Opposition contrôlée et les nouveaux inquisiteurs

14/04/2023 (2023-04-14)

[Source : marcha3200]

Par Martina Charbonnel

Pour être honnête, il faut admettre que nous sommes nombreux à nous être posé la question de savoir si des leaders d’opposition étaient contrôlés par le pouvoir.

Il est parfois difficile de faire entendre notre voix au milieu des collabos médicaux affirmés, des syndicats complices et des opposants politiques qui regardent ailleurs quand des gens meurent des suites des injections à ARNm expérimentales.

À présent, il faut composer avec les résistants suspectés de faire partie de l’opposition contrôlée, mais aussi avec leurs Inquisiteurs, ce qui complique la tâche.

[Voir aussi :
L’opposition contrôlée, selon Stanislas Berton
Opposition contrôlée et infiltration : comment les reconnaître ?
L’illusion du choix et de la liberté — L’opposition contrôlée est un mouvement de protestation dirigé par des agents du gouvernement]

Concernant les dirigeants politiques et syndicaux, l’opposition contrôlée n’est pas un mythe. Elle n’est pas non plus désintéressée. Entre le lobbying de Big Pharma et la peur de perdre sa place dans la petite élite politique, les opposants à Macron se taisent à propos des scandales les plus criants.

Mais qu’en est-il de l’accusation de faire partie de l’opposition contrôlée lorsqu’elle désigne des résistants avec lesquels nous nous battons depuis trois ans ?

Oui, Maître Brusa et Maître Di Vizio ont montré leurs limites. Mais peut-on vraiment attendre que deux avocats portent sur leurs épaules notre soif de justice et de réparation pour tous les préjudices que nous subissons depuis trois ans ? À chacun de les suivre pour ce qu’ils apportent à notre réflexion commune en restant lucide lorsque que leurs prises positions semblent en contradiction avec celles qu’ils ont précédemment défendues.

Parmi les internautes pionniers dans cette résistance, certains ont des réactions évoquant un peu le « syndrome de Stalec ». Fin 2020, ce fan du Professeur Raoult était devenu une référence sur Twitter. Du jour au lendemain il a totalement retourné sa veste ce qui a suscité beaucoup d’interrogations. Prenant un nouveau pseudo, il s’est fait le promoteur du discours de la secte des Nofakemed remettant en cause toutes ses anciennes affirmations.

Quoique moins radicale, la polémique actuelle sur la présence ou l’absence de graphène dans les produits injectés prend un peu cette tournure. Cette polémique est inutile lorsqu’elle n’est pas portée par des experts munis de leurs microscopes et des études qui étaient leurs propos. Sinon, ça revient à un débat pour ou contre sur un sujet que nous ne maîtrisons pas.

Nous assistons désormais à des procès d’intention et une chasse aux sorcières supposées faire partie de l’opposition contrôlée. Ça ressemble à L’Inquisition ou encore des procès staliniens. Sous la Terreur, la guillotine envers les supposés traîtres aurait réglé la question des suspects..

J’ai reproché au Professeur Raoult d’avoir voulu réserver ce vaccin-poison aux plus âgés et aux plus fragiles. Très déçue, je n’ai pourtant pas parlé d’opposition contrôlée. Il était évident qu’il cherchait un compromis pour son maintien à l’IHU de Marseille ou pour la survie de l’IHU et de son équipe. On aime ou pas cette attitude, mais elle est humaine.

Dernièrement, j’ai vu s’amorcer une campagne de dénigrement d’Alexandra Henrion Caude après le succès de son livre : « Les apprentis sorciers ». Des rumeurs détestables allant fouiner dans ses tweets passés, des supposées raisons de suspicion. Alexandra a pris le risque de compromettre sa carrière et ruiner sa réputation auprès de ses pairs. Certains se font une joie de taper sur une consœur tant le milieu de la recherche est encore un peu trop sous la domination masculine.

Je regrette qu’Alexandra n’ait pas persévéré dans le fait d’affirmer que ces produits à ARNm ne sont pas des vaccins. C’est dommage, mais je ne la juge pas. Pourquoi des personnes aussi exposées depuis trois ans devraient-elles être les seules à prendre les coups (parfois bien pire que les coups) ?

Pourquoi vouloir que les personnes qui ont combattu avec dès le début de la guerre du Covid aient un CV limpide et « complotissement correct » ?

Il y a quelque chose de malsain à vouloir mettre en évidence leurs relations privées ou de les assimiler à un membre de leur famille. Fouiner jusqu’au nauséabond pour salir des personnes exemplaires me fait penser aux concierges qui sous l’Occupation épluchaient le courrier des locataires pour dénoncer ceux qui leur paraissaient suspects.

Martine Wonner était députée LREM. Si elle n’avait pas bougé, elle aurait pu confortablement se faire réélire en 2022. Par son engagement, elle a tout perdu : sa place de députée et le droit d’exercer sa profession de psychiatre pour refus de l’injection expérimentale. Elle a été poursuivie par l’Ordre des médecins pour ses prises de position en tant que députée.

Louis Fouché réunit toute la gauche contre lui. Il n’exerce plus la médecine, mais on lui prête encore des intentions inavouables. Il est l’homme à abattre. Pourquoi ?

Qui sommes-nous pour juger du passé, des liens d’amitié des gens qui combattent avec nous ? Lorsque l’on n’a même pas le dixième du courage de ces personnes qui s’engagent totalement, il n’y a aucun mérite à accuser, dénigrer, faire courir des rumeurs.

Il n’y a pas de profil type du héros. Du jour au lendemain, n’importe lequel d’entre nous peut devenir un héros ou un salaud. Les périodes de crise nous révèlent.

Un repenti de Pfizer démontrant le danger des injections peut être plus utile à notre cause que des gens qui sur Twitter se contentent d’accuser les opposants contrôlés.

Mais alors, l’opposition contrôlée n’existe pas ? Je penserais plutôt à une opposition autorisée. Autorisée par qui ? Dans quelles limites ?

Des pressions existent pour limiter les propos dangereux pour le pouvoir en place. Ceci signifie que les gouvernants permettent à une partie de la vérité d’émerger comme on laisse un filet de vapeur s’échapper d’une cocotte minute.

Un certain nombre de choses ne peuvent pas être dites notamment si elles sont prouvées et diffusées largement, car trop déstabilisantes pour le pouvoir. Il y a un point de bascule qui semble difficile à franchir : par exemple, la vérité sur nombre de victimes des injections, la véritable contenance des flacons), la contrainte de l’injection d’un produit en phase d’essai devenu « vaccin » par une pirouette sémantique. Si toute la population connaissait ces informations, elle exigerait la démission et le jugement des coupables. Les plans du Nouvel Ordre Mondial s’effondreraient, car les gens prendraient conscience des intentions criminelles de l’élite mondialiste.

Pourquoi les gens les plus en vue hésitent-ils parfois devant ce point de bascule ? L’autocensure nous permet d’intérioriser la censure des réseaux sociaux avec pour conséquence le risque d’autocontrôle de nos pensées. La peur d’être assimilés à des complotistes, antisémites ou fachos entretient la plus sournoise de la censure.

Si nous modérons nos propos sur les réseaux sociaux pour ne pas risquer la suspension de notre compte, comment ne pas comprendre la retenue partielle des personnes les plus exposées ? Il n’existe pas de sauveur providentiel. C’est à chacun de nous qu’il incombe de partager les informations que nous avons et de contribuer l’émergence de la vérité et de la justice.

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