terre, elle est de 149 millions de km.
L’intensité du rayonnement solaire varie en fonction du carré inverse de
la distance et de l’intensité du rayonnement solaire.

149-2 / 108-2 ≅ 2

Ainsi, Vénus tire deux fois plus d’énergie du soleil que la Terre.
Pendant ce temps, la température moyenne de la Terre est de 14,9ºC
(58,85ºF) alors que sur Vénus, elle est de 462ºC (863,6ºF). Par rapport à
la température de l’espace, qui est de 2,73º Kelvin, la Terre est à
285,32ºK, Vénus est à 722,42ºK et 725/288 ≅ 2.5.
Ainsi, Vénus est 25% plus chaude qu’elle ne devrait l’être du seul fait
du rayonnement solaire, et si la Terre avait une atmosphère vénusienne,
elle serait peut-être aussi chaude que 356,65ºK ou 83,5ºC (182,3ºF).
Mais nous ne devrions pas être trop prompts à conclure que c’est dû à
l’effet de serre vénusien parce que les spécificités de Vénus sont assez
différentes.

D’une part, Vénus tourne lentement : Le jour vénusien dure 2802
heures, ce qui signifie que le côté jour cuit au soleil pendant très,
très longtemps et devrait être beaucoup plus chaud que le côté nuit.
Pourtant, ce n’est pas le cas : les deux côtés sont à la même
température, et les pôles sont aussi chauds que l’équateur. D’autre
part, Vénus est beaucoup plus volcaniquement active, avec des champs de
lave géants, plus de volcans que toute autre planète du système solaire
et, très probablement, de fréquentes éruptions volcaniques. Enfin, Vénus
est protégée en permanence du soleil par une épaisse couverture
nuageuse qui réfléchit la majeure partie de la lumière du soleil.

Ainsi, l’effet de serre peut être un facteur mineur contribuant au
climat de serre chaude vénusien, mais la vraie raison pour laquelle il
fait si chaud n’est pas due à la lumière du soleil (dont la plupart est
réfléchie directement dans l’espace) mais parce que c’est une boule de
roche en fusion. Il n’y a donc aucune raison de passer en
hyperventilation avec l’idée que les émissions de gaz à effet de serre
pourraient transformer la Terre en une autre Vénus. Les gens qui ont
fait des calculs beaucoup plus détaillés sur cette question ont conclu
qu’aucune quantité d’émissions de gaz à effet de serre ne forcera le
climat de la Terre au-delà de ce qui a été atteint pendant le maximum
thermique paléocène-éocène, pendant lequel les alligators et les
hippopotames pataugeaient dans l’Arctique, où le Groenland était
entièrement vert et où l’Antarctique était peut-être couvert de forêts.

Même si cela devait se produire, cela ne signifierait pas nécessairement la fin de la vie sur Terre. Malgré les températures ridicules à la surface de Vénus, les sondes soviétiques Venera ont repéré d’étranges créatures à trois pattes traînant à sa surface, laissant des traces de pas dans la poussière. D’autres créatures vénusiennes ont été enregistrées émergeant de sous la terre vénusienne, avant de se ré-enfouir. D’autres créatures ne bougeaient pas, mais avaient une taille constante et une forme oblongue caractéristique suggérant une tête et une queue, la queue arborant un motif en chevron. De toute évidence, d’autres recherches sont nécessaires pour savoir de quoi il s’agit, mais les preuves intrigantes recueillies par ces sondes rendent Vénus plutôt intéressante – plus que les deserts de Mars, gelés en permanence et relativement sans air. Étant donné que ni Mars ni Vénus ne conviennent le moins du monde à l’habitation humaine, une telle exploration n’a eu aucun mérite pratique, même si la technologie unique qu’elle a forcée les scientifiques et les ingénieurs à développer pourrait avoir des applications importantes ici sur Terre.

Le plan de brûler tous les combustibles fossiles que nous pouvons
obtenir pour éviter pendant un demi-million d’années que la Terre ne
sombre dans une autre ère glaciaire pourrait être raisonnable, sauf en
cas de doute tenace. Si l’on examine les records de température pendant
le dernier demi-million d’années, on constate que les courtes périodes
chaudes interglaciaires ont toutes tendance à se terminer assez
soudainement, et il semble plausible de penser que l’apparition d’une
ère glaciaire est spécifiquement déclenchée par une hausse des
températures de la planète. Voici comment cela pourrait se produire.

La substance la plus importante sur Terre, et qui influence à peu
près tout, est l’eau. L’évaporation et la concentration de vapeur d’eau
dans l’atmosphère augmentent à mesure que la température augmente,
doublant à peu près pour chaque augmentation de 10ºC (20ºF) de la
température. Au fur et à mesure que le globe se réchauffe, même de
quelques degrés seulement, la concentration de vapeur d’eau dans
l’atmosphère augmente considérablement. Cela peut durer un certain
temps, le temps devenant de plus en plus chaud et humide. Mais ensuite,
une éruption volcanique, un astéroïde ou une guerre nucléaire mettent
beaucoup d’aérosols fins dans la stratosphère, et de là, ils circulent
sur toute la planète, transportés par le jet-stream. Les aérosols
fournissent des points de nucléation autour desquels la vapeur d’eau se
condense, formant une couverture nuageuse épaisse et ininterrompue qui
peut persister pendant une longue période de temps. Cette couverture
nuageuse réfléchit suffisamment le rayonnement solaire pour refroidir
considérablement la surface de la planète – suffisamment pour que la
neige et la glace persistent toute l’année sur une partie importante de
la surface, continuant à réfléchir la lumière solaire même après la
dissipation des nuages. Au cours des décennies et des siècles suivants,
le manteau neigeux s’accumule et finit par former des glaciers sur une
grande partie de l’hémisphère nord.

Si c’est ce qui se produit chaque fois qu’un épisode de réchauffement
de la planète a fini par provoquer l’ère glaciaire suivante, alors
brûler tous les combustibles fossiles que nous pouvons trouver, les
clathrates océaniques nucléaires ou tout autre produit que nous
pourrions mettre au point pour éviter la prochaine ère glaciaire ne
fonctionnera pas. Il serait très utile que les climatologues dépassent
leur obsession médiatique du réchauffement climatique et se penchent sur
cette question. En l’état actuel des choses, le réchauffement de la
planète devient un peu difficile à vendre, de sorte que les
climatologues voudront peut-être se diversifier et se préparer à prendre
un autre train de mesures avant que l’argent des subventions ne cesse
de circuler. Les Chinois construisent plus de centrales au charbon que
l’ensemble de l’UE n’en a actuellement, alors que le réchauffement
climatique est maudit. Et n’essayez même pas de dire aux bonnes gens de
Verkhoyansk, Yakoutie, Russie (1122 habitants), où il fait actuellement
-52ºC (-61ºF), qu’ils devraient arrêter de brûler autant de charbon
parce que la planète entière devient trop chaude pour le goût personnel
de certaines personnes.

L’évitement d’une ère glaciaire semble être une merveilleuse nouvelle
priorité. Les climatologues pourront encore faire peur à tout le monde –
assez pour que l’argent des subventions continue d’affluer – en plus,
ils seront populaires auprès de tous ceux qui frissonnent de froid et
qui trouvent leur message actuel sur le réchauffement climatique peu
convaincant. Bien sûr, ce n’est qu’une prédiction basée sur ma théorie
personnelle, donc ils devraient d’abord essayer le test AB.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Escroquerie du réchauffement climatique anthropique: Les 10 ans du ClimateGate (Dr Roy Spencer & Eric Morano)

[Source : Résistance 71]

Novembre 2009 ~ Novembre 2019
« Cachez ce déclin que nous ne saurions voir… »

Extrémisme climatique dans l’âge de la désinformation

Dr. Roy Spencer

18 novembre 2019

url de l’article original : Climate Extremism in the Age of Disinformation

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Les guerres du réchauffement climatique [anthropique] changent-elles jamais l’avis des gens ?

Je suppose qu’il y a des personnes qui ont changé. Je me souviens de Judith Curry ayant dit que le ClimateGate (maintenant célébrant son 10ème anniversaire depuis novembre 2009) fut son alarme de réveil lui signifiant que la science institutionnalisée du climat n’était sans doute pas ce qu’elle prétendait être. Elle est maintenant une sceptique climatique très bien informée et ne baissant pas les bras contre cette tendance moderne de blâmer tout mauvais bulletin météo sur l’attitude et les actions humaines.

Il y a j’en suis sûr bien d’autres exemples, mais l’infortunée vérité est que de moins en moins de gens en fait ne se préoccupent de la vérité.

Le journaliste qui a dénoncé le Climategate, James Delingpole, a posté hier un article intitulé The Bastards Have Got Away with It!, (« Les salauds s’en sont sortis ! ») James conclut l’article de cette façon :

« Le ClimateGate fut cet évènement lorsque, juste pour un moment, nous avons pensé avoir ferré ces escrocs du climat, que la plus grande supercherie scientifique (et économique) avait été éventée et que le complexe industriel de ce Climategate pourrait être démantelé avant qu’il ne puisse produire plus de dégâts sur notre liberté et notre prospérité. Mais la vérité semble t’il, ne pèse pas dans la balance du gros business, de la sale politique corrompue et de la folie de la persuasion de groupe. Nous avons perdu cette bataille je pense mes amis, mais la perspective que les responsables de cette super escroquerie brûleront un jour en enfer est quelque chose, j’en ai bien peur, qui ne me donne que bien peu de consolation. »

Voyez-vous, il importe peu que quelques mauvais acteurs (même si ce sont des leaders du mouvement climatique) conspirèrent pour cacher des données et leurs méthodes et pousser à ce que des éditeurs de revues scientifiques ne publient pas les articles qui pourraient se mettre sur le chemin de la mission du GIEC d’épingler le changement climatique sur les humains, ceci ne faisant que gonfler l’ampleur de la supercherie et ainsi de fonder la base des efforts gouvernementaux internationaux pour réduire l’accès à l’humanité à des sources d’énergie bon marché.

Les gars essayaient juste de Sauver la Planète et nous savons tous que la fin justifie les moyens non ?… Qu’importe donc s’ils ont triché et falsifié ? Un mec est un mec non ?. La science est juste et de plus, quelques 97% des scientifiques sont d’accord… sur un truc machin chose.

Les racines de la polarisation

On pourrait penser que la pratique de la science devrait être objective. Je l’ai pensé jadis moi aussi. Juste après mon doctorat à l’université du Wisconsin, lorsque je découvris quelque chose de nouveau dans les données satellites, je fus surpris de rencontrer des employés de la NASA qui essayaient d’empêcher que mon travail ne soit publié parce qu’ils avaient peur que cela interfère avec une nouvelle mission satellite sur laquelle ils travaillaient. J’ai eu mon travail publié finalement comme article principal dans la prestigieuse revue Nature. (NdT: plus gros magazine scientifique de langue anglaise, LA référence en matière de publication scientifique, même si certains articles soit disant peer reviewed, durent être désapprouvés…)

Mais le sujet qui m’intéressait n’avait pas de ramifications économiques et financières profondes, ni politiques du reste, ni même religieuses sur l’impact qu’aurait le changement climatique. De plus, il y a 35 ans, les choses étaient bien différentes d’aujourd’hui. Les gens avaient moins de sens tribal. Il y a un vieil adage qui dit qu’on ne doit jamais discuter de politique ni de religion en bonne compagnie, mais il s’avère que les médias sociaux sont bien loin d’être une bonne compagnie.

D’un point de vue pratique, ce que nous faisons ou pas au sujet du changement climatique anthropique soutient soit a) un contrôle gouvernemental du haut vers le bas des affaires humaines impliquant un cadre plus « socialiste » de gestion ou b) un cadre de liberté individuelle sans partage où le capitalisme règne en maître absolu. Donc, on peut être facilement un croyant (ou un non-croyant) de cette « urgence climatique » selon nos inclinaisons politiques. Bien que je connaisse quelques gens de gauche qui soient sceptiques envers le changement climatique anthropique et que celui-ci soit une préoccupation majeurs, ceci représente plus une exception qu’une règle. La même chose est vraie pour les capitalistes qui pensent que nous devrions opérer une transition des sources d’énergie hydrocarbonées vers le solaire et l’éolien (à moins qu’ils ne fassent de l’argent dans la transition au moyen de subsides les rendant dans ce cas motivés financièrement plus qu’idéologiquement).

Ou, sur un plan spirituel, un humain qui désire adorer quelque chose doit ultimement choisir entre la création ou le créateur. Il n’y a pas de 3ème option. Je pense que la plupart des scientifiques de la Terre sont des adorateurs de la nature (à des niveaux différents de ferveur) et considèrent la Terre comme un être fragile. Par contraste, ceux qui croient que la Terre fut créée dans le but de servir l’humanité tendent à voir la nature comme étant résiliante et moins sensibles aux dommages de longue durée. Ces deux visions ont une implication religieuse car « fragile » et « résiliante » sont des termes émotifs et qualitatifs plutôt que scientifiques. Ainsi j’arguerai que cela n’a pas vraiment d’importance pour la plupart des alarmistes ou des sceptiques ce que montre la preuve. Aussi loin que 8 milliards d’individus sur cette planète ont quelque effet et non pas zéro sur le climat, aussi petit et non mesurable qu’il soit, les alarmistes peuvent toujours affirmer qu’on « ne devrait pas interférer avec le système climatique ».

En contre-exemple, l’environnementaliste sceptique Bjorn Lomborg croit en la science alarmiste du GIEC, mais affirme que l’économie nous dit qu’il est mieux de vivre et de s’adapter à un monde plus chaud tant que nous n’avons pas d’alternative viable aux sources d’énergie hydrocarbonée. Pour cette position politique, il est étiqueté comme négationniste climatique malgré le fait qu’il croit que le changement climatique est causé par l’humain.

Le rôle de la super autoroute de la désinformation

Le professeur de Baylor Alan Jacobs a écrit un essai intéressant sur la tendance des gens de croire ce qu’ils voient sur internet si cela soutient leur opinion, essai intitulé: On Lost Causes (Causes perdues)

Il mentionne un roman récent dans lequel un milliardaire de la haute technologie, en ayant ras-le-bol de la désinformation qu’il voit sur la toile, concocte et élabore une histoire en ligne disant que Moab, dans l’état de l’Utah, a été éradiquée par une explosion nucléaire. Il a des vidéos utilisant du CGI, des acteurs, des témoins et une présence intense et élaborée (mais fausse) sur les médias sociaux afin de soutenir tout le narratif évoqué.

Le plan est alors de montrer au monde à quel point il est facile d’être dupé afin que les gens deviennent moins crédules en digérant l’information.

Mais au lieu de cela, les gens s’accrochent à leur croyance. Même après des années, les « diseurs de vérité sur Moab » affirment que quiconque dispute le fait que Moab fut détruite est un troll ou un cacique à la solde. Les gens pourraient de fait aller à Moab et vérifier par eux-mêmes, mais dans le livre, virtuellement personne ne le fait.

Dans les guerres climatiques, je vois cette attitude en fait à la fois chez les alarmistes et chez les sceptiques. Les alarmistes font référence aux tempêtes qui augmentent, aux vagues de chaleur, aux feux de forêts et de brousses etc, comme des preuves que les humains rendent le climat, la météo bien pires. Lorsqu’on leur montre des preuves sur plusieurs centaines d’années de données montrant que les choses n’empirent pas, ces « diseurs de vérité sur les tempêtes » se raccrochent toujours amèrement à leurs croyances tout en appelant les sceptiques des « négationnistes ». De l’autre côté de la pièce, j’engage routinièrement le conversation avec des sceptiques qui affirment qu’il n’y a pas de soi-disant effet de serre et qu’il est physiquement impossible pour l’atmosphère froide de rendre la surface de la Terre plus chaude en augmentant le taux de CO2 quoi qu’il en soit. Peu importe la manière dont j’essaie de leur expliquer qu’ils ont tort, ils ne changent jamais leur position sur le sujet.

