Soutien à Louis Fouché, objet d’attaques hideuses

09/06/2021 (2021-06-09)

[Source : Anthropo-logiques]

Par Jean-Dominique Michel

Il fallait s’y attendre : une campagne de diffamation et de dénigrement extrêmement violente est en train de s’abattre sur le Dr Louis Fouché, co-fondateur et porte-parole du collectif Réinfo-Covid.

Avec cette convergence de malveillance à laquelle il faut désormais s’habituer entre les puissances capitalistiques les plus mafieuses et la bien-pensance de gôche qui a d’ailleurs toujours historiquement fait le lit des totalitarismes.

Ne sachant que trouver d’intelligent à porter comme critique contre le bonhomme (nous supporterions volontiers en tant qu’opposants un vrai débat d’idées avec de vraies critiques qui nous seraient adressées) voilà qu’on l’accuse d’ « être un gourou faisant le lit de l’extrême-droite. »

Ce qui me rappelle le titre stupide et malveillant d’un journaliste de l’Express à mon sujet dans lequel le gratte-papier en question me traitait d’ « expert autoproclamé » (au soir d’une carrière professionnelle de 30 ans !) « en guerre contre la science », ceci parce que je me fais un devoir de souligner l’état endémique de corruption qui y prévaut, de notoriété générale !

Au moins le message des gredins est clair : lorsque vous dénoncez la corruption, vous attaquez (au choix) la science ou bien la démocratie. Ce qui devrait -si une aptitude à penser (même modeste) persistait collectivement- s’avérer a contrario pédagogique…

Nous en prenons donc pour nos grades à tour de rôle et c’est actuellement Louis (dans la foulée du déchaînement contre Didier Raoult et l’IHU) qui en fait les frais.

Un moment peut-être décisif

Je comprends que l’homme soit dérangeant. Non seulement parce que sa critique est pertinente et affûtée, mais pour deux raisons supplémentaires : tout d’abord, il l’énonce avec une extrême prévenance et humanité, ce qui fait bizarre dans un monde qui s’est habitué à ce que les hurlement et les anathèmes remplacent le propos. Ensuite, par son aptitude à la pensée complexe, il ringardise de manière sanglante les pontes qui viennent servir une soupe abrutissante sur les plateaux de télévision.

Tout ceci s’inscrit de surcroît dans un moment historique à haute tension : les révélations tirées de la publication des emails d’Anthony Fauci sont bien plus redoutables qu’il y paraît, et méritent bien plus d’intérêt que la minimisation lamentable qu’en font nos médias payés à cette fin.

Car on y voit dans toute sa splendeur (certes noyée dans le style de correspondants qui n’ignorant rien du Freedom of Information Act, y mettent la prudence des formes) le fond de la réalité qui nous détruit depuis quinze mois : une collusion criminelle d’intérêts qui ont verrouillé toute la réponse dite sanitaire grâce à des acteurs comme ceux qui échangent dans ces mails.

Oui, bien sûr, les Fauci et autres Delfraissy ont mis en échec systématiquement les traitements précoces risquant de se montrer efficaces.

Oui, bien sûr, il y a eu une manipulation générale sur l’origine du Sars-CoV-2 et des opérations pour occulter les rôles de l’Institut Pasteur et des laboratoires américains sur les « gains de fonction » produits à Wuhan visant à rendre létaux des virus inoffensifs. Selon le titre d’un article du Daily Mail (que les presses suisses et française n’ont évidemment pas repris) : « Comment le Dr Peter Daszak, expert britannique, a orchestré une campagne d’intimidation et a contraint des scientifiques de haut niveau à signer une lettre adressée à The Lancet visant à écarter la responsabilité du laboratoire de Wuhan qu’il finançait avec des fonds américains au sujet du Covid-19. »

Et oui, il y a eu un système mafieux fait de chantages et même de menaces contre quiconque oserait transgresser l’omerta, comme en a témoigné le Dr Robert Redfield, ancien directeur du Center for Disease Control américain, qui a reçu des menaces de mort de la part de collègues scientifiques après avoir dit à CNN qu’il pensait que le virus s’était probablement échappé d’un laboratoire. « Je m’attendais à cela de la part des politiciens. Je ne m’y attendais pas de la part de la science. » a-t-il témoigné !

