31/08/2021 (2021-08-31)
[Source : Russie politics]
Désormais, les personnes en contact avec le public devront être munies du fameux pass sanitaire, qui n’est pas près de disparaître, comme l’a enfin reconnu Olivier Véran – sans surprise aucune. Et la France, comme à son habitude, est divisée, capable du pire comme du meilleur. Des collaborationnistes empressés proposant des bracelets pour marquer les clients disciplinés, aux résistants réhabilitant fort à propos les zones libres, à chacun d’entre nous de faire son choix, entre deux visions du monde, entre deux visions de l’Homme.
Si vous aviez un doute, Olivier Véran l’a annoncé : le pass sanitaire ne sera pas forcément arrêté au 15 novembre – s’il existe des virus. Rassurez-vous, les virus ont toujours existé, ils ne vont pas disparaître. Donc, votre pass sanitaire non plus. Peut-être, comme Israël, bientôt dès 12 ans, il sera « possible » d’avoir sa 3e dose de vaccin. À la 4e, le café sera offert. Et l’on verra alors les triples vaccinés s’insurger contre l’incivilité des doubles vaccinés, nous vivons dans un monde merveilleux.
Aujourd’hui, comme aux heures d’Occupation les plus sombres, les Français sont divisés. En dehors de la masse qui suit le plus fort (comme à peu près partout), l’on retrouve certains activistes, plus royalistes que le Roi, plus fanatiques que l’Occupant, toujours prêts à démontrer leur inventivité. Ainsi, certains commerçants à Lille ont distribué des bracelets à leurs clients :
« La préfecture a fait part à l’AFP de son accord pour cette initiative, «qui doit faciliter, en particulier, l’identification des clients en terrasse et au bar et favoriser le respect de la réglementation, qui concourt à la prévention de l’épidémie» et est «donc bienvenue». »
En effet, marquer le bétail permet de le diriger plus facilement vers le bon parcage. En parlant de parcage, d’autres ont eu l’idée géniale de clore leur terrasse de café ou de restaurant, afin de mieux contrôler l’accès. L’efficacité, rien de tel…
Dans le même temps, nombre d’établissements refusent simplement d’ouvrir leurs portes, car ils trouvent cela indigne, contraire à l’esprit même des lieux de convivialité que sont les bars et restaurants :
« Nous ne sommes absolument pas contre la vaccination, mais nous refusons d’appliquer le contrôle du pass sanitaire, « Ce n’est pas à nous de procéder à ce genre de contrôle » ». Contrôle qu’elles trouvent « largement discriminatoire et en totale opposition avec leur activité basée sur l’entraide, la solidarité, la convivialité ».
Des zones libres ont été crées dans toute la France, par ces gens qui refusent de devenir les instruments d’une surveillance généralisée de la population. Et le problème se généralise – nombre de pompiers démissionnent, car devant se faire vacciner. Certains grands établissements se mettent en grève. Des terrasses sauvages voient le jour. Les manifestations s’enchaînent et grossissent. La France se réveille, la France française se lève contre la France globaliste.
A côté de cela, l’on voit l’hystérie des pseudos experts sur les plateaux télé, demandant à « pourrir la vie » de ces « connards » de non-vaccinés. Au-delà de Thierry Moreau qui vient d’avoir son heure de gloire, faire reposer la responsabilité des mesures liberticides sur les non-vaccinés est devenue courante dans le discours médiatique et a pour but de déresponsabiliser les gouvernants :
C’est de la haine. La haine contre ceux qui ne se soumettent pas. Elle a toujours existé dans les systèmes totalitaires – celui qui n’est pas soumis est un danger pour le système en général, il faut le détruire, aucune « tolérance » n’est possible, aucune « pluralité » n’est envisageable.
L’argument sanitaire ici n’a plus sa place – à la fois car Israël montre bien que la vaccination massive n’empêche pas une hausse record de la mortalité, et parce qu’en France nous sommes à une quarantaine de décès certifiés conformes par jour quand de toute manière il meurt environ 1 700 personnes par jour et qu’il est toujours interdit de parler de traitement…
Et ne nous y trompons pas. Lorsque l’on parle d’Occupation, ce n’est pas seulement par analogie, mais dans le sens direct du terme, puisque nous avons des structures étatiques qui n’ont pas la maîtrise des décisions qu’elles prennent. L’Occupation d’un pays ne se fait pas uniquement avec des armées et des chars, elle se réalise par la prise de pouvoir sur un territoire et sa population. La gouvernance globalisée au nom d’une dictature sanitaire en est l’exemple aujourd’hui. Certains pays vont plus loin, d’autres moins loin, c’est une question de degré, pas de principe – cela dépend de leur niveau de souveraineté réelle et de la réactivité de la population.
Alors choisissez votre camp. Chacun fait son choix, tout silence est une abdication. Toute abdication est une collaboration.
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