En résultat, bien que moi-même un sceptique sur le sujet des humains
ayant un effet sérieux sur le climat, je dois bloquer plus de
commentaires de sceptiques comme moi de commenter sur mon blog que je
n’ai jamais eu à bloquer d’alarmistes. Ainsi je me retrouve attaqué par
les gens des deux côtés de la barrière.

Je blâme en partie le sytème public d’éducation pour la tournure qu’ont prise les choses. De plus en plus, on dit aux étudiants ce qu’ils doivent penser, plutôt que de leur enseigner comment penser (et demeurer critique). Ce qui est aussi à blâmer est le financement de la science par le gouvernement (ce qui est sans doute inévitable.. NdT : tant qu’il y aura État et capitalisme…), chose dont nous avait prévenu le président Eisenhower et qui causerait à la science d’être corrompue par une poignée de zélotes élitistes n’ayant ni le recul ni la connaissance scientifiques comme but central de leur action.

Quand les politiciens ont le contrôle du porte-monnaie, est-ce vraiment une surprise de savoir que les politiciens préfèrent toujours financer une science ayant des bénéfices, impliquant aussi un certain contrôle du gouvernement sur la vie des citoyens ? Il y a eu un grand nombre de programmes financés pour explorer l’influence humaine sur le climat (attention : tout changement visible est causé par l’humain) et pourtant il n’y a pratiquement pas d’argent qui va dans la recherche sur les sources naturelles du changement climatique.

Delingpole (qui décrit l’échec du Climategate à changer les attitudes) et Jacobs (qui décrit la tendance des gens de croire tout et n’importe quoi pour entretenir leurs croyances personnelles) terminent tous deux leur article sur des notes amères. J’ai déjà cité celle de Delingpole ci-dessus, voici comment Jacobs termine son essai:

« …si à cette étape du jeu, étant donné ce que nous savons sur le fonctionnement des médias sociaux et sur les avantages qu’ont les gens de télévision, vous recevez toujours votre dose de dopamine en recyclant des clips d’infos de TV et criez toujours sur les gens sur internet, vous êtes aussi proche du pathétique qu’aucun être humain ne puisse l’être. Il n’y a donc aucune raison de vous parler, d’essayer de raisonner avec vous, de vous donner des faits et les sources de ces faits. Vous vous êtes rendus invulnérable à la raison et à la preuve. Vous êtes un “diseur de vérité sur Moab” en devenir. Ainsi, bien que je ne perde pas espoir en les gens en théorie, j’ai une tendance à le faire en pratique. Il est temps de vous abandonner en tant que cause perdue et de commencer à entrevoir comment prévenir la prochaine génération de devenir comme vous. »

Delingpole et Jacobs en arrivent à des conclusions tristes voire même
déprimantes. Malheureusement et à l’instar de ces deux auteurs, je n’ai
pas beaucoup de raison d’avoir de l’espoir pour que les choses
s’améliorent dans un futur proche.


Le 10ème anniversaire du scandale du ClimateGate

Ne laissons pas les médias blanchir le ClimateGate

Marc Morano

Novembre 2019

Extrait d’un chapitre de :  The Politically Incorrect Guide to Climate Change by Marc Morano

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Le GIEC de l’ONU exposé comme « la meilleure science que la politique et l’activisme pouvait fabriquer… »

« Le scandale du ClimateGate a révélé que l’entité du GIEC de l’ONU n’était en fait qu’une organisation de lobbying déguisée en un panel scientifique. Si l’ONU échouait de trouver que le CO2 était un problème, elle n’aurait plus aucune raison d’étudier ce cas, ou d’être en charge de trouver des ‘solutions’… Les scientifiques principaux du GIEC de l’ONU furent attrapés la main dans le sac de fabriquer artificiellement un ‘consensus scientifique’ pour le narratif du réchauffement climatique anthropique. Leurs propres mots trahirent qu’ils agissaient comme partisans politiques et non pas comme scientifiques, façonnant un message prédéterminé plutôt que de suivre les preuves et les faits. Le ClimateGate a exposé le produit du travail du GIEC comme étant la meilleure science que la politique et l’activisme pouvaient fabriquer de toute pièce. »

Morano

« Quand le scandale éclata, l’establishment du réchauffement climatique [anthropique], emmené par l’ONU, le monde universitaire et les médias se mirent en mode immédiat du “circulez y a rien à voir”. Il y eut plusieurs enquêtes à haut-profil manifestement faites pour simplement restaurer la crédibilité de l’ONU et des scientifiques du climat et l’industrie du réchauffement climatique anthropique enquêta sur elle-même et s’exonéra de tut reproche. »

Morano

Rex Murphy de CBC (Canada) résuma l’affaire : « Le ClimateGate referme le rideau sur une scène de bassesse, de protection de bas étage, de manipulation, de défi à la liberté de l’information, de données perdues ou détruites et de tentatives de mettre sur liste noire des critiques ou des sceptiques à la cause du réchauffement climatique. » Murphy ajouta : « La science s’était mise au lit avec la volonté partisane et toutes deux eurent du bon temps… »

Clive Crook, écrivant pour le journal de l’Atlantic: « L’enquête de Penn State University exonérant Michael Mann, le paléoclimatologue qui inventa le fameux graphique en ‘crosse de hockey’, serait difficile à parodier. Trois ou quatre allégations sont balayées d’entrée du revers de la main: l’enquête annonce un ‘manque de preuve crédible’, que l’enquête ne sera pas menée sur ces points… Vous pensez que j’exagère ?… Bref, le cas de l’accusation n’est jamais entendu. On demande à Mann si les accusations (du moins l’une d’entre elle) sont vraies, il répond que.. non. Affaire classée. »
[…]




Marcel Leroux et le Réchauffement climatique

[Source : Guerre de Classe]

Par Adrien

Marcel Leroux (1938-2008), professeur émérite de climatologie, nous expose dans ces deux articles une analyse radicalement différente de la vulgate officielle du réchauffement climatique anthropique portée par le GIEC, officine inter-étatique de falsification institutionnelle. Il convient de rappeler que toute vérité officielle est mensonge de classe par essence, que Marcel Leroux fait partie d’une longue liste de chercheurs ostracisés et que tout totem idéologique aboutit inévitablement aux mêmes conclusions culpabilisantes…



« La vérité n’est-elle pas tout simplement ce que le gouvernement ordonne, la recherche n’étant qu’un tiers superflu et importun, mais qu’il faut se garder de désavouer complètement, à cause de l’étiquette ? »

Karl Marx – Remarques à propos de la récente instruction Prussienne sur la censure -1843

« À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes ; autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. Les individus qui composent la classe dominante ont, entre autres choses, une conscience aussi, et c’est pourquoi ils pensent. Il va de soi que, dans la mesure où ils dominent en tant que classe et déterminent une époque dans tout son champ, ils le font en tous domaines ; donc, qu’ils dominent, entre autre choses, comme penseurs aussi, comme producteurs de pensées ; bref, qu’ils règlent la production et la distribution des idées de leur temps, si bien que leurs idées sont les idées dominantes de l’époque. »

Karl Marx – L’idéologie Allemande – 1845


Marcel Leroux :

Le réchauffement climatique est un mythe !

AGRICULTURE & ENVIRONNEMENT
N° 18 – OCTOBRE 2004

Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un
colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le
réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de
l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses
aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des
exploitations. Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université
Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de
Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier
livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du
temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The
Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en
2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality,
qui sera disponible en décembre. Pour ce climatologue iconoclaste, qui
conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations
climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en
compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes
lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000
km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant
vers l’équateur.

Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe.
Qu’en pensez-vous ?

En me parlant de réchauffement, vous voulez sûrement me faire peur,
moi qui ai vécu 40 ans en Afrique ! Personnellement, je souhaite que la
terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui
considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous
ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières
premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues
de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela
fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations
agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet
déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à
la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont
rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en
Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le
nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a
commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à
l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies
tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si
le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel !
Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Pourquoi parle-t-on alors de
réchauffement climatique ?

Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?

Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de
température globale publiée tous lesans par l’OMM (Organisation
MétéorologiqueMondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur
le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une
moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la
planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous
la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de
1860 à nosjours, soit la différence de température qu’on
observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel
extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une
fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi,
est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure.
Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes
effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne
montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que
les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment
parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des
températures marines, continentales, urbaines et surtout des
températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se
réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du
Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège
se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne
peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.

Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?

On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927)
avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 ! Il
avait appliqué une règle de trois entre le taux de CO2 de son
époque, celui du futur et la température correspondante. C’est
exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur
l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui
dépend entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche
qu’on lui impose pour traiter ces données. Il ne faut pas
prêter aux modèles des vertus « magiques », d’autant plus
qu’ils ne donnent qu’une vision très incomplète et déformée de la
réalité météorologique. En particulier, ils ne tiennent pas
compte de la circulation générale de l’atmosphère, de son organisation
et de son mouvement. Pour ces modèles, les discontinuités, pourtant
présentes partout dans la nature, ne sont tout simplement pas prises
en considération. Les modèles utilisés pour la prédiction climatique
sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision
météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils
n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de 1999, les
inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de
2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à
l’horizon de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle
l’océanographe Robert Stevenson, ces modèles prévoyaient une
augmentation de la température de 1,5° pour l’an 2000 ; or, c’est
six fois plus que ce que l’on a observé.

Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …

Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les
climatologues, alors que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y
a plusieurs sortes de« climatologues ». Prenons le GIEC,
présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un
groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses
membres est politique, et ne répond pas à des critères
scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont
pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel,
qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les
connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis
l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament
« climatologues » sont en réalité des
informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à
la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens
physiques réels. Il existe toutefois des climatologues météorologues,
comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar,
qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des
phénomènes réels et des principes physiques qui les relient.
C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire.
Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles.
Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen,
restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement
climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France,
c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés
par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues
réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs
regroupés en association, dont l’une particulièrement active est
intitulée « climat sceptics ».

Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une donnée objective ?

Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre
l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très
simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup
plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la
dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie,
et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun
est capable d’observer que la température est fonction de ces
brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire.
L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses
d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi elles remplacent ou
sont remplacées par de l’air chaud – autrement dit de préciser le
mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour
le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le
long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche,
magnétisme, éruption et vent solaires), des projections
volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres
astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans
le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne
prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ?
L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même
insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre
n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais par la vapeur
d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre
n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.

Qu’observe-t-on alors à l’échelle globale ?

On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En
revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui
suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est
très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs
modèles sont incapables de restituer ces variations régionales !
Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : « Les valeurs
régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de
la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec
précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du
GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans
connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément
cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !

Dans l’Atlantique Nord, on observe un refroidissement de la
façade ouest (Canada, Etats-Unis à l’est des Rocheuses), alors
que l’Europe occidentale se réchauffe, notamment la Scandinavie.
L’Europe centrale, elle, se refroidit, comme la Méditerranée
orientale, ou comme la Chine. Ces différences de comportement
résultent de la dynamique aérologique. Cela dépend en effet des
trajectoires des anti-cyclones mobiles polaires (AMP). Ceux-ci sont de
vastes lentilles d’air glacial de 1500 km de rayon, générées
quotidiennement par les pôles. Ces lentilles glissent au ras du sol,
sous les couches d’air chaud plus légères, contournant les reliefs
pour se diriger vers l’équateur. Sur leurs faces avant, elles
provoquent le retour vers leur pôle respectif de l’air réchauffé sous
les tropiques. Les AMP représentent l’exemple même de discontinuité
que les modèles informatiques refusent d’incorporer. En outre,
ils pointent du doigt le comportement particulier et l’importance des
régions polaires qui, contrairement aux prédictions des modèles,
ne se réchauffent pas, mais au contraire se refroidissent.

Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?

C’est un fait inconstestable ! Cependant, évitons de généraliser
: dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou
dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où
arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la
banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit
correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, «le
gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation,
voici 60 millions d’années.» L’observation satellitale montre même
qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte
hausse supposée de la température, la surface de la banquise a
globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland,
certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la
masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de
la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles
a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la
moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le
démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est
d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel
réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse
le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une
prétendue montée des eaux qui en résulterait ?

En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se
refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les
contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre
l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps
devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté
dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des
périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes
et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur
sont d’ailleurs constamment dépassés. Par exemple, le Canada a
subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la
Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que
l’Etat a dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc
plus judicieux de tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que
d’un hypothétique scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par
exemple, une meilleure gestion de l’eau, notamment dans le domaine
agricole. La France n’est pas plus épargnée qu’une autre région
du monde. Nous avons déjà eu des chutes de neige sur la forêt
méditerranéenne, en 2002. La canicule de l’été 2003 est encore un
autre exemple, bien qu’elle ait été présentée comme la preuve
du réchauffement climatique par M. Besson, Président de Météo France.
Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place du plan
anti canicule pourl’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu lieu.
J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux
principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes
de la canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de
pression, elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des
AMP, visibles sur les images satellitales, mais dont les
modélisateurs ne veulent pas entendre parler !

Un article paru dans le
quotidien Le Monde du 18 septembre explique que la violence du
cyclone Ivan constitue précisément une preuve du réchauffement
climatique.

C’est très ironique car Ivan a connu des prédécesseurs plus
redoutables que lui, comme Hugo, ou Andrews. En outre, le GIEC,
dans les années 1990, prétendait que les modèles sont incapables
de prévoir l’évolution de la cyclogenèse, qui ne montre
aucune tendance à la hausse sur l’Atlantique Nord depuis un
siècle. Les modèles annonçaient alors que le réchauffement allait nous
apporter une plus grande clémence climatique : « Les tempêtes aux
latitudes moyennes (…) résultent de l’écart de température entre
le pôle et l’équateur (…). Comme cet écart s’affaiblira avec
le réchauffement (…), les tempêtes aux latitudes moyennes seront plus
faibles », écrivait le GIEC en 1990. Mais aujourd’hui,
puisque le temps n’est pas conforme aux prévisions, le même GIEC
oublie ses propres dires et récupère la violence – plus médiatique –
du temps, en annonçant qu’il est précisément dû au réchauffement.

Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?

Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que
rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début
du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la
mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous
les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des
années 1985 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été
monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus
catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les
modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement
simplistes dans des modèles super sophistiqués pour imposer leurs
concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont
jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle
qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est qu’un
artefact, constamment démenti par les mesures et les observations
satellitaires. En réalité, le problème dit du climat est en permanence
confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien
séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que
lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour
imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort
comme à l’origine du réchauffement climatique. La connexion
d’intérêt qui s’est établie entre certains laboratoires, plusieurs
institutions internationales et certains hommes politiques, a
imposé la notion de réchauffement global. Suivre aveuglément les «
recommandations pour décideurs » du GIEC fait passer à côté des
phénomènes réels, dépenser vainement des sommes colossales pour des
réunions par définition inutiles, et n’autorise pas des mesures de
prévention efficaces contre les véritables aléas climatiques que
nous allons connaître. A quoi sert de préparer l’économie d’un pays à
un réchauffement, alors que tous ses thermomètres signalent un
refroidissement ? Finalement, le réchauffement climatique revêt de
plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble
vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières
victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements
que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.