Le tout avec pour conséquences d’avoir laissé mourir des centaines de milliers de personnes qu’il aurait été possible de soigner, ainsi que violenté et conduit à la ruine des milliards d’autres uniquement pour réserver des centaines de milliards de dollars de profit à des compagnies répétitivement criminelles. Et imposer un Great Reset conduisant à la servitude la population mondiale.

Ce scénario criminel, que les médias payés à cette fin ont nié, moqué et vilipendé depuis quinze mois est en train d’exploser à la face de tout le monde comme constituant désormais une hypothèse indiscutable et même à ce stade l’hypothèse forte. Cette explosion n’est pour l’instant contenue que grâce à la complicité active (dès lors elle aussi criminelle) des grandes agences et des groupes de presse, incestueusement maqués avec les intérêts en question.

Bashing

Toute cette dérive a dépendu pour son succès du flingage systématique et diligent des voix osant s’opposer aux aberrations qui nous ont été infligées. Les meilleurs scientifiques et spécialistes ont été traînés dans la boue et humiliés publiquement par leurs homologues au service de la corruption systémique ainsi qu’une presse de caniveau rappelant plus la propagande fasciste qu’un travail journalistique respectant une élémentaire déontologie.

Aujourd’hui encore cette même presse fait feu de tout bois pour occulter ce qui révélerait le pot aux roses et descendre toute opposition – il n’y a qu’à lire les derniers éditoriaux -d’une stupidité et d’une veulerie dont le sublime confine presque à la beauté dans leur registre- de Tamédia ou du Temps sur la votation du 13 juin contre la loi Covid-19…

Le propre de la violence institutionnelle, c’est qu’elle doit s’exercer au vu et au su de tous pour déployer sa pleine puissance pédagogique : les lapidations et les crucifixions avaient lieu aux portes des villes pour que tous ceux qui les franchissaient mesurent bien ce qu’il en coûtait de s’opposer au pouvoir en place.

Les gibets étaient posés et les exécutions avaient lieu la plupart du temps sur les places centrales des villes pour obtenir le même effet.

On aura donc vu une sarabande lamentable de lynchages médiatiques contre les meilleurs experts, qu’il se soit agi du Pr Ioannidis, des Pr Gupta, Battacharya et Kulldorf (les épidémiologistes d’Oxford, Stanford et Harvard à l’origine de la déclaration du Great Barrington), des Pr Raoult et Perronne, ainsi qu’à une moindre échelle de votre modeste serviteur – protégé en quelque sorte par son statut de « menu fretin » : il aura suffi à quelques boîtes de comm’ (dont certaine basée en Suisse romande – je sais qui vous êtes les gars !) pour faire croire que j’étais « auto-proclamé » (malgré un CV fort bien fourni) pour que quelques idiots utiles s’en donnent à cœur joie comme ce fut le cas de Bertrand Kiefer (rédacteur de la Revue médicale suisse), le médecin cantonal neuchâtelois ou un ancien directeur des Hôpitaux universitaires de Genève à la réputation pourtant plus que douteuse… ainsi que plusieurs « rédacteurs en chef » romands arrosés par l’état.

Fouché bashing

Aujourd’hui donc, c’est Louis Fouché qui a droit à son lynchage individuel orchestré par des pouvoirs crapuleux. Je sais l’homme suffisamment aligné sur ses valeurs fondamentales et sa sincère abnégation ainsi que suffisamment entouré de bienveillance pour tenir le choc. Pour être passé par là, je ne minimise pas pour autant la brutalité de la haine et de la calomnie qu’il affronte. Je sais par expérience combien un homme est seul dans ces moments-là, même entouré d’amour et d’expressions de soutien.

C’est pourquoi je tiens à faire savoir l’indignation profonde que je ressens face à cette ignominie et ces procédés qui devraient être prohibés et dénoncés comme honteux non seulement en démocratie mais aussi simplement dans toute société cultivant un minimum de dignité.

