29/01/2024 (2024-01-29)
[Source : guyboulianne.info]
Par Guy Boulianne
Très loin de la sphère complotiste, Winston S. Churchill parlait implicitement de l’Ordre des Illuminati dans un article très peu ordinaire, publié le 8 février 1920 par l’hebdomadaire britannique Illustrated Sunday Herald, intitulé « Zionism versus Bolshevism: A Struggle for the Soul of the Jewish People » (Le sionisme contre le bolchevisme : Une lutte pour l’âme du peuple juif). Alors qu’il était secrétaire d’État à la Guerre et à l’Air, Churchill commençait son article de cette façon :
« Certaines personnes aiment les Juifs et d’autres non ; mais aucun homme réfléchi ne peut douter du fait qu’ils sont sans aucun doute la race la plus redoutable et la plus remarquable qui ait jamais paru au monde. »
Il poursuit plus loin en citant Johann Adam (Spartacus) Weishaupt, c’est-à-dire le fondateur de l’Ordre des Illuminati au XVIIIe siècle, ainsi que les conspirateurs les plus connus Marx, Trotsky, Bela Kun, Rosa Luxemburg et Emma Goldman comme faisant partie de la conspiration visant à abattre la civilisation :
« Depuis l’époque de Spartacus-Weishaupt jusqu’à celle de Karl Marx, en passant par Trotsky (Russie), Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (États-Unis), cette conspiration mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution de la société sur la base d’un développement arrêté, d’une malveillance envieuse et d’une égalité impossible, n’a cessé de croître. Elle a joué, comme l’a si bien montré une écrivaine moderne, Mme Webster, un rôle nettement reconnaissable dans la tragédie de la Révolution française. Elle a été le moteur de tous les mouvements subversifs au cours du XIXe siècle ; Et maintenant, cette bande de personnalités extraordinaires venues de la pègre des grandes villes d’Europe et d’Amérique a enfin saisi le peuple russe par les cheveux et est devenue pratiquement le maître incontesté de cet immense empire. »
Dans son article, Churchill décrit trois types de Juifs. Les « Juifs nationaux » sont dévoués à leur pays et les « Sionistes » soutiennent un foyer national, voire un pays, pour les Juifs en Palestine. Selon Churchill, ces deux catégories constituent la grande majorité des Juifs. Le troisième type — une petite minorité — est décrit de manière interchangeable par Churchill comme étant des Juifs « internationaux », « terroristes » et « bolcheviques » :
« Il n’est pas nécessaire d’exagérer le rôle joué dans la création du bolchevisme et dans la réalisation réelle de la révolution russe par ces Juifs internationaux et pour la plupart athées. C’est certainement un très grand projet ; il l’emporte probablement sur tous les autres. »
Qu’est-ce qui a poussé Churchill à écrire « Sionisme contre bolchevisme » en février 1920 ? Il était à l’époque ministre de la Guerre et de l’Air. Son prédécesseur avait envoyé des troupes britanniques en Russie pour empêcher les Allemands d’approvisionner les Alliés après que la Russie eut demandé la paix. La profonde aversion de Churchill pour le bolchevisme russe était bien connue. S’exprimant à Sunderland en janvier 1920, il expliqua pourquoi la Grande-Bretagne aidait les armées russes blanches de Deniken et de Koltchak. Le ton de son discours, « The Agony of Russia » (L’agonie de la Russie), peut être illustré par cet extrait :
« Il existe une autre classe avec laquelle, à mon avis, il ne sert à rien d’essayer de se concilier. Je veux dire ces bolchevistes, fanatiques qui sont les ennemis avoués de la civilisation actuelle du monde et qui, s’ils obtenaient ce qu’ils voulaient, détruiraient les parlements démocratiques dont dépendent les libertés des peuples libres… »
Plus tard dans son discours, Churchill a développé ce point et a inclus une phrase qui mènerait à l’article « Le sionisme contre le bolchevisme ». « Les bolcheviks », a-t-il déclaré, « cherchent à détruire le capital. Nous cherchons à contrôler les monopoles… Nous défendons la liberté de conscience et l’égalité religieuse. Ils cherchent à exterminer toute forme de croyance religieuse… Ils croient au soviet international des Juifs russes et polonais. Nous continuons de faire confiance à l’Empire britannique. »
Dans une lettre adressée au Secrétaire d’État à l’Éducation, Herbert Fisher, il écrit le 21 janvier 1920 :
« Je n’ai pas parlé sans réfléchir et étudier très attentivement le mouvement bolchevique… Je ne trouve pas d’échappatoire à la conclusion claire et évidente selon laquelle les Juifs jouent sans aucun doute un rôle prédominant dans le mouvement bolchevique et que la majorité des dirigeants sont juifs. »
À mon humble avis, Winston S. Churchill — sans les nommer — nous parle ici de ceux qui descendent des Khazars, c’est-à-dire les gens formant la secte turque des Sabbatéens (ou Dönme) ainsi que de celle des Frankistes, dont Eve Franck fut la première et la seule femme à avoir été déclarée messie juive au XVIIIe siècle. Les Sabbatéens étaient adeptes de la Kabbale et du Zohar, lesquels affirment l’existence d’une loi, ou d’une interprétation de la loi, cachée et secrète. Les communautés d’Europe centrale et orientale deviendront les Frankistes, mouvement fondé par Jacob Frank. Ceux-ci ont feint d’intégrer le catholicisme par une fausse conversion afin de poursuivre leurs visées messianiques. Les Frankistes finirent par s’intégrer de cette manière dans la noblesse polonaise catholique, dont ils forment la branche « d’ascendance juive ». On peut trouver des traces de descendants de Frankistes jusqu’à nos jours. Les pratiques et croyances frankistes sont les plus extrêmes de toutes, et l’historien et philosophe juif Gershom Scholem a montré qu’ils enseignaient en secret l’inversion totale de toutes les valeurs morales (mensonge, vol, meurtre, inceste…). C’est le concept de la Rédemption par le péché.
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