La fable du réchauffement climatique

La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007

Publié par La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007, pp.
15-18 le 26/9/2007 (Paru dans le dernier numéro de la revue NRH) :
L’exploitation excessive de la nature ou encore les nuisances
provoquées par la société industrielle et l’économie de
gaspillage sont des réalités évidentes. Certains de leurs effets
sont visibles, d’autres moins. En marge de ces réalités
préoccupantes naissent cependant des modes ou des phobies
qui s’apparentent à des mystifications. L’une d’entre elles est
la question du “réchauffement global” de la planète, tarte à la crème
d’habiles charlatans qui rapportent gros, misant sur la crédulité et la
peur du public. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Marcel
Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du
LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du
CNRS, membre de l’American Meteorological Society et de la Société
météorologique de France.

NRH : Le propre du climat est
de changer. Or, il existe un discours actuel qui prétend que les
changements actuels vont dans le sens d’un réchauffement
inéluctable de la planète. L’étude du passé permet-elle de confirmer
cette interprétation?

Marcel Leroux : Non, car, à l’échelle
paléoclimatique, les bouleversements ont été beaucoup plus
importants que ceux que l’on nous annonce. Ainsi, en Afrique,
lors du DMG (dernier maximum glaciaire), c’est-à-dire entre 18 000 et
15 000 par rapport à nos jours, les températures moyennes étaient
inférieures de 5°C à celles que nous connaissons aujourd’hui et
le désert s’étendait considérablement vers le sud, tandis que la
forêt avait quasiment disparu.Au contraire, lors de l’OCH (optimum
climatique holocène), entre 9000 et 6000 par rapport à nos jours, les
températures étaient supérieures de 2°C à celles d’aujourd’hui et la
forêt dépassait très largement son étendue actuelle. Quant au Sahara, il
recevait des pluies relativement abondantes, d’origine à la fois
méditerranéenne et tropicale. Parsemé de lacs et de marécages, il était
parcouru par des éleveurs, comme l’attestent les nombreux dessins
rupestres.

NRH : Après avoir perdu la
longue mémoire paléoclimatique, ne perdons-nous pas également notre
mémoire immédiate en matière climatique ?

ML : Aujourd’hui, la mémoire est très sélective, car
on omet de rappeler l’automnale fraîcheur du surprenant mois d’août
2006, et on s’empresse d’oublier l’hiver 2005-2006 qui a battu des
records de froid ou de chutes de neige, ou bien encore l’hiver 2000,
lorsque la Sibérie a enregistré ses plus basses températures et que
la Mongolie a fait appel à l’aide internationale. Sans parler
de l’Afrique qui, au cours des années soixante, bénéficia d’une
pluviométrie supérieure à la normale. Elle avait fait remonter la zone
sahélienne vers le nord, avec recul du désert. Á la même époque, en
Eurasie du Nord et au Canada, la forêt boréale et l’exploitation
agricole gagnaient vers le nord. Puis, à partir de 1972, renversement de
tendance, la pluviométrie a dramatiquement décru, et le Sahel a
progressivement glissé une nouvelle fois vers le sud.

NRH : Les hommes doivent-ils avoir peur du réchauffement annoncé par certains ” experts” ?

ML : Historiquement, nous pouvons constater que
les périodes chaudes ont toujours été des périodes fastes,
comme par exemple au début de notre ère lors des années
triomphantes de la République romaine et de l’Empire. Lors de l’épopée
des Vikings vers le Groenland et l’Amérique du Nord, entre 1150 et
1300, un optimum climatique régnait sur l’Europe centrale et
occidentale, déplaçant les cultures et en particulier celle de la vigne
de 4 à 5 degrés de latitude vers le nord. Le ” doux douzième (gentle
twelfth century) représente dans la tradition écossaise un “âge d’or”
avec ses hivers doux et ses étés secs. Ensuite, après une chute de
températures, s’est produit le retour d’une période “chaude” connue
par les spécialistes sous le nom d’optimum climatique médiéval
(OCM) qui a notamment favorisé les grands voyages de découvertes. Par
opposition, les épisodes froids ont été considérés comme des “périodes
sombres” (dark ages), comme celle qui, après 1410, a coupé les
relations avec le Groenland ou celle du “petit âge de glace”
entre 1600 et 1850, qui a atteint sa plus grande rigueur vers
1708-1709 dénommée par Réaumur “l’année du grand hiver”, période au
cours de laquelle les glaciers alpins ont atteint une grande extension,
comme en témoignent en 1789 les Cahiers de doléances des
paysans chamoniards dont les prairies étaient envahies par la glace. Il
est donc ridicule de la part des médias de prétendre que la chaleur est
synonyme de calamité, en particulier à des gens qui, au cours de
l’hiver, ne pensent qu’à l’été, rêvant pour leur retraite de
résider dans le Midi ou en Espagne, voire au Maroc,
c’est-à-dire au soleil ! De cette façon, ” l’invraisemblable
douceur ” du mois de décembre 2006 et la facture de chauffage
allégée ont pu être présentées par les médias comme des catastrophes !

NRH : Vous soutenez que si
le désert du Sahara “avance”, ce n’est pas pour les raisons
habituellement invoquées. Mais si un réchauffement climatique
durable se produisait, ne serait-il pas à craindre en Afrique
où l’on nous prédit des catastrophes terrifiantes dues à
l’élévation des températures ?

ML : L’histoire nous montre que toutes les
périodes “chaudes” ont été en Afrique des périodes pluvieuses,
notamment le Moyen-Âge qui a permis la prospérité (entre 1200 et 1500)
des grands empires sahélo-soudaniens. Quant à la diminution actuelle de
la pluie au sud du Sahara, c’est tout le contraire d’un scénario de
“réchauffement”, ce qui apporte un démenti flagrant à ce que prétend le
GIEC (Groupement intergouvernemental pour l’étude du climat). Il faut en
effet souligner que sous les tropiques les précipitations
tombent majoritairement en saison chaude. Si un
réchauffement devait réellement se produire, il se traduirait par une
amélioration pluviométrique, or ce n’est pas le cas actuellement. Le
glissement actuel vers le Sud de la zone sahélienne, donc du
Sahara, est de l’ordre de 200 à 300 km et le phénomène, qui a
débuté dans les années 1970, s’inscrit comme au DMG, entre
18000 et 15000 avant nos jours, lorsque le Sahara s’était déplacé de
1000 km vers le sud, non pas dans un contexte de réchauffement des pôles
mais au contraire dans un schéma d’accentuation du refroidissement des
pôles, ce qui contredit encore une fois le scénario infondé
du GIEC, des écologistes et des médias.

NRH : Sur quoi repose alors ce que vous qualifiez de “myhe du réchauffement global” planétaire ?

ML : En 1988, les États-Unis vécurent dramatiquement
une sécheresse accompagnée de vents de poussière, qui évoquaient les
années 1930, celles du dust-bowl, illustré par John Steinbeck dans Les
Raisins de la colère. En juin 1988, J. Hansen (de la Nasa)
présenta devant le Congrès une courbe sur laquelle il ajouta, à des
moyennes annuelles, une moyenne établie sur les cinq derniers mois, ce
qui eut pour effet de faire grimper artificiellement la courbe thermique
des États-Unis. Ce procédé malhonnête déclencha alors la ” panique
climatique ” déjà préparée de longue date par les mouvements
écologistes, ce qui conduisit en 1989 à la création du GIEC. Á partir de
cette date, le nombre de prétendus climatologues, le plus souvent
auto-proclamés ou désignés par les gouvernements, augmenta d’une façon
vertigineuse. Le climat devint l’affaire des organisations écologistes,
de journalistes dits scientifiques, des médias et des politiques. Dans
le même temps, tout fut hypersimplifié par des délégués désignés par les
gouvernements et dénommés “experts” (donc des politiques ou des
scientifiques politisés) qui établissent, comme à Paris en février 2007,
le ” Résumé pour Décideurs” (Summary for Policymakers). C’est à
l’occasion de ces réunions que sont orchestrés, avec
force simplifications et marchandages, voire mensonges éhontés,
les “coups” médiatiques destinés à impressionner l’opinion. De
cette façon, en 1995, avait été introduite, hors débat
scientifique, la formule, toujours non prouvée, de ” la responsabilité
de l’homme dans le changement climatique”. On est alors très loin du
climat lui-même ! Mais c’est de cette façon que les
politiques et les médias surenchérissent dans la catastrophisme
du réchauffement…avec la même assurance et la même vigueur que
dans les années 1970 lorsqu’ils annonçaient le retour d’un ” nouvel âge
de glace” !

NRH : Venons-en, si vous le
voulez bien, à l’effet de serre. Doit-on croire les “experts” et les
médias quand ils soutiennent que le CO2 est le facteur “unique” du
changement climatique et de tous les phénomènes météorologiques ?

ML : Pour 95%, l’effet de serre est dû à la
vapeur d’eau. Le dioxyde de carbone, ou CO2 , ne représente,
quant à lui, que 3,62% de l’effet de serre, soit 26 fois moins que la
vapeur d’eau. La vapeur d’eau étant à presque 100% d’origine
naturelle, comme la majeure partie des autres gaz émissifs ( CO2
et CH4 ou méthane), l’effet de serre est donc essentiellement
un phénomène naturel. Seule une faible proportion (effet de
serre dit anthropique) peut être attribuée aux activités humaines
et cela pour une valeur totale de 0,28% de l’effet de serre
total, dont 0,12% pour le seul CO2 , c’est-à-dire une proportion
insignifiante, voire tout à fait négligeable.Il est donc stupide de
prétendre que les taux actuels n’ont jamais été aussi élevés depuis…650
000 ans selon la dernière affabulation. D’autant plus que les
études paléoclimatiques n’ont révélé aucune relation entre le
CO2 et la température ! En résumé, aucune relation
causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été
établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi
baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori,
aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et
le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du
changement climatique.

NRH : Pardonnez cette question brutale : la terre se réchauffe-t-elle, oui ou non ?

ML : La température moyenne dite “globale” a
augmenté de 0,74° au cours de la période 1906-2005 (GIEC, 2007).
Mais, surtout, les données d’observation montrent que des
régions se réchauffent tandis que d’autres se refroidissent. Certaines
régions se sont ainsi refroidies comme l’Artique occidental et le
Groenland, tandis que d’autres se sont réchauffées comme la mer
de Norvège et ses pourtours, à l’échelle annuelle de ±1°C et en hiver
de l’ordre de ±2°C, au cours de la période 1954-2003. L’espace
Pacifique nord connaît une évolution comparable avec un
refroidissement sur la Sibérie orientale, particulièrement en
hiver, et un fort réchauffement sur l’Alaska et le détroit de
Béring. Il est donc absolument inexact de prétendre que la
planète se réchauffe. Le “changement climatique” n’est pas synonyme de
“réchauffement global” car il n’existe pas de “climat global”. De
plus, et comme je viens de vous le dire, l’évolution du
climat ne dépend en aucune façon du CO2, et l’homme n’est en aucun
cas responsable de ce dernier, sauf dans le cadre limité des villes.

NRH : Que répondre à ceux qui annoncent de fortes menaces sur l’Artique et sur l’Antarctique ?

ML : On mélange tout : climat, pollution, écologie
et écologisme, développement durable, scoops médiatiques, propagande
et faits réels, souvent déformés d’ailleurs, politique et
intérêts économiques (avoués et inavoués). Ainsi les
incohérences, les affirmations gratuites, les impossibilités
physiques et les mensonges éhontés sont multiples.

NRH : Pourtant, le ” Groenland fond ” et l’Antartique se disloque.

ML : C’est vrai que la glace fond dans les basses
couches, sur les pourtours du Groenland baignés par l’air chaud venu du
sud. Mais, en 1816 et 1817, par exemple, on avait pu atteindre le Pôle
en longeant les côtes groenlandaises. En revanche, le satellite
prouve que la partie sommitale du Groenland se refroidit et s’élève
de 6 cm par an en raison des chutes de neige abondantes. Quant à
l’Antartique, il est particulièrement stable et bénéficie même d’un gain
de masse glaciaire dans sa partie orientale. La péninsule antarctique
constitue une exception bien connue des climatologues. En raison de sa
latitude et de la proximité des Andes qui canalisent vigoureusement vers
le sud le flux cyclonique chaud et humide (M.Leroux, 2005), les
dépressions australes connaissent ici une évolution remarquable.
Elles sont de plus en plus creusées, tandis que leur
trajectoire est de plus en plus méridionale, et la température
de l’air est croissante (A. Pommier, 2006). Ainsi, comme dans le
voisinage de la mer de Norvège (ou encore dans la région
Alaska-détroit de Béring), le réchauffement de la péninsule
antarctique, faussement attribué par le GIEC à l’effet de serre, est
commandé par une intensification vers le Pôle de la circulation d’air
chaud et humide de lointaine origine tropicale.

NRH : Comment expliquez-vous alors les changements que l’on observe en Europe ?

ML : Afin de répondre à votre question de façon à
être compris par des non-spécialistes, disons que dans l’espace de
l’Atlantique Nord, tandis que l’Artique occidental se refroidit
et que les anticyclones qui quittent le Pôle sont plus
puissants, les remontées d’air cyclonique associé aux dépressions
transportent davantage d’air chaud et humide d’origine
subtropicale, voire tropicale, vers la mer de Norvège et
au-delà. En conséquence, la température s’élève et les
précipitations (neigeuses en altitude, sur le Groenland et la
Scandinavie) augmentent. Tandis que la pression baisse, la
tempêtuosité s’accroît, avec des dépressions plus nombreuses
atteignant des latitudes plus septentrionals (A. Pommier, 2005). Comme
l’Europe occidentale est située sur la trajectoire ees remontées
cycloniques du sud, elle bénéficie aussi d’un réchauffement, voire
localement d’un excès de pluie.

Il faut bien voir que sur l’Atlantique, l’agglutination
anticyclonique (AA), couramment appelée anticyclone des Açores,
est plus puissante et plus étendue vers le sud et c’est
pourquoi le Sahel atlantique et notamment l’archipel du Cap-Vert,
subit une sécheresse plus prononcée que sur le continent
voisin. La Méditerranée qui prolonge cet espace atlantique est plus
froide et donc plus sèche sur son bassin oriental (comme sur l’Europe
centrale), tandis que la pression de surface est également croissante.
C’est en particulier cette hausse de pression, et non le CO2,
qui est responsable dans nos régions à la fois de longues
séquences sans pluie (ou sans neige en montagne) lorsque la
situation reste longtemps anticyclonique, ou des périodes de chaleur,
voire de canicule comme en août 2003.

NRH : Mais pourtant, comme on le dit souvent, ” les glaciers disparaissent…”

ML : Pourquoi ne pas dire qu’ils ont été plus
réduits encore dans les Alpes au Moyen Âgen et que la longueur
aujourd’hui observable de leur langue glaciaire dépend de leur
alimentation en neige antérieure à la période actuelle ? C’est d’autant
plus vrai à l’altitude des neiges du Kilimandjaro, autre exemple hyper
médiatisé, proche de 6000 mètres, où ce n’est pas la
température (ici inférieure à 0°C) qui a varié mais, comme
ailleurs, les conditions de la pluviosité (M.Leroux, 1983,2001).

NRH : On dit également que les cyclones vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus violents.

