L’origine du mythe du réchauffement climatique catastrophique d’origine anthropique dans la pensée mécaniste

01/10/2023 (2023-06-25)

Par Terry Oldberg

La pensée mécaniste est l’une des deux façons de penser un système physique ; elle est appropriée à condition que ce système soit « non complexe ». La pensée holistique est l’autre façon de penser un tel système ; elle est appropriée à condition que ce système soit « complexe ». Un système « complexe » diffère d’un système « non complexe » en ce qu’il présente des « propriétés émergentes » qui sont des propriétés de l’ensemble du système et non de ses différentes parties. La pensée « mécaniste » s’oppose à la pensée « holistique ». Lorsqu’on réfléchit à un système physique, la pensée mécaniste est appropriée lorsque ce système est « non complexe », tandis que la pensée holistique est appropriée lorsque ce système est « complexe ».

Bonjour ! Je m’appelle Terry Oldberg. Je suis ingénieur, scientifique et chercheur en politiques publiques. À la retraite, je fais de la recherche sur les politiques publiques à titre bénévole. Ces recherches portent sur l’origine des mythes qui deviennent des politiques publiques et selon lesquels il n’existe pas de systèmes physiques complexes. À condition qu’un système physique soit complexe, ce mythe est à l’origine d’une politique publique fondée sur ce mythe plutôt que sur la réalité.

Dans ses recherches scientifiques, le professeur de psychologie clinique Mattias Desmet a découvert que le totalitarisme est un produit de ce mythe. Il expose ses conclusions dans un livre intitulé The Psychology of Totalitarianism (La psychologie du totalitarisme). En résumé, le totalitarisme naît d’une pensée de groupe dans laquelle les membres d’un groupe en viennent à croire à un mythe du type susmentionné. Cette croyance les amène à désirer un pouvoir totalitaire sur eux-mêmes par des technocrates supposés avoir la capacité de faire de ce mythe une réalité. Ainsi, par exemple, les membres de ce groupe en viennent à croire que ces technocrates ont la capacité de faire du mythe selon lequel le système climatique de la Terre est un système non complexe une réalité.

L’exemple du système climatique de la Terre est un exemple avec lequel j’ai de nombreuses années d’expérience. Dans ce cas, le mythe s’appelle « Réchauffement climatique anthropique catastrophique ». La croyance en ce mythe conduit les personnes qui y croient à craindre leur mort et celle de leurs proches si l’économie mondiale n’est pas « décarbonisée ». Cette peur naît lorsque les climatologues attribuent des valeurs numériques à la sensibilité climatique à l’équilibre (TECS), un paramètre d’un modèle mécaniste du système climatique de la Terre. Ils procèdent à cette attribution en appliquant le théorème des probabilités inverses de Bayes. L’application de ce théorème est cependant inappropriée, car cette « probabilité » n’en est pas vraiment une, car elle viole le second axiome de la théorie des probabilités, appelé « unit measure » en anglais1. Cette violation est observable par l’absence, dans l’argument avancé par un modèle climatique moderne, d’une partition2 du temps dont chaque élément est l’emplacement dans le temps d’un événement futur qui est certain de se produire pour le système climatique de la Terre3. Au lieu d’un tel événement, il y en a zéro, ce qui fausse l’unité de mesure. Cette lacune des modèles climatiques actuels serait corrigée si les climatologues fournissaient les événements futurs manquants qui sont certains de se produire4. Il en résulterait toutefois la disparition du mythe du réchauffement climatique catastrophique d’origine anthropique, ce qui provoquerait un chômage massif parmi ces climatologues.


Notes ajoutées par Joseph

1 « unit measure » peut se traduire littéralement par « mesure de l’unité » aussi bien que par « unité de mesure » ou encore « mesure unitaire », mais aucune de ces expressions ne semble satisfaisante par rapport à l’énoncé de cet axiome.

Celui-ci énonce que la probabilité de l’événement certain ou d’obtenir un quelconque résultat (expérimental) de l’univers probabiliste considéré est 1 (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Axiomes_des_probabilit%C3%A9s ou https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Axiomes-des-probabilites.html). Par exemple, la probabilité d’obtenir 1, 2, 3, 4, 5 ou 6 à un lancé de dé cubique classique (ayant six faces numérotées de 1 à 6) est 1. Autrement dit, avec un tel dé nous sommes certains d’obtenir l’un ou l’autre de ces résultats, du moins lorsque les seuls événements considérés comme possibles dans cet univers probabiliste sont ceux pour lesquels le dé tombe effectivement sur une face (mais ne resterait pas malencontreusement en équilibre sur une arête ou sur une pointe du cube)

2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Partition_d%27un_ensemble

3 En termes plus profanes, il s’agirait d’établir la liste des tous les événements climatiques possibles. Ainsi, la probabilité d’obtenir l’un d’eux serait certaine, à chaque étape temporelle (ou de partition du temps — par exemple un découpage en jours ou en siècles) considérée.

4 Certains événements de cette liste seraient notamment liés à l’extinction du Soleil et le fait qu’il finira par ne plus envoyer d’énergie à la Terre. D’autres événements climatiques terrestres pourraient être liés au fait que la Terre sortirait de son orbite actuelle, soit pour s’éloigner indéfiniment du Soleil, soit au contraire pour s’en rapprocher pour finir par y plonger et se faire vaporiser. Dans la pratique, il est quasiment impossible de déterminer exhaustivement une telle liste des événements climatiques. Autrement dit, l’univers probabiliste sur lequel travaillent les climatologues avec leurs modèles est tronqué et faussé.

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