Louis connaît (je les lui ai exprimés) toute l’admiration et le respect que j’ai pour sa personne et la sincérité de sa motivation. S’il existe un honnête homme en ce bas-monde, c’est bien de Louis Fouché (comme de Vincent Pavan ou de Christian Perronne parmi bien sûr d’innombrables autres) qu’il s’agit.

L’intelligence et l’éthique non-violente du bonhomme sont aussi ébouriffantes que sa coupe de cheveux est ébouriffée -c’est dire. Il dispose ainsi d’une aptitude rare à la pensée complexe, enracinée dans une culture encyclopédique – pour la petite histoire un de ses dadas est l’anthropologie de la technique, domaine dans lequel il m’en remontre aisément comme il en remontrerait à la plupart de mes collègues.

Il dispose de surcroît de cette « rationnalité sensible » dont parle Michel Maffesoli et qui est en quelque sorte à la fois le contraire et l’antidote au rationalisme morbide prévalant actuellement, avec une pseudoscience débile assénée avec fanatisme. Par des corrompus aussi cyniques que leur immoralité le commande ou encore des abrutis faisant penser aux chemises brunes du fascisme de l’avant-guerre, tout heureux de pouvoir conduire des campagnes de harcèlement en toute impunité.

Louis, lui est un homme de bien. Non seulement par qui il est ou ce qu’il énonce, mais aussi par ce qu’il propose. Il sait mieux que quiconque voir au-delà de la crapulerie en cours en gardant son regard posé vers un futur désirable, un futur digne de nos aspirations profondes et de cette humanité à laquelle nous avons à advenir.

Il en pressent les possibles désirables, et sait les communiquer de manière désarçonnante. Là où je suis pour ma part plus un combattant, Louis sait toujours mettre de la tendresse, de l’humour et de gentillesse. On en comprend d’autant mieux que cela infurie le camp adverse. Dont il a su révéler au passage la plus grande faiblesse, en soulignant que tous les totalitarismes du passé se sont toujours imposés sur la base d’un projet désirable- faux mais désirable.

Le totalitarisme religieux par la peur de l’enfer et la promesse du paradis, le communisme par l’avènement du paradis des travailleurs, le fascisme par le triomphe de la race supérieure expurgée des tares des sous-hommes…

Le nouveau fascisme numérique et transhumaniste lui ne s’appuie sur aucune illusion désirable, sauf celle, a contrario  et misérabiliste, que la robotisation nous soulage de notre humanité -ce qui peut être en effet la tentation de toutes les personnes suffisamment aliénées à elles-mêmes. Ce à quoi la presse, la télévision et la faillite de l’éducation ont abondamment œuvré depuis quelques décennies…

Louis donc est une menace pour ces forces d’aliénation et d’impérialisme totalitaire. Il n’est pas étonnant dès lors qu’il ait droit à une intensification du bashing qui le vise, en parallèle à celui visant Didier Raoult et l’IHU de Marseille.

Car c’est désormais un quitte ou double pour les puissances mortifères : soit le mensonge se verrouille pour quelques années au moins  (ce qui implique la mise hors d’état de nuire des opposants) soit le vent menace de tourner avec le risque d’une véritable Bérézina pour les corrompus de tous poils, petits et grands.

On voit donc les pires alliances sortir la tête de leur mare : comme Edwy Plénel (please !) accusant Louis Fouché d’être un gourou au service de l’extrême droite !

Peut-on imaginer argument plus vil et stupide ?! A défaut de s’être singularisé dans le renouveau d’un journalisme éthique et intelligent, au moins le rédacteur en question aurait-il brillé par un naufrage qui de tous ceux auxquels on a assistés n’est pas le moins lamentable et sidérant… Triste effondrement à vrai dire pour le responsable d’un média qui se voulait différent et termine simplement collabo, comme les autres.

Je conclurai ce billet en adressant à Louis Fouché, à sa femme Carole, à sa famille et à ses proches, ainsi qu’aux membres des collectifs Réinfo-Covid des différents pays francophones toute ma solidarité, mon respect ainsi que ma sincère et affectueuse admiration pour la valeur et la beauté de l’action menée. Sans violence et sans haine, de leur côté.

Et le temps rendra bien sûr son verdict.

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