ML : Les spécialistes de météorologie tropicale
ne sont pas de cet avis, mais ils ne sont pas écoutés… Ils
affirment même qu’aucune tendance à la hausse n’est observée.
Quant au colloque sur les cyclones tropicaux tenu au Costa
Rica sous l’égide de l’OMM (Organisation météorologique
mondiale) en décembre 2006, il a même conclu que ” aucun cyclone ne peut
être directement attribué au changement climatique”. Chris Landsea,
spécialiste incontesté des cyclones, a préféré démissionner du GIEC pour
” ne pas contribuer à un processus motivé par des objectifs préconçus
et scientifiquement non fondés “. Mais les dégâts provoqués par les
cyclones offrent de si ” belles images” aux revues et aux
journaux télévisés… L’exemple de “Katrina” est exploité sans vergogne,
alors que la rupture des digues de La Nouvelle-Orléans était une
catastrophe annoncée depuis déjà fort longtemps…

NRH : Dans le registre catastrophique, certains médias prétendent même que le Gulf Stream va s’arrêter…

ML : Il faudrait pour cela que le vent, qui est le
moteur des courants marins superficiels, cesse de souffler,
c’est-à-dire que toute la circulation aérienne comme océanique
soit bloquée, ce qui est naturellement invraisemblable ! On dit
aussi que ” la mer monte”…mais aucune courbe ne le prouve,
sauf pour quelques hypothétiques centimètres (12 cm en 140
ans), et aucune terre n’a encore disparu. Les prédictions,
souvent de caractère “hollywoodien”, sont issues de modèles
climatiques dont l’efficacité est fortement discutée. En premier
lieu, et c’est le comble pour des modèles numériques, par les
mathématiciens eux-mêmes qui jugent que “les modèles employés
sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux que les
conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur
prédictive” (B. Beauzamy 2006).

NRH : Quel est l’avenir de la climatologie dans l’actuel politiquement correct climatique ?

ML : Au lieu de tirer des plans très hypothétiques
sur la comète 2100, la climatologie, dans une impasse conceptuelle
depuis une cinquantaine d’années, devrait plutôt chercher à
contribuer efficacement à déterminer les mesures idoines de
prévention et d’adaptation au climat du futur proche. Car le
changement climatique -c’est le propre du climat d’évoluer constamment-
est bien réel, mais antinomique du scénario ” chaud ” qui nous est
actuellement imposé, comme le prouve la hausse continue de la pression
atmosphérique au-dessus de nombreuses régions dont la France. Ce
changement du climat n’est pas celui qui est prédit par le
GIEC. Mais les théoriciens et les modélisateurs se soucient peu
de l’observation des phénomènes réels. Ce sont les raisons et
les mécanismes de ce changement permanent qu’il convient à
la climatologie de définir sérieusement. Dans le même temps, les
autres disciplines, desservies par le mélange des genres et qui n’ont
pas besoin de l’illusoire épouvantail climatique, pourront
elles-mêmes se consacrer efficacement à la lutte contre la pollution
ou s’investir dans le développement durable.


Voir aussi :




Pourquoi l’establishment élitiste est-il si obsédé par la viande ?

[Source : Le Saker Francophone]

Par Brandon Smith − Le 18 octobre 2019 − Source Alt-Market.com


Je ne sais pas combien de personnes l’ont remarqué, mais au cours des trois derniers mois, il a été impossible pour une personne de lancer une galette de hamburger de bœuf dans n’importe quelle direction sur la boussole sans lire un article sur les « effets destructeurs » de l’industrie carnée en termes de « changement climatique ». Il y a aussi eu d’innombrables articles grand public sur les bienfaits supposés énormes pour la santé d’un régime végétarien ou végétalien. Ce récit a culminé dans un raz-de-marée d’histoires sur les entreprises de viande à base de légumes comme Beyond Meat et leur ascension vers la célébrité sur le marché boursier. On dit dans la rue que les régimes à base de viande suivent la voie du Dodo, et bientôt, par nécessité environnementale, nous serons TOUS végétariens.

Depuis au moins dix ans, les Nations Unies promeuvent énergiquement le concept d’un monde sans viande, fondé sur l’affirmation selon laquelle l’utilisation accélérée des terres et les émissions de gaz à effet de serre sont en train de tuer la Terre. En Occident, les militants de gauche qui rêvent d’une utopie socialiste ont adopté une sorte de manifeste avec le Green New Deal, et une partie intégrante de leur agenda est la fin de la disponibilité de la viande pour le commun des mortels (il est intéressant de noter que le programme Green New Deal correspond presque parfaitement avec l’Agenda 21 et l’Agenda 2030 des Nations Unies). Certains de ces élitistes ont plaidé en faveur d’une forte taxation des produits carnés pour réduire leur consommation parmi le grand public ; d’autres ont plaidé pour une interdiction totale.

Le problème de cette révolution alimentaire, c’est qu’elle repose
principalement sur la science de la malbouffe et des données triées sur
le volet, ainsi que sur des mensonges et de la propagande pure et
simple. La majorité des études et des articles traitant de cette
question sont résolument biaisés, tendancieux et collectivistes par
nature. Pourquoi les élites ciblent-elles la consommation de viande
humaine et pourquoi sont-elles prêtes à mentir sur ses effets pour nous
faire abandonner nos hamburgers et nos steaks ? Quel est le véritable
programme ici… ?

Premièrement, abordons la question du changement climatique. L’ONU
affirme que la production alimentaire humaine doit changer radicalement
pour mettre un terme au réchauffement de la planète et aux dommages
causés à l’environnement, et ces changements doivent se concentrer
principalement sur la production de viande et les « gaz méthane ».
En d’autres termes, ils affirment que les pets de vache tuent la
planète. C’est une histoire plutôt commode pour les élites alors
qu’elles font avancer leur programme de taxation du carbone. Il semble
que tout ce que nous faisons en tant qu’humains doit être surveillé,
restreint ou imposé, de la respiration à la procréation en passant par
la consommation de viande, sinon la Terre est « condamnée ».

Dans des articles précédents, j’ai beaucoup écrit sur les liens directs entre l’hystérie de l’ONU en matière de réchauffement climatique et les pressions en faveur d’un gouvernement mondial. En particulier, j’ai mentionné les écrits de l’ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, Robert Muller. Dans son manifeste rassemblé sur un site Web intitulé « Good Morning World« , Muller affirme que la gouvernance mondiale doit être réalisée en utilisant l’idée de « protéger la Terre » et l’environnementalisme comme éléments clés. Par crainte de l’apocalypse environnementale, le public pourrait être convaincu d’accepter le gouvernement mondial comme un État providence nécessaire pour empêcher la société de se détruire.

Muller a lancé de tels programmes au début des années 1990, dont le ton était semblable à celui du groupe de réflexion du Club de Rome, un groupe de consultants de l’ONU qui a appelé à mettre un terme à la croissance démographique humaine. Dans son livre blanc intitulé « La première révolution mondiale« , le Club de Rome a déclaré :

En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pouvons
nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du
réchauffement de la planète, les pénuries d’eau, la famine et ainsi de
suite, correspondraient à nos attentes. Dans leur ensemble et dans leurs
interactions, ces phénomènes constituent une menace commune qui doit
être affrontée tous ensemble. Mais en désignant ces dangers comme
l’ennemi, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà mis en garde
nos lecteurs, à savoir la confusion entre symptômes et causes. Tous ces
dangers sont causés par l’intervention humaine dans les processus
naturels et ce n’est qu’en changeant les attitudes et les comportements
que l’on peut les surmonter. Le véritable ennemi est donc l’humanité
elle-même.

La déclaration est tirée du chapitre 5 – Le Vide, qui traite
de leur position sur la nécessité d’un gouvernement mondial. La
citation est relativement claire : un ennemi commun doit être conjuré
afin d’amener l’humanité à s’unir sous une seule bannière, et les élites
considèrent la catastrophe environnementale, causée par l’humanité
elle-même, comme le meilleur facteur de motivation possible.

D’après les aveux publics des fonctionnaires de l’ONU et du Club de
Rome, nous pouvons voir que le changement climatique est un récit motivé
par l’idéologie et non par la science, et que l’objectif réel est la
gouvernance mondiale et non la sauvegarde de la planète. Quant à la « science » dont ces idéologues prétendent qu’elle soutient leurs revendications, il n’y en a pas.

Il n’y a absolument aucune preuve tangible à l’appui de l’allégation
selon laquelle il existe un lien de cause à effet entre les émissions de
carbone et la hausse des températures. En fait, il y a plus de preuves
pour démontrer que l’inverse est vrai – que des températures plus
élevées entraînent une augmentation des populations animales et donc des
émissions de carbone et donc plus de nourriture pour la végétation.
Demandez à n’importe quel « expert » de la NOAA, de la NASA ou
du GIEC sur le réchauffement climatique quel pourcentage de
l’augmentation de la température est causé par les voitures par rapport
aux vaches et quelles preuves existent pour appuyer leurs affirmations ?
Ils ne seront pas en mesure de produire une réponse.

Ils prétendront simplement que les preuves sont irréfutables parce
que les températures et les niveaux de carbone augmentent. En d’autres
termes, leur argument est que la corrélation est toujours égale à la
causalité. Mais les températures augmentent-elles vraiment ? Et si toute
la base de l’hystérie du réchauffement climatique était fabriquée ?

La NOAA a été prise en flagrant délit à plusieurs reprises. En
revenant aux statistiques de température précédemment enregistrées et en
les ajustant pour les rendre plus basses, la NOAA donne alors
l’impression que la Terre se réchauffe dans une tendance historique.
Cependant, l’enregistrement de la température inaltérée montre que la
Terre a toujours eu des périodes de réchauffement qui se déroulent selon
des cycles naturels, suivies d’un refroidissement puis d’une activité
solaire accrue. Vous connaissez ce gigantesque réacteur nucléaire dans
le ciel qui est 1,3 million de fois plus grand que la Terre ? Ouais, ça a
beaucoup plus à voir avec le climat de la Terre que les pets de vache…

Si l’on compare les données de la NOAA sur les changements de température au cours du dernier siècle depuis 1999 aux données que la NOAA a publiées au cours des dernières années, il est facile de voir les ajustements qu’ils ont apportés à leurs propres données plus anciennes afin de donner l’impression qu’il y a un réchauffement planétaire constant. Les changements de la NOAA donnent également l’impression que les changements de température suivent de près l’augmentation des émissions de carbone.

Ici, nous voyons le canular sur le changement climatique en action,
ainsi que les Nations Unies et la conspiration du Club de Rome pour
créer une menace environnementale qui fournira une justification au
gouvernement mondial. Mais qu’est-ce que tout cela a à voir avec la
viande ?

Le mythe du changement climatique n’est qu’un moyen d’atteindre de
multiples objectifs. Et l’une des choses que les élites utilisent pour y
arriver, ce sont les habitudes alimentaires de la société. Le but de la
guerre contre la viande est moins clair, mais j’ai quelques théories
basées sur des preuves historiques et scientifiques qui montrent que les
oligarchies au pouvoir ont toujours essayé de limiter la consommation
de viande de la « classe paysanne » lorsque cela était possible.

Dans l’Europe féodale du Moyen Age, la présence de viande dans le
régime alimentaire était rare pour la classe paysanne. Les animaux de
ferme étaient une propriété strictement contrôlée, donnée aux paysans
comme outils pour travailler la terre et non pour manger. La chasse au
gibier sauvage était difficile car les familles royales au pouvoir
revendiquaient souvent la propriété de tous les meilleurs terrains de
chasse du pays. Après de multiples révoltes paysannes, comme la Grande
révolte paysanne de 1381 en Angleterre, les élites ont interdit les
parties de chasse, soupçonnées de servir de couverture aux paysans pour
s’entraîner aux tactiques militaires et planifier des rébellions.

Les paysans surpris en train de braconner « le cerf du roi »
étaient sévèrement punis – y compris par la pendaison, la castration,
l’aveuglement et le fait d’être cousus dans une carcasse de cerf et
pourchassés par des chiens féroces.

Cela n’empêchait pas les paysans de manger de la viande par moments.
Quand c’était possible, ils mangeaient du petit gibier. Mais leur régime
alimentaire se composait principalement de potage et de bouillie à base
de céréales, de haricots et de légumes-racines, ainsi que de pain de
seigle noir. En étudiant le Moyen-Âge, les chercheurs ont découvert que
pour les serfs et les pauvres, un souper à la viande était considéré
comme un événement spécial.

Dans le Japon féodal, la consommation de viande, et pas seulement la
chasse, a été spécifiquement interdite pendant plus de 1000 ans, à
partir de 675. L’interdiction était basée sur la fusion des croyances
bouddhistes et du shintoïsme. Bien sûr, alors que la loi était appliquée
pour les paysans, l’élite de la classe dirigeante et la classe des
guerriers samouraïs n’ont jamais vraiment abandonné la viande. La viande
était souvent consommée par les élites, sous les auspices de
l’amélioration de la santé. Lorsqu’elles étaient offertes en cadeau à un
seigneur féodal, les viandes marinées étaient étiquetées « médicaments » afin d’éviter toute contestation ouverte des lois.

Cette interdiction sélective s’est poursuivie jusqu’à l’arrivée des Européens sur les côtes japonaises et la réintroduction des plats de viande a commencé à se répandre. Vers la fin des années 1800, l’interdiction de la viande a été officiellement levée. Les Japonais de l’époque croyaient que les Occidentaux avaient un physique supérieur en raison de leur régime à base de viande, et que le physique japonais avait été maîtrisé par leur régime à base de légumes et de céréales. Il y a une part de vérité dans cette observation.

Aujourd’hui, l’idéologie végétarienne n’est pas une philosophie
autonome. Elle est inexorablement liée à d’autres idéologies telles que
le socialisme, le globalisme et les formes extrémistes de
l’environnementalisme. Il y a très peu de promoteurs végétariens qui ne
sont pas politiquement motivés. Cela a provoqué une vague de propagande,
tentant de réécrire l’histoire de l’alimentation humaine pour l’adapter
à leur récit bizarre.

Même si les êtres humains sont omnivores depuis des millions d’années, la campagne contre la viande prétend que les humains étaient végétariens depuis toujours. Ils le font en comparant les humains à nos plus proches parents évolutionnaires, comme les chimpanzés et les gorilles, et en soutenant que ces animaux ont un régime végétal strict (ce qui n’est pas exactement vrai).

Bien sûr, les tribus amérindiennes, vivant au plus près de la façon dont nos ancêtres préhistoriques vivaient il y a longtemps, avaient une alimentation riche en viande, mais ne vous attendez pas à ce que les environnementalistes acceptent cette réalité. Ce qu’ils ne mentionnent pas, c’est qu’il y a plus de 2 millions d’années, les ancêtres humains ont rompu avec leur régime végétal et ont commencé à manger de la viande. En plus de cela, le régime alimentaire a changé notre constitution physique. Nous sommes devenus beaucoup plus forts et plus intelligents.

Oui, c’est vrai, l’augmentation de la viande dans l’alimentation humaine suit presque exactement l’évolution de l’intelligence humaine et les progrès des outils et de la technologie.

Il a été démontré que les régimes végétariens et végétaliens réduisent le QI global en raison d’un manque de nutriments nécessaires à la santé du cerveau. C’est parce que le cerveau humain a BESOIN d’acides gras tels que le DHA et le DPA qui se trouvent principalement dans les graisses saturées des viandes. Dans le monde végétal, il n’existe pas de substitut à de nombreux acides gras. Il a été démontré que les graisses saturées provenant de protéines animales augmentent les fonctions cognitives ainsi que la mémoire.

Le cerveau utilise près de 20 % de l’apport calorique du corps humain pour fonctionner, et une grande partie de cet apport nécessite des graisses saturées et même du cholestérol. Contrairement à des décennies de désinformation, les graisses animales sont bonnes pour vous. Les athlètes professionnels doivent aussi souvent revenir à un régime à base de viande afin de développer une structure musculaire supérieure, et un autre facteur qui est rarement mentionné est l’augmentation des composés oestrogéniques dans les aliments à base de plantes (principalement le soja), qui peuvent réduire la testostérone.

Et c’est ici que nous arrivons au cœur du problème. C’est peut-être
par pure coïncidence, ou peut-être par simple observation de la part des
dynasties élitistes, mais la consommation de viande a toujours été liée
à une classe paysanne indisciplinée. En effet, la consommation de
viande contribue directement à l’amélioration des fonctions cognitives,
de la mémoire et de la masse musculaire.

Alors que l’on discute beaucoup de la façon dont la viande artificielle comme « Beyond Meat » a effectivement copié le goût ou l’apparence d’un hamburger normal, on discute peu sur ce qui lui manque. « Beyond Meat »
a zéro cholestérol et pas d’acides aminés ou d’acides gras comme les
oméga 3 ou des vitamines comme la B12. Il utilise de l’huile de noix de
coco pour imiter les graisses animales saturées, ce qui ne reproduit pas
la valeur de la graisse animale pour le cerveau ou le corps humain.
Essentiellement, un hamburger « Beyond Meat » est conçu pour copier le goût d’un hamburger sans aucun des avantages.

Ma théorie ? Les élites de l’ONU et d’autres organisations
globalistes cherchent à l’éliminer de notre régime alimentaire fondé sur
le mensonge parce qu’un tel changement pourrait contribuer à une
population plus nombreuse et plus faible qu’il serait plus facile à
contrôler.

La fausse viande est également hautement transformée et utilise une
méthode compliquée pour imiter les structures protéiques du bœuf. Elle
ne peut être créé que dans un laboratoire et produite en série dans une
usine. Vous ne pourrez jamais faire votre propre hamburger « Beyond Meat ».
Autrement dit, en interdisant ou en taxant la viande pour la propulser
dans l’oubli et en la remplaçant par un substitut industriel,
l’establishment aura rendu la société effectivement dépendante d’eux
pour une partie importante de leurs besoins alimentaires. Non seulement
ils espèrent nous rendre plus stupides et plus faibles, mais ils
espèrent aussi nous rendre désespérément dépendants.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Un ancien officier de la marine devenu inventeur a mis-au-point une nouvelle batterie de voiture électrique qui peu parcourir 2,500 km sans recharger.

Imaginez la satisfaction de conduire votre voiture électrique respectueuse de l’environnement sur une distance de 2 500 km sans avoir à vous arrêter pour recharger la batterie – une distance quatre fois plus grande que celle du meilleur modèle le plus cher actuellement sur la route.

Sous le capot se trouve un nouveau type de batterie révolutionnaire qui, contrairement à ceux utilisés dans les voitures électriques classiques, peut également alimenter des bus, des camions énormes et même des avions. De plus, il est beaucoup plus simple et moins coûteux à fabriquer que les batteries actuellement utilisées par des millions de véhicules électriques dans le monde – et contrairement à ces batteries, elles peuvent facilement être recyclées.

Cela pourrait ressembler à un fantasme de science-fiction. Mais ce n’est pas. Vendredi dernier, l’inventeur de la batterie, l’ingénieur britannique et ancien officier de la Royal Navy, Trevor Jackson, a signé un contrat de plusieurs millions de livres sterling pour le début de la fabrication de l’appareil à grande échelle au Royaume-Uni.

Trevor Jackson, 58 ans, ingénieur inventeur de batteries, originaire de Tavistock (Devon), 58 ans, a signé un contrat de plusieurs millions de livres sterling pour commencer à fabriquer l’appareil à grande échelle au Royaume-Uni.
Trevor Jackson, 58 ans, ingénieur inventeur de batteries, originaire de Tavistock (Devon), 58 ans, a signé un contrat de plusieurs millions de livres sterling pour commencer à fabriquer l’appareil à grande échelle au Royaume-Uni.

Austin Electric, une société d’ingénierie basée à Essex, qui détient désormais les droits d’utilisation de l’ancien logo de Austin Motor Company, commencera à en intégrer des milliers dans des véhicules électriques l’année prochaine. Selon le directeur général d’Austin, Danny Corcoran, la nouvelle technologie est un «changeur de jeu».

«Cela peut aider à déclencher la prochaine révolution industrielle. Les avantages par rapport aux batteries de véhicules électriques traditionnels sont énormes », a-t-il déclaré.

Peu auront entendu parler de l’extraordinaire invention de Jackson. La raison, dit-il, est que, depuis que lui et sa société Metalectrique Ltd ont mis au point un prototype il y a dix ans, il s’est heurté à une opposition déterminée de la part de l’industrie automobile.

Il a toutes les raisons de ne pas céder le terrain à un concurrent qui pourrait, avec le temps, rendre sa technologie obsolète. Les sceptiques de l’industrie automobile affirment que la technologie de Trevor n’a pas été prouvée et que ses avantages sont exagérés.

Mais une évaluation indépendante réalisée par l’agence gouvernementale UK Trade and Investment en 2017 a révélé qu’il s’agissait d’une «batterie très attrayante» basée sur une technologie «bien établie» et qu’elle produisait beaucoup plus d’énergie par kilogramme que les types de véhicules électriques standard.

Changeur de jeu: la pile à combustible aluminium-air stocke beaucoup plus d'énergie qu'une batterie conventionnelle
La pile à combustible aluminium-air stocke beaucoup plus d’énergie qu’une batterie conventionnelle 

Il y a deux ans, les constructeurs automobiles ont fait pression sur le Foreign Office pour l’interdire d’une conférence prestigieuse devant l’ambassade britannique à Paris, à l’intention des entreprises et des gouvernements européens. offre pour l’exclure a échoué. Maintenant, avec la signature de l’accord avec Austin, il semble qu’il soit enfin sur la voie du succès.

Il a également obtenu une subvention de 108 000 £ pour la poursuite des recherches de l’Advanced Propulsion Center, partenaire du département des entreprises, de l’innovation et des compétences. Sa technologie a été validée par deux universités françaises.

Il a déclaré: «La bataille a été dure, mais je fais enfin des progrès. De tout point de vue logique, c’est la voie à suivre.

Jackson a commencé à travailler sur de nouvelles façons d’alimenter les véhicules électriques après une brillante carrière d’ingénieur. Il a travaillé pour Rolls-Royce à Derby, où il a participé à la conception de réacteurs nucléaires, puis à une commission dans la Royal Navy, où il a été lieutenant à bord de sous-marins nucléaires, gérant et entretenant leurs réacteurs.

Avant de créer sa propre entreprise en 1999, il travaillait pour BAE Systems, où il a commencé à rechercher des moyens alternatifs et verts d’alimenter les véhicules. À ce moment-là, lui et sa partenaire, Kathryn, étaient mariés. Le couple a huit enfants âgés de 11 à 27 ans et vit à Tavistock, aux abords de Dartmoor, dans le Devon.

En 2001, il a commencé à étudier le potentiel d’une technologie mise au point dans les années 1960. Les scientifiques avaient découvert qu’en plongeant l’aluminium dans une solution chimique appelée électrolyte, ils pouvaient déclencher une réaction entre le métal et l’air afin de produire de l’électricité. A cette époque, la méthode était inutile pour les batteries commerciales car l’électrolyte était extrêmement toxique et caustique.

Après des années d’expérimentation dans son atelier du village de Callington, en Cornouailles, l’initiative européenne de Jackson a été de mettre au point une nouvelle formule d’électrolyte qui ne soit ni toxique ni caustique.

“Je l’ai bu en le prouvant aux investisseurs, je peux donc attester de l’innocuité”, déclare Jackson. Un autre problème avec la version des années 1960 était qu’elle ne fonctionnait qu’en aluminium totalement pur, ce qui coûte très cher.

Mais l’électrolyte de Jackson fonctionne avec beaucoup de métal de pureté inférieure, y compris les canettes de boissons recyclées. La formule, qui est top secret, est la clé de son appareil.

Techniquement, il devrait être décrit comme une pile à combustible, pas une batterie. Quoi qu’il en soit, il est si léger et puissant qu’il pourrait maintenant révolutionner les transports à faible émission de carbone, car ils fournissent une quantité d’énergie considérable.

Jackson m’a fait une démonstration. Il coupa le dessus d’une canette de Coca-Cola, la vida, la remplit d’électrolyte et y coupa des électrodes, alimentant ainsi une petite hélice. “L’énergie qui en résulte fera tourner l’hélice pendant un mois”, a-t-il déclaré. “Vous pouvez voir ce que cette technologie pourrait faire dans un véhicule si vous la redimensionnez.” À la suite de l’accord passé la semaine dernière avec Austin, c’est exactement ce qui va se passer. Trois projets immédiats sont sur le point d’entrer en production.

Le premier consiste à fabriquer pour le marché asiatique des “tuk-tuks” – les taxis à trois roues utilisés par le duc et la duchesse de Cambridge la semaine du 14 octobre 2019 lors de leur visite royale au Pakistan. La seconde consiste à fabriquer des vélos électriques, qui seront moins chers et dureront beaucoup plus longtemps que ceux des concurrents.

Enfin et surtout, la société produira des kits permettant de convertir les voitures à essence et diesel ordinaires en véhicules hybrides, en les équipant de cellules aluminium-air et de moteurs électriques sur les roues arrière.

Un conducteur pourra choisir de faire fonctionner la voiture au mazout ou à l’électricité. Selon M. Jackson, chaque conversion coûtera environ 3 500 £ et sera disponible au début de l’année prochaine. Ceci, ajoute-t-il, sera le tremplin vers un véhicule électrique à propulsion électrique alimenté par des piles à combustible air-aluminium. L’industrie automobile a déjà investi massivement dans un type de batterie très différent, le lithium-ion.

Également présentes dans des appareils tels que les ordinateurs et les téléphones portables, les batteries lithium-ion sont rechargeables. Presque tous les véhicules électriques sur la route les utilisent. Mais ils ont de gros inconvénients. En plus du lithium, ils contiennent des substances rares et toxiques telles que le cobalt. Ils peuvent exploser ou prendre feu, comme en témoignent les nombreux incidents qui ont contraint Samsung à rappeler des dizaines de milliers de téléphones Galaxy Note 7 en 2016.

Avec le chargement répété, les modèles de la taille d’une voiture finissent par être épuisés. Les recycler pour récupérer le cobalt et le lithium est extrêmement coûteux – environ cinq fois plus que le coût de leur élimination et de tout recommencer à zéro.

L’aluminium, en revanche, est le métal le plus abondant de la planète. La plupart des usines qui le raffinent à partir de minerai ou de déchets recyclés sont alimentées par des énergies vertes et renouvelables, telles que des barrages hydroélectriques.

Et une fois qu’une pile à combustible en aluminium-air est épuisée, elle peut être recyclée à très bas coût. Selon Jackson, le coût du recyclage signifie que les coûts de fonctionnement d’une voiture à air-aluminium s’élèveraient à 7 p / km. Le coût de l’essence d’un petit hayon revient à environ 12 pence par mille. Plus important encore, les batteries lithium-ion sont lourdes.

Des tests accrédités ont montré que, pile à combustible, la pile à combustible de Jackson produit neuf fois plus d’énergie que le lithium-ion: neuf fois plus de kilowattheures d’électricité par kilogramme. Le constructeur de voitures électriques de luxe Tesla a déclaré que son modèle S avait une autonomie de 370 km. Jackson dit que si vous conduisiez la même voiture avec une cellule aluminium-air qui pesait le même poids que la batterie lithium-ion, la autonomie serait de 2 700 km. Les cellules aluminium-air prennent également moins de place.

Jackson affirme que si la Tesla était équipée d’une pile à combustible aluminium-air de la même taille que sa batterie actuelle, elle pourrait fonctionner sans escale sur 1 500 milles (2,500 km) – presque assez pour aller de Land’s End à John O’Groats et inversement. . Une famille britannique moyenne – dont la voiture parcourra 7 900 km par an – n’aurait besoin de changer de pile à combustible que quelques fois par an.

Les scientifiques appellent le rapport poids-énergie «densité d’énergie». Selon Jackson, étant donné que les piles à combustible aluminium-air ont une densité beaucoup plus grande que les batteries au lithium-ion, elles pourraient être utilisées dans les bus ou les gros camions. Si ces véhicules étaient alimentés au lithium-ion, leur poids serait trop lourd, la batterie pesant tout autant que le fret.

Il dit: “Vous pouvez facilement empiler de nombreuses cellules dans ce type de véhicule. Après tout, se débarrasser de leurs réservoirs de carburant diesel vous donnera beaucoup d’espace.” Jackson ajoute que les cellules aluminium-air pourraient également être utilisées dans les avions. «Nous sommes en discussion avec deux avionneurs. Ça ne va pas convenir aux jets. Mais cela fonctionnerait dans les avions à hélices et conviendrait aux vols de passagers et de fret à courte distance. ‘

Pendant ce temps, le coût brut d’une nouvelle cellule aluminium-air est beaucoup plus bas.

Selon Jackson, la batterie coûte environ 30 000 £ dans une Tesla. Une pile à combustible en aluminium-air qui permettrait de faire fonctionner la même voiture plus longtemps ne coûterait que 5 000 £.

Les conducteurs dont les voitures dépendent du lithium-ion doivent charger leurs batteries sur le secteur quand ils sont épuisés – un processus qui prend beaucoup de temps, souvent du jour au lendemain. Mais lorsqu’une cellule aluminium-air s’épuise, le conducteur la remplace simplement par une nouvelle.

Au lieu d’un vaste réseau de points de recharge, il suffit d’échanger des cellules, tout comme les clients échangent déjà des bouteilles de propane.

Selon Michael Jackson, l’échange d’une batterie prend environ 90 secondes.

Corcoran et lui affirment qu’ils sont en «discussions avancées» avec deux grandes chaînes de supermarchés pour fournir cette installation.

“Tout le monde sait que si nous voulons vraiment atteindre l’objectif du zéro objectif d’émissions de gaz à effet de serre fixé par le gouvernement d’ici 2050, le problème le plus difficile est celui des transports”, a déclaré Jackson. «Nous n’allons tout simplement pas faire cela avec le lithium-ion. En dehors de toute autre chose, ce n’est pas utile pour les camions, qui brûlent de grandes quantités de combustibles fossiles.

“Je sais que nous luttons contre des intérêts féroces, mais les avantages technologiques et environnementaux de l’aluminium-air sont énormes – et la Grande-Bretagne a une chance de devenir le leader mondial dans ce domaine.”

Corcoran ajoute: “Si vous voulez faire quelque chose pour l’environnement, vous pouvez le faire. Vous pouvez le faire maintenant, avec ce produit. “

Source: https://www.dailymail.co.uk/news/article-7592485/Father-eight-invents-electric-car-battery-drivers-1-500-miles-without-charging-it.html?ito=amp_twitter_share-top




Greta et l’État vert Profond

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Le 8 octobre – Source Club Orlov

Severn Cullis-Suzuki et Greta Thunberg

Ces dernières semaines, le phénomène Greta Thunberg – la
militante de quinze ans qui milite pour le changement climatique – a
balayé l’hémisphère occidental, pour culminer avec son discours
passionné devant l’ONU. Le reste du monde, y compris le plus grand
émetteur de gaz à effet de serre au monde (la Chine), a estimé qu’il
était indigne de réagir face à un enfant surmené et psychiatriquement
anormal qui semble avoir été manipulé par des oligarques véreux qui
poursuivent un programme globaliste.
Certains sont même allés jusqu’à qualifier ce phénomène de « pédophilie politique »
et à demander que les personnes qui l’ont manipulée soient poursuivies.
Mais l’Occident, où la dignité fait actuellement défaut, a connu de
grandes manifestations de jeunes : dans 156 villes, avec 100 000
personnes défilant à Berlin, 60 000 à New York, soit un total de quatre
millions de participants en tout. Ils ont appelé à un « Green New Deal »
qui éliminerait toute consommation de combustibles fossiles d’ici 2030.
Je crois qu’il s’agit d’une sorte de stupidité imposée forçant des
solutions simples et irréalisables à des problèmes complexes et non
résolus.

Je ne sais pas si je dois répondre au phénomène Greta. Après tout, elle n’est qu’une enfant parmi une longue série d’autres qui ont défilé devant les médias dans le cadre d’un stratagème politique. Il y a eu, par exemple, Severn Cullis-Suzuki, la fille de David Suzuki, qui, à l’âge de douze ans, a parlé du danger des trous dans la couche d’ozone lors d’une conférence des Nations Unies sur le climat à Rio en 1992. Depuis lors, la couche d’ozone est restée à peu près la même et personne ne peut prouver si cela a quelque chose à voir avec le Protocole de Montréal. Severn a poursuivi ses études à Yale, puis a fait carrière dans l’activisme environnemental et le journalisme, alors tout est bien qui finit bien, nonobstant les trous d’ozone. Peut-être que Greta fera tout aussi bien, en dépit des émissions de carbone et du réchauffement climatique. Après tout, sa Suède natale est plutôt bien isolée des fluctuations climatiques. Le début de la prochaine ère glaciaire (qui doit commencer à l’aube d’un nouveau millénaire) la rendrait invivable pendant des dizaines de milliers d’années, mais ce n’est pas une grande inquiétude aussi loin que les arrière-arrière-arrière-petits-enfants de Greta sont concernés.

Mais alors j’ai pensé que tout ne va pas forcément bien chez Greta,
qui semblait désemparée, pour ne pas dire perturbée émotionnellement,
dans sa concentration monomaniaque sur une question qu’elle ne comprend
sûrement pas (parce que personne ne la comprend). Ce genre d’obsession
est contagieux et, si elle n’est pas maîtrisée, cela pourrait entraîner
une psychose de masse chez les jeunes. Ceux d’entre nous qui ont atteint
un minimum de sagesse et de perspective ont la responsabilité de parler
aux jeunes et d’essayer de contrer les influences hystériques de ceux
qui voudraient les égarer pour leurs propres fins politiques. J’ai donc
décidé d’écrire une lettre ouverte à Greta (ouverte à tous les membres
du Club Orlov et, bien sûr, à Greta, si elle souhaite nous rejoindre).


Chère Greta,

Félicitations pour cette traversée de l’Atlantique à la voile. J’ai
souvent rêvé d’en faire autant. Mais je n’ai jamais eu accès à un yacht
de quatre millions d’euros en fibre de carbone, ni aux 40 000 euros
nécessaires pour acheter cette traversée de l’Atlantique, ni aux billets
d’avion pour mon équipage et moi-même pour rentrer (vous êtes revenus
en avion, n’est-ce pas ?). Et même si j’avais eu tout cela, je
m’inquiéterais pour tous les dommages environnementaux causés par
l’énorme quantité d’énergie fossile contenue dans la coque en fibre de
carbone, les voiles en kevlar et tout le matériel de haute technologie
pour un bateau comme celui-ci. Si vous aviez fait le calcul (vous
étudiez les mathématiques, n’est-ce pas ?), vous auriez constaté que
vous auriez pu économiser beaucoup d’émissions de dioxyde de carbone et
d’autres dommages environnementaux si vous aviez pris l’avion de
Stockholm à New York et retour.

Mais oublions un instant l’environnement. Vous avez fait un super
voyage, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est vraiment quelque chose dont vous
pouvez être reconnaissante. Très peu de jeunes de 15 ans ont le droit de
partir en voyage comme ça. Vous êtes sur la bonne voie et vous ferez
probablement une carrière illustre dans l’activisme environnemental,
tout comme votre prédécesseur Severn Cullis-Suzuki avec l’urgence de la
couche d’ozone. Vous devriez vous amuser comme jamais, mais en écoutant
votre discours à l’ONU, j’ai eu l’impression que vous étiez amère et en
colère plutôt qu’heureuse et insouciante. Je connais un peu les
Aspergers et le trouble obsessionnel-compulsif. Les gens qui en sont
atteints ont tendance à être sérieux et sincères, alors je ne pense pas
que vous faisiez semblant. Maintenant, toutes ces émotions négatives
sont vraiment malsaines, alors je pense que cela vaut la peine
d’explorer pourquoi vous êtes si en colère.

Dans votre discours à l’ONU, vous avez dit : « Depuis plus de 30 ans, la science est claire comme de l’eau de roche. » Je suppose que vous parlez de la science du climat. Mais 30 ans, c’est vraiment peu de temps pour faire une moyenne. Et c’est ce qu’est le climat : une moyenne sur une longue période de temps. Les changements climatiques majeurs sont observables sur des durées beaucoup plus longues – un siècle ou plus. Et prédire le climat, c’est un peu comme prédire le temps qu’il va faire, sauf que c’est beaucoup plus difficile ! Et comment avez-vous décidé que la science a pu être « limpide » pendant plus longtemps que vous n’avez été en vie ? Je suis en vie depuis beaucoup plus longtemps, et je me souviens d’une époque, au cours des 30 dernières années, où les climatologues se penchaient sur l’affaiblissement du Gulf Stream et prédisaient qu’une autre ère glaciaire allait commencer. Mais la mode scientifique a changé et tout le monde a sauté dans le train du réchauffement climatique.

Et quand vous dites que la science a été claire comme de l’eau de
roche, je suppose que vous voulez dire que les climatologues ont
tendance à être d’accord les uns avec les autres. Mais c’est plus un
effet social que scientifique. Voyez-vous, les scientifiques qui font
des prédictions alarmantes ont tendance à faire plus de bruit et à
attirer plus de financement, et c’est l’accès au financement qui
détermine quel genre de science est étudié et quel genre est ignoré. Les
climatologues qui croient qu’il est impossible de prédire le climat
parce que c’est trop compliqué n’obtiennent aucun financement et
abandonnent complètement la science du climat. Maintenant, quand un tas
de scientifiques sont d’accord les uns avec les autres, c’est ce qu’on
appelle une « pensée de groupe » et ça ne veut rien dire. La
seule chose qui signifie quoi que ce soit en science, c’est si les
résultats expérimentaux sont en accord avec la théorie, et quand il
s’agit de la théorie du climat, l’expérience prendra quelques milliers
d’années pour fonctionner.

Le terme « limpide » implique que la science qui sous-tend
les théories du changement climatique est une science établie. Mais cela
va à l’encontre des faits : 222 060 articles sur ce sujet ont été
publiés entre 1980 et 2014. Comparons cela à la science qui se cache
derrière les interrupteurs pour éclairage : il n’y a eu aucun article
scientifique publié à ce sujet au cours de cette même période. Voilà à
quoi ressemble la science établie : il n’y a rien à écrire. Tous les
scientifiques, où qu’ils soient, diront toujours que « plus de recherche est nécessaire »
(tant qu’il y a des subventions à glaner), mais lorsqu’il s’agit des
interrupteurs, il est trop difficile d’argumenter. La boule de cristal
de la climatologie, par contre, semble elle encore un peu trouble.

Dans votre discours, vous avez parlé de la réduction des émissions
provenant de la combustion des combustibles fossiles comme d’un moyen de
« rester en dessous de 1,5 degrés[Celsius], et du risque de
déclencher des réactions en chaîne irréversibles hors du contrôle
humain »
. C’est probablement basé sur quelque chose qu’un adulte
vous a soufflé, et je déteste avoir à vous le dire, mais ça ne me semble
pas juste. Tout d’abord, les réactions en chaîne ne se produisent qu’à
l’intérieur des réacteurs nucléaires, et elles sont toutes
irréversibles, alors que les climatologues parlent de rétroactions
positives et de rétroactions négatives. Les boucles de rétroaction
positives font exploser les choses ; les boucles de rétroaction
négatives les empêchent.

Et ensuite, quel est ce chiffre de 1,5ºC ? C’est probablement une
estimation de l’augmentation moyenne de la température mondiale par
rapport aux niveaux préindustriels. Quels étaient ces niveaux ?
Honnêtement, on n’en sait rien. Il y a une quarantaine d’années, nous
avons commencé à recevoir des données de satellites qui couvraient la
planète entière, mais avant cette date, nous avions des relevés de
thermomètres qui ne couvraient que certains endroits, principalement en
Europe, en Amérique du Nord et dans quelques régions d’Asie. Sur la base
d’informations aussi limitées, il faudra beaucoup de temps pour arriver
à une estimation globale des températures préindustrielles, et nous ne
devrions pas nécessairement nous y fier. Pour les parties du monde pour
lesquelles nous avons des données remontant loin dans le temps, comme
l’Europe du Nord, nous constatons que le 12e siècle était beaucoup plus
chaud qu’il ne l’est aujourd’hui, puis il y a eu une mini ère glaciaire,
et ces deux périodes étaient clairement préindustrielles. Alors,
laquelle de ces deux températures ne doit-on pas dépasser de plus de
1,5ºC, la « température globale préindustrielle », celle qui est plus élevée que maintenant ou celle qui est plus basse ? On devrait peut-être tirer à pile ou face.

Une question encore plus importante est la suivante : comment
pouvons-nous savoir quelle sera l’ampleur du réchauffement de la
planète ? Les estimations (et c’est tout ce qu’elles sont) sont basées
sur des modèles climatiques, qui sont essentiellement des jouets
climatiques construits dans un ordinateur. Ce sont des jouets parce que
pour représenter tous les systèmes géophysiques de la Terre dans les
moindres détails, il faudrait un ordinateur de la moitié de la taille de
la planète et il faudrait des siècles pour trouver une réponse, alors
la solution est de se rapprocher le plus possible des choses. Ces
modèles climatiques sont certainement utiles pour tester diverses
théories sur le fonctionnement du climat, mais peut-on dire qu’ils
peuvent servir de base pour prédire les changements climatiques à long
terme ? Les météorologues ne peuvent pas nous donner des prévisions
précises cinq jours à l’avance, et pourtant les climatologues prétendent
connaître les décennies et les siècles à venir ; est-ce bien sérieux ?

Il semble étrange de faire autant confiance aux modèles climatiques, étant donné que nous sommes mauvais sur tous les autres types de prévisions. De plus, nous savons que les climatologues truquent les choses. Ils l’admettent eux-mêmes. Par exemple, les nuages sont très difficiles à modéliser avec précision parce que beaucoup de choses dépendent de ce qui se passe à l’échelle microscopique. Si le sommet d’un nuage se compose de gouttelettes d’eau, elles agissent comme de minuscules miroirs et réfléchissent la lumière du soleil dans l’espace, refroidissant ainsi la planète, mais si elles se composent de cristaux de glace, elles agissent comme de minuscules prismes et dispersent l’énergie dans le nuage, réchauffant l’air. Parfois, le nuage se réchauffe suffisamment pour faire fondre les cristaux de glace et les faire agir comme de minuscules miroirs, ce qui entraîne une rétroaction négative. Mais les climatologues commencent à peine à se rendre compte à quel point tout cela est compliqué, et pour l’instant, ils ne font que débroussailler ce qu’on appelle des « fudge factors / facteurs enjoliveurs ». Ils ajustent leurs modèles jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’être instables et commencent à prédire ce qu’ils veulent qu’ils prédisent.

Voici un autre exemple : les courants océaniques sont extrêmement
importants pour déterminer le climat. Lorsqu’ils fonctionnent, ils
redistribuent la chaleur de l’équateur vers les pôles, gardant ainsi la
planète au chaud. Mais lorsqu’ils s’arrêtent, des calottes glaciaires et
des glaciers se forment près des pôles. Ils réfléchissent beaucoup de
lumière du soleil dans l’espace et nous vivons alors une ère glaciaire.
En remontant des milliers d’années en arrière, nous observons une
tendance : de longues périodes glaciaires et de courtes périodes
interglaciaires. Nous approchons de la fin d’une période interglaciaire.
Et bien que ce ne soit qu’une autre théorie, ce qui semble déclencher
le début des glaciations, c’est le réchauffement climatique : la planète
se réchauffe suffisamment pour faire fondre rapidement la calotte
glaciaire du Groenland, ce qui fait couler de l’eau douce dans
l’Atlantique Nord, empêchant le Gulf Stream de plonger et cela arrête
tout le tapis roulant. Qu’en disent les modèles climatiques ? Eh bien,
il s’avère que les grands courants comme le Gulf Stream sont aussi
importants que les petits courants et les interactions à très petite
échelle qui déterminent le mélange de l’eau salée chaude et de l’eau
douce froide. C’est trop compliqué à modéliser, et il s’agit donc d’un
autre facteur enjoliveur.

Le dernier sur notre liste de facteurs enjoliveurs est la lumière du
soleil elle-même. Les modélisateurs du climat considèrent la production
solaire comme constante, même si nous savons qu’elle fluctue. Le soleil
semble avoir son propre rythme, mais nous ne savons pas quelle en est la
cause ni à quel point cela est fiable. Tout ce que nous savons, c’est
que nous ne pouvons pas prédire la production solaire, mais qu’elle a un
impact important sur le climat.

Nous ne pouvons pas non plus prédire les éruptions volcaniques qui
peuvent émettre d’énormes quantités de gaz à effet de serre, et une
grande éruption peut projeter suffisamment de poussière dans la
stratosphère pour faire disparaître le soleil et causer quelques étés
qui ressemblent à des hivers, avec de mauvaises récoltes et une famine
massive. L’éruption de Salamas en 1257 aurait déclenché la mini
glaciation médiévale. Mais nous ne pouvons pas prédire de tels
événements, et tous les modèles climatiques devraient donc porter une
mise en garde : « à condition qu’il n’y ait pas d’éruptions volcaniques massives ».

Ainsi, étant donné que les nuages, les courants océaniques,
l’activité solaire, les éruptions volcaniques sont trop difficiles à
modéliser, les climatologues se sont emparés d’un élément qu’ils peuvent
à la fois mesurer et modéliser : le dioxyde de carbone. On pense qu’il
cause le réchauffement de la planète, bien qu’il y ait deux façons
différentes d’y penser. On pourrait penser que l’augmentation de la
concentration atmosphérique de dioxyde de carbone provoque le
réchauffement de la planète en emprisonnant les rayons solaires. On
pourrait aussi penser que le réchauffement de la planète entraîne une
augmentation des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone,
ainsi que d’autres gaz à l’état de traces qui réchauffent le climat
comme le méthane, l’oxyde nitrique et la vapeur d’eau. N’oubliez pas que
ces derniers gaz à l’état de traces sont beaucoup plus puissants en
tant que gaz à effet de serre que le dioxyde de carbone. Mais il est
difficile de comprendre d’où ils viennent, et encore plus difficile de
savoir qui en est responsable, alors qu’avec le dioxyde de carbone, nous
pouvons blâmer les humains qui brûlent des combustibles fossiles.

Et c’est ce que le plan semble être : blâmer les gens de brûler des
combustibles fossiles et essayer de les faire cesser, ou du moins les
faire se sentir coupables à ce sujet et investir beaucoup d’argent
public dans les technologies vertes comme l’éolien et le solaire. Bien
sûr, ces dernières ne produisent de l’électricité que parce que les
carburants liquides à base de pétrole nécessaires au transport sont
disponibles, mais l’électricité qu’ils produisent est intermittente,
c’est-à-dire peu fiable. Donc si vous n’avez que du vent et du soleil,
vous aurez des ruptures sans fin et la société cessera de fonctionner.
Pour que cela fonctionne, il faut aussi entretenir des centrales au gaz,
c’est-à-dire autant qu’il en faudrait sans vent ni soleil. Elles
passeraient beaucoup de temps à tourner quasiment à vide, mais seraient
toujours prêtes à produire de l’énergie dès qu’il ferait nuit ou que le
vent tomberait. Les centrales au gaz peuvent le faire, contrairement aux
centrales nucléaires ou au charbon qui ont besoin de beaucoup de temps
pour se mettre en marche. Mais il s’agit d’un mode de fonctionnement
très inefficace, et donc très coûteux, si coûteux que tout pays qui ira
dans ce sens sera confronté à des tarifs d’électricité si élevés qu’il
ne pourra se permettre de fabriquer une grande partie de quoi que ce
soit, comme des panneaux solaires, des générateurs éoliens ou des
turbines à gaz. Et qu’est-ce qu’il faut faire pour le transport ? Tous
les navires, les locomotives et les camions long-courriers ont besoin de
diesel, et il n’y a pas d’autre technologie disponible pour les
remplacer.

Mais ce n’est pas tout. Toute cette « nouvelle technologie verte »
n’est probablement qu’une tentative de peindre un visage heureux sur
une triste situation, à savoir que les combustibles fossiles s’épuisent.
Le charbon encore disponible est de qualité de plus en plus médiocre ;
la production de pétrole conventionnel, facile à obtenir, a atteint son
apogée en 2005-2006 ; et le gaz naturel restant, qui est privilégié
parce qu’il brûle proprement et produit trois fois moins de dioxyde de
carbone par unité d’énergie que le charbon, se trouve surtout dans trois
pays : Russie, Iran et Qatar. La conclusion inévitable est qu’il y aura
beaucoup moins d’énergie disponible, mesures climatiques ou pas.

Et c’est là, Greta, que vous intervenez. Voyez-vous, vos sponsors et
sympathisants, qui comprennent d’anciens officiels américains comme
Barack Obama et Al Gore, des oligarques comme George Soros et le clan
bancaire Rothschild (le yacht qui vous a fait traverser l’océan
s’appelait à l’origine « Edmond de Rothschild »), ont un
problème. Compte tenu de leurs échecs combinés, ils ont très peu à
offrir aux jeunes de l’Ouest. Déjà, les deux générations précédentes ont
vu s’amenuiser leurs perspectives de mener une vie normale. Par
exemple, de nombreux jeunes de votre pays ont été contraints de vivre
chez leurs parents au lieu de se marier, de déménager et de fonder une
famille. La situation ne fera qu’empirer à mesure que la crise de
l’énergie se développera.

Résultat de recherche d'images pour ""Edmond de Rothschild" yacht thunberg"

Alors, comment expliquer aux jeunes qu’ils ne pourront pas mener une
vie normale, mais qu’ils vivront plutôt sur une couchette dans une ruche
de co-habitat et de co-travail hors de prix, sans famille, sans enfants
et sans animaux de compagnie ? Comment faire en sorte qu’ils acceptent
ce plan de plein gré et qu’ils ne se rebellent pas, qu’ils ne renversent
pas les oligarques et les fonctionnaires qui sont à l’origine de ce
fiasco du développement ? Eh bien, Greta, c’est là que vous intervenez :
votre travail est de les culpabiliser suffisamment au sujet de
l’environnement et du réchauffement climatique pour qu’ils supportent
ces mauvais traitements et ne se plaignent pas. En fait, si vous faites
bien votre travail, ils se sentiront auto-satisfaits et vertueux même si
leur vie entière est réduite au seul écran rougeoyant de leurs gadgets
connectés à Internet (tant que le réseau électrique tiendra le coup).
Votre idée de sécher les cours le vendredi pour l’environnement, au
fait, est géniale ! Il est beaucoup plus facile d’amener les gens à
arrêter de faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire que de les
amener à faire quelque chose, comme planter des arbres.

Vous ne devriez pas laisser tout ça vous faire de la peine. Après tout, votre travail consiste à faire en sorte que les gens dont la vie sera inévitablement très triste se sentent mieux dans leur peau. En apparence, contrairement à la plupart de vos pairs, vous aurez un avenir brillant, heureux et prospère, plein d’aventures marines et d’apparitions publiques entourées de fans admiratifs. Ne laissez rien de sérieux avoir prise sur vous. Profitez de la vie et profitez du reste de votre enfance, et ne vous inquiétez pas trop pour la Terre. Elle existe depuis 4,5 milliards d’années, ce qui est beaucoup plus que vos quinze ans. Prenez soin de vous, et laissez la Terre prendre soin d’elle-même durant son propre temps interglaciaire si doux.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Lettre à notre fils qui se bat « pour le climat »

[Source : Nice Provence Info via Les moutons enragés]

Mon chéri,

Vendredi, plutôt que d’aller au lycée, tu as participé à la manifestation pour la défense du climat et le sauvetage de la planète.
Tu n’imagines pas combien nous avons été fiers de te voir engagé dans
une cause aussi essentielle. Profondément émus par tant de maturité et
de noblesse d’âme, nous avons été totalement conquis par la pertinence
de ton combat.

Aussi, je t’informe que ta mère et moi avons décidé d’être
indéfectiblement solidaires et, dès aujourd’hui, de tout faire pour
réduire l’empreinte carbone de notre famille.

Alors pour commencer, nous nous débarrassons tous les smartphones de
la maison. Et puis aussi de la télévision. Tu ne verras aucune
objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : on
dit qu’ils contiennent des métaux rares que des enfants, comme toi,
extraient sous la terre dans des conditions honteuses.

Évidemment, nous avons entrepris de résilier aussi tous les
abonnements téléphoniques et la box d’accès à l’internet. Nous avons
pris conscience que tous ces gigantesques data-centers qui stockent les
données des réseaux sociaux et des films en « steaming » sont des
gouffres énergétiques. J’ai aussi contacté un plombier pour faire
retirer le système de climatisation particulièrement énergivore. Nous
nous le remplacerons par des ventilateurs basse consommation dont nous
nous efforcerons de ne pas faire une utilisation abusive.

Nous pensons également qu’il est nécessaire de corriger nos modes de
vie : nous cesserons donc de partir en vacances au ski ou à l’étranger.
Ni même sur la Côte d’Azur avec le camping-car que, d’ailleurs, nous
avons la ferme intention de revendre. Et bien sûr, fini l’avion ! Pour
l’été prochain, ta mère et moi avons programmé de remonter le canal du
Midi par les berges, à vélo. Comme tu iras désormais au collège avec ton
VTT, cela te fera un excellent entraînement.
Oui, parce que la batterie de ta trottinette électrique n’étant pas
recyclable, il te faudra oublier ce mode de locomotion. Mais c’est déjà
fait, j’imagine.

Ah ! pour tes vêtements, nous avons décidé de ne plus acheter de
marques (ces vêtements sont fabriquées par des mains d’enfants dans les
pays du tiers-monde comme tu le sais). Tu nous approuveras, nous en
sommes persuadés. Nous envisageons par conséquent de t’acheter des
vêtements en matières éco-responsables, comme le lin ou la laine, que
nous choisirons de préférence écrus (les teintures sont parmi les plus
grands polluants).

Dans la foulée, nous nous mettrons à l’alimentation bio et
privilégierons les circuits courts. Et pour aller au plus court, nous
songeons même à acheter des poules afin d’avoir des œufs frais à portée
de main : tu vas adorer ! Ta mère a même pensé à un mouton pour tondre
le gazon. Et puis, j’ai adressé une candidature en bonne et due forme à
la mairie pour obtenir l’affectation d’une parcelle dans les jardins
familiaux partagés. Nous comptons sur toi pour nous aider à cultiver nos
légumes. Il va sans dire que, dans cette démarche, nous bannirons les
aliments industriels. Désolé pour le Coca et le Nutella dont tu faisais
grande consommation et dont tu devras te priver à présent. Mais nous ne
doutons pas un instant de ton approbation.

Enfin, pour palier le manque de distractions par écrans interposés,
le soir, nous nous remettrons à la lecture (dans des livres en papier
recyclé, cela va de soi) ou nous jouerons aux échecs et pourquoi pas aux
petits chevaux : il y a une éternité que nous n’avons pas fait une
partie de ce jeu désopilant. Nous achèterons un plateau et des pièces en
bois du Jura, comme il se doit. Et nous veillerons à nous coucher plus
tôt pour économiser la lumière.

Voilà, nous sommes certains que tu adhèreras pleinement à ce
sympathique programme qui s’inscrit en ligne directe dans ton combat
pour sauver la planète. Et nous te remercions encore de nous avoir
ouvert les yeux.

Tes parents qui t’admirent et qui t’aiment.

(courrier écrit sur du papier recyclé)


[Voir aussi :




L’économie tablant sur le pillage

[Source : Réseau International]

Les
capitalistes s’étant prétendus responsables de l’ancienne performance
économique des États-Unis d’Amérique, il faut mettre les choses au
clair. Cette réussite n’a rien à voir avec le capitalisme, mais ça ne
veut pas dire que les États-Unis auraient mieux réussi avec une chose
similaire à la planification centrale soviétique.

Avant 1900, les frontières étant alors
fermées, la réussite fut entretenue par le pillage de l’environnement
vierge et des abondantes ressources naturelles. Les individus et les
entreprises prospérèrent simplement en occupant la terre et en prenant
les ressources existantes.

Au fur et à mesure de la croissance de la population, l’épuisement des ressources fit diminuer la dotation en ressources par habitant.

Les États-Unis trouvèrent un second
souffle avec la Première Guerre Mondiale. Celle-ci dévasta les
puissances européennes et permit l’émergence de la jeune puissance
mondiale des États-Unis. La Seconde Guerre Mondiale mit fin à l’Europe
et passa la suprématie économique et financière à Washington. Le dollar
étasunien prit le rôle de monnaie de réserve mondiale à la livre
sterling, ce qui permit aux États-Unis de payer leurs factures en
imprimant de l’argent. Le rôle du dollar comme devise mondiale, plus que
les armes nucléaires, fut à l’origine de la puissance des États-Unis.
La Russie est une puissance égale ou supérieure par ses armes
nucléaires, mais c’est le dollar et pas le rouble qui sert à régler les
échanges internationaux.

Grâce à sa monnaie mondiale, les
États-Unis ont l’hégémonie financière. Ce pouvoir, ainsi que le FMI et
la Banque mondiale, leur ont permis de piller les ressources des
étrangers, tout comme les siennes qui sont en voie de disparition.

Nous
pouvons en conclure que le pillage des ressources naturelles et la
capacité de faire supporter par d’autres une grande partie des coûts,
ont largement favorisé la réussite du capitalisme des États-Unis.
Michael Hudson a décrit ce processus de pillage dans ses nombreux livres
et articles (par exemple, dans Guerre économique des États-Unis et défenses probables des étrangers), de même que John Perkins, dans Confessions d’un assassin économique.

Fondamentalement, le capitalisme est un
mécanisme de pillage. Il génère des profits à court terme et fait
supporter par d’autres les coûts à long terme. Il épuise les ressources
naturelles, l’air, la terre et l’eau, pour faire des bénéfices
temporaires, tout en faisant supporter la majorité de ses coûts, comme
la pollution, par l’environnement. Exemple, la destruction de la forêt
amazonienne par les bûcherons. Le monde perd un formidable puits de
carbone qui stabilise le climat mondial, et ceux qui exploitent la forêt
réalisent des profits à court terme, qui ne représentent qu’un
pourcentage infime des coûts à long terme.

Ce processus destructeur est amplifié
par les perspectives à court terme inhérentes à l’activité capitaliste,
qui voit rarement au-delà du trimestre suivant.

Le succès économique des États-Unis fut
aussi dû à la vigueur de la demande du consommateur, alimentée par les
salaires réels en hausse, à l’époque où le progrès technologique dans le
secteur manufacturier accroissait la productivité du travail et le
pouvoir d’achat. La classe moyenne devint dominante. Quand j’étais
étudiant en économie, Paul Samuelson nous apprit que notre prospérité
reposait entièrement sur le vaste marché de consommation intérieur, et
avait peu à voir avec le commerce extérieur. Effectivement, le commerce
extérieur n’était qu’un facteur mineur du PIB. Les États-Unis avaient un
marché de consommation intérieur si vaste, qu’ils n’avaient nul besoin
du commerce extérieur pour réaliser des économies d’échelle.

Tout cela changea avec la montée de
l’idéologie du marché libre et l’effondrement de l’Union soviétique.
Quand j’étais étudiant, on nous apprenait que les conseils
d’administration et les dirigeants d’entreprise avaient des
responsabilités envers leurs employés, leurs clients, leurs communautés
et leurs actionnaires. Ces responsabilités étant toutes tout aussi
valables, il fallait y répondre de manière équilibrée.

Pour répondre aux libéraux qui voulaient
imposer de plus en plus de ‘charges sociales’ aux entreprises, les
économistes du marché libre avancèrent l’argument que les entreprises
n’avaient en réalité que des responsabilités envers leurs propriétaires.
À tort ou à raison, cet argument fut imputé à Milton Friedman. Les
établissements conservateurs se mirent à enseigner aux juristes et aux
législateurs, que les entreprises n’avaient de devoirs qu’envers leurs
propriétaires.

On enseigna aux juges que la propriété
étant particulière, elle ne peut être restreinte par le gouvernement qui
imposerait aux propriétaires d’investir dans des charges qui ne leur
sont pas avantageuses. Cet argument fut utilisé pour mettre fin à toutes
les responsabilités, excepté envers les actionnaires, et faire de la
maximisation des profits l’objectif principal des entreprises.

Ainsi, quand l’Union Soviétique
s’effondra et que la Chine et l’Inde ouvrirent leur économie aux
capitaux étrangers, les entreprises étasuniennes furent libres se
débarrasser de leur main-d’œuvre, de déserter leurs villes d’origine et
d’aller à l’étranger pour employer de la main-d’œuvre moins chère, afin
de produire des biens et services pour les États-Unis. Cela augmenta
leurs profits, et donc les primes des dirigeants et les plus-values des
actionnaires, aux dépens des moyens de subsistance de leur ancienne
main-d’œuvre nationale et de l’assiette fiscale de leurs communautés, et
de leur État d’origine. Les coûts externes des plus grands bénéfices
furent supportés par leurs anciens employés et par la dégradation de la
situation financière des États et des localités. Ces coûts dépassent
largement les profits les plus élevés.

En général, les économistes partent du
principe de ne pas tenir compte des coûts externes. Leur mantra est que
le progrès corrige tout. Mais leur méthode de mesure du progrès est
trompeuse. Les économistes écologiques, comme Herman Daly, ont soulevé
la question de savoir si, du fait de négliger les coûts externes et de
la façon imprécise de mesurer le PIB, les augmentations de PIB annoncées
dépassent bien en valeur le coût de leur production. En effet, il est
tout à fait possible que la croissance du PIB ne soit qu’un effet de la
non prise en compte de tous les coûts de production.

À l’approche de la fin de la deuxième
décennie du 21e siècle, la longue histoire du capitalisme des États-Unis
se nourrissant de pillage, semble se terminer en même temps que la
capacité de la banque centrale à protéger la richesse financière
existante, en créant de plus en plus d’argent pour soutenir le prix des
actions, des obligations et de l’immobilier. En Amérique latine, les
États-Unis ont une longue tradition de renversement de régimes
réformistes qui menacent la mainmise étasunienne sur leurs ressources.
Les coups d’État de Washington contre la démocratie et
l’autodétermination ont marché jusqu’à ce qu’il s’en prenne au
Venezuela. Le coup d’État de Washington contre Chavez a été bloqué par
la population et les militaires vénézuéliens. Jusqu’ici, la tentative de
renverser Maduro, le successeur de Chavez, a échoué.

La tentative de renversement du
gouvernement syrien a été enrayée par la Russie, et celle-ci et la Chine
vont très probablement empêcher Washington de renverser le gouvernement
iranien. En Afrique, les Chinois se révèlent être de meilleurs
partenaires commerciaux que les sociétés spoliatrices des États-Unis.
Continuer à alimenter l’empire et ses coûts ruineux, devient de plus en
plus difficile.

La politique de sanctions de Washington
rend cela encore plus difficile. Pour éviter les sanctions arbitraires
et illégales, d’autres pays commencent à abandonner le dollar et à
régler leurs échanges internationaux en devise nationale. La Route de la
Soie chinoise englobe la Russie et une grande partie de l’Asie. Elle
forme un bloc commercial indépendant du système financier occidental. En
espérant échapper à la prédation des États-Unis, d’autres pays se
tournent vers la Russie et la Chine pour garder leur souveraineté. Ces
évolutions vont réduire la demande de dollars et porter atteinte à
l’hégémonie financière des États-Unis. Les alternatives à la Banque
mondiale vont mettre à l’abri du pillage des régions entières du monde.

Les ressources à piller disparaissant,
le capitalisme des États-Unis, fortement dépendant de la rapine, va voir
partir en fumée l’un des piliers de sa réussite. La demande de
consommation globale s’effondrant du fait de l’absence de croissance du
revenu réel, du manque d’emplois pour la classe moyenne et de l’extrême
concentration des revenus et des richesses, un autre pilier du
capitalisme des États-Unis disparaît. Les investissements des
entreprises flanchant aussi, comme en témoignent leurs bénéfices et
leurs emprunts servant à racheter leurs propres actions, en se
décapitalisant au passage, la demande globale s’effondre.

L’absence de croissance de demande
globale fera que l’écart entre le cours élevé des actions et les sombres
perspectives de bénéfices des entreprises, sera trop grand pour être
comblé par la Réserve fédérale qui déverse de l’argent pour racheter ses
actifs financiers libellés en dollar. Sans la possibilité de soutenir
le prix des actifs financiers [en les rachetant] grâce à la création
monétaire, la fuite de ces actifs financiers pourrait faire s’effondrer
le dollar.

Ce qui restera sera la ruine.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/08/01/americas-collapse-2-in-a-series/

Traduction Petrus Lombard




La guerre de la 5G – L’homme vs la technologie

[Source : Dr. Mercola Fr via Sott]



En bref

  • La 5G fonctionne principalement avec des bandes d’ondes
    millimétriques, dont on sait qu’elles provoquent des sensations de
    brûlure douloureuses. Elles sont également associées à des troubles
    oculaires et cardiaques, à l’affaiblissement du système immunitaire, à
    des dommages génétiques ainsi qu’à des problèmes de fertilité
  • La FCC reconnait qu’aucune étude n’a été effectuée ni financée par
    l’agence ou par l’industrie des télécommunications, s’agissant de la
    sécurité de la 5G, et qu’aucune n’est programmée
  • La FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
    perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
    l’industrie du tabac

Dr. Mercola

L’exposition aux champs électromagnétiques (EMF) et aux rayonnements
radiofréquences (RF) représente dans notre monde moderne un danger de
plus en plus important pour la santé.

Le site internet ‘Cellular Phone Task Force’ (« Groupe d’étude sur
les téléphones portables ») possède une longue liste de gouvernements et
d’organisations qui ont émis des mises en garde ou interdit différents
types de technologies sans fil, dans différentes circonstances, depuis
1993.

Les nombreuses préoccupations soulevées par la 5G en matière de santé



(Vidéo en anglais)

Le magazine Fortune rapporte que Sunil Rajgopal, analyste de Wall
Street, a récemment signalé que les préoccupations de plus en plus
nombreuses en matière de santé risquaient de retarder l’implantation de
la 5G.

Certains pays ont déjà pris des mesures pour ralentir le déploiement
de la 5G en raison des risques qu’elle présente pour la santé, souligne
Sunil Rajgopal. La question est : peut-on la stopper ?

Les essais de 5G ont récemment été interrompus à Bruxelles, en
Belgique, et la Suisse a retardé le déploiement de sa 5G afin de créer
un système qui permette de contrôler les rayonnements.

La ville de Syracuse, dans l’état de New York, essaye également de
mettre en place des mesures de protection, et a « négocié le droit de
réaliser des inspections de sécurité des antennes 5G sur demande », afin
d’apaiser les inquiétudes de la population.

Quel niveau d’EMF l’Homme peut-il supporter ?

L’exposition aux EMF, à de nombreuses fréquences ayant des effets biologiques, telles que celles qu’utilisent les téléphones portables et les Wifi, a été multipliée par environ 1 quintillon en cent ans.

Malheureusement, l’exposition aux EMF est aujourd’hui si généralisée
qu’il est devenu pratiquement impossible de réaliser des études
démographiques contrôlées, car plus aucune population n’échappe
totalement aux rayonnements ni à leurs effets.

Du fait qu’il n’existe plus de groupe de contrôle, il est aujourd’hui très difficile de déterminer leurs effets réels.

Ceci étant dit, une étude d’exposition contrôlée a été réalisée,
révélant que les rayonnements ne sont pas aussi inoffensifs que le
pensent les gens, et de loin.

Au début du 20ème siècle, les États-Unis présentaient deux types de
population : la population rurale, et la population urbaine. Les régions
urbaines étaient généralement reliées aux réseaux électriques, tandis
que les zones rurales ne l’ont été qu’à partir des années 1950.

Les problèmes de santé liés à l’exposition à la 5G

Les préoccupations supplémentaires que font naître la 5G sont liées
aux ondes millimétriques (MMW). On sait que cette largeur de bande, qui
se situe essentiellement entre 30 gigahertz (GHz) et 300 GHz, peut
traverser la peau de l’Homme sur une profondeur allant jusqu’à 2
millimètres, provoquant une sensation de brûlure.

C’est précisément pour cette raison que les MMW ont été choisies
comme agent de lutte antiémeute (Active Denial System) par le
département américain de la défense. Les MMW sont également utilisées
dans les scanners corporels que l’on trouve dans les aéroports.

La recherche a montré que les canaux sudorifères présents dans la
peau agissent comme des récepteurs, ou des antennes, pour les
rayonnements de la 5G, et font ainsi pénétrer les rayonnements dans
l’organisme en provoquant une élévation de la température. Ceci explique
en partie l’effet douloureux.

Les MMW sont également associées à :

  • Des problèmes oculaires chez le rat, tels que l’opacité du
    cristallin, associée au développement de la cataracte, et à des dommages
    oculaires chez le lapin
  • Chez le rat, des effets sur la variabilité de la fréquence
    cardiaque, un indicateur de stress, et des modifications du rythme
    cardiaque (arythmie) chez la grenouille
  • Des douleurs
  • L’affaiblissement du système immunitaire
  • Une diminution de la croissance et à l’augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques

Comprendre les mécanismes nuisibles des EMF

Ainsi qu’il est expliqué dans mon interview de 2017 du Dr. Martin Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales à l’université d’état de Washington, le principal danger des EMF en général est qu’elles provoquent un stress oxydatif excessif qui entraine un dysfonctionnement des mitochondries.

Selon Martin Pall, les CCVD sont 7,2 millions de fois plus sensibles
aux rayonnements micro-ondes que les particules chargées présentes à
l’intérieur et à l’extérieur de nos cellules, ce qui signifie que les
standards de sécurité pour cette exposition sont 7,2 millions de fois
trop élevés.

Les rayonnements micro-ondes basse fréquence ouvrent vos CCVD,
permettant un apport anormal d’ions calcium dans les cellules, ce qui
active l’oxyde nitrique (NO) et le superoxyde, qui réagissent presque
instantanément pour former du péroxynitrite.

Ceci entraîne la fabrication de radicaux libres carbonates, des
espèces réactives de l’oxygène parmi les plus nocives connues, dont on
pense qu’elles sont à l’origine de nombreuses maladies chroniques
actuelles.

Votre organisme est capable de réparer ces dommages grâce à une
famille de 17 enzymes différentes, que l’on appelle les poly
(ADP-ribose) polymérases (PARP).

Cependant, si les PARP fonctionnent bien, elles ont besoin de NAD+
comme carburant, et lorsqu’elles en manquent, elles cessent de réparer
votre ADN.

Le cancer n’est pas le principal danger que font courir les EMF

La tension électrique dans notre organisme joue un rôle important au
regard de la santé et des maladies. L’électricité produite par votre
corps permet à vos cellules de communiquer et d’exécuter les fonctions
biologiques de base qui sont nécessaires à votre survie.

Toutefois, votre organisme est conçu pour fonctionner à des niveaux et à des fréquences très spécifiques.

Il semble logique que le fait d’être entouré d’EMF d’origine humaine,
qui sont 1 quintillion de fois plus élevées que les EMF naturelles de
la Terre, puisse interférer avec la capacité de votre ADN à recevoir et à
transmettre des signaux biologiques.

Le risque de cancer du cerveau est probablement réel

Si les maladies cardiovasculaires, la démence et l’infertilité
surpassent le risque de cancer du cerveau, ce risque existe bien, et
pourrait être bien plus préoccupant que ce que nous imaginons pour les
jeunes enfants, qui grandissent en étant entourés de technologies sans
fil.

Le fait est que nous ne saurons que dans dix ou vingt ans, lorsque
les jeunes enfants d’aujourd’hui auront grandi, si leur exposition in
utéro et l’utilisation précoce de téléphones portables augmente
l’incidence du cancer du cerveau.

De plus en plus de recherches suggèrent que les rayonnements émis par
les téléphones portables influent certainement sur ce risque, et il est
difficile d’ignorer les nombreux rapports anecdotiques convaincants qui
existent à ce propos.

La FCC est la proie d’intérêts, et n’est pas une agence fiable

Le Dr. Davis souligne également un autre problème crucial, le fait
que la FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
l’industrie du tabac.

La 5G compromet les prévisions météorologiques

Fait intéressant, en dehors de ses répercussions potentielles sur la
santé, un réseau 5G mondial compromettrait également notre capacité à
établir des prévisions météorologiques ce qui, en plus de faire courir
des risques aux populations civiles, mettrait en péril les forces
navales.

Selon un article paru récemment dans la revue ‘Nature’, une
couverture étendue de la 5G empêcherait les satellites de détecter les
variations de vapeur d’eau, qui permettent aux météorologues de prévoir
les changements de météo et les orages.

Informez-vous à propos des dangers de la 5G pour la santé, et protégez votre famille de ses effets nocifs

J’écris actuellement un livre sur les dangers des EMF, qui sera une
source d’information complète sur les technologies actuelles.

En attendant, pour en savoir plus à propos de la 5G et vous aider à
informer votre entourage, vous pouvez télécharger une fiche
d’information de deux pages sur la 5G, sur le site de l’Environmental
Health Trust.

Vous trouverez également sur ce site une longue liste d’études
scientifiques publiées qui démontrent l’existence de sources
d’inquiétudes.

Pour réduire votre exposition aux EMF, consultez les conseils ci-dessous et appliquez-les au mieux, dans la mesure du possible.

Mesures de protection pour la nuit
Utilisez des filtres Stetzer ou Greenwave pour
éliminer les surtensions transitoires de votre réseau électrique, et
utilisez un appareil de mesure pour vérifier qu’elles se situent dans
les limites de sécurité.
Utilisez un réveil à pile, idéalement non lumineux.
J’utilise personnellement un réveil parlant, comme en utilisent les
malvoyants.
Envisagez de placer le lit de votre bébé dans votre
chambre au lieu d’utiliser un moniteur de surveillance. Vous pouvez
également choisir d’utiliser un moniteur câblé.
Si vous devez utiliser la Wifi, éteignez-là lorsque
vous ne l’utilisez pas, en particulier la nuit. L’idéal est de câbler
l’ensemble de votre maison pour pouvoir vous passer de la Wifi. Il est
important de comprendre que si vous avez un routeur Wifi, cela revient à
avoir une antenne relais dans votre maison. L’idéal est d’éliminer la
Wifi et d’utiliser une simple connexion câblée Ethernet.

Si vous avez absolument besoin d’un routeur, vous pouvez le placer
dans une housse de protection anti-rayonnements lorsque vous ne
l’utilisez pas. Vous trouverez des accessoires de protection en ligne,
mais vous pouvez en fabriquer vous-même avec du tissu de la marque Swiss
Shield.
Si votre ordinateur portable n’est pas équipé d’un port Ethernet,
un adaptateur Ethernet USB vous permettra de vous connecter à internet
via une connexion câblée.

Pour bénéficier d’une protection renforcée, vous
pouvez peindre les murs et le plafond de votre chambre avec une peinture
spéciale qui bloque les RF provenant de sources extérieures, telles que
les antennes relais, les compteurs intelligents et les antennes radio
et télé.
Les fenêtres peuvent être protégées par un écran ou un film
anti-ondes métallisé. Pour votre lit, vous pouvez opter pour un ciel de
lit de protection anti-ondes.
Méthodes pour réduire l’exposition superflue aux EMF dans la journée
Pour réduire votre exposition aux EMF dans la
journée, vous pouvez utiliser des filtres Stetzer pour réduire la
production d’électricité sale ou d’interférences électromagnétiques.
Vous pouvez également les emporter au travail ou lors de vos
déplacements.
Il s’agit sans doute de la meilleure méthode qui soit pour réduire
les dommages provoqués par l’exposition aux EMF, dont la plupart sont
générés par des fréquences que ces filtres parviennent à bloquer.
Utilisez un câble Ethernet pour connecter votre
ordinateur à internet, et veillez à placer votre ordinateur portable en
mode avion. Évitez également les claviers, boules de commande, souris,
systèmes de jeux, imprimantes et téléphones fixes sans fils. Optez pour
les versions filaires.
Évitez de porter votre téléphone portable sur vous à
moins qu’il ne soit en mode avion, et ne le laissez pas dans votre
chambre lorsque vous dormez, sauf également s’il est en mode avion. Les
téléphones portables peuvent émettre des signaux même lorsqu’ils sont en
mode avion, et c’est pourquoi je place le mien dans un sac de Faraday.
Ils sont vraiment très abordables et ne coûtent que 10 dollars les
deux. Je les ai testés et ils sont vraiment très efficaces pour bloquer
les rayonnements.
Lorsque vous utilisez votre téléphone portable,
servez-vous de la fonction haut-parleur et tenez-le au moins à 90 cm de
vous. Essayez de réduire au maximum le temps que vous passez au
téléphone.
J’utilise le mien généralement moins de 30 minutes par mois, et
principalement lorsque je suis en déplacement. Utilisez plutôt des
logiciels de VoIP qui permettent de téléphoner en vous connectant à
internet via un câble ou, mieux encore, utilisez un téléphone fixe.
Mesures de protection générales pour la maison
Si vous utilisez encore un four à micro-ondes, je
vous recommande de le remplacer par un four à convection vapeur, qui
réchauffera vos plats tout aussi rapidement, mais de façon bien plus
sûre.
Évitez d’utiliser des dispositifs « intelligents »
et des thermostats qui fonctionnent avec une signalisation sans fil.
Cela comprend toutes les nouvelles télévisions « intelligentes » (ou «
smart TV »).
Elles sont qualifiées d’intelligentes car elles émettent un signal
Wifi, et contrairement à ce que vous pouvez faire avec votre ordinateur,
il n’est pas possible d’éteindre ce signal. Envisagez d’utiliser un
grand écran d’ordinateur comme télévision, qui n’émet pas de signal
Wifi.
Remplacez les ampoules LFC par des ampoules à
incandescence. L’idéal est d’éliminer toutes les lampes fluorescentes de
votre maison. Elles émettent non seulement une lumière malsaine, mais
elles vous transmettent surtout du courant électrique lorsque vous vous
en approchez.
Les rhéostats sont une autre source d’électricité
sale, il vaut donc mieux installer des interrupteurs classiques on/off
que des rhéostats.
Refusez l’installation de compteurs intelligents
dans la mesure du possible, ou placez une protection sur les compteurs
intelligents déjà en place : il a été démontré que certaines protections
réduisent les rayonnements de 98 à 99 %.

[Voir aussi :